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SOMMAIRESEMEUR DE CROISSANCE

NAISSANCE DU PROJET RIZ.

IMPLÉMENTATION DU PROJET RIZ DE 2004 A 2008

L’ESSOR DU PROJET RIZ

BÉNÉFICES DU PROJET

QUELQUES CHIFFRES

FUTUR DU PROJET

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SEMEUR DE CROISSANCE

Chantal Mabunda

Conformément aux Objectifs du Millénaire du Développement, la Bralima plante les germes d’un développement durable. Par la Fondation Bralima, la Bralima cultive une relation de confiance entre elle et les populations, et prend à cœur sa responsabilité sociale.

Pour la Bralima et la Fondation Bralima, être SEMEUR DE CROISSANCE, c’est avoir la conviction que la réussite peut être partagée et que toute entreprise doit avoir une responsabilité sociale forte.

Etre SEMEUR DE CROISSANCE, c’est cultiver une relation de confiance avec des hommes et des femmes dans l’entreprise et en dehors pour permettre à chacun de faire éclore ses talents et ses potentialités.

Etre SEMEUR DE CROISSANCE, c’est relever les défis de l’économie, du social et de l’environnement et remettre l’homme au centre de l’économie.

NAISSANCE DU PROJET RIZ.

Installée depuis 1923, la Bralima est un des fleurons de l’industrie brassicole en République Démocratique du Congo et s’est toujours distinguées par ses actions caritatives sur l’étendue du territoire en faveur des populations. Ces actions so-ciales se font au travers de la Fondation Bralima.

Le Congo RDC connait de grandes difficultés en matière d’importation ce qui n’est pas toujours facile pour les entreprises industrielles qui y sont implantées et qui importent une partie de leurs matières premières. En effet :

- Engorgement du port de Matadi- Problèmes d’infrastructures tant logistiques qu’informatiques- Grosses tracasseries et lourdeur des procédures administratives- Impossibilité du port de Matadi d’accueillir des gros paquebots suite à un fleuve non dragué. Dès lors, transit de la plupart des importations part Pointe-Noire qui est engorgée également et qui applique la politique du ‘first in, first out’ ;- Retard des bateaux en provenance de l’étranger, ce qui rallonge davantage le leadtime d’importation. Cela comporte un risque et avoir un impact négatif pour une société telle que la Bralima (Rupture de stock --- frein à la production --- décalage entre la demande et l’offre des produits finis)

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Vive la Bralima et sa bière,

la bière du pays faite avec notre riz‘ ,

En soutenant ce projet, M. van Mameren avait une vision qui rejoignait les objec-tifs du millénium :

- Réduction de la pauvreté - Sécurité alimentaire- Assistance d’ordre social- Soutien à l’enseignement

En 2004, au vu de ce qui précède et dans un contexte de plus en plus difficile, M. Hans van Mameren, Administra-teur Délégué et sa Directrice Logistique de l’époque, Mme Chantal Mabunda, ont pensé qu’il valait mieux trouver une solution alternative pour certaines des matières premières utilisées dans la fab-rication de la bière notamment le riz qui y contribue à 30%. Fortement encoura-gée par l’Administrateur Délégué, Mme Chantal Mabunda se rendit à Bumba, grenier de riz du Congo, afin de se rendre compte de l’état des rizières après la guerre que connut le pays les années qui ont précédées. Après plu-sieurs semaines sur le terrain, elle en a conclu qu’il y avait un potentiel réel pour la Bralima de s’approvisionner dans ce-tte région accessible par le fleuve et qui lui permettra d’approvisionner trois de ses brasseries sur les six à savoir :

Kinshasa, Mbandaka et Kisangani.

Il fallait impérativement profiter de cette belle occasion, étant donné que :

- Bralima possède sa propre flotte maritime, pousseurs et barges, - L’état des routes entre les ports et chacune des brasseries acces- sibles et praticables- Les riziculteurs oubliés depuis longtemps sont enthousiastes de reprendre leurs outils pour soute- nir la Bralima dans sa démarche :

Pousseurs et barges de la Bralima

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IMPLÉMENTATION DU PROJET RIZ DE 2004 A 2008 Pour arriver là où nous sommes aujourd’hui, il a fallu passer par certaines étapes dont toute une phase de préparation avant de rendre l’implémentation réellement possible :

- Accompagner les paysans dans la réhabilitation de terres en friche aban- données depuis longtemps suite aux guerres successives et les encourager de reprendre la culture du riz qui est régulièrement en compétition avec celle du maïs, du manioc, de l’arachide et de l’huile de palme

- Recenser les communautés de paysans qui sont directement rattachés à des groupements de producteurs avec des structures et organes de direc- tion, de gestion et de contrôle

- Approcher les différentes ONG susceptibles d’encadrer les pay- sans, de leur donner des fortions, de les aider à évacuer les march- andises vers le port et faire de ces ONG des partenaires fiables pour la Bralima

- Recenser et fournir tout le matériel nécessaire à la culture du riz. Ont été achetés et fournis par la Bralima : semences, outillages, décortiqueuses, groupes électrogènes, carburant, lampes à pétrole, brouettes, camions, motos, vélos, emballages, ordinateurs, téléphones portables, etc.

- Sensibiliser certaines ONG locales au déblayage des routes (couper les her- bes, déblayer les obstacles et les détritus entassés pendant la guerre, frayer de nouveaux sentiers)

- Analyser et permettre l’évacuation de la production depuis les champs jusqu’au point de transformation du paddy en riz (rizeries) et des rizeries vers les brasseries de la Bralima

- Organiser une logistique fiable de manière à recevoir la marchandise à temps et en bon état

Transport de 120 kg de paddy sur vélo

Formation des paysans

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En 2007, afin de remédier aux dif-ficultés rencontrées préalablement, l’Administrateur Délégué; M. van Mameren a cherché différents partenaires au niveau international qui pouvaient soutenir ce projet et nous donner les moyens de travailler avec des partenaires fiables qui auraient la possibilité, grâce à un investissement

Une des grosses difficultés rencontrées durant cette période, c’était de trouver des partenaires fiables, faisant partie de l’économie formelle, étant en ordre au niveau de la législation (Registre de Commerce, N° Identification Nationale, etc…) auprès de qui on pouvait établir un bon de commande à long terme, pour une quantité donnée à l’avance, à un coût fixe établi en USD.

A cette époque, le riz nous était donc livré plus ou moins régulièrement mais avec des fluctuations au niveau des quantités.

conséquent, de répondre à un besoin régulier et soutenu de la Bralima en terme d’approvisionnement en riz. Les partenaires internationaux sont : Schokland Fund et Heineken International. En 2008, un budget de 5, 2 millions de USD fut alloué dont 40% par Shokland Fund et 60% par Heineken International. Eucord est l’ONG internationale qui a été retenue pour l’exécution de ce projet. Eucord travaille en étroite collaboration avec Heineken International et le ministère de la Coopération hollandaise.

A la même époque, de son côté, en parallèle, notre Directeur Technique, M. Antoine Barsha, a également ap-proché des fournisseurs locaux situés aux alentours des rizières afin de juger de leur crédibilité et fiabilité et voir s’ils pouvaient répondre à nos préoccupa-tions en terme d’approvisionnements continus

Ces deux actions combinées ont permis au projet de prendre tout son essor, ce qui a permis à la Bralima d’être livrée de

2008, ESSOR DU PROJET RIZ

Point de collecte

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BÉNÉFICES DU PROJETLa statégie de la Bralima fut alors de développer toute une dynamique avec des fournisseurs locaux situés près des rizières qui sont prêts à acheter la totalité de la récolte des paysans, à la transformer et à leur donner un prix décent correspon-dant au prix du marché local. Ces fournisseurs et partenaires locaux avaient aussi la capacité de stocker le riz chez eux jusqu’à l’arrivée de nos bateaux. La Bralima à l’aide d’Eucord, a mis également un coordinateur terrain, M. Frédéric Mbaki qui travaille sous la supervision d’Eucord et qui est le relais et le contact entre la Bralima, les paysans et les fournisseurs.

La Bralima, au travers du coordinateur M. Mbaki, a redynamisé les associations de paysans, a été en contact permanent avec eux et a permis l’évacuation du riz en développant différents points de ramassage.

La Bralima et Eucord ont également injecté des semences améliorées en vue d’augmenter le rendement de la production. Ils ont également prévu et organisé la formation des paysans.

Initialement, le projet était prévu et a débuté au niveau de l’Equateur mais aujourd’hui, il couvre déjà une dizaine de provinces même les provinces où nous n’avons pas de sites de production, notamment le Bas-Congo, la ville de Kinshasa, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Maniema, le Katanga, le Bandundu, la Province Orientale.

En RDC, c’est le Projet Riz qui a été retenu avec pour objectif, non seulement de nous garantir un approvisionnement sûr pour notre production mais égale-ment de relancer la culture agricole pour réduire la pauvreté en milieu rural, per-mettre de combattre la sous-alimentation de la population et améliorer l’accès à l’enseignement primaire.

A) Pour la Bralima

Ce projet permet à la Bralima : • d’éviterlescontraintesd’importation,• deréduirelafactured’importationdesproduitsvivriers,• des’assurerunapprovisionnementrégulieretcontinu,• des’assurerl’achatd’unrizdequalité(semencesaméliorées+formation des paysans),• lecoûtdeproductionévaluéaucoursduprojetetlastructuredesprixduriz renseigne qu’un kg de riz blanc produit à Bumba et rendu Kinshasa coûte 0,80 $/kg, un kg de riz blanc produit à Kinshasa coûte 0.88 $/kg pendant qu’un kg de riz blanc importé rendu Kinshasa coûte 1.02 $/kg,

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• deconsoliderlachaîned’approvisionnementenrizquiestunematière, première dans la fabrication de la bière (30%), • dereverserleséconomiesréalisésdanslefinancementdelaFondation Bralima afin qu’elle puisse conduire des projets d’utilité publique en faveur des populations de la RD Congo (création d’écoles, d’hôpitaux, etc.). Dernièrement, nous avons inauguré une école de 1.500 élèves à Bumba.

B) Pour le paysan

Ce projet permet au paysan :

• d’utiliserdesvariétésplusperformantes,• d’utiliserdessemencesdequalité,• d’acquérirlespratiquesculturalesappropriées,• d’améliorerlerendement,• d’avoirunebonneexploitationdusol,• d’avoiruneconnaissanceaccruesurlaculturedurizetlesfacteursdétermi- nants,• l’augmentationdesonrevenu:lerevenumoyenannuelpassede56$ (Nepad) avec un rendement moyen de 0.852 Tonne/ha à près de 170 $ avec un rendement moyen de 2.5 Tonnes/ha),

• l’améliorationdesconditionsd’éducationdesenfants,• l’améliorationdesindicesdedéveloppementhumain(scolaritédesenfants, possibilité d’accès aux soins de santé, amélioration du niveau de vie),• l’accèsauxmoyensdecommunications(téléphoneportable,mobilitévélo ou moto),• lacréationd’emploisenmilieururaletpériurbain,• l’augmentationdelaproductionagricole,enparticuliervivrièrepourjuguler la crise alimentaire

C) Pour le Congo RDC

En plus de la réduction de la pauvreté en milieu rural, de la réduction de la sous-alimentation, de la réduction de la dépendance vis-à-vis du riz importé et de l’amélioration de l’accès à l’enseignement primaire, le Projet Riz a permis au pays :

• Lacontributionàuneéconomiedeprèsde10.000.000USDsurlesimporta- tions de riz• Unnombrede±83.212personnesayantdel’emploi,• Defairevivre69.000ménages• Effetsurlachaînealimentaire:de2009à2011,29.762tonnesderizsont entréesdanslachaînedefabricationdelabière,9.388tonnesderizdéver- sées dans les marchés dans le circuit formel et ce, principalement à Kinshasa,

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QUELQUES CHIFFRES

• Impactéconomique:leprixd’unkgderizlocalrenduKinshasaestde 0.8 $/kg contre 1.02 $/kg pour le riz importé,• LavaleurdesquantitésderizachetéeparlaBralimareprésente10.000.000 de USD/an qui sont réinjectés dans l’économie du pays au lieu de favoriser la fuite des capitaux vers les pays qui importent du riz en RDC (cela représente 860 $/tonne de riz importé),• L’améliorationdelabalancecommerciale,• Lacréationdelavaleurajoutée,

La Bralima a utilisé 2.000 tonnes de riz blanc en 2008 ; 6.045 tonnes en 2009 ; 11.120 tonnes en 2010 et 12.597 tonnes en 2011. Elle utilise actuellement 87,4% de riz local pour la fabrication de la bière.

Si nous comparons l’année 2008 avec l’année 2011 :

Stockage paddy à la bralima

2008• Production regions 1

16%

0,85

10.671

56

120

6

87,4%

2,5

41.606

170

670

• % of rice local Bralima sourcing

• Yield ton per Ha

• Direct Households

• Farmer Income USD/Year

• Bralima’s savings MUSD

• Financing Bralima Fondation %

2011

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FUTUR DU PROJET

Les perspectives d’avenir du projet sont :

A) Le Projet PIRK

Le PIRK est le Projet d’Intensification Rizicole de Kingabwa qui a été fait en parte-nariat avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à travers l’USAID. Il s’agit donc d’un partenariat Public-Privé

Pourquoi ce partenariat Public-Privé pour le projet PIRK ?

Il y a 700 ha sur lesquels les rizicukteurs peine à travailler car il y a une difficulté d’approvisionnement d’eau. Ces terres sont propriété de l’état congolais et Bralima en patenariat avec l’USAID a investi de manière à réhabiliter ce site, le rendre culti-vable et en faire bénéficier la population congolaise. C’est donc la continuation de ce que Bralima a toujours fait pour contribuer au développement économique du pays dans lequel elle opéroe. Cela et aussi une réponse au soucis de la Bralima, au travers de sa fondation, de s’investir pour le bien-être de la population de la RD Congo.

En quoi consiste le Projet PIRK ?

Sur les 700 ha de terre à réhabiliter, 580 ha seront affectés à la culture de riz et 120

120haauxculturesmaraîchères.Ils’agitd’unestratégiemisesenmarchepoures-sayer de nourrir la population de Kinshasa qui souffre de sous-alimentation. Pour la culture de riz, le Projet PIRK vise l’amélioration du rendement à l’hectare. Ces objectifs seront atteints grâce à :

- Un aménagement hydro agricole efficace pour améliorer le drainage du sol,- Une formation des agriculteurs en technique culturale améliorée,- L’encadrement technique des agriculteurs,- L’accès au micro finances auprès des banques - L’accès aux intrants agricoles de qualité

A la fin du projet PIRK, on aura donné du travail à 1.500 ménages soit 9.000 bénéficiaires contre 280 ménages à ce jour soit 1.680 bénéficiaires. La dernière étape du projet sera l’irrigation du site pour avoir la possibilité de cultiver toute l’année et doubler voire même tripler la production.

Remise de la land cruiser au PIRK

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B) Autres projets

• ProjetBDA(ProgrammePlanteAction)

• réduirelapauvretéetlafaimparlacréationd’éco-entreprisesetd’emplois

- l’égalité des genres en offrant des opportunités d’affaires pour les femmes et par la formation et le mentorat des femmes,

- à l’environnement durable par la protection de la biodiversité (culture et cueillette responsable des plantes médicinales et PFNL) et par un impact sur l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques

- au partenariat mondial par la formation de « clusters » régionaux pour amorcer des nouveaux partenariats d’affaires avec le marché mondial et par l’accès au marché international.

Dès septembre 2012, 60 écopreneurs vont être formés sur le site de Luki qui va devenir le campus de BDA qui sera réhabilité par la Fondation Bralima. La Bralima rénove les salles de classes et les latrines pour permettre aux étudiants de bénéficier d’un environnement digne du défi qu’ils ont à relever durant leurs trois années de formation.

• Projetd’approvisionnementdesmarchésdegrandscentresdeconsom- mation du riz de la RDC, en particulier Kinshasa pour lutter contre la dépendance évaluée à 40%, • Sédentarisationdesproducteursetintroductiondesnotionsenvironnemen tales dans les zones forestières afin de ne pas détruire la forêt et exploiter des terres différentes,• LeprojetPARSA(financementBanqueMondiale,Kinshasa,Equateur),• LeprojetFPPM(financeparUSAID,Bas-Congo,BandunduetKinshasa)

Ce projet est un partenariat Fondation Bralima-Fondation BDA, une ONG ca-nadienne ayant pour but de développer le marché africain de la production de plantes à valeurs ajoutées (médicinales, nutraceutiques et cosmétiques) en facilitant l’exportation de ces produits vers les marchés ‘réglementés’ eu-ropéens et nord-américains. 80% de la population mondiale utilise des plan-tes médicinales, 25% des plantes médicinales se trouvent en Afrique sub-saharienne, c’est un marché de 60 billions de USD et l’Afrique n’y contribue que pour 0,01% car la façon de sécher ces plantes et de les conditionner ne répondaient pas aux critères internationaux.. L’exécution du programme Plante Action sert à former des écopreneurs congolais aux normes interna-tionales de culture et de transformation des plantes médicinales de façon à leur permettre d’exporter leurs produits et faire partie de ce grand marché international. Ce projet contribue à :

et par la valorisation et l’approvisionnement local d’ingrédients à valeur ajoutée de haute qualité nutritive,

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