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<S4* A n n é e , — iV° 3 # , CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Dimanche 11
LE COURRIER DE L’OISEParaissait le Jeudi et le Dimanche. 'JOURNAL1 DE S E N L IS
Rédacteur en chef i Loup BBRTROZ.Paraissant la Jeudi et le Dimanche)
o m :MB* SIC
•aSix Bobssisstitsiiiis S ftp.
X M 1 1 N T B
IOa »’x*«mn a u I n u l i da Joinal si i u i toul u borMUz d . posta. — VaboaMMaat a it payable d'avaaoa at continua da plein droit Jusqu'il résaptloa d’uvis oontraira.
p a r ia n t d a ï« « a da 15 d . aU aqaa moto.
dutras tUfi■ tr.S tr.
BUREAUX, RËDACTICJ * ADMINISTRATIONI I N 1 I S - y 8 B N K I I
L a manutcrüt, intérêt ou non, ne tont pat rendu».
f l l , P l a ç a s l« P H ô t e l - d e - V i l l e » f l f l T d i i i P K o N a a> a
a s s a S t e r r r . 1•a a’Aaaarva rus n’u tuanoa au-dmsous s i 1 n u s j
L u laaoasas, rtalam w, ato., soacarnant Paris ailes Dipartemsats K n l l K i « s w S S r *̂a a i bureaux du journal.
S tn l is , l* J 0 \M a i 1 9 1 3 .
Le voyagej de Berne.
Quelques socialistes su isses qui ne m anquent pas d’im agination ont eu la s ingu liè re pensée de réu n ir en un congrès, dans leu r capitale , des re p ré sen tan ts frança is et a llem ands en vue de je te r les bases d’une en ten te entre les deux pays. A utrem entdit, i l s ’agit de com bler le fossé creusé en tre la F rance el l’A llem agne p a r l ’annexion de l ’Alsace et la L o rra in e que nous a a rrach ées le traité de F rancfo rt. L es pacifistes frança is qui exploitent les sentim ents hum an ita ires au détriment, de l ’honn eu r n a tional et du patrio tism e, ont- ils conservé l’espo ir d’ob ten ir le désarm em ent à l’instan t où il est plus que jam a is ind ispensab le de se fortif ie r? Ce se ra it une folie de plus à l ’actif de leu rs théories ineptes et abom inables. Non, en réalité , les 200 m em bres du P arlem en t français n ’ont en vue, en v isitan t le pays de Guillaum e Tell que le bluff et la p e rspective d ’excursionner dans les belles rég io n s de la lib re H elvétie, a des conditions économ iques défiant la concu rrence des agences de voyages.
Ce congrès ne revêt p as un ca rac tère officiel, aucun gouvernem ent n ’y a souscrit. L es rep résen tan ts fran çais ou allem ands qui s ’y rendron t, ne sont ch arg és d’aucune m ission ; ils ne p arle ro n t p as au nom de leur p ays ; leu rs vœ ux seron t aussi rid icules que p laton iques.
L a F rance com ptera 200 antim ilitaris tes , 200 m auvais citoyens qui v iendront d ire aux allem ands : « Nous oublions le p assé ; nous renonçons bien yolontiers à l ’A lsace et a la L o rra in e , ces deux provinces que vous avez conquises p a r la force, m ais assurez, de g râce , que pour l ’extension de
, l ’A llem agne vous ne convoiterez pas une seule parcelle de no tre territo ire ' et de nos colonies ».
L es allem ands, nous n ’en doutons /p a s , très flattés de cette hum ble sou
m ission se m ontreron t bons princes, e t voudron t bien oublier (c’est leur donner un rôle agréable) la leçon qu 'ils nous o n t infligée. Ils se draperont avec fierté dans leu r o rgueil de vainqueurs, en accordan t le pardon aux vaincus. V ous criez g râce , nous d iron t-ils , nous vous l ’accordons g é néreusem ent. Cette dém arche hum ilian te n ’éc laboussera , -fort h eu reu sem ent, que les m auvais frança is qui l ’auront effectuée ; quant aux allem ands, leu r clém ence, leu r m agnan im ité que la F rance n ’a pas sollicitée sera san s résu lta ts .
Ce n ’est pas, qu’on le sache bien, les élucubrations des p artisan s du désarm em ent, qui trouveron t un écho p as plus en F rance qu ’en A llem agne .1 /a question de l’A lsace et de la L o rra ine est trop délicate, trop hérissée de difficultés pour être réso lue à l’am iable en tre tro is ou quatre cents citoyens sans m andat, san s m ission, venus en partie de p la isir adm irer les beaux sites de l’Helvëtie.
Le p rem ier p rom oteur de la paix un iverse lle , l’em pereur de R ussie, anim é des m eilleures in ten tions, avait ad ressé un appel aux puissances pour cen trer dans les vues d ’un désarm e-
g énéral. P eu ap rès, le Japon l ’ob ligeait à so rtir l ’épée du fourreau , et dans une g u e rre d ésastreu se pour la R ussie , lui donnait une leçon de
choses qui la rappelait h la réalité. S ivis p a ce m L ’A llem agne n ’a jam a isoublié cet' adage. L ib re aux su jets de Guillaume, qui se font les apôtres du pacifism e, de se m on trer généreux à l’ég a rd des vaincus de 1870 ; Cela n’em pêchera p as lé souverain teuton de conserver in tacts les principes de sa dynastie et de son em pire en voulant une A llem agne tou jours plus grande, tou jours p lus forte , pou r a s sure r sa suprém atie dans le m onde.
L a belle saison convie chaque année lans le&v rian ts vallons de la Suisse
des touristes de toutes les nationalités; ils font preuve, en g én é ra l, de la courtoisie, de l ’urbanité dont s ’honore out, individu qui a les notions les plus dém entâires de bonne éducation. Cela îe va pas ju sq u ’il ré a lise r un rap p ro - hem ent en tre les pu issances qui l’en tre tiennent p as des re la tions sym pathiques. L e C ongrès de Berne, p lacera les an tim ilitaristes français lans une situation aussi g ro tesque [u’hum iliante. L a peu r de la g u erre , [uand elle a pour conséquence de om prom ettre l’honneur, la dignité l’une nation , le patrio tism e des ci- oÿens, n ’est plus un sen tim ent liu- nain : c ’est une lâcheté ! A lors que .e l ’au tre côté de la frontière de l ’Est l y a des cœ urs qui batten t pour la
France, leu r m ère patrie , des citoyens qui sub issen t les vexations, les tra casseries des A llem ands et ce la p o u r leur profond attachem ent à ce passé pii les ra ttache à la F rance, il est profondém ent écœ uran t de vo ir des fran çais aux. pieds de nos vainqueurs de 1870, leu r dem ander pardon et s ’é- ;rier de gaîté de cœ u r : « Nous renonçons â jam a is aux provinces que vous avez conquises ».
Ce spectacle douloureux soulèvera 'ind ignation non seu lem ent des pa- rio tes frança is m ais de ceux du
monde en tier qui ont au cœ ur, p rofon- lém ent enracinés, les sentim ents d ’un patriotism e qui font la force et la g randeur d ’un pays. U ne seule conso- .ation nous reste : ceux «gui pac tise ron t ivec les allem ands sont ind ignes du mm de français.
L o u p RERTROZ.
Le service de 3 ans.Mardi, en fin de séance, la Chambre a
fixé au 15 mai la discussion de l’interpellation de M. Durafour sur le maintien sous les drapeaux de la classe libérable en octobre. M. Barthou, président du conseil, avait proposé la date du 13, mais M. Du- rafour et ses collègues en antimilitarisme ie sont pas pressés d’aborder le grand
débat.— On a remarqué dans les couloirs du
Palais-Bourbon un changement appréciable d’attitude chez des députés qui s’étaient montrés hostiles à la loi de 3 ans, avant le départ en vacances. M. Jonnart l’a constaté en ces termes :
« Un grand nombre de mes collègues, que j ’avais vus réfractaires aux trois ans avant notre séparation, ont changé d’idée depuis leur contact avec leurs électeurs. Tenez ! dans mon déparlement du Pas-de- Calais, o ûûos braves gens sont très pacifiques, je viens d’assister à des conseils de révision symptomatiques ; les jeunes conscrits portaient des pancartes avec ces mots : « Vive le service de trois ans ! » Pas la moindre contre-manifestation nulle part. Tout cela est de bon augure pour le vote nécessaire de la nouvelle loi. »
L’une des conversions les plus significatives est celle de M. Constant Verlot, député des Vosges, l’un de nos radicaux- socialistes les plus avancés. Il y a quelques
jours, devant ses électeurs, M._ Verlot déclarait ceci :
« Nous examinerons la loi, c’est un devoir strict Nous la discuterons. Nous entendrons les explications du gouvernement. Nous les provoquerons, s’il est nécessaire. Mais nous n’aurons pas les yeux tournés vers notre circonscription. L’intérêt général avant tout.
« Il faut envisager résolument et de sang-froid le problème douloureux qui nous est posé. Il ne s’en est pas posé de plus grave depuis quarante ans. Quant à moi, après uue réflexion approfondie, parce que, républicains, nous sommes de ceux qui plaçons les satisfactions de notre conscience au-dessus de toutes les contingences électorales, je déclare que je voterai les sacrifices qui me seront demandés par le gouvernement pour la défense nationale. »• - - 1
Les Allemands les lâchent!Au départ de Berlin, ils étaient vingt :
vingt parlementaires en route pour Berne. Premier arrêt, trois descendent ; le train repart, ils le manquent. Deuxième station, cinq autres s’en vont quérir du saucisson, et le train repart...
Bref, en arrivant à Garcassonne, je veux dire à Berne, il n’y avait plus personne... Les « pacifistes » allemands avaient fondu comme neige.
Et les parlementaires français — les bonnes poires ! — qui les attendaient à la gare pour leur faire une réception fraternelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés...
Echos et Nouvelles.Frais de réception. — Recevoir est tou
jours un luxe coûteux et cette vérité ne cesse pas d’en être une quand l’amphytrion est la France et le récipiendaire un souverain étranger.
Voici quelques chiffres sur ce qu’ont coûté au Trésor les dernières réceptions de chefs d’Etat :
Nous les empruntons au rapport du budget du ministre des affaires étrangères.
En 1908, le voyage du roi de Suède a né- cessité u n e dépense de 2 79 .999 f ra n c s 99 oen -limes. Ces 99 centimes laissent rêveur.........
L’année précédente, la réception des souverains de Norvège avait coûté 318.882 francs.
Le voyage le plus cher a été celui du tsar et de la tsarine en 1902. Le montant des dépenses s’éleva à la somme de 1.529.400 francs. Trois ans après, le voyage d’Alphonse XIII, le premier qu’il fit en France, occasionna une dépenses de 775.318 fr. et 76 centimes, car l’on trouve presque toujours des centimes dans les règlements de comptes administratifs.
Le voyage le moins cher a été celui du roi d’Agleterre en 1908. Il n’a coûté que 183.036. francs 67 centimes. Celui de l’infortuné roi de’-. Portugal, en 1905, s’est élevé à 219.258 francs; 53 centimes. _ " .
L e s pensions de fam ine. — En par-' courant la liste des officiers nouvellement,retraités publiés au Journal Officiel :
Rimailho (François-Emile-Léon), lieutenaht- eolonel d’artillerie : 30 ans 6 mois de services. Pension avec jouissance du 1er avril 1913 : 3 733 francs.
Trois cents francs par mois ; c’est tout, pour l’officier éminent dont le nom restera attaché aux progrès de notre arti’lerie.
AU PARLEMENTA L A C H A M B R A
Les édiles de Saint-Bénézet. — Leconseil municipal de Saint-Bénézet. dans le Gard, est en train de s’illustrer. '
Il a rédigé une adresse aux députés pour les sommer d’aller à Berne. Puis, il l’a fait impri mer et en a adressé d’innombrables exem-, plaires à toutes les communes de France avec pricre de faire parvenir le papier au député de la circonscription.
C’est ainsi que la plupart des membres de la Chambre et du Sénat ont reçue la mise eu demeure imprévue du conseil municipal cri Saint-Bénézet. On n’avait laissé en blanc que le nom de la localité et celui du député.
Mais, au fait, qui a payé la facture de t’imprimeur ? Pas le budg t de cette modeste commune de 7 à 800 habitants, bien sûr.
D’où vient l’argent ?
26. FEiiiLtETOw du COURRIER de L'OISE
PARP ie r r e ZACCONE
D E U X IE M E P A R T IE
LE C Œ U R D E B E R T H E
V I— Mademoiselle veut bien m ’y auto
riser ? dit Jobic.— Mais certainement— Alors, je descends...— V a, va ! et ne te presse pas trop
de revenir... Je suis fort bien ici ; ton père nous accom pagnera au château, dès que le grain sera passé ; nous n’avons donc rien à craindre et je puis attendre. .
Jobic s’éloigna aussitôt,et Berthe resta seule.
U n bon quart d’heure se passa...La pluie avait cessé ; lè vent ne souf
flai» plus ; les nuages noirs s’étaient massés au fond de l’horizon, et le ciel avait repris toute sa sénérité... Berthe ouvrit la fenêtre et présenta sa main à l’air rafraichi.
Elle allait quitter la fenêtre et se disposait à la fermer, quand tout à coup un frisson la secoua.
A cent pas environ, elle venait d’aper
cevoir un homme qui s’était arrêté et semblait hésiter à avancer. La lune Téclairait en plein corps, et elle ne fut pas dix secondes à le reconnaître. C’était Paul Didier.
Toute sa colère se réveilla... et sa poitrine se souleva d’indignation. Elle s’ârracha de la fenêtre et appela Jobic.
Celle-ci accourut, et. sans trop savoir ce qu’elle faisait, elle prit les mains de sa jeune maîtresse.
— Mademoiselle, dit-elle il faut partir à l’instant.
— Pourquoi demanda Berthe sur prise
— Si vous saviez ce que je viens d’ap - prendre !
— Q u’est-ce donc ?— Ce locataire dont je vous ai parlé,
tout à l’eure...— Eh ! bien ?Je l.ai trouvé en bas.— Q u ’im p o r te !— Ah ! c est que vous ignorez qui il
est !— Qui est-il ?— Le père !...— Pierre Gilbert ?...— Oui, lui ! Il ne faut pas que vous
le rencontriez.— Tu as raison.— Venez ! venez ! L’entendez-vous ?
Il monte ; il va entrer dans cette chambre qui est a côté et qui n’est séparée de celle où nous sommes que par une cloison. Et puis il a dit que son fils allait venir... M . Paul... Et tenez ! écoutez... C’est lui... S’il vous savait ici.
— Il ne le saura pas.— Ah ! venez, je vous en conjure !
Séance du 6 m ai 1913.La séance de rentrée a été calme.La Chamhj'fi^a-adopté le crédit de 192.000
francs pour recevoir le roi d’Espagne ; elle a ensuite abordé la discussion du projet de loi tendant à réglementer les jeux dans les casinos et cercles ; puis, le projet de loi autorisant les travaux d’amélioration du port de Nantes.
L’interpellatisn de M. Durafour, sur le maintien de la classe sous les drapeaux a été fixée au jeudi 15 mai.
Les Votes de nos Députés.Sur la demande de crédit relative à la ré
ception du roi d’Espagne, la Chambre a adopté par 470 voix contre 2.
Ont volé pour : MM. Bouffandeau, Chopinet, Delpierre, lleuzé et Hucher.
N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- iovèze, retenu à la commission de l’armée.
Sur le renvoi, à la séance de vendredi, de la ■wv<, ,je ’ia discussion du projet de loi sur les jeux..
La Chambre a adopté par 318 voix contre 177.
Out voté pour : MM. Delpierre, lleuzé, Hacher.
Ont voté contre : MM. Bouffandeau et Chopinet.
N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- lovôzë (commission de l’armée).
Les bureaux de la Chambre.Au début de la séance avait eu lieu le ti
rage au sort des bureaux. Sont élus : 5* bureau, M. Bouffandeau ; 7“ bureau, MM. Héuzé et IluCher ; 8e bureau, MM. Chopinet et Four- nier-Sarlovèzo ; 10* bureau, M. Delpierre.
A U 8 1 N A T
Séance du 6 m ai 1913.M. Antonin Dubost, président, prononce
l’éloge funèbre de M. de Goulaine, sénateur di la droite, décédé pendant les vacances.
Puis, le Sénat vole ris crédits demandés par le gouveraem-rt» nour la réception du roi d’Espagne, el i! s’ajourne à mardi prochain pour commencer la discusion du budget. : - ♦ ---------------------------
Lb roi d'Espagne en France._______
Le roi Alphonse XIII est arrivé à Paris mercredi matin ; il a été reçu à la gare du Bois de Boulogne par le Président de la Bépubiique, les ministres, le conseil m unicipal.
Après s’être rendu au ministèrê des affaires étrangères, le roi a passé en revue les troupes du gouvernement militaire de Paris, sur l’esplanade des Invalides. Il a visité l’école supérieure de guerre. Le soir, un dîner lui a été offert à l’Elysée.
Jeudi, Sa Majesté s’est rendue à Fontainebleau avec le Président de la République. Les illustres invités oftt été reçus par le préfet de Seine-et-Marne; ils se sont rendus au champ de manœuvre de la Solle où iis ont assisté à des manœuvres de cavalerie et au champ de tir où sont exécutés des exercices d’artillerie. Un déjeuner a été servi au château.
L’après midi, le roi a assisté à un carrousel donné en son honneur, auquel ont pris part le 7e dragons et les écuyers de l’Ecole de Saumur. Alphonse XIII, qui a été très chaleureusement acclamé, est rentré le soir à Paris; un dîner lui a été offert au ministère des affaires étrangères, suivi d’une très élégante soirée.
Hier, vendredi, le roi— après avoir visité le Petit Palais, reçu par la municipalité
-parisienne— s’est rendu au centre d’aviation de Saint-Cyr où le général llirschauer lui a présenté une partie de notre flotte aérienne.
Eithousiasmé de sa visite et des marques de sympathie dont il a été partout l’objet au cours de son voyage, le roi a longuement félicité et remercié les officiers et diplomates attachés à sa personne. Il a pris à Juvisy le train de 8 heures du soir pour se rendre directement à Madrid.
B erthe ne répondit pas, m ais elle rtiarcha rapidem ent vers la table où brûlait le m aigre suif qui éclairait la cham bre et éteignit la chandelle d’un souffle ardent et oppressé. P u is .saisissan t le bras de Jobic :
— V a I dit-elle à voix basse, je veux être seule... Q uand P au l D idier se sera éloigné tu viendras me re trouver, et nous partirons.
Jobic ne fit plus d’objection ; douce m ent, sans bruit, elle gagna l’escalier et descendit au rez-de-chaussée.
VIIB erthe était restée dans l’ombre ;
pendant un m om ent elle n ’entendit et ne vit plus rien.
Mais peu à peu son regard s’habitua Ù" l’obscurité qui l’enveloppait, et bientôt elle rem arqua qu 'un vif rayon de lum ière filtrait à travers les ais mal jo in ts de la cloison.
Elle se sentit alors saisie d’un désir fou de voir.
E t, s’approchant de la cloison, elle jeta un regard dans la cham bre contiguë.
Tout d abord elle reconnut P ierre Gilbert.
Il était assis à une table, le front dans la m ain, dans une attitude pensive et som bre.
A côté de lui, P au l se tenait debout, m élancolique et em barrasé, les yeux baissés, sem blant attendre qu’on lui adressât la parole.
Les deux hommes se taisaient, également émus, chacun hésitant à parler le premier.
B erthe restait e lle -m êm e frappée de
LES RECOMMANDATIONSM. Alexis llotand publie sous ce titre
dans la Revue bleue quelques pages pleines de finesse et de vérité. L’abus des recommandations est une des infirmité des mœurs actuelles. Un auteur dramatique a même pu se plaire à composer une comédie satirique où un chef de bureau considère comme un phénomène extraordinaire, comme un héros l’homme qui se présente pour accomplir un travail sans aucune recommandation, simplement parce qu’il se croit capable ! M. Alexis Rostand montre en quelques phrases sobres et nettes tout ce que ces usages ont de décourageant et, ajoute-t-il, d’immoral.
La plupart du temps, les recommandations interviennent en faveur des médiocres: les bons ne demandent rien.Quant aux recommandeurs ils attachent tellement peu d’importance le plus souvent à ce qu’ils font qu’ils se renseignent peu sur le recommandé : ils accomplissent un rite pour la forme. Cette indifférence est tiiô m e p o u ssée si loin aujourd’hui qu’on reçoit fréquem m ent des lettres de recommandation sur des formules imprimées.
Fâcheux, malfaisant, dangereux, tel apparaît à l’écrivain qui a l’expérience des choses dont il parle l’usage abusif des recommandations. M. Alexis Rostand rap pelle avec raison ce que M. Nigond, directeur de la Compagnie d’Orléans exprimait récemment avec autant de précision que de vigueur : « C’est commettre une mauvaise action, disait M. Nigond, que de donner de l’avancement à la faveur. »
Comment circonscrire le mal ? M. Alexis Rostand indique deux moyens : ne tenir aucun compte des recommandation, décourager les recommandeurs et les recommandés en considérant la recommandation comme une mauvaise note. L’ambition, conclut M. Alexis Rostand, doit être comme celle de l’héroïque gascon :Ne p a s m o n te r b ie n haut, peut-être, m ais tout seu l.
- ■ ♦
Questions MilitairesS erv ice s d es rem on tes. — A chat
de ch evau x d’â g e .En raison des créations de nouveaux régi
ments de cavalerie et des renforcements d’effectifs actuellement envisagés, le service des remontes aura à effectuer très prochainement d’importants achats de chevaux d’âge.
Les chevaux achetés seront payés à un prix particu ièremenl avantageux.
Les lieux de vente seront très multipliés et seront portés en temps voulu à la connaissance du public.
Les propriétaires auront tout intérêt à présenter tux-mémos aux Comités les animaux qu’ils désireront vendre, sans avoîr recours à des intermédiaires. Ils pourront en effet de cette manière profiter entièrement de tous les avantages accordés qui doivent, autant que possible, être attribués aux propriétaires s ’adonnant à l’élevage des chsvanx.
Les appels de Réserve en 1912.M. Etienne, ministre de la Guerre, vient
d’adresser au Président de la République, un rapport sur les appels des réserves en 1912.
Après avoir constaté que réservistes et territoriaux sont à même de tenir dignement leur place dans les rangs de notre armée nationale, M. Etienne s’occupe de la statistique des appels. Sur 800,905 hommes convoqués, 659,441 ont accompli leur période.
Le chiffre total des convocations en 1912, a été inférieur de 63,189 à celui de 1911, bien que le nombre des classes convoquées ait été le même da is l’une et l'autre année. Gela tient à ce qu’en 1911 il avait été convoqué, en plus du contingent normal :
1° 7,000 hommes ajournés en 1910 en raison des inondations ;
2° 44,000 hommes qui auraient dû normalement n’être convoqués qu’en 1912, et qui ont clé appelés pa anticipation, pour renforcer nos effectifs de couverture pendant la période d'hiver.
La réqui ition des chevaux.Le nvni Ire de la Guerre a arrêté tin ro is
veau t..h:, au -ri» prix auxquels doivent être pay s, te cas de ri-qui. il on p ou rr ira i o, fi* ch. vaux apiuvti nant à des |v. rtioulier.-.
Les prix lusqu’a présent en vigueur ..sont augmentés de 125 francs pour les chevaux* do
/ a métropole au-dessous de oix ans clamés
stupeur.C’est à peine si elle reconnaissait P aul
Didier, tan t il était changé !Ses tra its portaient m ain tenant la
mortelle em preinte d’un désespoir dont on devinait la profondeur, en dépit des efforts qu'il faisait pour la dissim uler ; Son front avait la pâleur des m arbres funéraires ; un rictus douloureux plissait sa lèvre contractée, et, par instants, son œil se voilait de larm es q u il se hâtait de dévorer.
C était navrant. On sentait de quel'e douleur son cœ ur devait être déchiré !
Berthe porta ses deux m ains à sa bouche pour étouffer un sanglot, et pour la prem ière fois depuis bien des semaines elle en v in t à penser q^e c’était p a r elle que ce m alheureux avait tant souffert, et que peut-être elle s’était trop hà 'ée de le m épriser et de le haïr
Le haïr !E tait-il donc bien vrai qu’elle le haït
tant que cela ? et eût elle ju ré qu’à ce moment même il ne s’éveillait pas au fond de son cœ ur que’qye rçgtfef d 'uq passé perdu, mais jnqubliable !
T out à coup elle tressaillit.P ierre Gilberl avait relevé la tête et
fi tendait la m ain vers son fils. Ce dernier la saisit avec un cri de joie recor - naissante.
— A h ! mon père, mon père ! dit-il subitem ent transfiguré.
P ierre Gilbert eut un friste et doux sourirç,
Je t'ai parlé un peu durement ce matin, dit-il d’un ton grave ; je te sais gré de ne m’en avoir pas gardé rancune, et jete remercie d'être venu me trouver.
chevaux d officiers, de telle sorte que ces prix deviennent : 1,895 francs pour les chevaux dits de cuirassiers ; 1,625 francs pour les chevaux ue dragons ; 1,475 icanes pour ris chevaux de cavalerie légère ; 1,625 francs pour les chevaux d officiers d’artillerie.
Pour les chevaux ayant dix, onze ou douze ans, ces prix sont diminués du quart ; ils le sont c es trois-cinquièrnes pour- les chevaux ayant treize ans ou plus de treize ans#
La même augmentation de 125 francs (avec les mêmes diminutions éventuelles pour les chevaux ayant plus de dix ans), porte sur les chevaux de troupe des diverses catégories ceux d artillerie — selle exceptée; lesprix fixés sont : catégories cu irassie,, : 1,395 francs; dragons : 1,215 francs ; légère : 1,075 francs;
« i° r18 - tr .a it lt5ger : 1>125 francs ; train : 1,125 francs. Les chevaux d’artillerie — selle - troupe passant de 1,050 à 1,215 francs ; il y a accroissement de 165 francs.
Le prix des mulets n’a pas varié (1,000 fr. au-dessous de dix ans).
En Algérie, le prix des chevaux de race arabe se trouve augmenté de 40 francs pour les chevaux d’officiers au-dessous de dix ans (il passe à 300 francs) et de 100 francs pour les chevaux de troupe et les mulets (chevaux de selle, de trait léger : 703 francs ; mulets : b o l f ran c s) .
— Pardonnez-m oi !— Te pardonner ? E t quoi donc ?— J ’ai réfléchi depuis... Ce m atin , la
pensée quej'a lla is faire à Berthe l’h o rrible chagrin de d noncer son père à la justice m ’avait semblé m onstrueuse et j? !a repoussais avec épouvante ; m ais j ’ai réfléchi, je le répète ; je sais m ainten an t où est le devoir, et je le rem plirai ju sq u ’au bout avec courage et sans défaillance.
— Je le crois, m on enfant, Mais après la terrib le épreuve que tu viens de tra verser, peut-être ce devoir sera t-il au- dessus qe tes forces ?
— Je l’accom plirai cependant, et j’y suis résolu !
— Je n’en doute pas, car je connais ton cœ ur ; m ais n’as-tu pas dé,à assez souffert, et ai-je le droit d’accepter un. pareil sacrifice ? T u en m ourras j
— Q u’im porte !... D’ailleurs, ne suis- je pas déjà m ort pour elle ?...
— Tq es résolu ?— Je vous l’ai dit,— A lors tu ne l’aim es plus ?P au l fit un m ouvem ent et p o rta ses
deux m ains à son cœ ur.— Oh ! tu vois bien, s’écria P ierre
G ilbert ! tu ne réponds p as ! tu l’aimes tou jours !...
Le jeune hom m e secoua la tête avec force,
—■ E h bien ! oui ! oui ! répliqua-t-il d’un ton plein de fièvre, je l’aime encore ; cet am our qu ’elle m ’a inspiré, je le p o rtera i en moi ju sq u ’à la m ort !
— P au v re enfant !— S ’il ne s’agissait que de m on hon
neur, je le lui au ra is sacrifié sans regret,
La candidature de M. de Scgonzac au Conseil général.
Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, M. de Segonzac est candidat, dans le canton de Ressons-sur- Matz, au Conseil général, en remplacement de M. de Thuisy, décédé. Des renseignements qui nous parviennent de dif- férents côtés, lo succès de M. de SefîronzciG est d’ores et déjà assuré.
Enfant du pays, M. de Segonzac s’est particulièrement occupé des questions agricoles. Au moment do la crise de 1880, il provoqua une démarche du Conseil général auprès des pouvoirs publics pour amener une enquête en faveur de l’agriculture de l’Oise. C’est encore l’un des orateurs les plus écoutés de l’importante société des agriculteurs de France. Comme président de la Société hippique de Com- piêgne, M. de Segonzac .s,occupa activement de l’amélioration de la race chevaline, et particulièrement du cheval de guerre.
Le succès de M. de Segonzac est assuré • ce sera au Conseil général une excellente recrue et un très sérieux appui pour les agriculteurs de l’Oise, dont il connaît particulièrement les besoins et pour lesquels à plusieurs reprises et avec une inlassable bonne volonté et un dévouement de tous les instants, il s est si utilement employé.
«— ---------- .Société de sauvetage
des naufragés. La Société centrale de sauvetage des
naufragés tiendra son assemblée générale annelle le dimanche 25 mai, à deux heures
Précises, dans le grand amplu- théâtre de la Sorbonne.
diriribution fo leS le^ d e rV é 'co m p en se !
sïsaffsffiïaLa musique de la Garde républicaine
prêtera son concours à cette solennité.— ♦ ---- --
La Récolte des céréales en 1912.^ T a K0 tt ieh l)ublie le tableau f f i m l V s . 'a récolte des cè-
l 'ü r ie ^ rBleVOnS P0Ur le d^PartPmûnt da
i m % n u mf n t ' pour une S1]rface de109. <60 hectares, “2.393,200 quintaux de
K ï ï i 800 Çr x ^ ValeUP d*hectares 8 lôiî m n \è teü ..'surfacede 400 totale 18i Ôoo frU‘” deA rail1' ^leurtares non 5 S€lgli)' 1M {)otalè 2 Aùfoooqr mtaUX do &rain» va,eur
tarts «n i ', f r ' ; 611 4.490 hec-4 918 OOO fr fiutntaux de grain, valeur 9 1IX 900 ' ’■e? avom e< 98.820 hectares,L e t S l S o S F “ ,l le "r t“-
h t i n c i 311? ' 1 rien à redouter des révé- i f ' l d ,oat nos m ains sont pleines,
la is c est de votre honneur à vous qu'ilg ‘ » ° n J celui'ïà vous appartien t mFH m . et J y consacrerai tou t ceAp?è” e r F h h T eV de f0rCe- . J ” I1 k ,en , Dieu fera de moila ’ et n u * me reprocherarésolution que je prendrai,
l u te tu e ra s?ieTT,;? ^’est à ce Parti Rue je m ’arrête, je sum su r que vous-m êm e vous m ’approuverez I r
P ierre G ilbert a lla it répondre. La parole resta suspendue s u r ses lèvres.
Une plainte douloureuse venait de se aire entendre dansla cham bre contiguë,
ainsi qu’un b ru it singulier ressem blan t a la chute d’un corps.
P au l frissonna.— Il y a quetqu’nn là ! dit-il à voix
rapide et b asse .“ T Qui c e l a peut-il être ? fit P ie rre
Gilbert.— Ah ! je vais le savoir.Il m archa vers la porte, m ais, a rriv é
su r le seuil, il s 'a rrê ta . Une seconde plainte était élevée, et une voix défaillante appelait Jobic. Le flam beau que P au l tenait à la m ain faillit lui échapper. D ans cette appel adressé à Jobic, il avait cru reconnaître la voix de Berthe. Alors, sans plus réfléchir, il poussa lai porte et en tra dans la cham bre.
E n m ême tem ps, Jobic accourait effarée et se précipitait vers sa pauvre m aîtresse, étandue sans m ouvem ent s u r le p lancher. {A suivre).
&*£ jde y e i s s
Les fêtes de leanne d’Arc a Compiègne.
Dimanches 8 et 45 Juin 1913, C ortège h is to r iq u e . Grand drame héroïque en 5 actes, (Représentation de jour et de nuit). Domremy — Ghinon — Reims — Compiègne — Le Bûcher de Rouen.
Le Cortège Historique.Le cortège aura pour thème l ’entrée de
Jeanne d'Arc à Compiègne.Une jeune fille d e là Ville, dont nous
dirons le nom prochainement, figurera l’héroïne. Elle sera royalement escortée et entourée de près de 800 figurants.
Ce sera, en somme, la réédition du brillant cortège de 1909, dont tout le monde a gardé le souvenir émerveillé.
La Représentation.La réprésentalion théâtrale sera inter
prétée par des Artistes des plus grandesscèn es de P aris.
Les chœurs et la fiiguration comprendront de 2 à 300 personnes.
Pour permettre à de nombreux spectateurs de bien voir et de bien entendre, le Comité a dû décider l’installation d'immenses tribunes qui ne contiendront pas moins de 4,000 places, entièrement couvertes et à l’abri, par conséquent, du soleil et de la pluie.
Ces tribunes seront disposées en demi- cercle et formeront ainsi un véritable et immense théâtre.
La scène sera aussi très agrandie. Elle n’aura pas-moins de 30 mètres de long sur 10 mètres de large, afin de permettre l’évolution des 250 figurants.
Dans le but de faciliter la vue aux spectateurs de la pelouse, les décors de lond seront supprimés.
La scène sera décorée par des arcades de Heurs et de feuillages, qui constitueront une sorte de décor transparent d’un effet très agréable et fort pittoresque.
Terminons entin par une indiscrétion : Le rôle de Jeanne d’Arc sera, sur la scène, interprété par une tragédienne de grand talent, •actuellement attachée à l’un des meilleurs théâtres de Paris.
Une représentation de jour et une de nuit seront données le 8 et le 15 juin.
française une troisième annéq de service militaire, il est absolument indispensable que cette jeunesse intelligente soit protégée dans ses intérêts et que l’Etranger no profite pas du sacrifice qu’elle s’impose de grand cœur.
Palmes académiques.Par arrêté du ministre de l’Instruction
oblique sont nommés au grade d’oflicier 1 académie :
MM Emile Fichu, Henri Leclerc, conseillers municipaux de Vineuil ; Fleury, maire de Baron ; Sauvanet, entrepreneur de travaux publics à Vineuil.
DE LAa Dépêche de l’Oise
Syndicat d es Pharm aciens de l’OiseLa réunion semestrielle du syndicat des
Pharmaciens de l’Oise s’est tenue à Compiègne dimanche dernier.
Après avoir nommé président par accla mation M. Manseneau, les Pharmaciens de l’Oise, qui étaient venus très nombreux de tous les points dn département à la réunion, ont passé à la discussion des questions professionnelles à l’ordre du jour.
Sur la proposition de MM. Mancencau et Trolley, le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a pris une résolution qui mérite d’être signalée.
Tout le monde sait que les diverses branches de nos industries nationales ont à lutter avec ténacité contre la concurrence allemande ; mais il en est une qui souffre plus particulièrement de cette concurrence, c’est l’industrie des produits chimiques et pharmaceutiques.
La pharmacie française est inondée de puis quelques années de produits chimiques et de spécialités allemandes, la plupart sans valeur thérapeutique réelle, mais qui, par une publicité effrénée dans la presse médicale et dans la grande presse, arrivent à être demandés par le public qui en ignore l’origine, ou prescrits nar les médecins, au grand détriment des intérêts français.
Emu de cet état de choses, le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a décidé de demander à tous les syndicats de Pharmaciens de France d’étudier les différents moyens (campagne de presse, appel au public, appel aux médecins français, révision de la législation douanière, etc.) propres à arrêter l’envahissement de la Thérapeutique française par des drogues allemandes dont l’usage — ô comble de l’ironie — est souvent défendu en Alle- mage !!
Nous félicitons bien sincèrement les Pharmaciens de l’Oise d’avoir pris cette initiative qui peut être donnée en exemple à tous les groupements commerciaux.
Le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a émis également, à l’occasion de la discussion de la nouvelle loi militaire, le vœu suivant qui sera transmis aux députés et sénateurs du département :
« Tout diplôme d’Etat permettant d’exercer une profession rétribuée (Médecine, Pharmacie, Barreau) ne pourrra être délivré à un Etranger qu’à l’âge de 27 ans, et s’il a accompli son service militaire en
..France. »Pour bien comprendre toute la portée
de ce vœu, il faut se rappeler que nos Facultés sont encombrées par des Etran-
f ers qui, n’ayant pas à interrompre leurs tudes pour faire leur service mifitaire, se
font recevoir médecins et pharmaciens avant les étudiants français et s’installent aux meilleures places au détriment de nos compatriotes.
Quand ils ont atteint 45 ans, ils se font naturaliser, et le tour est joué. A l’heure grave où la Patrie réclame de la jeunesse
S il faut en croire les bruits qui courent dans .les milieux bien informés de Compiègne, la Société anonyme de la Dépêche de l ’Oise, el de son imprimerie est à la veille d’une dissolution et ce dénouement fatal ne serait pas sans causer de graves préoccupations à ceux qui ont administré cetle S oc ié té .. . sans d’ailleurs jamais s’en occuper autrement. Certes, nous voudrions pouvoir nous attendrir sur le sort des membres de ce Conseil d’administration, mais nous devons les laisser se débrouiller entre eux pour ne songer qu’aux iuiérêts des petits actionnaires de la Dépêche qui, eux n e.s£ ^ Pas responsables des négligences qui ont été commises. Nous venons donc demandera M M . le s a d m i n i s t r a t e u r s s ’i l s s e s o n t p r é o c cupés de savoir comment seront remboursés ceux des actionnaires qui demanderont à l’être.
Nous agissons-là qu’on le sache bien, dans le seul intérêt du parti républicain. On sait, en effet, comment ces actionnaires — les plus petits tout au moins et par conséquent les plus intéressants — ont été sollicités d’entrer dans la Société. On est allé les trouver au nom de MM. Butin et Gournay, on leur a dit que celte attaire politico-financière donnait les plus grandes espérances : succès électoraux assurés ! bénéfices certains ! Alors, obéissant à des sentiments divers, les plus pauvres de nos militants et les plus modestes de nos fonctionnaires se crurent obligés de verser leurs économies dans une entreprise qui n’intéressait que MM. Gournay et Butin et qu’en conséquence ceux-ci auraient dû prendre seuls.
Or vous sentez, MM. les administrateurs et vous surtout M. Butin, le mauvais eflet que produirait dans le public une liquidation dans laquelle sombrerait totalement l’avoir de ces petits actionnaires et vous devinez sans peine la répercussion qu’elle aurait ehtz nos amis et surtout chez nos adversaires.
La Gazette de l’Oise n’est pas d’ailleurs la seule à s’inquiéter de ces conséquences et c est fort de l’approbation de plusieurs personnalités politiques qu’elle croit devoir plaider la cause de ceux qui sans autre ambilion que celle de servir la République, y sont allés loyalement et ont donné en toute confiance leur concours moral et leur appui pécuniaire. Or il nous semble bien que le moins que l ’on puisse demander c’est qu’on agisse aussi loyalement avec' eux et puisque l’heure d^s comptes est arrivée, le mieux est de ne pas biaiser, de ne pas chercher à tourner les difficultés dans l’espoir de les esquiver.
C’est pourquoi on s’est étonné de voir convoquer pour samedi prochain, les actionnaires de la Dépêche de l’Oise, à l’effet d’examiner « un projet de concession d’une partie de 'actif social ». Ils se trouveront là devant un
fait accompli, puisque la dite cession a eu lieu il y a trois semaines environ. Tout le monde sait, en effet, que M. Butin a vendu l’imprimerie de la Dépêche de l’Oise à un imprimeur de Beauvais pour le prix de 20.000 francs.
Sans d’ailleurs autrement insister sur les irrégularités d’une telle opération, il imporie avant tout de demander que ces 20,000 francs restent à la disposition des actionnaires car ils leur appartiennent.
Vingt mille francs, ce n’est pas beaucoup pour couvrir les soixante-quinze mille qui ont été souscrits dans l’arrondissement. Ils permettront néanmoins, ces pauvres petits vingt mille francs, de remplir quelques bas de laine Et les deux cents actionnaires qui par ce temps de la vie chère se trouveront remboursés de leur action, penseront sans doute que la Gazette de l'Oise est tout de même au-dessus de la réputation qu’ont voulu lui faire le s représentants de la Dépêche.
Pour le reste, les adm inistrateur respon- sables sont là et M. Butin qui a toujours agi en leur nom se fera un devoir, samedi prochain, d exiger que tout se passe régulièrement et que cette affaire se termine d’une façon équi- table.
Il est en ce moment sur les bords du lac Majeur, mais il reviendra tout exprès pour cela.
Le Torchon brûle!f ,an,d branle-bas au clan radical. La
Depechc est à la veille de disparaître et le bruit court déjà que le matériel a été vendu pour 20,000 francs à une imprimerie de Beauvais.
20,000 francs pour 75,000 francs d’ac- t oas souscrites par de tout petits capitalistes . fonctionnaires, employés ou même m odules ouvriers, il y a de la marge et M ^ u rso -n , directeur de la Gazette de
Ouse, s en émeut. Il se fait le défenseur des modestes qui ont cru servir la bonne cause républicaine, lisez biocarde en s’imposant de lourds sacrifices. Voici, en effet- ce que publie sous sa signature la Gazette du jeudi 8 m ai:
P O U R L E S A C T IO N N A IR E S
S A V O N des P R I N C E S du CONGOMéfiez-vous des im itations. — v. VAissiER.
ür&versIt’IflAUGlJRATIOU
de la Vidam ée,La visite d'une escadrille
L’aérodrome de la Vidamée a reçu jeudi la visite d’une escadrille militaire venue en service commandé pour reconnaître les hangars militaires offerts à l’armée. L’escadrille, commandée par le capitaine Rolland, en station au camp de Sissonne avait reçu l’ordre de se rendre à Bue, pom’ la présentation au roi' d’Espagne, en fai sant escale pour la nuit à la Vidamée J;
Le lieutenant Brottée s’éleva à 5 h. â;;, puis successivement prirent leurs vots>si*~ leurs merveilleux Farman, le liiulenant Nicaud, les adjudants Drevet et Parent, le maréchal des logis De Sesseiteset enfin, lermant la marche, le capitaine Rolland lui-même.
De Soissons, ils piquèrent sur Laon, rejoignirent à Soissons la vallée de l’Aisne, la quittèrent à Villers-GoUerêts pour gagner directement Senlis eu longeant la voie du chemin de fer. Le lieutenant Brotr lée atterrit, en un superbe vol plané à sept heures précises; à 7 h, 30, le maréchal des logis De Sesselles arrivait à son tourf Puis vinrent ensemble les ajudants Drevet et Parent à 7 h. 38.
L’adjudant Drevet, pour ne pas gêner l’atterrissage de son collègue, alla virer au delà de l’aérodrome et revint ensuite se poser délicatement près des hangars.
Du lieutenant Nicaud, pas de nouvelles; Quant au capitaine Rolland, il s’était dirigé sur Corbeaulieu et n’en repartit que ie lendemain matin.
Au moment môme où le lieutenant Brottée apparaissait à l’horizon, un autre aéroplane arrivait égalem int; mais ignorant l’aérodrome de la Vidamée, il atterrit dans un pré à Ghamant. Renseigné par un paysan de la proximité d’un champ d’aviation, il repartit quelques minutes après et vint se poser avec une aisance merveilleuse au beau milieu de la piste de la Vidamée.
C’était le sapeur aviateur Pâques parti à huit h eu res du m atin d’Epinaï, SO tl centre d’aviation, avait franchi, à près de 200 kilomètres à l’heure, la distance qui le séparait de Mourmelon. Arrivé au camp de Châlons à 9 h. 10, il en repartait le soir à cinq heures sur son coquet Borel, et atterrissait à la Vidamée â 7 h. 11.
L’escadrille aérienne, renforcée par le capitaine Rolland venu la rejoindre de Corbeaulieu, prit vendredi matin la direction de Bue.
Le lieulenant Nicaud, que l’on croyait perdu, a atterri vendredi matin à Creil, par suite de la rupture d’un tendeur d’empennage et est reparti dans la matinée pour Bue.
***Quand MM. Roland et Cussac prirent,
l’an dernier, la direction de l’aérodrome de la Vidamée, un grand point restait à solutionner. Il s’agissait de doter l’aérodrome d’une école militaire.
Un comité se forma tout aussitôt, pour entreprendre, auprès des pouvoirs publics, les démarches nécessaires à la réussite, il étaitainsi composé : présidents d’honneur, MM. Lafargue, sous-préfet de Senlis; Cho- pinet et Heuzé, députés ; Daussin et Du- puis, conseillers généraux; Coquatrix et T u r q u e t, co n se illers d’arrondissem enl.* vice-présidents, MM. de W aru, Vallon) Dury, Troncin, Gondelle; membres, MM. Michel Robert, le docteur Chastel, Joseph Odent, Warusfel, Loup Bertroz, Charles Gienger, Cussâc, Dufourmentel, Barbier, Bélier, Pelletier, Roland, Balézeaux et Fleury.
Une somme de 45.000 francs était nécessaire pour la construction des hangars. Alors, dans tout le pays, un magnifique mouvement d’enthousiasme se dessina. Les dons affluèrent. Tous les bons français, les plus fortunés comme les plus humbles, envoyèrent des souscriptions, et bientôt la somme demandée était recueillie.
C’est alors qu’une commission fut chargée de centraliser ces fonds. Elle était composée de MM. de Kersaint, président ; Michel Robert, Troncin et Gienger, membres; Warusfel et Loup Bertroz, secrétaires.
Avec une bonne volonté que ne lassèrent m difficultés, ni obstacles, la commission multiplia les démarches pour obtenir du ministère de la Guerre l’école militaire à la Vidamée. C’est aujourd’hui chose faite et, dans la magnifique fête de demain, c’est, à la remise officielle des hangars à l’autorité militaire que nous assisterons.
Qu’il nous soit permis, à la veille l’inauguration de la Vidamée, de féliciter chaudement les membres de la commission et les organisateurs du dévouement dont ils ont fait preuve pour mener à bien 1 œuvre entreprise, et disons encore un sincère merci à tous ceux qui, par leurs souscriptions, ont contribué au succès fila fête et permis à la Vidamée d’être dotée d une école militaire.
Rappelons, ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, que l’inauguration officielle de la Vidamée et la remise des hangars au ministère de la Guerre, aura lieu demain dimanche, jour de la Pentecôte. Si nous en croyons nos confrères de Beauvais, Compiègne, Gler- mont, de nombreux promeneurs viendront de tous les points du département pour assister à celte belle fêle.
Le temps se mettra t-il de la partie? il faut l’espérer. Ce matin la pluie a fait une légère apparition, mais c’est pour mieux dégager les nuages et leur permottre de laisser percer demain le soleil. D’ailleurs, dit le vieux proverbe: tel vendredi, tel dimanche ; or la journée de vendredi s’est très bien passée.
La Vidamée sera demain, nous n’en doutons pas, le rendez-vous de tous ceux qui s’intéressent an sport de l’air ; on viendra applaudir aux évolutions.des aviateurs et çe sera le meilleur moyen de passer une «éellenle journée, que de prendre part à d\s réjouissances où l’agrément et l’inté- rê\ ne le cèdent en rien au patriotisme.
Oisons en terminant, que l’appareil Robert Lefort, offert au comité national paris. A. R. madame la Duchesse de Chaitres, et faisant partie de l’escadrille de Verdun est arrivé à la Viuamée. Enfin, une ‘.musique d'amateurs prêtera son concours pendant la cérémonie.
M f o d r o m e d e l a V id a m é e
" - DIMANCHE 11 MAI 1913 R em ise Officielle d es H an g ars
offerte à l'Armée par-îe Comité de Senlis, Crèpÿ-en-Valois
C hantilly et les environs
G r a n c i ©
F Ê T E A É R O N A U T I Q U Eavec le concours Se nos m eilleurs Aviateurs :GU5LLAUX GILBERT
Détenteur de la Coupe Recordman du voyagePommery, de vide en ville,
avec 1.253 kilomètres 825 kilom. sans escale sur monoplan sur monoplan
Clément - Bayard, Morane-Saulnier,I moteur Glerget. moteur Le Rhône.
DAUCO URTEx-détenteur de la Coupe Pommery,
triomphateur du raid Paris-Berlin dans la même journée (950 kil.)
sur monoplan Borel, moteur Gnôme.LETORT IWOLLA
| sur monoplan le sympathique pilote Hanriot - Ponnier, du
moteur Le Rhône. monoplan Rep.
et des Aviateurs de l’Aérodrome :IVÎlle DAM EDOZ, sur monoplan Sommer.
BERGER SALLARDsur monoplan Nieuport sur biplan Sallard,
moteur Anzani. moteur Anzani.
SCHEMIWELEpreuve Coupe Pommery, La Vidamée-Coblentz
450 kilomètres, sur monoplan Schemmel-Ruchonnet,
moteur Gnôme.
C h am bre d e s N o ta ires d e l'a r r o n d isse m e n t d e S e n lis .Voici la composition de la Chambre des
Notaires de 1 arrondissement de Senlis pour l’année 1913-1914 :
Président : M. Desabie, notaire à C reil; Syndic : M. Quentier, notaire à Chambly; Rapporteur : M. Tisserant, notaire à Chambly; Secrétaire : M. Petit, notaire à Senlis; Trésorier : M Thirouin, notaire à Aey ; Membres : MM. Prilebout, notaire à Crépy, Bouquet, notaire à Neurfiy-en- Thelte. J
A v is a u x d é b ita n ts .A l’occasion des fêtes de la Pentecôte,
M. le préfet autorise les débitants de boissons à laisser leurs établissements ouverts le dimanche i l mai, jusqu’à deux heures du matin , et le lundi 12 mai, jusqu’à minuit.
■ —C ou rse c y c l is te .
Une course cycliste est organisée pour le 18 mai, pour le parcours Gonesse, Luzarches, Chantilly, Senlis, et retour par Louvres.
D an s ta p o lic e .Ua emploi d’agent de police est vacan ;
à Senlis. Les candidats peuvent dès maintenant s’adresser à M. le Commissaire de police pour plus amples renseignements
C iné-M ondain M ontigny.La foire de Saint-Rieul tire à sa lin et
cependant le Ciné-Mondain, le roi des cinématographes, qui a tant su nous charmer par son spectacle renouvelé tous les jours, nous offre ce soir samedi uné représentation extraordinaire. Nos lecteurs, qui ont fait un accueil si enthousiaste au Ciné-Mondain, apprendront avec plaisir que cette séance surpassera encore de beaucoup tout ce que M. Montigny a su nous offrir jusqu’à ce jour.
Demain dimanche, à 2 h. 1/2, grande matinée, le soir, à 8 h. 3/4, représentation de gala extraordinaire.
Lundi, pour la clôture définitive et irrévocable, à 2 h. 1/2 matinée à prix réduits. Le soir, représentation d’adieux et de remerciements composé d’un programme des plus sensationnels.
Dans la matinée A rrivée des IPilotes
p a r la v o i e d e s a i r s
P r é s e n ta t io n d e l ’é te n d a r d a u x e n g a g é s du 3 e h u ssa r d s !Jeudi matin, au champ de tir, M. le co
lonel Lyautey commandant le 3e régiüient de hussards, entouré de son état-major et devant le régiment assemblé, a présenté solennellement aux nouveaux engagés du 3e hussards l’étendard du régiment.
Cette cérémonie, toujours si louchante, avait attiré beaucoup de nos concitoyens.
A l’issue de la présentation, les troupes ont regagné le quartier, et l’étentard, précédé de la fanfare du régiment, a été ra mené au domicile du colonel, avec le céré monial accoutumé.
A deux heures et demie R e m is e O ffic ie lle d e s H a n g a r s
aux Autorités Militaires
A p a rtir de trois heures VOLS par tous les Aviateurs
Entrée : 1 franc
La r e tr a ite d e c e s o ir .La fanfare du 3e hussards donpera, ce
soir, sa retraite à 8 heures 45. Voici l’itinéraire : place de l’hôtel-de-Ville, rues aux Fromages, du Puits-Tiphaine, du Chat- Haret, de Villevert, place Notre-Dame, rues du Chancelier-Guérin, Bellon, Rou- gemaille, place de la Halle, rues de l’Ap- port-au-Pain, Sainte-Geneviève, de la République et retour au quartier.
L’aérodrome est desservi par la gare de Saint-Firmln, qui se trouve à 300 mètres du champ II est situé à 4 kilomètres de Senlis et à 4 kilomètres de Chantilly. — 50 kilomètres de Paris par la route. — 50 minutes de Paris par chemin de fer (Gare du Nord).
----- -4-------In stitu tio n S a in t-V in c e n t.
La, réunion des anciens élèves de l’Institution Saint-Vincent aura lieu, à cette institution, le dimanche 18 mai.
A-10 heures 30, messe solennelle pour es anciens. Maîtres et Elèves défunts de
1 Institution.A midi, banquet, inauguration de la
nouvelle salle des fêtes. Récréation offerte par les élèves actuels à leurs aînés.. Programme : Défilé en fanfare des di
visions. Chœur « Dieu protège le vieux collège ». Théroulde au Moutier de Saint- Vincent, fantaisie en un acte, dédiée aux anciens.
Au sortir de cette réunion, assauts d’escrime, jeux divers, mât de cocagne, etc.
L a C ro ix -R ou ge .La prochaine réunion du comité
de la Croix-Rouge, aura lieu le mardi 13 mai, à 1 h. 1/2, dans la salle de l’ancien Evéché.
P o u r la r é p r e s s io n d e s f r a u d e s .Dans la journée de mardi dernier, M.
Gudin, commissaire de police, a opéré des prélèvements de denrées alimentaires dans les communes d’Orry-la-Ville, La Chapel!e-en-Serval et Thiers, en vue de la répression des fraudes.
C hute d a n s un p u its .Mme veuve Leclerc, qui habite route de
Compiègne, puisait de l’eau dans son puits lorsqu’elle tomba dedans.
MM. Berge etDropsit se précipitèrent au secours de la malheureuse et parvinrent à la remonter heureusement assez tôt pour empêcher l’asphyxie qui déjà avait commencé à produire son œuvre.
M. le docteur Corpechot a prodigué ses soins à Mme Leclerc, qui semble, maintenant, hors de danger.
♦P h a r m a c ie s o u v e r te s .
Demain dimanche, M. Perrin, place de la Halle ; lundi 12 mai, M. Morcrette.
La v ite s s e d e s a u to s .Rue du Moulin-Saint-Rieul, l’auto -17
W 7, conduite par M. Jacques Potet, t e Saint-Quentin, roulait à une vitesse exagérée. Procès-verbal a été dressé.
A u 3° H u ssa r d s .Par décision ministérielle, M. Albert-
Jules Benjamin Harîay, ancien brigadier au 3° régiment do hussards, domicilié à Eperlecques (Pas de-Calais), est classé dans la gendarmerie et affecté à la Cie du Nord, arme à cheval.
C h ron iqu e d e la s o if .Pour cuver son vin plus à l’aise, Fran
çois Détang prétend entrer au cinéma Montigny, encore que le directeur lui enrefuse I entrée. Les agents arrivent et verbalisent.
«-------A la J u s t ic e d e p a ix .
Dans son audience du vendredi 2 mai, le tribunal de simple police du canton ’de Senlis a prononcé vingt-deux jugements dont voici le détail : Dommage à propriété 1 ; excès de vitesse auto et moto, 5 ; ivresse, 4; police du roulage, 5 ; défauts de lanterne et d’appareil sonore, circulation sur trottoirs, 3; emploi d’étrangers sans certificat, 2 ; mauvais traitement envers animaux domestiques, 1 ; défaut d éclairage de matériel, 1 .
Maison Ch. T oupet» L. F é v r ie r , Sr. — P r e m iè r e c o m m u n io n : v ê te m en ts , c h e m is e s , c r a v a te s , b r a ss a r d s .
Magasin fermé dimanches et fêtes à une heure.
Etat civil de Senlis.(lu 3 au 10 mai 1913.
Naissances.5. Maurice Charles Rsgnault, rue aux Co
quilles.Décès.
2 . Lavergae Maurice, manouvrier, 26 ans,faubourg-Saint-Ma-tin, 1.
3. Mme Dupré, née Garge Françoise, Fau-bourg-Saint-Martin, 1 . ’
Mariage.10. M. Porron Marcel-Eugène, serm rier à
.. înlis, et Mbô Delayen Eugénie, saas. profession, à Saint-Nicolas-Courteuil.
— + -----------Les Champagnes P e tr o t-B o n n e t se
recommandent par leur qualité impec- caDie.
Les amateurs de bon Champagne devront e x ig e r^ marque P e t r o t - B o n n e t .— :-------- — ----------- ♦ — —------------------------- .
Cantonjie Creil.C R E I L
L'U nion des Juges de P a ix de l’Oise Jeudi dern ier se son t réu n is , à C reil, sa lle d e là Ju stice de P a ix , le s m agistrats can ton aux de 1 O ise , au nom bre de v in g t-h u it sur tren te-tro is titu la ires.
M. Berger, procureur de la République de Beauvais, président d’honneur; ancien député du Loir-et-Cher et conseiller généra1’ et M; Degoix, juge de paix de Versailles, président, s étaient fait excuser.
Après la lecture du procès-verbal de la dernière séance, diverses questions ont été mises à 1 ordre du jour et discutées.
1. Organisation des juges de paix en amicale en commençant par des conférences d arrondissement au premier degré puis groupement départemental, et ensuite groupement par ressort de Cour d’appel par les trois présidents des groupes de i Oise, 1 Aisne et la Somme.
2. Relèvement des traitements et avancement sur place après cinq ans de service dans chaque classe. Amendement à faire présenter dans ce sens à la loi en discussion prochaine devant le Sénat.
3 Au point de vue moral, vœu tendant à ce que les juges de paix soient considé- i és par leurs pairs comme des magistrats du premier degré, et que certains parquets ou juges du siège cessent de les traiter eu parents pauvres, presque en subalternes, à peine égaux aux appariteurs à qui on fait faire les courses. Des exemples de ce sans-gêne ont été fournis avec preuves à 1 appui tirées des correspondances
C est une question de dignité et il nous é onne qu’elle puisse encore, à notreéJS- que, nécessiter du rappel. Nous ne doutons pas toutefois que ces errements ne soientque de regrettables exceptions.
4 V œu tendant à ce qu’un juge de Daix• e puisse, sans son assentiment en dehors de peines disciplinaires, être déplacé et envoyé au quatre coins de la France.
Le jou r m êm e, un des m agistrats can tonaux de l ’O ise, dont la conduite,- la te nue et la sc ien ce jurid iq ue fon t um de n o s > m eilleurs jeu n es ju g es de paix, se rév e illait, nom m é à 500 kilom ètres du p oste m ant tltu |a ire la v e ille en s ’endor-
C’est très encourageant, d’autant qu’il est très certain que ce déplacement était ou directement ou par ricochet, la conséquence de la nomination à un posté désiré créatures.mme P° lltique Pour l’une de ses
soluesUtr6S questions furent étudiées et ré-
à l ï ô Æ f nHq,Ur n COnfrai er,n e l>très B ien serv i à 1 hôtel du G hem in-de-Fer, avait précédéet deux toasts ont étés portés, l’un à M. le président de la République, dont la haute intelligence et 1 énergie font augurer que toutes les réformes démoora- nques entreront enfin dans la période des i éalisations ; 1 autre à M. Berger, le Ifien-
Beauvais.PrOOIJr8Ur d° RépubliW de
Notes pour servir â l'HistoireDE
l’Anclenne Abbaye i e Saint - Vincentd e 1 7 8 9 à 1 9 0 9 .
Q u a tr iè m e p é r io d e .
Achat par éclésiastBCjjues pour maison d’éducation.(Su ite)
« M. Poullet a l’espoir que le Conseil municipal, appréciant l ’avantage qui doit résulter pour la Ville du- succès de sa demande, voudra bien l’appuyer auprès de M. le Ministre de l’Instruction publique.
« Le Conseil municipal, a Vu la lettre de M. 1 abbe Poullet sus-énoneée et les diverses
observations y annexées ; Vu l’article 21 de l’ordcmnance royale du 27 février 1821 ; Considérant que la ville de Senlis n’a pas de collège communal, qu elle n ’est en position, sous aucun rapport, d ’en établir un quant a présent et que, sans vouloir trop préjuger de l’avenir, il est permis de penser que, de longtemps d’ici, elle ne songera à fonder un semblable établissement, surtout alors qu’elle possède des institutions privées qui présentent aux familles les meilleures garanties pour l’instruction de leurs enfants ;
» r n m S • r?n ’ T cffet’ que in s titu tio n de Saint-Vincent, qui‘ S ri1 pci" e deux a? s d’existence, a pris tout-à-coup un
f n a ,r q u ’on Peul attribuer à la beaut/bonne d i t ^ r 0n ’ .M org«ûsation régulière des études, à saî é ; ? / ! . ! / 1 ;116’ mi m én te ém m ent de son chef, à l'absence denrécieuv^ S<?r n Parti / qu’un tel établissement, sim m ri w i1' 1 fanil!le)s- P°ssèdant tant d ’éléments de succès,l ^ f t i r a 2 ^ e i i j a n c e de l’Université et mériter la laveur d etre déclaré de P lein Exercice j
« Considérant que la ville de Senlis a un grand intérêt au succè; de la demande de M. Poullet, puisqu’elle doit trouver dam l’Institution de Saint-Vincent déclarée de plein exercice, tous les avantages d’un collège communal, sans avoir aucune espèce d; charges à supporter ni dans le présent, ni dans l’avenir; qu’il es: toutefois intéressaut el désirable pourleshabitanls de cette ville que 1 Université, en accordant l’autorisation demandée, veuille-bien y mettre la condition (acceptée du reste par M. Poullet) que les externes soient admis aux clauses de l’Institution, sauf à prendre les mesures d’ordre qui seront jngées convenables ;
« Considérant que, si éloignées que puissent être les probabilités d’un collège communal proprement dit, il convient toutefois que la ville ne se dépouille pas du droit d ’en ériger un dans l’avenir, si la nécessité s’en manifestait ; qu’ainsi, elle doit faire ses réserves à ce sujet, tou t en donnant son entière adhésion à la proposition de M. P oullet ;
« Par tous ces motifs, le Conseil municipal, à l'unanimité, se réunit à M. Poullet pour demander à M. le Ministre de l’Instruction Publique de vouloir bien déclarer l’Institntion de Saint-Vincent de P lein Exercice, pour jouir des droits attachés à ce litre aussi longtemps qu’il ne sera pas établi de collège communal à Senlis, et à la condition que les externes seront admis aux classes de la dite
Institution. Enfin, l ’autorisation demandée ne peut avoir pue des résultats extrêmement avantageux pour la ville de Senlis. » (')
Justice était enfin rendue par nos édiles « à une supériorité quj œsinait le génie (-) ». Les négociations avec le Ministre se prolon
gèrent,^ néanmoins, durant deux années, et l ’une d’elles sera ttaversee par une douloureuse épreuve. Dès le mois de juillet 1841 > une grave épidémie nécessitera le licenciement des élèves. Pendan leur absence, la direction prodiguera toutes les mesures hygiéniques lue les médecins seront invités à prescrire ; l’une d’elle ne pourra etre réalisée que par l ’intervention de la Mucicipalité : M. le Supérieur n’hésitera pas la solliciter.
« Séance du 6 novembre 18/u r Lecture est donnée d’une lettre « de M. l ’abbé Poullet, chef de l’Institution de Saint-Vincent,
tendant a ce que la ville veuille bien ordonner l ’abattage de vingt « tilleuls plantés sur les remparts, vis-à-vis l’aile méridionale des
bâtiments de celte Institution... et nuisent ainsi aux conditions < de salubrité que réclame une maison d’éducation?
a Le Conseil, avant de délibérer sur cette demande, est d ’avis l’en confier l’examen à une commission composée de MM. Michaux,
\ alansart et Bousset, qui feront leur rapport à la prochaine séance (3).
« Le i5 dudit mois, en effet, le Conseil réuni sous la présidence de M. Odent, maire : vu la demande présentée sous la date du 3 courant par M. l’abbé Poullet, chef de l’Institution de Saint- Vincent, et dans laquelle il expose que la double rangée de tilleuls existant sur le rempart, près des bâtiments et parallèlement à l’un
(•) C artu lo ire m u n ic ipal, f* icn v",(*) Les Gloires fam iliales, p.(’) R egistre m un icipal, n" a i , f" a3 y»
des dortoirs de.l'Institution, porte préjudice à cette partie du Bâtiment en la masquant et en formant obstacle à l ’accès du soleil de midi et à la libre < irculation de l’air sur ce point : pour quoi et dans la vue du bien des élèves et la plus grande sécurité des familles, il prie l’adm mistration municipal de vouloir bien ordonner 1 abattage de ces arbres, afin que l’établissement ne soit privé d aucune des conditions hygiéniques qui lui sont nécèssaire
« Après avoir entendu le rapport de la commission nommée ci dessus pour l’examen préalable de la demande de M. Poullet ;
« Considérant qu’il a été reconnu, par l’inspection des lieux que l’une des deux rangées de tilleuls (celle qui longe le mm de l’établissement) pouvait, en effet, jusqu’à un certain point contribuer à donner de l ’humidité dans cette partie de l’établissement ; que cette m aison d ’éducation a été naguère tron cruellem ent frappée pour que ta Ville n ’acqièsce pas en ce oui la concerne, a u x mesures gu i tandem à en écarter toute cause d insalubrité ; qu’aimi il paraît convenable d’ordonner l’abatta-e de ladite rangée d’arlnes. Considérant, à l ’égard de l’autre rangée plantée parallèlement, du côté des marais, qu’elle n ’offre pas le meme inconvénient, é ant trop éloignée des bâtiments de Saint- \ meent pour lui porter préjudice, et qu’il est d’ailleurs intéressant de la conserver comme étant celle qui donne de l’ombrage aux promeneurs h ■
« Est d ’avis, à la m ajorité de douze voix contre six, qu’il y a heu d ordonner l’a b a t t e de la rangée de tilleuls plantés le Ion* du m ur de 1 üfablissc ment de SainLVincent, et de conserver la rangée paralldle longeant le parapet du rempart (Q »
<A ‘"U vr,)- A. M a rg r ï.
C) Ibidem, p >3 v*.
Les Eclaireurs de France. — La section de Creil des Eclaireurs de France, se rendra demain dimanche 11 mai, à Saint- Cyr-l'Ecole-, où elle assistera à la fête aéronautique organisée par le comité directeur et dont voici le programme :
Dimanche 11 m ai 1913. — Matinée Arrivé des sections d’éclaireurs. Installa tion du camp, montage des tentes, préparation des feux. Après-midi : Concours de cuisine, concours divers, démonstration ; ascension, évolutions d’un dirigeable et vols d’aéroplanes. Diner, chants et soirée artistique improvisée par les Eclaireurs.
L und i 13 m ai. — Matinée : Visite des Eclaireurs à l’Ecole Saint-Cyr, déjeuner. Après-midi : Conférence sur la colombophilie, lâchers des pigeons voyageurs, gonflement d’un sphérique avec l’aide des Eclaireurs, départ du sphérique, vols d’aéroplanes, repas des Eclaireurs, rentrée à Versailles, défilé dans Versailles et retour à Paris.
Le record de la vitesse. — Geo Pichot a battu le record de France professionnel 50 kilomètres marche, en couvrant la dis tance en 5 h. 15’.
Parti du quai d’Amont à 4 h. 20’, il est revenu à 9 h. 45’ ayant passé à Beaure- paire , Pont-Sainte-Maxence, V erberie, Rhuys, Pontpoint, Nogent.
Pichot, qui était engagé par l’Association Sportive Française pour participer au congrès international Olympique de Milan, afin d’y disputer le Marathon marche sur piste et de Décathlon, ne pourra partir, n ’ayant pas l’âge majeur réglementaire dans ce genre de course ; c’est vraiment dommage, car il avait des chances de se classer, surtout sur piste.
Néanmoins, il aurait l’intention de s’attaquer prochainement au record de l’heure sur piste et plus tard au record du monde des 50 kilom.; ü ferait ses tentatives à Joinville sur le terrain de l’A. S. F. Qu’il s ’entraine ! car il réussira !
Les chevaliers de la route. — Le belge Lempereur et Félix Tardu, tous deux sans travail ni domicile, font la rencontre des gendarmes qui les arrêtent, les conduisent à Senlis. Là, on les écroue en attendant leur comparution devant le tribunal correctionnel.
Inspection du travail. — M. Desessard, inspecteur départemental du travail, à Creil, e s t ’tpromu à la 4e classe de son grade.
Nous présentons à notre nouvel inspecteur, nos félicitations pour cet avance ment bien mérité.
Un aliéné. — A la requête de la famille et sur avis conforme du médecin, Charles Bouvier, âgé de 40 ans, demeurant 29, rue du Plessis-Pomrneraye, est. l’objel d’une demande d’internement dans une asile d’aliénés.
Depuis longtemps Bouvier est sujet à des crises dangereuses pour son entourage.
Am ours illégitim es. — La femme Marie Carpentier', vivant en concubinage, rue de Montalaire, ne sut résister aux yeux doux que lui faisait un forain, le beau Fernand. Pour le suivre, elle lui confia son portemonnaie contenant quatre louis, et son moutard: Fernand « partit devant », pour prendre les billets, abandonna le bébé sur la route et disparut. On le recherche.
Chantilly.Les-excursionnistes. — Dimanche der
nier, t rot* au to bu s delà Compagnie . parisienne, (•O i l ènan t ch a c u n vingt-cinq ex- cursionui-îcs; - appar t enan t a u personnel du Bon Marché, son t arrivés à Chantilly.
Les voyageurs ont visité la ville et le château.
Pris sur le v if. —• Dimanche dernier, les Parisiens avaient déserté la ville, pour célébrer ie printemps extramuros. La te rrasse d’un café de Chantilly, entre autres, était prise d’assaut par d’innombrables familles.
Autour d’une table sont assises cinq personnes : le père, la mère et trois enfants qui têtent avec trois chalumeaux le même verre de sirop de groseille. Au moment de payer, le père remet généreusement au garçon la somme exacte des trois consommations et ajoute :
— Dites donc... j ’ai laissé tomber une pièce de deux sous. Si vous la retrouvez, vous ne la rendrez dimanche prochain. . . Mais si vous ne la retrouvez pas, vous pourrez la garder.
Accident du trava il. — Un serrurier, M. Charpentier, travaillait sur un échafaudage haut de 5 à (i mètres, quand, perdant l’équilibre, il tomba sur le pavé. Relevé sans connaissance, grièvement blessé à la tète, M. Charpentier a reçu les soins de M. le docteur de Lacroix de Lavalette, qui a prescrit un repos assez long.
Conseil m unicipal. — Le Conseil municipal se réunira en session extraordinaire mardi prochain 13 courant.
Ordre du jour : Approbation des comptes du bureau de bienfaisance.
Les suites de l'incendie. — On se souvient du grand incendie survenu dernièrement dans les remises de M. Bavard, grainetier. Or, depuis, le feu n’a cessé de couver et il a fallu mercredi l’intervention des pompiers pour empêcher le feu de prendre de plus graves proportions. A l’heure actuelle, tout danger semble conjuré.
Sélect-C iném a , place de la Gare. — Programme des soirées des 10 et 11 mai et matinée du 11 mai 1913 :
Prem ière partie.Le naufrage du Véronèss, documentaire. —
Le bonheur qui passe, comédie. — Au secours de Lucknow, révolte des Indes 1857. — Tout vient à point, comédie.
Entr’acte Deuxième partie.
Select-Journal, actualités du monde entier.— Le cabotin, grand drame vécu, 45 minutes de projection. — Robinet contre Robillard, comique.
M ello.Les braconniers. —- Le garde particu
lier Desbrucies, surprenant Monchecourt et Ducrotoy, en train de poser des collets dans les bois, leur dressa procès-verbal.
N og en t-su r-O îse .Le Concours de Pom pes. — L’organi
sation du concours de pompes qui aura lieu à Nogent le 22 juin prochain, est en excellente voie et dès à présent on peut en escompter 1e succès.
Ce concours aura lieu sous les auspices de la Fédération des Sapeurs-Pompiers français et des autorités départementales.
La commission d’organisation s’est entendue avec la municipalité et avec les commerçants de la ville et toutes les compagnies peuvent être assurées qu’elles trouveront dans cette charmante petite ville un accueil des plus cordiaux.
Partout l’enthousiasme est grand dans la population et Nogent sera à cette occasion pavoisé et enguirlandé.
Lu commission n’a qu’à se louer des concours précieux qui lui sont venus et lescompagniespeuvent être assurées d’une rémunération certaine et digne d’une ville qui, pour la première fois, organise un concours et qui veut qu’un souvenir agréable reste dans la mémoire de ses invités et I de ses visiteurs.
rpp rel ia c p 'r ~ N ous apprenons avec enn II f ’ dans sa 78<! a n n ée, de M.
n e n r He • D u f o u r ; ancien en trep reneur de p e in tu re s .
f a n t« Ur ,luc[r-e sso n s à sa veuve e t à se s en-do"éanceSs iV6S 6t bien sincéres con'
M on tata ire.Conseil m u n ic ip a l. — Le Gorrseil mu
nicipal de Montataire, se réunira ce soir, samedi 10 mai, à 8 heures du soir.
Ordre du jour : Session de mai : compte administratif du maire.
Rencontre im prévue. — Le jeune Eugène Delys, partait ces jours derniers à bicyclette de la rue de Boutroy, pour entrer dans la rue Perrolinet, quand vint à déboucher une voiture de boulanger. Il y eut collision. Le jeune homme ne put sortir indemne ; quant à la bicyclette, elle subit d’assez sérieux dégâts.
Disparition. — L’ouvrier Pierre Moer- man qui travaillait à l’usine de fer à cheval de Greil, a disparu lundi de son domicile, Ii avait manifesté à plusieurs reprises déjà, l’intention de sa suicider.
H est père d’un jeune enfant et sa femme est sur le point. d’être mère. Une enquête a été ouverte.
P r é e y - s u r - O i s e .Le Bouquet provincial. — Prix des
flèches d’essai sur cibles anglaises :1er prix,Fleury Arthur,Centre Montmorency ;
2-, Dubreuil, 1 - Gouvieux ; 3-, X... : 4-, Boul- let, bastion Senlis ; 5-, Lorry, Maine-Paris ; Nor'val, Braine; 7‘, Couvreur, Mello; 8 ’, Ame- lot, Saint-Germain-les-Couilly ; 9-, Paquet, Mello; 10-, Piquet, Saint-Maur-les-Fossés.
H - prix, Lecourt, Dammartin ; 12", Fontaine René, Saint-Maximin ; 13', Doucette, Courtry ; 14-, Viliain, Chantilly; 15, Leclaire, Saint-Fir- main ; 16-, Robillard, Maine Paris ; 17-, Man- sard Alfred, Neuilly-en-Thelte ; 18, Caffiaux, Montauban-Seniis; 19-, Legros, La Chapelle- en-Serval ; 20-, Prime, Noisy-le-Sec ; Honteux, Barbier, Saint-Maximin.
Les parties du jardin ont été tirées par les compagnies de Gouvieux-Chaumont et Gramoisy, la deuxième compagnie d’Au- bervilliers et la première de Chantilly, et ont été gagnées par Gouvieux-Chaumont, l rede Chantilly; ces dqux compagnies re cevront chacune une médaille d’argent.
Réunion des capitaines : Ont été nommés pour faire partie de la commission : MM. Hénault, président de la ronde ; Ba- chevillier, capitaine de la compagnie de Précy ; Bonnet, capitaine du Montauban- Seniis ; Allart, capitaine de la première de Chantilly; Lafontaine, capitaine de Mello ; Mignot, capitaine de Boran.
FAITS LOCAUXA u m on t.
D istribution des m édailles de 1870- 1. — Le dimanche it-.mai. à 3 heures de
l’après-midi, 1e conseil municipal rem ettra ies médailles de 1870-71 aux vétérans à qui elles ont été attribuées : Alfred Gri- gnon, Henry Bourgy, Jules Leroy et Léo- pold Ruffin.
A l’occasion de cette petite fête un bal gratuit aura lieu lieu le soir dans la salle Blanchet.
B a r g n y .Les perturbateurs. — Prévenu que des
jeunes gens causaient du scandale sur la fête, M. le Maire s’y rendit et ies pria de se modérer. Tous trois répondirent par des insultes. On les coffra. Ces troisqaer- turbateurs seront poursuivis.
B é th isy -S a iu t-P ie r r e .Fête. — Aujourd’hui, dimanche, fête
annuelle du quartier Warenflot.Concerts par les sociétés musicaies.Bal champêtre.
q i J u S i m ulueîs. — Aujourd’hui, à t Z « la mairie, réunion des mem- cüini ci s°ciété de secours mutuels de oairit-nrançois Xavier.A ^J « ,y are' — M- J° ’ly est nommé chef de .Talion à Béthisy-Saint-Pierre.
C r é p y -e n -V a lo is .Brûlé v if. — L’ouvrier de culture Félix
Renard, âgé de trente-cinq ans, qui vit seul au Petit-Villers, s’était levé jeudi matin vers quatre heures, pour se rendre à son travail. A yant renversé sa lampe à eësê*** ,..n l'allument, il mit le feu à ses vêtements et fut brûlé vif.
Tableau d’avancement. — M. Leroux, percepteur de deuxième classe à Crépy- en-Valois, figure au tableau d’avancement pour meilleure deuxième classe.
Nécrologie. — Jeudi dernier, ont eu lieu en l’église de Crépy, les obsèques de Mme Amédée Gaillardol, née Julie Chapelle, décédée le 5 mai, en son domicile, avenue de Senlis, à i’âge ee44 ans.
Après un service en "l’église paroissiale en l’église de Crépy, une présentation eut lieu en l’église de Vaumoise. L’inhumation fut faite dans le cimetière de cette paroisse dans un caveau de famille.
Nous adressons à toute sa famille nos plus sincères condoléances.
Pharmacie de service. — Dimanche 11 courant, la pharmacie Petit, rue Jeanne- d’Arc, sera opverte toute la journée.
F on ta in e-Ies-C orp s-N u d s.Grave accident. — Les frères Devras-
sat transportaient leur mobilier dans une voiture lorsque, le cheval s’emballant, ils tentèrent de le maîtriser et d’éviter en même temps la chute de leurs meubles.
Impuissants, ils furent tous deux renversés sur le bas-côté de la route. L’un des deux frères, qui était garde à Fontaine a été assez grièvement blessé.
G illo co u rt.P o u r le s assises. — M. B aulet, ju g e
d’instruction de Senlis, vient de clore son enquête sur le parricide dont est accusé Louis Tessier, de Gillocourt. Le dossier va être prochainement transmis à la chambre des mises en accusation de la Cour d’Amiens, chargée de statuer sur le renvoi de Tessier devant les Assises.
Divagation de chiens. — Pour avoir laissé divaguer leurs chiens en plaine, deux-propriétaires de Gillocourt se sont vus dresser procès-verbal, par la gendarmerie.
La C h a p e lie -e n -S e r v a l.Fête Patronale. — La Fête Patronale
qui aura lieu dimanche 18 Mai promet grâce aux nombres de ses attractions variées d’être des plus réussies.
A 3 heures concert instrumental par la fanfare de la Chapelle.
A 9 heures bal à grand orchestre entrée gratuite.
Lundi 19 Mai a deux heures, jeux divers pour eufants. Trois heures, bal d’enfants, a 4 heures, tirage de la tombola.
Mardi 20 Mai continuation de la Fête mêmes attractions.
P o n t-S a in te -M a x e iie e .Fête patronale. —• Les dimanche i l ,
lundi 12 et mercredi 14 mai 1913, fête patronale.
Divertissements variés. — La société d’arbalète et les deux compagnies d’arc font appel aux sociétés voisines. De beaux prix seront décernés aux vainqueurs. La fanfare de Pont-Sainte Maxence prêtera gracieusement son concours.
Dimanche de la Pentecôte, route de Liancourt, grande fê te d’aviation. Biplan piloté parM . Robert Martinet, chevalier de la Légion d’honneur.
Dans la matinée, arrivée de l’aviateur par la voie des airs. Visite de l’appareil. Enceintre réservée, entrée : 0 fr. 50.
A 3 heures, évolution de l’appareil avec passagers. Un règlement pour le service d’ordre sera affiché ultérieurement.
A 4 h. 3/4, re 'our pour Corbeaulieu.A 5 h. 3/4, place d’Armes, concert par
la fanfare.Lundi 12 m ai, à 2 h eu res, p lace d ’A rm es,
jeu de souliers pour les garçons; jeu de ciseaux pour les demoiselles.
A 3 heures, sous la tente, grand concert donné par la fanfare de Pont-Sainte-Maxence, avec le concours d’artistes amateurs.
Tirage d’une tombola gratuite. Deux billets de souscription donnent droit à une entrée.
Les dimanche 11 et lundi 12 mai, à 9 heures du soir, illumination de la place d’Armes et de l’Hôtel de Ville.
Grand bal sous la tente parquetée, décorée et brillamment illuminée.
Le mercredi 14 mai, au Champ de Mars, foire annuelle de Sainte-Claire. Cette foire, franche de tous droits de place, est destinée à la vente des denrées, marchandises et bestiaux. Des parcs seront convenablement disposés pour recevoir les moutons. Les marchands trouveront emplacements commodes et protection. Les places seront désignées par l’agent de police.
Grande partie de boules. Prix en espèces.
Les jeux de hasard sont formellement interdits pendant les jours de fêtes.
Uu cambriolage. — Deux malfaiteurs, venus de Paris, ont tenté de dévaliser ces jours derniers la villa des « Ombrages », habitée, l’été, par M. Dambon, de Paris.
A l’aide de fausses clefs, les voleurs pénétrèrent dans la maison, vers 5 heures du soir : leur butin préparé, ils se rendirent à la cave et s y livrèrent à une orgie de champagne. Ivres, ils firent tant de vacarme qu’ils attirèrent l’attention du garde champêtre. La gendarmerie, prévenue, se rendit aussitôt sur les lieux. Elle put arrêter, sur la route de Verneuil, au lieu dit Les Sablons, l’un des deux malfaiteurs : Gabriel Sénéguier ; l’autre put s’ebfuir, mais son complice en a donné un complet signalement et son arrestation ne saurait tarder.
Sous bonne escorte, Sénéguier a été conduit à Senlis, déféré au Parquet et écroué.
R a r a y .Accident du travait. — Un accident
du travail, est survenu le 29 Avril dernier ; en roulant une brouette Adrien Lesueur, s’est tordu le genou; il en est résulté une entorse du genou droit, qui nécessitera quelques jours de repos.
T h i e r s .
Arme"prohibée. — Ernest Assier, pour se distraire, tire des coups de teu dans un débit. Le garde champêtre survient : Assier se calme mais refuse de lui remettre son arme. Les gendarmes arrivent en fin de compte et dressent procès verbal.
u m m m t & g s a s g iet s a n s r é g i m e c o û t e u x n i g ê n a n t .Dans son ouvrage classique « sur l’origine
constitutionnelle et le traitement des maladies locales », qui fait autorité dans le monde médical, le doctedr Abernéthy, médecin-consultant de feu la Reine Victoria d’Angleterre, écrit :
«. Quand on a réussi à faire disparaître les « symptômes qui annonçaient un dérangement « des organés digestifs, il arrive toujours que « les maladies locales, qui avaient résisté à « l’emploi des traitements locaux, disparais- « sent promptement, et le malade a toujours « reconnu, dans ces sortes de cas, qu’il a « éprouvé presque aussitôt un bien-être gé- « néral qui excitai sa surprise au plus haut « degré. »
Le docteur Doyen écrit : 8, rue Duret, Paris, le 13 juin 1911.
Voici plus de trente ans que je suis un des plus ardents propagateurs de l a H E V A I .E S - C IE R E .
Je la conseille sans exception dans tous les cas d’intolérances gastriques ou intestinales, de sténose pylorique (rétrécissement de l’orifice de l’eslomac) au début, et de troubles de nutrition, chez les adultes aussi bien que chez les enfants.
Je vous autorise à publier ma lettre.D octeur E . D oyen.
(L a R e v a l e s c i è r e est en usage constant dans les hôpitaux anglais depuis 60 arts).
Pour les convalescents, c’est la nourriture par excellence, l’alimentation indispensable pour réparer les forces épuisées par l’âgé, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la prennent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne.
Le Docteur Elmslie écrit à ce sujet : « La « Revalescière vaut son pesant d’or. »
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Etude de S-v > • g sien OH A SÎTAIN Gavoué S eu l (O is /,
s u c e s s e u r i d " M» A. Sainte- B euve
v e n t f rm uànvêiD’UNE :
M M O !
de Rapportsise à P A R IS ,
Rue Neuve - des - Boulets,Numéro 9,
( / i e arrondissement).
L’adjudication aura lieu le M ARD I 3 J U IN 1 9 1 3 , à neu f heures précises du m atin , en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, sis rue de la République.
On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :
Qu’en vertu et en exécution d’un jugement contradictoirement rendu par le Tribunal civil de première instance séant à Senlis, le onze mars mil neuf cent treize, enregistré et signifié ;
Et aux requête, poursuites et diligences de :
Premièrement.'— Monsieur Joseph- Marie, Rousseau, propriétaire-rentier, demeurant â Nanteuil-le-Haudouin (Oise) ;
Deuxièmement. — Monsieur Octave-Jean Rousseau, charcutier, demeurant à Aulnaye-sous-Bois ;
Troisièmement. — Madame Marie- Eugénie Rousseau, épouse de Monsieur Louis-Désiré Sebire, marchand de chevaux, avec lequel elle demeure à Dammartin-en-Goëlé (Seine-et'- Marne), et ce dernier tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus nommée et vaiider laprocédure ;
Quatrièmement. — Madame Al-
Shonsine-Adèle Rousseau, épouse d- tonsieur Etienne Bouchet, maçon
avec lequel elle demeure à Mon- thyon (Seine-et-Marne) et ledit Mon sieur Bouchet, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus nommée et valider lapro- cédure ;
Cinquièmement. — Madame Rose- Philippine Rousseau, sans profession, demeurant à Monthyon (Seine- et-Marne, veuve de Monsieur Eu- gène-Alphonse Danvin ;
Sixièmement. — Madame Erne6- tine-Julie Danvin, épouse de Monsieur Elienne-Alexandre Emery, avec lequel elle demeure à Monthyon (Seinc-ot-Marne), et ledit Monsieur Emery, tant en son nom personnel, 9i besoin est, que pour assister et
autoriser la. dame son épouse susnommée et valider la proeédure ;
Septièmement. — Monsieur Albert- Joseph Danvin, employé de commèr. ce, demeurant à Paris, rue du Mar- ché-Saint-Honoré, numéro 28,
Huitièmement. — Madame Berthe- Louise Danvin, épouse de Monsieur Louis-Alfred Denizol, r-mployé, aveç lequel elle demeure à Crépy-en-Va- lois, et ce dernier tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée et valider la procédure ;
Neuvièmement. — Madame Marie- Rose Charpentier, rentière, demeurant à Tbiais (Seine), veuve de Monsieur Louis Gros ;
Dixièmement. — Madame Anaïs- Julis Méry, épouse da Monsieur Pierre Parfond, avec lequel elle demeure à Plailly, et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus nommée et valider la procédure.
Onzièmement. — Madame Erhma- Emerance Danvin, épouse de Monsieur Jules Dubourget, avec lequel elle demeure à Paris, rue de Montmorency, numéro 24, et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée et valider la procédure ;
Douzièmement. — Madame Zélina- Léonie Danvin, épouse de Monsieur Gustave Bertrand, maréchal des lo gis de gendarmerie, avec lequel elle dem eire à Nangis(8 eine-et-Marne), et ce dernier, tant en nom personnel, si besoin est, que pour assister el autoriser la dame son épouse susnommée et valider la procédure ;
Treizièmement, — Monsieur Ju'és- Glément Danvin, manyuvrier, demeurant à Monthyon (Seine-et-Mar- ne) ;
Quatorzièmement.— MonsieurGas- ton-Alexandre Danvin, cultivateur, demeurant à Monthyon (Seine et- Marne) :
Quinzièmement. — Mademoiselle. Mane-Âlphonsioé Danvin, demeurant à Monthyon (Seine et-Marne) ;
Seizièmement. - Monsieur Clé^ ment Danvin, marchand-boucher, demeurant àNanteuil-los-Meaux(Sei- et-Marne) ;
Dix-septièmement. — Madame Clo- lilde-Rosalie Danvin, épouse de Monsieur Clément-Eugène Emery, maçon, avec lequel elle dem eure à Monthyon (Seiue-et-Marne), et ce dernier, tant en son nom personnel, au besoin, que pour assister et aut - riser la dame son épouse sus-nommée et valider la procédure ;
Dix-huitièmemeni.— Mme Ismérie- LouiseBerthier, aubergiste, demeurant à Monthyon (Seine-et-Marne), veuve en premières noces de Monsieur Jacques-Philippe Danvin, et en deuxièmes noces de Monsieur Arthur Danvin ;
Dix-neuvièmement. — Madame Ro- salie-Adélaïde Bouchet, demeurant à Monthyon (Seine-et-Marne), veuve de Monsieur François Danvin ;
Vingtièmement. — Madame Loui- se-Julie Danvin. sans profession, épouse de Mousieur Emile-Joseph Duviquet, maçon, avec lequel elle demeure à Monthyon (Seine et-Marne), et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour
assister et autoriser la' dame son épouse sus-nommée et valider la procédure ;
Poursuivants ;Ayant pour avoué consum é, M' L.
Ghastaing, demeurant à Senlis, rue Sainte-Geneviôve.
En présence ou eux dûment appelées de :
1° Madame Eugénie Marie Car- tier-Bresson, veuve en premières noces de Monsieur Paul Bmnol, demeurant à Paris, rue du Gônéral-Foy, numéro 22 ;
2° Mademoiselle Marie-Marthe-Ju- lie-Gi neviève Cartier- Bresson, demeurant à Paris, avenue Victor-Hu- go, numéro 35 ;
3° Monsieur Jules-Louis Cartier- Bresson, artiste peintre, demeurant4.Paris, avenue Victor-Hugo, numéro 35;
4° Monsieur Joseph-Henri-Charles Cartier-Bresson, industriel, demeurant à Paris, avenue Victor-Hugo, numéro 35 ;
5° Monsieur Jean - Marie-Albert Cartier-Bresson, demeurant à Paris, avenue Victor-Hugo, numéro 35 ;
6° Monsieur Pierre-Jules-Louis Bézault, demeurant à Paris, avenue de la République, numéro 17 ;
7° Madame Marthe-Thérôse Bézault, épouse de Monsieur Paul-Au guste Parent, ingénieur, avec lequel elle demeure à Paris, rue des Bati- gnolles, numéro 49 ;
8° Monsieur Paul-Auguste Parent, ingénieur, demeurant à Paris, rue des Batignolles, numéro 49, « pris tant en son nom personnel, au besoin, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée ei valider la procédure à son égard » ;
9° Madame Madeleine-Marie B(- zault, épouse de Monsieur Ferdi- nand-Julien Froux, architecte, avei lequel elle demeure à Paris, rue des Moines, numéro 103.
10° Monsieur Ferdinand-Julien Froux, architecte, demeurant a Paris, rue des Moines, numéro 103.
« Pris tant en son nom■JUIL « personnel au besoin que
« pour assister et autoriser « la dame son épouse sus- « nommée, et valider la « procédure à son égard.
11° Monsieur Paul-Piérre Cartier- Bresson, industriel, demeurant ; Paris-Pantin, rue de Flandre, nu méro 124.
12» Monsieur Jean - Mafie-Joseph Cartier-Bresson, industriel, demeurant à Paris, boulevard Haussmann numéro 73,
13° Monsieur Jean-Baptiste-EmiR Odend’h a l, industriel, demeu - rant à Arcueil (Seine), avenue La- place, numéro 26.
14° Monsieur Louis-Fortuné O len- d’hal, négociant, demeurant à Paris passage Choiseul, numéro 86.
15° Monsieur Lucien-Claude Odend’hal, propriétaire, demeurant à Arcueil (Seine), avenue Laplace, numéro 26.
16° Monsieur André -Léon-Louis Cartier-Bresson, industriel, demeurant à Paris, rue de Lisbonne, numéro 31.
17» Monsieur Charles-Théophib. Bézault, industriel, demeuraut à Paris, boulevard Richard-Lenoir, numéro 129.
18° Monsieur Paul-Adolphe Cartier, demeurant à Rouen (Seine-Inférieure), rampe Sainl-Hiiaire, numéro 24.
19° Monsieur Charles-Bernard Cartier-Bresson, industriel, demeurant à Celies-sur-Plaine (Vosges).
Co-licitants. Ayant pour avoué constitué, Me Mo
rand, demeurant à Senlis, rue Saint- Hilaire.
20° Monsieur Jean-Victor Rousseau, demeurant à Oissery (Seine- et-Marne).
Co-licitant. Ayant pour avoué constitué, M*
Escavy, demeurant à Senlis. rue de Villevert.
Il sera aux jour, lieu et heure sus- ndiqués, procédé à la vente par
adjudication publique, au plus offrant et dernier enchérisseur et à l’extinction des feu x , de l’immeuble dont la désignation suit :
D E S I G N A T I O N
" V ille d e P a r i s(XIe Arrondissement)
U n e M a is o n , sise rue Neuve-des- Boulets, numéro 9, élevée sur caves et couverte en tuiles, construite en moellons, consistant :
Au rez-de-chaussée, à droite, porte cochère, petite boutique formant deux pièces occupée par le concierge.
A gauche, une grande boutique, une pièce à droite et au fond, une cuisine avec eau sur évier.
Dans la cour, un bâtiment élevé sur terre-plein, de deux étages, comprenant : au rez-de-chaussée, écurie pour deux chevaux ; au p e mier étage, deux pièces et une cuisine avec eau sur évier ; au deuxième étage, deux pièces. Magasins en planches et hangars à usage de commerce.
Au premier étage, à droite, logement de trois pièces, à gauche, sin rue, logement de deux pièces, , gaucho sur cour, logement de deux pièces et une cuisine avec eau.
Au deuxième étage, à droite, un logement de trois pièces avec eau sur évier, à gauche sur rue, un lo gement de deux pièces avec eau sur évier, à gauche sur cour, un logement de deux pièces et une cuisint avec eau sur évier, waters-closets à l’étage. 1
Au troisième étage, à droite, logement de trois pièces, eau sur évier, water-closets dans le logement, t gauche, logement, entrée, trois pièces, eau et w ater-closets, au milieu, une grande chambre avec cheminée et fenêtres sur rue.
Au quatrième étage, à droite, logement de trois pièces avec eau t i water-closets dans le logement, S gauche, logement, entrée, trois pièces avec eau et w ater-closets dans le logement. Au milieu, une grande chambre avec cheminée et fenêtre sur la rue.
Au cinquième étage, deux grandes chambres mansardées, vasistas et cheminée ; quatre chambres plus petites mansardées, vasistas et cheminée, eau et water-closets à l’é tage.
Cette propriété tient pardevant à la rue Neuve-des-Boulets, sur le der
r ière à la propriété de Monsieur
Gressot, ou de ses représenlants, à droite aux terrains dudit sieur Gres- i o . (ou représentanls), oè s’exploi- tait une usine de proJuits chimiques h gauche à un terrain propre à bâlir appartenant à un sieur Hapey.
Cette propriété d’une contenance d e286 mètres environ,figuraitjsous le numéro 581 du rôle de 1860 à la matrice cadastrale de Paris.
M ISES A P R I XOutre les charges, clauses et con
ditions reprises au cahier des charges dressé par M» L. Chastaing, avoué i Senlis, et déposé au Greffe du Tribunal civil de Senlis (Oise), où toute personne peut en prendre connaissance, les enchères seront reçues sur la mise à prix fixée par le ugement du onze mars mil neuf
cent treize, sus-énoncé et daté, à la somme vingt-cinq mille 25,000ir.
Fait et rédigé par l’avoué poursuivant soussigné.
A Sen?s-"4e neuf mai mil neuf cent treize.
Signé : L. CHASTAING.Et enregistré.
S ’adresser pour les renseignements :
1» A M» L. C h a s la s n g ', avoué àSenlis (Oise), rue Sainte-Genevii Va, poursuivant la vente.
2° A Me M or-tn d , avoué co-bci- tant, demeurant à Senlis, rue Samt- Hilaire.
3° A M» E s c a v y , avoué co-Irii- iant, demeurant à Senlis, rue de Villevert. ̂*
4° A M“ B a m lo n , notaire au Ples- sis-B tllcfille (Oise).
5» A M* G a z e a u , notaire à Senlis. |
6° A M* T h ie r s o n , notaire à f Nanteuil- e-Haudouin (Oise). j
7° Au greffe du tribunal civil de ! Senlis, où le cahier des charges est : déposé.
8° Et sur les lieux, pour visiter.
A r t . 3 .
Furps & Laminoirs ils CreilFers à Cheval
Société anonym e au capital de 550,000 francs.
Siège social ù. Creil (Oise).
Messieurs les Actionnaires de la Société sont informés :
I. — Qu’une première augmentation de capital de 250,000 francs, au moyen de l’émission de 2.500 actions de 100 francs chacune, au prix de 115 francs l’action, payable 40 francs en souscrivant et le solde d’ici le trente juin mil neuf cent treize, a été décidée.
II. — Qu’il I ur a été accordé un droit de préemption à rai«on de une action nouvelle pour deux actions anciennes.
III. — Qu’ils aient à faire valoir leurs droits, sous peine de déchéance, avant le vingt mai mil neuf cent treize, au siège de la Société, i Creil.
L’insertion de la notice concernant la Société sera faite au Bulletin des annonces légales obligatoires è la charge des Sociétés financières, numéro 19, du douze mai mil neuf cent treize. 440
r a n t , qu’ils font valoir à Senlis, rue de la République, aux charges conditions énoncées audit acte.
L’entrée en jouissance a été fixée au l er mai 1913.
Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les dix jours qui suivront la présente insertion.
Domicile est élu au Greffe de la Justice de Paix, à Senlis, 2 , rue du Puits-Tiphaine.
Art. 6.TRIBUNAL DE COMMERCE
DE SENLIS
SY N D IC A T
Les créanciers de la faillite de la Soeiété FEVEKENNE et C‘«, distillateurs à Ermenonville, sont invités è se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent treize, à dix heures et demie du matin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint-Pierre, pour la nomination du syndic définitif.
Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,
MIGNOT.451
Etude dArt. 4.
I*VT'ÎT, notaire à Senlis.
A r t . 2.
Étude ne M» « H E R B E , huissier à Pont-Sainie-Maxencp.
PREM IER AVIS
Suivant écrit sous signatures privées en date à Verneuil des sept et vingt-sept avril mil neuf cent treize, enregisiré, Monsieur et Madame Jules DAMBLY-DEAUBONNE, de Verneuil, ont vendu A M. et Mme, Léon BREHAMEL-GAVANT , dudit lieu, k‘ fonds de com m erce da marchand de vins, épicerie, mercerie, qu’ils faisaient valoir a Verneuil, rue des Granges, moyennant un prix et aux charges et conditions exprimés audit acte.
Domicile élu en l’Etude dudit M' DHERBE.
La présente insertion sera renouvelée dans le numéro du vingt-deux mai courant.
Tour insertion D HERBE.
PREMIÈRE INSERTION
Suivant acte reçu par M* Petit, notaire * Sentis, les trois et six mai mit neuf cent treize, Monsieur Louis- Jules DANGER et Madame Mane-Ju- lienne LAVOI8TER, son épouse, demeurant ensemble à Fleurines, ont vendu à Monsi-mr Olivier - Henri ALARGENT et Madame I ma-Msrie LALLEMAND, son épouse, demeurant eus mb è a Ffiiufinès', -le tonds de éoinm crce «le mar chaud d e v i n s , é p i c e r i e , m e r c e r i e e t r o n p i in e r ie , mit Monsieur ci. Madame DANGER explo - tent en une maison sise A Fleurines sur la rou'e de Pans A Lille, moyennant un pnx ei sous des conditions exprimées audit acte.
Domicile a été élu à Senlis,'en l’Etude d-; M" Petit, notaire, où les opposition-;, s’il y a lieu, poi rront être formées jusqu’à l’expiration du délai de dix jours de la seconde in sertion qu sera insérée dans ie délai légal dans le présent journal.
Pour première insertion : 449 . PETIT.
AttT 5.
DEUXIÈME INSERTION
Suivant acte sous seings privés, en date du 30 avril 1913, M. Gaston Firmin et Mme Georgine Thiou, son épouse, demeurant ensemble à Senlis, 1, rue de la République, ont vendu à M. Louis Simon et Mme Alice Keilh, son épouse, demeurant ensemble à Gouvieux, 39, rue de de Chantilly, le fonds de comm erce de marchand devins épicerie, tabaçs et restau
A r t . 7.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS
Clôture d es V érifica tion s.
Les créanciers de la faillite de la veuve BONTEMPS et de Edmond BONTEMPS, son fils, anciens marchands bouchers A Senlis, sont in> iiér à se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent treize, à dix heures et demie du malin, auGreth lu Tribunal de Commerce de Sentis, place Saint-Pierre, pour la clôt tn des vérifications et affirmation d» leur créance.
Pour inserlnn :Le G r.ffier du Tribunal,
452 MIGNOT.
A r t . 8.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS
S Y N D IC A T
Les créanciers de la faillite du sieur Léon CAYLA, ancien 1 ôtefier. place de la Gare, à Chantillv, soin invités à se trouver le Vendredi seize Mai m il neuf cent treize, à d ix heures et demie du matin, au Greffe du Tribunal de Commerce d; Senlis, place Saint-Pierre, pour la nomination du syndic définitif.
Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,
453 MIGNOT.
Art. 9.TRIBUNAL DE COMMERCE
DE SENLIS
C O N C O R D A T
Les créanciers de la faillite du sieur Arthur LESON, plombier à Senlis, place de la Halle, sont invités à se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent tre iz", à d ix
heures et demie du malin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint-Pierre, pour délibérer sur un concordat à la suite des propositions qui pourraient être faites par le débiteur.
455
Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,
MIGNOT.
A r t . 10.
Étude de M» Pierre BAUDET,docteur en dro t, licenciéès-lettres,
avoué-agréé à Senlis,35, rue du C< âtel,
successeur de M‘3 Poussard, Chambard et Martin.
après fa illite ,D’UNE
MAISONe i S é p e r j d a t j c e s
m à La C tapeU e-en-Serrai,rue d’Orry,
près la Forêt do Chantilly.LE H A R D I 3 0 VI Al 1913
à neuf heures du matin,e.i i’audFnee' des criées du Tribunal
civil de Senlis,50, rue de la République.
ftïise à prix : 5 .000 francs.
S adresser pour ies renseignements d :
1» H* Pi« i r e BA U D ET, avoué,us-uom m é, pours l ivaui i'a veuf», ;
2» i l l i é n o ir , h uissier à Sentis ; 3 ’ Au G ru e i i Tr burial civil. 0(1
le cahiei d e s th.srp.os 63t d éposé :4» Et sui l ê . ù u s pour v ;sit.er....j_____ 413
Etude de M*U. C H A N T 41 V « . avoué à Sentis, rue Sainte-Geneviève
Successeur de M» A. Sai.nïk-Ueuve el de M* D E n a b i k . notaire
à Creil (Oise).
VENTE S U » L U T A T IO N
GRAND ï i f l l l TSitué à CHER. (O ise)
rue de la République, numéro 88.
L’Adjudicalionanra lieu le S AMEDI 3 4 MAI 1 9 1 3 , à deux heures de l’après-m idi. *-m l’étiHe et par le minisière de M- DBSARIE, n o taire à Creu (Oise), commis à cet effet.
S ’adresser pour les renseignements :
1° A M» L . C h e s la S o g , avoué poursuivant la vente, demeurant à Senlis, rue de Sainte-Geneviève.
2» A M» E s c a v y . avoué co-licitant, demeurant a Senlis, rue de Villevert.
3» A M» D o s a b ic , notaire à Cri il, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.
U S C U U R K Ü SK Ü iS t L ’ü iS iS
Étude de M* I - C H A S T A IN G ,avoué à Sen'is (uisc).
à S E N L IS ( O is e ) ,au Palais de Justice,
M A R D I 20 M AI 1913 à 1 h. Z/2 ,
UN 4 L O T S
DE : 1°
DE
L E
Une M aisonET
i2 P i è c e s d e T e r r esises a YVILLERS.
L’adjudication aura lieu le D IM AN- 1 CIIE 1 8 M AI 1 0 1 3 , à deux
heures de l'après-m id i> en la Mairie deVilleneuve-sur-Verberie.
CHANTILLYA gence de Location
ET| G E R A N C E D E P R O P R liïT ü -S
[G. BEAUCOURT9 , ru e de G o u v ieu x , 9
Près de 200.000 francs chaque mois P lu s d e 2 MILLIONS
d e f r a n c s c h a q u e a n n é etel est le
CHIFFRE DES BÉNÉFICESeffectivement repartis
par voie de tirages mensuels publics AUX ADHÉRENTS
de la
A céder de suite, F o n d s d e C o m m e r c e d ’Ë n t r e p r e n e u r d e S e r r u r e r i e e t M é c a n ic ie n ,dans localité importante. — S’adr. à M* Petit, notaire.
s is e à P A R IS ,avenue de Versailles, n" 104,
XVI* arrondissement;
R è o & iù oruo : 2 9 .1 9 5 f r - Mise à prix : 290.000 fr.
N 2°
Une Maison de Rappoitjsise à PARIS,
avenue de Versailles,nos 106 et 1 0 8 , |
XVI* arrondissement;
Revenu brut : 22 .660 fr . Mhe à prix : 2 9 0 .0 0 0 fr.
3°
U n e ! » Rapport]s is e à PA R IS,
rue Antoine-lloucher, n° 14, XVR arrondissement ;
Revenu brut : 10.789 f r .Mise à prix : 125 .000 fr.
4’ ET
Uiie Ma’son do Rapports is e à PA R IS,
rue Oberkampf, n° 45,Xï* arrondissement;
; 18.350 f r . 2 4 0 .0 0 0 fr.
S’adresser pour les renseignements :
1» A M* S A V A R Y , avoué à | Senlis, poursuivant la vente ;
2° A M* C h a s t a in g , avoué §enlis, présent à la vente ;
3° A M® R ic h a r d , notaire Pont-Sainte-Maxence, rédacteur et | dépositaire du cahier des charges
A V e n d r e ti VA. m i a b l eB E L L E
ise
R evenu brut Mise à prix :
sise ti Pont-Sainte-Maxenco(Oise),
rue de la République, n° -11,
consistant en :M a is o n d ’I I a b it a t io n
comprenant :Au rez de-chaussée : petit vesti
bule, grand vestibule à la suite servant actuellement de salle de bdlard, grand salon, grande salle à manger, cuisine et ofîiee ; au premier étage0 chambres dont 3 avec cabinet de toilette ; au deuxième étage : 3 chambres de domestique etgrenier ; vastes caves sous la maison.
Bâtiments attenant dans lesquels se trouvent : atelier de peintre, écurie, remise, lavoir, buanderie, bûcher et basse-cour.
Grand jardin d’agrément et potager avec bassin, serre, kiosque avec vue sur l’Oise et sortie sur t’Oisé.
Le tout contenant environ 2.500 mètres.
S ’adresser à M* S O U R D E L , no-1 taire à Pont-Sainte-Maxence. 268
S ’adresser pour les renseignements et permis de visiter :
A M* C H A S T A IN G , avoué Se dis, poursuivant la vente et dépositaire d’un î copie de l enchère
A M* M o r a n d , avoué à Senlis, co licitant;
A M* M au g in , notaire à Ver- becie (Oise) ;
A M® l ’ i l l e b o u f , notaire' a Crépy-en-Valois ( Oise) ;
A M* J o u b ie r , huissier à Paris. rue du Quatrë-Septembre, numéro 0 bis. 423
Etudes de M* L. C H A S T A IN G , |avoué à Senlis (Oise)
Successeur de VIe Sainte Beuve,El de M* P E T IT , notaire à Senlis |
(Oise).
en tre m a je u rs e t m in eu rd’une
M A I S O ISise à MONTE A V IL L E ,
commune de V e r n ç u i l - s u r - O is eET DE
\ PièoosP r è s 8l
de TerreB o is
Sis ;s terroir d .- i l V e r a e u i l - s o r - O is e .
L’Adjudication aura lieu le D IM A N C H E 1 8 *IVI 1 1 )1 3 , à deux heures de L'après-midi, en la Mai'ie de Venieud-sur-uise, par le mi lisière de M* PETIT, notaire a Senlis, co nmis à cet etlet.
S'adresser pour les renseigne m ent- :
1“ A M* L. C H A S T A IN G , avouépo u rsu iv an t ta vente .
2» Et. à Me PF.T’I r , i.o’aire, chargé de la vente et déjonlajre du cahier des charges.
Étude de M* O s c a r S A V A H Y ,avoué h Senlis,
15, Place Henri IV.
J î V en d re su r JCicitatioijau plus offrant et dernier
en ch érisseu r,
U J N f J E
M A I S O Nsise à SENLIS,
rue Bellon, numéro 7,ET
Six Pièces de Terresises sur les territoires de
Trumilly & Auger-S'-Vincent
L’adjudication aura lieu le M A R D I 2 7 M AI 1 0 1 3 . à neuf heures du matin, en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Senlis, séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de la République.
S ’adresser pour les renseignements :
1° A U< O s c a r S A V A R Y , avoué à Senlis, poursuivant la vente;
2“ A M* L u c ie n C h a s t a in g ,avoué a Senlis. présent à la vente ;
3» A M* R e f it , notaire à Senlis ; 4° Au G relie du Tribunal civil de
Senlis, où est déposé le cahier des charges.
Élude de Al" O s c a r ï-A V A R Y ,avoué à Senlis,
15, p lacejlen ri IV.
J Î v e t j d r e s u r U c i t a i i o qau plus oflrant et dernier : enchérisseur,
Etude de M* S O U R D E L , notaire | à Pont-Sainte-Maxence.
IA vendre à l’amiable, b e l l e P ro -1
p r ié t é d e c a m p a g n e , située à [ 4 kilomètres de la gare de Pont- Sainte-Maxence, route de Compiègne, I de la contenance de 21.300 mètres.
S’adresser à M* SOURDEL.• %
IIA vendre à l’amiable, p e t i t e I
l i a i s o n b o u r g e o i s e avec jardin, I route de Compiègne, à 1.500 mètres I de la gare de Pont-Sainte-Maxence, [ contenance 1.800 mètres environ.
S’adresser à M* SOURDEL.III.
A vendre à l’amiable, b e l l e P r o p r ié t é de construction récente, avec grand jardin, sise à Fleurines.
S’adresser à M* SOURDEL.IV
A vendre à l’amiable, b e l l e P r o p r ié t e b o u r g e o i s e , sise à Pont- Sainte-Maxence, avec jardin d’agrément et potager, le tout de la contenance d’environ 3.000 mètres.
S’adresser à M* SOURDEL.V
A vendre à l’amiable, b e a u J a r d in , sis à Fleurines, de la contenance d’environ 30 ares, avec pièce d’eau.
S’adresser à M* SOURDEL.VI
A vendre à l’amiable, b e l l e P r o p r ié t é d e c a m p a g n e , avec jardin d’agrément, potager et bois,hau abondante, à 1.800 mètres de la gare de Pont-Sainte-Maxence.
S adresser à M* SOURDEL.VII
A vendre à, l’amiable, t r è s b o n H ô t e l - R e s t a u r a n t , susceptible d’augmentation, dans ville de 1 Oise, à une heure de Paris.
S’adresser à M* SOURDEL.VIII
A céder de suite, b o n F o n d s d e B o u r r e l i e r , dans gentille résidence de l’arrondissement-de Senlis.
S’adresser à M® SOURDEL.IX
A vendre à l’amiable, T e r r a in pouvant servir à la construction et au jardinage, avec source abondante, de la contenance de un hectare environ, situé à proximité de la gare de Pont Sainte-Maxence.
S’adresser à M* SOURDEL.X
A céder dans ville de l’Oise, b o n i F o o d s d e S e r r u r e r i e , après | situation faite.
S'adresser à M* SOURDEL.
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