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PHOTO: JENNY FAZAN/PHOVEA LES MALADIES RESPIRATOIRES Enseignement thérapeutique Comment apprendre à son enfant à gérer son asthme? Coûts financiers A combien se chiffre le coût des maladies respiratoires en Europe ? Troubles du sommeil Décryptage d’une maladie contraignante et souvent ignorée 4 CONSEILS POUR PRÉSERVER VOTRE SANTÉ MALADIES RESPIRATOIRES Professeur Laurent Nicod: «En 2020, ces maladies représenteront la troisième cause de décès dans le monde» SUPPLéMENT PUBLICITAIRE RéDIGé ET PRODUIT PAR MEDIAPLANET No.1/Novembre ’10 Votre nouveau guide sur les maladies respiratoires DR SOLANGE PETERS Une experte en oncologie vous informe sur les derniers traitements oncologiques PHOTO: CHUV En réalisant chaque jour plus de 30’000 analyses médicales, nous sommes au service de la santé de tous Votre laboratoire pour la Vie UNILABS EN SUISSE, C’EST 900 COLLABORATEURS, 72 SCIENTIFIQUES ET 22 LABORATOIRES DE PROXIMITE www.unilabs.ch

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2 · Novembre 2010 SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

Selon l’Organisation Mon-diale de la Santé (OMS), le nombre de patients souf-frant de maladies respi-ratoires est en constan-te augmentation et elles constitueraient la 2e cau-

se de mortalité derrière les maladies céré-brovasculaires. Il s’agit de maladies chro-niques des voies aériennes et du poumon, dont les plus connues sont l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obs-tructive (BPCO), les allergies respiratoires ou encore l’hypertension pulmonaire.

Quelques chiffresA l’OMS, nous recensons plusieurs centai-nes de millions de personnes qui souffrent chaque jour de maladies respiratoires chro-niques. Parmi elles, l’asthme fait des rava-ges avec 300 millions de patients, tout com-me la BPCO avec ses 210 millions de patients (chiffres de 2007). Par exemple en 2005, plus de 3 millions de patients sont décédés de BPCO, soit 5% de la mortalité mondiale.

Tabagisme et pollutionLes deux causes principales de cette recru-descence de maladies respiratoires chro-niques sont le tabagisme et la pollution de l’air. Souvenons-nous que le tabac tue 1 personne toutes les 8 secondes! Ces deux

éléments qui sortent du domaine médi-cal proprement dit, concernent l’écono-mie et l’environnement, ce qui augmente la difficulté de les éradiquer. L’industrie de la cigarette cible particulièrement des po-pulations «vulnérables» pour créer de nou-veaux marchés, notamment dans les pays en développement, où l’information sur les risques encourus est souvent très insuf-fisante. En ce qui concerne la pollution en-vironnementale, le problème est différent puisqu’il touche pays industrialisés et pays en voie de développement. Ces derniers utilisent encore trop souvent des combus-tibles solides pour se chauffer qui dégagent une pollution de l’air toxiques. Cela provo-que de nombreux cas de pneumonie, par-ticulièrement chez l’enfant qui sont sensi-bles aux polluants toxiques tels que les fi-nes particules et le monoxyde de carbone. Ces pays ont besoin de ressources finan-cières de pays plus riches afin de dévelop-per des systèmes moins polluants comme l’électricité ou le solaire par exemple.

La combustion du tabac s’accompagne de la production de plus de 5300 substances toxiques, dont 50 reconnues cancérigènes par le Comité International de Recherche sur le Cancer. Nicotine, produits irritants, goudrons et monoxyde de carbone impac-tent gravement les sphères cardiovasculai-re et respiratoire, et ils sont connus comme

“Nous avons tous dans nos vies quelques dates clé en mémoire. pour un fumeur, la date de la der-nière cigarette fera partie de celles-ci.”

Grégoire VittozResponsable prévention Ligue pulmonaire vaudoise

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LES MALADIES RESPIRATOIRES, 1ERE éDITION, NOvEMbRE 2010

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Distribué avec: Le TempsImpression: Ringier Print Adligenswill

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Recherches scientifiques p. 5Quels sont les dernières découvertes en immunologie respiratoire?

Traitement physiothérapeutique p. 11Un soutien autant pour les enfants malades que pour leurs parents

p. 8

LEs MaLaDIEs REsPIRaToIREsL’organisation Mondiale pour la santé recense plusieurs centaines de millions de personnes souffrantes. Les pays en voie de développement sont malheureu-sement de plus en plus touchés.Photo: ShutterStock

Respirer de l’air sain est de plus en plus difficile. La faute au tabac et à la pollution qui causent des ravages et dont l’augmentation est endémique dans les pays en voie de développement. Dans les pays industrialisés, ces deux facteurs créent le développement de maladies respiratoires allergènes, même chez les tout-petits.

Des maladies en inquiétante augmentation

étant des facteurs facilitateurs et aggra-vants de l’asthme et des allergies.

L’impact de l’oMsL’OMS tente de convaincre et de mettre en place des politiques de ressources al-ternatives dans ces pays en voie de déve-loppement en travaillant notamment avec des agences de développement loca-les, ainsi que les ministères de la santé. Un travail plus étroit doit être mené avec les autres ministères (finances, environne-ment, transport et éducation entre autres) pour améliorer en commun le domaine de la santé. Celle-ci peut être entravée par une problématique externe et être réso-lue que par un consortium d’idées de so-lution émanant par les différents minis-tères concernés. Un travail en profondeur, de longue haleine et extrêmement diffici-le, est donc en cours. Environ 100 représen-tants internationaux se regroupent régu-lièrement lors de congrès pour établir des plans d’actions sur la stratégie à suivre. Il y a notamment un programme internatio-nal 2008-2013 ciblé sur les maladies chroni-ques. C’est en travaillant main dans la main et en poursuivant le but commun d’offrir la santé accessible équitablement à tous que nous arriverons à diminuer significative-ment l’impact des maladies chroniques. Car ensemble rien n’est impossible.

“c’est en travallant main dans la main que nous arrive-rons à offrir une santé accessible équitablement à tous”

COMbATTRE LES MALADIES RESPIRATOIRES DANS LE MONDE ENTIER

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page 5

Dr shanthi Mendiscoordinatrice en chef du département des maladies chroniques et de la promotion de l’organisation mondiale pour la Santé

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4 · Novembre 2010 SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

newS

Pour soigner un cancer du ■■poumon, les médecins ont le choix entre plusieurs traite-ments. Lequel choisir?Dans les stades localisés, nommés sta-des I à III selon une classification in-ternationale, la tumeur reste limitée au poumon et aux ganglions lympha-tiques. Dans cette situation, l’invasion des grosses bronches, des vaisseaux sanguins, de la paroi thoracique, des nerfs ou des vertèbres sont des facteurs qui diminuent les chances de guérison. L’acte chirurgical tente alors d’enlever le nodule (la tumeur du poumon) et les ganglions lymphatiques. Une chimio-thérapie ou une radiothérapie (utilisa-tion des radiations pour détruire les cel-lules cancéreuses) peuvent être admi-nistrées avant l’opération pour rédui-re la tumeur. Parfois, dans les maladies détectées précocement, la chirurgie est la première approche, effectuée au plus vite et doit parfois être suivie, en fonc-tion des résultats, d’une chimiothérapie complémentaire (dite «adjuvante») de rayons pour une période limitée.

Qu’en est-il des traitements?■■Les traitements sont souvent combi-nés. La chimiothérapie désigne les cy-tostatiques qui sont depuis longtemps les médicaments disponibles pour trai-ter les cancers. Les substances classi-ques ont pour objectif de détruire les cellules cancéreuses en évitant leur di-vision. Elles sont administrées seules ou en combinaison de deux à trois mé-dicaments. Par contre, au stade généra-lisé, où la tumeur s’est développée dans d’autres organes, dit stade IV, il est trop tard pour garder espoir de guérison. Le cancer est «métastatique». La chimio-

thérapie est alors utilisée dans un but palliatif.

Comment administrer la ■■chimiothérapie dans le cancer du poumon?Le traitement est souvent prescrit pour une durée longue, en particulier dans les stades IV, qui représentent plus de la moitié des malades. Le traitement est administré de deux façons. D’une part, par la voie intraveineuse: on pla-ce un cathéter veineux sous la peau au niveau de la paroi thoracique. Ceci faci-lite l’accès à une grande veine et réduit le risque d’inflammation des veines du bras. D’autre part, les chimiothérapies sont parfois prises de manière orale. Il existe d’ailleurs un traitement oral pour le cancer du poumon, que l’on ap-pelle «ciblé». Celui-ci vise les mécanis-mes de la cancérisation et de la dissé-mination des cellules. Le traitement a l’avantage de ne s’attaquer qu’aux cel-lules malades, réduisant ainsi les effets secondaires.

Justement, quels sont les ef-■■fets secondaires?La chimiothérapie classique ne fait pas la différence entre les cellules malades et celles qui sont saines. Ainsi, les médi-caments empêchent la multiplication de cellules saines, comme celles de la moelle osseuse qui donnent naissance aux cellules sanguines (globules blancs et rouges, plaquettes), des muqueuses (bouche, estomac), des cellules du systè-

me pileux à l’origine des cheveux et des cellules sexuelles. Par conséquent, il y a une série d’effets indésirables: nausées, perte d’appétit, irruptions cutanées, diarrhées, perturbations sanguines et perte de cheveux.

La médecine a-t-elle réduit ■■l’impact de ces effets?Oui. Les nouveaux médicaments pro-duisent moins d’effets secondaires. On peut juguler leur toxicité. Le cisplatine est une chimiothérapie utilisée dans di-vers cancers comme celui du poumon, mais aussi du sein, des testicules ou de la gorge. On combine cette substan-ce avec de nouveaux médicaments qui sont plus efficaces, dont on a appris à di-minuer les effets secondaires. Il existe ainsi entre quatre et cinq combinaisons classiques pour le cancer pulmonaire.

La voie orale est-elle plus ■■efficace?Plusieurs études ont démontré qu’elle était aussi efficace que le traitement par les veines pour autant que l’on utilise la bonne dose. Par exemple, pour le médi-cament anticancéreux de la vinorelbi-ne, 60 milligrammes sont ingérés par la bouche et 25 mg par la veine pour obte-nir la bonne concentration dans le sang.

le traitement du cancer du poumon

Nicolas Velle

[email protected]

Question:■■ le cancer du poumon touche 35 450 nouvelles personnes chaque année en Suisse, représen-tant 10% de toutes les maladies cancéreuses. Quels sont les moyens de traitement?

Réponse:■■ la chirurgie, la radio-thérapie et la chimiothérapie sont les trois principaux. explication du dr Solange peters, médecin associé au centre pluridisciplinaire d’oncolo-gie au centre hospitalier universitaire vaudois (cHuv).

FAITS:

selon les ■■ statistiques de la ligue suisse contre le cancer, 35 450 nou-veaux cas de cancer du poumon se déclarent chaque année en Suisse.

Le cancer ■■ du poumon représente 10% de toutes les maladies cancé-reuses.

Près de ■■ 90% des cas sont provo-qués par la consommation active ou passive du tabac.

Les hommes ■■ sont les plus touchés, avec deux tiers des cas. C’est le troi-sième cancer le plus fréquent chez la femme. Le cancer du poumon est la première cause de mortalité de tous les cancers.

les chimiothérapies orales dans le cancer du poumon et leur importance pour les patients

Chimiothérapie oraleUn moyen moins contraignant de soigner son cancerPhoto: LaboratoireS Fabre

Le cancer du poumon est le plus meurtrier de tous les cancers: 85% des patients qui le développent en meu-rent. Il se forme à partir des cellules qui tapissent les bronches. Il reste for-tement lié au tabagisme, même si on voit apparaître progressivement son existence chez certains patients non-fumeurs. Au stade précoce, il ne provo-que souvent aucun symptôme: c’est pour cela que certaines tumeurs ne sont découvertes qu’à un stade avan-cé. Dans ce cas, il est trop tard pour que l’oncologue puisse inverser la tendan-ce. Dans les autres cas, la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie sont les trois principaux moyens de traitement de la maladie.

Discussion avec le patientGrâce aux médicaments adminis-trés, en particulier la chimiothéra-pie, les cellules cancéreuses sont dé-truites. Ceci permet d’obtenir une réduction du volume de la tumeur. Pour cela, il existe des dizaines de substances. Moins de dix combi-naisons sont habituellement appli-quées dans le cancer du poumon. Ces dernières sont de puissants toxi-ques aux effets secondaires impor-tants, qui provoquent par exemple la perte des cheveux ou des nausées. Si ces produits peuvent être injectés par intraveineuse, la voie orale exis-te aussi. Ainsi, un simple verre d’eau suffit pour avaler les cachets. Mais comment choisir? «Une discussion s’engage avec le patient, explique Solange Peters, médecin associé au Centre pluridisciplinaire d’oncolo-gie au Centre hospitalier universi-taire vaudois (CHUV).

Traitement flexibleFace à la facilité d’administration, de plus en plus de patients franchissent

le pas. «L’intraveineuse a brûlé mon bras et a été extrêmement doulou-reuse pendant l’injection. Cela n’al-lait pas mieux après plusieurs semai-nes. Par voie orale, il n’y a pas besoin d’aller à l’hôpital. Je prends quelques cachets comme si j’avalais de l’aspiri-ne. C’est presque banal comme façon de se soigner», explique une patien-te. Cette alternative de traitement concerne souvent de jeunes adultes qui souhaitent maintenir leurs en-gagements professionnels ou les se-niors qui veulent rester à domicile et conserver leur autonomie de vie. Il faut dire qu’un cycle de chimiothéra-pie intraveineuse dure souvent quel-ques heures. Il a lieu toutes les trois à quatre semaines. Ce sont autant d’al-lers-retours à l’hôpital. «La prise ora-le est plus confortable. Je prends mon médicament à domicile et lorsque la fatigue vient, je peux m’allonger sur mon lit. Pas besoin de rester de lon-gues heures sur un brancard», expli-que un autre malade. Mais ce n’est pas le seul avantage: la voie orale présen-te moins de dangers. «Certains pro-duits sont très corrosifs pour les vei-nes. Par voie orale, il n’y a alors plus besoin de poser un cathéter. Cela est particulièrement utile pour de cour-tes périodes de traitement», ajoute Solange Peters.

Effets secondaires différentsLa chimiothérapie orale a d’autres effets secondaires que ceux de la voie intraveineuse. Ainsi, un médica-ment avalé peut provoquer des diar-rhées, alors qu’il occasionnera une constipation par injection. «Certains médecins pensent que cette médica-mentation a plus d’impact sur la di-gestion. En réalité, c’est assez sub-jectif. Les effets secondaires sont équivalents et varient d’un malade à l’autre», complète la docteur. «Pas de maux d’estomac, ni de crampe, ni de vomissements ou de mauvais goût dans la bouche. Mes selles sont un peu plus liquides quelques heu-res après la prise des cachets. Mais cela ne dure souvent pas plus d’une journée», complète une patiente. Ap-parue depuis une dizaine d’années, la chimiothérapie orale a convaincu. Dans le cas du cancer du poumon, près d’un patient sur deux choisit aujourd’hui cette option lorsqu’il en a le choix.

Dr solange Petersmedecin associe centre pluridisciplinaire d’oncologie

”les nouveaux médicaments produisent moins d’effets secondaires”

Question:■■ pour réduire les cellules cancéreuses, il faut donc souvent passer par la chimiothé-rapie. administré par intraveineu-se, ce moyen de lutte implique de nombreux passages à l’hôpital. or, la voie orale existe aussi. Quels sont ses avantages?

Réponse: ■■ evitant souvent la pose d’un cathéter veineux et cer-taines consultations médicales ou attentes au centre d’oncologie, le traitement est moins contraignant.

CanCERLa recherche est en perpétuelle avancée pour trouver de nouveaux traitements moins nocifs pour le patientPhoto: iStockPhoto

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Novembre 2010 · 5SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

Si, habituellement, notre organis-me réagit à une infection virale par une réponse immunitaire protectrice contre une réinfection, notre système immunitaire se dérègle parfois après l’exposition à un nouvel agent patho-gène, ou même après le contact avec un allergène (pollen, poussières). On observe alors comme une emprein-te génétique virale qui va prédispo-ser l’individu à manifester ultérieu-rement des crises. Un tel façonnage de notre système immunitaire par des vi-rus fait l’objet de nombreuses recher-ches biomédicales pour en compren-dre les mécanismes cellulaires et mo-léculaires.

Le virus et nousLe virus est une particule non vivan-te qui a besoin d’une cellule pour vivre et se multiplier. Le principe même de la vaccination confère à un individu infecté une protection contre la réin-fection par le même virus. Toutefois, il arrive que cette primo-infection ait des conséquences défavorables. C’est le cas du virus respiratoire syncy-tial (VRS) contre lequel aucun vaccin n’est disponible car nous ne dévelop-pons pas, pour des raisons inconnues, de bonnes défenses immunitaires, ce-ci ouvrant la porte de notre organisme à d’autres agents infectieux et consti-tuant un facteur de risque important de devenir asthmatique.

L’exemple du virus respiratoire syncytialCe virus, assez résistant, pénètre par le nez et la bouche de manière saison-nière, comme la grippe, et plusieurs dizaines de millions (34 millions en 2005) de jeunes enfants (moins de 5 ans) sont infectés par le VRS. Un tel virus serait responsable de 25% des pneumonies et de 75 % des bronchioli-tes chez le jeune. Si souvent bénigne, cette infection, dans 10% des cas, en-gendre une grande vulnérabilité pul-monaire et respiratoire, et à la clé le décès. Les complications sont spécia-lement redoutées chez des patients affaiblis (immunodéprimés, cardia-ques, insuffisants respiratoires).

L’expertise du Centre Hospitalier VaudoisLa Faculté de Biologie et de Médecine de l’UNIL peut se targuer d’avoir une expertise internationale en la person-

ne du Professeur Benjamin J. Mars-land dont l’objectif est de comprendre, avec le soutien de la Fondation Lee-naards, les mécanismes étant à l’ori-gine des conséquences défavorables, parfois vitales, d’une infection virale comme celle du VRS, responsable de l’infection aiguë des voies respiratoi-res supérieures. Le docteur Marsland a publié deux articles scientifi ques dans les prestigieux journaux Science du mois de juin 2009 (volume 324, pages 1576-80) et, plus récemment en 2010, Nature Review in Drug Discovery (vo-lume 9, pages 703-18) focalisés sur le rôle des cytokines dans l’immunité vi-rale et le développement de médica-ments. Ses derniers résultats sur les mécanismes d’action du VRS infl uen-çant le développement de l’asthme se-ront publiés en 2011 et 2012.

newS

Quand le virus fait main basse sur notre système immunitaire

JR

[email protected]

Question:■■ Quelles sont les dernières avancées de la recherche permettant de comprendre mieux le virus respiratoire syncytial qui peut amener le patient à développer de l’asthme?

Réponse: ■■ la recherche au cHuv est toujours active à comprendre les mécanismes de défense immunitaire qui conduiront peut-être à la création d’un futur vaccin.

La Fondation Leenaards, acti-ve dans les cantons de Vaud et de Genève, a pour mission de ser-vir l’intérêt public en soutenant, sous forme de mécénat, des pro-jets d’excellence. Depuis sa créa-tion en 1980, elle a versé plus de 100 millions de francs dans les domaines social (personne âgée), culturel et scientifique.

Par l’attribution annuelle de prix scientifiques, la Fondation Leenaards souhaite contribuer au maintien de l’excellence scientifi-que reconnue de l’Arc lémanique dans le domaine biomédical. Elle entend spécifiquement générer de la valeur sur le long terme en soutenant des projets ambitieux, associant de jeunes chercheurs et favorisant une collaboration du-rable entre plusieurs des institu-tions scientifiques prestigieuses qui y sont localisées.

En 2010, le montant consacré aux deux projets sélectionnés s’est élevé à 1,2 million de francs. Les projets soutenus concernent:

’influence des infections vira-■■les sur le système immunitaire (projet décrit ci-contre);

un modèle génétique pour l’étu-■■de de l’obésité, de l’autisme et de la schizophrénie, élaboré par des chercheurs du CHUV, de l’UNIL et de l’EPFL.

Fondation LeenaardsRemise du Prix 2010 de la Fondation aux deux lauréats : Dr Marsland & Pr. PinschewerPhoto: FonDation LeenaarDS

la Fondation leenaards

FaITEs Du sPoRT & Man-

GEZ saInEMEnT

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FaITEs Du sPoRT & Man-

1ConsEIL

DR BEnJaMIn MaRsLanD son travail de recherche s’effectue en collaboration avec le Pro-fesseur Daniel Pinschewer du département de pathologie et d’immunologie de la Faculté de médecine de l’université de Genève Photo: Jenny Fazan

Fonction: ■■ Chef d’unité de re-cherche, Service de pneumolo-gie, Centre hospitalier universitaire vaudois.

Formation: ■■ Obtient son docto-rat (PhD) en 2002 à l’Institut de re-cherche médicale Malaghan en Nouvelle-Zélande. Au cours de ses études, il s’est intéressé aux méca-nismes par lesquels le virus de l’in-fl uenza peut exacerber ou protéger le développement de l’asthme.

Parcours: ■■ Il arrive à Zurich en 2003 comme post-doctorant et travaille comme maître-assistant à l’ETHZ. Lauréat d’une bourse Cloëtta, il rejoint en 2009 la Facul-té de biologie et de médecine de l’UNIL et le Service de pneumolo-gie du CHUv, où il dirige une équi-pe de recherche dont l’activité se concentre sur les mécanismes in-fl uençant le développement de l’in-fl ammation et de l’immunité pro-tectrice dans le poumon.

Récompense:■■ En 2007 il reçoit le prestigieux prix Latsis récom-pensant son travail sur la différen-ciation des lymphocytes T auxiliai-res et les liens entre les réponses immunitaires innées et les répon-ses immunitaires adaptatives.

Dr Benjamin Marslandun des lauréats du prix leenaards 2010 pour son projet sur le «Façonnage du système immunitaire par des infections virales»Photo: Jenny Fazan

PROFIL

la tuberculose : un fl éau qui tarde à être éradiquéLa tuberculose pulmonaire est une ma-ladie infectieuse du poumon mais aussi de la plèvre : c’est-à-dire des membranes de recouvrement et de protection des poumons qui tue encore deux millions de morts par an dans le monde. L’Orga-nisation mondiale de la santé (OMS) a mis sur pied un plan mondial de lutte «Halte à la tuberculose 2011-2015», d’un coût d’environ 33,3 milliards d’euros qui porte sur une meilleure articulation en-tre les examens, les diagnostics et les médicaments pour soigner cette mala-die encore trop meurtrière dans les pays en voie de développement.

un combat difficileCar même si cette maladie est très sou-vent sans issue mortelle dans nos pays occidentalisés, le manque d’accès aux antibiotiques et le coût relativement élevé de ceux-ci (qui peuvent attein-dre 5’000 dollars au total par personne) empêchent les pays pauvres de lutter avec les mêmes armes. De plus les trai-

tements sont pénibles, avec de nom-breux eff ets secondaires et dure au mi-nimum 6 mois, et implique de prendre plusieurs comprimés par jour.

La tuberculose accompagne mal-heureusement un autre fl éau qui ra-vage les populations vulnérables : le sida. Les personnes séropositives ont de 20 à 40 fois plus de chance d’être in-fectée par une tuberculose pulmonaire, car leur résistance immunitaire est fai-ble et que le bacille de Koch responsa-ble de l’infection, peut facilement être contracté.

Résistance aux antibiotiquesLorsque les malades omettent de pren-dre régulièrement tous leurs médi-caments jusqu’à la fi n de la période prescrite ou parce qu’ils commencent à se sentir mieux, stoppent leurs trai-tement en résulte souvent une autre forme de tuberculose : la tuberculose pharmacorésistante. La tuberculose multirésistante est une forme particu-

lièrement dangereuse de tuberculose résistante car elle est due à des bacilles résistants au moins à l’isoniazide et à la rifampicine, les deux antituberculeux les plus effi caces.

Le docteur Mario Raviglione, direc-teur du plan Halte à la tuberculose de l’OMS estime que pour atteindre les objectifs de lutte contre la tuberculose défi nis dans le plan mondial Halte à la

tuberculose 2011-2015 et, à terme, éra-diquer cette maladie, nous avons ab-solument besoin de nouveaux médi-caments puissants pour lutter contre la tuberculose et la tuberculose mul-tipharmacorésistante. « Il est extrê-mement encourageant de constater qu’un nombre croissant de médica-ments susceptibles de révolutionner le traitement de la tuberculose sont à l’étude, mais aussi que des promoteurs très impliqués avancent à grands pas vers de nouveaux traitements » conclut-il.

Peut être que le 1er essai clinique lancé par l’Alliance contre la tuberculo-se (TB Alliance) à la veille du sommet de la 41e Conférence mondiale de l’Union sur la santé qui vient de se terminer à Berlin, pourra changer l’avenir incer-tain des patients atteint de cette mala-die qui ne devrait plus être mortelle.

DieGo lUNa

[email protected]

RaDIoGRaPHIE PuLMonaIREPatiente souffrant de la tubercu-lose présentant de petits nodules pulmonaires sur le lobe supérieur.Photo: aMerican JournaL oF

roentGenenoLoGy

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newS

Immunothérapie.Prévention des infections récidivantes du système respiratoire et de la bronchite chronique.

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Quelle est l’ampleur des ■■maladies respiratoires en suisse?Entre 10 et 15 % des cas pratiqués par des généralistes sont dus à des maladies pul-monaires. Ce chiffre se monte à 8% pour l’asthme et à plus de 5% pour les broncho-pneumopathies chroniques obstructi-ves (BPCO). Ces maladies chroniques at-teignent les bronches et les poumons. Entre 300 000 et 400 000 personnes en souffrent en Suisse. En 2020, les BPCO re-présenteront la troisième cause de dé-cès dans le monde. Il ne faut pas non plus oublier les maladies orphelines, comme la mucoviscidose. Plus de 1000 personnes souffrent de maladies rares pulmonaires dans notre pays. Enfin, le cancer du pou-mon, représente 10% de tous les cancers.

La BPCo est en augmentation ■■constante depuis 20 ans. Elle at-teindrait près de 5 % de la popula-tion adulte des pays occidentaux. Peut-on espérer une diminution de ce chiffre à l’avenir?Le tabagisme est la principale cause, res-ponsable à 80% des cas de broncho-pneu-mopathies chroniques obstructives. En fait, tout dépendra de la consommation de tabac…Nous avons pris du retard, mal-

gré l’interdiction de fumer dans les lieux publics, qui est appliquée différemment selon les cantons; 30% de la population suisse fume, contre 15% dans les pays scandinaves. On peut mieux faire. Les autorités politiques sont encore trop ré-ticentes. Il faut éduquer les fumeurs et leur faire comprendre que si la fumée est nocive pour eux, elle l’est aussi pour leur entourage.

Il y a aussi la pollution environ-■■nementale, qui est la cause de 20% des cas…Ce chiffre est encore plus élevé dans les pays où les habitations sont chauffées au bois et à d’autres combustibles solides qui amènent une grande concentration de polluants dans l’habitat. Il faut renfor-cer les contrôles systématiques dans les environnements domestiques et indus-triels (persulfate présent dans les sprays, solvants des peintures,…). Par ailleurs 300 cancers par an en Suisse sont causés par des particules radioactives naturelles car-cinogènes pour l’homme, s’ajoutant au risque de la fumée et de substances com-me l’amiante. Les asthmes eux aussi ne proviennent pas uniquement d’allergies naturelles mais sont aussi aggravés par des irritants de l’air.

Parmi les maladies respiratoi-■■res, la tuberculose marque aussi un retour…Exact. Les migrations multiplient le nombre de cas, même en Europe. Ces populations ne disposent souvent pas de structures sanitaires adéquates. La tuberculose se développe rapidement et résiste. Des efforts doivent être faits dans la diversification des médicaments pour le traitement de la maladie.

Qu’en est-il de la recherche ■■médicale?La recherche devient mieux reconnue et soutenue; près de 340 millions de francs suisses sont investis dans la lutte contre les maladies pulmonaires (0,5% de tous les domaines de recherches en Europe). Par exemple, la Société européenne des maladies respiratoires (ERS) a établi une feuille de route afin de hiérarchiser les priorités. Répercussions des maladies respiratoires de l’enfance à l’âge adulte, influence de la nutrition, altération des défenses immunitaires des populations vieillissantes, recherche sur la protéine responsable de la mucoviscidose: autant d’axes où la recherche doit être renforcée. Le diagnostic est aussi meilleur, grâce aux développements technologiques, tels que l’imagerie ou les nouvelles techniques endoscopiques. L’une d’elle, opérationnel-le depuis trois mois au CHUV, permet de faire des prélèvements sur les bronches sans acte chirurgical. Dans 90% des cas, un diagnostic plus précis a été établi.

on réalise actuellement 1500 ■■transplantations pulmonaires par an dans le monde, dont trente en suisse. Est-ce une solution?Oui, elle l’est pour des patients jeunes ou des maladies rares difficilement guéris-sables. Mais c’est le recours ultime. Néan-moins, des études ont permis la création de tissus pulmonaires artificiels pour soi-gner des bronches ou des trachées tou-chées. Mais ce n’est que pour une période transitoire. Il faudra attendre au moins vingt ans pour voir apparaître un vrai poumon artificiel transplantable.

Nicolas Velle

[email protected]

Maladies respiratoires: point de la situation

Question:■■ le forum international des sociétés de maladies respiratoires (FirS) a déclaré l’année 2010, celle des poumons. Quelle est la situation des maladies pulmonaires?

Réponse:■■ laurent Nicod, pneu-mologue responsable scientifique de la société européenne de pneumolo-gie (erS) et chef du Service de pneu-mologie au centre hospitalier univer-sitaire vaudois (cHuv) dresse un état des lieux.

publiCité

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Novembre 2010 · 7SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

Un tiers de la population de l’Union européenne est atteint de maladies chroniques, cardiaques et respiratoi-res, du rein et du foie, d’attaques, d’hy-pertension et de diabète. A l’échelle du monde, les cinq principales maladies respiratoires, soit l’asthme, le cancer du poumon, la pneumonie, la tuberculose et les broncho-pneumopathies chroni-ques (BPCO) sont responsables de 20% des décès. Aujourd’hui, plus de 44 mil-lions d’Européens souffrent de BPCO, un groupe de maladies chroniques d’origi-ne qui atteignent les bronches. En Eu-rope, ce groupe représente la quatriè-me cause de décès, derrière le cancer du poumon, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.

augmentation en 2020Un accroissement est prévu entre main-tenant et 2020, en particulier pour les BPCO, les cancers pulmonaires et la tu-berculose. Dans vingt ans, sur les 68 mil-lions de décès dans le monde chaque an-née, 11,9 millions seront causés par des maladies pulmonaires (dont 4,7 par la BPCO et 2,3 par le cancer pulmonaire). Face à ces tendances lourdes, les moyens

investis en Europe ne sont pas suffisants. En Grande-Bretagne, alors que 13% des décès sont attribuables à des maladies respiratoires, le gouvernement n’inves-tit que 2,8% de ses budgets de recherche aux maladies pulmonaires.

Causes multiplesLa société européenne des maladies respiratoires (ERS), qui réunit près de 10 000 membres dans près de cent pays, estime le coût financier total des mala-dies pulmonaires en Europe à 102 mil-liards d’euros (139 milliards de francs suisses). Un chiffre comparable au pro-duit domestique annuel brut de la Ré-publique d’Irlande. La BPCO contribue pour presque la moitié de cette somme. Les facteurs de risques des maladies respiratoires sont connus: qualité de l’air, inactivité, obésité, fumée passive et tabagisme… Un tiers des Européens sont toujours fumeurs. Seuls les Pays-Bas, le Portugal et la Suède connaissent un taux inférieur à 24%.

Lutte sur plusieurs frontsToujours selon l’ERS, la santé publi-que doit travailler autour de deux axes principaux. D’une part, la prévention, les campagnes de sensibilisation pu-bliques, le renforcement de la législa-tion antitabac et les règles sur la qua-lité de l’air. D’autre part, en investis-sant massivement dans la recherche médicale, notamment en développant de nouveaux médicaments. Pour la pé-riode 2007-2010, près de 250 millions d’euros (340 millions de francs suisses) sont investis pour la recherche sur les maladies respiratoires. Cela ne repré-sente pourtant que 0,5% du montant total de la recherche, y compris spatia-le, de l’Union européenne.

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les maladies respiratoires coûtent 139 milliards de francs suisses par an

Pr. Marc Decramerprésident 2010-2011 de l’erS et professeur en pneumologie à la Faculté de médecine de l’université de louvain, belgique

Photo: erS Nicolas Velle

[email protected]

PR LauREnT nICoDProfesseur de pneumologie à la faculté de Biologie et de Médecine et chef du service de Pneumologie du CHuVPhoto: Jenny Fazan

publiCité

1 Faites de l’exercice régulière-ment. Des activités comme le yo-

ga, le stretching ou la marche sont d’excellents moyens d’améliorer vos capacités pulmonaires tout en de-meurant peu exigeants sur le point de la performance sportive.

2 Gardez votre maison et bureau éloigné de tous parfums non na-

turels. N’utilisez pas de manière ex-cessive les bougies parfumées, les par-fums d’ambiance. Ouvrez plutôt grand vos fenêtres pour rafraîchir la pièce.

3 Si vous êtes un fumeur, il est temps d’arrêter. Vous pouvez

vous faire aider par votre médecin, ou consulter le site internet www.stop-tabac.ch pour plus d’informations sur les bons moyens pour arrêter définiti-vement de fumer.

4 Evitez la fumée passive. Aimez vos poumons suffisamment

pour demander aux autres de fumer loin de vous et de ne pas vous envoyer la fumée en pleine figure.

5 En cas de douleurs, de difficultés respiratoires, n’attendez pas!

Rendez-vous immédiatement auprès de votre médecin pour un check-up respiratoire. Bien souvent les mala-dies respiratoires ne sont pas diagnos-tiquées à temps et cela entraîne par-fois des dommages irréversibles.

6 Il faut maintenir une hygiène de vie décente : l’obésité et la malnu-

trition ont des conséquences sur notre cœur, mais aussi sur nos poumons. La lutte contre ces deux phénomènes de-vrait être une priorité pour les gouver-nements et pour vous également.

7 Aimez votre environnement. Faites votre part de travail pour

réduire, réutiliser, recycler le plus que vous pouvez, car indirectement cela a un impact sur la santé de vos pou-mons. N’importe où et à n’importe quel moment où vous le pouvez, mar-chez, prenez les transports publics ou déplacez-vous à vélo.

8 Il faut renforcer la recherche sur les maladies rares ou orphelines.

Pour cela, il faut créer des synergies entre disciplines et consolider les ré-seaux internationaux de recherche qui regroupent malades, chercheurs et entreprises pharmaceutiques.

8CONSEILS POUR GARDER vOS POUMONS SAINS

Question:■■ en termes de mortalité, les maladies pulmonaires se situent en deuxième position en europe. Quel est l’impact économique?

Réponse:■■ le coût financier total représente le produit domestique annuel brut de l’irlande alors que seulement 250 millions de francs sont investis dans la recherche.

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8 · Novembre 2010 SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

newS

Arrêter la cigarette en se faisant aider par son employeur peut paraître une idée peu banale. C’est pourtant le défi que relève Grégoire Vittoz, responsa-ble de la prévention et de la protection de l’air à la Ligue pulmonaire vaudoise, entouré par son équipe de coaches spé-cialisés. Cette initiative soutenue par le Fond de Prévention du Tabagisme de l’OFSP, s’inscrit dans le cadre d’un pro-gramme national, et rencontre déjà un franc succès au bilan de ses trois an-nées d’existence en Suisse romande.

une opération à double-gagnant«Arrêter de fumer, c’est facile! Je l’ai fait des dizaines de fois!» C’est au son de ce slogan de Mark Twain un brin provocateur que Grégoire Vittoz mè-ne sa campagne stop-tabac au cœur des entreprises romandes qui l’ac-cueillent.

«Ce programme profi te bien sûr en priorité aux personnes désireuses

d’arrêter la cigarette mais aussi aux employeurs eux-mêmes puisque cet-te action s’inscrit parfaitement dans le cadre du développement durable» explique le chef de projet. Les volon-taires sont regroupés et peuvent ainsi se serrer les coudes avec pour objectif commun l’amélioration de leur santé et donc de la bonne marche de l’entre-prise. On peut aussi penser que l’im-plication fi nancière de l’entreprise dans ce programme induit une image positive et donc une dynamique favo-rable dans les rapports entre la société et son personnel. Une façon effi cace de prouver que la santé des employés est une valeur respectée.

CoachingAprès l’accord de l’entreprise, l’équi-pe de la Ligue pulmonaire organise une séance d’information à laquelle chacun est libre d’assister. Il est alors question de transmettre un maxi-mum de connaissances utiles sur la cigarette. Contrairement à la pensée collective, la discussion tend à ne pas diaboliser la cigarette mais à en com-prendre les mécanismes qui ont pous-sé les personnes présentes à commen-cer à fumer.

Grégoire Vittoz souligne qu’une très grande majorité de fumeurs

d’aujourd’hui a commencé avant l’âge de 20 ans et d’ajouter «La cigarette est une rébellion de jeunesse que beau-coup payent encore aujourd’hui.» Ce comportement appris peut être rem-placé par un autre comportement, se-lon les thérapies comportementales et cognitives. L’essentiel réside dans l’autocontrôle eff ectué par le volontai-re. La clé pour ne pas sombrer à nou-veau repose en grande partie sur la vo-lonté du participant, aidé par l’entrai-de solidaire de ses collègues (partage de l’expérience). Tout en considérant le support des éducateurs qui est pri-mordial pour pallier aux manques dû à l’arrêt de la cigarette en proposant des alternatives, cela peut être des substi-tuts de nicotines par exemple.

Six séances de 90 minutes, étendues sur un mois et demi seront alors sui-vies par les volontaires, encadrés par les coaches qui veilleront à la motiva-tion de chacun tout en valorisant un esprit de groupe favorable. Ils assure-ront, au terme de ces cours, trois sou-tiens téléphoniques individuels.

Le début de la réussite sera le mo-ment où chacun prendra conscien-ce que la complexité du défi à relever les rendra plus fort une fois le but at-teint. «Nous avons tous dans nos vies quelques dates clés en mémoire. Pour

un fumeur, la date de la dernière ci-garette fera partie de celles-ci. C’est un jour choisi qui marque en quelque sorte un nouveau départ, un nouveau souffle» explique le responsable de la prévention.

une nouvelle méthode miracle?«Pas exactement, nous répond Grégoi-re Vittoz, les coaches sont formés pour analyser au mieux le comportement du fumeur. Nous nous attardons sur les trois grandes causes de la dépen-dance au tabac qui sont à la fois phy-siologiques, psychologiques et com-portementales. Fumer est un compor-tement appris et qui peut donc être remplacé par d’autres habitudes, qu’il faut aussi apprendre.»

Pas de remède miracle donc, mê-me si les résultats sont très convain-cants; depuis la création du program-me, 35 cours ont permis à près de 300 personnes de faire le grand pas en dé-cidant d’arrêter de fumer. Près de 69% des inscrits n’ont toujours pas repris un mois après leur dernier cours et au bout d’un an, ils sont 34% à ne pas avoir rallumé de cigarette.

Cours «stop-tabac» en entreprise: les employés respirent à nouveau

aDeliNe PaTeRNosTRÉ

[email protected]

Question:■■ comment arrêter de fumer au sein de son entreprise?

Réponse:■■ en suivant une for-mation dispensée au sein de son entreprise qui suit ses participants dans toutes les étapes visant à ar-rêter la cigarette.

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2ConsEIL

Le Groupe Mutuel«Nous sommes attentifs à la ■■

santé de nos employés. Grâce à un concept santé nous offrons à nos collaborateurs différen-tes prestations telles que partici-pations à des évènements spor-tifs, vaccinations contre la grippe et actions diverses concernant le mieux vivre. Dans ce contexte nous avons mis sur pied avec la LPv un programme «Stop tabac» qui a rencontré un vif succès. Les résultats encourageants nous confortent dans notre volonté de continuer sur cette voie et de pri-vilégier la santé en entreprise.»

daniel Wiedmer,

directeur des ressources humaines,

groupe mutuel

Les CFF«Les ateliers industriels CFF ■■

d’Yverdon (plus de 400 employés) ont choisi de s’engager pour la santé de leurs collaborateurs. En tant qu’employeur responsable, nous voulions offrir un appui à nos collaborateurs/trices qui souhai-teraient arrêter de fumer. Nous avons décidé de collaborer avec la Ligue pulmonaire vaudoise qui offre une méthode ayant déjà fait ses preuves auprès de plusieurs grandes entreprises suisses. Sur les quelques 150 fumeurs réper-toriés, 35 personnes ont pris part à la séance d’information sur le cours «Stop tabac». Nous avons pu démarrer un cours à fi n sep-tembre 2009 avec 12 participants. Les ateliers industriels ont parti-cipé à raison de 50% aux coûts de la formation et 1/3 du temps consacré a été compté comme temps de travail. Nous avons ain-si permis à quelques-uns de trou-ver la motivation et le soutien né-cessaires pour arrêter de fumer et rester non-fumeur. Notre démar-che a été saluée tant par les colla-borateurs que par la commission du personnel car celle-ci appor-tait un soutien suite à plusieurs mesures de restrictions concer-nant les pauses-fumée.»

catherine doutaz,

conseillère rH,

chemins de fer fédéraux suisse cFF

LA PAROLE AUX ENTREPRISES

LE TaBaC TuEDes professionnels peuvent vous aider à arrêter. Photo: ShutterStock

Photo: ShutterStock

Ligue PulmonaireCours en entreprise destiné à aider les em-ployés à arrêter de fumerPhoto: Ligue Pulmonaire de bâle

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Novembre 2010 · 9SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

newS

Environ 30% de la population souff ri-rait d’insomnies et des troubles res-piratoires surviendraient pendant le sommeil de 4% de nos concitoyens. Pendant notre sommeil, nous ne som-mes donc pas en mode veille, mais bien physiologiquement actifs, tout comme les cellules de notre cerveau.

Rares maladies primaires du sommeilLe besoin en sommeil varie beaucoup selon les individus, et suit une déter-mination génétique. En moyenne de 7 h à 9 h par nuit, le besoin de sommeil peut varier de 10 h à 3-4 h, sans que la personne ne ressente la moindre fati-gue. Les «vraies» maladies du sommeil sont la narcolepsie et les insomnies pri-maires. Mais elles sont peu fréquentes. Le patient narcoleptique s’endort pen-dant la journée, soudainement, avec, pour la majorité d’entre eux, des pertes de tonus musculaire (cataplexie) dé-clenchées par de fortes émotions. Des pistes génétiques sont explorées, no-tamment celles des oréxines, dont cer-tains gènes sont modifi és chez les su-jets narcoleptiques.

Les insomnies primairesIl ne faut pas confondre privation de sommeil et insomnie, la privation indui-sant une somnolence ultérieure, contrai-rement à l’insomnie. L’insomnie est ca-ractérisée par une augmentation de l’ac-tivité de l’axe hypothalamo-hypophyso-

surrénalien, du métabolisme et de l’acti-vité cérébrale (au niveau du cortex) noc-turne. Il s’agit des insomnies primaires, à opposer aux insomnies secondaires, associées souvent à la dépression ou à d’autres troubles psychiques rares.

Les apnées du sommeilLes troubles respiratoires survenant pendant notre sommeil sont associés aux apnées.

Quand nous dormons, notamment du-rant la phase de sommeil lent profond, les muscles du pharynx, du palais, de la luet-te et de la langue se relâchent et peuvent interférer avec le passage de l’air, pro-voquant des apnées du sommeil. Diver-ses approchent thérapeutiques noctur-nes incluent par exemple: l’appareilla-ge du patient avec un masque relié à un compresseur qui assure une ventilation spontanée (CPAP). Ce système induit une surpression qui permet la libération des voies respiratoires. Une orthèse dentaire maintenant les voies respiratoires ouver-tes peut être apposée. Ces patients ne sont souvent pas conscients de leurs troubles nocturnes et ne se plaignent que de som-nolences pendant la journée, et c’est leur conjoint(e) qui, ne supportant plus leur ronfl ement, les poussent à consulter.

séjour dans un centre spécialisé…L’exemple de la Clinique Lucernoise de Montana est intéressant. Spécialisée en

pneumologie, cette structure accueille notamment des patients victimes de problèmes respiratoires pendant leur sommeil.

Comme nous l’indique le Docteur Werner Karrer, pneumologue et pré-sident du comité de la Société Suisse de Pneumologie, «l’anamnèse et l’exa-men clinique du patient sont primor-diaux à son arrivée car ils permet-tent d’exclure un trouble somatique ou psychique. Puis il est important de rééduquer la personne vers une bon-ne hygiène du sommeil (rituel d’en-dormissement), avant d’entreprendre une thérapie comportementale». Par la suite, l’utilisation spécifi que de mé-dicaments, bien tolérés comme la va-lériane et le houblon, sera, éventuel-lement, si nécessaire, suivie par celle de somnifères (benzodiazépines). Ce-pendant l’utilisation de benzodiazé-pines doit être stricte et contrôlée par le médecin, car une dépendance peut être développée par le patient sur le long terme.

La rééducation du sommeil consiste à instaurer un cadre relaxant à l’heu-re du coucher, à ne pas se coucher ni le ventre vide, ni le ventre trop plein; à faire de sa chambre un lieu calme, obs-cur et frais, à avoir des heures de cou-cher et de lever constantes, à éviter toute activité sportive importante et tout produit excitant avant de se cou-cher. Et fi nalement d’éviter de regarder la télévision ou de lire au lit.

Cependant, ce rituel d’hygiène de vie ne s’applique pas qu’aux personnes qui souff rent d’une apnée du sommeil. Des examens en laboratoire du sommeil sont nécessaires pour détecter cette af-fection. Dans tous les cas, la thérapie comportementale est nécessaire pour la plupart des patients, dépressifs, in-somniaques ou victimes d’apnée du sommeil, donc il est nécessaire de ne pas trop attendre avant de consulter un spécialiste. Le sommeil est la clé de notre moteur, à nous de le maintenir en bon état.

insomnies et troubles respiratoires

JR

[email protected]

Question:■■ Quels sont les princi-paux troubles du sommeil?

Réponse:■■ insomnies, narcolep-sie et apnées affectent plus de 30% de la population, avec notamment de sérieux troubles respiratoires chez les personnes apnéiques.

Les insomnies ■■ touchent 30% de nos concitoyens.

4% d’entre ■■ nous souffriraient d’apnées du sommeil. Trois fois plus d’hommes que de femmes y sont sujets.

20-25% ■■ des patients narcolepti-ques ne manifestent aucun épisode catapléxique (atonie).

En moyenne■■ 7 h 30 à 8 h de som-meil sont nécessaires par nuit. Mais 5% d’entre nous dorment moins de 6 h et 10-15% plus de 9 h.

a l’âge■■ de 75 ans, nous aurons dormi pendant 25 ans!

FAITS

apnées du sommeil: un syndrome gênant

TnICe système sans masque est une alternative à la ventilation PPC et aux autres méthodes de traite-ment des troubles respiratoires liés au sommeil.

Il faut distinguer deux types d’apnées du sommeil : les apnées obstructives qui sont dues à une fermeture de la gor-ge et qui peuvent se produire plusieurs centaines de fois par nuit. Et les apnées centrales, plus rares, qui se produisent lorsque le cerveau ne donne plus l’ordre de respirer pendant la nuit.

symptômesEn général, le patient ignore qu’il souf-fre d’apnées du sommeil et c’est sou-vent le conjoint qui le remarque. Pour le Dr. Raphaël Heinzer, co-directeur du Centre d’Investigation et de Recherche sur le Sommeil (CIRS) au CHUV, le ron-fl ement est caractéristique de ce genre de trouble. Suspectant la maladie sur la base de symptômes comme la som-nolence diurne par exemple, le méde-cin de famille enverra son patient subir des examens spécialisés chez un pneu-mologue ou dans un entre du sommeil. L’examen appelé «polygraphie respi-ratoire» consiste à équiper le patient de capteurs respiratoires pendant une nuit qu’il passe à domicile. Un autre, la «polysomnographie» est un examen complet du sommeil qui se pratique dans un Centre du sommeil.

ConséquencesLes multiples réveils dans la nuit, dont les gens n’ont pas conscience, empê-chent le dormeur d’atteindre le som-meil profond. Entraînant alors une grande fatigue dans la journée qui a pour eff et de diminuer les facultés in-

tellectuelles et d’augmenter le risque d’accident de la route. Une autre consé-quence de ce genre de trouble est le ris-que de développer une hypertension artérielle, et d’être sujet aux attaques cérébrales. «Chaque fois que l’on arrête de respirer pendant la nuit, on manque d’oxygène. Ces étouff ements multiples provoquent un stress avec des déchar-ges d’adrénaline. Le cœur et le tout le système cardiovasculaire sont mis à rude épreuve», explique le Dr. Heinzer.

ThérapiesPlusieurs traitements existent pour soigner cette pathologie comme les appareils à pression positive (CPAP) ou les propulseurs mandibulaires. La TNI (Transnasal Insuffl ation) est un nou-veau mode de traitement qui consiste à insuffl er dans les narines du patient un fl ux d’air de 20 litres par minute. «Elle est recommandée uniquement aux personnes souff rant d’apnées du sommeil légères qui ne supportent pas les traitements classiques», pré-cise le Dr. Heinzer. La TNI pourrait aussi être utilisée chez les patients ayant subi une attaque cérébrale, sou-vent incapables d’utiliser un masque de CPAP. Et au Dr. Heinzer d’ajouter: «L’appareil est encore peu utilisé, car il est trop encombrant et bruyant «. La TNI est actuellement en phase de dé-veloppement

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3ConsEIL

Dr Werner Karrerprésident de la Société Suisse de pneumologie et médecin-chef du centre de médecine du sommeil de la clinique lucernoise de montana

MoRGaNe BlaNc

[email protected]

transplantation pulmonaire : dernier recoursLa transplantation pulmonaire est souvent le dernier recours pour les patients souff rant de maladies pul-monaires à un stade avancé, en parti-culier les patients atteints de la mu-coviscidose. En 2009, le délai moyen d’attente pour une transplantation de poumons était de 254 jours pour 39 transplantations pulmonaires ef-fectuées. Selon le monitorage de la loi sur la transplantation, le taux de sur-vie moyen des patients ayant subi une greff e de poumons en 2007 était de 76,5 % après une année, malheureuse-ment ce taux diminue davantage avec le temps, à contrario des transplanta-tions rénales par exemple.

Le risque de rejetLes techniques d’opération et d’anes-thésie, ainsi que la thérapie contre les réactions de rejet et les infections ont été constamment améliorées et affi -nées. Le patient doit par contre s’as-treindre à un suivi rigoureux par la

prise quotidienne de médicaments immunosuppresseurs qui dimi-nuent le risque de rejet du greff on. Par ailleurs, le greff é peut voir ses défen-ses diminuées face à toute sorte d’in-fections, banales induites par des ger-mes « opportunistes » qui saisissent cette immunodéfi cience pour se mul-tiplier et développer des maladies sou-vent diffi cilement guérissable pour ce genre de patient. Le rejet chronique du transplant est le principal obstacle à surmonter pour espérer de meilleures chances de survie à long terme.

Indications et contre-indicationsOn distingue essentiellement trois groupes d’affections pulmonaires pouvant aboutir à une transplanta-tion: Une maladie pulmonaire obs-tructive (mucoviscidose) ou restricti-ve (fi brose pulmonaire), et lors de ma-ladies vasculaires pulmonaire (l’hy-pertonie arterio-pulmonaire).

Par contre, les personnes souff rant d’un cancer du poumon ne peuvent pas prétendre à une greff e pulmo-naire, celle-ci ne serait pas indiquée car souvent la maladie s’est propa-gée ailleurs que dans le poumon et ne pourrait être enrayée.

un héro ordinaire : Tim sweeneyIl ne faut pas croire que les person-nes transplantées deviennent forcé-ment des personnes fragiles, inca-pable de tout effort. Une belle leçon de vie nous est justement dispensée par le double-transplanté Tim Swee-ney. Souffrant de la mucoviscidose et fraîchement transplanté depuis 1 an à peine, il vient de finir dimanche 7 novembre, le marathon de New-York en un peu moins de sept heures. Bel-le performance pour cet entraîneur sportif du Connecticut qui a parcou-ru les 42, 5 kilomètres en compagnie de son chirurgien, qui n’en revenait

pas de sa ténacité. Après avoir bouclé sa course en six heures et cinquan-te-cinq minutes, le valeureux cou-reur fait preuve d’humilité pour com-menter son exploit « le temps n’avait aucune espèce d’importance. Je vou-

lais vraiment terminer la course. Cela comptait beaucoup à mes yeux. ». Un signe d’héroïsme.

DieGo lUNa

[email protected]

Photo: ShutterStock

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10 · Novembre 2010 SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

newS

la ligue pulmonaire genevoise en 10 points-clés

FormationDispensée autant à des enfantsPhoto: LiGue PuLMonaire SuiSSe

11423 patients en cours de traitement CPAP à la Li-gue pulmonaire genevoi-

se en 2009.

2Consultations de suivi CPAP (Continuous Positi-ve Airway Pressure) réali-

sées par deux prestataires en soins respiratoires (infirmier et physiothérapeute).

3ravail en étroite collabo-ration avec le centre anti-tuberculeux des Hôpitaux

Universitaires de Genève dans le domaine des CPAP, de l’oxygéno-thérapie et de la ventilation non-invasive.

4Prestations à l’intention des médecins pneumolo-gues de la Ville (mise à dis-

position de CPAP dans les cabinets).

5Activités d’enseignement thérapeutique pour pa-tients souffrant d’asthme,

d’apnées du sommeil ou de BPCO.

6Formation des praticiens et soutien à des projets de recherche dans le domai-

ne des maladies respiratoires.

7Organisation d’une jour-née scientifique annuelle qui a lieu cette année le 18

novembre et qui réunit les meilleurs praticiens romands.

8Prise en charge financière partielle ou complète de traitements pour patients

précarisés.

9Récemment, méthodes d’enseignement élargies au e-learning avec possi-

bilité de les contrôler par des questions tests.

10Vous retrouverez plus d’informations sur :www.lpge.ch

ACTIvITé

LEs EnFanTs À L’EFFoRT Enseignement dans les classes dispensé par la Ligue pulmonaire genevoise Photo: LiGue PuLMonaire SuiSSe

La Ligue Pulmonaire Genevoise (LPGE) offre des prestations dans le domaine des apnées du sommeil, de l’oxygénothérapie, de l’accompagne-ment des patients asthmatiques ou souffrant de BPCO (broncho-pneu-mopathie chronique obstructive). La LPGE réalise une grande partie de son activité en coordination avec le Service de Pneumologie des Hôpi-taux Universitaires de Genève. Cet-te collaboration permet des avanta-ges réciproques, en effet d’un côté, la LPGE bénéficie d’un centre univer-sitaire aux compétences académi-ques dont les retombées dynamisent l’association. En parallèle, le servi-ce de pneumologie des HUG bénéfi-cie d’un soutien financier pour sa re-cherche dans le domaine des mala-dies respiratoires, pour les patients en situation de précarité qui consul-tent son service ainsi que pour l’en-seignement thérapeutique dispensé aux patients.

L’enseignement thérapeutiqueCette approche, centrée sur le pa-tient, sur ses besoins, ses ressources et ses valeurs, permet d’augmenter les connaissances des patients sur leur maladie et ses traitements. Il apporte une meilleure qualité de vie, entraîne une observance thérapeutique accrue et une diminution des complications. La partie la plus diffi cile de l’enseigne-ment thérapeutique résidant dans les changements de comportements, les techniques d’entretien motivation-nel sont donc cruciales pour préparer et soutenir le patient. Une telle éduca-tion thérapeutique fait partie d’une médecine humaniste centrée sur le patient qui devient acteur de son trai-tement. Ainsi, le soignant enseigne, transmet, forme, négocie, motive et accompagne son patient dans le suivi à long terme de sa maladie.

apprendre à apprivoiser sa maladieL’intensité de l’aff ection et son in-fl uence quotidienne impacte signifi -cativement la vie du patient. L’ensei-gnement thérapeutique va centrer l’approche de l’aff ection sur le patient et son vécu. L’objectif est d’amélio-rer la qualité de vie du patient par un contrôle optimal de son aff ection grâ-ce à l’enseignement thérapeutique, qui enseigne comment reconnaître rapidement ses symptômes, identi-

fi er ses facteurs déclencheurs, les évi-ter ou prévenir leur action, connaître le rôle des médicaments, utiliser les moyens à sa disposition, acquérir les techniques respiratoires adéquates. Souvent les personnes malades se sen-tent un peu perdu face au jargon mé-dical et semble ne pas pouvoir maîtri-ser ce qu’il leur arrive. L’enseignement thérapeutique rassure les personnes en leur expliquant clairement de quoi ils sont atteints et comment combat-tre au mieux la maladie.

Cours d’information pour les enfants sur l’asthmePour les enfants asthmatiques, l’en-seignement est mené en deux grou-pes séparant les parents et les en-fants sur une première moitié de ma-tinée. Deux physiothérapeutes pren-nent en charge les enfants et leur présentent l’asthme sous forme ludi-que en les invitant à construire une maison avec le moins d’allergènes possible et en les initiant à un bon contrôle respiratoire. Les enfants ap-prennent à découvrir ce qu’est la res-piration, l’asthme, et apprennent à reconnaître les différents facteurs déclenchant Simultanément les pa-rents participent à un enseignement interactif ciblé sur ce qu’ils ont vécu eux-mêmes avec leurs enfants, que ce soit les symptômes prémonitoires de l’asthme, les facteurs déclenchant ou les différents traitements dont les

corticoïdes qui sont abondamment discutés. Toutes les notions sont en-seignées de façon interactive de fa-çon à donner la parole le plus souvent aux parents dans le cadre d’un ensei-gnement thérapeutique structuré.

Finalement la matinée se conclut sous forme d’atelier avec les parents et les enfants pour valider les ac-quis ensemble. Au programme, sont constitués des exercices en commun des techniques de peak-flow et d’in-halation démontrées par les enfants et évaluées par parents et enfants. Des feuilles d’évaluation de la ren-contre sont remises aux parents qui sont en général très enthousiastes concernant cet enseignement.

Le groupe EsPaIRDepuis 1993, ESPAIR est un groupe de parole, destiné aux patients souffrant d’insuffisance respiratoire (avec oxy-génothérapie) et leur entourage. L’ob-jectif est de développer une entraide, apporter un soutien psychologique et répondre aux questions concernant la connaissance et la gestion de la maladie. Ce groupe se réunit une fois par mois dans le cadre des hôpitaux universitaires. Il est animé par un psychiatre, un pneumologue et deux infirmières du service de pneumolo-gie ambulatoire.

Connaître sa maladie avec l’aide de spécialistes

JR

[email protected]

Question:■■ comment appren-dre, ou enseigner à son enfant, à vivre avec une maladie respira-toire ?

Réponse:■■ en complément de la prise en charge par le pédiatre, des cours pour parents et enfants asthmatiques sont donnés par une physiothérapeute et un pneu-mologue spécialisé dans l’ensei-gnement thérapeutique.

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Novembre 2010 · 11SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

newS

L’hiver arrive. Comme chaque année, il ne viendra pas seul et beaucoup d’entre nous devrons sûrement passer par la ca-se médecin pour parer aux petits désa-gréments saisonniers. Pour la plupart, ces petits problèmes seront passagers et vite oubliés, ce qui ne sera pas forcé-ment le cas pour les plus petits.

soulager son enfantLa physiothérapie est une discipline paramédicale qui soigne les dysfonc-tionnements du corps humain par des moyens naturels. Elle vise à restituer la qualité et l’intégrité des mouvements du corps. Par son action sur la douleur et sur les troubles fonctionnels, le physio-thérapeute permet une réintégration plus rapide des malades, blessés ou han-dicapés dans le circuit fonctionnel.

Durant la période hivernale, les phy-siothérapeutes voient les demandes considérablement augmenter, pour le traitement des patients de tout âge, mais majoritairement des nourrissons, avec des maladies respiratoires pouvant en-traîner des conséquences très contrai-gnantes. Certains virus donnent aux bé-bés une gêne respiratoire à cause d’un encombrement pulmonaire et d’un gros rhume (encombrement rhino-pharyn-gé). En plus de l’infection et de la fi èvre, l’enfant peut avoir des diffi cultés à man-ger et à dormir correctement.

Le passage préalable chez un méde-cin ou pédiatre est indispensable. Lors d’une consultation chez le pédiatre, ce-lui-ci fait un diagnostic diff érentiel, en décidant s’il sera utile de prescrire un traitement de physiothérapie respi-ratoire, afi n de désencombrer le bébé, avec ou sans soutien d’autres traite-ments médicaux.

«C’est pourquoi nous intervenons le plus rapidement possible afi n de soulager le pa-tient, mais aussi les parents qui se sentent impuissants et inquiets face à ce problème. La collaboration étroite entre médecins, parents et physiothérapeutes est indis-pensable pour le suivi du traitement.»

Préjugés et inquiétudesQuelques parents inquiets se rensei-gnent sur internet avant de consulter et ce qu’ils y trouvent ne refl ète pas tou-jours la réalité. «Nos techniques s’assimi-lent à des mobilisations douces du tho-rax qui modifi eront le fl ux respiratoire. Avec comme outils de travail, ses mains, un stéthoscope et un oxymètre (qui sert à mesurer le taux d’oxygène), le physio-thérapeute va d’abord repérer les parties encombrées, pour ensuite, par des mobi-lisations de la cage thoracique permettre une meilleure ventilation. La toux per-

met d’évacuer les glaires et d’éviter une surinfection des poumons. Le soulage-ment se fait en général de suite ressentir.

Plus qu’un simple métier«Cette profession implique beaucoup de patience et de sensibilité. L’enfant et la famille sont toujours placés au centre de nos préoccupations et nos rapports avec les médecins durant tout le traite-ment sont très étroits.» Les visites sont eff ectuées autant que possible à domici-le afi n de laisser l’enfant récupérer dans son propre environnement. Quelquefois cela permet d’échanger sur les diff éren-tes habitudes de vie, qui peuvent par-fois avoir une infl uence sur les symp-tômes du patient, comme par exemple l’emplacement d’un lit, un appartement surchauff é ou très sec, etc.

«S’immiscer dans l’intimité des gens n’est pas toujours évident ni pour les

parents ni pour le soignant. Une fois le contact établi durant la première séan-ce les éventuelles angoisses des parents laissent place aux questions. Une rela-tion de confi ance est primordiale». De quoi rassurer les récalcitrants et permet-tre à petits et grands de dormir cet hiver sur leurs deux oreilles.

Une garde respiratoire pour tous les week-ends et jours fériés est mise en pla-ce depuis de nombreuses années à Lau-sanne et environs, ainsi qu’à Genève.

interVieW aVec Suzanne bLanc, karin DobJanSchi,

PhySiothÉraPeuteS À LauSanne

Retrouver son souffl epar la physiothérapie

aDeliNe PaTeRNosTRÉ

[email protected]

Question:■■ comment soulager rapidement un enfant souffrant de diffi cultés respiratoires?

Réponse:■■ des soins de physio-thérapie associés à un traitement médical verront son état s’améliorer de manière signifi cative.

! Plus d’informations:

www.physioswiss.ch/vaudwww.physioswiss.ch/geneve

TouRnEZ- Vous aussI VERs LEs

MÉDECInEs CoMPLÉMEn-

TaIREs

Novembre 2010 · 11SupplémeNt publicitaire rédigé et produit par mediaplaNet

TouRnEZ- Vous aussI VERs LEs

4ConsEIL

uRGEnCE PHYsIoTHÉRaPEuTIQuE un moment intime ou le soignant soulage les douleurs de l’enfant et l’inquiétude de ses parents Photo: PhySio SWiSS

aviez-vous quelques craintes ■■à l’idée de consulter?

! Pas vraiment. Je suis assez adep-te de tout ce qui est de l’ordre de

l’ostéopathie et je connaissais l’effi ca-cité de ces méthodes. De plus, la pé-diatre m’a expliqué comment ça se passait.

Quand avez-vous commencé ■■à consulter une physiothéra-peute?

! A l’âge de 9 mois, Alexandre a commencé à faire des bronchi-

tes. La gêne respiratoire l’empêchait de se nourrir correctement et comme le mécanisme de toux n’était pas en-core automatique, les sécrétions tom-baient dans les poumons. La pédiatre nous a donc prescrit des séances de physiothérapie.

Comment alexandre a-t-il ■■ressenti ces séances?

! Pour un bébé de 9 mois, ce n’est jamais très agréable. Surtout

avec un rythme de 3 à 4 séances par jours au début du traitement! Mais il n’avait pas mal et les améliorations se sont très vite fait ressentir.

Combien de temps a duré ■■le traitement?

! Pour les premières bronchites, il fallait 7 à 8 séances, mais pour

celles qui ont suivi, le fait de les pren-dre en charge dès les premiers symp-tômes a permis de réduire la fréquen-ce à seulement 3 ou 4 séances.

Quand alexandre a-t-il ■■commencé à se sentir mieux?

! L’amélioration s’est fait ressen-tir dès la première séance. Petit à

petit, et grâce aux massages sur son thorax, il a appris à tousser de lui-mê-me et donc à rejeter les sécrétions qui le gênaient.

Conseilleriez-vous la physio-■■thérapie aux personnes sujettes à ces problèmes respiratoires?

! Tout à fait! Ce sont des méthodes naturelles qui donnent d’excel-

lents résultats.

RENCONTRE AvEC LA MÈRE DU PETIT ALEXANDRE, 2ANS.

2010 L’ANNEE DU POUMON

Pourquoi :■■ Pour sensibiliser le public sur l’importance de la santé pulmonaire et de ses coûts.

1er message :■■ Les maladies respiratoires sont traitables avec des médicaments mais la préven-tion est coûteuse

2ème message :■■ L’accès à un air pur doit être un droit garanti autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

action tabac :■■ Restreindre la fumée dans les lieux publiques et standardiser les emballages des produits à base de tabac.

action sur la qualité de l’air :■■ Mise en place de standard de qua-lité uniforme dans toute l’Europe

Campagne de star :■■ La star de football Cristiano Ronaldo est l’ambassadeur 2010 de l’année du poumon.

Photo: ShutterStock

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CANCER

Wouldn’t it be great if Juliette could have dinner with her grandson?

Extraordinary eff orts for a normal life.

Last year, Juliette was diagnosed with cancer. With this type of disease, life expectancy is reduced and fatigue and pain often prevent patients from enjoying daily activities they were once used to, ones we all take for granted like having dinner with a grandchild. We want to help Juliette and millions of patients like her to lead as normal a life as possible.

As well as multiple myeloma, there are many other conditions with unmet medical needs: it is Janssen’s mission to develop innovative treatments for serious illnesses such as schizophrenia, Alzheimer’s disease, HIV/AIDS, hepatitis C, tuberculosis, psoriasis, arthritis, cancer and diabetes. We make extraordinary eff orts so that people around the world can lead a better life.

Janssen-Cilag AGCH-6340 Baar, Sihlbruggstrasse 111www.janssen-cilag.ch

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