Surface approx. (cm Faire d'un échec son moteur

EMPLOI & CARRIERE53 RUE DU CHEMIN VERT92100 BOULOGNE-BILLANCOURT - 01 46 10 21 21

JUIL/SEPT 10Trimestriel

Surface approx. (cm²) : 1358N° de page : 56-59

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TRIGANO20836534200506/GAW/ATF/2

Eléments de recherche : TRIGANO AND SONS ou SERGE TRIGANO & SONS ; groupe hôtelier, toutes citations

Faire d'un échecson moteur !

Ils ont connu la faillite ou le licenciement maisn'ont pas baissé les bras. Aujourd'hui, leur succèsleur tient lieu de revanche. Faites comme eux !

Aen croire le parcours dela plupart des entrepre-neurs, la route vers lesuccès est mcontourna-blement semée d'em-

bûches En France, par pudeur ou parhonte, on peine encore à admettrel'évidence l'échec fait partie du jeuLes Tapie, Messier, Bolloré, Arnaultet même Pinault sont tous passés parlà, même si certains le cachent mieux

que d'autres Alors quels enseigne-ments tirer de leur expérience ?Comment rebondir après, retrouver laconfiance des banques et séduire denouveaux partenaires alors que vousêtes pointés du doigt ?

L'échec à la françaisePremier constat, si tous les chefs

d'entreprise ont de près ou de lom ren-

contre des difficultés au cours de leurcarrière, rares sont ceux qui acceptentd'en témoigner Mauvais pour leurimage de marque, tabou culturel ousimple désir de tourner la page ? Aprèsavoir monté 10 sociétés en vingt ans,fermé 2 par liquidation, cédé 4, conservé 2 autres et monté B SERIOUS(société de jeux vidéo pour Facebook et[Phone), Pred Tavernier a pu forger sathéorie de «l'échec à la française» «EnFrance, une fou, sorti de la tornade desjuges, des avocats et du combat contrel'incompétence des banquiers, adminis-trateurs et autres liquidateurs, le chefd'entreprise qui arrive à conserver unminimum de stabilité et d'énergie voit

Victime de la bulle Internet, il lance 10 ans aprèsBrandAlley à l'assaut de vente-privée

Issu d'une famille vosgienned mdustnels du textile, diplômecle l'ESSEC, Sven loing se lance

tres jeune dans la creationd'entreprise A vingt-cinq ans, ildéveloppe un nouveau logicielpermettant de syndiquer des millionsde sites-clients, parvient a lever 100millions de dollars et tente l'aventuredans la Silicon Valley Seulement labulle Internet explose au mêmemoment et les investisseurs, clientset partenaires abandonnent le projetdu petit Français Sa societe,(mediation, n 'aura vécu que trois ansmaigre un avenir prometteur SvenLung ne se lasse pas démonter pourautant De retour en France et plein

d'idées, il intègre un fonds suissed'investissement avant d'entrer auconseil d'administration du sitePnmeMimster De nouveau dans sonunivers, le commerce et lesnouvelles technologies, il assiste endirect a l'explosion du B to Ç sur laToileC'est en se promenant un jour aLa Vallee Village, royaume dudestockage de vêtements etaccessoires de marque quel'entrepreneur, alors âge de trentequatre ans, qu'il cree BrandAlley en2005 Cette fois, les investisseursrestentjusqu'au bout un premiertour de table rassemble 700 DOOeuros, un second 3 millions (en

decembre 2005, avec Banexi etFrance Investissement), untroisieme 6 millions en fevrier

2007 En moins de cinq ans le 1"site français a proposer uncatalogue permanent de plus de10 DOO produits ainsi que desventes flash avec des remisesallant jusqu'à 70% crevé tous lesprévisionnels BrandAlley estaujourd'hui le 1er portail deboutiques, 2e™ site de ventesprivees sur Internet en France (n°1en Grande-Bretagne) et dans le Top15 des plus gros portails Webmarchands en ligne Apres 27,5millions d'euros en 2008,l'entreprise a dépasse les 50millions d'euros de chiffre d'affairesen 2009 et devrait atteindre les 100millions en 2010




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Remercié du ClubMed, Serge Trigano

lance sa chaîned'hôtels VIP

Fils de Gilbert Trigano(P-DG du Club Medpendant plus de

trente ans), Serge Triganoprend la succession de sonpere lors de son depart a laretraite en 1993 Remerciepar les actionnaires a peinequatre ans plus tard,«l'enfant du Club» s'estaujourd'hui reconstruit dansl'hôtellerie de ville et travailleavec ses fils Benjamin etJeremy Trigano, enassociation avec CyrilAouizerate et Philippe StarckDe quoi bouder laboucle

Comment tourne-t-on la page sur unehistoire de familleaussi longue 'Pour vous dire leschoseshonnêtement, ça aete un passage assezdouloureux En 1997,]'avaisun peu plus de cinquante anset j'avais passe trenteansauClub Le jour ou l'on vous drtque e 'est fmi, ce n 'est pas

moment-la, je n'avais pasd'autre projet puisque jevivais 100% Club jemangeais Club, je dormaisClubjetravaillaisClub J'aieu la chance d'avoir unefamille tres presente pourme soutenir

Quel regard portez-vous surle Club Med aujourd'hui, surses difficultés notamment 'Depuis que je suis partijen'ai jamais porte dejugement de valeur sur lesequipes qui dirigent

Étiez-vous prépare 'Nous vivions une epoque unpeu difficile maîs je nern 'attendais pas a ce que cesoit fait aussi rapidement, unpeu violemment Ensuite, ilafallu tourner la page Ace

aujourd'hui le Club Je nesais que trop a quel pointl'entreprise est difficile agerer

Auriez-vous puentreprendre dans un autresecteur que le tourisme 'J'ai eu environ trois mois depassage a vide maîs j'ai tresvite eu envie de redémarreretde rester dans le metier Jesuis ne dans l'hôtellene et

c'est un peu dans les genesde la famille de mettre enscene des lieux C'est ainsique je vois le metier del'hôtellene aujourd'hui C'estce que je suis en tram defaire avec le Mama Shelteretles autres hôtels quenous gérons actuellement

Justement, vous avezouvert cet hôtel a Pans en

2008 apresavoir créevotre societeSerge Tngano& Sons'Quelest leconcept9

C'est une petite societefamiliale QUI a pourvocation d'imaginer etde creer des conceptshôteliers pour ensuite

les operer et lescommercialiser Le projet estne d'une reflexion que j'aieue avec mes fils et un denos associes sur l'idée qu 'ilyavait encore des choses aimaginer pour l'hôtellene deville Je pense que le goûtdes gens est en train rJechanger et que, a l'avenir, onaura peut-être moins enviedè partir loin maisplutôtderedecouvnrle tounsme des

villes, d'y faire desséminaires également Entreles palaces tres chic maîsinabordables et les hôtels dechaîne bon marche maîs unpeu tetes, il y définitivementunmarcheaconquenrLeMamaShelterestlaréponse un lieu de vie (bar,restaurant, salles de reunion)avec 172 chambres a l'étagedans le XX™ arrondissementde Pans Et nous avonstravaille avec Philippe Starckpour le design et la mise enscene

A-t-il été facile de retrouverpartenaires etfinancements 'Aujourd'hui, le MamaShelter marche tres bienmaîs le démarrage a etelong Nous avons mis cinqans a monter le financementet, honnêtement, beaucoupdes banquiers et desinvestisseurs que nousavons sollicites (y comprisceux avec qui j'avaistravaille a l'époque du Club)ne croyaient pas en notreprojet ll a fallu se refaire uncarnet d'adresses et trouverde nouveaux partenairesC'est finalement le groupedes Caisses d'épargne qui

nous a fait confiance alorsque tous les autres nousfermaient la porte

Qu'avez vous retenu devotre experience au Club 'Je croîs que la force du Club,c'était sa capacite aanticiper les besoins desgens, de creer des lieux devie et d'y apporter desvaleurs C'est ce que monpere m'a enseigne et ce quej'ai retenu D'autre part, jen'envisage pas d'entrer enBourse Je souhaite garderle contrôle de cette affaire,quitte a la développera monrythme pour ne pas revivreune situation que l'ai desa etdouloureusement vécue

Quels sont vos projetsaujourd'hui pour SergeTrigano & Sons 'Nous allons developper leconcept du Mama Shelter aIstanbul, Marseille, Lyon et 4ou 5 autres villes de Franced'ici 2012 Aujourd'hui, jesuis un homme heureux, unpeu angoisse parce quec'est dans ma nature, maîsl'affaire marche tres bien etl'ai la chance de tra vailleravec mes fils C'estformidable

son image fortement se ternir dans lemilieu dans lequel il évoluait en tantque membre reconnu quèlques moisauparavant Les langues se délient,

souvent d'ailleurs pour colporter desinformations aussi fondées sur lentre-prise défunte que sur le monstre duLoch Ness lui-même. Un jeu du "je ne

sais rien maîs je vais tout vous lacon-ier" qui malheureusement trop souventaffecte ce qu'il reste de courage à len-trepreneur maîs qui, heureusement,




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Evincé d'Atari, il veut devenirle roi du Robot

D isponible etdécontracté, l'ancienpatron dïnfogrames

(aujourd'hui Atari) ne gardeaucun souvenir amer dupasse ll aurait pourtant dequoi apres avoir fonde etdirige cette societe d edition etde distribution de jeux videopendant plus de vingt ans, ilest remercie par le conseild'administration le 5 avril2007 Passionne de robotique,Bruno Bonnell en profite pourcréer Robopolis Bonnepioche depuis 2007, sonchiffre d'affaires est passe de1,5 a 10 millions d'euros

Comment avez-vous vécuvotre depart d'Infogrames 'Je ne l'ai pas vécu comme unesurprise ou une crise, même sil'ai d'abord essaye de résisterQuand je me suis renducompte que les decisions demes milliers d'actionnairesétaient irrévocables, j'ai plutôt

i positive en regardant le bilande ce que l'avais fait,notamment le respect d uncertain nombred'engagements J'ai pu rendrela societe sans dettes et avecsuffisamment de cash pourrebondir C'était fondamentalpour moi Pourtant, l'imageextérieure était celle d'unéchec car lorsqu on parle dedépart, c'est ce a quoi onpense

Comment est nee l'idée deRobopolis 'J'avais acquis une boutiqueparisienne en 2006, quis'appelait Robopolis et qui aferme depuis Je l'avaisachetée comme un amateurde pâtisseries achèterait une

pâtisserie ' Encore en poste aInfogramesje considéraiscela comme un hobby maîs j'yai rapidement vu la possibilitede developper une nouvelleentreprise autour de ladistribution de robots deservices ella creation delogiciels sur plate-formerobotique J'ai doncvéritablement commence acreuser l'idée environ troismois avant mon departd'Infogrames

Le projet a-t-il ete difficilea monter 'Je n 'ai eu aucun mal a trouverdes partenaires parce que jen'en avais pas besoin i Enrevanche, ce fut plus difficileavec les banques qui, a tort,n'avaient retenu que lesdernieres anneesd'Infogrames, en oubliant sonfabuleux developpement de1993a2000 Nous avonsdonc commence enautofinancement uniquement

Dirigez-vous Robopolis de lamême façon que vousdirigiez Intégrâmes'Pas du tout lAujourd'huij'aiun rôle plus strategique et jeforme beaucoup la jeunegeneration a laquelle je croîsJe suis moins dansl'opérationnel que du tempsd'Infogrames Cetteexpenencem'a faitmûnretrn 'a apporte du recul sur le"syndrome de l'hyper-president" Ce n'est pas parcequ'on possède tous lespouvoirs qu 'il faut les maîtriserseul, au contraire Des ledepart, il faut adopter unelogique de responsabilisationdespersonnes C'esten

déléguant même aux juniors,que l'on peut se developperdans plusieurs domaines enmême temps

Vous publiez en mai votrepremier livre, «Viva laRobolution i*» Quel est lemessage 'Apres I outil et la machine,l'humanité est en tram de vivreune nouvelle revolution Jaiessaye de vulgansermapassion qu'est-ce que lesrobots et pourquoi ils vontchanger notre vie ''C'est unesource inépuisable denouvelles societes etj espèreque Robopolis n'est qu'unpionnier de cette"robolution'" Dans tous lesdomaines de la vie sociale{sante, securite, transportdomestique, education ),l'introduction des machinesintelligentes va bouleverser leshabitudes et creer desmarches d'exception C'est lapossibilite comme aux débutsd'Internet, de creer desmilliers de start up

pour ma part, est passé tres lom de mespréoccupations ainsi que de mon quoti-dien»

Pour avoir travaillé en France, auMaroc et aux États-Unis, cet homme,qui se qualifie de «sériai entrepre-neur», connaît pourtant une autre façonde voir les choses «Aux "Staitz",connaître un échec en tant qu'entrepre-

neur est un point positif Là-bas, V echec est synonymed'expérience et de maturitéLorsque vous annoncez, demaniere un peu honteuse (audépart) que malheureuse-ment vous avez dû fermervotre dernière entreprise, lesgens vous tapent sur l'épauleet vous disent "Gréât, that's agood thmg" ' Et vous prenezde l'assurance Vous en aveztiré un maximum d'expérien-ce et sortez grandi par cesepreuves Savez-vous queCertaines entreprises améri-( aines ne proposent des jobsqu'à des personnes ayantconnu un échec d'entrepre-neur afin de n'embaucher

que les plus aguerris et les plus moti-vés ?» Pas étonnant que de nombreuxchefs d'entreprise décident de s'expa-trier et de tenter le rêve américain .

Une étape difficileOlivier de Comhout, cofondateur de

l'Espace Dirigeants, conseil en transilion de carrière, a accompagné des cen-taines de cadres supérieurs et dirigeants,quelle que soit la nature de leur projetsalarial, activité en indépendant, créa-tion ou repose d'entreprise II connaîtdonc bien les problèmes auxquels ilssont confrontés lors de la faillite d'unprojet ou d'un licenciement «.Les diffi-cultés sont différentes d'une personne àl'autre D'ailleurs, les consultants del'Espace Dirigeants élaborent systéma-tiquement une approche personnaliséede l'accompagnement Un ancien "sala-rié" doit prendre conscience de la totaleresponsabilité qu'il prend lorsqu'ildevient entrepreneur Un ancien entre-preneur qui souhaite retrouver une acti-vité "salariée" devra accepter d'avoir

editions Jean Claude Lattes




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un "n+1". Un ancien chef d'entreprisequi a perdu beaucoup d'argent dans sonaventure précédente doit tout de mêmeaccepter le nouveau risque, et son ban-quier également Unancien entrepreneur qui egagné beaucoup d'argendans son aventure precedente doit conserver la tenfroide avant d'investir enouveau»

Après un échec, du fiasco au simple dépôt de bilarpour des raisons mdépeiidantes des compétences didirigeant, il faut pourtanretrouver la confiance de1

banques pour décrocher uifinancement Et c'est là que i entrepre-neur doit concentrer ses efforts «Lesbanquiers et les partenaires regardentgénéralement, en premier critère, l'ex-périence des associes au projetL'équipe constituée doit démontrer sacapacité à gérer le projet proposé Laplupart des entrepreneurs ont vécu desréussites et des échecs , c'est le travaileffectué avec le consultant sur les sce-naru de réussite et les scenarn d'échecqui va permettre à lentrepreneur d'êtreplus efficace et performant dans sonnouveau projet "Connais-toi toi-même" constitue l'élément fondamentalde toute personne cherchant à réorien-ter sa carrière Savoir communiquer defaçon efficace et pertinente sur sa capa-cité a générer des résultats constitue ladeuxième clé qui créera la confiance deses interlocuteurs», conseille Olivier deComhout

Rebondir coûteque coûte

Selon David McClelland, théori-cien et psychologue américain, ['en-trepreneur est avant tout motivé parun besoin débordant de réalisations IIest mu par la «nécessité deconstruire» Indépendant, souventépris de liberté, il ne peut se résoudreà admettre la défaite et deposer lesarmes Si l'entrepreneunat coule dansses veines, cela ne l'empêche pas d'ap-prendre de ses erreurs pour continuerà aller de l'avant, malgré les critiques

Licencié d'AOL, l'ex-P-DG a créé leN°1 de la chaussure sur le Net

Brillant, Stephane Treppoz n'ajamais eu peur des defisLorsqu'il intègre la Generale desEaux, devenue ensuite VivendiUniversal, il y travaille sur desprojets de fusions-acquisitionsdans le domaine des medias,participe au lancement d'un despremiers services d'accès al'Internet haut debit en Europebaptise Tele Riviera multimedia

I puis, pendant neuf mois, mené

la négociation qui aboutit a lapnse de contrôle d'AOLFrance par Vivendi en 1997Le manage consomme,Stephane Treppoz estpropulse P-DG d'AOL FranceEn six ans, il fait passer lafiliale de « 125 satanés a plusdel DOO, et un nombred'abonnés multiplie par 10»

En 2004, sondébarquementest donc plutôtune surprise

pour lui «Quatre moisauparavant, je venais d'êtreévalue comme "excellent" parmon superieur direct» Unesituation difficile qu'il surmonteauprès de ses proches, auprèsdesquels il trouve les seulsregards valorisants«L'environnement a un roteimportant a jouer L'image quel'on a de soi-même peut êtreamoindri Oni ne faut jamais

oublier que l'on est la mêmepersonne avant, pendant etapres» ll n'a pourtant pas faillipuisque, contrairement a samaison mere americaine, AOLFrance ne perd pas de clients,maîs reconnaît volontiers deserreurs de jugement «//esrimportant non pas d'avoirraison contre tous maîsd'assumer ses choix ll ne fautpas avoir peur du regard desautres Tout cela n'estqu 'unevaste comedie qu'il faut jouersérieusement» Depuis, parcequ'il a su relativiser, il estrevenu aux affaires, en prenantlatêtedeSarenzacomvendeur de chaussures enligne, avec le succes que l'onconnaît Son conseil «Lorsquel'on est en haut, il faut se direque l'on n'a jamais ete aussipres du bas, et lorsque l'on esten bas que l'on ne peut queremonter».

et les portes doses Même constat àl'Espace Dirigeants «Le véritableentrepreneur sait prendre des risqueset doit les accepter Tout en étant, celava de soi, affecté par l'échec, il estgénéralement résilient et particulière-ment bien armé pour rebondir, unefois passé la phase de deuil»

«A nous d'être au-dessus de toutcela, d'éviter les corbeaux et autresvautours», conclut pour sa part PredTavernier «Analyser nos erreurs,essayer de trouver où les choses ontcommencé a ne plus tourner rondC'est a ce prix que nous progressonsEt, par-dessus tout, il nous faut rebon-dir Que faire d'autre d'ailleurs ? Rienne sert de mer qui nous sommes vrai-ment • on est entrepreneur ou on nel'est pas ' Un nouveau projet est tou-jours le moment de se reconstruire etde se redonner des objectifs» Une foisles erreurs analysées et sa motivation

regonflée à bloc, l'entrepreneur peutrepartir au combat et chacune de sesactions doit lui apporter du positif «Semettre en mouvement engendre de l'at-traction et le bon mouvement attire lesbonnes ondes En restant patient etconcentre sur son objectif, le diri-geant va forcément fédérer et motiverautour de lui Ainsi, même ceux quiavaient pris de la distance pour éviterd'être contamines par ces échecs fini-ront par revenir faire de l'œil ou dupied Maîs ceux-là ne sont pasfiables '», insiste t il La déterminalion, la confiance en soi et en son projet restent donc les ingrédientsmagiques pour réussir malgré l'échecSi ces qualités sont à la portée de tous,seuls les entrepreneurs, les vrais,savent transformer l'essai et faire d'unprojet parfois insolite une entreprisequi marche »

Louise Roumieu

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