8
Supplément gratuit à La Libre Belgique et à La Dernière Heure/Les Sports réalisé par IPM Advertising – 26 janvier 2013 « ENERGIE : L’ÉLECTRICITÉ ET LE GAZ TOUJOURS AU TOP ! »

Supplément IPM du 26 janvier 2013

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    220

  • Download
    1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Energie : l'électricité et le gaz toujours au top

Citation preview

Supplément gratuit à La Libre Belgique et à La Dernière Heure/Les Sports réalisé par IPM Advertising – 26 janvier 2013

« ENERGIE : L’ÉLECTRICITÉ ET LE GAZ TOUJOURS AU TOP ! »

—2—

IFournisseurs et distributeurs : ne pas conFondre !En matièrE dE fourniturE d’énErgiE, lEs autorités EuropéEnnEs ont voulu, au début dEs annéEs 2000, gommEr au maximum lEs non-EffEts dEs situations dE monopolEs quE lEs actEurs du sEctEur avaiEnt pu, à tort ou à raison, s’octroyEr au fil dEs annéEs. lE 1Er janviEr 2007 donc Est intErvEnuE cE quE l’on a appElé “la libéralisation du marché dE l’énErgiE”, qui n’a pas manqué d’induirE dEs conséquEncEs on nE pEut plus pratiquEs sur nos fourniturEs Et nos facturEs dE gaz Et d’élEctricité. Explications avEc, notammEnt, www.monEnErgiE.bE, un sitE très complEt (avEc EntrE autrEs un comparatEur dE prix pour l’élEctricité, lE gaz ainsi quE lE couplé gaz/élEctricité), 100% indépEndant dEs fournissEurs d’énErgiE Et qui a pour mission d’offrir gratuitEmEnt sEs sErvicEs aux consommatEurs.

instaurer la libre concurrence sur le marché de l’énergie : telle était donc la volonté de la commission européenne en instaurant, le 1er janvier 2007 déjà, sa libéralisation, et ce pour l’ensemble de notre pays, qu’il s’agisse de la wallonie, de bruxelles ou de la flandre.

Financièrement bienvenue… mais contraignante

outre ce qu’elle peut avoir de cho-quant dans nos économies, l’absence de concurrence entre les fournisseurs dans notre pays, dénonçaient l’Europe et les associations de consommateurs, avait pour effet concret que les prix demandés aux consommateurs finaux se révélaient bien souvent plus élevés qu’à l’étranger. « il n’existait même pas entre les fournis-seurs belges, le marché étant réparti de manière proportionnelle », renchérit un acteur du secteur.

désormais, la libre concurrence sur le marché de l’électricité et du gaz est donc une réalité en belgique et elle oblige do-rénavant les fournisseurs à rester conti-nuellement compétitifs aussi bien en matière de prix que des services qu’ils offrent à leurs clients.

revers de la médaille : la libéralisa-tion a également rendu le marché plus complexe et plus contraignant pour le consommateur qui doit dorénavant active-ment chercher son fournisseur, le tenir au courant de son déménagement et trans-férer son contrat de fourniture à sa nou-velle adresse, entre autres complications diverses. En apparence du moins…

Comment ça fonctionne ?

avant la libéralisation, les consom-mateurs , par t icul iers ou entre-prises, étaient tous fournis par leur(s) intercommunale(s) énergétique(s). celles-ci assuraient à la fois la distribu-tion et la vente d’électricité et de gaz na-

turel sur le territoire qui leur était dévolu.tout cela, c’était “avant”… car de-

puis la libéralisation, ces deux activités ont été scindées de manière on ne peut plus claire:

- d’une part, les fournisseurs commer-ciaux (Electrabel, luminus, nuon, Essent, lampiris, belpower, octa+,… pour ne citer qu’eux), qui sont devenus respon-sables de la vente d’électricité et de gaz naturel aux consommateurs ; c’est cette activité qui a précisément été ouverte à la libre concurrence ;

- d’autre part, les intercommunales énergétiques (également dénommées dans le jargon “grd” pour “gestionnaires du réseau de distribution”), qui continuent à assurer la gestion des réseaux de distri-bution, des installations techniques et des compteurs sur leur territoire ; cette activité (non commerciale mais hautement tech-nique), par contre, n’a pas été libéralisée.

on se doute que, vu le caractère pour le moins sensible des “produits” déli-vrés, des règles strictes ont été mises en place. comme de juste, le marché belge a été fractionné en trois marchés régio-naux et chacune des régions dispose de sa propre instance.

pour pouvoir opérer sur un marché régional, un fournisseur doit disposer d’une licence de fourniture valable pour ce marché. l’octroi d’une telle licence fait l’objet d’une étude préalable et ce n’est qu’en cas d’avis positif que la li-cence est délivrée par le ministre ou l’instance de régularisation en place pour la région concernée : le vrEg (vlaamse regulator van de Elektriciteits- en gasmarkt) en flandre, la cwapE (commission wallonne pour l’’Energie) en wallonie) et brugEl (bruxelles gaz Electricité) en région bruxelloise.

toute licence octroyée peut être à tout moment retirée s’il s’avère que le fournis-seur ne respecte pas ses engagements ou les règlements en vigueur.Source : www.monenergie.be

L’éLectricité cette inconnue si FamiLière

supplément gratuit à la libre belgique et la DH Du 26 janvier 2013 réalisé par ipm aDvertising rue Des francs, 79 -1040 bruxelles - t. 02 211 28 49eDiteurs responsables : emmanuel Denis, Henry visartcoorDination et publicité : luc Dumoulin - t. 02 211 29 54 [email protected]éDaction : eric Wiertz / riton s.a.mise en page : mpointproDuction / marie pierre smetspHotos: stock.xcHng.« Merci, notamment, à la CWAPE, pour ses précieuses informations »

—3—

Fournisseurs et distributeurs : ne pas conFondre !

L

L’éLectricité cette inconnue si FamiLièrecEla fait maintEnant dE nombrEusEs annéEs quE la population lambda commE lEs autorités à tous lEs nivEaux dE pouvoir ont pris consciEncE dE l’importancE d’un débat sur lEs changEmEnts climatiquEs. un débat d’autant plus actuEl qu’il Est un fait quE, malgré la crisE Et lEs nouvEllEs habitudEs dE consommation dEs ménagEs Et dEs EntrEprisEs induitEs par la prEmièrE, nos bEsoins énErgétiquEs nE vont cErtainEmEnt pas décroîtrE dans lEs annéEs à vEnir, Et tout particulièrEmEnt En cE qui concErnE l’élEctricité. unE élEctricité quE nous utilisons toutEs Et tous mais quE, finalEmEnt, nous nE connaissons sans doutE pas si biEn quE cEla…

la toute première question à se poser est celle de la production même de l’élec-tricité. sans entrer ici dans les détails des différentes techniques mises en œuvre (voir à ce sujet l’article “un ensemble de technologies”), la production électrique peut être caractérisée en deux grands modes : la production “traditionnelle” et la production “verte”.

Renouvelable ou non ?

la production électrique dite “tradi-tionnelle” est en fait celle issue des com-bustibles non renouvelables. le charbon, le pétrole et le gaz, tout d’abord, autant de combustibles fossiles, dont les réserves sont naturellement limitées. En outre, ce type de ressources occasionne à des degrés divers des rejets polluants, en particulier les gaz à effet de serre (co2 et autres), susceptibles de favoriser le ré-chauffement climatique.

le nucléaire ensuite, apparemment moins décrié aujourd’hui qu’hier, mais qui pose également indubitablement des pro-blèmes en termes d’environnement. En effet, l’énergie nucléaire doit être considé-rée comme énergie “propre”, mais elle pro-duit des déchets qui demeurent radioactifs pendant une très longue période et dont le stockage reste extrêmement problématique.

autre série de modes de production électrique que l’électricité “verte”, produite à partir de sources d’énergie renouve-lables : solaire (soleil), hydraulique (cours d’eau), biomasse (utilisation de la matière organique), géothermie (chaleur du sol), cogénération (production simultanée de chaleur et électricité).

l’énergie renouvelable est une source non polluante, illimitée et provoque moins de dégâts sur notre environnement. cependant, si cette énergie est écologi-quement plus avantageuse, elle n’en est pas moins coûteuse à la production, et donc à la consommation. c’est pour cette raison que des mesures politiques ont été prises, avec, dans chacune des régions du pays, le mécanisme de soutien à la production d’électricité verte via les “cer-tificats verts”. un mécanisme qui, partout dans notre pays, connaît de nombreuses modifications, ce qui est un autre débat…

Difficilement stockable

contrairement au gaz, l’électricité est difficile à stocker en large quantité. pour cette raison, sous peine d’être gaspillée, l’électricité doit être consommée pendant sa production. sur le réseau, il doit exister en permanence un équilibre entre la pro-duction et la consommation d’électricité.

néanmoins, il existe deux types de stockage :

- le stockage en batterie : une batterie permet d’accumuler de l’énergie afin de la restituer à un moment donné ;

- le stockage en centrale de pompage : dans ce cas, le principe est de stocker de

l’électricité sous forme d’énergie hydrau-lique durant les heures creuses (la nuit et le week-end) peu coûteuses, afin de pro-duire de l’énergie électrique qui sera trans-férée sur le réseau pendant les heures de pointes (la journée), au moment où l’éner-gie électrique est très chère à cause de la demande.

Des unités de production fort différentes

les unités de production d’électricité peuvent être centralisées ou décentralisées.

la première catégorie recouvre des unités de grande taille comme les cen-trales nucléaires ou hydrauliques. Elles sont directement reliées au réseau de transport/transport local et gérées par son gestionnaire unique, Elia.

la seconde comprend les éoliennes, la cogénération, le photovoltaïque, etc. l’électricité produite à partir de ces uni-tés est injectée sur le réseau à moyenne ou basse tension. ce réseau est géré par le gestionnaire du réseau de distribution (grd) responsable, au nombre de 13 en wallonie et unique à bruxelles (sibelga). pour rappel, les grd ont le monopole de la distribution sur le territoire pour lequel ils sont désignés. Et donc, afin d’éviter les abus qui pourraient résulter de ce mono-pole, la crEg (commission de régula-tion de l’électricité et du gaz) contrôle les tarifs liés à la distribution. un authentique “gendarme” pour le secteur, très utile aux consommateurs.Source e.a. : www.cwape.be

—4—

Sun ensembLe de

technoLogieson s’En rEnd comptE par aillEurs, lEs modEs dE production dE l’élEctricité sont au cœur dEs stratégiEs globalEs dE nos autorités. c’Est quE produirE dE l’élEctricité coûtE chEr Et quE lEs impacts EnvironnEmEntaux nE sont évidEmmEnt pas nEutrEs. rEtour sur lEs tEchnologiEs lEs plus importantEs qui nous pErmEttEnt, au quotidiEn, dE disposEr dE cEttE famEusE Et bonnE viEillE élEctricité…

selon les derniers chiffres dispo-nibles auprès du service public de wallonie (spw), en 2009, les combus-tibles nucléaires étaient à l’origine de 70% de la production nette d’électricité en wallonie. le gaz naturel assurait pour sa part 22% de la production, les autres énergies se partageant les 8% restants. le renouvelable pesait quant à lui 6.5% de la production totale.

Les centrales nucléaires

les centrales nucléaires occupent une place centrale dans le schéma élec-trique wallon puisqu’elles assurent près des trois quarts de l’électricité produite dans la région.

la filière nucléaire est basée sur la fission d’atomes lourds qui dégage d’im-portantes quantités de chaleur. le com-bustible utilisé est de l’oxyde d’uranium enrichi en uranium 235.

la chaleur produite lors de la fission des atomes d’uranium est récupérée et transférée à un générateur de vapeur par de l’eau circulant dans un cycle primaire. la vapeur produite dans le cycle secon-daire est utilisée pour entraîner des tur-bines qui, accouplées à des alternateurs, produisent de l’énergie électrique.

le rendement global de l’installation est faible, de l’ordre de 33%. la puis-sance électrique installée d’une centrale nucléaire est de l’ordre de 1000 mw.

Les centrales thermiques dites classiques

les centrales thermiques classiques brûlent différents types de combustibles

fossiles ou depuis peu de la biomasse dans des chaudières à vapeur.

dans celles-ci, la chaleur dégagée par la combustion du charbon ou du gaz naturel et, dans une moindre mesure, de la biomasse, produit de la vapeur sous pression qui est utilisée pour entraîner une turbine accouplée à un alternateur. celui-ci transforme l’énergie mécanique de la turbine en électricité.

jusqu’à l’avènement de l’énergie nu-cléaire, ce type de centrales représentait l’essentiel du parc de production wallon et belge. le rendement de transformation de l’énergie dans ce genre d’installations est lui aussi relativement faible et se situe autour de 35%. la puissance installée d’une centrale thermique classique est de l’ordre de 125 - 300 mw.

Les centrales TGV

la faiblesse des rendements des cen-trales classiques a poussé le secteur à dé-velopper d’autres types de centrales plus performantes comme les centrales tgv (turbine gaz vapeur).

dans ce cas-ci, du gaz naturel est brû-lé directement dans une turbine à gaz (une machine similaire à un réacteur d’avion) qui entraîne un alternateur produisant de l’électricité. l’originalité du cycle consiste à récupérer les gaz chauds qui sortent de la turbine à gaz (500 - 600 °c) pour produire de la vapeur sous pression qui elle-même entraînera une turbine à vapeur couplée à un alternateur électrique.

cette façon de procéder permet d’at-teindre des rendements de l’ordre de 55 voire 60 %. le combustible utilisé dans ce type d’installation en belgique est le

—5—

un ensembLe de

technoLogiesgaz naturel qui est le plus propre des combustibles fossiles.

les tgv représentent actuellement une solution particulièrement intéressante d’autant plus que leur construction est ra-pide (2 à 3 ans entre la décision d’inves-tissement et la mise en service industrielle) et que leur coût est modéré.

la puissance installée d’une centrale tgv est de l’ordre de 400 mw.

Les centrales de cogénération

la cogénération, ou production d’énergie totale, permet de produire si-multanément de l’énergie mécanique ou électrique et de la chaleur.

Elle peut être réalisée à partir d’un moteur à explosion classique. il s’agit alors d’un moteur alimenté au diesel (moteur de voiture ou de camion) ou au gaz naturel. celui-ci entraîne un alternateur qui trans-forme l’énergie mécanique en électricité. la chaleur contenue dans les gaz d’échap-pement, dans l’eau de refroidissement et dans l’huile de lubrification peut être récu-pérée pour produire de l’eau chaude sani-taire ou tout type de chauffage.

la cogénération peut aussi être réa-lisée à partir de turbine à gaz ou de tur-bine à vapeur. ces dispositifs permettent d’atteindre des rendements globaux très élevés de l’ordre de 85 à 90%.

la puissance électrique installée d’une cogénération avec moteur à gaz ou au fuel varie entre 50 kw et 5 mw (200 fois moins qu’un réacteur nucléaire). pour les c-générations avec turbine à gaz ou à vapeur, la puissance électrique installée varie de 1 mw à 50 mw.

il est possible aussi de remplacer les combustibles fossiles classiques par d’autres combustibles comme les huiles végétales, les graisses animales vierges, le gaz de gazéification de bois, le biogaz (produit par la fermentation des déchets, des lisiers ou des boues de station d’épu-ration) ou encore par des déchets à pouvoir calorifique inférieur (pci) élevés.

toutefois, l’utilisation de ces combus-tibles engendre la nécessité de répondre à des contraintes légales nouvelles. En ef-fet, à partir du moment où le combustible choisi est un déchet, la législation relative aux déchets en général et à l’incinération et à la co-incinération en particulier s’ap-plique. ceci nécessite d’obtenir un agré-ment et dans d’autres de répondre à des normes, notamment en matière d’émission, nettement plus contraignantes que celles fixées pour les installations ne brûlant pas de déchets. ceci peut donc conduire à des investissements supplémentaires coûteux qui ne se justifient pas forcément en regard de la nature physico-chimique du combus-tible déchet.

Les centrales hydroélectriques et

les éoliennes

dans ces deux types de centrales, c’est l’énergie mécanique de l’eau ou du vent qui est transformée directement en éner-gie électrique. la puissance installée d’une centrale hydroélectrique belge varie entre quelques kw et 10 mw pour la plus im-portante. la plupart de ces centrales sont situées en région wallonne.

d’autre part, si le parc d’éoliennes wal-lonnes se développe fortement actuelle-

ment, le potentiel hydroélectrique est glo-balement atteint ce qui signifie qu’il ne sera plus possible d’installer de nombreuses nouvelles centrales de ce type sur le ter-ritoire wallon. Enfin, signalons encore que les premières éoliennes importantes de wallonie présentaient des puissances ins-tallées de 500 kw alors que les machines récentes développent une puissance de 5 mw (projet off-shore actuellement mais installé sous peu sur terre).

D’indéniables impacts environnementaux

quel que soit le mode de production électrique retenu, chacun d’entre eux est, dans des proportions évidemment (très) variables, à la source d’une série d’impacts environnementaux qui méritent toute l’at-tention des producteurs et des autorités.

l’utilisation de ressources non renou-velables que constituent la plupart de ses combustibles ; les émissions atmosphé-riques ensuite ; les rejets essentiellement thermiques dans les eaux de surface en-core ; les déchets générés enfin.

des questions qui n’échappent à per-sonne et sont au cœur, de par le monde, de recherches et d’expériences.Sources principales : CWaPE et SPW

—6—

Lle “gaz naturel” est ainsi dénommé du

fait de sa présence, à l’état naturel, dans des gisements exploitables, par opposi-tion au “gaz manufacturé” ou “gaz de ville”, résultat d’un processus de fabrication in-dustrielle. il est qualifié d’énergie “fossile” parce qu’il provient d’un long processus de dégradation géologique de la matière organique vivant à l’ère carbonifère (360 à 290 millions d’années).

Une composition complexe… et variable

le gaz naturel est essentiellement constitué d’alcanes (formule générale : cnh2n+2), dont le méthane (ch4) est le principal (généralement entre 85% et 95%). d’autres éléments, présents en quantités variables, tels l’azote, le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, les poussières ou l’hydrogène sulfuré, affectent la qualité et les propriétés calorifiques du gaz, et en déterminent le traitement avant transport.

la composition du gaz est différente d’un gisement à l’autre. En belgique, plu-

Le gaZ natureL un succès Jamais démenticontrairEmEnt à l’élEctricité (ou au gaz “dE villE”), lE gaz naturEl nE doit pas à proprEmEnt êtrE produit : il s’agit d’unE énErgiE “fossilE” qu’il “suffit” dE prélEvEr dans dEs gisEmEnts ExploitablEs, un pEu à l’imagE du pétrolE, son prochE cousin. mais lE mondE du gaz naturEl Est loin d’êtrE aussi simplE…

sieurs gaz de composition différente ap-partenant à deux grandes familles sont transportés et distribués. on parle de gaz “pauvre”, c’est-à-dire à plus faible pouvoir calorifique, lorsqu’il s’agit du gaz de gisement hollandais de slochteren, premier gaz naturel distribué dès 1966, et de gaz “riche”, c’est-à-dire à plus haut pouvoir calorifique pour les gaz en pro-venance de la mer du nord ou d’ailleurs, distribués depuis.

Bien plus “vert” qu’on ne le pense

le gaz naturel connaît aujourd’hui de nombreuses applications industrielles et domestiques, utilisant essentiellement ses propriétés calorifiques : fours industriels, chauffage,... sa qualité et sa souplesse d’emploi en font un combustible apprécié.

lors de son utilisation et de son trai-tement, le gaz naturel présente certains avantages par rapport à ses concurrents traditionnels que sont le charbon et le fuel. du fait de son rapport carbone/hydrogène relativement faible par rapport aux autres hydrocarbures, il est en effet le combus-tible fossile émettant le moins de co2 lors de sa combustion, pour une quantité d’énergie équivalente. En outre, les pro-grès techniques dans la conception des chaudières permettent aujourd’hui d’at-teindre des rendements très élevés.

En matière de pollution de l’air, il se ré-vèle également une option appréciable : étant pratiquement exempt de compo-sés soufrés, sa combustion ne libère pour ainsi dire pas de so2 ; de même, les émissions de nox sont moins impor-

tantes que pour le fuel ou le charbon.néanmoins, le gaz naturel demeure

une ressource d’origine fossile, par défi-nition non renouvelable : un bien à utiliser avec parcimonie.

Assez bien réparti de par le monde

le gaz naturel est mieux réparti dans le monde que le pétrole. l’Europe elle-même dispose d’une production assez impor-tante, essentiellement partagée entre les pays riverains de la mer du nord, mais dont les réserves s’amenuisent au fil des ans. quelques pays concentrent le plus gros potentiel à l’échelle mondiale : la russie, le qatar, l’iran,…

depuis peu, de nouveaux types de gi-sements sont en exploitation, grâce à de nouvelles techniques de forage : ces nou-velles familles de gaz dits de “sources non conventionnelles”, tels le gaz de schiste, les gaz de lit de charbon,… pourraient mo-difier la répartition géostratégique dans les décennies à venir.

traditionnellement, le gaz naturel se transporte par canalisation, sur des dis-tances de plusieurs centaines à quelques milliers de kilomètres. de ce fait, la proxi-mité relative de l’Europe par rapport à cer-tains pays producteurs (russie, norvège, pays-bas, algérie,… )constitue un avan-tage non négligeable pour notre pays.

un autre mode de transport, très flexible et permettant des distances beau-coup plus longues connaît aujourd’hui un développement accéléré sur les cinq continents : le gnl (gaz naturel liquéfié). par un processus cryogénique, le gaz

—7—

Le gaZ natureL un succès Jamais démenti

refroidi à -161°c passe à l’état liquide et occupe un volume 600 fois plus réduit, ce qui permet un transport par bateaux : les méthaniers. au terminal de réception, la cargaison est stockée, regazéifiée se-lon les besoins et injectée sur le réseau. grâce à ce mode de transport qui permet d’acheminer le gaz d’un bassin continen-tal à l’autre, le marché s’internationalise de plus en plus.

Quelle histoire !

au début du xixe siècle, en pleine révolution industrielle, le “gaz de ville” connaît ses premiers balbutiements sous la forme de “gaz d’éclairage” destiné aux réverbères publics et aux logements ur-bains. il est fabriqué par distillation de la houille dans les “usines à gaz” ou les fours à coke. a partir de 1850, il entre dans les cuisines et les chaufferies domestiques et, trente ans plus tard, il est utilisé pour la fabrication de sa jeune rivale : l’électricité. il connaît alors, dans les pays industrialisés, un essor impressionnant à peine freiné par la grande crise de 1929-1939.

En belgique, on dénombre 83 usines à gaz en 1914. bon nombre d’entre elles ayant subi les dommages de la grande guerre» l’industrie du gaz s’est ensuite tournée vers les cokeries et vers la récu-pération du grisou des charbonnages. pour faire face à la demande croissante des années cinquante, des installations de craquage du pétrole ont été construites en supplément.

il faut par contre attendre les années 1930 pour qu’aux états-unis, l’on com-mence à s’intéresser au gaz naturel présent

dans les gisements pétrolifères. jusque-là, il était réinjecté dans les puits afin d’y maintenir la pression ou simplement brûlé à la torche. la découverte d’importants gisements au sortir de la seconde guerre mondiale, parallèlement avec une crois-sance vertigineuse de la demande éner-gétique mondiale, va projeter le gaz naturel au rang de troisième énergie et sonner petit à petit le glas du gaz de ville.

En Europe occidentale, c’est la décou-verte des gisements de lacq en aquitaine (france, 1951, exploitation en 1957) et de slochteren en frise (pays-bas, 1948, ex-ploitation en 1959) qui va donner l’impul-sion. les gisements sous-marins de la mer du nord seront ensuite mis en exploitation, principalement par les britanniques (1967) et les norvégiens (1977).

le 10 octobre 1966, le gaz naturel néerlandais pénètre en belgique ; cinq ans plus tard, on dénombre un million et demi d’utilisateurs. En 1977, la norvège devient notre second fournisseur et en 1982 débutent les premières livraisons en provenance d’algérie (gnl). ces der-nières sont depuis 2007 remplacées par des livraisons du qatar.

actuellement, 2.700.000 utilisateurs sont raccordés au réseau de gaz naturel et la consommation annuelle représente 190twh (16,6 milliards de m3).Source : www.cwape.be

les réseaux en belgiqueNotre pays se situe à un carrefour relativement stratégique entre les grands axes de transport de gaz en Europe de l’Ouest : l’axe Est-Ouest, l’axe mer du Nord-continent. En outre, elle dispose grâce au terminal méthanier de Zeebrugge, d’une porte d’accès au marché européen pour le gaz en provenance du monde entier.Le réseau exploité par Fluxys Belgium s.a. constitue le centre de tout ce dispositif. Ce réseau de plus de 3.500 km de canalisation à haute pression (entre 14,7 et 80 bars) permet à la fois le transit de gaz de frontière à frontière et le transport (acheminement vers les clients belges).Quelques centaines de très gros industriels et les centrales électriques au gaz sont connectés au réseau de Fluxys Belgium, de même que les réseaux de distribution, destinés à alimenter en moyenne ou en basse pression des millions de clients, via plus de 55.000 km de canalisations.Source : www.cwape.be

paramètre unités symbole explications

Volume Mètre cube m3 Volume physique occupé par le gaz, tel que mesuré en conditions réelles

Mètre cube "normal" m3(n) ou Nm3 Volume occupé par le gaz, s’il était ramené aux conditions normales (t°=0°C; pression absolue = 1,01325 bar)

Débit mètre cube par heure m³/h Quantité de gaz comptabilisée en un temps donné : consommation instantanée…

Pression bar ou mbar id. Pression du gaz en conduite. On parle toujours de pression relative, c-à-d par différence avec la pression atmosphérique. Ex. : un client domestique est approvisionné en gaz à une pression relative de 21 ou 25 mbar

Energie kilowattheure kWh Unité de l’énergie que peut développer la combustion du gaz

Pouvoir calorifique kWh / m³ Contenu énergétique d’un mètre cube de gaz

Climat degré-jour DJ Paramètre météorologique qui reflète les besoins en chauffage des habitations

comptage et unitésLe marché du gaz naturel utilise un certain nombre d’unités de mesure qui lui sont propres. Quelques notions courantes sont synthétisées ici :

Pour mesurer la quantité d’énergie consommée par un client, on utilise un compteur qui mesure le volume de gaz (m3) rentré dans son installation. Des mesures en amont sur le réseau permettent de connaître avec précision la qualité et le pouvoir calorifique du gaz. On peut donc calculer la quantité d’énergie consommée.Pour répartir sur 12 mois la consommation d’un client dont le compteur est relevé seulement une fois par an, une pondération est faite, sur base des degrés-jours (facteur climatique) de chaque mois et du profil statistique de répartition des consommations sur 365 jours propre à la catégorie à laquelle appartient ce client.Suivant la région et suivant le moment, le pouvoir calorifique du gaz peut fluctuer quelque peu : le gaz est en effet de composition légèrement variable, vu la diversité des gisements intervenant dans l’approvisionnement du pays. Ceci n’a toutefois aucune incidence sur la facture finale, puisque celle-ci se rapporte à l’énergie et non au volume.Source : www.cwape.be

Bonne nouvelle! Electrabel baisse ses prix de l’énergie. Pour tous ses clients et ses nouveaux clients.

• La baisse est automatique. Pour tous les ménages et tous les indépendants.• Nous réduisons nos prix, pas notre service. Nos collaborateurs restent à votre disposition pour toute question, conseil, projet et vous répondent dans la minute.

Pour plus d’infos, appelez-nous au 078 35 33 33 ou surfez sur www.baissedesprix.be

Kito, on ne peut pas le changer.Ce que vous payez pour votre énergie, oui.