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L’AGE D’OR Evasion Voyages, nou- velles activités, évasion, c’est une nouvelle vie qui commence. Carrière Comment gérer au mieux ma deu- xième partie de carrière? Financement Comment financer ma retraite et quel- le est l’importance de la prévoyance? Diabète La recherche avance et les tech- nologies offrent de nouvelles appro- ches pour lutter contre le diabète. 3 CONSEILS POUR RESTER AU TOP 50 ET PLUS: UN DÉFI PASSIONNANT Rencontre avec Jean-Marc Richard, animateur de la RTS de- puis 1993, profitant pleinement de la cinquantaine. PHOTO : RTS No.4/Juin 2012 UNE éDITION RéALISéE PAR MEDIAPLANET Dr Sandra Beer médecin spécialiste en endocrinologie et diabètologie En réalisant chaque jour plus de 30’000 analyses médicales, nous sommes au service de la santé de tous Votre laboratoire pour la Vie UNILABS EN SUISSE, C’EST 900 COLLABORATEURS, 72 SCIENTIFIQUES ET 22 LABORATOIRES DE PROXIMITE www.unilabs.ch PUBLICITÉ

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L’Age d’or

Evasion Voyages, nou-velles activités, évasion, c’est une nouvelle vie qui commence.

Carrière Comment gérer au mieux ma deu-xième partie de carrière?

Financement Comment financer ma retraite et quel-le est l’importance de la prévoyance?

Diabète La recherche avance et les tech-nologies offrent de nouvelles appro-ches pour lutter contre le diabète.

3Conseils

PoUR ResTeR AU ToP

50 et plus: un défi

passionnantRencontre avec Jean-Marc Richard, animateur de la RTS de-

puis 1993, profitant pleinement de la cinquantaine.

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No.4/Juin 2012

unE éDition réaLiséE par mEDiapLanEt

Dr sandra Beer médecin spécialiste en endocrinologie et diabètologie

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2 · Juin 2012 une édition réalisée par mediaplanet

L'espérance de vie des Su-issesses et des Suisses n'a cessé d'augmenter au cours des 100 dernières années, en moyenne de quatre mois par an. L'espérance de vie moyenne d'un homme

né en 1900 était de 55 ans; celle d'une femme était de 60 ans. Les personnes qui naissent actuellement peuvent es-pérer vivre 79 ans (pour les hommes) et 84 ans (pour les femmes). En 2030, l'espérance de vie moyenne pourrait at-teindre 90 ans chez les femmes, un peu moins chez les hommes.

Une plus grande espérance de vie ne signifie pas uniquement que nous vi-vons plus longtemps, mais aussi que nous sommes vieux de plus en plus longtemps. Quelqu'un qui quitte le monde du travail aujourd'hui a encore une longue retraite bien méritée de-vant lui. Dans ce contexte, la promoti-on de la santé et la prévention revêtent un rôle majeur, car on profite encore da-vantage de ce nouveau chapitre de la vie lorsqu’on n’a aucun problème de santé grave.

Préparer l’avenir aujourd’huiPour vivre sa retraite activement et en forme, il faut préparer le terrain dès aujourd’hui. Pour être en forme à la re-

traite, il est essentiel d'adopter un mode de vie sain lorsqu'on est jeune.

«Prévention», voilà le mot à retenir. Les maladies cardio-vasculaires ou li-ées à l'appareil moteur, les troubles psy-chiques, les cancers et le diabète sont autant de maux dont souffrent les per-sonnes âgées; ils sont dus au mode de vie et peuvent être atténués grâce

La promotion de la santé ne signifie pas que les personnes âgées ont la mê-me forme que les jeunes, ni qu'on peut interrompre le vieillissement. Il s'agit plutôt de créer dès le plus jeune âge les meilleures conditions possibles pour pouvoir vivre de manière autonome à la retraite.

le travail dure la moitié de la vieL'environnement de travail et les condi-tions de travail influent fortement sur notre santé, car nous passons somme toute une grande partie de notre quoti-dien au travail. Même si l'être humain semble aujourd'hui vieillir plus lente-ment, les capacités de prestation indi-viduelles changent néanmoins au fil du temps. Les capacités physiques, notam-ment, diminuent.

Pour être dans le meilleur état de san-té possible une fois la retraite venue, il faudrait donc impérativement que le travail soit adapté à l'âge tout au long

ils sont 77% des dé-tenteurs d’aides auditives en suisse à indiquer que leur vie de couple s’est améliorée depuis le port d’une prothèse.

Professeur Dr Martin ohlmeier spécialiste en neu-rologie, psychiatrie et psychothérapie et directeur de l’hôpital Ludwig-Noll à Cas-sel.

NOUS CONSEILLONS

chALLANge

Carrière p. 5Comment gérer sa deuxième partie de car-rière?

Prévention p.10 comment préparer au mieux sa retraite?

p. 8

La question n'est pas tant de savoir si nous vivons longtemps, mais comment nous vieillissons. Pour rester actif et en bonne santé longtemps, il faut prendre des bon-nes habitudes lorsqu'on est jeune.

Vieillir mieux de la vie professionnelle. Hélas, peu d'entreprises suisses à ce jour se sont engagées sur cette voie. Pas étonnant, donc, que de nombreux employés quit-tent aujourd'hui prématurément la vie professionnelle pour des raisons de san-té – avant même l'âge officiel de la re-traite.

Un changement d'approche s'imposeAvec le départ en retraite de la gé-nération du «baby-boom», le nomb-re de personnes âgées va encore aug-menter fortement dans notre société. Les chiffres présentés à cet égard par l'Observatoire suisse de la santé sont éloquents: d'ici à 2030, le nombre de per-sonnes de plus de 65 ans pourrait aug-menter de 66 % et franchir ainsi la barre des deux millions d'individus.

La manière dont nous aborderons ce tournant démographique du point de vue économique et social sera capital pour l'avenir de notre pays. Cela deman-de un changement d'approche. Les per-sonnes âgées ont des qualités particu-lières qui font du bien à notre société: indépendance, expérience et crédibili-té; autant d'atouts qu'on pourrait aussi considérer comme faisant partie du ca-pital-vieillesse. Négliger ces aspects se-rait une lourde erreur.

Le nombre de per-sonnes âgées va encore augmen-ter fortement dans notre société."

DémOgraphIE

Thomas Mattig directeur de promotion santé suisse

We make our readers succeed!

L’objectif de mediaplanet est d’amener de nou-veaux clients à nos annonceurs en fournissant aux lecteurs un contenu motivant et de haute qualité rédactionnelle.

L̀ÂgE D`ôr, 4èmE éDItION, JUIN 2012

Managing Director: Fredrik Colfacheditorial Director: Corinne meiersub-editor: triin metusalet

Project Manager: Benoît CardisPhone: +41 (0)21 320 67 30e-mail: [email protected]

Distribué avec: 24 heures et tribune de genèveimpression: SwissprintersContact Mediaplanet: Christelle röckertPhone: +41 (0)21 320 67 33e-mail: [email protected]

Au premier plan, nous travaillons le côté design du projet avec l’interprétation du contexte et du lieu, donc la partie art, tout en respectant les besoins et souhaits du Maître d’ouvrage.Ensuite, nous prenons « cette pièce d’art » pour la rendre utile dans sa fonction, sans oublier le côté de la création, mais aussi sans abandon de la pratique et du fonctionnel.Comme dernière étape, la performance, donc les nouvelles technologies suivent.Nous essayons de rester à tout moment au plus proche de la nouvelle technologie, dont nous faisons la part des choses. Pour se faire, nous suivons régulièrement des formations.Pour nous, l’atelier a+a, la réponse aux changements climatiques et les développements rapides de notre planète est la construction en bois où celle-ci est possible !Le bois capture aussi bien à son état naturel que construit, le CO²

de notre atmosphère et améliore air et environnement.De plus, le bien être à l’intérieur de l’enveloppe est garanti, la qualité de l’exécution est plus élevée (préfabrication des éléments, tolérance d’un millième versus un centimètre en béton ou maçonnerie…) et le délai de construction se réduit à un tiers.Architectes internationaux expérimentés, nous nous consacrons entièrement à la construction à basse et très basse consomma-tion d’énergie (Minergie, Minergie-P, Maisons Passives).

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4 · Juin 2012 une édition réalisée par mediaplanet

News

«Plaisir», «liberté», «aventure»: tels sont en réalité les trois piliers des per-sonnes qui sont, de nos jours, retraitées ou proches de la retraite. Encore que ce mot «retraite» pose un vrai problème, car désormais il n’est plus question de se «retirer» de la vie, mais bien au con-traire de commencer à réellement en profiter.

Et à en croire différentes études, nos seniors auraient tort de s’en priver. En effet, nous sommes confrontés à une véritable mutation démographique, qui marque une vraie césure avec l’image que nous nous faisions de la vieillesse il y a encore quelques années. «A 55 ans, ma grand-mère paraissait usée, se souvient le docteur Claudine Badey-Rodriguez, psychologue spécia-lisée dans l’approche de l’âge et co-au-teur de Plus belle ma vie après 50 ans (Albin Michel). A 75 ans, tous ses che-veux étaient blancs et elle ne s’habillait plus qu’en noir. Cette époque est défi-nitivement révolue: la cinquantaine n’est plus synonyme de vieillesse.»

Une métamorphose qui va de pair avec l’allongement de l’espérance de vie. Celle-ci a presque doublé au cours du XXe siècle, passant de 45 à 79 ans entre 1900 et 2000. Un progrès qui do-it beaucoup aux avancées de la méde-cine moderne qui offre deux mois et demi de vie supplémentaire par an. Aujourd’hui, on estime ainsi que les femmes vivront jusqu’à 85 ans, contre 78 ans pour les hommes. «A 50 ans, nos anciens soixante-huitards n’ont vécu que la moitié de leur vie d’adulte, résu-me le docteur Badey-Rodriguez. Ils en-tendent donc faire bon usage de l’autre moitié.»

A la recherche du bien-êtreLe concept du «bien-vieillir» est d’ailleurs entré dans le vocabulaire de tous les jours. Bien se nourrir, fai-re du sport mais surtout prendre du temps pour soi sont les ingrédients miracles du cocktail de jouvence. En Suisse, les seniors affectionnent les lieux de détente et en particulier les bains thermaux, qui associent les bi-

enfaits des sels de mer sur le corps à l’effet relaxant et anti-stress des jets d’eau. Mais les excursions, et les bal-lades sont également parmi les da-das de ces quinquas qui ont décidé de garder la forme. Les ventes de vé-los ont d’ailleurs connu un boom de-puis 2 ans en Suisse grâce à la popu-lation des 50 ans et plus, véritable ad-epte de ce sport. Grâce à ses bonnes

infrastructures routières, ses nom-breux itinéraires, ses pistes cyclables et son paysage très varié, la Suisse est le pays du vélo par excellence. Le mar-quage précis des divers itinéraires, l’existence de cartes cyclistes détail-lées et les nombreuses possibilités de passer la nuit font de la Suisse un pays idéal pour passer ses vacances à vélo, pour le plus grand plaisir des seniors.

Un mot d’ordre? le plaisir!La génération «quinqua», n’a donc pas dit son dernier mot! Ex-soixan-te-huitards, ils ont grandi et mûri au rythme des évolutions de la socié-té avec le sentiment que cette derni-ère s’adaptait à leur âge et à chacune de leurs préoccupations. Aujourd’hui, tout en ayant à cœur de prouver leurs compétences, ils n’en oublient pas de profiter des trente années qu’ils ont encore devant eux et ce, de plus en plus tôt. Selon les statistiques, deux personnes sur trois souhaitent sor-tir du marché du travail avant l’âge légal de 64 ans pour les femmes et 65 pour les hommes. Selon le guide Préparer votre retraite du magazi-ne Tout compte fait, un tiers des Su-isses prennent leur retraite un an avant l’âge légal et près de 10 % des seniors suivent des cours où l’on ap-prend à organiser son temps selon ses projets et ses rêves, avec des sé-minaires qui sont proposés gratuite-ment par les banques et les compag-nies d’assurances afin d’informer les intéressés sur les secrets des fonds de pension. Il faut dire que le moment est propice: sans enfants à charge, avec une situation financière souvent favorable, les seniors réalisent enfin leurs rêves laissés en suspens. Voya-ges, sorties culturelles, sports et mê-me retour sur les bancs de l’école, ils semblent s’épanouir dans cette nou-velle jeunesse, n’écoutant que leurs désirs.

A 50 ans, la vie devant soi!

Marina Borriello

[email protected]

■■ Question: Les actifs de 50 ans et plus, refusent d’être assimilés au 3e âge. Bien décidés à profiter de la vie, peut-on encore parler pour eux de «retraite» après 50 ans?

■■ Réponse: Voyages, nouvelles activités, évasion; pour les quinqua-génaires c’est une nouvelle vie qui commence.

PRofiTez De voTRe liBeRTé

1Conseil

evAsion. Cet été venez profiter des nombreuses ballades proposées par nendaz. Photo : NeNdaz touRiSme

Où S’évaDEr?

la région de nendaz propose un produit particulièrement bien adapté à un public de seniors ac-tifs. En effet, elle possède un ré-seau unique au monde avec 98 km de balades le long des bisses. a découvrir entre amis ou en fa-mille, ces sentiers qui longent des canaux d’irrigation ont l’avantage d’être pratiquement plats et de traverser des sites très variés, fournissant des échappées tou-jours surprenantes sur les val-lées, les villages et les montag-nes. Quelques curiosités à dé-couvrir:

■■ Le Jardin Japonais■■ Les mélèzes de Balavaud (parmi

les plus anciens et les plus grands d’Europe),

■■ Le barrage de Cleuson et ses ea-ux turquoise. La proximité de la char-mante ville médiévale de Sion permet en plus une escapade citadine at-tractive. Les possibilités d’allier bala-de, culture et bien-être ne manquent donc pas.

■■ Des produits sur mesure pour les seniors recherchant des séjours alli-ant détente et activités à la montagne sont à découvrir sur le site: www.nendaz.ch

Marina Borriello

[email protected]

La recherche de bien-être physique et mental des personnes de la clas-se d’âge 50 ans et plus a entraîné, de-puis deux ou trois ans, un véritable boom des ventes de vélos.

Sur les 300’000 vélos neufs ven-dus en Suisse chaque année, 100’000 sont acquis par des hommes et des femmes de plus de 50 ans. Cette clas-se d’acheteurs très solvables se met en selle surtout pour garder la for-me, ce qui constitue un apport de chiffre d’affaires important pour le commerce spécialisé. En 2006, le chiffre d’affaires des marchands de cycles avec leurs clients de la tranche d’âge 50plus était estimé à 210 millions de francs. Cette année, on s’achemine vers les 220 milli-ons. Les personnes de la classe d’âge «50plus» sont disposées à mettre le prix pour s’offrir les plaisirs de la bi-cyclette et notamment ceux du vélo électrique.

Pédaler pour la forme Des études médicales ont démon-tré que la pratique régulière du vé-lo améliore considérablement les performances physiques et psy-chiques. Comme l’explique Roland Fuchs, responsable média de l’Office de Suisse de conseils pour deux-rou-es, «l’activité sportive liée à la pra-tique du vélo permet d’économiser chaque année entre 500 millions et un milliard de francs en coûts de santé». A vos vélos!

Roland fuchsresponsable média de l’Office de Suisse de conseils pour deux-roues

Les «50plus» ont la tête dans le guidon!

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Juin 2012 · 5une édition réalisée par mediaplanet

«Je travaille, donc je suis». On imagine déjà Descartes se retourner dans sa tom-be … et pourtant! Sans vouloir faire preu-ve de trop d’angélisme, le travail a ses vertus: comme le partage d’expériences, l’échange et plus important encore il confère une identité sociale. Identité qui nous suit pendant toute une vie, jusqu’au jour où la retraite arrive et là, on est dé-chus. Pourquoi faut-il se «retirer» au mo-ment où l’on a le plus à apporter? Pour la-isser la place aux jeunes, bien sûr, mais dans une société vieillissante les seniors semblent vouloir montrer qu’ils ont en-core leur place sur l’échiquier.

se sentir utile En Suisse, les plus de 65 ans n’entendent désormais plus mettre un terme à leur activité professionnelle parce qu’ils ent-rent dans le troisième âge. Les chiffres sont éloquents: le tiers des 65-69 ans tra-vaillent encore, selon l’Office fédéral des assurances sociales. Sur l’ensemble de la population des 65 ans et plus, l’OCDE esti-me que 27 % des Suisses sont encore actifs. Une tendance qui se généralise en Euro-pe, puisqu’en France, 28 % de la populati-on de plus de 65 ans est active. En Allema-gne, le taux atteint 32 %. Au Japon, 35,5 %. La bonne nouvelle, côté suisse, c’est que

la majorité de ces seniors maintiennent leur activité par choix. Un choix dicté par le goût de l’activité professionnelle mais aussi par le besoin de reconnaissance so-ciale, comme l’explique Alain Curchod, membre du comité central d’Adlatus Su-isse, une association qui fédère 400 retrai-tés qualifiés en Suisse: «Globalement, je crois que nous redonnons à l’économie une partie de ce qu’elle nous a donnée dans notre carrière. C’est un sentiment positif parce qu’on a l’impression d’être utile et de rendre service. Vous savez, la notion même d’homme retraité est liée à des connotations négatives de person-ne vieillissante, voire gentiment inutile

et le fait de vouloir faire l’inverse est valo-risant.» Encore faut-il trouver sa place sur le marché du travail. Un univers dans le-quel les retraités ne sont pas égaux. Pour Alain Curchod «devenir consultant, coach ou mentor une fois à la retraite n’est pas donné à tout le monde. Quand on a été cadre et qu’on a été habitué à être entouré d’assistantes et de coéquipiers, se retrou-ver tout seul représente un obstacle que certains ont du mal à franchir.»

Répondre à la demandeLes seniors sont pourtant de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure. IL s’agit typiquement de représentants des

professions libérales: architectes, avo-cats, médecins et à leurs côtés d’anciens cadres qui se mettent à leur compte pour pratiquer en tant que consultant, avec un taux d’occupation de 20 % à 50 %». Beauco-up de PME font appel aux services de ces anciens pontes qui fournissent un gage d’expérience. Le constat est flagrant: 70 à 80 % des interventions des cadres retrai-tés de l’association Adlatus se font pour les PME. Pour le président d’Adlatus Lé-man, Régis Gross, la demande est de plus en plus importante: «nous correspondons à un besoin, les générations actives ont de plus en plus de difficultés à trouver des repères et une personne d’un certain âge peut représenter un repère sécurisant.» Et voilà comment après avoir imposé la voix des jeunes dans la société, nos soi-xante-huitards réussissent aujourd’hui un nouveau tour de force: donner une voix aux aînés.

Dans une société confrontée à un chan-gement démographique important, cet-te voix qui s’élève fait écho à la question, très sensible, de l’âge de la retraite, étab-lie à 64 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Un seuil comme gravé dans le marbre, sur lequel butent les tentati-ves d’assouplissement. La 11e révision de l’AVS s’est ainsi brisée sur la question du rehaussement d’une année de l’âge de la retraite pour les femmes. Actuellement, le Conseil fédéral prépare les bases d’une réforme en profondeur de l’AVS, en vue, d’une part, de résoudre les problèmes fi-nanciers attendus à moyen terme en rai-son de l’évolution démographique et, d’autre part, de moderniser l’application de l’assurance.

en chiffres...33 % des hommes travaillent encore à 66 ans, selon l’Office fédéral des assurances sociales.

27 % de tous les Suisses de plus de 65 ans maintiennent une activité professionnel-le, selon l’OCDE.

35 % des hommes touchent au moins une partie de leur retraite dès 60 ans, se-lon l’Office fédéral de la statistique.

2500 CHF par mois de salaire moyen pour les 65-69 ans actifs, selon l’Office fédéral des assurances sociales.

iNsPirAtioN

a SavOIr pOUr prOLONgEr SON aCtIvIté

■■ il existe deux options: toucher l’avS, le 2e et le 3e pilier normalement tout en maintenant une activité, ou repousser la perception de l’une ou l’autre rente (cinq ans maximum) en continuant à cotiser. Les versements mensuels seront alors revus à la haus-se au moment de leur perception.

pour l’avS, les seniors ne cotisent que si leurs revenus dépassent 16 800 francs par an. pour le 2e pilier, caisses de pension et employeurs n’ont pas encore tous introduit de possibilité d’ajournement, il convient donc de se renseigner.

Le calculateur de la Confédération (www.acor-avs.ch) permet de mesurer la variation de sa pension avS en fon-ction de l’âge de la retraite. pour le 2e

pilier, chaque fonds de pension a son système de calcul. Idem pour le 3e pi-lier, dont les cotisations restent dé-ductibles des impôts.

La personne qui souhaite un ajour-nement doit l’indiquer dans le cad-re de sa demande d’avS, à remplir au plus tard un an après le début de son droit à la retraite.

Certains employeurs, privés ou pu-blics, refusent de garder leurs salari-és. Ceux-ci peuvent alors poursuivre une activité à leur compte. Le régime de la raison individuelle permet à une personne seule de travailler sans in-scription au registre du commerce, tant que le revenu annuel est inférieur à 100 000 francs. Il est aussi possible de créer une société (Sa, Sàrl, etc.)

Marina Borriello

redaction [email protected]

Les entreprises ont tout intérêt à fai-re appel aux seniors pour pallier au manque de disponibilité d’une po-pulation plus jeune. D’autant plus que dans de nombreux domaines, les personnes âgées manifestent un comportement plus dynamique et plus «jeune» que leurs successeurs. Une idée qui se heurte bien souvent à un mur de préjugés.Pourtant, pour Claude Koehl, res-ponsable de la plateforme de recru-tement Jobs 50+, la réalité est tout autre: «pour une entreprise, engager une personne âgée de plus de 45 ans peut être une très bonne affaire. La recherche dans ce domaine a claire-ment montré que l’efficacité écono-mique des jeunes et des personnes plus âgées est équivalente lorsque l’on prend en compte tous les coûts effectifs.»

Un pari pour les années à venirFinalement, parier sur les seniors veut dire aussi bousculer les men-talités. Puisqu’il n’existe pas de dif-férence significative entre la perfor-mance des différents groupes d’âge, c’est désormais aux entreprises de savoir faire les bon choix pour faire face au défi démographique.

Claude Koehlresponsable de la plateforme de re-crutement Jobs 50+.

Alain Curchodmembre du comité d'adlatus Suisse

Régis Grossprésident d'adlatus Léman

entreprises: misez sur les seniors!en suisse, comme dans presque toute l’europe, le marché du travail est oc-cupé par un personnel tou-jours plus âgé. Aujourd’hui, un quart à peu près de la po-pulation active a plus de 50 ans. D`ici 2020, ce taux pas-sera à un tiers environ.

Faire carrière après 65 ans

Marina Borriello

redaction [email protected]

■■ Question: pourquoi un tiers des suisses continuent de travailler passé l’âge de la retraite?

■■ Réponse: La plupart le font par choix, pas par nécessité, dans une société où l’on ne vieillit presque plus, les seniors n’ont pas dit leur dernier mot.

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enGAGeMenTsur l'ensemble de la populati-on des 65 ans et plus, l'oCDe estime que 27% des suisses sont encore actifs.Photo : ShutteRStock

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6 · Juin 2012 une édition réalisée par mediaplanet

News

prOFIL

Jean-Marc Richard

■■ Animateur de la rtS de-puis 1993, Jean-marc richard ani-mait notamment l’émission Les Zè-bres, sur La pre-mière. Il mènera, dès septembre, La Ligne de Cœur. a 52 ans, il est père d’un tout jeune en-fant. En plus, en véritable hyperac-tif, il cumule les en-gagements.

Question: Comment Jean-Marc Richard, le célèbre animateur de la radio et de la télévision, vit-il sa cinquantaine d’années? Réponse: Heureux, il profite pleinement de cette période de sa vie. Rencontre avec cet éternel épanoui.

■■ Comment vous sentez-vous main-tenant que vous avez passé le fameux cap des 50 ans? A vrai dire, je me sens très bien avec moi-même. Je sais désormais que j’ai parcou-ru plus de la moitié de ma vie, mais cela ne m’inquiète pas car je me sens comme un jeu-ne cinquantenaire. L’âge ne me pèse pas car je l’accepte sans complexe. Parallèlement, j’ai l’agréable impression d’avoir gagné en maturité. Ce n’est franchement pas désag-réable.

■■ est-ce ce cap des 50 ans qui vous a rendu davantage mature? Non. Je n’aime pas parler de ma vie privée, mais je veux quand même vous dire que de-puis que je m’occupe de mon fils et de mes beaux-enfants, mon regard sur la vie a chan-gé. Il s’est approfondi, je crois. Puisque mon dernier enfant a 3 ans et demi aujourd’hui, je sais que je pourrai être encore longtemps à ses côtés et ce malgré mon vieillissement. Cette mise en perspective de mon futur change ma vision du présent.

■■ Pour votre santé, avez-vous changé quelque chose dans votre vie ces der-nières années?Oui, j’ai changé mon mode de vie en repen-sant mon rapport à la nourriture. Avant, je mangeais vite et normalement mais en cui-

sinant beaucoup de viande. Maintenant, je fais attention à m’alimenter avec plus de lé-gumes et à manger moins le soir. Evidem-ment, j’évite aussi les grands gueuletons. Le déclencheur de ce changement a été ma pri-se de conscience sur la manière que j’avais de m’alimenter: celle-ci me prenait beaucoup d’énergie. Et justement, avec mes différen-tes activités et ma famille, j’ ai besoin d’une grande dose quotidienne d’énergie.

■■ vous vous dopez avec quoi? Des pro-duits naturels? Rien du tout! Je ne prends aucun produit, ni vitamine, ni alcool, ni drogue. Mais mon hy-giène de vie me procure suffisamment de ressources. Mon seul rituel est de boire un verre d’eau chaude le matin et un peu de jus de citron. J’essaie aussi de me lever tôt et de me coucher pas trop tard. Cela dit, sur ce der-nier point, ça risque de devenir compliqué en animant une émission de 22 h à minuit. Il faut que j’y repense. (Il rit)

■■ Psychologiquement, vous avez changé? Il y a une dizaine d’années j’étais encore très sensible aux critiques sur mon engagement et à leur virulence. Il faut dire que la violence de certaines attaques et leur caractère répé-titif m’affectaient beaucoup. Maintenant, j’ai heureusement pris du recul. J’attache be-aucoup moins d’importance à l’image que les autres peuvent avoir de moi. Je suis con-scient que je polarise les opinions car je dé-fends des idées et je suis très à l’aise avec ça.

Les gens haineux ne représentent plus grand chose à mes yeux et j’ai appris à écouter ceux qui disent, moins fort, qu’ils adhèrent à ma vision du monde. A ce niveau, j’ai eu la chance de recevoir de nombreux témoigna-ges positifs ces dernières semaines depuis l’annonce de la disparition de mon émissi-on Les Zèbres sur la RTS. Dans ces moments, on se rend compte que le sens qu’on donne à sa vie a, en effet, du sens.

■■ le moteur de votre vie a-t-il égale-ment changé? Oh non! L’engagement a toujours été le mo-teur de mes actions et le but que je veux donner à mon existence. Ça, ce n’est en tout cas pas prêt de changer. C’est évident que l’on est plus tranquille lorsque l’on ne fait ri-en ou qu’on se la coince, mais je n’ai jama-is eu envie d’arrêter de défendre mes idées pour autant.

■■ Concernant votre porte-monnaie, pensez-vous à mettre de côté pour la retraite? J’y pense d’autant plus que j’aurai alors des enfants qui auront besoin de mon soutien financier pour aller, par exemple, jusqu’au bout de leurs études. Dans ce cas, si on ne gagne pas des sommes astronomiques, ce n’est vraiment pas gagné d’avance. Et, mê-me si je ne suis pas du genre dépensier, il faut que je fasse attention pour ne pas mett-re ma famille dans une situation déplaisan-te quand j’aurai arrêté de travailler.

■■ est-ce que vos auditeurs ou télé-spectateurs vous demandent des conseils pour bien prendre de l’âge? Non, pas vraiment. Vu que je côtoie essen-tiellement des enfants et des adolescents, il arrive qu’ils me demandent comment se comporter à leur âge face à des adultes de mon âge. On me demande souvent com-ment réagir et dialoguer avec les parents. Ce contact avec la jeunesse est d’ailleurs un enrichissement génial pour un adulte. A l’avenir, c’est cette parole des nouvelles générations que je veux pouvoir porter da-vantage. Ce sera mon prochain engagement puisque la parole des enfants a été enlevée sur les ondes de la radio publique. Je pense que nous avons besoin d’entendre ce qu’ils ont à dire.

■■ n’est-ce pas plus compliqué de vieillir lorsqu’on fait un métier d’image comme le vôtre?C’est exactement le contraire, à mon avis. Si on avait tendance à l’oublier, notre corps qui vieillit est là pour nous rappeler ou nous fai-re prendre conscience que, même si l’on est un peu connu, on est comme tous les autres. Ainsi, on est aidé à reprendre le bon che-min pour que notre vie ait véritablement un sens. Dans ce cas, vieillir représente une op-portunité.

Pour Jean-Marc richard, la maturité n’exclut pas la jeunesse

Jonas schneiter

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Dans plus de 30 pays, Terre des hommes construit un avenir meilleur pour les enfants démunis et leurs communautés. Cet engagement est financé par des soutiens individuels et institutionnels dont 85% sont affectés directement aux programmes de Terre des hommes.

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Juin 2012 · 7une édition réalisée par mediaplanet

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JeAn-MARC RiChARDAnimateur à la RTs depuis 1993Photo : RtS

Ce n’est pas seulement par une bonne alimentation, du

sport, un bon sommeil et un mode de vie sain que vous pourrez facile-ment relever le défi du bien vieillir. Afin de vivre pleinement cette période charnière et s’y épanouir, il est nécessaire de prendre le temps de s’interroger sur notre rapport avec la vie et notre exis-tence.

C’est inéluctable, vieillir s’accompagne d’un change-

ment physique, qu’il soit retardé ou atténué par les techniques mo-dernes anti-âge ou par un bon ca-pital génétique. Le charme ne vi-ent plus alors de la souplesse de votre peau ni de la force du muscle mais plutôt des atouts de votre personnalité.

Votre ouverture, votre curio-sité et vos expériences sont

autant de qualités que vous devez prendre en compte dans la séduc-tion des autres et de vous-même.

Ce cap peut être l’occasion idéale d’effacer les ardoises et

de repartir sur de bonnes bases avec ses proches.

Entretenir de bonnes rela-tions familiales et amicales

permet d’aborder ce passage avec davantage de légèreté. Cela de-mande entre autres de se pardon-ner ses échecs, ses erreurs aussi et d’accepter ce qui ne peut être changé, pour tourner la page.

Mettre de l’ordre dans sa vie n’est pas toujours aisé. Se fai-

re aider est parfois nécessaire, mais le jeu en vaut toujours la chandelle. Cette étape passée, la vie est à nouveau devant vous et vous avez le bénéfice de vous être affranchi de vos complexes.

Dès lors, riche de cette nou-velle sérénité, profitez au ma-

ximum de ce que vous apporte chaque jour.

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8 · Juin 2012 une édition réalisée par mediaplanet

APerçu ProFessioNNeL

une audioprothèse peut sauver un couple

Les aides auditives ont connu une évolution étonnante: il y a quelques années seule-ment, elles avaient une ré-putation d’appareils gros-siers, incommodes et voy-ants, qui souffraient d’une

acceptation relativement faible. Mais les choses ont radicalement changé: la plu-part des appareils qui amplifient les sons bénéficient d’une taille fortement rédu-ite et d’une forme parfaitement adaptée à l’oreille, les rendant pratiquement invi-sibles au premier coup d’œil. Ainsi, le mo-ment paraissait propice pour procéder à un sondage auprès d’un grand nombre de détenteurs d’aides auditives. «Hear the World» (www.hear-the-world.com), une initiative d’envergure mondiale lancée par Phonak, le fabricant d’audioprothèses suisses, est consacrée à la tâche et a publié une étude intitulée «Entendre, c’est vivre» qui présente plusieurs résultats fort inté-ressants.

«Communiquer, c’est entrer en relation»Neuf porteurs sur dix d’aide auditive en Suisse ont en effet confirmé qu’ils avaient gagné en qualité de vie depuis qu’ils en sont équipés. Le professeur Martin Ohl-meier explique ce phénomène: «L’ouïe humaine est un sens fascinant qui pos-sède une importance capitale pour un grand nombre d’aspects de notre vie. Elle a une influence décisive sur notre bien-êt-re physique et émotionnel, sur la manière dont nous organisons nos activités quoti-diennes et dont nous entrons en contact et entretenons nos relations sociales.» Les relations jouent un rôle particulier dans ce domaine: 37 % des sondés suisses indiquent qu’ils éprouvent moins de dif-ficultés à nouer des contacts sociaux de-

puis qu’ils portent un appareil. «L’audition en soi possède une fonction importante pour l’être humain, notamment pour sa communication. Communiquer, c’est au-tomatiquement aussi entrer en relation avec l’autre; et les relations sont à la base de toute vie en communauté. Cela signifie donc qu’une personne non dotée de la ca-pacité d’audition aura des difficultés con-sidérables pour entrer en contact avec les autres», illustre le professeur Ohlmeier.

Un bienfait aussi pour les pro-chesCe qui vaut généralement pour les rela-tions sociales s’applique tout autant aux relations amoureuses. Ils sont 77 % des dé-tenteurs d’aides auditives en Suisse à in-diquer que leur vie de couple s’est améli-orée depuis le port d’une prothèse. Dans ce contexte, la question souvent posée «M’écoutes-tu vraiment?» apparaît sous un jour totalement nouveau. Martin Ohl-meier: «Des situations se caractérisant par un bruit de fond excessif, tels ceux des fêtes de famille ou des dîners au res-taurant, constituent des défis particuliers pour grand nombre de personnes attein-tes d’un handicap auditif. Il leur est péni-ble, voire souvent impossible de suivre la conversation avec leur interlocuteur dans le brouhaha général.» Souvent, des situa-tions de ce genre amènent les proches à inciter les personnes atteintes à agir. Se-lon l’étude, 81 % des proches interrogés en Suisse indiquent être heureux que leur conjoint ait opté pour une aide auditive. Le professeur Ohlmeier précise: «Dans la vie de tous les jours, il n’est pas rare que les relations sociales souffrent de grands con-flits issus de l’impuissance des proches à employer les moyens de communication nécessaires à l’entretien normal et habi-tuel de leur relation. On se sert d’un langa-

ge différent avec un malentendant, on for-me des phrases grammaticalement plus simples.» Le médecin explique qu’une telle restriction dans la communication entraîne des conséquences pour les deux conjoints: «Souvent, le niveau de la langue se détériore: non seulement celui de la personne atteinte de surdité, mais aussi celui de la personne qui lui parle. Une au-dition améliorée par une prothèse peut permettre de redresser cette situation.»

Une meilleure santéUn autre motif essentiel pour s’équiper d’une audioprothèse, outre une vie socia-le comblée, est celui de la santé. Et ce n’est pas seulement de l’audition qu’il s’agit: l’étude a révélé que pour 71 % des sondés en Suisse, la santé globale s’est améliorée depuis qu’ils portent une aide auditive et que 25 % d’entre eux pratiquent davantage de sport. Pourtant, le bien-être physique n’en est pas le seul bénéficiaire; la santé mentale aussi: «L’un des enseignements essentiels qui ressort de l’étude «Entend-re, c’est vivre» est que les personnes souf-frant d’une perte d’audition et ne portant pas d’audioprothèse sont souvent peu sû-res d’elles, soucieuses ou tristes, voire par-fois déprimées.» Martin Ohlmeier voit ré-gulièrement des patients dont les troubles sont attribuables à une surdité. «Celle-ci peut entraîner une isolation de la person-ne atteinte, provoquant une évolution dé-pressive et une anxiété accrue, mais éga-lement une méfiance croissante vis-à-vis des autres. Une perte d’audition non trai-tée peut parfois aboutir à une paranoïa provenant de l’incertitude du patient à sa-voir si l’on parle «avec lui» ou «de lui».»

«un bruit de fond excessif, tels ceux des fêtes de famil-le ou des dîners au restaurant, con-stituent des défis particuliers pour un grand nombre de personnes attein-tes d›un handicap auditif.»

Professeur Dr Martin ohlmeierspécialiste en neurologie, psychiatrie et psy-chothérapie et directeur de l›hôpital Ludwig-noll à Cassel

ENJEU

L’étude «Entendre, c’est vivre» a mené une enquête auprès de plus de 4300 personnes, tant malenten-dantes que non (dont leurs proches), sur leurs expériences avec les aides auditives. Près de 1000 d’entre elles habitent en Suisse. Leurs réponses ont jeté une lumière nouvelle sur l’opinion générale concernant les audioprothèses, notamment par rapport à la santé et aux relations.

1La perte d’audition survient graduellement, l’ouïe globale ne se détériore pas d’un seul

coup. Ce sont d’abord certains sons qui s’estompent, dont les aigus tels que la sonnette ou le gazouillis des oiseaux. De même, les voix aiguës des femmes et des enfants deviennent plus vite in-intelligibles que les voix graves mascu-lines.

2Certaines lettres se brouillent elles aussi avant les autres, notamment les P, C, F, G, CH ou

le S. Si l’on a l’impression que les inter-locuteurs articulent mal, il peut s’agir d’un premier signal.

3Quant aux acouphènes, ils peuvent également être le premier symptôme d’une

surdité. Des cellules sensorielles en-dommagées de l’oreille interne peu-vent être à l’origine des acouphènes. Si on les ignore, des lésions peuvent ent-raîner une perte de l’audition.

4Parmi les premiers indices fi-gure aussi l’incapacité de dis-tinguer des interlocuteurs in-

dividuels dans des environnements à haut niveau sonore.

5Etant donné qu’il s’agit d’une dégradation lente, les proches sont souvent en mesure

d’identifier la perte d’audition plus vi-te que la personne concernée. Cepen-dant, une réserve mal placée ne servira à personne.

6Une fois la décision prise de se faire tester, l’idéal est de con-sulter un ORL. L’Internet pro-

pose désormais également des tests éprouvés.

7Si vous n’avez pas envie de fai-re régler votre aide auditive au cours de plusieurs séances

d’audioprothésie, optez plutôt pour un appareil réglable individuellement. Configurez toujours celui-ci avec pré-caution, car l’ouïe a besoin d’une ou deux semaines pour s’adapter aux changements acoustiques.

CONSEILS pratIQUES

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Juin 2012 · 9une édition réalisée par mediaplanet

iNsPirAtioN

Il existe principalement deux types de diabète. Le premier, moins courant est le diabète de type 1. Les cellules du panc-réas qui produisent l’insuline sont alors détruites et en l’absence d’insuline le sucre ne peut plus entrer dans les cel-lules et s’accumule dans le sang. Le se-cond, diabète de type 2, beaucoup plus répandu (5 % de la population), apparaît en général après 50 ans. Le pancréas pro-duit encore de l’insuline mais l’action de celle-ci au niveau des cellules est moins efficace. Il doit donc en produi-re plus et, sur le long cours, s’épuise. Son développement dépend d’une prédispo-sition génétique et de facteurs environ-nementaux, notamment une alimenta-tion trop riche et un manque d’activité physique. Non traitée, cette maladie peut avoir des conséquences majeures avec troubles de l’irrigation des orga-nes entraînant des problèmes au niveau du cœur, des reins, des yeux, etc. Les cin-quantenaires en 2012 ont un mode de vie qui les expose de manière accrue à cette maladie. Une vie professionnelle char-gée les a souvent poussés à négliger leur alimentation et à être sédentaires. Cette génération souffre alors souvent de pro-blèmes de santé touchant plusieurs pa-ramètres qu’il faut prendre en charge. «Pour ces patients, il ne faut pas se con-

tenter d’aligner les glycémies mais faire en sorte de les prendre en charge dans l’intégralité de leur problématique de santé en agissant sur le mode de vie et en traitant également les autres facteurs de risque cardio-vasculaires comme l’hypertension artérielle ou l’hypercholestérolémie.», explique la

Dresse Sandra Beer, médecin spécia-liste en endocrinologie et diabétolo-gie.

Un changement inc ontournableLa prise en charge se fait sur plusi-eurs plans. Le plus difficile, dans not-

re société occidentale, sera certaine-ment de rééquilibrer l’alimentation selon le principe de la pyramide ali-mentaire et de ménager du temps pour une activité physique régu-lière. Un grand effort doit alors êt-re fourni par le patient de plus de 50 ans pour aller à l’encontre d’un ryth-me et d’une relation à son corps qui ont sûrement été solidement ancrés depuis une trentaine d’années. «Pour aider les personnes diabétiques à enc-lencher un modification profonde de leur vie quotidienne, il existe depuis deux ans, des programmes d’activité physique avec des professionnels qui encadrent médicalement et sportive-ment les patients. Ceux-ci sont mê-me remboursés par l’assurance mala-die.», ajoute Sandra Beer. Une fois que le suivi médical est enclenché, le mé-decin enseigne au patient la prise en charge de sa maladie pour le rendre plus autonome.

l’aide des nouvelles techno-logies Afin d’éviter les complications du di-abète, il faut mettre en place un sui-vi régulier de la maladie. Celui-ci dé-pend énormément de la qualité de la relation que le médecin aura tissée avec son patient et surtout du rapport entre le patient et sa maladie. En ré-sumé, il est nécessaire que le princi-pal intéressé se sente concerné par les glycémies qu’il devra récolter et que ces dernières aient du sens à ses yeux. La transmission automatique et facilitée des données par certains ap-pareils représente alors une aide pour certains. «Je peux dire que le transfert des données est grandement facilité avec les patients qui utilisent, par exem-ple, l’iBGSTAR de Sanofi fonctionnant avec l’iPhone.», affirme le Dr Beer. Tous ces moyens technologiques ne rempla-ceront cependant jamais le contact avec le spécialiste mais ils le facilitent et c’est en cela qu’ils sont précieux.

génération diabète■■ Question: Quelle est la spécifici-

té du diabète chez les individus de plus de 50 ans?

■■ Réponse: il fait le plus souvent partie du «syndrome métabolique» et est donc associé à d’autres pro-blèmes de santé. Heureusement, la recherche avance et les techno-logies offrent de nouvelles appro-ches.

■■ Question: a plus de 50 ans, en quoi la santé dentaire est-elle importante?

■■ Réponse: Véritable reflet de notre état général, elle a non seu-lement un rôle médical crucial mais également social.

CONSEILS pOUr évItEr LE DIaBètE:

■■ Augmentez votre activité phy-sique. Idéalement, vous devriez mar-cher 10’000 pas par jour. La pratique d’une activité physique d’au moins 45 minutes deux à trois fois par se-maine entretient votre santé.

■■ Mangez davantage de fibres avec des légumineuses, des céréales et préférez le pain complet au pain blanc.

■■ evitez le surpoids et ne mangez pas trop gras ni trop sucré. Evitez également le grignotage et prenez le temps de vous nourrir calmement.

■■ Dormez suffisamment pour re-poser votre corps.

■■ limitez le stress dans votre vie quotidienne et autorisez-vous des moments de relaxation, particuli-èrement lors de la digestion.

■■ lors de la présentation des premiers symptômes de diabète, consultez sans tarder. Une prise en charge rapide évite bien des désag-réments et réduit considérablement les risques de mortalité.

■■ surveillez votre taux de suc-re chez un médecin ou avec un ap-pareil qui vous permet de mesurer votre glycémie.

Jonas schneiter

[email protected]

Jonas schneiter

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A passé 50 ans, la prise de médica-ments plus fréquente et plus abon-dante pèse dans la balance de la san-té dentaire car elle influence la flore buccale. Ceci peut avoir des consé-quences sur le développement de ca-ries ou de maladies des gencives. Au fil des ans, des problèmes de dexté-rité ou de sensibilité peuvent rend-re le brossage des dents plus diffici-le ou moins efficace. Enfin, diver-ses maladies ou problèmes de san-té fragilisent l’ensemble de la zone bucco-dentaire. «Toutes les étapes de la vie nécessitent une attention à l’hygiène dentaire, mais venu un certain âge, les facteurs qui provo-quent une détérioration des dents ou des tissus de la cavité buccale sont plus nombreux.», explique Gé-raldine Bosson Hédiguer, médecin-dentiste à Lausanne au cabinet « La-bel-dent ».

Un atout esthétique«J’ai remarqué, en plus dix ans de carrière, une augmentation du nom-bre de demandes d’ordre esthétique. Cela concerne aussi les personnes qui approchent l’âge de la retraite et qui désirent garder une vie socia-le active», analyse la Dresse Bosson Hédiguer. Il n’est désormais pas rare qu’un adulte entame un traitement orthodontique ou veuille bénéficier d’un blanchiment dentaire.

Géraldine Bosson hédiguermédecin dentiste au cabinet «Label-dent» à Lausanne.

Quand les dents vont, tout va

Dr sandra Beer médecin spéci-aliste en endo-crinologie et di-abètologie

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10 · Juin 2012 une édition réalisée par mediaplanet

iNsPirAtioN

Même si on n’a pas forcément envie d’y penser trop en avance, le passage à la retraite doit être minutieusement préparé si l’on veut atténuer les effets de ce bouleversement sur son équilib-re financier. La cinquantaine passée, il s’agit alors de calculer votre futur bud-get et de prendre des mesures simples mais essentielles. Planifier sa retrai-te, c’est d’abord réfléchir à la manière d’aborder une nouvelle liberté. Cette phase de réflexion est importante et ne doit en aucun cas être négligée. No-tamment parce que le versement en ca-pital d’une caisse de pension doit être demandé suffisamment à l’avance et que l’avoir du 3e pilier n’est disponib-le en capital que cinq ans avant l’âge de la retraite. Afin de faire les bons choix, il faut certes réfléchir à la manière dont on souhaite aborder cette nou-velle période de la vie, mais surtout êt-re correctement informé. Sur ce derni-

er point, les Suisses sont mal servis. Un système complexe, des modifications fréquentes des règles et quelques idées reçues compliquent la compréhension du système.

Un rappel indispensableEn Suisse, le concept de prévoyance re-pose sur le principe des «3 piliers». Il y a d’abord la prévoyance étatique dont fait notamment partie l’AVS. Ensui-te, il y a le deuxième pilier, c’est-à-di-re la prévoyance professionnelle. En-fin, la prévoyance individuelle, appe-lée 3e pilier, est facultative et sa va-leur dépend de ce que vous avez déci-dé de cotiser et de la formule à laquel-le vous avez souscrit. Au moment de la retraite, le 1er pilier vous versera une rente AVS qui permettra de couv-rir vos besoins vitaux. La rente de vieil-lesse provenant de la prévoyance pro-fessionnelle, additionnée à la rente AVS, devra, pour sa part, permettre le maintien d’un niveau de vie proche de l’antérieur. Malheureusement, cette promesse est de moins en moins tenue en raison de la situation conjoncturelle de vieillissement de la population. D’où l’importance de la compléter lorsqu’on en a les moyens. Cette prévoyance in-

dividuelle, constituée de vos avoirs personnels, vous permettra de complé-ter les prestations des 1er et 2e pilier, et ainsi de réaliser divers objectifs.

Patrimoine parachuteComme chaque type d’investissement présente des avantages, mais aussi des inconvénients, il est généralement ju-dicieux de diversifier ses placements en multipliant les formes de place-ment. Le troisième pilier lié à des fonds de placement et les privilèges fiscaux qui en résultent offrent de bonnes op-portunités de rendement. Concernant la sécurité, l’assurance-vie garantit le versement en une seule fois d’une som-me fixée à l’avance, dont vous pourrez par exemple bénéficier à l’âge de 65 ans. Et puis, n’oublions que vous êtes libre de déterminer à tout moment les som-mes versées sur le 3e pilier. Par consé-quent, si vous deviez avoir besoin d’un peu plus d’argent disponible au cours d’une année donnée, il vous suffira de réduire vos versements. Plus le mo-ment de la retraite approche, plus vos placements devraient être axés sur la sécurité. Dans les années qui précèdent la retraite, il s’agit donc de réaffecter progressivement les placements forte-

ment orientés vers le rendement dans des placements faisant la part belle à la sécurité.

Choix de sociétéLe temps de la «retraite-repos» s’est ef-facé au profit du concept de «retraite-loisirs». Ceci implique un besoin plus élevé en liquidité qui est souvent com-biné avec une volonté à garder un re-venu d’appoint. Cependant, s’il y a un revenu tiré d’une activité profession-nelle complémentaire, celui-ci ne do-it couvrir que les frais superflus et les loisirs sous peine de se retrouver dans des situations très compliquées lors de futures incapacités de travailler. De manière générale, les Suisses ont à leur disposition de puissants outils de pré-voyance, mais ils oublient trop souvent d’en profiter pleinement. Pourtant, alors qu’une bonne gestion garantiss-ait, il y a peu, du beurre sur les épinards ou de beaux cadeaux pour les petits-enfants, la crise du système de prévo-yance pourrait faire de ce revenu sup-plémentaire un apport nécessaire pour une vie agréable.

Préparer sereinement sa retraite

soCiéTéle temps de "retraite-re-pos" s'est effacé au profit du concept de "retraite-loisirs".Photo: ShutteRStock

Jonas schneiter

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■■ Question: Comment peut-on s’assurer un passage à la retraire sans soucis?

■■ Réponse: il suffit de planifier at-tentivement cette période charni-ère une dizaine d’années à l’avance. Explications.

Jonas schneiter

[email protected]

Plus nos connaissances s’approfondissent en génétique, plus il est possible de se préparer à affronter certaines maladies ou évi-ter de graves complications. La cin-quantaine est le moment idéal pour se préoccuper de son état de san-té des années suivantes. Souvent, il est encore temps de s’affranchir de bien des problèmes. «Nous pouvons détecter un risque, par exemple de cancer du côlon ou de maladies car-dio-vasculaires avant même qu’ils ne se déclenchent. Ensuite, en adap-tant son mode de vie, on pourra évi-ter le pire», précise le Docteur Pierre-Alain Menoud, responsable de la gé-nétique au sein du laboratoire Unil-abs.

Remèdes plus efficacesGrâce au diagnostic moléculaire, il

est également possible d’améliorer l’utilisation de médicaments. «En analysant les variations génétiques de certaines enzymes, on peut opti-miser l’efficacité d’un médicament et réduire ses effets secondaires», explique le Docteur Menoud. Mê-me si aujourd'hui la liste des analy-ses génétiques à disposition est dé-jà longue, l’évolution scientifique la complétera et la démocratisera rapi-dement.

Docteur Pierre-Alain Menoud responsable de la génétique au sein du laboratoire Unilabs

Ne plus se laisser surprendre par des ennuis de santé

■■ Question: Comment la mé-decine moderne permet-elle de prévoir des maladies?

■■ Réponse: Grâce à des ana-lyses génétiques ciblées, il est possible de connaître ses risques de santé.

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La Martin’s Tap Dance Company présente son nouveau spectacle per-cutant des champions du monde de claquettes, ce week-end au Théâtre Barnabé! CLAPUne plongée dans le monde des claquettes, une histoire tout en Clic et en Clap… un hommage à l’âme dansante d’un studio de cinéma qui résonne encore des virtuoses qu’il a abrités… Les six jeunes danseurs, multiples champions du monde, nous entraî-nent avec fougue, humour et élégance dans les méandres d’un monde fantaisiste, en passant du réel à la � ction avec un naturel déconcertant.

Venez nombreux découvrir “Clap” en première au Théâtre Barnabé - Servion les 28-29-30 juin et 1er Juillet 2012!

www.martinstapdance.ch

Le théâtre barnabé présente :• 27 juillet : Ecole Rudra-Béjart avec en 1ère suisse son nou-

veau spectacle avec trois créations dont « Camille Claudel »• 20 au 23 septembre : la « Baraka Dance Company » présente

son nouveau spectacle : Street• dès le 9 novembre : notre traditionnelle REVUE qui traitera

toute l’actualité 2012• 9 décembre : un concert d’orgue• 16 décembre : un magni� que Noël pour les enfants• 31 décembre : une Saint-Sylvestre à ne manquer sous aucun

prétexte… Pour tout renseignement : 021 903 0 903 ou www.barnabe.ch

Page 12: unE éDition réaL iséE par mEDiapLanEt No.4/Juin 2012 …Dr s andra Beer médecin ... tent aujourd'hui prématurément la vie ... enfaits des sels de mer sur le corps àdoc.mediaplanet.com/all_projects/10628.pdf

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Jérôme ClercVoile- 1er Bol d’Or 2012- 2ème Grand Prix des Ambassadeurs 2012- 1re Open de Crans 2012- 1re Genève-Rolle-Genève 2012- 1re Open de Versoix 2012

Lucas TramèrAviron

- Vice-champion suisse indoor 2012- 4ème Coupe du Monde, Munich 2011- Champion suisse 2011- Champion suisse indoor 2011

Séverine Pont CombeSki-Alpinisme & course à pied- Vainqueur de la Patrouille des Glaciers 2012- 2ème à la Pierra Menta 2012- 3 médailles d’or aux championnats d’Europe de Pelvoux 2012- 1 médaille d’argent aux championnats d’Europe de Pelvoux 2012- 1 médaille de bronze aux championnats d’Europe de Pelvoux 2012

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