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.. SUPPLE .1 E i! ...J a: > <( JE -. AU E 5 a • • • • • • • a •••••••••••••• 1 •••••••••• .......... · - ·. POUR CE QUI EST DES OUVRIERS, IL EST A VA...NT TOUT ETABLI QU'ILS RESTERONT, APRES COMME AVA NT , DES SALARIES ; LA SEULE CHOsg QUB LES PETITS- BOURGEOIS DEMOCRATI Q UES SOUHAITENT AUX OUV'"RI E:RS , C'EST mr MEILLEUR SALAIRE ET UNE EXI STF:NC 1 :;: PI,US ASSUREE ; ILS ESPEREN'I' Y ARRIVER PAR L'OCCUPATION PARTIEtLE DES OUVRIERS P AR L ' ETAT ET GRACE A DES MESURES DE BIENFAI- SANCES ; BREF , ILS ESPERENT AMADOUFJt LES OUVRIE:RS PAR DES A\JMONES PLUS OU MOINS DEGU I SEES ET BRISER LEUR FORCE REVO- LUT I ONNAIRE EN LETIR RENDANT LEUR SITUATION i:·10t' IENTANEHENT SUPPORTABLE •• • POun NOUS , IL NE SAURA IT ETRE QUESTI ON DE LA TRANSFORMATION DE LA PROPR IETE PRIVEE , MAIS UNIQUEHE NT DE SON AlOEANT I SSE!'OENT ; I L NE SAURA. IT ETRE QUESTION DE MASQUER LES ANTAGONISJ'lES DE CLASSES , MAIS DE SUPPRIMER LES CLASSES ; NON PAS D' AMELIORER LA SOC I ETE EX I STANTE , MAIS D ' EN FONDER UNE NODVEI,L B. Marx- E ngels ; Adresse du C onseil centr al à l a Li gue ( 1850 0 LO u. 0

SUPPLE .1 E JE -.AU E - archivesautonomies.orgarchivesautonomies.org/IMG/pdf/gauchecommuniste/gauchescommuni… · secrétaire national du P.S.U. : 1 ... Il sera temp~ 1 demain de

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POUR CE QUI EST DES OUVRIERS, IL EST AVA...NT TOUT BI!~N ETABLI

QU'ILS RESTERONT, APRES COMME AVANT , DES SALARIES ; LA SEULE CHOsg QUB LES PETITS- BOURGEOIS DEMOCRATIQUES SOUHAITENT AUX OUV'"RI E:RS , C'EST mr MEILLEUR SALAIRE ET UNE EXI STF:NC1

:;: PI,US ASSUREE ; ILS ESPEREN'I' Y ARRIVER PAR L'OCCUPATION PARTIEtLE DES OUVRIERS P AR L ' ETAT ET GRACE A DES MESURES DE BIENFAI­SANCES ; BREF , ILS ESPERENT AMADOUFJt LES OUVRIE:RS PAR DES A\JMONES PLUS OU MOINS DEGU I SEES ET BRISER LEUR FORCE REVO­LUT I ONNAIRE EN LETIR RENDANT LEUR SITUATION i:·10t'IENTANEHENT SUPPORTABLE •• • POun NOUS , IL NE SAURAI T ETRE QUESTION DE LA TRANSFORMATION DE LA PROPR IETE PRIVEE , MAIS UNIQUEHENT DE SON AlŒANTI SSE!'ŒNT ; I L NE SAURA. IT ETRE QUESTION DE MASQUER LES ANTAGONISJ'lES DE CLASSES , MAIS DE SUPPRIMER LES CLASSES ; NON PAS D' AMELIORER LA SOCI ETE EXI STANTE , MAIS D ' EN FONDER UNE NODVEI,L B .

Marx- Engels ; Adresse du Conseil cent r al à l a Li gue ( 1850

0 LO u. 0

M. Marchais: un changement raisonnable M. MITTERRAND : il con· vient de se recueillir et de réfléchir.

1 Le sec rétaire général du P.C . a >n-1 d >qu é que la gauche mènerait une 1 campagne calme et d1gne. Les com- · 1 munis tes y participeron t de toutes

LE P.S.U. : l'unité la plus i 1

UN MOUVEMENT TROTSKISTE SE RALLIE A M. MITTERRAND large est nécessaire.

M. François Mitterrand, pre-leurs force s en cherchant à renforcer

1 leur inf luen ce. e M. ROBERT CHAPUIS, 1

secrétaire national du P.S.U. : 1

« N ous l 'avons combattu tout au 1

long de sa vie politique . cela nous 1

donn e le drozt de dire que son 1

courage personnel en ce t te fin 1

L'Organisat ion t·ommun bte :n ­terna tionaliste (t rotskiste ) e t son mouvement de jeunesse. l'All iance des jeunes pour le socialism,•

mier secrét a ire du part i socia- 11 !!!!!!!!!!!!!!!!! liste : « J'éprouve u n sentiment

de compass ion devant la ri çucur1

, l d11 destin qui t rappe George« 1 A.J S.). appellent " à voter pour

François Mitterru nt! pour fr· l'~' ' mier tour de l'élection prl'siden -, ticlle ». Le mouw•ment t rot~k : c;t,· : ajoute :

Pompzdou. devant la peine de sa 1 : f amille, de ses procl1es, de ses amis.

>> Le président de la Républi que est mort en rest ant .fidèle à lu i ­m~me et a sa conception du de ­voi r . Il e ~ t im portant qu'un hom- ' me pu /Jl<c ofjre ù son pays cette • valeur d'exemple. Il sera temp~ 1

demain de repr endre le combat po li tique . cilacun à sa f açon, et de t irer les lecons de d011ze ans de gmLVf rnemimt.

>> Au iourd'huz. z1 con vien t de se 1

r ecveillir et de réfléch ir à ce qui 1

sera .~un pour la Fra nce. » 1

Lemploi Depuis 1927, l 'U.R .S.S. igno­re le chômage. Ceux que mine en France la hantise des licenciements, des com­pressions de personnels , des fermetures d'usines peuvent mesurer la valeu r du plein emploi assuré à tous en système socia l iste .

appelle l 'estime. Ce courage 1

contraste singulièr ement avec 1

l' at t itude d'u n gouvernement qui 1

a tout t a tt pour cacher la vérite: au pays. Hier encore , les respon­sables de la ma jori té plaisantaient 1 sur la fausse maladie du prési-

1 dent espérant ainsi assurer leur • maintien au pouvotr. Ce mépris l pou r le peup le au r a sa juste sanc- , t ian. Il appar tient à toutes les 11

part ies pr enan t es d'une vér itable . unité populaire de se déterminer li rapidemen t Le P.S. U. . pour ~a

1j

part, ne m an quera pas de s Y 1 employer . 11 '

'' Nou.~ diso>1s M ' /lrrm>ld.

M Francois Mitterrand signale 1 1 alor~ q uïl .abandonne pour lïn;;-l l tant sa charge de prem1er secre- 1 taire du part i, don t il c:mf ie l'm- 1 térim à, M. Pieu~-~-am9.Y.· PU1~1 le candidat rend com~te, sur. le j1 ~~!!!!!!!!!!!!!! ton d•• Lt confidence, à une med1- ·1 tation récente devant l'abl:myeae :1 V'ezelav sur « la France, not re m ère ,; « l'i m.mense cont inuité » : de l'h~toire de son peuple, l'n is-

e Le bureau politique du parti 1

communi.'lt e révolutionnaire, mou- . vement trotskiste affilié à la rvel Internationale ( posadlste ), se pro- l nonce pour une candidature uni­que de la gauche au premier tour: de l'élection présidentielle. et dé­clare que « c'est le moment d 'im- 1 poser le program1iië commu1f».-- 1

appu.zte par le l'.C .F ., est 7<· cun ­d idat cie 1'u11ion de lu 11 <111< ft,·. du programml' !'07>Wtzm. dcg <I ll<; 77tPstlte.'i « urgentes >J proposee.~· O:i réghne par les part i.~ dr l'l!lll <i >! de la gauche. Nnu' n'al'l!/1 .< rurellll•' ratson de sollll'nir Ir• pro(/IT"'" '''' commun nu d'a / /<11/J/i r nol u' ··n ­tique de l'umon dP in l)nll<'iu· Mai.~ nous avon~ encore moin ,· fir razson d'aider C l1aba n . Mes<nzpr ou Gis1·ard. etc. Car. si 11011 ., '"'t'" .,ons fp P .C.F. Pt /p P.S . âP ia;rr· nllia-nrP arec le parti [Jo u, · ~u·( ~~.· · des rad{('au:r dl' aaurlze. il , ·e>l"lil que. à plus tn1·tfl m1sm> n"'' ' appelons le .< nza.<w•s la/Jw{l' ll.,t'.'' i> l'!wsser dii qouven!f'ttl t'll/ n· IJ.H . parti bonrgems. du pou ru1 r . .\'nzt , avons touiours loti 1111e r'iJir'r,•nu• entre [Ps orga 111sa t,oas 011 nri i·re' •ie P.CF. Pt !r P .S.! l't if•s Ji<tr/ ts hourqe<>is. ,Vous avon,, I'P/! i.'<<'. · ·r; 1965.· d'appeler à notPr M ti!•·r ··t, '"'

1

t oire des t ravailleur s. « dont i l 1

faut rep rendre l.e f il >> , ses mar- l ' tyrs. ses combat.<;, ses succès t rop 1

rare s. M. Rocard : nous ne vaincrons qu'ensemble 1

~· .,, ëandidat de ?a fomzulion lwur­geoise de la C<mrcnlùi tl de" >ll.'<lt-tut ions rèpubl icomes. Nou s ot>JJP­lons à voter pour Mif/r>r m n<i. prc­rnil'r secrPtoire du par/1 ,oc /uli .' ( .. .) ..

l.J~S SYNDICATS DANS LA CAMPAGNE e (' p f(l r·eut-il dire tfllP. f w·p à 1111

COII1'Pr/IPIIII-'Ilt de ,:nuc ht' . [,. mou-1'1'!/t Pilt sy11dit·a/ doit mf'ltrt• .~ e .~

n• re11tliratio11 .~ t' li .~ourditlt' ?

~. H. -- La q uesti(>n est devenue tra d t­;l c'nncik. ct ia répc1IN: a dejà été dt'llllà. Je \ais la repérer. Le P ro_gramme c,,mmu n " a t'tc· dù b,, rè par les partis P''lit iq ues ma is la ( (j_ -,- \ a étc su ffi~amnlen t assc,.: ièe : ''Il \ 1 et:,,u ,·c 1.1 plupart dc·s grandes rcven~ dlcan,,n, ,,u,·ne res. No us l'appuyons donc.

Pour le reste. nou' avons le sens de nos rcspon­'abi l?tès. Nuus n'allons pas systématique ­ment mettre un guuverncmcnt de ga uche en dt ffic ulté sous le prétexte q u'il ne peu t pas l<'llt faire d'un coup. Si la gauche prend ic pouvoir. ct nou-; œuvrons dans cc sens . nous poserons a ux pa rt is qui auron t l a charge de g,,uve rn cr des queq 1<lilS t rès pr~cf,cs -;ur la mise a u PL'in t d'un plan de r.?alisdti,,n. C ,, n'est pas mettre n''' reven­dica !ic)ns en stmrdinc: c· eq s'intégrer da ns un cz,dn: nouveau a\'CC t,,utes les espérances ·:wc cela .'itl!>cite. mais aussi avec k contrôle que cel a r.:nd nécessaire.

LA C.G.ï. nécessaire.

la sérénité

, [,a C G .T . eniPI/d continu•·r ü u.'-"''' lri•!' toniC ."f. ic~ responsuiHlllr.o..: q>ti ,,,; 1ncomhent rians _l'uchon d'f:r·ruil , ~ ourjJ . J:; :'i c C<HtSldcre qu l/ es! à 1 .'.utfr'rl'! et es travailleurs 'tU C les r'li'C'ii ll!l ' pre.,identirl/e., ,e u,; rault!nl dun.~- la __ ~§)·_en_H_(. ann ,i ih" , ·h nr.ou• n } n ?tPn p1tl -~-'W ,c;:p pro-11,r;ce r ti ,·;t)t •( · Uili.tuC I'i''tll eu n >ll-" ,- j,•1/r,~ dt· l'on por f {tli t' C d e _,, , 1 , ,, 1•• j)th f ; l'oJ 'r' n i7 r;u PO!IS

-Ten1eü---acronc changè.-Georg-~;-séguy et Edmond Ma1re (qu 1 s~ sont rencon tres mercre di et doivent se revo ir bientôt) en conviennent tous deux. La bataille étai t revendicative. elle d~vient polit ique. Pause EOC I~re donc 7 Pas tout à fai t .. Il faut d is t inguer, d1t un po rte-paro le de ln C FJ). T . entre les luttes en cours et celles aui se préparent . __ !-_es sec_ondes seront,

sinon décommandées, du mo ins reportées. Les premières se poursuivront tant que le patronat et le gouvernement n'auront pas fait de propositions acceptables. •

M. Edmond Maire a souligné d'autre part que la C.F.D.T. étai t opposée à toute candidature se situa nt « a priori en dehors de la r echerche de l'union . Les candi­dats. quels qu 'i ls soien t , qui en tren t dans ce jeu pour compter des électeu rs ou d isposer d 'une tribune de propagande ne peuvent que nuire aux in térêts des tra-

':

1

vailleurs. En outre , un m ilitant syndical de ila se, tût-il prest i ­gieux. n'a pas fo rcément compé"

1 · t ence pour dev enir présiden t de la 11 Révubl ioue ». 1 .

lëdmond Matre, pour la CFDT athrmr> qur~ son l H\JdlliSèl \IO n , · acceptt:rJit pa ~ que le patronat << pro fttt' rie la période électorale pour r~'U!rder les négocliJ twns.. mais nous enten ­dons que cet te action de masse. que nous allons contmuer à conduire, soit conscrente, responsable, maitnsée. Je veux dire par là que st ['heur(;! n'est pas à /'rnactwn. elle n 'est pas non plus a l'ac tivisme_))

• 1 F.O. : ne pas créer un climat 1 .

: ! préjudiciable au bon dérou-1 lement de la consultation. I l 1 . Le b ll rf' <l ll d(' la confeclem tlon

, Forctt ouvriere " r end hom maqe. 1 i dans un cummuniqu•'. a11 cou -1

1 raqe e.templair<' dont M . Geor-

1 1 tres Pompidou a foi/ /H>' t ll·c ·iu'-1: >Jtz'al! dernin 111 n 111 en t. tia n.' r,•.rerl'icr · àe ses respon.,allililt'st ... i

1 · » Il fait contian c>: à .~1' .\ n ri li 1 1 tcnrt.~. ri /nu' )es h·11e/on.~ · •le T ii•·

{I(Wi.,a/tu/1, p<mr lflt'ilg ne fJI'Pil­(1<'111 aur1111r i71ilrrttirr fJ ''' .'· ' rn.' ' de no/11 r(' à iTél'r 1111 el ima! 1>11' ­i'uàiriaill>' an loon dt'rou/.•m •' lll ,;,­la consu!ta/inu linn/ chaeu .' r ·>nr •Ùtre /' ·hnportan('r )),

- ;., --- - - - ·- - -- - • . -..L-M--• - .... - - - - -

M. S~GUY ~CRIT AU P~ÉSIDENT DU C.N.P.F.

« "Si vous· tenez vrazment à ce que la consul tat ion électorale n e soit pas perturbée par des t rou­bles sociaux et puisse se dérouler 4ans les meilLeures conditions démocratiques, écrit M. Séguy. vous avez la possibilité, en tan t que président du C.N.P .F . de concrétiser cette volonté en obte­nant des employeurs qu'ils accep­t ent d'e ngager les négOCia tio ns proposées par les r epiésentants des t r availleurs. >> E t M. Séguy a joute : c Je pense notamment aux banquiers et d propos de Rateau, à M . Ambroise Roux, qui partage avec vous la responsabJ- • lité de la présidence dn C .N .P.F. ( .. .).

>> Pour que le calme et la di­gnité p részdent à la consultation électorale . il est indispensabl e qJtJi 1 chaque partie 11 cont ribue r éefle: j ment. ,. .

1

.. 1

__ · " " , L , ·~ ~ 'h ~,; j ·I~ ,; · Ou "PRoénu&;lE ëô~ThiD!i;;· , j _ DE_UX j :J:AHIEEES DE l.IU~;RiJJŒ Ta: PROL.ETAR~~AT !

Avec la mort ü e Pompidou, les yoli -ticiens ël ~ '.:oub !J(n:·ëls, les pa1·L j ~ e t 1 es syndicats ont donné de leur larme c t ~nmultanérnent se me ·.L l;n; ~n+ su:t leE ranes pou:.c la place suprême d e géran~ du Capital- E-tat, Cette campagne électors :l.e a ;y--r·2.. ve en effet fort à propos pour répandre à gra nc1e échelle les mystif:I.ca­'t im·J 3 poli tiques habituelles vis-à--vis c1 1 une situa tion économique et sociale qui s ~:-,.-1ggrave de joar en jo"Lrr, De l 1 cxt·1~ê :ne droite à l ' extrême gauche, les frac:l. )ns. du Capital vont-s' efforcer de a.-évoye :c- le pro l étariat cle son terra::...n de c is ;·: se et de le mus e l er à 1 ~aid e ·de leurs programmes q_ui ne visent qu'à

, . ' , . , ' t' .:J" ame:r:a;_~;~ r le syst eme sans evlde:nment s •·a t t aquer aux causes reelles c es -a··cll ~ , ~e a lu ~apports de production capital~ste s .

1 LA CRISE 1 L' inLt.a ti on et le ch omâge s ]nt devenus depuis plu · s:tcurs mois de v éri ta·bles obsessions pour tous les "ténors de· 1 ' é conomie po,­:~::. ":- ,_que. En effet·? la hausse des prix de première nécéss i té prend dos a:J lu-­:re t: vertigineuses (15;:, 1 ' an de moyenne au cours du Ie:::' trimestre 74) et 1; :::;.ugmentation· du :chon~âge sc fait de plus en plus sentir dans tous l es sec -­t: ü ;rs · (l'automobile n 1 en étant c{ue 1 1 aspect le plus spectaculaire). Dans c ·.:t ·G e situation, la classe ouvrie::-e sllppol·te tout le poids des mesures suc­·c c>-eGives d'austérité que ce soit au niveau e.u poüvoir cllachat ou :sur le r :.::~rt :de l'emploi. A court terme, }_ 1 approf:::.nëtissemen~ inévitable de la cc:\. · e e riÛ aux contradictions· fondamentales du Capital ( etant les effets so n t ' S !_~::::·~roduction et diminution de ·la consommation solvable ·!) ne pourra que r .:~ :r~::· orcer ces tendances "ca tas+,rophiques 11 c t ai:wr.er à chaque secous s e u ac; f<:t:.~ li te de plus en plus accélérée du --"pe:"GCnncl poli +.ique" capitali s te!~ E::1 -~ or~séquen:e, le système est ob2.igé cons-t2"ïmncnt de prendre les deva nt :i p c L }' essayer d ' éla bore:r des solutio-ns üe z.ouvern cments adaptés à ce tt J ç t'l· ··

S E < Sa "fui t -2 en avant 11 est d 1 autant ::-, ~_us :n6céssztir e qu 1 en arrière--plan" E,u_ niveau international, se dessinen"t ë'es confli -s s très rapprochés qui -t ra.~ è.:u;:i :; ent à cause de 1 1 exacerbatioE de ls, con currence J.a recherche pr-écipi-·

. :t é d 'une no-uvelle répa-rti t:.on des ma rché ;:3 et donc des forces· impéria l i Q_

tc .-~ ,

Cependant les luttes du ·proléta~iat qui tendent à l' i-. ). i; :).nomie depuis 67-68 risq_uent de tr0ubler tous ces calculs et ces rée, -· jut: =~ements ! aussi les élect..;_ons en France comr.::e da11s tous les pays ;1 d émc ,.­crr:, 'ii que s" sont pour l e Capital un moyen no:.1 seule mer. :j de tenter de '1re fa i ·­:re ) eau neuve" mais surtout de êtétourne::.~ les travailleurs üe leur terrain rl e :::lasse .

1 LA GAUCHI~ DU CAPITAL AU J?C:UVO IR~ _Le f8,i t que· ,1[1, cl.t;_perie eiectoraliste -et , ~.émocrati qu·::

sc ::t'Sl.Sse à 1 1 avantage des fractions d e "droite" ou de 11 gaucheu ne change :-:.·ier,. de fondamental. Dans tous les cas~ sous le couvort do "Nouvelle Sa cie­té" (Chaban) -voire de "IVIajorité Nouvelle 11 (Giscard) - ou de "Pro granune Com­mun11 ( Illi tterand--IVIarch~üs) , cela si{?,11.ificra pour le ~ro l étari a t de "re trous~~ scr ses manches 11 afin que le capitstl national ~ en depit de l e, crise, conti­riue "son ac cumulation ct résiste mieux que ses concurrents sur le marché monël.ial .

Ccpendsmt la g2~uche peut apparaître comme une meil ­leure solution dans l a mesure où elle offre des 9aranties s uppléï:cwntaircE' pou.r briser l'autonomie ouvrière . En effet, l'ideologie 11 progressiste 11 du 11 P~-~a gramme cormnun11 peut assurer la 1;-c :.cêve sociale 11 ct 1 1 ordre publi c dans J.:.1. ;_~ue sans avoir systémo.tiquement besoin de recourir à la force dans un prcrüer temps.

Pour s 'en conva incre, il n'y a qu'à se référer aux :.;_:. t crventions cl.es syndicats depuis l'amorce des élections présiclentic1loE c.i.u ..-_ visent Èt étouffer tout.es les ·grèves en cours ou bien à leur Cl;écision. e :'l a ccord avec les partis ëte '1gauche", de ne pas faire de manifestation l e Ter mai (les groupes gauchistes s ' empresseront toutefois de 11 maintenir L L -~ radi tian" cr est-à-dire de détourner l es luttes dan~ un défilé 11 fétichis· t c '' destiné cette année à rabattre des électeurs vers l a gauche tout en se

• posa.c. t en i ntc:flocutcurs· -valables ! ) • Quand 8. la déclaratirm de Marchais~ qui da te c1é j à 'ciu 22 jnrivier 7 3 lors d ' mw conférenc e de presse avant los é­_-::._c ctions lée;i sla ti vcs J e ll e es t encore pl us c l c;.irc :"le s ouvriers travai llo­:.rai ent da"\raniJaP'e ' s ' i l s avai en t uTI .P"OUVernemcnt dans l equ el i ls ont confi an-

• 0 . .. . 0 .

c c 11 ! ! · · · · · . . . ,· ·:Ct ·:-pui s si .: cela no r éussis s a it pas à fair e p8-yer l a not e de la cri­

sc a .. J.. Capi.taf .:·au· ·prolétari at ct quo celui-ci tentait do rési s io er en sortant dos J.ili~it &s \~y:Q.cl~caJ,.es ,• f rontistc s ou autre s 1 l a gaushe a suffisamment donné cf•e .a;:t :.~ant'i es daris .l ' histoire en cc qui conc erne l a r epr ession an ti- ouvrière .

q ' . .. . . . .

I;~ ri ' y- â qu'a s E) 'r a ppcHler: . . · ··• ·· ··· • ·;;... I a révolution a llemande écrasée pEtr l e gouvernement socialist e à.e

:-T-os:{e ·( I 9I9 ' ..:. assâ s·sirùi t s ·clcs spartakistes )~ ·-- l e gouv e rnement républicc:ün, L'en-ti-fascist e espagnol, fusil l 2-n t

les ouvriers (soulèvement r évo l utionna ire do Ba rc elone en mai 37) , - en Fra nco 1 le . f ron.t populaire maint enant l ' ordre <lans l a rue en

erifcrni2.ijt ' le prè-lét21ri àt • dan~ · l e s us i n e s ( I936 ) ou bi en le goüvcrnemen t de l a 11 libérat iqn': proclarmint nlc\ grève , c'est 1 ' arme de s t rusts 11

, " retrou'ssez vos ma n che s·u Ei't cré'ttnt l es CRS pour mât er l e s grèves débordant l e s syndicats (T947). , ·· ·

- etc •• ,. jusqù·fà l'u..nion populnire au Cnili pr éparant T e masse.cre d e }o. claSs•é ouvri èr e· en arrêta:.1t tout es l e s grèves etes minèurs dU cuivre

~ ;· orto ch 'i;or tu:Tant _los marins révolutionnaires de ValparEii éo ' ( 7~-73) . ! ! 4 ·.-:

' .1 ,1

Quari.d au.x gau chis t e s · eux - a ussi , l eur participat i on à la mystific8.­ulOn é leètoralè est san s ·surpris e ( de puis 68 , l eur chemin est pavé d 'urne s c;t . do·: bonne,sr i:rit cr:i.tioris ctémo cratiques ! ) • Ils n e prennent même plus la pe i ne cl t cxpliquè:r qu ' i l ·s s 1-cn servent corrinic tribun,c (à part l a. t .cn t at i v.o a vortée po'ur,· urio candi~aturG Pi age t , symbole dc _l ' icléologl.· o . sur l_ . '.~utoge .. sti~n ! ) • Ils l'J. ppcl·l~nt a vot er pour la gaucho Salt a_u Ier tour. (AJS-7-0C:t ) ,, SO l t a u 2e tou:r; ·dans Te bu t de compter . l eurs voix au ipréalab1e (Rouge ,. LO) . , L' ext rême­gaUche <lu Capital sc · chargera ainsi d ' encadrer le prolét(3.riatà sa .mani ère

-· . ·co'u't en· 'jouan_t son propr e· jeu vis- à -vis à.o la· gauche . ·

PERSPECTI VES TIEVOLUTIONNAIR:CS

_ Encore une fois , à contre- cour a nt, contre l e conditi onnement du prolé t a riat , les' révolutionnaires a.oivent rappc llcr 1' expérienc e historiqu e d e la classe depuis ;Le débu t ë\.u s i è c le : le prolétaria t n ' a ri en à gagner à.an;.3 1 es · élections e·-b tout à perdre en sc l a issant prendre aux i l l us ions dé­mo c r a tiques . Il n ' a po.s à pr1.r t ic i pcr ni à s ' abstenir sur ce te'rrà.in du Ca pi­t alo Il n ' a pas non plus à lvuti l iscr comme tribune de propagand~ ca r c e l a r enfo rc e a ussi- les myst i fic a t:;.,ons dans une c l a sse qui doit agir par clle-mÔ- · me ~3ns s on ensembl e ct non par l ' inte r médi a ire de r eprésent2n ts, qui do i t c"!.;é·velopper son action-' sur l e t errain d ' affront ement a vec 1 ' .état _e t l es rap-ports <le pro c1uct ion ca p i t é.~ listes . ··

. . . .. \.. . . , . .. . . .

. ..... L 1 2Lpprofqnc1isscmcnt cle l a cris e fe ra vol er en e clat~ !les ,construc-t i .ons . é conomiques ct s.O c i Çl. l es que contiennent l es pro grammes du C ç~pi t al (Hou­v(Ùl c Socic té ou Progra 1mnc Coanm.m) . Le prolétariat s e ra donc amené à i n tensi-fi er s es lu~ttes. Pour c ela -~ - . . .. ---

. . ··il s e h eurt er 3 de p l us en plus aux syn<1icat s qui n10.inti cnnent les l u tt e s c1nns'••un cacl.re· Sêc t ori c l ou _ corporatiste ( de Ra t eau 8.1L"C banques en pc.s -s D.nt !)<.'lr · S t_:.No. zo.i r ,e où Air:-lntcr) , . ::- .· .·· .. ·

· . · · - il a1,front cr2. c1o n c toutes · l es fra ctions à.u Cüpi t2~1 , • y compris c cl-· lee qu i a gi sseri,t '. en . s on se i n (gauche ' gnuchis tcs ) qu ' e l l es . soient C:i,u gouvcr­nêmcnt ou darts 1 1 o ppos~tion.

.. ,

:: -" 19/4/74

CONTRE IA mYSTIFICAT ION ELECTORALE CONTHE LE CORPORI\.TISl\ill

\• c.oNTRE LES PROGRid'III'ŒS DE GESTIOI:.J DU CAPITAL

LUTT:C REVOLUTIONNA IRE ·DU PROLE TARIAT !

j Pour une Intervent i on Commut1istc ~ -

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Chi.li encore ,-,-..--~c C:':•_::: :. ':;_:; __ ,-~, __ ;-::":--'' ,,;,_~-;·;_e;'-1')u·i >., Dn:;:J.S cc :~v "'~-::v-::~-:~i.·::~::., --;_;?'.; r·.: ·-·~-~:..-,~-~=~·Jrj:~~,iros c1o:'."'tcn·~ ct è.ovron-'-, r.'.~ r,

DJ.er san$ :.:orr.•.pr·JL<lr1 :! :'--; c.i ~.':._;_:~~;::: ;.::..rm,__·c··.:::::;o8 1os l~:~·o.L{,~n·~r·;~-.J ~--~ ~·c'(J_~;~-- j)f~•: :1r. 1'~~·~::.:'~_\_:, lJ8..8 de 11n.t::.on è. défe:L1él~~---<-­

Ils·""'O"'.~. ·'::t"' :, r-·:_1.,,....,.i·'c··· ··1'·' -f'·..--..1,~--r:,:·.:~ ,.:.;, .. :;.,.,,.:.;.;r;"l- (...,u:rllo ·-·o·it de'mr-r-:··:_ • .J.J. .l...l.U .t."' loo. '-" --~, \.J .• ......... ~~· t..::;: ..... J.. ..... J ,.._ .•• l I...)..L.r .. ..._ L" .... _,_ tC• ... \1..-.i- .. """"··- ,J J.. "--1. ~· .·.: i

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PH.GL~TARIE~L:

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- LES Rr"SVOLUTI01ITTAIP.ES F '.C: '. L' ~LECTOR1~LISI'TC -

. -· ------------" Derrière les bull9tins de vote, il y n les pavés. " K.r~rx, Les luttes de classes en Franc8

" Il y a que lC]_ues jours encore, j'citais cl' avis que 1' idée (le: la participa ti on aux élections n'avait Dê~e pas~ être cxaninée ••• Notre participation serait interprétée co~~e une approbation de principe de l'assemblée nationale. Une décision en faveur des élections ne serait pas seuleuent à blâuer, n~is équi­vaudrait ii. u.YJ. suicide. TTous ne ferions qu' aicler 8, chasser la révolution ùe la rue pour la transporter au parlemeYJ.t• Pour nous, il ne peut exister qu'une tâ­che ~ renforcement rie la puissance des conseiL; d'ouvriers et rle soldats ; et, si l'on en venait Èt écarter l'assemblée national•; de Berlin par peur lles masses, nous aurions alors 2., former un nouveau pouvoir dans la capit::tle. " O.Rühle, Congrès rle Constitution du Parti Com'Tluniste è-'\lleD.anne ( 10/12/1918) ôù fut décülé le principe de la non-participation du parti aux (~lections.

" L' émanciuation cle la classe ouvrière sera l'oeuvre .-'\.es ouvriers eux-mêmes. C'est pour. cela que les camar:;.des <le la " gauche ., ont raison lorsqu 1 ils elisent aux camara''es allemands : ne participez pas aux ;)lections, :)oycottez le parle­ment. Politiquenent il faut o_ue vous f<::.ssiez tout vous-mêmes. Vous ne l'emporte­rez pas tant que vous n'aurez pas conscience ~e cette vérit2 et que vous n'agi­rez pas en conformité ••. Les camarades du K •. i .r .D. étaient pleinement dans leur c.lroi t et obéissaient à une nécessité historique en se séparant tout de suite du Spartacusbund - quand celle-ci ne voulut plus supporter cette prop~~~nrre. En effet 1 le prolétariat allemand et les ouvriers ,_le l'Europe occi:lentale avaient besoin, avant tout 9

d 1 un exemple. Il fall.:1i t flUe parmi ce peuple d.' esclaves poli tiques, que dans ce monde d'opprimés de' l'~urope occidentale sur:sît un groupe qui fut un exemple de lutteurs libres 9 sans chefs, c',:,st-8.-dire sans chefs de l'ancienne sorte. Sans députés au parler-:.ent. " H.Gorter 1 R6ponse à Lénine ( 1920 )

" Le pouvoir capitaliste peut subsister gr3.ce au suffrage universel et à la O.é­rJ.Ocratie. C 1 est pourquoi aussi 9 dans les pays où la na,jori té dè~la population appartient à la classe ouvrière, cette <iémocro.tie ne peut en aucun cas mener à une conquète du pouvoir politique ..• En fait, les électeurs cl 1 une circonscrip­tion n'ont aucune volants conmune 9 ils forr:-,ent une collection .::l'individus, capitalistes, travailleurs, ~outiquiers, habitant par hasard le même c:uartier. " " .Pannekoek 1 I.iving l·~arxisn IV ( 5/ll/38 )

"Les ultra-gauches ••• refusaient cle participer aux élections et ne respectaient pas les décisions parlei!lentaires. Lénine, toutefois, consacrait beaucoup d-'éner­gie aux activités parlementaires et y accorclait une .çro.nrle inportance. L 1ultra-,!','auche déclarait le parlenentarisme historiquement dépassé, nême comse simple tribune cl'Ll,n:itation, et n'y voyait qu'une perp"tuelle source d~ corruption tant pour les pe.rle'-'lentaires o_ue pour J.es ouvriers. I.e parlei!lentnrisr:J.e endormait la conscience ~évolutionnaire et la détermination des masses, en entretenant l'il­lusion cle réformes lép:r:ües. D<:ms les r:1oments cri ti,1ues, le parlement se trans­formait en .9:rme de ln contre--révolution, Il fallait le ·i5truire ou 1Jien, au pire, le saboter. Il fallait combattre la tracli tion parlementc•.ire clans la r·1e-sure où elle jouait encore un rôle dans la prise clc: conscience prol()tnrienne. Four prouver le contraire, I.énine cr8a une astucieuse distinction entre ins-titut ions d~passées historiquement et insti tut.ion::.l cUpass2es poli tiquenent. ,\ssurément, ar[':Uai t-il, le parlementarisme est cl•~passé historiquement, T:'l.c:is non pas politiquement, et c 1 c~st un fait avec le'l_uel il f;:'"ut coPlpt;T. Il faut participer au parlement parcequ' il joue encore un rôl2 politinue. quel ar,c;tunent'! Le capitalisoe 9 lui aussi, n'est dépass8 qu 1 historiqueDent. Selon la lo,rsique rl.e' Lénine, il n'est donc pu.s possible de le com',attre d-'une sanière r6volutionnaire." O.Rühle, Living Earxisi!l IV ( 9/39 )

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-44,-AS ! Atlr"f" ' LA GRÈVE A L'!MPRIMERIE DARBOY les confUts

France et à Air

Le dernier carre Air Inter DES GRÈVES SE POURiUIVENT Vous lire·? !a cloche d'entrée

on vous ac ::uedie à bras ouverJ.s. qui que vous soyez : .. au ·est-ce qu·on peut pour vous , les coparns ? • Seulement. de prime abord, povrq·:o! d iable courir /USQu'à Mont,auil . iu~qu'li cette imprimerie Dar f:,oy? Rien d'une ustne : un r·Jt!ai/ crasseux en face d'u:• marchand dG peaux de !r-ç: ins d ans uno de ces rue:r·· ,Jar; r•eusardes p.romises a l'acpetii :jes bulldoters , et des !o.~Êtu .-1 en boyaux oarmi des mais<' ns borrynes et les gargotes à couscar.:s. on 1/f -'1 '",f ·vo i .r Darboy, et d-'un pA u :Jiu:;; !nin chaque i~)U r.

'/is >t'·-. :-:;.9 b :J nne volo nté ainsi. merc;:-~r.:fr, A·~- A-1arx, médiateut no :n :"">) p3r le tr ihu nâl de~ r ét{:, .-~·é,, tequel répugne , :::emble­t-i!. o oure::Jnnf E't s!mpler:-rent sa;'r;!Jonne' iDs ~-muatives rJes sa .'t:r:"·_":s V.,sitc: .. rn/1/tantes s:~ ;eur1es qens on ,:ertns bleu.s· rien tJ !A~ tJans !a ,,..1J- llnée de ,;eudr 1roi;,: rf',:;.'1 :~e eux prop c.saiem- 1e ct)OO ~îcr s: r .&u· conflit -un montage tof'INis6 d(-! diaoositives , les tro is aut res. membres d 'un c• co!­:'tl:iH ce r.j,,ns a1ion •·, sr.uha•­;,:u>: i:' IO'Jrne.r chez Daïboy quet­quPs sfq:sr~ nres du fl!m que . <:feouis 12 rno rr de M. PompidOU, il ~ ,..~~ 3 /is ent s ur !'oppo::.iliOf1 e r: i r o .. !a pseudo-dèmocra1i e éi(7Cto.-?. ii stc" ,, et / ,_1 dérnociat ic O'.i'lr;ère exprimée au trJvers des :~.i·;.~:: co .;c.Jmifé)f'Jte.s à ia cam· tJC! (} nE p résicf3ntiejle .

V;~it'--;5 ::.u:;_IC\J:ée s aUSSI : par :;~·.-<t:: ;;-1 ;!e ce!!:~ . tou te /ra ic he, d'un c<::·:~:--- e.t:ie p D "1$/en elu Liv re

;: -':i T vem· ~-:.,p!!q t:tlr pourquot ~0n· o rgnn is:J t; r;n 8.DPto u val~ le i ::.•nC oe !a f,_' fto de.s ou vriers de Datü.>;t, ac hérnn~s j 80 °/o at: .'?V f"I C}iC dl c ~ '1 é f i s t e mais en ~~·p:ou~;;3it .'€!-~ termes Les impri ­rr.'Pt. ,~ c.f8 Mc ntre u il aur8 iCJ 11f

r..·::-;mr.·~i~ cJ~:.; >: péchés c 1pftfUIK :

iuit:iC~t gr t r!dec; ouvertes , à tous, ,'c ~ ;~n··r~ s cL' ir; ::r entrepnse. ~~:0r!; c :.J'JI ef.r ta ifu en rése.··;e; ;'acnes auasim ent aux syndiqués C_ G .T .. 9( po~IrsuNre d!tpuis fe 77 mars cies travaux .~· a:.;vagcs

j'trPor.'merie. suivant l e slogan ,~es LJp : " On fabf!que. on vend ,

en se r-aie." Err 2:·o human~H":l es~. perse-

· .. cr:::tr?- d;8.b0 1i.-: u;·q __ a d.:t e"1 -~:(.!t)S.!nnc e l e re sponsAble cégé­: .stE_ Sor1 ex.rtortr}tion n'a pas é:é cntf'ndus _ e r; synriia~u~~ pr-D · diques les nuvriers de Derboy ti~r.l"ent à 1ew mitiat,ve , " Ouvrir i" u s ~r: e 2 to us. c'est voir plus :oln q~o) e l e:. bod de notre nez 1',

PXPiique un des ou~·riers, r~u co urs ri'une (.i/ scussion collective. Quant a ia reptise partielle des t ravaux d'imprimerie (1), elle a permis de vaincre l'ennui, rie ramasser ur neu d':ugent (500 F

pour chaqoe ouvrier rians la der­nière semaine de rna rs ), st enfin d'at tirar /'C!tte n tfon sur Dar.~cy.

' a

se durcissent DANS PLUSIEURS ENTREPRI SES ,

Le dimat reste tendu l'usine Pechiney de Noguères

DANS LES ÉTA BLISSEMENTS NATIONALISES

DU SECTEUR PRIVÉ

P lusie u rs <·o n nH-s -l)ui 1mr1ent ~ u r l a dé fense de ff':n,ploi r~ St!' n,nlr .. sui\en t d epuis plusieur~ ~~· n•~iintt~. \·o] re p l u :.::i~'urs nlois. :;on t tnu1vnn• san s ~olu tion. C'est Je cas d e Rat ,·aH â La Cou r n euv'::'", de S~nHn- Tr i~..: ~:l •~ à Sa int .. Naza ire et de î'intprim~" r ifl:

Les yréviites des banques décident la poursuite Oarbo)' à M on t r<>n it

de leur mouvement

~,

§ uèd~ 1

GRÈVE <{ SA.UVAGE i>

DES MINEURS DE SURFACE DE KIRUt:A

(De notre corr espondant.) !-Stockholm. Quelque deux

cent cmquan te ouvriers t ravail ­lant en surface dans les centres de triage et de réparation des mines de fer de l'Etat LK,A.B. à Kin!na et à l\rJc1,Jmberget, da ns_ le

1 nora. de JI\ Suede, sont en gre·1e i drpuJs le mardi 19 mars. Les gré- • vJsite.s refuS€nt l'àccord signé 1 d1manche entre la F'édération des travailleurs des mines et le pa -, twnat. Cette convention leur aceorde de 275 à 415 couronne&. (un~ couronne va __ ut à peu pres j'

1 F J d 'augmentatwn pn mois. Les mineurs de Kmmà l'estiment j insuffisante et sont mécontents de ne pas a v01r obtenu une cin quième 1 semaine de congés payés, comme , leurs camarades travaillant au. i f~nd, ni._ u n tre izième mois dé 1 sd81re. r,., protestent RUSS! contre

1

les trop gmnds écar~s de rému­nérations.

L'inquiétude est grande à Svap­pavaara. C'est en effet dans ia 1 même mine qu'8,Vf\ it commencé en décembre l9fi9 la g-rande grève 1 «sauvage" qui. clev ,; l\. llur~r deux mo1s et tradum:o llrr;tatwn de$ mineurs de Lapon ie. qui ~.e ju- ' geant " discrimin és" et condam- ! naient 13. f1.~on dont les r~préc;en- l tants syndie::tux défendaient leurs i revendicat ions. l

La nouvelle grève a au:;;::_i été i déc!enehéü d'abord contre le syn-1 dicat local, ouiS contre la direc­tion. m ai.s èl!e débute de façon différente, car elle ne concerne -pour le moment - que des ou­vriero de su rf8ee. -

---1

«l 'lnternotionale>> chontée iJ la IJolli'Se

Pensent-ils à la · rep1 ! ,) e ,, Jas

grévistes cH~s barJaues i} o ~~·

!id!Se.c.· ? !Js en décictfnorrt !un-:Jf.

Mais auparav ant. potuau0 i r;e pas achever la ~emarne par ur; P noU·· vef/e "action~~ err vil/t":!. comm& i! y en ava>'! dé jà eu depuis ouelques jo urs pou r " oopu!ari­ser » !e mouvement ?

Ceue ;'ors, ractton proposée esl double : distribu tiOn de tracts avec collectA, sur un marché du quai df.' la Saône . pu ;s enfréc à fil Bout se de Lyon , avec occupa­lion des freux pendanr le lemps de ia cotatmn. Bourse er banques ne sont-elles pas les deux ma­melfes du capital:sme ?

A vrai dire, tes volontAires pour raclion ne se roirouvent que quatre-v.ingls, filles et garçons, tous tres jeunes . La C .G,T,, qw a aporouvé toutes les actions précédentes , n'enter:d pas. cette fois , cautionner i'occupalion de la Bourse. Sur le marché, l'accueil est mitigé. Entre le sce.ot i cisme de la m archande de vo ,ai!ies. pour qui " la banque, c'esi quand même pas très pénible "· et la rogne déclarée du ff'uitier de campagne, qui ·- mett rait vi te ces feignants au boulot ", 11 y a place , quand même, pour des sounres et qu?/quos pièce.s, tombées dan s ies 5ébir:e-s agiJées au rythme du fameux et nostalg ique : • Ce n 'est qu·un début. continL!OilS le combat "

Après un passage dans le centre de ta vr!le tes quiltre­v ;n gts se retrouvent dans !a salle de !a corbei/ie (le cette Bourse d<> Lyo n si tranquille , rou/ éton­nès d'avt;lt pu entrer avec tant de fa cflitè, un peu dépdés même d e ne rro;, ver ame qui vive. C'est qu e fâ séance ne commence qu 'à 12 h. 30 ,

1 ,~',;: police. cependant , a eu ~de l'opération. Deux car-~

de gar(f;ens rJ e l n so n~ en place à t' ext l·"'.rii?Ut. Le !I-'"· oc -:: u · panz::; n'eu 5iJrt iront J::.TS d

JÏJPure d H(.:_ 'a séanc e s'l):iv.·,,

Comme si de rit·, tî 'était. !0S agents de c r'1éi"'Jge' e t ieu.•-.r; cor.­mis entrepronne.rtf dp la tP•iif

Autour d eux c' est aussi.~t?t Je cercle de:î quAtre-ving ts fais an t fuser leurs lazzi, cna. huta nr comme des collégiens, tap ;m t de8 pieds, chan t à ple ine vo•x leurs rnvendicJ.tion~ sta des ain d e fo ikloro et. pout finir , occtl· p ant l'ênceinte même L1e .Id

s acra-sainte corbe ,il c pour v m;:"­ner, autour du pe rs onnel, un!-:;

farandole ef!rénén. C'est A IO r[i . on f:f• SJ,~ CCi'l·

ment. que tcut se g,.'1te. D e J'un cioc;; ({ usagers , parr ur1 CU!."(!

de poing, puis un a:1tre. C "'"1 f'emp /oignade. l)ne jeune !:i,'c~

est p rDi F:.)tée à terre. sans n--p ·. nagement. Le :on mon re et lt., ,~

sentiments profond~ se re\i e­lent, image fu r tive de ce qu i peut faire /es ryuerres .-:;,viles.

Ce petit mor:c!e cfe la Bo urs e lyonna ise. si souc .r eu;. de ten •JP., s 'est sen!i hum! ;~é . ndic :..''<"é er voulant la rre sa oo iiC~? !i;;·rn{•rr:~

s'est brutale,.nPnt ffJVé lé L 'i~;_..:~

tant d 'a près. PncorP bi?Jmcs. CRUX qui ont frappé aopara i.''" '' ' aotnme .t;tupéfa/fs c.'P ,leur é:cz;;f. gênés plus encore d'avoir ç_. ;, ainsi s'être laissé alier , E't dennt témoins, .car des lournat :·:~r cs

son: là.. Pour leur part. !es quar;e­

vingls ont beau ieu de scandnr Agents d~ chanqe assas·

slns ! Après une rl!~rmbre

démonstrRrion, ils se :P.l frcnr. tous groupés, l'au·. anr retenr· .. dans cette ca,sst' ûP. ri3s •'"'.'1Jnce furiouser.vjr.t Second Emp 1r@, er

p ov r /A. oremiiJre fois t1~1 s ot; histoire, le.s paroles OP l': nt~r­

nr:Jtionale. chan t!? !"? ~~~ pOt.ng le vr~.

D'UNE AMPLEUR SANS PRECÉDENT A! / 4- l~

La grè1Je tles transports paralyse le / (ll lOll

"· .. .,r;;;

<< DEMANDEZ M. Chaban~Delmas propose

un plan de trente mois contre la hausse des prix

LE

ses

PRDGRAMM~~-· _i _)>

M. Mitterrand a précisé choix et ses -orienta-tions

p o' Ce plan d•'urait . dan s mon .• pnt. ramener la hausse des

prt:r a un ta l{ .t · su ppoTta /J /e, assu ­r er une gara nue de proqresswn

des ret·en liS en f onction des p ro­_qres reels dt> l'econom ie, ouvriT d e laroe,s pos"~ilites d'emplo i a 11 :r ' f Un t s. acl'rOitre les condi tions d e SN'11nt e de l'emplOI pour t ous 1 !' /)G T!IT p! liS equ i tablem ent lé rel:PIUL nat ional. Dominer la pré­;cn te crise est la tâch e m tti spen. ··01'1" qu_! commande toutes k s autres En et te t pas de 1!r;w·etle sonelr> sans une ec onomie senne et sans une m omwze déJ ,•n due.

Les quatre volets

.. cu ·­._ ·-w = 0 w

Apres ·,,voir souligné qÙ 'un des objecti t s les plus importa nts •;ons istftit en une meilleure réo,·, r ­ti tion des revenus. et constat'r ia nécessité d 'un tau;-; de c ;oiss..1.nc-o supéri eur a 4.5 %, :v1 . Mittl'n-a nà a indiqué : <· Aucun qouvcnwm ent héritant la situat1on présente n 'écarterait l n nnsc en place d'un contrrJ[(· d!'s pri.T. Commen t ne pa s dec1der , a ajouté le premier spcrt' ­tnire du parti socia liste . rte modl­fiPr la relation entre ! cs ir•1 'Jà l ~ directs et ind i rrcts . !/ font d'i'c,: d er allssl la /Ja ;ssc de la T V .A . ponr les )Jrocluits de prenuèrp né­cesssité. T.V .A qu i pourrait êt re réduite à zéro : lancer un emprunt de 10 milliards. empmnt ou i sera i t d 'une. autre sorte que ceux qu P. nous avons connus et qui u ra i t mdexé sur les priJ:. ,

• rOIS

M Mitterrand <1 noursu ' \'i pn indiqUant que CP' chOiX SUP!lll ­S8 ient un accomp.1f::Tl <'mPnt. su i· ': l l cons istant en 1'-'•' helle mohii c- ( 1 , ·~ sa laires. l'i ndexation de 1'<- p:;~g1 ,, .

s ur !<'S prix. le SMIC :i 1 200 F 1-i rei l> nce des équ ipc•me-nt.< e t .; . . commandes publiquPs. n fin · !·, garanti r l' emploi. lP rc i i·vrmr• ~ ·.

imporLl nt du minimum v1ei ! ! P~, · Au -de là de ce plan d 'action ri-' six mols. M. Mi t t e r :·anà ;m n on<··. dRns un deuxième temps. un plan de dix-huit. mois qui ~ ·al ', , _ quPrait aux canses strucrure ii ~s des mégalités et de l'int\rttion . « Nous engagerons des r érorm C'I fondamentales. explique-t- il. Je pe-nse notamment à l'tige d e lu retra i te à soixante an s. la cin ­qméme semaine de COIIgè, u1l nouveau statut peur la tlieille ss~.

~ ~~ réduction du t Prn ns d e travo i l et !Il re f orme de la ser·un l é sociale .

du plan ! .e r .. nd1d:1t- rt d1 d HlU~' I f'~ qu ~1 ~

f-.' (' \ (\ tl ' t '- dP son plan de tlent e tl l (1 1 ~~

p/Gns, trois lonetions

·- U n PO/el .-cmwmzque liU! se car:u'tt'n;.:rn. pa r une j)Oiitiquc a c·t. r'.· ~ et '"QUJtable de l'épa.r g-ne.

-.. Pn 1Jo1Pt wcw l . M. Ch~ban ­De lrr,;.:, propose 11 une qaran t. 1e de pouvoir cl 'achut par · rapport au:< p lz.t ». QUJ devra êt•·e insti ­~tl ee -" dans <le br•·f.~ délais ,, r·t 1a m :qe en pla ce d· un sy.,t È'me dt> rent mJe de~ Prix " aussi e/ /ica,·r­<: 1 p eu <'ncombranl que po;; .,i b!e ·• .

- - U n rP l/:1 t:merqe/ique. Il ck­t·la r e : " Rwn n'est r egle. Les pn.r fJ,. ,, ,_.c ll / _Pncor P. monter. On n'e;; / ,na..:: t'?Jill· r~tneut. à r abn de 170 !1 ~ r ~' /! es d 1l f h...' i.tlff s cïavproz li.t:}On n r'­

m e!l :. Les économ ies d 'én erm• · i>on t demeurer ri ! 'o rdr·e dll •n·1,r et pour longtemps . ., ' ·

l' .•1 1•ole! s;;r l · e m IJ l o 1 !\t Chaban-De!mas annonèe !a :::: <:·· ,.r; _P1ace d'instances d'alerte ,. , •:e p:·e·:ention par accord entrP­: • .--,; P~' r•emu res s oc i au x. pa r h· · n;·:'·" E· t par région s.

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Un folklore rendu universel

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r m's dire que plus des quor " e cwqu.b' mes. vrna n~ nas d ire tif"' <: ln.Q Si .rù :1n è.'i . rl~ c'e que l' l)us souhaitez y mr/lrr ( lql/ r ent lir ' :<i da ns nns te.rtr .~ Pl dans nos lOIS .. . l>

'VI MITTERRAND « C'est f:tllX! '>

M CHABAN - DELMAS « !Ha is purfru l ement! »

M MI TTERRAND - tt C'est fn <lX ! »

M . CHA B.-\ N - DELMAS. t< (' ' p-< f pu.rf,tlemen t naz 1 »

'\1 MITTERRAND - " Non. (''~"· '- ! t'!1 UX ! ))

;\1 CHA B AN - OF. l.:\1AS. " Vou ., ne pouvez pa ; d nc ({1/P la ltlJerté d 'e.tpression.. :·1

M . MTTTERRAND. - - " Vous H\'i'Z codiflê !'illég-R!1 t P. ))

M. C H A B A N DELMAS " ... N'e:r:1ste pas tians cr pays. monsiPUr M ttt erra.lid Vou s 1111

ponvez me il'/.e r l'O .R .T .F à la / 1(/ IITC ... >>

'11 MITTERH AND. - tt Je vou,; t·n pe1.r lercu' ~~

{ Fntin, c-' est daus un <c trois it'n ;e plan» . celui qui couvnra une périOde de cinq ans, qu 'appara lt le << modèle de société >> que M. Mi t terrand souhaite voir d (·­boucher avN! la victoire de !J !:auche. Le « d roit de vi vre >>. le « temps de vivre "· la (( réorien­tation de la production '' sont des thèm es qu'ava it eff!ew-éiS le rn·ogramm e commun , ma is qu1 étaient bea uco).lP plu.,; dé velopp&s dans '' Ctla n ger la vie >>, le p ro­gramme de gouvern em ent du parti socia liste. Ce document fa i­sait . en effet , rappelons-le. une large part a ce type de sociéte solidaire que la gauche appelle de ses vœux << Trop d'hommes, pou­vait-on lire. onl l'impression ril' vivre dans une société i nsen si hl e à leurs pein es et à leurs sou ci' . à leurs aspirallons au bonheur ct a l eurs joies. De partout , en par­ticulier des r an(ls de /.a jeunes .~e. s'élève le mëme appel : il faut changer ln vie. Il faut donner u tous des raison~ de vivre. Il fau t. donner pour to us un sen s au ·m , ; ~ ri v r e. » Pour ce faire , il convi en t cte réaliser - " pour t ous et 11 on po11r une minorité d e priviléQ i<'-< - le dr ozt à la !> ille et à la na ­ture. E n ·mettant l'ec·ole au se rz:ü·e rlu peuple. tou te l 'éco le on scruit·e de t out le peuple. En Jai<ant d e la cu /l ure non un r propriete pr i­vée de la bourgeoisie. ma is k patrimoine romm un de t o11tc 1 ·~ n ation "-

]ON AllPÉTÏT J MESSIEURS 11 Not re programm e de nation a ­

lisation est mode.~te . pnisqnïl prévr; ! t la nationalisation de neu f en trepr i.~es industrielles, c'est tonl. et naturellemen t l'en tièr e maît rise d u crt'rt it . T •Jut le re st.r , c 'est l e sevteu r priVé. et il sera respecté. et i l devra travailler. produir r . i maginer. s'installer de plus Pli

pl us dans l a. concurrence. aller umquénr le s marchés à l'exte­rieur, et nous 1'!1 encourageron s.

J e jais un appel à l' esp ri t à'irn­tiali!'e et d e r onq uê 1t' d es ma r -- ' ch cs de tnu s les entrPnr'""'"n de F1·ance . Ma i' allrr p rn!<'g,•r le:'

m onopolt'!s. r ·est-à-dirc les ()T f! S.<<'-'

enrrepn ses qu1 ont déjà l.iquldé l:t

,-oncurrence en tua1t1. les petits ,·.­IPs mo.uens ent re prrmeurs .. . Il.' :c sa ve nt hlen tlYU S ceux qui rn't> ~.._, • u ­tP/It. qui sont des entrep r ,·neu •·s morlestPs. qu 'ils sont de!>e?w~ Ir·-' _,o,<s- trai tan! s. qua. nd ils r. 'on t pa ~ rt'i sparu, q t~a nc! i ls ne son :. flaS , . . ! "a illif e C' U e"l liqu i r.l at;r:n ju r7i . cia ire. y•u '!ls .'>ont l e .~ a:ict"n~ ~ d r ~

monopole,, ! »