Suivi des niveaux de polluants atmosphériques sur le Pays … · 2015-09-23 · Air Rhône-Alpes - Suivi des niveaux de polluants atmosphériques dans le Pays Roussillonnais en 2014

SYNTHESE DES MESURES REALISEES EN 2014

Diffusion : septembre 2015

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Suivi des niveaux de polluants atmosphériques

sur le Pays Roussillonnais en 2014

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Air Rhône-Alpes - Suivi des niveaux de polluants atmosphériques dans le Pays Roussillonnais en 2014

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Cette étude d’amélioration de connaissances a été rendue possible grâce à l’aide financière particulière de la DREAL – Rhône-Alpes. Toutefois, elle n’aurait pas pu être exploitée sans les données générales de l’observatoire, financé par l’ensemble des membres d’Air Rhône-Alpes.

CONDITIONS DE DIFFUSION Air Rhône-Alpes est une association de type « loi 1901 » agréée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable des Transports et du Logement (décret 98-361 du 6 mai 1998) au même titre que l’ensemble des structures chargées de la surveillance de la qualité de l’air, formant le réseau national ATMO. Ses missions s’exercent dans le cadre de la loi sur l’air du 30 décembre 1996. La structure agit dans l’esprit de la charte de l’environnement de 2004 adossée à la constitution de l’Etat français et de l’article L.220-1 du Code de l’environnement. Elle gère un observatoire environnemental relatif à l’air et à la pollution atmosphérique au sens de l’article L.220-2 du Code de l’Environnement. Air Rhône-Alpes communique publiquement sur les informations issues de ses différents travaux et garantit la transparence de l’information sur le résultat de ses travaux. A ce titre, les rapports d’études sont librement disponibles sur le site www.air-rhonealpes.fr Les données contenues dans ce document restent la propriété intellectuelle d’Air Rhône-Alpes. Toute utilisation partielle ou totale de ce document (extrait de texte, graphiques, tableaux, …) doit faire référence à l’observatoire dans les termes suivants : © Air Rhône-Alpes (2015) – « Suivi des niveaux de polluants atmosphériques dans le Pays Roussillonnais en 2014 ». Les données ne sont pas rediffusées en cas de modification ultérieure. Par ailleurs, Air Rhône-Alpes n’est en aucune façon responsable des interprétations et travaux intellectuels, publications diverses résultant de ses travaux et pour lesquels aucun accord préalable n’aurait été donné. En cas de remarques sur les informations ou leurs conditions d'utilisation, prenez contact avec Air-Rhône-Alpes : - depuis le formulaire de contact sur le site www.air-rhonealpes.fr - par mail : [email protected] - par téléphone : 09 72 26 48 90 Un questionnaire de satisfaction est également disponible en ligne à l’adresse suivante http://www.surveymonkey.com/s/ecrits pour vous permettre de donner votre avis sur l’ensemble des informations mis à votre disposition par l’observatoire Air Rhône-Alpes.

Air Rhône-Alpes est issu du rapprochement de 6 associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’Air (Air-APS, AMPASEL, ASCOPARG, ATMO Drôme-Ardèche, COPARLY, SUP’AIR). Cette régionalisation a eu lieu le 1er janvier 2012 et a eu lieu suite aux orientations prise par le Grenelle de l’Environnement et transcrites par Décret Ministériel (2010-1268 du 22 octobre 2010).

Version éditée le 7/08/2015

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Sommaire

1. Introduction ................................................................................................... 5

1.1. Contexte et objectifs de l’étude ................................................................................. 5 1.2. Présentation de la zone d’étude ................................................................................. 6 1.3. Principaux enjeux identifiés ....................................................................................... 8

1.3.1. Rappels des principales conclusions de l’étude menée en 2006-2007 ................................. 8 1.3.2. Rappel du Suivi environnemental Global, phase 1 .............................................................. 10

2. Matériel et méthode .................................................................................... 13

2.1. Sites de mesures ..................................................................................................... 13 2.2. Méthode d’échantillonnage ..................................................................................... 17

2.2.1. Polluants ciblés et méthodes de mesure ............................................................................ 17 2.2.2. Périodes des campagnes de mesures ................................................................................. 19

3. Analyse des résultats de mesures ................................................................ 20

3.1. Préambule : Bilan de la qualité de l’air en 2014 ........................................................ 20 3.2. Polluants réglementés et mesurés en continu ......................................................... 21

3.2.1. Dioxyde d’azote (NO2) ......................................................................................................... 21 3.2.2. Particules PM10 .................................................................................................................. 24 3.2.1. Particules PM2.5 ................................................................................................................. 28 3.2.2. Résultats de modélisation régionale en 2014 ..................................................................... 30

3.3. Aldéhydes ............................................................................................................... 32 3.3.1. Niveaux mesurés en 2014 ................................................................................................... 32 3.3.2. Valeurs de référence et évolution des niveaux ................................................................... 33

3.4. Composés organiques volatils (COV) ........................................................................ 34 3.4.1. Niveaux de COV mesurés en 2014 ...................................................................................... 34 3.4.1. Valeurs de référence et évolution des niveaux de COV ...................................................... 36

3.5. Phénol .................................................................................................................... 44 3.6. Métaux lourds (ML) ................................................................................................. 45

3.6.1. Niveaux de ML mesurés en air ambiant en 2014 ................................................................ 45 3.6.1. Evolution des niveaux de ML ............................................................................................... 48 3.6.2. Niveaux de ML mesurés dans les retombées en 2014 ........................................................ 49

3.7. Dioxines et Furanes ................................................................................................. 52 3.7.1. Quelques rappels sur les dioxines et furanes ...................................................................... 52 3.7.2. Le programme de surveillance des dioxines ....................................................................... 53 3.7.3. Evolution des niveaux de dioxines à l’échelle régionale ..................................................... 55 3.7.4. Niveaux mesurés en air ambiant en 2014 ........................................................................... 56 3.7.5. Niveaux de dioxines dans les retombées atmosphériques ................................................. 58

4. Synthèse et recommandations pour la surveillance ..................................... 60

5. Conclusion de l’étude ................................................................................... 62

ANNEXE 1 : REGLEMENTATION ET VALEURS DE REFERENCES ................................................................. 64

ANNEXE 2 : INFLUENCE DE LA METEOROLOGIE SUR LA QUALITE DE L’AIR ................................................. 70

ANNEXE 3 : TABLEAU RECAPITULATIF DES MESURES REALISEES DANS LE CADRE DE L’ETUDE ......................... 71

ANNEXE 4 : RESULTATS DE MESURES ............................................................................................... 72

ANNEXE 5 : DIOXINES : EXEMPLE DE VARIATION DE L’ITEQ EN FONCTION DES CONGENERES ...................... 82


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Résumé La prise en compte des enjeux de qualité de l’air sur des territoires présentant des

sources d’émissions multiples et variées (grandes zones industrielles, axes routiers

majeurs, secteurs résidentiels…) requiert une surveillance adaptée, concernant parfois

des composés chimiques spécifiques. Il s’agit d’une approche complémentaire à la

surveillance en continu déjà assurée par les observatoires pour un certain nombre de

polluants réglementés.

Afin de contribuer à l’amélioration des connaissances dans ce domaine, cette étude

menée en 2014 fait suite à l’étude « Air et Santé » de 2006-2007, qui avait permis pour

la première fois d’évaluer les niveaux de 85 polluants simultanément sur 3 zones multi-

émettrices de la région Rhône-Alpes, dont le pays roussillonnais.

Dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement et plus particulièrement de la 2e

phase (mesures complémentaires) de l’étude de Suivi Environnemental Global (SEG), les

polluants ciblés pour cette étude correspondent à ceux de l’étude « air et santé » et

également aux recommandations de la 1e phase du SEG. Les campagnes de mesures

réalisées ont permis d’assurer un suivi des niveaux de tous les polluants ciblés et

d’apporter des éléments complémentaires d’aide à la décision pour la surveillance de ces

composés dans le pays roussillonnais.

Les résultats ne montrent quasiment pas de dépassement des valeurs réglementaires ou

de référence sur la zone, sauf concernant le dioxyde d’azote (NO2) en proximité de

l’autoroute A7. La tendance d’évolution globale (par rapport à 2006-2007 ou dans le

cadre du suivi pluriannuel réalisé par l’observatoire) correspond à une amélioration de la

qualité de l’air, à relativiser cependant compte tenu d’une météorologie régionale

globalement favorable sur l’année 2014. La situation générale semble donc plutôt bonne,

avec cependant quelques points de vigilance. Cette étude confirme notamment que la

surveillance des COV devrait être poursuivie et plus spécifiquement pour les composés

chlorés en proximité d’activités industrielles recensées sur la zone. D’autres composés

devraient faire également l’objet d’une surveillance régulière. Outre le cas des composés

réglementés en air ambiant, déjà surveillés en continu sur la zone (PM10, NOx), il s’agit

plus particulièrement des métaux lourds et des dioxines/furanes

Concernant la répartition spatiale, les sites de mesures placés sur la plateforme

industrielle ou en proximité (à Salaise Sud et Péage de Roussillon) sont ceux qui

enregistrent les niveaux maxima sur la zone, pour la plupart des polluants. Il faut noter

toutefois le cas du NO2 dont les niveaux les plus forts sont relevés à proximité de

l’autoroute et en zone urbaine (Roussillon). Les zones les plus densément peuplées sont

donc vraisemblablement moins exposées aux composés d’origine industrielle, mais il

conviendrait pour confirmer ce constat d’affiner la connaissance de la répartition spatiale

des polluants, au-delà de la surveillance métrologique sur quelques points.

Ainsi, une fine connaissance des émissions et une modélisation ciblée de certains

composés pourraient permettre de mieux évaluer leur dispersion et leur impact. En effet,

les cartographies intégrées de qualité de l’air reposent sur le croisement des mesures en

air ambiant avec les données d’émissions et de modélisation numérique des

concentrations. Ce travail serait utile à long terme pour permettre une meilleure

intégration des caractéristiques spécifiques à cette zone dans un observatoire territorial

pérenne de la qualité de l’air.


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1. Introduction

1.1. Contexte et objectifs de l’étude En 2006-2007, Air Rhône-Alpes a mené l’étude « Air et Santé – 3 zones à la loupe », qui

a permis pour la première fois d’évaluer simultanément les niveaux de 85 polluants

mesurés sur 3 zones d’activités industrielles multi-émettrices de la région Rhône-Alpes :

le sud lyonnais, le pays roussillonnais et le sud grenoblois. Ces mesures ont servi ensuite

aux experts de la santé pour réaliser une évaluation des risques sanitaires liés à

l'exposition chronique par inhalation aux polluants ciblés, à partir des concentrations

mesurées, pour les populations habitant sur ces zones. Cette évaluation avait fait l’objet

d’un deuxième rapport, édité indépendamment par la Cellule Inter-Régionale

d’Epidémiologie (CIRE) Rhône-Alpes et validé par l’Institut National de Veille Sanitaire

(INVS).

La présente étude, réalisée en 2014, a notamment pour objectif d’assurer un suivi sur la

zone du pays roussillonnais des polluants qui se distinguaient dans le volet « air » de la

précédente étude, avec quelques indicateurs en air ambiant plus élevés que le fond

urbain, ou dans les conclusions du volet « sanitaire ».

Cette démarche s’inscrit en outre dans le programme de Suivi Environnemental Global

(SEG) de la zone de Roussillon. En 2007, suite à des interpellations d’organisations non

gouvernementales, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a

souhaité lancer un suivi environnemental global (SEG) sur le secteur du Pays

Roussillonnais. Une étude a ainsi été engagée sur un territoire de 20 km sur 20 km

centré sur la commune de Salaise-sur-Sanne, afin d’évaluer l'impact des activités

industrielles et des infrastructures de transport sur l'environnement global des

populations, et le risque sanitaire auquel elles sont susceptibles d’être exposées de ce

fait.

Une commission plénière, présidée par le Préfet de l’Isère et composée de cinq collèges,

a permis la mise en place de cette étude de zone. Un comité de pilotage a ensuite été

instauré pour le suivi des différentes phases, regroupant les mêmes collèges avec l’appui

du Sous-Préfet de Vienne.

3 zones rhônalpines sous l'œil des experts de la qualité de l'air et de la santé

Plaquette résumé de l’étude (8 pages)

http://www.air-rhonealpes.fr/site/media/telecharger/648865

Rapport complet – « volet Air » http://www.air-rhonealpes.fr/site/media/telecharger/649411

Rapport complet – « volet Santé » http://www.air-rhonealpes.fr/site/media/telecharger/649412





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La première phase de ce suivi consistait en un état des lieux général. Elle s’est achevée

fin 2012 et a permis de mettre en évidence la nécessité d’améliorer les connaissances sur

la pollution de l’air de la zone. Des propositions de mesures complémentaires en air

ambiant ont été formulées1, notamment pour les COV chlorés, les aldéhydes, les métaux

lourds.

L’étude mise en œuvre par Air Rhône-Alpes correspond à la deuxième phase visant à

mettre en œuvre les mesures complémentaires. Ainsi, les résultats de cette étude

serviront à caractériser l’évolution depuis 6 ans des niveaux des polluants (réglementés

ou non) et à améliorer les connaissances sur la répartition et la nature de la pollution

atmosphérique sur la zone du pays roussillonnais.

A plus long terme, ces données pourront être utiles à l’amélioration continue de

l’observatoire territorial de la qualité de l’air par la mise en place, par exemple, d’outils

de modélisations pérennes et adaptés aux enjeux locaux. Cette étape nécessiterait

notamment de compléter les modèles actuels en incluant l’ensemble des sources

d’émissions à fine échelle.

Cette étude fait partie intégrante du Programme Régional de Surveillance de la Qualité

de l’Air 2011-2015 d’Air Rhône-Alpes. Elle s’inscrit également dans le cadre du Plan

Régional Santé Environnement n°2 (PRSE2) en Rhône-Alpes, dans la Mesure 10.1

« Réaliser une étude de zone sur le Pays Roussillonnais (Surveillance Environnementale

Globale, SEG) », issue de la Fiche 2 du Plan : « identifier et gérer les zones multi-

expositions »

1.2. Présentation de la zone d’étude La zone d’étude du Suivi Environnemental Global s'étend sur 13 communes, situées dans

les départements de l'Isère, de la Loire, de la Drôme et de l'Ardèche :

Chavanay (42) Chanas (38)

Saint-Pierre-de-Bœuf (42) Limony (07)

Saint-Maurice-de-l'Exil (38) Charnas (07)

Roussillon (38) Serrières (07)

Péage-de-Roussillon (38) Peyraud (07)

Salaise-sur-Sanne (38) Saint-Rambert-d'Albon (26)

Sablons (38)

1 Voir Suivi Environnemental Global du Pays Roussillonnais, Etat des lieux et élaboration du schéma conceptuel d’exposition, BG Ingénieurs conseils, Aria Technologies, pour la DREAL Rhône-Alpes


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FIGURE 1 : CARTE DU DOMAINE D’ETUDE (SOURCE : BG, ETAT DES LIEUX DANS LE CADRE DU SEG)

Implanté à l'extrémité nord-ouest du Département de l'Isère, le long du Rhône, le Pays

Roussillonnais est à la frontière de quatre autres départements : le Rhône, la Loire,

l'Ardèche et la Drôme.

La Communauté de Communes du Pays Roussillonnais compte 22 communes et regroupe

près de 50 000 habitants sur un territoire de plus de 21 000 hectares.

Celui-ci se caractérise par la présence de sites industriels importants (plateformes

chimiques, centrale nucléaire,…), autour de deux pôles urbains principaux (les

agglomérations de Roussillon et Saint-Clair-du Rhône), mais également des sites naturels

protégés et une quinzaine de communes rurales. L’autoroute A7 le traverse du nord au

sud.

D’un point de vue aérologique la zone se caractérise par des vents dominants orientés

Nord-Sud, souvent dispersifs, (cf. rose des vents 2014 sur le site de surveillance de la

qualité de l'air A7 Nord-Isère) et de faibles reliefs, situés essentiellement le long de la

vallée du Rhône.

Rose des vents Mesurées sur le site

A7 Nord Isère Année : 2014


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1.3. Principaux enjeux identifiés

Le pays roussillonnais est soumis à une grande diversité de sources de pollution. Il est le

siège d’une intense activité industrielle, d’un trafic routier important (de transit

notamment). Ce territoire possède également des zones rurales, qui peuvent être à

l’origine de polluants spécifiques (pesticides, ammoniac, pollens d’ambroisie

notamment…). Ainsi, le pays roussillonnais, malgré la présence d’un vent parfois

important et dispersif, présente des enjeux de pollution de l’air notables.

Ce territoire fait partie des « zones sensibles » pour la qualité de l’air au sens du Schéma

Régional Climat Air Energie, c’est-à-dire que les plans d’actions qui concernent ces

territoires doivent donc comprendre un volet « air » pour s’assurer que les actions

retenues ne dégradent pas la qualité de l’air, en particulier en cas d’antagonisme

« climat-air ».

La tendance sur les dix dernières années montre globalement une amélioration pour la

qualité de l’air sur ce territoire comme sur l’ensemble de la région. La baisse des

polluants « historiques » d’origine industrielle, tel que le SO2 est particulièrement

notable. Cependant, il subsiste des niveaux élevés pour certains indicateurs et tous les

objectifs de qualité ou valeurs de référence ne sont pas respectés. Cette tendance

concerne avant tout les polluants réglementés en air ambiant faisant l’objet d’une

surveillance continue depuis plusieurs années. Cependant, les composés émis peuvent

être spécifiques à certains secteurs d’activité et en particulier en milieu industriel. Tous

ne sont pas tous réglementés et surveillés en permanence, et quelques polluants

potentiellement présents peuvent néanmoins présenter des risques pour la santé ou l’environnement.

En outre, il convient de rappeler que le pays roussillonnais fait partie des zones à enjeux

particuliers, dites de « multi-expositions » au sens du PRSE2. Sur ces zones sont

concentrés à la fois de nombreux sites industriels ainsi qu’un trafic routier dense en présence de populations riveraines importantes.

1.3.1. Rappels des principales conclusions de l’étude menée en 2006-2007

Au niveau de la surveillance de la qualité de l’air, pour l’ensemble des 85 polluants

étudiés sur les trois zones d’étude (sud lyonnais, sud grenoblois, pays roussillonnais) les

résultats ont été globalement satisfaisants, même si un certain nombre de polluants

nécessite des mesures complémentaires ou un suivi régulier, notamment dans la famille

des Composés Organiques Volatils. Ce suivi apparaît d’autant plus nécessaire que, d’un

point de vue réglementaire, seuls 18 des 85 polluants mesurés possèdent des valeurs de

référence en air ambiant ou en air intérieur (valeurs limites, objectifs de qualité de l’air

ou valeurs guide)

Sur la zone du pays roussillonnais, les niveaux en dioxyde d’azote paraissent un peu

élevés au vu de la densité de population relativement faible, ce qui semble indiquer une

influence marquée d’une ou plusieurs sources (trafic et industrielles).

Même si les niveaux en poussières ont été moins élevés que sur les deux autres zones

durant la période d’étude, la problématique pour ces polluants se pose tout de même

pour cette zone.

En ce qui concerne les polluants « émergents » :


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Métaux lourds : Aucun niveau réellement notable n’a été observé.

Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques : Les deux sites sondés dans cette étude

n’ont pas montré de niveaux véritablement remarquables pour ces polluants.

Aldéhydes : Des niveaux importants en formaldéhyde ont été enregistrés,

uniquement sur le site fixe de Roussillon, proches de la valeur guide de 10 µg.m-3 en

moyenne annuelle préconisée en air intérieur, dont la source n’a pas été identifiée.

Autres Composés Organiques Volatils : Plusieurs composés ont été mesurés avec des

valeurs plus élevées qu’en fond urbain (valeurs dites « remarquables »). Certains

composés comme le benzène, toluène, xylènes sont communs à toutes les zones, et

peuvent avoir une origine liée à l’ensemble des secteurs d’activités (trafic, industries,

résidentiel et tertiaire). La présence d’autres composés comme le chlorométhane et le

dichlorométhane, également communs aux trois zones étudiées mais avec des

niveaux variables, s’explique plutôt par une origine industrielle,

Des niveaux importants ont été mesurés pour plusieurs COV précurseurs de l’ozone

(isoprène, acétylène, iso-pentane et autres alcanes...). Ces niveaux ont été observés

sur les deux sites de la zone de Roussillon, mais uniquement sur la première

campagne de mesure, au printemps 2006. Des mesures complémentaires semblent

nécessaires pour confirmer l’hypothèse de l’origine des émissions, qui se penche pour

l’instant plutôt vers une activité industrielle ponctuelle. A noter enfin sur cette zone,

des concentrations non nulles en chloroéthane, observées également dans la zone du

sud grenoblois mais pas dans le sud lyonnais.

Pour plus de détails sur les résultats, consultez le rapport sur le site d’Air Rhône-Alpes :

Qualité de l’air et santé, 3 zones « à la loupe », 2006-2007, Étude de 85 polluants

atmosphériques sur 3 zones d’activités multi-émettrices de la région Rhône-Alpes en vue

d’une évaluation des risques sanitaires1.

1 http://www.air-rhonealpes.fr/site/media/telecharger/649411



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1.3.2. Rappel du Suivi environnemental Global, phase 1 Le bilan de la qualité du milieu air ambiant présenté durant la phase 1 de l’étude du suivi

environnemental est synthétisé dans le tableau suivant (source : rapport SEG phase 1,

BG) :

A partir de ce bilan, un programme d’investigations complémentaires a été proposé par

le bureau d’étude BG dont une synthèse est présentée ci-après (source : rapport SEG

phase 1, BG) :


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FIGURE 2 : PROPOSITIONS DE SITES DE MESURES COMPLEMENTAIRES POUR LA PHASE 2 DU SEG (SOURCE : BG)


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Dans le cadre de la présente étude, Air Rhône-Alpes a tenu compte de ces propositions

pour le choix des sites de mesure, même s’il n’a pas été possible d’appliquer toutes les

recommandations simultanément.

Le choix de l’emplacement des sites et des polluants mesurés a été discuté et validé en

comité de pilotage (COPIL) du Suivi Environnemental Global le 15/11/2013.


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2. Matériel et méthode

2.1. Sites de mesures

Air Rhône-Alpes réalise déjà depuis plusieurs années un suivi continu de la qualité de l’air

sur le territoire du pays roussillonnais, avec des mesures à la fois sur des sites fixes de

référence, dans le cadre de l’observatoire de la qualité de l’air, ou bien sur des sites

mobiles, dans le cadre de programmes d’études.

FIGURE 3 : LOCALISATION DES SITES FIXES DE MESURE D’AIR RA SUR LA ZONE D’ETUDE

Roussillon (Fond urbain)

A7 Nord Isère (Proximité trafic)

Sud Roussillonnais/Sablons (Fond périurbain)


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La méthodologie proposée pour la présente étude s’est donc appuyée sur :

La surveillance continue réalisée dans le cadre de l’observatoire d’Air-Rhône-

Alpes, sur les sites fixes du réseau implantés dans le pays roussillonnais :

o Roussillon : site fixe en fond urbain, au centre-ville de Roussillon

site EZR6

o A7 Nord Isère : site fixe en proximité trafic, au bord de l’autoroute A7

site EZR7

o Sud Roussillonnais/Sablons : site fixe en fond périurbain, sur la

commune de Sablons site EZR5

Le site fixe de Lyon-Centre, en fond urbain, a également servi de référence

pour comparer les niveaux mesurés avec ceux de l’agglomération lyonnaise.

Des campagnes de mesures prévues en 2014 dans le cadre d’autres études, sur

des sites temporaires :

o Salaise-sur-Sanne (DIOX-ML-51) : laboratoire mobile implanté dans le

programme annuel de surveillance des dioxines et métaux lourds localisé à

côté de l’entreprise « Ribière », pour la surveillance autour de l’incinérateur

de TREDI Salaise site EZR2

o Roussillon Arboriculture (Pesticides) : site de prélèvement implanté

dans le cadre d’une étude régionale sur les pesticides. Dans le cadre de

cette étude, ce site a été considéré comme un « site témoin » sans

influence directe de la plateforme industrielle, compte tenu des vents

dominants et de la distance site EZR4

Des moyens complémentaires et spécifiques de mesures temporaires, avec 2

laboratoires mobiles implantés spécifiquement pour cette étude :

o Péage de Roussillon – site mobile : laboratoire mobile implanté en zone

urbaine résidentielle, pour étudier l’exposition de la population résidant au

nord de la plateforme industrielle de Roussillon, dans l’axe des vents

dominants. site EZR1

o Sablons – site mobile : La zone de Sablons comporte déjà un site fixe (cf

EZR5), mais celui-ci comporte uniquement des mesures de NOx et d’Ozone

(site périrubain). Afin de mieux caractériser la qualité de l’air sous

l’influence potentielle des émissions industrielles par vent de nord/nord-

est, un laboratoire mobile supplémentaire été implanté. Suite à une

demande de l’association « Sauvons notre futur » ce site n’a pas été placé

exactement sur la station fixe, pour pouvoir étudier l’exposition de la

population résidant le plus à l’est de la commune. L’emplacement définitif a

été validé lors d’une visite de terrain avec la Mairie de Sablons et un

représentant de l’association en janvier 2014 site EZR3

La carte ci-après présente la localisation de l’ensemble des sites de mesures pour l’étude.


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(*) le site fixe de Sablons est un site périurbain qui mesure les NOx et l’ozone uniquement

NOx,

PM10

Métaux

lourdsDioxines 31 COV 10 COV Phénol

Aldéhydes

+Acroléine

Retom

bées

ML +

Diox

Benzène PM2,5

analy

seurs

auto en

continu

prélève

ment sur

fi ltre

Prélève

ment sur

fi ltre

Canisters

24h

Tubes

passifs

hebdo

Tubes

passifs

hebdo

Tubes

passifs

hebdo

Jauges

owen

analy

seurs

auto en

continu

analy

seurs

auto en

continu

EZR1 - Péage de

Roussillon site

mobile (urbain)

X X X X X X X X

EZR2 - Salaise sur

Sanne sud site

mobile (proximité

industrielle)

X X X X X X

EZR3 - Sablons site

mobile (périurbain)X X X X X X X X

EZR4 - Arboriculture

site "témoin"

(périurbain)

X X X X X

EZR5 Sablons (site

fixe)X(*)

EZR6 - Roussillon

site fixe (urbain)X X X X X

EZR7 A7 Nord Isère

site fixe (proximité

trafic)X X X X X X

Polluants mesurés et méthode de mesure


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FIGURE 4 : CARTE DE LOCALISATION DES SITES DE MESURES POUR L’ETUDE

Zone d’activité

industrielle


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2.2. Méthode d’échantillonnage 2.2.1. Polluants ciblés et méthodes de mesure

Cette étude visait le suivi des niveaux pour plus de 80 composés parmi les familles

suivantes :

Polluants réglementés [Analyseurs – mesures en continu]

Aldéhydes + acroléine [Prélèvements par Tubes Passifs - 1 semaine]

Composés Organiques Volatils [Prélèvements par Tubes Passifs - 1 semaine

+ Prélèvements par Canisters - 24h + mesures en continu benzène]

Métaux lourds [Prélèvements sur filtres - 1 semaine + retombées – 2 mois]

Dioxines et Furanes [Prélèvements filtres - 1 semaine + retombées - 2 mois]

(Polluants suivis dans le cadre de l’observatoire de la qualité de l’air et du

programme annuel « dioxines - métaux lourds »)

(en violet : les composés préconisés dans la Phase 1 de l’étude de zone)

FIGURE 5 : LISTE DES POLLUANTS MESURES DANS LE CADRE DE L’ETUDE

Cis-2-pentène Isoprène 1-hexène n-hexane Benzène Iso-octane n-heptane Toluène Octane Ethylbenzène m+p-xylène o-xylène 1,3,5-triméthylbenzène 1,2,4-triméthylbenzène 1,2,3-triméthylbenzène

Ethane Ethylène Propane Propène Isobutane n-butane Acétylène Trans-2-butène 1-butène Cis-2-butène Isopentane n-pentane 1,3-butadiène Trans-2-pentène 1-pentène

Chlorométhane Dichlorométhane Chloroéthylène (CVM) Chloroéthane 1,1-Dichloroéthène 1,1-Dichloroéthane 1,2-Dichloroethène Chloroforme (Trichlorométhane) 1,1,1-Trichloroéthane 1,2-Dichloroéthane Tétrachlorométhane Trichloroéthylène 1,1,2-Trichloroéthane Tétrachloroéthylène Chlorobenzène 1,1,2,2-Tétrachloroéthane 1,4-Dichlorobenzène 1,2-Dichlorobenzène 1,3-Dichlorobenzène

COV précurseurs de l’ozone COV chlorés


18/83

Camion laboratoire mobile Analyseurs

Prélèvements par tubes passifs Prélèvements par canisters

Prélèvements sur filtres Analyse de filtres

Mesure de retombées (Jauges Owen) Site fixe avec mât météo

FIGURE 6 : PHOTOS DE DIFFERENTS DISPOSITIFS DE MESURES

Voir aussi en Annexe : Rappels sur la réglementation et valeurs de références.


19/83

2.2.2. Périodes des campagnes de mesures

Selon la directive européenne en vigueur (Directive 2008/50/CE), la période minimale sur

l’année pour effectuer des mesures indicatives est de 14%, avec 8 semaines de mesures

également réparties dans l’année. Un tel échantillonnage permet d’obtenir des mesures

représentatives de la qualité de l’air sur un site donné et une comparabilité avec les

normes en vigueur en moyenne annuelle. Pour les prélèvements de HAP et métaux

lourds (Directive 2004/107/CE), les États membres peuvent utiliser une période minimale

moindre, mais non inférieure à 6 % pour les mesures indicatives.

L’étude s’est déroulée sur 4 campagnes de 2 semaines, réparties sur les 4 saisons, selon

le calendrier suivant :

Campagne Saison Début Fin

1 Hiver 30/01/2014 13/02/2014

2 Printemps 24/04/2014 07/05/2014

3 Eté 28/07/2014 11/08/2014

4 Automne 27/10/2014 10/11/2014

Les objectifs fixés par la Directive ont été respectés pour toutes les mesures réalisées

dans le cadre de cette étude, à l’exception des mesures par canisters sur 24h qui avaient

pour objectif d’étudier les valeurs maximales prises aléatoirement sur quelques jours

durant les campagnes de mesures.

voir en Annexe : Tableaux récapitulatifs des mesures réalisées durant l’étude

(analyseurs en continu et prélèvements)

La prochaine partie du rapport présente l’analyse des résultats de mesures pour

l’ensemble des polluants, sous forme de graphes et tableaux de synthèse, avec des

commentaires. Les niveaux sont comparés aux valeurs réglementaires ou à des valeurs

de référence existantes.

Cette partie présente également, lorsque cela est possible, l’évolution des niveaux

mesurés en 2014 par rapport à ceux mesurées en 2006-2007, ou sur d’autres zones,

notamment la station de référence de fond urbain.

L’ensemble des résultats chiffrés sont regroupés en Annexe, sous forme de tableaux par

famille de polluants.


20/83

3. Analyse des résultats de mesures

3.1. Préambule : Bilan de la qualité de l’air en 2014 Avec le recul de plusieurs années, sur la région Rhône-Alpes, l’évolution montre une

baisse régulière des concentrations des principaux polluants atmosphériques, exception

faite de l’ozone.

FIGURE 7 : EVOLUTION DES CONCENTRATIONS MOYENNES MESUREES EN RHONE-ALPES (STATIONS DE REFERENCE)

Le bilan de la qualité de l’air en 2014 a confirmé cette tendance avec les niveaux

mesurés sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, d’autant plus que les conditions

météorologiques de l’année 2014 ont été particulièrement favorables à la limitation des

niveaux pour plusieurs polluants. Des disparités existent tout de même, en fonction des

territoires ou des composés surveillés.

De même, les niveaux de responsabilités des secteurs d’activités dans les émissions sont

différents en fonction des polluants considérés :

FIGURE 8 : CONTRIBUTIONS SECTORIELLES DANS LES EMISSIONS DE POLLUANTS EN ISERE (EN 2013)

Pour plus de détails sur l’état des lieux général de la qualité de l’air en 2014 : Voir le rapport d’activité d’Air Rhône-Alpes : http://ra2014.air-rhonealpes.fr

http://ra2014.air-rhonealpes.fr/


21/83

3.2. Polluants réglementés et mesurés en continu Lors de l’étude réalisée en 2006-2007, les polluants « classiques » (NO2 et particules

PM10 PM2.5) n’avaient pas été identifiés comme présentant des enjeux spécifiques au

pays roussillonnais. Il s’agit toutefois des composés particulièrement surveillés à l’échelle

régionale du fait de leur dépassement des valeurs réglementaires, de façon chronique en

bordure des axes routiers pour le NO2 et de façon épisodique sur de plus vastes

territoires pour les PM10.

En outre, la première phase du Suivi Environnemental Global a pointé ces deux

composés comme des substances à forte priorité nécessitant un suivi ou la réalisation de

mesures complémentaires.

3.2.1. Dioxyde d’azote (NO2)

Niveaux NO2 mesurés en 2014

FIGURE 9 : NO2 – MOYENNES PAR CAMPAGNES ET MOYENNES ANNUELLES

Pour le NO2, sur les 3 sites mobiles de l’étude, les concentrations mesurées se situent

entre des niveaux de fond urbains et périurbains.

Sur les sites fixes, la moyenne des 4 campagnes est très proche de la moyenne annuelle.

Les mesures réalisées sur 4 saisons confèrent donc une bonne représentativité de la

moyenne annuelle.

Valeur limite en moyenne annuelle : 40 µg/m3


22/83

FIGURE 10 : NO, NO2 – PROFILS MOYENS HORAIRES

Le site A7 Nord-Isère présente un profil moyen horaire pendulaire (matin et soir) typique

en proximité trafic.

L’influence du trafic est moindre mais également visible sur le site fixe urbain de

Roussillon (matin et soir) et le site mobile en proximité industrielle à Salaise-sur-Sanne

Sud (principalement le matin).

Cette influence est moins marquée sur la zone de Sablons et Péage de Roussillon. A

noter que le site fixe et le site mobile implanté à Sablons suivent le même profil.

Pour rappel, il n’y avait pas de mesures en continu par analyseurs sur le site « EZR4-

Arboriculture » (site témoin périurbain).


23/83

Valeurs réglementaires et évolution des niveaux en NO2

Seul le NO2 est soumis à des valeurs réglementaires.

FIGURE 11 : NO2 – COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES ET AUX NIVEAUX MESUREES EN 2006/2007

En 2014, les valeurs réglementaires pour le NO2 sont respectées dans l’ensemble. Seule

la station en proximité de l’A7 dépasse la valeur limite en moyenne annuelle (c’est le cas

également pour la plupart des stations en proximité du trafic sur la région Rhône-Alpes).

Les niveaux moyens en NO2 mesurés en 2014 sur la zone de Roussillon sont quasi

équivalents ou légèrement inférieurs à ceux mesurés en 2006/2007.

Site Année Moyenne

annuelle

Max Horaire

sur 4 campagnes

Max Horaire

sur 1 an

Seuils réglementaires (en µg.m-3) 40 200

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 21 84 -

EZR2 – Salaise/Sanne Sud (site mobile) 2014 23 90 -

EZR3 - Sablons (site mobile) 2014 14 86 -

EZR5 - Sablons (site fixe périurbain) 2014 13 64 68

2006-2007 16 63 85

EZR6 Roussillon (site fixe urbain) 2014 29 93 145

2006-2007 35 101 149

EZR7 - A7 Nord Isère (site fixe trafic) 2014 49 160 179

2006-2007 57 189 190



24/83

3.2.2. Particules PM10 Niveaux PM10 mesurés en 2014

FIGURE 12 : PM10 – MOYENNES PAR CAMPAGNES ET MOYENNES ANNUELLES

Sur tous les sites étudiés les niveaux moyens de particules fines PM10 sont relativement

homogènes et comparables, y compris en proximité trafic. Ceci peut s’expliquer

notamment par le fait que le secteur résidentiel contribue majoritairement aux émissions

de PM10 (notamment le chauffage au bois en période hivernale) et que l’influence du

trafic automobile est donc moins importante que pour le NO2 (cf. Préambule - Bilan QA).

Sur les sites fixes, la moyenne partielle sur 4 campagnes est équivalente à la moyenne

annuelle. Comme pour les oxydes d’azote, les mesures réalisées sur les 4 saisons

confèrent donc une bonne représentativité de la moyenne annuelle pour les PM10.

FIGURE 13 : PM10 – HISTOGRAMME DES VALEURS JOURNALIERES


Objectif de qualité : 30 µg/m3


25/83

Sur l’ensemble des 4 campagnes (60 à 80 jours de mesures), les niveaux en moyennes

journalières sont la moitié du temps compris entre 10 et 20 µg/m-3 sur tous les sites. Sur

les sites les plus impactés (EZR2/EZR6/EZR7), les niveaux dépassent la valeur de

30 µg.m-3 sur 15 à 20% du temps et celle de 40 µg.m-3 sur 5 à 10% du temps.

FIGURE 14 : PM10 – PROFILS MOYENS HORAIRES

Le profil horaire pour les particules PM10 est également pendulaire (avec des pointes le

matin et le soir), comme pour le NO2, mais avec une différence beaucoup moins marquée

entre les sites urbains, périurbains ou proximité trafic.

Le site de Salaise-sur-Sanne Sud présente un profil plus atypique, avec des valeurs plus

élevées en moyenne sur l’ensemble de la journée.

Valeurs réglementaires et évolution des niveaux de PM10

Site Année Moyenne

annuelle

Max

Journalier

Nb de J > 50 µg.m-3

4 campagnes

Nb de J > 50 µg.m-3

sur 1 an

Seuils réglementaires (µg.m-3) 30 / 40 50 Maxi 35 j de dépassement

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 18 38 0 j /

EZR2 – Salaise-sur-Sanne Sud (site mobile) 2014 24 56 2 j /

EZR3 - Sablons (site mobile) 2014 16 36 0 j /

EZR6 Roussillon (site fixe urbain) 2014 23 47 0 j 14 j

2007* 28 141 / 32 j

EZR7 - A7 NI (site fixe trafic) 2014 21 43 0 j 10 j

2007* 34 145 / 40j * Les statistiques reportées ici correspondent à l’année 2007, à partir de laquelle la technique de mesure des particules a été modifiée pour la prise en compte de la fraction volatile des particules.

FIGURE 15 : PM10 – COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES ET AUX NIVEAUX MESUREES EN 2006/2007

Les niveaux mesurés sur les sites mobiles dans le cadre de cette étude sont équivalents

aux niveaux observés sur les sites fixes de fond ou de proximité trafic. La moyenne la

plus élevée a été mesurée sur le site mobile situé à Salaise-sur-Sanne, au sud de la


26/83

plateforme industrielle, mais elle ne dépasse pas l’objectif de qualité de 30 µg.m-3 en

moyenne annuelle.

Sur le site urbain de Roussillon et sur le site trafic A7-Nord-Isère, aucun dépassement n’a

été constaté durant les campagnes de mesures avec les sites mobiles, mais plusieurs

dépassements ont été constatés sur le reste de l’année (10j à 14j). En revanche, le

nombre de jours de dépassement respecte la valeur limite annuelle (35 jours de

dépassements autorisés par an), comme sur les autres sites de la région en 2014.

FIGURE 16 : PM10 – EVOLUTIONS DE MOYENNES ANNUELLES

Les niveaux de PM10 mesurés en 2014 sur la zone de Roussillon sont en nette baisse par

rapport à ceux relevés en 2007, en moyenne annuelle ou en nombre de jours de

dépassements journaliers. L’objectif de qualité, dépassé en 2007 sur la station A7 Nord

Isère, est désormais respectés. Il faut cependant rappeler que cette tendance à la baisse

est assez générale sur la région Rhône-Alpes. Elle est particulièrement marquée en 2014

du fait d’une météorologie plutôt favorable à la dispersion des polluants. En outre la

valeur guide de l’OMS (20 µg/m3 en moyenne annuelle) reste dépassée sur de nombreux

sites.

Durant les 4 campagnes de mesures, il n’y a eu que 2 jours de dépassement constatés

du seuil journalier (> 50 µg.m-3) et uniquement sur le site mobile de Salaise-sur-Sanne :

- Le 18/02/14 : ce jour se situe dans un contexte de pollution relativement

localisée. Les niveaux sur le site de Salaise (EZR2) ont atteint 54 µg/m3 en

moyenne journalière, en raison notamment de pointes en moyennes horaires plus

élevées que sur les autres sites de l’étude (entre 100 et 150 µg/m3). Les niveaux

sur les autres sites de l’étude ont également augmenté ce jour-là, mais sans

dépasser le seuil de 50 µg.m-3. Il s’agissait des derniers jours de la première

campagne de mesure. A noter qu’une pointe horaire similaire a également été

mesurée durant la 2ème campagne (144 µg/m3 le 25/04), mais sans que le seuil

de 50 µg.m-3 en moyenne journalière ne soit dépassé.


Objectif de qualité : 30 µg/m3


27/83

FIGURE 17 : PM10 – DEPASSEMENT DU SEUIL JOURNALIER EN FEVRIER 2014

- Le 30/10/14 : cette journée se situe dans un contexte d’épisode de pollution plus

global. Le site de Salaise-sur-Sanne présente des maxima horaires en PM10 moins

élevés que pour la journée du 18/02, mais les niveaux horaires sont restés au-

dessus de la valeur 50 µg/m3 une grande partie de la journée et ont atteint 56

µg/m3 en moyenne journalière. Sur les autres sites de l’étude, les niveaux

horaires ont suivi sensiblement la même tendance, mais les moyennes

journalières sont restées inférieures à la valeur de 50 µg.m-3, tout en étant proche

de ce seuil pour les sites fixes de Roussillon et A7 Nord-Isère. A noter que les

niveaux moyens de PM10 étaient élevés depuis quelques jours et que le dispositif

préfectoral a été activé plusieurs fois sur la zone basin lyonnais-Nord Isère entre

le 28 et le 31 octobre 2014 sur prévision ou constat de dépassement du seuil

d’information journalier pour les PM10.

-

FIGURE 18 : PM10 – DEPASSEMENT DU SEUIL JOURNALIER EN OCTOBRE 2014


28/83

3.2.1. Particules PM2.5 La surveillance des particules très fines PM2.5 est réalisée depuis plusieurs années sur le

réseau d’Air Rhône-Alpes, sur des stations fixes de différentes typologies (proximité

trafic, urbaine, rurale), réparties sur l’ensemble de la région.

Niveaux PM2.5 mesurés en 2014

Dans le pays roussillonnais, les niveaux de particules PM2.5 sont mesurés en continu sur

la station « A7 Nord-Isère », en proximité trafic, en bordure de l’autoroute A7. Il n’a pas

été réalisé d’autres mesures de PM2.5 sur la zone dans le cadre de cette étude.

Les niveaux ont été comparés à toutes les stations fixes du territoire.

FIGURE 19 : PM2.5 – MOYENNES ANNUELLES ET COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES

Comme chaque année, les résultats de mesures montrent que les niveaux de particules

PM2.5 sont globalement homogènes sur une large échelle du territoire, avec très peu de

différences entre le fond urbain ou la proximité trafic.

En 2014, sur le site A7 Nord-Isère, comme sur tous les autres sites, les niveaux en PM2.5

respectent la valeur limite en moyenne annuelle (25 µg/m3) et la valeur cible (20 µg/m3).

En revanche, comme tous les ans, sur pratiquement tous les sites, les niveaux en

moyenne annuelle dépassent l’objectif de qualité (10 µg/m3), valeur également

préconisée par l’OMS. Seuls 2 sites présentent des niveaux inférieurs à cette valeur en

2014 : Drôme rurale sud, en zone rurale et Saint-Chamond, dans l’est stéphanois.

Valeur limite (2015)

Valeur cible

Objectif de qualité


29/83

Evolution des niveaux en PM2.5

Le graphe suivant présente l’évolution des niveaux moyens de PM2.5 mesurés depuis

2007 sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes, par typologie.

FIGURE 20 : PM2.5 – EVOLUTION DES NIVEAUX MOYENS DEPUIS 2007

Depuis 2007, quel que soit l’environnement (proximité trafic, urbain ou rural), les

niveaux de PM2.5 montrent une tendance à la baisse qui se confirme d’année en année.


30/83

3.2.2. Résultats de modélisation régionale en 2014 Les cartes suivantes présentent les concentrations annuelles 2014 modélisées par Air

Rhône-Alpes pour le N02, les PM10 et PM2.5, avec un zoom sur la zone d’étude.

NO2 – Moyennes annuelles (en µg/m3)

PM2.5 – Moyennes annuelles (en µg/m3)

PM10 – Moyennes annuelles (en µg/m3)

PM10 – Nb de jours > 50 µg/m3

Ces résultats de modélisation sont bien en accord avec les niveaux mesurés sur les sites

fixes ou mobiles durant l’étude. Ils permettent de mieux évaluer la répartition spatiale

des concentration sur l’ensemble de la zone d’étude.


31/83

En résumé

Une tendance à l’amélioration est constatée concernant les paramètres

réglementés en air ambiant, sur le pays roussillonnais comme sur l’ensemble de

la région. Néanmoins, cette baisse des concentrations ne garantit pas le

respect des valeurs réglementaires dans le temps. En effet, des dépassements

de la valeur limite annuelle pour le NO2 subsistent en proximité du trafic routier

et les concentrations en PM10 ou PM2,5 restent significativement élevées.

Les enjeux concernent surtout ces trois polluants.

La surveillance des composés réglementaires sur la zone du pays roussillonnais

est réalisée de manière continue à l’aide de l’ensemble des outils de

l’observatoire d’Air Rhône-Alpes : stations fixes de surveillance et moyens

mobiles, mais aussi cadastre des émissions de polluants et modèles numériques

permettant in fine de cartographier la qualité de l’air. Cette complémentarité

des outils permet de spatialiser l’information et donc d’obtenir une meilleure

surveillance. Les études spécifiques permettent en outre de compléter et

d’affiner la connaissance des déterminants de qualité de l’air sur la zone.

Sur le pays roussillonnais comme sur d’autres zones dites « multi-émettrices »,

il conviendrait de caractériser plus précisément les sources inhabituelles ou

diffuses pour ces polluants (données d’émissions, modélisation), afin

d’améliorer le diagnostic territorial et de le rendre aussi fidèle que possible aux

spécificités locales.


32/83

3.3. Aldéhydes

3.3.1. Niveaux mesurés en 2014

FIGURE 21 : ALDEHYDES – MOYENNES ANNUELLES ET MAXIMA SUR 7 JOURS

Formal

déhyde

Acétal

déhyde

Propional

déhyde

Butyral

déhyde

Benzal

déhyde

Isovaléral

déhyde

Valéral

déhyde Acroléine

Nb de données mesurées 48 48 48 48 48 48 48 48

% de données < LD 0% 0% 13% 25% 100% 100% 79% 100%

Pour le benzaldéhyde, l’isovaléraldéhyde et l’acroléine, les données mesurées par tubes passifs (exposés sur 7j) sont toutes inférieures à la limite de détection du laboratoire d’analyse (<LD). Pour le valéraldéhyde, env. 80% des données mesurées sont <LD. (Dans ce cas : le résultat est pris égal à la LD)

Sur la zone d’étude, les concentrations moyennes en aldéhydes mesurées sur l’ensemble

des campagnes de l’année 2014 sont du même ordre de grandeur que les niveaux

mesurés en moyenne annuelle sur le site de référence « Lyon-Centre », situé dans un

environnement urbain.

Les écarts des moyennes entre les sites sondés pour l’étude sont faibles pour tous les

composés, et les valeurs sont légèrement plus faibles que le fond urbain.

Les concentrations maximales prélevées sur une semaine reflètent les résultats observés

pour les moyennes annuelles.


33/83

On peut noter cependant deux points particuliers :

Une valeur moyenne en formaldéhyde très légèrement supérieure au site de fond

urbain sur le site mobile du Péage de Roussillon (EZR1)

Des concentrations moyennes et maximales en butyraldéhyde supérieures au

niveau de fond urbain, sur le site de Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2)

A noter également que les résultats sont du même niveau général que ceux relevés lors

de l’étude « Air et santé » sur le Sud Lyonnais en 2013.

3.3.2. Valeurs de référence et évolution des niveaux

FIGURE 22 : FORMALDEHYDE ET ACETALDEHYDE – COMPARAISON DES MOYENNES 2006-2007 ET 2014

Pour le formaldéhyde et l’acétaldéhyde, les moyennes annuelles estimées à partir des 4

campagnes de 2 semaines en 2014 sur les 6 sites de l’étude ne présentent pas de

valeurs atypiques comme celles qui avaient été observées en 2006-2007 (par exemple

en formaldéhyde sur le site fixe Roussillon). On observe une tendance générale à la

baisse en 2014 par rapport à 2006-2007.

En résumé

Sur la zone d’étude, les niveaux observés en aldéhydes en 2014 ne dépassent

aucune valeur de référence. Il existe quelques écarts de concentrations sur

certains sites, mais les niveaux restent en deçà des valeurs observées lors des

précédentes études, et généralement équivalent ou plus faibles que sur le site

urbain de référence. Pour ce qui concerne l’acroléine, les résultats ont été

inférieurs à la limite de détection (0,2 µg.m-3) sur tous les sites à toutes les

campagnes de mesures. Aujourd’hui, il ne semble donc plus y avoir de

caractéristique spécifique à la zone du pays roussillonnais pour les aldéhydes.

Valeur guide - Air intérieur - 10 µg.m-3


34/83

3.4. Composés organiques volatils (COV)

3.4.1. Niveaux de COV mesurés en 2014


35/83

FIGURE 23 : COV – RESULTATS DES MOYENNES ANNUELLES ET MAXIMA SUR 7J ET SUR 24H

be

nzè

ne

tolu

èn

e

éth

ylb

en

zèn

e

n-p

en

tan

e

1,2

-dic

hlo

roé

tha

ne

tric

hlo

roé

thyl

èn

e

tétr

ach

loro

éth

ylè

ne

nap

hta

lèn

e

dic

hlo

rom

éth

ane

tric

hlo

rom

éth

ane

Tubes passifs BTX 130

Nb de données mesurées 48 48 48 48 48 48 48 48 48 48

% de données < LD 0% 0% 2% 0% 83% 96% 83% 73% 85% 98%

Canisters Nb de données mesurées 32 32 32 32 32 32 32 - - -

% de données < LD 0% 0% 0% 0% 9% 22% 38% - - -

Pour les sites de l’étude sur le pays roussillonnais, les moyennes annuelles sont estimées à partir des 8 semaines de mesures par tubes passifs. 73% à 98% des résultats sont inférieures à la limite de détection (<LD) pour 6 composés sur 10 : naphtalène, dichlorométhane, trichlorométhane, 1,2-dichloroéthane, trichloroéthylène, tétrachloroéthylène. Les valeurs maximales sur 24h correspondent aux mesures par canisters sur 2 sites mobiles : - EZR1 Péage de Roussillon (16 prélèvements aléatoires ; 4/campagne) - EZR3 Sablons (16 prélèvements aléatoires ; 4/campagnes) 3 COV ne sont pas analysés par cette méthode de mesure : naphtalène, dichlorométhane et trichlorométhane Les moyennes et maxima sur 24h sont comparés aux niveaux mesurés sur l’année pour la surveillance continue

des COV sur le site de référence Lyon-Centre, à partir de 60 jours de prélèvements par canisters (1

prélèvement 24h tous les 6 jours).


36/83

Pour les mesures effectuées avec des tubes passifs sur l’ensemble des sites sur la zone

d’étude, les seules valeurs « remarquables » sont observées sur le site Salaise-sur-Sanne

Sud (EZR2), principalement pour le toluène et pour 3 composés chlorés :

dichlorométhane, 1,2-dichloroéthane, tétrachloroéthylène. Les concentrations moyennes

pour ces COV dépassent celles du site de référence urbaine Lyon-Centre ainsi que les

moyennes des autres sites de l’étude.

Les valeurs maximales sur 24h mesurées sur les 2 sites mobiles implantés au nord et au

sud de la plateforme industrielle de Roussillon ne présentent pas de valeurs élevées ou

atypiques par rapport à celles observées en fond urbain sur Lyon-centre.

Comparativement à l’étude menée dans le Sud Lyonnais en 2013, seuls le

tétrachloroéthylène et le 1,2-dichloroéthane présentent des valeurs moyennes plus

élevées sur le site EZR2 de la présente étude.

3.4.1. Valeurs de référence et évolution des niveaux de COV

Benzène et toluène

FIGURE 24 : BENZENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2014 ET 2006/2007

Parmi les COV, seul le benzène est à ce jour réglementé avec :

- une valeur limite fixée à 5 µg.m-3 en moyenne annuelle

- un objectif de qualité fixé à 2 µg.m-3 en moyenne annuelle

Sur tous les sites de la présente étude sur la zone du pays roussillonnais, les niveaux de

benzène en moyenne annuelle en 2014 respectent l’objectif de qualité et sont nettement

inférieurs à la valeur limite.

Sur la plupart des sites, les niveaux sont proches du site de référence urbain de Lyon

centre. Sur les sites de Péage de Roussillon (EZR1) et Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2), les

niveaux sont légèrement plus élevés, et se rapprochent des niveaux mesurés en

2006/2007 sur la zone de Roussillon.

Les niveaux de fond urbain en benzène mesurés sur le site fixe de Roussillon en 2014

sont 2 fois moins élevés qu’en 2006/2007.


37/83

FIGURE 25 : TOLUENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

Le toluène présente des niveaux en 2014 remarquables au premier abord sur le site de

Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2), avec une concentration moyenne très nettement plus

élevée que tous les autres sites de la zone et pratiquement 2 fois plus élevée que la

moyenne mesurée en fond urbain sur Lyon-Centre.

Il faut rappeler que ce site est situé en proximité industrielle, au sud de la plateforme de

Roussillon, et qu’il est proche d’une route avec un trafic important de camions.

On peut noter toutefois que les valeurs maximales relevées avec les tubes passifs sur ce

site sont nettement en dessous de la valeur guide de l’OMS qui est fixée à 260 µg/m3 sur

7 jours pour le Toluène.

Comparativement à l’étude de 2006-2007, les niveaux de toluène en 2014 sur la zone de

Roussillon sont en baisse, sauf sur le site de Salaise-sur-Sanne Sud, qui présente des

niveaux moyens plus élevés.

Le benzène et le toluène sont également mesurés en continu avec des analyseurs sur les

sites fixes de Roussillon et A7 Nord-Isère.

Les graphes suivants présentent la comparaison des moyennes entre analyseurs et tubes

passif, ainsi que l’évolution des niveaux en moyenne journalière sur l’année 2014.

FIGURE 26 : BENZENE ET TOLUENE – COMPARAISON DES MOYENNES TUBES PASSIFS / ANALYSEURS


38/83

Pour le benzène les moyennes annuelles mesurées avec l’analyseur en continu sont

légèrement inférieures à celles estimées à partir des 8 semaines de mesures avec les

tubes passifs. Pour le toluène, les moyennes sont relativement équivalentes.

FIGURE 27 : BENZENE ET TOLUENE – MESURES EN CONTINU EN MOYENNES JOURNALIERES

L’étude des variations journalières montre que les niveaux de benzène et de toluène sont

généralement du même ordre de grandeur, en fond urbain ou en proximité trafic.


39/83

Dichlorométhane

FIGURE 28 : DICHLOROMETHANE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

En 2014, les teneurs en dichlorométhane mesurées à partir des tubes passifs BTX130

sont inférieures à la limite de détection du laboratoire d’analyse (0,5 µg.m-3) pour tous

les sites de l’étude, sauf à Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2).

Pour ce site, les valeurs restent néanmoins très largement inférieures à la valeur guide

OMS (450 µg/m3 sur une semaine). D’autre part, les niveaux mesurés en 2014

paraissent très faibles comparativement à ceux mesurés en 2006/2007.

Le rapport d’étude de la phase 1 du Suivi Environnemental Global mentionne la présence

d'émetteurs connus pour ce polluant sur la plateforme industrielle de Roussillon. Les

émissions de dichlorométhane peuvent également provenir de l’utilisation de ce solvant

en milieu industriel, comme décapant pour peintures et vernis ou pour l'extraction des

graisses et paraffines, même si en 2009, le Parlement européen et le Conseil ont adopté

une décision limitant la mise sur le marché et l'emploi de décapants de peinture à base

de dichlorométhane, avec interdiction de production à partir de juin 2010, et interdiction

d’utilisation par les professionnels à partir de juin 2012.

Cette baisse importante des concentrations suite aux interdictions est observée

également sur d’autres sites, comme dans le sud Lyonnais avec des concentrations

pratiquement 10 à 15 fois moins importantes en 2013 qu’en 2006-2007.


40/83

Trichloroéthylène

FIGURE 29 : TRICHLOROETHYLENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

En 2014, les concentrations de trichloroéthylène mesurées à partir des tubes BTX130

sont toutes inférieures à la limite de détection du laboratoire d’analyse (0,4 à 0,5 µg.m-3)

pour tous les sites, y compris à Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2), sauf pendant les 2

semaines de la campagne estivale (juillet/août).

Les prélèvements 24h par canister présentent des niveaux également très faibles sur les

2 sites mobiles étudiés, sauf pour le dernier prélèvement de la dernière campagne sur le

site de Péage de Roussillon (au mois de novembre). Une valeur encore plus élevée a

également été mesurée cette même année sur le site de référence de Lyon-Centre.

Les niveaux pour ce composé sont tout de même très faibles et similaires à ceux

observés en 2006/2007 sur la zone de Roussillon.


41/83

Tétrachloroéthylène

FIGURE 30 : TETRACHLOROETHYLENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

En 2014, les teneurs en tétrachloroéthylène mesurées à partir des tubes BTX130 sont

toutes inférieures à la limite de détection du laboratoire d’analyse (0,5 µg.m-3) pour tous

les sites, sauf à Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2).

Pour ce site, la valeur moyenne reste largement inférieure à la valeur guide OMS qui est

de 250 µg/m3 sur un an pour ce composé. Les niveaux sont toutefois nettement

supérieurs à ce qui a pu être mesuré en 2006/2007 ou plus récemment en 2013 dans le

sud lyonnais.

1,2-dichloroéthane


42/83

FIGURE 31 : 1,2-DICHLOROETHANE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

En 2014, les teneurs en 1,2-dichloroéthane mesurées à partir des tubes BTX130 sont

pratiquement toutes inférieures à la limite de détection du laboratoire d’analyse (0,3 à

0,4 µg.m-3) pour tous les sites, sauf à Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2).

Sur les sites du Péage de Roussillon et de Sablons, les valeurs maximales mesurées sur

24h avec les prélèvements par canister restent largement inférieures à la valeur guide

OMS qui est de 700 µg.m-3 sur 24h.

Toutefois, on peut noter que les niveaux mesurés pour ce composé en 2014 sont

supérieurs à ceux observés en 2006/2007. D’autre part, les valeurs moyennes et

maximales relevées sur la zone de Roussillon sont légèrement supérieures à celles qui

ont pu être observées en 2013 dans le sud lyonnais.

1,3 butadiène

FIGURE 32 : 1,3-BUTADIENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014

Le 1,3-butadiène a été mesuré uniquement par canister sur les 2 sites mobiles implantés

au nord et au sud de la zone d’étude. Ces mesures avaient pour objectif d’étudier les

niveaux maximum sur la zone avec 16 prélèvements aléatoires de 24h.

Les concentrations maximales mesurées sur ces 2 sites sont du même ordre de grandeur

que celles observées sur le site de référence urbain de Lyon centre.

Ces valeurs maximales en 2014 sont inférieures à celles observées en 2006-2007. Ces

niveaux sont également nettement inférieurs à ceux relevés sur la zone du sud lyonnais

en 2013.


43/83

Il paraît donc possible de présumer que la moyenne annuelle de 1,3-butadiène en 2014

sur la zone de Roussillon respecte la valeur de référence du Royaume-Uni (2,25 µg.m-3),

toute comme en 2006-2007.

Autres COV

Les graphes suivants présentent les valeurs maximales sur 24h mesurées par

prélèvements canisters sur les 2 sites mobiles implantés au nord et au sud de la

plateforme industrielle, comparés aux valeurs maximales mesurées sur les 2 sites sondés

en 2006/2007.

FIGURE 33 : COV – EVOLUTION DES NIVEAUX MAX SUR 24H ENTRE 2006/2007 ET 2014

Pour la plupart des COV, les valeurs maximales sur 24h mesurées en 2014 ne présentent

pas de valeurs aussi élevées ou atypiques que celles observées en 2006/2007, sauf pour

certains composés halogénés (chlorés). La présence spécifique de ces composés est

principalement liée aux sources d’émissions sur le secteur.

Toutefois, même pour ces composés, les niveaux sont comparables, voire même souvent

inférieurs, à ceux qui peuvent être observés en milieu urbain sur Lyon-Centre (voir

niveaux mesurés en 2014).


44/83

En résumé

Pour les COV, par rapport à 2006/2007 et par rapport aux valeurs de référence,

les niveaux observés sur la zone d’étude en 2014 sont globalement faibles. Les

concentrations mesurées avec des tubes passifs sont souvent inférieures à la

limite de détection sur pratiquement tous les sites.

Les valeurs les plus « remarquables » sont observées sur le site EZR2 Salaise-

sur-Sanne Sud, le plus proche des activités industrielles, notamment pour le

toluène et 3 composés chlorés : dichlorométhane, 1,2-dichloroéthane,

tétrachloroéthylène. Néanmoins, les niveaux ne dépassent aucune valeur

réglementaire ou valeur de référence existante.

Sur les 2 sites mobiles implantés au nord et au sud de la plateforme industrielle,

les valeurs maximales sur 24h mesurées en 2014 ne présentent pas de valeurs

aussi élevées ou atypiques que celles observées en 2006/2007, sauf pour

certains composés halogénés (chlorés). La présence spécifique de ces composés

est principalement liée aux sources d’émissions sur le secteur.

Concernant le benzène, les concentrations sur la zone d’étude montrent une

tendance à la baisse par rapport aux études antérieures et les valeurs de

référence sont respectées.

Le 1,3-butadiène ne semble pas non plus présenter de concentrations élevées

sur cette zone comparativement aux niveaux de référence urbains et à d’autres

zones industrielles de la région.

3.5. Phénol

Il existe très peu de données sur les concentrations de phénol en air ambiant. Quelques

études, notamment au Canada, mentionnent des niveaux rencontrés en milieux urbains

et ruraux qui varient entre 1 et 3 µg.m-3, avec des concentrations souvent à la limite de

la détection (0,5 µg.m-3 pour les tubes passifs utilisés ici). Des niveaux plus élevés

peuvent être mesurés à proximité de sources ponctuelles.

Le graphe suivant présente les niveaux moyens et maxima mesurés sur la zone d’étude

du pays roussillonnais durant les 4 campagnes de mesures.

FIGURE 34 : PHENOL – NIVEAUX MOYENS ET MAXIMA MESURES EN 2014


45/83

Les niveaux moyens et maxima sont homogènes sur tous les sites, y compris sur le site

« témoin » le plus éloigné des sources trafic et industrielles. Les concentrations

moyennes sont de l’ordre de grandeur des niveaux mentionnés pour des environnements

urbains ou ruraux.

En résumé, il n’est pas observé de valeurs extrême ou inhabituelles concernant

le phénol. Les niveaux relevés sont homogènes sur la zone. L’absence de

valeurs de référence ou de données de comparaison sur la région ne permet pas

de tirer des conclusions par rapport au contexte régional, néanmoins les

niveaux relevés semblent courants dans d’autres régions, d’après la littérature.

3.6. Métaux lourds (ML)

3.6.1. Niveaux de ML mesurés en air ambiant en 2014 Les mesures de métaux lourds en air ambiant ont été réalisées sur 4 sites :

- Péage de Roussillon – site mobile (EZR1)

- Salaise-sur-Sanne Sud - site mobile (EZR2)

- Sablons – site mobile (EZR3)

- et le site « témoin » en zone arboricole (EZR4)

Les graphes ci-après présentent les résultats des moyennes obtenues sur 8 semaines de

prélèvements. Les valeurs sont comparées aux résultats de référence sur la station Lyon-

Centre en 2014, avec une moyenne sur 47 semaines prélèvements.

Le détail des valeurs pour chaque campagne est présenté en Annexe.

Métaux lourds réglementés

FIGURE 35 : METAUX LOURDS REGLEMENTES - MOYENNES ANNUELLES 2014

6 ng.m-3

5 ng.m-3

20 ng.m-3 250-500 ng.m-3


46/83

Pour les 4 métaux lourds réglementés (As, Cd, Ni et Pb), les niveaux mesurés en

2014 respectent très largement les valeurs cibles fixées en moyenne annuelle sur tous

les sites. Les niveaux mesurés dans l’étude de zone Roussillon sont équivalents à ceux

mesurés en fond urbain (sur Lyon-Centre). Les niveaux les plus élevés en plomb sont

mesurés sur le site de Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2), mais toujours avec des niveaux

très nettement inférieurs aux seuils réglementaires.

Autres métaux lourds

Autres Métaux Lourds - Moyennes annuelles

FIGURE 36 : AUTRES METAUX LOURDS - MOYENNES ANNUELLES 2014

Pour les métaux lourds non réglementés, les concentrations moyennes mesurées sur la

période de l’étude ne présentent pas de spécificités notables sur la zone de Roussillon. Le

site le plus exposé est de nouveau le site de Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2), mais avec

des niveaux tout à fait comparables au site urbain de référence sur Lyon-centre.

Pour le Manganèse, sur tous les sites, les moyennes annuelles sont nettement

inférieures aux valeurs guides fixées par l’OMS (150 ng.m-3 sur 1 an).

Pour le Vanadium, les concentrations mesurées sont très faibles, voire souvent

inférieures à la limite de de détection du laboratoire d’analyse (0,3 à 0,6 ng.m-3). Même

si ces résultats sont obtenus à partir de prélèvements d’une semaine, il est quasi certain

que les niveaux ne dépassent jamais la valeur guide préconisée pour ce composé par

l’OMS (1000 ng.m-3 sur 24h).

Pour le Chrome, les moyennes sont équivalentes sur tous les sites de l’étude, et

comparables à des niveaux mesurés en milieu urbain. A noter que les moyennes de

Chrome ont été calculées avec seulement 50% des valeurs, car les résultats pour ce

composé n’ont plus été validées par le laboratoire à partir du milieu de l’année 2014, à

cause d’un problème de filtres.

Pour le Mercure, les niveaux mesurés sont quasiment tout le temps inférieurs à la limite

de détection (0,06 à 0,12 ng.m-3) sur tous les sites, y compris à Salaise-sur-Sanne Sud.


47/83

Pour l’ensemble des 14 métaux lourds, les valeurs moyennes sont globalement

équivalentes à celles qui ont été observées dans le sud lyonnais en 2013.

Concernant les niveaux maximum, ils sont principalement observés sur le site de Salaise-

sur-Sanne Sud (EZR2), le plus proche des activités industrielles. Les niveaux mesurés

peuvent être ponctuellement supérieurs à ceux de la référence urbaine Lyon centre. Sur

le site mobile du Péage de Roussillon (EZR1), au nord de la plateforme industrielle,

quelques valeurs légèrement plus élevés que la moyenne ont également été relevés très

ponctuellement pour l’arsenic, le cadmium ou le nickel.

Dans l’ensemble, les concentrations présentent une certaine saisonnalité avec des

valeurs généralement plus fortes en hiver qu’en été, sous l’influence de conditions

météorologiques peu favorables à la dispersion des polluants (voir en Annexe des

précisions sur l’influence de la météo).

Chrome VI

Le Chrome VI n’est pas réglementé dans l’air ambiant, mais ses effets cancérigènes sont

reconnus. D’un point de vue sanitaire, selon l’OMS, l’exposition à vie entière d’une

population à une concentration de 0,25 ng.m-3 de chrome VI conduit à un risque

potentiel de provoquer une augmentation de 1 cancer pour 100 000 habitants. A titre de

comparaison, ce même risque potentiel est atteint avec une exposition à vie entière

d’une population à une concentration de 6,6 ng.m-3 d’Arsenic ou de 25 ng.m-3 de Nickel.

Les résultats ont été analysés à partir des mêmes filtres que les métaux lourds prélevés

sur les 4 sites de la zone d’étude à Roussillon.

Ce composé n’a été mesuré sur aucun autre site en région Rhône-Alpes en 2014.

Les niveaux moyens et maxima sont comparés avec quelques résultats récents mesurés

sur la région Rhône-Alpes :

- sur un site trafic en proximité de l’autoroute A7, à Pierre-Bénite dans le sud

lyonnais en 2008 (6 prélèvements)

- sur le site de Lyon-centre entre 2010 et 2011 (42 prélèvements)

- sur un site en proximité industrielle, dans le cadre du programme

Dioxines/Métaux lourds à Pont-de-Claix en 2011 (2 prélèvements > comparaison

du maximum uniquement)

FIGURE 37 : CHROME VI – MOYENNES ET MAX SUR 7 JOURS ET COMPARAISONS A D’AUTRES SITES

Les niveaux moyens mesurés en 2014 sur les 4 sites de la zone de Roussillon sont

relativement homogènes. Les niveaux maximum sont observés sur les 2 sites périurbains

les plus éloignés des activités industrielles (EZR3 Sablons et EZR4 site témoin).

Les niveaux moyens sont légèrement supérieurs à ceux mesurés en proximité trafic en

2008 et environ 2 fois supérieurs à ceux relevés en 2010-2011 sur le site de Lyon-centre.


48/83

Les niveaux maximum sont également plus élevés que ceux relevés sur ces 2 sites, mais

légèrement inférieurs à ceux mesurés en proximité industrielle en 2011.

Il est cependant nécessaire d’interpréter ces résultats avec précaution car les valeurs

mesurées sont extrêmement faibles (< 1 nanogramme par mètre cube) et les

incertitudes données par le laboratoire d’analyse sur cette mesure peuvent varier selon le

prélèvement, entre 1 % et un peu plus de 50%.

3.6.1. Evolution des niveaux de ML

En 2006-2007, les niveaux de métaux lourds étaient mesurés :

- sur deux sites (Roussillon Fixe et Roussillon Cité)

- avec des prélèvements sur 24h (50 prélèvements/ site)

- et pour seulement 6 composés (As, Cd, Ni, Pb, Va, Mn)

En 2014, les mesures ont été réalisées sur d’autres sites, et la durée des prélèvements

étaient d’une semaine.

Le graphe ci-dessous présente une comparaison des moyennes annuelles mesurées sur

chaque site pour les 6 composés analysés en 2006/2007.

FIGURE 38 : METAUX LOURDS – EVOLUTION DES MOYENNES ANNUELLES ENTRE 2006/2007 ET 2014 POUR 6 COMPOSES

Les résultats montrent que les niveaux mesurés en 2014 sur la zone de Roussillon sont

globalement équivalents à ceux observés en 2006/2007.


49/83

3.6.2. Niveaux de ML mesurés dans les retombées en 2014 Les dispositifs de mesure utilisés pour la surveillance de l’air concernant prioritairement

des prélèvements en air ambiant, néanmoins d’autres moyens permettent de collecter les

dépôts de poussières, on parle alors de « retombées atmosphériques ». Ces mesures

sont réalisées surtout à titre indicatif.

Les niveaux de métaux lourds dans les retombées atmosphériques ont été mesurés au

même endroit que les mesures en air ambiant :

- Péage de Roussillon (EZR1)

- Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2) Pour ce site (également appelé DIOX-ML-051), qui

fait partie du programme dioxines/métaux lourds pour la surveillance

environnementale de l’usine TREDI-Salaise, les mesures de retombées sont

réalisées sur 2 sites :

o DIOX-ML-020 : au sud de l’usine

o DIOX-ML-021 : au nord de l’usine

FIGURE 39 : LOCALISATION DES JAUGES DE COLLECTE DES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES

- Sablons (EZR3)

- Site « témoin » / arboriculture (EZR4)

- Isère Rhodanienne: un autre site d’étude du programme « pesticides », implanté

à proximité d’une zone d’arboriculture, sur la commune de Salaise-sur-Sanne.

- Les niveaux ont également été comparés à ceux mesurés sur Lyon-centre.

Les retombées ont été récoltées dans des jauges Owen, sur des périodes de 2 mois

(env. 60 jours) selon le calendrier suivant :

1-Hiver 2-Printemps 3-Eté 4-Automne

fév/mars mai/juin juill/août sept/oct

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) X X

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-NORD X X

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-SUD X X

EZR3 - Sablons (site mobile) X X

EZR4- Arboriculture (site témoin) X X X X

Isère Rhôdanienne (prox arbo) X X

Lyon-Centre (réf. Urbain) X X X


50/83

Il n’existe actuellement aucune valeur réglementaire en France concernant les métaux

lourds dans les retombées. En revanche l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel, le

plomb et le thallium sont réglementés en Allemagne.

FIGURE 40 : METAUX LOURDS REGLEMENTES EN ALLEMAGNE DANS LES RETOMBEES - MOYENNES ANNUELLES 2014

Du nickel a été mesuré en très forte proportion sur le site mobile de Sablons pour le

prélèvement hivernal (février/mars), ce qui a fait augmenter considérablement la

moyenne annuelle sur ce site, jusqu’à atteindre 2 fois le niveau de la valeur

réglementaire allemande.

Il s’agit d’un dépassement ponctuel non expliqué pour l’instant. Il paraît peu probable

qu’il soit dû à une retombée liée aux émissions de la plateforme industrielle de

Roussillon, au vu des faibles niveaux mesurés pour ce composé sur les autres sites sur la

même période et également car les autres métaux lourds sur ce même prélèvement ne

présentent pas de niveaux anormalement élevés. Cette forte valeur pourrait être

éventuellement liée à des activités localisées dans l’environnement du site. En effet, les

techniciens d’Air Rhône-Alpes assurant les mesures durant l’étude ont signalé la présence

de travaux sur le terrain communal où était implanté le site mobile de Sablons (mais

plutôt durant la période estivale). Cela peut être également lié à une contamination lors

du filtrage de la jauge pour l’analyse en laboratoire. Mais rien n’a permis de vérifier cette

hypothèse et la donnée n’a pas été invalidée pour l’instant. Mise à part cette valeur

atypique, tous les autres niveaux de métaux lourds mesurés dans les retombées

respectent les valeurs de références de la réglementation allemande sur tous les sites de

l’étude.

Les graphes suivants présentent la répartition des niveaux des différents métaux lourds

dans les retombées en fonction des sites et des saisons.


51/83

FIGURE 41 : METAUX LOURDS DANS LES RETOMBEES - MOYENNES PAR CAMPAGNES

Les sites les plus exposés aux métaux lourds dans les retombées sont les 2 sites les plus

proches des activités industrielles, non loin du site EZR2, avec des niveaux maximum

mesurés en été. Sur cette même période estivale, le site EZR1 Péage de Roussillon, situé

au nord de la plateforme industrielle, a également connu des niveaux de retombées plus

élevés qu’en fond urbain ou périurbain.


52/83

En résumé

Pour les 4 métaux lourds réglementés (As, Cd, Ni et Pb), les niveaux mesurés

en 2014 dans l’air ambiant respectent les valeurs cibles fixées en moyenne

annuelle sur tous les sites. Les niveaux mesurés dans le pays roussillonnais

sont du même ordre de grandeur que ceux mesurés en fond urbain.

Les teneurs les plus élevées ont été mesurées sur les sites les plus proches de

la plateforme industrielle au nord (Péage de Roussillon) et surtout au sud

(Salaise-sur-Sanne), avec notamment le plomb. Elles peuvent être

ponctuellement plus élevées que les concentrations relevées dans le même

temps en milieu urbain (pour le plomb, cadmium, arsenic, nickel, cuivre et zinc

notamment).

Pour la plupart des métaux lourds, les niveaux en moyennes annuelles sont à

peu près stables depuis 2006-2007.

Les métaux lourds ont également été recherchés dans les dépôts de poussières.

On retrouve les mêmes constats que pour l’air ambiant, excepté pour le nickel

pour lequel un prélèvement a montré des niveaux inhabituels sur le site de

Sablons, sans qu’il soit possible d’en déterminer l’origine.

3.7. Dioxines et Furanes

3.7.1. Quelques rappels sur les dioxines et furanes Les dioxines ou PCDD (PolyChloroDibenzoDioxines) et les furanes ou PCDF

(PolyChloroDibenzoFuranes) sont regroupés sous le terme générique de « dioxines »

(noté aussi parfois PCDD/F). Ils font partie de la famille des Hydrocarbures Aromatiques

Polycycliques Chlorés (HAPC). Au sein des dioxines, il existe de nombreux composés

identifiés (75 PCDD et 135 PCDF, appelés « congénères ») qui différent en fonction du

nombre et de la position des atomes de chlore qu’ils possèdent. Dans le cadre de ce

programme, 17 congénères (7 PCDD et 10 PCDF) sont mesurés et étudiés, en raison de

leur toxicité avérée, dont la plus connue et la plus toxique est la dioxine de Seveso.

Etant donné le grand nombre de congénères qui présentent des degrés de toxicité divers,

un indicateur synthétique a été développé au niveau international pour caractériser la

charge toxique globale liée aux dioxines : l’équivalent toxique I-TEQ (International

Toxic Equivalent Quantity). Pour le calculer, un Facteur d’Equivalence de Toxicité est

attribué à chaque congénère (TEF variant de 0.0001 à 1) estimé en comparant son

activité (ou degré de nocivité) à celle de la dioxine de Seveso. L’équivalent toxique I-TEQ

est obtenu en sommant les teneurs des 17 composés les plus toxiques, multiplié par leur

coefficient de toxicité respectif.

Il existe plusieurs systèmes de pondération. Dans le cadre du programme de surveillance

des dioxines, AIR Rhône-Alpes utilise celui développé par l’OMS (I-TEQ OMS 97).


53/83

Congénères TEF

Dioxines

2,3,7,8-tétraCDD 1

1,2,3,7,8-pentaCDD 1

1,2,3,4,7,8-hexaCDD 0,1

1,2,3,6,7,8-hexaCDD 0,1

1,2,3,7,8,9-hexaCDD 0,1

1,2,3,4,6,7,8-heptaCDD 0,01

OCDD 0,001

Furanes

2,3,7,8-TCDF 0,1

1,2,3,7,8-pentaCDF 0,05

2,3,4,7,8-penta-CDF 0,5

1,2,3,4,7,8-hexaCDF 0,1

1,2,3,6,7,8-hexaCDF 0,1

1,2,3,7,8,9-hexaCDF 0,1

2,3,4,6,7,8-hexaCDF 0,1

1,2,3,4,6,7,8-heptaCDF 0,01

1,2,3,4,7,8,9-heptaCDF 0,01

OCDF 0,0001

Facteurs d'équivalence de toxicité (TEF) pour les dioxines / furanes proposés par l'OMS pour les mammifères, humains compris [1997]

3.7.2. Le programme de surveillance des dioxines Depuis 2006, Air Rhône-Alpes pilote un programme de surveillance des dioxines et

des métaux lourds en Rhône-Alpes. Ce programme est réalisé en partenariat avec

des établissements industriels ainsi que la DREAL1 et l’ARS2. Il a pour objectifs l’étude et

le suivi pluri annuel de deux grandes familles de polluants, les éléments traces

métalliques, aussi appelés « métaux lourds », ainsi que les dioxines et furanes, aussi

désignés sous le terme générique de « dioxines ». A ce jour, la surveillance est réalisée

sur des sites à proximité de 14 partenaires industriels ainsi que sur des sites de

référence en environnement urbain ou rural.

Pour les mesures en air ambiant, les niveaux sont évalués à partir de 4 campagnes de 2

semaines, à raison d’une campagne par saison (soit 15% de représentativité annuelle).

Pour chaque partenaire du programme, l’évaluation en air ambiant est réalisée sur 2

sites, implantés généralement au nord et sud de l’installation, avec une rotation des

mesures tous les deux ans sur chaque site. Les niveaux en air ambiant sont également

surveillés tout au long de l’année sur le site fixe de Lyon-Centre (1 mesure par semaine).

Pour les retombées atmosphériques, les niveaux sont évalués à partir 2 prélèvements de

2 mois dans des Jauges Owen, l’un en période hivernale et l’autre en période estivale.

Pour chaque partenaire, les mesures des retombées s’effectuent tous les ans sur 2 sites

de mesures, choisis afin de caractériser le maximum d’exposition. Des mesures sont

également réalisées tout au long de l’année sur le site fixe de Lyon-Centre (5 à 6

prélèvements par an).

Les niveaux les plus importants en dioxines/furanes sont souvent mesurés en automne et

hiver, du fait de l’utilisation du chauffage au bois (source importante de dioxines et

d’autres polluants lorsque la combustion est incomplète), associée à des conditions

1 Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement 2 Agence Régionale de Santé


54/83

favorables à l’accumulation des polluants dans l’atmosphère (conditions anticycloniques

et inversions de températures). D’autres phénomènes locaux, comme le brûlage de câble

ou des incendies, peuvent également conduire à faire augmenter ponctuellement les

concentrations de dioxines à n’importe quelle période de l’année.

En France, il n’existe pas de valeurs réglementaires concernant les concentrations de

dioxines en air ambiant ou dans les retombées atmosphériques. Toutefois, ce programme

a permis à Air Rhône-Alpes de définir des valeurs de référence à partir de l’analyse

statistique des résultats des mesures effectuées sur les trois premières années.

Valeurs de référence

en I-TEQ OMS 97

Période

de calcul

Air ambiant (pg/m3) 0,1 7 jours

0,04 1 année

Retombées atmosphériques

totales (pg/m2/jour)

40 2 mois

10 1 année

Ces valeurs de référence permettent généralement de mettre en évidence l’influence

d’une source de pollution, dont l’origine peut être locale (comme une émission

industrielle, un incendie ou un brûlage de câbles) ou liée à un événement plus général

(comme un épisode de pollution par les particules). En 2012, sur l’ensemble des mesures

réalisées depuis le début du programme, les dépassements des valeurs de référence

représentaient un peu moins de 10% des prélèvements en air ambiant sur une semaine

et 3% des prélèvements dans les retombées sur une semaine.

Les tableaux ci-dessous présentent également des valeurs de concentrations typiques de

dioxines et furanes citées par l’INERIS1 ou mesurées par des AASQA2 :

Mesures en air ambiant (1 semaine):

Zone INERIS

pg I-TEQ/m3

AASQA

pg I-TEQ/m3

Rurale éloignée <0,01

Rurale 0,02-0,05 0,014-0,028

Urbaine ou proche des sources 0,1-0,4 0,008-0,050* (0,206**) * Valeur mesurée proche d’une UIOM, mais largement influencée par des feux de palettes

** Valeur mesurée proche d’une UVE, mais hors vent, influencée probablement par des feux de chantier

Mesures dans les retombées atmosphériques (1 à 2 mois) :

Zone INERIS

pg I-TEQ/m2/jour AASQA

pg I-TEQ/m2/jour

Rurale 5-20 0.07-1.1

Urbaine 10-85 0.4-4.2

Proche d'une source Jusqu'à 1000 0.9-164

1 M. Durif (2001) « Méthode de surveillance des retombées des dioxines et furanes autour d’un UIOM » 2 JTA (2006) Présentions aux Journées Techniques des AASQA –La Rochelle, nov 2006.


55/83

3.7.3. Evolution des niveaux de dioxines à l’échelle régionale Les niveaux de dioxines et furanes n’ont pas été évalués dans le cadre de l’étude « Air et

Santé » menée en 2006/2007. En revanche, Air Rhône-Alpes réalise des mesures dans

le cadre du programme de surveillance des dioxines depuis 2006.

FIGURE 42 : DIOXINES – EVOLUTION DES EMISSIONS EN FRANCE ET EN RHONE-ALPES

Les émissions connues de dioxines ont baissé considérablement entre 2004 et 2006,

suite à la mise aux normes des Incinérateurs et Usines de valorisation des déchets. Après

2006, les niveaux d’émissions sont stables.

Concernant les mesures en air ambiant, selon les résultats obtenus dans le cadre du

programme de surveillance sur la région Rhône-Alpes depuis 2006, les niveaux moyens

fluctuent d’année en année, mais sans montrer de réelle tendance à la baisse ou la

hausse.

FIGURE 43 : DIOXINES – EVOLUTION DES NIVEAUX EN AIR AMBIANT EN MILIEUX URBAINS ET INDUSTRIELS

Pour les mesures dans les retombées atmosphériques, les niveaux moyens mesurés à

proximité des partenaires industriels semblent montrer une tendance à la baisse qui se

confirme en 2014.


56/83

FIGURE 44 : DIOXINES – EVOLUTION DES NIVEAUX DANS LES RETOMBEES DE POUSSIERES EN MILIEUX URBAIN, INDUSTRIEL, ET RURAL

3.7.4. Niveaux mesurés en air ambiant en 2014

FIGURE 45 : DIOXINES – NIVEAUX MOYENS ET MAXIMA EN EQUIVALENT TOXIQUE I-TEQ MESURES EN 2014

Les sites du Péage de Roussillon (EZR1) et Salaise-sur-Sanne Sud (EZR2) présentent des

niveaux plus élevés que sur Sablons (EZR3) et Lyon-Centre. Les valeurs mesurées sur

ces 2 sites dépassent les valeurs de référence définies dans le cadre du programme de

surveillance des dioxines pour la moyenne annuelle et pour le maximum sur 1 semaine.

Valeur de référence

du progr. DIOX-ML

sur 1 semaine


du progr. DIOX-ML

sur 1 an


57/83

Il faut rappeler que ces valeurs de références ne sont pas des valeurs réglementaires.

Elles ne présentent qu’un caractère statistique et indicatif par rapport aux niveaux

mesurés dans le cadre du programme de surveillance des dioxines mis en place par Air

Rhône-Alpes depuis 2006.

D’autre part, les niveaux observés durant cette étude en 2014 restent dans l’ordre de

grandeur des valeurs de concentrations susceptibles d’être mesurées en milieu urbain

(0,1 à 0,4 pg I-TEQ/m3 ; cf. tableau page précédente).

Les graphes ci-après présentent les résultats des niveaux de dioxines en air ambiant

mesurés sur les sites de l’étude, ainsi que sur les autres sites du programme de

surveillance des dioxines et métaux lourds en 2014.

FIGURE 46 : DIOXINES – NIVEAUX EN AIR AMBIANT DANS LE PROGRAMME DIOXINES/METAUX LOURDS EN 2014

Pour la plupart des prélèvements effectués en 2014, les niveaux de dioxines mesurés en

air ambiant sur l’étude de zone Roussillon sont proches des niveaux mesurés sur le site

urbain de référence de Lyon-Centre.

Les concentrations proches ou dépassant la valeur de référence sur une semaine

(0,1 pg ITEQ/m3) sont observées sur le site de Péage de Roussillon (EZR1) pendant la


du progr. DIOX-ML

sur 1 semaine


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première et dernière campagne (hiver et automne) et sur le site de Salaise-sur-Sanne

Sud (EZR2) pendant la 2ème et 3ème campagne (printemps et été).

Ces résultats montrent également que des niveaux plus élevés ont été mesurés sur

d’autre sites en 2014, notamment le site de Saint-Fons (dans le sud lyonnais).

L’élévation des niveaux en ITEQ est due à une augmentation globale des congénères

ayant un degré de toxicité importante. Mais les plus fortes valeurs en ITEQ ne sont pas

forcément associées aux concentrations en masse les plus importantes (voir en Annexe)

3.7.5. Niveaux de dioxines dans les retombées atmosphériques

Les mesures de dioxines/furanes dans les retombées ont été faites sur les mêmes sites

et aux mêmes dates que pour les métaux lourds, mais dans des jauges différentes.

FIGURE 47 : DIOXINES – NIVEAUX MOYENS DANS LES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES EN 2014

Sur le site au Péage de Roussillon (EZR1), les 2 sites à Salaise (EZR2), ainsi que sur le

site « témoin » (EZR4), l’estimation de la moyenne annuelle est inférieure à la valeur de

référence annuelle définie dans le cadre du programme de surveillance des dioxines (10

pg ITEQ/m2/jour en moyenne annuelle).

Sur ces 4 sites, les moyennes annuelles sont un peu plus élevées que sur le site de

référence urbaine de Lyon centre.

Le site de Sablons (EZR3) présente quant à lui une moyenne annuelle atypique,

nettement supérieure à la valeur de référence annuelle. Cette moyenne est due à des

niveaux importants mesurés sur le prélèvement de la période estivale (juillet/août) sur

ce site :

Valeur de référence du Progr. DIOX-ML sur 1 an


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FIGURE 48 : DIOXINES – NIVEAUX MAXIMUM DANS LES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES EN 2014

Pour rappel, les techniciens d’Air Rhône-Alpes ont signalé durant l’étude la présence de

travaux sur le terrain communal ou était implanté le site mobile et les jauges de ce site.

Il est possible que cette valeur élevée soit liée à l’influence de ces travaux (remise en

suspension de poussières retombées dans les jauges ou brûlage à l’air libre…). Par

ailleurs, un niveau équivalent avait déjà été relevé sur le site EZR2 en 2010 dans le

cadre du programme de surveillance des dioxines/métaux lourds, en lien avec une

activité localisée de brûlage à proximité du site.

En résumé

Les niveaux des dioxines et furanes semblent surtout influencés par les

conditions climatiques (propices aux épisodes de pollution) ou des évènements

locaux (brûlage, incendies,…).

Les résultats sur la zone montrent des niveaux de dioxines occasionnellement

élevés par rapport aux niveaux de référence définis dans le cadre du

programme de surveillance. Des niveaux équivalents ou supérieurs ont

cependant été relevés sur d’autres sites de la région. En l’absence de données

détaillées sur les caractéristiques d’émissions des sources industrielles il est

cependant difficile de déterminer l’origine de ces hausses. Il est possible que

certains pics soient dus à des activités locales non répertoriés. Ces points sont à

examiner dans le cadre du programme de suivi dédié à cette thématique.

Valeur de référence du

Progr. DIOX-ML sur 2 mois


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4. Synthèse et recommandations pour la surveillance

Polluants réglementés surveillés en continu

L’observatoire d’Air Rhône-Alpes exploite un réseau de stations de mesures fixes qui

assure un suivi continu de l’ensemble des polluants réglementés en air ambiant (NO2,

PM10, O3…).

Sur la zone du pays roussillonnais spécifiquement, la comparaison des niveaux entre

2006-2007 et 2014 montre une légère amélioration pour certains de ces polluants,

sachant toutefois que l’année 2014 a été globalement favorable à la qualité de l’air sur la

région d’un point de vue météorologique.

Cette amélioration ne garantit cependant pas le respect des valeurs réglementaires dans

le temps. En outre, les valeurs de référence préconisées par l’OMS restent dépassées sur

une partie du territoire.

Sur cette zone, comme pour l’ensemble de la région, les enjeux concernent surtout les

particules fines et très fines (PM10 et PM2.5) et le dioxyde d’azote (NO2). Dans le cadre de

cette étude le seul paramètre en dépassement de valeur réglementaire est en effet le

NO2, en proximité d’autoroute (site EZR 7 A7 Nord Isère). Les niveaux de NO2 en milieu

urbain sur le site fixe de Roussillon (EZR6) sont également plus élevés que sur les autres

sites.

La surveillance de ces polluants réglementés est réalisée de manière continue sur la zone

du pays roussillonnais à l’aide de l’ensemble des outils de l’observatoire d’Air Rhône-

Alpes : stations fixes de surveillance et moyens mobiles, mais aussi cadastre des

émissions de polluants et modèles numériques permettant de cartographier la qualité de

l’air. Ces outils sont complémentaires et permettent d’améliorer la surveillance tout en

spatialisant l’information. Les études spécifiques, comme celle qui a été menée en 2014,

permettent en outre de compléter et d’affiner la connaissance des déterminants de

qualité de l’air sur la zone.

Aldéhydes

Les niveaux en aldéhydes mesurés en 2014 sur le pays roussillonnais ne présentent pas

d’évolution marquante par rapport à ceux mesurés en 2006-2007 et sont du même ordre

de grandeur que le fond urbain. Il n’a pas été relevé de valeur « atypique » pour ces

composés.

Au vu de ces résultats, il ne semble pas prioritaire de poursuivre une surveillance

métrologique de ces composés sur la zone, ou alors de manière allégée, sur un site à

définir en fonction de la modélisation des émissions industrielles.

COV

Pour le benzène, les niveaux mesurés dans le pays roussillonnais en 2014 présentent des

valeurs moins élevées que celles qui avaient été observées en 2006-2007. Les valeurs

réglementaires en moyenne annuelle sont respectées.

Pour le 1,3-butadiène, il n’a pas été constaté de spécificités notables sur la zone par

rapport aux niveaux mesurés en milieu urbain.

Pour les COV chlorés, les mesures en 2014 montrent une spécificité sur la zone, sur les

deux sites de mesure les plus proches de la plate-forme industrielle, au Sud (site EZR2,

Salaise pour le tétrachloroéthylène, le dichlorométhane et le 1,2 dichloroéthane) et au

Nord (site EZR1, Péage de Roussillon pour le trichloroéthylène et le 1,2 dichloroéthane).

Les niveaux atteints ne sont pas très élevés néanmoins ils dépassent les niveaux de fond

urbain. Compte tenu des sources d’émissions industrielles présentes sur la zone, un suivi


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plus régulier ou une modélisation spécifique pourraient apporter plus de précisions sur le

comportement de ces éléments sur la zone.

Pour les autres COV (alcanes, alcènes, alcynes, aromatiques), seul le toluène présente

encore quelques valeurs « atypiques » en 2014 sur le site de Salaise-sur-Sanne Sud

(EZR2), mais avec des niveaux qui restent bien en deçà des valeurs préconisés par

l’OMS. Ce composé est déjà surveillé en fond urbain (site fixe Roussillon) et en proximité

trafic (site fixe A7 Nord-Isère), mais il pourrait faire éventuellement l’objet

d’investigations complémentaires en proximité des activités industrielles.

La surveillance des autres COV (alcanes, alcènes, aromatiques,…) ne paraît pas

prioritaire sur la zone du pays roussillonnais compte tenu des niveaux observés lors de

cette étude.

Métaux lourds

Pour les 4 métaux lourds réglementés (As, Cd, Ni et Pb), les niveaux mesurés en 2014

dans l’air ambiant respectent les valeurs cibles fixées en moyenne annuelle sur tous les

sites. Les niveaux mesurés dans le pays roussillonnais sont du même ordre de grandeur

que ceux mesurés en fond urbain.

Les teneurs les plus élevées ont été mesurées sur les sites les plus proches de la

plateforme industrielle au nord (EZR1, Péage de Roussillon) et surtout au sud (EZR2

Salaise-sur-Sanne), en particulier pour le plomb. Elles peuvent être ponctuellement plus

élevées que les concentrations relevées dans le même temps en milieu urbain.

Pour la plupart des métaux lourds, les niveaux en moyennes annuelles sont à peu près

stables par rapport à 2006-2007.

Les métaux lourds ont également été recherchés dans les dépôts de poussières. On

retrouve les mêmes constats que pour l’air ambiant, excepté pour le nickel pour lequel

un prélèvement a montré des niveaux inhabituels sur le site de Sablons (EZR3), sans

qu’il soit possible d’en déterminer l’origine.

La surveillance des métaux lourds pourrait être dimensionnée au regard des variations

connues des émissions de ces composés par les activités industrielles sur la plateforme,

qui en sont probablement la principale source sur la zone.

Dioxines et furanes

Cette étude a pu bénéficier de résultats pour ces composés dans le cadre du programme

annuel de surveillance des dioxines/furanes et des métaux lourds.

Les niveaux de ces composés semblent surtout influencés par les conditions climatiques

(propices aux épisodes de pollution) ou des évènements locaux (brûlage, incendies,…).

Les résultats sur la zone montrent des niveaux de dioxines ponctuellement élevés par

rapport aux niveaux de référence définis dans le cadre du programme de surveillance.

Des niveaux équivalents ou supérieurs ont cependant été relevés sur d’autres sites de la

région. En l’absence de données détaillées sur les caractéristiques d’émissions des

sources industrielles, il est cependant difficile de déterminer l’origine de ces hausses. Il

est possible que certains pics soient dus à des activités locales non répertoriés.

C’est pourquoi il conviendrait de poursuivre la surveillance de ces composés sur la zone,

voire de l’approfondir en étudiant les liens potentiels avec les sources connues et leurs

caractéristiques.

L'ajout d'un site complémentaire sur la zone et la possibilité de connaitre les variations

des émissions à la source pourraient ainsi être des sujets à discuter avec les partenaires

du programme de surveillance des dioxines.


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5. Conclusion de l’étude

Les mesures réalisées en 2014 dans la zone du pays roussillonnais ont permis d’évaluer

les concentrations pour plus de 70 polluants, ainsi que leur évolution dans le temps et

dans l’espace.

De façon générale, les mesures sur cette zone ne mettent pas en évidence de

caractéristiques alarmantes ou très spécifiques de la qualité de l’air sur l’ensemble de la

zone. La plupart des composés recherchés respectent les valeurs réglementaires ou de

référence, lorsque celles-ci existent.

On note cependant que les valeurs les plus élevées sont en général mesurées sur le site

mobile placé au cœur de la plate-forme industrielle (EZR 2 Salaise-sur-Sanne Sud), avec

certains composés qui y sont retrouvés spécifiquement. C’est notamment le cas des COV

chlorés (tétrachloroéthylène, dichlorométhane, 1,2 dichloroéthane, trichloroéthylène) de

certains métaux lourds (plomb, cadmium, nickel, cuivre, zinc, arsenic…) ou encore des

dioxines. Des valeurs significatives sont également relevées sur l’autre site mobile le plus

proche de la plate-forme, au niveau des premières habitations au nord (Péage de

Roussillon).

Les valeurs pour les composés non réglementés sont plus faibles sur les autres sites, qui

peuvent en revanche être exposés à des valeurs plus élevées sur les polluants

« classiques », notamment d’origine routière. C’est le cas du dioxyde d’azote (NO2) pour

lequel un dépassement de la valeur réglementaire est toujours constaté sur le site de

surveillance à proximité de l’autoroute A7, et pour lequel les niveaux moyens sont plus

élevés en zone urbaine qu’en proximité industrielle.

Deux valeurs atypiques ont été relevées dans les retombées atmosphériques (dépôts de

poussières) sur le site mobile de Sablons (EZR3) l’une concernant le nickel, et l’autre

pour les dioxines.

Un suivi dans le temps de certains composés spécifiquement mesurés avec des valeurs

propres à cette zone pourrait être envisagé, sous forme de surveillance métrologique.

Il paraît cependant nécessaire, compte tenu des enjeux, de mettre en place à terme sur

cette zone une approche de la surveillance par modélisation numérique spécifique à fine

échelle. Cette démarche, au travers d’un outil territorial pérenne, permettrait en effet

d’intégrer avec le même degré de précision l’ensemble des paramètres locaux, et

notamment les différentes sources d’émissions (industrie, routier, mais aussi résidentiel,

agricole…) et leurs variations. Cette solution présente l’intérêt de mieux caractériser la

qualité de l’air et ses variations sur l’ensemble de la zone (spatialisation), en identifiant

les secteurs les plus ou les moins impactés, et ainsi de pouvoir évaluer l’exposition des

populations aux polluants.

Quels que soient les outils mis en œuvre, l’avenir de la surveillance environnementale sur

ces zones complexes à forts enjeux passera aussi par une analyse fine des attentes de

tous les acteurs locaux et par l’implication de ces acteurs dans la mise en œuvre d’un

observatoire en phase avec les spécificités du territoire.


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Table des illustrations FIGURE 1 : CARTE DU DOMAINE D’ETUDE (SOURCE : BG, ETAT DES LIEUX DANS LE CADRE DU SEG) ............................................. 7 FIGURE 2 : PROPOSITIONS DE SITES DE MESURES COMPLEMENTAIRES POUR LA PHASE 2 DU SEG (SOURCE : BG) ........................... 11 FIGURE 3 : LOCALISATION DES SITES FIXES DE MESURE D’AIR RA SUR LA ZONE D’ETUDE ........................................................... 13 FIGURE 4 : CARTE DE LOCALISATION DES SITES DE MESURES POUR L’ETUDE ............................................................................ 16 FIGURE 5 : LISTE DES POLLUANTS MESURES DANS LE CADRE DE L’ETUDE ................................................................................ 17 FIGURE 6 : PHOTOS DE DIFFERENTS DISPOSITIFS DE MESURES .............................................................................................. 18 FIGURE 7 : EVOLUTION DES CONCENTRATIONS MOYENNES MESUREES EN RHONE-ALPES (STATIONS DE REFERENCE) ...................... 20 FIGURE 8 : CONTRIBUTIONS SECTORIELLES DANS LES EMISSIONS DE POLLUANTS EN ISERE (EN 2013) .......................................... 20 FIGURE 9 : NO2 – MOYENNES PAR CAMPAGNES ET MOYENNES ANNUELLES .......................................................................... 21 FIGURE 10 : NO, NO2 – PROFILS MOYENS HORAIRES ....................................................................................................... 22 FIGURE 11 : NO2 – COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES ET AUX NIVEAUX MESUREES EN 2006/2007 ........................ 23 FIGURE 12 : PM10 – MOYENNES PAR CAMPAGNES ET MOYENNES ANNUELLES ...................................................................... 24 FIGURE 13 : PM10 – HISTOGRAMME DES VALEURS JOURNALIERES ..................................................................................... 24 FIGURE 14 : PM10 – PROFILS MOYENS HORAIRES ............................................................................................................ 25 FIGURE 15 : PM10 – COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES ET AUX NIVEAUX MESUREES EN 2006/2007 ..................... 25 FIGURE 16 : PM10 – EVOLUTIONS DE MOYENNES ANNUELLES ........................................................................................... 26 FIGURE 17 : PM10 – DEPASSEMENT DU SEUIL JOURNALIER EN FEVRIER 2014....................................................................... 27 FIGURE 18 : PM10 – DEPASSEMENT DU SEUIL JOURNALIER EN OCTOBRE 2014 ..................................................................... 27 FIGURE 19 : PM2.5 – MOYENNES ANNUELLES ET COMPARAISON AUX VALEURS REGLEMENTAIRES ............................................ 28 FIGURE 20 : PM2.5 – EVOLUTION DES NIVEAUX MOYENS DEPUIS 2007 .............................................................................. 29 FIGURE 21 : ALDEHYDES – MOYENNES ANNUELLES ET MAXIMA SUR 7 JOURS ......................................................................... 32 FIGURE 22 : FORMALDEHYDE ET ACETALDEHYDE – COMPARAISON DES MOYENNES 2006-2007 ET 2014 .................................. 33 FIGURE 23 : COV – RESULTATS DES MOYENNES ANNUELLES ET MAXIMA SUR 7J ET SUR 24H .................................................... 35 FIGURE 24 : BENZENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2014 ET 2006/2007 ................................................................... 36 FIGURE 25 : TOLUENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 ................................................................... 37 FIGURE 26 : BENZENE ET TOLUENE – COMPARAISON DES MOYENNES TUBES PASSIFS / ANALYSEURS .......................................... 37 FIGURE 27 : BENZENE ET TOLUENE – MESURES EN CONTINU EN MOYENNES JOURNALIERES ...................................................... 38 FIGURE 28 : DICHLOROMETHANE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 .................................................... 39 FIGURE 29 : TRICHLOROETHYLENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 ................................................... 40 FIGURE 30 : TETRACHLOROETHYLENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 ............................................... 41 FIGURE 31 : 1,2-DICHLOROETHANE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 ................................................. 42 FIGURE 32 : 1,3-BUTADIENE – EVOLUTION DES NIVEAUX ENTRE 2006/2007 ET 2014 .......................................................... 42 FIGURE 33 : COV – EVOLUTION DES NIVEAUX MAX SUR 24H ENTRE 2006/2007 ET 2014 .................................................... 43 FIGURE 34 : PHENOL – NIVEAUX MOYENS ET MAXIMA MESURES EN 2014 ............................................................................ 44 FIGURE 35 : METAUX LOURDS REGLEMENTES - MOYENNES ANNUELLES 2014 ....................................................................... 45 FIGURE 36 : AUTRES METAUX LOURDS - MOYENNES ANNUELLES 2014 ................................................................................ 46 FIGURE 37 : CHROME VI – MOYENNES ET MAX SUR 7 JOURS ET COMPARAISONS A D’AUTRES SITES ............................................ 47 FIGURE 38 : METAUX LOURDS – EVOLUTION DES MOYENNES ANNUELLES ENTRE 2006/2007 ET 2014 POUR 6 COMPOSES .......... 48 FIGURE 39 : LOCALISATION DES JAUGES DE COLLECTE DES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES ......................................................... 49 FIGURE 40 : METAUX LOURDS REGLEMENTES EN ALLEMAGNE DANS LES RETOMBEES - MOYENNES ANNUELLES 2014 ................... 50 FIGURE 41 : METAUX LOURDS DANS LES RETOMBEES - MOYENNES PAR CAMPAGNES ............................................................... 51 FIGURE 46 : DIOXINES – EVOLUTION DES EMISSIONS EN FRANCE ET EN RHONE-ALPES ............................................................. 55 FIGURE 47 : DIOXINES – EVOLUTION DES NIVEAUX EN AIR AMBIANT EN MILIEUX URBAINS ET INDUSTRIELS ................................... 55 FIGURE 48 : DIOXINES – EVOLUTION DES NIVEAUX DANS LES RETOMBEES DE POUSSIERES EN MILIEUX URBAIN, INDUSTRIEL, ET RURAL

...................................................................................................................................................................... 56 FIGURE 42 : DIOXINES – NIVEAUX MOYENS ET MAXIMA EN EQUIVALENT TOXIQUE I-TEQ MESURES EN 2014 .............................. 56 FIGURE 43 : DIOXINES – NIVEAUX EN AIR AMBIANT DANS LE PROGRAMME DIOXINES/METAUX LOURDS EN 2014 ........................ 57 FIGURE 44 : DIOXINES – NIVEAUX MOYENS DANS LES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES EN 2014 ................................................ 58 FIGURE 45 : DIOXINES – NIVEAUX MAXIMUM DANS LES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES EN 2014 ............................................. 59


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Annexes ANNEXE 1 : REGLEMENTATION ET VALEURS DE REFERENCES

La réglementation française pour l'air ambiant s'appuie principalement sur des directives

européennes, transcrites ensuite en droit français, qui font intervenir des notions,

d’objectif de qualité de l’air, de valeur cible, valeur limite, ou encore de seuils

d’information ou d’alerte.

A noter que ces valeurs sont régulièrement réévaluées pour prendre en compte les

résultats des études toxicologiques et épidémiologiques.

La directive 2008/50/CE

du 21 mai 2008 relative à la

qualité de l’air ambiant et un

air pur pour l’Europe, fusionne

la directive « Cadre » et les

directives « Filles » adoptées

entre 1999 et 2002. Cette

nouvelle directive fixe des

exigences de surveillance pour

différents polluants.

Valeur Guide Niveau minimum à partir duquel des effets sur la santé sont observés (valeur préconisée par les experts de la santé comme l’Organisation Mondiale de la Santé) Objectif de Qualité ou Valeur Cible Niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère, fixé sur la base des

connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire à long terme les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l’environnement, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Valeur Limite Niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs

de ces substances pour la santé humaine ou pour l’environnement. Ce niveau est à atteindre dans un délai donné, à ne pas dépasser Seuils d’information et d’alerte Niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de

l’environnement et à partir duquel une information à la population doit être donnée (seuil d’information) ou bien même des mesures d’urgence doivent être prises (seuil d’alerte).


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Pour les polluants réglementés, il existe des valeurs à respecter, calculées sur des

pas de temps différents (moyennes annuelles, journalières ou horaires).

Télécharger le tableau : http://www.air-rhonealpes.fr/Site/media/telecharger/651708

http://www.air-rhonealpes.fr/Site/media/telecharger/651708


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Pour les autres polluants (COV, métaux lourds, …), même si nombre de composés ont

une toxicité reconnue pour la santé, il n’existe que très peu de valeurs réglementaires en

air ambiant. Pour certains, comme le benzène, le B(a)P ou quelques métaux lourds, il

existe des seuils réglementaires à respecter en moyenne annuelle. Pour d’autres, il existe

des valeurs guides préconisées par des organismes de santé publique comme l’OMS7 ou

l’ANSES8.

Le tableau suivant présente les valeurs recensées pour 14 polluants :

7 Organisation Mondiale de la Santé 8 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Long

terme

Un

ité

Famille Polluant1 an 7j 24h 2h

Benzène 5 - 2

1,3-Butadiène 2,25

Dichlorométhane 450 3000

1,2-Dichloroéthane 700

Tétrachloroéthylène 250

Toluène 260

Aldéhydes Formaldéhyde 10 50

Arsenic 6

Cadmium 5

Nickel 20

Plomb 500 - 250

Manganèse 150

Vanadium 1000

HAP Benzo(a)pyrène 1

ng

.m-3

µg

.m-3 COV

Valeurs de références

Moyen et court

terme

Métaux

Lourds

Légende

5 Valeur limite

6 Valeur cible

2 Objectif de qualité de l'air

450 Valeur guide (OMS)

10 Valeur guide air intérieur (AFFSET)


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Le 1,3-butadiène ne fait l’objet d’aucune valeur réglementaire en France. En revanche,

le Royaume-Uni a adopté en 2007 un objectif de qualité de 2,25 µg.m-3 à respecter en

moyenne annuelle.

Le graphe et le tableau ci-après présentent quelques valeurs de concentrations mesurées

au Royaume-Uni et dans d’autres pays, trouvés dans la littérature.9

ATDSR: Agency For Toxic Substances and Disease Registry HSE: Health and Safety Executive

De même, les métaux lourds dans les retombées atmosphériques ne font pas

l’objet d’une réglementation française ou européenne. En revanche, il existe des valeurs

limites en Allemagne (norme TA Luft 2002) :

Métaux lourds Valeur limite Allemande - TA Luft 2002

Cadmium 2 000 ng/m2/jour

Mercure 1 000 ng/m2/jour

Arsenic 4 000 ng/m2/jour

Plomb 100 000 ng/m2/jour

Nickel 15 000 ng/m2/jour

Thallium 2 000 ng/m2/jour

9 Graphique issu d’une publication en 2007 : Air Quality Strategy for England, Scotland, Wales and Northern Ireland (Vol 2) - Department for Environment, Food and Rural Affairs www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/69337/pb12670-air-quality-strategy-vol2-070712.pdf Tableau issu d’une publication en 2000 : Evaluation du risque sanitaire lié à une installation industrielle type émettrice de 1,3-butadiène – Cécile Allard Mémoire de Fin d’étude de l’Ecole Nationale de Santé Publique. http://www.bdsp.ehesp.fr/Fulltext/220089

http://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/69337/pb12670-air-quality-strategy-vol2-070712.pdf

http://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/69337/pb12670-air-quality-strategy-vol2-070712.pdf

http://www.bdsp.ehesp.fr/Fulltext/220089


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Toutes ces valeurs de références avaient bien été recensées dans le rapport de la phase

1 du Suivi Environnemental du Pays Roussillonnais :


69/83


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ANNEXE 2 : INFLUENCE DE LA METEOROLOGIE SUR LA QUALITE DE L’AIR


71/83

ANNEXE 3 : TABLEAU RECAPITULATIF DES MESURES REALISEES DANS LE CADRE DE L’ETUDE

Sites Campagne Saison Début Fin Nb de jours valides

EZR 1 Péage Roussillon

(site mobile)

1 Hiver 31/01/2014 18/02/2014 18 j

2 Printemps 23/04/2014 13/05/2014 20 j

3 Eté 24/07/2014 11/08/2014 18 j

4 Automne 18/10/2014 13/11/2014 26 j

EZR 2 Salaise-sur-Sanne sud

(site mobile)

1 Hiver 30/01/2014 19/02/2014 20 j

2 Printemps 24/04/2014 14/05/2014 20 j

3 Eté 24/07/2014 08/08/2014 15 j

4 Automne 23/10/2014 13/11/2014 21 j

EZR 3 Sablons

(site mobile)

1 Hiver 31/01/2014 19/02/2014 19 j

2 Printemps 25/04/2014 13/05/2014 18 j

3 Eté 23/07/2014 12/08/2014 20 j

4 Automne 21/10/2014 10/11/2014 20 j

Site Polluants mesurés Type de mesure

Fréquence (4 campagnes)

Nb prévu Nb réalisé Représentativité sur l’année (%)

EZR 1

Péage Roussillon

(site mobile)

NOx, PM10 Analyseurs En continu/campagne 56 j 69 j 19%

Métaux lourds + Cr VI Prélèvements 2 x 1 semaine/campagne 56 j 57 j 16%

Dioxines Prélèvements 2 x 1 semaine/campagne 56 j 42 j 12%

31 COV (dont 1,3 But) Canisters 4 x 24h/campagne 16 j 16 j 3%

10 COV (benzène + chlorés) Tubes passifs 2 x 1 semaine/campagne 56 j 60 j 16%

Phénol Tubes passifs 2 x 1 semaine/campagne 56 j 60 j 16%

Aldéhydes + Acroléine Tubes passifs 2 x 1 semaine/campagne 56 j 60 j 16%

Retombées ML + Dioxines Jauges 2mois/saison 4 mois 4 mois 33%

EZR 2 Salaise-sur-Sanne

sud (site mobile)








EZR 3 Sablons

(site mobile)




31 COV (dont 1,3 But) Canisters 4 x 24h/campagne 16 j 16 j 3%






72/83

Site Polluants mesurés Type de mesure Fréquence

(4 campagnes) Nb prévu Nb réalisé

Représentativité sur l’année (%)

EZR 4 Arboriculture (site témoin périurbain)

Pesticides Prélèvements + Jauges

Plusieurs sur l’année






EZR5 Sud roussillonnais /Sablons (site fixe)

NOx, Ozone Analyseurs En continu sur l’année 1 an 1 an 100%

EZR 6 Roussillon

(site fixe urbain)

NOx, PM10, Benzène Analyseurs En continu sur l’année 1 an 1 an 100%




EZR 7 A7 Nord Isère (site fixe trafic)

NOx, PM10, PM2.5, Benzène Analyseurs En continu sur l’année 1 an 1 an 100%




NB : les mesures de COV par canisters avaient pour principal objectif d’observer des valeurs maximales sur 24h prises aléatoirement dans l’année (4 prélèvements de 24h à chaque campagne, soit 16 jours, 3% de l’année) afin de les comparer aux niveaux mesurés en 2006-2007. Le taux de représentativité de ces mesures ne rentre donc pas dans les critères fixés par la Directive pour une estimation objective de la moyenne annuelle.

ANNEXE 4 : RESULTATS DE MESURES

Les pages suivantes présentent les niveaux moyens et maxima mesurés durant l’étude

pour l’ensemble des polluants. Les résultats de mesures sont comparés aux valeurs

réglementaires lorsqu’elles existent ou à des valeurs de référence.

Cette partie présente également, lorsque cela est possible, l’évolution des niveaux

mesurés en 2014 par rapport à ceux mesurées en 2006-2007.


73/83

Aldéhydes – Tubes passifs

Concentrations en µg/m3

Année Fo

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Acro

léin

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Moyennes Maxima sur 1 semaine

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 2,2 1,1 0,4 1,4 0,2 0,3 0,3 0,2 2,7 1,2 0,5 2,2 0,2 0,4 0,4 0,3

EZR 2 - Salaise-sur-Sanne sud (site mobile) 2014 1,9 1,2 0,4 2,1 0,2 0,3 0,3 0,2 2,7 1,7 0,6 3,9 0,2 0,4 0,4 0,3

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 1,8 0,9 0,3 1,2 0,2 0,3 0,3 0,2 2,4 1,1 0,4 1,8 0,2 0,4 0,3 0,3

EZR 4 - Arboriculture (site témoin péri urbain) 2014 1,7 0,8 0,3 1,1 0,2 0,3 0,3 0,2 2,3 1,0 0,4 1,7 0,2 0,4 0,3 0,3

EZR 6 - Roussillon (site fixe urbain) 2014 1,8 0,9 0,3 1,2 0,2 0,3 0,3 0,2 2,2 1,2 0,5 1,7 0,2 0,4 0,4 0,3

EZR 7 - A7 Nord Isère (site fixe trafic) 2014 1,7 0,9 0,4 1,3 0,2 0,3 0,3 0,2 2,3 1,1 0,5 1,9 0,2 0,4 0,3 0,3

Lyon Centre (site de réf urbain) 2014 2,1 1,5 0,5 1,6 0,2 0,3 0,3 0,2 3,9 2,6 0,8 3,4 0,3 0,4 0,4 0,3

Roussillon (site fixe urbain) 2006-2007 8,8 2,0 0,3 0,3 1,4 0,3 0,2 8,8 36,5 8,8 1,1 0,7 4,2 0,3 0,6 36,5

Roussillon Cité (site mobile) 2006-2007 2,4 1,2 0,1 0,2 0,7 0,3 0,1 2,4 7,1 2,6 0,1 0,5 1,0 0,3 0,2 7,1

Lyon Centre 2006-2007 2,6 1,7 0,6 2,0 0,2 0,3 0,5 2,6 3,9 2,8 1,2 6,1 0,2 0,4 1,3 3,9

Valeurs guide air intérieur (AFSSET)

10 (1 an)

50 (2h)


74/83

Composés Organiques Volatils – Tubes passifs (1 semaine)

Alcanes Aromatiques Halogénés (Chlorés)

Tubes passifs BTX130 Concentrations

en µg/m3

Année n-p

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Moyennes

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 1,0 1,4 2,1 0,3 2,0 0,5 1,1 0,3 0,4 0,5

EZR 2 - Salaise sur Sanne sud (site mobile) 2014 1,1 1,6 13,2 1,6 2,1 4,8 1,6 6,1 0,5 8,7

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 1,0 0,6 0,9 0,2 2,3 0,5 1,1 0,3 0,4 0,5

EZR 4 - Arboriculture (site témoin péri urbain) 2014 0,3 0,4 0,6 0,1 2,0 0,5 1,1 0,3 0,4 0,5

EZR 6 - Roussillon (site fixe urbain) 2014 0,5 0,7 1,2 0,2 2,1 0,5 1,1 0,3 0,4 0,5

EZR 7 - A7 Nord Isère (site fixe trafic) 2014 0,5 0,7 1,1 0,2 2,1 0,5 1,1 0,3 0,4 0,5

Lyon Centre (site de réf. urbain) 2014 0,9 1,2 8,8 1,0

1,6 0,9 0,5

Valeurs de référence sur 1 an

2-5

250

Maxima sur une semaine

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 1,6 2,2 4,3 0,4 2,2 0,6 1,2 0,4 0,5 0,6

EZR 2 - Salaise sur Sanne sud (site mobile) 2014 1,5 2,4 22,7 2,9 2,8 11,5 3,2 15,3 0,7 17,4

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 3,0 1,0 1,3 0,2 3,1 0,6 1,2 0,4 0,5 0,6

EZR 4 - Arboriculture (site témoin péri urbain) 2014 0,5 0,8 0,9 0,1 2,6 0,6 1,2 0,4 0,5 0,6

EZR 6 - Roussillon (site fixe urbain) 2014 0,8 1,1 1,8 0,3 2,5 0,6 1,2 0,4 0,5 0,6

EZR 7 - A7 Nord Isère (site fixe trafic) 2014 0,8 1,1 1,4 0,2 2,5 0,6 1,2 0,4 0,5 0,6

Lyon Centre (site de réf. urbain) 2014 4,5 4,6 67,9 3,1 40,4 12,1 3,0


75/83

Composés Organiques Volatils – Canisters (24h)

Alcanes Alcènes/Alcynes

Canisters Concentrations

en µg/m3

Année Nb

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Maxima sur 24h

EZR 1 - Péage de Roussillon (site mobile) 2014 16 4,1 4,2 2,2 3,4 2,3 1,5 1,7 1,2 0,5 0,7 3,1 1,2 2,6 0,2 0,5 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,4 0,6

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 16 4,3 5,9 2,9 2,9 2,0 2,5 1,1 0,8 0,5 0,5 2,6 1,3 0,6 0,2 0,4 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,5 0,5

Lyon-Centre (site de réf. urbain) 2014 116 14,9 30,1 5,9 82,0 4,2 2,0 3,4 1,5 10,0 1,4 13,9 4,7 2,9 0,7 3,8 0,5 0,4 0,5 0,2 0,3 0,8 0,6

Roussillon-Fixe (site fixe) 2006-2007 35 12,0 46,9 76,3 76,7 705 33,7 5,0 2,1 5,4 1,8 28,6 23,7 132 0,5 1,1 0,5 1,2 0,4 1,1 13,7 336 1,6

Roussillon-Cité (site mobile) 2006-2007 35 12,2 28,1 45,5 13,1 506 2,4 2,4 0,8 1,8 1,1 29,8 25,2 100 0,6 0,4 0,8 1,5 0,3 0,4 14,0 271 1,4

Valeurs de référence sur 1 an 2,25

Aromatiques Halogénés (chlorés)

Canisters Concentrations

en µg/m3

Année Nb

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Ben

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zèn

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Maxima sur 24h

EZR 1 - Péage de Roussillon (site mobile) 2014 16 2,6 33,7 0,8 2,8 4,2 3,1 0,2 0,6 0,5 2,8 0,6 1,7 2,4 17,3 5,8 2,9 0,6 0,4 0,7

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 16 2,7 23,0 0,7 2,4 7,0 1,4 0,2 0,7 0,6 1,3 0,7 1,2 5,3 1,9 0,8 1,3 0,6 0,2 0,4

Lyon-Centre (site de réf. urbain) 2014 116 4,6 67,9 3,1 12,9 2,3 4,7 2,5 6,2 4,9 2,22 3,1 40,4 5,1 37,4 12,1 4,7 3,0 3,9 2,2

Roussillon-Fixe (site fixe) 2006-2007 35 19,1 87,0 17,0 45,5 19,1 1,4 4,2 1,7 0,0 0,4 0,6 0,9 3,9 5,8 2,1 2,1 0,1 0,1

Roussillon-Cité (site mobile) 2006-2007 35 4,9 9,9 1,5 4,3 1,8 0,6 1,4 0,7 0,0 2,4 0,5 1,9 2,4 1,9 0,7 12,3 0,2 0,1

Valeurs de réf. sur 1 an 2 - 5 250

Valeurs de réf sur 24h* ou 7j**

260**

700*


76/83

Métaux Lourds en air ambiant – prélèvements sur filtres (1 semaine)

Filtres ML Concentrations

en ng/m3 Année A

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Zin

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I

Moyennes

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 0,5 0,1 1,8 4,4 1,4 10,4 2,2 0,1 9,8 3,6 0,1 0,5 0,1 21,9 0,260

EZR 2 - Salaise sur Sanne sud (site mobile) 2014 0,5 0,1 2,0 7,8 2,6 12,3 2,7 0,2 17,2 5,6 0,1 0,5 0,3 36,9 0,242

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 0,3 0,1 1,0 3,1 1,1 8,7 1,6 0,1 5,3 2,8 0,1 0,5 0,1 15,0 0,346

EZR 4 - Arboriculture (site témoin périurbain) 2014 0,3 0,1 1,0 2,4 0,9 7,9 2,1 0,1 4,4 2,5 0,1 0,5 0,1 13,7 0,274

Lyon-Centre 2014 0,4 0,1 1,7 5,9 2,5 14,7 3,5 0,2 19,1 7,0 0,1 1,0 - 36,1 0,260

Roussillon-Cité (site mobile) 2006-2007 0,3 0,1 2,9 7,3 - - - - - 4,1 - 0,7 - -

Roussillon-Fixe (site fixe) 2006-2007 0,2 0,1 1,8 7,3 - - - - - 4,7 - 0,4 - -

Seuil réglementaire sur 1 an 6 5 20 500

autres valeurs de réf sur 1 an 250

150

Maxima sur une semaine

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 0,8 0,3 2,8 7,8 2,5 22,8 2,7 0,3 15,6 4,6 0,1 0,8 0,3 33,6 0,562

EZR 2 - Salaise sur Sanne sud (site mobile) 2014 0,8 0,2 3,7 13,2 5,3 22,8 3,3 0,6 43,8 10,3 0,1 0,8 1,5 90,1 0,580

EZR 3 - Sablons (site mobile) 2014 0,6 0,1 1,2 4,8 1,7 17,4 1,9 0,1 8,4 3,8 0,1 0,6 0,1 26,4 0,862

EZR 4 - Arboriculture (site témoin périurbain) 2014 0,4 0,1 2,1 4,1 1,7 19,2 3,1 0,1 6,0 3,8 0,1 0,6 0,1 22,8 0,778

Lyon-Centre 2014 1,1 0,4 3,5 15,5 7,2 26,2 4,5 0,4 44,7 13,7 0,1 2,6 172,7

Roussillon-Cité (site mobile) 2006-2007 3,6 0,1 13,9 18,5 - - - - - 9,3 - 4,6 - -

Roussillon-Fixe (site fixe) 2006-2007 1,5 0,1 14,2 19,0 - - - - - 9,6 - 3,0 - -

valeurs de réf sur 24h 1000


77/83


78/83

METAUX LOURDS –NIVEAUX MESURES EN AIR AMBIANT EN 2014


79/83

Métaux Lourds dans les retombées – Jauges Owen (2 mois)

Jauges Concentrations

en ng/m2/j

Année Ars

en

ic

Cad

miu

m

Nic

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Plo

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Zin

c

Moyennes

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 1371 176 3357 3985 902 9585 7373 267 18982 18772 206 1479 206 54538

EZR2 - Salaise_DIOXML-021-NORD 2014 1177 270 4901 10465 971 37408 1562 856 38064 22173 199 1569 199 97839

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-SUD 2014 961 802 4775 9112 1146 63919 2879 819 51055 26719 199 1599 199 118804

EZR3 - Sablons (site mobile) 2014 216 115 30791 597 237 2125 434 125 11247 2427 206 668 206 14137

EZR4- Arboriculture (site témoin périurbain) 2014 230 78 963 1404 210 6738 594 154 6557 28302 205 840 205 12131

Isère Rhôdanienne (prox arbo) 2014 212 71 708 2164 263 3215 597 91 3944 6674 202 748 202 11225

Lyon-centre (site de réf. Urbain) 2014 461 124 1544 7415 596 31631 1646 373 20121 20979 171 1362 171 58132

Valeurs réglementaires allemande sur 1 an 4000 2000 15000 100 000

2000

1000

Maxima sur 2 mois

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 2014 2428 209 5059 5666 1133 10468 13761 324 28332 34403 209 2226 209 54640

EZR2 - Salaise_DIOXML-021-NORD 2014 2021 344 8489 17988 1334 62656 2830 151

6 60634 40423 202 2627 202 117227

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-SUD 2014 1314 1192 4901 11959 1253 78825 3333 990 70740 36381 202 2021 202 143502

EZR3 - Sablons (site mobile) 2014 223 209 60631 627 272 3136 585 209 15177 3035 209 708 209 17403

EZR4- Arboriculture (site témoin périurbain) 2014 323 209 1031 3032 222 8692 1516 209 4398 66705 209 1556 209 18011

Isère Rhôdanienne (prox arbo) 2014 243 101 748 3639 323 5459 930 121 4248 7076 202 890 202 11734

Lyon-centre (site de réf. Urbain) 2014 591 323 1971 11414 850 51688 2593 538 38766 23855 215 2697 215 101223


80/83

Dioxines/furanes en air ambiant – prélèvements sur filtres (1 semaine)

Filtres DIOX Concentrations

en pg/m3

I_TE

Q O

MS

97

pg/

m³

Tetr

ach

loro

dib

enzo

dio

xin

es

Pen

tach

loro

dib

enzo

dio

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es

Hex

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enzo

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Oct

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dib

enzo

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nes

2,3

,7,8

-Tet

rach

loro

dib

enzo

dio

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e

1,2

,3,7

,8-P

enta

chlo

rod

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zod

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ne

1,2

,3,4

,7,8

-Hex

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loro

dib

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dio

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e

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,3,6

,7,8

-Hex

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dib

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dio

xin

e

1,2

,3,7

,8,9

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loro

dib

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e

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,3,4

,6,7

,8-H

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rod

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zod

ioxi

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loro

dib

enzo

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enta

chlo

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e

2,3

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,8-P

enta

chlo

rod

iben

zofu

ran

e

1,2

,3,4

,7,8

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loro

dib

enzo

fura

ne

1,2

,3,6

,7,8

-Hex

ach

loro

dib

enzo

fura

ne

2,3

,4,6

,7,8

-Hex

ach

loro

dib

enzo

fura

ne

1,2

,3,7

,8,9

-Hex

ach

loro

dib

enzo

fura

ne

1,2

,3,4

,6,7

,8-H

epta

chlo

rod

iben

zofu

ran

e

1,2

,3,4

,7,8

,9-H

epta

chlo

rod

iben

zofu

ran

e

Moyennes

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 0,048 0,13 0,12 0,34 0,62 0,71 0,51 0,32 0,36 0,47 0,94 0,00 0,01 0,01 0,04 0,03 0,36 0,02 0,02 0,02 0,04 0,03 0,02 0,00 0,26 0,03

EZR 2 - Salaise-sur-Sanne Sud (site mobile) 0,068 0,49 0,29 0,43 0,50 0,59 1,26 0,58 0,54 0,47 0,54 0,00 0,01 0,01 0,04 0,03 0,27 0,03 0,03 0,04 0,06 0,05 0,04 0,00 0,31 0,04

EZR 3 - Sablons (site mobile) 0,019 0,07 0,05 0,13 0,22 0,27 0,25 0,15 0,17 0,19 0,16 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,12 0,01 0,01 0,01 0,02 0,01 0,01 0,00 0,08 0,01

Lyon Centre (site de réf. urbain) 0,023 0,09 0,11 0,17 0,27 0,33 0,38 0,21 0,17 0,11 0,05 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,15 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,00 0,05 0,01

Val de référence (programme DIOXML) 0,04

Maxima sur 1 semaine

EZR 1 - Péage Roussillon (site mobile) 0,112 0,52 0,43 0,91 1,84 2,14 1,65 1,10 1,07 1,23 4,18 0,01 0,02 0,03 0,12 0,08 1,11 0,05 0,04 0,07 0,12 0,07 0,09 0,01 0,80 0,09

EZR 2 - Salaise-sur-Sanne Sud (site mobile) 0,155 1,21 0,65 1,17 1,12 1,66 3,02 1,29 1,03 1,18 2,47 0,01 0,04 0,03 0,07 0,06 0,63 0,09 0,06 0,09 0,11 0,09 0,09 0,01 0,89 0,09

EZR 3 - Sablons (site mobile) 0,043 0,18 0,13 0,39 0,50 0,69 0,54 0,34 0,38 0,62 0,95 0,00 0,01 0,01 0,03 0,02 0,28 0,01 0,01 0,02 0,05 0,03 0,04 0,00 0,29 0,05

Lyon Centre (site de réf. urbain) 0,071 0,49 1,23 0,63 1,09 1,93 1,09 0,77 0,68 0,41 0,28 0,01 0,02 0,02 0,06 0,05 0,66 0,05 0,03 0,04 0,04 0,04 0,04 0,00 0,18 0,03

Val de référence (programme DIOXML) 0,1


81/83

Dioxines/furanes dans les retombées – Jauges Owen (2 mois)

Jauges DIOX Concentrations en pg/m2/jour

I_TE

Q O

MS

97

pg/

m³

Tetr

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enzo

dio

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Pen

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e

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,8-P

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dio

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e

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e

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,3,4

,6,7

,8-

Hep

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loro

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chlo

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e

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,3,4

,6,7

,8-H

epta

chlo

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iben

zofu

ran

e

1,2

,3,4

,7,8

,9-H

epta

chlo

rod

iben

zofu

ran

e

Moyennes

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 8,0 4,8 9,3 20,4 44,2 113,7 25,0 - 64,0 164,2 271,9 0,5 0,8 1,2 1,9 1,4 24,4 2,8 4,1 3,1 11,5 11,1 3,5 2,3 78,1 34,6

EZR2 - Salaise_DIOXML-021-NORD 3,9 4,3 4,0 15,0 41,3 143,0 34,7 - 16,4 17,9 19,6 0,4 0,4 0,6 1,6 1,2 22,1 3,9 1,4 2,4 2,8 1,9 1,5 0,5 12,8 1,7

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-SUD 4,5 4,6 4,8 7,2 26,0 57,2 17,8 - 4,8 12,8 17,2 1,0 1,0 1,7 1,9 1,8 11,7 1,5 1,1 1,9 1,5 1,3 1,3 1,4 10,1 1,7

EZR3 - Sablons (site mobile) 45,2 152,2 299,4 444,1 237,6 110,1 312,1 - 267,1 159,4 43,8 2,2 9,5 10,6 25,6 15,8 107,8 10,6 18,4 28,8 29,2 32,4 30,9 3,9 90,0 18,7

EZR4- Arboriculture (site témoin) 3,5 6,0 11,3 25,2 25,6 29,9 9,2 - 12,6 19,6 26,9 0,5 0,7 1,0 2,1 1,5 12,5 0,7 1,0 1,5 2,0 1,9 2,1 0,6 10,8 2,8

Lyon Centre (site de réf. urbain) 1,9 2,7 0,6 1,5 17,2 49,0 3,0 - 2,3 3,9 6,7 0,4 0,4 0,8 1,0 0,8 10,1 0,7 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 2,9 0,4

Val de référence (progr. DIOXML) 10

Maxima sur 2 mois

EZR1 - Péage Roussillon (site mobile) 13,3 5,3 10,7 26,6 44,7 117,8 30,2 - 119,6 310,6 506,9 0,6 0,9 1,6 2,6 1,9 28,1 4,2 7,3 5,2 21,4 21,4 6,4 4,1 144,8 67,6

EZR2 - Salaise_DIOXML-021-NORD 5,5 8,3 7,6 29,8 52,2 143,5 60,1 - 26,5 27,5 29,4 0,5 0,5 0,8 2,7 1,9 27,8 5,4 1,9 3,5 4,3 3,5 2,3 0,8 18,6 2,0

EZR2 - Salaise_DIOXML-020-SUD 4,9 6,0 8,9 9,6 29,2 70,5 20,6 - 7,4 15,9 26,5 1,2 1,1 1,8 2,0 1,9 13,2 2,0 1,3 2,0 1,6 1,4 1,4 1,9 13,3 2,5

EZR3 - Sablons (site mobile) 88,4 302,2 595,0 880,3 463,8 204,7 618,8 - 531,4 316,6 85,8 3,9 18,6 20,3 50,1 30,7 209,9 20,7 36,3 57,2 58,0 64,3 61,4 7,2 178,1 36,9

EZR4- Arboriculture (site témoin) 5,4 8,1 21,1 43,7 41,8 44,0 11,2 - 23,2 36,4 51,7 0,7 1,0 1,3 3,4 2,3 20,4 1,0 1,5 2,4 3,6 3,5 3,8 0,7 19,8 5,2

Lyon Centre (site de réf. urbain) 2,9 5,2 1,3 3,6 38,8 125,4 5,8 - 4,1 5,9 11,3 0,8 0,7 1,4 1,7 1,6 21,0 1,0 0,8 0,9 0,9 0,8 0,7 0,8 4,2 0,5

Val de référence (progr. DIOXML) 40


82/83

ANNEXE 5 : DIOXINES : EXEMPLE DE VARIATION DE L’ITEQ EN FONCTION DES CONGENERES

L’élévation des niveaux en ITEQ est due à une augmentation globale des congénères

ayant un degré de toxicité importante. Mais les plus fortes valeurs en ITEQ ne sont pas

forcément associées aux concentrations en masse les plus importantes.

En effet, la concentration totale des congénères peut parfois être plus importante en

masse sans pour autant avoir un niveau en ITEQ élevé, comme le montre l’exemple ci-

après, sur 2 prélèvements réalisés sur le site de Salaise-sur-Sanne (EZR2) le 31/07/14 et

le 30/10/14 :

DIOXINES – REPARTITION DES CONGENERES ET CONTRIBUTION A L’ITEQ SUR LE SITE DE SALAISE SUR SANNE EN 2014

En comparant les différentes contributions des congénères en masse ou en ITEQ, on

s’aperçoit que l’élévation de l’ITEQ sur le prélèvement du 31 juillet 2014 est

principalement dû à une très légère augmentation en masse des congénères ayant une

toxicité importante (2,3,4,7,8-Pentachlorodibenzofurane ; coef. TEF = 0,5 et 1,2,3,7,8-

Pentachlorodibenzodioxine coef. TEF =1).

I-TEQ Total 0,156 pg I-TEQ/m3

Total I-TEQ 0,009 pg I-TEQ/m3

Masse Totale 2,85 pg/m3

Masse Totale 6,21 pg/m3


83/83

DIOXINES – REPARTITION DES FURANES/DIOXINES SUR LE SITE DE SALAISE-SUR-SANNE EN 2014

Des informations sur les sources peuvent être tirées également du pourcentage furanes

sur dioxines, celui étant généralement plus élevé sous l’influence d’incinérateurs. Pour le

site de Salaise-sur-Sanne, le pourcentage est stable et ne présente pas de valeur

atypique lors du prélèvement de fin juillet.

Documents

Suivi des niveaux de polluants atmosphériques sur le Pays … · 2015-09-23 · Air Rhône-Alpes - Suivi des niveaux de polluants atmosphériques dans le Pays Roussillonnais en 2014