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Editio

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- ISSN

IIII

- 0074

DIMANCHE 12 AVRIL 2015 - 22 JOUMADA AL-THANI 1436 - N° 7455 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

F n° 927/B15

l CONTRIBUTION

Pourquoi une forcearmée arabe ?

Par Abdelkader Leklek (P. 9)

l RÉVISIONCONSTITUTIONNELLE

Hanounedénoncele flou

l La secrétaire générale du PT LouisaHanoune a déclaré hier à Oran, au

cours d’un meeting à la salle El Feth,qu’elle préférait une réforme profondede la Constitution à la place d’une

simple révision.

l À PARTIR DE SÉTIF

Saâdanis’en prend àl’oppositionl Le secrétaire général du Frontde libération nationale a, lors d’unrassemblement tenu à la Maisonde la culture de Sétif, sévèrement

critiqué l’opposition.

l BENSALAH :«La nouvelleConstitutionva promouvoir

la placede la langueamazighe»

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l ORGANISATION DE LA CAN-2017

Tahmi : «on a été abusé»PAGE 13

PP Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOPDimanche 12 avril 2015 - Page 2

Gain de cause pour Babès C ’ e s t i n c r o y a b l e !C ’ e s t i n c r o y a b l e !Chaque fois que j’ouvreChaque fois que j’ouvreu n j o u r n a l , j e t o m b eu n j o u r n a l , j e t o m b efatalement sur Saâdanifatalement sur Saâdanid a n s a n t a u g r é d e sd a n s a n t a u g r é d e sfeuilles qu’on tourne defeuilles qu’on tourne desa carrure de joueur desa carrure de joueur dederbouka. La face tenderbouka. La face ten--due de colère, jamaisdue de colère, jamaissour iant comme s i lesour iant comme s i lesourire était une trahisourire était une trahi --son de l ’ idéal révoluson de l ’ idéal révolu --tionnaire, il est là, vitutionnaire, il est là, vitu--pérant en général. Et ilpérant en général. Et ilm u l t i p l i e l e s e f f e t sm u l t i p l i e l e s e f f e t sd ’ a n n o n c e . I l v e u td ’ a n n o n c e . I l v e u tmaintenant un gouvermaintenant un gouver--nement FLN écran total.nement FLN écran total.C'est-à-dire qu’i l veutC'est-à-dire qu’i l veutq u ’ o n v i d e c e sq u ’ o n v i d e c e sministres de l’Allianceministres de l’Allianceprésidentielle apparteprésidentielle apparte --n a n t f o r m e l l e m e n t àn a n t f o r m e l l e m e n t àd ’ a u t r e s f o r m a t i o n s .d ’ a u t r e s f o r m a t i o n s .Mais ils sont FLN, euxMais ils sont FLN, euxaussi, comme Saâdani,aussi, comme Saâdani,c o m m e t o u s l e sc o m m e t o u s l e sautres… FLN : c'est-à-autres… FLN : c'est-à-dire qu’ils plongent lesdire qu’ils plongent lesmains dans les mêmesmains dans les mêmesmangeoires et boiventmangeoires et boiventleur chorba au mêmeleur chorba au mêmes i g n a l d o n n é p a r l es i g n a l d o n n é p a r l emême guide.même guide.

A. T.A. T.arrisetouffan@yahooarrisetouffan@yahoo.fr.fr

DIGOUTAGELe danseur sur lesfeuilles du journal

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Revoir le remboursementLes bandelettes d’autosurveillance de glycémie

ne sont pas remboursées en fonction du type dediabète.En effet, il est calculé de la mêmemanière pour les deux profils, type1 et type 2.Le médecin prescritpour les 2 types 3 boîtes de 50bandelettes alors que l’utilisationn’est pas la même.Les besoinsen bandelettes du diabétique detype 1 sont de 6 à 8 bandelettespar jour, alors que pour le type2, ils sont d’une seulebandelette / jour.

Le Conseil national économique et social a déposé sa demande debudget après plusieurs mois de retard, indique une source du ministère desFinances. En fait, ce retard est dû à la demande formulée par le président duCnes pour l’achat de deux berlines de luxe de marque française.Mohamed Séghir Babès a fait une fixation sur ces voitures aupoint de bloquer le budget annuel de l’institution qu’il dirige. Ledépartement de Mohamed Djellab a fini par accorder une déroga-tion pour l’achat de ces joujoux, d’une valeur de plusieurs mil-lions de dinars.

Skikda se distingueLe lancement des marchés de proximitéafin de lutter contre les spéculateurs

semble ne pas connaître unvrai démarrage.Pourtant, une wilaya,Skikda en l’occurrence,semble prendre très ausérieux ce problème.On prévoit le lancement,

prochain, de six marchéscouverts dans les diffé-

rentes localités de lawilaya.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 17,35%

Non :81,1%

Sans opinion :1,56%

Résultat sondage

Avez-vous été surpris par la non-attribution de l’organisationde la CAN-2017 à l’Algérie ?

Pensez-vous quela prochaine révision

constitutionnelleva introduire lanotion de langueofficielle pourtamazight ?

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 3Actualité

Devant une salle comble demilitants, le numéro 1 du PT aainsi longuement évoqué lesdiscussions et débat entourantla révision constitutionnelle touten prenant le soin de dire qu’enl’état actuel, tout était opaque,flou et que l’on assistait à uncafouillage. «Cette révision de laConstitution est encore entre lesmains des grands décideurs etjusqu’ici, il n’y a que des bavar-dages sur son contenu exact etdes supputations», dira l’oratricequi, pour son parti, réserve saposition. Néanmoins, LouisaHanoune rappellera que le PT,depuis 2004, milite non pas pourun lifting mais une vraie réformeprofonde de la Constitution. Ce flou et cette opacité

autour des véritables intentionsdu pouvoir quant au contenu dela révision de la Constitution nefont que rajouter à la situationtendue et dangereuse, ainsi queles tentatives de déstabilisationde l’Algérie. Et dans ce contex-te, Louisa Hanoune prône nonpas une période de transition,qui n’est plus d’actualité, maisune réforme profonde de laConstitution. Sans entrer dans les détails,

Louisa Hanoune, estime qu’ilfaille aller vers un système

monocamérale et donc la sup-pression de la secondeChambre. L’unique Chambre sedevra de consacrer un systèmeavec la primauté du législatif, etun gouvernement engageant saresponsabilité devant cetteunique Chambre. Le prolongement d’un tel sys-

tème est qu’il doit être basé surune implication des citoyens etdonc des élections réellementlibres, explique la SG du PT, etcela pour arriver «à la secondeRépublique populaire et démo-cratique».Dans son prolongement,

Hanoune s’interrogera sur lesraisons de la sortie médiatiquedu président de l’APN, ou desavoir encore qui l’a autorisé àle faire. Pour elle, ces hésita-tions et son cafouillage sont làpour renforcer sa conviction querien n’est encore clair, ajoutantque Ould Khelifa n’avait pas àfaire cette intervention et qu’ausein de l’APN «chaque partiaura sa propre opinion et posi-tion à défendre».Dans la foulée de son inter-

vention sur la révision constitu-tionnelle, la patronne du PT évo-quera la nécessité de créer unministère délégué de tamazightpour la consacrer véritablement

comme langue officielle ; sur leplan du découpage administra-tif, elle critique la décision defaire des wilayas déléguées etrevendiquer des wilayas à partentière ainsi que doubler lenombre de communes dans lepays.Passant alors aux questions

économiques, la SG du PT rap-pellera que son parti est un partide gauche avec un programmeancré à gauche. Là aussi, lesenjeux pour elle sont ceux derépondre aux besoins socioéco-

nomiques des Algériens et luttercontre le chômage. Dans cecontexte, elle s’en prendra tousazimuts aux «barrons de l’im-port-import, aux prédateurs etaux oligarques». La politique économique du

gouvernement doit consacrer,dira-t-elle, le maintien de l’Etatdans la sphère économique. Etde lâcher avec force sous lesapplaudissements de la salle«les oligarques ont la mainmisesur le pouvoir, l’Algérie n’est pasl’Ukraine, les oligarques n’en ont

jamais assez, ils en veulent tou-jours plus et quand ils voientque leurs intérêts sont menacés,ils sont capables de se retournercontre le pouvoir qui leur aouvert les portes».Sans trop s’étaler, Louisa

Hanoune lancera encore despiques à ceux des ministres quiont des entreprises, des affairesprivées et qui, donc, usent deleur position pour s’octroyer desavantages ou des marchés,«une façon de siphonner l’ar-gent public» et de demanderque ce genre de choses ne soitplus permis, à savoir les conflitsd’intérêts. Plus loin, elle mettraen garde le système en disantque s’il ne sait pas répondre parla satisfaction aux revendica-tions sociales des Algériens, ilprend le risque de provoquerune révolution sociale dont ilaura la responsabilité.Sur le plan international, la

SG du PT redoublera de solida-rité à l’égard du Venezuela,cible de l’impérialisme améri-cain, tout comme elle usera duterme de criminel et de repairede criminels pour parler de laLigue arabe, de l’intervention del’Arabie Saoudite et du Qatarcontre le Yémen. Elle y voit despays qui agissent au final pourprotéger les intérêts de l’impé-rialisme américain et sionistecontre un Etat musulman.

Fayçal M.

RÉVISION CONSTITUTIONNELLE

Hanoune dénonce le flou

INTERVENANT LORS DE LA SESSION ORDINAIREDU CONSEIL NATIONAL DU MPA

Benyounès critique l’opposition et les médias

Le leader du MPA(Mouvement populaire algérien)s’est, une nouvelle fois, attaquéà l’opposition en lui reprochantde se focaliser sur la personnedu président de la République. Ill’accuse également de vouloirfaire revenir les terroristes surla scène politique.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Pour

Amara Benyounès, l’opposition estdans l’incapacité de mobiliser etn’existe qu’à travers certains médias.«Elle est beaucoup moins crédible quele pouvoir», dit-il. Une opposition qu’ilaccuse de vouloir d’un coup d’Etat.Il estime que l’Algérie ne compte

pas une opposition mais juste desopposants à la personne du présidentde la République. «Depuis 2011, cer-taines personnalités de l’oppositioninterviennent au quotidien dans lesmêmes journaux», fait-il remarquer.Le patron du MPA s’est attaqué

ainsi à «certains journaux». Selon lui,ces journaux veulent imposer cespersonnalités de l’opposition aupeuple. Or, poursuit-il, «aucun journalne peut imposer sa solution aupeuple algérien».Intervenant à l’ouverture de la ses-

sion ordinaire du conseil national de

son parti hier, à Alger, AmaraBenyounès reproche également à l’op-position de vouloir réhabiliter les terro-ristes et les faire revenir sur la scènepolitique. «Ils veulent faire revenir lesterroristes qui ont tué, détruit et incen-dié sur la scène politique», dit-il avantd’ajouter : «Et j’assume ce que je dis.»Il regrette aussi de voir des chaînes

de télévision donner la parole à cer-tains terroristes. Il fait ainsi allusion aupassage de l’ex-chef de l’AIS (Arméeislamique du salut), Madani Mezrag,sur une chaîne de télévision privée.Toutefois, il feint d’ignorer que ce

même Madani Mezrag a été reçu à laprésidence par Ahmed Ouyahia dansle cadre des consultations sur le projetde la révision constitutionnelle.Concernant l’initiative du FFS

(Front des forces socialistes) portantconférence nationale sur la recons-truction du consensus, le patron duMPA a affirmé n’avoir rien reçu de ladirection du FFS quant à certainesquestions liées à l’ordre du jour ainsiqu’aux participants à cette réunion.Dans ce cas, il dira qu’il est impossibled’y prendre part.

Ry. N.

ÉDUCATION

La FNTE passe au peigne fin la

charte de l’éthiqueNe cachant pas sa satisfaction après l’installa-

tion de la commission mixte chargée du statut par-ticulier de l’éducation, la Fédération nationale destravailleurs de l’éducation mobilise ses troupesautour de la charte de l’éthique proposée par laministre de l’Education. Affiliée à l’UGTA, la FNTE se dit totalement

décomplexée par rapport aux mouvements de pro-testation. Son président, qui supervisait hier les tra-vaux d’une conférence nationale, a justifié le non-recours de sa fédération aux grèves par sa totalesatisfaction quant au ryhtme du dialogue avec latutelle. Ferhat Chabekh affirme que ceux qui poin-tent du doigt la FNTE pour sa non-participation auxmouvements de grève n’arriveront pas à complexerses membres qui, dit-il, ont été parmi les premiersà signer un procès-verbal avec la tutelle au sujet dela réouverture du statut particulier. Tant que le dialogue est ouvert, dit-il, rien ne

justifie la grève. Il reconnaît, néanmoins, l’existen-ce de plusieurs points toujours pas satisfaits par latutelle à l’image de la réhabilitation des corpscommuns, les primes du Sud et des Hauts-Plateaux, la réduction du temps de travail pour lesenseignants du cycle primaire, le logement defonction ainsi que l’effet rétroactif pour les ensei-gnants récemment promus. Au cours de la conférence nationale tenue hier

à Alger, les cadres de la FNTE ont été appelés àdébattre de ces questions mais également à enri-chir le débat sur la révision du statut particulierainsi que la charte de l’éthique que propose ledépartement de l’éducation.

N. I.

La secrétaire générale du PT Louisa Hanoune a déclaréhier à Oran, au cours d’un meeting à la salle El Feth, qu’el-le préférait une réforme profonde de la Constitution à laplace d’une simple révision.

Hanoune prévient contre le risque d’une révolution sociale.

Amara Benyounès, SG du MPA.

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«Les partis de l’oppositionn’ont ni projet ni programme»,dira-t-il devant une nombreuseassistance venue de plusieurswilayas de l’Est. Il a affirmé que«l’opposition n’a pas d’alternativeau programme du président de laRépublique, et n’a aucune propo-sition pouvant aider à la construc-tion du pays. Son seul souci estd’œuvrer à l’encontre des intérêtsdu pays». Le SG du FLN évoquera par la

suite l’affaire du gaz de schiste.L’opposition est en train de criti-quer l’exploration et l’exploitationdu gaz de schiste mais sans pré-

senter la moindre propositiontechnique sur cette question. Elleveut juste utiliser cette affairecomme prétexte pour faire del’opposition. Elle n’organise quedes rassemblements. Est-ce celal’opposition ?», s’est-il interrogé.Saâdani a également lancé

des critiques à l’encontre de lacoalition des partis et à certainespersonnalités de l’opposition quiont refusé de cautionner la révi-sion de la Constitution. Le patron du FLN a rappelé

que le chef de l’État a sollicité laparticipation de l’opposition. Il adit ne pas comprendre «commentils demandent une révision pro-fonde sans présenter de proposi-tions». Cette attitude signifie auxyeux de Saâdani une seulechose : «Ils font de l’oppositionpour l’opposition.» Pour le secré-

taire général du vieux parti, «refu-ser de participer aux consulta-tions sur la révision de laConstitution, c’est renoncer à undevoir national».Il a fustigé également ceux qui

veulent appliquer l’article 88 de laConstitution. «La route est barréepour ceux qui veulent lancer laprocédure d’empêchement à tra-vers l’application de l’article 88 dela Constitution. Qu’ils n’y pensentmême pas.» Abordant à la fin leprochain remaniement ministé-riel, Amar Saâdani a déclaré àl’adresse de l’opposition quechaque formation politique aurason quota de portefeuilles enfonction de son poids et de sesmilitants. «Celui qui veut briguer la pré-

sidence, il n’a qu’à attendre lesélections présidentielles de 2019.

Mais je pense que c’est peineperdue, car le peuple est avec lePrésident Bouteflika. Demandez

au peuple et vous allez le savoir»,conclut le SG du FLN.

Imed Sellami

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGE4Actualité

À PARTIR DE SÉTIF

Saâdani s’en prend à l’opposition

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Sid

Le secrétaire général duFront de libération nationa-le a, lors d’un rassemble-ment tenu à la Maison de laculture de Sétif, sévère-ment critiqué l’opposition.

Amar Saâdani, SG du FLN.

Un terroriste abattuau sud de Tizi-Ouzou

Impliqué, notamment, dans plusieurs des kidnappings survenusau sud de la wilaya de Tizi-Ouzou depuis près d’une dizaine d’annéesmaintenant, le terroriste connu sous le pseudonyme d’AbouAbderrahmane, qui activait entre les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira etBoumerdès sous la bannière d’Al-Qaida au Maghreb islamique, a étéabattu, hier, en milieu de matinée tout près du village AïtAbdelmoumène, relevant de la commune de Tizi-N’Tleta, à l’issued’une opération montée par des éléments de l’ANP stationnés nonloin des Ouadhias, à une trentaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, selon des sources locales.

A. M.

ABDELKADER BENSALAH :

«La nouvelle Constitution va promouvoirla place de la langue amazighe»

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Bensalah, qui avait menéla première consultation sur cettemême révision en juin 2011 et qui,comme son homologue de l'APN,a eu accès à la mouture finale il ya quelques jours, livrera mêmedes détails. Il évoquera parexemple «davantage de préroga-tives pour le Parlement», de la«consolidation de la place ainsique des prérogatives du Conseilde la nation (...) de même que lapromotion de la place de lalangue amazighe», c'est-à-direson officialisation comme nousl'annoncions dans nos précé-dentes éditions. Introduite dans la Constitution

pour la première fois le 10 avril2002 avec le statut de, seule-ment, «langue nationale», tama-zight sera ainsi promue comme«langue nationale et officielle», aumême titre que la langue arabe.Ce sera l'un des amendementsmajeurs de la Constitution. Tout

comme la trituration de l'article 88,traitant de la vacance de pouvoird’où l'on extrait le cas de la mala-die. Le patron du RND réitérera,

naturellement, le soutien de sonparti à cette révision, de mêmequ'à Abdelaziz Bouteflika. Il loue-ra longuement le contenu de lalettre du 19 mars dernier et,comme son auteur, il tire à bouletsrouges sur l'opposition. «Nousassistons, ces derniers jours, surla scène politique à des prises deposition et à des comportementspour le moins étranges et éton-nants. On assiste à un déluge dedéclarations , de prises de posi-tion difficiles à comprendre. Or, etsi nous sommes partisans de laliberté d'expression et d'opinion,nous n'accepterons jamais cesdiscours pervertissant la réalité etqui tentent de pousser l'Algérievers la situation qu'elle a surmon-tée au prix d’énormes sacrifices,de sang et de larmes».

Bien évidemment, et commeBouteflika, Bensalah fait ici allu-sion à l'opposition en général

mais, surtout, à Ali Benflis, en par-ticulier. Pour autant, ces derniersne seront pas les seules cibles deBensalah. Le «frère ennemi», leFLN et son secrétaire général,Amar Saâdani, en «prennent»davantage que l'opposition, dansle discours de Bensalah.«Certains prétendent que nous

sommes (le RND, ndlr) absentsde la scène (...) Je leur répondsque notre parti n'a jamais été par-tisan de la politique qui consiste àparler pour parler ! Car nousconsidérons que la parole, c'estcomme une balle. Quand elle sortdu fusil, l'on ne peut plus l'arrêterni même lui changer de direc-tion». Il achève son vis-à-vis duFLN on ajoutant cette phraseassassine : «Par ailleurs, nous ne

sommes pas comme ceux quidisent une chose aujourd'hui pourla renier le lendemain et nous nefaisons pas non plus une déclara-tion et son contraire, dès le lende-main.» Ce n'est pas tout. «Ceuxqui se sont érigés en patrons de labourse de la parole sont libres dedire ce qu'ils veulent. Leurs ver-dicts ayant de toutes les façonsperdu toute crédibilité...» Autre cible de Bensalah, en

cette même sortie d'hier, un cer-tain... Ahmed Ouyahia ! Pour sonprédécesseur, Bensalah choisit,comme c'est devenu une habitu-de chez lui, la technique des com-paraisons. Il insistera sur «cequ’était le RND» et «ce qu'il estdevenu»...

K. A.

Après le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, c'est autour de son homologue du Sénat, Abdelkader Bensalah,de confirmer l'imminente révision de la Constitution. Unerévision «dont le contenu va renforcer l'Etat de droit etconsacrer le principe de la séparation des pouvoirs. Demême qu'elle instituera un rôle pour l'opposition», diraclairement Bensalah, hier samedi, lors de son interventionà l'ouverture d'une réunion avec les coordinateurs dewilaya de son parti, le Rassemblement national démocra-tique, tenue au siège national du parti à Ben Aknoun.

12 DÉPUTÉS ONT REJOINT SES RANGS

L’ANR installe son groupeparlementaire

L’ANR (Alliance nationa-le républicaine) a, désor-mais, son propre groupeparlementaire. Le parti quin’avait, à l’issue des élec-tions législatives du 10 mai2012, que trois députés, encompte maintenant 14.

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Ceci à la faveur de l’atterrissagedans les rangs du parti de pasmoins de 12 parlementaires indé-pendants et autres issus d’autresformations politiques, sept dont leFLN, le RND, le FNA et autres.Car entretemps, l’ANR a perdu unde ses trois députés tous élus surla liste du parti à Sétif, qui sontallés rejoindre vraisemblablementle nouveau parti de Ali Benflisqu’ils avaient soutenu lors del’élection présidentielle du 17 avril2014 au moment où le parti s’étaitengagé pour le 4e mandat du pré-sident de la République.

Selon le secrétaire général del’ANR qui présidait, hier samedi,une cérémonie d’installation de cegroupe parlementaire, il est ques-tion que d’autres parlementaireset élus locaux (APC et APW) ren-forcent prochainement les rangsdu parti, leurs cas étant actuelle-ment à l’étude au niveau de laDirection nationale du parti. Pour Belkacem Sahli, cet

acquis c’en est un, surtout qu’ilintervient à quelques jours de lacélébration du 20e anniversaire del’ANR, traduit la réussite de lastratégie d’ouverture politique etorganisationnelle adoptée depuisle dernier congrès de février2012. Ce qui a fait que, poursuivra-t-

il, «le parti suscite intérêt auprèsde nombre de militants et cadrespolitiques et des élus nationaux etlocaux. Et ce, précisera-t-il, parceque «à l’ANR, on met l’intérêtsuprême du pays au-dessus de

toute autre considération à tra-vers de nouvelles pratiques etdes traditions politiques se basantsur la formation politique de sesmilitants, cadres et élus, et lemaintien du contact avec lespopulations en vue d’améliorerleurs conditions. Ceci en sus de lacontribution à la réussite desgrands rendez-vous politiques deces dernières années».Ceci dit, l’installation du grou-

pe parlementaire par l’ANR a unesymbolique «politique», car il estpeu évident que la présidence del’APN accède à la demanded’agrément que la direction duparti introduira. Ce qui n’empêchera pas ces

députés d’accomplir leurs mis-sions définies par la loi, dira Sahliqui démentira, dans la foulée, quedes députés du parti de AmarGhoul, aient rejoint l’ANR commerapporté ici et là.

M. K.

Abdelkader Bensalah, SG du RND.

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ress

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Mis en service le 4 janvier2015, accessible à distance etgratuitement, le centre d’appels(1100) du ministère de l’Intérieuret des Collectivités locales (MICL)a reçu depuis cette date 48 381requêtes de citoyens. C’est ce quele directeur général des transmis-sions nationales de ce ministère,Cherif Kichou, a indiqué hier auForum du quotidien DK News. Sur ces 48 381 requêtes qui

portent sur diverses préoccupa-tions d’ordre administratif et éco-nomique (problèmes d’électrifica-tion, de voirie, d’eau, accès aulogement….), ce sont 19 819doléances, soit 40,96% dunombre global des requêtes, quiont pu être déjà traitées et«réglées», indique Cherif Kichou. Des doléances qui sont exami-

nées et suivies par le biais d’undispositif de 49 cellules d’écouteet de prise en charge, sous l’égidedes walis et du ministre et secré-taire général du ministère del’Intérieur, en coordination avecles services concernés, et sonttraitées dans le meilleur délai,considère l’invité de DK News.Toutefois, 23 909 requêtes(49,44%) sont en cours de traite-ment, indique Cherif Kichou quiprécise que les 9,6% restants, soit

4653 doléances ont été rejetéescar «infondées». Notons que ce centre d’appels

peut recevoir «240 communica-tions en même temps, soit 20 000appels au quotidien», relèvera-t-il,en ajoutant que cette capacitéd’«absorption» pourra augmenterprogressivement. Un dispositif qui permet de

«régler les problèmes quotidiens,de proximité» et contribue à«mettre tout le monde (adminis-trés, responsables et élus) aumême niveau d’information», relè-ve ce représentant du ministère del’Intérieur. C’est «également unebase de données réelles,recueillies auprès des citoyens,qui permet de cerner les pro-blèmes au niveau local, de mieuxplanifier et d’optimiser les pro-grammes de développement»,observe Cherif Kichou. D’autre part, le répondeur auto-

matique 1100 permet aux citoyensde s’informer «H24, 7j/7» de cer-taines procédures administrativessans avoir à se déplacer. Ainsi,524 208 citoyens se sont informéspar le biais de ce dispositif vocalsur divers procédures etdémarches administratives(297 000 en matière d’état civil,133 000 en matière de passeportbiométrique, 45 000 concernant le

permis de conduire et la cartegrise, 29 000 concernant l’organi-sation d’activités associatives etpartisanes et près de 19 000citoyens pour d’autres activités).En outre, 160 000 citoyens ontcontacté directement les 49 cel-lules, indique l’invité de DK News.Par ailleurs, le Registre natio-

nal de l’état civil est lancé, CherifKichou indiquant que ce registrenumérisé compte 100 millionsd’actes de naissance (remontantjusqu’en 1840), environ 18 mil-lions d’actes de mariage et 18 mil-lions d’actes de décès. Notonsdans ce contexte que les docu-ments 12 (copie) et 13 (extrait) del’état civil sont remplacés depuisune semaine par le document 7,note le DG des transmissions. Des documents et autres titres

qui sont délivrés automatique-ment, de n’importe quelle daïra,commune ou annexe communaledu pays, dans le cadre de lamodernisation de l’administrationpublique, l’amélioration du servicepublic et «la réingénierie», la sim-plification «des processus admi-nistratifs», indique le Dg des trans-missions nationales. Il évoqueégalement l’allègement des dos-siers administratifs, le nombre decertains documents exigiblesétant passé de 28 à 13 pièces. Indiquant que 4,5 millions de

passeports biométriques ont étéfabriqués et livrés, l’hôte de DKNews observe que la productionde la carte nationale d’identité bio-métrique interviendra dès la finali-sation du processus d’appel

d’offres. Dans ce contexte, le Dgdes transmissions nationalesobserve que l’ingénierie du biomé-trique et la gestion de flux ont étéréalisées par des compétencesalgériennes, même si «la collabo-ration» avec les équipementiers etspécialistes du digital reste néces-saire. Ce, en attendant la mise en

place du Numéro d’Identificationnationale (NIN) qui s’inscrit dansle cadre du processus de simplifi-cation administrative visant àterme «0 papier». Prévu par un décret «en cours

d’application», dira Cherif Kichou,le NIN «relie l’identité juridique,l’état civil et l’identité virtuelle».Déjà mentionné dans le passeport

biométrique, le NIN attend laconsécration de l’identité virtuelle,certifiée électroniquement ainsique «l’interopérabilité» de tous lessecteurs, l’harmonisation desfichiers de chaque administration. Assurant de la «sécurisation»

des données d’état civil et du pro-cessus de délivrance, le DG destransmissions indique que le sys-tème informatique du ministère del’Intérieur a été confronté à plus de300 tentatives d’intrusion qui ontété localisées. Des tentativesfomentées par des hackers(pirates informatiques) pour desmotifs de déstabilisation et terro-risme notamment, laisse entendrel’hôte de DK News.

C. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGE5Actualité

GRÂCE AU CENTRE D’APPELS DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Près de vingt mille requêtescitoyennes traitées

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Près de vingt mille requêtes de citoyens, reçues par lecentre d’appels du ministère de l’Intérieur, ont été déjàtraitées et réglées. Le Registre national de l’état civil estlancé, en attendant la mise en place du Numéro d’identifi-cation nationale (NIN). Plus de 300 tentatives de piratagedu système informatique de l’Intérieur ont été localisées.

Le ministère de Belaïz a réglé 40,96% des requêtes.

INITIÉE PAR L’UNESCO ET ORGANISÉE À TRAVERS LE MONDE

Célébration, hier, à Alger, de l’Année internationale de la lumière

Salah Benreguia - Alger (LeSoir) - Initiée par l’Unesco, cettemanifestation de deux jours, célé-brée à travers le monde, vise àsensibiliser les citoyens du mondeentier sur l’importance de la lumiè-re, des technologies et de l’op-tique. Pour l’Unesco, la lumière,qui joue un rôle essentiel dansnotre vie quotidienne en révolu-tionnant notamment diverses acti-vités, telle que la médecine, aouvert la communication interna-tionale via internet. «La lumièrecontinue d'être un vecteur impor-tant qui lie à la fois les aspects cul-turels, économiques et politiquesde la société mondiale», seloncette organisation onusienne. Le ministre Mebarki a mis en

exergue, dans son allocution d’ou-verture, l’importance accordée parle gouvernement algérien auxsciences de la lumière. «Le gouvernement algérien

accorde de l’importance auxsciences de la lumière et de l’op-tique, et ce dans le cadre des pro-grammes de recherches universi-taires. Toutefois, il est important decompléter ces dispositifs acadé-miques par des cultures scienti-

fiques. Et dans ce sens là, nousdevons impliquer les médias etencourager l’esprit scientifique àl’école», a fait savoir le ministre del’Enseignement supérieur. Ce der-nier a annoncé, dans la foulée, lelancement prochain «des palais»des sciences à Oran, Constantineet Alger. La vocation de «cespalais» est de faire aimer lessciences et vise, selon le ministre,

à élever le niveau scientifique descitoyens. La même source a éga-lement rendu hommage au pèrede l’optique moderne et de laméthode scientifique, à savoirl’Irakien Hasan Ibn Al-Haytham. Ace propos, le comité directeurinternational d’AIL 2015 (Annéeinternationale de la lumière) aannoncé la mise en place duGroupe de travail international(GTI) «Ibn Al Haytham», composéde scientifiques dans le domained’optique photonique ainsi que lessavants en histoire et en philoso-phie de la région d’Afrique,d’Europe, d’Amérique du Nord et

d’Asie. L’objectif dudit groupe estd’organiser des événements afinde souligner la contribution de l'op-tique des savants arabes dansl'âge d'or islamique, en particulierles travaux d'Ibn Al Haytham. Présente à cette manifestation,

la directrice générale de l’Unescoa soutenu que la célébration del’Année internationale de la lumiè-re est une occasion à ne pas raterpour mettre en valeur «l’âge d’orislamique et arabe». «A l’heure oùles extrémistes prennent l’Islam enotage et ceux qui se revendiquentde l’Etat islamique Daesh brûlentles lieux du savoir en Irak, nous

devons rappeler ici tout ce qu’aapportée la culture islamique etarabe à l’humanité. Nous devonségalement rappeler les réalisa-tions scientifiques et culturelles dela civilisation arabe et islamique»,a tenu à souligner Mme IrinaBokova. Il est utile de rappeler quedes conférences thématiques, desateliers, des démonstrations, desexpositions ainsi que des projec-tions en relation avec la lumière,depuis la bougie en passant parl'utilisation de la lampe à l'huile etce, jusqu'à nos jours, sont prévusdurant cette manifestation.

S. B.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique a procédé hier à l’ouverture offi-cielle des célébrations de l’Année internationale de lalumière et des technologies de la lumière au Palais de laculture.

SELON UN BILAN DE LA PROTECTION CIVILE

Près de 18 000 feux de forêt enregistrés en 2014 Les unités de la Protection civile

ont eu à intervenir, en 2014, pour lut-ter contre 17 853 incendies enregis-trés à l’échelle nationale, détruisantquelque 14 868 hectares de forêts, aindiqué un communiqué de laDirection générale de ce corps d’in-tervention et de secours.Dressant le bilan de la saison estivale écou-

lée, à la veille du deuxième regroupementrégional des directeurs de la Protection civile,prévu dimanche à Tlemcen, le même documentfait également état de la destruction de 9 802ha de maquis et 17 118 autres ha de brous-

sailles par des incendies. Les flammes ont éga-lement généré des dégâts à 8 000 hectares derécoltes et détruit 17 014 palmiers ainsi que181 300 arbres fruitiers à l’échelle nationale. A titre préventif, 22 colonnes mobiles ont été

mises sur pied dans le cadre du dispositif delutte contre les feux de forêts et réparties auniveau des wilayas classées à «risque élevé».Le même communiqué fait également état

de 88 192 interventions au niveau de 317plages autorisées à la baignade. 38 540 personnes ont été sauvées d’une

mort certaine, alors que 140 décès ont étéenregistrés dont 94 au niveau des plages inter-dites à la baignade.

De même source, on relève 104 décès parnoyade dans les réserves d’eau. «Ce phénomène qui ne cesse de prendre

de l’ampleur à travers le territoire national,touche principalement des enfants. De nom-breuses campagnes d’information et de sensi-bilisation sur les dangers de cette pratique sontinitiées tout le long de la saison estivale», sou-ligne-t-on. Le deuxième regroupement régional réuni-

ra, dimanche à Tlemcen, les directeurs de laProtection civile des 21 wilayas de l’ouest etsud-ouest du pays. Il sera consacré à la prépa-ration de la saison estivale 2015.

APS

Selon des sources de laProtection civile de la wilaya deTipasa, le week-end dernier aconnu plusieurs accidents de laroute, où il a été révélé que lesauteurs furent de jeunes motards.

Récemment, nous avons été témoinssur l’autoroute Zeralda-Cherchell ducomportement surprenant provoqué parla griserie de la vitesse de certains jeunesmotards. En effet, les scènes de motosqui se cabraient et qui se livraient à desvitesses vertigineuses en effectuant desdépassements en queue de poisson,pour intimider et étonner les automobi-listes, sont autant de spectacles ahuris-sants. S’il est vrai que le beau temps et leclimat printanier de la côte de Tipasa per-met de s’extérioriser mais pas au détri-ment de la sécurité des automobilistes.

Les accidents signalés, même s’ilsne furent pas meurtriers, avaient de quoiinquiéter. Ces motos, qui louvoyaient dèsla proximité d’un radar de la gendarmerie,

reprenaient de plus belle, leurs dange-reuses escapades.

On retrouve ces motards, provenantd’Alger et de Blida, au cœur de la ville deTipasa mais aussi à Cherchell et dans leChenoua. La gendarmerie qui s’est atta-

chée à sévir contre ces fous de la route,les attendait sereinement dans les tour-nants des falaises du Chenoua, pourmettre fin à leur furie. Il convient, cepen-dant, de rappeler que les communescôtières de Cherchell, Hadjret Ennous,

Gouraya et Damous sont dans l’attentede recevoir les hordes de motards,Algérois et Blidéens, montés sur desKawasaki, des Harley Davidson, Yamaha,Honda et autres BMW. Plusieurs acci-dents mortels furent déplorés lors desannées passées sur ces mêmes tronçonsroutiers.

Devra-t-on à ce titre évoquer ce qui sepasse chez les Européens et la proliféra-tion de bandes de motards dangereux quise livrent à une lutte d'influence ? Selondes informations qui proviendraient deces pays européens, «ces motardsseraient à la recherche d'un lieu de basefixe, un club-house», expliquait alors lapolice européenne en ajoutant que «dansce cadre, ces bandes de motards croisentsouvent la route d'autres clubs demotards et cela mène à de violentesbagarres. Les forces de l'ordre euro-péennes craignent à présent que celadébouche sur une véritable guerre degangs».

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 6Faits Divers

ELLE EST ACCUSÉE D’AVOIR GIFLÉ LE MAIREDE OUED EL ALLEUG À BLIDA

Un an de prison ferme requis contreune femme d’affaires

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Cet incident qui s’est produitau mois de mars dernier adéclenché tout un tollé surtoutque cette femme, âgée de31ans, a refusé de libérer unterrain domanial de 2 600 m2 à

Oued El Alleug qu’elle avaitloué en 2014 pour une duréede 3 mois dans le cadre de sonaménagement en aire pour fêteforaine. Le maire de cette com-mune s’est présenté, accompa-

gné de la force publique, pourlui signifier une décision d’ex-pulsion émanant de la wilayade Blida. Cependant, la femmed’affaires refusa de libérer leslieux. Pis encore, elle gifla l’élutout en le menaçant de le desti-tuer de son poste. Sur ce, lesgendarmes arrêtent cettefemme et la présentent devantle juge du tribunal d’El Affrounqui l’accuse d’outrage, de

menace et de trafic d’influence.Il est à préciser que lors de l’au-dience, la prévenue a déclaréque c’était le maire qui l’a insul-tée en premier, chose que ladéfense de celui-ci nia complè-tement, assurant qu’il ne pou-vait le faire étant donné qu’ilétait accompagné de la forcepublique. Le verdict sera connudans dix jours.

M. B.

Le représentant du ministère public du tribunal d’El Affroun a requis, jeudi dernier, un an de prisonferme contre une femme d’affaires pour avoir giflé enpublic le maire de Oued El Alleug, commune située à10 kilomètres au nord de Blida.

AÏN TAYA

Découverted’un homme

penduUn homme d’une cinquantaine d’an-

nées, agent de la commune de AïnTaya à l’est d’Alger, a été découvertpendu.

Le défunt qui était issu d’une familleaisée a été découvert sans vie, dansl’après-midi du jeudi dernier, au domici-le familial pas loin du lycée du centre-ville. Le corps du défunt a été transféréà la morgue de l’hôpital de Aïn Taya.De son côté, le procureur de la ville deRouiba a ordonné l’ouverture d’uneenquête préliminaire.

Ce fait a réveillé la crainte au sein dela population qui se plaint de l’augmen-tation de la délinquance.

Certains citoyens de la communemontrent du doigt des jeunes désœu-vrés qui rôdent au centre-ville et qui selivrent à des agressions particulière-ment contre les lycéennes.

Faut-il rappeler que dans le passé,cette ville balnéaire était réputée pourêtre un havre de paix. Ce n’est plus lecas, semble-t-il.

Abachi L.

Un crime crapuleux a étéperpétré vendredi dernier surun homme, âgé d’une trentained’années, à la cité haï Nasr àMécheria.

La victime qui aurait reçu des coupsde couteau fatitiques à l’abdomen a étédécouverte inerte gisant dans sonsang et a été transférée à la morgue de

l’hôpital de la ville, a-t-on appris.Toutefois, le mobile de cet abominableassassinat sauvage reste ignoré, alorsque l’auteur du crime est activementrecherché par la police judiciaire qui aaussitôt ouvert une enquête pourdéterminer les circonstances de cedrame qui a bouleversé la ville deMécheria.

Rappelons que c’est le deuxième

assassinat enregistré dans cette villeen l’espace de deux semaines, ce quia poussé les habitants de la ville à sol-liciter des autorités locales plus desécurité dans les quartiers de la ville etle retour des patrouilles nocturnes desforces locales des brigades dites«Saïka», relevant du groupement de laGendarmerie nationale.

B. Henine

NAÂMA

Un jeune mortellement poignardé à Mécheria

Anep n° 206 621- Le Soir d’Algérie du 12/04/2015

PENSÉEIl y a des journées enchanteresses et celles quisont mélancoliques, comme ce fut le cas pour notrefamille.Cela fait une année jour pour jour, qu’elle a rejointson cher époux pour un sommeil du juste, notrechère et regrettée mère, sœur, grand-mère, arrière-grand-mère, belle-mère, tante, parente et cousine

Madame Veuve Baiche Mouloud née Bellahmer Fetta.

Tu étais une mère serviable dévouée et aimante.Tu ne rechignais jamais à venir en aide à autrui.Je me souviendrai toujours d’un dicton que, de temps à autre, tu nous répétaiset qui disait ceci «certaines personnes regretteront le jour de notre départ versl’Au-delà», cela s’est confirmé. Repose en paix, on ne t’oubliera jamais. Que Dieu t’accueille en Son VasteParadis.Tes enfants, ta sœur, petits-enfants, arrière-petits-enfants, gendres, belles-fillesparents (es) et cousins (es).

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»R119761 B/13

TIPASA

Des motos à l’origine d’accidents de la route

Cette opération devra mobilisertous les vétérinaires activant sur le ter-ritoire de la wilaya, les services sus-cités vont réunir le vaccin nécessairepour une telle opération sur laquelleles responsables de la DSA comptentpour éviter que cette maladie netouche le cheptel bovin existant. Ainsi,les responsables concernés ont invitétous les éleveurs de vaches à se rap-procher des bureaux des vétérinairespour bénéficier de cette opération devaccination.

Selon M. Khaled Zouaoui, inspec-teur vétérinaire de la DSA de la wilaya,cette campagne de vaccination s'ins-crit dans le cadre de la protection dupatrimoine animalier, notamment lesvaches, de la fièvre aphteuse par cetteseconde vaccination qui débuteracette semaine en vue de parachever leprocessus qui a été entamé aupara-vant.

Ces opérations de vaccinations ontpour but de protéger toutes les bêtes(brebis, moutons, chèvres et vaches)de la contamination de cette maladie.

Tout éleveur qui ne peut contacterles services vétérinaires doit inscrireson nom au niveau de sa commune etil pourra être pris en charge pour laditeopération qui est devenue obligatoireselon la source, car tout éleveur qui s’yrefuse sera sanctionné, selon les

articles 115 et 416 du code pénal. Lemême responsable dira que le vaccinest disponible et l'opération devra sepoursuivre jusqu'au 31 mai de l'annéeen cours.

Il faut noter que jusqu'à l'heureactuelle, aucun cas de maladie n'a étéenregistré sur le territoire de la wilayade Aïn-Témouchent sachant qu'il exis-te environ 19 000 têtes de vaches auniveau de la wilaya.

Les services de la DSA espèrentque cette opération de vaccination

atteingne un taux de 80% avant la finde ce mois d'avril. Ils recommandentégalement aux éleveurs de respecterles conditions requises lors de l'achatd'une quelconque vache par son isole-ment du cheptel jusqu'à la vérificationde son état de santé (si elle est saineou malade), de laver ses pattes avecdu l’eau de Javel ou la chaux pour évi-ter d'introduire tout microbe à l’intérieurde l'étable et épargner une quelconquemaladie à son cheptel.

S. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGe 7Régions

AÏN-TÉMOUCHENT

Vers la vaccination de près de 19 000 vaches

RELIZANE

Une journée de sensibilisation au dépistage précoce du diabète

Dans le but de protéger le cheptel bovin de la fièvreaphteuse, les vétérinaires de la Direction des servicesagricoles de la wilaya de Aïn-Témouchent comptent lan-cer une vaste opération de vaccination des vaches.

Selon Nour Eddine Boucetta, prési-dent de la Fédération nationale desdiabétiques, le diabète est considérécomme un véritable problème de santépublique en Algérie. Son évolution estdue notamment à la faiblesse de l'infor-mation, au diagnostic tardif desmalades et aux difficultés liées à l'ac-cès à la prise en charge.

Le dépistage précoce reste unmoyen efficace pour réduire l'incidencedu diabète. Il s'agit surtout de sensibili-ser et d'informer les sujets à risques surles signes précurseurs du diabète. Ilest aussi question de promouvoir desstyles de vie sains pour contribuer àprévenir le diabète de type 2 chez lesenfants.

La sonnette d’alarme est tirée parl’Organisation mondiale de la santésuite au chiffre effrayant des diabé-tiques dans le monde qui est estimé àplus de quatre milliards de personneset à l’occasion de la Journée mondialede la santé, il existe pas moins de 20pour cent de diabétiques qui sont non

assurés. Par la suite, pour la déléguéemédicale du laboratoire Life Scan, enl’occurrence Mlle Loukil Amina, unemeilleure hygiène de vie peut prévenirl'apparition du diabète.

La prévention, la sensibilisation, lerenforcement des mesures de dépista-ge des personnes à risques et une sur-veillance permanente peuvent réduired'une manière efficace le nombre desdiabétiques. Il est possible de diminuerd'au moins 50% le nombre de diabé-tiques en surveillant le poids des sujetsà risques. De nombreuses personnessont atteintes de diabète mais ne lesavent pas.

Le constat est valable surtout pourles femmes enceintes, qui ne consul-tent pas régulièrement les médecins, etqui découvrent la maladie après desmois de grossesse, avec des consé-quences sur leur santé et celle de leurfœtus. Le diabète dit gestationnelentraîne un risque élevé de morbiditéet de mortalité maternelle (avortementspontané, naissance avant terme,

césarienne) complications fœtales etpérinatales (faible taux de sucre à lanaissance, luxation des épaules, pro-blèmes respiratoires importants. Par lasuite, elle a présenté l’appareil «OneTouch Verio», un produit du laboratoireLife Scan. Selon notre oratrice, l’appa-reil permet de mesurer la glycémieavec le lecteur «One Touch Verio».

Par la suite, la déléguée médicaledu laboratoire Soprophal, en l’occur-rence Mlle Linda Niar, a présenté sonnouvel édulcorant, sucre spécialementrecommandé pour le diabétique, auxmultiples vertus : Stévia Plane diabète,plante régime, plante sucrante, 200 à300 fois sucrante que le sucre, pasd’effet sur la glycémie ; contrairementà l’aspartame elle est à 100% naturelle,régule l’hypertension artérielle «effetdiurétique», ni cancérigène ni géni-toxique. Edulcorant idéal pour les per-sonnes qui suivent un régime minceur,prévention des caries dentaires, aide àcombattre la fatigue et à la digestion,«lutte contre la candidose».

Un long débat a eu lieu entre l’as-sistance et les organisateurs de laditejournée. Il est à signaler que le labora-toire Life Scan a distribué cent cinquan-te appareils au profit des personnesatteintes de cette maladie. Le laboratoi-re Soprophal en a fait de même.

A. Rahmane

L’association El Amel des diabétiques de la wilaya deRelizane vient d’organiser une journée d’information et desensibilisation au niveau du Centre culturel scientifiqueBeldjilali-Hamani du chef-lieu de Relizane sur le dépistageprécoce du diabète, en étroite collaboration avec les deuxlaboratoires Life Scan et Soprophal.

EMPLOI À JIJEL

L’autosatisfecit de la Wilaya

Selon la cellule de communicationde la Wilaya de Jijel, le taux de chôma-ge a connu une sensible baisse cesdernières années. En effet, il a chuté à8,90% en 2014 grâce aux différentsdispositifs d'aide à l'emploi mis enplace ainsi qu’aux programmes de

développement lancés. Notre source ajoute que ceux-ci ont

permis la création de milliers de postesd’emploi au profit des jeunes chômeursdurant l’année dernière. On apprend,par ailleurs, que 3 549 recrutementsont été effectués durant l’année 2014

dans les secteurs de l’industrie, duBTPH, de l’agriculture et des services.Le dispositif d'aide à l'insertion profes-sionnelle (DAIP) a notamment permisle placement de 3 350 jeunes à fin2014. Ces placements ont concerné lescontrats de formation et d'insertion(CFI), d'insertion professionnelle (CIP)et des diplômés (CID). D’autre part, etdans le cadre de la microentreprise, ledirecteur de l’emploi par intérim,Ahmed Chelghema, affirme que 924 projets ont été financés dans lecadre des différents créneaux offertspar les dispositifs de soutien à l’emploi,dont 724 par l’Agence de wilaya desoutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et200 par la Caisse nationale d’assuran-ce-chômage (Cnac), ce qui a permis lacréation de 2 678 postes d’emploi. Unebouffée d’oxygène pour les chômeursdans une wilaya où l’investissementprivé a connu un déclic ces derniersmois suite au lancement du projet ducomplexe sidérurgique.

Dans une récente déclaration à lapresse nationale, le wali de Jijel, AliBedrici, table surtout sur les projetsstructurants pour la résorption du chômage dont, entre autres, le futurcomplexe sidérurgique de Bellara (2 000 postes d’emploi directs, selonles prévisions), la pénétrante autorou-tière Jijel-El Eulma qui prévoit la créa-tion de 18 000 emplois , ainsi que lesnombreux projets d’investissement pri-vés validés par le Comité d'assistanceà la localisation et à la promotion desinvestissements et de la régulation dufoncier (Calpiref) et qui sont au nombrede 120. B. M. C.

La mise en place de certains dispositifs par les pouvoirspublics et la dynamique que connaît le secteur du BTHP ontcontribué à booster le secteur de l’emploi à travers la créationde milliers de postes.

GUELMA

Des projets de logementspassés au crible

Après Guelma, cette semaine c'était le tour des daïras deGuelaât Bousbaâ, Bouchegouf et Hammam N'Baïls. Le wali deGuelma était sur les sites des logements sociaux de ces circons-criptions, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Ils'agit d'un quota de 1 860 logements RPH, LPL et LSP, répartissur les différentes communes de ces trois daïras.

Tenant à s’assurer du bon déroulement, dans les normes et les délais de réa-lisation de ces logements, le chef de l'exécutif a effectué jeudi dernier une descen-te express sur ces chantiers.

Force est de reconnaître que certains dysfonctionnements ont été décelés,mais qui «seront gérés dans les meilleurs délais», assurent les responsables desprojets. Toutefois, le wali de Guelma, Laârbi Merzoug a, en outre, précisé qu’il y aun effort global à fournir au niveau du suivi. Sa seule inquiétude réside au niveaude la viabilisation des logements livrés. Il a fermement attiré l'attention des entre-prises sur cet aspect.

Le directeur de l'OPGI de Guelma a affirmé que toutes les mesures néces-saires seront prises pour respecter le délai de finalisation des travaux et de la remi-se des clés aux différents bénéficiaires.

Cette sortie a permis également au chef de l'exécutif de mieux se rapprocherdes populations pour écouter leurs préoccupations. A Nechmaya, chef-lieu decommune (daïra de Guelaât Bousbaâ), distante d'une vingtaine de kilomètres deGuelma, les citoyens ont exposé pêle-mêle leurs problèmes : tissu routier de toutel'agglomération en décrépitude avancée, vétusté des réseaux d'AEP et d'assainis-sement...

Pointant du doigt «l'interminable conflit d'intérêt des élus locaux de cette com-mune», les riverains en appellent à «une prise de conscience citoyenne des éluset des employés de cette commune afin de mener à bien leurs missions», faisantainsi référence à la lenteur et la négligence de l'APC dans l'exécution de certainsprojets.

Le wali s'est montré très informé et attentif à cette situation préoccupante, qu'ilavait très vraisemblablement pris en charge.

Noureddine Guergour

BOUIRA

Des étoiles de David devant la mouhafadha FLN

Cet acte, condamné par tous les mili-tants FLN que nous avons pu joindre partéléphone, s’explique selon certains par lemalaise qui règne dans la maison FLNdepuis un certain temps déjà. A commen-cer par la guerre froide qui est en coursactuellement entre les alliés de l'ancienmouhafedh et ceux de l’actuelle directionnouvellement élue. Selon des indiscré-tions, l’ancien mouhafedh qui est égale-ment député FLN, ne veut plus entendreparler, ni de l’assemblée générale qui l’adéchu du poste de mouhafedh, ni de l’ac-tuelle direction et à sa tête l’actuel P/APWqui était, il n’y a pas longtemps, son brasdroit. Cela étant, et pour les réactions offi-

cielles que nous avons pu recueillir, il y ale sénateur Gaci Abdelkader qui est éga-lement mouhafedh de Lakhdaria, quenous avons contacté par téléphone. Notreinterlocuteur dira simplement que le gesteest très fort et pense que «ceux qui ontmis ces étoiles à 6 branches voulaientassimiler l’ancien mouhafedh à un Sharonde la politique».

Pour sa part, le nouveau mouhafedh,Ziane Slimane, qui se trouvait à Sétif pourassister au meeting de Saâdani, a, tout encondamnant l’acte et en affirmant n’avoiraucun ennemi politique, déclaré qu’il allaitdéposer une plainte contre le ou lesauteurs de ce geste.

Cela étant, rappelons que la crise,née au lendemain de l’élection d’une nou-velle équipe dirigeante au niveau de lamouhafadha FLN de Bouira, n’est pasprès de s’estomper. D’anciens cadres duFLN continuent de contester la nouvellecomposante du bureau de wilaya du FLN,alors que d’autres dénient même au nou-veau mouhafedh le droit de se proclameren tant que tel. La crise que vit le FLN auniveau de la wilaya de Bouira ne s’arrêtepas là, puisque, en plus de la contestationdes élections qui avaient eu lieu le 28mars dernier, et bien que les deux autresmouhafedhs qui ont été élus au niveaudes nouvelles mouhafadhas de Lakhdariaavec le sénateur Gaci Abdelkader, et cellede Sour El Ghozlane avec Abed, ne soientpas contestés, il n’en demeure pas moinsque le découpage pour ces trois mouha-fadhas de la wilaya de Bouira qui compte45 communes et pour lequel, chaquemouhafadha devait avoir quinze com-munes, reste toujours objet de discus-

sions. En effet, selon certaines indiscré-tions, il semblerait que des militants ausein de certaines kasmas comme celle deAïn Hdjar et Aïn Laloui, auraient contestéle découpage actuel qui les a rattachés àla circonscription de Lakhdaria, quand lakasma de Aïn Bessem qui est pourtantplus éloignée que ces deux communes,est rattachée à la circonscription deBouira. Une circonscription qui regroupeles daïras berbérophones de la wilaya,que sont celles de M’chédallah avec sixkasmas, Bechloul avec cinq kasmas,Haïzer avec deux kasmas et enfin, lechef-lieu de la wilaya qu’est la kasma deBouira et la kasma… de Aïn Bessem.

Cela dit, quel que soit le degré decolère ou de contestation contre des choixpolitiques d'une direction d'un parti, quiplus est, le FLN, les étoiles de David quiont été dessinées sur la façade du siègede la mouhafadha FLN de Bouira sontcondamnables.

Y. Y.

Alors que le siège de la mouhafadha FLN de Bouira est fermédepuis les dernières élections qui ont vu l’actuel P/APW introni-sé à sa tête, des citoyens et des militants FLN ont été surpris cesamedi de constater que des étoiles de David ont été peintes enrouge devant cette enceinte, alors que le seuil du principal por-tail a été enduit de peinture bleue.

SIDI-BEL-ABBÈS

L’installation dumouhafedh FLN deTelagh empêchéeDans la matinée d’hier, la localité

de Telagh a été le théâtre d’unfâcheux incident lors de la cérémonied’installation du nouveau mouhafedhlorsque des personnes ont hué et jetédes bouteilles en verre sur la déléga-tion venue présider l’évènement, cequi a amené à l’annulation de la céré-monie. Selon nos sources, la localitéde Telagh qui auparavant n’étaitqu’une kasma du parti FLN, est pas-sée à celle de wilaya déléguée avecla création d’une mouhafadha et c’estM. Fekaï Boumediène, un cru du FLNqui a été désigné pour occuper leposte de mouhafedh.

La cérémonie présidée parMazouzi Mustapha, membre dubureau national chargé de l’orga-nique FLN en présence des repré-sentants des 52 kasmas de la wilayaa été empêchée par des personnesproches du FLN qui contestaientcette désignation avec justificatif quece nouveau mouhafedh n’était pas unenfant de Telagh et qu’ils le reje-taient. Face à un tel remous, la céré-monie a été annulée en attendantune issue. A. M.

ContributionLe Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - Page 8

Le BNC et le BIC (bénéfice indus-triel et commercial) ont fusionné pourdonner naissance à une catégorieappelée BP (bénéfice professionnel).En pratique, les dispositions desarticles 22 à 29 du Code des impôtsdirects et taxes assimilées (CIDTA) quis’appliquaient aux titulaires de profes-sions libérales ont été abrogées ; lesdispositions relatives au BIC sont dece fait étendues à ces corporationsprofessionnelles (médecins, avocats,notaires, architectes, comptables…).Ce changement radical aura pourconséquence l’application du régimede l’impôt forfaitaire unique (IFU) à cesprofessionnels ; le régime du réel rem-placera celui de déclaration contrôlée.

Régime de l’IFUIl est à signaler que l’IFU remplace

tous les impôts et taxes à la chargedes titulaires de professions libérales(TAP, TVA, IRG). Ce régime s’appliqueà ceux qui réalisent des recettes pro-fessionnelles n’excédant pas 30 000000 DA TTC. Le taux d’imposition étantde 12%, il s’applique sur une basedéterminée par les services fiscauxaprès exploitation de PV de constat,bulletins de recoupement ou autresmoyens admis par la loi ; exceptionnel-lement pour l’année 2015, l’administra-tion fiscale tiendra compte de la char-ge fiscale de l’exercice écoulé (TAP etIRG 2014). Les obligations comptablesse résument en la tenue d’un registrede recettes et dépenses coté et para-phé par le chef d’inspection des impôtsterritorialement compétent. Le non-respect de cette obligation expose sonauteur au paiement d’une amende fis-cale de 5 000 DA (article 194/3 duCIDTA). Quant aux obligations fiscales, elles

sont rappelées ci-dessous :-souscription de la déclaration annuel-le (Mod. G12) avant le 1er février del’année suivant celle de la réalisationdes recettes professionnelles.Exceptionnellement pour l’année

2014, le délai de souscription est portéau 20 mars 2015 ;- paiement des échéances de l’IFU

au plus tard le dernier jour du trimestrecivil.Les contribuables peuvent opter

pour la déclaration Mod. G12 pour unversement intégral de l’IFU au plustard le 30 septembre de l’année encours.

Remarque Les titulaires de professions libé-

rales ayant la qualité d’employeur sonttenus de reverser l’IRG retenu à lasource au titre des salaires versés. Ilest utile de rappeler que ces contri-buables ne sont plus astreints commepar le passé à s’acquitter de deux

acomptes provisionnels de 30% cha-cun.

Régime du bénéfice réelRelèvent de plein droit de ce régime

d’imposition les contribuables dont lemontant des recettes professionnellesest supérieur à 30 000 000 DA ; il estappliqué en outre aux titulaires de pro-fessions libérales qui n’atteignent pasce seuil lorsqu’ils y optent. L’option estannuelle : elle doit être déposée auservice des impôts territorialementcompétent au plus tard le 31 janvier del’année suivant celle de la réalisationdu bénéfice professionnel (article 3 duCPF) ; toutefois, pour l’exercice 2015,le délai d’option est porté à titre excep-tionnel au 20/03/2015. La détermina-tion du bénéfice imposable est iden-tique à celle en vigueur en matièred’IBS ; autrement dit, le résultat impo-sable résulte de l’opération suivante :

Produits - charges d’exploitationPar produits, il faut entendre les

recettes professionnelles, les plus-values (à court ou à long terme),dégrèvements et autres gains. Parcharges, il faut entendre les dépensesutilisées dans le cadre de l’exploitationdes cabinets tels que loyers, salaires,cotisations sociales (Cnas et Casnos),TAP, entretiens et réparations, agiosbancaires, frais généraux (électricité,eau, gaz, téléphone…), dotations auxamortissements. Certaines chargesréellement supportées ne sont pasdéductibles ; il s’agit particulièrementdes pénalités, amendes, majorationset droits IRG.D’autres charges sont limitative-

ment déductibles : il s’agit notammentde :-dons aux associations humanitaireslorsqu’ils dépassent 1 000 000 DA ;-déficit lorsqu’il s’étend sur plus de 4ans ;-frais de sponsoring et de parrainagelorsqu'ils excèdent pas 10% du chiffred’affaires. L’amortissement des véhi-cules de tourisme s’opère sur un mon-tant qui ne peut excéder 1 000 000 DATTC (la TVA grevant l’acquisition devéhicules de tourisme n’étant pasdéductible sur le plan TVA). Le calculde l’IRG résulte de l’application dubarème prévu à l’article 104 du CIDTA.

Exemples d’application du barème IRGSoit un médecin généraliste qui

déclare au titre de l’exercice 2014 unbénéfice net imposable de 120 000DA. Dans le cas d’espèce, le contri-buable est en principe exonéré car sesituant dans la 1re tranche ; toutefois, ildoit s’acquitter du minimum d’imposi-tion porté à 10 000 DA par la LF pour2015 (auparavant il était de 5 000 DA); pour les promoteurs éligibles aux dis-positifs de soutien à l’emploi (Ansej,Cnac, Angem), le minimum d’imposi-tion est fixé à 5 000 DA (LF 2015). Soit un commissaire aux comptesayant déclaré un bénéfice net impo-sable de 650 000 DA. Le calcul de l’im-pôt s’effectue comme suit :• Tranche de revenu égale à 120 000 :00,00 DA (exonérée d’impôt).• De 120 000 à 360 000 DA soit 240000 x 20% = 48 000 DA.• De 300 000 à 650 000 DA soit 350000 x 30% = 105 000 DA.Total à payer : 153 000 DAAntérieurement à l’intervention de la

LF pour 2015, les contribuables rele-vant de l’ex-BNC étaient soumis àl’IRG au taux libératoire de 20% ;s’agissant de l’exercice 2014 taxableen 2015, il sera fait application dubarème de l’IRG, et ce, à l’instar dunouveau taux de l’IBS (23%).Les obligations comptables sont en

principe les mêmes que celles desentreprises commerciales ou indus-trielles ; il sera donc exigé de cescontribuables non pas le livre derecettes et dépenses mais les livres-journal et inventaire cotés et paraphéspar le tribunal (CF articles 9 à 11 ducode de commerce). Quant aux obliga-tions fiscales on peut citer :-souscription de la déclaration

annuelle (bilan fiscal au lieu de ladéclaration G13 utilisée auparavant) ;-souscription des relevés G50 : • TAP : au taux de 2% calculé sur

les recettes professionnelles.• TVA : au taux normal de 17% (7%

pour les activités médicales) ;- paiement des acomptes provision-

nels fixés par le centre mécanogra-phique dépendant de l’administrationfiscale. Il est à signaler que lesacomptes versés au titre de l’exercice2014 feront l’objet soit de dégrèvementd’office soit d’imputation au lieu dudomicile lors de la liquidation de l’im-pôt.

RemarqueLes sommes perçues sous forme

d’honoraires, cachets de droits d’au-teurs et d’inventeurs au titre desœuvres littéraires, scientifiques, artis-tiques ou cinématographiques par lesartistes, auteurs, compositeurs etinventeurs sont hors champ d’applica-tion de l’IRG (article 13/4 du CIDTAmodifié et complété par l’article 4 de laLF pour 2015).

Cas particulier des SCP La SCP (Société civile profession-

nelle) est une société civile, utiliséenotamment par les titulaires de profes-

sions libérales pour exercer leur activi-té professionnelle.Sur le plan fiscal, deux situations

peuvent se présenter :1. La SCP réalise une recette profes-sionnelle annuelle dont le montant estinférieur ou égal à 30 000 000 DA.Dans ce cas, et sauf option pour le

régime réel, la société est soumise àl’IFU au taux de 12%.2. La SCP réalise une recette pro-

fessionnelle annuelle dont le montantest supérieur à 30 000 000 DA.Dans ce cas, la société est suivie au

régime du réel ; par conséquent, elledevient imposable au droit commun ; ilen est de même pour la SCP qui opteau régime du réel.

IRG aux noms des adhérents Le bénéfice réalisé est réparti aux

associés en fonction de leurs partssociales ; ces derniers sont imposés àl’IRG/barème.

TAP et TVA Contrairement à l’IRG, les droits TAP

et TVA sont acquittés au nom de laSCP.En revanche, pour les cabinets grou-

pés, le traitement fiscal est distinct ; laformule utilisée (cabinet groupé) per-met juste aux professionnels de réduireleurs charges locatives. Ainsi, chacund’entre eux est imposé soit à l’IFU soitau réel (TAP-TVA-IRG) sur la base desrecettes et résultat réalisés.

Application de la TVA sur les recettesprofessionnelles inférieures ou égales à 30 000 000 DA

Les dispositions de l’article 8/2 duCTCA (code des taxes sur le chiffred’affaires) modifiées et complétées parl’article 30 de la LF pour 2015 sont enprincipe claires ; tout chiffre d’affairesou recette professionnelle dont le mon-tant est inférieur ou égal à 30 000 000DA n’est pas soumis à la TVA ; toute-fois lesdits contribuables sont tenus dementionner sur leurs notes d’hono-raires le montant en TTC (TVA inclu-se).Dans le cas où au cours de l’année

le chiffre d’affaires ou la recette profes-sionnelle excéderait le seuil de 30 000000 DA, le redevable serait tenu defacturer en HT avec TVA correspon-dante ; ce qui l’obligerait à reverser lataxe au Trésor public suivant les pério-dicités habituelles (mensuelles ou tri-mestrielles selon le cas). Sur ce point, il est conseillé à ces

contribuables d’attendre la position del’administration fiscale et régulariser lasituation fiscale au titre du 1er trimestre2015 (G50 à souscrire au plus tard le20 avril 2015).

I. H.(*) Enseignant associé. Chargé du

cours de fiscalité d’entreprise,faculté des sciences économiqueset gestion, université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou.

Email : ibhammadou@hotmail.fr

NOUVELLES DISPOSITIONS DE LA LOI DE FINANCES POUR 2015

L’imposition des titulaires de professions libérales

Par Ibrahim Hammadou(*)

Revenu annuel imposable

Jusqu’à 120 000 DADe 120 001 à 360 000 DADe 360 001 à 1 440 000 DASupérieur à 1 440 000 DA

Taux

0%20%30%35%

Source : article 104 du CIDTA modifié par la LF pour 2008.

Les dispositions de la loi de finances pour 2015 ont apportébeaucoup de changements quant aux modalités d’impositiondes titulaires de professions libérales. Tout d’abord, le bénéfi-ce non commercial (BNC) n’existe plus en tant que catégoriedistincte relevant de l’IRG.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 9

Lever une armée, c’est naturellementse préparer pour faire la guerre. Si vispacem, para bellum, dit une antique

locution latine, qui veut la paix, prépare laguerre. Ce qui peut être décliné en : si tu veuxla paix ici, fais la guerre ailleurs, chez lesautres. Sinon l’autre finalité serait la recherchede la dissuasion. Mais depuis l’invention de labombe atomique, la deuxième proposition del’alternative n’est plus fondée.

Alors créer une armée arabe, pour allerfaire la guerre, où t contre qui ? Mais avant derépondre à cette première interrogation, com-ment entreprendre cette opération ? Par où lacommencer ? Quand et avec qui le faire ?C’est le sommet des Etats de la Ligue arabe,qui compte 22 pays, dont peu d’Arabes etbeaucoup d’arabophones, à travers ses chef-sréunis en Égypte, à Charm El Cheikh, quidécidait le 29 mars 2015 de la création d’uneforce militaire conjointe. On dit que l’initiativeest égyptienne, oui, mais ceci n’est unique-ment que l’apparent, et de prime abord, il estbien douteux.

Quant à l’occulter, il dépasse, et de loin, lesrives du Nil et tous les palaisd’«Oum Dounia». Il n’avaitéchappé à personne que cetterésolution avait pris forme lelendemain du bombardementdes positions houthistes auYémen par une coalition depays arabes.

Cette alliance de circons-tance, conduite par l’ArabieSaoudite, est composée desEmirats arabes unis, duKoweït, du Qatar, du Bahreïn,de l’Égypte, de la Jordanie, duMaroc et enfin du Soudan.Mais aussi du Pakistan. Et là,mystère et boule de gomme.Ainsi est démontrée la capaci-té diplomatique et l’influencede l’Etat des Ibn Saoud sur lespays de la région. Cette com-binaison de force de feu nepeut naître en une nuit. Et lesbombardements au Yémencontre les Houthis ne sont qu’une phase pré-liminaire d’une stratégie appelée à évoluer,qui vise à sécuriser le trône des Ibn Saoudsunnites, version rigoristes wahhabites,contre les visées contestatrices de l’Iran chii-te sur les Lieux saints de l’Islam, mais passeulement. Car avertis des changements quisecouent cette région géostratégique dumonde, les Saoudiens avaient vite comprisque dès que l’Iran retrouve sa place dans leconcert des nations, avec la levée des sanc-tions occidentales qui l’étouffent du fait deson programme d’enrichissement de l’ura-nium, il représentera, avec ses 80 millionsd’habitants, ses richesses de quatrième puis-sance pétrolière et de deuxièmes réservesmondiales de gaz, un réel danger pour la sur-vie de leur royaume dynastique. S’allier, s’il lefaut, avec le diable pour se maintenir est unedonne souvent utilisée par les tenants derégimes qui se savent contestés chez eux età l’international.

Contrer l’Iran maintenant, cela arrangeégalement les affaires de l’Etat d’israël, leprémunit et surtout relègue les malheurs quevivent des millions de Palestiniens dans lacase basse-fosse. Aussi, la simultanéité desattaques aériennes contre le Yémen et ladéclaration de création d’une force arméearabe participent fatalement de la mêmeentreprise, comme elles exhalent fortementle ripage annoncé de la centralité de la déci-sion et du poids de l’emprise des acteurs surle cours des évènements dans le contrôle decette région décisive pour l’économie mon-diale.

Envisager une entente américano-iranien-ne, après tant de contentieux cruciaux entreles deux pays, peut sembler, présentement,chimérique. Néanmoins, en matière d’intérêtsentre Etats, toutes les cloisons peuvent tom-ber et certaines alliances paraîtront d’un coupne plus être indispensables, devenir secon-daires sinon inutiles. Dans le cas d’espèce, ilest fort à parier que les doctrinaires faiseursde politiques américaine demeureront assez

fourbes pour souffler aux décideurs améri-cains de ne pas couper brutalement avecleurs alliés d’hier. Les Américains et lesSaoudiens sont liés depuis la rencontre sur leporte-avions américain le Quinsy, qui verra lasignature entre Abdelaziz Ibn Saoud et le pré-sident Franklin Roosevelt, le 14 février 1945,du pacte éponyme du croiseur américainUSS Quinsy, qui ≈‹stipulait déjà que «la sta-bilité de l’Arabie Saoudite fait partie des ‘‘inté-rêts vitaux’’ des États-Unis qui assurent, encontrepartie, la protection inconditionnelle dela famille des Saoud et accessoirement celledu royaume contre toute menace extérieureéventuelle. Par extension la stabilité de lapéninsule Arabique et le leadership régionalde l’Arabie Saoudite font aussi partie des‘‘intérêts vitaux’’ des Etats-Unis. En contre-partie, le Royaume garantit l’essentiel de l’ap-provisionnement énergétique américain, ladynastie saoudienne n’aliénant aucune par-celle de son territoire, les compagniesconcessionnaires ne seraient que locatairesdes terrains. Les autres points portent sur lepartenariat économique, commercial et finan-

cier saoudo-américainainsi que sur la non-ingérence américainedans lesquestions depolitique intérieuresaoudienne».

Par ailleurs, depuisl’invasion de l’Irak parles Américains sous lefallacieux prétexte quele régime de SaddamHussein possédait desarmes de destructionmassive, il n’y a plus unseul Etat chiite, maisdeux. L’Iran et l’Irak.Encore plus, le paysdes Perses chiites avaitdepuis cette invasionaméricaine réussi àêtre tactiquementindispensable dans larégion, pour certains deses voisins, et ainsi

devenir une puissance, sans laquelle toutemanœuvre entreprise par les grandes puis-sances du monde dans cet espace restaitincomplète, inachevée, voire aventureuse.Après la mainmise sur l’Irak, les Iraniensavaient réussi à maintenir Bachar El Assad etson régime en place.

Sur un autre plan, à travers les milices deHezbollah, au Sud-Liban, qu’ils soutiennentpuissamment, ils sont les seuls dans cettezone de turbulences à menacer directementIsraël. Et l’Etat sioniste en est bien conscient.C’est, entre autres raisons, ce danger-là quifaisait fulminer le Premier ministre israéliencontre l’accord-cadre auquel est parvenu, lejeudi 2 avril 2015, l’Iran avec les grandespuissances. D’ailleurs, Netanyahou estréduit, depuis le vendredi 3 avril, à demanderque l’Iran reconnaisse le droit à l’existence del’Etat sioniste, ayant compris que la nouvellepuissance régionale met désormais, par cettequalité, fin aux ambitions d’Israël, même del’Égypte, de la Turquie et dans une moindremesure de l’Arabie Saoudite, à la prétentionà ce statut de leader régional. Sur son flancest, l’Arabie Saoudite demeure égalementinquiétée par ce qui se passe à Bahreïn, oùla population est à 65% musulmane chiite,alors que la famille régnante est sunnite etvassale des Saoudiens.

La population bahreïnie reste acquise aurégime iranien, qui ne se fait pas prier pourlaisser, même subtilement, ses empreintessur tout ce qui s’y passe. D’ailleurs, poursécuriser ce front qui risque de s’enflammer àn’importe quel moment, des troupes et desdizaines d’engins militaires saoudiens sont,depuis le 13 décembre 2011, stationnés dansl’émirat des deux mers, soi-disant à lademande de l’émir sunnite contesté par lamajorité chiite bahreïnie. Devant cette situa-tion d’hostilité qui la cerne de toutes parts,l’Arabie Saoudite entreprend de créer unearmée arabe, en guise d’ultime riposte.Comme si les pièces du puzzle que consti-tuent les organisations et les structurations

des diverses armées arabes pouvaient, d’uncoup de baguette magique agitée par lespuissants du moment de la Ligue arabe,s’emboîter, s’insérer et s’imbriquer, pour for-mer une homogénéité opérationnelle, dèsdemain. Et même si cette idée de conjonctu-re, inspirée ailleurs et qui fut annoncée par leplus haut gradé des militaires arabes, maré-chal Sissi, elle reste brumeuse, car c’est unfantasme de rois, que les plus zélés de seslaudateurs feignent de satisfaire. Alors, fieffésseigneurs rentiers, dites-nous commentagencer tous ces éléments-là ? En admettanthasardeusement la faisabilité de cettedémarche, comment rendre compatibles descorps d’armées génétiquement nés dematrices dissemblables ? Il y a des paysmembres de la Ligue arabe dont les forcesarmées sont issues, j’allais dire ex-nihilo, derévolutions armées violentes, contre desoccupants colonialistes et impérialistes. Dontl’extraction et la composante humaine sontlargement diverses et variées, somme toute,simplement populaires, quand d’autresarmées arabes recrutent, elles, leurs officiersuniquement dans les familles régnantes et,par népotisme, dans leurs divers alliés desang, d’origine, de cousinage et d’intérêts.Concilier les extrêmes est un exercice uto-pique. Dans certains de ces pays, la relationdes dirigeants à leur armée est de type patri-monial, notamment dans les monarchies oùSa Majesté est du domaine de l’intangibleaux yeux de la plèbe. Comme il y a aussi desarmées arabes, qui sont elles-mêmes à l’ori-gine de la création de leur Etat.

Ce sont ces armées qui ont dans des cir-constances données créé l’Etat auquel ellesappartiennent et non l’inverse, comme celaaurait dû l’être dans des conditions normales.Oui, mais ! D’un autre côté, dans certains deces pays auxquels l’Arabie Saoudite suggèrede mutualiser leurs officiers, leurs fantassinset leurs matériels hétéroclites, disparates etd’origines multiples, pour créer une arméefédérative, à son propre etunique avantage, il y a del’instabilité comme propreattribut caractéristique. A-t-on pris en compte, danscette démarche, de la zoneincertitudes dans laquellele risque «coup d’état mili-taire» demeure une mena-ce réelle dans certainesarmées arabes ? Commeégalement l’écueil commi-natoire que représente ladifférence dans le niveaude richesses des pays dela Ligue arabe. Cet élé-ment peut constituer unachoppement de tailleinsurmontable. Car dèsque les pays riches com-mencent à casquer pourlever cette armée, ils revendiqueront systé-matiquement les commandements et moultdroits de regard, qui évolueront selon lesconjonctures et les contingences.

Etant les chefs et les patrons financeursde ces escadrons, par la veine de leurs for-tunes, peut-être qu’une fois lâchés par leursprotecteurs conjoncturels ne seront-ils pastentés par l’idée de les employer à des finsqui ne feront pas consensus ? A quoi serontréduits alors ceux qui viennent de paysarabes moins riches, et les plus pauvresd’entre eux également ? Ramasser tout celaet en concocter quelque chose qui ressem-blerait à un corps d’armée opérationnel nepeut être que l’œuvre d’auteurs convaincusd’être mandatés pour réaliser des prophéties.

Dans son ouvrage consacré au wahhabis-me titré Le Pacte du Najd, le politologue tuni-sien, Hamadi Redissi, essaie de tracer lescontours de ce qu’est le wahhabisme danssa naissance, ses alliances, sa durée, sesadaptations, ses métamorphoses, mais éga-lement sa genèse et son essence.

A travers une interview consacrée aubouquin paru en 2004, accordée à la revuetunisienne Réalités et menée par chroniqueurZyed Krichen, Redissi dit ceci, pour résumerce qu’est le wahhabisme : «En examinant le

wahhabisme in concreto, je me suis renducompte qu’il y avait un aspect tout à fait sec-taire : anticommunautaire, fanatique, mysogi-ne, misanthrope et antisémite.

D’un autre côté, le wahhabisme participeà l’orthodoxie générale de ce qu’on appelle“les gens de la Sunna (tradition prophétique)et de la communauté”. Ce statut ambigu apermis au wahhabisme d’avoir une telle lon-gévité (plus de deux siècles et demi). Je tiensà préciser que la notion de secte n’est pas dutout péjorative, mais qu’elle décrit un phéno-mène particulier.» Si la création de l’arméearabe entre dans une stratégie de défense etde concrétisation de cet ensemble de réfé-rences, il y a de quoi s’en inquiéter, car cettepalette de référentiels n’est pas partagée, nin’est commune à tous les membres de laLigue arabe, pour qu’ils puissent en faire unsocle commun intégrateur à même de fonderune armée pour se défendre.

Par ailleurs, en matière de défense arabe,il y a d’autres urgences. Il y a encore des ter-ritoires à l’est, au centre et à l’ouest dumonde arabe qui sont occupés par des puis-sances étrangères, les territoires palestiniensen tête des priorités. Qui plus est, la matéria-lisation de cette représentation reste dudomaine de la démonstration spéculative, carpour s’en convaincre il n’y a qu’à examinerdes parangons de portée similaire. Depuis1950, les pays qui avaient entrepris de fonderce qui est devenu l’Union européenneavaient envisagé de créer une force armée.Cette conception ne prendra finalementforme qu’au début des années 1990. Le traitéde l’Union européenne, dit aussi traité deMaastricht, dans son titre V, consacré à lapolitique étrangère de sécurité commune(PESC), signé le 7 février 1992 et entré enapplication le 1er novembre 1993, notammenten son article 42, envisage une armée quiserait l’instrument opérationnel de sa poli-

tique étrangère de défense.Toutefois, et même s’il avaitété modifié par le traité de Lis-bonne du 13 décembre 2007,entrée en vigueur le 1er

décembre 2009, pour plus deflexibilité dans sa mise enœuvre, ce dispositif militairen’avait jamais permis undéploiement de forces euro-péennes d’une façon aisée.Ainsi, et malgré toutes lesconcordances et lescongruences culturelles, lesarticulations et les emboite-ments des matériels, les adé-quations, les équivalences etles conformités des forma-tions et les multiples exercicesde simulation entre ces pays,il avait fallu attendre quasi-

ment cinquante ans pour connaître un débutde réalisation. Et si l’Algérie dans cette affaires’était montrée prudente en adoptant uneposition diplomatiquement neutre, c’est qu’el-le s’adosse à des ancrages historiquementimpartiaux en matière d’intervention militaireen extraterritorialité.

Au risque de répéter ce qui avait étéannoncé comme légitimation de cette rete-nue, c’est l’article 26 de la Constitution algé-rienne qui justifie cette attitude. Cependantpour ne pas être négativement neutre, l’Algé-rie accepte de participer à cette créationd’une armée arabe, par des contributionslogistiques, de formation, etc. Même si seloncertains analystes, cette position risque àtemps de devenir intenable, considérant lesmutations foncières intervenues dans de lanature même de la guerre. Elles incluentdésormais que des armées régulières doi-vent se battre contre les nébuleuses, quicomposent le terrorisme transnational, selondes tactiques inhabituelles, singulières etchaque fois transformées. Cependant et entout état de cause, cette orientation demeureaujourd’hui, et en ces circonstances, la plusindiquée. Elle avait déjà montré ses preuvesde bon sens.

A. L.

Par Abdelkader Leklek

Contrer l’Iran maintenant,cela arrange également lesaffaires de l’Etat d’israël, leprémunit et surtout relègueles malheurs que vivent desmillions de Palestiniens dansla case basse-fosse. Aussi, lasimultanéité des attaquesaériennes contre le Yémenet la déclaration de créationd’une force armée arabe

participent fatalement de lamême entreprise, commeelles exhalent fortement le

ripage annoncé de lacentralité de la décision etdu poids de l’emprise desacteurs sur le cours des

évènements dans le contrôlede cette région décisive pour

l’économie mondiale.

En matière de défensearabe, il y a d’autres

urgences. Il y a encore desterritoires à l’est, aucentre et à l’ouest dumonde arabe qui sont

occupés par des puissancesétrangères, les territoirespalestiniens en tête despriorités. Qui plus est, lamatérialisation de cettereprésentation reste du

domaine de ladémonstration spéculative,car pour s’en convaincre iln’y a qu’à examiner desparangons de portée

similaire.

Pourquoi une force armée arabe ?

Le Soird’Algérie Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 10Monde

Deux autres membres de laconfrérie ont également été condam-nés à mort par contumace. Lescondamnés peuvent faire appeldevant la cour de cassation. M. Badie a déjà été condamné à

mort dans un autre procès pour vio-lences, mais il est actuellement reju-gé dans cette affaire. Il a égalementété condamné quatre fois à la perpé-tuité dans d'autres procès. Le tribunal a rendu son verdict

après avoir soumis au grand mufti

d'Égypte, comme l'exige la loi, cescondamnations à mort prononcées le16 mars. L'avis de cette autorité reli-gieuse est sollicité à chaque foisqu'une peine de mort est prononcée,mais il n'est pas contraignant pour lajustice. Toujours dans la même affaire, 23

personnes ont été condamnées à laprison à vie, dont un jeune citoyenégypto-américain, Mohamed Soltan,détenu depuis août 2013 et actuelle-ment en grève de la faim. Son père,

Salah Soltan, fait partie des 11condamnés à mort. Onze autres per-sonnes ont été condamnées parcontumace à la prison à vie. Depuisque le président Mohamed Morsi,issu des Frères musulmans, a étédestitué par l'armée en juillet 2013,ses partisans sont la cible d'une san-glante répression policière. Les 48 condamnés de cette affai-

re sont accusés d'avoir établi un«centre d'opérations» en vue de«préparer des attaques contrel'Etat», au moment où les partisansde M. Morsi observaient un immensesit-in au Caire sur la place Rabaa al-Adawiya. Ce rassemblement avait été dis-

persé dans le sang le 14 août 2013.

ÉGYPTE

Peine de mort confirméepour le chef des Frères musulmans

SYRIE

Attaque terroriste avortée contreun aéroport clé dans le sud

Les forces gouvernemen-tales ont repoussé une attaquedu groupe extrémiste Etat isla-mique (EI) contre un aéroportmilitaire clé dans le sud de laSyrie, une bataille qui a fait 35morts, a indiqué hier une ONG. L'aéroport de Khalkhala est le seul

aéroport militaire dans la province méri-dionale de Soueida, jusque-là largementépargnée par le conflit qui ravage la Syriedepuis quatre ans. Vendredi, «des combattants ayant fait

allégeance à l'EI ont attaqué pour la pre-mière fois les environs de l'aéroport mili-taire Khalkhala à Soueida», une provinceà majorité druze, a affirmé à l'AFP ledirecteur de l'Observatoire syrien desdroits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel

Rahmane. Cet aéroport stratégique a étéattaqué dans le passé à plusieurs reprisespar des groupes rebelles et la branchesyrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra,car il se situe sur l'autoroute reliant la villede Soueida, aux mains de l'armée, à lacapitale Damas. Au moins 20 soldats et 15 djihadistes

ont été tués dans la bataille, au terme delaquelle les forces loyalistes ont maintenuleur contrôle sur l'aéroport et ses envi-rons, d'après l'OSDH. L'agence officielle syrienne Sana a

rapporté de son côté que l'armée avait fait«avorter des tentatives de terroristes del'EI d'infiltrer les villages de Dalfaa etd'Abou Harate» dans la province deSoueida. L'EI, qui contrôle déjà de larges terri-

toires dans l'est et le nord de la Syrie,tente d'ouvrir d'autres fronts. Il a pris

récemment la majeure partie du camp deYarmouk dans le sud de Damas. Toujours dans le sud du pays, les com-

battants du Front Al-Nosra se sont retirésdu poste-frontière de Nassib dans la pro-vince de Deraa, laissant les rebelles lecontrôler, d'après l'OSDH. Des groupes rebelles, appuyés par la

suite par Al-Nosra avaient pris le poste le1er avril, privant le régime de toute présen-ce à la frontière jordanienne. «Lesrebelles ont demandé à Al-Nosra de partircar ils n'avaient pas participé aux com-bats», selon M. Abdel Rahmane. Dans le nord, au moins cinq per-

sonnes ont été tuées et des dizaines bles-sées par des obus tirés hier par lesrebelles contre le quartier chrétien deSouleimaniyé à Alep, selon l'OSDH. Latélévision officielle a fait état d'au moinshuit morts.

ARABIE SAOUDITEUn avion pakistanais

se voit interdire l'entréede l’espace aérien

Un deuxième avion s'est vu interdire cette semaine l'en-trée dans l'espace aérien saoudien faute d'autorisationpréalable, a annoncé hier l'Autorité de l'aviation civile àRiyad.L'Autorité précise dans un communiqué qu'un Boeing

767, enregistré en Jordanie et loué par la compagnie pakis-tanaise privée Shaheen Air, a dû faire demi-tour vendredi.Shaheen Air s'était vu notifier au préalable un refus à sademande d'atterrir dans le royaume, selon le texte. L'appareil «ne répond pas aux normes internationales

de l'aviation civile» et à ce titre «il lui est interdit d'entrerdans l'espace aérien européen», ajoute l'Autorité, souli-gnant que «la sécurité de l'espace aérien saoudien demeu-re une priorité». Mercredi, l'Autorité avait annoncé avoir empêché un

avion transportant 260 pèlerins iraniens d'atterrir en ArabieSaoudite, affirmant que l'appareil n'avait pas les autorisa-tions préalables pour pouvoir le faire.

Un tribunal égyptien a confirmé hier les peines de mortprononcées à l'encontre du chef des Frères musulmansMohamed Badie et de onze autres personnes accuséesd'avoir cherché à déstabiliser l'Etat et planifié desattaques.

Le Nigeria est retourné auxurnes hier pour élire les gouver-neurs et les représentants desassemblées locales des Etats, unscrutin que l'opposition espèreremporter dans la foulée de sa vic-toire historique à la présidentielle ily a deux semaines. Les bureaux de vote ont ouvert vers 8h,

même si à plusieurs endroits l'horaire n'a puêtre respecté, à cause de retards dans l'arri-vée des assesseurs et du matériel électoral.Après s'être enregistrés dans la matinée, lesélecteurs devaient revenir voter l'après-midi,comme pour la présidentielle. Les élections des gouverneurs n'ont eu

lieu que dans 29 Etats hier, les autres ayantdéjà fait l'objet d'élections partielles, maisl'ensemble des 36 Etats doivent se rendreaux urnes pour élire les représentants desassemblées locales. Au total, 68,8 millions d'électeurs sont

inscrits sur les listes, dans le pays le pluspeuplé d'Afrique — 173 millions d'habitants. Le Congrès progressiste (APC) du prési-

dent élu Muhammadu Buhari ne détient que14 des 36 Etats de la Fédération nigériane,tandis que le Parti démocratique populaire(PDP) du président battu Goodluck Jonathan

en contrôle 21. Mais le PDP «risque deperdre sa majorité concernant les gouver-neurs, en partie à cause de l'effet d'entraîne-ment, de l'usure du pouvoir et du succès del'APC (à la présidentielle) dans des régionscomme le sud-ouest et la “middle belt” (aucentre)», a estimé le cabinet de conseilEurasia Groupe dans une note publiée ven-dredi. Pour le président d'Eurasia pour l'Afrique

sub-saharienne, Philippe de Pontet, cepen-dant, l'Etat stratégique de Rivers, en pleinsud pétrolier, a des chances d'être remportépar le PDP. Dans ce fief historique du PDP, le gouver-

neur sortant Rotimi Amaechi a changé sonfusil d'épaule en cours de mandat en rejoi-gnant l'APC en 2013. Port Harcourt, la capitale de l'Etat de

Rivers, a déjà été le théâtre de violences, aulendemain de l'élection présidentielle, desmilitants de l'APC accusant le PDP et laCommission électorale indépendante (Inec)d'y avoir bourré les urnes lors de la présiden-tielle - remportée par M. Jonathan avec 95%des voix dans cet Etat. Dakuku Peterside et Nyesom Wike, les

candidats de l'APC et du PDP dans l'Etat deRivers, ont signé cette semaine un accord depaix. Mais une cinquantaine de militants de

l'APC ont commencé à manifester dès hiermatin, dans le quartier de Rumola, pourdénoncer de nouvelles fraudes et demanderl'annulation du scrutin dans leur quartier. Des tirs sporadiques ont été rapportés

par endroits, dans cet Etat stratégique duscrutin, et une partie du bureau de laCommission électorale indépendante (Inec)a été brûlée dans la ville de Buguma, selonle porte-parole de la police, AhmadMuhammad, mais la situation semblait maî-trisée à la mi-journée. L'Etat de Rivers concentre une grande

partie des revenus pétroliers et gaziers duNigeria, premier producteur d'or noird'Afrique. Les actions des gouverneurs, qui tiennent

les cordons de la bourse dans desdomaines-clés, tels que l'éducation, la santéet les infrastructures, ont souvent plus d'im-pact direct sur la population que celles duprésident, selon certains experts. Dans l'Etat de Lagos, le plus peuplé du

Nigeria avec ses quelque 20 millions d'habi-tants, véritable poumon économique du payset fief de l'opposition, Akinwunmi Ambode,de l'APC, pourrait être mis en difficulté parJimi Agbaje du PDP. Le porte-parole del'APC, Lai Mohammed, a accusé dans uncommuniqué «des voyoux armés par le

PDP» de «tirer de façon sporadique poureffrayer les électeurs et de s'emparer dumatériel électoral» à Lagos. Le PDP n'a pasréagi à ces accusations pour l'instant. Dans les Etats de Kaduna, au nord, et du

Plateau, au centre, deux zones où cohabi-tent musulmans et chrétiens et où les dis-sensions politiques ont tendance à attiser lestensions religieuses, des clashs sont tou-jours redoutés en période électorale. L'APC pourrait prendre le pouvoir au PDP

dans l'Etat de Kaduna, qui a voté à 70% pourM. Buhari à la présidentielle, selon les com-mentateurs. La police et l'armée ont été déployées en

grand nombre sur tout le territoire nigérian, àcause des risques de violences politiques etde la menace d'attentats islamistes. La circu-lation des véhicules a fait à nouveau l'objetde restrictions hier dès l'ouverture desbureaux de vote.Selon l'Inec, des lecteurs de carte électo-

rale biométrique, testés pour la première foiscette année pour empêcher les fraudes,seront à nouveau utilisés malgré des couacstechniques observés durant la présidentielle. Les résultats de ces élections locales

sont attendus à partir d’aujourd’hui, et ilsseront annoncés par chacun des Etats, un àun.

NIGERIA

L'opposition espère remporter les élections localesaprès sa victoire à la présidentielle

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 11

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 17 avril à 17h : Spectacle«Algérie, ma liberté» du Ballet national.

GALERIE D’ART DAR-EL-KENZ (LOTBOUCAHOUI 2 N° 325, CHÉRAGA,ALGER)Jusqu’au 18 avril : Exposition collective«Explosion d’aquarelle», animée par 14artistes dont Moussa Bourdine,Catherine Rossi, Zohra Sellal et RachidTalbi. La galerie est fermée le vendrediet le samedi.

CENTRE COMMERCIAL ET DELOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER)Mois du livre (avril) : Rencontreslittéraires.Vendredi 17 et samedi 18 avril : Auteure : Chérifa Belabbas-NabiBencharif. Ouvrage : Kdidèche et autrecontes. Auteur : Youcef Merahi ouvrages :Tahar Djaout, Premiers pas journalistiques ;

Et l’ombre assassine la lumière ; Oranéchelle 31.Vendredi 17 et samedi 18 avril 2015 :Auteur : Tarik Djerroud. Ouvrages : Uncœur à prendre ; Le sang de mars ; Hold-Up à La Casbah.Auteure : Yamina ZoubidaTazerout Ouvrage : Gouttes de rosée.Chaque vendredi et samedi du moisd’avril : Animation pour les enfants enpartenariat avec le site internet Quizzito(www.quizzito.com). Ce site innovant apour objectif d’encourager les enfants àla lecture grâce à des quizz en ligne. Cenouvel outil pédagogique offre denombreuses possibilités. Horaires :vendredi de 15h à 19h, samedi de 11hà 18h.

INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4, BIS RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)Jusqu’au 25 avril : Exposition decostumes italiens du XVe au XIXe siècles,par l’atelier II Costumes de Rome.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUJusqu’au 13 avril : Expositions desdifférents ateliers pédagogiques de laMaison de la culture Mouloud-Mammeride Tizi-ouzou (dessin enfants, dessinpeinture adulte, dessin aquarelle,décoration florale, peinture sur soie,travaux manuels, macramé etmodelage).

AÏDA GALLERY (VILLA 132, HAÏ EL-BINA, DÉLY-IBRAHIM, ALGER) Jusqu’au 25 avril : Exposition depeinture de l’artiste Youcef Hafid. Galerieouverte tous les jours, sauf les joursfériés, de 14h à 18h30.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER- CENTRE) Jusqu’au 14 avril : Exposition d’artsplastiques par l’artiste Bedri MohamedZaghloul.

VILLA ABDELTIF (EL-HAMMA,ALGER) Jusqu’au 18 avril : Exposition depeinture «Offrande au pays du Cèdre»de l’artiste Djahida Houadef.

GALERIE D’ART SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,ALGER)Chaque jour : Exposition collective de peinture par les artistes ValentinaGhanem, Rachid Djemai et RachidNacib.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-Marc Minèo (Algérie, 2015). AvecZakaria Ramdane, Smaïne Faïrouze,Lorie Pester, Christophe Quarteron,Ahmed Benaïssa, Mike Tyson, SoniaKouninef et Abdelkader Djeriou. Prix dubillet : 300 DA. 4 séances par jour

(1re séance à 13h, dernière à 19h).Interdit aux enfants moins de 12 ans.SALLE ESSAÂDA (EX-LE COLISÉE)D’ORAN Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-Marc Minèo (Algérie, 2015). Avec Zakaria Ramdane, SmaïneFaïrouze, Lorie Pester, ChristopheQuarteron, Ahmed Benaïssa, MikeTyson, Sonia Kouninef et AbdelkaderDjeriou.

ESPACE DE LOISIRS ET DEDÉTENTE POUR ENFANTSKIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

GALERIE ASSELAH (RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 16 avril : Exposition depeinture par l’artiste Amel Benghezala.

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

FESTIVAL «ARCHI’TERRE» 2015

Au nom de la terre !La 5e édition du Festivalculturel international depromotion des architecturesde terre est en préparation.Cette année, la manifestationest prévue dans deux villes dunord et du sud du pays : du 19au 24 avril 2015 à l’Ecole polytechniqued’architecture & d’urbanismed’Alger, et les 25 et 26 avril2015 à l’université africaineAhmed-Draïa d’Adrar.

La cérémonie d'ouverture se fera en présencede la ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, lesamedi 18 avril 2015 à 17h00 à la salle IbnZeydoun, de l’Office Riadh El Feth à Alger. Enouverture de ce festival, il est prévu égalementune projection du film documentaire Les révo-lutions de la terre du réalisateur François LeBayon.

Tourné en Égypte, en Syrie, au Pérou, enBirmanie, au Mali (à Djenné, ville Patrimoinemondial de l’Unesco) et sur l’île de Mayotte(Océan Indien) ce documentaire montre com-ment, en ce début de XXIe siècle, la terre cruedevient le matériau d’avenir de la constructionaussi bien pour les pays pauvres que pour lespays riches.

Pour cette édition 2015, le FestivalArchi’Terre s’ouvre aux professionnels de laconstruction avec la possibilité de participer àun workshop intitulé «Les architectures de terre: une tradition millénaire au service de lamodernité». En plus de leur participation auxateliers pratiques d’initiation aux techniques deconstruction en terre, ces professionnels parti-ciperont à une table ronde dans laquelle inter-viendront certains des plus grands spécialistes

mondiaux du domaine. «Ce festival permettraen effet de sensibiliser, chaque année, quelquedeux cent cinquante des meilleurs étudiantsarchitectes et ingénieurs en génie civil de toutle territoire national à l’importance de la sauve-garde du patrimoine algérien bâti en terre et aubien-fondé de la volonté de relancer la produc-tion d’un cadre bâti en terre, totalement ancrédans la modernité», a, par ailleurs, soulignéYasmine Terki, commissaire du Festival.

Mohammed Arifi sera l’artiste résident decette édition de Festival culturel international depromotion des architectures en terre. Du 19 au23 avril 2015, il s’installera dans les jardins del’Ecole polytechnique d’architecture et d’urba-nisme d’Alger, pour réaliser des œuvres enenduits de terre en présence du public. Ilexplorera, en outre, les caractéristiques dumatériau terre locale pour sculpter et former

des motifs et des décorations artistiques.Mohammed Arifi, né en 1973 à Timimoun, estsculpteur, décorateur, dessinateur et maîtremaçon comme son père et son oncle.L’invitédu Festival cette année, est l’architecte françaisSatprem Maïni. Né en Algérie en 1959, Il a undiplôme d'architecte de l'Ecole d'architecture deLyon en France. Il vit à Auroville depuis 1989,où il est le directeur de l'Institut de la terre d’Au-roville (AVEI), qu’il a fondé la même année.Satprem Maïni est le représentant pour l'Asiede la Chaire Unesco, «Architecture de terre,cultures constructives et développementdurable». Satprem a un post-diplôme en archi-tecture de terre de l'Ecole d'architecture deGrenoble, France. Il est un consultant occa-sionnel des Nations unies et un membre deCRATerre/Ensag (Centre International pour laconstruction en terre, France). Depuis 1990,Satprem et son équipe ont formé plus de 10600 personnes de 79 nations. Lui-même estspécialisé dans l’utilisation de la terre cruecomme matériau de construction, et notam-ment le bloc de terre comprimée stabilisée(BTCS).

Maïdi s’est aussi spécialisé dans laconstruction d’arcs, de voûte et de dômes enterre, la résistance sismique avec des BTCS àemboîtement creux et la conservation du patri-moine en terre. Depuis 1989, la vie de Satpremest consacrée à Auroville, l’Inde et le mondepour la reconnaissance de notre Terre Mère, enutilisant avec respect sa matière dans un soucide développement durable. Depuis 1992, leprénom sanskrit Satprem, signifiant Vérité etAmour, a remplacé son vrai prénom Serge.Aujourd'hui, la recherche et le développementd’Avei sur l’architecture et les technologies àbase de terre stabilisée sont diffusés dans lemonde entier par des formations, projets dedémonstration et consultances. Il est temps deréhabiliter l’architecture traditionnelle en Algé-rie, comme l’utilisation du béton de terre stabili-sé (BTS) injustement dévalorisée.

Kader B.

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L es poètes Moufdi Zakaria etMahmoud Darwich seront àl'honneur à la 5e édition du

colloque littéraire national «Bou-gies qui ne s’éteignent jamais»,qui se tiendra mardi prochain àOran, a-t-on appris jeudi desorganisateurs. Cette rencontrede trois jours, placée sous lethème «De Moufdi Zakaria à Mah-moud Darwich», s’inscrit dans lecadre de la célébration du 60e

anniversaire du déclenchementde la glorieuse guerre de Libéra-tion nationale, a indiqué la direc-trice de la maison de la cultureZeddour-Brahim-Belkacem. «Ce

rendez-vous annuel, qui seraabrité par le Théâtre régionalAbdelkader-Alloula, rendra hom-mage à deux poètes qui ont hisséla poésie révolutionnaire auxcimes de l'humanité portant dansleurs cœurs une flamme de luttecontre le colonialisme», a ajoutéBakhta Kouadri.

«Le choix porté sur le thèmede cette édition est pour mettre enexergue la solidarité et le soutiende l’Etat et du peuple algérien à lacause et au peuple palestiniensqui prennent la révolution algérien-ne comme symbole et exemple àsuivre dans le combat pour l'auto-

détermination», a-t-on encore sou-ligné. Le programme de ce col-loque, qui aura comme invitéd’honneur l’historien BouchikhiCheikh, prévoit une série de com-munications traitant des aspectslittéraires de Moufdi Zakaria etMahmoud Darwich dont «Visionde Moufdi Zakaria à travers l’Iliadede l’Algérie» et une étude sur lepoème Abiroune (passagers) deMahmoud Darwich.

Les lauréats du concoursnational de poésie classique,populaire et récit, organisé par lamaison de la Culture, serontannoncés à cette occasion.

Moufdi Zakaria, poète de larévolution algérienne (1908-1977)et auteur de l’hymne nationalKassaman, a laissé derrière luides qacidate éternelles dont Tah-tat dhilal ezzeitoun (sous l'hombredes oliviers), El lahab el moqa-dass (la flamme sacrée). Mah-moud Darwich (1941-2008) estl’un des poètes palestiniens lesplus connus ayant à son actif plu-sieurs œuvres poétiques dontAthar el faracha (effet dupapillon), Kazahr ellouz aouabaad (rose des amandes ouplus) et Madih eddhil el aali(hymne de l’ombre supérieur).

ORAN

Colloque sur Moufdi Zakaria et Mahmoud Darwich

Le prix Nobel de la paix 2011 a été attri-bué à une «activiste» yéménite pour sonrôle dans «la révolution» de 2011 dans sonpays. A la même période, le poète syrienAdonis essuyait les pires critiques pouravoir dit qu’il ne participera pas à unerévolution qui sort des mosquées. Cette«activiste de défense des droits de lafemme», voilée, «nobélisée» est unemembre du parti islamique Al-Islah affiliéau mouvement des Frères musulmans.Pendant les manifestations de 2011, elleavait organisé des rassemblements àSanaâ pour protester contre Ali AbdullahSaleh et son gouvernement. Elle avait,notamment, dirigé un rassemblement le 29janvier, durant lequel elle avait appelé à un«jour de colère» pour le 3 février de lamême année, inspiré du «vendredi de lacolère » de la «révolution» égyptienne. Leparti Al-Islah a été créé le 13 septembre1990 à Sanaâ par le cheikh Abdullah AlAhmar. Aux élections législatives du 27avril 2003, il a remporté 22,6% des suf-frages et 46 des 301 sièges de l'Assembléedes représentants. Il est opposé aux Hou-this et au gouvernement qu'il considèrecomme pro-occidental. Le parti Al- Islah aété impliqué dans l'organisation de mani-festations au cours de la «révolution»yéménite de 2011. En mars 2014, le partiest ajouté par l’Arabie Saoudite à la listedes organisations terroristes. En 2015,l’Arabie Saoudite entre en guerre auYémen. Aujourd’hui, le Yémen a sombrédans la guerre et même ceux qui avaientoctroyé le prix Nobel de la paix à cette«activiste» sont en train d’évacuer leursressortissants de ce pays. Adonis, en 2011, avait dit au sujet du

«Printemps arabe» : «Une politique diri-gée, au nom de la religion, par une charret-te tirée par deux chevaux, le paradis etl'enfer, est nécessairement une politiqueviolente et exclusive. Le présent, dans cer-taines de ses explosions, ne fait que pla-gier les événements du passé avec desinstruments modernes.» Dans une inter-view accordée le 7 septembre 2007 à lachaîne Al-Arabiya, le poète syrien avaitdéjà dit au sujet des Arabes : «Noussommes un peuple en voie d'extinction.(...) Nous n'avons plus la capacité créatived'édifier une grande société humaine ni departiciper à la construction du monde.»Dans une interview diffusée le 10 août2014 sur la chaîne Sky News Arabia (AbouDhabi), Adonis avait souligné la nécessitéde la séparation de la religion et de l’Etat :«Nous devons libérer la religion de l’empri-se du pouvoir politique (…) La fusion dupouvoir politique et de la religion entravenon seulement le progrès, mais égalementla connaissance et la pensée.»

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Adonis et le Nobelde la paixPar Kader Bakou

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 12 avril 2015 - PAGE13

FOOTBALL

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DES INFORMATIONS LAISSENT ENTENDRE UNE «RÉACTION MUSCLÉE» DE LA PART DE LA CAF

Tahmi crie sa révolte et annonce :«on a été abusé»

Un rendez-vous programméavant le déplacement du ministrealgérien des Sports au Caire pourdéfendre le dossier algérien pourl’organisation de la CAN-2017,faut-il le préciser. Hier, devant unparterre garni de journalistes, le Pr

Tahmi a paru désabusé même sices propos semblaient empreintsd’une certaine prudence. Commesi l’officiel algérien avait été briefésur les éventuelles conséquencesdes déclarations impromptuesenvers l’instance de Hayatou.

En effet, des échos seraientparvenus du Caire avançant que laCAF restait à l’écoute des réac-tions algériennes concernantl’échec du dossier algérien pourl’attribution de la CAN-2017. Desmembres du comité exécutif de laConfédération africaine auraient,ainsi, sollicité de leur président, leCamerounais Issa Hayatou, laconvocation d’une réunion d’ur-

gence du CE pour étudier les der-nières réactions jugées «incen-diaires» de certains responsableset des médias algériens. Une telle«menace» serait-elle derrière lechangement de ton, opéré par leministre algérien des Sports ?

Hier matin, en tout cas, le Pr

Tahmi n’a pas été tendre pourdénoncer la manière avec laquellela Confédération africaine de foot-ball opère, notamment quand ils’agit de départager les concur-rents pour l’organisation de sescompétitions inter-nations. «Il n'y apas de transparence au niveau dela CAF», a d’abord indiqué leministre des Sports qui a admisque «tout s'est joué d'avance»pour que le Gabon soit désignécomme pays d’accueil de la 31e

édition de la CAN. Révolté, M.Tahmi s’est jeté, toutefois, une«fleur» en affirmant que la candi-dature de l'Algérie a «mis à nu un

dysfonctionnement» au sein de laConfédération africaine de football.Et de confier que malgré la soliditédu dossier présenté par l’Algérie etles garanties que celui-ci offraitpour le bon déroulement de lacompétition en Algérie, que la CAFavait fait son choix bien avant lerendez-vous du 8 avril dernier.

Déçu, Tahmi avouera quel’Algérie a été «abusée». «On aété abusé (…). Certes, nousavions eu auparavant des échosque le Gabon allait être choisicomme pays hôte, mais nousavons tenu à rester dans la cour-

se, après avoir réagi puis reçu desgaranties de la CAF que le scrutinallait se dérouler dans les règles.Finalement, ça n'a pas été le cas»,avouera celui qui pense cettedéfaite «ne va pas nous détournerde la droiture et du respect deslois». Avant d’évoquer «un combatqu'il faut mener de manière intelli-gente» pour débusquer les tri-cheurs de la CAF.

Tahmi tentera une esquisse dece que sera la prochaine étapequ’empruntera son départementau sujet de cette affaire. «Je saisqu’il n'y a pas de possibilité régle-

mentaire de recours. C'est à notreFédération de réagir, mais pasdans la précipitation. Il faudra userde moyens légaux, dans le respectdes lois et de l'éthique», a-t-il dit,en s’étonnant toutefois, que laCAF se doit d’informer les paysrecalés (l’Algérie et le Ghana, ndlr)des résultats du «vote» ayantconduit au choix du Gabon. «Lerapport avec les détails du votepour l'attribution de cette éditionde cette compétition africaine n'esttoujours pas disponible», révéleraM. Tahmi qui se rappellera, parailleurs, que les «noms des paysorganisateurs des CAN 2019(Cameroun) et 2021 (Côte d’Ivoire)étaient connus 24h avant leurdésignation». Le ministre desSports relativisera l’échec du dos-sier à l’organisation de l’édition2017 de la CAN en annonçant que«l'argent qui devait être alloué àl'organisation de cette CAN serautilisé pour développer le sportalgérien». Une (autre) promesseque le MSN espère voir se concré-tiser, tant le plus gros contingentdes sportifs (autres que les foot-balleurs) clament plus d’équitédans la prise en charge humaine,matérielle et financière de la partde l’Etat.

M. B.

l Les officiels algériens ne digèrent pas la gifle qu’a infligée laCAF au football algérien, et à l’Algérie officielle en entier. Après lesurprenant appel au calme lancé par Mustapha Berraf, le prési-dent du COA, qui a demandé aux Algériens d’oublier la débâcle entournant la page et avancer (vers quelle direction ?), hier c’étaitau tour du ministre des Sports, Mohamed Tahmi de reprendre la«guerre» lors d’un point de presse organisé à l’initiative del’ONJSA (Organisation nationale des journalistes sportifs algé-riens).

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 12 avril 2015 - PAGE14

FOOTBALL LE DOCUMENT JURIDIQUE AÉTÉ PUBLIÉ DANS LE JO N°11

Les sociétés sportivescommerciales

soumises à de nouvellesdispositions

Les statuts-types des sociétés spor-tives commerciales et les dispositionsapplicables aux clubs sportifs profession-nels sont, désormais, définis par undécret exécutif publié au Journal officielno 11. Ce texte, qui vient en applicationde la loi de juillet 2013 relative à l'organi-sation et au développement des activitésphysiques et sportives, a pour but dedéterminer les dispositions applicablesaux clubs sportifs professionnels et defixer les statuts-types de l'entreprise uni-personnelle sportive à responsabilité limi-tée (EUSRL), de la société sportive à res-ponsabilité limitée (SARL) et de la sociétésportive par actions (SSP). Il précise quele club sportif est chargé d'améliorer sacompétitivité économique et sportive ainsique celle de ses sportifs à travers sa par-ticipation à des compétitions sportivespayantes, et l'emploi d'un encadrement etde sportifs rémunérés ainsi que l'exercicede toute activité commerciale liée à sonobjet. Dans ce cadre, il est chargé notam-ment de mener des actions de formationau profit des sportifs et de l'encadrementet de créer des centres de formation destalents sportifs. Il est tenu de participer àla prospection, à la détection et à l'orien-tation de jeunes talents sportifs, d'œuvrerà l'éducation et à la promotion de sesadhérents et contribuer à la promotion du«fair-play». Il lui est permis d'entreprendretoute activité de publicité, de parrainageet de sponsoring susceptible de contri-buer au développement de ses res-sources financières et de mener desinvestissements en vue d'augmenter sesressources et d'assurer sa viabilité. Pource qui est des conditions de constitutiond'une société sportive commerciale parun club sportif amateur, le texte préciseque tout club sportif amateur régulière-ment constitué dont les recettes et rému-nération atteignent le montant de 50 mil-lions de DA «peut constituer une sociétésportive commerciale conformément à laloi.» Il est entendu par recettes et rému-nérations notamment les montants résul-tant des entrées payées, des quotes-parts affectées au club, les recettespublicitaires, les recettes résultant detransferts des sportifs et les produits dedroits de retransmissions télévisuelles etradiophoniques ou tout autre supportaudiovisuel versé au club.

APRÈS LA QUALIFICATION EN FINALE DU MO BÉJAÏA

Ambiance enflammée chezle peuple Vert et Noir

l C’est une première dansl’histoire des Crabes. En accé-dant à la phase finale de cetteprestigieuse compétition natio-nale avec brio après avoir élimi-né sur leur passage, vendredidernier, en demi-finale, lesdétenteurs de la dernière édi-tion de la champions Leagueafricaine, les Noir et Blanc deAïn Fouara, réputés pour leurriche palmarès avec plusieurscoupes d’Algérie et de titres dechampions d’Algérie, leshommes de Amrani viennent defaire rentrer par la grande portele MOB dans l’histoire de DameCoupe.

Le rêve nourri durant desdécennies par plusieurs généra-tions du peuple Vert et Noir est,enfin, en train de se concrétiser.Les artisans de cette héroïquequalification en finale qui aura lieule 1er ou le 8 mai prochain verrontdésormais leurs noms gravés enlettres d’or dans l’histoire du cluble plus populaire de la vallée de la

Soummam. Leaders du cham-pionnat, à six matches du tomberdu rideau, les Crabes croient durcomme fer en leur bonne étoilecette saison pour réaliser le dou-blé. Si près du but, les cama-rades de Rahal ne comptent rienlâcher. A Sétif, aucunement

impressionnés par l’adversaire dujour qui évoluait pourtant devantson public, les Vert et Noir n’ont àaucun moment de la partie baisséles bras. Les capés de Amraniont livré une farouche batailledurant les 120 minutes du match(1-1) avant de voir enfin DameCoupe sourire au peuple mobiste,avec la bénédiction deYemmaGouraya, dans les tirs au but (6tirs réussis contre 5 ). Aussitôt ledernier penalty réussi par leMalien Souleiman Sidibé ayantpermis aux Crabes de valider leurbil let qualif icatif en finale deDame Coupe, une explosion dejoie a été observée à traverstoute la wilaya. Une véritablemarée humaine a déférlé surtoutes les rues de Béjaïa poursaluer dignement cette qualifica-tion historique des Vert et Noir.Désertes tout au long de cesinterminables 120 mn de stress,d’angoisse et de tension, forte-ment déconseillés aux âmes sen-sibles, les rues de Béjaïa quioffraient les images d’une ville

fantôme se sont aussitôt noirciesde monde après le penalty réussipar le Malien Sidibé ayant scelléla qualification mobiste. Ils étaientplusieurs dizaines de milliers àenvahir les rues à travers plu-sieurs localités de cette région dela Basse-Kabylie pour célébrer ceticket qualificatif en finale deDame Coupe. Des cortèges inter-minables de voitures drapées auxcouleurs vert et noir ont sillonnétard dans la nuit les différentsquartiers de la ville. Des youyousstridents et des concerts deklaxons ininterrompus fusaient detous les côtés. Les supporters dela JSMB étaient aussi de la fête.Les passages des fans à traversle fief de la JSMB dans la Haute-ville ont été accueillis par desyouyous stridents lancés à partirdes balcons. «Le rêve caressépar tout un peuple Vert et Noir seconcrétise. Le staff technique, lesjoueurs et les dirigeants ont rele-vé le défi de propulser le MOBdans la cour des grands. Je suisconvaincu qu’on peut remporterle doublé cette saison.

Le stade du 5-Juillet sera tota-lement aux couleurs vert et noirlors de la finale. Nous allonsenvahir la capitale et revenir avecle trophée qui sera fêté digne-ment», promet Ferguène Farid,un inconditionnel amoureux desCrabes de Sidi-Aïch. Il faut direque des scènes de liesse, voirede délire, sont observées partoutdans la vallée de la Soummam etla région du Sahel où le MOBcompte des milliers de fans. Dansune ambiance enflammée, desfans Vert et Noir ont investi la ruepour savourer dans une ambian-ce de folie ces moments de bon-heur en attendant de voir leursprotégés soulever le trophéedans moins d’un mois au stadedu 5-Juillet à Alger.

A. Kersani

LE PRÉSIDENT ABOUBAKEUR IKHLEF ANNONCE

Une prime de 500 000 dinarsaccordée aux joueurs

La direction du MO Béjaïa a prévu une prime de 500 000 dinarspour chaque joueur, après la qualification «historique» des Crabespour la finale de la Coupe d'Algérie, décrochée sur le terrain de l'ESSétif (1-1, aux 6-5). «Chaque joueur aura droit à une prime de 500000 dinars, amplement méritée, à la suite de cette belle qualificationpour la finale. Les joueurs ont été vraiment héroïques, et cela est toutà leur honneur», a affirmé le président du club béjaoui, AboubakeurIkhlef. «Désormais, nous allons nous préparer pour la grande finale, etessayer de décrocher le trophée. Le rêve est permis», a-t-il ajouté.Outre une place en finale de Dame Coupe, le MOB, est en courseégalement pour le titre du championnat, dont il est leader, à une lon-gueur de son poursuivant direct, l'ES Sétif. «Nous n’allons rien lâcher,en jouant notre va-tout jusqu'au bout. Cette qualification pour la finaleva donner des ailes aux joueurs afin de poursuivre leur chemin enchampionnat en toute sérénité», a-t-il conclu.

JSM TIARET

Encore une saison ratéepour les «Bleu-Blanc»

Malheureusement, lessaisons se suivent et se res-semblent pour la JSM Tiaret,un club qui n’arrive plus àsavourer le goût d’uneaccession ô combien sou-haitée et encore moins àrivaliser avec des adver-saires de moindre taille, lais-sant ainsi ses supporters àleur faim. Toutes ces années«perdues», n’ont pas suffi àcette équipe à se hisser pourensuite atteindre les grandsdu football, comme cela aété le cas par le passé oùles moyens d’aujourd’huirelevaient pourtant de la chi-mère. Actuellement, que cesoit sur le plan infrastructu-rel, humain ou financier, lesconditions ne doivent enaucun cas être un prétextepour justifier ces gabegies àrépétition. Le club phare duSersou est plutôt victime de

ses gestionnaires et de sonenvironnement, de l’avis denombreux connaisseurslocaux. Cette saison, nul nese doutait de la dérive desBleu Blanc si l’on tient comp-te des joueurs alignés etdont plusieurs avaient dessaisons durant, endossé lemaillot de clubs de premièreet deuxième division. Avectrois entraîneurs pourtantbien payés, avant deprendre la clef des champscomme ça a été le cas deMohamed Henkouche, lasituation ne s’était pas amé-liorée pour autant. En fait, lemal de la JSMT n’est guèreune question de joueur oud’entraîneur, mais de vision,de stratégie, d’organisationet de structuration. La JSMTdoit dépasser certainsréflexes liés aux résultatsimmédiats et songer par

contre à asseoir une poli-tique claire et censée à lahauteur de ses moyens enaccordant la priorité auxjeunes catégories avec unprogramme de formationassumé par des éducateursdevant maîtriser parfaite-ment les règles du jeu.

Au fait, n’est-il pas tempsde se poser des questions etd’y trouver les réponses qu’ilfaut pour permettre à ce clubde voir grand ? Ne faut-il pasagir en vue de rattraper letemps perdu ? Faut-il resterspectateur au moment oùtout un club va droit vers l’in-certitude ?… Un tas d’inter-rogations qui doivent inter-peller les esprits de ceux quiportent ou du moins quicontinuent à porter la JSMTdans leurs cœurs à se mani-fester…

Mourad Benameur

l Le RCA s'est qualifié enfinale de la Coupe d'Algérie 2015de football suite à sa victoirecontre l’ASO aux tirs au but endemi-finale, disputée hier austade de Bologhine, à Alger.

Les deux équipes se sontneutralisées au score pendantle temps réglementaire, le gar-dien de l’ASO a brillé, une foisde plus, lors de cette ren-contre, par des arrêts détermi-nants, notamment en secondepériode. Les Lions du Chelifont terminé la rencontre à 10,après l'expulsion deHaddouche dès la 51’. Uneexpulsion qui a pénalisé sonéquipe, forçant le coach del’ASO à changer son schéma.

Les deux lignes d’attaqueont péché par un manque deconcentration flagrant. Lescore est resté zéro partout,contraignant les deux antago-nistes à disputer les prolonga-tions. Les deux équipes ontentamé ce temps additionnelavec beaucoup de prudence,optant pour des contres, la

fatigue a gagné les deux for-mations, le jeu devenait trèsagressif. La prolongation n’ap-porte rien de nouveau, contrai-gnant les deux équipes àrecourir à la séance de tirs aubut pour se départager. Lachance a finalement souri àLarbaâ, grâce à son gardienFelah. L’Aso a raté ses essaiscoup sur coup, Tedjar,Boulahia et Naâmani ont ratéleurs penalties. Le RCAaffrontera le MO Béjaïa dansune finale inédite.

A. A.

RCA 4 – ASO 2

Ezzerga, l’aventure continue

Fiche techniqueAlger, stade de Bologhine,affluence archicomble, arbi-trage de M. Abid Charef.Avt. : Seddiki (36’).Expul. : Haddouche (51’) ASO.ASO : Salhi, Naâmani, Meliani,Badarou Nana, Zaouche puisSmahi (79’), Lakhdari, Boulahia,Haddouche, Tedjar, Boussaïd,Sokambi puis Deham (100’).Ent. : Benchouia. RCA : Fellah, Zaâlani, Darfalou,Seddiki, Maârif, Mokdad,Ferhani puis Boukatouh (25’),Yettou puis Bouaïcha (77’),Harrouche, Daoud, Zedam.Ent. : Mihoubi.

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 12 avril 2015 - PAGE15

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BASKET-BALL : COUPED’ALGÉRIE (8es DE FINALE)

GSP-IRBBBAet NAHD-CRBDBà l’affiche !

La commission des compétitions dela Fédération algérienne de basket-ball(FABB) a procédé au tirage au sortpour la désignation des salles devantabriter les matchs des 8es de finale dela Coupe d’Algérie séniorsgarçons/dames et juniors G program-més pour les 21/24 et 25 avril. Ainsi, letenant du titre, le GS Pétroliers, affron-tera l’IRBB Bou-Arréridj à la salle deAïn Turck à Oran avec comme objectifde passer aux quarts de finale. L’autreaffiche de ces 8es de finale est sansdoute la rencontre qui mettra auxprises le NAHD au CRBDB à Staouéli.

Ahmed A.

PROGRAMMESeniors dames

Mardi 21 avrilA Staouéli : GS Pétroliers-EDR Alger (18h)Vendredi 24 avrilA Sétif : MT Sétif-JSM Sétif (15h)A Bordj Bou-Arréridj : USA Batna-NBStaouéli (15h)A Bordj Bou-Arréridj : HD Marine-OM Jijel (16h)A Chlef : MC Saïda-ES Hydra (10h30)A Tizi-Ouzou : RCB Bou-Arréridj-JF Kouba(16h30)Samedi 25 avrilA Dar El-Beïda : EC El-Biar-RIJ Alger(16h30)

Seniors garçonsVendredi 24 avrilA Staouéli : USM Sétif-OM Bel-Abbès (15h)A Staouéli : COBB Oran-PS El-Eulma(16h30)A Aïn Turck : CS Constantine-OMS Miliana (15h)A Aïn Turck : IRBB Bou-Arréridj-GSPétroliers (16h30)A Batna : CSMBB Ouargla-USM Blida (16)Samedi 25 avrilA Aïn Turck : USM Alger-O Batna (15)A Aïn Turck : NB Staouéli-AB Skikda(16h30)A Staouéli : NA Hussein-Dey-CRB Dar El-Beïda (17h30)

Juniors GarçonsVendredi 24 avrilA Batna : AS Oum El-Bouaghi-US Sétif (15h)A Chlef : EM Aïn Turck-WA Boufarik (9h)A Khemis Miliana : ACB Tighennif-U SidiAmar (15h)A Tizi-Ouzou : MC Boudouaou-NR Rouiba (15h)Samedi 25 avrilA Dar El-Beïda : USM Blida-NB Staouéli (15h)A Boufarik : USB Médéa-CRB Dar El-Beïda (15h)A Hydra : JSB Laghouat-OPOW Tlemcen (15h)A Hydra : NRW Djelfa-MT Sétif (16h30)

CHAMPIONNAT NATIONAL EXCELLENCE MESSIEURS PLAY-OFF (2e JOURNÉE)

Encore une défaitedes Pétroliers

Avec ce «zéro pointé», lesPétroliers s’installent en dernièreposition, laissant les autres for-mations en profiter pour prendrepossession de la première placeet scruter le bel horizon. C’estvrai aussi que le chemin restelong et il ne faut pas aller à l’opti-misme béat. Pour revenir à cetteconfrontation abritée par la salledu 20-Août-55 de Skikda, il fautavouer que le nombreux public aassisté à une belle confrontationentre une formation locale trèsentreprenante face à celle desPétroliers très fébri les. Cesdébats, dirigés par la paireAouidet-Beldjilali, ont été trèsdisputés. Soutenus par leurbruyante galerie, les protégés deDehili ont déroulé un jeu alerte,loin d’être impressionnés par l’ar-mada des Pétroliers. Sous l’im-pulsion du trio Saker-Kaâbache-Boulahsa, les Skikdis ont sumatérialiser les directives de leurcoach et construire un fort jolisuccès. En face, les Pétroliers, où le

gardien de but Slahdji brillaitencore par son absence, étaientloin d’afficher cette suprématied’antan malgré les efforts du duoBerkous-Boudrali. Il faudrait unethérapie de choc pour redynami-ser cette formation où le départ

de Chahbour Omar et l’absencede Slahdji semblent avoir pesésur le rendement de l’équipe.Cette déconvenue a fait des heu-reux. Parmi lesquels le Chababde Baraki et l’Espérance d’AïnTouta qui ont confirmé leurs pré-cédentes victoires en s’imposantce week-end. A la salle deBaraki, le CRBB a profité del’avantage du terrain en prenantle meilleur sur Bordj Bou-Arréridjà l’issue d’une partie disputée debout en bout. Après une première période

de jeu terminée à l’avantage desvisiteurs, les locaux ont reprisleur allant, dès le retour des ves-tiaires, pour revenir à hauteur deleurs vis-à-vis. Cependant, cesdébats ont donné l ieu à descontestations ayant engendréune interruption du jeu durantprès de 15 minutes. La sagesse et le tact du délé-

gué du match ont calmé lesesprits et permis à la partie dereprendre son cours normalconsacrant le succès du Chababde Baraki. De son côté, l’ES AïnTouta, bien qu’évoluant endehors de son fief est revenuevictorieuse de Saïda. Sous ladirection d’un binôme arbitralcomposé de Tali et Khacef qui abien maîtrisé les débats, les visi-

teurs ont entamé la partie entrombe. Les coéquipiers d’Abassiont pris rapidement l’avantageau tableau d’affichage. Secouésdans leur amour-propre, lesMouloudéens de Saïda, sermon-nés par leurs coachs Boutaleb etDahmani ont retrouvé petit àpetit leurs repères. Après bien des efforts, ils par-

viennent à revenir au score. Maisils n’arriveront à mener au scorequ’une seule fois lors de cematch. Mais les Auressiens nese laissent pas dépasser par l’ar-deur des locaux et parviennent àretrouver la réussite. Grâce àleur parfaite cohésion, ils s’envont construire un succès difficilemais ô combien précieux pour lasuite de cette compétition. Il faut

signaler que les équipes sontappelées à reprendre le cheminde la confrontation sportive dèsmardi prochain avec le déroule-ment de la troisième étape allerqui sera marquée elle aussi partrois superbes affiches.

H. C.

ATHLÉTISME :CHAMPIONNAT NATIONAL

DE SEMI-MARATHON

Farid Terfia et SouadAït Salem vainqueurs

à TébessaLes coureurs Farid Terfia (Nécira

Nounou) et Souad Aït Salem (O. BordjBou-Arréridj) ont remporté hier matin lechampionnat national de semi-marathondisputé à Tébessa. Chez les messieurs,Farid Terfia a parcouru l 'épreuve(21,098 km dont une côte de 7 km) en1h 05mn 29s, devant MohamedBelounis de la sélection militaire (1h05mn 34s) et Abdellah Laâmeche duclub Nécira Nounou (1h 05mn 37s).Chez les dames, Souad Aït Salem s'estimposée en 1h 14mn 03s, devantBarkahoum Drissi du GS Pétroliers (1h15mn 11s) et Malika Benderbal de laProtection civile d'Alger (1h 16mn 52s).La 4e place est revenue à la sociétairede la Protection civile de Tébessa,Rihame Fenani, en 1h 18mn 01s.

VOLLEY-BALL : FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS :NB BORDJ BOU-ARRÉRIDJ-EF AÏN AZEL (3-0)

Les Bordjiens confirmentleur suprématie

l L’équipe du NR Bordj Bou-Arréridj a confirmé sa supréma-tie en s’imposant facilementdevant l'EF Aïn Azel sur le scorede 3 sets à 0 (25-21, 25-12 et25-14) en finale de la couped'Algérie (seniors messieurs) devolley-ball disputée vendredi àla salle OMS de Chéraga (Alger). Le public d’Aïn Azel, plus

nombreux dans la salle que celuide Bordj, a poussé son équipequi a pourtant bien entamé cettefinale. Le début de partie a étééquilibré avec un bon visagemontré par l’équipe d’Aïn Azelqui a même réussi à prendrel’avantage (4-6), mais à partir del’égalisation des Bordjiens (7-7),le set le plus palpitant a relative-ment changé de physionomie.«C’est la première fois que notreéquipe évolue dans cette salle deChéraga, ce qui explique letemps qu’on a pris pour trouvernos repères. La suite a été plusfacile pour nous», a expliqué l’in-ternational du NRBBA, MohamedEl-Hachemi. A partir du 15e point

pour Bordj (15-13), les cama-rades du capitaine RafikHassissene ont creusé l’écartpour remporter finalement ce pre-mier set 25 à 11. Le même scé-nario s’est reproduit durant lesecond set et les gars d’Aïn Azelont résisté jusqu’au 8e point (8-8)avant de se faire distancer pro-gressivement au score plié par

les Bordjiens (25-12) après seu-lement 17 minutes de jeu. Le ren-dement physique de la formationd’Aïn Azel a sensiblement bais-sé, ce qui a permis aux hommesde Abdelbaki Dif de faire cava-liers seuls durant le 3e et dernierset qui l’ont d'ailleurs gagné par(25 à 14). «Nous avons joué unbon match face à une grande

équipe qui nous a imposé unrythme que nous n’avons pas pumalheureusement suivre.Atteindre la finale est déjà unexploit pour nous», a déclaré àl’APS le coach d’Aïn AzelAbdelhakim Djahiche. Le NRBordj Bou-Arréridj a remporté sasixième coupe d’Algérie après 1h12 minutes de jeu. «Nous méri-tions amplement ce titre aprèsnotre parcours en coupe. Nousavons six internationaux dansl’équipe, ce qui explique la diffé-rence de niveau entre les deuxéquipes. Nous allons nousconcentrer maintenant sur lechampionnat où il faut gagnerdeux matchs sur les trois lors dudernier tournoi pour avoir le dou-blé», souhaite l’entraîneur du NRBordj Bou-Arréridj, Dif Abdelbaki. Le NRBBA a disputé sa 9e

finale, la 6e de suite, ponctuéespar trois victoires contre le mêmeadversaire, le MB Béjaïa (2011,2012 et 2014), en plus de lacoupe de l’édition 2015 reçuevendredi à Chéraga des mainsdu wali de Bordj Bou-Arréridj.

Résultats et classementJSE Skikda- GS Pétroliers 24-23MC Saïda-ES Aïn Touta 23-25CRB Baraki-CR Bordj Bou-Arréridj 24-23

Pts1. CRBB 4- ESAT 4 3. CRBBA 2 4. JSES 2 5. MCS 0 -- GSP 0

l Cette deuxième journée du «tournoi play-off», disputéevendredi dernier, a emballé les fans de la petite balle et engen-dré une autre physionomie de la hiérarchie de cette élite. Lefait saillant à mettre en exergue est, sans conteste, la défaitedu Groupement des Pétroliers, la deuxième durant cetteseconde phase et surtout la troisième de suite cette saison.

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : soirsantephyto@yahoo.fr

LES CÉPHALÉES DE TENSIONLES CÉPHALÉES DE TENSION

Dimanche 12 avril 2015 - Page 16

Limonade au concombre et à la menthe

Avec cette limonade légère de concombre, de gingembre etde menthe, vous pourrez perdre les graisses accumulées dansvotre ventre, mais aussi bien vous hydrater et vous rafraîchir.

Les ingrédients de cette limonade, idéale pour l’été, sont :• Deux litres d’eau.• Un concombre moyen.• Un citron.• Une cuillerée de gingembre frais râpé.• Dix feuilles de menthe fraîche. Préparation :Ajoutez aux deux litres d’eau, le concombre épluché et coupé

en fines rondelles. Puis, incorporez le citron coupé lui aussi enfines rondelles, le gingembre râpé et les feuilles de menthe.Laissez le mélange dans votre réfrigérateur pendant toute unenuit, ou au moins pendant 6 heures. Lorsque vous allez le boire,vous pouvez ajouter quelques glaçons pour vous rafraîchir enco-re davantage. Buvez cette boisson tout au long de la journée, etvous boirez ainsi, sans même y penser, les deux litres d’eaurecommandés par jour. Si vous n’aimez pas trop consommer desliquides, cette recette est parfaite. Emportez-la partout avec vousdans une bouteille en plastique.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Des remèdes simples et efficacesLe coing, incontournable

en cas de diarrhéePour petits et grands, le

coing (sferdjel) est le fruitmiracle en cas de diarrhées.Ce, grâce à ses fibres et sestanins. Faire bouillir trois coingsdans un litre d’eau. Filtrer etboire régulièrement.

Contre le nez qui coulePour dégager les voies res-

piratoires et lutter contre le nezqui coule, faites bouillir 250 mld’eau, ajoutez-y 3/4 goussesd’ail émincées finement, 1 cuillerée à café de jus d’oi-gnon et une pincée de sel.

À consommer 2 fois par jourminimum afin de profiter de l’ac-tion antiseptique et anti-inflam-matoire de l’ail.

Masque à la fraiseet au yaourt

Cette combinaison agitcomme un tonique exception-nel, qui aide à retendre la peauflasque. De plus, ce masqueaméliore la circulation sanguine,et apporte un aspect nouveau etfrais au visage.

Hachez quelques fraises,ajoutez deux cuillerées deyaourt et mélangez le toutjusqu’à obtenir une pâte quevous appliquerez sur le visage.Laissez agir durant quelquesminutes, puis lavez.

Le raisin bon aussipour nos dents

D'après une étude del'Université de l'Illinois, publiéeen 2009 dans le Journal ofNutrition, le raisin inhiberait laprolifération des bactéries buc-cales les plus virulentes, res-ponsables de l’apparition descaries dentaires et de patholo-gies dégénératives telles que laparodontose.

Il tiendrait ce pouvoir anti-bactérien de deux composésprésents dans sa chair, l’acideoléanolique et l’aldéhyde oléa-nolique. «Ce bienfait est encorediscuté mais ce qui est sûr, c'estque les sucres du raisin sontnon cariogènes, ils ne favorisentdonc pas le développement desbactéries et des caries, contrai-rement aux sucres industriels».

Le lait pour combattrel’herpès labial

Le lait contient de la lysine,un acide aminé qui nous aide àaccélérer le processus de guéri-son de l’herpès labial. Plongezun morceau de coton dans dulait, puis appliquez-le directe-ment sur le bouton. L’idéal estd’utiliser ce remède dès que lespremiers symptômes se mani-festent, c’est-à-dire les fourmisdans les lèvres.

Un remède naturelcontre le stress

C’est de préparer une tisanequi aidera à détendre le systè-me nerveux. Pour ceci, mélan-ger une cuillérée de thym et unecuillérée de basilic à 500 mld’eau bouillante.

Laisser reposer dans unendroit frais durant 15 minuteset faire infuser. Filtrer le liquideet ajouter du miel pour adoucir.

3 dattes et un jus de grenadepar jour, c'est bon pour le cœur !

Manger trois dattes et unverre de jus de grenade par jourpermettrait de déboucher lesartères et réduire le risque detroubles cardiaques, rapporte uneétude scientifique.

Selon l’étude, boire 12 cl dejus de grenade et manger troisdattes par jour pourrait supprimerles lipides qui s'accumulent dansles artères et risquent d'entraînerdes crises cardiaques. Pourquoi ? Les chercheurs expli-quent que la grenade est riche enantioxydants qui luttent contre lestress oxydatif responsable dustockage des graisses et la datteen antioxydants qui luttent contrele mauvais cholestérol (LDL).

Masque à la mauve, pour les peaux sensibles et irritéesLaissez infuser dans une

tasse d’eau chaude 4 grammesde fleurs de mauve (khobeiza).Versez 2 cuillères à soupe de l’in-fusion dans un bol contenant 2cuillères à soupe de fromageblanc. Appliquez ce masque survotre visage nettoyé avec uneinfusion de camomille (baboundj).Laissez agir et détendez-vousdurant 15 minutes. Rincez votrevisage à l’eau de source.

Du coquelicot pour soignerune toux sèche

Une infusion à base depétales de coquelicot peut êtreefficace en cas de toux sèche etd’enrouement. Verser 2 cuillèresà café de fleurs de coquelicot,soit 1,5 gramme dans une tasse.Verser de l’eau bouillante et lais-ser infuser 10 minutes.

Filtrer le mélange avant deboire. Consommer 2 à 3 tassespar jour. Vous pouvez éventuelle-ment sucrer l’infusion avec dumiel.

Ce sandwich peut bouleverservotre vie sexuelle

Un nouveau sondage révèleque les amateurs du sandwichtoasté au fromage ont des rela-tions sexuelles beaucoup plusque les autres. Ce sondagemené par le site de rencontresaméricain Skout sur 4600 per-sonnes révèle que 73% des man-geurs de sandwich toasté au fro-mage ont des relations sexuellesau moins une fois par mois,contre 63% de ceux qui optentpour des aliments réconfort type

biscuits, gâteaux au chocolat,viennoiserie... De plus 32% despremiers font l'amour au moins 6fois par mois contre 27% de ceuxqui n'aiment pas ces sandwichs.Et ce n'est pas leur seul avanta-ge. Ils seraient aussi — toujoursselon le sondage — plus chari-tables et plus aventuriers enmatière de voyages. L'étudeayant été menée aux Etats-Unis,il n'y a rien de surprenant à ceque 41% des sondés aient ditpréférer le fromage américaindans leur sandwich. Viennentensuite le cheddar (33%), la moz-zarella (10%), le fromage suisse(8%), le provolone (fromage ita-lien, 6%) et le Brie (2%). 47% despersonnes ont aussi indiquéqu'elles aimaient ajouter à leursandwich quelques ingrédientscomme des tomates ou du pesto(sauce à base de basilic, d’ail etd’huile d’olive), et 51% qu'ils pré-féraient le pain blanc (29% pourle pain complet, 13% pour le painau levain, 4% pour le seigle et3% pour la baguette).

L’eau tiède citronnée à jeunC’est l’une des méthodes de

désintoxication les plus connueset les plus efficaces que vouspouvez mettre en place. Ce n’estpas une limonade, c’est pour celaqu’il est important de ne pas ajou-ter de produits sucrants à cetteboisson. Buvez un verre d’eautiède citronnée juste après votreréveil, et vous contribuerez aunettoyage de votre foie.

Il évite les problèmesrespiratoires

Cette plante est aussi utilepour les poumons et le cœur. Sivous avez des problèmescomme l’asthme ou la bronchite,vous n’avez qu’à ajouter du gin-gembre (skendjbir) dans vosplats pour accélérer la guérisonet la récupération.

L’ortie contre l’arthriteCette plante est célèbre pour

ses propriétés purifiantes, et poursa capacité à soulager les symp-tômes de l’arthrite. Elle peut êtreconsommée en salade, ajoutéedans des smoothies, ou bien sateinture peut être réalisée assezfacilement, en mélangeantquelques feuilles fraîches d’ortie(horeïque) dans un demi-litre d’al-cool à 90º et en laissant macérer10 jours. Il suffit de frotter la zoneaffectée avec ce mélange, deux àtrois fois par jour.

• La tension musculaire : lefait d’être dans une même posi-tion, en tension, durant plu-sieurs heures d’affi lée, pro-voque les céphalées de tension.Un exemple ? Lorsque vous tra-vaillez sur un ordinateur, ou surune machine dans une usine, etque cela vous oblige à faire desmouvements répétitifs.

• La vue : si vous fixezdurant des heures un écrand’ordinateur, ou que vous étu-diez toute une nuit, votre fatiguevisuelle peut se terminer encéphalée de tension.

• Les mauvaises habitudesalimentaires : vous êtes de ceuxqui partent le matin en ayantseulement bu un café ? Ouvous sautez des repas pourperdre du poids ? Si vous faitespartie de ces personnes, vousmettez votre santé en danger,car vous disposez moins denutriments pour vos activités, etvous devenez faible, ce quientraîne assez fréquemmentdes céphalées.

• L’hypertension artérielle :l ’hypertension est l ’une descauses directes de la céphaléede tension. Maux de tête, ver-tiges, mal-être sont autant desymptômes directs qui indiquentque le cœur est en train depomper le sang avec plus deforce que d’habitude contre lesparois des artères.

Le traitement chaud-froidLe chaud et le froid sont des

traitements efficaces contre lesmaux de tête causés par la ten-sion. Comment réaliser ce trai-tement ? C’est très simple !Prenez une compresse froide,et imbibez-la de vinaigre de

pomme. Le vinaigre de pommeagit comme un excellent agentrelaxant, donc préparez bienvotre compresse et mettez-laquelques minutes au réfrigéra-teur.

Posez-la sur votre front etlaissez agir durant 15 minutes,pour aller ensuite prendre unebonne douche chaude, bienrelaxante. Il n’est pas nécessai-re que votre douche soit trèslongue, mais seulementquelques minutes sous un jetd’eau chaude, pour que celadétende votre nuque. Une foisque vous avez terminé, atten-dez 15 à 20 minutes, puis appli-quez une autre compresse froi-de, mais imbibée cette fois-ciavec de l’eau de lavande (khez-zama), ou avec une infusionfroide de romarin.

L’infusion de gingembreL’une de ses propriétés les

plus connues est sa capacité àagir comme un analgésiquenaturel, qui n’a aucun effetsecondaire. Son pouvoir anti-inflammatoire est très efficacepour éliminer la céphalée detension.

Pour bénéficier de seseffets, vous n’aurez qu’à râperun petit morceau de gingembre(skendjbir) frais, l’équivalentd’une cuillerée, et le plongerdans un verre d’eau bouillante.

Laissez reposer le mélange,puis buvez-le petit à petit.

Le masque à la menthepour les yeux

Voici le processus de ceremède :

• Faites une infusion avec10 feuilles de menthe dans undemi-verre d’eau. Une foisqu’elle est prête, mettez-la auréfrigérateur.

• Imbibez une compresseavec ce mélange, une fois qu’ilest bien froid.

• Allongez-vous et appliquezcette compresse à la menthesur vos yeux durant au moins20 minutes.

• Maintenez les yeux ferméset détendez-vous. Cela va vousaider, grâce à la fraîcheur de lamenthe qui relâchera vos yeux,et à son odeur qui dispose d’ac-tions relaxantes.

• Lorsque vous sentez quela compresse est à températureambiante, replongez-la dansl’infusion fraîche.

La cuillerée d’huile d’oliveau jus de citron

Ce remède simple est trèscélèbre. L’huile d’olive est unexcellent produit pour désen-flammer, hydrater la peau etfavoriser la circulation sanguine.

Combinée à du jus de citron,elle devient un médicamentnaturel qui permet de traiter trèsefficacement la céphalée detension.

Vous pouvez, par exemple,boire une cuillerée d’huile d’oli-ve avec 3 gouttes de jus decitron, avant de vous reposersur votre canapé avec la com-presse de menthe dont nousvous avons parlé auparavant.

Sachez que...La cannelle, par exempleconsommée sous formede tisane, peut être uneréelle alternative au café(riche en caféine) en cas

de fatigue

INFECTION DE LA GORGEINFECTION DE LA GORGE

L’infusion au curcuma et au thé vertLa combinaison du thé vert et du curcuma va vous per-

mettre de soulager l’inflammation et d’améliorer l’infectionde votre gorge. Préparez votre thé vert comme vous en avezl’habitude. Lorsqu’il arrive à ébullition, ajoutez une demi-cuillerée de curcuma en poudre.

Laissez reposer 5 minutes, puis buvez-en une tasse, enajoutant un peu de miel. Vous vous sentirez bien mieux.

UN SOMMEIL DE QUALITÉ POURRAIT BOOSTER LA LIBIDO FÉMININE

Le saviez-vous...?Des investigations

récentes ont démontréque manger du basilicdiminue les douleurs

causées par l’arthrite enraison de ses propriétés

anti-inflammatoires

Qui n’a jamais souffert, au moins une fois dans savie, d’une céphalée de tension ? Ce trouble se carac-térise par une douleur oppressante et globale, quipeut aller du front jusqu’à la nuque. C’est, de nosjours, une réalité de plus en plus fréquente dans lapopulation mondiale. Parfois, le stress est son prin-cipal facteur, mais il existe également d’autrescauses à prendre en compte.

Ce que mange une femme enceinte influence la santé de ses petits-enfants

Une étude américaine montre que l'alimentation desgrands-mères du côté maternel jouerait aussi un rôle impor-tant dans la santé de leurs petits-enfants.

Les résultats de ces recherches ont été présentés par ledocteur Christopher Kuzawa de la Northwestern University àl'occasion du congrès annuel de l'American Association forthe Advancement of Science (AAAS), organisé à Chicago.

Le docteur Kuzawa et son équipe ont découvert quelorsque les femmes privilégiaient les aliments nutritifs pen-dant leur grossesse, cela bénéficiait à leurs enfants, maisaussi à leurs petits-enfants, qui affichaient une meilleuresanté sur le long terme.

L'équipe a suivi 3 000 femmes philippines depuis 1983sur trois générations pour découvrir les effets de l'alimenta-tion sur les enfants et les petits-enfants.

«De nombreuses preuves montrent que la malnutritionprénatale peut altérer la biologie de façon permanente demanière à perdurer jusqu'à l'âge adulte et accroître le risquede maladie», a noté le professeur. «Un poids de naissanceplus important est associé à un risque moindre de maladiesà l'âge adulte, mais jusqu'à un certain point. Lorsque lepoids de naissance est vraiment très élevé, le risque demaladie à l'âge adulte augmente».

Plus qu'un Viagra au féminin, les femmes à lalibido en berne devraient privilégier la qualité deleur sommeil. Selon des chercheurs américains, lesommeil peut réellement influer sur l'appétitsexuel féminin.

Des études existantes suggèrent qu'un som-meil insuffisant - tant sur le plan qualitatif quequantitatif - peut réduire la réponse sexuelle chezla femme, explique le Dr. Kalmbach, qui préciseque le rapport entre sommeil et sexe chez lafemme doit être exploré davantage à l'avenir.

171 femmes ont été recrutées sur le campusd'une université américaine et suivies sur unepériode de 14 jours. Les sujets ne prenaient pasde médicaments antidépresseurs, selon lesauteurs de l'étude.

Les résultats semblent montrer que :• Chaque heure de sommeil supplémentaire

augmentait de 14% la probabilité de rapports avec

un partenaire au lendemain. Un facteur indépen-dant des autres paramètres comme la fatigue oul'âge.

• Par contre, trop de sommeil semblait atté-nuer la sensibilité génitale au lendemain, mêmesi, dans l'ensemble, celles qui ont dormi plus ontrapporté une meilleure sensibilité génitale enmoyenne.

«Dans le domaine de la recherche, peu d'at-tention a été portée sur l'influence du sommeil surle désir sexuel et l'excitation. Mais ces résultatsindiquent qu'un manque de sommeil peut diminuerle désir sexuel et l'excitation chez les femmes»,commente le Docteur David Kalmbach, auteurprincipal de l'étude. «Je crois que le message àretenir n'est pas que plus de sommeil est toujoursmieux, mais qu'il est important de se permettred'obtenir le sommeil exigé par son corps et sonesprit», constate le Dr Kalmbach.

Shampooing auvinaigre pour en finiravec les pelliculesLe vinaigre est connu

comme remède pour rendreles cheveux brillants. Maispas seulement, il peut êtreaussi utilisé pour réduire ladensité des pellicules.

Prendre une petite dosede vinaigre de cidre et lamélanger à de l'eau (50/50).Se frictionner énergiquementle cuir chevelu avec cettepréparation. Rincer.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Paëlla 1/2 kg de crevettes, 1/2 poulet de taille moyenne, 1/2 kg

de riz, 1/2 kg de petits pois, 1/2 kg de tomatesconcassées, 1 poivron vert, 1 poivron rouge, 1 poivronpiquant, 2 gros oignons, 8 gousses d'ail, 2 feuilles delaurier, 1 bouquet de persil, 1 grand verre d'huile de

table, 1 citron pour la décoration, 10 grosses crevettespour la décoration, colorant alimentaire, sel, poivre

Décortiquez lescrevettes, faitescuire lescarcasses dansde l'eau salée,filtrez pourobtenir unbouillon decrevettes. Dansun faitout, versez1/2 verre d'huile,ajoutez 1 oignonémincé, le pouletcoupé enmorceaux, lepersil haché, 1feuille de laurier,du sel, du poivreet le colorant etfaites cuire 30min. Dans unepoêle, versez 1/2 verre d'huile, faites revenir 1 oignonémincé, les poivrons coupés en lamelles, ajoutez lestomates concassées, les petits pois, la feuille de laurier, lepersil haché, l'ail haché et les crevettes décortiquées, salezet poivrez et laissez cuire 10 min. Préchauffez le four th.6(180°C). Ajoutez le riz et le colorant alimentaire, mélangezbien le tout. Ajoutez le poulet cuit avec la sauce à cetappareil et arrosez avec le bouillon de crevettes et de l'eau,et laissez cuire à feu doux. Versez dans un plat, décorezavec des grosses crevettes et enfournez pendant 20 min.Servez décoré de quartiers de citron.

0-18 mois Si beau dans le regard demaman, si bien dans sesbras ! A sa naissance, le bébé esttotalement dépendant de vous.Quand il a faim, il a besoinqu’on lui donne à manger ;quand il pleure, qu’on leprenne dans les bras, qu’on lerassure, qu’on le change...Répondre à ses appels,comprendre ses besoins (rudetâche !), c’est déjà lui montrerqu’il peut avoir confiance envous et dans ses proprescapacités à susciter votreamour et votre attention. Les regards, la tendresse dontvous l’entourez lui donnent lesentiment d’exister comme unepersonne digne d’affection.Première pierre, capitale, à laconstruction de sa futureconfiance en lui :Les bonnes attitudes *Répondez autant que possibleaux pleurs de votre bébé.Même si vous n’en trouvez pasla cause immédiatement, ce

n’est pas grave. L’important,c’est de lui montrer que vousêtes bien là, attentive à sonbien-être. Contrairement àcertaines idées reçues, necraignez pas de le prendredans vos bras, de le rassurer,

de le câliner, il n’en deviendrapas capricieux pour autant...

*Même s’il est si petit que vousavez l’impression qu’il necomprend pas ce que vous luidites, parlez-lui, expliquez-luitout ce qui se passe («Tupleures ? Peut-être as-tu faim,je vais te préparer unbiberon»), et ce qui va sepasser («Tout à l’heure, mamienous rendra visite»). Quandvous le confiez à la garde dequelqu’un, ne partez jamaissans lui dire au revoir ni quandvous serez de retour. Vousconstruisez ainsi sa sécuritéintérieure.*Il ne ressemble peut-être pasau bébé dont vous aviez rêvé.Acceptez qu’il soit différent dece que vous aviez imaginé,avec son physique, sontempérament bien à lui. Et celaest valable pour tous les âgesde sa vie !

Le but : tonifier le muscle orbiculaire.Quand ? A faire à tout moment de lajournée, devant l’ordinateur, aubureau… Comment ? Fermez les yeuxet rapprochez les pupilles comme pourregarder la base du nez. Tenez 2 à 3secondes, pas plus. Revenez enposition normale. Ouvrez les yeux etfixez un point devant vous. Répétez 5-6fois. Attention à… ne pas forcer enregardant vers l’intérieur et à ne pasmaintenir la position trop longtempspour éviter la fatigue !Terminez par une relaxation : faites delégers battements de cils, les yeuxouverts.

Exercice de gymnastiquefaciale pour les yeux

Bébé : âge par âge, installez lesbonnes bases de sa confiance en lui

QUESTION Les glucides font grossir ?

Tout est une question de quantité. Les glucides sontabsolument indispensables à l’organisme. Une étude a

montré qu’unrégime bassescalories riche enblé complet étaitparticulièrementefficace. Alors,variez votrealimentationet… faitesattention surtoutau nombre decalories quevous avalez !

Phot

os: D

R

Gâteau au yaourtet au chocolat

1 yaourt (dont le pot servira ensuite de doseur), 2 pots de farine, 1 et 1/2 pot de sucre,

3/4 de pot d'huile, 3 œufs, 1 sachet de levure, 200 g de chocolat

Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C). Mettre lechocolat à fondre au bain-marie. Pendant ce temps,mélanger tous les autres ingrédients (en mélangeantd'abord la levure et la farine). Ajouter le chocolatfondu. Beurrer un moule à manqué et verser la pâte.Mettre au four 15 mn à 180°C (thermostat 6), puis 15mn à 150°C (thermostat 5). Il doit être cuit sur ledessus et humide à l'intérieur.

BON À SAVOIR La couleur des urineset sa signification

La couleur usuelle de l’urine est le jaune.Toutefois, il se peut qu’elle change soiten devenant plus sombre, ou plus claire.Des fois, il y a même des traces desang.Ces changements de couleur peuventêtre des signaux d’alarme qui indiquentune anomalie ou maladie dansl’organisme.La signification des différentes couleurs del’urine :L’urine est un liquide expulsé par lecorps. Elle est sécrétée par les reins viale système urinaire. C’est un ensembledes déchets du métabolisme. Sa couleurhabituelle varie du jaune translucide àl’ambre en raison du pigment urochrome.Quand la couleur de l’urine a unenuance sombre, cela est un indice dedéshydratation. Buvez beaucoup d’eauet tout redeviendra normal.

La couleur peut changer aussi enfonction des aliments ingérés ou demaladies dont on peut souffrir. Plus lacouleur est claire, mieux on se porte. Lacouleur jaune claire est signe d’unebonne hydratation.Lorsque la quantité de l’urine augmente,il faut faire attention. Cette augmentationpourrait être un symptôme du diabète.Les couleurs anormales d’urine :- Urine de couleur verte ou bleueCette couleur est celle d’aliments ouboissons que nous avons ingérés.Quand nous mangeons des produitscolorés artificiellement, la couleur denotre urine s’en trouve modifiée.L’asperge par exemple change nonseulement la couleur de l’urine maiségalement son odeur.- Urine de couleur rose ou rougeDes aliments comme la betterave, lesmyrtilles ou encore certains laxatifspeuvent modifier la couleur de l’urine etêtre à l’origine de cette couleurrougeâtre. Si tel n’est pas le cas, c’estcertainement la trace du sang dans votreurine.- Urine de couleur sombreCette couleur peut être le symptômed’une maladie rénale, d’une infection

urinaire, de calculs rénaux, de problèmede prostate ou du cancer.- Urine de couleur orangeCe changement de couleur peut-êtrecausé par des aliments comme lesbetteraves. Il peut aussi être un signe dedéshydratation ou d’un problème auniveau du foie ou de la bile.- Une urine écumeuse Une des causes de l’urine écumeuse estla rapidité dans la miction. Elle peut êtrele signe d’une déshydratation.Seulement, lorsque l’urine estrégulièrement écumeuse, il est impératifde consulter un médecin car elle peutêtre le signe d’une maladie sous-jacente.

Votre évier estbouché ? Voiciune astucevieille comme lemonde mais100% naturellepermettant de ledéboucherefficacementtout enpréservantl’environnement.Notez que cettepréparation maison n’abîme pas lescanalisations. Cependant, ne l’utilisezpas si vous avez récemment utilisé undéboucheur chimique. Ingrédientsnécessaires à la préparation: – 200grammes de bicarbonate de soude –200 grammes de gros sel – 20 cl devinaigre d’alcool (ou vinaigre blanc)Mélangez le tout et videzimmédiatement la solution dans lelavabo ou l’évier. Laissez agir durant aumoins 30 minutes avant d’ajouter del’eau bouillante.

INFOComment

déboucher unévier en urgence

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six œuvres de Guy de Maupassant.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Encore une de ses œuvres»

1- BOULE DE SUIF2- LA PAIX DU MÉNAGE3- LES CONTES DE LABÉCASSE

4- NOTRE CŒUR

5- LA VIE ERRANTE

6- FORT COMME LA MORT

MOT RESTANT = L’INUTILE BEAUTÉ

A G E L E S C O N T E SN E M U D X I A P A L DB O U L E D E S U I F EF E T C E LO E N O R AR T A E T BT U R U O EC A R E E I V A L R N CO E B E L I T U N I E AM M E L A M O R T L S S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P U D I B O N D E S - J A D I SA N E S - N A I R A S - M I N AR I S - B A R R E S - V - L - NL E - R E - I E S - M E L A I SE - M A L I N S - M E R I T A IM O R J A N E - C I - R E E - RE V - O I E - D I N G U E - D ON A M U R - L E V U R E - R U -T I - T - V E R I T E - V A - TA R E - R I V A L E - J A S E RI E - B E E - P S - S U R S - AR - B A N N I E - A E R A I - UE S P I O N S - H U R O N S - MS E - S U E - C A L I N S - L A- V A S E - B O N N E S - M A TD I R E - M O R T E S - S E V II R A - R U I N E S - M U L E SS A - P O R T E E - L A R O U M

C - D O S E E S - B U T S - R EU S U R I E R - B A C - I L - SS O T T E S - M A L I N S - D -S U - E R - G A R I D I - F A TI R E S - C E R I S E - R O M EO D E - S E N I L E - C A R - BN E - L O P I N S - M A I T R ES - F E R - S S - F U S E - A S- A I S E E S - F I E E - A N SA T T A C H E M E N T - S I G A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M A R V I N - N E W Y O R K -L I S - I N O U I - A E R E - CE T - S A N T E - E G - E T N AE - B T - E E - C L O S E - E T- G L A C E - J A U N E - D O BB R A D E - - - - - S - S E - AR A M E - R - - - - - R A V E LO I E - G E - - - - A A - O I L

A N - T A I R E - B I D E T - OD E S S I N E - M O N I E - P UW - T E T E - S O L E S - T A -A N E - E - T A T E R - C A G EY E N S - N A G E R - G A R E S- D O U Z E S A L O P A R D S -

LETTRES DELETTRES DEMEISSENMEISSEN

- - A L L E M A G N E - - - -- - - - - - E L B E - - - - -- M E C A N I Q U E - - - - -- - - D R E S D E - - - - - -- - - - - - S A X E - - - - -- - P O R C E L A I N E - - -- - - - M A N U F A C T U R E

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 18

Son nom----------------

SonRoyaume

Sonpère

Flotte----------------Singer----------------Vogues

Crédit----------------Récompense

Son rival

Sélénium----------------Indien----------------Poignard

Nazis----------------Feux----------------CérémoniesVieux----------------Pronom----------------Manganèse

Possessif----------------Brome----------------Echéances

Institut----------------Loyal

Muselé----------------Flaques

Poissons----------------Relevés

Ventile----------------Rompu----------------CompagniepétrolièreSérieux----------------Pronom----------------Interjection

Iridium----------------Privatif

Péril----------------Coutumes

Etape----------------Complota

Insolites----------------

LacRadium

----------------Capitale

Ingurgité----------------Ancien----------------Ile

Sacapitale

Article----------------Instrument

Lucarne----------------Profit

Pays----------------Arme

Dans la cité----------------Clown

Gavée----------------Robe

Fondée----------------Equipa

Halte----------------Alternative

Six à Rome----------------Paresseux----------------Direction

Note----------------Pouffé----------------Possessif

Calmer----------------Dinar----------------MancheSéléction----------------Ornement----------------Bulletin

Poisson----------------Elu----------------BruitArsenic

----------------Personnel

Mesure----------------Sodium

Loupée----------------Limité

Sa femmeRefus

----------------Substance

1- PAYS

2- MONUMENT

3- OUED

4- MÉDERSA

5- ACTIVITÉ

6 PLATEAU

MEKNES

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Meknes

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 12 avril 2015 - PAGE 19

Soumission----------------

Têtue

Rase----------------

Sain

Gangs----------------Tabloïdelondonien

Germanium----------------Manches----------------Apprécier

Fruits----------------

TrahisCoutumes----------------Meitnerium

Pronom----------------Ex-UE----------------Ecrite

Issus----------------Insectes----------------RavirPanorama----------------Osmium----------------Curium

Poèmes----------------Cous----------------HonneurArmes

----------------Alliances

En l’état----------------Consonnedouble

Naturels----------------Préposition----------------Possessif

Cinéasteaméricain----------------Ouverture

Espions----------------

IleUnivers

----------------Cassée

Etain----------------Asticot----------------Exprimes

Ecourta----------------Prix----------------Dégoût

Attaches----------------Mépris----------------FeuilletonsCanard

----------------Plantes

Article----------------Drame----------------Revers

Mettre----------------Possessif----------------DistanceRenfort

----------------Diplomates

Oiseau----------------Acariâtre

Figés----------------

Joua àSantos

Durées----------------

Offerte

Orientées----------------Gorge----------------OrificesDans lemois

----------------Note

Farfadet----------------Valses----------------Trou du nez

Rigole----------------

ChefSociétés

Obliger----------------Attenant

Claire----------------

GazCassée

Dissimuler----------------Progression----------------DescendFondées

Début desoirée

----------------Rigolé

Issus----------------

Pouffé

Tuyau----------------Consonnedouble

Titres----------------Ote----------------Déniche

Empeste----------------

Cobalt

Continent----------------Nécessité

Canapés----------------

Angle

Exprime----------------Religieux

Béryllium----------------Gros titre

Envies----------------Baudet----------------Divague

Pronom----------------Terrain

Pronom----------------Baryum(inv)

Sommed’argent

----------------Aller

Dinars----------------Prénom----------------Sudiste

PrénomOutil

----------------Cacher

Pistil

Maladie----------------

DéliéePeuple

Nazis----------------

PouffaDépôt

----------------Plante

Naufrage----------------

Argon

Pays----------------

GesteMilieu

Bavarde----------------Eprouvé

Formed’être----------------Eprouvée----------------Plante

Bave----------------Urgences----------------Afin deInstitut

----------------Océan

Dormeur----------------

ClairGéniteurs----------------

NoteDans lagosier

----------------Meitnerium

Jeune----------------Césium

Adore----------------Relatif----------------DuréeUtilisions

----------------Acariâtre

PrixLot

----------------Arsenic

Discussions----------------

NéantMal àpropos

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PENSÉEHaddadAhmed

Mon cherpapa tu memanques jouraprès jour. Taplace dansmon cœur est toujours là.Comme pour moi tu es tou-jours présent, je ne t’oublie-rai jamais, tes amis aussi.Repose en paix, papa.

Ton fils Réda qui t’aimeX MATRIX

DÉCÈSLa famille Benghezal a la grandetristesse de faire part du décès deson époux, père, grand-père

Benghezal Amar,survenu, subitement, le 10 avril2015 à son domicile d’Alger àl’âge de 83 ans.La veillée du 3ème jour aura lieudans sa maison de Hydra-Paradou, lundi 13 avril.Que les nombreuses personnesqui l’ont connu, apprécié et aiméaient une pieuse pensée en samémoire.«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»

F000303/B10

Hier, 11 avril 2015, notrechère et adorable petiteprincesse adorée

TAHROUT Zahraa soufflé sa troisièmebougie.En cette heureuse occa-sion, son papa Ahmed etsa maman Radia, sesgrands-parents lui sou-haitent un très joyeux anni-versaire, longue vie pleined’amour, santé et prospérité.

A tes 100 ans inch’Allah, Zahra mimi !Papa et maman qui t’adorent et qui te font plein decâlins et de bisous.Nous sommes fiers de t’avoir parmi nous et nous necesserons jamais de te chérir jusqu’à la fin denotre existence.

Tahawechte

AAnnnniivveerrssaaiirree Cela fait 8 ans quenotre cherSaâdi Ramdane

dit Réda nous a quittés pour unmonde meilleur, suiteà un attentat à labombe.La famille Saâdi, en particulier sa mèreainsi que ses frères et sœurs prient tousceux qui l’ont connu d’avoir une pieusepensée pour lui.

Que Dieu lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son

Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons, à Lui

nous retournons.»

PENSÉE

Anep n° 206 458 - Le Soir d’Algérie du 12/04/2015

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organes.Nous tenons à votre disposition le dossier complet (scanner-biopsie-échographie

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de ma mère.

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Franchement, les suites de lachronique sur Chahlet Laâyaniet sur son auteur, Abdelhakim

Garami, ont été réactives, foison-nantes. Et la plupart du temps inté-ressantes. Un et même plusieursmessages ont concerné l’énigma-tique cheikh Mohamed Zerbout,premier interprète de ce qui allaitdevenir un tube, dont l’exil calami-teux serait, pour ainsi dire, «légiti-me» puisqu’il aurait quitté l’Algériepour cause de positions troubles àl’égard de l’occupant. Certains vontmême jusqu’à m’écrire que, pourcette raison, il méritait la vie diffici-le qu’il a connue.

J’ai aussi reçu quelques témoi-gnages de différentes personnesqui auraient identifié, à des endroitsdifférents, Chahlet Laâyani, cettefemme qui a inspiré Garami, sansvouloir donner plus de précisionspour des raisons évidentes de res-pect de la vie privée… D’où la diffi-culté à écrire notre histoire culturel-le.

Cette chronique a montré, à tra-vers toutes ces réactions, combienla musique peut être au cœur d’uneidentité culturelle, et combien, dece fait, elle devient un enjeu.

De nombreux exemples en attes-tent. C’est d’ailleurs sous ce signeque s’est tenu cette semaine auCap-Vert l’AME (Atlantic MusicExpo), ce grand marché de lamusique qui célèbre la créationartistique, seule ambassade, dit-on,de ces îles qui ont donné uneCesaria Evora.

D’ailleurs, son ministre de laCulture, Mario Lucio, l’un des raresauteurs compositeurs au monde àavoir provisoirement laissé ses ins-truments pour assumer la charged’un maroquin(1), le déclare :«Quand on dit que notre seul pétro-le, c’est la musique, je réponds quela différence fondamentale, c’est

que cette ressource-ci ne s’épuisepas.»

Ceux qui se demandent, à raisontrès certainement, pourquoi lesmusiciens, les chanteurs sont tou-jours plus populaires que les autresartistes et intellectuels, qu’ilssachent que, outre les bénéfices duStar système qui indexe la célébritéaux tintements du tiroir-caisse, ilfaut aussi en convenir, la musiqueagit sur nous d’une façon très parti-culière.

Un jour, le peintre WassilyKandinsky, soucieux des effets del’art sur l’âme humaine, assista àune représentation de l’opéra deWagner, Lohengrin. Il avoua avoirressenti une «synesthésie», motsavant pour décrire une vibrationde l’être tout entier. C’est ce qu’onappelle chez nous le tarab.

Ce qui me conduit à poursuivrece propos sur la musique, enjeu ici,en évoquant notre bon vieux ChebKhaled. Décidément, ça ne semblepas être sa semaine ! Une vidéopirate le montre entrant, visible-ment encadré par des officiels,dans le consulat d’Algérie de Vitry-sur-Seine, en France, sous leshuées de quelques compatriotesirascibles lui criant : «Espèce detraître, va au Maroc !»

On pourrait comprendre qu’excé-dés par l’octroi de la nationalitémarocaine du chanteur par le sou-verain Mohammed VI – on peut êtreroi du Maroc et fan de Khaled, lesrapports entre raï du roi et roi du raïn’étant pas interchangeables –, desjeunes lui jettent l’insulte à la face.

En réalité, cela ne regarde quelui. Marocain ? Et après ! A cetégard, personne n’a le droit de lejuger. D’autant que, touché visible-ment par la campagne de dénigre-ment suite à cette affaire, il a crubon rétablir l’équilibre en se met-tant complaisamment au service du

pouvoir de Bouteflika. On peutrevoir le fameux clip de 2014 où ils’éclate, avec d’autres, dans lacélébration tarifée du Guide de laNation.

C’est que ce n’est pas de toutrepos d’être un enjeu ! Et qu’il lesache ou pas, d’une certaine façon,Khaled en est un.

Cependant, il faut lui rendre cequi lui appartient. Comme ce véri-table acte de bravoure. Devant seproduire au Maroc en 2008, Khaledse voit proposer du fric pour s’ali-gner sur les positions marocainessur le Sahara occidental. Il refuse. Ilse fait alors agresser sur scène oùil reçoit des bouteilles de verre quile blessent. Toute la soirée, il estcopieusement insulté par un publicchauffé à blanc. Les organisateursde ce piège n’avaient pas oubliéque lors d’un concert à Madrid, tou-jours en 2008, Khaled avait exhibéun drapeau de la RASD.

Mais la pire des choses qui pou-vait lui arriver vient de lui tomberdessus comme un météore. Didi,son tube planétaire, a été reconnupar la justice comme un plagiat.Didi ? Oui, cette chanson qui l’avaitpropulsé en 1992, sous les sun-lights du monde entier, arrangéepar Don Was, producteur desStones, et Michael Brook. RabahZaradine, Cheb Rabah de son nomde scène, a convaincu visiblementle tribunal que Khaled avait tiré sonDidi de Eli Kan, sa chanson à lui,produite à Alger en 1988. Plagiat ?Oui, tranche le tribunal et j’avouequ’en écoutant les deux chansons,on ne manque pas d’être troubléspar la similitude.

Khaled doit casquer grave : deuxfois 100 000 euros et la restitutiondes droits d’auteur perçus sur lachanson et dans le monde entierdepuis 2003.

Et sans doute le fric n’est-il pas

la pire des punitions. La pire, c’estde tomber de son piédestal. Mais ilsemble qu’il ne soit pas tombé pourtout le monde. Mon vieux poteNadir Bacha aurait entendu uneautre version de cette histoire. Oùest la vérité ? Va savoir…

Le fait est que, selon les sourcesde Nadir Bacha, le ci-devant ChebRabah, auteur de la chanson, auraitjadis cédé les droits à Khaled defaçon informelle. Comme qui diraitde main à la main, ni vu ni connu.

Puis lorsque Khaled a fait passerla chose du stade de chansonnettebricolée pour une cassette à celuide tube international, l’appétitserait venu. Judiciairement parlant,tout est en règle. Mais moralement,si tant est qu’on puisse parler demorale ?

A. M.

1) Il y en a quelques-uns,célèbres… Mélina Mercouri, actriceet chanteuse, a été ministre de laCulture en Grèce et Gilberto Gil auBrésil de Lula…

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Meeting du FLN à Sétif. Saâdani a été bombardé d’œufs.C’est scandaleux ! C’est immonde ! C’est franchement into-lérable. Vous imaginez un peu le calvaire, la souffrancede…

… ces pôvres œufs !

Bizarre ! Il ne nous est pas tombé sur la tête. J’auraispourtant cru que si ! Et non ! Le ciel ne nous est pastombé sur la caboche parce que nous n’avons pas étéchoisis pour abriter la Coupe d’Afrique de foot. Commequoi ! Pourtant, à lire les articles incendiaires, lesdéclarations d’officiels, dont l’actuel ministre desSports, je pensais réellement que l’Algérie était déjàdans le jour d’après l’apocalypse. Je m’apprêtaismême, ce matin, à aller voir les cendres de l’ambassadedu Cameroun à Alger. Ah ben oui ! C’était là le SMIGattendu ! Quand tu entends les propos racistes, pri-maires et débilitants prononcés par certains, et passeulement par des quidams inconnus, à l’encontre duprésident de la CAF, la tête de Hayatou aurait déjà dûpendouiller au bout d’une pique acérée. Et tout ça pour-quoi ? Parce que notre pays el habib n’abritera pas desmatchs de foot ? J’ai même lu quelque part, en plu-sieurs endroits éditoriaux en fait, que ce recalage foot-ballistique était en vérité un camouflet diplomatique etun échec politique pour l’Algérie. Hé ! Oh ! Les mecs,ça va ? Vous êtes sûrs de ne pas avoir la fièvre ? Unéchec politique, une CAN que nous n’organiseronspas ? Et vous étiez où, les lumières du gazon, lorsqueles vrais échecs politiques s’amoncelaient sur notre

quotidien ? Les haut-les-cris, pourquoi ne pas les avoirpoussés lorsqu’un Président, très très très malade, arempilé pour un 4e mandat, obligeant le sérail à un com-portement kafkaïen, faire campagne pour lui, en sonabsence, avec juste son portrait en fond, dressé demanière shakespearienne comme un rappel de «pourqui il fallait voter», en fin de compte et en fin de vie ?Oui ! Vous étiez où, les Loulous, lorsque, malgré lamaladie, ils l’ont sorti, mis sur une chaise roulantepoussée par un médecin anesthésiste et contraint àplonger une enveloppe dans un trou qu’il ne voyait déjàplus depuis des lustres ? Vous étiez où lorsque le régi-me, le clan a exfiltré son ministre-bandit, son premierpistolet à pétrole, l’envoyant loin de la justice et si prèsde ses coffres américains ? Ça, tout ça, n’a pas fran-chement semblé vous révolter. Par contre, un petit jeude coulisses de m… au Caire vous met dans tous vosétats ! Ça vous titille la métaphore sur la couleur depeau de Hayatou. Ça vous booste l’humour de barblanc sud-africain du temps de l’apartheid. Ça vousémoustille le calembour à deux balles sur ces «Noirsqui viennent bouffer chez nous et ensuite nous plantentun couteau dans le dos». Finalement, et à tous ceux quise sont embarqués dans cette sale guerre aux Noirs, àl’Africain, à tous ceux qui considèrent que la vie doits’arrêter parce que l’Algérie n’organisera pas la Couped’Afrique, je n’ai qu’une seule chose à dire, et encore, àregrets. Regardez autour de vous l’état du pays, devotre pays, et fumez du thé pour rester éveillés à cecauchemar qui continue, avec ou sans ballon.

H. L.

Délire collectif autour d’un pipi de chat !

Les tribulations de Khaled