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<S4* Année, iV° 3#, CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Dimanche 11 LE COURRIER DE L’OISE Paraissait le Jeudi et le Dimanche. 'JOURNAL 1 DE SENLIS Rédacteur en chef i Loup BBRTROZ. Paraissant la Jeudi et le Dimanche) o m : MB* SIC •a Six Bobssisstitsiiiis S ftp. XM 11NTB I Oa »’x*«mn a u I n u l i da Joinal si i u i tou lu borMUz d. posta. — VaboaMMaat ait payable d'avaaoa at continua da plein droit Jusqu'il résaptloa d’uvis oontraira. pariant da ï« «a da 15 d. aUaqaa moto. dutras tUfi ■ tr. S tr. BUREAUX, RËDACTICJ * ADMINISTRATION IIN 1IS - y 8 BNKII L a manutcrüt, intérêt ou non, ne tont pat rendu». fll, Plaça sl« PHôtel-de-Ville» flfl T d iiiP K o N a a> a assaSterrr. 1 •a a’Aaaarva rus n’utuanoa au-dmsous si 1 nusj L u laaoasas, rtalamw, ato., soacarnant Paris ailes Dipartemsats K n llK i« s w S S r *^ aai bureaux du journal. Stnlis, l*J0\Mai 1913. Le voyagej de Berne. Quelques socialistes suisses qui ne manquent pas d’imagination ont eu la singulière pensée de réunir en un congrès, dans leur capitale, des repré sentants français et allemands en vue de jeter les bases d’une entente entre les deux pays. Autrementdit, ils’agit de combler le fossé creusé entre la France el l’Allemagne par l’annexion de l’Alsa ce et la Lorraine que nous a arrachées le traité de Francfort. Les pacifistes français qui exploitent les sentiments humanitaires au détriment, de l’hon neur national et du patriotisme, ont- ils conservé l’espoir d’obtenir le dé sarmement à l’instant où il est plus que jamais indispensable de se forti fier? Ce serait une folie de plus à l’actif de leurs théories ineptes et abominables. Non, en réalité, les 200 membres du Parlement français n’ont en vue, en visitant le pays de Guillaume Tell que le bluff et la pers pective d’excursionner dans les belles régions de la libre Helvétie, a des conditions économiques défiant la con currence des agences de voyages. Ce congrès ne revêt pas un carac tère officiel, aucun gouvernement n’y a souscrit. Les représentants fran çais ou allemands qui s’y rendront, ne sont chargés d’aucune mission ; ils ne parleront pas au nom de leur pays ; leurs vœux seront aussi ridi cules que platoniques. La France comptera 200 antimilita ristes, 200 mauvais citoyens qui vien dront dire aux allemands : « Nous ou blions le passé ; nous renonçons bien yolontiers à l’Alsace et a la Lorraine, ces deux provinces que vous avez conquises par la force, mais assurez, de grâce, que pour l’extension de , l’Allemagne vous ne convoiterez pas une seule parcelle de notre territoire' et de nos colonies ». Les allemands, nous n’en doutons /pas, très flattés de cette humble sou mission se montreront bons princes, et voudront bien oublier (c’est leur donner un rôle agréable) la leçon qu'ils nous ont infligée. Ils se draperont avec fierté dans leur orgueil de vain queurs, en accordant le pardon aux vaincus. Vous criez grâce, nous diront-ils, nous vous l’accordons gé néreusement. Cette démarche humi liante n’éclaboussera, -fort heureuse ment, que les mauvais français qui l’auront effectuée ; quant aux alle mands, leur clémence, leur magna nimité que la France n’a pas sollicitée sera sans résultats. Ce n’est pas, qu’on le sache bien, les élucubrations des partisans du désarmement, qui trouveront un écho pas plus en France qu’en Allemagne . 1/a question de l’Alsace et de la Lor raine est trop délicate, trop hérissée de difficultés pour être résolue à l’a miable entre trois ou quatre cents citoyens sans mandat, sans mission, venus en partie de plaisir admirer les beaux sites de l’Helvëtie. Le premier promoteur de la paix universelle, l’empereur de Russie, animé des meilleures intentions, avait adressé un appel aux puissances pour centrer dans les vues d’un désarme- général. Peu après, le Japon l’obligeait à sortir l’épée du fourreau, et dans une guerre désastreuse pour la Russie, lui donnait une leçon de choses qui la rappelait h la réalité. Si vis pacem L’Allemagne n’a jamais oublié cet' adage. Libre aux sujets de Guillaume, qui se font les apôtres du pacifisme, de se montrer généreux à l’égard des vaincus de 1870 ; Cela n’empêchera pas lé souverain teuton de conserver intacts les principes de sa dynastie et de son empire en vou lant une Allemagne toujours plus grande, toujours plus forte, pour as sure r sa suprématie dans le monde. La belle saison convie chaque année lans le&v riants vallons de la Suisse des touristes de toutes les nationalités; ils font preuve, en général, de la courtoisie, de l’urbanité dont s’honore out, individu qui a les notions les plus démentâires de bonne éducation. Cela îe va pas jusqu’il réaliser un rappro- hement entre les puissances qui l’entretiennent pas des relations sym pathiques. Le Congrès de Berne, placera les antimilitaristes français lans une situation aussi grotesque [u’humiliante. La peur de la guerre, [uand elle a pour conséquence de ompromettre l’honneur, la dignité l’une nation, le patriotisme des ci- oÿens, n’est plus un sentiment liu- nain : c’est une lâcheté ! Alors que .e l’autre côté de la frontière de l’Est l y a des cœurs qui battent pour la France, leur mère patrie, des citoyens qui subissent les vexations, les tra casseries des Allemands et cela pour leur profond attachement à ce passé pii les rattache à la France, il est prof ondément écœurant de voir des fran çais aux. pieds de nos vainqueurs de 1870, leur demander pardon et s’é- ;rier de gaîté de cœur : « Nous renon çons â jamais aux provinces que vous avez conquises ». Ce spectacle douloureux soulèvera 'indignation non seulement des pa- riotes français mais de ceux du monde entier qui ont au cœur, profon- lément enracinés, les sentiments d’un patriotisme qui font la force et la grandeur d’un pays. Une seule conso- .ation nous reste : ceux «gui pactiseront ivec les allemands sont indignes du mm de français. Loup RERTROZ. Le service de 3 ans. Mardi, en fin de séance, la Chambre a fixé au 15 mai la discussion de l’interpella tion de M. Durafour sur le maintien sous les drapeaux de la classe libérable en octo bre. M. Barthou, président du conseil, avait proposé la date du 13, mais M. Du- rafour et ses collègues en antimilitarisme ie sont pas pressés d’aborder le grand débat. — On a remarqué dans les couloirs du Palais-Bourbon un changement apprécia ble d’attitude chez des députés qui s’étaient montrés hostiles à la loi de 3 ans, avant le départ en vacances. M. Jonnart l’a consta té en ces termes : « Un grand nombre de mes collègues, que j’avais vus réfractaires aux trois ans avant notre séparation, ont changé d’idée depuis leur contact avec leurs électeurs. Tenez ! dans mon déparlement du Pas-de- Calais, o ûûos braves gens sont très paci fiques, je viens d’assister à des conseils de révision symptomatiques ; les jeunes cons crits portaient des pancartes avec ces mots : « Vive le service de trois ans ! » Pas la moindre contre-manifestation nulle part. Tout cela est de bon augure pour le vote nécessaire de la nouvelle loi. » L’une des conversions les plus significa tives est celle de M. Constant Verlot, dé puté des Vosges, l’un de nos radicaux- socialistes les plus avancés. Il y a quelques jours, devant ses électeurs, M._ Verlot dé clarait ceci : « Nous examinerons la loi, c’est un devoir strict Nous la discuterons. Nous entendrons les explications du gouverne ment. Nous les provoquerons, s’il est né cessaire. Mais nous n’aurons pas les yeux tournés vers notre circonscription. L’inté rêt général avant tout. « Il faut envisager résolument et de sang-froid le problème douloureux qui nous est posé. Il ne s’en est pas posé de plus grave depuis quarante ans. Quant à moi, après uue réflexion approfondie, parce que, républicains, nous sommes de ceux qui plaçons les satisfactions de notre conscience au-dessus de toutes les contin gences électorales, je déclare que je vote rai les sacrifices qui me seront demandés par le gouvernement pour la défense na tionale. » - - 1 Les Allemands les lâchent! Au départ de Berlin, ils étaient vingt : vingt parlementaires en route pour Berne. Premier arrêt, trois descendent ; le train repart, ils le manquent. Deuxième station, cinq autres s’en vont quérir du saucisson, et le train repart... Bref, en arrivant à Garcassonne, je veux dire à Berne, il n’y avait plus personne... Les « pacifistes » allemands avaient fondu comme neige. Et les parlementaires français — les bonnes poires ! — qui les attendaient à la gare pour leur faire une réception frater nelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés... Echos et Nouvelles. Frais de réception. — Recevoir est tou jours un luxe coûteux et cette vérité ne cesse pas d’en être une quand l’amphytrion est la France et le récipiendaire un souverain étran ger. Voici quelques chiffres sur ce qu’ont coûté au Trésor les dernières réceptions de chefs d’Etat : Nous les empruntons au rapport du budget du ministre des affaires étrangères. En 1908, le voyage du roi de Suède a né- cessité une dépense de 279.999 francs 99 oen- limes. Ces 99 centimes laissent rêveur......... L’année précédente, la réception des sou verains de Norvège avait coûté 318.882 francs. Le voyage le plus cher a été celui du tsar et de la tsarine en 1902. Le montant des dé penses s’éleva à la somme de 1.529.400 francs. Trois ans après, le voyage d’Alphonse XIII, le premier qu’il fit en France, occasionna une dépenses de 775.318 fr. et 76 centimes, car l’on trouve presque toujours des centimes dans les règlements de comptes administra tifs. Le voyage le moins cher a été celui du roi d’Agleterre en 1908. Il n’a coûté que 183.036. francs 67 centimes. Celui de l’infortuné roi de’-. Portugal, en 1905, s’est élevé à 219.258 francs; 53 centimes. _ " . Les pensions de famine. — En par-' courant la liste des officiers nouvellement,re traités publiés au Journal Officiel : Rimailho (François-Emile-Léon), lieutenaht- eolonel d’artillerie : 30 ans 6 mois de services. Pension avec jouissance du 1er avril 1913 : 3 733 francs. Trois cents francs par mois ; c’est tout, pour l’officier éminent dont le nom restera attaché aux progrès de notre arti’lerie. AU PARLEMENT A LA CHAMBRA Les édiles de Saint-Bénézet. — Le conseil municipal de Saint-Bénézet. dans le Gard, est en train de s’illustrer. ' Il a rédigé une adresse aux députés pour les sommer d’aller à Berne. Puis, il l’a fait impri mer et en a adressé d’innombrables exem-, plaires à toutes les communes de France avec pricre de faire parvenir le papier au député de la circonscription. C’est ainsi que la plupart des membres de la Chambre et du Sénat ont reçue la mise eu demeure imprévue du conseil municipal cri Saint-Bénézet. On n’avait laissé en blanc que le nom de la localité et celui du député. Mais, au fait, qui a payé la facture de t’imprimeur ? Pas le budg t de cette mo deste commune de 7 à 800 habitants, bien sûr. D’où vient l’argent ? 26. FEiiiLtETOw du COURRIER de L'OISE PAR Pierre ZACCONE DEUXIEME PARTIE LE CŒUR DE BERTHE VI — Mademoiselle veut bien m ’y auto riser ? dit Jobic. — Mais certainement — Alors, je descends... — Va, va ! et ne te presse pas trop de revenir... Je suis fort bien ici ; ton père nous accompagnera au château, dès que le grain sera passé ; nous n’avons donc rien à craindre et je puis attendre. . Jobic s’éloigna aussitôt,et Berthe resta seule. Un bon quart d’heure se passa... La pluie avait cessé ; lè vent ne souf flai» plus ; les nuages noirs s’étaient massés au fond de l’horizon, et le ciel avait repris toute sa sénérité... Berthe ouvrit la fenêtre et présenta sa main à l’air rafraichi. Elle allait quitter la fenêtre et se dis posait à la fermer, quand tout à coup un frisson la secoua. A cent pas environ, elle venait d’aper cevoir un homme qui s’était arrêté et semblait hésiter à avancer. La lune Téclairait en plein corps, et elle ne fut pas dix secondes à le reconnaître. C’était Paul Didier. Toute sa colère se réveilla... et sa poi trine se souleva d’indignation. Elle s’ârracha de la fenêtre et appela Jobic. Celle-ci accourut, et. sans trop savoir ce qu’elle faisait, elle prit les mains de sa jeune maîtresse. — Mademoiselle, dit-elle il faut partir à l’instant. — Pourquoi demanda Berthe sur prise — Si vous saviez ce que je viens d’ap - prendre ! — Qu’est-ce donc ? — Ce locataire dont je vous ai parlé, tout à l’eure... — Eh ! bien ? Je l.ai trouvé en bas. — Qu’importe ! — Ah ! c est que vous ignorez qui il est ! — Qui est-il ? — Le père !... — Pierre Gilbert ?... — Oui, lui ! Il ne faut pas que vous le rencontriez. — Tu as raison. — Venez ! venez ! L’entendez-vous ? Il monte ; il va entrer dans cette cham bre qui est a côté et qui n’est séparée de celle où nous sommes que par une cloison. Et puis il a dit que son fils al lait venir... M. Paul... Et tenez ! écou tez... C’est lui... S’il vous savait ici. — Il ne le saura pas. — Ah ! venez, je vous en conjure ! Séance du 6 mai 1913. La séance de rentrée a été calme. La Chamhj'fi^a-adopté le crédit de 192.000 francs pour recevoir le roi d’Espagne ; elle a ensuite abordé la discussion du projet de loi tendant à réglementer les jeux dans les casi nos et cercles ; puis, le projet de loi autori sant les travaux d’amélioration du port de Nantes. L’interpellatisn de M. Durafour, sur le main tien de la classe sous les drapeaux a été fixée au jeudi 15 mai. Les Votes de nos Députés. Sur la demande de crédit relative à la ré ception du roi d’Espagne, la Chambre a adop té par 470 voix contre 2. Ont volé pour : MM. Bouffandeau, Chopinet, Delpierre, lleuzé et Hucher. N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- iovèze, retenu à la commission de l’armée. Sur le renvoi, à la séance de vendredi, de la ■wv<, ,je ’ ia discussion du projet de loi sur les jeux.. La Chambre a adopté par 318 voix contre 177. Out voté pour : MM. Delpierre, lleuzé, Ha cher. Ont voté contre : MM. Bouffandeau et Cho pinet. N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- lovôzë (commission de l’armée). Les bureaux de la Chambre. Au début de la séance avait eu lieu le ti rage au sort des bureaux. Sont élus : 5* bu reau, M. Bouffandeau ; 7“ bureau, MM. Héuzé et IluCher ; 8 e bureau, MM. Chopinet et Four- nier-Sarlovèzo ; 10* bureau, M. Delpierre. AU 81NAT Séance du 6 mai 1913. M. Antonin Dubost, président, prononce l’éloge funèbre de M. de Goulaine, sénateur di la droite, décédé pendant les vacances. Puis, le Sénat vole ris crédits demandés par le gouveraem-rt» nour la réception du roi d’Espagne, el i! s’ajourne à mardi prochain pour commencer la discusion du budget. : -♦ --------------------------- Lb roi d'Espagne en France. _______ Le roi Alphonse XIII est arrivé à Paris mercredi matin ; il a été reçu à la gare du Bois de Boulogne par le Président de la Bépubiique, les ministres, le conseil mu nicipal. Après s’être rendu au ministèrê des af faires étrangères, le roi a passé en revue les troupes du gouvernement militaire de Paris, sur l’esplanade des Invalides. Il a visité l’école supérieure de guerre. Le soir, un dîner lui a été offert à l’Elysée. Jeudi, Sa Majesté s’est rendue à Fontai nebleau avec le Président de la Républi que. Les illustres invités oftt été reçus par le préfet de Seine-et-Marne; ils se sont rendus au champ de manœuvre de la Solle où iis ont assisté à des manœuvres de ca valerie et au champ de tir où sont exécu tés des exercices d’artillerie. Un déjeuner a été servi au château. L’après midi, le roi a assisté à un car rousel donné en son honneur, auquel ont pris part le 7e dragons et les écuyers de l’Ecole de Saumur. Alphonse XIII, qui a été très chaleureusement acclamé, est rentré le soir à Paris; un dîner lui a été offert au ministère des affaires étrangères, suivi d’une très élégante soirée. Hier, vendredi, le roi—après avoir visi té le Petit Palais, reçu par la municipalité -parisienne— s’est rendu au centre d’avia tion de Saint-Cyr où le général llirschauer lui a présenté une partie de notre flotte aérienne. Eithousiasmé de sa visite et des mar ques de sympathie dont il a été partout l’objet au cours de son voyage, le roi a longuement félicité et remercié les offi ciers et diplomates attachés à sa person ne. Il a pris à Juvisy le train de 8 heures du soir pour se rendre directement à Ma drid. Berthe ne répondit pas, mais elle rtiarcha rapidement vers la table où brûlait le maigre suif qui éclairait la chambre et éteignit la chandelle d’un souffle ardent et oppressé. Puis .saisis sant le bras de Jobic : — Va I dit-elle à voix basse, je veux être seule... Quand Paul Didier se sera éloigné tu viendras me retrouver, et nous partirons. Jobic ne fit plus d’objection ; douce ment, sans bruit, elle gagna l’escalier et descendit au rez-de-chaussée. VII Berthe était restée dans l’ombre ; pendant un moment elle n’entendit et ne vit plus rien. Mais peu à peu son regard s’habitua Ù" l’obscurité qui l’enveloppait, et bientôt elle remarqua qu'un vif rayon de lumiè re filtrait à travers les ais mal joints de la cloison. Elle se sentit alors saisie d’un désir fou de voir. Et, s’approchant de la cloison, elle jeta un regard dans la chambre contiguë. Tout d abord elle reconnut Pierre Gilbert. Il était assis à une table, le front dans la main, dans une attitude pensive et sombre. A côté de lui, Paul se tenait debout, mélancolique et embarrasé, les yeux baissés, semblant attendre qu’on lui adressât la parole. Les deux hommes se taisaient, égale ment émus, chacun hésitant à parler le premier. Berthe restait elle-même frappée de LES RECOMMANDATIONS M. Alexis llotand publie sous ce titre dans la Revue bleue quelques pages plei nes de finesse et de vérité. L’abus des recommandations est une des infirmité des mœurs actuelles. Un auteur dramatique a même pu se plaire à composer une co médie satirique où un chef de bureau considère comme un phénomène extraor dinaire, comme un héros l’homme qui se présente pour accomplir un travail sans aucune recommandation, simplement par ce qu’il se croit capable ! M. Alexis Rostand montre en quelques phrases sobres et nettes tout ce que ces usages ont de dé courageant et, ajoute-t-il, d’immoral. La plupart du temps, les recommanda tions interviennent en faveur des médio cres: les bons ne demandent rien.Quant aux recommandeurs ils attachent tellement peu d’importance le plus souvent à ce qu’ils font qu’ils se renseignent peu sur le recommandé : ils accomplissent un rite pour la forme. Cette indifférence est tiiô me poussée si loin aujourd’hui qu’on reçoit fréquemment des lettres de recommanda tion sur des formules imprimées. Fâcheux, malfaisant, dangereux, tel apparaît à l’écrivain qui a l’expérience des choses dont il parle l’usage abusif des re commandations. M. Alexis Rostand rap pelle avec raison ce que M. Nigond, direc teur de la Compagnie d’Orléans exprimait récemment avec autant de précision que de vigueur : « C’est commettre une mau vaise action, disait M. Nigond, que de donner de l’avancement à la faveur. » Comment circonscrire le mal ? M. Alexis Rostand indique deux moyens : ne tenir aucun compte des recommandation, dé courager les recommandeurs et les recom mandés en considérant la recommandation comme une mauvaise note. L’ambition, conclut M. Alexis Rostand, doit être com me celle de l’héroïque gascon : Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul. - Questions Militaires Services des remontes. — Achat de chevaux d’âge. En raison des créations de nouveaux régi ments de cavalerie et des renforcements d’ef fectifs actuellement envisagés, le service des remontes aura à effectuer très prochainement d’importants achats de chevaux d’âge. Les chevaux achetés seront payés à un prix particu ièremenl avantageux. Les lieux de vente seront très multipliés et seront portés en temps voulu à la connaissance du public. Les propriétaires auront tout intérêt à pré senter tux-mémos aux Comités les animaux qu’ils désireront vendre, sans avoîr recours à des intermédiaires. Ils pourront en effet de cette manière profiter entièrement de tous les avantages accordés qui doivent, autant que possible, être attribués aux propriétaires s’a donnant à l’élevage des chsvanx. Les appels de Réserve en 1912. M. Etienne, ministre de la Guerre, vient d’adresser au Président de la République, un rapport sur les appels des réserves en 1912. Après avoir constaté que réservistes et ter ritoriaux sont à même de tenir dignement leur place dans les rangs de notre armée nationale, M. Etienne s’occupe de la statistique des ap pels. Sur 800,905 hommes convoqués, 659,441 ont accompli leur période. Le chiffre total des convocations en 1912, a été inférieur de 63,189 à celui de 1911, bien que le nombre des classes convoquées ait été le même da is l’une et l'autre année. Gela tient à ce qu’en 1911 il avait été convoqué, en plus du contingent normal : 1° 7,000 hommes ajournés en 1910 en rai son des inondations ; 2° 44,000 hommes qui auraient dû normale ment n’être convoqués qu’en 1912, et qui ont clé appelés pa anticipation, pour renforcer nos effectifs de couverture pendant la période d'hiver. La réqui ition des chevaux. Le nvni Ire de la Guerre a arrêté tin rois veau t..h:, au -ri» prix auxquels doivent être pay s, te cas de ri-qui. il on pourrirai o, fi* ch. vaux apiuvti nant à des |v. rtioulier.-. Les prix lusqu’a présent en vigueur ..sont augmentés de 125 francs pour les chevaux* do / a métropole au-dessous de oix ans clamés stupeur. C’est à peine si elle reconnaissait Paul Didier, tant il était changé ! Ses traits portaient maintenant la mortelle empreinte d’un désespoir dont on devinait la profondeur, en dépit des efforts qu'il faisait pour la dissimuler ; Son front avait la pâleur des marbres funéraires ; un rictus douloureux plis sait sa lèvre contractée, et, par instants, son œil se voilait de larmes quil se hâtait de dévorer. C était navrant. On sentait de quel'e douleur son cœur devait être déchiré ! Berthe porta ses deux mains à sa bouche pour étouffer un sanglot, et pour la première fois depuis bien des semaines elle en vint à penser q^e c’était par elle que ce malheureux avait tant souffert, et que peut-être elle s’était trop hà'ée de le mépriser et de le haïr Le haïr ! Etait-il donc bien vrai qu’elle le haït tant que cela ? et eût elle juré qu’à ce moment même il ne s’éveillait pas au fond de son cœur que’qye rçgtfef d'uq passé perdu, mais jnqubliable ! Tout à coup elle tressaillit. Pierre Gilberl avait relevé la tête et fi tendait la main vers son fils. Ce der nier la saisit avec un cri de joie recor - naissante. — Ah ! mon père, mon père ! dit-il subitement transfiguré. Pierre Gilbert eut un friste et doux sourirç, Je t'ai parlé un peu durement ce matin, dit-il d’un ton grave ; je te sais gré de ne m’en avoir pas gardé rancune, et jete remercie d'être venu me trouver. chevaux d officiers, de telle sorte que ces prix deviennent : 1,895 francs pour les chevaux dits de cuirassiers ; 1,625 francs pour les chevaux ue dragons ; 1,475 icanes pour ris chevaux de cavalerie légère ; 1,625 francs pour les che vaux d officiers d’artillerie. Pour les chevaux ayant dix, onze ou douze ans, ces prix sont diminués du quart ; ils le sont c es trois-cinquièrnes pour- les chevaux ayant treize ans ou plus de treize ans# La même augmentation de 125 francs (avec les mêmes diminutions éventuelles pour les chevaux ayant plus de dix ans), porte sur les chevaux de troupe des diverses catégories ceux d artillerie — selle exceptée; lesprix fixés sont : catégories cuirassie,, : 1,395 francs; dragons : 1,215 francs ; légère : 1,075 francs; « i ° r 18 - tr.ait lt5ger : 1>125 francs ; train : 1,125 francs. Les chevaux d’artillerie — selle - troupe passant de 1,050 à 1,215 francs ; il y a accroissement de 165 francs. Le prix des mulets n’a pas varié (1,000 fr. au-dessous de dix ans). En Algérie, le prix des chevaux de race arabe se trouve augmenté de 40 francs pour les chevaux d’officiers au-dessous de dix ans (il passe à 300 francs) et de 100 francs pour les chevaux de troupe et les mulets (chevaux de selle, de trait léger : 703 francs ; mulets : bol francs). — Pardonnez-moi ! — Te pardonner ? Et quoi donc ? — J’ai réfléchi depuis... Ce matin, la pensée quej'allais faire à Berthe l’horri ble chagrin de d noncer son père à la justice m’avait semblé monstrueuse et j? !a repoussais avec épouvante ; mais j’ai réfléchi, je le répète ; je sais mainte nant où est le devoir, et je le remplirai jusqu’au bout avec courage et sans défaillance. — Je le crois, mon enfant, Mais après la terrible épreuve que tu viens de tra verser, peut-être ce devoir sera t-il au- dessus qe tes forces ? — Je l’accomplirai cependant, et j’y suis résolu ! — Je n’en doute pas, car je connais ton cœur ; mais n’as-tu pas dé,à assez souffert, et ai-je le droit d’accepter un. pareil sacrifice ? Tu en mourras j — Qu’importe !... D’ailleurs, ne suis- je pas déjà mort pour elle ?... — Tq es résolu ? — Je vous l’ai dit, — Alors tu ne l’aimes plus ? Paul fit un mouvement et porta ses deux mains à son cœur. — Oh ! tu vois bien, s’écria Pierre Gilbert ! tu ne réponds pas ! tu l’aimes toujours !... Le jeune homme secoua la tête avec force, —■Eh bien ! oui ! oui ! répliqua-t-il d’un ton plein de fièvre, jel’aime encore ; cet amour qu’elle m’a inspiré, je le por terai en moi jusqu’à la mort ! — Pauvre enfant ! — S’il ne s’agissait que de mon hon neur, je le lui aurais sacrifié sans regret, La candidature de M. de Scgonzac au Conseil général. Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, M. de Segonzac est candidat, dans le canton de Ressons-sur- Matz, au Conseil général, en remplace ment de M. de Thuisy, décédé. Des ren seignements qui nous parviennent de dif- férents côtés, lo succès de M. de SefîronzciG est d’ores et déjà assuré. Enfant du pays, M. de Segonzac s’est particulièrement occupé des questions agricoles. Au moment do la crise de 1880, il provoqua une démarche du Conseil gé néral auprès des pouvoirs publics pour amener une enquête en faveur de l’agri culture de l’Oise. C’est encore l’un des orateurs les plus écoutés de l’importante société des agriculteurs de France. Comme président de la Société hippique de Com- piêgne, M. de Segonzac .s,occupa active ment de l’amélioration de la race cheva line, et particulièrement du cheval de guerre. Le succès de M. de Segonzac est assuré • ce sera au Conseil général une excellente recrue et un très sérieux appui pour les agriculteurs de l’Oise, dont il connaît par ticulièrement les besoins et pour lesquels à plusieurs reprises et avec une inlassable bonne volonté et un dévouement de tous les instants, il s est si utilement employé. «— ---------- . Société de sauvetage des naufragés. La Société centrale de sauvetage des naufragés tiendra son assemblée générale annelle le dimanche 25 mai, à deux heures Précises, dans le grand amplu- théâtre de la Sorbonne. diriribution foleSle^derVé'compense! sïsaffsffiïa La musique de la Garde républicaine prêtera son concours à cette solennité. ♦- --- -- La Récolte des céréales en 1912. ^ T aK0tt ieh l)ublie le tableau ffim lV s. 'a récolte des cè- l'ürie^ rBleVOnS P0Ur le d^PartPmûnt da i m % n u mf nt' pour une S1]rface de 109. <60 hectares, “2.393,200 quintaux de K ï ï i 800 Çr x ^ ValeUP d* hectares 8 lôiî m n \èteü..'surfacede 400 totale 18i Ôoo frU‘” deA rail1' ^leur tares non 5 S€lgli)' 1M{) otalè 2 Aùfoooqr mtaUX do &rain» va,eur tarts «n i', f r ' ; 611 4.490 hec- 4 918 OOO fr fiutntaux de grain, valeur 9 1 IX 900 ' ’■e? avome<98.820 hectares, Le t S lS o SF “ ,lle"r t“- h tin c i311? '1 rien à redouter des révé- if'l d, oat nos mains sont pleines, lais c est de votre honneur à vous qu'il g‘» ° n J celui'ïà vous appartient mFH m .et J y consacrerai tout ce Ap?è” e r F h h T eV de f0rCe- .J I 1 k,en, Dieu fera de moi la ’ et nu* me reprochera résolution que je prendrai, lu te tueras? ieTT,;? ^’est à ce Parti Rue je m’arrête, je sum sur que vous-même vous m’ap prouverez I r Pierre Gilbert allait répondre. La parole resta suspendue sur ses lèvres. Une plainte douloureuse venait de se aire entendre dansla chambre contiguë, ainsi qu’un bruit singulier ressemblant a la chute d’un corps. Paul frissonna. — Il y a quetqu’nn là ! dit-il à voix rapide et basse. “T Qui cela peut-il être ? fit Pierre Gilbert. — Ah ! je vais le savoir. Il marcha vers la porte, mais, arrivé sur le seuil, il s'arrêta. Une seconde plainte était élevée, et une voix défail lante appelait Jobic. Le flambeau que Paul tenait à la main faillit lui échapper. Dans cette appel adressé à Jobic, il avait cru reconnaître la voix de Berthe. Alors, sans plus réfléchir, il poussa lai porte et entra dans la chambre. En même temps, Jobic accourait effarée et se précipitait vers sa pauvre maîtresse, étandue sans mouvement sur le plancher. {A suivre).

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Page 1: CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_05_11_MRC.pdfnelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés... Echos

<S4* A n n é e , — iV° 3 # , CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Dimanche 11

LE COURRIER DE L’OISEParaissait le Jeudi et le Dimanche. 'JOURNAL1 DE S E N L IS

Rédacteur en chef i Loup BBRTROZ.Paraissant la Jeudi et le Dimanche)

o m :MB* SIC

•aSix Bobssisstitsiiiis S ftp.

X M 1 1 N T B

IOa »’x*«mn a u I n u l i da Joinal si i u i toul u borMUz d . posta. — VaboaMMaat a it payable d'avaaoa at continua da plein droit Jusqu'il résaptloa d’uvis oontraira.

p a r ia n t d a ï« « a da 15 d . aU aqaa moto.

dutras tUfi■ tr.S tr.

BUREAUX, RËDACTICJ * ADMINISTRATIONI I N 1 I S - y 8 B N K I I

L a manutcrüt, intérêt ou non, ne tont pat rendu».

f l l , P l a ç a s l« P H ô t e l - d e - V i l l e » f l f l T d i i i P K o N a a> a

a s s a S t e r r r . 1•a a’Aaaarva rus n’u tuanoa au-dmsous s i 1 n u s j

L u laaoasas, rtalam w, ato., soacarnant Paris ailes Dipartemsats K n l l K i « s w S S r *̂a a i bureaux du journal.

S tn l is , l* J 0 \M a i 1 9 1 3 .

Le voyagej de Berne.

Quelques socialistes su isses qui ne m anquent pas d’im agination ont eu la s ingu liè re pensée de réu n ir en un congrès, dans leu r capitale , des re p ré ­sen tan ts frança is et a llem ands en vue de je te r les bases d’une en ten te entre les deux pays. A utrem entdit, i l s ’agit de com bler le fossé creusé en tre la F rance el l’A llem agne p a r l ’annexion de l ’Alsa­ce et la L o rra in e que nous a a rrach ées le traité de F rancfo rt. L es pacifistes frança is qui exploitent les sentim ents hum an ita ires au détriment, de l ’hon­n eu r n a tional et du patrio tism e, ont- ils conservé l’espo ir d’ob ten ir le dé­sarm em ent à l’instan t où il est plus que jam a is ind ispensab le de se forti­f ie r? Ce se ra it une folie de plus à l ’actif de leu rs théories ineptes et abom inables. Non, en réalité , les 200 m em bres du P arlem en t français n ’ont en vue, en v isitan t le pays de Guillaum e Tell que le bluff et la p e rs­pective d ’excursionner dans les belles rég io n s de la lib re H elvétie, a des conditions économ iques défiant la con­cu rrence des agences de voyages.

Ce congrès ne revêt p as un ca rac ­tère officiel, aucun gouvernem ent n ’y a souscrit. L es rep résen tan ts fran ­çais ou allem ands qui s ’y rendron t, ne sont ch arg és d’aucune m ission ; ils ne p arle ro n t p as au nom de leur p ays ; leu rs vœ ux seron t aussi rid i­cules que p laton iques.

L a F rance com ptera 200 antim ilita­ris tes , 200 m auvais citoyens qui v ien­dront d ire aux allem ands : « Nous ou­blions le p assé ; nous renonçons bien yolontiers à l ’A lsace et a la L o rra in e , ces deux provinces que vous avez conquises p a r la force, m ais assurez, de g râce , que pour l ’extension de

, l ’A llem agne vous ne convoiterez pas une seule parcelle de no tre territo ire ' et de nos colonies ».

L es allem ands, nous n ’en doutons /p a s , très flattés de cette hum ble sou­

m ission se m ontreron t bons princes, e t voudron t bien oublier (c’est leur donner un rôle agréable) la leçon qu 'ils nous o n t infligée. Ils se draperont avec fierté dans leu r o rgueil de vain­queurs, en accordan t le pardon aux vaincus. V ous criez g râce , nous d iron t-ils , nous vous l ’accordons g é ­néreusem ent. Cette dém arche hum i­lian te n ’éc laboussera , -fort h eu reu se­m ent, que les m auvais frança is qui l ’auront effectuée ; quant aux alle­m ands, leu r clém ence, leu r m agna­n im ité que la F rance n ’a pas sollicitée sera san s résu lta ts .

Ce n ’est pas, qu’on le sache bien, les élucubrations des p artisan s du désarm em ent, qui trouveron t un écho p as plus en F rance qu ’en A llem agne .1 /a question de l’A lsace et de la L o r­ra ine est trop délicate, trop hérissée de difficultés pour être réso lue à l’a­m iable en tre tro is ou quatre cents citoyens sans m andat, san s m ission, venus en partie de p la isir adm irer les beaux sites de l’Helvëtie.

Le p rem ier p rom oteur de la paix un iverse lle , l’em pereur de R ussie, anim é des m eilleures in ten tions, avait ad ressé un appel aux puissances pour cen trer dans les vues d ’un désarm e-

g énéral. P eu ap rès, le Japon l ’ob ligeait à so rtir l ’épée du fourreau , et dans une g u e rre d ésastreu se pour la R ussie , lui donnait une leçon de

choses qui la rappelait h la réalité. S ivis p a ce m L ’A llem agne n ’a jam a isoublié cet' adage. L ib re aux su jets de Guillaume, qui se font les apôtres du pacifism e, de se m on trer généreux à l’ég a rd des vaincus de 1870 ; Cela n’em pêchera p as lé souverain teuton de conserver in tacts les principes de sa dynastie et de son em pire en vou­lant une A llem agne tou jours plus grande, tou jours p lus forte , pou r a s ­sure r sa suprém atie dans le m onde.

L a belle saison convie chaque année lans le&v rian ts vallons de la Suisse

des touristes de toutes les nationalités; ils font preuve, en g én é ra l, de la courtoisie, de l ’urbanité dont s ’honore out, individu qui a les notions les plus dém entâires de bonne éducation. Cela îe va pas ju sq u ’il ré a lise r un rap p ro - hem ent en tre les pu issances qui l’en tre tiennent p as des re la tions sym ­pathiques. L e C ongrès de Berne, p lacera les an tim ilitaristes français lans une situation aussi g ro tesque [u’hum iliante. L a peu r de la g u erre , [uand elle a pour conséquence de om prom ettre l’honneur, la dignité l’une nation , le patrio tism e des ci- oÿens, n ’est plus un sen tim ent liu- nain : c ’est une lâcheté ! A lors que .e l ’au tre côté de la frontière de l ’Est l y a des cœ urs qui batten t pour la

France, leu r m ère patrie , des citoyens qui sub issen t les vexations, les tra ­casseries des A llem ands et ce la p o u r leur profond attachem ent à ce passé pii les ra ttache à la F rance, il est prof­ondém ent écœ uran t de vo ir des fran ­çais aux. pieds de nos vainqueurs de 1870, leu r dem ander pardon et s ’é- ;rier de gaîté de cœ u r : « Nous renon­çons â jam a is aux provinces que vous avez conquises ».

Ce spectacle douloureux soulèvera 'ind ignation non seu lem ent des pa- rio tes frança is m ais de ceux du

monde en tier qui ont au cœ ur, p rofon- lém ent enracinés, les sentim ents d ’un patriotism e qui font la force et la g randeur d ’un pays. U ne seule conso- .ation nous reste : ceux «gui pac tise ron t ivec les allem ands sont ind ignes du mm de français.

L o u p RERTROZ.

Le service de 3 ans.Mardi, en fin de séance, la Chambre a

fixé au 15 mai la discussion de l’interpella­tion de M. Durafour sur le maintien sous les drapeaux de la classe libérable en octo­bre. M. Barthou, président du conseil, avait proposé la date du 13, mais M. Du- rafour et ses collègues en antimilitarisme ie sont pas pressés d’aborder le grand

débat.— On a remarqué dans les couloirs du

Palais-Bourbon un changement apprécia­ble d’attitude chez des députés qui s’étaient montrés hostiles à la loi de 3 ans, avant le départ en vacances. M. Jonnart l’a consta­té en ces termes :

« Un grand nombre de mes collègues, que j ’avais vus réfractaires aux trois ans avant notre séparation, ont changé d’idée depuis leur contact avec leurs électeurs. Tenez ! dans mon déparlement du Pas-de- Calais, o ûûos braves gens sont très paci­fiques, je viens d’assister à des conseils de révision symptomatiques ; les jeunes cons­crits portaient des pancartes avec ces mots : « Vive le service de trois ans ! » Pas la moindre contre-manifestation nulle part. Tout cela est de bon augure pour le vote nécessaire de la nouvelle loi. »

L’une des conversions les plus significa­tives est celle de M. Constant Verlot, dé­puté des Vosges, l’un de nos radicaux- socialistes les plus avancés. Il y a quelques

jours, devant ses électeurs, M._ Verlot dé­clarait ceci :

« Nous examinerons la loi, c’est un devoir strict Nous la discuterons. Nous entendrons les explications du gouverne­ment. Nous les provoquerons, s’il est né­cessaire. Mais nous n’aurons pas les yeux tournés vers notre circonscription. L’inté­rêt général avant tout.

« Il faut envisager résolument et de sang-froid le problème douloureux qui nous est posé. Il ne s’en est pas posé de plus grave depuis quarante ans. Quant à moi, après uue réflexion approfondie, parce que, républicains, nous sommes de ceux qui plaçons les satisfactions de notre conscience au-dessus de toutes les contin­gences électorales, je déclare que je vote­rai les sacrifices qui me seront demandés par le gouvernement pour la défense na­tionale. »• - - 1

Les Allemands les lâchent!Au départ de Berlin, ils étaient vingt :

vingt parlementaires en route pour Berne. Premier arrêt, trois descendent ; le train repart, ils le manquent. Deuxième station, cinq autres s’en vont quérir du saucisson, et le train repart...

Bref, en arrivant à Garcassonne, je veux dire à Berne, il n’y avait plus personne... Les « pacifistes » allemands avaient fondu comme neige.

Et les parlementaires français — les bonnes poires ! — qui les attendaient à la gare pour leur faire une réception frater­nelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés...

Echos et Nouvelles.Frais de réception. — Recevoir est tou­

jours un luxe coûteux et cette vérité ne cesse pas d’en être une quand l’amphytrion est la France et le récipiendaire un souverain étran­ger.

Voici quelques chiffres sur ce qu’ont coûté au Trésor les dernières réceptions de chefs d’Etat :

Nous les empruntons au rapport du budget du ministre des affaires étrangères.

En 1908, le voyage du roi de Suède a né- cessité u n e dépense de 2 79 .999 f ra n c s 99 oen -limes. Ces 99 centimes laissent rêveur.........

L’année précédente, la réception des sou­verains de Norvège avait coûté 318.882 francs.

Le voyage le plus cher a été celui du tsar et de la tsarine en 1902. Le montant des dé­penses s’éleva à la somme de 1.529.400 francs. Trois ans après, le voyage d’Alphonse XIII, le premier qu’il fit en France, occasionna une dépenses de 775.318 fr. et 76 centimes, car l’on trouve presque toujours des centimes dans les règlements de comptes administra­tifs.

Le voyage le moins cher a été celui du roi d’Agleterre en 1908. Il n’a coûté que 183.036. francs 67 centimes. Celui de l’infortuné roi de’-. Portugal, en 1905, s’est élevé à 219.258 francs; 53 centimes. _ " .

L e s pensions de fam ine. — En par-' courant la liste des officiers nouvellement,re­traités publiés au Journal Officiel :

Rimailho (François-Emile-Léon), lieutenaht- eolonel d’artillerie : 30 ans 6 mois de services. Pension avec jouissance du 1er avril 1913 : 3 733 francs.

Trois cents francs par mois ; c’est tout, pour l’officier éminent dont le nom restera attaché aux progrès de notre arti’lerie.

AU PARLEMENTA L A C H A M B R A

Les édiles de Saint-Bénézet. — Leconseil municipal de Saint-Bénézet. dans le Gard, est en train de s’illustrer. '

Il a rédigé une adresse aux députés pour les sommer d’aller à Berne. Puis, il l’a fait impri mer et en a adressé d’innombrables exem-, plaires à toutes les communes de France avec pricre de faire parvenir le papier au député de la circonscription.

C’est ainsi que la plupart des membres de la Chambre et du Sénat ont reçue la mise eu demeure imprévue du conseil municipal cri Saint-Bénézet. On n’avait laissé en blanc que le nom de la localité et celui du député.

Mais, au fait, qui a payé la facture de t’imprimeur ? Pas le budg t de cette mo­deste commune de 7 à 800 habitants, bien sûr.

D’où vient l’argent ?

26. FEiiiLtETOw du COURRIER de L'OISE

PARP ie r r e ZACCONE

D E U X IE M E P A R T IE

LE C ΠU R D E B E R T H E

V I— Mademoiselle veut bien m ’y auto­

riser ? dit Jobic.— Mais certainement— Alors, je descends...— V a, va ! et ne te presse pas trop

de revenir... Je suis fort bien ici ; ton père nous accom pagnera au château, dès que le grain sera passé ; nous n’avons donc rien à craindre et je puis attendre. .

Jobic s’éloigna aussitôt,et Berthe resta seule.

U n bon quart d’heure se passa...La pluie avait cessé ; lè vent ne souf­

flai» plus ; les nuages noirs s’étaient massés au fond de l’horizon, et le ciel avait repris toute sa sénérité... Berthe ouvrit la fenêtre et présenta sa main à l’air rafraichi.

Elle allait quitter la fenêtre et se dis­posait à la fermer, quand tout à coup un frisson la secoua.

A cent pas environ, elle venait d’aper­

cevoir un homme qui s’était arrêté et semblait hésiter à avancer. La lune Téclairait en plein corps, et elle ne fut pas dix secondes à le reconnaître. C’était Paul Didier.

Toute sa colère se réveilla... et sa poi­trine se souleva d’indignation. Elle s’ârracha de la fenêtre et appela Jobic.

Celle-ci accourut, et. sans trop savoir ce qu’elle faisait, elle prit les mains de sa jeune maîtresse.

— Mademoiselle, dit-elle il faut partir à l’instant.

— Pourquoi demanda Berthe sur prise

— Si vous saviez ce que je viens d’ap - prendre !

— Q u’est-ce donc ?— Ce locataire dont je vous ai parlé,

tout à l’eure...— Eh ! bien ?Je l.ai trouvé en bas.— Q u ’im p o r te !— Ah ! c est que vous ignorez qui il

est !— Qui est-il ?— Le père !...— Pierre Gilbert ?...— Oui, lui ! Il ne faut pas que vous

le rencontriez.— Tu as raison.— Venez ! venez ! L’entendez-vous ?

Il monte ; il va entrer dans cette cham­bre qui est a côté et qui n’est séparée de celle où nous sommes que par une cloison. Et puis il a dit que son fils al­lait venir... M . Paul... Et tenez ! écou­tez... C’est lui... S’il vous savait ici.

— Il ne le saura pas.— Ah ! venez, je vous en conjure !

Séance du 6 m ai 1913.La séance de rentrée a été calme.La Chamhj'fi^a-adopté le crédit de 192.000

francs pour recevoir le roi d’Espagne ; elle a ensuite abordé la discussion du projet de loi tendant à réglementer les jeux dans les casi­nos et cercles ; puis, le projet de loi autori­sant les travaux d’amélioration du port de Nantes.

L’interpellatisn de M. Durafour, sur le main­tien de la classe sous les drapeaux a été fixée au jeudi 15 mai.

Les Votes de nos Députés.Sur la demande de crédit relative à la ré­

ception du roi d’Espagne, la Chambre a adop­té par 470 voix contre 2.

Ont volé pour : MM. Bouffandeau, Chopinet, Delpierre, lleuzé et Hucher.

N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- iovèze, retenu à la commission de l’armée.

Sur le renvoi, à la séance de vendredi, de la ■wv<, ,je ’ia discussion du projet de loi sur les jeux..

La Chambre a adopté par 318 voix contre 177.

Out voté pour : MM. Delpierre, lleuzé, Ha­cher.

Ont voté contre : MM. Bouffandeau et Cho­pinet.

N’a pas pris part au vote : M. Fournier-Sar- lovôzë (commission de l’armée).

Les bureaux de la Chambre.Au début de la séance avait eu lieu le ti­

rage au sort des bureaux. Sont élus : 5* bu­reau, M. Bouffandeau ; 7“ bureau, MM. Héuzé et IluCher ; 8e bureau, MM. Chopinet et Four- nier-Sarlovèzo ; 10* bureau, M. Delpierre.

A U 8 1 N A T

Séance du 6 m ai 1913.M. Antonin Dubost, président, prononce

l’éloge funèbre de M. de Goulaine, sénateur di la droite, décédé pendant les vacances.

Puis, le Sénat vole ris crédits demandés par le gouveraem-rt» nour la réception du roi d’Espagne, el i! s’ajourne à mardi prochain pour commencer la discusion du budget. : - ♦ ---------------------------

Lb roi d'Espagne en France._______

Le roi Alphonse XIII est arrivé à Paris mercredi matin ; il a été reçu à la gare du Bois de Boulogne par le Président de la Bépubiique, les ministres, le conseil m u­nicipal.

Après s’être rendu au ministèrê des af­faires étrangères, le roi a passé en revue les troupes du gouvernement militaire de Paris, sur l’esplanade des Invalides. Il a visité l’école supérieure de guerre. Le soir, un dîner lui a été offert à l’Elysée.

Jeudi, Sa Majesté s’est rendue à Fontai­nebleau avec le Président de la Républi­que. Les illustres invités oftt été reçus par le préfet de Seine-et-Marne; ils se sont rendus au champ de manœuvre de la Solle où iis ont assisté à des manœuvres de ca­valerie et au champ de tir où sont exécu­tés des exercices d’artillerie. Un déjeuner a été servi au château.

L’après midi, le roi a assisté à un car­rousel donné en son honneur, auquel ont pris part le 7e dragons et les écuyers de l’Ecole de Saumur. Alphonse XIII, qui a été très chaleureusement acclamé, est rentré le soir à Paris; un dîner lui a été offert au ministère des affaires étrangères, suivi d’une très élégante soirée.

Hier, vendredi, le roi— après avoir visi­té le Petit Palais, reçu par la municipalité

-parisienne— s’est rendu au centre d’avia­tion de Saint-Cyr où le général llirschauer lui a présenté une partie de notre flotte aérienne.

Eithousiasmé de sa visite et des mar­ques de sympathie dont il a été partout l’objet au cours de son voyage, le roi a longuement félicité et remercié les offi­ciers et diplomates attachés à sa person­ne. Il a pris à Juvisy le train de 8 heures du soir pour se rendre directement à Ma­drid.

B erthe ne répondit pas, m ais elle rtiarcha rapidem ent vers la table où brûlait le m aigre suif qui éclairait la cham bre et éteignit la chandelle d’un souffle ardent et oppressé. P u is .saisis­san t le bras de Jobic :

— V a I dit-elle à voix basse, je veux être seule... Q uand P au l D idier se sera éloigné tu viendras me re trouver, et nous partirons.

Jobic ne fit plus d’objection ; douce m ent, sans bruit, elle gagna l’escalier et descendit au rez-de-chaussée.

VIIB erthe était restée dans l’ombre ;

pendant un m om ent elle n ’entendit et ne vit plus rien.

Mais peu à peu son regard s’habitua Ù" l’obscurité qui l’enveloppait, et bientôt elle rem arqua qu 'un vif rayon de lum iè­re filtrait à travers les ais mal jo in ts de la cloison.

Elle se sentit alors saisie d’un désir fou de voir.

E t, s’approchant de la cloison, elle jeta un regard dans la cham bre contiguë.

Tout d abord elle reconnut P ierre Gilbert.

Il était assis à une table, le front dans la m ain, dans une attitude pensive et som bre.

A côté de lui, P au l se tenait debout, m élancolique et em barrasé, les yeux baissés, sem blant attendre qu’on lui adressât la parole.

Les deux hommes se taisaient, égale­ment émus, chacun hésitant à parler le premier.

B erthe restait e lle -m êm e frappée de

LES RECOMMANDATIONSM. Alexis llotand publie sous ce titre

dans la Revue bleue quelques pages plei­nes de finesse et de vérité. L’abus des recommandations est une des infirmité des mœurs actuelles. Un auteur dramatique a même pu se plaire à composer une co­médie satirique où un chef de bureau considère comme un phénomène extraor­dinaire, comme un héros l’homme qui se présente pour accomplir un travail sans aucune recommandation, simplement par­ce qu’il se croit capable ! M. Alexis Rostand montre en quelques phrases sobres et nettes tout ce que ces usages ont de dé­courageant et, ajoute-t-il, d’immoral.

La plupart du temps, les recommanda­tions interviennent en faveur des médio­cres: les bons ne demandent rien.Quant aux recommandeurs ils attachent tellement peu d’importance le plus souvent à ce qu’ils font qu’ils se renseignent peu sur le recommandé : ils accomplissent un rite pour la forme. Cette indifférence est tiiô m e p o u ssée si loin aujourd’hui qu’on reçoit fréquem m ent des lettres de recommanda­tion sur des formules imprimées.

Fâcheux, malfaisant, dangereux, tel apparaît à l’écrivain qui a l’expérience des choses dont il parle l’usage abusif des re­commandations. M. Alexis Rostand rap ­pelle avec raison ce que M. Nigond, direc­teur de la Compagnie d’Orléans exprimait récemment avec autant de précision que de vigueur : « C’est commettre une mau­vaise action, disait M. Nigond, que de donner de l’avancement à la faveur. »

Comment circonscrire le mal ? M. Alexis Rostand indique deux moyens : ne tenir aucun compte des recommandation, dé­courager les recommandeurs et les recom­mandés en considérant la recommandation comme une mauvaise note. L’ambition, conclut M. Alexis Rostand, doit être com­me celle de l’héroïque gascon :Ne p a s m o n te r b ie n haut, peut-être, m ais tout seu l.

- ■ ♦

Questions MilitairesS erv ice s d es rem on tes. — A chat

de ch evau x d’â g e .En raison des créations de nouveaux régi­

ments de cavalerie et des renforcements d’ef­fectifs actuellement envisagés, le service des remontes aura à effectuer très prochainement d’importants achats de chevaux d’âge.

Les chevaux achetés seront payés à un prix particu ièremenl avantageux.

Les lieux de vente seront très multipliés et seront portés en temps voulu à la connaissance du public.

Les propriétaires auront tout intérêt à pré­senter tux-mémos aux Comités les animaux qu’ils désireront vendre, sans avoîr recours à des intermédiaires. Ils pourront en effet de cette manière profiter entièrement de tous les avantages accordés qui doivent, autant que possible, être attribués aux propriétaires s ’a­donnant à l’élevage des chsvanx.

Les appels de Réserve en 1912.M. Etienne, ministre de la Guerre, vient

d’adresser au Président de la République, un rapport sur les appels des réserves en 1912.

Après avoir constaté que réservistes et ter­ritoriaux sont à même de tenir dignement leur place dans les rangs de notre armée nationale, M. Etienne s’occupe de la statistique des ap­pels. Sur 800,905 hommes convoqués, 659,441 ont accompli leur période.

Le chiffre total des convocations en 1912, a été inférieur de 63,189 à celui de 1911, bien que le nombre des classes convoquées ait été le même da is l’une et l'autre année. Gela tient à ce qu’en 1911 il avait été convoqué, en plus du contingent normal :

1° 7,000 hommes ajournés en 1910 en rai­son des inondations ;

2° 44,000 hommes qui auraient dû normale­ment n’être convoqués qu’en 1912, et qui ont clé appelés pa anticipation, pour renforcer nos effectifs de couverture pendant la période d'hiver.

La réqui ition des chevaux.Le nvni Ire de la Guerre a arrêté tin ro is

veau t..h:, au -ri» prix auxquels doivent être pay s, te cas de ri-qui. il on p ou rr ira i o, fi* ch. vaux apiuvti nant à des |v. rtioulier.-.

Les prix lusqu’a présent en vigueur ..sont augmentés de 125 francs pour les chevaux* do

/ a métropole au-dessous de oix ans clamés

stupeur.C’est à peine si elle reconnaissait P aul

Didier, tan t il était changé !Ses tra its portaient m ain tenant la

mortelle em preinte d’un désespoir dont on devinait la profondeur, en dépit des efforts qu'il faisait pour la dissim uler ; Son front avait la pâleur des m arbres funéraires ; un rictus douloureux plis­sait sa lèvre contractée, et, par instants, son œil se voilait de larm es q u il se hâtait de dévorer.

C était navrant. On sentait de quel'e douleur son cœ ur devait être déchiré !

Berthe porta ses deux m ains à sa bouche pour étouffer un sanglot, et pour la prem ière fois depuis bien des semaines elle en v in t à penser q^e c’était p a r elle que ce m alheureux avait tant souffert, et que peut-être elle s’était trop hà 'ée de le m épriser et de le haïr

Le haïr !E tait-il donc bien vrai qu’elle le haït

tant que cela ? et eût elle ju ré qu’à ce moment même il ne s’éveillait pas au fond de son cœ ur que’qye rçgtfef d 'uq passé perdu, mais jnqubliable !

T out à coup elle tressaillit.P ierre Gilberl avait relevé la tête et

fi tendait la m ain vers son fils. Ce der­nier la saisit avec un cri de joie recor - naissante.

— A h ! mon père, mon père ! dit-il subitem ent transfiguré.

P ierre Gilbert eut un friste et doux sourirç,

Je t'ai parlé un peu durement ce matin, dit-il d’un ton grave ; je te sais gré de ne m’en avoir pas gardé rancune, et jete remercie d'être venu me trouver.

chevaux d officiers, de telle sorte que ces prix deviennent : 1,895 francs pour les chevaux dits de cuirassiers ; 1,625 francs pour les chevaux ue dragons ; 1,475 icanes pour ris chevaux de cavalerie légère ; 1,625 francs pour les che­vaux d officiers d’artillerie.

Pour les chevaux ayant dix, onze ou douze ans, ces prix sont diminués du quart ; ils le sont c es trois-cinquièrnes pour- les chevaux ayant treize ans ou plus de treize ans#

La même augmentation de 125 francs (avec les mêmes diminutions éventuelles pour les chevaux ayant plus de dix ans), porte sur les chevaux de troupe des diverses catégories ceux d artillerie — selle exceptée; lesprix fixés sont : catégories cu irassie,, : 1,395 francs; dragons : 1,215 francs ; légère : 1,075 francs;

« i° r18 - tr .a it lt5ger : 1>125 francs ; train : 1,125 francs. Les chevaux d’artillerie — selle - troupe passant de 1,050 à 1,215 francs ; il y a accroissement de 165 francs.

Le prix des mulets n’a pas varié (1,000 fr. au-dessous de dix ans).

En Algérie, le prix des chevaux de race arabe se trouve augmenté de 40 francs pour les chevaux d’officiers au-dessous de dix ans (il passe à 300 francs) et de 100 francs pour les chevaux de troupe et les mulets (chevaux de selle, de trait léger : 703 francs ; mulets : b o l f ran c s) .

— Pardonnez-m oi !— Te pardonner ? E t quoi donc ?— J ’ai réfléchi depuis... Ce m atin , la

pensée quej'a lla is faire à Berthe l’h o rri­ble chagrin de d noncer son père à la justice m ’avait semblé m onstrueuse et j? !a repoussais avec épouvante ; m ais j ’ai réfléchi, je le répète ; je sais m ainte­n an t où est le devoir, et je le rem plirai ju sq u ’au bout avec courage et sans défaillance.

— Je le crois, m on enfant, Mais après la terrib le épreuve que tu viens de tra ­verser, peut-être ce devoir sera t-il au- dessus qe tes forces ?

— Je l’accom plirai cependant, et j’y suis résolu !

— Je n’en doute pas, car je connais ton cœ ur ; m ais n’as-tu pas dé,à assez souffert, et ai-je le droit d’accepter un. pareil sacrifice ? T u en m ourras j

— Q u’im porte !... D’ailleurs, ne suis- je pas déjà m ort pour elle ?...

— Tq es résolu ?— Je vous l’ai dit,— A lors tu ne l’aim es plus ?P au l fit un m ouvem ent et p o rta ses

deux m ains à son cœ ur.— Oh ! tu vois bien, s’écria P ierre

G ilbert ! tu ne réponds p as ! tu l’aimes tou jours !...

Le jeune hom m e secoua la tête avec force,

—■ E h bien ! oui ! oui ! répliqua-t-il d’un ton plein de fièvre, je l’aime encore ; cet am our qu ’elle m ’a inspiré, je le p o r­tera i en moi ju sq u ’à la m ort !

— P au v re enfant !— S ’il ne s’agissait que de m on hon­

neur, je le lui au ra is sacrifié sans regret,

La candidature de M. de Scgonzac au Conseil général.

Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre dernier numéro, M. de Segonzac est candidat, dans le canton de Ressons-sur- Matz, au Conseil général, en remplace­ment de M. de Thuisy, décédé. Des ren­seignements qui nous parviennent de dif- férents côtés, lo succès de M. de SefîronzciG est d’ores et déjà assuré.

Enfant du pays, M. de Segonzac s’est particulièrement occupé des questions agricoles. Au moment do la crise de 1880, il provoqua une démarche du Conseil gé­néral auprès des pouvoirs publics pour amener une enquête en faveur de l’agri­culture de l’Oise. C’est encore l’un des orateurs les plus écoutés de l’importante société des agriculteurs de France. Comme président de la Société hippique de Com- piêgne, M. de Segonzac .s,occupa active­ment de l’amélioration de la race cheva­line, et particulièrement du cheval de guerre.

Le succès de M. de Segonzac est assuré • ce sera au Conseil général une excellente recrue et un très sérieux appui pour les agriculteurs de l’Oise, dont il connaît par­ticulièrement les besoins et pour lesquels à plusieurs reprises et avec une inlassable bonne volonté et un dévouement de tous les instants, il s est si utilement employé.

«— ---------- .Société de sauvetage

des naufragés. La Société centrale de sauvetage des

naufragés tiendra son assemblée générale annelle le dimanche 25 mai, à deux heures

Précises, dans le grand amplu- théâtre de la Sorbonne.

diriribution fo leS le^ d e rV é 'co m p en se !

sïsaffsffiïaLa musique de la Garde républicaine

prêtera son concours à cette solennité.— ♦ ---- --

La Récolte des céréales en 1912.^ T a K0 tt ieh l)ublie le tableau f f i m l V s . 'a récolte des cè-

l 'ü r ie ^ rBleVOnS P0Ur le d^PartPmûnt da

i m % n u mf n t ' pour une S1]rface de109. <60 hectares, “2.393,200 quintaux de

K ï ï i 800 Çr x ^ ValeUP d*hectares 8 lôiî m n \è teü ..'surfacede 400 totale 18i Ôoo frU‘” deA rail1' ^leurtares non 5 S€lgli)' 1M {)otalè 2 Aùfoooqr mtaUX do &rain» va,eur

tarts «n i ', f r ' ; 611 4.490 hec-4 918 OOO fr fiutntaux de grain, valeur 9 1IX 900 ' ’■e? avom e< 98.820 hectares,L e t S l S o S F “ ,l le "r t“-

h t i n c i 311? ' 1 rien à redouter des révé- i f ' l d ,oat nos m ains sont pleines,

la is c est de votre honneur à vous qu'ilg ‘ » ° n J celui'ïà vous appartien t mFH m . et J y consacrerai tou t ceAp?è” e r F h h T eV de f0rCe- . J ” I1 k ,en , Dieu fera de moila ’ et n u * me reprocherarésolution que je prendrai,

l u te tu e ra s?ieTT,;? ^’est à ce Parti Rue je m ’arrête, je sum su r que vous-m êm e vous m ’ap­prouverez I r

P ierre G ilbert a lla it répondre. La parole resta suspendue s u r ses lèvres.

Une plainte douloureuse venait de se aire entendre dansla cham bre contiguë,

ainsi qu’un b ru it singulier ressem blan t a la chute d’un corps.

P au l frissonna.— Il y a quetqu’nn là ! dit-il à voix

rapide et b asse .“ T Qui c e l a peut-il être ? fit P ie rre

Gilbert.— Ah ! je vais le savoir.Il m archa vers la porte, m ais, a rriv é

su r le seuil, il s 'a rrê ta . Une seconde plainte était élevée, et une voix défail­lante appelait Jobic. Le flam beau que P au l tenait à la m ain faillit lui échapper. D ans cette appel adressé à Jobic, il avait cru reconnaître la voix de Berthe. Alors, sans plus réfléchir, il poussa lai porte et en tra dans la cham bre.

E n m ême tem ps, Jobic accourait effarée et se précipitait vers sa pauvre m aîtresse, étandue sans m ouvem ent s u r le p lancher. {A suivre).

Page 2: CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_05_11_MRC.pdfnelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés... Echos

&*£ jde y e i s s

Les fêtes de leanne d’Arc a Compiègne.

Dimanches 8 et 45 Juin 1913, C ortège h is to r iq u e . Grand drame héroïque en 5 actes, (Représentation de jour et de nuit). Domremy — Ghinon — Reims — Compiè­gne — Le Bûcher de Rouen.

Le Cortège Historique.Le cortège aura pour thème l ’entrée de

Jeanne d'Arc à Compiègne.Une jeune fille d e là Ville, dont nous

dirons le nom prochainement, figurera l’héroïne. Elle sera royalement escortée et entourée de près de 800 figurants.

Ce sera, en somme, la réédition du brillant cortège de 1909, dont tout le mon­de a gardé le souvenir émerveillé.

La Représentation.La réprésentalion théâtrale sera inter­

prétée par des Artistes des plus grandesscèn es de P aris.

Les chœurs et la fiiguration compren­dront de 2 à 300 personnes.

Pour permettre à de nombreux specta­teurs de bien voir et de bien entendre, le Comité a dû décider l’installation d'im­menses tribunes qui ne contiendront pas moins de 4,000 places, entièrement cou­vertes et à l’abri, par conséquent, du soleil et de la pluie.

Ces tribunes seront disposées en demi- cercle et formeront ainsi un véritable et immense théâtre.

La scène sera aussi très agrandie. Elle n’aura pas-moins de 30 mètres de long sur 10 mètres de large, afin de permettre l’évolution des 250 figurants.

Dans le but de faciliter la vue aux spec­tateurs de la pelouse, les décors de lond seront supprimés.

La scène sera décorée par des arcades de Heurs et de feuillages, qui constitueront une sorte de décor transparent d’un effet très agréable et fort pittoresque.

Terminons entin par une indiscrétion : Le rôle de Jeanne d’Arc sera, sur la scène, interprété par une tragédienne de grand talent, •actuellement attachée à l’un des meilleurs théâtres de Paris.

Une représentation de jour et une de nuit seront données le 8 et le 15 juin.

française une troisième annéq de service militaire, il est absolument indispensable que cette jeunesse intelligente soit proté­gée dans ses intérêts et que l’Etranger no profite pas du sacrifice qu’elle s’impose de grand cœur.

Palmes académiques.Par arrêté du ministre de l’Instruction

oblique sont nommés au grade d’oflicier 1 académie :

MM Emile Fichu, Henri Leclerc, con­seillers municipaux de Vineuil ; Fleury, maire de Baron ; Sauvanet, entrepreneur de travaux publics à Vineuil.

DE LAa Dépêche de l’Oise

Syndicat d es Pharm aciens de l’OiseLa réunion semestrielle du syndicat des

Pharmaciens de l’Oise s’est tenue à Com­piègne dimanche dernier.

Après avoir nommé président par accla mation M. Manseneau, les Pharmaciens de l’Oise, qui étaient venus très nombreux de tous les points dn département à la réunion, ont passé à la discussion des questions professionnelles à l’ordre du jour.

Sur la proposition de MM. Mancencau et Trolley, le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a pris une résolution qui mérite d’être signalée.

Tout le monde sait que les diverses branches de nos industries nationales ont à lutter avec ténacité contre la concurren­ce allemande ; mais il en est une qui souf­fre plus particulièrement de cette concur­rence, c’est l’industrie des produits chimi­ques et pharmaceutiques.

La pharmacie française est inondée de puis quelques années de produits chimi­ques et de spécialités allemandes, la plu­part sans valeur thérapeutique réelle, mais qui, par une publicité effrénée dans la presse médicale et dans la grande presse, arrivent à être demandés par le public qui en ignore l’origine, ou prescrits nar les médecins, au grand détriment des intérêts français.

Emu de cet état de choses, le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a décidé de demander à tous les syndicats de Pharma­ciens de France d’étudier les différents moyens (campagne de presse, appel au public, appel aux médecins français, révi­sion de la législation douanière, etc.) propres à arrêter l’envahissement de la Thérapeutique française par des drogues allemandes dont l’usage — ô comble de l’ironie — est souvent défendu en Alle- mage !!

Nous félicitons bien sincèrement les Pharmaciens de l’Oise d’avoir pris cette initiative qui peut être donnée en exemple à tous les groupements commerciaux.

Le syndicat des Pharmaciens de l’Oise a émis également, à l’occasion de la discus­sion de la nouvelle loi militaire, le vœu suivant qui sera transmis aux députés et sénateurs du département :

« Tout diplôme d’Etat permettant d’ex­ercer une profession rétribuée (Médecine, Pharmacie, Barreau) ne pourrra être dé­livré à un Etranger qu’à l’âge de 27 ans, et s’il a accompli son service militaire en

..France. »Pour bien comprendre toute la portée

de ce vœu, il faut se rappeler que nos Facultés sont encombrées par des Etran-

f ers qui, n’ayant pas à interrompre leurs tudes pour faire leur service mifitaire, se

font recevoir médecins et pharmaciens avant les étudiants français et s’installent aux meilleures places au détriment de nos compatriotes.

Quand ils ont atteint 45 ans, ils se font naturaliser, et le tour est joué. A l’heure grave où la Patrie réclame de la jeunesse

S il faut en croire les bruits qui courent dans .les milieux bien informés de Compiègne, la Société anonyme de la Dépêche de l ’Oise, el de son imprimerie est à la veille d’une disso­lution et ce dénouement fatal ne serait pas sans causer de graves préoccupations à ceux qui ont administré cetle S oc ié té .. . sans d’ail­leurs jamais s’en occuper autrement. Certes, nous voudrions pouvoir nous attendrir sur le sort des membres de ce Conseil d’administra­tion, mais nous devons les laisser se débrouil­ler entre eux pour ne songer qu’aux iuiérêts des petits actionnaires de la Dépêche qui, eux n e.s£ ^ Pas responsables des négligences qui ont été commises. Nous venons donc demandera M M . le s a d m i n i s t r a t e u r s s ’i l s s e s o n t p r é o c ­cupés de savoir comment seront remboursés ceux des actionnaires qui demanderont à l’être.

Nous agissons-là qu’on le sache bien, dans le seul intérêt du parti républicain. On sait, en effet, comment ces actionnaires — les plus pe­tits tout au moins et par conséquent les plus intéressants — ont été sollicités d’entrer dans la Société. On est allé les trouver au nom de MM. Butin et Gournay, on leur a dit que celte attaire politico-financière donnait les plus grandes espérances : succès électoraux assu­rés ! bénéfices certains ! Alors, obéissant à des sentiments divers, les plus pauvres de nos militants et les plus modestes de nos fonction­naires se crurent obligés de verser leurs éco­nomies dans une entreprise qui n’intéressait que MM. Gournay et Butin et qu’en consé­quence ceux-ci auraient dû prendre seuls.

Or vous sentez, MM. les administrateurs et vous surtout M. Butin, le mauvais eflet que pro­duirait dans le public une liquidation dans la­quelle sombrerait totalement l’avoir de ces petits actionnaires et vous devinez sans peine la répercussion qu’elle aurait ehtz nos amis et surtout chez nos adversaires.

La Gazette de l’Oise n’est pas d’ailleurs la seule à s’inquiéter de ces conséquences et c est fort de l’approbation de plusieurs per­sonnalités politiques qu’elle croit devoir plai­der la cause de ceux qui sans autre ambilion que celle de servir la République, y sont allés loyalement et ont donné en toute confiance leur concours moral et leur appui pécuniaire. Or il nous semble bien que le moins que l ’on puisse demander c’est qu’on agisse aussi loyalement avec' eux et puisque l’heure d^s comptes est arrivée, le mieux est de ne pas biaiser, de ne pas chercher à tourner les dif­ficultés dans l’espoir de les esquiver.

C’est pourquoi on s’est étonné de voir con­voquer pour samedi prochain, les actionnaires de la Dépêche de l’Oise, à l’effet d’examiner « un projet de concession d’une partie de 'actif social ». Ils se trouveront là devant un

fait accompli, puisque la dite cession a eu lieu il y a trois semaines environ. Tout le monde sait, en effet, que M. Butin a vendu l’impri­merie de la Dépêche de l’Oise à un imprimeur de Beauvais pour le prix de 20.000 francs.

Sans d’ailleurs autrement insister sur les irrégularités d’une telle opération, il imporie avant tout de demander que ces 20,000 francs restent à la disposition des actionnaires car ils leur appartiennent.

Vingt mille francs, ce n’est pas beaucoup pour couvrir les soixante-quinze mille qui ont été souscrits dans l’arrondissement. Ils per­mettront néanmoins, ces pauvres petits vingt mille francs, de remplir quelques bas de laine Et les deux cents actionnaires qui par ce temps de la vie chère se trouveront remboursés de leur action, penseront sans doute que la Ga­zette de l'Oise est tout de même au-dessus de la réputation qu’ont voulu lui faire le s repré­sentants de la Dépêche.

Pour le reste, les adm inistrateur respon- sables sont là et M. Butin qui a toujours agi en leur nom se fera un devoir, samedi prochain, d exiger que tout se passe régulièrement et que cette affaire se termine d’une façon équi- table.

Il est en ce moment sur les bords du lac Majeur, mais il reviendra tout exprès pour cela.

Le Torchon brûle!f ,an,d branle-bas au clan radical. La

Depechc est à la veille de disparaître et le bruit court déjà que le matériel a été ven­du pour 20,000 francs à une imprimerie de Beauvais.

20,000 francs pour 75,000 francs d’ac- t oas souscrites par de tout petits capita­listes . fonctionnaires, employés ou même m odules ouvriers, il y a de la marge et M ^ u rso -n , directeur de la Gazette de

Ouse, s en émeut. Il se fait le défenseur des modestes qui ont cru servir la bonne cause républicaine, lisez biocarde en s’im­posant de lourds sacrifices. Voici, en effet- ce que publie sous sa signature la Gazette du jeudi 8 m ai:

P O U R L E S A C T IO N N A IR E S

S A V O N des P R I N C E S du CONGOMéfiez-vous des im itations. — v. VAissiER.

ür&versIt’IflAUGlJRATIOU

de la Vidam ée,La visite d'une escadrille

L’aérodrome de la Vidamée a reçu jeudi la visite d’une escadrille militaire venue en service commandé pour reconnaître les hangars militaires offerts à l’armée. L’es­cadrille, commandée par le capitaine Rol­land, en station au camp de Sissonne avait reçu l’ordre de se rendre à Bue, pom’ la présentation au roi' d’Espagne, en fai sant escale pour la nuit à la Vidamée J;

Le lieutenant Brottée s’éleva à 5 h. â;;, puis successivement prirent leurs vots>si*~ leurs merveilleux Farman, le liiulenant Nicaud, les adjudants Drevet et Parent, le maréchal des logis De Sesseiteset enfin, lermant la marche, le capitaine Rolland lui-même.

De Soissons, ils piquèrent sur Laon, rejoignirent à Soissons la vallée de l’Aisne, la quittèrent à Villers-GoUerêts pour ga­gner directement Senlis eu longeant la voie du chemin de fer. Le lieutenant Brotr lée atterrit, en un superbe vol plané à sept heures précises; à 7 h, 30, le maréchal des logis De Sesselles arrivait à son tourf Puis vinrent ensemble les ajudants Drevet et Parent à 7 h. 38.

L’adjudant Drevet, pour ne pas gêner l’atterrissage de son collègue, alla virer au delà de l’aérodrome et revint ensuite se poser délicatement près des hangars.

Du lieutenant Nicaud, pas de nouvelles; Quant au capitaine Rolland, il s’était dirigé sur Corbeaulieu et n’en repartit que ie lendemain matin.

Au moment môme où le lieutenant Brottée apparaissait à l’horizon, un autre aéroplane arrivait égalem int; mais igno­rant l’aérodrome de la Vidamée, il atterrit dans un pré à Ghamant. Renseigné par un paysan de la proximité d’un champ d’avia­tion, il repartit quelques minutes après et vint se poser avec une aisance merveil­leuse au beau milieu de la piste de la Vidamée.

C’était le sapeur aviateur Pâques parti à huit h eu res du m atin d’Epinaï, SO tl centre d’aviation, avait franchi, à près de 200 kilomètres à l’heure, la distance qui le séparait de Mourmelon. Arrivé au camp de Châlons à 9 h. 10, il en repartait le soir à cinq heures sur son coquet Borel, et at­terrissait à la Vidamée â 7 h. 11.

L’escadrille aérienne, renforcée par le capitaine Rolland venu la rejoindre de Corbeaulieu, prit vendredi matin la direc­tion de Bue.

Le lieulenant Nicaud, que l’on croyait perdu, a atterri vendredi matin à Creil, par suite de la rupture d’un tendeur d’em­pennage et est reparti dans la matinée pour Bue.

***Quand MM. Roland et Cussac prirent,

l’an dernier, la direction de l’aérodrome de la Vidamée, un grand point restait à solutionner. Il s’agissait de doter l’aéro­drome d’une école militaire.

Un comité se forma tout aussitôt, pour entreprendre, auprès des pouvoirs publics, les démarches nécessaires à la réussite, il étaitainsi composé : présidents d’honneur, MM. Lafargue, sous-préfet de Senlis; Cho- pinet et Heuzé, députés ; Daussin et Du- puis, conseillers généraux; Coquatrix et T u r q u e t, co n se illers d’arrondissem enl.* vice-présidents, MM. de W aru, Vallon) Dury, Troncin, Gondelle; membres, MM. Michel Robert, le docteur Chastel, Joseph Odent, Warusfel, Loup Bertroz, Charles Gienger, Cussâc, Dufourmentel, Barbier, Bélier, Pelletier, Roland, Balézeaux et Fleury.

Une somme de 45.000 francs était né­cessaire pour la construction des hangars. Alors, dans tout le pays, un magnifique mouvement d’enthousiasme se dessina. Les dons affluèrent. Tous les bons fran­çais, les plus fortunés comme les plus humbles, envoyèrent des souscriptions, et bientôt la somme demandée était re­cueillie.

C’est alors qu’une commission fut char­gée de centraliser ces fonds. Elle était composée de MM. de Kersaint, président ; Michel Robert, Troncin et Gienger, mem­bres; Warusfel et Loup Bertroz, secré­taires.

Avec une bonne volonté que ne lassèrent m difficultés, ni obstacles, la commission multiplia les démarches pour obtenir du ministère de la Guerre l’école militaire à la Vidamée. C’est aujourd’hui chose faite et, dans la magnifique fête de demain, c’est, à la remise officielle des hangars à l’auto­rité militaire que nous assisterons.

Qu’il nous soit permis, à la veille l’inauguration de la Vidamée, de féliciter chaudement les membres de la commis­sion et les organisateurs du dévouement dont ils ont fait preuve pour mener à bien 1 œuvre entreprise, et disons encore un sincère merci à tous ceux qui, par leurs souscriptions, ont contribué au succès fi­la fête et permis à la Vidamée d’être dotée d une école militaire.

Rappelons, ainsi que nous l’avons an­noncé dans notre dernier numéro, que l’inauguration officielle de la Vidamée et la remise des hangars au ministère de la Guerre, aura lieu demain dimanche, jour de la Pentecôte. Si nous en croyons nos confrères de Beauvais, Compiègne, Gler- mont, de nombreux promeneurs viendront de tous les points du département pour assister à celte belle fêle.

Le temps se mettra t-il de la partie? il faut l’espérer. Ce matin la pluie a fait une légère apparition, mais c’est pour mieux dégager les nuages et leur permottre de laisser percer demain le soleil. D’ailleurs, dit le vieux proverbe: tel vendredi, tel dimanche ; or la journée de vendredi s’est très bien passée.

La Vidamée sera demain, nous n’en dou­tons pas, le rendez-vous de tous ceux qui s’intéressent an sport de l’air ; on viendra applaudir aux évolutions.des aviateurs et çe sera le meilleur moyen de passer une «éellenle journée, que de prendre part à d\s réjouissances où l’agrément et l’inté- rê\ ne le cèdent en rien au patriotisme.

Oisons en terminant, que l’appareil Robert Lefort, offert au comité national paris. A. R. madame la Duchesse de Chaitres, et faisant partie de l’escadrille de Verdun est arrivé à la Viuamée. Enfin, une ‘.musique d'amateurs prêtera son concours pendant la cérémonie.

M f o d r o m e d e l a V id a m é e

" - DIMANCHE 11 MAI 1913 R em ise Officielle d es H an g ars

offerte à l'Armée par-îe Comité de Senlis, Crèpÿ-en-Valois

C hantilly et les environs

G r a n c i ©

F Ê T E A É R O N A U T I Q U Eavec le concours Se nos m eilleurs Aviateurs :GU5LLAUX GILBERT

Détenteur de la Coupe Recordman du voyagePommery, de vide en ville,

avec 1.253 kilomètres 825 kilom. sans escale sur monoplan sur monoplan

Clément - Bayard, Morane-Saulnier,I moteur Glerget. moteur Le Rhône.

DAUCO URTEx-détenteur de la Coupe Pommery,

triomphateur du raid Paris-Berlin dans la même journée (950 kil.)

sur monoplan Borel, moteur Gnôme.LETORT IWOLLA

| sur monoplan le sympathique pilote Hanriot - Ponnier, du

moteur Le Rhône. monoplan Rep.

et des Aviateurs de l’Aérodrome :IVÎlle DAM EDOZ, sur monoplan Sommer.

BERGER SALLARDsur monoplan Nieuport sur biplan Sallard,

moteur Anzani. moteur Anzani.

SCHEMIWELEpreuve Coupe Pommery, La Vidamée-Coblentz

450 kilomètres, sur monoplan Schemmel-Ruchonnet,

moteur Gnôme.

C h am bre d e s N o ta ires d e l'a r r o n d isse m e n t d e S e n lis .Voici la composition de la Chambre des

Notaires de 1 arrondissement de Senlis pour l’année 1913-1914 :

Président : M. Desabie, notaire à C reil; Syndic : M. Quentier, notaire à Chambly; Rapporteur : M. Tisserant, notaire à Chambly; Secrétaire : M. Petit, notaire à Senlis; Trésorier : M Thirouin, notaire à Aey ; Membres : MM. Prilebout, notaire à Crépy, Bouquet, notaire à Neurfiy-en- Thelte. J

A v is a u x d é b ita n ts .A l’occasion des fêtes de la Pentecôte,

M. le préfet autorise les débitants de boissons à laisser leurs établissements ouverts le dimanche i l mai, jusqu’à deux heures du matin , et le lundi 12 mai, jusqu’à minuit.

■ —C ou rse c y c l is te .

Une course cycliste est organisée pour le 18 mai, pour le parcours Gonesse, Luzarches, Chantilly, Senlis, et retour par Louvres.

D an s ta p o lic e .Ua emploi d’agent de police est vacan ;

à Senlis. Les candidats peuvent dès main­tenant s’adresser à M. le Commissaire de police pour plus amples renseignements

C iné-M ondain M ontigny.La foire de Saint-Rieul tire à sa lin et

cependant le Ciné-Mondain, le roi des cinématographes, qui a tant su nous charmer par son spectacle renouvelé tous les jours, nous offre ce soir samedi uné représentation extraordinaire. Nos lec­teurs, qui ont fait un accueil si enthou­siaste au Ciné-Mondain, apprendront avec plaisir que cette séance surpassera encore de beaucoup tout ce que M. Montigny a su nous offrir jusqu’à ce jour.

Demain dimanche, à 2 h. 1/2, grande matinée, le soir, à 8 h. 3/4, représentation de gala extraordinaire.

Lundi, pour la clôture définitive et irré­vocable, à 2 h. 1/2 matinée à prix réduits. Le soir, représentation d’adieux et de remerciements composé d’un programme des plus sensationnels.

Dans la matinée A rrivée des IPilotes

p a r la v o i e d e s a i r s

P r é s e n ta t io n d e l ’é te n d a r d a u x e n g a g é s du 3 e h u ssa r d s !Jeudi matin, au champ de tir, M. le co­

lonel Lyautey commandant le 3e régiüient de hussards, entouré de son état-major et devant le régiment assemblé, a présenté solennellement aux nouveaux engagés du 3e hussards l’étendard du régiment.

Cette cérémonie, toujours si louchante, avait attiré beaucoup de nos concitoyens.

A l’issue de la présentation, les troupes ont regagné le quartier, et l’étentard, pré­cédé de la fanfare du régiment, a été ra mené au domicile du colonel, avec le céré monial accoutumé.

A deux heures et demie R e m is e O ffic ie lle d e s H a n g a r s

aux Autorités Militaires

A p a rtir de trois heures VOLS par tous les Aviateurs

Entrée : 1 franc

La r e tr a ite d e c e s o ir .La fanfare du 3e hussards donpera, ce

soir, sa retraite à 8 heures 45. Voici l’iti­néraire : place de l’hôtel-de-Ville, rues aux Fromages, du Puits-Tiphaine, du Chat- Haret, de Villevert, place Notre-Dame, rues du Chancelier-Guérin, Bellon, Rou- gemaille, place de la Halle, rues de l’Ap- port-au-Pain, Sainte-Geneviève, de la Ré­publique et retour au quartier.

L’aérodrome est desservi par la gare de Saint-Firmln, qui se trouve à 300 mètres du champ II est situé à 4 kilomètres de Senlis et à 4 kilomètres de Chantilly. — 50 kilomètres de Paris par la route. — 50 minutes de Paris par chemin de fer (Gare du Nord).

----- -4-------In stitu tio n S a in t-V in c e n t.

La, réunion des anciens élèves de l’Ins­titution Saint-Vincent aura lieu, à cette institution, le dimanche 18 mai.

A-10 heures 30, messe solennelle pour es anciens. Maîtres et Elèves défunts de

1 Institution.A midi, banquet, inauguration de la

nouvelle salle des fêtes. Récréation offerte par les élèves actuels à leurs aînés.. Programme : Défilé en fanfare des di­

visions. Chœur « Dieu protège le vieux collège ». Théroulde au Moutier de Saint- Vincent, fantaisie en un acte, dédiée aux anciens.

Au sortir de cette réunion, assauts d’es­crime, jeux divers, mât de cocagne, etc.

L a C ro ix -R ou ge .La prochaine réunion du comité

de la Croix-Rouge, aura lieu le mardi 13 mai, à 1 h. 1/2, dans la salle de l’ancien Evéché.

P o u r la r é p r e s s io n d e s f r a u d e s .Dans la journée de mardi dernier, M.

Gudin, commissaire de police, a opéré des prélèvements de denrées alimentaires dans les communes d’Orry-la-Ville, La Chapel!e-en-Serval et Thiers, en vue de la répression des fraudes.

C hute d a n s un p u its .Mme veuve Leclerc, qui habite route de

Compiègne, puisait de l’eau dans son puits lorsqu’elle tomba dedans.

MM. Berge etDropsit se précipitèrent au secours de la malheureuse et parvinrent à la remonter heureusement assez tôt pour empêcher l’asphyxie qui déjà avait com­mencé à produire son œuvre.

M. le docteur Corpechot a prodigué ses soins à Mme Leclerc, qui semble, main­tenant, hors de danger.

♦P h a r m a c ie s o u v e r te s .

Demain dimanche, M. Perrin, place de la Halle ; lundi 12 mai, M. Morcrette.

La v ite s s e d e s a u to s .Rue du Moulin-Saint-Rieul, l’auto -17

W 7, conduite par M. Jacques Potet, t e Saint-Quentin, roulait à une vitesse exa­gérée. Procès-verbal a été dressé.

A u 3° H u ssa r d s .Par décision ministérielle, M. Albert-

Jules Benjamin Harîay, ancien brigadier au 3° régiment do hussards, domicilié à Eperlecques (Pas de-Calais), est classé dans la gendarmerie et affecté à la Cie du Nord, arme à cheval.

C h ron iqu e d e la s o if .Pour cuver son vin plus à l’aise, Fran­

çois Détang prétend entrer au cinéma Montigny, encore que le directeur lui enrefuse I entrée. Les agents arrivent et verbalisent.

«-------A la J u s t ic e d e p a ix .

Dans son audience du vendredi 2 mai, le tribunal de simple police du canton ’de Senlis a prononcé vingt-deux jugements dont voici le détail : Dommage à propriété 1 ; excès de vitesse auto et moto, 5 ; ivresse, 4; police du roulage, 5 ; défauts de lanterne et d’appareil sonore, circula­tion sur trottoirs, 3; emploi d’étrangers sans certificat, 2 ; mauvais traitement envers animaux domestiques, 1 ; défaut d éclairage de matériel, 1 .

Maison Ch. T oupet» L. F é v r ie r , Sr. — P r e m iè r e c o m m u n io n : v ê te ­m en ts , c h e m is e s , c r a v a te s , b r a s­s a r d s .

Magasin fermé dimanches et fêtes à une heure.

Etat civil de Senlis.(lu 3 au 10 mai 1913.

Naissances.5. Maurice Charles Rsgnault, rue aux Co­

quilles.Décès.

2 . Lavergae Maurice, manouvrier, 26 ans,faubourg-Saint-Ma-tin, 1.

3. Mme Dupré, née Garge Françoise, Fau-bourg-Saint-Martin, 1 . ’

Mariage.10. M. Porron Marcel-Eugène, serm rier à

.. înlis, et Mbô Delayen Eugénie, saas. profession, à Saint-Nicolas-Courteuil.

— + -----------Les Champagnes P e tr o t-B o n n e t se

recommandent par leur qualité impec- caDie.

Les amateurs de bon Champagne de­vront e x ig e r^ marque P e t r o t - B o n n e t .— :-------- — ----------- ♦ — —------------------------- .

Cantonjie Creil.C R E I L

L'U nion des Juges de P a ix de l’Oise Jeudi dern ier se son t réu n is , à C reil, sa lle d e là Ju stice de P a ix , le s m agistrats can ­ton aux de 1 O ise , au nom bre de v in g t-h u it sur tren te-tro is titu la ires.

M. Berger, procureur de la République de Beauvais, président d’honneur; ancien député du Loir-et-Cher et conseiller géné­ra1’ et M; Degoix, juge de paix de Versail­les, président, s étaient fait excuser.

Après la lecture du procès-verbal de la dernière séance, diverses questions ont été mises à 1 ordre du jour et discutées.

1. Organisation des juges de paix en amicale en commençant par des confé­rences d arrondissement au premier degré puis groupement départemental, et ensuite groupement par ressort de Cour d’appel par les trois présidents des groupes de i Oise, 1 Aisne et la Somme.

2. Relèvement des traitements et avan­cement sur place après cinq ans de ser­vice dans chaque classe. Amendement à faire présenter dans ce sens à la loi en discussion prochaine devant le Sénat.

3 Au point de vue moral, vœu tendant à ce que les juges de paix soient considé- i és par leurs pairs comme des magistrats du premier degré, et que certains parquets ou juges du siège cessent de les traiter eu parents pauvres, presque en subalter­nes, à peine égaux aux appariteurs à qui on fait faire les courses. Des exemples de ce sans-gêne ont été fournis avec preuves à 1 appui tirées des correspondances

C est une question de dignité et il nous é onne qu’elle puisse encore, à notreéJS- que, nécessiter du rappel. Nous ne doutons pas toutefois que ces errements ne soientque de regrettables exceptions.

4 V œu tendant à ce qu’un juge de Daix• e puisse, sans son assentiment en dehors de peines disciplinaires, être déplacé et envoyé au quatre coins de la France.

Le jou r m êm e, un des m agistrats can ­tonaux de l ’O ise, dont la conduite,- la te ­nue et la sc ien ce jurid iq ue fon t um de n o s > m eilleurs jeu n es ju g es de paix, se rév e il­lait, nom m é à 500 kilom ètres du p oste m ant tltu |a ire la v e ille en s ’endor-

C’est très encourageant, d’autant qu’il est très certain que ce déplacement était ou directement ou par ricochet, la consé­quence de la nomination à un posté désiré créatures.mme P° lltique Pour l’une de ses

soluesUtr6S questions furent étudiées et ré-

à l ï ô Æ f nHq,Ur n COnfrai er,n e l>très B ien serv i à 1 hôtel du G hem in-de-Fer, avait précédéet deux toasts ont étés portés, l’un à M. le président de la République, dont la haute intelligence et 1 énergie font au­gurer que toutes les réformes démoora- nques entreront enfin dans la période des i éalisations ; 1 autre à M. Berger, le Ifien-

Beauvais.PrOOIJr8Ur d° RépubliW de

Notes pour servir â l'HistoireDE

l’Anclenne Abbaye i e Saint - Vincentd e 1 7 8 9 à 1 9 0 9 .

Q u a tr iè m e p é r io d e .

Achat par éclésiastBCjjues pour maison d’éducation.(Su ite)

« M. Poullet a l’espoir que le Conseil municipal, appréciant l ’avantage qui doit résulter pour la Ville du- succès de sa demande, voudra bien l’appuyer auprès de M. le Ministre de l’Instruction publique.

« Le Conseil municipal, a Vu la lettre de M. 1 abbe Poullet sus-énoneée et les diverses

observations y annexées ; Vu l’article 21 de l’ordcmnance royale du 27 février 1821 ; Considérant que la ville de Senlis n’a pas de collège communal, qu elle n ’est en position, sous aucun rapport, d ’en établir un quant a présent et que, sans vouloir trop préjuger de l’avenir, il est permis de penser que, de longtemps d’ici, elle ne songera à fonder un semblable établissement, surtout alors qu’elle possède des institutions privées qui présentent aux familles les meilleures garanties pour l’instruction de leurs enfants ;

» r n m S • r?n ’ T cffet’ que in s titu tio n de Saint-Vincent, qui‘ S ri1 pci" e deux a? s d’existence, a pris tout-à-coup un

f n a ,r q u ’on Peul attribuer à la beaut/bonne d i t ^ r 0n ’ .M org«ûsation régulière des études, à saî é ; ? / ! . ! / 1 ;116’ mi m én te ém m ent de son chef, à l'absence denrécieuv^ S<?r n Parti / qu’un tel établissement, sim m ri w i1' 1 fanil!le)s- P°ssèdant tant d ’éléments de succès,l ^ f t i r a 2 ^ e i i j a n c e de l’Université et mériter la laveur d etre déclaré de P lein Exercice j

« Considérant que la ville de Senlis a un grand intérêt au succè; de la demande de M. Poullet, puisqu’elle doit trouver dam l’Institution de Saint-Vincent déclarée de plein exercice, tous les avantages d’un collège communal, sans avoir aucune espèce d; charges à supporter ni dans le présent, ni dans l’avenir; qu’il es: toutefois intéressaut el désirable pourleshabitanls de cette ville que 1 Université, en accordant l’autorisation demandée, veuille-bien y mettre la condition (acceptée du reste par M. Poullet) que les externes soient admis aux clauses de l’Institution, sauf à prendre les mesures d’ordre qui seront jngées convenables ;

« Considérant que, si éloignées que puissent être les probabilités d’un collège communal proprement dit, il convient toutefois que la ville ne se dépouille pas du droit d ’en ériger un dans l’avenir, si la nécessité s’en manifestait ; qu’ainsi, elle doit faire ses réserves à ce sujet, tou t en donnant son entière adhésion à la proposition de M. P oullet ;

« Par tous ces motifs, le Conseil municipal, à l'unanimité, se réunit à M. Poullet pour demander à M. le Ministre de l’Instruction Publique de vouloir bien déclarer l’Institntion de Saint-Vincent de P lein Exercice, pour jouir des droits attachés à ce litre aussi longtemps qu’il ne sera pas établi de collège communal à Senlis, et à la condition que les externes seront admis aux classes de la dite

Institution. Enfin, l ’autorisation demandée ne peut avoir pue des résultats extrêmement avantageux pour la ville de Senlis. » (')

Justice était enfin rendue par nos édiles « à une supériorité quj œsinait le génie (-) ». Les négociations avec le Ministre se prolon­

gèrent,^ néanmoins, durant deux années, et l ’une d’elles sera ttaversee par une douloureuse épreuve. Dès le mois de juillet 1841 > une grave épidémie nécessitera le licenciement des élèves. Pendan leur absence, la direction prodiguera toutes les mesures hygiéniques lue les médecins seront invités à prescrire ; l’une d’elle ne pourra etre réalisée que par l ’intervention de la Mucicipalité : M. le Supérieur n’hésitera pas la solliciter.

« Séance du 6 novembre 18/u r Lecture est donnée d’une lettre « de M. l ’abbé Poullet, chef de l’Institution de Saint-Vincent,

tendant a ce que la ville veuille bien ordonner l ’abattage de vingt « tilleuls plantés sur les remparts, vis-à-vis l’aile méridionale des

bâtiments de celte Institution... et nuisent ainsi aux conditions < de salubrité que réclame une maison d’éducation?

a Le Conseil, avant de délibérer sur cette demande, est d ’avis l’en confier l’examen à une commission composée de MM. Michaux,

\ alansart et Bousset, qui feront leur rapport à la prochaine séance (3).

« Le i5 dudit mois, en effet, le Conseil réuni sous la présidence de M. Odent, maire : vu la demande présentée sous la date du 3 courant par M. l’abbé Poullet, chef de l’Institution de Saint- Vincent, et dans laquelle il expose que la double rangée de tilleuls existant sur le rempart, près des bâtiments et parallèlement à l’un

(•) C artu lo ire m u n ic ipal, f* icn v",(*) Les Gloires fam iliales, p.(’) R egistre m un icipal, n" a i , f" a3 y»

des dortoirs de.l'Institution, porte préjudice à cette partie du Bâtiment en la masquant et en formant obstacle à l ’accès du soleil de midi et à la libre < irculation de l’air sur ce point : pour quoi et dans la vue du bien des élèves et la plus grande sécurité des familles, il prie l’adm mistration municipal de vouloir bien ordonner 1 abattage de ces arbres, afin que l’établissement ne soit privé d aucune des conditions hygiéniques qui lui sont nécèssaire

« Après avoir entendu le rapport de la commission nommée ci dessus pour l’examen préalable de la demande de M. Poullet ;

« Considérant qu’il a été reconnu, par l’inspection des lieux que l’une des deux rangées de tilleuls (celle qui longe le mm de l’établissement) pouvait, en effet, jusqu’à un certain point contribuer à donner de l ’humidité dans cette partie de l’établisse­ment ; que cette m aison d ’éducation a été naguère tron cruellem ent frappée pour que ta Ville n ’acqièsce pas en ce oui la concerne, a u x mesures gu i tandem à en écarter toute cause d insalubrité ; qu’aimi il paraît convenable d’ordonner l’abatta-e de ladite rangée d’arlnes. Considérant, à l ’égard de l’autre rangée plantée parallèlement, du côté des marais, qu’elle n ’offre pas le meme inconvénient, é ant trop éloignée des bâtiments de Saint- \ meent pour lui porter préjudice, et qu’il est d’ailleurs intéressant de la conserver comme étant celle qui donne de l’ombrage aux promeneurs h ■

« Est d ’avis, à la m ajorité de douze voix contre six, qu’il y a heu d ordonner l’a b a t t e de la rangée de tilleuls plantés le Ion* du m ur de 1 üfablissc ment de SainLVincent, et de conserver la rangée paralldle longeant le parapet du rempart (Q »

<A ‘"U vr,)- A. M a rg r ï.

C) Ibidem, p >3 v*.

Page 3: CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_05_11_MRC.pdfnelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés... Echos

Les Eclaireurs de France. — La sec­tion de Creil des Eclaireurs de France, se rendra demain dimanche 11 mai, à Saint- Cyr-l'Ecole-, où elle assistera à la fête aéronautique organisée par le comité di­recteur et dont voici le programme :

Dimanche 11 m ai 1913. — Matinée Arrivé des sections d’éclaireurs. Installa tion du camp, montage des tentes, prépa­ration des feux. Après-midi : Concours de cuisine, concours divers, démonstration ; ascension, évolutions d’un dirigeable et vols d’aéroplanes. Diner, chants et soirée artistique improvisée par les Eclaireurs.

L und i 13 m ai. — Matinée : Visite des Eclaireurs à l’Ecole Saint-Cyr, déjeuner. Après-midi : Conférence sur la colombo­philie, lâchers des pigeons voyageurs, gonflement d’un sphérique avec l’aide des Eclaireurs, départ du sphérique, vols d’aéroplanes, repas des Eclaireurs, ren­trée à Versailles, défilé dans Versailles et retour à Paris.

Le record de la vitesse. — Geo Pichot a battu le record de France professionnel 50 kilomètres marche, en couvrant la dis tance en 5 h. 15’.

Parti du quai d’Amont à 4 h. 20’, il est revenu à 9 h. 45’ ayant passé à Beaure- paire , Pont-Sainte-Maxence, V erberie, Rhuys, Pontpoint, Nogent.

Pichot, qui était engagé par l’Associa­tion Sportive Française pour participer au congrès international Olympique de Milan, afin d’y disputer le Marathon marche sur piste et de Décathlon, ne pourra partir, n ’ayant pas l’âge majeur réglementaire dans ce genre de course ; c’est vraiment dommage, car il avait des chances de se classer, surtout sur piste.

Néanmoins, il aurait l’intention de s’at­taquer prochainement au record de l’heure sur piste et plus tard au record du monde des 50 kilom.; ü ferait ses tentatives à Joinville sur le terrain de l’A. S. F. Qu’il s ’entraine ! car il réussira !

Les chevaliers de la route. — Le belge Lempereur et Félix Tardu, tous deux sans travail ni domicile, font la rencontre des gendarmes qui les arrêtent, les condui­sent à Senlis. Là, on les écroue en atten­dant leur comparution devant le tribunal correctionnel.

Inspection du travail. — M. Desessard, inspecteur départemental du travail, à Creil, e s t ’tpromu à la 4e classe de son grade.

Nous présentons à notre nouvel inspec­teur, nos félicitations pour cet avance ment bien mérité.

Un aliéné. — A la requête de la famille et sur avis conforme du médecin, Charles Bouvier, âgé de 40 ans, demeurant 29, rue du Plessis-Pomrneraye, est. l’objel d’une demande d’internement dans une asile d’aliénés.

Depuis longtemps Bouvier est sujet à des crises dangereuses pour son entou­rage.

Am ours illégitim es. — La femme Ma­rie Carpentier', vivant en concubinage, rue de Montalaire, ne sut résister aux yeux doux que lui faisait un forain, le beau Fernand. Pour le suivre, elle lui confia son portemonnaie contenant quatre louis, et son moutard: Fernand « partit devant », pour prendre les billets, abandonna le bébé sur la route et disparut. On le re­cherche.

Chantilly.Les-excursionnistes. — Dimanche der­

nier, t rot* au to bu s delà Compagnie . pari­sienne, (•O i l ènan t ch a c u n vingt-cinq ex- cursionui-îcs; - appar t enan t a u personnel du Bon Marché, son t arrivés à Chantilly.

Les voyageurs ont visité la ville et le châ­teau.

Pris sur le v if. —• Dimanche dernier, les Parisiens avaient déserté la ville, pour célébrer ie printemps extramuros. La te r­rasse d’un café de Chantilly, entre autres, était prise d’assaut par d’innombrables familles.

Autour d’une table sont assises cinq per­sonnes : le père, la mère et trois enfants qui têtent avec trois chalumeaux le même verre de sirop de groseille. Au moment de payer, le père remet généreusement au garçon la somme exacte des trois consom­mations et ajoute :

— Dites donc... j ’ai laissé tomber une pièce de deux sous. Si vous la retrouvez, vous ne la rendrez dimanche prochain. . . Mais si vous ne la retrouvez pas, vous pourrez la garder.

Accident du trava il. — Un serrurier, M. Charpentier, travaillait sur un échafau­dage haut de 5 à (i mètres, quand, perdant l’équilibre, il tomba sur le pavé. Relevé sans connaissance, grièvement blessé à la tète, M. Charpentier a reçu les soins de M. le docteur de Lacroix de Lavalette, qui a prescrit un repos assez long.

Conseil m unicipal. — Le Conseil mu­nicipal se réunira en session extraordi­naire mardi prochain 13 courant.

Ordre du jour : Approbation des comp­tes du bureau de bienfaisance.

Les suites de l'incendie. — On se sou­vient du grand incendie survenu derniè­rement dans les remises de M. Bavard, grainetier. Or, depuis, le feu n’a cessé de couver et il a fallu mercredi l’intervention des pompiers pour empêcher le feu de prendre de plus graves proportions. A l’heure actuelle, tout danger semble con­juré.

Sélect-C iném a , place de la Gare. — Programme des soirées des 10 et 11 mai et matinée du 11 mai 1913 :

Prem ière partie.Le naufrage du Véronèss, documentaire. —

Le bonheur qui passe, comédie. — Au secours de Lucknow, révolte des Indes 1857. — Tout vient à point, comédie.

Entr’acte Deuxième partie.

Select-Journal, actualités du monde entier.— Le cabotin, grand drame vécu, 45 minutes de projection. — Robinet contre Robillard, comique.

M ello.Les braconniers. —- Le garde particu­

lier Desbrucies, surprenant Monchecourt et Ducrotoy, en train de poser des collets dans les bois, leur dressa procès-verbal.

N og en t-su r-O îse .Le Concours de Pom pes. — L’organi­

sation du concours de pompes qui aura lieu à Nogent le 22 juin prochain, est en excellente voie et dès à présent on peut en escompter 1e succès.

Ce concours aura lieu sous les auspices de la Fédération des Sapeurs-Pompiers français et des autorités départementales.

La commission d’organisation s’est en­tendue avec la municipalité et avec les commerçants de la ville et toutes les com­pagnies peuvent être assurées qu’elles trouveront dans cette charmante petite ville un accueil des plus cordiaux.

Partout l’enthousiasme est grand dans la population et Nogent sera à cette occa­sion pavoisé et enguirlandé.

Lu commission n’a qu’à se louer des concours précieux qui lui sont venus et lescompagniespeuvent être assurées d’une rémunération certaine et digne d’une ville qui, pour la première fois, organise un concours et qui veut qu’un souvenir agréa­ble reste dans la mémoire de ses invités et I de ses visiteurs.

rpp rel ia c p 'r ~ N ous apprenons avec enn II f ’ dans sa 78<! a n n ée, de M.

n e n r He • D u f o u r ; ancien en trep re­neur de p e in tu re s .

f a n t« Ur ,luc[r-e sso n s à sa veuve e t à se s en-do"éanceSs iV6S 6t bien sincéres con'

M on tata ire.Conseil m u n ic ip a l. — Le Gorrseil mu­

nicipal de Montataire, se réunira ce soir, samedi 10 mai, à 8 heures du soir.

Ordre du jour : Session de mai : compte administratif du maire.

Rencontre im prévue. — Le jeune Eu­gène Delys, partait ces jours derniers à bicyclette de la rue de Boutroy, pour en­trer dans la rue Perrolinet, quand vint à déboucher une voiture de boulanger. Il y eut collision. Le jeune homme ne put sortir indemne ; quant à la bicyclette, elle subit d’assez sérieux dégâts.

Disparition. — L’ouvrier Pierre Moer- man qui travaillait à l’usine de fer à che­val de Greil, a disparu lundi de son domi­cile, Ii avait manifesté à plusieurs reprises déjà, l’intention de sa suicider.

H est père d’un jeune enfant et sa fem­me est sur le point. d’être mère. Une en­quête a été ouverte.

P r é e y - s u r - O i s e .Le Bouquet provincial. — Prix des

flèches d’essai sur cibles anglaises :1er prix,Fleury Arthur,Centre Montmorency ;

2-, Dubreuil, 1 - Gouvieux ; 3-, X... : 4-, Boul- let, bastion Senlis ; 5-, Lorry, Maine-Paris ; Nor'val, Braine; 7‘, Couvreur, Mello; 8 ’, Ame- lot, Saint-Germain-les-Couilly ; 9-, Paquet, Mello; 10-, Piquet, Saint-Maur-les-Fossés.

H - prix, Lecourt, Dammartin ; 12", Fontaine René, Saint-Maximin ; 13', Doucette, Courtry ; 14-, Viliain, Chantilly; 15, Leclaire, Saint-Fir- main ; 16-, Robillard, Maine Paris ; 17-, Man- sard Alfred, Neuilly-en-Thelte ; 18, Caffiaux, Montauban-Seniis; 19-, Legros, La Chapelle- en-Serval ; 20-, Prime, Noisy-le-Sec ; Honteux, Barbier, Saint-Maximin.

Les parties du jardin ont été tirées par les compagnies de Gouvieux-Chaumont et Gramoisy, la deuxième compagnie d’Au- bervilliers et la première de Chantilly, et ont été gagnées par Gouvieux-Chaumont, l rede Chantilly; ces dqux compagnies re ­cevront chacune une médaille d’argent.

Réunion des capitaines : Ont été nom­més pour faire partie de la commission : MM. Hénault, président de la ronde ; Ba- chevillier, capitaine de la compagnie de Précy ; Bonnet, capitaine du Montauban- Seniis ; Allart, capitaine de la première de Chantilly; Lafontaine, capitaine de Mello ; Mignot, capitaine de Boran.

FAITS LOCAUXA u m on t.

D istribution des m édailles de 1870- 1. — Le dimanche it-.mai. à 3 heures de

l’après-midi, 1e conseil municipal rem et­tra ies médailles de 1870-71 aux vétérans à qui elles ont été attribuées : Alfred Gri- gnon, Henry Bourgy, Jules Leroy et Léo- pold Ruffin.

A l’occasion de cette petite fête un bal gratuit aura lieu lieu le soir dans la salle Blanchet.

B a r g n y .Les perturbateurs. — Prévenu que des

jeunes gens causaient du scandale sur la fête, M. le Maire s’y rendit et ies pria de se modérer. Tous trois répondirent par des insultes. On les coffra. Ces troisqaer- turbateurs seront poursuivis.

B é th isy -S a iu t-P ie r r e .Fête. — Aujourd’hui, dimanche, fête

annuelle du quartier Warenflot.Concerts par les sociétés musicaies.Bal champêtre.

q i J u S i m ulueîs. — Aujourd’hui, à t Z « la mairie, réunion des mem- cüini ci s°ciété de secours mutuels de oairit-nrançois Xavier.A ^J « ,y are' — M- J° ’ly est nommé chef de .Talion à Béthisy-Saint-Pierre.

C r é p y -e n -V a lo is .Brûlé v if. — L’ouvrier de culture Félix

Renard, âgé de trente-cinq ans, qui vit seul au Petit-Villers, s’était levé jeudi matin vers quatre heures, pour se rendre à son travail. A yant renversé sa lampe à eësê*** ,..n l'allument, il mit le feu à ses vêtements et fut brûlé vif.

Tableau d’avancement. — M. Leroux, percepteur de deuxième classe à Crépy- en-Valois, figure au tableau d’avancement pour meilleure deuxième classe.

Nécrologie. — Jeudi dernier, ont eu lieu en l’église de Crépy, les obsèques de Mme Amédée Gaillardol, née Julie Cha­pelle, décédée le 5 mai, en son domicile, avenue de Senlis, à i’âge ee44 ans.

Après un service en "l’église paroissiale en l’église de Crépy, une présentation eut lieu en l’église de Vaumoise. L’inhuma­tion fut faite dans le cimetière de cette paroisse dans un caveau de famille.

Nous adressons à toute sa famille nos plus sincères condoléances.

Pharmacie de service. — Dimanche 11 courant, la pharmacie Petit, rue Jeanne- d’Arc, sera opverte toute la journée.

F on ta in e-Ies-C orp s-N u d s.Grave accident. — Les frères Devras-

sat transportaient leur mobilier dans une voiture lorsque, le cheval s’emballant, ils tentèrent de le maîtriser et d’éviter en même temps la chute de leurs meubles.

Impuissants, ils furent tous deux ren­versés sur le bas-côté de la route. L’un des deux frères, qui était garde à Fontaine a été assez grièvement blessé.

G illo co u rt.P o u r le s assises. — M. B aulet, ju g e

d’instruction de Senlis, vient de clore son enquête sur le parricide dont est accusé Louis Tessier, de Gillocourt. Le dossier va être prochainement transmis à la chambre des mises en accusation de la Cour d’A­miens, chargée de statuer sur le renvoi de Tessier devant les Assises.

Divagation de chiens. — Pour avoir laissé divaguer leurs chiens en plaine, deux-propriétaires de Gillocourt se sont vus dresser procès-verbal, par la gendar­merie.

La C h a p e lie -e n -S e r v a l.Fête Patronale. — La Fête Patronale

qui aura lieu dimanche 18 Mai promet grâ­ce aux nombres de ses attractions variées d’être des plus réussies.

A 3 heures concert instrumental par la fanfare de la Chapelle.

A 9 heures bal à grand orchestre entrée gratuite.

Lundi 19 Mai a deux heures, jeux divers pour eufants. Trois heures, bal d’enfants, a 4 heures, tirage de la tombola.

Mardi 20 Mai continuation de la Fête mêmes attractions.

P o n t-S a in te -M a x e iie e .Fête patronale. —• Les dimanche i l ,

lundi 12 et mercredi 14 mai 1913, fête patronale.

Divertissements variés. — La société d’arbalète et les deux compagnies d’arc font appel aux sociétés voisines. De beaux prix seront décernés aux vainqueurs. La fanfare de Pont-Sainte Maxence prêtera gracieusement son concours.

Dimanche de la Pentecôte, route de Liancourt, grande fê te d’aviation. Biplan piloté parM . Robert Martinet, chevalier de la Légion d’honneur.

Dans la matinée, arrivée de l’aviateur par la voie des airs. Visite de l’appareil. Enceintre réservée, entrée : 0 fr. 50.

A 3 heures, évolution de l’appareil avec passagers. Un règlement pour le service d’ordre sera affiché ultérieurement.

A 4 h. 3/4, re 'our pour Corbeaulieu.A 5 h. 3/4, place d’Armes, concert par

la fanfare.Lundi 12 m ai, à 2 h eu res, p lace d ’A rm es,

jeu de souliers pour les garçons; jeu de ciseaux pour les demoiselles.

A 3 heures, sous la tente, grand concert donné par la fanfare de Pont-Sainte-Maxence, avec le concours d’artistes amateurs.

Tirage d’une tombola gratuite. Deux billets de souscription donnent droit à une entrée.

Les dimanche 11 et lundi 12 mai, à 9 heures du soir, illumination de la place d’Armes et de l’Hôtel de Ville.

Grand bal sous la tente parquetée, dé­corée et brillamment illuminée.

Le mercredi 14 mai, au Champ de Mars, foire annuelle de Sainte-Claire. Cette foire, franche de tous droits de place, est desti­née à la vente des denrées, marchandises et bestiaux. Des parcs seront convenable­ment disposés pour recevoir les moutons. Les marchands trouveront emplacements commodes et protection. Les places seront désignées par l’agent de police.

Grande partie de boules. Prix en espèces.

Les jeux de hasard sont formellement interdits pendant les jours de fêtes.

Uu cambriolage. — Deux malfaiteurs, venus de Paris, ont tenté de dévaliser ces jours derniers la villa des « Ombrages », habitée, l’été, par M. Dambon, de Paris.

A l’aide de fausses clefs, les voleurs pénétrèrent dans la maison, vers 5 heures du soir : leur butin préparé, ils se ren­dirent à la cave et s y livrèrent à une orgie de champagne. Ivres, ils firent tant de vacarme qu’ils attirèrent l’attention du garde champêtre. La gendarmerie, pré­venue, se rendit aussitôt sur les lieux. Elle put arrêter, sur la route de Verneuil, au lieu dit Les Sablons, l’un des deux malfai­teurs : Gabriel Sénéguier ; l’autre put s’ebfuir, mais son complice en a donné un complet signalement et son arrestation ne saurait tarder.

Sous bonne escorte, Sénéguier a été conduit à Senlis, déféré au Parquet et écroué.

R a r a y .Accident du travait. — Un accident

du travail, est survenu le 29 Avril dernier ; en roulant une brouette Adrien Lesueur, s’est tordu le genou; il en est résulté une entorse du genou droit, qui nécessitera quelques jours de repos.

T h i e r s .

Arme"prohibée. — Ernest Assier, pour se distraire, tire des coups de teu dans un débit. Le garde champêtre survient : As­sier se calme mais refuse de lui remettre son arme. Les gendarmes arrivent en fin de compte et dressent procès verbal.

u m m m t & g s a s g iet s a n s r é g i m e c o û t e u x n i g ê n a n t .Dans son ouvrage classique « sur l’origine

constitutionnelle et le traitement des maladies locales », qui fait autorité dans le monde médi­cal, le doctedr Abernéthy, médecin-consultant de feu la Reine Victoria d’Angleterre, écrit :

«. Quand on a réussi à faire disparaître les « symptômes qui annonçaient un dérangement « des organés digestifs, il arrive toujours que « les maladies locales, qui avaient résisté à « l’emploi des traitements locaux, disparais- « sent promptement, et le malade a toujours « reconnu, dans ces sortes de cas, qu’il a « éprouvé presque aussitôt un bien-être gé- « néral qui excitai sa surprise au plus haut « degré. »

Le docteur Doyen écrit : 8, rue Duret, Paris, le 13 juin 1911.

Voici plus de trente ans que je suis un des plus ardents propagateurs de l a H E V A I .E S - C IE R E .

Je la conseille sans exception dans tous les cas d’intolérances gastriques ou intestinales, de sténose pylorique (rétrécissement de l’ori­fice de l’eslomac) au début, et de troubles de nutrition, chez les adultes aussi bien que chez les enfants.

Je vous autorise à publier ma lettre.D octeur E . D oyen.

(L a R e v a l e s c i è r e est en usage constant dans les hôpitaux anglais depuis 60 arts).

Pour les convalescents, c’est la nourriture par excellence, l’alimentation indispensable pour réparer les forces épuisées par l’âgé, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la pren­nent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne.

Le Docteur Elmslie écrit à ce sujet : « La « Revalescière vaut son pesant d’or. »

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F iw o à riaa* «mmjMm Là ■OMTHK nM n •* (u u tl. i la SIÜOU tUgnt et solide'

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103 RétompMêM, 0oa*oun chs Chronométrât à tObunmtolro, i premiers prix, U métis!Iles d’or, et*.

Pris* itrat adul.FRA»60 TARIf ILLUSTRÉ

Le Gérant : Sàvredx-Blanchar»

Imprimerie Administrative et Gommera ala 9-41, plaça de i’Hôtai-üs-Yille, lan iis.

A n n o n e.< ■ »lU’t ü c i a i r e s .ski- x,, if

Etude de S-v > • g sien OH A SÎTAIN Gavoué S eu l (O is /,

s u c e s s e u r i d " M» A. Sainte- B euve

v e n t f rm uànvêiD’UNE :

M M O !

de Rapportsise à P A R IS ,

Rue Neuve - des - Boulets,Numéro 9,

( / i e arrondissement).

L’adjudication aura lieu le M AR­D I 3 J U IN 1 9 1 3 , à neu f heures précises du m atin , en l’audience des criées du Tribu­nal civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, sis rue de la Ré­publique.

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en vertu et en exécution d’un jugement contradictoirement rendu par le Tribunal civil de première instance séant à Senlis, le onze mars mil neuf cent treize, enregistré et signifié ;

Et aux requête, poursuites et dili­gences de :

Premièrement.'— Monsieur Joseph- Marie, Rousseau, propriétaire-rentier, demeurant â Nanteuil-le-Haudouin (Oise) ;

Deuxièmement. — Monsieur Oc­tave-Jean Rousseau, charcutier, de­meurant à Aulnaye-sous-Bois ;

Troisièmement. — Madame Marie- Eugénie Rousseau, épouse de Mon­sieur Louis-Désiré Sebire, marchand de chevaux, avec lequel elle demeu­re à Dammartin-en-Goëlé (Seine-et'- Marne), et ce dernier tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus nommée et vaiider laprocédure ;

Quatrièmement. — Madame Al-

Shonsine-Adèle Rousseau, épouse d- tonsieur Etienne Bouchet, maçon

avec lequel elle demeure à Mon- thyon (Seine-et-Marne) et ledit Mon sieur Bouchet, tant en son nom per­sonnel, si besoin est, que pour as­sister et autoriser la dame son épouse sus nommée et valider lapro- cédure ;

Cinquièmement. — Madame Rose- Philippine Rousseau, sans profes­sion, demeurant à Monthyon (Seine- et-Marne, veuve de Monsieur Eu- gène-Alphonse Danvin ;

Sixièmement. — Madame Erne6- tine-Julie Danvin, épouse de Mon­sieur Elienne-Alexandre Emery, avec lequel elle demeure à Monthyon (Seinc-ot-Marne), et ledit Monsieur Emery, tant en son nom personnel, 9i besoin est, que pour assister et

autoriser la. dame son épouse sus­nommée et valider la proeédure ;

Septièmement. — Monsieur Albert- Joseph Danvin, employé de commèr. ce, demeurant à Paris, rue du Mar- ché-Saint-Honoré, numéro 28,

Huitièmement. — Madame Berthe- Louise Danvin, épouse de Monsieur Louis-Alfred Denizol, r-mployé, aveç lequel elle demeure à Crépy-en-Va- lois, et ce dernier tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée et valider la pro­cédure ;

Neuvièmement. — Madame Marie- Rose Charpentier, rentière, demeu­rant à Tbiais (Seine), veuve de Mon­sieur Louis Gros ;

Dixièmement. — Madame Anaïs- Julis Méry, épouse da Monsieur Pierre Parfond, avec lequel elle de­meure à Plailly, et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la da­me son épouse sus nommée et vali­der la procédure.

Onzièmement. — Madame Erhma- Emerance Danvin, épouse de Mon­sieur Jules Dubourget, avec lequel elle demeure à Paris, rue de Mont­morency, numéro 24, et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée et va­lider la procédure ;

Douzièmement. — Madame Zélina- Léonie Danvin, épouse de Monsieur Gustave Bertrand, maréchal des lo ­gis de gendarmerie, avec lequel elle dem eire à Nangis(8 eine-et-Marne), et ce dernier, tant en nom personnel, si besoin est, que pour assister el autoriser la dame son épouse sus­nommée et valider la procédure ;

Treizièmement, — Monsieur Ju'és- Glément Danvin, manyuvrier, de­meurant à Monthyon (Seine-et-Mar- ne) ;

Quatorzièmement.— MonsieurGas- ton-Alexandre Danvin, cultivateur, demeurant à Monthyon (Seine et- Marne) :

Quinzièmement. — Mademoiselle. Mane-Âlphonsioé Danvin, demeu­rant à Monthyon (Seine et-Marne) ;

Seizièmement. - Monsieur Clé^ ment Danvin, marchand-boucher, demeurant àNanteuil-los-Meaux(Sei- et-Marne) ;

Dix-septièmement. — Madame Clo- lilde-Rosalie Danvin, épouse de Monsieur Clément-Eugène Emery, maçon, avec lequel elle dem eure à Monthyon (Seiue-et-Marne), et ce dernier, tant en son nom personnel, au besoin, que pour assister et aut - riser la dame son épouse sus-nom­mée et valider la procédure ;

Dix-huitièmemeni.— Mme Ismérie- LouiseBerthier, aubergiste, demeu­rant à Monthyon (Seine-et-Marne), veuve en premières noces de Mon­sieur Jacques-Philippe Danvin, et en deuxièmes noces de Monsieur Ar­thur Danvin ;

Dix-neuvièmement. — Madame Ro- salie-Adélaïde Bouchet, demeurant à Monthyon (Seine-et-Marne), veuve de Monsieur François Danvin ;

Vingtièmement. — Madame Loui- se-Julie Danvin. sans profession, épouse de Mousieur Emile-Joseph Duviquet, maçon, avec lequel elle demeure à Monthyon (Seine et-Mar­ne), et ce dernier, tant en son nom personnel, si besoin est, que pour

assister et autoriser la' dame son épouse sus-nommée et valider la pro­cédure ;

Poursuivants ;Ayant pour avoué consum é, M' L.

Ghastaing, demeurant à Senlis, rue Sainte-Geneviôve.

En présence ou eux dûment ap­pelées de :

1° Madame Eugénie Marie Car- tier-Bresson, veuve en premières noces de Monsieur Paul Bmnol, de­meurant à Paris, rue du Gônéral-Foy, numéro 22 ;

2° Mademoiselle Marie-Marthe-Ju- lie-Gi neviève Cartier- Bresson, de­meurant à Paris, avenue Victor-Hu- go, numéro 35 ;

3° Monsieur Jules-Louis Cartier- Bresson, artiste peintre, demeurant4.Paris, avenue Victor-Hugo, numé­ro 35;

4° Monsieur Joseph-Henri-Charles Cartier-Bresson, industriel, demeu­rant à Paris, avenue Victor-Hugo, nu­méro 35 ;

5° Monsieur Jean - Marie-Albert Cartier-Bresson, demeurant à Paris, avenue Victor-Hugo, numéro 35 ;

6° Monsieur Pierre-Jules-Louis Bézault, demeurant à Paris, avenue de la République, numéro 17 ;

7° Madame Marthe-Thérôse Bé­zault, épouse de Monsieur Paul-Au guste Parent, ingénieur, avec lequel elle demeure à Paris, rue des Bati- gnolles, numéro 49 ;

8° Monsieur Paul-Auguste Parent, ingénieur, demeurant à Paris, rue des Batignolles, numéro 49, « pris tant en son nom personnel, au be­soin, que pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée ei valider la procédure à son égard » ;

9° Madame Madeleine-Marie B(- zault, épouse de Monsieur Ferdi- nand-Julien Froux, architecte, avei lequel elle demeure à Paris, rue des Moines, numéro 103.

10° Monsieur Ferdinand-Julien Froux, architecte, demeurant a Pa­ris, rue des Moines, numéro 103.

« Pris tant en son nom■JUIL « personnel au besoin que

« pour assister et autoriser « la dame son épouse sus- « nommée, et valider la « procédure à son égard.

11° Monsieur Paul-Piérre Cartier- Bresson, industriel, demeurant ; Paris-Pantin, rue de Flandre, nu méro 124.

12» Monsieur Jean - Mafie-Joseph Cartier-Bresson, industriel, demeu­rant à Paris, boulevard Haussmann numéro 73,

13° Monsieur Jean-Baptiste-EmiR Odend’h a l, industriel, demeu - rant à Arcueil (Seine), avenue La- place, numéro 26.

14° Monsieur Louis-Fortuné O len- d’hal, négociant, demeurant à Paris passage Choiseul, numéro 86.

15° Monsieur Lucien-Claude Oden­d’hal, propriétaire, demeurant à Ar­cueil (Seine), avenue Laplace, nu­méro 26.

16° Monsieur André -Léon-Louis Cartier-Bresson, industriel, demeu­rant à Paris, rue de Lisbonne, nu­méro 31.

17» Monsieur Charles-Théophib. Bézault, industriel, demeuraut à Pa­ris, boulevard Richard-Lenoir, nu­méro 129.

18° Monsieur Paul-Adolphe Car­tier, demeurant à Rouen (Seine-In­férieure), rampe Sainl-Hiiaire, nu­méro 24.

19° Monsieur Charles-Bernard Car­tier-Bresson, industriel, demeurant à Celies-sur-Plaine (Vosges).

Co-licitants. Ayant pour avoué constitué, Me Mo­

rand, demeurant à Senlis, rue Saint- Hilaire.

20° Monsieur Jean-Victor Rous­seau, demeurant à Oissery (Seine- et-Marne).

Co-licitant. Ayant pour avoué constitué, M*

Escavy, demeurant à Senlis. rue de Villevert.

Il sera aux jour, lieu et heure sus- ndiqués, procédé à la vente par

adjudication publique, au plus of­frant et dernier enchérisseur et à l’extinction des feu x , de l’im­meuble dont la désignation suit :

D E S I G N A T I O N

" V ille d e P a r i s(XIe Arrondissement)

U n e M a is o n , sise rue Neuve-des- Boulets, numéro 9, élevée sur caves et couverte en tuiles, construite en moellons, consistant :

Au rez-de-chaussée, à droite, porte cochère, petite boutique for­mant deux pièces occupée par le concierge.

A gauche, une grande boutique, une pièce à droite et au fond, une cuisine avec eau sur évier.

Dans la cour, un bâtiment élevé sur terre-plein, de deux étages, comprenant : au rez-de-chaussée, écurie pour deux chevaux ; au p e mier étage, deux pièces et une cui­sine avec eau sur évier ; au deuxiè­me étage, deux pièces. Magasins en planches et hangars à usage de commerce.

Au premier étage, à droite, loge­ment de trois pièces, à gauche, sin rue, logement de deux pièces, , gaucho sur cour, logement de deux pièces et une cuisine avec eau.

Au deuxième étage, à droite, un logement de trois pièces avec eau sur évier, à gauche sur rue, un lo gement de deux pièces avec eau sur évier, à gauche sur cour, un loge­ment de deux pièces et une cuisint avec eau sur évier, waters-closets à l’étage. 1

Au troisième étage, à droite, loge­ment de trois pièces, eau sur évier, water-closets dans le logement, t gauche, logement, entrée, trois piè­ces, eau et w ater-closets, au milieu, une grande chambre avec cheminée et fenêtres sur rue.

Au quatrième étage, à droite, lo­gement de trois pièces avec eau t i water-closets dans le logement, S gauche, logement, entrée, trois piè­ces avec eau et w ater-closets dans le logement. Au milieu, une grande chambre avec cheminée et fenêtre sur la rue.

Au cinquième étage, deux grandes chambres mansardées, vasistas et cheminée ; quatre chambres plus petites mansardées, vasistas et che­minée, eau et water-closets à l’é ­tage.

Cette propriété tient pardevant à la rue Neuve-des-Boulets, sur le der­

r ière à la propriété de Monsieur

Gressot, ou de ses représenlants, à droite aux terrains dudit sieur Gres- i o . (ou représentanls), oè s’exploi- tait une usine de proJuits chimiques h gauche à un terrain propre à bâlir appartenant à un sieur Hapey.

Cette propriété d’une contenance d e286 mètres environ,figuraitjsous le numéro 581 du rôle de 1860 à la ma­trice cadastrale de Paris.

M ISES A P R I XOutre les charges, clauses et con­

ditions reprises au cahier des char­ges dressé par M» L. Chastaing, avoué i Senlis, et déposé au Greffe du Tribunal civil de Senlis (Oise), où toute personne peut en prendre con­naissance, les enchères seront re­çues sur la mise à prix fixée par le ugement du onze mars mil neuf

cent treize, sus-énoncé et daté, à la somme vingt-cinq mille 25,000ir.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

A Sen?s-"4e neuf mai mil neuf cent treize.

Signé : L. CHASTAING.Et enregistré.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1» A M» L. C h a s la s n g ', avoué àSenlis (Oise), rue Sainte-Genevii Va, poursuivant la vente.

2° A Me M or-tn d , avoué co-bci- tant, demeurant à Senlis, rue Samt- Hilaire.

3° A M» E s c a v y , avoué co-Irii- iant, demeurant à Senlis, rue de Vil­levert. ̂*

4° A M“ B a m lo n , notaire au Ples- sis-B tllcfille (Oise).

5» A M* G a z e a u , notaire à Sen­lis. |

6° A M* T h ie r s o n , notaire à f Nanteuil- e-Haudouin (Oise). j

7° Au greffe du tribunal civil de ! Senlis, où le cahier des charges est : déposé.

8° Et sur les lieux, pour visiter.

A r t . 3 .

Furps & Laminoirs ils CreilFers à Cheval

Société anonym e au capital de 550,000 francs.

Siège social ù. Creil (Oise).

Messieurs les Actionnaires de la Société sont informés :

I. — Qu’une première augmenta­tion de capital de 250,000 francs, au moyen de l’émission de 2.500 ac­tions de 100 francs chacune, au prix de 115 francs l’action, payable 40 francs en souscrivant et le solde d’ici le trente juin mil neuf cent treize, a été décidée.

II. — Qu’il I ur a été accordé un droit de préemption à rai«on de une action nouvelle pour deux actions anciennes.

III. — Qu’ils aient à faire valoir leurs droits, sous peine de déchéan­ce, avant le vingt mai mil neuf cent treize, au siège de la Société, i Creil.

L’insertion de la notice concer­nant la Société sera faite au Bulletin des annonces légales obligatoires è la charge des Sociétés financières, numéro 19, du douze mai mil neuf cent treize. 440

r a n t , qu’ils font valoir à Senlis, rue de la République, aux charges conditions énoncées audit acte.

L’entrée en jouissance a été fixée au l er mai 1913.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jours qui suivront la présente insertion.

Domicile est élu au Greffe de la Justice de Paix, à Senlis, 2 , rue du Puits-Tiphaine.

Art. 6.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

SY N D IC A T

Les créanciers de la faillite de la Soeiété FEVEKENNE et C‘«, distilla­teurs à Ermenonville, sont invités è se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent treize, à dix heures et demie du matin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint-Pierre, pour la nomina­tion du syndic définitif.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

MIGNOT.451

Etude dArt. 4.

I*VT'ÎT, notaire à Senlis.

A r t . 2.

Étude ne M» « H E R B E , huissier à Pont-Sainie-Maxencp.

PREM IER AVIS

Suivant écrit sous signatures pri­vées en date à Verneuil des sept et vingt-sept avril mil neuf cent treize, enregisiré, Monsieur et Madame Jules DAMBLY-DEAUBONNE, de Verneuil, ont vendu A M. et Mme, Léon BREHAMEL-GAVANT , dudit lieu, k‘ fonds de com m erce da marchand de vins, épi­cerie, mercerie, qu’ils faisaient valoir a Verneuil, rue des Granges, moyennant un prix et aux charges et conditions exprimés audit acte.

Domicile élu en l’Etude dudit M' DHERBE.

La présente insertion sera renou­velée dans le numéro du vingt-deux mai courant.

Tour insertion D HERBE.

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte reçu par M* Petit, notaire * Sentis, les trois et six mai mit neuf cent treize, Monsieur Louis- Jules DANGER et Madame Mane-Ju- lienne LAVOI8TER, son épouse, de­meurant ensemble à Fleurines, ont vendu à Monsi-mr Olivier - Henri ALARGENT et Madame I ma-Msrie LALLEMAND, son épouse, demeu­rant eus mb è a Ffiiufinès', -le tonds de éoinm crce «le mar chaud d e v i n s , é p i c e r i e , m e r c e r i e e t r o n p i in e r ie , mit Monsieur ci. Madame DANGER explo - tent en une maison sise A Fleurines sur la rou'e de Pans A Lille, moyen­nant un pnx ei sous des conditions exprimées audit acte.

Domicile a été élu à Senlis,'en l’Etude d-; M" Petit, notaire, où les opposition-;, s’il y a lieu, poi rront être formées jusqu’à l’expiration du délai de dix jours de la seconde in sertion qu sera insérée dans ie délai légal dans le présent journal.

Pour première insertion : 449 . PETIT.

AttT 5.

DEUXIÈME INSERTION

Suivant acte sous seings privés, en date du 30 avril 1913, M. Gaston Firmin et Mme Georgine Thiou, son épouse, demeurant ensemble à Sen­lis, 1, rue de la République, ont vendu à M. Louis Simon et Mme Alice Keilh, son épouse, demeurant ensemble à Gouvieux, 39, rue de de Chantilly, le fonds de com­m erce de marchand devins épicerie, tabaçs et restau

A r t . 7.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Clôture d es V érifica tion s.

Les créanciers de la faillite de la veuve BONTEMPS et de Edmond BONTEMPS, son fils, anciens mar­chands bouchers A Senlis, sont in> iiér à se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent treize, à dix heures et demie du malin, auGreth lu Tribunal de Commerce de Sentis, place Saint-Pierre, pour la clôt tn des vérifications et affirmation d» leur créance.

Pour inserlnn :Le G r.ffier du Tribunal,

452 MIGNOT.

A r t . 8.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

S Y N D IC A T

Les créanciers de la faillite du sieur Léon CAYLA, ancien 1 ôtefier. place de la Gare, à Chantillv, soin invités à se trouver le Vendredi seize Mai m il neuf cent treize, à d ix heures et demie du matin, au Greffe du Tribunal de Commerce d; Senlis, place Saint-Pierre, pour la nomination du syndic définitif.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

453 MIGNOT.

Art. 9.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

C O N C O R D A T

Les créanciers de la faillite du sieur Arthur LESON, plombier à Sen­lis, place de la Halle, sont invités à se trouver le Vendredi vingt-trois Mai m il neuf cent tre iz", à d ix

heures et demie du malin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint-Pierre, pour délibérer sur un concordat à la suite des pro­positions qui pourraient être faites par le débiteur.

455

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

MIGNOT.

A r t . 10.

Étude de M» Pierre BAUDET,docteur en dro t, licenciéès-lettres,

avoué-agréé à Senlis,35, rue du C< âtel,

successeur de M‘3 Poussard, Chambard et Martin.

après fa illite ,D’UNE

MAISONe i S é p e r j d a t j c e s

m à La C tapeU e-en-Serrai,rue d’Orry,

près la Forêt do Chantilly.LE H A R D I 3 0 VI Al 1913

à neuf heures du matin,e.i i’audFnee' des criées du Tribunal

civil de Senlis,50, rue de la République.

ftïise à prix : 5 .000 francs.

S adresser pour ies renseigne­ments d :

1» H* Pi« i r e BA U D ET, avoué,us-uom m é, pours l ivaui i'a veuf», ;

2» i l l i é n o ir , h uissier à Sentis ; 3 ’ Au G ru e i i Tr burial civil. 0(1

le cahiei d e s th.srp.os 63t d éposé :4» Et sui l ê . ù u s pour v ;sit.er....j_____ 413

Etude de M*U. C H A N T 41 V « . avoué à Sentis, rue Sainte-Geneviève

Successeur de M» A. Sai.nïk-Ueuve el de M* D E n a b i k . notaire

à Creil (Oise).

VENTE S U » L U T A T IO N

GRAND ï i f l l l TSitué à CHER. (O ise)

rue de la République, numéro 88.

L’Adjudicalionanra lieu le S AMEDI 3 4 MAI 1 9 1 3 , à deux heures de l’après-m idi. *-m l’étiHe et par le minisière de M- DBSARIE, n o ­taire à Creu (Oise), commis à cet effet.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A M» L . C h e s la S o g , avoué poursuivant la vente, demeurant à Senlis, rue de Sainte-Geneviève.

2» A M» E s c a v y . avoué co-lici­tant, demeurant a Senlis, rue de Villevert.

3» A M» D o s a b ic , notaire à Cri il, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.

Page 4: CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_05_11_MRC.pdfnelle, durent s’en retourner à leur hôtel, un peu décontenancés... Echos

U S C U U R K Ü SK Ü iS t L ’ü iS iS

Étude de M* I - C H A S T A IN G ,avoué à Sen'is (uisc).

à S E N L IS ( O is e ) ,au Palais de Justice,

M A R D I 20 M AI 1913 à 1 h. Z/2 ,

UN 4 L O T S

DE : 1°

DE

L E

Une M aisonET

i2 P i è c e s d e T e r r esises a YVILLERS.

L’adjudication aura lieu le D IM AN- 1 CIIE 1 8 M AI 1 0 1 3 , à deux

heures de l'après-m id i> en la Mairie deVilleneuve-sur-Verberie.

CHANTILLYA gence de Location

ET| G E R A N C E D E P R O P R liïT ü -S

[G. BEAUCOURT9 , ru e de G o u v ieu x , 9

Près de 200.000 francs chaque mois P lu s d e 2 MILLIONS

d e f r a n c s c h a q u e a n n é etel est le

CHIFFRE DES BÉNÉFICESeffectivement repartis

par voie de tirages mensuels publics AUX ADHÉRENTS

de la

A céder de suite, F o n d s d e C o m m e r c e d ’Ë n t r e p r e n e u r d e S e r r u r e r i e e t M é c a n ic ie n ,dans localité importante. — S’adr. à M* Petit, notaire.

s is e à P A R IS ,avenue de Versailles, n" 104,

XVI* arrondissement;

R è o & iù oruo : 2 9 .1 9 5 f r - Mise à prix : 290.000 fr.

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Une Maison de Rappoitjsise à PARIS,

avenue de Versailles,nos 106 et 1 0 8 , |

XVI* arrondissement;

Revenu brut : 22 .660 fr . Mhe à prix : 2 9 0 .0 0 0 fr.

U n e ! » Rapport]s is e à PA R IS,

rue Antoine-lloucher, n° 14, XVR arrondissement ;

Revenu brut : 10.789 f r .Mise à prix : 125 .000 fr.

4’ ET

Uiie Ma’son do Rapports is e à PA R IS,

rue Oberkampf, n° 45,Xï* arrondissement;

; 18.350 f r . 2 4 0 .0 0 0 fr.

S’adresser pour les renseigne­ments :

1» A M* S A V A R Y , avoué à | Senlis, poursuivant la vente ;

2° A M* C h a s t a in g , avoué §enlis, présent à la vente ;

3° A M® R ic h a r d , notaire Pont-Sainte-Maxence, rédacteur et | dépositaire du cahier des charges

A V e n d r e ti VA. m i a b l eB E L L E

ise

R evenu brut Mise à prix :

sise ti Pont-Sainte-Maxenco(Oise),

rue de la République, n° -11,

consistant en :M a is o n d ’I I a b it a t io n

comprenant :Au rez de-chaussée : petit vesti­

bule, grand vestibule à la suite ser­vant actuellement de salle de bdlard, grand salon, grande salle à manger, cuisine et ofîiee ; au premier étage0 chambres dont 3 avec cabinet de toilette ; au deuxième étage : 3 cham­bres de domestique etgrenier ; vastes caves sous la maison.

Bâtiments attenant dans lesquels se trouvent : atelier de peintre, écu­rie, remise, lavoir, buanderie, bûcher et basse-cour.

Grand jardin d’agrément et po­tager avec bassin, serre, kiosque avec vue sur l’Oise et sortie sur t’Oisé.

Le tout contenant environ 2.500 mètres.

S ’adresser à M* S O U R D E L , no-1 taire à Pont-Sainte-Maxence. 268

S ’adresser pour les renseigne­ments et permis de visiter :

A M* C H A S T A IN G , avoué Se dis, poursuivant la vente et dé­positaire d’un î copie de l enchère

A M* M o r a n d , avoué à Senlis, co licitant;

A M* M au g in , notaire à Ver- becie (Oise) ;

A M® l ’ i l l e b o u f , notaire' a Crépy-en-Valois ( Oise) ;

A M* J o u b ie r , huissier à Pa­ris. rue du Quatrë-Septembre, nu­méro 0 bis. 423

Etudes de M* L. C H A S T A IN G , |avoué à Senlis (Oise)

Successeur de VIe Sainte Beuve,El de M* P E T IT , notaire à Senlis |

(Oise).

en tre m a je u rs e t m in eu rd’une

M A I S O ISise à MONTE A V IL L E ,

commune de V e r n ç u i l - s u r - O is eET DE

\ PièoosP r è s 8l

de TerreB o is

Sis ;s terroir d .- i l V e r a e u i l - s o r - O is e .

L’Adjudication aura lieu le D IM A N ­C H E 1 8 *IVI 1 1 )1 3 , à deux heures de L'après-midi, en la Mai'ie de Venieud-sur-uise, par le mi lisière de M* PETIT, notaire a Senlis, co nmis à cet etlet.

S'adresser pour les renseigne m ent- :

1“ A M* L. C H A S T A IN G , avouépo u rsu iv an t ta vente .

2» Et. à Me PF.T’I r , i.o’aire, char­gé de la vente et déjonlajre du cahier des charges.

Étude de M* O s c a r S A V A H Y ,avoué h Senlis,

15, Place Henri IV.

J î V en d re su r JCicitatioijau plus offrant et dernier

en ch érisseu r,

U J N f J E

M A I S O Nsise à SENLIS,

rue Bellon, numéro 7,ET

Six Pièces de Terresises sur les territoires de

Trumilly & Auger-S'-Vincent

L’adjudication aura lieu le M A R D I 2 7 M AI 1 0 1 3 . à neuf heures du matin, en l’audience des criées du Tribunal civil de première ins­tance de Senlis, séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de la République.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A U< O s c a r S A V A R Y , avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2“ A M* L u c ie n C h a s t a in g ,avoué a Senlis. présent à la vente ;

3» A M* R e f it , notaire à Senlis ; 4° Au G relie du Tribunal civil de

Senlis, où est déposé le cahier des charges.

Élude de Al" O s c a r ï-A V A R Y ,avoué à Senlis,

15, p lacejlen ri IV.

J Î v e t j d r e s u r U c i t a i i o qau plus oflrant et dernier : enchérisseur,

Etude de M* S O U R D E L , notaire | à Pont-Sainte-Maxence.

IA vendre à l’amiable, b e l l e P ro -1

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A vendre à l’amiable, u n e M a i­s o n , sise à Courteuil, dans la rue d’Apremont. — S’adr. à M® Louât, notaire. »

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Étude de M* L A N G L O IS , notaire m à Senlis,

successeur de M* DELAUNAY.

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