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Magazine Novembre 2005 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste 95 N° 95 Novembre 2005 Prix de vente du numéro : 2 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 1 Revue trimestrielle SOMMAIRE Lettre au Président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3 Un climat revendicatif au Conseil d'Administration. . . . . . . . p. 4 à 6 Sondage TERRAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6 Les Audiences - RDM2 au courrier . . . . . . . . . . . . . . p. 7 et 8 - Déploiement du projet 2 DS. . . . . . . . . p. 9 - Grand Public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10 Une motion élaborée en Nord-est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11 et 12 La solidarité doit être la règle . . . p. 13 et 14 Courrier des lecteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15 Rubrique souvenirs. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16 à 18 Mots croisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18 LIACE MAGAZINE : Publication trimestrielle éditée par l'Amicale des Chefs d'Etablissement de La Poste BP N° 50004 - 94231 CACHAN CEDEX Téléphone/Fax : 01 46 64 20 84 E.mail : [email protected] Internet : http//www.ace-poste.com Dépôt légal mars 2005 CPPAP 0909G 82140 - ISSN 1167-5772 Le numéro 2 euros en vente au siège de l'ACE Abonnement 1 an 4 numéros = 7 euros Directeur de la publication : Doris STEBIG Rédacteur en chef : Christian LE FOULGOC Réalisation, mise en page et impression : TechnoPrint - BP N° 70077 57602 FORBACH CEDEX COUVRE-FEU À LA POSTE : LA MOTIVATION DES CE À SON NIVEAU LE PLUS BAS. Est-ce vraiment indécent de parler de leur malaise incandescent ac- tuel ? L'ACE ne souffle pas sur les braises mais se doit d'exprimer au plus haut niveau la colère ressentie par ses adhérents. C'est ce qu'elle a fait lors de ses audiences au Siège les mardi 15 et mercredi 16 novembre. Les comptes-rendus sont disponibles sur le site de l'ACE et seront publiés dans le prochain magazine. ? ? ?

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Magazine

Novembre 2005

Lettred’information del’Amicaledes Chefsd’Etablissementde La Poste

n° 95N° 95 Novembre 2005

Prix de ventedu numéro : 2 €

Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 1

Revue trimestrielle

SOMMAIRE

Lettre au Président. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3

Un climat revendicatifau Conseil d'Administration. . . . . . . . p. 4 à 6

Sondage TERRAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6

Les Audiences

- RDM2 au courrier . . . . . . . . . . . . . . p. 7 et 8

- Déploiement du projet 2 DS. . . . . . . . . p. 9

- Grand Public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

Une motion élaboréeen Nord-est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11 et 12

La solidarité doit être la règle . . . p. 13 et 14

Courrier des lecteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15

Rubrique souvenirs. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16 à 18

Mots croisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18

LIACE MAGAZINE :Publication trimestrielle éditée par l'Amicale

des Chefs d'Etablissement de La PosteBP N° 50004 - 94231 CACHAN CEDEX

Téléphone/Fax : 01 46 64 20 84E.mail : [email protected]

Internet : http//www.ace-poste.comDépôt légal mars 2005

CPPAP 0909G 82140 - ISSN 1167-5772

Le numéro 2 euros en vente au siège de l'ACE Abonnement 1 an 4 numéros = 7 euros

Directeur de la publication : Doris STEBIGRédacteur en chef : Christian LE FOULGOC

Réalisation, mise en page et impression : TechnoPrint - BP N° 7007757602 FORBACH CEDEX

COUVRE-FEU À LA POSTE :LA MOTIVATION DES CE À SON NIVEAU LE PLUS BAS.

Est-ce vraiment indécent de parler de leur malaise incandescent ac-tuel ? L'ACE ne souffle pas sur les braises mais se doit d'exprimer au plus haut niveau la colère ressentie par ses adhérents. C'est ce qu'elle a fait lors de ses audiences au Siège les mardi 15 et mercredi 16 novembre.

Les comptes-rendus sont disponibles sur le site de l'ACE et seront publiés dans le prochain magazine.

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Vous avez toujours protégé l’enfant qu’elle était...

Alors, l’année de ses 20 ans pensez à son adhésion.

La MG, une référence pour toute la famille Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, immatriculée au RNM sous le N° 775 685 340.

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LETTRE A JEAN-PAUL BAILLY,PRESIDENT DU GROUPE LA POSTE

Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 3

Monsieur le Président,

L’Amicale des Chefs d’Etablissement a tenu son premier Conseil d’Administration depuis le congrès de Roquebrune.

Les représentants élus, porteurs du ressenti des adhérents ont abouti au constat suivant :- sauf quelques exceptions rares et dans les deux métiers, RDM reste à déployer dans sa globalité : y a-t-il une

réelle volonté de mettre le Chef d’Etablissement en position de responsable ?- les outils et les moyens réclamés et prévus pour satisfaire aux exigences de notre métier (pilotage, management,

restructuration….) n’arrivent pas aux vrais destinataires que sont les managers de terrain,- la rémunération spécifique demandée pour l’exercice du métier ne saurait être uniquement représentée par la

part variable normalement et directement liée aux résultats,- l’exercice du métier de Chef d’Etablissement mérite la création d’une indemnité spécifique, contrepartie légitime

de notre engagement pour la réussite de La Poste, - les règles édictées par le Siège ne sont pas appliquées sur le terrain ou font l’objet d’interprétations variables

suivant les départements ou les DOTC : - négociation du contrat de gestion, - paiement de l’IMSL (indemnité devenue occulte) ; - entretien pour l’attribution de la part variable ou la prime de qualité, - nomination des Chefs de Projet, - accompagnement des Chefs d’Etablissement labellisés (2DS)…Cette liste, non exhaustive, reprend les principaux sujets d’insatisfaction au sein de notre association.L’impatience grandit et des mots forts jamais entendus jusqu’à présent sont désormais prononcés : démotivation, résignation, démobilisation, colère…écoeurement....

Avant que ne se dégrade encore davantage l’envie d’avancer, les Chefs d’Etablissement attendent du Président du Groupe des signes concrets, mesurables et la déclinaison d’un calendrier marquant la volonté de voir aboutir les chantiers initiés au plus haut niveau.

Doris STEBIG

Lors du Conseil d’Administration de l’ACE du mois d’octobre, les membres de ce conseil, représentants des amicalistes du ter-rain, ont demandé au président de l’Amicale d’intervenir, par cette lettre, auprès du Président de La Poste. Il était initialement prévu que cette lettre serait remise en mains propres au destinataire lors d’une rencontre à demander. Il n’a pas été donné suite à cette demande de rencontre, le Président BAILLY considérant que RDM devait également s’appliquer au siège. Ce sont donc les directeurs de métier, Christian KOZAR et Raymond REDDING, que Doris STEBIG rencontrera, afin de leur faire prendre conscience du réel ressenti du terrain.

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Le deuxième Conseil d’administration de l’année est ouvert par Christian MARTIN et Lucien HOCHEDEZ qui souhaitent la bienvenue à tous les nou-veaux membres.Au même instant, l’Amicale représen-tée par Doris STEBIG, Sylviane NE-VEUX, Jackie COUGNON et Yannick ROULETTE est reçue en audience au Siège par Gabriel HENTZEN et Phi-lippe PINVIN (Courrier).

En préalable à cette rencontre, l’ACE fera part aux représentants du Siège du ressenti des Chefs d’établissement.

RDM est-ce une illusion ? De nombreuses audiences auprès des dirigeants se tiennent, elles sont cons-tructives mais les Chefs d’établisse-ment n’ont pas de concret sur le ter-rain. Et pourtant, ils doivent être en capacité de porter les projets.

Ils demandent d’avoir réellement les clés de leur établissement. Ils veulent être considérés comme de véritables collaborateurs, être autorisés à recru-ter leurs collaborateurs directs, et voir leur rémunération globale revalorisée. Il est urgent de leur redonner con-fiance et de rendre, enfin, ce métier attractif.

Un climat légitimement revendicatif pour ce début de séance qui laisse présager des débats animés sur le choix des actions futures à mener.

La Trésorerie : Bernard PA-CAULT et Gérard CHOLIN

Les recettes sont légèrement en retard par rapport à l’objectif fixé. Avec les différents projets en cours, le nombre d’établissements va diminuer. En con-trepartie, la classe des établissements semble augmenter.

Les dépenses sont à l’objectif. Le fonctionnement est en légère augmen-tation. Le remplacement du photoco-pieur et les dépenses liées au classeur remis au cours du congrès en sont la cause.

Le Bureau National des retraités : Marc DAIGNEAU

Le bureau national des retraités s’est tenu le 12 octobre 2005. Il se réunit deux fois par an, en Mars et Octobre, la veille du Conseil d’administration. Des retraités extrêmement impliqués dans le fonctionnement de l’Amicale. Un travail important a été fait pour améliorer le site Internet : http//www.ace-poste.com. Ce site est réactif, consultez le. De nombreux sujets importants ont été abordés et débattus lors de cette réu-nion. Marc DAIGNEAU est en contact avec l’ANR «Association Nationale des Retraités», une association forte de

EN DIRECT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

cent mille adhérents. Une rencontre est prévue avec sa Présidente au cours du mois d’octobre. De bonnes relations aussi avec l’ACR France Télécom « Association des Ca-dres Retraités » avec des problémati-ques similaires. Leur dernière rencon-tre a porté sur la perte des avantages en nature, les recours sur les grades disparus, mais aussi l’arrêt GRIES-MAR (bonification pour enfant, arrêt de novembre 2001) ainsi que sur les actions en cours et envisageables. Des réflexions sur les structures ont été aussi engagées. Des délégués de zone avaient été mis en place, mais après l’éclatement des Délégations, ont-ils toujours une légitimité ? L’échelon qui semble le mieux convenir est la région. Les délégués régionaux ont une vraie dimension.L’Assemblée générale des retraités est prévue du 11 au 14 juin 2006 à FOUR-NOLS.

Les responsables de l’ACE attentifs aux revendications exprimées par les amicalistes

CONSEIL D’ADMINISTRATIONDU 13 OCTOBRE 2005 :

UN CLIMAT TRES REVENDICATIF

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Les travaux des com-missions :Commission communication : Ber-nard MOREAULa commission a travaillé sur le pro-chain LIACE, un numéro fidèle à la morosité et à la lassitude des Chefs d’Etablissements. La commission souhaite, aussi, tra-vailler plus efficacement et faire con-naître rapidement aux Amicalistes, la position de l’ACE. Pour ce faire, elle demande la mise en place d’une vraie méthode de travail au sein du Bureau National entre les différentes com-missions représentant les métiers et la communication.

Commission courrier : Jacky COU-GNON Compte-rendu et préparation des ren-contres avec le siège dans le présent numéro de Liace

Commission Grand Public : Christian MARTINA l’issue de la réunion du Bureau National du mois de Septembre, un questionnaire sur la mise en œuvre du projet «TERRAIN» (TERRitoire d’At-tractivité et d’INitiative) a été adressé à tous les Amicalistes du Grand Public. L’analyse est publiée dans ce numéro de LIACE magazine.

Commission Ressources Humaines :Lucien HOCHEDEZ Le questionnaire sur la part variable et la mobilité a suscité de nombreuses réactions. Il est actuellement en cours de dépouillement, les résultats seront publiés dans un prochain numéro de LIACE.

Les audiences au Siège : • Le Courrier :Le 10 octobre 2005, l’ACE représen-tée par Doris STEBIG, Sylviane NE-VEUX, Jacques BLETTERIE et Jac-kie COUGNON a rencontré Claude MARIONNAUD, Directeur de l’ac-tivité Grand Public à la Direction du Courrier et Karine LARAVOIRE, Chef de cabinet.

du métier de Chef d’Etablissement.Or au cours des derniers mois, de nombreuses audiences se sont te-nues au Siège, des demandes renou-velées de l’Amicale, des promesses réaffirmées de la part des dirigeants mais……….sur le terrain, on ne retrouve aucune traduction des né-gociations avec le Siège……on n’avance pas, il manque un véritable calendrier prévisionnel des engage-ments de nos dirigeants. * Autre constat établi par les Chefs d’établissement réunis, le 26 septem-bre 2005, en Comité de délégation Nord-Est: « L’ACE souhaite obtenir et constater de réelles avancées sur les dossiers abordés. Comme elle l’a tou-jours fait, elle œuvre de manière cons-tructive avec franchise et esprit de res-ponsabilité. Fort de ce constat, il nous apparaît urgent qu’un véritable travail d’écoute et d’accompagnement per-sonnalisé soit mis en place : aucun Chef d’établissement ne doit rester au bord du chemin. Nous vivons plei-nement les orientations stratégiques, mais nous ne pouvons accepter que certains rencontrent des moments de détresse après avoir fait de leur mé-tier une passion». A partir de ce constat, une motion a

Le 13 octobre 2005, matin du Bureau National, l’Amicale représentée par Doris STEBIG, Sylviane NEVEUX, Jackie COUGNON et Yannick ROU-LETTE a été reçue au Siège par Ga-briel HENTZEN, Directeur Général des opérations courrier et Philippe PINVIN, Directeur des Ressources Humaines.

• Le Grand Public :Le 11 octobre, L’ACE représentée par Doris STEBIG, Lucien HOCHEDEZ et Patrick GAGNARD a été reçue au siège par Marc JOURDAN, Respon-sable du pôle développement social à la Direction des Ressources Hu-maines Grand Public et Jean Manuel DOUTRES, Responsable du projet social. Les préoccupations des Chefs d’établissement au Grand Public sont en tous points similaires à celles des Directeurs Courrier.

Le débat au sein du Conseil d’administra-tion, les actions envi-sageables :

Les constats sur le terrain :* L’ACE, c’est avant tout la défense

EN DIRECT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Les membres du CA, représentant des amicalistes, se sont exprimés dans un climat très revendicatif

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été écrite demandant l’évolution des statuts de l’Amicale pour améliorer la représentativité territoriale et pour élargir son action à l’ensemble des cadres opérationnels. * Le Chef d’Etablissement a pour mission d’accompagner les modifica-tions de structure de La Poste. Il doit s’opposer à tout ce qui nuit à sa pro-pre action et à l’intérêt de nos clients. C’est une réforme culturelle qu’il faut engager, ouvrir un débat démocratique au sein du Bureau National. Il ne faut pas rester corporatiste mais s’ouvrir et associer les cadres opérationnels. * Les Chefs d’Etablissement sont sol-licités pour des groupes de travail. Ils apprennent ensuite que le dossier était déjà bouclé. Ils ne veulent plus être «menés en bateau».

A l’issue de ce débat riche et animé, le Conseil d’Administration a man-daté, à l’unanimité, son Président Doris STEBIG, pour une ultime rencontre avec le Président de La Poste, Jean Paul BAILLY. Le dispositif précis de cette action sera arrêté dans la semaine 42, conjointe-ment entre Doris STEBIG, les Prési-dents de Délégation et les Présidents de Commission.

En filigrane, tout au long des débats, la réforme des structures de l’ACE a été présente. Compte tenu de l’évo-lution du métier, l’Amicale se doit d’engager une réflexion de fond sur ses structures. Ce thème sera abordé prochainement.

Les Assemblées géné-rales programmées :Savoie : 20 novembre 2005 Doris STEBIG Prochaine réunion du bureau natio-nal le 10 novembre 2005, réunion des commissions la veille.

Sylvie DEBRICONCommission Communication

EN DIRECT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

la Commission Grand Public a élaboré la synthèse du questionnaireproposé aux amicalistes

Aide et soutien : Dans l’ensemble, la formation prévue est respectée, les docu-ments de travail complets ont été remis à chaque Chef de Projet.

Soutien : le soutien de la Direction Dé-partementale et des Groupements est très hétérogène selon les départements, 45% des Chefs d’Etablissement ayant répondu ont estimé cette aide insuffisante.

Négociation :La marge de négociation des moyens est très limitée. Le Projet Terrain devait être un projet de développement, mais de-vient un projet de réorganisation et de gain de productivité essentiellement.Les résultats du sondage et les libres pro-pos démontrent, à nouveau, les écarts constatés entre le discours du Siège et la réalité du terrain.La disparité dans l’application du Projet Terrain au niveau national en est la par-faite démonstration.

Beaucoup de Chefs d’Etablissement cherchent toujours les clés de leur éta-blissement !!!La déception est palpable.

Nomination des Chefs d’Etablis-sement :Les règles définies par le Siège sont-elles respectées ? dans 60% des cas (56% pour la classe III, 70% pour la classe IV).Les appels à candidature sont-ils trans-parents ? Obligatoires pour la classe IV, dans la majorité des cas, ils ont servi à régulariser les décisions prises antérieu-rement.Le Chef d’Etablissement en place a t-il été prioritaire ? Seulement 2 Chefs d’Etablissement sur 3 ont été prioritaires sur leur poste (62% en classe III, 73% en classe IV).

Accompagnement des Chefs d’Etablissement :Financier : il ressort de cette enquête un manque de transparence totale, l’inter-prétation des textes est souvent locale et les directives de la note de service de 2004 DCFRGP RH NS 04-006 (cf. le Site Internet de l’ACE) ne sont pas toujours appliquées.Un manque d’information et de concer-tation est ressenti par de nombreux Chefs d’Etablissement.

SONDAGE SUR LES PROJETS TERRAIN

A l’issue du Bureau National du mois de septembre, L’ACE a réalisé une enquête sur la mise en place des Projets TERRAIN. Le questionnaire a été adressé à tous les Amicalistes du Grand Public. En voici la synthèse :

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L’ACE représentée par Doris STE-BIG, Sylviane NEVEUX, Jacques BLETTERIE, Jacky COUGNON, Yannick ROULETTE a été reçue le 13 octobre au Siège par Gabriel HENTZEN, Directeur des Opéra-tions Courrier et Philippe PINVIN, Directeur des Ressources Humai-nes. Doris STEBIG s’exprime en premier à la demande de Gabriel HENTZEN :Il rappelle que nous souhaitions rencontrer les directeurs des métiers avant la tenue du Conseil d’Adminis-tration de l’ACE qui se tiendra à la suite de cette dernière rencontre avec le siège (audiences les 10 et 11).

Doris STEBIG décrit l’état d’esprit des adhérents, beaucoup sont mé-contents, pensent que l’ACE natio-nale est trop à l’écoute du Siège et que l’application sur le terrain des directives du Siège laisse beaucoup à désirer. Ainsi, ils constatent que les échanges sont certes positifs, mais ils pensent que le siège écoute l’ACE, passe ses messages, mais que nos demandes n’aboutissent pas, que l’on nous dit toujours «soyez patients…. ça arri-ve». Mais en fait, rien ne se passe et surtout la réalité dans les territoires est toute autre :

- Il y a un manque de confiance de nos hiérarchiques vis à vis des Chefs d’Etablissement.

- Toujours pas de reconnaissance de

PAS D’INDEMNITE SPECI-FIQUE MAIS DES CLASSI-FICATIONS REVUES

Pour ce qui est d’une indemnité spé-cifique à notre métier la réponse ac-tuelle est non.Cependant il nous informe que Phi-lippe PINVIN a en charge la pesée du nouveau périmètre de respon-sabilité des DCC suite à 2DS «Dé-part-Distribution-Structures), DDR «Distribution Décentralisée Rurale», DDU «Distribution Déconcentrée Urbaine». Il doit balayer l’ensemble des classifications des centres cour-rier avant la fin de l’année, ce qui aura pour effet des classifications à la hausse.

La reconnaissance de la difficulté du métier devait être reconnue à travers la prime de mobilité. Or, face aux re-montées régulières de l’ACE sur la difficulté de faire appliquer les tex-tes et à l’interprétation différente de ceux-ci par les DOTC, le Siège est amené à faire présider les comités de carrières par les DEC « Directeur Exécutif Courrier » pour préserver une réelle équité et surtout pour qu’ils soient garants du respect des règles. Il nous précise aussi que ceux-ci seront moins souvent au siège mais beau-coup plus sur le terrain. Ils pourront, ainsi, vérifier que ce que le siège nous dit est bien appliqué par tous.Pour le projet 2DS, se référer au compte rendu de la rencontre avec Claude MARIONNAUD, dans le pré-sent Liace.

la spécificité de notre métier.

- La part variable est très insuffisante (certains fonctionnels à classifica-tion égale touchent plus que des Directeurs de Centre Courrier) et elle ne donne quasiment jamais lieu à un entretien comme le prou-ve le récent sondage organisé par l’ACE.

- Nous avons de moins en moins de moyens, humains ou matériels, pour mener les projets.

- Nous n’avons pas d’appui des DAS «Directions d’Appui et de Soutien». Bien au con-traire, depuis qu’elles ont retrouvé, sur les micros l’application Excel, elles nous demandent de plus en plus d’infos, qu’elles ont déjà mais qu’elles ne veulent pas chercher.

- L’ACE n’est pas associée aux grands dossiers et projets alors que l’on demande aux Chefs d’Eta-blissement de porter les messages auprès des agents ; Le projet social en est un excellent exemple.

On constat RDM2 (Res-ponsabilité du Mana-gement version 2) doit encore progresser

Gabriel HENTZEN, est très surpris de ce constat, mais dit pouvoir ap-porter des réponses concrètes à nos demandes :

LES AUDIENCES

AUDIENCE AU COURRIERDU 13 OCTOBRE 2005

AVEC GABRIEL HENTZENET PHILIPPE PINVIN

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LES MOYENS MATERIELS

Lundi 10 octobre, suite à notre audience, une demande a été faite auprès de la DTI pour que les dépar-tements ne possédant pas de véhicu-les de réserve en soient dotés.Gabriel HENTZEN souhaite aussi, que les Etablissements soient tous pourvus au début 2006 d’un nombre suffisant de véhicules afin d’assurer le management à distance. Si ça ou là, les moyens n’arrivent pas assez vite, il y aura des indemnités pour l’utilisation du véhicule personnel.L’ACE fera remonter à Gabriel HENTZEN, la liste des Etablisse-ments qui n’auront pas connu d’évo-lution dans les six mois à venir.

Pour le téléphone portable, c’est aussi acté, tous les DCC doivent être joignables. Le choix sera possible entre l’abondement de son forfait personnel ou la fourniture d’un por-table spécifique.

Pour le micro portable, certaines DOTC sont très en avance sur l’équi-pement des DCC, pour les autres la question est posée de savoir si on ne peut pas attendre le nouveau Sys-tème Informatique du courrier. Ga-briel HENTZEN précise qu’il s’agit bien d’un équipement pour mieux communiquer et que ce n’est pas le micro personnel du DCC.

RDM2 : ON A OUBLIE LE SENS

Pour RDM2 (Responsabilité Du Management, version 2), Gabriel HENTZEN déclare «avoir mal» et prend acte du ressenti des DCC.Il pense que l’on a oublié le sens et qu’il faut bien faire la différence en-tre ce qui relève du pilotage et ce qui relève de la mise en œuvre.Il affirme, qu’il n’y a pas un seul Co-

ait plus de CE dans les UD «unités de distribution» nous souhaitons que ces responsables soient de véritables cadres opérationnels (ex : RLP dans les CTC). L’ACE va engager une réflexion sur cette fonction de cadre opérationnel.Le Siège devra aussi revoir le posi-tionnement des patrons de DDU par rapport aux DGC.

En fin d’audience, Doris STEBIG demande, une nouvelle fois, que le siège donne des signes forts à l’ACE, pour que ses adhérents ne pensent pas que nous ne sommes pas pris au sérieux et que chacun retrouve l’envie de continuer ce métier

La Commission Courrier

mité Opérationnel où il ne rappelle aux DOTC l’importance de la décli-naison de RDM. Ce sont les DCC qui mettent en œuvre, ils doivent donc être consultés, en priorité, sur les projets pour savoir s’ils peuvent faire. Si au départ, il s’agit effecti-vement d’un travail de technicien, le projet ou le dossier doit être partagé par le DCC. C’est lui seul qui le met en œuvre.Ceci sera à nouveau rappelé dans les comités.

FORMATIONINDISPENSABLE

En ce qui concerne les nouveaux Di-recteurs de Centre Courrier, un dis-positif de formation est spécialement conçu pour eux. Gabriel HENTZEN ne comprend pas qu’ils soient lais-sés seuls pour mener des projets, tels que calibrage ou 2DS. Pour certains, c’est leur premier poste de mana-ger. Les Directeurs de Groupement Courrier doivent les soutenir et les aider à monter en compétence.

UNE NOUVELLE POSI-TION DE L’ACE SUR LES DDU : DES ADJOINTS OPE-RATIONNELS DANS LES U.D

Sur le dossier Distribution Décentra-lisée Urbaine (DDU), l’ACE, après consultation des adhérents engagés dans la démarche, souhaite que des adjoints opérationnels soient im-plantés dans les Unités de Distribu-tion «UD».Gabriel HENTZEN se félicite de cette évolution.Doris STEBIG, rappelle que nous avons changé de vision car elle n’était pas le souhait de nos adhérents, mais que si nous acceptons le fait qu’il n’y

LES AUDIENCES

Fichier des PrésidentsDépartementaux :

* Mayenne :Lydie ROISILGrand Public53240 ANDOUILLETél. : 02 43 01 59 40Fax : 02 43 01 59 43Port : 06 77 90 94 96

* Meurthe et Moselle :François SIBILLENancy Commanderie54016 NANCY CEDEXTél. : 03 83 40 87 74

* Sarthe :Richard HOVAERE72500 JUPILLESTél. : 02 43 44 20 47Port : 06 87 53 76 94

A noter sur vos tablettes

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Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 9

Le 10 octobre 2005, l’ACE représentée par Doris STEBIG, Sylviane NEVEUX, Jac-ques BLETTERIE et Jackie COUGNON a rencontré Claude MARIONNAUD, Direc-teur de l’activité Grand Public à la Direc-tion du Courrier, assisté de Karine LARA-VOIRE, Chef de cabinet.

Au cours de cette audience, la majeure par-tie des échanges a porté sur le déploiement du projet 2DS «Distribution-Départ-Struc-tures».

En préalable, l’ACE souligne, une nou-velle fois, le décalage qui existe entre les projets du Siège et leur mise en œuvre sur le terrain. Dans de nombreux dépar-tements et DOTC «Direction Opération-nelle Territoriale Courrier», ce projet n’a fait l’objet d’aucune communication très claire. Dans certains cas, l’existence des chefs de projet n’est même pas connue par le réseau.

Claude MARIONNAUD affirme qu’il a respecté les préceptes de RDM (Responsa-bilisation Du Management) et que c’est la ligne managériale qui doit s’approprier et démultiplier le projet sur le terrain. Son action a été d’établir un dossier de ré-férence accessible à tous sur Intranet. Ce dossier, très complet, décrit la plupart des processus prévus pour la mise en œuvre de ce projet.L’ACE regrette que cette mise en ligne n’est fait l’objet d’aucune communication spécifique auprès des DCC.

Vous trouverez ce dossier sur le site de l’amicale : www.ace-poste.com rubrique documentaire ou actualité.

Plusieurs questions posées par L’ACE trouvent, en partie, des réponses dans ce dossier, comme par exemple, le ni-veau d’encadrement; 2 h 30 sont prévues par position à remplacer soit 1 encadrant pour 14 positions de travail remplaçables (page 27).

pement informatique avec connexion au réseau, et d’un micro-ordinateur portable pour démultiplier les formations et l’infor-mation.Sur ce thème, Claude MARIONNAUD confirme la prochaine suppression de CHEOPS dans les établissements courrier (annonce faite par Patrick WERNER au congrès de ROQUEBRUNE).

LES DERIVESL’ACE poursuit les échanges en évoquant le non respect du dispositif RH prévu sur ce dossier et l’absence d’accompagnement des CE impactés par le projet.Claude MARIONNAUD rappelle alors, que chaque Chef d’établissement concerné par le projet doit être reçu conjointement par un binôme DLP/DOTC ou DGP/DGC.L’ACE signale que cette préconisation n’est pas respectée dans de nombreux cas et que des Chefs d’établissement ne savent toujours pas ce qu’ils vont devenir. Claude MARIONNAUD souhaite que l’ACE lui fasse part de cas précis.L’ACE rappelle que pour le déploiement de ce projet, des sites pilotes ont été désignés, et que les DCC souhaitent avoir des infor-mations précises sur le fonctionnement et les organisations mises en place dans ces sites pilotes.Claude MARIONNAUD souligne que, sur les sites pilotes, le redéploiement s’est fait dans de bonnes conditions.L’ACE renouvelle sa demande d’informa-tion sur ces sites.En conclusion, Claude MARIONNAUD, annonce que le contrôle général viendra vérifier, prochainement, l’application sur le terrain des directives du siège et souhai-te féliciter les DCC de Mayenne et d’Ille et Vilaine pour leur implication dans l’expé-rience PRIMAGAZ.

La Commission Courrier

DEPLACEMENT SUR LES SITES : LES MESURESPREVUESL’ACE : Le déplacement des DCC sur les sites rattachés est une préoccupation ma-jeure, quelles sont les mesures prévues ?Claude MARIONNAUD répond qu’une norme a été fixée avec deux cas possi-bles :

Ë Si le CDIS ou le CCT1 a un ou deux établissements rattachés, l’optimisa-tion du parc de réserve avec redéploie-ment est préconisée.

Ë Si le CDIS ou le CCT1 a au moins trois sites rattachés, un véhicule de réserve complémentaire devrait être affecté sur l’établissement en 2006.

De la même manière, le dossier de réfé-rence indique qu’un téléphone portable est affecté au management lorsqu’il est néces-saire.L’ACE prend acte de ces avancées. Toute-fois elle précise qu’elle sera très vigilante aux applications de ces mesures sur le ter-rain et demande que les éloignements des sites soient pris en compte.

L’EQUIPEMENT DESETABLISSEMENTSL’ACE : Le transfert des activités est ef-fectué dans un souci d’amélioration de la qualité de service rendue aux clients. Les établissements, notamment les CCT1 et CCT3, seront-ils équipés pour répondre à cet objectif ?Claude MARIONNAUD rappelle qu’il n’y a pas de budget spécifique pour ce projet et que dans le cas où les départements et les DOTC n’ont pas anticipé les travaux ou les équipements, il est possible que des pro-blèmes subsistent.L’ACE réaffirme qu’il est indispensable que ces établissements disposent d’un bu-reau, d’une ligne téléphonique, d’un équi-

LES AUDIENCES

AUDIENCE AU SIEGE : L’ACE RENCONTRECLAUDE MARIONNAUD

DEPLOIEMENT DU PROJET 2DS

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10 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005

AUDIENCE GRAND PUBLIC DU 11 OCTOBRE 2005.RESPONSABILITE RECONNUE POUR LES

DIRECTEURS D’ETABLISSEMENT :ENCORE UNE PROMESSE ?

LES AUDIENCES

Participaient à cette rencontre : Pour La Poste : Marc JOURDAN, Jean-Manuel DOUTRES.Pour l’ACE : Doris STEBIG, Lucien HO-CHEDEZ et Patrick GAGNARD.

Un double ordre du jour :La poursuite du CAP Relation Clients 2007 et le projet social.

Le Siège veut se positionner dans un vérita-ble processus de négociation avec les parte-naires sociaux, pour obtenir un accord ma-joritaire et une signature début novembre.

Trois engagements forts émaillent ce chan-tier de prospectives sur : • La citoyenneté de l’entreprise • La diversification des compétences • Le métier de Directeur d’Etablissement

(DE).

Pour les Directeurs d’Etablis-sement, une responsabilité reconnue Cela va passer par : Ë La revalorisation de la fonction, le siège

ayant conscience du rôle prépondérant du Directeur d’Etablissement «Pour l’ACE une demande ancienne et forte, non encore aboutie !».

Ë La rémunération : Avec un pourcentage accru de part variable SEULEMENT si la feuille de route est réussie à…110 % MAIS toujours pas de rémunération spécifique!

Certaines autres mesures sont annon-çées : le téléphone portable, les indem-nités liées à l’utilisation du véhicule… avec des règles nationales pour « les défendre sur le terrain ».

Ë Budget Initiatives Locales Managéria-les :

Une moyenne de 1000 € pour 5000 bu-reaux TERRAIN, variable selon le niveau de l’établissement.

La diversification des com-pétences, en prime pour de grandes causes.

Ë Cette nouveauté vise surtout les seniors : cela peut aider les volontaires qui veu-lent s’engager hors entreprise pour des grandes causes, humanitaires ou autres

• Ex: collaborateurs de FT s’occupent des œuvres artistiques …Mais encore RIEN pour tous ceux qui vou-draient cesser leur activité avant l’échéance de leur retraite !

Ë Enseigne citoyenne que veut développer La Poste.

Nous attendrons les groupes de travail avant de vous en dire plus et d’examiner à la loupe le fond de ces nouveautés.

LE RESSENTI DE L’ACEOui, mais…

Et si avant de nous faire de nouvelles pro-messes, les plus anciennes pouvaient être tenues ?Sur la valorisation du métier, vital pour l’entreprise car il est la fondation de l’édi-fice commercial ? La reconnaissance des sujétions ? De l’im-possible quadrature du cercle : productivité (les CAP 2006 sont très ambitieux) et ac-cueil clients plus-plus !!. Qui est berné ?Le plan santé oui, mais certaines entrepri-ses se sont beaucoup plus engagées sur les solutions au stress !!

Il est temps que la Poste tende rapidement la main vers les Directeurs d’Etablissement afin de défendre un métier dont le vivier se tarit d’année en année, où l’attractivité d’hier s’est définitivement mutée en charges et contraintes !!!

Dans ces conditions combien vont s’im-pliquer dans les grands défis ?

Ouverture du chantier fin novembre. Mise en œuvre fin décembre 2005 : «Là aussi dossier à suivre par chacun de nous».

L’amélioration des conditions de travail en relance sociale

Ë Le siège s’engage sur les classifications:Niveau de classification revu d’ici 2007 : Possibilité accrue de promouvoir les agents en II-2 y compris le back- office (caissier et compta). La Structure cible du II.3 devrait tendre vers 20%.

Ë Sur la qualité emplois.> La norme est le temps plein : fin des em-

plois précaires.> Augmentation de + 2% de l’emploi en

contact avec le public : «si l’on en croit le cru des CAP 2006, les DE vont devoir en-core plus jouer de créativité pour absor-ber les taux de productivité annoncés !»

> Le responsable accueil. Le cadre responsable accueil public pourra évoluer jusqu’à responsable du pilotage de la ligne guichets : de III.1 à III.3.

Ë Engagement sur la santé au travail.

• Prévention et gestion du stress : 6 M € sur deux ans.

• Amélioration des conditions de travail sur 2 ans, jusqu’en 2007 : 20 M €.

• Dotation au niveau départemental.Budget pour l’ergonomie, ambiance ther-mique, luminosité, sanitaires, salle de re-pos...

• Prévention du stress : triplement de l’offre de formation y compris pour les Direc-teurs d’Etablissement « enfin » !! .

• Des débats citoyens avec les guichetiers

pour lutter contre les incivilités.

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Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 11

La séance est ouverte à 9 H 15 par Sylviane NEVEUX, Présidente de dé-légation ACE qui remercie les mem-bres présents.

Un tour de table rapide permet à cha-cun de se présenter et de se positionner au regard de son engagement au sein de l’Amicale.

Sylviane NEVEUX fait le bilan des différentes assemblées générales des départements de l’ex-délégation EST et souhaite la bienvenue aux gens du Nord et du Pas de Calais dans la nou-velle structure.

Au regard des dossiers disciplinaires, Lucien HOCHEDEZ rappelle les prin-cipes aux adhérents et notamment vis-à-vis des dossiers d’harcèlement. Dans de nombreux cas, il y a confusion en-tre le management et le harcèlement. Dès qu’une affaire éclate, il faut infor-mer l’entourage malgré la difficulté de la démarche et surtout tirer la sonnette d’alarme avec l’ACE.

Un dossier doit également être consti-tué pour défendre au mieux les intérêts de la personne incriminée. Dans celui-ci, on doit trouver tous les éléments afin de se positionner favorablement et tout document doit faire référence à une autorité. De plus, il faut toujours s’adresser à l’ACE pour la mise à dis-position d’un avocat dépêché par la GMF pour éviter les doublons dans les dossiers.

ATTENTION : l’avocat de La Poste défend les intérêts de l’entreprise et non pas ceux de l’agent.

Enfin, il faut surtout soutenir un collè-gue accusé et la solidarité entre Chefs d’Etablissement doit être primordiale.

Sylviane NEVEUX invite les partici-pants à réfléchir sur l’évolution de la

en diminuant et qu’il est temps de se ressaisir si l’on veut pérenniser notre amicale.

A l’issue de ce comité de délégation, les propositions ci-dessous ont été éla-borées et une motion a été établie afin d’être proposée au Conseil d’Adminis-tration de l’Amicale le 13 octobre.

Proposition de la

section Nord-Estƒ Revoir les statuts :

Ë Définition du métier de Chef d’Eta-blissement : évolution et représen-tant dans toutes les activités pos-tales. Auparavant, le CE était un généraliste avec une représentation de l’Etat sur un territoire donné, aujourd’hui c’est un manager

Ë L’ACE doit être présente là où se trouve le pouvoir décisionnel

Ë Comment l’ACE doit se positionner face aux grands projets

ËDéfense des acquisË Ouverture aux cadres opérationnels

qui sont juridiquement responsables

politique de notre amicale.

De son côté, G e o r g e s BURLION se dit révolté de l’attitude de nos dirigeants, «quand ça ne va pas, le siège nous demande notre aide pour faire passer les messages, à l’inverse on nous ignore». Beaucoup de promesses ne sont pas respectées, il n’y a pas de consultation malgré les engagements donnés par nos inter-locuteurs au bureau national. En un mot : «la confiance est rompue avec les représentants du siège».

Le débat s’anime dans la salle au re-gard de notre assise et du futur :

ƒ Pourquoi, l’ACE n’est-elle pas invi-tée aux grands engagements natio-naux ?ƒ A quoi va servir l’Amicale si on

continue dans le sens actuel ?ƒ Que va devenir l’Amicale dans sa

structure actuelle avec la diminution du nombre de Chefs d’Etablisse-ment ?ƒ L’équipe opérationnelle n’est-elle

pas le contrepoids de l’équipe fonc-tionnelle ?ƒ Ne faut-il pas orienter les cadres

opérationnels dans notre amicale ?ƒ L’adhésion de ces derniers ne ren-forcera t-elle pas notre combat ?

Le tour des départements confirme ces positions. En commun, chacun re-connaît que le nombre d’adhérents va

LA VIE DES RÉGIONS

COMPTE RENDU DU COMITE DE LA DELEGATION NORD EST DU 26 SEPTEMBRE 2005 :

UNE MOTION ELABOREE

Sylviane NEVEUX et Lucien HOCHEDEZ ont dirigé les débats

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12 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005

de leurs actesË Pour les cadres : perspective de car-

rièreËAmélioration de la compétence des cadres : aujourd’hui, ils ont plus une fonction d’expertise que celle de ma-nager

ƒ Le manager : Mission

Ë Respect des CapË Conduite des projetsË Garant de la qualité de serviceË Maintien du climat social

Compétences

Ë Développement commercialË Pérennité de la qualité de service

ƒ Position des cadres :Ë Quel est le rôle des cadres de l’Eta-

blissement ?Ë Comment accompagner les change-

ments ?Ë Pourquoi choisissent-ils l’opéra-

tionnel ?Ë Quelles relations avec les collaté-

raux ?Ë Comment définissent-ils le mana-

gement opérationnel ?

ƒ Evolution des statuts :

Aujourd’hui Demain

Amicale Amicale : élément fédérateur

Démocratique :c’est bien A maintenir

Défendreles acquis A maintenir

Défense pénale des cadres

un parcours de car-rière incitatif

Etre représentatif

ƒConstat :L’Ace souhaite obtenir et constater de réelles avancées sur les dossiers abor-dés. Comme elle l’a toujours fait, elle

œuvre de façon cons t ruc t ive avec franchise et esprit de r e s p o n s a b i -lité. Fort de ce constat, il nous apparaît urgent qu’un véritable travail d’écoute et d’accompa-gnement per-sonnalisé soit mis en place : aucun CE ne doit rester sur le bord du che-min et les CLP en place doivent être soutenus pour réussir les missions demandées. Nous vivons pleinement les orientations stratégiques, mais nous ne pouvons accepter que certains rencontrent des moments de détresse après avoir fait de leur métier une passion.

Motion issue du comité«Considérant l’évolution du métier des Chefs d’Etablissement et consta-tant une amicale qui ne répond plus à nos attentes, les Chefs d’Etablisse-ment réunis en comité de délégation Nord-Est le 26 septembre 2005 de-mandent instamment une évolution de l’Amicale» :ƒ Dans ses statuts pour améliorer sa

représentativité territorialeƒ Dans sa structure renouvelée nous

permettant d’élargir notre action à l’ensemble des cadres opération-nels.

En se sens, le comité demande :å redéfinir la mission du Chef d’Eta-

blissementç faire évoluer les statutsé redéfinir le fonctionnement interne

du bureau national à tous les ni-veaux

è revoir l’appellation de l’Amicale : aujourd’hui, on parle de manager opérationnel (notamment sur les appels à candidature).

Philippe BRISBART

SIGNALEZ VOS CHANGEMENTS D’ADRESSE

A transmettre àA.C.E. BP N° 50004

94231 CACHAN CEDEX

NOM : ......................................................................

Prénom : ..................................................................

Ancienne adresse :

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Nouvelle adresse

à/c du .........................................................................

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Motif du changement d’adresse(entourer le mention utile)Retraite, changement d’affectation,

changement de domicile personnel,

divers à préciser :

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........................................................................................

LA VIE DES RÉGIONS

les responsables du Nord et du Pas de Calais étaient présentspour la première fois aux côtés de leurs collègues de l’Est.

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Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 13

Lors du Congrès de Roquebrune, le Président des Retraités de l’ACE, Marc DAIGNEAU, présentait son rapport d’activité. Il a prôné la soli-darité inter génération. Qu’en pen-sez-vous ?

Cela prête toujours à sourire de faire un rapport sur l’activité d’une sec-tion de retraités …et pourtant si vous saviez comme le temps nous manque … Il est vrai que nous avons peut-être plus un train de Sénateur que celui d’un Chef d’établissement sans cadre ni maîtrise en 2005!

Alors 2003 / 2005, deux années vite passées avec l’émergence de nom-breux dossiers, ô combien désagréa-bles !Et oui, surtout des désagréments pour nous tous : retraités et actifs, à Ronce les Bains, la promesse de la considération … je n’y reviens pas !

2003, l’année de la canicule et la disparition de nombreux anciens, entre autre notre regretté Gaston GUEDNEE dont nos bureaux de CACHAN portent désormais le nom.Une parenthèse, si vous travaillez le lundi de Pentecôte, envoyez nous les sous directement sinon, on n’en verra rien …

Le vote de cette loi FILLON portant réforme des retraites et dont les con-séquences vont commencer à se faire sentir dès maintenant au niveau des annuités, est une attaque sans précé-dent à notre statut. C’est également l’année où on prend connaissance de la jurisprudence GRIESMAR, nous en informons et conseillons nos adhérents, certains ont déjà bénéficié de cette jurispru-dence, et une action est toujours en cours pour d’autres.

2003, l’année de lancement de no-tre site Internet conçu par une so-

ticipé, dernièrement, à celles de la DCMC (Délégation Centre Massif-Central), de l’Est et de l’Ouest. Plusieurs réunions également en ré-gion : BOURGOGNE / FRANCHE COMTE, DELMA, (Délégation Midi Atlantique), MERLIMONT, dernièrement HAUTERIVES, dans la Drôme, la patrie du Postier le plus connu du monde, le facteur CHEVAL et son palais !

Nous entretenons également de bon-nes relations avec l’ACR de France Télécom et nous nous rencontrons 2 fois l’an au niveau national, avec Jackie MASSOL, son Président. Bernard Moreau représentera l’ACE Retraités en juin à ARECHES pour leur Assemblée Générale.Notre dernière rencontre a porté sur plusieurs points, entre autre la perte de nos avantages en nature, les gra-des disparus, l’effet GRIESMAR et les actions en cours et envisagea-bles…

Nous avons été présents à tous les bureaux nationaux et conseils d’ad-ministration pendant ces deux ans et en toute modestie, nous essayons d’apporter notre contribution, notre réflexion voire des idées et un peu de sagesse parfois !Je le répète souvent, nous sommes

ciété spécialisée mais avec le con-cours principalement de Georges BURLION pour les actifs et de plu-sieurs retraités. Le suivi et la super-vision sont toujours assurés par un des nôtres, Pierre CHATELET.

Une anecdote toute récente : le pe-tit fils de PRUVOT dit Charlemagne a reconnu son grand père sur notre site et nous a envoyé un courriel. Je lui répondrai. Le site est donc visité mais nous aimerions qu’il le soit da-vantage par nos adhérents et surtout que les responsables de terrain y mettent plus d’information.

Durant ce mandat qui s’achève, la mise en place d’une commission communication dont vous a parlé Bernard MOREAU, et où là aussi plusieurs retraités s’activent, si je peux me permettre cette expression.

En 2004, la section a créé la superbe plaquette : «Pourquoi j’ai adhéré à l’Amicale». Elle est destinée aux Chefs d’établissement qui partent en retraite ou en préretraite, afin de maintenir, et si possible augmenter nos effectifs. Sachez que 60 % de la cotisation d’un adhérent retraité va au pot commun et donc bénéficie à tous.

Je profite de cette tribune pour rappeler à tous les Présidents de délé-gation et de départe-ment que les repré-sentants des sections nationales font par-tie intégrante de vos instances et doivent donc être invités! Pour ce qui me con-cerne, j’essaie de ré-pondre aux invitations qui me sont adressées pour les assemblées de délégation, c’est ainsi que j’ai par-

LA SOLIDARITE DOIT ETRE LA REGLE

Marc Daigneau

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14 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005

temps et de l’investissement person-nel mais cela en vaut la peine. Même avec des déceptions parfois, pour ma part je ne l’ai jamais regretté.

Pour ce qui concerne plus précisé-ment notre catégorie, le dénigrement devenu aujourd’hui systématique et organisé des Fonctionnaires en géné-ral et des retraités en particulier, les réformes incessantes de tout poil et les remises en cause d’acquis nous irritent singulièrement. La Poste ne s’est pas faite en 2 ans !! Nous avons aussi apporté notre contribution en son temps. Et je pourrais en parler longuement …

C’est pourquoi, dans cette pério-de, toutes générations confondues d’Amicalistes, nous devons nous serrer les coudes, la solidarité doit être la règle ! Les autres valeurs que nous défendons sont aussi heureusement insaisissables par ceux qui manifestement ne les con-naissent guère. L’amitié, la convi-vialité, la tolérance vont prévaloir pendant ce congrès, j’en suis per-suadé, sans pour autant occulter le travail à faire.

L’Amicale doit demeurée une et indi-visible et vous pouvez compter sur la

totalement solidaires des actifs, les plus nombreux dans notre Association, vous qui traversez une période - ô combien difficile - à l’avenir extrêmement incertain. Mais nous souhaitons aussi et j’insiste, la réciprocité. Ne nous oubliez pas dans toutes vos réunions et pensez également à confier certaines tâches à des retraités, cela se fait au niveau national et ailleurs, c’est sûrement possible un peu partout pour peu qu’on y pense.Nous nous impliquons beaucoup dans le fonctionnement de l’Ami-cale, que ce soit au niveau adminis-tratif, tenue des fichiers, communi-cation, site Internet etc... Certains disent même que sans les retraités, l’Amicale ne pourrait plus fonctionner … cela n’est pas gênant et nous parait tellement naturel et en plus, nous sommes prêts à continuer si on nous le demande de nouveau pour le prochain mandat.

Mais la partie politique, mes amis ne nous reviendra jamais, car l’Amicale ne serait plus crédible et c’est pour-quoi vous devrez encore vous inves-tir à tous les niveaux pour rendre no-tre association toujours plus vivante, dynamique et reconnue. Alors c’est vrai que cela demande du

loyauté des retraités pour continuer la tâche, vous aider, vous soutenir en toutes circonstances.Après le débat professionnel qui peut devenir passionnel, cultivons encore et toujours ces valeurs qui nous rassemblent et qui ne subsistent aujourd’hui hélas que trop rarement. Mais pour l’Amicale, je reste con-fiant, je suis sûr que cela perdurera grâce à vous !

BULLETIND’ABONNEMENT 1 ANA retourner à A.C.E. Poste

BP N° 5000494231 CACHAN CEDEX

Je m’abonne à Liace pour une durée de 1 an soit 4 numéros trimestriels pour 7 Euros

NOM : ...................................................................

Prénom : ...............................................................

Adresse : ..............................................................

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Code Postal : ..........................................

Ville :.......................................................................

Ci-joint chèque de 7 euros

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Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 15

UN CE III-2 OUBLIEEn réponse à l’article «Perdu de vue, ou le Blues du Ce III 1» paru dans le Liace Magazine précédent N°94, voici un courrier envoyé à la rédac-tion par un Collègue qui souhaite rester anonyme…

Comme toi Jean, je suis CE d’un petit bureau avec une distri-bution de 8 tournées.En janvier et février 2004, j’ai subi deux opérations impor-tantes qui m’ont laissé des séquelles m’empêchant de repren-dre mon travail. Je suis donc en longue maladie depuis 1 an et demi.D’autres évènements sont venus accroître l’inquiétude liée à ma santé.Il y a quelques semaines, j’ai appris de façon fortuite que mon poste était supprimé en raison de la mise en place des Ter-rains. Un chef de projet a donc mon bureau en charge, plus les autres composants son Terrain.Je n’ai reçu absolument aucune information de ma hiérarchie, qu’elle soit écrite ou orale, à ce sujet (ni sur d’autres sujets d’ailleurs).Mon bulletin de salaire comporte toujours la fonction de CE et le même bureau d’affectation.Je conçois que ma hiérarchie ait beaucoup de travail, mais à mon sens, lorsqu’un agent doit perdre son poste, le minimum est d’avoir la délicatesse de l’en informer, à plus forte raison si ce dernier est malade et donc privé de toute information.De plus, j’ai appris de manière tout aussi fortuite, que des ingénieurs avaient été engagés par la Poste, pour recueillir les souhaits des agents impactés par la mise en place des Ter-rains. Bien entendu, personne ne s’est manifesté auprès de moi pour cela puisque je suis malade.Je pense Jean que tu comprends pourquoi j’ai choisi le titre : «Un CE III2 oublié».Je comprends tout à fait tes inquiétudes pour ton avenir, alors que tu es encore loin de la retraite.C’est aussi mon cas. Étant éloigné du réseau du fait de mes ennuis de santé, j’ai vraiment le sentiment d’être oublié, ce qui ne fait qu’accroître mes inquiétudes.Mais tout cela suit quand même une certaine logique. Si la communication est déjà difficile avec ceux qui sont en activité, on conçoit aisément qu’elle le soit encore plus avec ceux qui sont absents parce que malades.

Pour terminer Jean, je te souhaite bon courage.Ton exemple, le mien et celui de bien d’autres collègues con-firment la marge de progression importante que possèdent nos hiérarchiques pour ce qui est d’apprendre les bases de la communication, car comment construire et maintenir une Poste productive et pérenne sans une bonne communication interne.

Un CEV de Bretagne.Pour m’écrire, l’A.C.E. fera suivre mon courrier à mon bureau.

COURRIER DES LECTEURS

C’EST LA RENTREE

Voici un billet «d’humeur» d’un Chef d’établissement qui sou-haite garder l’anonymat, et on le comprend !

Notre époque t celle d sigl. La Poste n’hae pas à cette tradition.Si je vous dis RDM, vous allez tous traduire Rponsabilisation Du Management .Moi aui, je traduisais ainsi ce sigle jusqu’à cette rentrée de septembre, où dans le cadre d’une invitation à une réunion in-teractive, notre Direeur de Groupement nous demandait de nous aroprier préalablement le bagage Temps Fort 4 SF.«Tiens y aurait –il interrogation rite» se mirent à penser l Chefs d’Etabliement qui en ce début septembre sentaient la fibre olière se réveiller .Le jour de la réunion de lancement arrive. Attentifs, bons élèv, l Chefs d’Établiement entrent en salle prque intimid.La première qution du DGP fuse «Quelle t la priorité du temps fort 4 SF ?»Un courageux collègue répond : «la collee». C’t alors que l’in-teractivité intervient.Notre DGP sort une poche de carambars gratifie notre chanceux collègue d’un caramelCa y t ; la machine à motiver t lancée ; l qutions leuvent aui l friandis.Nous redoutions une interrogation rite. Nous avions la naïvé de nous croire déjà en Primaire alors que nous n’étions qu’en Maternelle.Alors, dormais dans notre groupement nous avons pris cons-cience de la véritable traduction de RDM : Rourn Dans ta Maternelle.

REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier vivement le bureau de l’ACE pour son geste de solidarité envers un CEM sinistré lors des dernières inondations dans le Gard début septem-bre 2005. Bien amicalement,

Jean-Thierry PICANDETNimes Beausoleil

NDLR : La solidarité prônée par Marc DAIGNEAU dans ce nu-méro de Liace, s’illustre par le geste fait par l’ACE vers les sinis-trés du Gard.

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16 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005

SOUVENIR

COUP D’OEIL RETROSPECTIFIl n’est sans doute pas dans mes possi-bilités intellectuelles de faire un exposé sur le devenir de la dynamique entreprise qu’est La Poste.

Mais de rédiger un petit texte sur quelques aspects pittoresques de l’activité postale d’antan, je peux m’y risquer.

D’autant que je viens de faire l’emplette d’un livre édité en 1867, dont l’auteur Pierre Zaccone est un parfait inconnu, et qui est intitulé « La Poste anecdotique et pittoresque».

Je tire de cet ouvrage quelques informa-tions ou échos qui je l’espère distrairont le lecteur, du moins pendant «un certain temps».

***

Voyons par exemple, quelle était la si-tuation de la Poste à Paris au milieu du 18ème siècle.

Plusieurs organisations avaient vécu au cours des siècles précédents : la Poste de l’Université, celle de Louis XI, celle de Louvois, celle de Fleury.

En 1759, un certain Pierron de Chamous-set obtient du roi Louis XV, l’autorisation d’organiser un service de «la Petite Poste» à Paris, qui à l’époque compte déjà plus de 500 000 habitants.

La ville est divisée en 9 quartiers ayant chacun un bureau ; 200 facteurs assurent 3 distributions par jour. Les tarifs sont les suivants : 2 sols pour les lettres jusqu’au poids d’une once (30gr.), 3 sols l’once pour les paquets.

Le succès de ce nouveau service est immédiat et il assure à Chamousset un bénéfice de 50 000 livres au cours de la première année.

Malheureusement, le roi toujours impé-

Zaccone est peu prolixe au sujet de l’or-ganisation de la Poste en province ; il indique toutefois que la France compte 43 000 boîtes aux lettres (contre 16 000 en Angleterre) et que 16 500 facteurs des-servent la campagne une fois par jour ; ils parcourent quotidiennement 428 000 km, soit 10 fois et demi le tour de la terre … à pied évidemment.

***

Evoquons maintenant, toujours d’après Zaccone, l’histoire d’une boite aux lettres d’un genre un peu particulier.

Cette «boite» était installée en Patagonie, non loin de la Terre de Feu. Sur une saillie rocheuse située vers le milieu du détroit de Magellan avait été placé un poteau en bois de quelques mètres de haut et que l’on avait revêtu de l’inscription peinte en rouge «Post Office».

A ce poteau était attaché par une chaîne un tonneau de taille moyenne dont le cou-vercle muni d’une charnière pouvait être ouvert ou fermé librement, n’étant pourvu ni de serrure ni de cadenas.

Ce baril assurait la «desserte» de deux océans, l’Atlantique et le Pacifique ; l’échange de correspondances se prati-quait de la manière suivante :

Les navires passant par le détroit de Ma-gellan et se dirigeant vers la Pacifique mouillaient à proximité et détachaient une embarcation montée par quelques hom-mes et un officier. Celui-ci prélevait dans le tonneau les correspondances destinées aux pays qu’il allait desservir et déposait celles qui lui avaient été confiées dans les contrées dont il provenait, lesquelles étaient riveraines de l’Atlantique.

Les navires venant du Pacifique et se di-rigeant sur l’Atlantique effectuaient le dé-pôt et le prélèvement inverse.

cunieux est chagriné par ce succès et il reprend le service à son profit. Mais Louis est honnête et il dédommage Chamous-set en lui accordant une rente annuelle de 20 000 livres, transmissible à l’un de ses descendants pour 10 000 livres (est-ce le premier cas de réversion ?).

Le service postal continuera de se déve-lopper avec des hauts et des bas, et ce mal-gré les perturbations provoquées par les évènements tragiques de la Révolution. A la veille de la guerre de 1870, alors que le chiffre de la population de Paris dépasse le million, la situation apparaît comme suit, dans la capitale.

La ville compte 51 bureaux de poste et 600 boites aux lettres qui sont levées 7 fois par jour. Quotidiennement, le trafic intra-muros atteint 70 000 objets, mais au moment du renouvellement de l’année, et pendant une période de 3 semaines envi-ron, on traite 3 500 000 cartes de visite.

Pour la distribution on emploie 495 fac-teurs, tous basés à l’Hôtel des postes (rue J.J. Rousseau) et qui effectuent 3 tournées par jour; ils fournissent un travail de 8 à 9 heures deux jours de suite, et de 7 à 8 heures le troisième jour, sans repos ni jour férié.

Le service postal utilise dans Paris 62 voitures; tilburys de relevage ou fourgons tirés par 1, 2 ou 4 chevaux.

Je n’ai pas trouvé dans l’ouvrage de Pierre Zaccone d’indication au sujet de la rému-nération des facteurs ; toutefois l’auteur indique que pour les ambulants (dont le service est organisé depuis 1844) le traitement annuel était de 700 F pour un commis et de 500 F pour un garçon de bureau ; on peut penser que ces chiffres devaient approximativement être valables pour les facteurs.

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Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005 17

Voilà donc le premier dépôt relais.Quel était le chef d’établissement respon-sable de ce bureau ? Quel en était le tra-fic ? Combien de temps fonctionna-t-il ?

Qui pourrait renseigner sur ces graves questions ?

***

Je terminerai cette petite chronique un brin erratique en disant deux mots du service de la Poste maritime sous Louis Philippe (texte inspiré par le chapitre 3 de l’ouvrage de Zaccone).

En 1835, la Poste conçut le projet d’utili-ser des navires en vue de desservir tout le bassin méditerranéen.

Avec l’accord du Ministre des Finances, on entreprit la construction de dix ba-teaux à vapeur de cent chevaux chacun, qui furent mis en chantier dans les cinq ports militaires de France ; dès 1836, le service commença à fonctionner.

Chaque navire était monté par un lieute-nant de vaisseau de la Marine Royale exer-çant le commandement, deux capitaines au long cours remplissent les fonctions de lieutenants, un agent des postes, un chi-rurgien, une trentaine de matelots, deux mousses et le personnel de la machinerie composé d’une douzaine d’hommes.

Les navires partaient de Marseille trois fois par mois ; ils desservaient les côtes de l’Italie, de la Grèce, de la Turquie et de l’Egypte.

En plus du transport et de l’échange des correspondances, ils assuraient le trans-port des voyageurs, le plus souvent de riches habitants des côtes ; c’est ainsi qu’il n’était pas rare de voir s’embarquer quelque pacha accompagné d’une suite nombreuse.

Or, il se produisit qu’un jour l’un de ces émirs prit place sur un navire postal à des-tination de Constantinople, avec ses ser-viteurs et trois ou quatre femmes. Parmi celles-ci se trouvait une fille remarquable

C’était il y a plusieurs décennies, dans une Direction Départemen-tale. Nous étions à la fin du mois de Mars. Le Ministère des P.T.T. lançait à répétition des emprunts et produits financiers destinés à investir dans les Télécommunications. Le dernier en date s’appelait Finextel. Mais au niveau local, notre préoccupation du moment était l’installation de boîtes CIDEX (Courrier Individuel à Dis-tribution Exceptionnelle).

C’est alors que ce 1er avril m’est venue l’idée – totalement irrespon-sable ! – de rédiger une note de ser-vice annonçant un nouvel emprunt du nom de CIDEXTEL. Cette note n’étant adressée qu’aux CE des prin-cipaux bureaux de poste, j’espérais que le suffixe TEL ajouté au postal CIDEX ferait apparaître la plaisan-terie. Il était ajouté que pour tous renseignements complémentaires on pouvait s’adresser à M…l’un de mes sympathiques collègues INP).

Le 2 avril, à 9 H, dans les couloirs de la D.D., je rencontre le Receveur Principal qui me dit : «Encore un nouvel emprunt, ça commence à bien faire !». Il était très sérieux. Mince ! J’ignorais, à l’épo-que, que les C.E. pouvaient être à ce point «em-pêtrés dans le quoti-dien» !

Q u e l q u e s minutes plus

parce que très jeune et très belle. Au bout du quatrième jour de navigation, cette passagère demanda à parler au Comman-dant. Reçue par celui-ci, elle lui déclara : « on m’a dit que toute personne esclave, mettant le pied sur un navire où flotte le pavillon de la France pouvait aussitôt re-prendre possession d’elle même et récla-mer son indépendance et sa liberté ».

Le Commandant répondit : «on vous a dit vrai».

La passagère raconta alors son odyssée. Née en Sicile, elle est âgée de 16 ans ; elle a été à l’âge de 14 ans, enlevée par des forbans de la côte de Grèce et emmenée à Constantinople pour y être vendue à son maître actuel. Elle demanda protection, et bien sûr, qu’on lui rende sa liberté. Elle obtint satisfaction, le commandant étant un homme d’honneur, aux principes ri-goureux.

Mais à la suite de cet incident, les pachas turcs ou égyptiens évitèrent de voyager avec leurs femmes, sur les navires de la poste française.

Moralité : pour conserver un bon trafic commercial, il vaut mieux éviter, si pos-sible, de mécontenter la clientèle, même pour des raisons de haute humanité !

A méditer par nos actuels services com-merciaux …

Emile BASSELET

PS : Je suis pris de remords d’avoir écrit que Pierre ZACCONE était un parfait in-connu.

En effet, dans le dernier livre édité par les Cahiers pour l’histoire de la Poste : « La vie à l’Hôtel des postes de Paris de 1801 à 1830 », l’auteur Christophe TRESTCH fait de fréquentes allusions à l’ouvrage de ZACCONE « La poste anecdotique et pit-toresque », lequel apparaît comme un sorte de texte de référence, ce qui bien entendu valorise son auteur.

E.B.

SOUVENIR

CIDEXTEL

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18 Liace Magazine N° 95 - Novembre 2005

tard, des éclats de voix devant la

porte de mon bureau : c’est un col-

lègue qui se plaint auprès de notre

Directeur de n’avoir pas été informé

de ce Cidextel alors que, déjà, des

C.E. commencent à téléphoner. Re-

Mince !!

Rapidement, j’explique à mon Di-

recteur qu’en son absence la veille,

j’avais cru bien faire… et je lui mon-

tre la date de la note en question.

Sourires complices et, peu à peu,

tout se calme. La note est classée

verticalement et quelques jours plus

tard, à l’occasion d’une réunion, les

C.E. destinataires sont invités à pro-

céder de la même manière. Ouf !

cité notre ami à passer le concours et à rejoindre nos rangs ? Au moins un point positif !

Quoiqu’il en soit, dans l’aquarium de mes poissons d’avril, «Cidextel» de-meure l’un des plus gros, j’allais dire l’un des plus gonflés !

Bernard MOREAU.

NDLR : Au moment où La Poste semble

vouloir relancer le CIDEX, ne répondez

donc pas à une éventuelle proposition

d’un emprunt «CIDEXTEL» (CIDEX

en TErrain Local). Il n’y a désormais

pas plus, à La Poste, de lien entre le CI-

DEX (courrier) et le Terrain (grand pu-

blic) qu’il n’y en avait à l’époque entre le

courrier et les télécom. !

Mais l’affaire n’est pas terminée ! Vers le mois de Juin, dans un établis-sement assez important, nous aidions un collègue à effectuer une étude d’effectifs. Après le départ des pré-posés, l’Inspecteur de la distribution, n’ayant plus grand-chose à faire, s’est installé à son bureau avec l’intention m’a-t-il dit, de travailler sur un dos-sier que lui avait été remis par son Receveur «pour rechercher d’éven-tuels clients». Sur ce mince dossier, extrait d’un profond tiroir, était écrit «CIDEXTEL» ! Re-Mince !!!

Lequel de nous deux était le plus gêné ? Je l’ignore, mais tout le reste de la matinée s’est déroulée dans la bonne humeur, ce qui a peut-être in-

SOUVENIRS

Horizontalement

A Implacable (d’) - Ondulations. B C’est la Sécurité Sociale - Encartés.C Rivière ou commune de France - Manque de sensibilité. D Menstruée - Cinq centimes. E Mer en Outre-Manche - De telle sorte - En Chaldée.F Feuille d’oseille - Relief plissé du jurassique. G Blesse - Mettant bas. H Faire des sacrifices (se) - Prunes.I Prévenues - Une certaine forme d’aller. J Mammifère d’Amérique - Ils sont incontournables sur les autoroutes. K Mise à nue - Poulies.L Ses joutes y sont célèbres - Remplit sa mission d’expert.

MOTS CROISÉS SOLUTION DU N° 94

MOTS CROISÉS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

Verticalement

1 Historien Français - Système de télévision (dans le désordre). 2 Atome changé - Stupéfaites. 3 Ancêtre de la bicyclette. 4 Trente deuxième partie de la boussole - Jeune lièvre. 5 Rabotteux - Bureau de maître. 6 Initiales pieuses - Favori battu. 7 Qui n’est plus mordant - Arme 8 Osées - Désavantagé 9 Transporte les franciliens - Aussi surnommé «Le Terrible» - Beau Parleur.10 Enzymes - Permet d’éviter la congélation11 Ado épris 12 De la famille - Passe au sas.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

E X E C U T O I R E S

N E G U S R G S O L

C R O I S S A N T I O

L U S E T T O N S T

A S E L O B T E N U

V B M I L M I S

E E P L O R E S V

M E L O M E S T R E S

E P E I R E S R A L E

N T R I M A T E R

T A T E R A S T U T

S T E A M U S E U R

A

B

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2

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5 1 2 3 4 5 6 7

Le mot en plus : une solution en plus pour préparer sa retraite

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STAGE RIZIERE

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