2
Posters 29 L’évolution, après supplémentation en vitamine B1, s’est faite vers une amélioration des troubles de la conscience et des troubles oculomoteurs mais persistance de séquelles motrices. L’IRM de contrôle a montré une régression nette des anomalies de signal bithalamiques et des corps mamil- laires avec une discrète diminution de la taille de l’anomalie centropontique. Conclusion.— Les vomissements gravidiques sont une pathologie fréquente et peuvent être à l’origine de complications neurolo- giques graves. L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke en constitue l’une des plus fréquentes. Toutefois, quelques cas rapports dans la littérature ont montré son association possible mais rare avec la myélinolyse centropontique. doi:10.1016/j.neurad.2010.01.013 P-10 Rôle de la séquence de diffusion dans les encéphalopathies hépatiques aiguës N. Pyatigorskaya a , S. Silvera a , E. Méary b , D. Calvet c , S. Jacqmin d , P. Legmann a a Département de radiologie A, hôpital Cochin, Paris, France b Département de l’imagerie, hôpital Sainte-Anne, Paris, France c Service de neurologie, hôpital Sainte-Anne, Paris, France d Service d’anesthésie et de réanimation chirurgicale, hôpital Cochin, Paris, France Objectif.— Montrer l’intérêt diagnostique et pronostique de l’IRM cérébrale avec séquence de diffusion chez des patients cirrhotiques présentant un coma non traumatique d’origine inconnue. Matériels et méthodes.— Une IRM cérébrale a été effectuée devant l’apparition rapidement progressive de trouble de conscience chez trois patients suivis pour une cirrhose hépatique Child C.L’examen a été réalisé sur une IRM 1,5 T (Avanto, Siemens Medical System) suivant un protocole standardisé et comportant notamment les séquences axiales Flair et diffusion. Résultats.— Chez ces trois patients, la séquence de diffusion mon- trait un hypersignal cortical diffus fronto-pariétotemporal bilatéral, épargnant les lobes occipitaux. Ces régions en hypersignal cor- respondaient à une très nette diminution de l’ADC. En revanche, l’hypersignal était peu ou pas associé à un hypersignal en Flair. L’examen ne montrait pas d’autres anomalies de signal, notam- ment au sein des noyaux gris centraux. Devant cet aspect, le diagnostic d’encéphalopathie hépatique aiguë avec nécrose lami- naire était évoqué. Parmi ces trois patients, aucun n’a survécu dans les semaines suivant le diagnostic, et l’autopsie n’a pu être obtenue que dans un cas, confirmant le diagnostic radiologique. Conclusion.— Dans le cas de coma non traumatique chez les patients cirrhotiques, l’IRM cérébrale avec une séquence de diffusion doit être réalisé. Si l’imagerie de diffusion montre un hypersi- gnal cortical diffus, épargnant les lobes occipitaux, le diagnostic d’encéphalopathie hépatique aiguë avec une nécrose laminaire doit être évoqué en raison du pronostic extrêmement péjoratif de cette atteinte. doi:10.1016/j.neurad.2010.01.014 P-11 Première manifestation d’un syndrome Melas à 55 ans : un dysfonctionnement mitochondrial dévoilé par une hormonothérapie ? F. Bing, J.-F. Le Bas CHU, Grenoble, France Objectifs.— Discuter l’éventuel rôle d’une hormonothérapie dans la révélation à un âge tardif d’une mitochondriopathie. Souligner l’intérêt des séquences de diffusion et de spectroscopie pour établir le diagnostic. Matériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une patiente de 55 ans, hospitalisée pour un mutisme évoluant en 48 heures vers un coma et un état de mal épileptique, huit jours après la mise en route d’une hormonothérapie par anastrozole (Arimidex ® ) pour un cancer du sein non métastatique. Une exploration IRM a permis de propo- ser le diagnostic de MELAS chez cette patiente, dont l’âge tardif de révélation est exceptionnel. Le diagnostic de MELAS (myopathie mitochondriale, encéphalopathie, acidose lactique) avait été établi chez sa fille qui a présenté un AVC ischémique à l’âge de 20ans. Résultats.— L’IRM met en évidence des lésions diffuses et symé- triques, sus et sous-tentorielles, en hypersignal T2, prédominant au niveau cortical et dans les régions temporopariétales. La diffusion montre une œdème mixte du parenchyme. Il existe un pic important de lactate en spectroscopie. Conclusion.— Le caractère symétrique des anomalies, la présence d’un œdème mixte du parenchyme cérébral et surtout la mise en évidence d’une acidose lactique, permettent d’avancer le diag- nostic de MELAS. Une hypothèse intéressante est l’éventuelle révélation de cette mitochondriopathie par l’hormonothérapie mise en route quelques jours avant l’état de mal épileptique. doi:10.1016/j.neurad.2010.01.015 P-12 Sphénoïdite révélée par un AVC ischémique sylvien profond : à propos de deux jeunes patients F. Bing, A. Krainik, J.-F. Le Bas CHU, Grenoble, France Objectifs.— Souligner l’agressivité vasculaire intracrânienne poten- tielle d’une infection sphénoïdale en rappelant les mécanismes de dissémination intracaverneuse à l’artère carotide interne (ACI) de l’inflammation. Matériels et méthodes.— Une patiente de 23 ans et un patient de 30 ans ont été hospitalisés pour apparition brutale d’un déficit moteur hémicorporel droit proportionnel. Tous deux étaient suivis depuis une semaine pour des céphalées fébriles et ne présentaient pas d’antécédents particuliers. Le jeune homme avait bénéficié, avant l’apparition du déficit moteur, d’une IRM qui avait montré le comblement inflammatoire sphénoïdal et la présence d’une dila- tation d’un espace périvasculaire de Virchow-Robin (EPVR) dans le pallidum gauche.

Sphénoïdite révélée par un AVC ischémique sylvien profond : à propos de deux jeunes patients

  • Upload
    j-f

  • View
    215

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Sphénoïdite révélée par un AVC ischémique sylvien profond : à propos de deux jeunes patients

SpM5cddsdmcRtnmdCdénre

d

PSpF

OtdlMdmdp

Posters

L’évolution, après supplémentation en vitamine B1, s’estfaite vers une amélioration des troubles de la conscienceet des troubles oculomoteurs mais persistance de séquellesmotrices. L’IRM de contrôle a montré une régression nettedes anomalies de signal bithalamiques et des corps mamil-laires avec une discrète diminution de la taille de l’anomaliecentropontique.Conclusion.— Les vomissements gravidiques sont une pathologiefréquente et peuvent être à l’origine de complications neurolo-giques graves. L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke en constituel’une des plus fréquentes. Toutefois, quelques cas rapports dans lalittérature ont montré son association possible mais rare avec lamyélinolyse centropontique.

doi:10.1016/j.neurad.2010.01.013

P-10Rôle de la séquence de diffusion dans lesencéphalopathies hépatiques aiguësN. Pyatigorskaya a, S. Silvera a, E. Méary b, D. Calvet c, S.Jacqmin d, P. Legmann a

a Département de radiologie A, hôpital Cochin, Paris, Franceb Département de l’imagerie, hôpital Sainte-Anne, Paris, Francec Service de neurologie, hôpital Sainte-Anne, Paris, Franced Service d’anesthésie et de réanimation chirurgicale, hôpitalCochin, Paris, France

Objectif.— Montrer l’intérêt diagnostique et pronostique de l’IRMcérébrale avec séquence de diffusion chez des patients cirrhotiquesprésentant un coma non traumatique d’origine inconnue.Matériels et méthodes.— Une IRM cérébrale a été effectuée devantl’apparition rapidement progressive de trouble de conscience cheztrois patients suivis pour une cirrhose hépatique Child C. L’examena été réalisé sur une IRM 1,5 T (Avanto, Siemens Medical System)suivant un protocole standardisé et comportant notamment lesséquences axiales Flair et diffusion.Résultats.— Chez ces trois patients, la séquence de diffusion mon-trait un hypersignal cortical diffus fronto-pariétotemporal bilatéral,épargnant les lobes occipitaux. Ces régions en hypersignal cor-respondaient à une très nette diminution de l’ADC. En revanche,l’hypersignal était peu ou pas associé à un hypersignal en Flair.L’examen ne montrait pas d’autres anomalies de signal, notam-ment au sein des noyaux gris centraux. Devant cet aspect, lediagnostic d’encéphalopathie hépatique aiguë avec nécrose lami-naire était évoqué. Parmi ces trois patients, aucun n’a survécu dansles semaines suivant le diagnostic, et l’autopsie n’a pu être obtenueque dans un cas, confirmant le diagnostic radiologique.Conclusion.— Dans le cas de coma non traumatique chez les patientscirrhotiques, l’IRM cérébrale avec une séquence de diffusiondoit être réalisé. Si l’imagerie de diffusion montre un hypersi-gnal cortical diffus, épargnant les lobes occipitaux, le diagnosticd’encéphalopathie hépatique aiguë avec une nécrose laminaire doitêtre évoqué en raison du pronostic extrêmement péjoratif de cetteatteinte.

doi:10.1016/j.neurad.2010.01.014

P-11Première manifestation d’un syndrome Melas à55 ans : un dysfonctionnement mitochondrialdévoilé par une hormonothérapie ?F. Bing , J.-F. Le Bas

CHU, Grenoble, France

Objectifs.— Discuter l’éventuel rôle d’une hormonothérapie dans larévélation à un âge tardif d’une mitochondriopathie.

actp

29

ouligner l’intérêt des séquences de diffusion et de spectroscopieour établir le diagnostic.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une patiente de5 ans, hospitalisée pour un mutisme évoluant en 48 heures vers unoma et un état de mal épileptique, huit jours après la mise en route’une hormonothérapie par anastrozole (Arimidex®) pour un canceru sein non métastatique. Une exploration IRM a permis de propo-er le diagnostic de MELAS chez cette patiente, dont l’âge tardife révélation est exceptionnel. Le diagnostic de MELAS (myopathieitochondriale, encéphalopathie, acidose lactique) avait été établi

hez sa fille qui a présenté un AVC ischémique à l’âge de 20 ans.ésultats.— L’IRM met en évidence des lésions diffuses et symé-riques, sus et sous-tentorielles, en hypersignal T2, prédominant auiveau cortical et dans les régions temporopariétales. La diffusionontre une œdème mixte du parenchyme. Il existe un pic importante lactate en spectroscopie.onclusion.— Le caractère symétrique des anomalies, la présence’un œdème mixte du parenchyme cérébral et surtout la mise envidence d’une acidose lactique, permettent d’avancer le diag-ostic de MELAS. Une hypothèse intéressante est l’éventuelleévélation de cette mitochondriopathie par l’hormonothérapie misen route quelques jours avant l’état de mal épileptique.

oi:10.1016/j.neurad.2010.01.015

-12phénoïdite révélée par un AVC ischémique sylvienrofond : à propos de deux jeunes patients

. Bing , A. Krainik , J.-F. Le BasCHU, Grenoble, France

bjectifs.— Souligner l’agressivité vasculaire intracrânienne poten-ielle d’une infection sphénoïdale en rappelant les mécanismes deissémination intracaverneuse à l’artère carotide interne (ACI) de’inflammation.atériels et méthodes.— Une patiente de 23 ans et un patiente 30 ans ont été hospitalisés pour apparition brutale d’un déficitoteur hémicorporel droit proportionnel. Tous deux étaient suivisepuis une semaine pour des céphalées fébriles et ne présentaientas d’antécédents particuliers. Le jeune homme avait bénéficié,

vant l’apparition du déficit moteur, d’une IRM qui avait montré leomblement inflammatoire sphénoïdal et la présence d’une dila-ation d’un espace périvasculaire de Virchow-Robin (EPVR) dans leallidum gauche.
Page 2: Sphénoïdite révélée par un AVC ischémique sylvien profond : à propos de deux jeunes patients

3

RildtCdlidLlCcu

d

PVllJVa

b

Fc

Ol(pmvMceLldelmavRcesclstlCLqc

d

PISH

OfIgMpddmLppRpé(mpmtLlIhCdcdrle

d

PBlaC

IscccsCcdappUopccllp

0

ésultat.— Dans les deux cas, l’IRM a mis en évidence une souffranceschémique récente dans le territoire des artères thalamogénicu-ées. Le patient présentait en plus une prise de contraste anormalee l’EPVR correspondant à une abcédation. Il n’existait pas dehrombose du sinus caverneux.et accident vasculaire peut s’expliquer par la propagation directee l’infection le long de la paroi de l’artère carotide interne (d’où’abcédation de l’EPVR) ou encore par la production de cytokinesnflammatoires au pouvoir thrombogène, à l’origine de microthombians les artères perforantes.a récupération clinique a été complète pour la patiente alors quee patient a gardé une hémiparésie séquellaire.onclusion.— La sphénoïdite est une infection sinusienne auxomplications intracrâniennes rares mais graves, avec possiblementne thrombose des artères perforantes naissant de l’ACI.

oi:10.1016/j.neurad.2010.01.016

-13aleur de la séquence IRM 3D espacé pour’analyse de la répartition et des volumes duiquide cérébrospinal intracrânien. Hodel a, P. Decq a, A. Rahmouni a, E. Petit b, O. Bekaert a, A.ignaud c, A. Gaston a

Hôpital Henri-Mondor, Créteil, FranceLaboratoire images, signaux et systèmes intelligents, Créteil,ranceSiemens Medical Solutions France, Saint-Denis, France

bjectifs.— Évaluer l’apport d’une séquence IRM 3D SPACE pour’analyse qualitative de la répartition du liquide cérébrospinalLCS) sous-arachnoïdien chez les patients présentant une dilatationathologique du système ventriculaire. Démontrer l’intérêt de laesure semi-automatique des volumes intracrâniens de LCS total,

entriculaire et sous-arachnoïdien.atériels et méthodes.— Dix sujets témoins et 20 patients (hydro-éphalie non communicante, n = 8 ; communicante, n = 12) ont étéxplorés en IRM 1,5 T (Avanto, Siemens) par une séquence SPACE.a répartition du LCS sous-arachnoïdien de la convexité a été éva-uée qualitativement dans le plan sagittal au sein de trois régions’intérêt : antérieure (région frontale), centrale (région centrale)t postérieure (région pariéto-occipitale). Après seuillage global,es volumes de LCS total, ventriculaire et sous-arachnoïdien ont étéesurés par segmentation semi-automatique. L’analyse statistiqueporté sur la concordance interobservateur et la comparaison des

olumes mesurés.ésultats.— Chez les sujets témoins, le LCS sous-arachnoïdien de laonvexité est réparti majoritairement dans les régions antérieuret centrale. Chez les patients, il existe une raréfaction des espacesous-arachnoïdiens diffuse dans le cadre de l’hydrocéphalie nonommunicante, prédominant au niveau de la région centrale danse cadre des hydrocéphalies communicantes. Les volumes de LCSous-arachnoïdiens sont significativement plus élevés chez les sujetsémoins comparativement aux patients présentant une hydrocépha-ie.onclusion.— La séquence SPACE permet la mesure des volumes deCS ventriculaire et sous-arachnoïdien en routine clinique. L’analyseualitative de la répartition du LCS sous-arachnoïdien de laonvexité peut contribuer à la caractérisation d’une hydrocéphalie.

oi:10.1016/j.neurad.2010.01.017

-14magerie des sciatiques non discales. Nagi , N. Hammami , C. Drissi , A. Ben Hassine , M. Benammouda

Institut national de neurologie, Tunis, Tunisie

u3lpCv

Posters

bjectifs.— Rappeler les caractéristiques cliniques et biologiquesaisant suspecter une sciatique non discale.llustrer l’aspect en imagerie des différentes étiologies de la névral-ie sciatique d’origine non discale.atériels et méthodes.— Étude rétrospective de 38 dossiers deatients présentant cliniquement une sciatique présumée noniscale. Ces patients ont été explorés par des radiographies stan-ard, une tomodensitométrie (TDM), une imagerie par résonanceagnétique (IRM), une saccoradiculographie et une échographie.

’association de ces différents moyens d’imagerie pour un seulatient était variable en fonction du siège et donc de l’étiologierésumée de la sciatique.ésultats.— Les causes des sciatiques radiculaires sont dominéesar la sténose lombaire constitutionnelle ou acquise. Les autrestiologies de la sciatique radiculaire étaient de nature tumoraleépendymome de la queue de cheval, neurinome/neurofibrome,étastases leptoméningées et vertébrales, tumeurs vertébralesrimitives), infectieuse (spondylodiscite tuberculeuse, épidurite,éningoradiculite) et malformative (racines conjointes, malforma-

ion du cul-de-sac dural).es sciatiques d’origine extrarachidiennes intéressaient le plexusombosacré, le nerf sciatique lui-même ou ses branches terminales.l s’agissait de schwannomes, d’anévrysmes artériels, d’un kysteydatique pelvien et d’un hématome rétropéritonéal.onclusion.— La névralgie sciatique non discale doit être suspectéeevant tout contexte clinique, biologique ou radiologique parti-ulier et/ou inhabituel car sa méconnaissance entraîne un retardiagnostique pouvant conduire à des erreurs diagnostiques et thé-apeutiques pouvant être conséquentes. Cette suspicion nécessitea recherche d’une étiologie dont va dépendre le choix du ou desxamens complémentaires et la technique d’exploration.

oi:10.1016/j.neurad.2010.01.018

-15iopsie percutanée transjugale ou transorale d’une

ésion pétroclivale sous contrôle scopique etrtériographique : à propos de quatre cas. Voguet Brasier , A. Kazemi

Service de neuroradiologie, Dijon, France

ntroduction.— La région pétroclivale est située en arrière et en des-ous de l’artère carotide interne dans sa portion intrapétreuse, quionstitue donc un danger potentiel lors d’un abord percutané. Lesas présentés relatent l’intérêt de contrôler la situation de l’artèrearotide interne par angiographie et tomodensitométrie tridimen-ionnelle lors d’un abord percutané de la région pétroclivale.as rapportés.— Il s’agit de quatre patientes âgées de 19 à 71 anshez qui a été découvert une lésion de la région pétroclivale lors’un bilan IRM. Une biopsie transjugale (n = 3) ou transorale (n = 1)près repérage artériographique de l’artère carotide interne intra-étreuse, sous contrôle angiographique tridimensionnel (capteurslans Philips) et expert est réalisée.n trocart type Laredo-Hamze est introduit par voie transjugaleu transorale sous contrôle scopique ; ensuite, la portion intra-étreuse de l’artère carotide interne en situation antérieure etentropontique au trocart est parfaitement préservée grâce auontrôle angiographique et tomodensitométrique tridimensionnelors du positionnement final du trocart au sein de la lésion. Un pré-èvement osseux est alors réalisé sur le trajet vers la zone lytique,uis une biopsie de tissu mou de la lésion lytique est réalisée avecn trocart type sedan. Les différents contrôles experts et angio-

D permettent de confirmer la parfaite position du trocart dansa région tumorale. Aucune complication n’est notée en per- ouostprocédural.onclusion.— L’abord de la région pétroclivale est envisageable paroie percutanée sous réserve d’un parfait contrôle angiographique