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PHOTO: MATHIAS LEEMANN INNOVATION Organismes de soutien Quels partenai- res choisir pour valoriser votre projet ? Recherche universitaire Comment opérer un transfert de savoir et de technologie ? Propriété intellectuelle Quelles mesures pour une pro- tection juridique adéquate ? 5 ÉTAPES POUR VOTRE PROJET INNOVANT WERNER BAUER Un expert vous conseille pour une meilleure approche de l’innovation. PHOTO: NESTLÉ LA SCIENCE DE L’INNOVATION Paul Herrling, Directeur des Instituts Novartis pour la recherche médicale dans les pays en voie de développement. SUPPLéMENT PUBLICITAIRE RéDIGé ET PRODUIT PAR MEDIAPLANET N o 2/Avril 2010 Votre nouveau guide pour l’innovation en Suisse. PUBLICITé

Mediaplanet Innovation

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Second focused report on Innovation in Switzerland published with the newspaper Le Temps.

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Page 1: Mediaplanet Innovation

Photo: Mathias leeMann

InnovatIon

Organismes de soutien Quels partenai-res choisir pour valoriser votre projet ?

Recherche universitaire Comment opérer un transfert de savoir et de technologie ?

Propriété intellectuelle Quelles mesures pour une pro-tection juridique adéquate ?

5Étapes

pour votre projet innovant

Werner Bauerun expert vous conseille pour une meilleure approche de l’innovation. Photo: nestlé

la science de l’innovation

paul Herrling, Directeur des Instituts Novartis pour la recherche médicale dans les pays en voie de développement.

SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

no 2/avril 2010Votre nouveau guide pour l’innovation en Suisse.

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2 · aVRil 2010 SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

linvention, qui est la créa­tivité innovante à l’état pur, contribue largement à l’évolution de la société. C’est l’inventeur qui est à la base du progrès sous toutes ses formes, socié­

tale, scientifique, technologique ou encore philosophique. C’est lui qui est à la base de tout nouveau produit permettant de créer de nouveaux marchés, voire de nouvelles riches­ses. Qu’il soit inventeur salarié ou in­dépendant, qu’il soit chercheur pro­fessionnel ou amateur, cela importe peu. Qu’une invention soit découverte suite à une recherche laborantine ou suite à un hasard n’a pas d’importan­ce : ce qui compte, c’est que la créati­vité innovante contribue par ses ré­sultats à la progression de notre éco­nomie.

L’importance du réseautageIl faut aller vers l’inventeur et l’en­courager. C’est une approche qui le met en confiance, lui qui est animé d’une peur démesurée d’être spolié de son invention. C’est une approche de terrain, qui repose sur des «réseaux» proches de l’individu inventeur. Des

réseaux comprenant des experts qui peuvent lui assurer une assistance fondée sur la compétence en ma tière de propriété intellectuelle, de déve­loppement technologique, de proto­typage, de financement ou encore de commercialisation. Ces réseaux sont les ministères d’Etat, les universités, les organismes privés ou publics qui proposent leur soutien. Leur mission quant à la promotion de l’innovation est exemplaire sous de nombreux as­pects. J’ai pu constater au travers des années l’importance du travail qu’ils ont accompli et le niveau remarqua­ble des résultats obtenus.

Le long chemin vers la commercialisationNous entendons souvent dire qu’il faut innover pour mieux vivre ou enco­re inventer pour survivre. Mais il faut constater que de très nombreux inven­teurs ne veulent pas s’engager dans la difficile voie de l’invention pour deux raisons fondamentales. La première raison est la crainte d’être assimilé à un «farfelu». La deuxième raison réside dans la difficulté de faire connaître son invention pour la commercialiser. Il n’y a pas si longtemps, il suffisait de la pro­

« nous choisissons les projets en fonction de leur potentiel, des quali-tés entrepreneuriales du porteur de projet et du domaine d’activités »

jordi MontserratResponsable régio-nal Suisse romande de venturelab et co-directeur de venture kick.

nouS conSeillonS

Page 09

innovation, Deuxième éDition, avRil 2010

Managing Director: Fredrik colfacheditorial Director: corinne meier

regional Manager: Philippe maurerproduction Manager: corinne meiersub-editor: Benjamin Schwager

project Manager: Grégory Slinntel: +41 21 320 67 29e-mail: [email protected]

Distribué avec: le temps, avril 2010impression: Ringier Print adligenswill

Contact Mediaplanet: tel: +41 21 320 67 30Fax: +41 21 320 67 27e-mail: [email protected]

We make our readers succeed!

l’objectif de mediaplanet est d’amener de nouveaux clients à nos annonceurs en fournis-sant, aux lecteurs, un contenu motivant et de haute qualité rédactionnelle.

challenge

ingrid Kissling-näf Responsable de l’agence pour la promotion de l’innovation (Cti).

Partenariat avec 12 instituts de recherche de la HEIG-VD - Accès à des sources de financement suisses et européennes - Réservoir de technologies, de sciences et de concepts - 200 contrats / an conclus avec mojoritairement des PME romandes

CeTT • Rue Galilée 15 • Y-Parc • CH-1400 • Yverdon-les-BainsT+41(0)24 423 97 90 • [email protected]

29 avril 2010 - 17h00 - Portes Ouvertes - Inscrivez-vous sur www.cett.ch

secteurs porteurs p. 04Quels sont les secteurs qui représentent l’innovation en Suisse ?

Financement p. 09Privés ou publics, vers quels partenaires financiers se tourner ?

p. 08

proCessus D’innovationDe sa conception à sa commercialisation, un projet innovant connaît toutes les étapes de la chaîne entrepreneuriale.Photo: istockPhoto.coM

La suisse est le pays qui dépose le plus de demandes de brevets d’invention par habitant, car dépourvus de toute matière première, seule la créativité nous permet de faire exister nos quelques 296 000 entreprises. Dès lors, nous devons encourager, soutenir et promouvoir l’innovation par tous les moyens.

De l’invention à l’innovationposer aux entreprises de sa région ou de son pays pour être fixé sur son avenir. Aujourd’hui, ces démarches personnel­les sont dépassées. En effet, les entrepri­ses susceptibles d’être intéressées se si­tuent dans le monde entier et elles vont de plus en plus chercher leurs idées à l’extérieur. L’accélération du rythme de l’innovation et de la concurrence les incite à acheter des inventions, plu­tôt qu’à les développer elles­mêmes. Il faut rappeler ici que la durée de vie des produits et techniques que nous utili­sons est de 3 ans au maximum. Vérita­ble marché mondial de l’innovation, le 38e Salon International des Inventions se déroulera du 21 au 25 avril prochain à Geneva Palexpo. 2010 sera une année record avec quelque 800 exposants pro­venant de 45 pays. Ce sont donc près de 1 000 inventions à découvrir en pre­mière mondiale et couvrant tous les domaines de l’activité humaine. L’in­venteur privé, l’inventeur profession­nel, comme tout entrepreneur peut se retrouver perdu pour mener son projet à bien. C’est précisément le but de cet­te édition, consacrée à l’innovation. El­le s’inscrit comme un guide des diffé­rentes étapes à franchir pour mener un projet innovant vers le succès.

« Ce qui compte, c’est que la créa-tivité innovante contribue par ses résultats à la pro-gression de notre économie »

invention

jean-Luc vincent Président-Fondateur du Salon international des inventions de genève.

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Page 3: Mediaplanet Innovation

L’exploration est une stratégie, une façon subtile d’aborder les choses pour les connaître, les maîtriser et en tirer le meilleur. Une de nos particularités est de toujours cultiver des valeurs communes.Le fonds de fonds PEGASE GLOBAL SRI combine les objectifs financiers de l’investisseur avec des exigences sociales, environnementales et de gouvernance d’entreprise, sans sacrifier au rendement.

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La gouvernance

La Société

L’environnement

Une éthique

Page 4: Mediaplanet Innovation

4 · aVRil 2010 SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

Toutes les études convergent : la Suis­se est la championne internationale en matière d’innovation. Et ce n’est pas un hasard. La Confédération helvétique dé­pense, en effet, 2,9 % de son produit in­térieur brut (PIB) en recherche et déve­loppement (R&D), contre une moyenne de 1,9 % dans l’Union européenne. En 2008, les entreprises privées ont ain­si investi près de 12 milliards de francs pour leurs activités de R&D menées en Suisse, selon l’Office fédéral de la statis­tique (OFS). Des dépenses concentrées sur un nombre «relativement restreint» de branches, précise l’OFS.

Les branches les plus activesAu premier rang, la branche «pharma» avec 4,6 milliards de francs investis en 2008. La pharmacie bénéficie ainsi de plus du tiers du total des dépenses de R&D. Un phénomène planétaire puisque le secteur pharmaceutique et biotechno­logique capte plus de 19 % des investisse­ments mondiaux en R&D. Une situation expliquée notamment par ce nouvel el­dorado que constituent les biotechnolo­gies. Après la fin du modèle économique classique fondé exclusivement sur des blockbusters médicamenteux d’origine chimique, les firmes pharmaceutiques ont aujourd’hui l’obligation de dénicher les molécules les plus innovantes, issues pour moitié des biotechnologies. Et les biotech santé sont devenus en quelques années les principaux fournisseurs de nouvelles molécules pour les grandes pharmas. Pas étonnant, dès lors, de voir se multiplier les «jeunes pousses» dans ce domaine. Une dynamique au sein de laquelle la Suisse romande a su tirer son épingle du jeu. D’après l’association BioAlps, les biotech romandes – mais

aussi les medtech – ont ainsi connu, ces dernières années, un essor considéra­ble avec un taux de croissance de 10 % par an. Aujourd’hui, près de 750 entrepri­ses emploient 20 000 personnes dans le secteur de la santé. On y dénombre aussi près de 500 laboratoires dans le domai­ne des sciences de la vie réunissant pas moins de 5 000 chercheurs. Reste que la quête du Graal en matière de biotechno­

logie est loin d’être un long fleuve tran­quille. Selon les spécialistes, développer une nouvelle molécule demande entre 800 millions et 1 200 millions de francs d’investissement, pour une chance de succès de l’ordre de 1 % !

Les nouveaux secteurs qui émergentMais le secteur médical a aussi permis

de développer de nouveaux secteurs – comme la bioinformatique et l’infor­matique médicale – nés d’une rencon­tre avec la branche des nouvelles tech­nologies de l’information et de la com­munication (NTIC). Cette dernière bran­che NTIC a bénéficié, en 2008, de près de 2,3 milliards de francs de R&D des entre­prises privées en Suisse. C’est l’autre do­maine porteur d’innovations dans un pays où 83 % de la population surfent online et près de 13 500 sociétés de NTIC naviguent. À l’échelon international, la Suisse compte d’ailleurs parmi les pays leaders en matière de NTIC. Représen­tant environ 8 % de son produit national brut, ce secteur la place au 3e rang der­rière le Japon et la Suède. C’est dans ce domaine aussi que les spécialistes déni­chent les sociétés les plus prometteuses d’Europe. Selon le dernier Top 100 éla­boré, tous les ans, par le magazine spé­cialisé dans les nouvelles technologies Red Herring, cinq de ces «jeunes pous­ses» étaient suisses. Robotique médi­cale, logiciel de reconnaissance faciale, reconnaissance d’image sur mobiles, procédés de modélisation des villes en 3D et procédés d’optimisation et d’or­ganisation de l’information sont des in­novations helvètes qui ont ainsi le vent en poupe. Mais parmi les secteurs les plus prometteurs, il y en a un qui mon­te inexorablement : celui des cleantech. Comprendre les technologies propres, c’est­à­dire l’ensemble des techniques et des services qui utilisent les ressour­ces naturelles, l’énergie, l’eau, les matiè­res premières dans une optique systé­matique de réduction des nuisances en­vironnementales et de développement durable. Un thème porteur dans un pays qui a fait de la protection de l’environne­ment une pierre angulaire. Aujourd’hui, les cleantech représentent d’ailleurs une valeur ajoutée brute d’environ 20 milliards de francs par année. En 2008, elles ont contribué pour 3,5 % au PIB de la Suisse.

Des domaines propices à l’innovation

samuel pierre

[email protected]

Question :■■ Quels sont les sec-teurs porteurs suisses en matière d’innovation ?

réponse :■■ Principalement, les biotech, les medtech, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, sans oublier les cleantech.

Traitements thérapeutiquesde demain

OncologieMaladies neurodégénérativesFertilité EndocrinologieMaladies métaboliques et cardiovasculairesMaladies auto-immunes et inflammatoires

Merck Serono est la division spécialisée dans les médicaments de prescription innovants de Merck KGaA, compagnie pharmaceutique et chimique basée à Darmstadt (Allemagne) et opérant à l’échelle mondiale. Merck Serono, dont le siège est à Genève (Suisse), découvre, développe, produit et commercialise des médicaments innovants visant à aider des patients dont les besoins médicaux sont insatisfaits. Merck Serono dispose d’une expertise à la fois pour les médicaments obtenus par synthèse chimique et pour ceux issus de la biotechnologie. Aux États-Unis et au Canada, EMD Serono opère par le biais de filiales juridiquement indépendantes.

Merck Serono met à la disposition des patients des médicaments phares dans les domaines de l'oncologie (Erbitux®, cetuximab), de la sclérose en plaques (Rebif®, interféron bêta-1a), de l’infertilité (Gonal-f®, follitropine alfa), des troubles endocriniens et métaboliques (Saizen® et Serostim®, somatropine), (Kuvan®, dichlorhydrate de saproptérine), ainsi que les maladies cardiométaboliques (Glucophage®, metformine), (Concor®, bisoprolol), (Euthyrox®, lévothyroxine). Ces médicaments ne sont pas tous disponibles sur tous les marchés.

Avec un budget annuel de plus d'un milliard d'euros consacré à la Recherche & Développement, Merck Serono a pour objectif de poursuivre la croissance de ses activités dans des domaines thérapeutiques spécialisés, dont les maladies neurodégénératives, l'oncologie, la fertilité et l’endocrinologie, ainsi que dans de nouveaux domaines thérapeutiques tels que les maladies auto-immunes et inflammatoires.

www.merckserono.com

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CMi. Centre de Micronano technologie à ecole polytechnique Fédérale de Lausanne. Photo: alain herzog

FaitS

pour la seconde année■■ consé-cutive, la Suisse est en tête du clas-sement des pays européens les plus innovants, selon le tableau de bord européen de l’innovation (european innovation Scoreboard). Sa capaci-té d’innovation a affiché, en 2009, un taux de croissance moyen de 3,3%, en hausse de 0,5% par rapport à 2008.

selon l’institut KoF,■■ la Suisse présente en 2009 la meilleure capa-cité d’innovation au monde dans l’in-dustrie et les services. la part élevée d’entreprises innovantes et la capacité à convertir les nouveautés en succès sur le marché sont les atouts du pays.

La suisse détient le plus grand■■ nombre de demande de brevets par habitant.

La concurrence en matière■■ d’innovation entre pays reste soute-nue. «ces dix dernières années, bon nombre de pays de l’union euro-péenne, notamment la Finlande, le Danemark, la Belgique et l’allema-gne, ont gagné du terrain par rap-port à la Suisse», souligne l’institut KoF.

! a consulter sur internet:

www.seco.admin.ch

La Confédération en tête de peloton

samuel pierre

[email protected]

Les énergies renouvelables, l’effi­cacité énergétique, le stockage de l’énergie, les matériaux renouvela­bles, la gestion des déchets, la ges­tion durable des eaux… Tous ces sec­teurs font partie du large spectre couvert par les cleantech. Un sec­teur en plein essor dans le monde et en particulier en Suisse, puisque ce secteur représente déjà 160 000 em­plois helvétiques. Pour favoriser le développement des cleantech, des plateformes intercantonales ont vu le jour, en lien avec la plateforme na­tionale gérée par l’Office suisse d’ex­pansion commerciale. La der nière est née dans le Valais, sur le site technologique BlueArk, portée par sept cantons de la Suisse occiden­tale. Dénommée CleantechAlps, elle vise à soutenir et donner de la visibi­lité aux entreprises offrant des tech­nologies propres ainsi qu’à favori­ser les coopérations. Son lancement opérationnel est programmé le 1er

juin 2010 à Genève. «Notre première démarche sera d’abord de réperto­rier les différentes filières de clean­tech en Suisse romande», décrit Eric Plan, son secrétaire général. La plate­ forme jouera ensuite un important rôle de conseil et de go­between en­tre les entreprises, les administra­tions, les financeurs et les clients.

Les cleantech. ce nouveau secteur en plein essor.

éCO-innOVatiOnS

les cleantech ont la cotealors que les cleantech re-présentent un marché en plein essor, une nouvelle plate-forme leur est dédiée en suisse romande.

CHoisisseZ Bien votre seCteur

1Étape

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Photo: istockPhoto.coM

Page 5: Mediaplanet Innovation

aVRil 2010 · 5SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

L’innovation technologique est un en­jeu majeur pour assurer le succès des entreprises. Par ailleurs, l’augmentation continuelle de la complexité des bran­ches technologiques exige une adapta­tion des méthodes de travail pour ame­ner ces connaissances sur le marché. Le transfert des résultats de recherches vers l’industrie, principalement dans les micro­, bio­ et les nanotechnologies, nécessite des compétences que propo­sent des associations professionnelles et leurs réseaux. A l’inverse, les dévelop­pements souhaités par les entreprises peuvent être exécutés dans les hautes écoles, sans qu’elles représentent une concurrence déloyale pour l’industrie. Les chercheurs des hautes écoles sont épaulés pour trouver le partenaire de la valorisation adéquat en vue de la com­mercialisation des résultats de leurs recherches. D’autre part, les PME sont également soutenues, puisque leur be­soin en matière de savoir et de technolo­gie est communiqué aux chercheurs et leurs intérêts sont représentés. Ce n’est plus seulement les universitaires qui ont besoin de l’entrepreneur, mais éga­lement l’inverse!

Les phases de montage de projets technologiquesUne fois que l’entrepreneur a pris contact avec un centre d’aide au trans­fert, il est soutenu pour optimiser l’identification de ses besoins, afin de les traduire sous forme d’une demande concrète et formelle. Puis il est aidé à trouver le bon partenaire académi­que qui lui soumettra une offre chif­frée. Suivant l’importance du mandat, des propositions de financement se­ront proposées avant l’exécution du projet. Dans ce transfert, plusieurs as­

pects doivent être pris en compte, tels que l’annonce de l’invention, la pro­priété intellectuelle, les licences ou les brevets et les contrats avec des jeunes pousses ou des entreprises. Il ne faut cependant pas oublier de déterminer la valeur économique du transfert. Ce

calcul peut typiquement être fondé sur une combinaison des coûts (histori­ques et futurs de la R&D, propriété in­tellectuelle…), du potentiel de revenus (marché, marges...) et de la rentabilité des capitaux investis.

Les multiples avantages de la proximitéDe nos jours, gérer la complexité de certaines technologies et celle des chaînes de valeurs exigent des com­pétences qui sont souvent difficile­ment couvertes par une seule orga­nisation (industriel, hautes écoles ou centre de recherche). Les incuba­teurs, tels que le PSE d’Ecublens (Parc scientifique sur le site de l’EPFL), l’Y­Parc (parc scientifique et technologi­que d’Yverdon), le TechnoArk (fonda­tion pour l’innovation en Valais), Neo­de (parc scientifique et technologique à Neuchâtel) ou Eclosion (sciences de la vie à Genève) soutiennent cette ac­tivité. Les principaux centres d’aide au transfert en Suisse romande sont le CSEM spécialisé dans les nanotech­nologies, l’IDIAP à Martigny et Allian­ce qui tisse des liens entre les hautes écoles et les entreprises. L’association Platinn cherche à renforcer les pro­cessus d’innovations d’affaires des PME et le CeTT propose des contacts avec les instituts spécialisés dans la recherche. Il y a aussi PACTT qui est le bureau commun de transfert de tech­nologie entre l’Université de Lausan­ne et l’Hôpital universitaire CHUV. La Suisse romande offre donc de bonnes conditions pour réaliser des projets technologiques novateurs: un tissu économique, un réservoir de connais­sances de haute qualité et des incuba­teurs ou organisations qui facilitent la mise en œuvre de projets. Ces diffé­rents outils créent non seulement de la valeur pour l’entreprise mais égale­ment pour le marché local.

De la recherche à l’application

CédriC Favre

[email protected]

Question :■■ Vous disposez d’une technologie à exploiter ? Comment opérer un transfert vers son indus-trialisation ?

réponse :■■ Plusieurs centres de compétences, en Suisse romande, vous aident dans cette démarche.

« Du design■■ dans vos innova-tions » : conférence organisée par carrefour alliance le 28 avril à l’ePFl.

Le Cett■■ ouvrira ses portes le 29 avril, dès 16 h à Y-Parc, Yverdon-les-Bains.

journée technologique■■ plasturgie à la HeS-So de Fribourg, le 29 avril.

Les conférences■■ liFt au cicG du 5 au 7 mai.

événementS

! a consulter sur internet:

www.csem.ch (anglais)www.idiap.ch www.alliance-tt.chwww.platinn.ch www.cett.ch www.pactt.ch (anglais)www.theark.ch www.mind-microtec.org

penseZ au transFert

teCHno-LogiQue

2Étape

aBiLis systeMs. Module usB pour la récep-tion tv digitale issu d’un transfert de techno-logie fructueux. Photo: cseM sa

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Rolex learning center, un espace public intime

rolex Learning CenterDessiné par le bureau d’architecture japonais Sanaa et réalisé par losinger construction. Photo: hisao suzuki

savoirs et technologies s’ac-cordent depuis le mois de février dans l’élégant rolex Learning Center, à l’ecole po-lytechnique fédérale de Lau-sanne. présentation d’un lieu à la pointe de la modernité et tourné vers l’innovation scien-tifique.

Situé dans l’enceinte de l’Ecole po­lytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), le Rolex Learning Center a été inauguré comme il se doit en février dernier. Sous son étrange apparence, le bâtiment réunit tous les pôles né­cessaires à l’innovation technologi­que : la recherche, l’étude, les contacts sociaux, les loisirs, l’administration et l’enseignement. Dessiné par le bureau d’architectes japonais SANAA, le Ro­lex Learning Center est conçu pour fa­voriser de nouvelles interactions dans le monde de la recherche. Kazuyo Seji­ma, l’un des architectes ayant dirigé le projet, qualifie ce centre «d’espace pu­blic intime». Basé sur l’interactivité, l’intérieur du Learning Center permet une utilisation originale de l’espace. Nous sommes loin des austères corri­dors bien séparés des salles de classes.

un environnement favorableCe centre est constitué d’une biblio­thèque, d’une salle multifonction, d’un café, d’un restaurant et de bu­reaux. Il est devenu un élément cen­

tral de l’EPFL. La bibliothèque de 500 000 ouvrages en fait l’une des plus grandes collections de volumes scien­tifiques d’Europe. Sa structure légère s’étend sur un site de 88 000 m2. Avec sa forme organique et futuriste, le Learning Center offre un cadre de tra­vail harmonieux aux 11 000 personnes qui fréquentent l’EPFL. Plus de 7 000 étudiants et professeurs, plus de 4 000 chercheurs et autres membres de la faculté, ainsi que le personnel admi­nistratif se partagent les lieux.

une mission fondamentaleFidèle à la philosophie de l’école, le Learning Center a pour but d’inciter aux collaborations interdisciplinaires. L’une des missions de l’EPFL étant de créer des ponts entre mondes univer­sitaire et industriel, le Learning Cen­ter va plus loin : il s’agit d’ouvrir l’obs­cur univers scientifique au public le plus large possible. De nombreux en­trepreneurs ont leur quartier sur le campus. L’EPFL reste une des écoles supérieures les plus internationales. Dans l’avenir, le transfert de savoir et de technologie au monde industriel prendra toute sa valeur. En effet, il est prévu que de grandes sociétés suis­ses et internationales installent sur le site lausannois, leurs centres de re­cherches et de développement.

Charline duCos

[email protected]

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6 · aVRil 2010 SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

Une idée seule ne suffit pas.

Avec notre soutienconcrétisez vos idées en innovations !

Espace de l’innovation et de la création d’entreprise

Creapole SA | Route de Moutier 109 | 2800 Delémont | 032 420 37 40 | www.creapole.ch | [email protected]

Novartis est une entreprise pharma­ceutique d’envergure mondiale qui em­ploie environ 100 000 collaborateurs répartis dans plus de 140 pays à tra­vers le monde. La croissance de notre Groupe a été rendue possible grâce à son implantation en Suisse, un pays qui possède un réseau dense et dynamique d’institutions académiques en particu­lier le domaine des EPF, et d’entreprises spécialisées dans les sciences de la vie et la technologie. Selon les chiffres publiés dans le dernier rapport mondial sur la compétitivité établi par le World Econo­mic Forum, la Suisse s’impose comme un leader mondial de l’innovation. Dans deux domaines majeurs – la qualité des institutions de recherche scientifique et les dépenses des entreprises en R&D – la Suisse occupe la première place. Dans un troisième domaine, celui de la colla­boration entre les milieux académiques et l’industrie en matière de R&D, le pays se classe au deuxième rang. C’est dans cet environnement que Novartis, qui possède l’un des pipelines les plus com­pétitifs de sa branche, déploie ses acti­vités R&D.

La priorité aux patientsNotre stratégie en matière de R&D re­

pose sur deux piliers : d’une part, accor­der encore et toujours la priorité aux besoins médicaux non satisfaits, de l’autre, se concentrer sur certains mé­canismes à l’origine des maladies, dont le fonctionnement est déjà bien connu d’un point de vue scientifique. Notre objectif n’est pas d’améliorer un peu les médicaments dont nous disposons aujourd’hui ; nous voulons révolution­ner la pratique médicale. Lorsque nous nous référons aux lacunes médicales, nous nous plaçons dans l’optique des patients, indépendamment de la taille potentielle du marché ; par conséquent, nous sommes prêts à nous concentrer sur des maladies peu courantes. Mais lorsque nous explorons le mécanisme d’une maladie rare, nous sommes convaincus que ce méca nisme à l’ori­gine de la maladie peut également in­tervenir dans d’autres pathologies plus répandues, ce qui permettra d’élargir d’autant la portée de nos travaux. Nous nous efforçons aussi de découvrir et de développer des «thérapies personna­lisées» pour les patients. Ces médica­ments de nouvelle génération se fon­dent sur les caractéristiques généti­ques d’un seul patient pris individuel­lement et sur sa manière personnelle de réagir au traitement. En exploitant ces données, nous serons un jour en mesure d’administrer le bon médica­ment, au bon dosage, au bon patient.

un cadre propice aux découvertesImaginez un environnement pensé pour permettre l’éclosion d’idées inno­vantes et des interactions ininterrom­pues entre scientifiques, eux­mêmes

encouragés à explorer très librement le potentiel de la recherche scientifi­que. A Bâle, Novartis a transformé un ancien complexe industriel en Cam­pus du savoir. Afin d’encourager la li­bre circulation des idées, les nouveaux laboratoires de recherche situés sur la Campus sont des espaces ouverts, sans bureaux individuels, où les murs sont rares. Nos scientifiques sont re­liés à leurs travaux et à leurs collègues à travers un système qui intègre in­formatique, bioinformatique et outils de communication. De cette manière, une équipe bâloise peut travailler en temps réel avec des collègues situés à l’autre bout du laboratoire, du Campus ou du monde. Les perspectives sont très réjouissantes dans la recherche de nouveaux médicaments. Les scien­tifiques comprennent toujours mieux notre fonctionnement biologique et physiologique, ce qui débouche sur des avancées majeures en méde cine. Dans ce mouvement, Novartis occu­pe déjà une position de leader et nous avons l’intention de poursuivre notre croissance en Suisse afin de découvrir et de développer des médicaments in­novants qui profiteront à des patients dans le monde entier.

paul herrling

[email protected]

innover pour de nouveaux medicaments

Question :■■ Comment voyez-vous l’avenir dans la recherche de nou-veaux médicaments ?

réponse :■■ les perspectives dans ce domaine sont très réjouis-santes, grâce au travail de nos chercheurs qui s’attachent à tirer le meilleur profit des dernières décou-vertes scientifiques pour dévelop-per de nouveaux médicaments.

prof. paul Herrlingdirecteur des insti-tuts novartis pour la Recherche médicale dans les Pays en Voie de développement.

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Page 7: Mediaplanet Innovation

aVRil 2010 · 7SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

La Banque Cantonale Neuchâteloise (BCN), depuis son 125e anniversaire (en 2008), décerne chaque année un prix prestigieux, dans le but de favoriser la réalisation de projets innovateurs dans les domaines économique et scientifique du canton de Neuchâtel. Il s’agit du :

Le «Prix BCN Innovation» est ouvert chaque année à toute entreprise ou institution des secteurs primaire, secondaire ou tertiaire, établie dans le canton de Neuchâtel, développant ou ayant développé un projet innovateur.

PRIX BCN INNOVATIONdoté de CHF 500’000.–

RENSEIGNEMENTSBanque Cantonale NeuchâteloiseGiorgio Ardia, Secrétaire généralPlace Pury 4, CH-2001 NeuchâtelT +41 (0)32 723 61 11, [email protected]

2796_7_BCN_Mediaplanet_290x146.indd 1 30.03.10 11:56

De l’idée à l’innovationIl est facile de générer de nouvelles idées, mais nettement plus difficile de traduire ces idées neuves en une innovation sur le marché. A l’instar des inventions, les idées peuvent être intéressantes, tout en étant parfaite­ment inutiles. Lorsque la réponse aux trois questions simples ci­dessous est «oui», cela signifie que l’idée mérite d’être retenue :

L’idée répond-elle■■ à un besoin

du consommateur clairement défini, ou lui procure­t­elle un bénéfice évi­dent, d’après les informations et les tendances actuelles ?

L’idée est-elle■■ avant­gardiste sur le plan scientifique ou technolo­gique ?

L’innovation est-elle■■ en droite ligne avec la stratégie commerciale, et offre­t­elle un potentiel commer­cial ?

partenariats d’innovation Historiquement, les sociétés alimen­taires qui lancent sur le marché des produits innovants tirent essentielle­ment leurs forces de solides capacités internes en matière de R&D. Cepen­dant, cette tendance est en train de changer, car les sociétés alimentaires travaillent de plus en plus avec des partenaires externes. Il est important

de garder l’esprit ouvert et d’être vigi­lant aux possibilités existant hors de la société. Ces partenariats peuvent créer de la valeur, grâce à l’émergence de nouvelles opportunités, au partage des risques et à la réduction des délais de commercialisation. Tous les parte­naires potentiels doivent être envisa­gés, par exemple les universités, les start­up ou les fournisseurs clés.

Les futures tendancesLes progrès réalisés dans le domaine de la science nutritionnelle ouvrent de nouvelles voies pour les innova­tions technologiques en matière de produits. Nous sommes désormais en mesure de mettre au point des pro­duits nutritionnels sophistiqués qui répondent aux besoins spécifiques de certaines catégories de consomma­teurs, tels que les prématurés, les pa­tients hospitalisés chez qui la nutri­tion peut constituer un complément thérapeutique, ainsi que les athlètes de haut niveau, qui utilisent la nu­trition pour optimiser leurs perfor­mances. L’une des évolutions fasci­nantes dans l’industrie alimentaire aujourd’hui est la transformation des produits en systèmes et services ain­si qu’en systèmes intégrés, tels que Nespresso ou Nescafé Dolce Gusto. En matière de haute technologie, le pro­gramme personnalisé Jenny Craig (Nestlé Nutrition) de perte de poids et de stabilité à long terme a du suc­cès dans plusieurs pays. Lorsque les sociétés alimentaires envisagent d’appliquer une nouvelle technolo­gie à leurs produits, l’acceptation des consommateurs est une condition sine qua non, et l’application doit satisfaire à de strictes exigences en matière de qualité alimentaire et de sécurité.

l’innovation dans l’industrie de l’alimentation et des boissons

werner bauer

[email protected]

Le processus d’innovation dé-bute par une nouvelle idée, et s’achève par la création d’un produit de valeur pour la socié-té et ses consommateurs.

pauL HerrLingDepuis janvier 2008, le prof. Herrling est égale-ment vice-président du Conseil des epF.Photo: stefan schMidlin

reconnaître et récompenser

1La «réflexion hors des sen­tiers battus» au sein de l’or­ganisation: l’innovation est

l’affaire de tous.

etre axé sur le consommateur

2L’innovation doit avoir de l’importance pour vos consommateurs. Devancez­

les, écoutez­les et anticipez leurs be­soins. Identifiez les avantages que vous souhaitez privilégier, et soyez les premiers à les offrir dans différen­tes catégories alimentaires.

Conserver un pipeline bien rempli

3Innover prend du temps. Plus de cinq ans peuvent être né­cessaires pour mettre au

point des produits nutritionnels à haute technologie. Il est donc essen­tiel de disposer d’un pipeline de pro­duits en cours de développement.

nouer des partenariats d’innovation

4L’union fait la force. Tra­vailler avec les partenaires adéquats est un élément cru­

cial.

Faire preuve d’efficacité

5Dans le contexte économique actuel, toutes les sociétés cherchent à renforcer leur ef­

ficacité. L’ensemble du personnel, que ce soit dans les usines, les bureaux ou le service R&D, a un rôle à jouer.

Être rapide

6La rapidité de commercialisa­tion est un facteur important de réussite commerciale.

penser à long terme

7L’innovation axée sur les consommateurs doit pren­dre en considération leurs

besoins futurs pour permettre une réussite commerciale à long terme. Elle doit créer de la valeur, pour l’or­ganisation, mais également pour la société et pour les consommateurs.

conSeilS De W. BaueR

7

Werner BauerChief technology Officer, Head of inno-vation, technology, Research and deve-lopment,nestlé S.a.

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Page 8: Mediaplanet Innovation

8 · aVRil 2010 SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

InspIRatIon

Une idée, un projet, une innovation et voilà un entrepreneur en herbe. Mais quand une personne veut se lan­cer dans l’entreprenariat, elle peut se trouver un peu perdue face à la mul­titude d’organismes d’aides qui s’of­frent à elle. Dans chaque canton, les organismes sont sensiblement simi­laires. Ils peuvent offrir une infras­tructure, un soutien financier, des conseils et des formations ou ser­vent d’intermédiaires pour établir des contacts. Le plus souvent ces pres­tations sont offertes après sélection. «Nous choisissons les projets en fonc­tion de leur potentiel, des qualités en­trepreneuriales du porteur de projet et du domaine d’activités», explique Jordi Montserrat, Responsable régio­nal pour la Suisse romande de ven­turelab et co­directeur de venture kick. Présent dans toute la Suisse ro­mande, Genilem fournit par exemple un accompagnement personnalisé qui couvre les dimensions commer­ciale, financière et humaine de l’en­treprise. Des formations sur la ma­nière de créer son entreprise, les tech­niques de vente, la façon de convain­cre les futurs investisseurs sont mises en place notamment par venturelab. Il s’agit de fournir aux futurs entre­preneurs les outils, le savoir­faire et les contacts nécessaires pour démar­rer leur propre société. Par ailleurs, il existe des organismes qui proposent un soutien à l’innovation notamment

en facilitant l’accès des startups aux technologies et la collaboration avec les entreprises ou les instituts de re­cherche et de formation, c’est notam­ment le cas du Réseau scientifique et technologique (RST) ou de Platinn.

Des clusters thématiques pour une meilleure communicationLa Suisse romande compte aussi des plateformes thématiques de soutien à une branche particulière. Initiati­ves des cantons de Berne, Fribourg,

Vaud, Neuchâtel, Genève, Valais et Ju­ra et soutenues par le Seco, elles re­présentent une branche d’activité. Ainsi Alp ICT contribue à créer une dynamique économique au bénéfice des acteurs des technologies de l’in­formation et de la communication de Suisse occidentale par l’activation de liens multilatéraux entre les acteurs économiques, politiques et scientifi­ques. BioAlps offre aux entrepreneurs un réseau dynamique, un environne­ment innovant et de soutien, et un ac­cès immédiat au monde des sciences de la vie. Micronarc est la platefor­me de communication spécifique du pôle de compétences en micro et na­notechniques. Enfin, le dernier né, en décembre dernier, le cluster Clean­Tech qui vise à promouvoir les tech­nologies en rapport avec les nouvelles énergies. Ces quatre clusters regrou­pent tous les acteurs de leur do maine, entrepreneurs, porteurs de projets et instituts de recherche et de forma­tion. Ils visent à faire connaître la Suisse occidentale comme pôle d’in­novation dans les domaines d’excel­lence en Suisse et à l’étranger. Pour ce­la, ils accompagnent les acteurs dans des événements nationaux et inter­nationaux. Ces plateformes permet­tent aussi aux acteurs du domaine de se rencontrer afin de favoriser les sy­nergies entre les entreprises.

Comment procéder ?Mais alors avec tous ces organis­mes d’aides d’accompagnement et de formation, par où le futur entre­preneur doit­il commencer ? «Nous travaillons en réseau», explique Jor­di Montserrat. «L’entrepreneur doit simplement réfléchir à ses besoins et il peut entrer dans les organis­mes par n’importe quelle porte, nous l’aiderons à structurer son projet et à se diriger vers les organismes qui peuvent le soutenir.»

une aide précieuse pour l’innovation

anne bernard

[email protected]

Question :■■ Quelles sont les aides dont peuvent bénéficier les por-teurs de projets qui souhaitent créer leur entreprise ?

réponse :■■ aides financières, accompagnement, mise à dispo-sition d’infrastructures, formations, les futurs entrepreneurs peuvent tirer parti de soutien multiples qu’ils soient publics (cantonaux ou natio-naux) ou privés.

PRoFil

jordi MontserratÂge :■■ 39 ans.Fonction : ■■ Responsable régional

Suisse romande de venturelab et co-directeur de venture kick.

Formation : ■■ titulaire d’un diplôme de l’ePFl en système informatique géographique et d’un postgrade en management of technology.

parcours : ■■ en 1996, il rejoint itv Geomatik aG, une société de consul-ting basée à Zurich. il est ensuite Bu-siness Development officer chez xo3 à Genève. en 2001, il arrive au Parc scientifique de l’ePFl en charge des services de coaching, avant de rejoindre venturelab.

Ce qu’il aime dans son métier : ■■le dynamisme. même en pleine crise, les interlocuteurs ont encore envie de faire plein de choses.

KeyLeMon. equipe de la start-up romande la plus prometteuse qui développe une application basée sur la reconnaissance faciale. Photo: gilles florey

oRGaniSmeS D’aiDeun SOutien nOn négligeable

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entoureZ-vous De pro-FessionneLs

3Étape

PôleS D’innovation

Bioark Installé à Monthey en Valais, ce site technologique soutient les

startups et les entreprises actives dans les biotechnologies et la méde­cine régénérative. www.bioark.ch

BiopôleA Epalinges, le Biopôle accueille des entreprises dans le domaine

des sciences de la vie. www.biopole.ch

CreapoleMise en place début 2008, la structure installée à Delémont

dans le Jura vise à identifier et favori­ser la réalisation de projets inno­vants, en particulier dans les med­tech ou les technologies informati­ques. www.creapole.ch

eclosionA Plan­les­Ouates, Eclosion aide les entrepreneurs à convertir

leurs innovations dans le domaine des sciences de la vie en une entre­prise viable. www.eclosion.ch

Fongit Situé au Centre de Technologies Nouvelles, à Plan­les­Ouates.

L’incubateur dispose d’une surface to­tale de 900 m2 qui devrait être prochai­nement agrandie. www.fongit.ch

neode Situé sur deux sites à Neuchâtel et à la Chaux­de­Fonds, Neode

accueille toute entreprise nouvelle ou déjà établie porteuse de projets dans les microtechnologies et nano­technologies. www.neode.ch

pseSur le site de l’EPFL, le Parc Scientifique vise à favoriser

l’émergence et le développement de start­up high tech. www.parc­ scientifique.ch

y-parc Installé à Yverdon, Y­Parc est ac­tuellement le plus grand parc

technologique de la Suisse avec 50 hectares de terrains disponibles. www.y­parc.ch

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aVRil 2010 · 9SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

Outre la prise de participation, les cré­dits en compte courant, le leasing, cer­tains organismes publics ou en core les avances et prêts à termes fixes, il exis­te d’autres sources de financements. Parallèlement à ces formes tradition­nelles, il ne faut pas oublier les prêts d’honneur (proches), les avances et acomptes de clients, des délais de paie­ments chez les fournisseurs, la mise à disposition de matières, de machines, de locaux voire même de fonds (parte­naires, mécènes). Il reste aussi le spon­soring, grâce à d’autres entreprises, les contre affaires et les regroupements d’achats. Pourquoi ne pas tout envisa­ger ?

La bonne démarchePour obtenir un prêt, comme pour se présenter à un nouvel employeur, il faut bien se préparer. Lors du premier entre­tien, rien ne vaut une «bande annonce» d’une vingtaine de secondes. Il faut at­tirer l’attention avec le projet, son his­torique, l’offre unique qu’il propose et les résultats concrets attendus. L’ob­jectif du plan d’affaire (business plan) est de démontrer que le projet est réa­liste, donc économiquement viable, et potentiellement à succès. Les premiè­res impressions, la lecture du plan d’af­faire, la cohérence des informations, la présentation orale, la pertinence de l’argumentaire et l’impression permet­tent ou non l’obtention d’un prêt.

un véritable parcours du com-battantIl existe deux catégories de fonds: les fonds propres (ses économies, 2e et 3e pilier) et les fonds étrangers, comme la famille ou les amis, l’Office canto­

nal de cautionnement, les instituts de crédit ou les banques, un venture capi­taliste (sociétés spécialisées dans cer­tains types d’activités comme les bio­

technologies, par exemple) ou encore un associé investisseur. Certaines fon­dations proposent des solutions de fi­nancement aux entreprises qui ne ré­pondent pas aux critères bancaires. Les prêts sont remboursables en quel­ques années, le taux d’intérêt est faible (environ 5 %) et les délais moyens de décision sont d’un peu plus d’un mois. Dans ces organismes d’aide au finan­cement, il est à signaler la FAE (fon­dation d’aide aux entreprises), Fonde­tec (fondation pour le développement des emplois et du tissu économique en ville de Genève), la fondation micro­crédit solidaire suisse (MS) et les Bu­siness Angels Suisse (BAS). Dans cer­tains cas, il peut être utile de passer une annonce dans la presse locale, na­tionale, voire internationale. Les prin­cipes de discrétion sont assurés grâ­ce à l’utilisation d’outils spécifiques (sous chiffre par exemple).

L’aide de la ConfédérationCité précédemment, venturelab qui est financée par l’agence pour la promo­tion de l’innovation CTI, propose des modules de formation pour créer son entreprise. Elle apporte à ceux qui ont le goût de l’entreprenariat, le savoir­ faire et les contacts nécessaires qui leur permettront de démarrer avec suc­cès. La priorité est donnée aux secteurs actuellement en pleine expansion tels que l’informatique, les sciences de la vie et les bio­ ou nanotechnologies. Le mécanisme d’obtention du capital de pré­amorçage venture kick se déroule en trois étapes: un premier tour per­mettant de gagner 10 000 francs, le se­cond 20 000 francs et le dernier 100 000 francs. A chaque étape, la moitié des participants sont sélectionnés pour re­cevoir le soutien et pour participer à l’étape suivante. En général, huit par­ticipants se présentent en première étape, quatre en deuxième et finalement deux projets lors de la dernière étape.

la problématique du financement

CédriC Favre

[email protected]

Question :■■ de l’obtention de sub-ventions à la recherche d’investis-seurs tiers, quels sont les partenai-res financiers envisageables ?

réponse :■■ du traditionnel prêt bancaire aux subventions publi-ques, état des lieux des différentes solutions.

pour prendre goût■■ à la création d’entreprise et transformer des idées en opportunités commerciales, le 22 avril de 13 h 15 à 16 h 30 au Poly-dome de l’ePFl.

«Démarrer son business■■ - trucs et astuces» au technoark de Sierre le 22 avril.

Colloque Micronarc-alliance,■■ le 15 mai dans le cadre du salon ePmt-ePHJ à Beaulieu.

événementS

! a consulter sur internet:

www.fae-ge.chwww.fondetec.ch www.businessangels.ch www.capitalproximite.ch

FinanCeMent. La recherche de partenaires financiers est une étape clé de la construc-tion d’un projet. Photo: istockPhoto.coM

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entrevue avec Ingrid Kissling-näf

ingrid Kissling-näfResponsable de l’agence pour la promotion de l’innovation (cti).

L’agence de la Confédération pour la promotion de l’innova-tion (Cti) encourage depuis plus de 60 ans le transfert de savoir et de technologie, as-socie des partenaires dans le cadre de projets de recher-che appliquée et développe-ment et soutient la création de start-up.

Comment la Cti a-t-elle con-■■tri bué à l’excellente position de la suisse en matière d’inno-vation ?Avec un budget de 135 millions de francs, la CTI est un acteur certes de petite taille, mais qui joue un rôle non moins efficace et important au sein du système suisse de l’innovation. Elle fi­nance la collaboration entre hautes écoles et entreprises dans le cadre de projets de recherche appliquée et dé­veloppement, sensibilise les étudiants des hautes écoles à l’entrepreneuriat et soutient la création et le dévelop­pement de start­up par le biais du coa­ching. La contribution de la CTI vise principalement à encourager la mise en place de conditions cadre favorables à l’innovation, destinées aux entrepri­ses qui collaborent avec des établisse­ments de recherche suisses, et ce, en soutenant le bon fonctionnement de l’ensemble du système d’innovation.

Quelles perspectives pré-■■voyez-vous pour cette nouvel-le année ? Quels domaines vont se développer ?La CTI applique le principe « bottom­up », qui implique que les entrepri­ses et les établissements de recher­

che sont libres de définir eux­mêmes les thèmes de leur collaboration R&D (recherche et développement). Autre­ment dit, la CTI ne poursuit pas de programmes liés à des thèmes définis, mais encourage des projets dans tous les domaines importants pour l’éco­nomie suisse, comme l’ingénierie, les sciences du vivant, la biotechnologie, la technique médicale, les micro­ et nanotechnologies, l’informatique et les sciences économiques et sociales. Dans le cadre des mesures de stabili­sation conjoncturelle du gouverne­ment fédéral, un certain accent a été mis sur le cleantech. La CTI tient à ce que les procédures soient simples et rapides, afin d’alléger le plus possible les formalités pour les entreprises qui déposent une demande. Les chè­ques d’innovation, qui seront à nou­veau attribués en été 2010 après une phase pilote en 2009, en sont un bon exemple. Ce nouvel instrument per­met aux entreprises d’évaluer très rapidement des idées innovantes en collaboration avec une haute école et dans le cadre d’études préliminaires.

Comment soutenez-vous le ■■transfert de technologie entre les hautes écoles et les entre-preneurs ?Concrètement, tous les instruments d’encouragement favorisent le trans­fert de savoir et de technologie (TST) entre les hautes écoles et les entrepri­ses. Parmi ces instruments, les consor­tiums R&D et TST, très performants, permettent depuis environ 5 ans d’améliorer la collaboration entre l’éco­nomie et la recherche publique tant sur le plan thématique que régional.

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4Étape

le partenaire des PME depuis 1991Soutenue par les 6 cantons de Suisse occidentale, la plateforme innovation :

• aide les PME et start-up dans leur développement • met à disposition un réseau de 27 coachs• fournit des prestations sur-mesure

Les services de platinn ciblent les besoins des entreprises et proposent des solutions uniques pour renforcer l’innovation d’affaires. 1 200 clients au sein des PME romandes ont bénéficié à ce jour d’un coaching dans les domaines des affaires, de la coopération, de l’organisation et de la stratégie.

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Une aide financière et un suivi, le cocktail du succèsLa Fondetec soutient les entreprises genevoises qui ne peuvent obtenir de crédit auprès des banquesCréée en 1998 par le Conseil municipal de la Ville de Genève, la Fondetec a pour mission de promouvoir l’inno-vation et développer les emplois sur le territoire de la commune. Mais qui est-elle exactement ? Et comment intervient-elle ? Interview de son direc-teur, Jérôme Favoulet. Comment résumeriez-vous le rôle de la Fondetec? Notre fondation est là pour répon-dre aux besoins de financement des entreprises qui ne remplissent pas les critères d’octroi de crédit des banques, soit parce qu’elles ont moins de trois ans, soit parce qu’elles traversent une phase de difficulté. Et concrètement, comment intervenez-vous? Nous accordons des prêts oscillant entre 5 000 et 500 000 francs, d’une durée de trois à cinq ans à un taux d’intérêt annuel de 5%. Leur particula-rité : ils sont directs, sans intermédiaire bancaire. De plus, nous fournissons un accompagnement pratique. Com-ment rédiger un contrat de travail ou procéder à des prévisions financières, par exemple. Et enfin, nous mettons à disposition des entreprises soutenues un réseau de partenaires.

Qui sont les entreprises que vous soutenez?Il s’agit de petites entreprises créatri-ces d’emploi, basées sur le territoire de la ville de Genève. Nous soutenons les projets liés à l’innovation et au dé-veloppement durable. Toutefois, ces deux derniers critères sont des sortes de bonus. Ils ne sont pas exclusifs. En outre, nous soutenons étroitement l’entrepreneuriat au féminin. Globa-lement, nous finançons une trentaine d’entreprises par an, pour un montant de trois millions de francs.

Quelles compétences mettez-vous à disposition des requérants?Notre équipe, pluridisciplinaire, est composée de six personnes. Chaque gestionnaire est à la fois un généra-liste de la gestion d’entreprise et un spécialiste. Chacun a développé une discipline particulière dans laquelle il intervient, comme les ressources humaines, la communication, la comptabilité ou le management. Et chacun occupe, au sein de la Fon-detec, le poste qui correspond à son domaine d’expertise. En résumé, nos gestionnaires allient quotidiennement la théorie à la pratique.

Plus d’infos sur www.fondetec.ch

financement

« Nous soutenons les projets liés à l’innovation et au développement durable »

Jérôme favouletDirecteur de la Fondation communale pour le développement des emplois et du tissu économique en ville de Genève – fondetec

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10 · aVRil 2010 SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

Toute création de l’esprit résultant d’un travail unique et inédit peut prétendre à la protection contre un usage abusif, par les lois du droit de la propriété intellectuelle. Les pro­priétaires d’une invention technique, d’un nouveau design et les auteurs d’une œuvre percutante et originale ont à leur disposition de nombreux moyens de protéger le fruit de leur travail.

Des solutions adaptéesParmi eux : les brevets. Afin de sé­curiser une invention technique, les entrepreneurs peuvent en effet dé­poser une demande de brevets. Est brevetable, toute invention nouvel­le qui ne dé coule pas de manière évi­dente de l’état de la technique. L’in­vention doit également être applica­ble industriellement. Autre moyen de protection : les marques. Des signes distinctifs qui permettent à une en­treprise de différencier ses produits ou ses services de ceux de la concur­rence. Au sens légal du terme, les marques peuvent être constituées de tous les signes susceptibles de repré­sentation graphique: des mots, des lettres, des chiffres, des représenta­tions figuratives, des formes tridi­mensionnelles ou encore des slogans et de courtes mélodies. «Les designs» protègent, quant à eux, la forme ex­térieure de produits, c’est­à­dire la disposition de lignes, de surfaces, de contours ou de couleurs, ou encore le matériau utilisé. Enfin, le dépôt de topographies permet de protéger les

structures tridimensionnelles des circuits des produits semi­conduc­teurs et ce, indépendamment de la fonction réalisée par ces derniers. En ce qui concerne le droit d’auteur (« copyright »), il protège quant à lui, les œuvres littéraires et artistiques,

ainsi que les prestations des artistes interprètes ou exécutants et des pro­ducteurs. Mais la protection conférée par les droits de propriété industriel­le est limitée aux pays dans lesquels ils sont enregistrés, selon le principe de territorialité. Une marque suisse par exemple ne se sera donc protégée qu’en Suisse.

protéger son invention à l’étrangerAlors, si l’on désire sécuriser son in­vention au niveau mondial, il existe plusieurs dispositifs, que l’Organi­sation Mondiale de la Propriété In­tellectuelle (OMPI), dont le siège se trouve à Genève, est chargée d’ad­ministrer. Parmi les principaux ac­cords, figure le «Traité de coopération en matière de brevets» (PCT). Le PCT permet d’obtenir simultanément la protection d’une invention dans 142 pays, en déposant une demande in­ternationale unique au lieu de dépo­ser plusieurs demandes de brevet na­tionales ou régionales distinctes. A noter, que la délivrance des brevets reste obligatoirement sous le cont­rôle des offices de brevets nationaux ou régionaux, dans ce que l’on nom­me la «phase national». Le «système de Madrid», rend quant à lui possi­ble l’enregistrement international des marques. Un seul enregistrement auprès du Bureau International pro­duit ses effets pendant 20 ans renou­velables, dans l’ensemble des pays contractants et équivaut à une plura­lité d’enregistrements nationaux. La procédure se révèle ainsi moins coû­teuse qu’une multitude d’enregistre­ments nationaux. Enfin, le «système de La Haye» s’adresse aux propriétai­res de dessins ou modèles industriels. Il propose au créateur la possibilité d’obtenir la protection de son œuvre dans plusieurs pays en ne déposant qu’une seule demande.

une bonne protection juridique

marjorie duperray-miller

[email protected]

Question:■■ Quelles solutions pour la protection juridique des projets innovants ?

réponse:■■ en Suisse, nombreu-ses sont les solutions visant à pro-téger les inventions des entreprises innovantes, et ce, notamment grâce à la présence de plusieurs institutions et associations. etat des lieux des différents droits de protections disponibles.

L’organisation Mondiale■■ de la Propriété intellectuelle, l’institut Fédéral de la Propriété intellectuelle, l’association romande de la Propriété intellectuelle…

patents & technology surveys■■ qui apporte aux entreprises inno-vantes une gamme complète de services en matière de propriété intellectuelle.

Centredoc qui offre des ser-■■vices de veille technologique et de recherche d’informations brevets, scientifiques et techniques dans tous les domaines.

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l’innovation comme moteur de l’économie

CompétitivitéJouer la carte de l’innovation pour se différencier. Photo: istockPhoto.coM

economie

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innovante et puissante, tou-■■jours leader des nations éco-nomiques, la suisse est moins touchée que ses rivaux écono-miques. son avance innovat-rice la sauvera-t-elle ?Les pays industrialisés placent l’inno­vation au centre de leur politique éco­nomique, comme levier de la croissan­ce à long­terme. L’Union Européenne avait fixé à 3% la part du PIB des états membres consacrée à l’innovation. Objectif non atteint. Mais la Suisse, leader des pays les plus compétitifs économiquement, avec une capaci­té d’innovation au taux de croissance de 3,3% par an, devance toujours ses principaux rivaux, plafonnant autour de 2,5%. Les entreprises helvétiques bénéficient de la présence des multi­nationales – représentant 35% environ du PIB – pour internationaliser leurs innovations.

innovation et situation économiqueLa capacité d’innovation dépend étroitement de l’évolution conjonctu­relle. Même si la crise économique ré­cente s’est faite peu sentir, elle n’épar­gne pas la Suisse. Ainsi, 70% des en­treprises suisses ont reconsidéré leur stratégie sur le marché. Les grands dé­posants occidentaux de brevets ont diminué de 10 à 20% leur activité tout en maintenant leur volonté de régé­

nérer leur portefeuille de brevets, avec un changement dans la gestion de ces portefeuilles (sélectivité, stratégie). A l’image de l’Asie où le dépôt de bre­vets est en hausse, la Suisse mise sur sa force innovatrice pour réagir, déve­loppant intensément des partenariats avec la Chine. Malgré un recul général de la capacité d’innovation de l’indus­trie suisse, le climat y reste favora­ble. L’innovation appelle l’innovation. L’arrivée d’un nouveau produit sur le marché peut avoir pour conséquences directes de créer de nouveaux besoins chez le consommateur et de rendre obsolète un produit préexistant. L’ini­tiateur de l’innovation est placé dans une position de monopole tempo­raire, avec une image et des profits op­timisés, au moins momentanément.

innovation et protection de l’emploiL’innovation nécessite des ressour­ces humaines hautement qualifiées, et la Suisse se doit d’œuvrer dans ce sens pour optimiser et conserver son fort potentiel innovateur. Partenai­res sociaux, institutionnels et indus­triels doivent coordonner leurs efforts pour ne pas imputer les dépenses du secteur R&D. Optimiser à la fois for­mation, immigration qualifiée et réa­justement des ressources au sein des entreprises apparaît une des clés de la réussite.

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propriÉtÉ inteLLeCtueLLe 10ème anniver-saire de la journée mondiale de la propriété intellectuelle sur le thème « innovation : lien entre les mondes » le 26 avril 2010. Photo: wiPo

Page 11: Mediaplanet Innovation

aVRil 2010 · 11SuPPlément PubliCitaiRe Rédigé et PROduit PaR mediaPlanet

news

Le poids incontestable des multina­tionales suisses Nestlé, Roche ou en­core Novartis participe à l’aura de la Suisse sur la scène internationale. La création d’entreprise (start­up, spin­off) est très active en Suisse, environ 30% d’entre elles déposant un brevet dans les 3 à 5 ans, sans compter les autres formes de protection intellec­tuelle comme les droits d’auteur, dé­pôt d’une marque ou autre secret de fabrication. Les perspectives de va­lorisation économique sont consé­quentes pour les ambassadeurs Swiss Made qui portent ainsi très haut les couleurs de la Suisse.

ambassadeurs pour toujoursImpossible de parler des ambassadeurs suisses de l’innovation sans mention­ner le nom de Nestlé ! En 1866, le phar­macien suisse Henri Nestlé n’imagi­nait probablement pas que son nom deviendrait le géant de l’agroalimen­taire planétaire, pointant à la 53e pla­ce mondiale des plus grandes entre­prises. Depuis l’invention initiale du lait en poudre pour la nutrition enfan­tine, chocolat, confiseries, eaux, bois­sons instantanées, produits laitiers frais, cosmétiques complètent les ac­tivités de la multinationale. Déjà 126 ans que l’histoire du couteau suisse a commencé grâce à l’ingénieur Karl El­sener. Le couteau du soldat de l’armée suisse est apparu en 1891, 6 ans avant le dépôt du brevet officiel. Depuis, Victorinox n’a cessé de développer la gamme de cet outil multifonctionnel pliable, gamme étoffée désormais de montres, bagages et parfums. Ces pro­duits sont désormais vendus sur tous les continents, environ 25 millions de couteaux et outils de poche étant fa­briqués annuellement. Le mot Velcro,

acronyme de velours et crochet, est entré dans le langage courant pour dé­signer une bande auto­agrippante. Ce textile est le résultat… d’une prome­nade de l’ingénieur suisse Georges de Mestral en 1948, qui note la difficulté d’enlever les fleurs de bardane accro­chées à son pantalon et à son chien ! Cette technologie Swiss Made, bre­vetée en 1951, a de multiples applica­tions dans les industries aérospatiale et automobile par exemples.

ambassadeurs d’aujourd’hui et de demainL’ingéniosité suisse perdure et nom­bre de sociétés innovantes de dé­veloppent en s’adaptant à l’évolu­tion de la société tout en exerçant un impact économique fort. Ener­gie renouvelable et développement durable constituent des thèmes­clés. Ainsi, les projets Solar Impul­se et PlanetSolar en sont de magni­fiques témoins. Les enjeux écologi­ques et économiques sont considé­rables. Le projet de planeur solaire Solar Impluse du docteur Bertrand Piccard, initié officiellement en 2004 en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausan­ne, vient de voler pour la premiè­re fois à Payerne ! Sans émettre le moindre CO2. Une tentative de tour du monde est prévue en 2012. C’est en 2004 que Raphaël Domjan lance son projet de bateau solaire Planet­Solar à Neuchâtel. Ce bateau de 31 m, équipé de 500m2 de panneaux solai­res photovoltaïques, sera mis à l’eau très prochainement cette année. La société suisse MBT (pour Masai Ba­refoot Technology), inventrice du concept des chaussures physiologi­ques, est leader mondial dans ce sec­teur. Dans les années 1990, l’ingé­nieur suisse Karl Müller remarque que le peuple africain Masai, ne por­tent pas de chaussures et n’ont pas de problèmes dorsaux. La première chaussure MBT sort en 1996. MBT a adopté une éthique de qualité avec de gros efforts au niveau du déve­loppement durable et du respect des conditions de travail et des indivi­dus. Cette « anti­chaussure », enco­re appelée swiss masai, grâce à sa semelle courbe, stimule l’activité musculaire, en soulageant le dos et les articulations. Très ingénieux. La société MBT mérite sa croissance à deux chiffres ! Longue vie à l’inno­vation Swiss Made…

Innovations swiss Made

jean-luC ridet

[email protected]

Question:■■ l’ingéniosité suisse s’essouffle-t-elle ?

réponse:■■ d’hier, d’aujourd’hui et de demain, les entreprises Swiss made restent à la hauteur de leur réputation : innovantes et à l’écoute des générations futures.

velcro :■■ inventé par Georges de mestral (1948), breveté en 1951

L’histoire du couteau suisse■■ dé-bute en 1884 avec Karl elsener

nestlé :■■ invention du lait en poudreinventions■■ contemporaines suis-

ses : Solar impulse, PlanetSolar, mBtFamille piccard :■■ innovateurs

suisses (auguste, Jean, Pierre, Bertrand)

FaitS

! a consulter sur internet:

www.velcro.com www.victorinox.comwww.solarimpulse.comwww.planetsolar.org

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Voisin Consulting

www.voisinconsulting.com

publIcIté

Le canton de Vaud, un concentré de haute technoLogie

• Environ1200entrepriseshigh-techemployantplusde45000personnes (environ15%delapopulationactive)• 8incubateurs,parcsscientifiquesettechnologiques,dontleplusgranddeSuisse (Parcscientifiqueettechnologiqued’Yverdon)etleQuartierdel’innovationdel’EPFL• UNIL-EPFL,leplusgrandcampusuniversitairedeSuisse:25000étudiantset chercheurs,plusde100start-ups• AucoeurdesclusterstechnologiquesdeSuisseoccidentaledansledomaine dessciencesdelavie(www.bioalps.org),desmicroetnanotechnologies (www.micronarc.ch)etdesTIC(www.alpict.ch)

La promotion économique, au serVice des entreprises Vaudoises

• Renseignementsetconseilspourlacréationetledéveloppementd’entreprises• Accompagnementdanslesdémarchesadministratives• Aidesfinancièresetmesuresfiscalesincitatives• Miseenrelationavecdespartenairesfinanciers,industrielsettechnologiques

EtatdeVaud-Départementdel’économieServicedel’économie,dulogementetdutourismeRueCaroline111014Lausanne0213165820info@vaud.ch–www.vaud.ch

pLanetsoLar. Mis à l’eau le 31 mars 2010, planetsolar est le plus grand catamaran so-laire au monde. Photo: Planetsolar

aMIs, le nouvel ami des réseaux électriques

Compteurs multifonctions aMisils permettent une gestion de la consomma-tion électrique 24h/24h indépendamment du lieu.

Dans le canton de thurgovie le réseau de distribution électri-que de la ville d’arbon se dis-tingue par sa transparence et sa flexibilité. grâce au sys-tème innovant aMis (automa-ted Metering and information system) de siemens, l’ajuste-ment permanent de l’offre à la demande est désormais une réalité.

La compagnie locale Arbon Energie SA approvisionne en électricité quelque 8’600 clients, dont les 13’500 habitants de la ville d’Arbon (TG), au bord du lac de Constance. La société est aussi ac­tive dans la distribution de chaleur, avec un réseau de chauffage à distance alimenté notamment par de la géo­thermie, et dans la fourniture d’eau potable.

Marché de l’électricité libéré pour les grands comptes Arbon Energie a commencé dès l’été 2007 à entreprendre la modernisa­tion de ses installations de Smart Me­tering. Désormais en service, le systè­me AMIS constitue une solution intel­ligente de gestion du réseau électri­que (Smart Grid). Il s’y agit du premier projet dans le domaine Smart Mete­ring en Suisse. Cette nouvelle techno­logie permet de saisir les données de consommation des ménages et des gros clients, puis de les transmettre à la centrale.

optimisation de la gestion de charge et précision des coûtsLe système AMIS assure une commu­nication bidirectionnelle des don­nées, la condition sine qua non pour une gestion intelligente du réseau électrique visant à atteindre l’équili­bre 24 heures sur 24 de la consomma­tion et de la charge du réseau. Ainsi, le distributeur d’électricité peut doréna­vant non seulement proposer des ta­rifs préférentiels selon des tranches horaires fixées à l’avance, mais le fai­re en plus spontanément en fonction de l’état de charge de son réseau. Du producteur au consommateur, toute la chaîne d’approvisionnement peut être automatisée de manière transpa­rente et fonctionnelle.

installation selon la planificationA fin 2009, la société avait déjà ins­tallé quelque 1’800 compteurs, 800 disjoncteurs de charge et 18 concen­trateurs de données (stations trans­formatrices) sur son réseau. Le sys­tème AMIS devrait pouvoir intégra­lement remplacer l’installation exis­tante d’ici le milieu de l’année 2010. De son côté, avec la possibilité de ré­guler la charge de son réseau en agis­sant au niveau des fournisseurs et des consommateurs, cette société est prête à faire face à la libéralisation de l’électricité et aux réductions de mar­ges qui découleront d’une concurren­ce accrue.

Page 12: Mediaplanet Innovation

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