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sommaire

informations pratiques p. 2

distribution p. 3

argument p. 4

du conte à l’opéra p. 6

confidences face au miroir p. 7

l’Opéra Studio p. 9 biographies p. 10 Marius Felix Lange, musique p. 10 Vincent Monteil, direction musicale p. 10 Waut Koeken, mise en scène p. 10 Florian Angerer, décors p. 11 Glen D’haenens, lumières p. 11 Carmen Van Nyvelseel, costumes p. 11 distribution Kristina Bitenc p. 12 Huub Claessens p. 12 Marie Cubaynes p. 12 Laurent Deleuil p. 13 Jérémy Duffau p. 13 Guillaume François p. 13 Anaïs Mahikian p. 14 Alexander Schuster p. 14 Sahara Sloan p. 15 Sévag Tachdjian p. 15 Andrey Zemskov p. 15 L’Orchestre Lamoureux p. 16

la saison 2012-2013 de l’Athénée p. 17

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informations pratiques du 20 au 26 avril 2013 samedi 20 avril à 15h et 20h I dimanche 21 avril à 16h I mardi 23 avril à 19h I mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 avril à 20h I séances scolaires : mardi 23, jeudi 25 et vendredi 26 avril à 14h30 tarifs : de 9,50 à 43 € - plein tarif : de 19 à 43 € - tarif réduit* : de 15 à 35 € *plus de 65 ans et abonnés pour les spectacles hors-abonnement (sur présentation d’un justificatif) - groupes / collectivités et demandeurs d’emploi : de 13 à 33 € - tarif jeune -30 ans** : de 9,50 à 21,50 € **50% de réduction sur le plein tarif pour les moins de 30 ans, et les bénéficiaires du RSA (sur présentation d’un justificatif)

autour du spectacle

> préludes : Avant la représentation, le musicologue Jacques Amblard vient nous éclairer sur l’œuvre, en salle Christian-Bérard. mercredi 24 avril 2013 19h > 19h30 I entrée libre

> un livre illustré pour enfants I éditions de l’Opéra national du Rhin Pour chaque production d’opéra jeune public, l’Opéra national du Rhin propose un livre illustré pour enfants. texte Finzo I illustrations Amélie Carpentier et Margaux Othats prix : 5 € I points de vente : www.operanationaldurhin.eu Athénée Théâtre Louis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber réservations : 01 53 05 19 19 - www.athenee-theatre.com Venez tous les jours au théâtre avec le blog de l’Athénée : blog.athenee-theatre.com et rejoignez-nous sur Facebook et Twitter. Téléchargez l’appli iPhone ou consultez notre site mobile m.athenee-theatre.com service de presse Athénée Théâtre Louis-Jouvet : Opus 64 Valérie Samuel, Claire Fabre et Arnaud Pain [email protected] / [email protected] - 01 40 26 77 94

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blanche-neige

opéra de Marius Felix Lange d’après le conte des frères Grimm direction musicale Vincent Monteil mise en scène Waut Koeken Orchestre Lamoureux 20 › 26 avril 2013

nouvelle production de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin opéra tout public – à partir de 5 ans créé en allemand en 2011 à l’Opéra de Cologne création française le 21 décembre 2012 à l’Opéra national du Rhin, Théâtre municipal de Colmar décors Florian Angerer lumières Glen D’haenens costumes Carmen Van Nyvelseel traduction, adaptation du livret Benjamin Prins et Waut Koeken avec les chanteurs de l’Opéra Studio (rôles solistes) Blanche-Neige Sahara Sloan la Reine Marie Cubaynes le Miroir Huub Claessens le Chasseur et le Nain Quartz Alexander Schuster le Marchand ambulant et le Nain Pic Laurent Deleuil le Prince et le Premier Courtisan Guillaume François le Nain Chouquette et un écureuil Anaïs Mahikian le Nain Api et le Deuxième Courtisan Sévag Tachdjian le Nain Oups et une souris Kristina Bitenc le Nain Rubi Jérémy Duffau le Nain Ourson Andrey Zemskov et les musiciens de l’Orchestre Lamoureux Musikverlag Hans Sikorski, Hamburg production : Opéra national du Rhin coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

spectacle en français surtitré en français | durée : 1h20

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argument Scène 1 - Au château Entourée de ses courtisans, la Reine écoute les boniments d’un marchand itinérant qui lui vante les mérites du scalpel pour empêcher la beauté de se faner. Blanche-Neige apparaît et veut jouer avec sa belle-mère qui la renvoie. Le marchand exhibe alors le miroir qui, en aparté, donne de la Reine un portrait peu flatteur. Scène 2 - Dans la clairière Blanche-Neige, entourée d’animaux, fabrique des couronnes de fleurs et chante. Scène 3 - Au château Le miroir, voyant approcher la Reine, se désespère de la vérité qu’il s’apprête à lui asséner. "Miroir ô miroir chéri, qui est la plus belle de tout le pays ?" Bon gré mal gré, l’interlocuteur est bien contraint d’avouer que la plus belle est sa bru. L’appel du cor de chasse sauve in extremis la vie du miroir. La Reine demande au chasseur de tuer Blanche-Neige et de lui rapporter son cœur. Scène 4 - Dans la clairière Les animaux chantent autour de la petite, quand surgit le chasseur qui les fait fuir. Il révèle à Blanche-Neige la demande de sa belle-mère. Il lui laisse le temps de fuir. Les animaux lui concoctent un "cœur de Blanche-Neige" à rapporter à la Reine. Scène 5 - Dans la forêt, à la maison des nains Blanche-Neige, épuisée par sa course folle au travers des bois, découvre la maison des nains sans ses habitants. Elle y pénètre, se régale d’une soupe et s’endort dans le plus grand des sept lits. Voilà qu’arrivent Api, Quartz, Pic, Oups, Ourson, Chouquette et Rubi : les sept nains. Ils découvrent l’invitée surprise et décident de la laisser dormir. Scène 6 - Au château La Reine vient de faire du "cœur de Blanche-Neige" son repas, mais décide, quoique persuadée d’être désormais la plus belle du pays, de reposer la fameuse question au miroir. Et celui-ci de lui annoncer que Blanche-Neige, dans la maison des sept nains, est mille fois plus belle… La Reine en furie prépare sa vengeance. Scène 7 - Dans la maison des nains Blanche-Neige se réveille après une bonne nuit. Elle se demande chez qui elle se trouve. Chacun des nains se présente. Puis elle se présente à son tour, leur demandant asile en leur avouant les funestes projets de la Reine. Ils acceptent volontiers. Les nains quittent la maison, non sans avoir averti la nouvelle habitante de ne pas ouvrir la porte et de ne rien accepter de personne. Voilà que la Reine, déguisée, frappe à la porte. Malgré les conseils de ses nouveaux amis, Blanche-Neige lui ouvre et se laisse tenter par une guêpière que la "marchande" lui fait essayer, serrant si fort les lacets que Blanche-Neige en perd connaissance. Revenant à la maison, les nains la découvrent, et desserrent le lacet. Elle reprend vigueur. Scène 8 - Au château Revenue au château, la Reine questionne son miroir qui immanquablement lui répète sa litanie : "Blanche-Neige est toujours mille fois plus belle que vous". La Reine ne s’avoue pas vaincue pour autant. Scène 9 - Dans la maison des nains Les nains sont sur le départ et redonnent leurs consignes à Blanche-Neige. Mais la Reine, coiffée d’un bonnet pointu, approche, prétend être la naine Germaine, et propose un bonnet à celle qui doit, selon elle, le revêtir pour être mieux acceptée par les nains. Bon gré mal gré, Blanche-Neige se laisse embobiner et enfile le bonnet trop serré qui lui fait encore perdre connaissance. Les nains la découvrent en rentrant et la libèrent du bonnet.

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Scène 10 - Au château La Reine consulte son miroir qui, une fois encore, lui annonce que Blanche-Neige est toujours la plus belle. La Reine affine sa vengeance. Une pomme. Une moitié blanche et sucrée, l’autre moitié rouge et… empoisonnée ! Scène 11 - Dans la maison des nains Les nains vont quitter la maison, et interdisent à Blanche-Neige d’ouvrir à quiconque. Mais à peine partis, la Reine déguisée s’approche de la maison, propose des pommes à qui en veut. Entamant l’une d’elles du côté blanc, elle propose l’autre moitié, rouge, à la petite qui la croque et tombe à la renverse. Les nains découvrent Blanche-Neige morte et décident de ne pas l’enterrer, mais de l’exposer dans un cercueil en verre. Scène 12 - Au château, le miroir raconte… … que la Reine est déclarée la plus belle. Mais arrive un Prince… Scène 13 - Dans la forêt … le Prince Adelar, qui tombe amoureux à la vue de Blanche-Neige dans son cercueil. Cependant, les nains ne sont pas prêts à se séparer de la dépouille. Dans le tumulte qui les oppose au Prince, le cercueil tombe, Blanche-Neige en sort et le morceau de pomme sort de sa bouche. Elle se réveille. Le Prince arrive à convaincre les nains de la laisser partir avec lui. Scène 14 - Au château "Miroir ô miroir chéri, qui est la plus belle de tout le pays ?" Folle de rage en entendant la sempiternelle réponse, la Reine brise le miroir. Scène 15 Le miroir conte comment la Reine, chassée du château, en est réduite à se produire là dans une baraque de foire. Mais voici qu’arrive le cortège nuptial de Blanche-Neige et de son Prince...

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du conte à l’opéra Marius Felix Lange au sujet de Blanche-Neige "Clothilde, la marâtre de Blanche-Neige, est belle, très belle même. Mais de toute évidence, l’admiration qu’éveille son physique est montée à la tête de la reine qui manifeste des signes indiscutables de folie : personne ne doit la surpasser en beauté, coûte que coûte. L’importance de la beauté est à mes yeux l’élément central de ce conte. Une question tout à fait actuelle car l’importance que les médias surtout accordent aujourd’hui à une beauté standardisée et à la jeunesse qui en est indissociable prend souvent des traits absurdes, quasi religieux même. L’obsession de la reine-marâtre attire à la cour un certain nombre de profiteurs, dont un colporteur qui, outre des produits et des méthodes (chirurgicales) propres à accroître la beauté, lui propose un miroir magique. Celui-ci est d’un naturel plutôt accommodant et opportuniste, et souffre du sort qui le contraint à toujours dire la vérité. C’est lui le narrateur du conte. Si pour la reine, la beauté et l’admiration qu’elle suscite passent avant tout, Blanche-Neige, elle, n’a rien à en faire. Si elle est belle, c’est à cause de sa nature intérieure. Et l’infinie supériorité de sa beauté sur celle de la reine n’échappe pas au miroir qui s’affole, se voyant déjà réduit en morceaux. On peut encore citer parmi les participants un chasseur naïf grand amateur de tir, des nains bourgeois et besogneux qui ne voient de beauté que dans le travail bien fait, et le prince Adelar, un authentique prince de contes de fées. La marâtre de Blanche-Neige est belle, très belle même. Sa beauté est chantée par les bardes du royaume et vantée dans toute la presse. Elle va jusqu’à se procurer un miroir magique et parlant, chargé de la flatter à tout instant et de lui confirmer qu’elle est effectivement la plus belle de tout le royaume. Mais comme le miroir ne peut pas mentir, il répond un jour à la question immuable de la reine désireuse de savoir qui est la plus belle du pays : "Oui, la Reine est très belle, en effet, mais Blanche-Neige est mille fois plus belle qu’elle." Prise d’une violente colère, la marâtre mijote un plan absolument diabolique. Et l’histoire suit son cours – également derrière les sept montagnes, chez les sept nains."

traduction Odile Demange

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confidences face au miroir entretien avec Waut Koeken, metteur en scène Hervé Petit : Quelle a été votre première réaction à la lecture du livret de Marius Felix Lange ? Waut Koeken : Avant tout et surtout, j’ai été vraiment ravi de relire une fois de plus un des contes les plus riches et les plus profonds qu’on ait jamais écrit ! […] On est tellement loin d’un divertissement pour enfants "innocents" ! Comme tout artiste qui s’intéresse à l’histoire de Blanche-Neige, le compositeur a créé sa version "personnelle" du conte, ajoutant des personnages, des situations et des allusions à notre propre temps et à notre propre société. Mais j’ai été frappé – et enchanté – par sa fidélité à la structure du récit "original", c’est-à-dire de l’histoire telle que nous la connaissons par les frères Grimm. H.P. : Comment avez-vous décidé de traiter cette version contemporaine du conte des frères Grimm ? W.K. : Il est rempli de références directes à notre temps, à notre monde. Mais pour moi, cela ne fait que prouver la nature intemporelle du sujet. […] Ce dont je rêve pour cette production, c’est qu’elle fonctionne comme un miroir où chaque enfant puisse se reconnaître dans Blanche-Neige et dans ses expériences. Il m’a paru essentiel que notre présentation visuelle laisse suffisamment de place à l’imagination du public – qu’elle évoque le palais, la forêt obscure, les sept montagnes, la maison des nains… et surtout l’impression que dégagent ces lieux et leur signification – plutôt que d’en proposer des images "figées". H.P. : Mettre en scène un opéra pour enfants : quelles sont les spécificités ? W.K. : Qu’un opéra pour enfants puisse être une sorte de "réduction" ou de simplification condescendante de "la chose authentique", une sorte de menu enfants, est une idée qui me fait horreur. […] Les enfants méritent – et apprécient – la forme artistique dans toute sa complexité. À propos de critiques : une particularité du travail pour les enfants est que les critiques n’arrivent pas a posteriori, dans la presse, non, vous les obtenez à chaud, sur place ! Les enfants sont extrêmement réceptifs, leur faculté de compréhension est étonnante – sans doute parce que leur esprit n’est pas encore bourré de préjugés… – et leur expérience est très immédiate – ce qui exige du metteur en scène et des chanteurs une honnêteté foncière à tout moment : de belles images, un beau chant ne suffisent pas, il faut que les enfants puissent vous croire. Pas de trucages ! La vraie magie, ils n’accepteront rien d’autre. Avec un public d’enfants, une des choses les plus merveilleuses – et les plus difficiles, surtout pour les chanteurs, c’est que pour eux, c’est toujours la "première fois" (et si nous faisons mal notre boulot, peut-être la dernière !) parce qu’ils risquent d’associer par la suite opéra avec ennui, ou pire encore, avec bidonnage. […] En m’asseyant au milieu de mon public pendant les représentations, j’ai appris les choses les plus incroyables. H.P. : Le miroir est le fil conducteur de l’histoire. Comment l’avez-vous envisagé ? W.K. : Dans cette pièce, le miroir est […] un personnage à part entière, qui commente les événements qu’il reflète et assume souvent une fonction de "narrateur". Cela ne fait pas seulement de lui un symbole de vérité, mais une incarnation de la sagesse et du savoir. Le miroir est un symbole si puissant, si ancien et si riche dans la littérature aussi bien que dans la psychologie mondiales qu’il est devenu l’élément central de notre interprétation et de notre scénographie – pas comme un ingénieux "trucage de théâtre magique" destiné aux passages de "Miroir, mon beau miroir", mais comme métaphore poétique de tout ce dont traite cette histoire,

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à mon sens. Le miroir se rattache à tous les thèmes centraux de Blanche-Neige : identité et recherche d’identité, connaissance de soi et illusion, l’enfant et son développement. L’étape du miroir c’est le risque, le moi vient au monde ; l’enfant réalise qu’il est différent de sa mère ; son identité commence. Le Miroir montre ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Il montre l’opposition entre la vraie nature des individus et le paraître. Il est le reflet de la vie réelle, mais en même temps du sombre côté des choses, toute l’horreur du monde. En fait, il s’agit de ce que l’on peut voir de l’autre côté du miroir. On montre l’apparence, puis on présente la vérité. La présence permanente de l’objet miroir et sa multiplication dans la scénographie lui donnent le change : le somptueux palais de la Reine, la forêt menaçante, avec des arbres qui semblent avoir des visages, les sept montagnes, le fameux cercueil en verre... Le cadre de scène est lui aussi le cadre d’un miroir, mettant en abyme les personnages, leurs actions, leurs ressorts et leurs rêves – le Théâtre, c’est pour moi le Miroir Magique dans lequel nous regardons pour voir la vie, le monde et nous-mêmes. H.P. : Que répondriez-vous à la Reine si vous étiez le Miroir ? W.K. : Je ne suis pas très sûr qu’un simple mortel comme moi soit capable d’asséner une Vérité aussi absolue et implacable qu’un Miroir magique qui "voit tout et qui dit TOUJOURS la vérité"... Cette honnêteté absolue n’est sans doute pas notre qualité humaine la plus marquante... Cocteau a dit un jour avec beaucoup d’esprit : "les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer des images" ! – ce genre de "réflexion" très humaine nous rend peut-être enclins à une certaine hésitation devant la vérité, à la flatterie et même à l’hypocrisie. […] Je ne peux pas désapprouver la justice et la sagesse du Miroir quand il déclare à la Reine que son corps deviendra aussi répugnant que son âme. Mais j’aurais peut-être pitié d’elle. J’ai pitié d’elle parce que – bien que la Beauté soit l’unique obsession de sa vie – elle est incapable de la voir et d’en être émue. Cette reine de beauté ne pourra jamais comprendre la Beauté, de près ou de loin. Elle est incapable de voir la plus belle chose de sa vie : la beauté d’un enfant qui devient adulte. H.P. : Si vous deviez choisir le rôle de l’un des nains de cette version, quel serait-il ? Pourquoi ? W.K. : J’aurais du mal à choisir un seul rôle... Je considère les nains comme un tout – une sorte d’entité "mystique" ou magique telle que nous en rencontrons souvent dans les contes. […] Ils vont ensemble, si on en voit un, on les voit tous. Dans le conte de Grimm, les nains ne possèdent même pas de noms, ni vraiment de personnalités individuelles. […] Marius Felix Lange leur a attribué différents métiers, qui reflètent à leur tour certains aspects de leurs personnalités. […] Mais si vous tenez absolument à ce que je choisisse un nain en particulier (étant moi-même l’aîné d’une fratrie de quatre : trois nains et une Blanche-Neige), j’avoue que je serais probablement Api, le plus vieux, plein de bonnes intentions, mais qui est bien obligé parfois de reconnaître que toute la sagesse n’est pas contenue dans ses livres…

(propos recueillis en septembre 2012, ///////////extrait de Croisements n°13) traduction Odile Demange

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l’Opéra Studio la cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin La mission de l’Opéra Studio, basé à Colmar, est d’assurer une formation de haut niveau à de jeunes artistes lyriques et pianistes chefs de chant − une des missions essentielles de l’Opéra national du Rhin, et de les insérer dans les productions de cette maison afin de les confronter au monde professionnel. Les multiples cours et masterclasses qui sont proposés aux jeunes artistes de l’Opéra Studio, leur permettent de peaufiner leurs connaissances du répertoire, des styles, des techniques et des langues. Parallèlement, ils participent à certaines productions de l’Opéra national du Rhin où ils tiennent des seconds rôles adaptés à leur tessiture, l’occasion de se frotter aux réalités du métier auprès des plus grands. Cette saison, deux productions seront dédiées aux artistes de l’Opéra Studio, Ali Baba ou les Quarante Voleurs et Don Pasquale. Les jeunes artistes de l’Opéra Studio se produiront sur les différentes scènes du syndicat intercommunal tout au long de leurs deux années d’apprentissage.

l’Opéra Studio et le jeune public La pertinence de l’identification entre de jeunes chanteurs et de jeunes élèves ayant déjà fait ses preuves, l’Opéra national du Rhin poursuit son travail de confrontation en proposant des échanges entre les chanteurs de l’Opéra Studio et des acteurs de la vie sociale et scolaire pour élargir encore la sensibilisation à l’art lyrique. Celle-ci est constituée de rencontres, d’invitations à des spectacles et de répétitions.

> cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin La mission de l’Opéra Studio, cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin basée à Colmar et dirigée par Vincent Monteil, est d’assurer un enseignement de haut niveau à de jeunes artistes lyriques et pianistes chefs de chant.

> une formation sur deux saisons Avec ses huit chanteurs et ses deux pianistes chefs de chant, l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin est l’une des rares structures en France à offrir aux jeunes artistes le chaînon manquant entre les années de formation et le monde du spectacle. La cellule de formation met l’accent sur l’acquisition de savoirs et de savoir-faire, grâce à des masterclasses avec les plus grands professionnels de l’art lyrique, des coachings diversifiés répondant aux besoins de la scène moderne, des concerts apéritifs, et la participation à des manifestations diverses. Elle met également l’accent sur l’insertion professionnelle des chanteurs. Chaque saison, l’Opéra national du Rhin dédie deux productions d’opéra avec orchestre dont une production d’opéra pour enfants à l’Opéra Studio. L’Opéra Studio est aussi un centre de production d’opéras pour enfants destinés à tourner en France et à l’étranger. Outre ces projets dédiés, les jeunes artistes sont intégrés dans les productions de la maison, voire d’autres opéras, où ils pourront approfondir leur connaissance du métier sur le terrain et se confronter au monde professionnel.

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biographies

Marius Felix Lange – livret et musique Né à Berlin en 1968, Marius Felix Lange étudie le violon et le piano et a comme professeurs Saschko Gawriloff et Tomasz Tomaszewski au Julius-Stern-Institut à l’université de Berlin. Violoniste, il joue entre 1987 et 1988 au sein de l’orchestre du festival du Schleswig-Holstein sous la direction de Leonard Bernstein et Sergiu Celibidache. Il poursuit ses études de violon à Cologne et Klagenfurt, puis à Stuttgart où il s’intéresse, entre 1997 et 2000, au jazz et à la musique populaire et compose ses premières œuvres. De 1998 à 2002, il étudie la musique de film et le design sonore à la Filmakademie du Bade-Wurtemberg et la composition avec Ulrich Leyendecker à Mannheim où il obtient ses prix en 2006. L’un des temps forts de sa carrière fut l’obtention du premier prix du premier concours international de composition d’opéra pour enfants et adultes de Cologne avec Das Opernschiff oder Am Südpol, denkt man, ist es heiss (Le Bateau opéra ou Au Pôle Sud, croit-on, il fait chaud), sur un livret d’Elke Heidenreich, créé à l’opéra de Cologne en 2004. Suit une deuxième collaboration avec le Gürzenichorchester de Cologne, cette fois sous la direction de son directeur musical Markus Stenz, qui aboutit à la production d’une musique pour le livre et CD Das Orchester zieht sich an (L’Orchestre s’habille), primé en 2010 et 2011 par plusieurs prix. Le deuxième opéra de Marius Felix Lange, Schneewittchen (Blanche-Neige) est créé le 21 avril 2011 à l’opéra de Cologne. Il compose pour l’opéra de Zurich un opéra d’après Oscar Wilde, Das Gespenst von Canterville, dont la création est prévue en 2013.

Vincent Monteil – direction musicale Après sa formation au conservatoire d’Angers, puis de Rueil-Malmaison, il poursuit des études de musicologie à la Sorbonne et se perfectionne grâce aux cours de direction d’orchestre de Gérard Devos et Pierre Dervaux. De 1991 à 1996, il est chef assistant au Capitole de Toulouse auprès de Michel Plasson. En 1996, il rejoint l’orchestre philharmonique de Nice et y dirige une trentaine de représentations par an. De 1999 à 2003, il initie une collaboration suivie avec l’Opéra national de Prague où il devient chef invité pour l’opéra français. Lors du Printemps de Prague 2002, il dirige Carmen, Robert le Diable, Ariane et Barbe-Bleue. Les opéras qu’il enregistre à Prague lui valent l’invitation de Sir John Eliot Gardiner à préparer pour lui Ariane et Barbe-Bleue à Zurich. Depuis 2005, il est choisi par Cultures France pour diffuser la musique française à l’étranger dans le cadre du programme "un chef un orchestre". Parmi ses dernières prestations, on compte Samson et Dalila et Faust en Russie et trois soirées au festival opéra de Saint-Eustache à Montréal. Il est directeur musical de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin depuis 2008, et conseiller musical de l’Opéra national du Rhin depuis 2011-2012.

Waut Koeken – mise en scène Né en Belgique, il étudie l’histoire de l’art et la philosophie à Anvers et Louvain. Très jeune, il s’intéresse à l’opéra et apprend les arts du théâtre par la pratique : il travaille d’abord comme assistant de Robert Carsen, Bob Wilson, David McVicar, Christof Loy et Andreas Homoki. Sa première mise en scène est une adaptation pour enfants de La Flûte enchantée de Mozart. En coproduction avec le Grand Théâtre du Luxembourg et l’opéra de Flandres il signe la mise en scène et l’adaptation d’Aladin de Nino Rota en 2007, spectacle qui fut repris en 2009 à l’Opéra national du Rhin et qui sera repris à Lausanne. Sa production du Medium de Peter Maxwell Davies, créée pour le Muziektheater Transparant (Anvers), a été présentée à Buenos Aires, Belgrade et Barcelone. D’autres engagements comprennent la création de l’opéra de Luc Van Hove, La Strada d’après Fellini, L’île de Tulipatan et Ba-ta-clan d’Offenbach au Wiener Kammeroper, Les Joyeuses

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Commères de Windsor de Nicolaï à Erfurt, Die Fledermaus à Nuremberg et Barbe-Bleue d’Offenbach à Maastricht. Il vient de mettre en scène la création mondiale de Der Turm de Claude Lenners au Grand Théâtre du Luxembourg et mettra en scène prochainement une version pour jeune public des Feen de Wagner à l’opéra de Vienne. En 2010-2011, il monte à l’Opéra national du Rhin L’Enlèvement au sérail et, en 2011-2012, La Chauve-Souris.

Florian Angerer – décors Il effectue ses études au Mozarteum de Salzbourg (décors, costumes, cinéma, design). Il est lauréat du grand prix Creativ pour la création de l’opéra-ballet Die rote Schuhe (mise en scène d’Ela Bauman). Après son diplôme en 2006, il est, pendant trois ans, assistant décorateur-costumier à l’opéra de Linz. Il y participe aux productions suivantes : Heimatlos et Risiko et Picknick im Felde. Il conçoit le décor de La Veuve joyeuse au Kammeroper de Cologne dans la mise en scène d’Ela Baumann. De 2009 à 2011, il est assistant décorateur au Staatstheater Nürnberg pour les productions théâtrales de Nur Nachts et Hinein ins weite Blau. Depuis 2011, il est décorateur et costumier indépendant. Il a conçu les décors de Der Turm mis en scène par Waut Koeken au Grand Théâtre de Luxembourg, de Der Schnüffler à Nuremberg, de Das goldene Herz à la Philharmonie du Luxembourg, ainsi que les costumes de Der kleine Stern au Kindertheater Hof, d’Orphée aux enfers au Kleinen Oper am Bodensee et du Rocky Horror Show au Kammertheater de Karlsruhe.

Glen D’haenens – lumières Après des études de mise en scène pour la télévision et le cinéma, Glen D’haenens débute sa carrière d’éclairagiste en 1998 pour l’opéra de Flandres, où il est responsable de nombreuses productions, notamment Pelléas et Mélisande, Il Trittico, Powder her Face, Jenufa, La Strada, Götterdämmerung… Il y signe également les éclairages de deux productions pour enfants : Amahl and the Night Visitors et, en co-production avec le Grand Théâtre de Luxembourg, Aladin (donné à l’Opéra national du Rhin en 2009-2010). Parallèlement, il conçoit et réalise la performance multimédia de Channel Z, ainsi que les éclairages de nombreuses productions par des jeunes, parmi lesquelles Aeneas et Oreste. Pour Zomeropera, il crée les éclairages des Joyeuses commères de Windsor, mis en scène par Christophe Gayral et, l’année suivante, de La Flûte enchantée. Il collabore pour la première fois avec Waut Koeken pour la version jeune public de La Flûte enchantée, donnée à l’opéra de Flandres, La Monnaie de Bruxelles et le Grand Théâtre de Luxembourg. Pour l’Opéra Studio de l’opéra de Flandres, il signe les éclairages de Diana ! et d’Albert Herring. Il conçoit également des éclairages pour Anvers-Ville du Livre, Wintervuur, La Fête de la fleur à Bordeaux et La Biennale des antiquaires au Grand Palais à Paris. Il a enseigné l’éclairage de théâtre au SIHA à Anvers. Parmi ses projets, le Projet Varèse pour le Holland Festival à Amsterdam, avec Pierre Audi et Gary Hill.

Carmen Van Nyvelseel – costumes Après ses études de costumière de théâtre à l’académie royale des beaux-arts d’Anvers, elle travaille à l’opéra de Flandres et crée les costumes de De kelner van hout pour Woestijn’ 93, puis ceux d’Amahl and the Night Visitors, d’Aladin et la lampe merveilleuse et de La Strada avec Waut Koeken. Elle travaille pour l’opéra de Flandres, le Ballet de Flandres, le Cirque du soleil, le NTGent et le LOD. Elle réalise les costumes pour de nombreux théâtres de rue tels Image Entertainment et pour la pièce Fleur de Marie-Anne Dierixck. Elle travaille pour les designers Weyers & Borms et réalise les costumes pour la compagnie Traffik Theater : Wanja (prix Junge Ohrenpreis 2009), Les Habits neufs de l’empereur et Mausemärchen und Riesengeschichten. Pour la compagnie Traffo de Luxembourg, elle signe les costumes pour Dance 09 et Dance 10 ainsi que la scénographie d’ID 2011. Elle réalise les costumes et les marionnettes de De Ballade van de Grote Hand au Théâtre De Spiegel, de Der Turm à Luxembourg et sera à Saint-Étienne pour les costumes de La Princesse de Trébizonde en 2013. À l’Opéra national du Rhin, elle signe les costumes de la création française d’Aladin et de L’Enlèvement au sérail.

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distribution

Kristina Bitenc – le Nain Oups et une souris Artiste slovène, Kristina Bitenc débute sa carrière musicale par le violon, puis reprend des études de chant avec son professeur Marjan Trček à Ljubljana. Elle poursuit sa formation au conservatoire royal de La Haye et à la National Opera Academy où elle obtient ses prix. Elle suit les masterclasses d’Eva Maria Westbroek, Bernarda Fink, Nathalie Stutzmann et Malcolm Martineau. Elle chante en concert avec les orchestres tels que le Residentie Orkest, Noord Nederlandse Orkest, l’orchestre de la radio slovène, l’orchestre Asko et l’ensemble Schoenberg, le Dutch Youth Orchestra et s’est produite sous la direction de chefs tels que J. van Veldhoven, J. Vemunt, B. Kuijken, R. Eggar, R. de Leeuw, B. Wiegers et A. Hermus. Elle a chanté les rôles de Belinda (Didon et Énée), la Fée (La Reine des Fées), Giannetta (L’Élixird’amour), Elle (La Voix humaine), Blanche (Dialogues des carmélites), Max (Where the Wild Things are) et Mélisande (Pelléas et Mélisande) et chantera bientôt le rôle de Sandrina (La Fausse Jardinière). Elle entre à l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin en septembre 2012 et participe aux spectacles suivants : Der ferne Klang de Franz Schreker et Owen Wingrave de Benjamin Britten.

Huub Claessens – le Miroir Né aux Pays-Bas, Huub Claessens effectue ses études au conservatoire de Maastricht et obtient plusieurs prix notamment au concours Reine Élisabeth de Bruxelles en 1988. Il fait ses débuts en Roberto (Les Vêpres siciliennes) au Netherlands Opera d’Amsterdam, où il est engagé pour deux saisons et participe à de nombreuses productions telles que Il Prigioniero, La Fille du Far-West, Parsifal et Les Maîtres-Chanteurs de Nuremberg, Pelléas et Mélisande, incarne Don Alfonso (Così fan tutte) et Colline (La Bohème). Il est invité par les principaux opéras européens tels le Reiseopera de Hollande, au festival de Salzbourg, à l’opéra de Vienne, le Châtelet à Paris (Le Masque noir de Penderecki), Bruxelles, Berlin… et ajoute à son répertoire des rôles tels que Papageno (La Flûte enchantée), Collatinus (Le Viol de Lucrèce), Masetto et Leporello (Don Juan), Samuel (Un bal masqué) et Monterone (Rigoletto). Il participe à l’Orfeo de Monteverdi d’Erik Vos, participe à la création mondiale de l’Orfeo de Walter Hus. Il est aussi chef d’orchestre et a dirigé l’orchestre philharmonique Noordholland à Haarlem. L’un de ses rôles de prédilection est Nick Shadow (The Rake’s Progress d’Igor Stravinski), qu’il a chanté récemment à Amsterdam et à Berlin. Avec Pierre Audi au Netherlands Opera il participe aux productions de Broken Strings et Snatched by the Gods de Param Vir, Hier de Guus Janssen. Laurent Petitgirard lui confie le rôle-titre de son opéra Guru à Nice. Il se produit en récital, oratorio et concert dans de nombreux pays européens et a participé à de nombreux enregistrements.

Marie Cubaynes – la Reine Marie Cubaynes étudie le piano dès l’âge de six ans au conservatoire national de région de Toulouse, rejoint la Maîtrise d’enfants et participe aux productions de Carmen au festival de Bregenz, d’Oliver Twist à Toulouse et de L’Enfant et les Sortilèges à Castres. Elle étudie le chant au conservatoire national de région de Toulouse, puis à Paris. En 2006, elle est à l’École normale de musique de Paris. Finaliste en 2009 de plusieurs concours internationaux, elle se produit depuis régulièrement en concert et à l’opéra notamment dans des œuvres contemporaines telles Charlie de Bruno Giner, Le Livre Vermeil de Montserrat de Xavier Benguerel à Barcelone, Le Cœur grec : Eros de Daniel Tosi, dont elle fut la créatrice en 2010 à Toulouse. En 2011, elle chante El Amor Brujo de de Falla et le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier et participe au festival Déodat de Séverac à Toulouse et aux estivales des Taillades (Lubéron) dans Siete

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canciones populares españolas de Manuel de Falla avec la Camerata de France et Daniel Tosi. Elle interprète ensuite le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à l’Abbaye de Royaumont. Elle entre à l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin en septembre 2011 et chante le rôle titre dans Le Chat botté, une Dame d’honneur dans Les Huguenots et Ernestina dans L’Occasione fa il ladro. En 2012-2013, elle participe aux productions de Der ferne Klang de Franz Schreker et Owen Wingrave de Benjamin Britten.

Laurent Deleuil – le Marchand ambulant et le Nain Pic Cet artiste à la double nationalité canadienne et française effectue ses études musicales à l’université de Montréal sous la tutelle de Yolande Parent, après y avoir obtenu un master en piano. Laurent Deleuil est lauréat du programme canadien Les Jeunes Ambassadeurs lyriques en 2009 et en 2010 où il s’est également classé troisième au concours canadien Prix d’Europe. Il est finaliste du concours international de chant de Marmande en 2011. Il fait partie, jusqu’en juin 2012, de la Dutch National Opera Academy (DNOA) à Amsterdam où il étudie avec la soprano Valérie Guillorit, et où il incarne Belcore (L’Élixir d’amour) et le Gendarme (Les Mamelles de Tirésias). Il chante les rôles du Chat et de l’Horloge (L’Enfant et les Sortilèges de Ravel) sous la direction d’Anthony Hermus, le rôle-titre de Don Giovanni sous la direction de Kevin Mallon, Pelléas (Pelléas et Mélisande) au festival Opera Aan Zee aux Pays-Bas. Actif dans le milieu de la musique contemporaine, il prend part au concert de création de mélodies françaises de l’Académie Francis Poulenc en avril 2011 et assure les rôles principaux dans deux créations d’opéras, lors du projet Nouvel opéra de l’atelier de musique contemporaine de l’université de Montréal en collaboration avec l’École nationale de théâtre en 2009. Il vient de chanter le rôle de Pelléas au Rotterdam Opera Dagen et, avec la DNOA, le rôle de Nardo (La Fausse Jardinière). En septembre 2012, il devient membre de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin et participe au spectacle Owen Wingrave de Benjamin Britten.

Jérémy Duffau – le Nain Rubi Après avoir étudié le saxophone, ce ténor français se tourne vers le théâtre et suit pendant trois ans une formation de comédien au cours Florent où il se découvre une passion pour le chant. Il fait ses débuts dans le rôle de Tony dans West Side Story de Bernstein. Il travaille avec le ténor Pierre Catala avant d’entrer au conservatoire national de région de Saint-Maur-des-Fossés dans la classe d’Yves Sotin où il obtient ses prix de chant et de musique de chambre en 2010. Parallèlement, il travaille le répertoire avec les chefs de chant Claudie Martinet et Sylvie Barret et le ténor Raúl Giménez. Il chante en soliste dans le War Requiem de Britten, dans le Dixit dominus d’Haendel, dans le Lauda Sion de Mendelssohn, ainsi que dans la Messe en ut de Mozart. Sur scène, on a pu l’entendre dans les rôles de Belfiore (La Fausse Jardinière), Gontran (Les Mousquetaires au couvent de Verney) et de Don Ramiro (La Cenerentola). En mai 2011, à l’occasion des journées "Tous à l’Opéra", il s’est produit en duo avec la soprano Nathalie Manfrino au Théâtre des Champs-Élysées ainsi qu’à l’Opéra de Massy. En 2011-2012, il chante la Petite messe solennelle de Rossini en version scénique, sous la direction de Jean-Claude Malgoire à l’atelier lyrique de Tourcoing, Madame de Poiretapée (Mesdames de la halle d’Offenbach) avec le Studio de l’opéra national de Lyon. Il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin en septembre 2012 et participe au spectacle Owen Wingrave de Benjamin Britten.

Guillaume François – le Prince et le Premier Courtisan Né à Moulins, Guillaume François étudie la musique à la faculté de musicologie de Tours, ainsi que le chant avec Michel Cadiou, auprès de qui il aborde sur scène l’opérette française, puis au conservatoire national d’Angers avec Yves Sotin où il obtient ses prix en 2006. Il intègre ensuite l’université Hanns Eisler de Berlin dans les classes de Semjon Skigin et de Stephan Rügamer.

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Il prend part à de nombreuses masterclasses avec Nicolai Gedda, Udo Reinemann, Suso Mariategui, Edelmiro Arnaltes et Tom Krause. Il fait ses débuts dans Didon and Énée de Purcell en 2004, puis chante L’Enfant et les Sortilèges de Ravel en 2006. Suivent les rôles du Chevalier de la Force (Dialogues des carmélites) à Angers, Almaviva (Le Barbier de Séville) et le Duc (Une nuit à Venise de Strauss) à Berlin, Lubin (Der Zauberbaum de Gluck) et La Reine des fées de Purcell au Konzerthaus de Berlin. Il se produit régulièrement en concert (Requiem de Mozart, Stabat Mater et Petite messe solennelle de Rossini, L’Oratorio de Noël de Bach, Oratorio de Franck, Requiem de Dvorak au Konzerthaus Berlin). En 2011, il chante la Sérénade pour ténor et cor de Britten avec le Konzerthaus Orchester sous la direction d’Adrian Pavlov. En septembre 2012, il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin et participe au spectacle Owen Wingrave de Britten.

Anaïs Mahikian – le Nain Chouquette et un écureuil Française d’origine arménienne, Anaïs Mahikian étudie le chant au conservatoire national de région de Montpellier puis se perfectionne à celui de Bordeaux. Lauréate de plusieurs prix, elle chante le rôle de Belinda (Didon et Énée), la Messe du couronnement de Mozart, la Missa Breve de Haydn et participe à de nombreux récitals de lied et de mélodie française. Elle a récemment interprété les Chansons pour les oiseaux de Louis Beydts sous la direction de Fabrice Parmentier au Grand Théâtre de Bordeaux. À l’Opéra Studio, dont elle fut membre de 2008 à 2010, elle a été Barberina des Noces de Figaro, Camille dans Louise, la Princesse dans Aladin (Nino Rota), Naïade dans Ariane à Naxos, Carolina dans Le Mariage secret, Jano dans Jenufa. En 2010, elle participe avec le European Opera Center à l’enregistrement de La Petite Renarde rusée de Janacek (version ciné-concert) pour l’opéra de Lyon. De retour à l’Opéra national du Rhin, elle y chante Woglinde (Götterdämmerung), Bacchis (La Belle Hélène), rôle qu’elle reprend en 2011 à Bordeaux et Bérénice dans L’Occasione fa il ladro. Elle est invitée par l’opéra de Samara en Russie pour Marguerite (Faust) sous la direction de Vincent Monteil, puis chante Naïade (Ariane à Naxos) au festival de Montepulciano. La saison dernière, elle a chanté Crobyle dans Thaïs de Massenet à Avignon. Elle reviendra à l’Opéra national du Rhin cette saison pour plusieurs rôles.

Alexander Schuster – le Chasseur et le Nain Quartz Né en Allemagne, Alexander Schuster étudie le chant à Salzbourg, Paris et Stuttgart avec Kurt Moll et Snezana Stamenkovic. Il suit les masterclasses de Wolfgang Schöne, Kurt Moll, Sylvia Geszty et Andreas Karasiak. Il est boursier de la Friedrich-Ebert-Stiftung du cercle Richard Wagner. Il est invité entre autres par les opéras de Bochum, Oberhausen, Cracovie, Ludwigshafen et participe au festival Haendel de Karlsruhe. En 2002, il est engagé à l’opéra de Stuttgart dans le cadre d’un projet Jeune opéra, puis il interprète Stix dans Die reisende Ceres de Haydn à Stuttgart (2004), Le Songe d’une nuit d’été de Britten (2007), Zuniga (Carmen) (2008). En 2011, il est Dulcamara (L’Élixir d’amour) au festival de Nürtingen. Cette année, il est à l’Opernakademie de Bad Orb pour Les Joyeuses Commères de Windsor. En concert, il se produit en Pologne, Autriche, France, Italie, Brésil et Slovénie. Il chante sous la direction de chefs tels que Christian Curnyn, Trevor Pinnock, Robin Engelen, Wolfgang Heinz, Nicol Matt, Dieter Kurz, Cosima Osthoff et Per Borin. Il arrive de l’école d’opéra de Mannheim où il chante les rôles de Benoît (La Bohème), le Commissaire (Dialogues des carmélites) et Sarastro (La Flûte enchantée). En septembre 2012, il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin et participe au spectacle Tosca (Sciarrone).

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Sahara Sloan – Blanche-Neige La soprano canadienne étudie le chant dès l’âge de 9 ans au sein d’une famille de musiciens. Elle entre à l’âge de quinze ans au studio d’opéra du conservatoire de Victoria. Elle recueille plusieurs récompenses et se produit dans des productions telles que Médée Métamorphoses (rôle d’Aphrodite), Peter Pan et Alice. Elle chante le Requiem de Karl Jenkins avec le chœur philharmonique de Victoria et Daphné de Richard Strauss avec le Chœur Pacific Opera Victoria. Récemment, elle a chanté le rôle de Gretel dans Hänsel et Gretel au Capital Festival Productions. En juillet 2012, elle chante le rôle-titre de la création mondiale d’Évangeline de Colin Doroschuk au festival opéra de Saint-Eustache au Québec. En septembre 2012, elle intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin et participe aux spectacles Der ferne Klang et Owen Wingrave de Britten.

Sévag Tachdjian – le Nain Api et le Deuxième Courtisan Né à Beyrouth en 1981, de nationalité française, Sévag Tachdjian chante dans la Maîtrise de l’opéra de Nice et étudie le violoncelle puis se consacre au chant parallèlement à ses études de littérature et de journalisme à Paris et Strasbourg, avant d’intégrer en 2006 le CNSM de Lyon dans la classe de Françoise Pollet. Dans le cadre de ses études, on a pu l’entendre dans les rôles du Prince Gremin (Eugène Onéguine), Ben (Le Téléphone de Menotti), M. Kofner (Le Consul de Menotti), les parties de basse solo dans les Requiem de Mozart, Fauré, Duruflé, le Stabat Mater de Dvorak, la Petite Messe solennelle de Rossini ou encore lors de récitals. Il se perfectionne auprès de Wolfgang Brendel à Munich et participe à des master-classes d’Anna Tomowa-Sintow, Helen Donath, Kurt Moll et Rudolf Piernay. En 2010, il intègre l’Opéra Studio de Cologne pour deux saisons et y interprète les rôles de Marullo (Rigoletto), Barone Duphol (La Traviata), Erster Handwerksbursche (Wozzeck de Berg), Famigliare, Littore et Tribuno (Le Couronnement de Poppée), le Perruquier (Ariane à Naxos) ainsi que des opéras pour enfants (Blanche-Neige de Lange, L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, Cenerentola de Wolf-Ferrari). Il s’est également produit dans Europea 3 + 4 de John Cage lors du Holland Festival et a été désigné en juin 2011 comme Meilleur jeune espoir par le magazine d’opéra allemand Theater Pur. Il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin en septembre 2012 et participe au spectacle Owen Wingrave de Britten.

Andrey Zemskov – le Nain Ourson Originaire de la région de Rostov (Russie), Andrey Zemskov étudie la musique au collège musical de Taganrog jusqu’en 1998. Entre 2001 et 2005, il est membre de l’académie des jeunes chanteurs d’opéra du Théâtre Mariinsky, où il chante Le Nez de Chostakovitch, L’Amour des trois oranges de Prokofiev, Le Conte du Tsar Saltan de Rimski-Korsakov, Gianni Schicchi de Puccini et Simon Kotko de Prokofiev. Il remporte le troisième prix du deuxième concours international Galina Vishnevskaya à Moscou et suit les masterclasses de Vladimir Atlantov, Vladimir Tchernov et Sergeî Leiferkus. Il se produit au théâtre du conservatoire de Saint-Pétersbourg dans les rôles de Grémin (Eugène Onéguine), Sobakine (La Fiancée du tsar) et Bartolo (Les Noces de Figaro). Il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin dont il est membre de 2008 à 2010. Il y participe aux productions telles que Richard III de Battistelli, Ariane à Naxos de Strauss, Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota, Le Mariage secret de Cimarosa et donne plusieurs récitals de musique russe. En 2011, il est invité à l’Opéra national de Bordeaux pour le rôle de Truffaldino d’Ariane à Naxos de Strauss. La saison dernière, il a chanté Bartolo des Noces de Figaro à l’Opéra d’Avignon et à Massy.

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L’Orchestre Lamoureux Charles Lamoureux fonde la formation en 1881 et lui donne pour nom "Société des nouveaux Concerts". Lamoureux était un violoniste, chef d’orchestre d’origine bordelaise et un grand admirateur - entre autres - de la musique de Richard Wagner. Ce n’est donc pas un hasard si c’est à Charles Lamoureux, et à l’orchestre qu’il venait de créer (quelques petites années auparavant), que l’on doit d’avoir entendu en France, pour la première fois, Lohengrin : c’était en 1887, dans une version de concert donnée à l’Eden Théâtre (en lieu et place de l’actuel Athénée Théâtre Louis-Jouvet). Les décennies qui suivirent ont imposé l’Orchestre Lamoureux dans le répertoire français. Debussy et Ravel lui doivent les premières auditions de La Mer, du Concerto en sol, de La Valse, du Boléro… et puis l’histoire du Lamoureux est aussi liée aux noms de quelques grands chefs, de Paul Paray à Igor Markevitch, de Jean Martinon à Yutaka Sado, qui a présidé aux destinées de cette formation pendant 17 ans. Avec l’arrivée en 2011 de son nouveau directeur musical Fayçal Karoui, l’Orchestre Lamoureux affirme avec force sa volonté de poursuivre au plus haut niveau musical cette aventure artistique et humaine unique en son genre dans l’histoire de la musique symphonique française. Pour la saison 2012-2013, l’orchestre joue les œuvres dont il est à l’origine de la création (Le Boléro de Ravel, La Mer de Debussy, España de Chabrier...) et c’est cette même musique française qu’il interprète à Nantes et au Japon à la Folle Journée 2013 pour une série exceptionnelle de trente concerts. Cette saison fait aussi la part belle aux compositeurs contemporains, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson, invités à déployer les passerelles entre hier, aujourd’hui et demain. L’histoire de l’orchestre est marquée cette année par la création du Chœur Lamoureux qui, sous la direction de Patrick Marco, participe notamment au Grand concert de Noël le 20 décembre 2012 à la Salle Pleyel (événement Radio Classique) et à Pénélope de Fauré le 20 juin 2013 dans le cadre du centenaire du Théâtre des Champs-Élysées.

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athénée saison 2012-2013 la mouette* texte Anton Tchekhov mise en scène Christian Benedetti 27 sept > 13 oct 2012 oncle vania* texte Anton Tchekhov mise en scène Christian Benedetti 28 sept > 13 oct 2012 miss knife chante olivier py récital musiques Stéphane Leach et Jean-Yves Rivaud textes Olivier Py 18 > 27 oct 2012 übü király (ubu roi) texte Alfred Jarry mise en scène Alain Timar 13 > 18 nov 2012 les enfants terribles opéra de Philip Glass d’après le roman de Jean Cocteau direction musicale Emmanuel Olivier mise en scène Stéphane Vérité 23 nov > 2 déc 2012 la voix humaine opéra de Francis Poulenc d’après la pièce de Jean Cocteau mise en scène Vincent Vittoz 5 > 15 déc 2012 croquefer ou le dernier des paladins opérette bouffe de Jacques Offenbach livret Adolphe Jaime et Étienne Tréfeu suivi de l’île de tulipatan opéra bouffe de Jacques Offenbach livret Alfred Duru et Henri Chivot direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Jean-Philippe Salério Compagnie Les Brigands 20 déc 2012 > 13 janv 2013

en attendant godot texte Samuel Beckett mise en scène Bernard Lévy 18 > 27 janv 2013 fin de partie texte Samuel Beckett mise en scène Bernard Lévy 7 > 16 fév 2013 histoire du soldat conte musical d’Igor Stravinski texte Charles-Ferdinand Ramuz mise en scène Roland Auzet 21 fév > 2 mars 2013 le prix des boîtes création texte Frédéric Pommier mise en scène Jorge Lavelli 21 mars > 13 avril 2013 blanche-neige opéra de Marius Felix Lange d’après le conte des frères Grimm direction musicale Vincent Monteil mise en scène Waut Koeken Orchestre Lamoureux 20 > 26 avril 2013 ariadne auf naxos opéra de Richard Strauss livret Hugo von Hofmannsthal direction musicale Alphonse Cemin et Maxime Pascal mise en scène Benjamin Lazar Ensemble Le Balcon 14 > 19 mai 2013 l’autre monde ou les états et empires de la lune texte Savinien de Cyrano de Bergerac mise en scène Benjamin Lazar 23 mai > 8 juin 2013 * en alternance