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Suivi des Cancer Urologiques Steven P Lapointe MD, FRCSC Urologue Cité de la Santé de Laval 23 février 2013

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  • Suivi des Cancer Urologiques

    Steven P Lapointe MD, FRCSC

    Urologue

    Cité de la Santé de Laval

    23 février 2013

  • Conflits d’intérêt

    Comité Consultatif AMGEN ASTELLAS GSK

  • Cancers Urologiques

    Le suivi des cancers urologiques est très complexe vu la multitude de types de tumeurs et de leurs différentes caractéristiques

    Ce suivi évolue rapidement à la lumières de nouvelles données scientifiques

    Il est du ressort de l’urologue d’assurer la prise en charge des patients après traitement de ces cancers

  • Cancer de la Prostate

    1 homme sur 8

    Cancer parfois indolent, parfois mortel

    3ème cause de mortalité par cancer au Canada

    Diminution du taux de mortalité de 30% après découverte APS 4.1% par an 1994- 2005 2.6% 2006-2007

  • Cancer de la Prostate

    APS et toucher rectal permettent le dépistage Biopsie Trans Rectale si TR positif

    TR normal et

    40-49 ans APS < 2.5ng/ml

    50-59 ans APS < 3.5 ng/ml

    60-69 ans APS < 4.0 ng/ml

    Pas indiqué de dépister avec APS après 75 ans

    TR seulement

    Risque de mortalité dû au cancer de la prostate faible après cet âge si biopsie et diagnostic résultant d’un APS élévé seulement

  • Dépistage: recommandations 2013 de l’AUA

    Ne pas dépister avant 40 ans Pas de dépistage de routine entre 40 et 54 ans Entre 55 et 69: dépistage après consentement éclairé Co-morbidités…

    Dépistage à tous les 2 ans conserve bénéfice du dépistage et diminue risque des biopsies, du sur-diagnostique et du sur-traitement

    Cesser le dépistage après 70 ans (exceptions) Espérance de vie de moins de 10 ans

  • Risque de récidive

    Groupes de risque stratifiés Dr.D’Amico

    Bas APS < 10 cT1c, cT2a Gleason 6 and less

    Intermédiaire APS 10-20 cT2b Gleason 7

    Haut PSA >20 cT2c + Gleason 8 et plus

    D’Amico et al., JCO 2003

  • Cancer de la Prostate

    Diagnostic Biopsie trans-rectale de la prostate Rôle émergeant de la RMN prostatique Score de Gleason 6/10 peu agressif

    7/ 10 modérément agressif

    8-10/10 très agressif

  • Grade du cancer

  • Cancer de la Prostate

    Philosophie concernant la controverse sur le dépistage du cancer de la prostate

    Compte tenu du fait qu’il y a des cancers indolents et des cancers mortels, le débat ne devrait pas être centré sur le fait de dépister ou non, mais il faut plutôt détecter les cancers et être en mesure de moduler la prise en charge en tenant compte de leur agressivité.

  • Cancer de la Prostate

    Prise en Charge

    1) Surveillance active

    2) Prostatectomie radicale conventionnelle ou

    laparoscopique

    3) Radiothérapie

    Externe

    Curiethérapie

    4) Hormonothérapie - suppression androgénique

    5) Chimiothérapie

  • Cancer de la Prostate

    Surveillance active Séries autopsiques démontrent la présence de cancer de la

    prostate indolent dans 40-80% des patients âgés de plus de 85 ans Initiative canadienne Critères de surveillance active Gleason 6/10 TR négatif ou T2a (petit nodule) Max 2 biopsies positives, moins de 50% du spécimen APS < 10 ng/ml

    BUT Retarder, voire éliminer les traitements à visée curative avec

    leurs effets secondaires 50% des patients auront éventuellement besoin d’un traitement

  • Cancer de la Prostate

    Surveillance active Patient motivé Biospie de confirmation à l’intérieur de 1 an Urolaval: à l’intérieur de 6 mois

    APS et toucher rectal aux 3-6 mois Re-biopsie à 1 an puis aux 2-3 ans par la suite Pas de protocole de suivi type Critères d’intervention À la demande du patient

    Progression du grade de la maladie aux biospies subséquentes

    Progression significative de l’APS - controversé

  • Cancer de la Prostate

    Prostatectomie Radicale Ouverte vs Laparoscopique vs Laparoscopique assistée par

    robotique 2- 5 jours d’hospitalisation Morbidité court terme Saignement

    Infection

    TPP

    Fistule

    Lymphocèle

  • Cancer de la Prostate

    Prostatectomie Radicale Morbidité à moyen et long terme

    Incontinence urinaire de stress 30% 3 mois post op 10-20 % 6 mois post op 5-7 % 1an post op

    Dysfonction érectile

    100% si pas de préservation neuro-érectile

    50-70% de préservation des érection si préservation neuro-érectile bilatérale

    Verge plus courte

    Sténose anastomotique Moins de 5%

  • Cancer de la Prostate

  • Cancer de la Prostate

    Radiothérapie (externe ou curithérapie) Profil de morbidité à long terme égale à la prostatectomie,

    sauf qu’ils apparaissent tardivement Incontinence urinaire (par impériosité) 5-7 % 1 an pos-op

    (Cystite radique) Dysfonction érectile 50% 1 an post-op Rectite radique

  • Cancer de la Prostate

    Hormonothérapie Suppression androgénique Agoniste de la LHRH

    +/- antiandrogènes

    Calcium-Vit D – prévention osseuse

    Chimiothérapie Taxotère- prednisone Abiratérone – Enzalutamide Nouvelles molécules prometteuses

  • Cancer de la Prostate Suivi après prostatectomie radicale 0-2 ans post op APS avec/sans TR aux 3-6 mois

    Selon aggressivité du cancer

    2-5 ans post-op APS avec/sans TR aux 6 mois

    Radiologie aux 2-3 ans si cancer agressif

    Scintigraphie osseuse et CT-Scan abdomino-pelvien

    Suivi relativement similaire après radiothérapie Urolaval

    Suivi de façon conjointe et en alternance avec les radio-oncologues

  • EAU GuidelinesCancer de la Prostate

  • Cancer de la Prostate Suivi post Hormonothérapie 0-2 ans APS - TR aux 3 mois

    2 et + ans APS - TR aux 6 mois

    Suivi avec ostéodensitométrie pour dépister ostéoporose Initiale à 1 ans puis moduler selon qualité osseuse

    Suivi post chimiothérapie Modulé selon les protocoles

    Urolaval Suivi de façon conjointe et en alternance avec les

    hémato-oncologues

  • EAU GuidelinesCancer de la Prostate

  • Cancer du Rein

    Incidence

    Détection souvent fortuite Échographie ou CT-Scan

    Bilan d’hématurie microscopique (2-5 GR/champ) Cystoscopie , échographie

    Bilan d’hématurie macroscopique Cystoscopie , CT-Scan abdomino-pelvien avec phase

    pyélographique

  • CUA/AUCLignes Directrices

    Hématurie microscopique

  • Cancer du Rein

    Traitement Chirurgie Laparoscopique Néphrectomie partielle Néphrectomie radicale

    Néphrectomie ouverte Cancers avancés symptomatiques Notion de cytoréduction pré chimiothérapie

    Chimiothérapie si métastases Inhibiteurs de l’angiogénèse

  • CUA-AUC Cancer du Rein

  • Cancer de la Vessie

    Quatrième cancer en fréquence chez les hommes

    Facteurs de risque Tabagisme Exposition professionnelle Teintures, peintures

    Inflammation chronique Exposition à agent chimiothérapeutique Cyclophosphamide

  • Cancer de la Vessie

    Carcinome Transitionnel Sans envahissement musculaire

    -75-80% des cancers vésicaux- 60% superficiels peu agressifs- 30% envahissants le chorion et agressifs- 10% Carcinome in situ : Agressif

    - Résection trans-urétrale de la tumeur vésicale Avec envahissement musculaire Maladie léthale Cystoprostatectomie radicale avec dérivation urinaire Non – continente: conduit iléal Réservoir iléal continent (Studer)

  • Cancer de la Vessie

    Carcinome Transitionnel Sans envahissement musculaire

    Suivi avec cystoscopie et cytologie urinaire

    q 3-4 mois 0-2 ans q 6 mois 2-4 ans Annuel par la suite

    Si tumeur unique de bas grade Évaluation peut être réalisée à 3,9, 12 mois et annuellement

    Si récidive, retour au calendrier de suivi initial

    Si tumeur envahissant le chorion (T1) ou de haut grade

    Seconde RTU-TV de restadification nécessaire Éliminer risque de tumeur avec envahissement musculaire

  • Cancer de la Vessie

    Carcinome transitionnel sans envahissement musculaire

    Chimiothérapie intravésicale Post-opératoire immédiate (6 hrs post op)

    15% de réduction des récidives à long terme

    Mitomycine

    Épirubicine

  • Cancer de la Vessie

    Carcinome transitionnel sans envahissement musculaire

    Prévention des récidives et progression Mitomycine ; pTa BG récidivant ou multiples

    - Induction de 6-8 Traitements q 1 semaines

    - Entretien q 1 mois X 1 an

    BCG - pT1HG et CIS Réponse complète de plus de 70% si CIS

    Diminution significative du risque de progression

    Induction de 6 traitements q 1 semaines

    Entretien débuté 3 mois post induction puis q 6 mois pendant 3 ans

  • Cancer du Testicule

    Cause de cancer no 1 chez 20-39 ans

    Rare avant 15 ans

    Masse testiculaire

    Le plus haut taux de guérison de tous les cancers 90% survie à 5 ans Pratiquement 100% si pas de métastase Chimiothérapie très efficace (basée sur cis-platin)

  • Cancer du Testicule

    Suivi complexe dépendant du type de cancer Séminomateux Non- Séminomateux Choricarcinome

    Carcinome embryonnaire

    Sac endodermique

    Tératome

  • Cancer du testicule

    Cédules de surveillance (NCCN) (intervalle large choisi)

    Suivi recommandé: Séminome 10 ans et NSGCT 8 ans

    Programme de suivi complexe et sujet à changements fréquents

  • Cancer du testicule

  • Cancer du testiculeSéminome

  • Cancer du testicule Séminome

  • Cancer du testiculeNon séminomateux

  • Cancers Urologiques

    Suivi complexe, qui nécessite mises à jour fréquentes même pour les urologues

    Le suivi des cancers urologiques devraient être faits par les urologues

    Les omnipraticiens intéressés peuvent assurer le suivi, mais il doit y avoir collaboration étroite avec l’urologue