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• Fabrication : Dominique Savonneau • Impression, façonnage : imprimé en UE par M.Arts Graphiques • ISSN : 1744-4837 • © l’Etudiant, octobre 2013 • Remerciements : nous tenons à remercier toutes les personnes (étudiants, diplômés, employeurs) qui ont contribué aux articles,ainsi que les annonceurs qui soutiennent financièrement ce projet.

CENTRES DE FORMATIONCFPA Bordeaux

CFPA Lille

CFPA Marseille

CFPA Montpellier

CFPA Poitiers

CFPA Rennes

CFPA Strasbourg

CFPA Toulouse

CFPA Versailles

CFPA Villeurbanne

ÉCOLESAudencia Nantes - École de management

Bordeaux École de management

EDHEC Paris

EDHEC Lille

EFB Paris

EM Lyon

ESC Lille

ESC Rouen

ESCP-EAP

ESSEC

Grenoble EM

HEC Paris

HEDAC-CRFP

IAE de Paris

IDA (Institut de droit des affaires), université Paris 2

IDCEL

IEP de Bordeaux

IEP de Lyon

IEP Sciences po Paris

IEP de Strasbourg

IEP de Lille

Reims Management School

UNIVERSITÉSUniversité d’Aix-Marseille

Université Bordeaux 4

Université catholique de Lille

Université de Cergy-Pontoise

Université Lille 2

Université de Lorraine

Université Lyon 2-Lumière

Université Lyon 3-Jean-Moulin

Université Montpellier 1

Université de Nantes

Université d’Orléans

Université Paris-Dauphine

Université Paris-Est (UPEC)

Université Paris-Ouest

Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne (plusieurs points)

Université Paris 2-Panthéon-Assas (plusieurs points)

Université Paris 5-Descartes

Université Paris-Sud 11

Université de Picardie

Université de Reims

Université de Saint-Étienne-Jean-Monnet

Université de Strasbourg

Université Toulouse 1-Capitole

DJCE - IEJ Caen - Université de Caen

DJCE - IEJ Nancy

DJCE Cergy

DJCE Lyon

DJCE Montpellier

DJCE Paris 2

DJCE Poitiers

DJCE Rennes

DJCE Strasbourg

DJCE Toulouse

CEIPI Strasbourg

Allen & Overy LLP

Frédéric Chevallier............................................... page 23

Christine Poyer-Rufenacht.................................. page 30

Liliana Eskenazi ................................................... page 38

Chambre des Notaires de Paris,

Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne

Jean-Albert Séïté ......................................... pages 24, 44

CMS Bureau Francis Lefebvre

Laurent Marquet de Vasselot.............................. page 40

Alice Mannes ....................................................... page 12

Freshfields Bruckhaus Deringer LLP

Julien Caminati .................................................... page 13

Hervé Pisani......................................................... page 23

Dougall Molson.................................................... page 39

Gide Loyrette Nouel

Axelle Toulemonde....................................... pages 22, 43

Edgard Nguyen ............................................ pages 28, 43

Hogan Lovells

Marie-Charlotte Diriart......................................... page 25

Melissa Ordonez.................................................. page 36

Linklaters LLP

Alexandre Kiabski................................................ page 14

Laetitia Peyrat...................................................... page 37

McDermott Will & Emery

Mathieu Adam ..................................................... page 41

Ludovic Bergès.................................................... page 13

Benoît Zagdoun................................................... page 29

Norton Rose Fulbright LLP

Christian Dargham............................................... page 42

Magali Lucas........................................................ page 24

Thomas Rabain ................................................... page 29



Domaines d’activité Les conseils des recruteurs Premier emploipour choisir les étapes les cabinets seen connaissance d’une candidature présentent, offres dede cause réussie stages et d’emploi

10e édition


10e édition



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Index des contributeurs éditoriaux

Ce guide est disponible gratuitement dans les points de diffusion suivants. Il est également diffusé gratuitement dansles forums de recrutements spécialisés.

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Photo couverture : PhilippeTurpin/Photononstop

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Débuter et faire carrière

■ Postuler dans le droit ......................page 10

■ Ils vous décrivent leurs premiers pas

professionnels................................page 12

■ Bâtir un CV convaincant ................page 16

■ CV commentés :

valorisez vos compétences................page 18

■ Rédiger une lettre de motivation

efficace ......................................page 20

■ Ce que veulent les recruteurs ..........page 22

■ Réussir ses entretiens ......................page 26

■ Les seniors partagent leur expérience ..page 28

■ LL.M, sésame ou cerise sur le gâteau ?..page 31

■ Comment bien utiliser

les réseaux sociaux ..........................page 32

■ À vos stages... Prêts ? Bossez ! ............page 34

Les domaines d’activité à la loupe

■ Arbitrage international ....................page 36

■ Corporate ....................................page 37

■ Droit de la concurrence ..................page 38

■ Droit financier ..............................page 39

■ Droit social ..................................page 40

■ Projets énergie en Afrique ..............page 41

■ Éthique des affaires ........................page 42

■ Fusions & acquisitions ....................page 43

■ Notariat ......................................page 44

Les entreprises se présentent

■ Allen & Overy LLP ......................page 48

■ CMS Bureau Francis Lefebvre ..........page 49

■ Freshfields Bruckhaus Deringer ........page 51

■ Gide Loyrette Nouel AARPI ............page 53

■ Hogan Lovells ..............................page 54

■ Linklaters LLP ..............................page 55

■ McDermott Will & Emery ..............page 57

■ Norton Rose Fulbright LLP ............page 58

sommaire


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HEAD est la première école de droit créée par des professionnels pour former des professionnels.Aubépine Meunié,Directrice de l’école HEAD

These programs are focused on develo-ping the practical skills essential to asuccessful career in legal services.Christopher L. Baker,Member of the NY and Paris bars

Programmes Intensifs(Ouvert aux étudiants de la L1 au M2)

Anglais pour juristes Finance pour juristes Savoir-faire des juristes

LLM in Law and Business(Open to students with an M2 or equivalent)

Interdisciplinary curriculum English or bilingual track Mentoring and internship

■ Postuler dans le droitpage 10

■ Ils vous décrivent leurs premiers pas professionnelspage 12

■ Bâtir un CV convaincantpage 16

■ CV commentés : valorisez vos compétencespage 18

■ Rédiger une lettre de motivation efficacepage 20

■ Ce que veulent les recruteurspage 22

■ Réussir ses entretienspage 26

■ Les seniors partagent leur expériencepage 28

■ LL.M, sésame ou cerise sur le gâteau ?page 31

■ Comment bien utiliser les réseaux sociauxpage 32

■ À vos stages... Prêts ? Bossez !page 34

Débuter etfaire carrière



■ D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E

Postuler dans le droit

La crème des futurs diplômés en droit sepresse, chaque printemps, à la Job Fair

d’Assas. Ce forum annuel de recrutement les meten relation avec des entreprises ou des cabinetsd’avocats. Pour y participer, il faut être inscrit enM2, en doctorat ou dans une école de formationdu barreau. Pour les étudiants qui visent les plusgrands cabinets, c’est là le bagage minimum. « Lesésame pour entrer dans un cabinet d’avocatsd’affaires, c’est de viser la plus haute diplômationpossible, doublée d’une expérience à l’internatio-nal », souligne Denis Simon, responsable des rela-tions entreprises et carrières à la Faculté libre dedroit de Lille.

De la sobriété avant tout« Pour postuler chez nous, il faut être capable des’exprimer parfaitement en anglais tant à l’oralqu’à l’écrit : avoir de bonnes notes en master estune chose, être en mesure de formuler un raison-nement juridique en est une autre. Avoir étudiéle droit pendant une année au minimum à l’étranger est incontournable », confirme JilaliMaazouz, associé chez McDermott Will & Emery.C’est donc sur le CV que s’opère la premièresélection des candidats. Celui-ci doit être le plussobre possible, tant dans la présentation (marges,polices de caractères) que sur le fond. Listez vosétudes et diplômes obtenus (avec les thèmes devos mémoires) en France et à l’étranger, indiquezvotre degré de maîtrise des langues et décrivezvos stages. Le tout doit tenir sur une page, deuxau maximum. N’apportez que des informationsutiles pour décrocher un entretien. « Tout ce quiest écrit dans un CV doit être porteur de sens. Nevous contentez pas de préciser que vous avezrédigé une assignation ou participé à la rédactiond’un pacte d’actionnaires, c’est le B.A.BA. Évo-quez les problématiques juridiques rencontrées,mentionnez les secteurs d’activité côtoyés »,conseille Jilali Maazouz.

Montrez votre personnalitéLa seule partie du CV où vous pouvez exprimervotre personnalité, c’est la rubrique des loisirs.Soyez précis pour susciter la curiosité des recru-teurs. Par exemple, si vous lisez beaucoup, n’écri-vez pas « amateur de littérature », mais « amateur

de littérature nordique des années 30 ». La lettrede motivation est, elle, moins primordiale. « Soncontenu n’apporte souvent rien de plus que leCV. Elles finissent par toutes se ressembler. Nousles lisons cependant car elles permettent de véri-fier l’esprit de synthèse et la qualité del’expression », indique Jilali Maazouz.Une fois votre CV retenu, vous serez convoqué àdes entretiens, jusqu’à quatre ou cinq, soit avecplusieurs associés, soit avec un seul à chaque fois.« La sélection est identique que ce soit pour unstage ou pour un poste », précise-t-on chezHogan Lovells, où environ 70 stagiaires sontrecrutés chaque année, dont plusieurs restentensuite comme collaborateurs. La tenue estimportante : il faut être bien habillé(e), mais pasnon plus être emprunté(e). Ne mettez pas destalons si vous n’en portez jamais, ne vousmaquillez pas si ce n’est pas votre style...Dans les grands cabinets, les associés sont égale-ment attentifs à la courtoisie qui passe par lerespect des règles élémentaires de politesse. Ilsdoivent pouvoir vous imaginer avec des clients.On vous demandera de vous raconter, maisquand tous les profils se valent, c’est finalementsur votre curiosité intellectuelle que les grandscabinets d’avocats vont vous départager. « Unjeune qui n’est pas au courant de l’actualité ducabinet, c’est impardonnable », considère unresponsable de recrutement.

CÉLINE MANCEAU

Les entreprises ou les cabinets sont exigeants sur les profils, privilégiant les parcourscohérents (de niveau master minimum) avec, de préférence, une expérience à l’international.

La remise du diplômede master (à Assas, surla photo) ne suffit paspour séduire les grandscabinets d’avocats.Ces derniersrecherchent des profilsaffichant de nombreuxstages et la maîtrise del’anglais.

FLO

RE

NC

ELE

VIL

LAIN

La just ice en France, sous la direction de Thierry Renoux coll. les Notices, La Documentation Française, Réf. 9782110090362 - 312 pages - 25 €

Panoramade l’institution judiciaire et de ses acteursCet ouvrage a pour objet de présenter, de manière complète mais accessible, l’essentiel sur la justice en France, ses missions, son organisation et son fonctionnement. Avec en toile de fond une interrogation : comment l’institution judiciaire et ses acteurs s’adaptent-ils aux mutations contemporaines de la société ?

Destiné aux étudiants en droit, tout en étant conçu pour répondre aux attentes des candidats aux examens d’avocat (CRFPA) et aux concours de magistrat (ENM).

Un ouvrage de référenceCe recueil de 21 notices associe les meilleurs spécialistes, juristes, philosophes, sociologues, praticiens ou universitaires.

SommaireI. ORIGINES ET MISSIONS DE LA JUSTICE

1 Aperçu de l’histoire de la justice en France Denis Salas

2 La justice, approches philosophiques Cyrille Bégorre-Bret Focus Le renouveau des théories de la justice au xxe siècle Cyrille Bégorre-Bret

3 La justice dans la Constitution française Thierry Renoux

4 Les principes fondamentaux de la justice en France, Mélina Douchy-Oudot Focus L’accusé, la victime et le juge, Denis Salas

II. L’ORGANISATION DE LA JUSTICE

5 Le Conseil constitutionnel, Dominique Rousseau Focus Les « juridictions du politique » Guy Carcassonne

6 Les juridictions judiciaires, Natalie Fricero Focus La Cour de cassation, Alain Lacabarats

7 Les juridictions administratives, Olivier Dord Focus Le Conseil d’État : juge et conseiller Olivier Dord

8 Les juridictions fi nancières, Georges Capdeboscq

9 Les juridictions de l’Union européenne Pierre-Yves Monjal

10 Les juridictions internationales Hélène Ruiz Fabri

III. LES ACTEURS DE LA JUSTICE

11 Juges et magistrats, Thierry Renoux Focus Parler au public sans subir les médias : un défi pour la justice Denis Salas

12 Les avocats, Daniel Amson Focus La police judiciaire, Daniel Amson

13 Le ministère de la Justice, Jean-Paul Jean

14 Éthique, déontologie et responsabilité des magistrats, Jean-François Weber Focus Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Jean-François Weber

IV. LE FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE

15 Le procès judiciaire (civil et pénal) Natalie Fricero Focus La justice des mineurs Natalie Fricero

16 Le procès administratif, Olivier Dord

17 Le procès constitutionnel, Pascal Jan

18 L’exécution des décisions de justice Gabriele Mecarelli

19 Le règlement non contentieux des différends, Philip Milburn

V. LA JUSTICE DANS LE MONDE

20 La justice dans les pays de common law et de droit mixte, Aurélie Duffy-Meunier

21 La justice dans les pays de droit continental, Séverine Nicot

Autres ouvragesde la collectionLes Notices

Le système éducatif en Francenov. 2013, 25 € ( à paraître)

La protection sociale réf. 9782110093516, oct. 2013, 352 p., 25 €

Les relations internationales réf. 9782110090379, nov. 2012, 352 p., 25 €

Institutions et vie politique sous la Ve République réf. 9782110090355, oct. 2012, 312 p., 25 €

Protection des libertés et droits fondamentaux réf. 9782110086983, déc. 2011, 400 p., 25 €

Finances publiques réf. 9782110081469, juill. 2011, 382 p., 23 €

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Ils vous décrivent leurspremiers pas professionnelsRécemment insérés dans

la vie active, de jeunesprofessionnels vous

racontent leurintégration. Comment

se passe leur travail auquotidien ?

Quelles sont les clés deleur réussite ?

Ils confient ce quiconstitue les avantages

et les contraintes de leur profession.

C’est lors des choix d’orientation postbac quej’ai eu envie de faire une première année de

droit. Mon premier stage d’été au sein d’un cabi-net spécialisé en droit social m’a fait aimer cettebranche et j’ai commencé à m’imaginer avo-cate… un jour. Fin 2009, j’ai intégré le master 2recherche de droit social de Paris 2 et j’ai réussi lesépreuves du CRFPA [centre régional de forma-tion professionnelle des avocats]. Un an plus tard,j’ai reçu le prix Major de la part d’un associé ducabinet CMS Bureau Francis Lefebvre. Il m’aalors proposé d’effectuer un stage, que j’ai com-mencé une fois achevé mon projet professionnelindividuel [réalisé au sein de la DRH de L’Oréal].J’ai beaucoup apprécié ce stage qui m’a fait décou-vrir la réalité du métier d’avocat. Lorsque CMSBureau Francis Lefebvre m’a proposé un contratde collaboration, je l’ai accepté !

L’importance des stagesMes stages ont eu une influence majeure sur macarrière. J’ai découvert le droit social presque « parhasard » et j’ai tout de suite apprécié cette matière.Mais j’ai hésité entre une carrière d’avocate et une

carrière de juriste jusqu’à mon arrivée chez CMSBureau Francis Lefebvre comme élève-avocat.C’est l’équipe dans laquelle j’ai été affectée et l’in-térêt du travail qui ont arrêté mon choix de prêterserment. Pour réussir dans cette profession, il faut dela rigueur, de l’organisation et avoir le sens du servicecar le client doit se sentir épaulé par son conseil.Aujourd’hui, mon activité est essentiellementbasée sur le conseil, mais j’ai aussi pu rédigerdes conclusions et plaider devant différentes juridictions.

Passer le CRFPA dès que possibleJ’encourage l’étudiant qui envisage la professiond’avocat à passer le CRFPA tant qu’il est dans lebain des études, à multiplier les stages et à soignerson anglais – indispensable chez bon nombre decabinets. La profession d’avocat reste très valoriséeet demeure, sans doute, la plus emblématique desétudes de droit. Porter la robe doit être vécucomme une fierté. Elle permet de mettre en pra-tique toutes les connaissances acquises à l’univer-sité et à l’école du barreau.

Avoir le sens de l’organisation et du service

ALICE MANNES,avocatecollaboratrice au seindu cabinet CMSBUREAU FRANCISLEFEBVRE. Major dumaster 2 rechercheen droit social(université Paris 2-Panthéon-Assas,2010) et titulaire duCAPA (École deformation desbarreaux de la Courd’appel de Paris,2012).


D É B U T E R E T F A I R E C A R R I È R E ■

Mon environnement familial étant forte-ment marqué par l’entreprise, j’ai souvent

constaté combien l’apparente complexité desproblématiques sociales pouvait – pour des profanes de cette matière – devenir un frein à leuractivité. J’ai donc peu à peu nourri le désir d’ac-quérir une expertise en droit social, précisémentpour tenter de relever le défi consistant à concilierl’exigence entrepreneuriale et l’impératif social.Dès mon master 2, je me suis donc spécialisé endroit du travail tant pour l’ancrage de la matièredans la réalité sociale que pour la pluralité desintérêts en jeu – économiques et humains.

Acquérir de bons réflexes juridiquesExercer dans un cabinet d’affaires internationalétait la suite logique de ma formation universi-taire au cours de laquelle je me suis construit unprofil international. Ensuite, j’ai eu l’opportunitéd’intégrer un cabinet récemment établi à Paris,qui alliait les avantages d’une start-up (esprit d’en-treprise, dynamisme) à ceux d’une solide firme(réseau international et clientèle de renom).Aujourd’hui, mon travail est dédié au conseil etau contentieux au service de groupes internatio-

naux. L’approche pluridisciplinaire d’un cabinetd’affaires me permet d’avoir une activité hétéro-clite. C’est, à mon sens, idéal pour se développerprofessionnellement et acquérir de bons réflexesjuridiques. J’ai ainsi pu appréhender des pro -blématiques de contentieux commercial et d’arbitrage international faisant la part belle audroit social.

Les sacrifices prennent du sensJ’invite celles et ceux qui aspirent à une carrièresimilaire, d’une part, à soigner leur apprentissaged’une ou deux langues étrangères et, d’autre part,à réaliser leurs stages au sein de cabinets de taillesdiverses. Cela favorisera leur transition sereinevers le monde professionnel.Pour réussir à ce poste, il faut, à mon sens, nonseulement de la disponibilité et de la rigueur maisaussi un esprit d’initiative et une bonne ouvertured’esprit. Il est indiscutable que le métier d’avocatrequiert une capacité de travail et de réactivitéparticulièrement renforcée. Mais la satisfactionprocurée par un jugement difficile à obtenir ou lareconnaissance d’un client donnent aux sacrificesconsentis tout leur sens.

LUDOVIC BERGÈS,avocat chezMCDERMOTT WILL & EMERY. Diplômé du CAPA (EFB Paris,2012), LLM en droitdes affaires (UniversitéAutónoma de Madrid,2011), d’un master 2en droit des relationsde travail dansl’entreprise (universitéBordeaux 4, 2009) etd’un LLB (universitéde Kent, Canterbury,2007). Avocat aubarreau de Paris et au barreau de Madrid.

La construction européenne m’ayant toujours fas-ciné, je me suis orienté vers le droit de l’Union

européenne, qui inclut le droit de la concurrence.Après une licence de droit public à Clermont-Ferrand, j’ai étudié un an en Irlande dans le cadred’Erasmus. Au cours de cette année mémorable,je me suis spécialisé en droit européen. Je suisensuite parti en Belgique préparer un master 2études européennes au sein de l’Institut d’étudeseuropéennes de l’ULB. La finalité politique etnon juridique de ce programme m’a permis deme familiariser avec les institutions et les poli-tiques de l’UE. Après ces deux années passées àl’étranger, enrichissantes à tous points de vue, j’aiintégré le master 2 droit européen des affaires deParis 2, puis l’EFB. Je suis arrivé chez Freshfieldsen 2011 dans le cadre de mon stage final.

Un domaine complet et de dimension internationaleLe travail d’avocat en droit de la concurrence esttrès diversifié. Outre l’activité de conseil, nous

intervenons pour nos clients devant l’Autorité dela concurrence française, la Commission euro-péenne ainsi que devant les juridictions françaiseset européennes. Travailler au sein d’un grand cabinet me permet de traiter des dossiers variés,qui concernent tous les aspects du droit de laconcurrence (antitrust, concentrations et aidesd’État) et de dimension internationale. D’ailleurs,avoir un bon niveau d’anglais est, ici, un prérequis.

Le choix d’une professionInitialement, je me destinais davantage au mondede l’entreprise qu’à la profession d’avocat. J’aifinalement opté pour cette voie en raison desdébouchés et des opportunités qu’elle m’offrait.Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas cettedécision, bien au contraire. Il s’agit d’une expé-rience extrêmement formatrice. C’est aussi, tou-tefois, une expérience très exigeante qui requiertun investissement personnel important. Le bilandemeure néanmoins très largement positif.

Un parcours européen

JULIEN CAMINATI,avocat audépartementconcurrence chezFRESHFIELDSBRUCKHAUSDERINGER LLP.Diplômé du CAPA(2011), d’un master 2droit européen desaffaires (universitéParis 2, 2009) et d’unmaster 2 étudeseuropéennes - finalitépolitique (IEE,Université libre deBruxelles, 2008).

Concilier l’exigence entrepreneuriale et l’impératif social



J’ai eu un parcours universitaire assez clas-sique, forgé dans le but de répondre aux

attentes de cabinets anglo-saxons. Mais ce sontsurtout mes deux stages de six mois chez Lin-klaters, à Paris puis au Luxembourg, qui m’ontpermis de faire mes preuves et d’obtenir monstatut d’avocat collaborateur.J’ai découvert mon goût pour la pratique ducontentieux lors de mon tout premier stage,que j’ai effectué dans le cabinet de PardieuBroccas Maffei. Mes expériences ultérieures etmes maîtres de stage sont venus conforter monorientation professionnelle.

Une pratique sans routineMon travail consiste à assister les clients dans larésolution d’une situation difficile, soit demanière précontentieuse (négociations, média-tion…), soit par une procédure contentieuse.Je suis aussi amené à rédiger des « écritures »(assignations, conclusions) et à plaider.Comme Linklaters est une structure internatio-nale, à ces tâches vient s’ajouter une activité de« support » apportée aux autres bureaux du

réseau sur les problématiques de droit français,notamment dans le cadre de transactions ou decontentieux transfrontaliers.Recherches, rédaction, plaidoiries, auditions…la pratique du contentieux ne connaît aucuneroutine, d’autant qu’elle implique de multiplesdomaines du droit (pénal des affaires, marchésfinanciers, droit des sociétés, des contrats, de laconcurrence, procédure…).Elle nécessite beaucoup de rigueur, de clarté,un esprit de synthèse, de bonnes capacitésrédactionnelles et oratoires ainsi que… l’espritd’équipe.

Le barreau est un microcosmeJ’encourage tous les étudiants à faire des stagesle plus tôt et le plus souvent possible. Multi-pliez vos expériences dans différents types destructures et de domaines (petits et grands cabi-nets d’avocats, juridictions, etc.). Et, une foisen place, donnez le meilleur de vous-même,même en l’absence d’enjeu fort. Le barreau estun microcosme où un écho, positif commenégatif, aura inévitablement des répercussions.

Le goût du contentieux

ALEXANDRE KIABSKI,avocat collaborateurau sein dudépartementcontentieux etarbitrage au cabinetLINKLATERS LLP.Détenteur du CAPA(École de formationprofessionnelle desbarreaux de la Courd’appel, Paris, 2012),du Master of Laws(LLM) (King’s College,Londres 2010) et d’unmaster 2 professionnelen droit des affairesinternationales (Aix-Marseille 3, 2009).

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La diversité des expériences et les personnalitésde nos collaborateurs sont des éléments fondamentauxde notre réussite.Rejoignez-nous et, ensemble, cultivons l’excellence.


Réactualisez vos connaissances : quel est l’intérêt,en 2013, de maîtriser Word 97 ou Windows 2000 ?

Évaluez votre niveau en languesNe négligez jamais les langues, ce type d’informa-tion ne peut que vous rapporter des points ! Listez-les et indiquez votre niveau, même si vous n’avezque des notions. L’essentiel est d’être honnête avecvous-même pour chacune des langues présentées.Si votre niveau est plutôt correct, il est dans votreintérêt de décrocher un diplôme de chambre decommerce ou un certificat connu des recruteurs,comme le TOEIC (Test of English for InternationalCommunication) et de préciser la date d’obtentionsi elle est récente (moins d’un an).

Misez sur vos séjours à l’étrangerTout séjour (académique ou pour un stage) à l’étranger supérieur à trois semaines doit être misen valeur. Celui-ci fournit au recruteur de pré -cieuses indications sur votre niveau linguistique.Car se former à une langue étrangère, c’est bien ;connaître un pays et sa culture, c’est encore mieux...Il est parfois préférable de placer les séjours, outoute formation complémentaire en langue, à l’en-droit du CV qui traite des compé tences linguis-tiques. Certains candidats se dévalorisent en plaçantleurs séjours dans les loisirs, leurs études à l’étrangerdans la rubrique « Formation » et leur niveau enlangues dans une rubrique à part.

Centres d’intérêt : défendez vos passions« Pratique régulière du badminton », « Intérêt pourla photographie » : ce type de mentions est-il vrai-ment nécessaire ? Si beaucoup de recruteurs jettentun œil à la rubrique « Hobbies », ils n’en font pasforcément tous la même lecture. Mais, très sou-vent, la partie dédiée aux loisirs peut vous per-mettre de vous distinguer des autres candidats, àcompétences égales. Si un élément interpelle lerecruteur, attendez-vous donc à ce qu’il l’abordedurant l’entretien. Et préparez-vous à répondre àses questions. Ainsi, si vous indiquez « lecture », ilse peut qu’on vous demande quels sont les troisderniers livres que vous avez lus. Sécher n’estalors même pas envisageable !

© CÉLINE MANCEAU ET MARIE-ANNE NOURRY

Bâtir un CV convaincant

Présenter chronologiquement sur un CV vosannées d’études, les diplômes obtenus et le

détail de vos stages, vous savez faire… Mais quepréciser ensuite ? Mentionner tous ses loisirs, est-cevraiment indispensable ? Faut-il, par exemple, mettreen valeur ses connaissances en informatique ?Quant aux langues, doivent-elles faire l’objet d’unerubrique à part ? « Il est toujours pertinent de faireressortir sur un curriculum vitae ses compétenceslinguistiques et informatiques, à condition d’êtreprécis sur son degré de maîtrise de la langue oudes logiciels », indique Guillaume Verney-Car-ron, dirigeant du cabinet Personalis. Après, cesinformations peuvent faire l’objet d’une rubriqueà part, intitulée simplement « Compétences lin-guistiques et informatiques » ou être insérées dansla rubrique « Formation ». Elles peuvent égale-ment, selon le poste visé, figurer en tête du CV.

Informatique : soyez à jour !Il est pertinent de citer les logiciels que vous maî-trisez en précisant de quelle manière vous savezles utiliser (« maîtrise de… », « notions de… »).C’est une information qui rassure le recruteur.Dans certains cas, elle est même une conditionsine qua non. Quelques candidats ajoutent même« Internet » pour montrer qu’ils maîtrisent lacommunication 2.0 en donnant l’adresse de leurblog et/ou de leur compte Twitter. Pourquoipas ? Ces informations ne peuvent pas vous desservir. En revanche, l’obsolescence du matérielou des logiciels cités pourrait faire mauvais effet.

Au-delà de la formation et des expériences professionnelles, comment remplir les autresrubriques du CV : langues pratiquées, compétences informatiques, hobbies… ?

Ce n’est pas à vous quevotre CV doit plaire...mais aux recruteurs.Ne racontez pas votrevie. Sélectionnez lesinformations les pluspertinentes pourl’entreprise et le poste.


La licence numérique d’Assas

Dans la continuité de la mise en place du Learning center d’Assas et du développement de l’accessibilité numérique, l’université Panthéon-Assas Paris II contribue aux nouveaux modes de transmission du savoir et lance la première année de la licence de droit à distance. Guillaume Leyte, président de l’université Panthéon-Assas, initiateur du projet, nous présente ce cursus innovant.

PUBLI-INFO

Pourquoi avoir créé cette licence et quelle est sa particularité ?L’université Panthéon-Assas, première uni-versité juridique de France, a été pionnière en France en se lançant dans une révolution pédagogique avec la création du Learning Center et de la nouvelle bibliothèque d’As-

numérique à l’enseignement, elle propose aujourd’hui grâce à cette licence en droit à distance des enseignements universitaires aux étudiants qui ne peuvent s’inscrire dans une formation traditionnelle.

Nouvelle pédagogie, nouvelle façon d’étu-dier, adaptation au rythme et contraintes de l’étudiant, suivi pédagogique et e-tu-

pour permettre un accès à l’enseignement d’Assas, au même titre que les étudiants présents sur site.

La particularité de cette licence tient dans le fait que les cours sont dispensés sous forme de vidéos de courte durée, enrichies

bases de données… Les étudiants qui

du statut d’étudiant et ont accès à l’en-semble des ressources pédagogiques de l’université. Les cours en ligne sont assu-rés par des professeurs d’Assas et des e-Tuteurs, doctorants d’Assas, qui assurent un suivi personnalisé des étudiants. Les examens sont organisés en présentiel à l’université et aboutissent à l’obtention de la licence en droit (diplôme national iden-tique à celui des étudiants ayant suivi leur cursus en présentiel).

Qui peut s’inscrire à la licence

La première année de licence est acces-sible aux personnes titulaires d’un bacca-lauréat français. Nous recensons parmi les nombreux inscrits des salariés en forma-

tion continue, des personnes en recherche d’emploi, des étudiants empêchés (mala-die, charge de famille, éloignement…), des étudiants en double cursus, ainsi que des bacheliers.

L’année prochaine, nous accueillerons les étudiants en transfert et des étudiants étrangers.

Les capacités d’accueil étant limitées, les étudiants qui s’inscrivent à la licence numérique ne pourront pas intégrer par la suite la licence en présentiel, et devront continuer leur parcours à distance.

Un MOOC * est-il prévu pour l’université

À la rentrée 2014, la deuxième année de licence sera ouverte puis la troisième. La création d’une première année de master dans certaines spécialités est en cours de

du MOOC, nous proposerons très pro-chainement des cours en ligne gratuits qui constitueront un socle de culture juridique générale accessibles à tous.

* Massive Open Online Course (cours en ligne ouvert et massif)

Rendez-vous sur www.agorassas.frINFORMATIONS & INSCRIPTIONSwww.agorassas.fr

CONTACTS

Géraldine Muhlmann, professeur

Responsable administratifJanina [email protected] 44 41 58 48

www.u-paris2.fr

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2013



CV commentés : valorisez vos compétencesLa rédaction d’un curriculum vitæ peut vite se transformer en véritable casse-tête. À traverstrois CV commentés (un retenu et deux retoqués), voici quelques trucs et astuces pour mettreen valeur vos points forts et éviter les maladresses.

FORMATION ACADEMIQUE 2010-2012 Elève avocate à l’Ecole de Formation du Barreau de Paris (EFB) 2009-2010 Queen Mary University, Londres

LL.M. in Laws (mention: “merit”) Mémoire: “The Economic Analysis of the European Commission in Applying Art. 102 TFEU”

2008-2009 Université Paris-Sud 11

Master 2 : « Entreprise et droit de l’Union Européenne » Mémoire : « La Mise en œuvre de l’article 82 CE »

2005-2008 Université Paris I Panthéon Sorbonne Master 1 de Droit international des affaires (2008)

Licence en Droit, mention droit privé (2007) 2002-2005 Lycée Janson de Sailly / Université Paris IV Sorbonne

Hypokhâgne et Khâgne classique, spécialité histoire et géographie Licence d’histoire (2005)

Juin 2002 Baccalauréat, série L, mention Assez Bien

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

Janvier-juin MCDERMOTT WILL & EMERY, Paris, Département Droit de la concurrence 2012 Stage final : Recherches et rédaction de mémos (antitrust, régulation télécoms), élaboration de dossiers pour une (6 mois) demande de clémence auprès de la Commission européenne, suivi des contentieux UE et nationaux. Août-décembre SJ BERWIN, Paris, Département Concurrence et Droit de l’UE 2011 Stage en alternance : Recherches et rédaction de mémos (restrictions verticales, régulation télécoms); contentieux (5 mois) ARJEL, notifications de concentration. Avril-juin BUREAU VERITAS, Paris 2011 Juriste stagiaire au sein de la Direction Juridique, Ethique et Risques (stage effectué dans le cadre du PPI de l’EFB). (3 mois) Rédaction d’une note sur l’impact du UK Bribery Act 2010 pour le groupe Bureau Veritas ; rédaction de contrats. Janvier-mars AUTORITE DE LA CONCURRENCE, Service des concentrations 2011 (stage effectué dans le cadre du PPI de l’EFB). Etude des dossiers de notification simplifiée et rédaction des décisions ; (3 mois) dépouillement des questionnaires de test de marché dans une concentration sur le marché des réseaux de chaleur. Avril-juin TRIBUNAL DE COMMERCE de Paris 2009 (3mois) Stage effectué dans le cadre du Master 2 Entreprise et Droit de l’Union européenne Juin- sept. FRANCE TELECOM, Paris, Juriste stagiaire chez au sein de la Direction Juridique 2008 (3 mois) Services : Nouvelles Activités et Partenariats Stratégiques, puis Fusions et Acquisitions. Sept. 2007 FALQUES ASSOCIES, Paris (1 mois) Domaine : droit des affaires, droit social. Sept. 2006 GIDE LOYRETTE NOUEL, Ho Chi Minh City, Vietnam (1 mois) Domaine : droit des affaires. LANGUES ET INFORMATIQUE

Anglais : Courant (IELTS passé en Décembre 2008, score : 7,5/9). Espagnol : Bon niveau (lu, parlé, écrit). Informatique : Maîtrise de Microsoft Word, PowerPoint Excel, maîtrise des logiciels juridiques. CENTRES D’ INTERET Musique : Pratique de la clarinette au conservatoire du 13e arrondissement de Paris. Chant : Soprano au Chœur des Universités de Paris. Sports : Danse classique, modern jazz, danse indienne, yoga, gym, voile.

L’argument des langues mis en avant

Dans un secteur où la maîtrise de l’anglais est unenécessité, les compétences linguistiques doivent

figurer en bonne place sur le CV. La candidate adécidé de les présenter de façon très sobre, dans unerubrique dédiée. Si juger son propre niveau estimportant, pouvoir le prouver est encore mieux.Ainsi, Marie indique la note obtenue au IELTS, testd’anglais proposé par le British Council. Cette infor-mation rassure le recruteur. La candidate aurait punoter dans cette rubrique son année d’études à Londres, réalisée dans le cadre d’un LL.M.

La sobriété est toujours efficace

La candidate, Marie, a opté pour une présentationsobre. Les marges et l’utilisation d’une police

grasse permettent de lire en quelques secondes lesinformations incontournables de son parcours acadé-mique. Les diplômes sont mis en valeur, sans êtrenoyés dans une masse d’informations. Marie men-tionne le sujet de ses mémoires, ce qui renforce sonprofil spécialisé en droit européen des affaires.

Des missions professionnelles valorisées

Marie dispose d’une belle expérience profession-nelle, qu’elle a su mettre en valeur. Qu’il

s’agisse d’un stage d’un mois ou de six mois, le choixdes entreprises est cohérent. Chaque mission estdécrite en quelques mots de façon concrète. Le recru-teur a ainsi une idée précise des compétences de ter-rain acquises par la candidate. Ces descriptions laissentapparaître une hausse du niveau de responsabilité aufil des collaborations (de l’étude de dossiers au suivi decontentieux).

La cerise sur le gâteau

C’est certain : vos passe-temps et autres hobbies ne seront pasdéterminants pour décrocher un poste. Il n’empêche, les

centres d’intérêt permettent aux recruteurs de décrypter votresavoir-être. Marie évite les poncifs du genre « voyage » ou « lec-ture », beaucoup trop vagues. Elle met en exergue deux activitésmusicales menées en groupe. Un très bon point, qui dénote sescapacités à s’impliquer et à communiquer.

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CV retenu



Si la sobriété a du bon, un curriculum vitæ trop peu fourni donne une mauvaiseimpression aux recruteurs

Au premier regard, le CV de cette candidate paraîtbien vide. Peu de diplômes, peu d’expériences pro-fessionnelles, portés par une mise en page des plussommaires. En réalité, le principal point faible du CVde Justine est sa présentation : aucune mise en formene permet de hiérarchiser les informations et d’enfaciliter la lecture. L’énumération de ses études estdésordonnée. Certaines expériences qui mériteraientd’être connues sont reléguées en fond de document, àl’image de ce semestre à l’étranger réalisé dans le cadred’Erasmus. D’autres, au contraire, sont maladroitescomme la mention de l’obtention du brevet des col-lègues ou la pratique d’Internet. Un vide qui ne faitpas très sérieux.

À vouloir tout mettre dans son CV, la candidate dilue ses qualités et les rend illisibles et peu attractives

En matière de rédaction de CV, l’originalité peutvite se transformer en faute de goût. Julie, quipossède un parcours original (études paramédica-les avant de se réorienter vers le droit), semblevouloir prouver aux recruteurs le bien-fondé desa candidature, en multipliant les informations.Conséquence première : le lecteur ne sait pas paroù commencer sa lecture. Le champ de compé-tences, tout comme les références surchargent ledocument et n’apportent pas de réelle plus-value.De plus, sa maîtrise des langues étrangères mérite-rait d’être mise en avant (stage en Arabie saoudite,au Danemark, et obtention d’un certificat enanglais juridique).

Justine LAMARD2, rue de Paris92 230 Genevilliers

☎ 06 00 00 00 00Age : 22 ans

Curriculum Vitae

FORMATION

Etudes 4ème année de Droit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Diplômes obtenus Licence de droit en 2011. Baccalauréat Economique mention B en 2007. Brevet des collèges.

Langues Espagnol lu, écrit, parlé niveau scolaire Anglais lu, écrit, parlé

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Juillet 2010 et 2011 : Vendeuse, Camaïeu, Leclerc Gennevilliers. Mars 2010 : Stage au sein du cabinet d’avocats Lowe Bryan LLP. 2008/2009 : Hôtesse de caisse à Leclerc Gennevilliers. Du 15 au 18 mai 2004 : Stage dans l’entreprise de communication, Solutions Com’.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Loisirs Sport: judo, boxe.

Informations Pratique de Word, Internet, Permis B.

Autres A effectué un semestre à l’étranger dans le cadre d’ERASMUS.

CV à revo

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CV à revo

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Rédiger une lettrede motivation efficace

Comme pour un entretien, où ce sont lestrois premières minutes qui permettent de

faire bonne impression, dans une lettre de moti-vation, ce sont sur les trois premières phrases quele recruteur se forgera une opinion. Tout com-mence donc par une accroche dynamique quientre immédiatement dans le vif du sujet. Exem-ple : « Je vous écris (avec “s” et non un “t” à la finbien sûr !) de la part de M. X, responsable du ser-vice achats, qui m’a parlé d’un poste àpourvoir… », ou « J’ai eu l’occasion de rencontrervotre équipe sur le salon et, depuis, je me suis rensei-gné sur vos projets de développement. Ceux-cicorrespondent à… ». Il faut montrer que vouslisez l’actualité, que vous êtes au courant de ladernière campagne de communication de l’entre-prise ou de sa politique de recrutement auprès desjeunes diplômés. Et affirmer, avec enthousiasme,votre intérêt pour ses produits et ses valeurs, sanspour autant flatter votre interlocuteur. L’idée estde créer un lien entre vous et cette entreprise quine vous attend pas particulièrement. Mettez enavant votre sincérité si vous voulez « marquer » lerecruteur. De toute façon, qu’avez-vous à perdre ?

Proposez vos servicesUne fois votre lecteur « captivé », ne le laissez passur sa faim. Proposez-lui vos services. Il ne déciderapas à votre place de votre avenir professionnel.Sollicitez un poste précis ou une mission particu-lière. Évitez les « restant ouvert à toute proposition »ou « disponible pour tous types de mission », etc.

Montrez ensuite en quoi vous êtes le candidatidéal pour satisfaire cette offre (précisez vos com-pétences, vos résultats), sachant que, selon votreinterlocuteur, vous ne vous présenterez pas de lamême manière. Si vous écrivez à une DRH, le recru -teur aura une vision à plus long terme qu’un opé-rationnel. Il va s’interroger sur vos facultés d’inté-gration et votre potentiel d’évolution : autant depoints qu’il faudra évoquer afin de le rassurer.Le choix de l’entreprise est également un facteurimportant pour une direction des ressourceshumaines. L’opérationnel se demande, lui, immé-diatement s’il pourra travailler à vos côtés toute lajournée : il ne faut pas lui laisser de doutes survotre personnalité et votre expertise technique.Vos résultats sont en mesure aussi de le séduire.La conclusion de votre lettre de motivation devraêtre à l’amble de l’accroche en proposant, par exem-ple, de reprendre contact (attention au manie-ment du futur et du conditionnel !) : « Je me per-mettrai de vous contacter prochainement pourconvenir d’un rendez-vous » ou « J’aimerais pouvoircompléter cette description de vive voix et surtoutrépondre à vos questions lors d’un entretien. »

Prenez les devantsCette proposition ne doit pas rester lettre morte !La valeur ajoutée de votre candidature sera larelance téléphonique. Il arrive qu’un DRH mettede côté deux ou trois profils qui l’intéressent, touten négligeant de rappeler immédiatement lescandidats. Si vous êtes l’un de ceux-là et que vousprenez les devants, il se pourrait très bien quevous soyez le premier servi ! Et même si l’onvous répond par la négative, vous pourrez peut-être récolter des informations sur un recrutementà plus longue échéance.Cette démarche de relance implique d’avoir per-sonnalisé votre envoi. Que ce soit avec ou sanslettre, par mail ou par courrier, une candidaturen’est pas une bouteille à la mer, elle doit êtreadressée à une personne dans l’entreprise. Pasd’impasse possible cette fois.

© CÉLINE MANCEAU

Si vos lettres de motivation se ressemblent toutes, c’est une erreur. Les recruteurs, habitués àen lire beaucoup, apprécient de recevoir un courrier ciblé.

MUSCLEZ VOTRE PROSE

Faites des phrases simples. Allez à l’essentiel (évitez les « qui », « que », « de

surcroît », « en effet », etc.). Choisissez bien le vocabulaire (verbes d’action,

adjectifs précis). Certaines lettres ne contiennent que des termes positifs et

convaincants, d’autres laissent en permanence le lecteur dans le flou. Ainsi,

n’écrivez pas : « Je pense avoir toutes les qualités pour réussir à ce poste »,

mais plutôt « je détiens toutes les qualités pour réussir à ce poste ».

Une fois le brouillon achevé, relisez-vous à voix haute, plusieurs fois, en

articulant, afin d’entendre « la musicalité » de votre message. Corrigez un

mot ici ou là, raccourcissez encore (un slogan : c’est bref et efficace !).




Ce que veulent les recruteursDes professionnels durecrutement vous fontpart des qualités et del’attitude que doitposséder la « perle rare ».Avec des conseilss’inspirant de la réalitéprofessionnelle, ils se sontdonné pour mission devous aider à démarrervotre recherche d’emploisur de bonnes bases. Sans détour, les recruteursvous confient ce qu’ilsattendent vraiment de vous.

Nous recherchons chez un candidat la com-binaison idéale entre une excellente for-

mation juridique – couplée si possible avec unsocle de connaissances dans les domaines finan-cier et comptable – et une personnalité ouverte,curieuse et adaptable. À formation identique, lenombre de stages effectués ainsi que leur qualitéferont la différence. Une expérience à l’étrangerest également très appréciée, que ce soit dans lecadre de la formation ou d’un stage.

Des responsabilités dès le recrutementIl est indispensable de choisir avec beaucoupd’attention le cabinet dans lequel vous effectue-rez votre première collaboration. Les méthodesde travail peuvent être très différentes et, enfonction de sa personnalité, un candidat s’épa-nouira davantage dans une structure qui lui don-nera une certaine autonomie ou aura aucontraire besoin d’un encadrement plus strict.Les premières années de collaboration étant desannées d’apprentissage fondamentales, il faut lesaborder avec humilité, avec la volonté d’appren-dre et de remettre en question ses acquis. Dès lerecrutement, les collaborateurs sont, au sein denotre cabinet, très impliqués et responsabilisés.

Ils suivent l’ensemble des dossiers sans qu’il n’yait d’activité spécifique confiée à un collabora-teur en fonction de son degré d’ancienneté. Surun dossier d’acquisition, par exemple, un jeunecollaborateur sera naturellement impliqué dansla partie due diligence mais également sur toutesles étapes du dossier (lettre d’intention, audit,structuration, rédaction et négociation ducontrat, closing), avec un associé et/ou un colla-borateur expérimenté selon la taille du dossier.

Devenir associé : l’évolution naturelleLa spécificité du cabinet réside dans son réseaude bureaux internationaux, ce qui permet d’offrir une perspective de carrière internatio-nale par des détachements de moyenne durée(entre deux et quatre ans). Il s’agit d’une réelleexpérience d’immersion et d’acclimatation à unsystème de droit, à une culture, à des méthodesde travail différents, offerte à tous les collabora-teurs qui le souhaitent. À terme, devenir associéconstitue l’évolution naturelle, mais des passe -relles vers d’autres métiers du droit (juriste d’entreprise, magistrat, etc.) sont bien entenduenvisageables.

Une ouverture indispensable

AXELLETOULEMONDE,associée chez GIDELOYRETTE NOUEL,Fusions, Acquisitions.Diplômée d’HEC(1996), maîtrise dedroit des affaires(université Paris 11,1997).



Une solide formation juridique ne vous per-mettra pas, à elle seule, de retenir notre

attention. Elle devra s’accompagner de stagespertinents ainsi que d’une maîtrise totale d’uneou plusieurs langues étrangères, dont l’anglais.Efforcez-vous de structurer votre CV de manièreà pouvoir le commenter efficacement lorsquevous démontrerez la cohérence de votre projetau cours des entretiens. Sur ce point, la construc-tion de votre CV doit démontrer votre rigueur.

Préparez avec soin votre entretienAu-delà de votre parcours académique et de vosexpériences professionnelles, ce sont les élémentsde votre personnalité qui font de vous une per-sonne motivée, déterminée, flexible, curieuse,créative, réactive et appréciant travailler enéquipe qu’il vous faudra mettre en avant pourfaire la différence. Il est également important demontrer votre enthousiasme et votre souhait devous investir au sein d’une équipe très exigeanteet d’un cabinet sur lequel vous vous serez au

préalable renseigné. Préparer vos entretiens envous informant sur les associés ou le type de dos-siers traités et en réfléchissant aux questions quevous pourrez poser.

Durant votre stage, impliquez-vousNe sous-estimez pas l'importance des stages quevous effectuerez tout au long de votre formation.Ce sont de véritables tremplins vers l’emploi.Ainsi, la moitié de nos collaborateurs sont d’an-ciens stagiaires. Nous nous efforçons par ailleursd’impliquer au maximum nos jeunes collabora-teurs et de les faire évoluer. Notre structure vouspermettra de travailler avec des outils perfor-mants et surtout de vous ouvrir à l’internationalpuisque vous serez amené à traiter avec desclients internationaux ainsi qu’avec nos collabo-rateurs d’autres bureaux. Vos capacités d’adapta-tion et de travail en équipe sont donc essentiellespour votre réussite au sein d’un cabinet d’avocatsd’affaires.

Les candidats qui se démarquent sont ceux chezqui nous décelons de la curiosité, du dyna-

misme, de l’ouverture, une capacité à apprendre,mais aussi une réelle envie de saisir toutes les occa-sions qui se présentent pour progresser. Un jeuneavocat en fusions-acquisitions doit bien sûr avoirune très solide formation juridique, mais il doitaussi démontrer qu’il dispose de deux élémentsclés : une personnalité et une motivation.Nos jeunes collaborateurs se livrent, dans un pre-mier temps, à l’exercice de due diligence, qui constitue la base d’une transaction. Mais rapide-ment ils commencent à rédiger des contrats, desnotes, des mémos, à participer en équipe à desdossiers complexes. Surtout, et c’est très impor-tant chez nous, ils vont travailler avec d’autresgroupes de pratique : contentieux, finance, fiscalité,etc. Dans notre métier, toute expérience nouvellesur un dossier nous fait avancer et nous permet derépondre au mieux aux attentes des clients.

Soyez flexiblesLes jeunes avocats doivent apprendre à se consti-tuer leur propre réseau de relations au sein du

cabinet. Ils seront ainsi vite confrontés aux multi-ples facettes de nos activités (private equity, droitboursier, M&A industriel etc.) et capables d’inter-venir sur tous ces dossiers.Mais attention, nos métiers évoluent en perma-nence. Ce que l’on fait aujourd’hui est sans doutetrès différent de ce que l’on fera dans dix ans.Nous attendons donc de nos avocats qu’ils fassentpreuve d’une grande flexibilité et d’une grandecapacité d’adaptation, qu’ils soient jeunes collabo-rateurs ou associés.

Amusez-vous !Cette variété de dossiers est une des raisons quifont du métier d’avocat en M&A une professionpassionnante. Nous faisons un métier difficile,contraignant en termes de temps. Nous subissonsparfois une forte pression car les dossiers l’impo-sent et que les clients sont souvent eux-mêmessous l’effet d’une forte tension. Et je pense qu’onne peut résister à ces exigences que si l’on s’amusedans ce qu’on fait. Un nouveau collaborateur doitdonc très vite s’interroger pour savoir si ce qu’ilfait l’intéresse et l’amuse.

Votre personnalité fera la différence

FRÉDÉRICCHEVALLIER, avocat en droit de la propriétéintellectuelle chezALLEN & OVERY LLP.LLM in Law(universitéd’Édimbourg, 2004),master 2 propriétéintellectuelle(université Paris 2-Panthéon-Assas,2005), CAPA (2008).

Amusez-vous !

HERVÉ PISANI,avocat associé chezFRESHFIELDSBRUCKHAUSDERINGER LLP.Diplômé d’unemaîtrise en droit desaffaires (Paris 1-Panthéon-Sorbonne,1987) et d’un DESS de fiscalité desentreprises (Paris-Dauphine, 1988).



Le notaire est un officier public et une pro-fession libérale, il reçoit une délégation des

pouvoirs de l’État. Les candidats qui veulentintégrer la profession doivent donc être à mêmede faire preuve d’une extrême rigueur et d’uneréelle capacité d’écoute pour prodiguer à laclientèle les conseils attendus.

Maîtriser l’anglaisLe notariat est ouvert à une clientèle étrangère,il est donc indispensable de maîtriser la langueanglaise pour être en mesure de comprendre etd’éclairer les clients étrangers sur des conceptsjuridiques qu’ils méconnaissent.Le notaire est une profession libérale, il doit êtreen capacité de diriger une entreprise. Il est doncutile que le candidat maîtrise les notions relativesà la gestion et au management.

Deux ans de stage, passage obligéUn jeune recruté, titulaire d’un master 2 dedroit notarial, suivra une formation en alter-

nance sur deux ans pour obtenir le diplômesupérieur de notariat (DSN). Il va donc apprendreà maîtriser les concepts qu’il aura assimilés lorsde ses études et il sera amené à travailler notam-ment en droit de la famille, droit de l’immobi-lier et gestion de patrimoine. Le jeune collabo-rateur qui aura obtenu son DSN continuera àtravailler comme salarié, il pourra éventuelle-ment devenir responsable d’un pôle en fonctionde l’organisation interne de l’étude. À terme, ilpourra souhaiter devenir notaire en s’associantou en bénéficiant du statut de notaire salarié.

Une influence qui s’accroîtIl faut garder à l’esprit que travailler dans le nota-riat, c’est entrer dans une profession juridique àla personnalité affirmée et dont l’influence necesse de s’accroître en Europe, mais aussi surtous les continents. C’est avoir le sens du contacthumain, de l’utilité sociale et de l’esprit d’entre-prise dans la direction et le développement deson office.

Avoir le sens de l’utilité sociale

JEAN-ALBERT SEÏTÉ,directeur de laformation à laCHAMBRE DESNOTAIRES DE PARIS.

L’une des questions que je pose systématique-ment aux candidats est celle relative à la

connaissance des membres de l’équipe dans laquelleils postulent. Il est essentiel que le candidat puisseêtre en mesure de citer les noms d’un, voire de plu-sieurs avocats qui composent l’équipe ou – à tout lemoins – le nom de l’associé à la tête du départe-ment dans lequel il postule. Or ce n’est pas toujoursle cas ! Aujourd’hui, toutes les informations néces-saires sont disponibles sur les sites Internet des cabi-nets d’avocats ou se dénichent facilement sur les dif-férents moteurs de recherche. Un candidatsuffisamment curieux et sérieux se sera renseignésur les succès reconnus de certains avocats du cabinet, sur les dossiers importants de l’équipe, surles articles récents rédigés par les avocats et parusdans des revues juridiques spécialisées ou encoresur les interventions de ces derniers dans la presseen général.

Manifestez votre réel intérêtPar ailleurs, démontrer sa motivation et sa détermi-nation demeure indispensable. Le candidat doit êtrecapable d’expliquer pourquoi il postule précisémentdans ce cabinet d’avocats et non dans un autre.

Invoquer la seule renommée du cabinet n’est passuffisant. Il doit faire preuve d’imagination et decuriosité, non seulement pour les matières de droitqui l’intéressent, mais également quant aux raisonspour lesquelles il souhaite rejoindre cette équipeen particulier.

Expression anglaiseLe candidat doit aussi être préparé à ce qu’on luidemande de s’exprimer en anglais, que cela soitsur un sujet de droit ou sur l’un des éléments deson parcours professionnel ou personnel. Unexcellent niveau d’anglais est, en effet, requis dansla plupart des cabinets anglo-saxons.Enfin, je recommande de préparer quelques ques-tions à poser au recruteur. Cela manifeste l’intérêtdu postulant pour le stage. Un candidat qui n'au-rait aucune interrogation sur les missions qui l’at-tendent pourrait laisser l’impression qu’il manqued’intérêt ou de curiosité pour le poste. Toutefois,si vous craignez de n’avoir rien à demander, il estpossible de préparer une formule type pourremercier le recruteur tout en lui indiquant quel’entretien a, pour le moment, répondu à l’ensem-ble de vos interrogations.

Soyez curieux et bien préparé

MAGALI LUCAS,avocate encontentieux desaffaires chezNORTON ROSEFULBRIGHT LLP.Diplômée d’un DESSde droit et pratiquedes affairesinternationales (Nice-Sophia-Antipolis,2001). Avocate aubarreau de Parisdepuis 2006.


Chaque année, je reçois en entretien une cin-quantaine de candidats. Seuls 8 à 10 d’entre

eux intégreront nos équipes ; la concurrence estdonc réelle.Nous recrutons au niveau Master au minimum etla première sélection se fait, bien sûr, sur la qualitédu CV. Avoir obtenu des mentions est un plusqui compte, tout comme les formations et diplô-mes passés à l’étranger. D’autres départements ducabinet peuvent être intéressés par des candidatsayant, en parallèle, un cursus de type école decommerce ou Sciences Po.Avoir effectué des stages dans différentes struc -tures (en entreprise, à l’étranger…) et dans uncabinet au profil similaire au nôtre constitue aussides atouts. Enfin, il faut que le CV fasse ressentirla curiosité intellectuelle du postulant.Lors de l’entretien, le candidat doit savoir expli-quer pourquoi il a, spécifiquement, postulé cheznous. Il est donc important qu’il sache commentest organisé le cabinet, quelles sont nos équipes,qui sont nos clients… Discuter avec d’anciens sta-giaires est un excellent moyen de connaître notremanière de travailler. L’attitude est égalementessentielle. Nous recherchons des candidats

dynamiques ayant un très bon relationnel etniveau de communication tant sur la forme quesur le fond.Enfin, les stages sont, pour le cabinet, un modede recrutement privilégié. Lorsque nous avons unposte d’avocat junior à pourvoir, nous pensonsprioritairement aux stagiaires de nos équipes ; leschances d’intégration du jeune collaborateur et deréussite de la collaboration sont ainsi augmentées.

Continuez à apprendreL’enjeu des missions confiées au stagiaire va allercroissant. Au début, il fera des recherches, puisdes projets de réponse pour le client et peu à peuon lui confiera la rédaction de projet de consulta-tion, voire des projets de conclusion. Chaquerecrue est aussi régulièrement emmenée enaudience.Un dernier conseil : considérez vos premièresexpériences professionnelles comme la suite devotre formation. Avoir été retenu ne signifie pasque vous n’avez plus rien à démontrer. Ne paschercher à se reposer sur ses lauriers – même s’ilssont amplement mérités – est la meilleuremanière de lancer votre carrière.

Rassurez-nous, séduisez-nous !

MARIE-CHARLOTTEDIRIART est avocate Counselen charge durecrutement desstagiaires pour ledépartement DroitSocial d’HOGANLOVELLS.


Réussir ses entretiens

L’entretien d’embauche sert avant tout à vali-der votre savoir-être (le CV montrant, lui,

votre savoir-faire). L’étape déterminante de votrerecrutement se jouera donc lors de ce face-à-face.Et tout peut aller très vite. En quelques minutes,votre attitude, qui passe autant par le verbal que lenon-verbal, peut séduire un recruteur… ou lerebuter. Pour mettre toutes les chances de votrecôté, suivez les dix commandements suivants.

Être à l’heureLa ponctualité est la première règle à respecterlors d’un entretien. Estelle Raoul, directricesenior chez Page Personnel, préconise de se pré-senter avec « cinq à dix minutes d’avance ». Unefois sur place, « sortez un magazine, ajoute-t-elle,n’hésitez pas à parler avec les personnes présentes,cela permet d’évacuer le stress et de faire preuvede sociabilité.Avant ce rendez-vous, vous aurez bien sûr vérifiévotre itinéraire en anticipant les éventuels problè-mes de circulation. Si, malgré tout, vous veniez àêtre en retard, passez un coup de téléphone pourprévenir. Et présentez vos excuses en arrivant.

Choisir un look adaptéRien ne vaut les valeurs sûres : costume,tailleur… le tout dans des couleurs neutres. Misezsur l’élégance et la discrétion – attention aumaquillage qui doit rester léger et à la hauteur destalons quand vous n’avez pas l’habitude d’en por-ter. « Ne confondez pas décrocher un job dansune boîte et s’habiller pour sortir en boîte », sou-ligne avec ironie Nicolas Pradon, DG du cabinetPradon, une société d’administration de biens.« Il faut se sentir bien », résume Gwenaëlle Quénaon-Hervé, directrice générale adjointe etcofondatrice de RégionsJob. Et s’adapter à l’image de l’entreprise.

Éviter d’être arrogantLes règles de savoir-vivre et de courtoisie doiventêtre respectées. Consulter son portable pendantque le recruteur cherche un papier, par exemple,ou oublier de mettre son téléphone sur silencieuxpeut s’avérer rédhibitoire. « Le respect de laparole et de tout ce qui gravite autour de

l’écoute, c’est là que ça se joue », prévient Gwe-naëlle Quénaon-Hervé.Donner des signes d’impatience ou d’arrogancedémontre tout simplement votre absence d’égardspour votre interlocuteur. « Ne croisez pas les bras,soyez ouvert et avenant », insiste GwenaëlleQuénaon-Hervé. Prendre des notes est un bonmoyen de ne pas avoir l’air trop sûr de vous.Relancez également votre interlocuteur avec desquestions précises sur le poste à pourvoir.

Montrer sa motivation« À niveau de qualification égale, c’est la motiva-tion qui fait la différence », soutient Catherine deVerdière, directrice de Bonnel Conseils Associéset membre de Syntec, conseil en recrutement.

Un seul impair et… l’entretien d’embauche peut vous être fatal. Pour éviter de répétercertaines erreurs types, voici 10 recommandations pour le jour dit.

Détendez-vous etsouriez... vous êtes enentretien. Cet exerciceest avant tout unéchange qui doitpermettre auxrecruteurs de valider la bonne impressiondonnée par votre CV.



Pourtant, nombreux sont les recruteurs à se plain-dre du peu d’entrain de certains postulants. « Unjour, une jeune fille m’a dit qu’elle n’avait aucunemotivation pour travailler dans l’entreprise ! » sesouvient Gwenaëlle Quénaon-Hervé.À l’inverse, la motivation ne se manifeste pas enusant de superlatifs. Le moyen le plus sûr de rassu-rer le recruteur sur votre engagement, c’est devenir informé sur l’entreprise et ses besoins entermes de recrutement. « On ne peut pas êtremotivé par un poste dont on ne connaît rien »,plaide Estelle Raoul.

Prôner son authenticitéLors d’un entretien d’embauche, il s’agit d’êtresoi-même en mieux. « C’est comme au débutd’une relation amoureuse : il faut se montrer sousson meilleur jour, toujours à son avantage », rappelle Gwenaëlle Quénaon-Hervé. Pourautant, « ne mentez pas, vous serez démasqué »,relève Estelle Raoul.Ne niez pas les questions du recruteur qui vousembarrassent. Soyez authentique. Catherine deVerdière préconise de toujours parler en termespositifs : « Cela démontre la capacité du candidatà rebondir, à aborder les choses sous un angleconstructif. » Sur les sujets qui vous paraissent sen-sibles, préparez votre discours avant l’entretienafin de ne pas vous empêtrer dans vosexplications ; positiver, ce n’est pas mentir.

Atténuer son stressÉprouver du stress n’est pas une erreur en soi. Cesont plutôt les incidences – bafouillements, ticsnerveux, réponses inadaptées – qui posent pro-blème. Même si Catherine de Verdière, à l’instard’autres recruteurs, confie qu’elle est plutôt com-préhensive, surtout envers les jeunes diplômés.Avant le rendez-vous, vous imaginer en situationd’entretien peut vous aider – la mise en situationpermet de se familiariser avec l’épreuve, donc del’atténuer. Cette méthode est couramment utili-sée par les sportifs de haut niveau.

Parler de salaire une fois l’heure venueUne erreur courante consiste à demander trèsrapidement des informations sur la rémunérationou les avantages liés au poste… Gwenaëlle Quénaon-Hervé conseille d’attendre plutôt ledeuxième entretien pour aborder le sujet ou delaisser le recruteur s’en emparer. Autre possibi-

lité : obtenir des précisions, après l’entretien, parun appel téléphonique auprès du service des res-sources humaines, non pas sur votre cas person-nel, mais sur la politique salariale de l’entreprise.

Oublier la rancuneQue l’organigramme pyramidal de la plupart desentreprises vous pose problème ou que votreancien patron ait eu des méthodes contestables,« ce n’est pas du tout indispensable d’en parler »,recommande Gwenaëlle Quénaon-Hervé.« Comment pouvons-nous faire confiance àquelqu’un qui dénigre son ex-patron ? Noussavons que nous serons les prochains sur cette listede reproches », surenchérit Catherine de Ver-dière. Évitez donc le sujet. Et si le recruteur l’aborde, faites preuve d’esprit critique et de recul,en affirmant qu’on ne peut pas toujours s’enten-dre avec tout le monde et que cette expériencemalheureuse vous a beaucoup appris. Surtout survous-même.

Laisser de côté sa vie personnelleLes questions « Comment vous percevez-vous ? »et « Comment les autres vous perçoivent-ils ? »sont déterminantes lors d’un l’entretien d’em -bauche. Pour autant, le recruteur n’est pas là pourque vous vous épanchiez sur son épaule. Vousn’êtes pas obligé de répondre aux questions tropprécises sur votre vie, ni d’aborder de vous-mêmevos difficultés de recherche d’emploi ou de vie decouple.

Préparer la rencontreNe préparez pas un entretien d’embauche unebonne fois pour toutes, vous n’êtes pas là pourréciter une leçon. Votre discours doit être adaptéà l’entreprise et au poste. « Je reçois nombre dejeunes complètement bloqués à force de suivre àla lettre toutes les recommandations », souligneCatherine de Verdière.Une fois convoqué, renseignez-vous sur l’entre-prise et sa culture. Adaptez-vous aussi à votreinterlocuteur : est-ce un DRH qui vous recevra(très attaché à votre potentiel) ou un opérationnel(sensible à votre personnalité et à vos compé -tences techniques) ? Ensuite, prévoyez de vousprésenter en quelques minutes et de répondre auxquestions les plus courantes (défauts, qualités…),toujours en liaison avec le poste.

© JOSEPH DAUCE


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Ils partagent leur expérienceQuel éclairage les expérimentéspeuvent-ils vous apporter sur leurparcours professionnel ? En quoi peuvent-ils vous inspirer et vous aider à faire la part du rêve et de la réalité ?Savez-vous vraiment ce qu’implique le fait de diriger,d’entraîner et de fédérer des équipes ? Quelles qualités humaines doit-on manifester en tant que manager ?Nous avons interrogé quelquesprofessionnels qui vous font part de leur expérience et vous permettent de vous projeterdans l’avenir.

Rien ne me destinait à la profession d’avocat.Alors que j’étais en terminale S, j’ai eu le

déclic grâce à un film de Raymond Depardon,Délits flagrants. Pendant mes études, j’ai multipliéles stages et finalement décidé de me spécialiseren fusions-acquisitions. J’exerce un métier biendifférent mais aussi passionnant que celui que jeme représentais à l’époque. En 2003, j’ai intégréle cabinet qui m’a donné l’opportunité de partirpendant dix-huit mois au bureau de Hanoï (Viet-nam). C’était une expérience enrichissantehumainement et professionnellement. J’encou-rage d’ailleurs vivement les étudiants à partir à l’étranger, quel que soit le cadre. Dans uncontexte de plus en plus globalisé, l’ouverture àl’international constitue une réelle valeur ajoutée.

Entre technique et communicationLa solidité technique est naturellement indispen-sable pour devenir associé. Mais, en plus d’être unexpert dans son domaine de compétence, il estimportant d’avoir un vrai sens commercial et unecertaine aptitude à la communication car le

métier d’avocat est un métier où le « relationnel »est prégnant. Être un bon manager est égalementune des qualités requises : être à l’écoute, formerles collaborateurs les plus jeunes, etc. Un réel atta-chement au cabinet est bien entendu nécessaire. Ilfaut adhérer pleinement à la culture maison.

Ne vous découragez pas durant les premières annéesC’est un métier exigeant mais intellectuellementtrès stimulant où il est nécessaire de se remettre encause chaque jour. Les premières années sont sou-vent difficiles. Il ne faut pas se décourager et ne pashésiter à discuter des difficultés rencontrées ausein de son équipe. Il faut aussi faire preuve de beau-coup de curiosité et essayer d’engranger le maxi-mum d’expérience possible. En gagnant la confiancedes associés, le jeune avocat multipliera les dossierset des responsabilités de plus en plus importanteslui seront confiées. Il est important enfin de gar-der à l’esprit que l’avocat n’est pas uniquement undiseur du droit et doit pouvoir proposer des solu-tions lorsque des problèmes ont été identifiés.

Un métier passionnant

EDGARD NGUYEN,collaborateur seniorchez GIDE LOYRETTENOUEL. Diplôme dejuriste-conseild’entreprise(université de Poitiers,2000), DEA droit desaffaires (universitéParis 2, 2001).



J’ai débuté ma carrière en 2005 dans un grandcabinet français spécialisé dans les principaux

domaines du droit des affaires. J’ai pu y développerune pratique généraliste du droit commercial et dudroit des sociétés, en particulier en matière defusions-acquisitions, tant dans le cadre d’opérationsnationales que transfrontalières. J’ai poursuivi cetteactivité au sein de ce même cabinet après sa fusionavec un réseau international basé aux États-Unisavant de rejoindre le cabinet McDermott en juin2012. Tout au long de mon parcours, j’ai eu lachance de pouvoir travailler et apprendre aux côtésd’avocats expérimentés et renommés. Leurs quali-tés tant humaines que juridiques ont constitué uneinfluence déterminante sur le développement dema carrière, et je leur en sais gré.

De technicien du droit à avocat-conseilDès sa sortie de l’université, le jeune avocat doitfaire preuve de beaucoup de motivation, dedisponibilité, de réactivité, de rigueur, le tout surfond d’esprit d’équipe. C’est pourquoi je luiconseille de se rapprocher au plus vite de mentors

d’une grande qualité, reconnus comme tels parleurs pairs comme par leurs clients. Ce n’est pastoujours simple, mais c’est impératif car ce sonteux qui vont l’aider à cultiver ses facultés. Il faut,dès que possible, apprendre à gérer le stress, relati-viser, prendre du recul et de la hauteur, notam-ment pour ne jamais perdre de vue les objectifséconomiques, financiers et juridiques des clients,et ainsi gagner leur confiance en tant qu’avocat-conseil et non seulement comme simple techni-cien du droit.

Crédibilité et réputationÀ mesure que le temps passe et que les dossierss’ajoutent, l’avocat doit progressivement cultiverun sens de la créativité et de la relation avec leclient, qui lui donneront sa crédibilité, favorise-ront son ascension au sein de la structure et pré-pareront le développement de sa propre clientèle.Un profond sens moral guidé par un respect strictdes règles professionnelles de déontologie est aucœur d’une réputation qui restera à constituertout au long de la carrière.

Apprendre de ses pairs

BENOÎT ZAGDOUN,avocat chezMCDERMOTT WILL &EMERY. Titulaired’une maîtrise dedroit privé (Paris 2,1999), d’un DEA dephilosophie du droit(Paris 2, 2000), d’un DESS droit desaffaires (Paris 12,2001) et d’un LLMSecurities andFinancial Regulation(Georgetown, 2004).

J’ai rejoint l’équipe Énergie de Norton Rose Ful-bright LLP après une première partie de carrière

dans deux cabinets d’avocats anglo-saxons en tantqu’avocat corporate M&A.Ma spécialisation dans le domaine de l’énergiereflétait une tendance à la spécialisation des métiersjuridiques de plus en plus prononcée. Mais ellerépondait aussi à un profond besoin, que j’ai res-senti de manière croissante au fil des années, de netravailler que sur des dossiers qui me passionnent.C’est le premier conseil que je donnerais à ceuxqui débutent dans la profession d’avocat : prendrele temps de trouver la matière ou les dossiers quivous passionneront. C’est essentiel pour bien comprendre les affaires que vous traiterez et, donc,pour mieux travailler.

Pensez à votre attitudeChoisir un secteur que vous aimez vous permettrad’avoir la bonne attitude dans le travail. Car, dansle métier d’avocat, l’attitude est aussi importanteque les compétences techniques.Tous les clients ne sont pas en mesure de savoir sivous êtes un bon juriste et si vos contrats tiennent

la route. En revanche, tous sont capables de porterun jugement sur votre attitude. Si vous traînez lapatte ou si vous rechignez à la tâche, un client s’enrendra compte tout de suite. Et même si votre tra-vail a été d’une qualité irréprochable, il vous envoudra de ne pas avoir été suffisamment agréable oude ne pas vous être montré suffisamment intéressépar l’opération... ou attentif à son égard.Contrairement aux idées reçues, et comme j’ai puencore le constater à l’occasion d’un détachementchez un client, les clients travaillent souvent autantque les avocats. Ils préféreront donc tout naturelle-ment passer les longues heures qu’un dossierrequiert avec un avocat dynamique et enthousiaste.

D’une pierre deux coupsAinsi, trouver le domaine du droit ou le secteur oùvous pourrez donner le meilleur de vous-mêmevous fera gagner sur tous les tableaux : vous ygagnerez sur un plan personnel (on ne peut pasréussir dans ce métier exigeant en rechignant à latâche) et vous gagnerez l’estime et la sympathie devos clients. Deux éléments clés pour faire carrièredans ce métier.

Trouvez ce que vous aimez faire

THOMAS RABAIN,Of Counsel chezNORTON ROSEFULBRIGHT LLP.Avocat aux barreauxde Paris et de NewYork. Master in Law(LLM) New YorkUniversity – 2000 etDEA (master 2) dedroit des affaires(Paris 1-Panthéon-Sorbonne, 1997).



Associée chez Allen & Overy depuis 2009, jesuis spécialisée en financement de grands pro-

jets d’infrastructure (aéroports, autoroutes, hôpi-taux) et utilisant les énergies renouvelables (solaire,éolien, hydro), en Afrique et en Europe de l’Est.J’ai fait mes études à l’université Paris 10-Nanterre(bimaîtrise droit-anglais), puis à l’American Uni-versity à Washington (LL.M. in International LegalStudies). J’ai ainsi pu passer les examens des bar-reaux de New York et de Paris et devenir solicitor.J’ai eu de la chance de faire, très jeune, des stagespassionnants à Paris, Moscou et Washington, quim’ont permis de découvrir l’investissement dansles pays émergents, notamment en Afrique et enancienne Union soviétique. Après plusieurs annéesà Londres, j’ai rejoint Allen & Overy en 2004.

Savoir travailler sous pressionLe métier d’avocat nécessite de réunir rigueur del’analyse juridique et goût de l’entrepreneuriat.Au-delà de la valeur technique du conseil donné,nos clients s’attendent à ce que nous comprenionsleurs problématiques, ce qui nécessite d’acquérirune connaissance approfondie de leur secteurd’activité. Un associé est également le chef d’unepetite entreprise et doit donc savoir gérer uneéquipe et s’adapter aux évolutions de son propremarché. Le métier d’avocat est en pleine évolution,

voire révolution. L’avocat doit savoir faire preuved’une grande capacité d’adaptation pour travailleren synergie avec les équipes de son client.Nos clients exigent un travail d’une très grandequalité dans des délais toujours plus courts. Avec36 bureaux dans le monde, Allen & Overy per-met à nos collaborateurs d’apprendre à travaillerefficacement en équipe avec leurs homologues àl’étranger et dans les cabinets d’avocats avec les-quels nous avons des relations privilégiées,notamment en Afrique.

Le stage, tremplin vers votre première collaborationJe recommande aux étudiants d’effectuer, dès quepossible, des stages dans le secteur où vous vousprojetez le plus à long terme. Privilégiez ainsi uneou deux matières pour vos stages et surtout réalisez votre stage final dans l’équipe que vousaimeriez rejoindre comme collaborateur. Plus dela moitié des collaborateurs de notre cabinet sontd’anciens stagiaires. Gardez donc à l’esprit quevotre stage peut déboucher sur votre premièrecollaboration: investissez-vous, posez le maxi-mum de questions, rencontrez le maximum decollaborateurs et associés, et restez en contact avecceux dont le parcours ressemble le plus à celuique vous souhaitez suivre.

Entre rigueur de l’analyse et goût de l’entrepreneuriat

CHRISTINE POYER-RUFENACHT,associée chez ALLEN & OVERY LLP. Barreaux de Paris etde New York (1998),Solicitor (2000).Young Leader 2011-2012, auditrice del’lnstitut des hautesétudes de défensenationale (IHEDN 62 SN).

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LL.M, sésame ou cerise sur le gâteau ?Diplôme de droit conçu pour les étudiants étrangers, le LL.M offre l’opportunité de partir étudierplusieurs mois dans un autre pays. Si ce « Master of Laws » est très apprécié des recruteurs, il n’est pas pour autant un passage obligé pour décrocher un poste dans un grand cabinet.

LL.M ou pas LL.M ? Pour les étudiants endroit, cette question revient invariablement.

Ce diplôme est dispensé par des universités dumonde entier, mais c’est aux États-Unis et auRoyaume-Uni qu’il est le plus couru. Après unmaster (première ou seconde année) ou undiplôme d’avocat, les étudiants peuvent rejoindreces programmes d’un an pour parfaire leur anglaiset apprendre à connaître le droit du pays hôte.Certains LL.M permettent de découvrir de façontrès générale le système juridique du pays, d’autressont spécialisés dans un domaine d’activité, à l’image du LL.M droit, science et technologie, àl’université de Stanford. D’août à mai, les étu-diants suivent des cours choisis parmi un éventailproposé par l’établissement. Aux États-Unis, leLL.M permet de présenter le barreau de NewYork et de Californie.

Une bonne maîtrise de l’anglaisImmergés durant plusieurs mois dans une autreculture, les diplômés de LL.M sont particulière-ment appréciés pour leur ouverture d’esprit. « Lescandidats ayant obtenu ce diplôme ont appris àmaîtriser un autre système juridique, constateFrançois Bonteil, associé chez Clifford Chance,en charge du recrutement parisien. Le moded’enseignement anglo-saxon prépare parfaite-ment à ce que nous attendons en cabinet : unetrès bonne expérience orale et une relation repo-sant sur l’échange. » Autre qualité appréciée : lamaîtrise de l’anglais. « Le LL.M est en principe legage d’un très bon niveau linguistique, note VincentLe Baron, directeur des ressources humaines chezFreshfields Bruckhaus Deringer. C’est un traitcommun à tous les diplômés, quelles que soientl’université et la spécialité du LL.M choisies. »

Le LL.M, un investissement lourdMais ces atouts ne doivent pas éluder quelquespoints faibles. Le premier est certainement lecoût. S’il existe des bourses ou des facilités deprêts pour certains programmes, le budget d’une

année d’études en LL.M reste conséquent. Comp-tez 49 500 dollars (39 000 €) de frais de scolarité àBerkeley ; 45 000 à Harvard (35700 €)... auxquelss’ajoutent les dépenses de logement. « Si on analysele retour sur investissement, le coût paraît élevé,reconnaît Valérie Serin, DRH chez Allen & OveryLLP. Car la ligne LL.M sur un CV ne changera rienau niveau de rémunération. » La politique est iden-tique au sein de tous les cabinets du Magic Circle.Diplôme conçu spécifiquement pour les étran-gers, le LL.M souffre également d’un problèmede reconnaissance dans le pays hôte. Si dans lesfaits, les détenteurs du diplôme sont bel et biendes lawyers, difficile pour eux de décrocher unposte aux États-Unis par exemple, où les recruteurspréfèrent des candidats ayant suivi le cursus aca-démique. « Le LL.M ne permet pas véritablementd’approfondir un domaine du droit, expliqueValérie Serin. Dans ces conditions, il devient unepetite cerise sur le gâteau. »

Peser le pour et le contreAlors, LL.M ou pas LL.M ? Aujourd’hui, les recru-teurs sont unanimes : une expérience à l’étrangerest un plus. LL.M, double diplôme, Erasmus, toutesles voies sont envisageables tant qu’elles valident voscapacités linguistiques et votre ouverture d’esprit.« La première question à se poser est la finalité duLL.M, conseille Vincent Le Baron. Si c’est pourparfaire votre anglais et qu’il est encore temps,autant vous orienter vers une année en Erasmus. »Les cursus en écoles de commerce sont égale-ment très appréciés des recruteurs. « Des alterna -tives au LL.M demeurent possibles : projet péda-gogique individuel (PPI) à l’étranger, legal practicecourse (LPC), poursuit Vincent Le Baron. Ellesmontrent que votre parcours a été réfléchi. »Si vous optez pour le LL.M, quelques conseils :pensez à vous renseigner sur sa notoriété, sur lenombre d’heures de cours dispensées et n’hésitezpas à demander conseil à des anciens diplômés duLL.M visé.

© CÉLINE AUTHEMAYOU

http://www.llm-guide.com,pour une liste complète de tous les LL.M.

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Comment bien utiliser les réseaux sociaux

LinkedIn et ViadeoAujourd’hui, il est quasiment indispensable d’avoir un compte LinkedIn, Viadeo, ou encoremieux, les deux ! Pour vous démarquer et attirerl’attention, évitez les phrases classiques, telles que« en recherche active ». Indiquez votre spécialité :droit des affaires, droit social, juriste… Et mettezen valeur vos compétences et vos expériences. Ilfaut susciter la curiosité chez l’employeur.Lorsque vous créez votre profil ou que vous lemettez à jour, choisissez votre photo avec soin.« Un profil avec photo génère huit fois plus declics, indique Laurent Brouat, fondateur de LinkHumans. Mais attention, évitez les clichésfarfelus ! »Enfin, n’oubliez pas que toutes les personnes quevous rencontrez sont des personnes que vouspouvez suivre sur les réseaux. Gardez-les dans voscontacts. Tisser un lien sur la durée est primor-dial. Si les avocats sont, en général, très prudentssur les réseaux sociaux, certains s’y distinguent,alors profitez-en.

Do you buzzSi les interfaces prêtes à l’emploi, telles que Doyou buzz, vous permettent d’obtenir votre CVen ligne en quelques clics, les plus aguerris peu-vent construire un vrai site personnel pour ren-forcer leur présence sur le Web. C’est tout l’artdu personal branding, ou « marketing de soi » : êtrevisible sur la toile et faire de son nom unemarque. Avant de créer votre profil Do youbuzz, définissez avec soin votre projet profession-nel et réfléchissez à ce que vous voulez vendrelors d’un éventuel contact.

FacebookFacebook est avant tout un réseau dédié aux rela-tions personnelles. Mais l’interface permet tout demême à un étudiant « de solliciter son réseau enpostant un message sympa, pour faire savoir qu’ilest en recherche de stage ou d’emploi », conseille

Laurent Brouat. Si les cabinets d’avocats sont peureprésentés sur le réseau, il existe tout de mêmequelques pages « Facebook carrière » d’entreprisesou de cabinets de juristes. Un bon outil pour suivrel’actualité des recrutements. À noter qu’en « likant »ces pages carrières, vos informations personnellesrestent inaccessibles, à condition toutefois de biengérer les paramètres de confidentialité. Pour cela,faites des listes de contacts, choisissez les informa-tions que vous voulez voir publiques et surtoutne postez pas de photos compromettantes ! « Septrecruteurs sur dix disent googliser une personnelorsqu’ils la reçoivent en entretien, constate lespécialiste. Et bien souvent, ce sont les photosFacebook qui apparaissent en premier… »

TwitterTwitter est avant tout un excellentoutil de veille. Pour suivre l’actualitéde votre secteur, cherchez les spécia-lités qui vous intéressent et les figuresqui les représentent sur la toile. Cer-tains avocats, à l’image de maîtreEolas ou de maître Rocheblave, sont très actifssur les réseaux.Profitez de l’outil pour approcher des personnes endirect. « Le fait d’interpeller les gens en public lesoblige en quelque sorte à répondre. Sur Twitter,il y a une sorte de prime au culot », souligne Lau-rent Brouat. Pour les plus passifs, des offres d’em-ploi sont régulièrement publiées, principalementdans les domaines du marketing, de la communi-cation, de l’information… Sur 100 tweets, environ10 sont des offres. © ÉMILIE WEYNANTS

Vous avez des comptes sur tous les réseaux sociaux, mais vous ne vous en servez qu’à vosheures perdues ? Il est grand temps de changer ! Facebook, Twitter, LinkedIn ou Viadeo (lesplus efficaces) peuvent tous vous être utiles, à leur manière, dans votre recherche d’emploi.Encore faut-il bien savoir les utiliser.

L’attrait de Twitter : sa simplicité d’usageet sa grande réactivité,également en matièrede recrutement. Mais s’y faire une placeprend du temps. Il vous faudra persévérer dans votreveille.

Boston Bruxelles Chicago Düsseldorf Francfort Houston Londres Los Angeles Miami Milan Munich New York Orange County

Paris Rome Séoul Silicon Valley Washington, D.C.

Alliance stratégique avec MWE China Law Offices (Shanghai)

McDermott Will & Emery est constituée à Paris sous la forme d’une Association d’Avocats à Responsabilité Professionnelle Individuelle.

www.mwe.com

McDermott Will & Emery est l’un des plus importants cabinets d’avocats internationaux. Il compte plus de 1100

avocats dans le monde entier. Afin de répondre aux exigences d’une clientèle internationale exerçant des activités

en France, le bureau de Paris de McDermott se concentre sur les transactions transfrontalières, en offrant aux

clients des conseils dans les grands domaines d’expertise de McDermott, à savoir les fusions & acquisitions,

l’énergie, la fiscalité, le droit de la concurrence, le droit public, le droit social, le contentieux et l'arbitrage international.

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75007 Paris

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Au-delà d’une vision

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d’entreprendre.

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À vos stages… Prêts ? Bossez !

Le quotidien de l’avocat ne correspond pasforcément à l’image que l’on s’en fait, cons-

tate d’entrée de jeu Marie Morin, chargée derecrutement au cabinet d’avocats de droit desaffaires CMS bureau Francis Lefebvre. Les stagessont le meilleur moyen de se confronter à sesrythmes, codes et exigences. » Si les profession-nels vous recommandent d’en faire le plus tôtpossible durant votre cursus, ils reconnaissent quedécrocher une place avant d’être inscrit enmaster 1 est compliqué. Dans certains cabinets, lamajorité des stagiaires accueillis sont au minimumen master 2.Mais cela n’est pas vrai tout au long de l’année.Traditionnellement, le premier semestre estréservé aux étudiants effectuant leur stage final.En revanche, les jeunes aux profils plus diversifiés(écoles de commerce, L3, M1) auront plus dechances d’être accueillis en cabinet dès le débutde l’été.Multiplier les expériences dès L3, voire L2, per-met donc d’acquérir de l’expérience profession-nelle et de se confronter à différents domaines dudroit. Attention toutefois à ne pas vous disperser :un étudiant de master 2 qui, à travers ses stages,ne laisse pas entrevoir un projet professionnelconstruit peut être mal perçu par l’employeur.Car gardez bien en tête que les stages sont avanttout des sas vers l’emploi.

CV n’est pas sésamePour décrocher votre place dans le cabinet de vosrêves, l’email reste la voie royale, avec les forumsde recrutement organisés par les grandes écoles,universités et écoles de formation à la professiond’avocat (EFB, HEDAC…). Lors de ces rencon-tres, considérez les échanges comme de premiersentretiens pour exposer vos motivations. À compé-tences égales, la personnalité peut faire la différence.Face à la concurrence, l’étudiant accepte parfois lepremier stage qu’il trouve… quitte à se dédirequelques semaines plus tard. Un comportement àbannir. « Cela revient à se coller l’étiquette dequelqu’un de peu fiable, commente MarieMorin. Or, dans notre petit milieu, tout lemonde se connaît et tout se sait. » Prenez quinzejours pour accepter ou refuser un stage, ensuitesoyez fidèle à votre parole.

Plus que le niveau d’études, l’attitude compteUne fois intégré à l’équipe, oubliez que vous êtesétudiant. Dans la plupart des cabinets, les stagiairessont considérés comme des collaborateurs à partentière et ne sont pas là pour « observer ». Lesavocats des grands cabinets, organisés pardomaine d’expertise, apprécient les étudiants spécialisés et opérationnels. « Mais plus que leniveau d’études atteint au moment du stage, ladifférence se fait sur l’attitude, prévient MarieMorin. Un étudiant motivé se verra vite confierdes missions intéressantes : projet de consultation,rédaction de mémo ou projet de conclusion d’uncontentieux… »À vous de trouver le juste équilibre entre l’excèsde timidité et l’excès de familiarité. Sans aller jusqu’à taper dans le dos de son maître de stage,il ne faut pas hésiter à aller réclamer du travail.Cet état d’esprit passe aussi par le code vesti -mentaire. « Habillez-vous comme si vous étiezdéjà avocat, conseille la DRH. C’est une ques-tion de respect pour les clients, mais aussi unmoyen d’entrer dans la fonction. Car l’habit faitun peu le moine ! »

© OLIVIER VAN CAEMERBEKE

Sources d’espoir mais aussi d’anxiété, les stages sont des étapes essentielles dans le parcours de l’étudiant avocat. Voici quelques conseils pour les décrocher… et les réussir.

Le stage, et plusencore celui de find’études, est nonseulement une périodede formationsupplémentaire, maiségalement une étapefondamentale dansl’accès au premieremploi. À vous de vouspositionner comme uncollaborateur motivé ausein de l’entreprise quivous accueille...

■ Arbitrage internationalpage 36

■ Corporatepage 37

■ Droit de la concurrencepage 38

■ Droit financierpage 39

■ Droit socialpage 40

■ Projets énergie en Afriquepage 41

■ Éthique des affairespage 42

■ Fusions & acquisitionspage 43

■ Notariatpage 44


Domaines d’activité

choisir le siège de la procédure dans un pays tiers.À cet égard, Paris est mondialement reconnucomme un forum de premier plan favorable àl’arbitrage. Un très grand nombre d’entreprisesdésignent d’ailleurs la capitale française commesiège de leur procédure.

Apprécier l’aspect internationalNotre département traite les deux types d’arbi-trage. Nous avons une expertise dans le secteurde l’énergie et des technologies mais, au-delà decette spécialité, nos clients nous confient égale-ment des dossiers dans des domaines tels que laconstruction, les télécommunications, l’aérospa-tial et le luxe.L’arbitrage est un domaine passionnant mais aussiexigeant. Étant donné la complexité et les enjeuxdes dossiers, il faut faire preuve de beaucoup derigueur et de réactivité. La maîtrise des langues, ettout particulièrement de l’anglais, est essentielle. Ilfaut aussi faire preuve d’ouverture et apprécierl’aspect très international de la matière. Noussommes en effet amenés à voyager et à travailleravec des clients de cultures très variées. Notreéquipe est d’ailleurs multiculturelle puisqu’elleréunit à elle seule plusieurs nationalités.

Autonomie et évolutionAu sein de notre équipe, les missions confiées àun jeune diplômé sont extrêmement variées.Elles consistent dans la rédaction de notes pour lesclients, l’analyse de documents et la rédaction desmémoires. Les jeunes diplômés sont très impli-qués et participent activement dans l’élaborationde la stratégie des dossiers. Très vite, ils doiventfaire preuve d’autonomie, ce qui favorise consi-dérablement les perspectives d’évolution.

Il n’est pas toujours simple de faire face à unlitige international. C’est pourquoi l’arbitrage

offre une alternative intéressante. L’arbitrage estun mode de règlement des litiges par lequel lesparties décident d’en soustraire l’examen aux juri-dictions étatiques pour le confier à des personnesprivées de leur choix.À l’échelle internationale, il se décompose tradi-tionnellement en deux branches. La première estl’arbitrage d’investissement. Celui-ci oppose desinvestisseurs à des États. L’institution la mieuxconnue dans ce domaine est le Centre internatio-nal pour le règlement des différends relatifs auxinvestissements. Sous l’égide de la Banque mon-diale, il traite surtout d’affaires relatives à l’expro-priation d’investissements.La seconde est l’arbitrage commercial internatio-nal, qui concerne le règlement des litiges entredes personnes privées, souvent des sociétés àcaractère multinational. Les dossiers d’arbitrageprésentent ainsi, dans de nombreux cas, desenjeux considérables et soulèvent des questionstrès variées, ce qui rend cette matière fascinante etstimulante.

Une matière en plein essorL’arbitrage international est en plein essor. Auniveau commercial, on considère qu’il est devenule mode habituel de résolution des litiges entreopérateurs économiques internationaux.Si les entreprises se tournent très facilement versce mode de règlement des litiges, c’est parce qu’ilpermet une résolution relativement rapide desdifférends tout en préservant la confidentialité desaffaires. En effet, les sentences arbitrales ne sont,en principe, pas publiées, contrairement aux déci-sions de justice. S’ajoute le fait que la plupart desdroits étatiques assurent le respect de l’engage-ment des parties à recourir à l’arbitrage et la pleineefficacité des sentences arbitrales.Un autre facteur explique le succès de l’arbitragecommercial international. Les entreprises instal-lées dans un pays étranger avec un partenaire localappréhendent souvent d’avoir recours aux juri-dictions locales, craignant que ces dernières netranchent en faveur de leurs « nationaux ». L’arbi-trage présente l’avantage de la neutralité. Les par-ties peuvent désigner les arbitres de leur choix et

L’arbitrage international :une justice pour la résolution des litiges


■ D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É

AVANTAGESUne activité en pleinessor. Une matièreriche de sadimensioninternationale.CONTRAINTESUne pratiqueexigeante. Lesdossiers sontcomplexes et leursenjeux sont cruciauxpour les parties enprésence.

enbref

MELISSA ORDONEZ,collaboratrice au sein dudépartement Arbitrageinternational du cabinetHOGAN LOVELLS (PARIS) LLP.Avocate au barreau de Paris,elle est titulaire d’un LLM deKing’s College London (2009),

d’un M2 en droit international privé et commerceinternational et d’un magistère en droit desaffaires de l’université Paris 1 (2008).


D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É ■

AVANTAGESUn environnementintellectuellementstimulant.Intervenir sur lesopérations M&A les plus significativeset complexes dumarché.Évoluer au sein d’unmilieu internationalavec possibilitéd’expériences à l’étranger.CONTRAINTESL’implication danscertains dossiersrequiert unedisponibilitécomplète et uneimplicationpersonnelleimportante.

grande curiosité, de rigueur et de flexibilité. Enfin,l’investissement personnel est fort et une disponibi-lité complète est indispensable.

Accompagner et aider à évoluerLes missions confiées à un jeune diplômé sontvariées : analyse des risques juridiques, rédactiond’accords ou de notes juridiques. Tous nos jeunescollaborateurs sont rapidement responsabilisés etmis en contact avec les clients.Avec l’expérience, les collaborateurs gagnent enresponsabilité et autonomie sur les dossiers. Ils sontaussi davantage impliqués dans le développementdu cabinet et de sa clientèle ainsi que dans l’amélio-ration toujours constante de notre know-how.Nous attachons une grande importance à la forma-tion et à la transmission du savoir-faire du cabinet àchaque collaborateur. Ainsi, chaque jeune diplôméqui intègre Linklaters va effectuer deux périodes desix mois dans deux départements distincts, ce quilui permet d’approfondir ses connaissances et sescompétences et facilite son intégration. Par ailleurs,nous avons mis en place des formations continuesd’excellence sur les aspects juridiques, qui sensibili-sent également nos avocats aux enjeux écono-miques de nos clients. Ces formations se déroulentdans notre bureau parisien ou, via la « LinklatersLaw Business School », à l’étranger.Enfin, au cours de leur carrière, nos collaborateurspeuvent se voir offrir l’opportunité de partir endétachement quelques mois au sein d’un bureauétranger de Linklaters ou de la direction juridiqued’un grand groupe.À long terme, certains collaborateurs deviendrontassociés, tandis que d’autres choisiront de créer leurpropre cabinet ou d’intégrer la direction juridiqued’une grande entreprise

Au sein du département Corporate, égale-ment appelé Fusions-Acquisitions ouM&A, nous accompagnons les grands

groupes ou fonds d’investissement, français ouétrangers, dans le cadre de leurs opérations d’acqui-sitions, cessions, fusions, créations de filiales communes, offres publiques d’achat ou encoreleurs restructurations.La diversité et la complexité des dossiers qui noussont confiés, ainsi que leurs aspects très souventinternationaux, nous amènent à travailler quoti-diennement avec les autres départements de notrebureau parisien (notamment, les départementsbancaire, fiscal et antitrust) ainsi qu’avec nosbureaux étrangers. Dans ce cadre, Linklaters est parailleurs en relation permanente et étroite avec lesacteurs clés du marché économique (Autorité desmarchés financiers, Autorité de la concurrence ouCommission européenne).En pratique, le « dossier type » n’existe pas. Chaquedossier présente en effet ses propres spécificités, quidépendent étroitement du secteur d’activité de nosclients et de leurs besoins spécifiques. Il en résulteque nous sommes très souvent confrontés à desproblématiques juridiques inédites.Parmi les opérations majeures sur lesquelles notredépartement est intervenu, nous pouvons citernotamment l’offre publique de Sanofi-Synthélabosur Aventis, la fusion de Suez/GDF, la cession parPSA Peugeot Citroën du loueur Citer, l’entrée dela Caisse des dépôts et consignations au capital deLa Poste, ou encore l’offre récente de SchneiderElectric SA sur la société anglaise cotée Invensis.

Le bon profilFort de ses compétences techniques et de sa maî-trise de l’anglais, chaque collaborateur se doit d’êtrecapable d’anticiper les attentes des clients et d’imaginer des solutions adaptées, complexes etinnovantes.Le département Corporate de Linklaters est consti-tué d’une « équipe unique » où chaque collabora-teur est amené à traiter tous les types de dossiers(boursiers, privés ou private equity). La polyva-lence ainsi qu’une réelle capacité d’adaptation sontdonc des qualités impératives. En pratique, noscollaborateurs doivent aimer relever les défis intel-lectuels, avoir l’esprit d’équipe, faire preuve d’une

L’activité Corporate, au cœur de la croissance des entreprises

LAETITIA PEYRAT, avocat au Barreau de Paris,collaboratrice, département Corporate, LINKLATERS

PARIS. Titulaire d’un DESS dedroit des affaires et de fiscalitéet d’un diplôme de juriste-conseil d’entreprise - certificatde spécialisation en droit dessociétés de l’université dePoitiers (2002) et d’un LLM enCommercial Law de l’universitéde Bristol (2005).

enbref

Des capacités de communicationessentiellesLes principales qualités pour exercer dans cedomaine d’activité sont la rigueur et la curiositéintellectuelle. Il est en outre indispensable des’ouvrir à des domaines inconnus. En effet, nosclients évoluent dans des secteurs d’activité aussidivers que le luxe, l’agroalimentaire, l’innovationtechnologique ou encore la recherche pharma-ceutique. Leurs problématiques sont très spéci-fiques et il faut pouvoir cerner rapidement lesenjeux du secteur, ses mécanismes concurrentielset connaître les principaux acteurs. Évidemment,ce travail se fait en étroite collaboration avec leclient. Les capacités de communication sont doncessentielles : il ne suffit pas de connaître tous lestextes et d’être au fait de la jurisprudence la plusrécente. Encore faut-il savoir transmettre cesinformations au client de manière intelligible etlui expliquer en quoi la solution juridique propo-sée est adéquate pour son propre dossier.

Des petits aux grands dossiersComme dans n’importe quelle autre discipline, lejeune diplômé doit faire ses preuves en passantpar toutes les étapes qui feront de lui un bon spé-cialiste. En droit de la concurrence, il commenceainsi avec des « petits » rôles dans des « grands »dossiers traités par plusieurs personnes, où il effec-tue des recherches ponctuelles et rédige parexemple de petites notes préparatoires. Il peutégalement se voir confier des plus « petits » dos-siers, où il va rédiger ses premières consultationsou réponses à des questions ponctuelles d’unclient, sous la surveillance d’un associé ou d’uncollaborateur senior. Puis, au fil de l’expérienceacquise, il va traiter avec davantage d’autonomiedes consultations plus importantes et préparer desdossiers de notification auprès des autorités deconcurrence, ou encore des dossiers de plaidoiriepour les audiences devant les tribunaux. Lorsqu’iltravaille dans une structure plus importante,comme la nôtre, il est souvent amené à travaillerdans des équipes de plusieurs personnes et à inter-agir avec des collègues d’autres départements. Cequi lui donne l’opportunité de créer des liensavec d’autres collaborateurs et de découvrir denouveaux domaines d’exercice.

Àla croisée des chemins, entre mondes juri-dique et économique, le droit de la concur-

rence concerne quasiment toutes les sphères d’ac-tivité : industrie, services, nouvelles technologies… Sa proximité avec la vie des entreprisesest indéniable. Cette discipline du droit vise àappréhender le comportement des acteurs sur lemarché, en ce que ce comportement peut avoirde nocif au bon fonctionnement de la concur-rence.Elle peut par exemple sanctionner les ententes etabus de position dominante ou contrôler, demanière préventive, les concentrations entreentreprises.Avec la globalisation de l’économie, le droit de laconcurrence s’internationalise : désormais, il fautpratiquer hors du simple cadre européen. Deplus, la teneur des dossiers change : l’action dite« privée » est de plus en plus pratiquée. Elle offrela possibilité aux particuliers et aux entreprisesvictimes d’un comportement anticoncurrentield’aller devant un juge et de lui demander de faireappliquer les règles de concurrence sans nécessai-rement passer par une autorité administrative. Les« actions collectives » (ou « class actions » en anglais)sont également un sujet d’actualité en France eten Europe. Elles relèvent de la même logique.

Entre défense des clients et conseilsLes dossiers en droit de la concurrence sont trèsvariés. C’est l’un des principaux intérêts de lamatière. Nous pouvons aussi bien prendre encharge la défense d’une entreprise poursuivie parla Commission européenne dans le cadre d’uneentente anticoncurrentielle sur les prix d’un pro-duit, que représenter un plaignant victime d’unabus de position dominante d’un concurrent.Nous assistons également nos clients dans larédaction de leurs principaux contrats commer-ciaux. Il nous arrive aussi d’être saisis par nos col-lègues corporate, lors d’audits et de « due dili-gence », afin de vérifier la conformité de certainscontrats aux règles de concurrence spécifiques oud’apprécier – et éventuellement – de traiter demanière appropriée les risques en cas de compor-tements anticoncurrentiels identifié, sans oublier,enfin, notre activité contentieuse devant les juri-dictions nationales et européennes.

Droit de la concurrence :une activité qui s’internationalise



AVANTAGESAccès à des sujets etdomaines d’activitétrès variés,enrichissementintellectuelpermanent.CONTRAINTESIl est indispensablede savoir s’adapteren permanence etd’être prêt àapprendre.

enbref

LILIANA ESKENAZI,collaboratricesenior chez ALLEN& OVERY LLP.Maîtrise de droiteuropéen (1998),DEA droitinternationaléconomique (1999)et doctorat en droit(2004) à l’universitéParis 1-Panthéon-Sorbonne. CAPA (EFB, 2004).



teurs doivent comprendre les enjeux financiers denos opérations. Cependant, une formation spéci-fique en finance n’est pas nécessaire dès lors quel’avocat s’intéresse au contexte et à l’environne-ment financier dans lesquels l’opération sedéroule. Celui-ci évolue vite. Les collaborateursdoivent donc démontrer une vraie polyvalencequi n’est possible que s’ils disposent de solidesbases juridiques, d’un bon raisonnement et d’unebonne méthodologie. Il leur faut ensuite fairepreuve de curiosité. Elle est indispensable pourpouvoir rester au courant des évolutions du mar-ché et afin d’imaginer les solutions qui permet-tront la mise en place de nouveaux types definancement.

L’esprit collégial,clé de la progressionLorsqu’un jeune diplômé nous rejoint, nous luifaisons découvrir tous les types de dossiers sur les-quels nous travaillons. Il entre de plain-pied dansle contexte international et pluridisciplinaire quiest le nôtre. Il prend d’abord part à des recherchesjuridiques et à l’étude des problématiques qui seposent dans le cadre des opérations et nous l’im-pliquons dans la gestion au jour le jour de nosdossiers. Le jeune collaborateur se voit doncconfier la rédaction des actes et la négociation descontrats peu complexes. Ensuite, il va travaillersur la rédaction de l’ensemble des actes et sur lanégociation de l’opération sous la supervisionétroite mais bienveillante des associés. Nous som-mes très attachés à cet esprit collégial car notremodèle repose sur un travail commun et harmo-nieux entre les stagiaires, les collaborateurs à tousniveaux de séniorité et les associés. Cela facilitel’échange et c’est la clé de la progression de nosavocats.

Discipline complète et variée, le droit finan-cier a bien des atouts pour séduire les jeunes

diplômés. Son champ d’intervention très vastecomprend notamment le financement bancaire etobligataire, les financements d’acquisition, deprojets et immobilier, la restructuration de dette,les titrisations ou encore les financements structu-rés et les produits dérivés.Les opérations sur lesquelles les cabinets inter-viennent sont donc très différentes les unes desautres. Les profils des clients sont, eux aussi,davantage diversifiés qu’autrefois. Les banquesd’investissement, les grandes entreprises, les fondsde private equity et les assureurs font partie desinterlocuteurs traditionnels. Mais nous sommesde plus en plus amenés à traiter avec des fonds dedette, des fonds d’infrastructure et des fonds depension étrangers dont la présence sur le marchéfrançais est croissante.

De nouveaux acteursL’arrivée de ces nouveaux « partenaires » s’ex-plique par la diminution du financement bancaireau profit du financement obligataire. En effet, l’é-tat actuel des bilans des banques et les nouvellesrègles prudentielles françaises et internationales nepermettent plus aux établissements bancaires dedébloquer autant de liquidités pour financer l’é-conomie qu’elles le faisaient il y a quelquesannées. Ces nouveaux acteurs interviennent encomplément sur des opérations stratégiques et degrande ampleur. Nous avons, par exemple,récemment assisté à la création d’un fonds dedette par une importante société d’assurance et deréassurance ainsi qu’à l’émission d’une obligation« high yield » par une société industrielle dans lebut de refinancer un emprunt bancaire.Sur de telles opérations nous déployons des équipesd’associés et de collaborateurs seniors et juniorsdu groupe finance, en coopération avec les asso-ciés et les collaborateurs des autres pratiques (cor-porate, fiscal, social, contentieux, concurrence,immobilier). Bien souvent, nos bureaux situés àl’étranger sont également impliqués.

Compétences et imaginationLa concurrence est toujours plus forte, il nous fautdonc les meilleurs talents. Bien sûr, nos collabora-

Droit financier : au cœur de l’actualité économique internationale

AVANTAGESUn métier varié, enperpétuelle évolutionet très connecté àl’actualitééconomique etfinancière.CONTRAINTESLa rigueur nécessaireà l’aboutissement desopérations et lanécessité de toujoursse remettre enquestion.

enbref

DOUGALL MOLSON, avocatassocié chez FRESHFIELDSBRUCKHAUS DERINGER LLP.Diplômé BA en économie àl’University of British Columbia(1991) et LLB et BCL en droit àl’université McGill de Montréal(1997).

Fidélité et expertiseSur tous ces sujets, au-delà d’interventions ponc-tuelles, c’est dans le long terme que nous accom-pagnons nos clients. Nos collaborateurs ont, enmoyenne, dix ans d’expérience au sein du cabi-net. Cette fidélité renforce celle de nos clients quiapprécient le pragmatisme individualisé de nosconseils, fruit de notre connaissance approfondiede leur culture et de leur secteur d’activité.Enfin, nous attachons une grande importance àl’approfondissement des compétences et à la ges-tion du savoir : c’est là que résident les sources devaleur ajoutée distinctive pour nos clients. Dans lecadre de nos travaux de doctrine, nous travaillonsainsi notamment avec le Laboratoire de droitsocial de l’université Paris 2-Panthéon-Assas,confrontant analyses et expériences de terrain.Parallèlement, dans le cadre de notre réseau inter-national CMS, nos avocats participent à ungroupe de pratique de droit social. C’est l’occasiond’échanges riches qui donnent lieu à des publica-tions et contribuent à l’évolution de la discipline.

Tutorat rapproché pour les jeunes collaborateursChaque année, le département social accueilleune trentaine de stagiaires et recrute, surtoutparmi eux, une dizaine de collaborateurs. Cesjeunes rejoignent des équipes à taille humaine ausein desquelles l’effort de formation à l’activité deconseil et à la pratique de la relation client estconstant. Tous bénéficient d’un tutorat rapprochéet d’un contact très rapide avec les clients. Notrecabinet a toujours attaché une grande importanceà la formation. Nos avocats développent ainsi unesolide expertise et une aptitude au conseil, gagesde leur évolution personnelle et professionnelle.Et c’est cette expertise qui forge la réputation denotre cabinet.

Le département de droit social de CMSBureau Francis Lefebvre regroupe plus de

60 avocats, dont 13 associés. C’est l’équipe dedroit social la plus importante de la place dans uncabinet pluridisciplinaire. Nos clients sont de toutes tailles, de toutes nationalités et appartien-nent à tous types de secteurs d’activité. Nous tra-vaillons donc aussi bien pour des sociétés privées,PME ou entreprises du CAC 40, que pour desorganismes publics.Les missions de nos avocats sont très diverses, c’estlà tout l’intérêt de ce métier. Aux côtés des direc-teurs des ressources humaines, ils les guident dansle décryptage de la législation et de la jurispru-dence, les assistent dans l’élaboration de leurspolitiques sociales et les conseillent dans la gestionquotidienne de leurs multiples problématiques. Ilsinterviennent, par exemple, dans la mise enœuvre de plans de gestion prévisionnelle desemplois et compétences, la négociation desaccords de maintien de l’emploi, l’élaboration desrestructurations ou encore la gestion des poli-tiques de santé et de sécurité au travail... Les avo-cats de notre département de droit social ont éga-lement une activité judiciaire. Ils sont ainsiamenés à défendre les clients dans leurs conten-tieux, notamment à risque, en matière par exemple de représentativité syndicale, d’égalité detraitement, de licenciement, ou bien encore deresponsabilité dans les accidents du travail.

Approche globaleet pluridisciplinaireNous accompagnons aussi les dirigeants et lescomités de direction. En effet, l’ampleur desenjeux et les implications sociales des décisionsstratégiques requièrent le plus souvent une approche globale et pluridisciplinaire. Par exem-ple, avec le département Corporate, nous inter-venons sur les incidences sociales des fusions etacquisitions ou l’organisation économique etsociale des groupes de sociétés ; avec les spécia -listes du droit des nouvelles technologies, nousgérons les questions de liberté d’expression dessalariés nées de l’essor des réseaux sociaux. Et avecles fiscalistes, nous sommes sollicités sur les rému-nérations des dirigeants ou les plans de retraite, ouencore sur l’actionnariat d’entreprise…

Le droit social au cœur des enjeux de l’entreprise



AVANTAGESLe bénéfice d’unesolide formation, une activité soutenuequelle que soit laconjoncture,l’implication dans lesproblématiqueshumaines desentreprises, le cadrepluridisciplinairequ’offre notreinstitution.CONTRAINTESUne législationfoisonnante et une jurisprudencecomplexe etchangeante quicommande unrenouvellementconstant de laréflexion.

enbref

LAURENT MARQUET DE VASSELOT, avocatassocié, membre du directoirede CMS BUREAU FRANCISLEFEBVRE. Diplômé deSciences po Paris (1984), il estégalement titulaire d’un DEAde droit social de Paris 2

(1985) et d’un doctorat de droit (1991).


D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É ■D O M A I N E S D ’ A C T I V I T É ■

boration avec leurs collègues spécialistes des autresdisciplines, ainsi qu’avec leurs correspondantslocaux, seuls habilités à signer des avis juridiquesen droit local.Nos interlocuteurs sont très variés : gouverne-ments et administrations, avocats locaux, notaires,banquiers... Il faut savoir parler à chacun son propre langage et comprendre les spécificités cul-turelles de chaque pays. La clientèle étant majoritairement internationale(États-Unis, Australie, Canada et Afrique), lejeune avocat qui nous rejoint doit avoir une trèsbonne maîtrise de l’anglais et savoir s’adapter auxspécificités culturelles de ses clients ; une multina-tionale américaine, une société française ou ungouvernement africain peuvent avoir des attentesdifférentes.

Diversité des avocatsNos avocats viennent d’horizons variés. Au seindu bureau parisien, certains sont admis à d’autresbarreaux en plus du barreau de Paris. La diversitédes parcours est une richesse : une formation enécole de commerce ou de type Sciences po, uneformation ou expérience à l’étranger, ou un stageen organisation internationale ou en entreprisepeuvent être des atouts significatifs.Chez un jeune avocat, nous recherchons un parcours solide et cohérent, mais surtout unemotivation et une implication fortes. Rendre lesdébutants opérationnels et autonomes passe principalement par un transfert d’expérience de lapart des avocats plus expérimentés. Très vite, lesstagiaires et les collaborateurs juniors travaillentdirectement avec les collaborateurs seniors et lesassociés. Un travail de qualité et un fort degréd’implication peuvent faire très vite évoluer nosjeunes recrues.

L’activité en Afrique est très spécifique etexige une approche pluridisciplinaire de la

part des avocats qui la pratiquent. Au sein dudépartement Énergie/Afrique de McDermottWill & Emery, les dossiers traités embrassent unegrande diversité de problématiques.À titre d’exemples, j’ai travaillé récemment sur lamise en place d’un financement minier en Répu-blique démocratique du Congo pour une banqueaustralienne, le conseil d’un gouvernement d’Afrique de l’Ouest dans le cadre de la réformede son Code minier, et à la mise en place d’unprojet de développement durable au Kenya pourune entreprise française.Ce département de notre cabinet n’étant pasorganisé en sous-départements, les avocats traitentdonc tous types de dossiers touchant aux problé-matiques liées aux projets situés sur le continentafricain ou ailleurs. Si une grande partie des dos-siers concerne des acquisitions ou des cessions desociétés ou d’actifs ainsi que des financements,nous gérons aussi fréquemment des opérations dejoint-venture, de privatisations, de réforme législa-tive ou réglementaire.Cette diversité rend le travail passionnant maisoblige à une remise en question permanente. Parailleurs, nos clients viennent d’univers très diffé-rents (énergie, mines, infrastructures...). Dès lors,notre activité requiert une grande capacité à comprendre les activités de nos clients afin de lesconseiller au mieux en fonction des contraintesjuridiques et géopolitiques.

Diversité des disciplines juridiques et des interlocuteursCette activité nécessite d’appréhender un grandnombre de disciplines du droit (droit des sociétés,financier, de la concurrence, fiscal, social, etc.).Également requise : une excellente connaissancede nombreux droits nationaux et supranationauxédictés par les communautés et organisations aux-quelles de nombreux pays africains appartiennent.Les clients préfèrent en général avoir en faced’eux un interlocuteur unique, capable de leurfournir des réponses aux multiples questions quisurgissent. Nos avocats doivent donc comprendretoutes les problématiques liées aux opérationsd’investissement. Ils travaillent, bien sûr, en colla-

Projets énergie en Afrique : une pratique aux multiples facettes

AVANTAGESLa diversité desclients et desproblématiquesrencontrées,l’ouverture àl’international, la rapidité de laprogression.CONTRAINTESSavoir travailler sousla pression et exigerle meilleur de soi-même à toutinstant.

enbref

MATTHIEU ADAM, Counsel au sein du départementÉnergie/Afrique deMCDERMOTT WILL & EMERY,est diplômé d’un DEA de droitdes affaires et droitéconomique de l’université(Paris 1, 1999) et de l’Institut

d’études politiques de Paris, section économiqueet financière (2000). Avocat au barreau de Paris.

d’un électrochoc. D’autre part, les affaires récen-tes de fraude et de conflits d’intérêts ont ému l’opinion publique et ont déjà donné lieu à desannonces de renforcement de la législation.

Conseils et enquêtesC’est dans ce contexte que de nombreux clientsnous consultent pour mettre en place ou amélio-rer leur politique de conformité. Il s’agit notam-ment de clients qui se trouvent dans des secteursexposés (par exemple en relation avec les gouver-nements étrangers) et/ou ayant des activités dansdes pays à fort risque de corruption.Nous sommes par exemple saisis lorsqu’ungroupe soupçonne des collaborateurs ou des enti-tés locales de pratiques de corruption. Nous pro-cédons alors à une enquête interne (qui peutavoir lieu dans plusieurs entités du groupe dansdifférents pays) puis, en fonction des conclusions,nous conseillons le groupe quant à sa stratégienotamment vis-à-vis des autorités.

Pratique internationaleLa compliance est avant tout un travail d’équipe.Ayez en tête que ce n’est pas uniquement dudroit local mais aussi une combinaison desmeilleures pratiques venues de différents pays. Lejeune diplômé se verra bien sûr confier des mis-sions de recherches et de rédaction de notes maisaussi du travail de terrain. Il peut très vite se retrou-ver à participer, avec les autres membres de l’équipe composée d’avocats de plusieurs bureauxde Norton Rose Fulbright, à une enquête interneen Chine ou au Brésil ! En cabinet, l’évolutionpeut aller jusqu’à l’association ; en entreprise, onpeut devenir le compliance officer global.

La compliance, ou l’éthique, est un domainerelativement nouveau dans les cabinets

d’avocats. Cela consiste à aider les entreprises àmettre en place des procédures internes visant àce que leur activité soit la plus éthique possible,afin, notamment, de limiter les risques pour l’en-treprise (pénal, civil, réputation…). En pratique,cela passe par la mise en place de politiques globa-les de conformité et de codes de conduite (anti-corruption, conflits d’intérêts, sanctions inter-nationales…), de formations, d’audits d’acquisi-tion, d’enquêtes internes en cas de soupçons deviolations…

Limiter l’exposition des entreprises au risqueLes clients sont de plus en plus nombreux à met-tre en place ou à renforcer leurs procédures decompliance en raison de la sévérité de la législa-tion et des poursuites, notamment en matière deconcurrence, de sanctions internationales ouencore de corruption internationale. On assiste par exemple à un renforcement de lalutte contre la corruption. Celle-ci n’est toutefoispas menée avec la même pugnacité par tous lespays. Les États-Unis continuent de frapper fortavec leur loi anticorruption très extraterritoriale(Total en a récemment fait les frais) ; la Russie a,elle, renforcé sa loi anticorruption et même despays qui n’avaient pas de réelle loi spécifique,comme Haïti, en ont promulgué une. Les paysde l’Union européenne viennent par ailleurs de semettre d’accord sur une directive obligeant lessociétés dans le secteur de l’extraction à déclarerles versements qu’elles effectuent dans le cadre deleurs contrats avec les gouvernements étrangers.En outre, la Banque mondiale applique une poli-tique très sévère en cas de corruption et n’hésitepas à exclure des projets qu’elle finance les socié-tés qui s’en rendent coupables.Plusieurs éléments laissent penser que les autoritésfrançaises devraient sensiblement renforcer la luttecontre la corruption, en particulier la corruptioninternationale. D’une part, l’évaluation parl’OCDE de la mise en œuvre par la France de laconvention sur la lutte contre la corruption d’a-gents publics étrangers a donné lieu à un rapporttrès critique à l’automne dernier, qui a eu l’effet

L’éthique des affaires : un domaine en pleine croissance



AVANTAGESPratique vraimentmultijuridictionnellequi vise à rendre lebusiness pluséthique.CONTRAINTESLa difficulté à fairecesser des pratiquessolidement ancréeset généralisées chezles concurrents duclient. La difficulté àfaire admettre lapossibilité de faire dubusiness autrement.

enbref

CHRISTIAN DARGHAM, avocatassocié chez NORTON ROSEFULBRIGHT LLP, spécialiste ducontentieux et de l’éthique.Diplômé d’un DEA droit descontrats (Paris 11, 1995), il atravaillé précédemment auprèsde la SCP Célice-Blancpain-Soltner, au cabinet SG Archibald

(Andersen) et chez Clifford Chance.



Des besoins toujours présentsMalgré le ralentissement récent du volume desopérations de taille importante, les besoins danscette matière sont toujours réels. La croissanceexterne participant à la création de valeur, lesfusions et acquisitions resteront nécessaires à l’ac-tivité économique des entreprises. Nous avonségalement vocation à accompagner nos clientsvers les pays ou marchés dans lesquels des réservesde croissance importantes existent. Le jeune avo-cat, à qui l’on demandera de savoir travailler enéquipe, de faire preuve de curiosité, de dévelop-per des qualités d’écoute, d’être rigoureux etcréatif, sera impliqué dans chacune des phasesd’une opération de fusion-acquisition et sera trèsrapidement responsabilisé et en contact avec leclient.

Profils à doubles compétencesappréciésPour travailler dans ce domaine d’activité, il fautbien entendu avoir de solides bases en droit dessociétés. Mais on oublie souvent que les fusions etacquisitions nécessitent de maîtriser les fonda-mentaux du droit civil et du droit des contrats.Par ailleurs, dans le cadre de la gestion d’un dos-sier d’acquisition, il est nécessaire d’avoir desréflexes dans les autres domaines du droit (droitsocial, droit fiscal, droit de la concurrence, etc.).En effet, l’avocat en fusions et acquisitions, mêmes’il s’appuie sur des équipes spécialisées dans uncabinet comme le nôtre, est un véritable managerde projet et constitue l’interlocuteur privilégié deson client tout au long d’un processus de cessionou d’acquisition. Cela demande par conséquentune certaine agilité intellectuelle, un esprit desynthèse et une grande faculté d’adaptation.Un bon avocat en fusions et acquisitions doit éga-lement savoir lire un bilan, comprendre lamanière dont une entreprise est valorisée et lemétier exercé par son client. C’est pourquoi les dou-bles profils droit/école de commerce ou Sciencespo ou formations en finance/gestion sont souventappréciés dans les cabinets d’affaires.

Les fusions et acquisitions (ou encore M&Ade l’anglais Mergers & Acquisitions ou Fusacq

pour les initiés) ne sont pas nécessairement ensei-gnées à l’université comme le droit pénal ou lapropriété intellectuelle. De fait, elles recouvrentune réalité multiple souvent ignorée par les étu-diants. Si les opérations « classiques » de cession etd’acquisition constituent l’essentiel de l’activité dudépartement Fusions-Acquisitions / Droit dessociétés du cabinet Gide Loyrette Nouel, nosdomaines de compétence comprennent égale-ment les restructurations, les partenariats et joint-ventures, les levées de fonds, le droit bousier, lesintroductions en bourse, les procédures collec -tives, etc.Il faut bien avoir conscience qu’une fusion ouune acquisition « transformante » constitue uneétape décisive dans la vie d’une entreprise. L’avo-cat va alors jouer un rôle clé, et ce durant tout leprojet : de l’audit à la structuration, en passant parles négociations et bien sûr l’exécution finale.

Diversité des dossiers traitésLa variété des secteurs d’activité dans lesquelsnous intervenons rend notre activitépassionnante : chaque opération est unique. Assis-ter un industriel dans le cadre de l’acquisitiond’une marque de yaourt bio au pays de Galles,conseiller l’État malien dans le cadre de la privati-sation d’une entreprise de télécommunications oustructurer pour un fonds d’investissement unLBO (leveraged buy-out ou « acquisition financéepar de la dette ») portant sur un loueur de voituresnécessitent de bien comprendre les contraintes deson client tout comme les spécificités de l’activitéconcernée. De fait, il n’y a pas de dossier type.On ne s’ennuie donc jamais : c’est ce qui faittoute la richesse et l’intérêt de ce métier.C’est également une activité en constante muta-tion. Nous avons ainsi observé depuis quelquesannées la montée en puissance des acteurs venantdes pays émergents, l’augmentation significativedu distressed M&A (opérations portant sur dessociétés en difficulté financière) ou encore lacomplexité croissante à mettre en place des opé-rations de LBO d’une taille significative depuis ledébut de la crise financière.

Fusions & acquisitions :une activité en constante mutation

AVANTAGESUn métier passionnant,multidisciplinaire,extrêmement varié,ouvert surl’international et enprise directe avec lavie des affaires.CONTRAINTESUn métier exigeantqui demande uneimplication très forteet un mental d’acier.

enbref

AXELLETOULEMONDE,associée chez GIDELOYRETTE NOUEL.HEC (1996), optionstratégie juridiqueet fiscaleinternationale ;maîtrise de droitdes affaires(université Paris 11,1997).

EDGARD NGUYEN,collaborateur seniorchez GIDE LOYRETTENOUEL. Diplôme dejuriste conseild’entreprise(université dePoitiers, 2000), DEAdroit des affaires(université Paris 2,2001).



tres apportent une expertise au quotidien et ils ontnotamment pour mission de creuser les questionsnouvelles, et d’y apporter solutions et nouveautés.

Les évolutions du métierLe métier a connu un certain nombre de change-ments ces dernières années. Tout d’abord avec lesgrandes réformes sur le droit des successions, desdivorces et de la famille. Mais aussi en droit immo-bilier avec, notamment, les diagnostics techniques.

La formationLe notaire est issu, en général, d’un cursus essen-tiellement juridique même si certaines doublesformations sont recherchées. Il doit faire preuve derigueur, avoir une véritable conception du servicepublic, surtout lorsqu’il agit pour le compte del’État. Il faut être pleinement conscient del’éthique qui anime la profession et pratiquer laconfraternité. Pour s’associer, il faut racheter desparts. Il est aussi possible de créer un office aprèsavoir passé un concours. L’ouverture d’un nouveloffice dépend de la décision des pouvoirs publics.À noter que l’accès à la fonction en tant quenotaire salarié est aussi possible.À la suite de la première année de master en droitprivé, le futur notaire suit un master 2 de droitnotarial puis il effectue deux années de stage de «voie universitaire » en formation en alternanceentre une étude notariale et le Centre de forma-tion professionnelle notariale (CFPN).Un étudiant titulaire d’un autre master 2 juridiquepeut également suivre deux années de formationen alternance au CFPN selon des modalités pro-pres à ce cursus dit de « voie professionnelle ».

Créée par Saint Louis il y a plus de sept centsans, la profession de notaire possède un

grand nombre de particularités, synonymes biensouvent de dualité. Tout d’abord, l’activité notarialeest divisée en deux parties distinctes. Le notaire estavant tout un officier public qui prête serment etagit au nom de l’État. Celui-ci lui délègue un cer-tain nombre de pouvoirs, qu’il exerce dans le cadred’un tarif imposé en fonction de la nature du ser-vice. Ce pan de l’activité est donc pratiqué au seind’un monopole, et le notaire y perçoit des impôtspour l’État. À la demande des pouvoirs publics, lesnotaires ont vu récemment leurs attributionss’élargir pour prendre en charge les questions dedivorce, afin de désengorger les tribunaux. Laseconde partie du métier est l’activité dite « horsmonopole », qui recouvre notamment la gestionde patrimoine. Concernant ces actes, les notairessont en concurrence directe avec les avocats.

L’homme de l’équilibreLe notaire est l’homme du contrat et de l’équili-bre. À la différence d’autres hommes de loi, il peutreprésenter simultanément plusieurs parties sur unmême dossier, lors de successions, par exemple. Ilne défend pas, mais cherche des solutions appor-tant le meilleur équilibre du contrat. Ce métierétant d’intérêt public, le notaire doit faire preuved’une déontologie irréprochable, et informertoutes les parties des conséquences de leurs choix.Le contenu de l’acte est certifié par le notaire.

L’activité du notaireLe notaire est un spécialiste du droit de la familleet du droit immobilier, où interviennent notam-ment ses qualités de négociateur. Il est amené àdévelopper certaines activités de conseil, notam-ment en matière de gestion de patrimoine. Il maî-trise la fiscalité, qui représente un volet fort de sontravail. Dans certains cas, il reçoit des missionslégales telles que des arbitrages, mais aussi des mis-sions de médiation. La clientèle peut être tout aussibien française qu’étrangère, d’où la nécessité demaîtriser au moins l’anglais.L’une des missions du notaire est également d’in-tervenir dans la création juridique. Il est souvent àl’origine de clauses contractuelles. Pour ce faire, lesnotaires s’appuient sur des CRIDON (centres derecherches, d’information et de documentationnotariales), qui émanent de la profession. Ces cen-

Notariat : une activité duale

JEAN-ALBERT SEÏTE,directeur de laformation à laCHAMBRE DESNOTAIRES DE PARIS,SEINE-SAINT-DENISET VAL-DE-MARNE,a effectué ses études juridiques au sein de la FACO.

enbrefLES AVANTAGESÊtre un rouageimportant de l’Étatdans le pays,permettantl’authentification des actes. Un métier très variéen relation avec denombreux champsd’application du droit.LES CONTRAINTESLa responsabilité du développement de son activité, quiengage saresponsabilitépersonnelle.

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SALON QUE FAIRE AVEC UN BAC + 2/+ 3Paris - 8 février

JOURNÉE NATIONALE DES MASTERSLe 29 mars Bordeaux - Nantes - Rennes - Toulouse

■ Allen & Overy LLPpage 48

■ CMS Bureau Francis Lefebvrepage 49

■ Freshfields Bruckhaus Deringerpage 51

■ Gide Loyrette Nouel AARPIpage 53

■ Hogan Lovellspage 54

■ Linklaters LLPpage 55

■ McDermott Will & Emerypage 57

■ Norton Rose Fulbright LLPpage 58

Les entreprisesse présentent



> Une structure internationale fortement intégréeAllen & Overy est une structure internationale d’avocats d’affaires de 4 750 per-sonnes, dont près de 480 associés, répartis dans 42 bureaux à travers le monde.Allen & Overy Paris comprend aujourd’hui 260 personnes, dont 150 avocats et36 associés, et couvre 10 grands domaines de compétence.La politique appliquée depuis 2009 par le cabinet vise à consolider son positionne-ment au niveau national (nombreux recrutements, nouvelles expertises, nouveauxlocaux à la hauteur de nos ambitions...), en devenant un des cabinets clés de laplace de Paris et l’interlocuteur privilégié des entreprises du CAC 40.Forts d’une tradition d’excellence reconnue dans le monde entier, nous nous remet-tons perpétuellement en question pour anticiper les nouvelles tendances, innover,prendre des risques soigneusement calculés afin d’apporter des réponses à la pointede la technicité et personnalisées à chacun de nos clients. Le bureau de Paris est enforte croissance et nous recrutons dans tous les domaines tout au long de l’année.

> Profils recherchésJeunes collaborateurs, débutants ou expérimentés, titulaires du CAPA et possédantune formation supérieure en droit complétée par un diplôme d’une universitéfrançaise, anglo-saxonne, américaine ou d’une grande école.Excellente maîtrise de l’anglais et maîtrise d’autres langues appréciables (arabe, chinois, portugais, espagnol).

> Types de postes (stages), les différentes missions• Collaborations : au sein d’une équipe spécialisée et en relation avec différents inter-locuteurs, vos principales missions seront d’assister et de conseiller nos clients, departiciper à la négociation, à la mise en œuvre et à la rédaction de contrats et d’of-frir des prestations transnationales en collaboration avec des équipes locales spéciali-sées. Les jeunes diplômés sont embauchés en statut libéral. Les honoraires sontensuite revus, une fois par an, en fonction de la performance et de l’ancienneté.• Stages : rattaché à un département, vous serez impliqué dans la gestion des dossiersclients et participerez aux travaux des avocats (recherches documentaires, rédactionde notes et de synthèses, constitution et préparation de dossiers, etc.). Les stageschez A&O demeurent une voie privilégiée de recrutement. Près de la moitié denos recrutements de jeunes diplômés sont pourvus par d’anciens stagiaires. Nousproposons des stages de trois à six mois, tout au long de l’année, pour nos diffé-rentes équipes.

> Gestion des carrières et évolutionNous nous engageons à dispenser des formations à tous nos stagiaires, collabora-teurs et associés. Nos parcours de formation évoluent en fonction de l’anciennetéet de la spécialisation du collaborateur. Après deux ans d’expérience, vous pourrezbénéficier d’opportunités de détachement pour une durée de six mois dans un denos bureaux à travers le monde.

> Processus de recrutementAprès sélection des candidatures, nous organisons des entretiens individuels avecnos associés et collaborateurs. Au-delà de votre parcours académique, c’est votrepersonnalité qui vous permettra de relever les défis qui vous seront proposés.

ALLEN & OVERYLLP

Chiffres clésActivités qui recrutent• Avocats (en France) : 150.• Avocats (dans le monde) : 2 800.• Associés (en France) : 37.• Associés (dans le monde) : 531.En 2012, nous avons recruté 1 associé et 26 collaborateurs.Zones géographiquesEUROPE• Allemagne (Düsseldorf, Francfort,Hambourg, Mannheim, Munich) • Royaume-Uni (Londres, Belfast) • Belgique (Anvers, Bruxelles) • Espagne (Madrid). • France (Paris) • Grèce (Athènes) • Hongrie(Budapest) • Italie (Milan, Rome) • Luxembourg (Luxembourg) • Pays-Bas (Amsterdam) • Pologne(Varsovie) • République tchèque(Prague) • Roumanie (Bucarest,bureau associé) • Russie (Moscou) • Slovaquie (Bratislava).MOYEN-ORIENT• Arabie saoudite (Riyad, bureauassocié) • Émirats arabes unis (Dubai, Abu Dhabi) • Qatar (Doha).AFRIQUE* Maroc (Casablanca).AMÉRIQUES• Brésil (Sao Paulo) • États-Unis (NewYork, Washington).ASIE• Australie (Perth, Sydney) • Chine(Pékin, Hong Kong, Shanghai) •Indonésie (Jakarta) • Japon (Tokyo) • Singapour (Singapour) • Thaïlande(Bangkok) • Turquie (Istanbul) •Vietnam (Hanoï, Hô-Chi-Minh-Ville).

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Fiche signalétique

Service recrutement52, avenue HocheCS 90005 - 75379 Paris cedex 08Tél. 33 (0)1.40.06.54.00Sites : www.allenovery.com/careerswww.allenovery.com

■ P RO F I L S D E S S O C I É T É S

> À propos du cabinetFort de plus de 85 ans d’expérience, CMS Bureau Francis Lefebvre est l’un destout premiers cabinets d’avocats d’affaires en France. Ses positions font référence enmatière fiscale, juridique et sociale pour traiter les dossiers de plus en plus com-plexes et à forts enjeux. L’appartenance au réseau CMS permet d’accompagner lesentreprises dans leurs projets internationaux, en leur offrant un éventail complet desolutions juridiques, sociales et fiscales en Europe et dans le reste du monde : CMSregroupe 10 grands cabinets d’avocats européens indépendants, dominants sur leurmarché dans une ou plusieurs pratiques, implantés au total dans 28 pays et 46 villes.

> Ce que nous recherchons• Étudiants diplômés d’un master 2, élèves-avocats ou titulaires du CAPA. • Anglais courant.• Les doubles cursus grande école de commerce/IEP ainsi que les LLM sont appréciés.

> Nos opportunités de stages et d’emploisNous offrons tout au long de l’année près de 200 stages de 3 à 6 mois à Neuilly(dont 50 à 70 stages de fin d’études de 6 mois), ainsi que des VIE de 18 mois auMaroc.Nos meilleurs stagiaires se voient proposer une collaboration à l’issue de leur stage.Au cours de leurs premières années, les collaborateurs dont le projet professionnels’appuie sur des échanges internationaux peuvent bénéficier d’un détachement ausein du réseau CMS.

> Processus de recrutementNos recrutements s’effectuent tout au long de l’année.Pour postuler, envoyer par mail un CV et une lettre de motivation à l’attention dela DRH aux adresses suivantes : [email protected]; [email protected], [email protected] processus de recrutement pour les collaborations, stages ou VIE est le même : lasélection s’opère d’abord sur dossier et est suivie d’un ou plusieurs entretiens avecles ressources humaines puis le (ou les) associé(s) responsable(s) de l’équipe d’inté-gration.

> Gestion des carrières et évolutionLes collaborateurs, stagiaires et VIE sont étroitement intégrés dans un groupe detravail et immédiatement associés à la vie de l’équipe et aux missions auprès desclients. La transmission du savoir s’effectue à la fois sur un plan théorique et pratique, grâce au tutorat rapproché et exigeant des avocats qui les accueillent.Notre dimension internationale offre la possibilité de travailler sur des probléma-tiques transnationales pour des groupes internationaux, attirés par notre position deleader incontesté de longue date.L’excellence des avocats de CMS BFL est validée par les classements qui font auto-rité (Legal 500, Chambers, etc.) et qui ne distinguent pas les seuls associés : l’exper-tise reconnue qu’acquièrent nos jeunes avocats constitue le gage de leur progres-sion professionnelle.

CMS BUREAU FRANCIS LEFEBVRE

Secteur d’activité : cabinet d’avocatsd’affaires international.Domaines : fiscalité internationale,fiscalité directe, TVA, impôts locaux,prix de transfert, fusions-acquisitions,droit des sociétés, marchés decapitaux, droit bancaire et financier,assurances, contrats internationaux,immobilier, droit public, énergie,propriété intellectuelle, partenariatspublic-privé, procédures collectives,contentieux, concurrence, droiteuropéen, douane, réglementationséconomiques, réglementation desproduits de santé, droit de laconsommation, droit du patrimoine,droit social, retraite et prévoyance…plus une équipe dédiée « Afrique ».Implantations et filiales : Paris,Strasbourg, Lyon, Alger etCasablanca.Zone géographique : Europe etMaghreb.Effectifs : 550, dont 360 avocats.Date de création : 1925.Chiffre d’affaires 2012 : 160 millionsd’euros.Recrutements prévus (nombre depostes et stages) : 150 à 200 stagessont proposés tout au long de l’année.Une quarantaine de collaborateursnous rejoignent chaque année danstoutes les disciplines.

Collaborations : Caroline MONROE : DRH [email protected] et VIE : Marie MORIN : Chargée de [email protected], [email protected] Bureau Francis Lefebvre1-3, villa Émile-Bergerat92522 Neuilly-sur-Seine cedex, FranceTél : + 33.1.47.38.55.00Fax : + 33.1.47.38.55.55Site : http://www.cms-bfl.com

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En partenariat avec

Informations et renseignements surwww.u-paris2.fr (rubrique : entreprises, Job Fair d’Assas)

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mardi 11 / mercredi 12 mars 2014dans le hall du centre Assas

92 rue d’Assas - Paris 6e


> À propos du cabinetFreshfields Bruckhaus Deringer LLP est l’un des plus importants cabinets d’avocatsdans le monde, tant en effectif qu’en couverture géographique et sectorielle.Présent à Paris depuis 1972, Freshfields appartient aux cabinets du « Magic Circle »,il figure parmi les plus grands cabinets en France. Ses clients bénéficient d’uneexpertise juridique d’excellence reconnue en droit français associée à un réelsavoir-faire à l’international. Son offre de services complète et son réseau interna-tional le caractérisent.

> Le recrutementProfils recherchés : • Stagiaires : excellente formation en droit, complétée le cas échéant d’un IEP/écolede commerce avec de sérieuses bases juridiques. Maîtrise de l’anglais nécessaire.• Collaborateurs : statut libéral, titulaire obligatoirement du CAPA, éventuellementcomplété par un LLM ou une double formation de type IEP/écoles de commerce.Maîtrise de l’anglais impérative.

> Processus de recrutementLes recrutements s’effectuent tout au long de l’année. Afin de postuler, merci decandidater en ligne (en précisant le groupe de pratique envisagé) sur www. -freshfields.com, http://careers.freshfields.com/global-careers/fr/france.aspx.La sélection des candidats s’opère d’abord sur dossier et selon l’offre :• Stage : 1 ou 2 entretiens avec des collaborateurs de chaque groupe de pratique.• Collaboration : différents entretiens avec les associés du groupe de pratique.

> Les opportunitésUn stage au sein de notre cabinet est le gage d’une expérience de qualité et d’uneouverture professionnelle vers le métier d’avocat d’affaires. C’est un excellenttremplin vers une collaboration. Ces stages constituent le principal vivier de recru-tement de nos collaborateurs.Rejoindre Freshfields, c’est la possibilité de développer vos compétences et qualitéshumaines dans un environnement international, et de travailler sur des dossierscomplexes et innovants.

FRESHFIELDSBRUCKHAUSDERINGER

Secteur d’activité : cabinet d’avocatsd’affaires international.Groupes de pratique :arbitrage, contentieux, corporate,concurrence, finance, public, fiscal,social, immobilier.Implantation géographique :27 bureaux dans 16 pays.Effectif :• Monde : 2 500 avocats.• Paris : 130 avocats.Date de création :1743 à Londres et 1972 à Paris.

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Contact recrutement www.freshfields.com http://careers.freshfields.com/global-careers/fr/france.aspxStages : Olivia Maryan GreenGestionnaire ressources [email protected] : Marion Parrenin-AnstettResponsable relations écoles [email protected]

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Secteur d’activité : cabinet d’avocats d’affairesinternational.Domaines d’intervention : fusions-acquisitions/droit dessociétés, banque & finance,immobilier, concurrence/commerceinternational, propriété intellectuelle,télécommunications, médias &technologies, arbitrage et contentieux,social (travail & protection sociale),fiscal, assurances, risques industrielset transports, projets (finance & infrastructures), droitpublic/environnement.Implantations et filiales : Alger,Bruxelles, Bucarest, Budapest,Casablanca, Hanoi, Hô Chi Minh Ville,Hong Kong, Istanbul, Kiev, Londres,Moscou, New York, Paris, Pékin,Shanghai, Tunis, Varsovie.Zone géographique : Europe, Asie,Afrique du Nord, États-Unis.Effectifs : 600 avocats et juristes(dont 87 associés).Date de création : 1920.Recrutements prévus (nombre depostes et stages) : collaborations etstages tout au long de l’année.

> Une carrière internationale

Fondé à Paris en 1920, Gide Loyrette Nouel est, avec 18 bureaux dans le monde,l’un des principaux cabinets d’avocats internationaux, leader en France. Il rassemble600 avocats et juristes, dont 87 associés, de 40 nationalités différentes, reconnusparmi les meilleurs spécialistes de chacune des branches du droit national et international de la finance et des affaires.

Dans chacun de ses bureaux en Europe, en Asie, en Afrique et aux États-Unis, GideLoyrette Nouel met au service de ses clients sa parfaite connaissance des marchéslocaux, son expertise régionale et les ressources d’un cabinet international.

Gide Loyrette Nouel réalise près de 40 % de ses activités à l’international. Pouraccompagner notre développement, nous proposons chaque année de nombreusesopportunités (stages, VIE, collaborations) à Paris ou dans nos bureaux internationaux.

> Collaborations

Dans le cadre de son développement, à Paris et dans ses bureaux internationaux, lecabinet accueille de nouveaux collaborateurs tout au long de l’année.

Les candidats à une collaboration doivent posséder le CAPA ou être membres d’unbarreau étranger. Les candidats qui ont pu compléter leur formation juridique parun cycle d’enseignement dans des grandes écoles, dans des universités ou écolesétrangères sont des profils particulièrement appréciés.

Dynamisme, engagement personnel, sens des responsabilités et ouverture d’espritsont les principales qualités recherchées. Vous devez être ouvert au travail en équipeet à une mobilité internationale. La maîtrise de l’anglais est indispensable ; la pratique d’autres langues est appréciée et constitue un atout supplémentaire.

> Stages et VIE

Les stages et VIE permettent une immersion au sein d’équipes dynamiques qui partageront avec vous leur expérience et leur savoir-faire dans tous les domainesdu droit.

Les candidats doivent avoir une bonne formation juridique avec au minimum un3e cycle, ou une double formation école de commerce ou LLM à l’étranger.

Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I.22-26, cours Albert-Ier

75008 ParisTél. + 33 (0)1.40.75.60.00

Plus d’informations : www.gide.com.

GIDE LOYRETTE NOUELA.A.R.P.I.

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Candidatures• www.gide.com


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Secteur d’activité : cabinet d’avocatsd’affaires.Domaine : droit des affaires.Implantations : plus de quarantebureaux à travers l’Europe, l’Asie, les États-Unis, l’Amérique latine et le Moyen-Orient.Effectifs : 2 300 avocats (monde) ;120 avocats (Paris).Date de création : 1er mai 2010(rapprochement de Hogan & Hartsonet Lovells).

> À propos du cabinetHogan Lovells est l’un des 10 premiers cabinets d’avocats au monde. Il regroupe2 300 avocats répartis dans plus de quarante bureaux en Europe, aux États-Unis, enAmérique latine, au Moyen-Orient et en Asie, qui assistent les entreprises, institu-tions financières et organismes d’État pour l’ensemble des questions juridiques aux-quelles ils sont confrontés au niveau local et mondial.Le bureau parisien de Hogan Lovells compte environ 120 avocats qui travaillentétroitement avec leurs homologues des autres bureaux de notre réseau international.

> Nos métiersNous recherchons régulièrement des avocats collaborateurs et stagiaires, assistanteset secrétaires juridiques.

> Profils recherchés• Pour les stagiaires et avocats :Excellent parcours universitaire (3e cycle de droit renommé, étudiant àl’EFB/CFRPA) ou titulaire du CAPA, complété d’une double formation (HEC,ESSEC, ESCP Europe, Sciences po, etc., ou diplôme de droit obtenu à l’étranger).Très bonne maîtrise de l’anglais.

> Postes et missions• Stages : nous recherchons des stagiaires pour une durée de 3 à 6 mois.Vous inté-grerez l’une de nos douze équipes et vous assisterez les collaborateurs dans la prépa-ration des dossiers (recherches et analyses juridiques, rédaction de tout ou partie dememoranda, de consultations, d’actes ou de clauses de contrats) et le suivi desclients.• Collaborations : vous travaillerez sur des projets d’importance pour nos clientsprestigieux dans des secteurs de pointe et contribuerez au développement de notreclientèle.

> Processus de recrutementLes recrutements s’effectuent tout au long de l’année.• Stages : un ou deux entretiens individuels avec des avocats seniors en charge durecrutement pour leur équipe.• Collaborations : en moyenne trois entretiens individuels menés par les associéset/ou counsel de la pratique.

> Gestion des carrières et évolutionNous accompagnons votre évolution au sein du cabinet en mettant à votre disposi-tion des outils et des opportunités pour exprimer votre talent et développer votrepotentiel. Vous aurez la possibilité de bénéficier de formations juridiques adaptées àvotre expérience et à votre domaine d’expertise. Vous pourrez également êtreamené à réaliser des missions d’expertise juridique selon les pratiques au sein desbureaux Hogan Lovells à travers le monde.

HOGAN LOVELLS

CandidaturesEnvoyez votre CV et votre lettre demotivation en remplissant le formulaire sur la page « Carrières » de notre sitewww.hoganlovells.com.



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Secteur d’activité : Cabinetinternational d’avocats d’affaires.Domaine : Droit des affaires :• Fusions-acquisitions • Privateequity • Marchés de capitaux • Droit bancaire• Financements structurés• Financements de projets• Partenariats public-privé • Droit commercial • Fiscalité • Droit de la concurrence/antitrust• Contentieux/arbitrage• Réglementation financière • Restructuration et entreprises endifficulté • Droit public • Propriétéintellectuelle • Technologies, médiaset télécommunications • Immobilier• Droit social.Implantations et filiales : avec29 bureaux répartis dans 20 pays,Linklaters conseille ses clients partoutdans le monde sur l’ensemble desdomaines clés du droit des affaires.Zone géographique : Linklaters est présent sur les principales places d’Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d’Asie.Effectifs• Dans le monde : 2 700 avocats,dont 460 associés • En France : 170 avocats, dont une trentained’associés.Date de création• 1838 à Londres • 1973 à Paris.Chiffre d’affaires : £ 1,2 milliard en 2012, CA mondial.

> À propos de l’entrepriseLinklaters, cabinet d’avocats d’affaires international, propose des conseils juridiqueset fiscaux d’excellence dans tous les domaines clés du droit des affaires. À Paris, nosavocats interviennent pour des groupes majeurs, nationaux ou internationaux, dansl’ensemble des secteurs d’activité. Nos clients comptent parmi les principauxacteurs du monde économique et financier.Au-delà de leur expertise juridique, nos avocats comprennent et anticipent les défisauxquels nos clients sont régulièrement confrontés.

> Nos métiersConseil sur les opérations les plus complexes du marché, Linklaters est régulière-ment cité en tête des classements des meilleurs cabinets d’avocats d’affaires dans lemonde.Nos équipes à Paris offrent à leurs clients, en France et à l’étranger, des services juri-diques de haut niveau et des solutions créatives dans tous les domaines clés du droitdes affaires. La diversité des expériences et les personnalités de nos collaborateurssont des éléments fondamentaux de notre réussite.

> Profils recherchésNous recrutons des avocats titulaires du CAPA ayant idéalement complété unexcellent cursus en droit par une formation en école de commerce et/ou mastèresspécialisés. La maîtrise de l’anglais est incontournable.

> Types de postes (stages), les différentes missionsLinklaters accueille toute l’année des stagiaires au sein de ses différents départe-ments et privilégie le stage comme mode de recrutement. Les stagiaires sont complètement intégrés à nos équipes et à nos activités.

> Processus de recrutement• Stage : sélection des candidats sur CV et lettre de motivation par un comité derecrutement, entretien avec deux collaborateurs.• Collaboration : sélection des candidats sur CV et lettre de motivation par uncomité de recrutement, au minimum deux entretiens avec des associés.

> Gestion et évolution de carrièreChaque jeune diplômé qui intègre le cabinet effectue deux périodes de six moisdans deux départements distincts afin d’approfondir ses compétences et de faciliterson intégration. Linklaters propose aussi à ses avocats des formations continuesd’excellence, juridiques et business, au sein du bureau de Paris ou de la LinklatersLaw Business School à l’étranger.

> Nos besoins à l’internationalAprès quelques années de présence au sein du cabinet Linklaters, vous pourrezeffectuer un séjour d’une durée de plusieurs mois dans l’un de nos bureaux àl’étranger ou encore chez l’un de nos clients.

LINKLATERS LLP

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CandidaturesContact : Direction du recrutement.Site : www.linklaters.com/JoinUs.

En partenariat avec

Inscriptions ouvertes*

Contact : [email protected]

Cabinets d’avocats,rencontrez vos futurscollaborateurs et stagiaires

mardi 11 / mercredi 12 mars 2014dans le hall du centre Assas

92 rue d’Assas - Paris 6e

*Inscriptions ouvertes pour les cabinets et les entreprises uniquement.Les inscriptions pour les étudiants seront ouvertes à partir de février 2014.



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Secteur d’activité : cabinet d’avocats d’affairesinternational.Taille• Plus de 1 100 avocats travaillentchez McDermott à travers le monde.• 21 % de nos avocats exercent endehors des États-Unis.Année de création : 1934.Coprésidents : Peter J. Sacripanti(New York) and Jeffrey E. Stone(Chicago).Nombre de bureaux : 18.• Europe : Paris, Bruxelles, Düsseldorf,Francfort, Milan, Munich, Londres,Rome.• Asie : Shanghai (alliance stratégiqueavec MWE China Law Offices), Séoul.• États-Unis : Boston, Chicago,Houston, Los Angeles, Miami, NewYork, Orange County, Silicon Valley,Washington, D.C.Nos départements et principauxdomaines d’intervention• Fusions et acquisitions.• Contentieux et arbitrageinternational.• Droit de la concurrence.• Droit public.• Droit fiscal.• Droit social.• Énergie / Afrique.

> À propos du cabinetMcDermott est l’un des plus importants cabinets d’avocats internationaux etcompte plus de 1 100 avocats dans le monde. Aux États-Unis, le cabinet estimplanté à Chicago et New York, ainsi qu’à Boston, Houston, Los Angeles, Miami,Orange County, Silicon Valley et Washington. Au niveau international, McDermottest très présent en Europe avec des bureaux à Paris, Bruxelles, Düsseldorf, Francfort,Londres, Milan, Munich et Rome, ainsi qu’en Chine par l’intermédiaire d’unealliance stratégique avec MWE China Law Offices à Shanghai et vient d’ouvrirrécemment un nouveau bureau à Séoul.Afin de répondre aux exigences d’une clientèle internationale exerçant des activitésen France, le bureau de Paris de McDermott se concentre sur les transactions trans-frontalières en conseillant les clients sur les principaux domaines d’expertise de lafirme, à savoir les fusions & acquisitions, la fiscalité, le droit de la concurrence, ledroit social, le droit public, le contentieux, l’arbitrage international ainsi que le sec-teur de l’énergie, notamment en Afrique.

> Ce que nous recherchonsNous recrutons des collaborateurs et stagiaires ayant un cursus universitaire françaisen droit, éventuellement complété d’une grande école, d’un LLM ou d’un diplômejuridique équivalent. La maîtrise de la langue anglaise tant à l’oral qu’à l’écrit estindispensable. Les collaborateurs doivent en plus être titulaires du CAPA.Nous recherchons des personnes dynamiques et rigoureuses ayant des capacités desynthèse, un esprit entrepreneurial et d’excellentes qualités relationnelles.

> Ce que nous offronsLes collaborateurs et stagiaires sont activement impliqués dans les dossiers du cabi-net et travaillent directement avec les associés.Nous offrons des opportunités de stage de 3 à 6 mois aux étudiants suivant une formation juridique tout au long de l’année.Nous encourageons la polyvalence des collaborateurs et stagiaires qui serontaccompagnés par des collaborateurs confirmés, dans les domaines suivants :• fusions et acquisitions • contentieux et arbitrage international• droit de la concurrence• droit public• droit fiscal• droit social • énergie / Afrique.

> Processus de recrutementNos recrutements s’effectuent tout au long de l’année. Pour postuler, vous pouvezadresser un CV accompagné d’une lettre de motivation à [email protected] [email protected].

> Nos besoins à l’internationalVous aurez la possibilité d’effectuer des détachements de plusieurs mois selon lespratiques dans l’un de nos bureaux à travers le monde ou chez nos clients.

MCDERMOTTWILL & EMERYAu-delà d’une vision commune, l’esprit d’entreprendre

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CandidaturesContact : Ana Cristina BarriendoResponsable des recrutements et des carrières23, rue de l’Université, 75007 ParisE-mails : [email protected]@mwe.comSite : www.mwe.com


> À propos de l’entrepriseNorton Rose Fulbright est un cabinet d’avocats d’affaires international. Notrecabinet rassemble plus de 3 800 avocats dans plus de 50 villes à travers l’Europe, lesÉtats-Unis, le Canada, l’Amérique latine, l’Asie, l’Australie, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie centrale.Partout dans le monde, nous agissons en accord avec nos principes fondateurs dansla conduite des affaires que sont la qualité, l’unité et l’intégrité. Notre ambition estde fournir à nos clients, dans chacun de nos bureaux, un service juridique répon-dant aux plus hautes exigences et de qualité uniforme.

> Nos métiersNous fournissons une gamme complète de services juridiques aux entreprises etinstitutions financières mondiales de premier plan.Reconnues pour notre approche sectorielle, nos compétences couvrent l’ensembledes secteurs clés de l’industrie : institutions financières, énergie, infrastructures,mines et matières premières, transport, technologie et innovation ainsi que sciencesde la vie et santé.

> Profils recherchés• Collaborations : statut libéral – avocats jeunes diplômés ou expérimentés, titulairesdu CAPA, éventuellement complété par un LLM ou une double formation detype Sciences po, HEC, ESSEC, etc. La maîtrise de l’anglais est impérative.• Stages : EFB/master 2 banque-finance ou droit des affaires/double formation dutype Sciences po, HEC, etc. Solides connaissances, selon chaque département, endroit des affaires, droit civil, droits des obligations et maîtrise impérative de l’anglais.

> Types de postes (stages), les différentes missionsLes stagiaires pourront être amenés à effectuer des missions variées : recherchesjuridiques, rédaction de consultations, de contrats, participation aux réunions, tra-duction et, de façon plus générale, participation active à la réalisation des dossiers.

> Processus de recrutement• Collaboration : 2 ou 3 entretiens avec l’associé(e) et des collaborateurs de l’équipe.• Stage : entretien avec l’associé(e) du département ou un collaborateur.Dans les deux cas, possibilité d’un entretien supplémentaire avec les RH.

> Gestion des carrières et évolutionNous accordons une place importante à la gestion des carrières de nos collabora-teurs en leur proposant un véritable parcours de formation, de développement descompétences et de mobilité internationale.

> Nos besoins à l’internationalToutes nos offres à l’international sont disponibles sur nortonrosefulbright.com/careers.

NORTON ROSE FULBRIGHT LLP

Secteur d’activité : cabinet d’avocatsd’affaires international.Domaine : droit des affairesinternationales.Implantation et filiales : plus de 50 bureaux à travers le monde.Zone géographique : présence enEurope, aux États-Unis, au Canada, enAmérique latine, en Asie, en Australie,en Afrique, au Moyen-Orient et enAsie centrale.Effectifs• Monde : près de 7 500 personnes,dont plus de 3 800 avocats (1 225 associés).• Paris : 160 personnes, dont unecentaine d’avocats et solicitors(20 associés).Date de création• Londres : 1790.• Paris : 1990.Chiffres d’affaires32 M€ environ (au 30.04.2013).Recrutements prévusNous proposons des stages etcollaborations tout au long de l’année.Nous recrutons entre 30 et 40stagiaires par an pour une durée de 3 à 6 mois idéalement, répartis ausein de nos différents départements.

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Contact : Géraldine Raynaud, DRHNorton Rose Fulbright LLPParis Eight, 40, rue de Courcelles, 75008 ParisTél. 01.56.59.50.00Site : nortonrosefulbright.com/fr/careers

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PARIS LILLE TOULOUSE

Université Catholique de Lille

Prépas concours

87 %

Nos MastersDROIT DES AFFAIRES

DROIT PRIVE

DROIT PUBLIC

DROIT INTERNATIONAL ET EUROPÉEN

DROIT PRIVE-DROIT DES AFFAIRES

Business Law and Management (de la L3 au M2)

ENM

Rendez-vous sur notre site pour nous rejoindre

www.allenovery.comBUREAUX D’ALLEN & OVERY LLP OU SES ENTITÉS AFFILIÉES : • ABOU DHABI • AMSTERDAM • ANVERS • ATHÈNES • BANGKOK • BEIJING • BELFAST • BRATISLAVA • BRUXELLES • BUCAREST (CABINET PARTENAIRE) • BUDAPEST • CASABLANCA • DOHA • DUBAÏ • DÜSSELDORF • FRANCFORT • HAMBOURG • HONG KONG • JAKARTA (CABINET PARTENAIRE) • LONDRES • LUXEMBOURG • MADRID • MANNHEIM • MILAN • MOSCOU • MUNICH • NEW YORK • PARIS • PERTH • PRAGUE • RIYAD (CABINET PARTENAIRE) • ROME • SÃO PAULO • SHANGHAI • SINGAPOUR • SYDNEY • TOKYO • VARSOVIE • WASHINGTON, D.C.

“Allen & Overy” signifie Allen & Overy LLP et/ou ses entités affiliées.Toute référence à un associé d’Allen & Overy LLP désigne un membre d’Allen & Overy LLP ou un consultant possédant le même statut et les mêmes qualifications.

Surtout quand il s’agit de répondre aux attentesde ses clients

Allen & Overy recrute des avocats bilingues h/f pour son bureau parisien

Rejoignez Allen & Overy• Un cabinet renommé dans le monde entier pour son excellence et ses valeurs.• Un réseau international de plus de 5 000 personnes réparties dans 39 bureaux

à travers le monde.• Des expertises reconnues dans de nombreux domaines du droit des affaires.• Environ 150 avocats et associés dans notre bureau parisien.• Des clients prestigieux.

Exprimez votre singularitéAu-delà de votre solide formation juridique et de votre parcours, votre personnalité constituera votre meilleur atout pour établir des relations uniques avec chaque client. Votre curiosité, votre implication, votre capacité à trouver des solutions adaptées et innovantes et votre envie d’aller plus loin vous permettront de relever tous les défi s qui vous seront proposés.-

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