16
novo nordisk Numéro 1 sur la liste des 100 entreprises les plus durables Chaque année, les 100 entreprises les plus actives dans la protection de l’environnement, les intérêts sociaux et la direction durable de leurs affaires sont distinguées parmi 4000 entreprises présentes dans les pays industrialisés et pays émergents. www.novonordisk.com/sustainability www.global100.org Novo Nordisk Pharma SA, 8700 Küsnacht/ZH UN SUPPLéMENT PUBLICITAIRE RéALISé PAR MEDIAPLANET Entretien avec le Professeur Jean-Claude Mbanya, Président de la Fédération Internationale du Diabète. MAÎTRISONS LE DIABÈTE, MAINTENANT PHOTO: IDF DIABèTE NUMÉRO Prévention S’informer auprès de spécialistes et éviter les complications Autogestion La clé de l’indépendance et l’accès à une vie de qualité Nouvelles technologies Une aide précieuse pour le patient et une communication facilitée avec le médecin Lutte contre le diabète Interview avec le Dr. Isabelle Hagon- Traub, Directrice du programme cantonal diabète PHOTO: EST MIS À DISPOSITION 4 Nov. 2012 POUR RÉDUIRE LES RISQUES 5 CONSEILS PUBLICITé Journée mondiale du diabète le 14. novembre

4 Diabète - Mediaplanet

  • Upload
    others

  • View
    13

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 4 Diabète - Mediaplanet

novo nordiskNuméro 1 sur la liste des 100 entreprises les plus durables

Chaque année, les 100 entreprises les plus actives dans la protection de l’environnement, les intérêts sociaux et la direction durable de leurs affaires sont distinguées parmi 4000 entreprises présentes dans les pays industrialisés et pays émergents.

www.novonordisk.com/sustainability

www.global100.org Novo Nordisk Pharma SA, 8700 Küsnacht/ZH

Inserat_Global-100_182x40mm_f.indd 1 22.10.12 10:31

Un sUpplément pUblicitaire réalisé par mediaplanet

Entretien avec le Professeur Jean-Claude Mbanya, Président de la Fédération Internationale du Diabète.

Maîtrisons le diabète, Maintenant

Photo: idf

DiabèteNuMéro

préventionS’informer auprès de spécialistes et éviter les complications

autogestion La clé de l’indépendance et l’accès à une vie de qualité

nouvelles technologiesune aide précieuse pour le patient et une communication facilitée avec le médecin

lutte contre le diabète Interview avec le Dr. Isabelle Hagon-Traub, Directrice du programme cantonal diabètePhoto: est mis à disPosition

4Nov. 2012

Pour réDuIrE LES rISquES

5CoNSEILS

publicité

Journée mondiale du diabète le 14. novembre

Page 2: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet2 · cHallenGe

Le diabète sucré est une maladie inconnue, invisible et inquiétante du XXIe siècle.

les institutions de san-té, les médecins et les spécialistes s�occupant des malades estiment que près de 500 000 per-sonnes en Suisse sont at-teintes de diabète sucré.

Le diabète est la plus importante ma-ladie populaire de notre époque, et la tendance ne cesse d�augmenter.

Sensibiliser la population mondialeDe plus, les perspectives d’avenir sont sombres: les experts craignent que le nombre de personnes touchées aug-mente encore. Les raisons sont connues: une alimentation trop riche en sucre, en hydrates de carbone et en graisse, une consommation excessive de médi-caments et d’alcool ou une combinai-son dangereuse des deux - ainsi que le manque d’activité physique. À cet égard, le diabète ne se distingue pas d’autres maladies dites de civilisation.

C’est pourquoi la journée mondiale du diabète et si importante: dans le monde entier, la population doit être sensibilisée à cette maladie, à ses causes et à ses traitements. Il y a ur-gence, et tous les moyens disponibles doivent être utilisés.

etat d’urgenceLe diabète est une maladie perni-cieuse, mais elle est contrôlable et son évolution peut être retardée jusqu’à un certain point si elle est reconnue précocement. Une bonne qualité de vie reste ainsi possible. Si la maladie et diagnostiquée tardivement ou que sa présence est refoulée, des compli-cations sévères, p. ex. des troubles sé-vères de la circulation, surtout dans les membres, pouvant aller jusqu’à l’amputation ou à la cécité, peuvent survenir rapidement.

Défendre les intérêts des diabétiquesL’Association suisse du diabète (ASD) s’occupe de cette problématique de façon générale, et des personnes touchées en particulier. L’Associa-tion suisse du diabète compte au-jourd’hui près de 25 000 membres, et est organisée autour d’un secré-tariat, consacré surtout à défendre les intérêts de diabétiques dans des questions de santé publique, et de 20 associations régionales du dia-bète. L’annexe vous fournira de plus amples informations sur la maladie et tous ses aspects. N’oubliez pas de soutenir les personnes concernées et notre organisation!

«tous les moyens disponibles doivent être utilisés.»

de 8h30 à 15h 7 conférences sur:• le diabète et la famille• risques et maladies associées• conseils pratiques et table ronde( > samedi 17 novembre 2012

PALEXPO, Centre de Congrès - Route François-Peyrot, 30 – 1218 Le Grand-Saconnex

www.fondationromande-diabete.chInscrivez-vous en ligne sur le site

5% de la population est touchée, mais la moitié l’ignore. Informez-vous!

doc. ann. 182x40_Mise en page 1 31.10.12 11:55 Page1

«il ne faut pas avoir peur!»

Gary VonlanthenDiabétique de type 1 et insulin­odépendant

paGe 14

Nous coNseilloNs

DiABeTe, 4ème eDiTioN, NoVeMBRe 2012

Managing Director: Fredrik colfachEditorial Director: corinne ZollingerLayout et retouche d’images: Daniel stauffer

Project Manager: céline KaufmannPhone: +41 (0)21 320 67 24E-mail: [email protected]

Distributed with: l’Hebdo

Print: swissprinters

Contact Mediaplanet: christelle RöckertPhone: +41 (0)21 320 67 28Fax: +41 (0)21 320 67 27E-mail: [email protected]

We make our readers succeed!

Diabète et sport p. 12une activité physique régulière a un effet bénéfique sur le risque cardiovasculaire et le bien­être vie

Pied diabétique p. 15comment se protéger et éviter les complications

l’objectif de Mediaplanet est d’amener de nouveaux clients à nos annonceurs en fournissant aux lecteurs un contenu motivant et de haute qualité rédactionnelle.

publicité

Doris Fischer-TaeschlerDirectrice de l’Association suisse du Diabète

Page 3: 4 Diabète - Mediaplanet

Une approche globale de la santé

La Lignière 51196 Gland | Suisse

T +41 22 999 64 64F +41 22 999 64 30

[email protected]

Réadaptation cardiovasculaireRéadaptation NeurologiqueRéadaptation Orthopédique

Réadaptation RhumatologiqueRéadaptation Oncologique

Médecine interne de réadaptationPsychiatrie

Centre de Santé Acquaforme

Page 4: 4 Diabète - Mediaplanet

4 · neWs

La Fédération Internationale du Diabète estime que plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dia-bète en 2012. Au niveau mon-dial, le diabète provoque plus de 4 millions de décès chaque année. C’est autant que le VIH / SIDA et le paludisme réunis. Le diabète est donc l’un des plus grands défis de santé auxquels est confronté le monde d’au-jourd’hui.

une vie de qualité pour tousAvec l’urbanisation rapide, les changements de mode de vie et d’espérance de vie dans de nombreuses régions du monde, on peut s’attendre à voir les taux de diabète de type 2 monter en flèche au cours des 20 prochaines années. Cette maladie, si elle n’est pas cor-rectement contrôlée, peut engendrer de nombreuses complications dévastatrices telles qu’une perte de la vue ou d’un membre.Pourtant, la plu-

part des cas de diabète peuvent être évités, considérablement retardés ou au moins contrôlés. Grâce à un diagnostic précoce, accompagné d’un traitement et d’une gestion efficace de la maladie, les systèmes de san-té peuvent économiser sur les complications coûteuses et les personnes atteintes de diabète peuvent vivre une vie longue, saine et productive.

Les origines du diabèteLe diabète sucré, ou plus sim-plement le diabète, est un groupe de maladies métabo-liques ayant pour origine une glycémiew élevée, soit parce que le corps ne produit pas as-sez d’insuline, soit parce que les cellules ne répondent pas à l’in-suline qui est produite.

Le diabète de type 1 peut af-fecter des personnes de tout âge. Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont un besoin quotidien d’injections d’insu-line afin de contrôler leur ni-veau de glucose dans le sang.

Le diabète de type 2 est caracté-risé par une résistance à l’insu-line et par une carence relative en insuline. Le diagnostic du diabète de type 2 survient géné-ralement après l’âge de 40 ans mais peut apparaître plus tôt. Il est souvent associé à l’obésité et à un mode de vie malsain.

une priorité mondialeLe diabète, ainsi que d’autres maladies non transmissibles, posent des risques de sécuri-té mondiale et imposent un énorme fardeau économique et social aux individus, à leurs familles et à leurs pays. En dé-pit d’être la principale cause de décès dans le monde, les mala-dies non transmissibles restent marginalisées au sein des pré-occupations de santé globale et la recherche et le dévelop-pement dans ce domaine s’en trouvent gravement sous-fi-nancés.

Les priorités en matière de santé mondiale ont un besoin urgent d’être réalignées pour

combattre le diabète et les autres maladies non-transmis-sibles. C’est pourquoi la Fédé-ration Internationale du Dia-bète veille sur l’agenda du dé-veloppement global et travaille à le réaligner à la réalité de la maladie sur le terrain, et à le conduire à construire des sys-tèmes de santé qui sont axés sur les personnes et non sur des maladies spécifiques.

Protéger notre avenir et celui de nos enfantsNous devons travailler en-semble pour s’assurer que le diabète reçoive enfin l’atten-tion dont il a besoin et soit au cœur des priorités futures. Au 21e siècle, il est inacceptable que des gens atteints de diabète, meurent encore d'un manque de diagnostic et de soins de base ainsi que d'un manque d'insu-line, qui a pourtant été décou-verte il y a 90 ans!

question: L’épidémie mondiale de diabète gagne du terrain et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Comment renforcer la sensibilisation au diabète? réponse: En soutenant les initiatives qui visent à prévenir et combattre le diabète et ses complications, et qui s’emploient à améliorer autant que possible la qualité de vie des diabétiques partout dans le monde.

Mettre le diabète à l’agenda Mondial

Jean-Claude Mbanya

[email protected]

Page 5: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet

Mettre le diabète à l’agenda Mondial

JourNéE MoNDIaLE Du DIabèTELa journée mondiale du diabète a été créée en 1991 par la Fédération Internationale du Diabète et l’organisation mondiale de la Santé, en réponse aux préoccupations croissantes au sujet de la menace sanitaire que représente le diabète.Photo: idf

* par rapport à CONTOUR® USB

Utilisez CONTOUR® NEXT USB avec les nouvelles bandelettes CONTOUR® NEXT

Lecteur de glycémie

CONTOUR® NEXT USB - perfectionné pour vous !

Simple et plus*…À présent avec saisie directe des données d‘insuline et de glucidesPour de plus amples informations, veuillez visiter notre site www.bayerdiabetes.ch ou contactez le service clientèle de Bayer Diabetes Care par téléphone au: 044 465 83 55

Nouveaude Bayer

Lecteur de glycémieBandelettes

SENSIbILISEr La PoPuLaTIoN

MoNDIaLE

1CoNSEIL

PRoFil

Professeur Jean-Claude Mbanya

■■ préside la Fé­dération inter­nationale du Diabète. il est professeur de médecine et d’endocrinologie à la Faculté de Médecine et des sciences Biomé­dicales à l’uni­versité de Yaoun­dé i, cameroun, et chef de l’unité d’endocrinologie et des maladies métaboliques à l’Hôpital cen­tral de Yaoundé. il a joué un rôle crucial dans la campagne ‘unite for Diabetes » de l’iDF, qui a conduit à l’adop­tion de la Réso­lution des Na­tions unies sur le diabète en dé­cembre 2006.

publicité

Page 6: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet6 · neWs

Une fois le diabète de type 1 ou 2 diagnostiqué, la relation patient-médecin doit se muer en un par-tenariat de confiance. En effet, la maladie nécessite une participa-tion proactive des patients voire parfois quelques prises d’initia-tives. «Le patient doit comprendre qu’il peut éviter bon nombre de complications en suivant de près l’évolution de sa maladie», ex-plique le Dr Bettina Peter-Riesch, diabétologue à Genève. En plus des contrôles quotidiens de la glycémie avec un petit appareil d’analyse précis, il faut régulière-ment vérifier sa tension artérielle. D’ailleurs, les mesures prisent

chez soi ont l’avantage ne pas être faussées par le fameux effet blouse blanche et sont, à ce titre, particulièrement précieuses.

apprendre à se soignerUne fois les données relevées, le patient doit pouvoir en tirer des conclusions afin d’avertir son médecin ou réagir de manière adéquate. En ce sens, l’éduca-tion thérapeutique du patient et la communication étroite avec

le médecin sont au cœur de la prise en charge. «Le diabétique doit savoir comment s’en sortir lorsqu’il est malade ou lorsqu’il vit une situation particulière-ment stressante, par exemple», ajoute Bettina Peter-Riesch.

L’aide de la technologie Les applications Smartphones, les puces de contrôle ou les pe-tites pompes à insuline sont autant d’innovations qui faci-

litent l’auto-suivi de la maladie. Ainsi, les spécialistes peuvent suivre leur patient au quotidien et lui dispenser directement des conseils. «Ces outils sont fantas-tiques! Lorsque le patient est motivé et bien équipé il peut désormais obtenir quasiment la même qualité de vie que s’il ne souffrait pas du diabète», conclut Bettina Peter-Riesch.

Jonas sChneiter

[email protected]

4bien gérer son diabète

1 Se munir des instru-ments technologiques

modernes pour communiquer facilement avec son médecin.

2 Se procurer un appareil de mesure de haute précision

pour simplifier la gestion et opti-miser le traitement du diabète.

3 Partager son expérience avec d’autres diabétiques.

4 Ne jamais relâcher l’at-tention.

coNseils

l’autogestion, la clé de l’indépendance S’INForMEr auPrèS D’uN SPéCIaLISTE

2CoNSEIL

TECHNoLoGIE: En étant bien équipé, on améliore significativement sa qualité de vie. Photo: shutterstock

Paul veut plus d’indépendance.

Carine veut avoir plus confiance en elle.

Vous avez des souhaits ...

… nous les réalisons.ET

L’INNOVATION PAR L’INSPIRATION

NOUVEAU !

Les patients atteints de diabète souhaitent des solutions adaptées à leur mode de vie, qui lessoutiennent au quotidien. Nos derniers lecteurs de glycémie très innovants, BGStar® etiBGStar® sont dotés de fonctions conviviales, qui aident à prendre les bonnes décisions, permettant ainsi aux patients de prendre leur vie en main en toute autonomie.

L’iPhone et l’iPod touch ne sont pas compris dans la livraison de l’iBGStar®. iPhone et iPod touch sont des marques commerciales d’Apple Inc., déposées aux Etats-Unis et dans d’autres pays. L’application iBGStar®-Diabetes-Manager est disponible dans l’App Store.

Vous pouvez acheter l’iBGStar® chez votre méde-cin, sur www.bgstar.ch, en pharmacie ou auprès de votre association régionale du diabète.

Pour une connexion directe à un iPhone et à un iPod touch :

Nous vous proposons une offre gratuite :Oui, je souhaite recevoir gratuitement le BGStar® sans engagement de ma part.

Veuillez remplir, détacher et retourner ce coupon par la poste à :sanofi-aventis (schweiz) ag, 3, route de Montfleury, C.P. 361, 1214 Vernier

Autres informations disponibles sur www.bgstar.ch ou auprès de la Diabetes-care line au numéro 0800 870 800

Nom, prénom

N°, rue

NPA, localité

Signature

CH

-BG

M-2

012-

09-1

7C

H-B

GM

-201

2-09

-17

6AVSTA12006_Formatadapt_Anzeige_iBGStar_BGStar_210x105_FR_TZ.indd 1 23.10.12 11:11

publicité

■■ question: comment bien gérer son diabète au quotidien?

■■ réponse: il faut non seulement effectuer des contrôles réguliers à l’aide d’un appareil d’analyse assurant une mesure pré-cise, mais également être correctement informé afin d’avoir les bons réflexes.

Page 7: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet inspiratiOn · 7

Une maladie chronique est un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une pé-riode de plusieurs années ou à vie. Les retentissements d’une telle maladie sur la vie quo-tidienne sont multiples: dé-pendance vis-à-vis d’un mé-dicament, d’un régime, d’un appareillage, limitation fonc-tionnelle. Le programme de self-management «Devenir ac-

teur de ma santé avec une ma-ladie chronique» vise à amélio-rer l’autogestion de la maladie et ses implications sur la vie quoti-dienne. Cette méthode est l’ap-plication du «Chronic Disease Self-Management Program», qui a été développée par l’Uni-versité de Stanford il y a 25 ans. Cette approche très structurée et scientifiquement prouvée, a été adaptée dans une vingtaine de langues à travers le monde.

Les ateliers pour mieux gérer le quotidienDes ateliers hebdomadaires sont animés par un profes-sionnel de la santé et une per-sonne atteinte d’une mala-die chronique. Tous deux ont été spécifiquement formés au préalable. Les cours sont inte-ractifs et centrés sur le vécu des patients; peu importe la maladie chronique qui les af-fecte, comme l’explique Karin Lörvall «Ceux qui souffrent de diabète, d’hypertension arté-rielle, de douleur chronique ou

encore d’un cancer partagent tous des symptômes en com-mun. Et avec l’âge, le nombre de maladies chroniques aug-mente et une personne peut en avoir plusieurs. Ce pro-gramme est notamment un outil de communication entre le médecin et l’entourage, il permet également aux pro-fessionnels d’accompagner au mieux leurs patients».

Marinette est formée dans cette approche et a animé des ateliers avec Karin Lörvall. Elle souffre de plusieurs mala-dies chroniques, notamment de BPCO et doit vivre avec de l’oxygène liquide en perma-nence. Elle n’en retire que du positif «Ça m’a permis d’aller de l’avant, de ne pas subir mais d’agir, et j’arrive mieux à expri-mer mon ressenti vis-à-vis des professionnels de la santé».

Devenir acteur La Fondation Careum à Zurich met en place des ateliers dans cette approche qui, en Suisse,

se nomme Evivo. Karin Lörvall est déléguée pour la Suisse ro-mande. Des groupes pilotes ont déjà été menés à l’Hôpital de la Tour en 2010 et au Programme cantonal Diabète Vaud l’au-tomne dernier.

La formation de 4 jours pour des patients et profes-sionnels de la santé débute-ra fin février. Ils pourront en-suite animer des ateliers dès le mois d’avril. Il est possible de s’inscrire en contactant l’AVD (Association Vaudoise du Diabète).

Un livre de référence pour les participants au cours vient d’être adapté de la ver-sion originale anglaise à notre contexte, en collaboration avec des professionnels romands et des personnes vivant avec des maladies chroniques. Le titre de cet ouvrage est: «Vivre sai-nement et activement avec une maladie chronique».

lena ebener

[email protected]

■■ question: Je suis atteint d’une maladie chronique, vais-je la subir toute ma vie?

■■ réponse: ce n’est pas une fatalité. en sachant comment l’apprivoiser, la vie des patients peut s’en trouver grandement améliorée.

Vivre avec une maladie chronique

Karin Lörvallcheffe de projet soins intégrés bpcO Valais, physiothéra-peute et eViVO master trainer

aPPrIVoISEr La MaLaDIEDes professionnels de la santé se montrent disponibles pour aider les personnes atteintes de diabète.Photo: shutterstock

Page 8: 4 Diabète - Mediaplanet

8 · inspiratiOn

■■ quelles sont les raisons de la mise en place de ce programme?Il part d’abord du constat que, dans notre canton, 25’000 adultes sont diabétiques et 8’000 l’ignorent. Ce diabète entraîne des coûts humains et financiers très importants. Le diabète peut occasionner de nom-breuses complications (cécité, in-suffisance rénale, maladies cardio-vasculaires, ulcère des pieds voire amputation). Les autorités sani-taires vaudoises ont pris la mesure de l’importance de la réduction de l’impact du diabète sur la popula-tion. Cette volonté politique est très précieuse pour fédérer l’ensemble des partenaires et légitimer une ac-tion de grande ampleur.

■■ Comment est-il prévu de contrer cette problématique? D’abord grâce à une stratégie de

prévention primaire afin de conte-nir l’épidémie. Il s’agit d’informer le grand public afin de réduire les risques. C’est ce que nous avons ré-cemment fait, par exemple, avec un test de dépistage en ligne (www.vd.ch/diabete). Parallèlement, nous désirons améliorer l’ensemble de la prise en charge du patient afin de di-minuer les complications.

■■ qui est impliqué dans cette opération? Etant donné le caractère complexe et transdisciplinaire des traitements et de la prévention du diabète, il était es-sentiel de réunir tous les spécialistes. C’est précisément ce que fait ce pro-gramme en conviant tous les parte-naires de soins à réfléchir ensemble. Médecins, pharmaciens, infirmiers, diététiciens, podologues et représen-tants de patients ont travaillé pen-dant plus d’une année sur un plan

d’action qui comprend une quaran-taine de projet divers.

■■ avez-vous quelques exemples de projets? Nous avons, entre autres, élaboré des recommandations de pratique cli-nique à destination des acteurs de soins. Celles-ci résultent d’un consen-sus entre tous les spécialistes et nous permet de tous parler le même lan-gage. Autre exemple, une infirmière de transition permet d’assurer un suivi optimal du jeune patient dans la période charnière de l’adolescence. Enfin, le projet EVIVO travaille sur la motivation, DIAFIT invite les malades à pratiquer des activités physiques et le passeport diabète constitue un outil de centralisation des données médi-cales pour chaque diabétique.

le canton de Vaud innove dans la lutte contre le diabète

«le diabète peut occa-sionner de nom-breuses complica-tions.»Dr. Isabelle Hagon-Traub directrice du programme cantonal diabète

Jonas sChneiter

[email protected]

EFFECTuEr uN TEST

DE DéPISTaGE

3CoNSEIL

Le gouvernement vaudois a mis en place un important programme cantonal regroupant de nombreux acteurs afin de contrer efficacement l’augmentation des cas de diabète et les diverses complications de la maladie. Rencontre avec le Dr. Isabelle Hagon-Traub, la directrice du programme cantonal diabète.

Page 9: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet

bouGErL’activité physique permet de prévenir le diabète (type 2), tout comme d’améliorer l’état de santé des diabétiques. Photo: shutterstock

Page 10: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet10 · inspiratiOn

Plus de 25’000

Vaudois l’ont.

Et vous ?Faites le test !

vd.ch/diabete

publicité

Avec l’augmentation des cas de diabète dans notre pays, le rôle sociétal des associations canto-nales qui luttent contre cette maladie prend de l’am-pleur. Elles consti-

tuent d’abord une importante plateforme d’informations. Au moyen de stands, de confé-rences, de lignes téléphoniques ou encore de consultations, elles sensibilisent le grand pu-blic et transmettent un savoir précieux aux diabétiques. «Nous souhaitons accompagner les personnes diabétiques et leur entourage sur le long terme.

Puisqu’il s’agit d’une maladie chro-

nique et que les pra-

t i q u e s médi-

cales

évoluent, il est essentiel de faire suivre les informations aux principaux intéressés.», ex-plique Annick Vallotton, la se-crétaire générale de l’associa-tion vaudoise du diabète (AVD).

Se ren contrerLors d’activités en groupe or-ganisées par les diverses asso-ciations, les patients peuvent échanger leurs trucs et astuces, mais surtout découvrir qu’ils ne sont pas seuls avec leurs pro-blèmes quotidiens. Ce soutien est une forte valeur ajoutée dans leur traitement. En outre, lors de rendez-vous avec une infirmière, ils reçoivent un en-seignement spécialisé et per-sonnalisé sur l’autogestion de leur santé.

Mieux vaut prévenir«Concernant le diabète de type 2, il y a beaucoup de fausses croyances que nous essayons de retirer de l’esprit du grand pu-blic. Il ne s’agit pas, par exemple, d’une maladie qui ne touche

que les aînés.», déplore Annick Valloton. L’AVD sera d’ailleurs le 14 novembre, à l’occasion de la journée mondiale du diabète, sur la place de l’Europe à Lau-sanne pour organiser diverses animations tout public.

Jonas sChneiter

[email protected]

le rôle clé des associations INTéGrEr uNE aSSoCIaTIoN

4CoNSEIL

SouTIEN: Il est important d’apprendre à cohabiter avec la maladie. Photo: shutterstock

■■ Il existe des associations dans chaque région de Suisse. elles proposent toutes des pres­tations à peu près équivalentes.

FAiTs

! Pour en savoir plus, consultez les

sites Internet suivants :www.diabetefribourg.chwww.geneve­diabete.chwww.diabetejura.chadjb.diabetesgesellschaft.chwww.andd.ch – www.diabete­vaud.chwww.avsd.chwww.diabetebienne.chwww.fondationromande­diabete.ch

■■ question: Quelle est la fonction des associations dans la lutte contre le diabète?

■■ réponse: informer, rassembler et accompagner sont les trois principales actions de ces structures associatives.

Page 11: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet neWs · 11

le rôle clé des associations

Le risque cardio-vasculaire éle-vé chez les personnes diabé-tiques de type 2 résulte de plu-sieurs dysfonctionnements: «Il y a l’augmentation du sucre dans le sang, mais aussi la pro-duction de substances qui

augmentent le risque de for-mation de caillots sanguins ou qui entraînent les décolle-ments des plaques. Tous ces facteurs peuvent aboutir à l’oc-clusion d’artères qui apportent l’oxygène au cœur», prévient le Docteur Humberto Delga-do, diabétologue à la Clinique La Lignière. En outre, la plu-part des personnes diabétiques souffrent d’une hypertension artérielle, d’un excès du mau-vais cholestérol, d’une dimi-nution du bon cholestérol pro-tecteur, ainsi que d’un manque d’activité physique voire d’une obésité. Ainsi, la présence d’un diabète multiplie par 2 à 3 chez les hommes et par 3 à 5 chez les femmes, les risques d’infarc-tus du myocarde ou d’accidents cérébraux vasculaires. «De la

même façon, l’existence d’un diabète multiplie les risques d’insuffisance artérielle des membres inférieurs par 4 chez les hommes et par 6 chez les femmes», ajoute le Docteur Delgado.

Pas une fatalitéIl a été démontré qu’un traite-ment adéquat et précoce per-mettant un contrôle du diabète et des divers facteurs de risque cardiovasculaire, amènent à une diminution significative du risque de faire un infarctus ou un accident cérébro-vascu-laire. Parallèlement, l’arrêt du tabac chez le diabétique, la pra-tique d’une activité physique régulière et une alimentation équilibrée de type méditerra-néenne ont un important effet

bénéfique. «La difficulté ma-jeure que nous rencontrons dans le suivi des personnes diabétiques est de maintenir la motivation et de continuer le traitement d’une façon op-timale à long terme. Il est dif-ficile de modifier le comporte-ment vis-à-vis d’une maladie et les facteurs de risque cardio-vasculaire qui sont souvent si-lencieux, sans symptômes.», déplore le docteur Delgado. Par conséquent, il est indis-pensable d’aider le patient à prendre conscience des consé-quences de sa maladie afin d’en faire un acteur de son traite-ment et de la prévention des complications.

Jonas sChneiter

[email protected]

les dommages collatéraux du diabète sur le cœur sont à prendre au sérieux!

Dr. Humberto Delgado clinique la lignière, diabétologie et endocrinologie, médecine interne, chef de clinique

■■ question: en quoi le dia-bète entraîne-t-il des risques cardiovasculaires?

■■ réponse: les facteurs sont multiples mais la prévention est possible. explications.

PréVENTIoNIl est indispensable d’aider le patient à prendre conscience des conséquences de sa maladie.Photo: La Lignière

Page 12: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet12 · neWs

La Suisse compte près de 250 000 diabétiques. Pour ces malades, leur pancréas ne libère pas as-sez d’insuline, ce qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Pour éviter les complications, leur vie est souvent rythmée par un trai-tement lourd et une diététique contraignante.

Le sport comme moyen de préventionLe Tour de France, l’ascension du Mont-Blanc ou encore le mara-thon de New York: des sportifs

d’élite, qui souffrent de diabète, participent à ces épreuves. Et pour cause: le sport permet de lutter, voire de retarder la maladie. «L’ac-tivité physique brûle les graisses et permet de réguler son poids. C’est important quand on sait que le diabète est souvent lié à une surcharge pondérale et à la séden-tarité», explique José Lara, nutri-tionniste et préparateur physique chez Holmes Place. C’est le cas des diabétiques de type 2 qui repré-sentent neuf patients sur dix. Non seulement ils doivent chan-ger leurs habitudes alimentaires,

mais aussi reprendre une activité physique. «Il faut y aller par étape. Avant de reprendre le sport, il leur est conseillé de faire un bilan chez leur médecin pour évaluer leurs limites», ajoute José Lara.

retrouver un équilibreAinsi, pratiquer un sport d’endu-rance, comme le cyclisme ou la natation, permet de diminuer les risques. «Les exercices d’en-durance font baisser la glycémie et les concentrations de graisse dans le sang. Du coup, cela dimi-nue la tension artérielle», détaille

Jose Lara. A force, le corps ap-prend à mieux se servir de l’insu-line et aide le diabétique à trouver son équilibre. Et au final, le sport lui permet de mieux vivre avec sa maladie. Pour ceux qui sont déjà diabétiques (de type 1), les choses sont différentes. «Ils connaissent très bien leur pathologie et donc leurs limites», conclut José Lara.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur Holmesplace.ch

niColas Velle

[email protected]

4

1 Si vous êtes diabé-tique, faites-le savoir à

votre entraîneur, car ce n’est pas un médecin. Il vous aidera à connaître vos limites.

2 Prévoyez une collation après une heure d’effort et

ayez toujours du sucre rapide à portée de main.

3 Il faut adapter ses contrôles glycémiques et

ses injections d’insuline.

4 Ne sortez pas faire du sport sans prévenir vos

proches.

coNseils

Diabète: le sport, indispensable pour diminuer les risques

PréVENTIoN: Le sport permet de diminuer les risques et de mieux vivre avec la maladie. Photo: hoLmes PLace

publicité

Jose Lara personal trainer, Holmes place

L’édulcorant sans calories à base de steviol glycosides

SteviasolTM

Steviasol SA, CH-9100 Herisau, Tél. +41(0)71 350 15 16, www.stevia.info

SteviasolTM

Tabsidéale pour le café

ou le thé

SteviasolTM

Liquideavec compte-goutte

dosage goutte à goutte

SteviasolTM

Granulénouvelle qualité,

douceur très agréable idéal pour le voyage

■■ question: lorsque l’on souffre de diabète, le sport joue un rôle primordial. de quelle manière?

■■ réponse: pratiquer une activité physique permet non seulement de retarder mais aussi de lutter contre cette maladie.

Page 13: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet neWs · 13

■■ question: encourager les diabétiques de type 2 à pratiquer une activité phy-sique fait partie de la prise en charge de cette maladie. pourquoi?

■■ réponse: car elle diminue les risques cardio-vasculaires et augmente le bien-être. pour y arriver, des programmes existent.

En quelques années, le diabète est devenu une véritable épi-démie touchant plus de 350 millions de personnes dans le monde. Les complications de cette maladie peuvent être graves: infarctus, cécité, mala-dies rénales, amputation. Un suivi diététique avec une ali-

mentation équilibrée et la pra-tique d’une activité sportive, encadrée par des profession-nels, permet de diminuer les risques.

Travailler sur la motivationPour accompagner les diabé-tiques, il existe en Suisse ro-mande un programme nommé DIAfit. Depuis 2010, une dizaine de centres ont accueilli plus de 250 patients. «Des études ont dé-montré que l’activité physique à elle seule ne suffit pas. Il faut aussi travailler sur la motiva-tion des patients diabétiques. C’est tout un mode de vie qu’il faut changer pour donner un sens à l’activité sportive», ex-plique Olivier Giet, physiothé-

rapeute et coordinateur du pro-gramme. Des moniteurs, mais aussi des psychologues, des in-firmières spécialisées et des dié-téticiens encadrent les patients pour les aider à changer. Au pro-gramme: de l’activité physique adaptée trois fois par semaine pendant trois mois, mais aus-si des stages de motivation en ateliers pédagogiques autour de l’alimentation. «Sans des ali-ments adaptés, l’activité phy-sique ne peut pas réduire le poids du patient», rajoute Oli-vier Giet.

Le sport diminue les risquesOutre l’alimentation, l’im-pact de l’activité physique sur

le diabète et le bien-être est bien réel. «L’activité physique réduit la résistance à l’insu-line. Petit à petit, la graisse est remplacée par du muscle. De ce fait, le sucre est mieux dis-tribué dans le corps et évite ainsi l’accumulation de glu-cose, dangereuse pour l’orga-nisme», détaille Olivier Giet. Les risques cardiovasculaires sont alors sensiblement ré-duits. Quant au programme DIAfit, les résultats cliniques sont attendus dans les pro-chains mois. «Mais les ana-lyses préliminaires sont posi-tives», conclut Olivier Giet.

niColas Velle

[email protected]

l’activité physique a des effets bénéfiques

INITIEr uNE aCTIVITé PHySIquE

5CoNSEIL

Page 14: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet14 · inspiratiOn

■■ Comment avez-vous découvert la maladie?Tout a commencé avec un ré-gime. Je voulais perdre du poids. En quatre ans j’ai perdu 30 kilos. Sauf qu’une fois mon objectif atteint j’ai continué à maigrir. J’ai perdu 10 kilos de plus. Cette perte de poids inat-tendue m’a poussé à consulter un médecin; le diagnostic est tombé assez vite: j’étais atteint d’un diabète de type 1 tardif. A 47 ans, ma nouvelle vie a com-mencé.

■■ a quoi ressemble cette nouvelle vie?C’est un quotidien qui passe par l’automédication, il faut avoir son insuline sur soi en perma-nence pour les injections quo-

tidiennes, il faut faire très at-tention à son alimentation et surtout surveiller sa glycémie. C’est un pli à prendre, dans ma vie de tous les jours, comme je me brosse les dents, je prends mon insuline!

■■ Comment faites-vous pour surveiller votre glycémie?Pour me surveiller, j’ai utilisé tous les systèmes: j’ai commen-cé avec un appareil classique pour prendre la glycémie, j’ai te-nu un carnet de diabétique puis mon médecin m’a demandé si j’avais un i-Phone et m’a fait dé-couvrir l’iBGStar®. Cet appareil de mesure se connecte sans fil au portable et fonctionne avec une application gratuite, iBGS-tar® Diabetes Manager. Je mets ma bandelette à l’intérieur et ça calcule la glycémie en seule-ment 6 secondes! Mes résultats sont directement transférés sur le smartphone qui me propose des graphiques, un historique et me permet de gérer le suivi de ma maladie.

■■ Ce n’est pas trop difficile à utiliser?Non, c’est même très facile d’ac-cès. Nous avons quasiment tous un smartphone aujourd’hui, on est habitués à son interface. D’ailleurs, avoir associé les ou-tils de mesure de la glycémie à

un objet du quotidien qui nous suit partout et une vraie bonne idée. Je ne suis pas un geek mais ça me facilite vraiment la vie!

■■ quelle est la différence avec un simple carnet de diabétique?Personnellement, j’utilise les deux par sécurité. Mais l’avan-tage du numérique c’est que si je constate un problème, je peux envoyer directement mes relevés par mail à mon méde-cin. L’autre avantage c’est que l’application prend en compte d’autres renseignements com-plémentaires importants concernant par exemple la consommation de glucides, la dose d’insuline ou encore l’acti-vité physique.

■■ Le sport et le diabète, c’est compatible?Oui, au contraire, les méde-cins nous encouragent à faire du sport. Au mois de juin je suis parti faire du vélo pendant quatre jours dans le Beaujolais. On était seize diabétiques en-tourés de deux médecins. La question était: comment do-ser l’insuline en fonction des activités physiques? Ensuite, il a suffi d’intégrer ce paramètre à mon application i-Phone et aujourd’hui, je fais autant de sport, voir plus que quelqu’un qui ne souffre pas du diabète!

Vous avez un conseil à donner à quelqu’un qui viendrait d’ap-prendre qu’il est diabétique? De ne pas avoir peur. Au-jourd’hui, nous avons la chance d’avoir des outils technolo-giques faciles à utiliser et qui nous accompagnent au quoti-dien. Il ne reste plus qu’à profi-ter de la vie!

Marina borriello

[email protected]

■■ Gary, 48 ans, diabétique de type 1, insulinodépen-dant, a découvert sa mala-die il y a un an. depuis, son quotidien a changé mais aujourd’hui, grâce aux nou-velles technologies, la gestion de son diabète est devenue un jeu d’enfant.

les nouvelles technologies au bénéfice du patient diabétique

Gary VonlanthenDiabétique de type 1 et insulin­odépendant

■■ Diabète: de type 1 ou 2, le dia­bète traduit une élévation anor­male du taux de glucose (sucre) dans le sang. cette anomalie est due à une insuffisance ou à une mauvaise utilisation de l’insuline.

■■ La glycémie: taux de glucose dans le sang. le glucose apporte l’énergie aux différents tissus de l’organisme, mais s’il n’est pas régulé par l’insuline il se révèle toxique.

■■ Dans le monde, environ 2,8 pour cent de la population adulte est atteinte du diabète.

■■ Des prospectives annoncent pour l’an 2025 un chiffre de 300 millions de diabétiques, soit 5,4 pour cent de la population mon­diale.

■■ En Suisse, une personne sur 20 est atteinte du diabète de type 2. et un diabétique sur deux ignore qu’il est malade.

FAiTs

Page 15: 4 Diabète - Mediaplanet

Un supplément publicitaire réalisé par mediaplanet neWs · 15

Le diabète chronique perturbe les fonctions protectrices et ré-

paratrices de notre organisme. Très exposés, ce sont les pieds qui font les frais de ce dérègle-ment. Comment l’expliquer?

Conséquences en cascade«L’excès chronique de sucre dans le sang est toxique pour les vaisseaux sanguins. Du coup, cela peut perturber à la longue la circulation sanguine et le fonctionnement des organes les plus performants, dont les nerfs au niveau des pieds», répond Marc Egli, endocrinologue-dia-bétologue. Conséquence: la sen-sibilité à la douleur et la percep-tion du chaud ou du froid sont réduites, voire supprimées. Les pieds subissent donc des chocs répétitifs que le diabétique ne

ressent pas forcément. La peau peut alors finir par s’ouvrir aux endroits les plus exposés. «Cette blessure risque ensuite de s’ag-graver faute d’être soignée à temps», ajoute le chef de cli-nique du CHUV. Dans le pire des cas, une infection peut se pro-pager, entraînant septicémie et gangrène.

Prévenir les risques «Pourtant, une bonne préven-tion permet d’éviter ce scéna-rio catastrophe», explique Marc Egli. L’examen des pieds fait donc partie du contrôle médi-cal annuel indiqué chez tout patient diabétique. Si une perte de sensibilité est constatée, le patient doit être formé aux

mesures préventives au quo-tidien: surveillance, hygiène spécifique, port de chausses or-thopédiques. «En cas de bles-sure, il faut toujours consulter sans attendre», conseille Marc Egli. Des soins spécialisés fré-quents sont alors indispen-sables. Outre le retrait des tis-sus nécrosés, le soulagement de la plaie est essentiel pour per-mettre la cicatrisation. «Par-fois, il faut en plus rétablir une circulation sanguine suffisante par une opération de revascu-larisation, dont la technique a fait de grands progrès», conclut le docteur Egli.

niColas Velle

[email protected]

■■ question: perte de sensi-bilité, risque de lésions. dans le cas de diabète, les complica-tions au niveau du pied peuvent avoir des conséquences dra-matiques. pourquoi?

■■ réponse: lorsqu’il y a trop de sucre dans le sang, celui-ci devient toxique et altère certains organes, dont les pieds.

les nouvelles technologies au bénéfice du patient diabétique

Av. de Beaulieu 91004 Lausanne021 641 61 61

Egalement à Yverdon, Payerne,Montreux, Monthey, Sion

Votre spécialiste pour le chaussage du pied diabétique

[email protected]

supports plantaires

chaussures spéciales de décharge

chaussures de prévention

chaussures orthopédiques de série

chaussures orthopédiques sur mesure

publicité

Marc Egliendocrinologue-diabétologue FmH et chef de clinique au cHUV

les pieds sont les plus exposés

Page 16: 4 Diabète - Mediaplanet

Votre bien-être, notre savoir-faire

• La Résidence – La Jardinerie ( EMS ) s’adresse à des personnes médicalement dépendantes.Elle apporte en gériatrie et psychogériatrie le confort médical et hôtelier que vous recherchez.

• Le Domaine – La Jardinerie propose des appartements protégés, du studio au 21/2 pièces à des personnesautonomes ou nécessitant peu de soins, et à celles qui veulent profiter de leur retraite.Ces appartements préservent l’indépendance tout en assurant si souhaité, des services hôteliers et médicaux.

DELÉMONT – OUVERTURE PRINTEMPS 2013

Une prise en charge adaptée tout en préservant, selon les besoins, la sécurité et la discrétion

www.boas.chCONTACT : Georges FortinTéléphone : +41 (0)79 469 42 49 ou +41 (0)32 476 20 00 • [email protected]

BOAS_LaJARDINERIE_annonce210x148_Mise en page 1 05.09.12 14:23 Page1

Votre bien-être, notre savoir-faire

• La Résidence – La Jardinerie ( EMS ) s’adresse à des personnes médicalement dépendantes.Elle apporte en gériatrie et psychogériatrie le confort médical et hôtelier que vous recherchez.

• Le Domaine – La Jardinerie propose des appartements protégés, du studio au 21/2 pièces à des personnesautonomes ou nécessitant peu de soins, et à celles qui veulent profiter de leur retraite.Ces appartements préservent l’indépendance tout en assurant si souhaité, des services hôteliers et médicaux.

DELÉMONT – OUVERTURE PRINTEMPS 2013

Une prise en charge adaptée tout en préservant, selon les besoins, la sécurité et la discrétion

www.boas.chCONTACT : Georges FortinTéléphone : +41 (0)79 469 42 49 ou +41 (0)32 476 20 00 • [email protected]

BOAS_LaJARDINERIE_annonce210x148_Mise en page 1 05.09.12 14:23 Page1

W W W . B O A S . C H

N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire

ou visite sur rendez-vous au +41(0)21 811 10 62

B I E N - Ê T R E S A N T É R E T R A I T E R E P O S L O I S I R S C O N V A L E S C E N C E

RÉSIDENCES SECURISÉES

ET APPARTEMENTS

PROTÉGÉSPROFITEZ DE NOTRE

EXPÉRIENCE

M O N T R E U X ( V D )

A I G L E ( V D )

B E V A I X ( N E )