SOMMAIRE DU DIAGNOSTIC DE L’INDUSTRIE DES … · Cette recherche a été réalisée par la firme Extract recherche marketing. Direction de l’étude Hélène Simard, Directrice

DIAGNOSTIC SECTORIEL

2010-2013

DE L’INDUSTRIE DES COMMUNICATIONS GRAPHIQUESDU QUÉBEC

SOMMAIRE DU

Cette recherche a été réalisée par la firme Extract recherche marketing.

Direction de l’étudeHélène Simard, Directrice de recherche

Recherche, enquête, analyse et rédactionÉlaine Charest, Chargée de projet

Éditeur :

8150, boul. Métropolitain Est, bureau 350 Montréal (Québec) H1K 1A1 Téléphone : (514) 387-0788Télécopieur : (514) 387-9456 info@communicationsgraphiques.orgwww.communicationsgraphiques.org

Cette étude a été réalisée grâce à une aide financière de la

Commission des partenaires du marché du travail.

Avec la collaboration de :

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie

ISBN 978-2-9810233-9-1

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 2013 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Canada, 2013

La forme masculine est employée dans ce document uniquement pour alléger le texte et n’est en aucun cas discriminatoire.

Toute reproduction à des fins non commerciales est autorisée à condition qu’il y soit mentionné la source, c’est-à-dire le Comité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques.

Conçu et mis en pages en décembre 2013 par Anaïs Demoustier, Imprime-Emploi

COORDINATION

Christian Gendron

directeur général,Comité sectoriel de main-d’œuvre des

communications graphiques du Québec

EXÉCUTION ET RÉDACTION

DE L’ÉTUDE

Élaine Charest

chargée de projet,Extract recherche marketing

Alexandre Meunier

associé,Extract recherche marketing

Hélène Simard

directrice de recherche, Extract recherche marketing

SUPPORT À LA RECHERCHE

Cindy Mathers coordonnatrice à la formation, Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Frédéric Sirois

directeur de projet,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


RÉVISION LINGUISTIQUE

Jean-Charles Neault

RESPONSABLE DES

COMMUNICATIONS

Cindy Myles

conseillère en communication,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


CONCEPTION GRAPHIQUE

ET MISE EN PAGES

Anaïs Demoustier

graphiste,Imprime-Emploi

COMITÉ DE SUIVI DES TRAVAUX

Yves Audet

administrateur,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Michel Belleau

conseiller,Développement des compétences et

intervention sectorielle,

Commission des partenaires du marché

du travail

Régent Bernier

administrateur,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Gilles Blais

coprésident patronal,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Stéphane Daigneault

coprésident syndical,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Philippe Daneau

direction de l’ Adéquation formation-emploi, ministère de l’Enseignement supérieur,

de la Recherche, de la Science et de la

Technologie

Nadia Desjardins

responsable de programmes de la formation technique et de la reconnaissance des acquis et des compétences, ministère de l’Enseignement supérieur,

de la Recherche, de la Science et de la

Technologie

Denis Leftakis

vice-président patronal,Comité sectoriel de main-d’œuvre des


Odette Trépanier

direction de la formation professionnelle, ministère de l’Éducation, du Loisir et du

Sport

PRÉAMBULE Tous les quatre ans, le Comité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques du Québec (CSMOCGQ) se doit de dresser le portrait de l’industrie des communications graphiques et de ses ressources humaines au Québec afin de faire ressortir des pistes d’action qui guideront tous les acteurs du milieu pour les prochaines années.

Le « Diagnostic de main-d’œuvre du secteur des communications graphiques du Québec 2010-2013 » revêt, encore cette année, une importance manifeste. En effet, la mondialisation de l’économie, la concurrence agressive des autres moyens de communication, et l’évolution rapide et sans cesse croissante des technologies ont généré d’importants changements dans l’industrie depuis quelques années.

Ce portrait de notre industrie nous offre la possibilité d’anticiper ces changements et de poser des actions stratégiques propices à cette évolution, et ce, pour les entreprises qui veulent demeurer concurrentielles, compétitives, productives et innovatrices dans leur savoir-faire.

Afin de cerner l’ensemble des problématiques dans sa globalité, la firme Extract recherche marketing a mené 37 entrevues en profondeur et un sondage en ligne. Près de 500 répondants ont participé à ce dernier, permettant de connaitre la réalité de nos cinq sous-secteurs. Des constats ont été établis tant au niveau de l’industrie, qu’au niveau de la main-d’œuvre et de sa formation. Le diagnostic sectoriel se veut donc le portrait de l’industrie tout en apportant une vision prospective de son évolution.

Au terme de cette analyse, notre Comité sectoriel agira comme maître d’œuvre et sera l’instigateur de l’ensemble des pistes d’action qui ont été identifiées dans cette étude. Cet ouvrage a pour mission d’aider les entreprises à s’ajuster aux nouvelles exigences du milieu et ainsi être en mesure de rester proactif dans une industrie saine et prospère.

Enfin, nous invitons tous les acteurs évoluant dans le monde des communications graphiques au Québec : entreprises, travailleurs, travailleuses, syndicats, associations, représentants du secteur de l’éducation ou toute personne intéressée et soucieuse du développement de notre industrie, à lire ce diagnostic sectoriel pour se dresser un portrait actualisé de l’ensemble du secteur.

Les défis qui nous attendent sont de taille et nous animent tous d’un désir commun, soit celui de produire des biens et des services de qualité au sein d’une industrie qui excelle par son savoir.

Nous tenons à remercier la Commission des partenaires du marché du travail, le ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport et le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie qui ont financièrement soutenu la réalisation de notre projet de même que l’équipe de réalisation.

Bonne lecture !

Gilles Blais

Coprésident patronalStéphane Daigneault

Coprésident syndical

.

C’est avec un grand plaisir que nous vous présentons le diagnostic sectoriel 2010-2013. Ce dernier est le résultat de nombreuses heures de travail de la part de plusieurs personnes que nous tenons spécialement à remercier, car sans eux, il n’aurait pas été possible de vous présenter un portrait aussi complet de notre secteur.

Tout d’abord, nos remerciements s’adressent à la Commission des partenaires du marché du travail qui par son soutien financier nous a permis de faire une recherche aussi complète et exhaustive. Par ailleurs, nos tenons à souligner le soutien financier du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport ainsi que le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie qui se sont associés à nous pour réaliser cet immense travail.

Il ne faut surtout pas oublier les membres du comité du diagnostic qui ont collaboré avec passion et rigueur à l’élaboration des bases de la recherche et à sa validation. Nous tenons à remercier tout particulièrement : M. Yves Audet, M. Michel Belleau, M. Régent Bernier, M. Gilles Blais, M. Stéphane Daigneault, M. Philippe Daneau, Mme Nadia Desjardins, M. Denis Leftakis et Mme Odette Trépanier qui malgré leurs nombreuses obligations professionnelles ont été fidèles au CSMOCGQ en offrant généreusement leur temps, leur expérience et leurs recommandations pour orienter le travail des chercheurs.

Nos remerciements vont également aux 310 entreprises qui ont bien voulu répondre au sondage, qui constituait un élément crucial de notre recherche. Sans votre collaboration, la richesse des informations recueillies n’aurait pas été la même. Plus particulièrement, nous remercions les 37 représentants du milieu qui ont accepté de répondre à une entrevue en profondeur et qui par leur participation ont permis de préciser les enjeux de notre secteur.

Nous souhaitons remercier aussi Mme Élaine Charest, M. Alexandre Meunier et Mme Hélène Simard d’Extract recherche marketing, nos consultants, qui ont su livrer dans les délais prescrits ce document de référence qui orientera notre action pour les trois prochaines années.

Soulignons également l’implication de tous les membres du conseil d’administration et du personnel du CSMOCGQ ainsi que notre équipe de soutien qui ont également contribué à l’élaboration du contenu et à sa validation.

Espérant qu’à la lecture de ce diagnostic du secteur des communications graphiques, tous les intervenants de notre milieu pourront bénéficier des précieuses informations qui y sont contenues et qu’il aidera les décideurs tant du côté patronal que du côté syndical et associatif à la prise de décisions qui toucheront notre main-d’œuvre d’aujourd’hui et de demain.

Christian Gendron

Directeur général, CRHAComité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques du Québec

REMERCIEMENTS.

66

1 PORTRAIT DU SECTEUR

2 PORTRAIT DE LA MAIN-D’ŒUVRE

3 PORTRAIT DE LA FORMATION SCOLAIRE

4 PORTRAIT DE LA FORMATION DONNÉE PAR L’EMPLOYEUR

5 PORTRAIT DES PRATIQUES EN GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

6 ENJEUX SECTORIELS

7 À PROPOS DU COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DES COMMUNICATIONS GRAPHIQUES DU QUÉBEC

8 CONCLUSION

9 RECOMMANDATIONS

7

8

9

10

11

12

13

13

14

SOMMAIRE.

7

En 2010, le secteur compte 2 241 entreprises, ce qui représente une diminution de 5 % par rapport à 2006 (2 352 entreprises).

Les entreprises se répartissent comme suit entre les sous-secteurs :

• 3222 – Fabrication de produits en papier transformé (sauf 32223 et

32229) : 77 entreprises ;

• 3231 – Impression et activités connexes de soutien : 1 098 entreprises ;

• 5111 – Édition (sauf 51113) : 326 entreprises ;

• 54143 – Services de design graphique : 555 entreprises ;

• 56143 – Centres de services aux entreprises : 185 entreprises.

Près de la moitié des entreprises (49 %) comptent moins de 5 employés et 84 % moins de 20 employés.

Plus du tiers des entreprises du secteur (37 %) sont situées dans la région de Montréal.

Les exportations du secteur ont diminué, principalement pour le sous-secteur de l’impression et activités connexes de soutien où une baisse de 54 % a été observée entre 2004 et 2010.

Les étapes de la chaîne de production réalisées en partie ou en totalité à l’interne par les entreprises varient de la manière suivante :

• 70 % pour la prépresse ;

• 64 % pour l’impression ;

• 55 % pour la finition ;

• 41 % pour les procédés complémentaires.

Parmi les entreprises qui réalisent l’étape de l’impression à l’interne (en partie ou en totalité), les procédés d’impression les plus utilisés sont le procédé numérique (68 %) et le procédé offset à feuilles (55 %).

Le principal changement technologique effectué dans les trois dernières années par les entreprises est l’achat de nouveaux équipements ou de logiciels informatiques (49 %).

Parmi les entreprises qui prévoient des changements technologiques sur une échelle de trois ans (51 % des entreprises), c’est également l’achat de nouveaux équipements ou de logiciels informatiques qui est prévu par la plus grande proportion des entreprises (54 %).

PORTRAIT DU SECTEUR

1.Diagnostic sectoriel de l’industrie des communications graphiques du Québec

2010- 2013

88

PORTRAIT DE LA MAIN-D’ŒUVRE

2. En 2012, le secteur des communications graphiques compte 42 320 employés, soit une baisse de 22,8 % depuis 2008.

Les employés qui œuvrent dans un poste en lien avec les communications graphiques se répartissent selon les sous-secteurs suivants :

• 3222 – Fabrication de produits en papier transformé (sauf 32223 et 32229) :

5 451 employés ;

• 3231 – Impression et activités connexes de soutien : 17 200 employés ;

• 5111 – Édition (sauf 51113) : 6 499 employés ;

• 54143 – Services de design graphique : 8 823 employés ;

• 56143 – Centres de services aux entreprises : 4 347 employés.

Plus de la moitié des employés du secteur (56 %) sont âgés entre 35 et 55 ans.

Approximativement, le secteur compte : ( % secteur 3231 ; % secteur 54143 ; % autres secteurs)

• 1 776 chargés de projet (86 % ; 15 % ; 19 %)

• 1 781 coordonnateurs au service à la clientèle (58 % ; 13 % ; 29 %) ;

• 1 312 estimateurs (71 % ; 11 % ; 18 %) ;

• 835 aides-pressiers – presse offset à feuilles (86 % ; 0 % ; 14 %) ;

• 296 aides-pressiers – presse offset rotative (76 % ; 0 % ; 24 %) ;

• 538 préposés à la reprographie (58 % ; 3 % ; 45 %) ;

• 1 596 pressiers – presse offset à feuilles (82 % ; 0 % ; 18 %) ;

• 567 pressiers – presse offset rotative (65 % ; 0 % ; 35 %) ;

• 2 537 pressiers – flexographie (63 % ; 0 % ; 37 %) ;

• 286 pressiers – sérigraphie (98 % ; 0 % ; 2 %) ;

• 1 070 techniciens en impression numérique (72 % ; 0 % ; 28 %).

Les diplômes exigés lors de l’embauche varient d’un poste à un autre. Voici les principaux exigés selon le poste :

• Estimateur, chargé de projet et représentant : aucun diplôme exigé (30 % des

entreprises) ;

• Infographe en préimpression : DEC Infographie en préimpression (41 % des

entreprises) et DEP Procédés infographiques (33 % des entreprises) ;

• Graphiste : DEC Graphisme (67 % des entreprises) ;

• Designer graphique : DEC Graphisme (43 % des entreprises) et baccalauréat

en Design graphique — B.A.V. — (37 % des entreprises) ;

• Aide-pressier : aucun diplôme exigé (46 % des entreprises) ;

• Pressier : DEP Imprimerie (43 % des entreprises) ;

• Préposé à la reprographie : DEP Procédés infographiques (22 %).

Plus de deux entreprises sur cinq (43 %) prévoient des embauches sur une échelle de trois ans. Il y a approximativement 6 107 embauches à pourvoir dans le secteur au cours des trois prochaines années dont :

• 2 504 pour la création de nouveaux postes (41 %) ;

• 1 282 pour remplacer les départs à la retraite (21 %) ;

• 2 382 pour pallier le roulement de personnel (39 %).

Les principaux postes prévus pour l’embauche par les entreprises sont :

• Graphiste (30 %) ;

• Représentant (29 %) ;

• Employé à la finition (28 %).

Diagnostic sectoriel de l’industrie des communications graphiques du Québec

2010-2013

99

PORTRAIT DE LA FORMATION SCOLAIRE

3. De manière générale, les programmes en lien avec l’infographie ou la conception graphique (graphisme) se portent plutôt bien, alors que les programmes liés à l’imprimerie connaissent des difficultés de recrutement et voient leur nombre d’inscriptions diminuer.

Le nombre de diplômés issus des programmes de DEP en lien avec le secteur des communications graphiques a connu une baisse entre 2007 et 2011, sauf pour le DEP Reprographie et façonnage où le nombre de diplômés est assez marginal :

• DEP Procédés infographiques (français et anglais) : 365 à 316 diplômés ;

• DEP Imprimerie (français et anglais) : 113 à 56 diplômés ;

• DEP en Reprographie et façonnage : 5 à 9 diplômés.

La situation concernant le nombre d’inscriptions dans les programmes de DEP en lien avec le secteur des communications graphiques entre 2007 et 2011 varie d’un programme à l’autre :

• DEP Procédés infographiques (français et anglais) : hausse du nombre

d’inscriptions (973 à 1 133) ;

• DEP Imprimerie (français et anglais) : baisse du nombre d’inscriptions

(235 à 142) ;

• DEP en Reprographie et façonnage : maintien du nombre d’inscriptions

(28 à 31).

• Le nombre de diplômés issus du DEC en lien avec les communications

graphiques varie en fonction du programme :

• DEC Graphisme : hausse du nombre de diplômés (247 à 272) ;

• DEC Infographie en préimpression : baisse du nombre de diplômés

(68 à 28) ;

• DEC Techniques de l’impression : maintien du nombre de diplômés (12) ;

• DEC Gestion de projet en communications graphiques : baisse du nombre de

diplômés (13 à 5).

Les programmes DEC Graphisme et DEC Infographie en préimpression ont connu une hausse des inscriptions entre 2007 et 2011 alors que le DEC Techniques de l’impression et le DEC Gestion de projet en communications graphiques sont en baisses :

• DEC Graphisme : 1 205 à 1 269 inscriptions ;

• DEC Infographie en préimpression : 193 à 232 inscriptions ;

• DEC Techniques de l’impression : 36 à 21 inscriptions ;

• DEC Gestion de projet en communications graphiques : 68 à 45 inscriptions.

Plus de la moitié des employés sondés (55 %) n’ont pas suivi de formation en lien avec les communications graphiques avant d’œuvrer dans le secteur. De ce nombre, deux sur cinq (41 %) pensent qu’une formation scolaire préalable aurait pu être utile dans l’exécution de leurs fonctions.

Les employés sondés qui ont suivi des formations ont principalement suivi le DEP Imprimerie (20 %), le DEC Graphisme (15 %) et le DEP Procédés infographiques (14 %).

Parmi les employés qui ont suivi une formation scolaire préalable à leur entrée en fonction, 89 % s’en disent satisfaits.


2010-2013

1010

PORTRAIT DE LA FORMATION DONNÉE PAR L’EMPLOYEUR

4. Plus de deux entreprises sur cinq (44 %) n’ont offert aucune formation à leurs employés dans les trois dernières années.

Deux méthodes de formation continue semblent plus utilisées par les entreprises qui offrent de la formation soit :

• Les ateliers de formation en entreprise par un formateur externe (45 %) ;

• La participation à des séminaires et des congrès (42 %).

Près de la moitié (49 %) des entreprises et plus des deux tiers (67 %) des employés sondés ne connaissaient pas les PAMT avant la présente étude.

La totalité des entreprises qui utilisent les PAMT (13 % des entreprises) est satisfaite envers le PAMT utilisé.

Plus des trois quarts (77 %) des employés se disent satisfaits de la formation reçue lors de l’entrée en fonction.

Plus de deux employés sondés sur cinq (44 %) n’ont reçu aucune formation continue de la part de leur employeur dans les trois dernières années. Parmi eux, 43 % des employés qui ne reçoivent pas de formation de la part de leur employeur pensent que l’ajout de formation serait bénéfique dans l’exécution de leurs tâches.

Presque la totalité (97 %) des employés qui reçoivent de la formation de leur employeur se dit satisfaite.

Près de deux employés sur cinq (39 %) prévoient des besoins de formation dans les trois prochaines années, contre 40 % qui n’en prévoient pas et 21 % qui ne sont pas en mesure de se prononcer.


2010-2013

1111

PORTRAIT DES PRATIQUES EN GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

5. Plus des trois quarts des entreprises du secteur (77 %) ne disposent pas d’un département de ressources humaines.

La quasi-totalité des entreprises (91 %) n’est pas syndiquée.

La moitié des entreprises (50 %) considèrent que la majorité de leurs employés sont polyvalents, contre 17 % qui affirment que la majorité de leurs employés sont spécialisés et 30 % que leurs employés sont également répartis entre des employés polyvalents et des employés spécialisés.

Les deux principaux changements observés par les entreprises en termes d’organisation du travail sont :

• Plus de polyvalence dans les différents postes (42 %) ;

• Réorganisation de certains postes (39 %).

Presque la totalité des employés sondés (94 %) est fière de travailler dans le secteur.

La grande majorité des employés qui ont participé au sondage Web (82 %) recommanderait le secteur des communications graphiques à un ami.

Sur une échelle de 1 à 4, 1 signifiant très satisfait ou tout à fait en accord et 4 très insatisfait ou totalement en désaccord, les éléments dont les employés se disent les plus satisfaits ou en accord sont :

• Les femmes sont bien intégrées dans l’usine (moyenne 1,38) ;

• Les immigrés sont bien intégrés dans l’usine (moyenne 1,46).

Sur une échelle de 1 à 4, 1 signifiant très satisfait ou tout à fait en accord et 4 très insatisfait ou totalement en désaccord, les éléments dont les employés se disent les plus insatisfaits ou en désaccord sont :

• Les primes et les bonis (moyenne 2,43) ;

• Les possibilités d’augmentation de salaire (moyenne 2,39).

Plus du tiers des employés ont démontré de l’insatisfaction ou du désaccord envers les éléments suivants :

• Les possibilités d’augmentation de salaire (39 %) ;

• La température ambiante dans les lieux de travail (34 %) ;

• Mon employeur me dit ou me montre qu’il est satisfait lorsque je fais bien mon

travail (33 %).


2010-2013

1212


2010-2013

ENJEUX SECTORIELS

6. Les enjeux identifiés comme les plus importants par la plus grande proportion d’entreprises sont :

• L’arrivée des nouveaux médias de communication (40 %) ;

• Recruter de la main-d’œuvre compétente (35 %) ;

• Faire face à la compétition québécoise et canadienne (31 %).

Environ deux entreprises sur cinq (42 %) éprouvent des difficultés de recrutement.

• Les postes problématiques pour lesquels les entreprises éprouvent des

difficultés de recrutement sont :

• Représentant (31 %) ;

• Pressier sur presse offset à feuilles (16 %)

• Pressier sur presse flexographique (15 %)

Le manque de personnel qualifié a été soulevé par plusieurs entreprises lors des entrevues. Il manque des diplômés en provenance des programmes de formation scolaire du secteur et le nombre d’inscriptions tend à diminuer pour les programmes reliés à l’imprimerie. La demande semble dépasser l’offre, ce qui inquiète les entreprises d’une part pour leur recrutement et, d’autre part, pour le maintien d’un niveau de connaissance dans le secteur.

Les principaux freins à la formation sont le manque de temps pour donner la formation et les coûts reliés à la formation, identifiés respectivement par 53 % et 44 % des entreprises.

Près de la moitié des entreprises (47 %) prévoient des besoins de formation sur une échelle de trois ans et 69 % de celles-ci prévoient avoir besoin d’aide pour combler ces manques en formation.

Trois thèmes de formation touchent une proportion importante des entreprises qui prévoient des besoins de formation au cours des trois prochaines années :

• Formation des représentants (39 %) ;

• Formation en infographie (37 %) ;

• Formation en informatique et logiciels utilisés pour les opérations (31 %).

Seulement 15 % des entreprises éprouvent une problématique de rétention.

Près du deux tiers des entreprises (62 %) sont préoccupées par la relève de leur personnel-clé.

Plus du deux tiers des entreprises (67 %) ont mis en place la stratégie de relève consistant à développer la polyvalence des employés pour accroître l’efficience sur différents postes.

Selon la stratégie de relève, entre 14 % et 27 % des entreprises désirent recevoir de l’aide pour mettre en place ou développer davantage :

• Formation continue des employés (27 %) ;

• Mentorat/compagnonnage (20 %) ;

• Polyvalence des employés pour les rendre plus efficaces sur différents postes

(17 %) ;

• Documentation des postes et des tâches reliées à chacun des postes (16 %) ;

• Embauche immédiate de personnel en prévision des départs (14 %).

13

Plus de trois entreprises sur cinq (58 %) et 33 % des employés sondés connaissaient le CSMOCGQ.

La proportion des entreprises qui connaissent et utilisent chaque outil développé par le CSMOCGQ varie entre 4 % et 22 % selon l’outil.

Le site Web du CSMOCGQ (20 %) et le vocabulaire Le Petit Gutenberg (22 %) sont les outils les plus utilisés par les entreprises sondées.

Plusieurs entreprises se disent intéressées à recevoir plus d’information concernant plusieurs outils qu’elles ne connaissent pas :

• Babillard d’emplois (35 %) ;

• La documentation et autre information sur le Web (26 %) ;

• La formation en ligne (23 %) ;

• Les Programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) (23 %) ;

• Le programme d’assurance collective (22 %) ;

• Reconnaissance des compétences (21 %) ;

• La formation des formateurs (20 %).

Le secteur des communications graphiques au Québec connaît présentement une période de mutation, principalement causée par l’engouement pour les nouvelles technologies de communication, la montée du Web et les besoins de la clientèle qui évoluent. Cette période a eu raison de certaines entreprises du secteur qui ont cessé leurs activités, mais plusieurs autres manifestent la volonté de prendre le virage technologique si cela n’est pas déjà fait.

L’image du secteur semble altérée par ces bouleversements, ce qui nuirait aux inscriptions dans les programmes de formation et, par le fait même, au recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée. D’ailleurs, la relève de leur personnel-clé inquiète la majorité des entreprises.

Bien qu’il semble y avoir une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, plusieurs entreprises ne perçoivent pas les bienfaits de la formation. Plusieurs employeurs n’exigent pas de diplômes pour plusieurs postes ou n’offrent pas de formation continue à leurs employés. Bon nombre d’entreprises ont également une méconnaissance des divers programmes de formation mis à leur disposition.

Somme toute, bien des actions gagneraient à être posées par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques du Québec pour atténuer ou résoudre ces différentes problématiques.

13

À PROPOS DU COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DES COMMUNICATIONS GRAPHIQUES DU QUÉBEC

7.


2010-2013

CONCLUSION8.

14

Suite à une analyse des résultats, sept recommandations ou pistes d’action sont ressorties pour le CSMOCGQ :

Recommandation 1 : Promouvoir le secteur auprès du grand public, des conseillers d’orientation et autres intervenants auprès des jeunes et des centres d’emploi ;

Recommandation 2 : Conseiller les entreprises dans la gestion des ressources humaines, valoriser les outils de gestion des ressources humaines (RH) existants et développer de nouveaux outils selon les besoins ;

Recommandation 3 :

Tenir les entreprises informées sur le secteur, les nouvelles avancées et les bouleversements à prévoir ;

Recommandation 4 :

Sensibiliser les entreprises dans la formation continue de leur personnel, promouvoir les programmes de formation continue et développer de nouvelles formations continues selon les besoins ;

Recommandation 5 : Soutenir les entreprises dans la mise en place ou le développement de leurs stratégies de relève ;

Recommandation 6 : Promouvoir les programmes de formation scolaire du secteur et faire valoir l’importance de l’embauche de diplômés ;

Recommandation 7 : Supporter les entreprises dans leur processus d’innovation.

RECOMMANDATIONS9.Diagnostic sectoriel de l’industrie des communications graphiques du Québec

2010- 2013

Documents

SOMMAIRE DU DIAGNOSTIC DE L’INDUSTRIE DES … · Cette recherche a été réalisée par la firme Extract recherche marketing. Direction de l’étude Hélène Simard, Directrice