Automne 2012

Spécial Sportives

Les femmes sont-elles meilleures que les hommes ?

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04 Vision

06 On en parle

12 Reportage COURSE À PIED UN SPORT OÙ LES FEMMES DÉPASSENT LES BORNES ET PARFOIS LES HOMMES.

18 Découverte TENTEZ LE COACHING AVEC LA PARISIENNE

20 Conseils Nutrition SMOOTHIES

22 Portrait Aline Pierron PAM L’AVENTURIÈRE

24 Portrait Lisel Dissler ENTRE ROUTE ET SENTIER

27 Événement AMASING MASAÏ ULTRA UNE COURSE SOLIDAIRE AU PROFIT DES FILLES MASAÏS

30 Shopping & test

32 Reportage DES fEMMES AU SOMMET…

34 Agenda LA SÉLECTION DE SPORTIFS MAG DES COURSES À NE PAS MANQUER

L’éternelle question qu’on se pose à la rentrée est “me suis-je bien préparé cet été” ? La date de la course se rapproche... est-ce que j’ai respecté mon plan d’entraînement, mangé équilibré, pris soin de moi ? Si vous avez des doutes à ce sujet sachez que votre mental fera la différence. En tout cas par rapport aux hommes... Le dossier central de ce numéro vous révélera les différences entre hommes et femmes et pourquoi les femmes sont plus endurantes que les hommes. Une surprise ? Et les résultats sur les longues distances l’attestent ! Mesdames, peut être qu’après avoir lu votre magazine cela vous donnera envie de vous lancer dans de nouvelles aventures ! Ag

SPORTIfS MAGAZINE2 place Lyautey78000 Versailles

Rédacteur en chefChristophe garnier

Ont participé à ce numéroSylvain Bazin, Bruno Heubi, Sibylle Baillon, Roger Calmé, Fabien Langlois

Création ArtistiqueLudovic Bonduludo.bondu@tylerstudio.comwww.tylerstudio.com

Régie publicitaireWanaka PublicitéArnaud GrangierTel : 01 39 43 92 37arnaud.grangier@sportifsmagazine.com

Assistante de directionSanna Lauris.lauri@orange.fr

ImpressionIMPRIMERIE T.A.A.g

Sportifs magazine estédité par Wanaka Éditions

Directeur de la publicationArnaud grangier

Dépôt légal : à parution1er semestre 2012ISSN : 2105-3375 Sportifs magazine estune marque déposée par Wanaka Éditions

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édito

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SénégazellePhoto Jean-Michel FERRoN

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Le Philosophe guillaume Le Blanc publie un ouvrage intitulé “Courir” qui parait le 12 septembre aux Editions Flammarion. Ce livre n’est pas à proprement parlé une histoire de la course ni du marathon, mais plutôt l’idée que le coureur est philosophe sans le savoir.Que se passe-t-il quand on court ? Est-ce qu’il y a un rythme de la pensée quand on pratique la course ? Pour l’auteur, le coureur est « quelqu’un qui teste des hypothèses philosophiques ». Il y a quelques portraits : de Spiridon Louis à Zatopek en passant par Guy Drut.L’ écrivain va contre l’idée que le coureur serait l’antiphilosophe par excellence, et que seule l’immobilité permettrait de penser, de philosopher. Il élabore une métaphysique de la course, ressaisie comme une expérience du temps. Il en décrit enfin la sagesse et la finalité : la course est l’épreuve d’un pouvoir intérieur.

guillaume Le Blanc est marathonien, philosophe, écrivain et professeur de philosophie à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3

Prix : 21€ - 324 pages - Editions Flammarion

Le coureurest philosophe

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Qui a dit que les filles n’aimaient pas la boue… Avec 24% de femmes au départ de l’édition 2012, le FISHERMAN’S FRIEND STROGMANRUN se féminine se de plus en plus. Cette année elles seront 1180 femmes au depart de l’épreuve. L’engouement des femmes pour le Running n’étant plus à démontrer, cette augmentation du nombre de participants, au féminin, donne à la course un parfum d’Amazone. Le 14 octobre 2012, ils seront 5000 coureurs à s’élancer des sommets de la Bresse.

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Une course mixte et intemporelle

Le succès estivalde la Gym Suédoise

La première édition du Gym Suédoise Summer tour a créée l’événement sur les plages françaises cet été. 18 étapes afin de proposer à un maximum de personnes de goûter aux bienfaits de l’exercice physique. Cette gym accessible à tous dure une heure et comprend échauffement, étirement, renforcement, cardio, course, streching et relaxation. Les mouvements ont été élaborés par un kinésithérapeute pour protéger les articulations et le dos.

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SI IL EST UN SPORT OÙ LES FEMMES RIVALISENT AVEC LES HOMMES, C’EST BIEN LA COURSE À PIED ET PLUS PARTICULIÈREMENT AU FUR ET À MESURE QUE LES DISTANCES S’ALLONGENT. QU’EST-CE QUI EXPLIQUE CE PHÉNOMÈNE ? - Endurance naturelle chez le sexe dit faible ? - Capacité à endurer la souffrance en raison de son ancestral héritage maternel ? - Aptitude à gérer les évènements parce qu’une vie de femme moderne le nécessite ?

Essayons d’y voir clair , objectivement…

COURSE À PIED UN SPoRT oÙ LES FEMMES DÉPASSENT LES BoRNES ET PARFoIS LES HoMMES.

Texte Bruno Heubi

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1. Un peu d’histoire…1967. Nous sommes au marathon de Boston. Kathy Switzer, déguisée en homme pour pouvoir courir, est obligée d’avoir recours à des gardes du corps improvisés, issus du peloton, pour la protéger des juges qui veulent l’exclure manu militari et l’empêcher de terminer la course. Les femmes n’ont pas le droit de courir un marathon.Il faut dire que Pierre de Coubertin, lui-même, restaurateur des Jeux Olympiques prétendait qu’une « Olympiade femelle est impensable, impraticable, inesthétique et incorrecte ».Lorsqu’aux Jeux de 1928 à Amsterdam, les concurrentes du 800 m s’effondrèrent sur la piste sitôt la ligne d’arrivée franchie, la presse fut prompte à critiquer ce spectacle. De l’avis unanime, les femmes ne pouvaient participer sans risque aux épreuves de fond et de demi-fond.Cette infériorité supposée de la femme tient essentiellement dans des siècles de culture d’une civilisation où elle fut cantonnée à enfanter et à élever ses enfants, quand l’homme chassait, travaillait et guerroyait en faisant preuve de sa force. Cette supériorité musculaire fut longtemps associée à une supériorité dans tous les domaines. On a donc, sur la base de pseudo-arguments physiologiques, fondé l’idée erronée elle aussi que l’endurance de la femme était inférieure à celle de l’homme et ne lui permettait pas de réaliser sans danger pour sa santé, des efforts prolongés.Il aura fallu attendre encore 56 ans et les Jeux Olympiques de 1984 pour que le marathon féminin devienne une épreuve olympique.Aujourd’hui, dans certaines épreuves d’ultra endurance, des femmes remportent des courses. Seraient-elles devenues supérieures à l’homme dans ce domaine ?

2. Quelles différences physiologiques ?Les différences physiologiques entre hommes et femmes touchent en priorité les caractéristiques anatomiques et les processus métaboliques. Sous l’influence des hormones sexuelles (progestérone, œstrogène et testostérone) il y a une multitude d’effets à tous les niveaux qui influencent la performance athlétique :

- métabolique,- cardiovasculaire, - respiratoire, - thermorégulatrice.

La différence de masse grasse entre hommes et femmes adultes (proportionnellement plus élevée pour le sexe féminin) et du taux sanguin en hémoglobine plus faible chez la femme pénalise celle-ci dans les exercices aérobies.

La différence de masse musculaire supérieure chez l’homme grâce aux effets de la testostérone explique l’inégalité du potentiel féminin par rapport au sexe dit fort. En outre, le corps féminin se prête nettement moins bien aux courses de fond : en moyenne jambes plus courtes, bassin plus large, cœur et poumons plus petits.

En conclusion : au niveau physiologique, il semblerait que la femme soit manifestement inférieure à l’homme. Ce n’est pas sur ce plan que nous trouverons une réponse à notre problématique. En analysant les facteurs de la performance peut-être trouverons-nous des éléments ?

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Christine Tordus 2009

3. Quelle différence dans les facteurs de la performance ?

Rappelons qu’ils sont au nombre de trois : - La puissance aérobie (la VO2max qui est l’aptitude à la consommation maximale d’oxygène)- L’endurance aérobie (la capacité à utiliser la plus grande fraction de cette VO2max)- Le coût énergétique de la foulée

Ces trois facteurs se traduisent dans l’entraînement respectivement par :- La VMA- L’EMA - La Vitesse Spécifique

(Je vous invite pour plus de précisions et de détail à lire ou a relire l’excellent ouvrage de votre serviteur “Courir longtemps” qui décrypte en détail ce sujet).

Ainsi, qu’on soit un homme ou une femme, pour améliorer ses performances, on doit augmenter sa consommation maximale d’oxygène, élever sa capacité à courir à la vitesse de son objectif et diminuer son coût énergétique.

La consommation d’oxygèneChez la femme, le sang transporte moins d’oxygène et il semble bien que c’est par cette différence de consommation d’oxygène que l’on peut expliquer les résultats moindres des performances féminines : les scores obtenus

par les meilleures performers en course de fond sont en effet inférieurs de plus de 10%. A entraînement égal, les hommes possèdent généralement une consommation maximale d’oxygène supérieure à celle des femmes. Le désavantage des femmes est évident, en plat comme en montée.

Trois facteurs l’expliquent :1. Les femmes possèdent une masse grasse supérieure : le VO2max rapportée au poids corporel est donc plus faible.2. La masse musculaire des femmes est inférieure à celle des hommes : le potentiel oxydatif des muscles (mitochondries, enzymes, capillaires…) est plus faible chez les femmes.3. Les femmes ont une capacité de transport de l’oxygène plus basse que celle des hommes. Leur concentration sanguine en hémoglobine est plus basse

Net avantage aux hommes sur ce plan.

L’utilisation de la plus grande fraction de VO2maxAucune différence n’existe entre les hommes et les femmes : elles possèdent des valeurs d’endurance aérobie identiques à celles des hommes. La zone critique qui caractérise le moment où on ne peut plus soutenir longtemps une certaine vitesse apparaît en effet aux mêmes intensités : entre 80 et 85% de VO2max (en fonction de l’Indice d’Endurance).Il semblerait cependant qu’elles soient un peu meilleures. Les femmes possèderaient une plus forte capacité à oxyder les lipides. Cette meilleure utilisation des substrats énergétiques s’explique

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Equipes de France masculine et féminine

car les hommes ont une plus grande capacité glycolytique pour des efforts aux environs de 70% de VO2max). Ils consomment plus de glycogène que de graisses et leurs réserves s’épuisent plus rapidement. Le métabolisme féminin, en disposant d’une quantité inférieure d’enzymes glycolytiques (éléments nécessaires à la dégradation du glucose) privilégiera l’oxydation des graisses, source inépuisable d’énergie. Petit avantage aux femmes dans ce domaine

Le Coût énergétique de la fouléeLe coût énergétique représente la quantité d’énergie dépensée par unité de distance parcourue. Il dépend de nombreux facteurs : certains sont qualifiés d’externe, d’autres, de mécaniques. Parmi les facteurs mécaniques, celui que l’entraînement développe c’est l’adaptation de la foulée aux contraintes de l’épreuve préparée. En clair, on est plus efficace (et donc plus économique) aux allures que l’on pratique habituelle-ment. D’où cette importance de la vitesse spécifique à l’entraînement. Mais les différences d’adaptation entre hommes et femmes à ce niveau sont inexistantes. Ce n’est donc pas un point qui crée des différences entre les deux sexes.Parmi les facteurs externes, le travail consacré à vaincre la force due à la gravité (le poids étant le principal). Rares sont les hommes qui pèsent moins de 60kg, même parmi l’élite, alors que les femmes descendent allègrement et très souvent sous les 50kg. Les coureuses dépensent donc moins d’énergie pour parcourir une distance donnée. Avantage aux femmes sur ce point.

En conclusion : sur le plan des facteurs de la performance, les femmes ont un avantage. De là à dire qu’il comble les infériorités relevées sur leplan physiologiques, il y a un fossé que les résultatsen compétition ne nous permettent pas de franchir.

4. La version de la supériorité féminine Pourtant, par un effet pendulaire qui n’a rien d’étonnant, on trouve même maintenant des personnes qui prétendent que l’endurance de la femme est supérieure à celle de l’homme. Ils s’appuient sur des arguments que nous allons essayer d’analyser

La femme a plus de réserves de graissesCe nouvel avatar « scientiste » est fondé sur une vérité incomplète : le pourcentage de graisse est en moyenne légèrement supérieur dans le corps de la femme (vestige des temps les plus reculés où elle devait faire face à la nécessité de nourrir ses enfants). Elle possède ainsi de plus grandes réserves de lipides, ce carburant de l’effort prolongé. Elle pourrait donc tomber moins souvent “en panne d’essence” et pourrait soutenir plus longtemps que l’homme une grande dépense d’énergie.Or, on sait que les réserves graisses ne constituent pas un facteur déterminant d’endurance : nous en avons plus que nécessaire. Même le plus maigre des coureurs en a suffisamment en stock pour assurer ses besoins lors d’un marathon et même d’un 100km ou d’un 24h !Et puis si les réserves adipeuses étaient synonymes d’endurance cela se verrait sur la silhouette des athlètes de haut niveau.

En conclusion : le pourcentage de graisses dans le corps supérieur chez la femme n’est pas un argument valable pour expliquer la réussite dans les épreuves de longues distances.

La femme a plus de facilité à utiliser ses graissesUn autre argument consiste à dire que l’aptitude à utiliser ces graisses serait plus grande chez la femme. Se pourrait-il alors que les femmes aient plus de facilités à piocher dans leur réserve de graisse ? Si tel était le cas, cet avantage leur permettrait effectivement d’économiser leur stock de glycogène et pourrait expliquer que leur endurance soit meilleure. Ce qui est effectivement important n’est pas d’avoir des stocks adipeux mais d’être capable de les utiliser pour privilégier la filière métabolique des lipides (lipolyse) afin de préserver les stocks de “supercarburant” : le glycogène. Malheureusement, pour les défenseurs de cette hypothèse, les dernières recherches scientifiques ont démontré sans ambiguïté que les femmes utilisent la même proportion de graisse que les hommes : ni plus, ni moins.

En conclusion : la capacité à utiliser les graissesn’est pas supérieure chez la femme. Un autreargument qui n’est pas valable pour expliquer la réussite dans les épreuves de longues distances.

Comment expliquer alors que si du strict point de vue physiologique et à entraînement égal, les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes en course de fond, les résultats de marathons, de trails et autres épreuves pédestres attestent que les femmes sont parfois classées devant les messieurs ?Des réponses sont à chercher dans le mental et l’efficacité de la préparation grâce à une application et une implication typiquement féminine.

5. La véritable supériorité des femmes

Un mental et une volonté supérieursLa femme, en raison de sa place dans la société, supporte avec plus de courage et peut-être plus de résignation les difficultés les plus graves de la vie. Elle est alors capable de plus d’endurance. Elle a une motivation centrée sur elle même et les progrès qu’elle accompli. Ce qui la rend particulière-ment sérieuse et persévérante dans la réalisation de son plan d’entraînement ainsi que le jour J.

Je suis bien placé pour le savoir moi qui en 2009 au championnat du monde de 24 heures ait fini premier homme de la sélection masculine française mais 3ème athlète bleu-blanc-rouge derrière deux féminines mieux classées au général.Elles avaient pourtant des performances inférieures à moi dans toutes les autres épreuves de course et un volume d’entraînement moindre.

Ce jour là, leur supériorité est venue certainement d’une meilleure gestion de la course et d’une volonté hors norme associée à un courage bien au dessus de la moyenne. Mais il serait réducteur de penser que leurs seuls atouts résident dans ces qualités.

Une raison physiologiqueUne explication physiologique explique les bonnes performances féminines dans les ultra-trails (Mont-Blanc, île de la Réunion) et longues distances (Badwater, 24h) où il arrive que, confrontés aux hommes, elles jouent parfois le podium. Etant plus légères et moins exposées aux dommages musculaires induits par la course en dénivelé, cela permet aux femmes d’être aussi rapides que les hommes en ultra-trail, dans les épreuves où cet aspect constitue un facteur limitant important.En effet, il n’est pas rare que les meilleures athlètes féminines viennent bousculer la hiérarchie masculine en course de montagne, mais aussi sur le plat. Un paramètre l’explique : le rapport poids/puissance.Les excellentes performances (supérieures à celles de beaucoup d’hommes) de certaines athlètes féminines en course en montagne (vitesse moyenne de course) sont le fruit d’un rapport poids/puissance favorable, qui s’explique par un poids corporel inférieur.

En conclusion : Loin du marathon de Boston(il y a moins de 50 ans pourtant) les femmesmontrent aujourd’hui qu’elles peuvent rivaliser avec les hommes. Peu importe qu’elles soient inférieures ou supérieures, et sur quel plan (j’espère que cet article a levé le voile sur certains points). Peu importe aussi d’ailleurs qu’elles battent les records masculins d’il y a 50 ans. Quelle curieuse idée d’ailleurs de comparer Paula Radcliffe à Mimoun ou Zatopek. Ce qui importe c’est qu’on leur laisse, avec leurs qualités physiques propres, toutes les possibilités de s’exprimer en totale liberté avec tous les droits attribués aux hommes. Et que le terrain livre son résultat.

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16 Anne-Cécile et Bruno

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18 La séance à partir de 7.50€ pour prendre le temps de courir et se préparer toute l’année avec des cours diverses et variés.

Les cours proposés se diversifient et se multiplient au fil des saisons pour que chacune puisse varier ses séances sportives hebdomadaires. La course à pied est le sport principal, mais elle s’ouvre sur de nombreuses autres activités pour rompre la monotonie d’une mono-activité qui pourrait être cause de lassitude et de démotivation.

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ESCAPADES COACHINGCes escapades durent une journée. On co-voiture, on amène son pique-nique qu’on porte dans son sac-à-dos-ravito. On court, on marche, on crapahute pour s’initier au trail, on découvre un site magique ses recoins et ses dénivelés. Expérimenter une autre approche de la course à pied et varier le type d’exercice physique est l’objectif de ces journées conviviales.

ESCAPADE COACHING & COCOONINGUne véritable opportunité de faire une pause et de s’offrir un plein d’énergie. C’est le moment d’approfondir sa pratique, d’échanger avec son coach, d’apprécier les bénéfices de séances quotidiennes dans un cadre enchanteur, propice pour renouer avec l’essentiel.

ESCAPADES COACHING & COURSEJuste pour le plaisir de partager des courses ensemble. On court chapottée, notre coach vous entraîne, vous motive, vous photographie…

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L a saison estivale est le moment idéal pour faire le plein de vitalité en augmentant sa consommation de fruits et légumes frais.

Les fruits et légumes feuilles sont très hydratants, ils comportent de 80 à 90% d’eau naturellement filtrée. Ils sont vitaminés, riches en fibres et micronutriments (antioxydants, minéraux, oligoéléments, enzymes...). Les fruits sont énergétiques, ils apportent naturellement une diversité de sucres. Avec les smoothies, la recommandation de consommer 5 fruits et légumes par jour, devient un vrai plaisir !

Vous avez-dit “Smoothies verts” ?

Ce nom vient de la texture onctueuse et homogène (“smooth” signifie lisse en anglais) obtenue en mixant au blender des fruits et légumes frais. Les smoothies verts sont naturellement sans gluten, lactose et de source 100% végétale. Vous pouvez y apporter une petite touche de superfood (ex : spiruline en poudre) pour renforcer leur profil nutritionnel. Privilégiez des produits bio, locaux et de saison. Les smoothies sont idéals pour les sportifs, ils contiennent les fibres et tous les nutriments des ingrédients à la différence d’un jus même frais.

L’hydratation avant et après chaque sortie : une nécessité et un plaisir !

Pour les sports d’endurance, la récupération est facilitée par une collation hydratante et équilibrée prise dans la demi-heure suivant l’effort. Pour mieux rebondir après un effort ou pour démarrer la journée du bon pied, les smoothies sont un concentré de douceur délicieusement savoureux, rafraîchissant aussi vitaminé que nutritif. Sportifs et passionnés de cuisine végétale gourmande, nous cherchons à concilier au quotidien plaisir et vitalité. Nous avons très vite adopté les smoothies comme une manière simple, festive et colorée de bénéficier des éléments nutritifs naturellement présent dans les légumes et fruits crus. Au départ pour nous réhydrater après l’entrainement, nous avons ensuite imaginé des smoothies plus gourmands pour égayer nos petits déjeuners.

Pour une hydratation plaisir, vitaminée et gourmande avant et après l’effort : essayez les smoothies verts et fruités !

SmoothiesTexte et photos Christophe BERg Voici 3 recettes de smoothies sportifs à s’approprier pour se régaler en se réhydratant.

Smoothie fruitéTeint Pêche, un élixir à la lavande pour bien débuter une journée sportive.

C’est l’été, profitez du parfum frais et apaisant de la lavande. Ceuillies pendant la période de pleine floraison, les fleurs peuvent être utilisées fraîches ou séchées (conservez-les dans un bocal hermétique). Une fleur séchée suffit à donner un parfum d’été à cet élixir matinal et se marie à merveille avec les saveurs de la pêche et des abricots.

Ingrédients pour 1 personne :• 2 pêches • 4 abricots • 100 ml de lait d’amandes (ou lait végétal) • 1 fleur de lavande

Préparation :• Lavez bien les fruits.• Versez le lait d’amandes dans le blender.• Découpez les pêche en quartiers, dénoyautez-les et ajoutez-les.• Coupez les abricots en deux, dénoyautez-les et placez-les dans le blender.• Ajoutez la lavande. Mixez.

Smoothie force verte Veganista couleur chlorophylle, un élixirfavorisant une récupération active.

Les smoothies verts associent la fraîcheur de feuilles vertes (jeunes pousses d’épinard, mâche,graines germées ou herbes aromatiques telles que le basilic, la menthe, le persil, la stévia...) avec la douceur de fruits juteux (poire, pomme, orange, kiwi, melon...) et une texture onctueuse (banane, mangue, avocat...). Cette recette est ultra-simple et rapide à préparer. N’hésitez pas à la décliner selon vos envies et les saisons. Pour une version ultra-reconstituante, vous pouvez oser une touche de Spiruline en poudre.

Ingrédients pour 1 personne : • 1 poire juteuse • 1 banane • 150 g de pousses d’épinard (ou de mâche)• Feuilles de menthe ou de stévia fraîches • 1 cm de gingembre frais• 1 c.à.c. de poudre de spiruline (facultatif) Préparation :• Lavez la poire, épépinez-la, découpez-la en quartiers, placez-les dans le blender. • Ajoutez la banane découpée en morceaux. • Placez les pousses d’épinard lavées. • Ajoutez les ingrédients optionnels. • Ajoutez un peu d’eau selon la consistance souhaitée.• Mixez.

blabar Un smoothie frappé couleur framboiseProche d’une glace bien crémeuse.

Le Blåbär se déguste avec gourmandise à la petite cuillère. Les fruits surgelés créent une texture unique et donnent à ce smoothie l’onctuosité d’un milkshake.

Ingrédients pour 1 personne : • 1 orange • 1 poire juteuse • 100 g de fruits rouges surgelés• 4-5 noix de cajou (facultatif)• Feuilles de menthe ou de stévia fraîches

Préparation : • Lavez la poire, épépinez-la, découpez-la en quartiers, placez-les dans le blender. • Placez les quartiers d’orange épépinés. • Versez les fruits rouges. • Ajoutez les ingrédients optionnels.• Mixez

Nos livres “Secrets d’endurance” et “Smoothies à votre santé !” sont publiés aux éditions La Plage.

Notre dernière publication de cuisine sportive bio : “Du Bonheur en Barres” barres sportives, protéinées et énergétiques faîte maison est sorti au printemps toujours aux éditions La Plage. Auteur : Christophe Berg - Juin 2012.

Smoothies à votre santé !”

Dès sa tendre enfance, Aline n’a jamais été trop attiré par les poupées et les dinettes. Elle préférait de loin construire des cabanes, s’imaginer des planques dans les bois et rêvait déjà d’expédi-tions dangereuses dans des pays lointains. « Mes parents rêvaient d’avoir une fille. Ils ont eu deux fils et finalement une fille, mais quelle fille! » sourie cette

blonde sculpturale, que l’on surnomme Pam.Pam, c’est en vérité un nom de code, celui qu’on lui a donné quand elle entré dans les forces spéciales : « Ca m’allait tellement bien que c’est resté. ». Il faut dire qu’Aline tient a la fois de la sauveteuse californienne et de Lara Croft. Aventurière dans l’âme, elle aime prendre des risques, aussi bien dans sa vie sportive que sur d’autres terrains

Rameuse de haut-niveau.

Le sport, la lorraine, originaire de Nancy, est tombée dedans quand elle était toute petite. « J’ai commencé par le judo, à 6 ans, puis après avoir gagné pas mal de combats et obtenu ma ceinture noire, j’ai voulu changer. J’étais attirée par la mer, alors j’ai démarré l’aviron. ». Une aventure qui la conduit vite aux frontières du sport de haut-niveau : « J’ai vite été repérée et intégré le circuit de préparation fédéral. J’ai gagné six titres de championne de France, plusieurs sélections internationales dont une pour les mondiaux, en skiff. ». A cette époque, Aline fait aussi la connaissance avec

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Aline Pierron est une traileuse qui commence à faire parler d’elle. Les ultras les plus durs ne lui font pas peur. Il faut dire qu’elle n’a pas peur de grand chose : le risque fait partie de sa vie depuis toujours : petite fille intrépide,elle est devenue ensuite la seule femme des forces spéciales françaises.

Pam l’aventurière

Texte et photos Sylvain BAZIN

la rigueur de l’entraînement : « J’ai tout de suite aimé pousser mon corps à bout. J’ai besoin d’explorer mes limites... c’est ce que je veux retrouver aujourd’hui avec le trail. ».Une période aviron qui s’achève en 1999. C’est l’heure des choix professionnels et Aline décide alors de rejoindre l’armée française. « C’était un rêve de gamine. Ca correspondait à mon besoin d’action, à mon goût du risque. ».

Une fille très “spéciale”.

De ce côté là, elle sera servi : elle décide en effet d’intégrer le corps d’élite des forces spéciales, une unité spécialement formées aux interventions à haut-risques sur le terrain. Mais entrer dans ce corps hautement qualifié n’est pas chose facile : « J’ai du enchaîner les stages commandos, parfois dans des conditions vraiment très difficiles, pendant plus d’un an, pour intégrer ce régiment. Physiquement, c’était plus qu’exigeant... ». Elle est d’ailleurs la première – et la seule- femme à combattre dans les forces spéciales françaises. Un statut particulier qui ne lui réserve aucun traitement de faveur, au contraire. Elle part en mission sur la plupart des « points chauds » de la planète, Tchad, Djibouti, Afghanistan bien sûr... « Etre une femme n’est pas un atout. Parfois il faut le cacher, parfois ça permet d’entrer plus facilement en contact avec les populations. On faisait aussi appel à moi pour les fouilles au corps des Afghanes, et quand on sait que les kamikazes se recrutent davantage chez les femmes, c’est une mission des plus risquées. ». Et elle ne s’arrête pas là : « J’étais aussi la seule femme à sauter en parachute sous oxygène à 8000 mètres, pour des missions sensibles où il faut établir sa position afin de permettre le déploiement des troupes, le plus discrètement possible bien sûr. ».Cette vie plus que mouvementée par les divers missions sur le terrain laisse peu de temps à la compétition sportive, pourtant Aline n’abandonne pas. « J’ai raccroché les rames en rentrant à l’armée mais j’ai bien sûr continuer à faire du sport intensivement, même en dehors de mon travail. Ca fait tellement partie de ma vie...J’aime les sports un peu dangereux, j’ai vraiment besoin de ce frisson du risque. J’aime la chute libre, partir seule en VTT sur des sentiers non balisés, c’est plus fort que moi... ». En 2009, elle prend quelques distances avec les forces spéciales et se retrouve instructrice sportive dans un régiment à la Martinique. Elle découvre alors le trail et son univers : « C’est une discipline qui s’est imposée à moi tout naturellement. Je la pratiquais déjà plus ou moins avec mon travail. Le trail réunie vraiment pleins de choses qui me plaisent : l’effort en nature, la découverte, le partage, le voyage et enfin l’exploration de mes limites. ». Dès lors, Aline écume les épreuves des Antilles et commence à se construire une belle réputation. Plus c’est long, plus c’est difficile, et plus elle est à l’aise. Sa victoire sur la Transmartinique en

2010 est la plus convaincante. 130 kms de crapahut à travers l’île aux fleurs, avalés en 28 heures. « Je suis vraiment plus attiré par les trails “aventure” que par les grosses épreuves de masse. Plus c’est loin, plus j’aime. Les courses par étapes au Pérou et au Népal m’attirent beaucoup. Le trail, c’est pour la découverte surtout. Mais ça me permet aussi d’aller chercher mes limites; avec mes années de commando, j’ai tendance à ne plus trop les connaître. »

Le trail pour chercher ses limites.

L’an passé, elle pousse l’exploration en allant courir à plus de 5000 mètres d’altitude sur la Cordillera Huay Huash au Pérou, puis sur les pentes de l’Atlas, lors de l’UTAT, où elle termine 2e. Mais son programme 2012 est encore plus costaud : le MDS, où elle termine 12e fille, sans vraiment apprécier le parcours trop plat, puis des courses très longues en montagne. « Je vais cependant essayer de ne pas brûler les étapes non plus. Ecouter davantage mon corps. A la fin de l’année, je m’étais cassé deux côtes en sautant en parachute, mais j’avais continué à courir comme si de rien n’était... Et au final, j’ai souffert d’un pneumothorax et du déclarer forfait pour une course au Népal... ». Un brin de sagesse qui sera utile à cette guerrière au grand coeur pour mener à bien son action en faveur de l’association Abigael « C’est une association qui soutient la recherche contre les maladies rares de l’enfant. Mon neveu est décédé à deux ans d’un cancer. »... Entre cet engagement et sa reconversion professionnelle dans l’Outdoor, Pam aura de nombreux combats, pacifiques, à mener ces prochaines années. Mais on peut parier que son âme de combattante la guidera vers le succès.

Lizzy Hawker

Aline PIERRoN EN bREf

Née en 1982.Plusieurs fois championne de France de skiff (aviron).Première femme à intégrer les forces spéciales de l’armée françaiseVainqueure de la Transmartinique, 2e de l’UTAT.

Rien n’est jamais figé dans la vie de Lisel Dissler. Mobile à l’extrême, et pas seulement en course. Capable de briller sur route ou en montagne, de changer de vie, de ville, de quitter l’équipe de France et de s’inventer sa trajectoire. Tant si ça horripile certains, si la moutarde leur monte au nez, elle reste sur ses convictions. Ca s’appelle le caractère, et c’est de cette étoffe qu’elle construit sa curieuse trajectoire.

Imaginez qu’il y a dix ans à peine, elle alignait les longueurs de bassin, là-bas aux Antilles. Sans aucun résultat, rigole-t-elle. En fait c’est une rencontre, celle de Bénédicte Molle, championne de course de montagne, qui la met sur le sentier et le goudron. Premier cross, premier podium, et des entraînements qui lui font le caisson. Cette fille est une boulimique du boulot, capable d’enchaîner ses dix séances hebdo. Même si son boulot de prof’ ne lui facilite pas vraiment la copie. Malgré ça, les perf’ arrivent vite. Jugez : 35’ 14’’ sur 10 km (2007) et 1h 17’ 05’’ au semi (2008). Et la montagne dans tout ça ? « Au départ ça m’énervait de ne pas maîtriser la montée et de descendre à reculons. Et puis j’ai travaillé. » Recette maison, au taf ! Forcément ça paye ! En 2009, grosse année, elle est vice championne de France montagne,

et 13ème aux Europe (Autriche), première Française. Son explication : « la montagne donne une bonne dose d’adrénaline. Très varié sur le terrain, avec un côté vitesse qui me va bien ».

N’empêche qu’elle claque la porte à la Fédération. Plus question de porter le maillot “France”. Elle préfère sa tenue toute noire et le drapeau corse, tête Maure qui claque au vent. Le circuit TTN ? Où elle veut et quand elle veut. L’évolution du trail ne lui convient pas, pas plus que « les épreuves-usines où il faut réserver son dossard, un an à l’avance, et où les teams dictent leur loi ». Réfractaire aux primes, au marché, à cette cupidité qui lui faisait horreur sur route. Forcément, ça fait grincer les dents, ce petit côté anar !

L’avenir ? Un gros coup d’arrêt sur blessure l’an dernier, une opération, une greffe osseuse en novembre. Dire que la saison 2011 était partie sur les taquets. Grosse impression notamment à la Sainte-Victoire, mais qu’elle termine sur les genoux. Ce fichu genou ! Petit passage au garage donc, un retour progressif, par la rando. Mais la douleur n’est plus là, et elle se dit… qu’un retour par la route n’est pas impossible. On vous le dit, cette fille est impré-visible. Et cette liberté-là, ça ne se vend pas !

Port

rait

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Inclassable, Lisel Dissler n’est pas une coureuse sage. Son carburant ? La liberté, le besoin d’écrire toute seule sa trajectoire. N’empêche que les résultats sont là…

Entre Routeet sentier

Texte Roger CALMÉ

Lisel DisslerEN bREf

29 ans, 1,58 m, 46 kg.Professeur de lettres

classiquesRéside : entre Nice et le

Belvédère (06)

Palmarès 20111ère au Trail Blanc de

Serre-Chevalier1ère au Snow Trail

Ubaye Salomon1ère à la Sainte-Baume

1ère aux 40 km de la Sainte Victoire2ème du marathon du Mont-Blanc…

(entre autres)

Lisel Dissler

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Sarah est anglaise, Molly américaine. Spécialistes de course de fond, ces deux amies ont décidé, après une rencontre sur une émission télévisée avec des “guerriers” masaîs, d’organiser une course en pays masaï, au Kenya. Une course mais pas seulement : l’évènement supporte une action charitable en faveur de la scolarisation des filles masai.

Texte et photos Sylvain BAZIN

UNE COURSE SOLIDAIRE AU PROFIT DES FILLES MASAïS

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Sarah Edson, une jeune anglaise expatriée à Shangai, coureuse de cross-country puis d’ultra-marathons,

et son amie d’entraînement et de compétition Molly Fitzpatrick, une américaine également installée à Shangaï depuis quelques années, ont, en 2010, l’opportunité de participer à une émission de “télé-réalité”. Un programme un peu dans le goût de “Pekin express” mais davantage basé sur la course à pied. “The amazing race” se déroule ainsi dans divers endroits de la Chine et réunit des participants venus de tous les horizons. Sarah et Molly se voient ainsi sélectionnées en compagnie d’autres équipes, dont une constituée de deux “guerriers” masaïs, Paul et Francis. Les quatre concurrents se lient rapidement d’amitié. Francis travaillant pour des oeuvres sociales chez lui, l’idée d’organiser une course caritative en pays masai nait alors.

Sarah et Molly, aussi efficaces sur les pistes que pour bâtir et conduire un projet, mettent alors leurs compétences et leur sérieux au service de cette course et de cette cause:

l’idée est en effet à la fois d’organiser pour la première fois un ultra-marathon sur le sol kenyan (au pays des coureurs il n’existe cependant pas d’épreuves de ce type !) et aussi de venir en aide, sur le modèle des “charity” très prisé des anglo-saxons aux jeunes filles masaïs en collectant à l’occasion de l’évènement des dons destinés à financer la scolarité de plusieurs d’entre-elles.Les quatre amis se mettent donc à l’action pour assurer la réussite du projet. Molly, en fin de contrat à Shangaï et dont les fonctions spécialisées dans le développement lui ouvrent de nombreuses portes, s’installe même en Tanzanie puis au Kenya, une proximité qui l’aidera à mieux préparer l’organisation de la course sur le terrain. Depuis la Chine, Sarah gère la communication et la promotion de l’épreuve.

En juillet 2011, la première édition de l’Amazing Masai Ultra est une réussite. A double titre: sur le plan sportif, les différentes distances voient s’affronter dans un excellent esprit des coureurs venus de nombreux pays avec les masaïs,

TÉMOINMAURICE DUTEAUCanada, chef d’entreprise à Shangaï, participant de la première édition

« C’était plus qu’une course. Le parcours est très agréable, assez difficile et vallonné. Mais c’est surtout la rencontre avec les coureurs locaux qui m’a marquée. Toute la population participait. A un moment, une dame d’environ 65 ans a même couru quelques kilomètres avec nous avant de rejoindre sa famille. Cette course permet aussi une découverte très originale du Kenya et du pays Masaï. »

dont certains membres fournissent les rangs de l’équipe nationale d’athlétisme (le plus connu d’entre-eux étant David Rudisha, le recordman du monde du 800 mètres). En tout, ce sont plus de 300 coureurs qui participent aux courses. Mais la réussite se chiffre aussi par la somme récoltée pour la fondation: 25 000 dollars qui permettront à des jeunes filles de la communauté d’aller au lycée.Fortes de ce premier succès, Molly et Sarah s’attèlent rapidement à la préparation de la deuxième édition de l’épreuve, qui aura lieu cette fois le 29 septembre 2012. Ces deux filles bien décidées espèrent y accueillir encore plus de coureurs, à la découverte des superbes paysages de savanes et de forêt au pied du mont Kenya, et bien entendu récolter encore plus de fonds pour venir en aide aux jeunes masaïs et faire progresser l’éducation des femmes de la région.

Prochaine édition : 29 septembre 2012. 75, 42 et 21 kilomètres.Toutes les informations : http://www.amazingmaasaiultra.org/

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30La gamme Elite constitue le haut de gamme chez CRAFT … Le maillot s’enfile comme une seconde peau. Sa matière est extrêmement légère et ultra-respirante Il se laisse complètement oublier pendant la course. La transpiration est parfaitement évacuée. Le tissage entre l’avant et l’arrière est diffèrent.La partie dorsale est très ventilée permettant l’utilisation d’un sac à dos (en trail) sans transpiration exagérée.Lavage : après une quinzaine de lavages, le maillot n’a pas bougé. Attention à toujours bien respecter les recommandations de lavage à la bonne température et ne pas utiliser de sèche-linge.

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L’innovation en natation concerne généralement des produits très spécifiques, touchant un public d’hypers spécialistes : combinaison peau de requin, gainante, flottante, bonnet enveloppant-ergonomique, finger-paddle… GARMIN nous propose une montre : véritable accessoire de natation destinée à tous… Enfin à tous ceux qui voudront enchaîner les longueurs de bassin bien sûr…

Fonctionnalités : distances, temps, temps intermédiaires, reconnaissance de la nage, efficacité moyenne, SWOLF moyen.Prix : 149 € avec Clé USB ANT+

ADIDASXT4 (Trail)

Chaussure de trail accrocheuse et dynamique. Bien campée sur une semelle “made by” Continental elle sera une alliée précieuse pour garder le cap sur les chemins gras et boueux. Avec un drop de 6 mm et sa tige très basse la cheville sera libre et la foulée sera dynamique. Idéale jusqu’à 75 km. Vous aurez l’impression d’avoir des Adios 2 avec crampons aux pieds.

Légère : grâce à la microfibre synthétiqueAmorti : adiPRENE + favorisant la propulsion de l’avant du pied et l’efficacité de votre foulée. Système de torsion de l’intégrité du médio-piedBetter Place : produit conçu dans le cadre du programme de fabrications durables …Semelle extérieure : Continental un must en matière d’accroche, d’adhérence et de durabilité du produit.Prix : 100 €

SMARTWOOLMA PETITE LAINE MÉRINOSLa petite laine dont je vous parle est la matière noble et naturelle utilisée par Smartwool pour sa très large gamme d’équipements pour les runners. Smartwool est une marque US qui a construit sa réputation sur la fabrication de chaussettes (70% du marché US de la chaussette technique) et de sous-vêtements

à base de laine mérinos. Cette marque a développé, à partir de ce savoir-faire, une gamme complète de produits running et outdoor.Testée cet été la laine offre des qualités de thermo-régulation intéressantes. Par temps chaud (conditions de l’essai) la fibre absorbe bien la transpiration (plus qu’une fibre synthétique) et offre un bon refroidissement du corps. Très agréable à porter avec le sac je n’ai ressenti aucun frottement désagréable ni constaté d’irritation particulière … Le test “odeur” a été passé avec brio …

Prix TS : 84,90 € - Short : 74,90 € - Calf : 31,90 € - Chaussettes : 17,90 €

POLARRC3 GPS

Ça y est Polar fait son entrée sur le segment de marché des montres de sport avec GPS embarqué. Jusqu’à présent la marque finlandaise ne proposait que des “pods” additionnels. Voici maintenant cette RC3 GPS compacte qui pourra tout à fait convenir à un sportif pratiquant plusieurs disciplines sportives et souhaitant suivre ses progrès. A noter une fonction très appréciable de ce RC3 GPS : le “back to start” qui vous indiquera la distance à vol d’oiseau depuis votre point de départ et la direction linéaire à suivre pour y revenir. Le RC3 GPS collecte les données qui peuvent être analysées à la fin de l’entraînement sur la montre et transférées par la suite le site web polarpersonaltrainer.com. Du côté esthétique, poids et épaisseur cette montre conviendra à tous les poignets femmes et hommes …

Le RC3 GPS est disponible en 3 versions :- RC3 GPS : 229.90 € (câble USB) - - HR : 279.90 € RC3 GPS (câble USB et ceinture cardiaque H3) - Bike : 299.50 € RC3 GPS (câble USB, ceinture cardiaque H3 et capteur de cadence CS W.I.N.D)

Voilà une chaussure qui n’usurpe pas son nom. Elle appartient à une gamme baptisée Adipure comportant 3 modèles

de chaussures : “la Motion”, “la Gazelle” et « l’Adapt » … La Gazelle“, que j’ai pu tester, possède un drop relativement faible :

7 mm de différentiel entre l’avant et l’arrière pour un poids plume de 180g (en 9 US). Le modèle femme est particulièrement réussi

avec des couleurs sympas qui donnent envie de chausser cette Gazelle en toutes circonstances. Si l’on s’en tient uniquement

à la course cette chaussure sera parfaite pour les petites distances sur route. C’est une très bonne chaussure

de transition pour approcher progressivement l’usage de chaussures minimalistes.

PUREMOTION™ : semelle assurant une stabilité naturelle et efficacité et temps de réaction rapide comme celle du pied nu.

AdiPRENE ® + à l’avant-pied : qui assure le maintien de propulsion AdiWEAR ™ : semelle ultra résistante à l’usure

Prix : 120 € - disponible en modèles Homme et Femme

ADIDAS ADIPURE GAZELLE

New bALANCE MR00

Après la MT00 la chaussure de trail la plus légère que j’ai pu tester, voici la MR00 qui est sa petite sœur pour courir en mode “minimaliste” sur route … Un mesch super aéré façon “nid d’abeille” super respirant, une languette fixée sur un des côtés et qui du coup ne bouge absolument pas… Un laçage super efficace avec des oeillets du côté languette ouverte et des passages “textiles” du côté languette cousue… J’ai trouvé ce système particulièrement astucieux car il confère un laçage confortable et intelligent par rapport aux contraintes exercées sur la chaussure en virage ou en dévers.Le confort intérieur est celui d’un chausson : aucune aspérité ni coutures irritantes… Elles sont vraiment faites pour être portées sans chaussettes mais rien n’empêche bien sûr d’en porter.Confort minimaliste absolu… Conviendra à des coureurs légers ayant progressivement abordés la pratique de la course minimaliste… Conviendra pour des courses courtes sur route.

Prix : 99 € - disponible en modèles Homme et Femme

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Plus endurantes que les hommes …

J’étais récemment sur l’UTMB : rendez-vous incontournable des fidèles du Trail réunis à cette “Mecque montagnarde” qu’est devenue la ville de Chamonix en cette fin d’été. Je peux dire, en comparant à ma dernière participation en 2007, que les courses se sont largement féminisées. Les femmes qui selon les conclusions d’une étude publiée en 2011 possèderaient des qualités physiolo-giques supérieures aux hommes dans le domaine de l’endurance, y sont désormais largement représen-tées. Cette étude prédit même la victoire de femmes sur des épreuves d’Ultra Trail. Sans chercher très loin rappelons que c’est déjà fait car la première édition de la CCC (Courmayeur – Champex – Chamonix) sur 90 km a été remportée par Corinne Favre, une de nos meilleures athlètes dans cette discipline en 2006. Certaines femmes adeptes de l’ultra running, comme l’anglaise Lizzy Hawker, qui court sous les couleurs de The North Face, ont déjà écrit une partie de l’histoire de cette course mythique autour du Mont-Blanc. Lizzy vient de remporter l’UTMB pour la 5ème fois … Ce petit bout de femme très calme et discrète devient totalement impres-sionnante dès que le chemin s’élève. Elle laisse derrière elle de nombreux hommes aguerris aux courses de montagne.

Les reines de l’Ultra …

Comme Lizzy elles sont nombreuses à se faire un nom dans la course de montagne ou au long cours … Comme Agnès Hervé, jeune femme de 35 ans qui gère sa boutique de Running à la porte Dorée à l’orée du Bois de Vincennes … Elle remporte le Trail des Ducs de Savoie (TDS) de 115 km qui se déroule dans le cadre de l’UTMB. Celle-ci est une passionnée qui a quitté une carrière toute tracée dans la chimie pour vivre pleinement sa passion de la course. C’est également le cas de Anne Valero du team Mizuno, qui a également remporté l’Eco-Trail de Paris et qui termine 4ème de la CCC cette fois à Chamonix. Elle est investie à fond dans la course nature et elle prodigue ses conseils de coach à ceux qui veulent se lancer dans l’aventure montagnarde.

Au début du trail le maigre peloton des participants était constitué

majoritairement de montagnards aux mollets costauds et parmi

eux on ne voyait que très rarement des femmes. Les choses ont bien

changé et les vagues colorées qui s’élancent à l’assaut des sommets

sont désormais de “gazelles” qui n’hésitent plus à affronter de longues

distances et de gros dénivelés.

Des femmes au sommet…

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Texte Patrick VAN DEN BoSSCHE

Sur cet UTMB j’ai également rencontré Ellie Greenwood du Team Mountain Hardwear Montrail. Cette jeune femme qui vit à Vancouver est d’une simplicité rare … elle a pourtant remporté en 2011 la fameuse Western States de 100 miles aux USA … J’ai dîné avec elle et son team à la veille de la course et j’ai pu admirer sa décontraction lors de cette rencontre. Enfin, bien qu’elle n’était pas à l’UTMB, je voulais vous parler de Laurence Klein mère de famille, qui travaille et qui doit jongler avec un emploi du temps très serré entre ses trois vies : famille, boulot et sport de haut-niveau. Malgré ses différentes occupations elle reste performante sur le 1500 m piste jusqu’au très exigeant Marathon des Sables qu’elle a encore remporté cette année.

Les femmes sereines et heureuses montent désormais au sommet de la popularité sur ces courses prestigieuses. Elles font de grandes choses de façon simple et avec le sourire. Même si les photographes et les caméras ne sont pas toujours là lorsqu’elles franchissent la ligne d’arrivée elles ont leurs “fans” et moi j’en fait partie.

Laurence Klein

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Lizzy Hawker

Agnès Hervé

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Septembre

9/9 La Foulée des gazelles (83)Toulon accueille sa 5ème foulée des gazelles comprenant 7,5 km autour du jardin paysager de la Tour Royale et sur le sentier du littoral. La course est ouverte à toutes à partir des cadettes et les fonds sont dédiés à la lutte contre le cancer du sein.Infos : 06 72 15 88 17email : contact@os-toulon.org

23/9 La Seignossaise (40)Déjà la 3ème édition de cette course de 6 km dans la forêt de Seignosse sur un terrain souple et légèrement valloné. Il paraît que les organisatrices sont exceptionnelles.Infos : 06 10 19 85 33www.traildesmouettes.fr

23/9 La Trouvillaise (14)Un week-end convivial à vivre entre amies, en familles. Tout est prévu ! Des activités pour les enfants, les conjoints, vous n’avez plus d’excuses pour y échapper ! Deux parcours nouveaux cette année avec un tracé empruntant plus le centre ville. Un parcours découverte de 3 km et un parcours forme de 6 km.Infos : 02 31 53 94 17www.latrouvillaise.com

Octobre

7/10 La Reinette (76)Le parcours change selon les années sur le plateau de Rouen, cette année la course revient à Franqueville Saint Pierre avec une distance de 7 km comme les années précédentes.Infos : 02 35 80 85 68

7/10 La Lorientaise (56)Une course intergénérationnelle (à partir de 8 ans mais accompagnée) qui se veut festive. Des lots sont attribués par tirage au sort du numéro de dossard. Les femmes à mobilité réduite sont également les bienvenues. Cette année, deux circuits en centre-ville de Lorient sont proposés pour faciliter une accessibilité au plus grand nombre. Infos : 02 97 64 54 22

14/10 La Vannetaise (56)6ème édition dans le port de Vannes pour cette désormais classique de 6 km qui réunit 2700 femmes.Les bénéfices de cette course iront dans les centres de soins vannetais pour la recherche contre le cancer. Cette année une marche de 5 km est proposée en parallèle à la course.Infos : www.lavannetaise.com

14/10 L’Alphonsine (78)Pour la 4ème année la mairie de Chatou met les femmes à l’honneur, la course fait 5 km et traverse l’île des Impressionnistes. La randonnée pédestre suit le même tracé. Il n’y a pas de classement officiel, l’épreuve est placée sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité.Infos : http://croissy.chatou.athle.free.fr/alphonsine

21/10 La Zontienne (30)Nîmes accueille la 5ème Zontienne avec deux courses de 6 ou 10 km.Un prix mère-fille est décerné ainsi qu’un challenge entreprise.Infos : 06 72 14 08 74www.zonta-nimes-romaines/org

27/10 La Templière (12)Un trail découverte très accessible de 9 km exclusivement réservé aux femmes dans un cadre exceptionnel, le long du Tarn. Il n’y a pas de temps éliminatoire, le trail peut se disputer en courant ou en marchant. La course est limitée à 600 participantes. Les organisateurs donnent un tee-shirt à toutes les arrivantes, et un bijou ou un cadeau réalisé en Inde.Infos : www.festivaldestempliers.blogspot.com

Novembre

4/11 Les gazelles Rilhacoises (87)Sur les sentiers de la commune de Rilhac Rancon, un trail agréable de 8 km en sous bois.Infos : 06 21 82 39 47

24/11 Courir entre deux “o”Entre l’Orne et l’Odon, au cœur du Calvados, deux parcours sont proposés, une course mixte de 21 km et une féminine de 10 km. Les bénéfices sont reversés à une association qui s’occupe d’enfants hospitalisés (www.reves.fr).Infos : http://courirentredeuxo.free.fr

Janvier-février 2013

6/1 La Prom’ Classic (06)Afin de commencer l’année du bon pied et profiter de l’ambiance festive le long de la promenade des Anglais, la Prom’Classic propose un 10 km en bord de mer. Le départ est différé de 5 minutes entre les hommes et les femmes.Infos : 04 93 26 19 88

13/1 La grégorienne (53)Un parcours de 7,5 km entre la ville de Sainte Grégoire et le canal d’Ile de Rance. Les meilleures équipes de copines, de collègues, de clubs seront récompensées par de nombreux lots.Courir à Saint-Grégoire, en partenariat avec l’association Madame Ethiopia, vient en aide aux athlètes éthiopiens et aux sportifs en herbe de familles démunies en collectant les anciennes chaussures de running.Infos : www.courirsg.fr

23/2 La Sénégazelle (Sénégal)Dès l’année prochaine, 3 éditions seront désormais ouvertes. Cela commence du 23 février au 3 mars à Simal puis ensuite dès le mois d’Avril à Foundiougne. La Sénégazelle est une épreuve sportive mais aussi un moment d’échanges et de rencontres. C’est essentiellement vers les enfants que l’action humanitaire est orientée en leur apportant du matériel scolaire. Chaque gazelle prépare un petit colis qu’elle remettra à l’élève qu’elle rencontrera. Cette action est toujours remplie d’émotions, de sourires…Infos : J-M Ferron 06 30 66 93 58

Mars-Avril

2/3 Le trail de VénusUn joli trail de 11 km en une seule boucle sur les chemins et sentiers autour de Volvic. Passage autour de la Vierge Nore, Notre Dame de la Garde qui domine Volvic puis la descente le long des remparts du château féodal de Tournoël. Selon les conditions météorologiques, possibilité de chemins boueux, verglacés, enneigés ou risque de brouillard.Infos : 06 32 30 61 39http://acfa63.fr/index.php/venus

10/3 La Meldoise (77)Organisée dans le cadre verdoyant du parc naturel du pâtis, cette course de 6 km est inscrite officiellement au calendrier de la FFA. Cette épreuve unique en Ile de France est précédée de courses d’enfants.Infos : 01 60 23 19 60email : direction.sports@meaux.fr

18/3 La Cadurcienne du Printemps (46)Une course de 6 km au profit de la lutte contre le cancer du sein. Environ 1800 participantes qui partent place F.Mitterrand avant de faire une boucle dans le vieux Cahors puis vers les Berges du Lot. Une Tombolat et des récompenses sont prévues.Infos : lacadurcienne@wanadoo.fr

Et… Odyssea

09/09/2011 Brest 5 km course/marche et 9 km marche

23/09/2011 Cannes5 et 10 km course et 1 km course enfants

6/10/2011 Paris5 km course/marche allure libre et 10 km chronométré

4/11 La Réunion5 et 10 km course/marche et 1 et 2 km course enfants

17/3/2013 Nantes5 km course/marche et 1 km course enfants

26/5/2013 Chambéry5 et 8 km course/marche et 1 km course enfants

8/6/2013 Dijon5 et 10 km course/marche et 1 km course enfants

22/6/2012 St Jean de Luz5 et 10 km course/marche et 1 km course enfantsInfos : http://www.odyssea.info/

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