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Page 1 LA CADENCE LE JOURNAL DU CLUB DE COURSE À PIED DE L’UNIVERSITÉ LAVAL Volume 3 — numéro 3 — Septembre 1998 http://dionysos.ulaval.ca/sas/ccpul/club.htm Trimestriel (mars, juin, septembre et décembre) - SPÉCIAL MARATHON DES DEUX RIVES - Le marathon étant passé et vos articles étant nombreux à ce sujet, le présent journal consacre donc la majeure partie de ses articles à cet événement. Finies les choses sérieuses et les pâtes! La plupart des compétitions d'impor- tance étant complétées pour la majorité d'entre nous, il fait maintenant bon de consulter le programme et y voir des semaines où le volume d'entraînement os- cille entre 50 et 70% plutôt que les 70 à 100% des derniers mois. Une ou deux journées de repos par semaine, de quoi faire rêver non! Mais la fin de la saison de compétitions ne signifie pas pour autant un trait immédiat sur celle-ci. Bien au contraire, il s'agit d'un moment particulièrement propice pour faire le point, faire un bilan. Pour savoir où l'on s'en va, il importe de savoir d'où l'on arrive: revoir ce que l'on a réalisé et ce qui n'a pas fonctionné, se rappeler de ce qui a satisfait tout autant que de ce qui a déçu, se remémorer ce que l'on a fait afin de détermi- ner ce que l'on veut éviter de refaire. Une analyse certes anodine à première vue, mais qui ne peut se limiter à un pile ou face et qui doit nécessairement faire partie de l'agenda de chacun d'entre nous d'ici le 9 novembre prochain, date du début de l'entraînement de la saison 1998-99. Loin de nous l'idée de vouloir faire de vous des adeptes de la remise en question -nous sommes tous des coureurs au fond- même si l'exercice en vaut le coup. Enfin, pour ceux ou celles dont la période de réflexion s'avérerait trop dif- ficile, nous leur suggérons d'attendre pour prendre leur décision finale, quant à leur avenir avec le club, après le 18 octobre. La randonnée pédestre organisée à cette date au Mont du Lac des Cygnes (Baie-St-Paul) modifiera assurément leur choix... Et le souper de fin d'année de décembre viendra par la suite confirmer qu'ils avaient effectué le bon choix. L’équipe du journal

SPÉCIAL MARATHON DES DEUX RIVES · temps pour nous raconter en détail ses émo-tions vécues lors du Marathon des Deux ri-ves, il nous a demandé de reprendre le mot qu'il a en-

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LE JOURNAL DU CLUB DE COURSE À PIEDDE L’UNIVERSITÉ LAVAL

Volume 3 — numéro 3 — Septembre 1998http://dionysos.ulaval.ca/sas/ccpul/club.htm

Trimestriel (mars, juin, septembre et décembre)

- SPÉCIAL MARATHON DES DEUX RIVES -

Le marathon étant passé et vos articles étant nombreux à ce sujet, le présentjournal consacre donc la majeure partie de ses articles à cet événement.

Finies les choses sérieuses et les pâtes! La plupart des compétitions d'impor-tance étant complétées pour la majorité d'entre nous, il fait maintenant bon deconsulter le programme et y voir des semaines où le volume d'entraînement os-cille entre 50 et 70% plutôt que les 70 à 100% des derniers mois. Une ou deuxjournées de repos par semaine, de quoi faire rêver non! Mais la fin de la saison decompétitions ne signifie pas pour autant un trait immédiat sur celle-ci. Bien aucontraire, il s'agit d'un moment particulièrement propice pour faire le point, faireun bilan. Pour savoir où l'on s'en va, il importe de savoir d'où l'on arrive: revoirce que l'on a réalisé et ce qui n'a pas fonctionné, se rappeler de ce qui a satisfaittout autant que de ce qui a déçu, se remémorer ce que l'on a fait afin de détermi-ner ce que l'on veut éviter de refaire.

Une analyse certes anodine à première vue, mais qui ne peut se limiter à unpile ou face et qui doit nécessairement faire partie de l'agenda de chacun d'entrenous d'ici le 9 novembre prochain, date du début de l'entraînement de la saison1998-99. Loin de nous l'idée de vouloir faire de vous des adeptes de la remise enquestion -nous sommes tous des coureurs au fond- même si l'exercice en vaut lecoup. Enfin, pour ceux ou celles dont la période de réflexion s'avérerait trop dif-ficile, nous leur suggérons d'attendre pour prendre leur décision finale, quant àleur avenir avec le club, après le 18 octobre. La randonnée pédestre organisée àcette date au Mont du Lac des Cygnes (Baie-St-Paul) modifiera assurément leurchoix... Et le souper de fin d'année de décembre viendra par la suiteconfirmer qu'ils avaient effectué le bon choix.L’équipe du journal

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Des forces par la

pensée

par Alan ManningAlan Manning a quitté quelques jours

après avoir complété son premier marathon.Alan s'est envolé à destination de la Francepour une année de rédaction. Ayant peu detemps pour nous raconter en détail ses émo-tions vécues lors du Marathon des Deux ri-ves, il nous a demandé de reprendre le motqu'il a en- voyé au vice-doyen de la Facultédes lettres après avoirreçu les fé- licitations dece dernier au lende-main du marathon.

«Certes, j'ai les cuisses ankylosées cematin, mais le coeur continue de battre trèsfort. Avant toute autre chose, il faut dire qu'onapprend énormément sur soi-même au coursd'un tel événement: la patience et la capacitéd'aller chercher des forces par la pensée quandce serait tellement plus facile de jeter l'éponge.Mais quelle joie, quel délire, quelle fierté quede franchir le fil d'arrivée et ainsi de prendresa place à côté de la foule des coureurs quiont aussi réussi cet extraordinaire exploit.»

PS : Bravo à tous nos coureurs; bravissimo à no-tre entraîneur Richard!

Les souliers

détachés...

par Marjolaine Proulx

Oui je l'ai fait! Quand Gérard m'a de-mandé d'écrire mes impressions je ne savaispas par où commencer. Pourquoi pas par laligne de départ: nervosité, moton dans lagorge, mal à l'estomac, j'ai froid, j'ai chaud,est-ce que j'ai envie d'aller au toilette oui ounon... BON ON SE CALME! Enfin le signalest donné ou plutôt le boulet est lancé. Pourles premiers kilomètres, c'est tellement eni-vrant que tu vas plus vite, mais tu ne t'aper-çois de rien. Il n'y a que le point au ventre qui

te ramène à la réalité. À ce mo-

ment, je me suis dit fais comme si c'est ta lon-gue sortie du dimanche, mais que les genssont sortis dehors pour t'encourager.

À partir de là, tout est allé mieux. Juste-ment les encouragements des gens inconnussont accueillis avec plaisir et ça te donne del'énergie pour continuer. Alors imaginez lors-que ce sont ceux des gens que tu connais etqui sont là pour toi.

Tout va pour le mieux je suis "timé"comme une horloge jusqu'au 10 km à 5 mi-nutes du km pile à chaque fois. Je savais quec'était trop vite selon mon plan de match. Jeme souvenais des paroles du sage (Richard):si vous allez trop vite vous paierez à la finavec intérêt, et puisque ma carte de crédit étaitpleine, j'ai modérée...

Pas tellement loin du 25ème km, petitesurprise, mal au genou droit et ne me deman-der pas de où ça vient... Après le pont j'ai eul'apparition d'un ange (Marie-Claire) qui m'at-tendait. Vous la connaissez, elle m'a placotéça jusqu'au 42ème km. Merci de ton support.J'ai failli oublié ma vision du 40 km, j'ai vu lesaint-père (Richard). Ça fait plaisir de voirqu'il était toujours là après 4 heures, merci detes encouragements. Sans oublier Louis, Guyet Mario en vélo (tout un fan club) et bien sûrma mère et ma belle-mère les yeux dans l'eauqui t'encouragent (Que d'émotions!). Sur leboulevard Champlain on sait que cela va seterminer bientôt, on voit les gens marcher,d'autres sur des civières, ça te donne un drôlede feeling dans le sens est-ce que ça va m'ar-river à un moment donné. Je me suis dit, tantque je peux avancer vas-y fait le pour toi...Les derniers 200 mètres (Marie-Claire mequitte sinon elle me placoterait ça encore), jevous jure qu'on oublie les 42 km derrière soi.Les encouragements de la foule te transpor-tent l'autre côté de la ligne d'arrivée. C'estvraiment un sentiment que je ne suis pas prèsd'oublier. J'était très fière de moi. Par contrele lendemain je ne vous cacherez pas que lemarathon je l'avais entre le bassin et le genou(ha!ha!).

Si à la ligne d'arrivée vous m'aviez de-mandé est-ce que tu vas en faire un autre, jevous aurai répondu es-tu fou! Mais avec larécupération et le feeling que cela procurepeut-être me reverrez vous pour la deuxièmeédition, le 29 août 1999.

Adresse de Alana/s Bennett

34 Rue Haute Fournès30210 Gard

France

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Une course

tranquille...

par Sébastien �NadeauLe Marathon des Deux Rives est pour

moi une expérience nouvelle. Après un an etdemi d'entraînement acharné, j'arrive enfin aubut ultime que je me suis fixé quand j'ai com-mencé à courir: compléter un marathon. J'aiterminé la course sur mes deux jambes, encourant, en 3 heures, 24 minutes et 19 secon-des. Pour moi, il s'agit d'un succès.

Il faut dire que j'étais bien préparé men-talement et physiquement. La dernière se-maine avant la course a été déterminante. Lesconseils qui m'ont été prodigués par notre"coach", Richard Chouinard, ont été, à cet ef-fet, très utiles. J'ai suivi le régime scandinave(première moitié de la semaine, alimentationriche en protides et lipides, pauvre en gluci-des, journée de jeun le mercredi et secondemoitié à haute teneur en glucides) à la lettre.C'est difficile, mais je pense que ça vaut lapeine de faire un effort. J'ai aussi remis enquestion les objectifs peu réalistes que jem'étais fixés plus tôt durant la saison. Je vi-sais alors 3 h10, mais la sagesse m'a fait ra-mener mes visées au temps plus raisonnablede 3 h 30. C'est donc avec un état d'espritbeaucoup plus calme et même un peu con-servateur que je me suis lancé à l'aventure lematin du 30 août. J'ai bien suivi ma stratégie.Le temps que j'ai réalisé donne une moyenned'environ 4m:50s du kilomètre. Il y a bien euquelques variations dues surtout au fait quela première partie du parcours se faisait endescente, mais en général j'ai conservé un"pace" assez régulier. Je me suis concentré surma foulée, surtout dans les descentes, monbut étant de la conserver la plus économiquepossible. J'ai bu beaucoup d'eau tout au longdu parcours. J'ai ainsi évité les problèmes dedéshydratation, de manque d'énergie ou dedouleurs musculaires. Vers la fin il me restaitencore beaucoup de jus et j'ai pu terminer lacourse en force. Mais ce qui m'a apporté leplus de satisfaction, c'est de voir à quel point

cette stratégie a porté fruit. Avec mon allurelente, je me suis fait dépasser pendant les 12premiers kilomètres. À partir du 12è, ma po-sition est restée stable jusqu'au demi-mara-thon. Je suis resté avec un petit groupe decoureurs. Mon temps de passage a été de1h41m20s. À partir de la fameuse côte Gar-neau, je me suis mis à doubler beaucoup decoureurs. Pour certains, le mur arrivait beau-coup plus tôt qu'ils ne l'avaient escompté. Latraversée du pont de Québec s'est faite sansgrande histoire (sauf pour ceux qui ont dûs'arrêter pour s'étirer les mollets!).

Avec l'assurance du vieux briscard, j'aiabordé la descente du boulevard Champlain.Ma prudence a été récompensée et je suis ar-rivé au 30è kilomètre encore "dispo". C'estentre le 30è et le 40è que j'ai dépassé le plusde coureurs. Je me rappelais les conseils d'uncoureur du club (qui a fait un très bon résul-tat en passant!) qui m'avait dit: «Un marathonc'est 30 kilomètres de ballade et 12 kilomè-tres de course: à partir du 30è, tu te fixescomme objectif d'aller chercher les coureursdevant toi un par un.» Psychologiquement,cette tactique a été pour moi fortifiante. Je suisarrivé au 40è kilomètre avec toute ma luci-dité. Je n'ai pas eu besoin de forcer, un souffledivin m'a porté vers le fil d'arrivée. Sprint fi-nal et ça y est: mission accomplie.

En conclusion, grâce à ma stratégie pru-dente, j'ai pu arriver au bout de ce marathonencore en forme. Il s'agit pour moi d'unebonne base pour le futur. Une telle expérienceest encourageante pour l'avenir et je peuxmaintenant penser à être plus performant enréalisant de meilleurs temps.

J'ai hâte au prochain!

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Quel 55e

anniversaire !

par Denis Lajeunesse

En effet, lors de la première présentationdu Marathon des Deux Rives, le 30 août der-nier, j'accomplissais un certain rêve , soit ce-lui de compléter un premier marathon, quicoïncidait avec mon 55 ième anniversaire denaissance. Tout cela n'eut été possible sans lesupport de bien des personnes, pour ne men-tionner que la compréhension et la patienced'une épouse, de l'encouragement de nosdeux filles, Julie et Isabel (membre del'équipe), sans oublier notre entraîneur Ri-chard et l'exemple et la collaboration de tousles membres de l'équipe.

L'idée de participer à ce premier mara-thon est née quelque part en décembre 1997ou janvier 1998, lorsqu'un ami de ma paroisseme fait part qu'il est fort probable qu'un ma-rathon s'organise et se tienne le 30 août àQuébec. Ce fut le choc du début puisqu'il y adéjà quelque temps, j'avais manifesté le désirde courir un tel événement pour mon 55 ièmeanniversaire.

Comme Isabel faisait déjà partie del'équipe de coureurs de l'université, je lui de-mande de se procurer de l'information. C'estainsi qu'après en avoir discuter, elle me re-commande de prendre rendez-vous avec l'en-traîneur Richard afin d'évaluer la situation.C'est donc vers le milieu de mars que je ren-contre Richard et lui fais part de mon inten-tion de joindre l'équipe. Je dois avouer que jesuis avant tout un marcheur, la course étanttrès loin en arrière, dû principalement à desproblèmes de genoux à mon "jeune âge". Ri-chard me fait part que c'est possible et c'estdonc le 2 avril 1998 que commence l'entraî-nement. Le soir du premier entraînement , jeme retrouve dans mes petits souliers quandje vois ces coureuses et coureurs en salle, rou-lant "pas à peu près", mais à très grande vi-tesse pour un débutant. Je me demande bien

ce que je fais là, alors que tous cesgens sont déjà bien rodés.

Je dois avouer, que c'est grâce à des par-tenaires comme Michèle, Claudette, Marie-Claire, sans oublier Nicole avec laquellej'aimais compétitionner, que j'ai pu graduel-lement me mettre à l'entraînement et franchirles étapes importantes de la "maladie de lacourse". Merci à ces dames et à son entraîneur.La préparation pour ce marathon est relati-vement longue, mais intéressante pour uninitié. J'ai réussi à compléter un premier 25km en fin de mai, de même qu'un autre 25km en juin, tous les deux sur le parcours.

Malheureusement, ce sera fini pour lesgrands parcours, puisque j'essaie en vain,mais une blessure à un muscle dit préhistori-que (je ne me croyais jamais aussi vieux quecela!), à savoir le plantaire grêle, est soit briséou sur le point de l'être et que normalement,la guérison se fait sur une période de 6 à 8semaines, avec un repos quasi complet. Il n'yaurait pas de problème majeur à continuer lacourse, mais sans accélération, bien qu'il y aitcertaines douleurs. Je discute de la situationavec Richard, et ce dernier me conseille cer-tains exercices pour remplacer les accéléra-tions, entre autres le bicycle. Je suis donc sesconseils, mais Richard doute que je puissefaire le marathon dans de telles conditions. Jedois avouer que toutes les périodes d'échauf-fement, sans exception, ont été très dures,mais comme j'avais eu la quasi certitude quecette blessure ne pouvait pas aggraver autrechose, j'ai choisi de souffrir et de me rendre àce marathon.

Le matin du 30 août 1998, j'ai pris le dé-part, avec en tête un plan de marathon, maisil faut croire que dans la vie, il faut faire deschangements et bien voilà que dès les pre-miers kilomètres, mon plan de marathon estchangé, et je suis dorénavant guidé par desétapes de 6 kilomètres. Telle ne fut pas masurprise de réaliser qu'au demi marathon,mon temps est 1h:53, donc mon rêve de leréaliser en dedans de 4 heures est très possi-ble. Je gravis la côte Garneau sans difficultémajeure, et j'arrive à l'école l'Aubier en bonneforme (toute chose étant relative). L'arrivée

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sous le pont de Québec a été une sorte de li-bération, puisqu'à partir de ce moment, je mesentais encore plus à l'aise, les pentes majeu-res ayant été franchies. J'ai commencé à accé-lérer graduellement pour les dix derniers ki-lomètres et je dois dire que mes derniers 5kilomètres ont été encore plus rapides quemes premiers, ce fut une révélation pour moi,puisque je n'avais pas franchi plus de 25 kilo-mètres (2 fois) durant mon entraînement etque j'appréhendais le "mûr" du 30 ième kilo-mètre.

J'ai pu compléter le parcours en3hrs:48m:47sec, avec enthousiasme et beau-coup de reconnaissance pour tous mes pro-ches qui m'ont encouragé et supporté et dumagnifique esprit de corps de l'équipe. Je doisaller travailler à Ottawa pour les prochainsmois. Richard m'a déjà communiqué les coor-donnés afin que je puisse continuer le travailet revenir peut-être en plus grande forme. Jevous dis donc un grosMERCI à toutes et à tous et au plaisir de se revoir

Faites ce que je

dis et non ce que

je fais...

par Gérard Leclerc

À première vue, ce serait user d'euphé-misme de dire que la majorité des coureursdu club ont réalisé de bonnes performanceslors du Marathon des Deux Rives. Pour bonnombre d'entre nous, et je fais partie dugroupe, parler de contre-performances seraitcertes plus approprié en regardant les chro-nos obtenus.

Serait-ce de compétitionner devant lesnôtres qui auraient modifié nos plans de cour-ses? Ou peut-être la sensation de trop se sen-tir à son "peak" à quelques jours de l'épreuve?Peu importe la raison, une chose est sûre: lafaute peut difficilement être attribuée à l'igno-rance du parcours car nous sommes proba-blement ceux qui y ont le plus usé nos espa-drilles. Le connaissions-nous trop alors? Il est

possible qu'à trop vouloir éviter de se faireprendre par les pièges que nous tendait ceparcours, certains d'entre nous ont été décon-centrés au point de se comporter comme descoureurs inexpérimentés alors que pendantla saison estivale, nous servions pourtant deréférence pour les néophytes du club.

Pris plus globalement, il est par ailleursintéressant de constater que, à l'exception dela performance exceptionnelle de Miguel, lesmeilleurs résultats des coureurs du club sontvenus de ceux que l'on attendait le moins. Lesquatre coureurs à leur première expériencesur 42,2 km (Marjolaine, Denis, Sébastien etAlan) ont tous complété l'épreuve et rencon-tré, à quelques minutes près, leurs objectifspersonnels tandis que ceux qui revenaient deblessures, entre autres Claude et Richard, ontréalisé des performances intéressantes dansles circonstances. Ce qui prouve que l'absencede pression élimine probablement les atten-tes trop élevées.

Petite précision: il s'agit d'observationstrès personnelles et ces propos ne visent sur-tout pas à faire le bilan de chacun et encoremoins à généraliser les résultats d'une partiedu groupe à son ensemble car certains cou-reurs (et ce ne sont pas ceux qui font le plusde bruit) ont fait fi de la pression et ils ontdroit à tous les honneurs. Ils sauront sûrementse reconnaître eux-mêmes.

Et pour terminer sur une note positive,félicitations à ceux qui ont réalisé une bonneperformance et bonne analyse à ceux qui sedemandent encore à ce jour ce qui a bien puse produire... car c'est important de le savoiravant de tenter de nouveau l'expérience. Etlongue vie au Marathon des Deux Rives.

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Statistiques sur le

marathon

par Gérard LeclercQuelques chiffres sur le Marathon des

Deux Rives Même si les chiffres officiels nesont pas encore disponibles (disponible surInternet) , il a été possible d'apprendre auprèsdu comité organisateur que 1079 coureurs ontcomplété la première édition du volet indivi-duel du Marathon des Deux Rives tandis que250 autres coureurs ne franchissaient pas laligne d'arrivée. Les femmes compteraientpour environ 30% des finissants. Pour expli-quer le nombre important d'abandons(18,8%), on précise que 30% des coureurs etcoureuses à prendre le départ du marathonen étaient carrément à leur première course...

À titre de comparaison, les statistiquesdu Marathon de Boston de 1998 montrent que90% des athlètes ont complété l'épreuve. Il ya donc eu 1 206 coureurs sur les 11 499 à pren-dre le départ à ne pas compléter la distance.De plus, il importe de préciser que ceux etcelles qui se présentent à Boston doivent avoirréalisé un standard dans l'année précédant lemarathon. Ce ne sont donc pas des néophy-tes dans le domaine.

Le volet en équipe du Marathon desDeux Rives a été très populaire pour la pre-mière édition alors que 228 équipes de deux,trois ou quatre coureurs ont complété la dis-tance. Une conférence de presse, prévue pourla fin de septembre, devrait fournir davantagede statistiques sur cette 1ère édition du ma-rathon.

10 Km de L’Université

Laval

par Louis-T. BlaisSe déroulant par une température enso-

leillée et relativement bonne pour les cou-reurs, la 29 e édition de la course a eu lieu le13 septembre dernier. Organisée de main demaître par notre entraîneur, la course a ac-cueillie 268 coureurs et coureuses. Sur ce nom-bre, dix n’ont pas terminé la course. Affligéel’année passée d’un problème majeur de com-pilation, l’édition de cette année n’a subiaucun retard à cet égard. Il faut cependantmentionner qu’il y avait environ trois systè-mes de secours. Notre ami Fabien Boucharda également été très ‘vite sur le piton’ et il n’ya eu aucun problème mécanique.

Mario Cormier et Isabelle Ledroit se sontpartagés le premier rang global. Vous pour-rez consulter les résultats sur le site Internetdu club. Au moment d’écrire ces lignes, le siteavait été mis à jour. Donc, vous pouvez voirles résultats complets à l’adresse Interneth t t p : / / d i o n y s o s . u l a v a l . c a / s a s / c c p u l /RESUL10K.HTM.

Mentionnons les excellents temps sui-vants, et ce malgré la proximité du marathon:

Miguel Sanchez 31:57Martin Fortier 32:41

Jean-Pierre Serval 33:55Guillaume Roy 34:01Jean Gauthier 34:48

Robert Couture 35:11Benoit Auger 36:23

Marc Belhumeur 37:00Denis Lajeunesse 47:45

Josée Lalancette 44:54Claudette Fortier 48:16

Michèle Roy 48:31Isabelle Lajeunesse 48:48

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La piste ou l’ordinateur au secours des

organisateurs !

Par Marcel Brazeau

Organisation d’une triade comme dans le bon vieux temps, mais selon le protocole mo-derne, c’est-à-dire que tous les coureurs portent un minimum ... d’équipement vestimentaire.

La température maussade à l’extérieur oblige les organisateurs à retraiter à l’intérieurdu stade pour tenir l’événement et à changer le sprint de 100 m en un “super sprint” de 60 m.Fixez bien le tapis si vous ne voulez pas qu’il soit plissé!

19 h 00. Démonstration, sans répétition, de l’utilisation des blocs de départ. Invitationaux coureurs à ne pas retirer leurs vêtements pour cette triade. Criée des équipes. Chronomè-treurs en état d’alerte. “Starter” juché sur une table... PAN

La compétition est lancée pour le 60 m!Sitôt démarrés, les chronos sont aussitôt arrêtés.Les vagues successives de coureurs déferlent sur la piste.Les résultats s’accumulent sur la feuille de pointage;...STOP! Fini le 60 m.Il a cependant fait une victime: Céline doit céder sa place à Jean-Benoît au sein de la

première équipe qui, avec ses 942 points, prend une sérieuse option sur le premier rang.Aurait-on tenu compte des deux essais de J.-C.? Pourtant, non.

Place au 400 m.Tout comme pour le 60 m, l’entraîneur nous a spécifié d’y aller “à bloc”. La consigne

vaut pour tout le monde et chacun essaie de la respecter.À l’intérieur de chaque vague de quatre coureurs, la compétition est amicalement féroce.

Les encouragements fusent pour tous les coureurs en piste de la part de tous les coureurs entouche, mais avec un petit extra pour le coéquipier en piste.

Surprise! La première équipe résiste aux assauts de toutes les autres et ajoute mêmequelques points à son avance.

Cette épreuve n’a heureusement pas fait de victime, mais en voyant venir Bertrand oncroyait bien que c’était en train de se produire à nouveau.

Enfin le 1500 m.Même consigne de l’entraîneur et même détermination des participants, mais il faut,

cette fois, jauger la répartition de l’effort. D’accord pour y aller encore “à bloc”, mais disons ...sur les 400 derniers mètres.

Trois vagues de huit coureurs pour cette dernière tranche de la compétition. Ainsi, cha-cun fait face à un membre de chacune des sept équipes adverses en même temps. Un derniereffort à fournir, même s’il est plus prolongé. À l’intérieur de chaque vague, on use un peu destratégie, mais on ne tarde tout de même pas trop à montrer son jeu et chaque participanttermine sur une note endiablée.

(Suite page 10, après la galerie de photographies du marathon)

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Et c’est le départ ! Remarquez Miguel qui semble implorer le ciel..

Au départ tout semble bien aller, mais ...

Un petit sourire pour le photographe (en plus que c’est mon ‘t’chum’ !)

galerie photographique

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La fin est proche...

Et pour certains, elle a semblé plus loin qu’à d’autres...À quand le prochain ?

du marathonMerci à claudel, le conjoint de michèle roy

pour les beaux souvenirs

Même que certaines personnes priaient pour nous;n’est ce pas Guillaume ?

Quelques-unes semblent avoir trouvé ça pas si pire un marathon ...

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Les résultats globaux sont présentés au tableau 1. Le classement des équipes y est selonl’ordre décroissant du total des points obtenus dans les trois épreuves. On y retrouve égale-ment, pour chaque épreuve, le nombre de points accumulés par chaque équipe ainsi que lerang obtenu.

Les résultats pour chacun des participants sont présentés dans le second tableau et selonla même formule que dans le premier. On y identifie les membres (a, b et c) de chaque équipe.Chaque participant peut ainsi se situer dans le groupe et voir si son classement relatif diffèred’une compétition à l’autre.

Question aux organisateurs, de la part de toutes les équipes sans exception - Pourquoiavoir poursuivi le martyre sur 400 et 1500 m alors que les dés étaient jetés dès la fin du 60 m(classement identique au classement final)?

Remarque aux organisateurs, de la part des équipes qui se sont classées du 2˚ au 8˚ rangsinclusivement et qui jurent ne pas être jalouses - Vous auriez dû ajouter une épreuve de 5000m et peut-être même une de 10000 m; on aurait ainsi pu avoir la 1˚ équipe à l’usure puis-qu’elle faiblissait avec l’augmentation de la distance (classée 8˚ au 1500 m!).

Critique à l’endroit des organisateurs, de la part de la maison de consultants MaB - Lesorganisateurs ont tenté de former des équipes qui soient les plus balancées possible. Eh bien,force est d’admettre qu’ils n’y sont pas très bien parvenus puisque pas moins de 487 pointsséparent la première équipe de la dernière, soit une différence de 13,3%. En termes de statis-tiques, ce n’est pas très significatif. S’ils avaient utilisé le service de consultants, les équipesauraient été formées de la façon indiquée au tableau 3 et les résultats présenteraient la pluspetite variance qu’il soit possible d’obtenir.

Comparaison de ces résultats hypothétiques avec les résultats réels:- L’écart entre la première place (égalité entre trois équipes) et la dernière y est réduit à 48

points, soit le plus petit qu’il soit possible d’obtenir. Si cette proposition avait été acceptée, ily aurait eu trois équipes gagnantes plutôt qu’une seule et, sur une période d’une année,chacune pourrait profiter pendant quatre mois du chandail de J.-C, de la casquette de Sébas-tien et du sac de sport de J.-B. Que d’heureux cela aurait fait!

- Équipier de rêve: Jean-Benoît s’avère “le” coureur de soutien puisqu’il se retrouve dansl’équipe de tête dans les deux classements; à courtiser pour intégrer dans son équipe.

- Perdant: Gérard doit céder son poste de capitaine au profit de Sébastien et se retrouvecomme simple coéquipier; on verra bien cependant, sur marathon, ce qu’il a dans le ventre cenouveau capitaine (on sera fixé sur ce point au moment où vous lirez ces lignes).

- Grand perdant: capitaine Jean-Claude dont l’équipe reconstituée passe de la premièreà la dernière place (entre vous et moi, avoir su que je me retrouverais dans la dernière équipe,et en plus avec le nonchalant J.-C., je n’aurais jamais, au grand jamais fait cet exercice decalcul!).

On peut ajouter qu’il y a une leçon que l’ordinateur donne aux organisateurs, c’est d’évi-ter en tout temps de mêler filiation et compétition, c’est-à-dire de ne pas réunir au sein d’unemême équipe des coureurs unis par le lien du sang. Les organisateurs ont effectivement sé-paré Isabelle et Denis, mais ils auraient dû aussi le faire pour Jean-Pierre et Pierre.

Mais si, dans leur choix judicieux, les organisateurs en étaient arrivés au même que celuiqui est suggéré, ils auraient été vraiment chanceux puisque les probabilités d’arriver à ceregroupement de coureurs qui donne la plus petite variance possible étaient bien contre eux.

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En effet, cette chance n’était que d’une sur 3,7xE17 (plus exactement une sur369 398 958 888 960 000). Elle était donc environ 2,6xE10 fois moindre que de gagner le groslot au Lotto 6/49. Quelle commande! Nous pouvons donc leur pardonner l’écart de 13,3%.Les résultats qui auraient été obtenus avec le regroupement suggéré montrent le sérieux et leprofessionnalisme de ce service de consultation qui ne lésine pas sur les moyens à utiliserpour donner satisfaction au client. Il faut cependant admettre franchement que ce service àété mis sur pied après la compétition et que le moyen qui a été utilisé pour ne pas lésiner a étéde tout simplement utiliser les résultats. Service garanti en procédant de cette façon. C’est enquelque sorte ce qu’on peut appeler de l’“a posteriori”.

Blague à part, l’utilisation qui a été faite des statistiques n’avait pour but que de former,en connaissant les résultats obtenus par les 24 coureurs qui ont relevé le défi, huit équipes detrois coureurs qui présentent des totaux de points qui soient les plus homogènes possible, surla base de la variance la plus faible (267 contre 25 300 pour la sélection officielle). La forma-tion idéale présentée a été élaborée en moins d’une heure. Si ce choix était vérifié par unordinateur, il faudrait, face au grand nombre de possibilités, le faire calculer pendant desmois et des mois. Cette solution n’est donc pas confirmée par ordinateur, mais le défi estlancé à quiconque, et même à un ordinateur, de trouver mieux. Cette compétition s’est avéréetrès intéressante et empreinte de camaraderie compétitive. Au nom de tous les participants,merci aux organisateurs et aux bénévoles. S’il y en a parmi ces derniers qui regrettent den’avoir pu participer, qu’ils le fassent savoir à tous ceux qui ont sué sur la piste et ceux-cis’empresseront de l’organiser à leur tour pour eux, même si, en fin de compte, il n’y avaitqu’un participant (hein Daniel!).

Merci aux organisateurs Daniel et Richard. Merci aux bénévoles Anne, Claudel,Guillaume, Louis, Louise, Marc, Michel et Yolande. Merci aux commanditaires: l’IndustrielleAlliance, pour les prix décernés à l’équipe gagnante, et le restaurant La Pointe des Amériques,pour le coupon rabais attribué au hasard à un participant. Félicitations à tous les coureurs. Enterminant, j’allais oublier cet avertissement: les lièvres devraient surveiller leurs arrières carla relève se pointe le nez; évaluez la menace sur 60 m: Guillaume 9.9 sec., Benoît 10.8 sec. etSimon 11.0 sec. Bravo! (Tableaux sur la prochaine page)

Comité de gestion duClub de Course à piedde l’Université Laval

Entraîneur : Richard Chouinard

Membres : Gérard LeclercMarc CorcoranClaude Maheu

Trésorier: Jean Gauthier

Journal: Gérard LeclercLouis-T. Blais

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Tableau 1. Résultats par équipe, selon l’ordre décroissant du nombre de points accumulés pourl’ensemble des trois épreuves; chaque équipe est identifiée par le nom du capitaine et les coéqui-

piers peuvent être identifiés au tableau 2.

60 m 400 m 1500 m TotalÉquipe Capitaine d’équipe Points Rang Points Rang

Points Rang Points Rang

1 Jean-Claude St-Pierre 942 1 1392 1 1323 8 3657 14 Guillaume Roy 751 2 1369 3 1404 4 3524 22 Martin Fortier 618 3 1348 4 1387 6 3353 37 Robert Couture 572 4 1324 7 1416 2 3312 43 Miguel Sanchez 541 5 1312 8 1383 7 3236 55 Gérard Leclerc 456 6 1377 2 1396 5 3229 66 Jean-Pierre Serval 447 7 1334 5 1436 1 3217 78 Jean Gauthier 429 8 1326 6 1415 3 3170 8

Tableau 2. Résultats par participant. Classement par coureur selon le total des points accumulés dans lestrois épreuves et indication du temps, des points et du rang obtenu dans chacune des trois épreuves

60 m 400 m 1500 m TotalÉquipe Coéquipier Temps Points Rang Temps Points Rang Temps Points Rang Points Rang

4a Guillaume Roy 8.1 465 1 1:00.6 543 3 4:24.6 627 4 1635 12a Martin Fortier 8.3 413 3 0:58.9 568 1 4:20.3 645 1 1626 21b Sébastien Nadeau 8.2 439 2 1:00.9 541 4 4:57.6 512 8 1492 37a Robert Couture 8.7 318 5 1:00.4 546 2 4:24.5 627 3 1491 46a Jean-Pierre Serval 8.7 318 5 1:01.5 538 5 4:24.8 627 5 1483 5

3a Miguel Sanchez 9.0 253 7 1:02.1 525 6 4:20.8 645 2 1423 61a Jean-Claude St-Pierre 8.4 388 4 1:05.9 490 11 5:07.6 484 12 1362 78a Jean Gauthier 9.0 253 7 1:03.5 513 8 4:39.8 569 7 1335 85a Gérard Leclerc 9.6 145 14 1:02.9 525 7 4:26.4 618 6 1288 97b Bertrand Godbout 9.0 253 7 1:04.0 501 9 5:04.1 492 10 1246 10

4b Marcel Cloutier 9.1 233 11 1:04.4 501 10 5:12.6 471 13 1205 113b André Dubé 9.0 253 7 1:07.4 468 14 5:24.5 441 15 1162 122b Marcel Brazeau 9.4 178 13 1:07.0 468 12 5:22.3 445 14 1091 135b Alan Manning 9.3 196 12 1:07.2 468 13 5:30.6 426 16 1090 146b Richard Crampon 9.8 115 15 1:08.8 457 15 5:06.5 486 11 1058 15

8b Claude Maheu 10.0 88 18 1:10.1 437 16 5:02.4 498 9 1023 165c Denis Lajeunesse 9.8 115 15 1:16.9 384 17 6:07.8 352 17 851 178c Nicole Jomphe 10.0 88 18 1:17.0 376 18 6:08.9 348 18 812 181c Jean-Benoît Perry 9.8 115 15 1:19.9 361 19 6:21.6 327 19 803 194c Michelle Roy 10.3 53 20 1:24.5 325 21 6:32.9 306 21 684 20

6c Pierre Serval 10.8 14 23 1:22.9 339 20 6:23.2 323 20 676 213c Isabelle Lajeunesse 10.5 35 21 1:25.6 319 22 6:38.1 297 22 651 222c Marie-Claire Belleau 10.6 27 22 1:26.3 312 23 6:38.2 297 24 636 237c Claudette Fortier 11.6 1 24 1:32.3 277 24 6:38.1 297 22 575 24

Tableau 3. Regroupement des 24 coureurs en 8 équipes de 3 permettant d’obtenir la plus petite variance possible

Capitaine Coéquipier Soutien ÉquipePoints Rang Points Rang Points Rang Points Rang

Martin F. ........... 1626 ..... 2 .......... Alan M. ............. 1090 ..... 6 ............... Marie-Cl. B. ....... 636 ....... 7 ............... 3352 ........ 1Robert C. .......... 1491 ..... 4 .......... Richard C. ........ 1058 ..... 7 ............... Jean-Ben. P. ........ 803 ....... 3 ............... 3352 ........ 1Jean G. .............. 1335 ..... 8 .......... Marcel C. .......... 1205 ..... 3 ............... Nicole J. ............. 812 ....... 2 ............... 3352 ........ 1Jean-Pierre S. .... 1483 ..... 5 .......... Gérard L. .......... 1288 ..... 1 ............... Claudette F. ....... 575 ....... 8 ............... 3346 ........ 4Sébastien N. ..... 1492 ..... 3 .......... André D. ........... 1162 ...... 4 ............... Michelle R. ........ 684 ....... 4 ............... 3338 ........ 5Guillaume R. .... 1635 ..... 1 .......... Claude M. ......... 1023 ..... 8 ............... Pierre S. ............. 676 ....... 5 ............... 3334 ........ 6Miguel S. .......... 1423 ..... 6 .......... Bertrand G. ...... 1246 ..... 2 ............... Isabelle L. .......... 651 ....... 6 ............... 3320 ........ 7Jean-C. St-P. ...... 1362 ..... 7 .......... Marcel B. .......... 1091 ..... 5 ............... Denis L. ............. 851 ....... 1 ............... 3304 ........ 8

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Saviez-vous que ...

par Marcel Brazeau

Chacun de vous peut facilement calculer son temps de passage sur n’importe quelledistance et pour tout pourcentage de performance (% de Puissance Aérobie Maximale) par lasimple formule suivante:

60 minutes x distance La réponse obtenue est alors en minute(s) etnombre de mets x % PAM fraction de minute.

Exemple: quel est le temps sur 800 m, à 93% de la PAM, pour 18,25 mets?

60’ x 0,800 m18,25 mets x 93% = 2,828 minutes ou 2:49,7

Car 0,828 minute équivaut à 49,7 secondes. Amusez-vous en vérifiant la table de tempsde passage qui vous a été remise avec votre premier programme d’entraînement. N.B. Dansla formule, vous pouvez substituer 1 heure à 60 minutes et le résultat est le même puisque laréponse est alors en heure(s) et fraction d’heure.

Diététiste

par Sonia Bérubé

Bonjour chers sportifs, mon nom est Sonia Bérubé et je suis une diététiste diplômée del’université de Moncton. Je fais présentement ma maîtrise en sciences de l’activité physiquesous la supervision du Dr. Angélo Tremblay. Je suis inscrite au cours de Praticum en activitéphysique qui demande de faire des stages dans un milieu pratique. Lors de mon dernierstage en internat diététique , j’ai eu le plaisir de travailler avec des athlètes de sports collectifsde l’Université de Moncton et j’ai adoré l’expérience. C’est pourquoi je désire intervenir auprèsde votre équipe pour mon stage pratique.

Après avoir rencontré votre entraîneur, nous avons conclu que l’information serait mieuxtransmise sous forme d’un article de journal et de séminaires. Le premier séminaire présen-tera l’alimentation quotidienne d’un athlète d’endurance lors de son entraînement. Les thèmes sui-vants seront discutés : planification des repas, les meilleurs choix d’aliments et les supplé-ments alimentaires. Cette présentation aura lieu le 1er décembre à 19 h 30. Le deuxième sémi-naire, présenté au début mars portera sur les besoins d’un athlète d’endurance en phrase pré etpost compétition. Des conseils sur l’alimentation et l’hydratation durant la compétition vous serontdonnés. À la fin novembre, je rédigerai un article dans votre journal. Cet article fera la syn-thèse des besoins d’un athlète d’endurance de votre calibre et plus spécifiquement pour lescoureurs de fond et les marathoniens. Une emphase sera placée sur l’importance du carbu-rant : les glucides. Au plaisir de vous rencontrer et de travailler avec vous !!!

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SOLLICITATION POUR UN PROJET DE RECHERCHE

par Richard Chouinard

Cette recherche est dirigée par les médecins Jacques Leclerc et Michel Bussières du CHUL etun chercheur de la division Kinésiologie du département de Médecine sociale et préventivede la faculté de médecine, Louis Pérusse.

L'objectif du projet de recherche est de déterminer si l'exercice physique à long terme peutavoir un effet bénéfique en diminuant les résistances nasales. Dans cette étude, sera mesuréela résistance nasale chez les athlètes de longue date et elle sera comparée à des personnessédentaires.

Des individus exclusivement de sexe masculin sont demandés. Ils doivent être sédentairesou entraînés depuis plusieurs années et avoir entre 18 et 65 ans. Chaque candidat sera préa-lablement évalué par un médecin pour juger de son éligibilité. Le médecin procédera à l'aided'un court questionnaire médical et d'un examen de la région nasale. La forme physique desindividus sera évaluée à l'aide d'un questionnaire portant sur les habitudes à s'adonner à lapratique d'activités physiques. À la suite de ce processus, si le sujet est sélectionné, un profes-sionnel de la santé qualifié précédera à l'évaluation des résistances nasales à l'aide de la rhino-manométrie. Cet examen sera effectué au CHUL et la durée est évaluée à environ 30 minutes.

Il n'existe aucun risque pour les participants à l'étude. Le seul médicament utilisé est l'Otrivinlors de la rhinomanométrie. Il s'agit d'un médicament sécuritaire dépourvu de risque pour lasanté des individus. Aucune douleur n'est causée par l'examen de rhinomanométrie.

Un montant forfaitaire de 10$ sera remis à chaque candidat pour rembourser les frais detransport et de stationnement.

Votre participation vient supporter la recherche et à la fois vous permet de connaître l'état desanté de votre région nasale.

Personne à contacter pour participer au projet: Madame Colombe Roger-Côté au 654-2105.

Vous avez jusqu'au 1er décembre pour prendre rendez-vous.

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LES CHAUSSURES DE

Randonnée

par Marc Corcoran

Avec l'automne qui frappe à nos portes et la saison de course à pied qui s'achève, vousvoulez laisser le bitume et vous aventurer en nature. Les fabricants vous offrent toute unepanoplie de modèles. Chez LABORATOIRE POULIOT, nos conseillers vous proposerontplusieurs modèles dans les marques suivantes:

- MÉPHISTO - MERREL - NIKE - ROCKPORT - REEBOK - STREETCARS ...

Les principales caractéristiques à rechercher sont: confort, protection, stabilité, lacetsautobloquants, semelles anatomiques et tractives, matériaux de haute technologie et conceptmulti-activités. La précision de l'ajustement doit toujours être une préoccupation et la se-melle intercalaire épouser la morphologie du talon.

Trois hauteurs sont disponibles: soulier, bottillon et bottes. Ces chaussures sont généra-lement en cordura, suède, cuir, nubuck ou nylon traités pour l'imperméabilité. Pour les rigu-eurs de l'automne et de l'hiver québécois, une doublure interne isole des assauts du froid.

Avant votre première randonnée, portez vos nouvelles chaussures quelques semainesautour de la maison. Elles se feront à vos pieds. Pour que vos bottes gardent leurs qualitéspremières, notamment l'imperméabilités et la respirabilité, un entretien régulier est indis-pensable. Il existe différents produits sur le marche:

-Les huiles et les graisses auront tendance à trop assouplir le cuir.-L'utilisation de cire et de silicone finira par boucher les pores du cuir.-Au LABORATOIRE POULIOT, nous vous recommandons les produits à base de polymères. Ils

enrobent chaque fibre du cuir et préservent ainsi sa respirabilité. Ils sont très efficaces si appliquésrégulièrement.

Après une randonnée, retirez les semelles internes et faites sécher le tout dans un en-droit sec, à température ambiante, jamais directement sur une source de chaleur (plinthe dechauffage). Un coup de brosse est toujours bienvenu pour enlever les saletés. Pour de plusamples informations sur le choix de vos chaussures et sur leur entretien, n'hésitez pas à venirconsulter nos spécialistes chez POULIOT, 2990 chemin Ste-Foy.

BONNE RANDONNÉE !!!

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Chaussures et

vêtements pour

la course à pied

RÉDUCTION DE 20%POUR LES MEMBRES

DU CLUB DE COURSE À PIEDDE L'UNIVERSITÉ LAVAL