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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies tech care Hôtel de soins Drie Eiken - Edegem © Photo: LLOX Architectes Hôtel de soins Drie Eiken - Edegem A la recherche de nouvelles pistes de soins ANNEE 3 - AVR-MAI-JUI 2015 - N10

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Magazine. Construction, installation et amenagement dans le secteur des soins.

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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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Faites confiance au spécialiste pour le soin d’une bonne santé du climat

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Les hôpitaux et les établissements de santé sont disponibles dans

de nombreuses variantes. Mais ils ont tous une chose en commun:

un bien-être optimal du patient. Carrier a le même objectif. Un

bon système de contrôle de la température peut affecter le

bien-être d’un patient. De l’air sain pour un environnement sain.

Carrier est le premier expert du monde. Comme inventeurs de la

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Periodicité: Trimestrielle

Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS.

Rédactrice en chef: Tilly Baekelandt,

[email protected] - T + 32 (0)56 33 42 72

Rédaction: Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq,

Koen Vandepopuliere, Rudy Gunst, Alex Baumans

[email protected] - T + 32 (0)56 77 13 10

Publicité - conseil: Filip Cossement,

T +32 (0)56 77 13 10, [email protected]

Editeur responsable: Filip Cossement,

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies

Conception graphique: [email protected]

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PROJETHôtel de soins Drie Eiken - Edegem: A la recherche de nouvelles pistes de soins

REPORTAGESLes techniques les plus modernes à la mesure d’un campus de soins modèle

Une nouvelle chaufferie pour l’hôpital Middelheim

Vanguard livre des salles d’opération mobiles à Bonaire

Un maximum de confort, d’intimité et d’hygiène pour la maternité

SECURITESalto Systems - «Le confort, c’est aussi la sécurité»

Des systèmes de détection anti-incendie qui (r)assurent

BCWInvestir dans la formation adéquate des opérateurs pharmaceutiques

POINT DE VUE Un des grands défis du big data

JOURNEE D’ETUDESJournée d’études sur les composés pharmaceutiques dans l’eau

Cogénération et soins: qui connaît les mesures de soutien? (partie 1)

CONGRESSmart Building: du mythe à la réalité

«Ressenti global de notre client: sommes-nous prêts?»

LIVRE

NEWS

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Drie Eiken, une initiative de de l’hôpital Mo-nica et de l’hôpital universitaire d’Anvers, se trouve non loin du site de ce dernier, à proximité de la E19. Pour le construire, l’asbl a organisé un concours Design & Build dont le programme consistait à bâtir un hôtel de soins/séjour de revalidation de 68 chambres en respectant un budget fixe. La victoire est revenue à l’équipe Ibens Bouw & Ontwik-keling, EGM Architectes, LLOX Architectes et Bureau Partners (techniques), autant de partenaires qui connaissent bien l’architec-ture de soins. Après la phase du concours, l’hôtelier Stefaan Desmyttere a assumé la gestion de Drie Eiken, venant ainsi complé-ter l’équipe. Dirk De Man, de l’hôpital uni-versitaire d’Anvers, a lui aussi participé à la concertation pour concrétiser tous les liens avec l’hôpital (notamment pour l’IT, la sur-veillance des automatisations, les alarmes anti-incendie, le système de badges, la télé-vision, l’entretien de la verdure).

“Au vu de la demande d’une meilleure per-formance énergétique, nous sommes partis d’un concept de bâtiment compact”, résu-ment les architectes Marijke Veryser (EGM) et Geert Bekaert (LLOX). “Nous avons par-tiellement enfoui ce volume compact dans un talus existant, de façon à ce que le mur du rez-de-chaussée fasse écran vis-à-vis de la rue, qu’il y ait place pour une grande ter-rasse extérieure au +1 et que la vue donne sur la verdure en vis-à-vis sans que l’on voie le trafic. Les fenêtres sont aménagées de manière à maximiser la vue et l’éclairage naturel sans nuire aux performances éner-gétiques. Conformément aux prescriptions, les fenêtres implantées à faible hauteur ont été garnies de verre feuilleté, ce qui améliore les performances acoustiques. Pour l’agen-cement de l’intérieur, nous sommes partis de la superficie d’une chambre accessible en fauteuil roulant. En jonglant avec les pa-ramètres, nous sommes arrivés à concevoir

53 chambres individuelles, 13 chambres doubles et deux suites comme demandé.”

La valeur ajoutée du BIML’équipe de projet se caractérise par trois grands principes: une conception utilisant un logiciel BIM, une méthode de construc-tion s’appuyant sur le préfabriqué et un planning ‘lean’. Une approche qui, selon les interlocuteurs, se traduit par un processus de construction plus efficace, moins de frais d’échec, une période de dégagement abré-gée, ainsi qu’une sécurité accrue au niveau du projet et du budget.

La conception BIM était imposée dans les conditions du concours car l’asbl voulait pouvoir réutiliser le modèle en 3D pour l’exploitation, le facility management et des rénovations ultérieures. Cela convenait aussi aux partenaires, comme l’explique Herman Bernaerts, administrateur délégué d’Ibens.

“Le concept de Drie Eiken est à ce jour unique en Flandre”, nous expliquent, non sans fierté, les membres de l’équipe de construction qui a réalisé le projet. “Il existe bien quelques séjours de récupération qui vont plus loin que les centres de revalidation

classiques, mais aucun autre établissement ne met aussi résolument l’accent sur l’aspect hôtelier.” Un point fort qui, pour l’instant, est aussi une faiblesse. Pour l’administration, le fossé séparant l’activité hôtelière des soins est énorme, et le projet pilote de Drie Eiken ne peut donc officiellement se qualifier d’hôtel de soins. C’est pourquoi l’asbl profile son initiative comme un lieu de récupération et de soins offrant également une infrastructure et des services hôteliers. Voici l’histoire d’un projet qui ouvre de nouvelles voies à plus d’un titre.

Hôtel de soins Drie Eiken - EdegemA la recherche de nouvelles pistes de soins

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“Nous avons systématiquement recours à la modélisation 3D compte tenu de ses avan-tages pertinents. Le BIM permet de réaliser un modèle concret beaucoup plus proche du numérique, et par conséquent du prix cal-culé pour celui-ci. En optant pour un modèle en 3D dès la phase de l’offre, on peut immé-diatement budgétiser toutes les adaptations durant la phase du concours. Et c’était crucial puisque le budget proposé ne pouvait pas évoluer, d’autant que chaque dépense sup-plémentaire au niveau du gros oeuvre réduit le budget pour les finitions. Autre avantage: cette approche permet d’administrer parfai-tement la régie du projet.’

Wim Schamp (Bureau Partners): “Pour les tech-niques, le travail de conception centralisé a déjà eu lieu chez Ibens, bien entendu se-lon les indications de nos ingénieurs et des sous-traitants. Nous avons suivi la même voie pour les plans de stabilité, en étroite concer-tation avec les architectes.Marijke Veryser et Geert Bekaert: “On visua-lise beaucoup plus vite l’impact des modi-fications sur l’architecture et l’espace, par exemple lorsqu’il faut adapter une colonne. A l’inverse, on évite par exemple que de fines colonnes supplémentaires viennent rogner sur le budget parce que l’ingénieur prescrit un important renforcement de l’armature.”

Construction lean et préfabriquéLe principe numéro 2 consistait à utiliser un système de murs extérieurs en béton préfa-briqué à noyau rigide. Comme l’expliquent les architectes, “La valeur ajoutée de l’équipe de construction, c’est que l’on peut faire ap-pel au savoir-faire de l’entrepreneur dès qu’on passe du concept à l’éventuelle exécution. Il sait mieux que quiconque quel système ap-portera la meilleure solution au niveau du prix, de la qualité, de la complexité, du temps d’exécution et des possibilités. Bien entendu, ce système de préfabriqué présente lui aus-si ses atouts et ses limitations, mais grâce à l’approche d’équipe, il est possible de l’ex-ploiter au maximum sans que l’architecture n’en pâtisse.”Herman Bernaerts: “Avec le préfabriqué, l’en-trepreneur sait exactement ce que va coûter le gros oeuvre, car il n’a plus à tenir compte de quantités hypothétiques et autres va-riables. Comme les éléments sont fabriqués en usine, on a aussi un bien meilleur contrôle, sans dépendre d’influences externes comme les conditions climatiques ou les imprévus. Autre avantage du béton: les grandes travées qui permettent d’avoir les mains libres pour l’agencement intérieur. Dans ce projet, c’est un avantage énorme, car Stefaan n’a rejoint l’équipe que plus tard mais a néanmoins de-mandé de nombreuses adaptations.”Nous en arrivons au troisième principe, la planification et la construction lean. Herman >>>

01. L’immeuble est conçu comme un cube plâtré de cinq étages. La forme compacte, l’isolation poussée et la structure pauvre en ponts thermiques contribuent à des performances énergétiques intéressantes, soutenues par des pompes à chaleur et des panneaux solaires. Le revête-ment de façade externe est apposé sur l’isolation, de sorte que les fenêtres sont légèrement en retrait. Les pare-soleil automatiques sont intégrés dans le revêtement.

02. Dans le hall d’entrée, les clients peuvent encore se reposer dans le foyer de l’hôtel. Pour rendre l’acoustique agréable, une partie de la zone a été revêtue de moquette, un faux plafond a été installé et le mur est partiellement recouvert de plaques perforées.

03. Le système de contrôle par badges, l’équipement et l’aménagement des salles de soins évoquent l’ambiance d’une chambre d’hôtel. La salle de bains à niveau est parfaitement accessible grâce à une porte coulissante.

04. La salle de consultation du médecin est elle aussi fonctionnelle et accueillante.

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Bernaerts: “Pendant la phase de construc-tion, qui n’a pris que 14 mois en tout, nous avons travaillé en développement parallèle, ou concurrent engineering. Autrement dit, nous regardions à chaque fois où nous en étions sur le chemin critique, ce que nous pouvions déjà mettre à exécution et quelles décisions il fallait prendre à ce moment. Cela a pour ainsi dire permis à Stefaan de procé-der à des adaptations de l’intérieur jusqu’au tout dernier jour, sans qu’elles n’entraînent de supplément de prix tant qu’elles restaient dans le cahier des charges.”

Détails raffinésLa liste des adaptations est effectivement étonnante. Stefaan Desmyttere: “Mon ex-périence hôtelière m’a permis d’ajuster énormément de choses, avec à la clé des conséquences importantes pour la cuisine, l’infrastructure de wellness, la salle de kiné-sithérapie et le foyer. Les exigences en ma-tière de détail étaient également bien plus strictes que ce que l’on rencontre habituelle-ment dans l’architecture de soins.”Marijke Veryser et Geert Bekaert: “Dans le pro-cessus de construction classique, l’exécution

est surtout un point de contrôle pour l’archi-tecte; ici, en revanche, il fallait s’attacher à tout réaliser au bon moment selon les sou-haits du donneur d’ordre. En même temps, nous devions tenir constamment compte de toutes les autres exigences, comme la sécuri-té anti-incendie et l’accessibilité.”Pour ce dernier points, les concepteurs ont dialogué avec Enter et avec le bureau de l’accessibilité. L’ensemble de l’immeuble ainsi que toutes les chambres et salles de bains sont accessibles en fauteuil roulant. Huit chambres répondent même au sévère label A+ de Toerisme Vlaanderen. Parfois, pour ne pas nuire au caractère hôtelier, cer-taines mesures ont été abandonnées, mais toujours dans l’optique de pouvoir les re-mettre en place. Ainsi, pour l’instant, il n’y a pas de mains courantes à hauteur de fauteuil roulant dans les couloirs, mais celles-ci pour-raient être installées en un tournemain si c’était nécessaire pour obtenir une agréation ou un subside.Pour répondre aux prescriptions anti-incen-die, toutes les portes ont notamment été équipées d’un système d’autofermeture qui s’active en cas d’alarme. Le noyau central du bâtiment inclut aussi un double escalier, ou plus précisément deux escaliers qui se croisent comme une spirale d’ADN mais sans jamais interférer, et constituent donc des compartiments distincts. Une solution intel-ligente pour créer une circulation très dense dans un volume limité.

Total cost of ownershipOutre la maîtrise du budget, le TCO consti-tuait également un point important. Les élé-ments clés sont un agencement fonctionnel permettant une exploitation rationnelle et un choix raisonné de techniques et maté-riaux. L’énergie nécessaire pour le chauffage

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05. La salle de kinésithérapie se compose d’un espace commun et de deux salles de traitement séparées. Le sol est en vinyle aspect bois facile à entretenir.

06. Toutes les chambres sont équipées d’une grande salle de bains à niveau qui offre un confort d’utilisation maxi-mal aux utilisateurs de fauteuils roulants. L’aménagement inclut notamment un lavabo accessible en fauteuil roulant en solid surface, un miroir biseauté, une poignée de sou-tien à côté du WC et un tabouret pour la douche.

L’équipe de projet se caractérise par trois grands principes: une conception utilisant un logiciel BIM, une méthode de construction s’appuyant sur le préfabriqué et un planning ‘lean’. Une approche qui, selon les interlocuteurs, se traduit par un processus de construction plus efficace, moins de frais d’échec, une période de dégagement abrégée, ainsi qu’une sécurité accrue au niveau du projet et du budget.

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et (surtout) le rafraîchissement est le facteur essentiel de cette analyse TCO. Wim Schamp: “Nous avons analysé heure par heure la quan-tité de chaleur qui entrait dans le bâtiment et ce dont nous aurions besoin pour l’évacuer vers l’extérieur. Nous en sommes arrivés à un concept incluant un chauffage réglable indi-viduellement par chambre et un refroidisse-ment par façade, basé sur l’orientation. Nous utilisons un chauffage par le sol alimenté par trois pompes à chaleur air-eau et, en backup, une chaudière au gaz dans l’éventualité où l’électricité ou la pompe à chaleur tombe-raient en panne. Cette chaudière au gaz intervient également quand le rendement des pompes à chaleur n’est pas suffisant, en cas de températures négatives. Le refroi-dissement passe par la ventilation de nuit, sachant qu’une série de fenêtres sont équi-pées d’un système d’ouverture automatisé. La ventilation par le toit, le vitrage pare-soleil

07. Le restaurant est accessible par un escalier ouvert qui part de l’accueil. L’implantation invite les clients à le préférer à l’ascenseur, qui se trouve un peu moins en vue. Dans le restaurant, de grandes baies vitrées maximisent l’éclairage naturel et la vue.

08. L’escalier qui mène du foyer au restaurant ainsi qu’une partie du foyer ont un sol en dalles de céramique faciles à entretenir, et dont l’aspect rappelle la pierre naturelle. La passerelle a été installée pour faciliter l’accès.

09. Les chambres sont accessibles en fauteuil roulant et disposent d’un coin salon, d’une grande salle de bains, d’un bureau, de lits adaptés, d’un système d’appel, d’un mini-bar, d’un coffre-fort et d’un système de télévision inte-ractif. En plus d’un accès à Internet, la télévision IP propose des informations internes: plan de médication, présence du médecin traitant et du kinésithérapeute, possibilité de vérifier le compte... Les lits ont une position haute et une position basse, mais ne ressemblent pas à des lits d’hôpital.

10. L’ambiance des couloirs rappelle celle d’un hôtel grâce à l’agencement, à l’aménagement et au choix des maté-riaux. Le sol est revêtu de moquette, et les murs de papier peint décoratif. Chaque couloir donne sur une fenêtre ou un embranchement où l’éclairage naturel est visible.

et les écrans automatisés contribuent à évi-ter qu’il fasse trop chaud. En ce qui concerne les techniques, nous avons un chauffe-eau solaire pour l’eau chaude sanitaire dont les excédents alimentent le chauffage par le sol, des panneaux photovoltaïques, deux ci-ternes d’eau de pluie de 40.000 litres au total à réutiliser dans les chasses d’eau, un système de ventilation D à récupération de chaleur et un éclairage à détecteurs de mouvements et scénarios réglables là où sa présence se justifie.”

Une équipe de copropriétairesComme on l’a dit, Drie Eiken fait appel au soutien de l’hôpital universitaire d’Anvers sur divers plans. La cuisine, en revanche, est entièrement autonome, y compris au niveau des livraisons, et est externalisée à Sodexo. Stefaan Desmyttere: “Pour une exploitation fonctionnelle, nous avons déménagé la cui-sine du rez-de-chaussée, où elle se trouvait au moment du concours, juste à côté du restaurant au premier étage. Un second as-censeur redondant permet d’assurer le trans-

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«Nous avons analysé heure par heure la quantité de chaleur qui entrait dans le bâtiment et ce dont nous aurions besoin pour l’évacuer vers l’extérieur. Nous en sommes arrivés à un concept incluant un chauffage réglable individuellement par chambre et un refroidissement par façade, basé sur l’orientation.»

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port vertical des livraisons. De plus, le local consacré à la vaisselle est à côté d’un escalier extérieur qui permet de sortir rapidement les détritus etc. Cette même exploitation nous a menés à supprimer l’idée d’un bar sportif au rez-de-chaussée.Herman Bernaerts: La formule d’équipe de construction est idéale pour proposer au donneur d’ordre une série de fonctionna-lités qu’il pourra compléter par lui-même. L’équipe doit alors poser ensemble le puzzle et vérifier, par une interaction permanente, si elle a bien la bonne solution en mains. Bien entendu, on n’a pas toujours les mêmes inté-rêts, mais on possède un but commun: sur-passer les attentes du client et livrer un projet optimal. Comme tout le monde s’approprie cet objectif final, on développe une forme de collaboration tout à fait différente d’un pro-cessus de construction classique.” (Par Colette Demil & Staf Bellens - Photos: LLOX Architectes)

www.llox.euwww.egm.nlwww.ibens.bewww.bureaupartners.bewww.drie-eiken.com

Un projet-piloteDrie Eiken a été réalisé sans le moindre subside, ce qui a permis à l’administrateur Stefaan Desmyttere d’élaborer un concept très pur. Pour l’exploitation, les choses sont beaucoup plus délicates. Stefaan Desmyttere: «Nous sommes reconnus comme un séjour de reva-lidation, mais en réalité, nous nous trouvons dans une zone grise. Pour l’administration, c’est noir ou blanc. Soit on exploite un hôtel, auquel cas on exerce une activité écono-mique et on doit demander un permis d’exploitation auprès du ministère de l’économie, soit on est agréé comme établissement de soins, mais on tombe alors sous le coup de la règlementation qui s’y rattache telle que l’a fixée le décret flamand sur les soins de santé (Woonzorgdecreet) en 2009. Or, ce décret est taillé à la mesure des soins aux personnes âgées et des centres de revalidation qui existent depuis toujours, et il ne laisse aucune marge pour un concept innovant comme le nôtre. Il nous est impossible de nous confor-mer au carcan des exigences en matière d’encadrement du personnel, d’administration et de logement tout en conservant notre spécificité. Par exemple, nous travaillons avec un médecin traitant externe, un kinésithérapeute et des infirmières et infirmiers indé-pendants. Nous avons adopté un système de réservation hôtelier qui fait le compte du patient, à payer lorsque celui-ci quitte l’établissement. Mais selon la règlementation, nous ne pouvons facturer qu’en fin de mois, ce qui serait certainement très peu apprécié par les clients et rendrait le suivi particulièrement complexe. Nous ne pouvons pas non plus nous définir comme hôtel de soins, car ce concept n’a pas d’existence officielle. Quand nous évoquons tous ces problèmes, nous recevons l’appui verbal du ministre Vandeurzen et de certains membres du cabinet, mais les règlementations rigides n’évoluent pas pour autant.»Toutes ces tracasseries ne simplifient pas le décollage de l’établissement. Pour l’instant, l’afflux de clients en provenance de l’hôpital est inférieur aux prévisions du business plan. En collaboration avec un bureau d’accompagnement des PME, le manager élabore ac-tuellement un plan stratégique qui aura été soumis au conseil d’administration lorsque cet article paraîtra. Sans doute un double régime de TVA sera-t-il adopté, pour que les séjours qui ne relèvent pas des soins à proprement parler puissent également être accep-tés. Le séjour postnatal sera aussi mieux mis en évidence. Stefaan Desmyttere: «Si demain, l’assurance maladie rembourse deux jours d’hospitalisation au lieu de quatre pour un ac-couchement, et consacre le budget résiduel à quatre jours d’hôtel de soins, tout le monde y gagnera. La mère et l’enfant pourront récupérer dans un environnement confortable et recevoir des visiteurs. Les hôpitaux n’y perdront rien, car ils ne perçoivent pratiquement aucun honoraire le troisième et le quatrième jour. Et pour l’assurance maladie, c’est une opération blanche.»Personne ne conteste qu’il existe un besoin par rapport à un concept comme l’hôtel de soins concrétisé à Drie Eiken. Les hospitalisations se font de plus en plus brèves, tandis que tout le monde ne peut pas se retourner à domicile sur des structures d’accueil qui permettront de reprendre tranquillement des forces. Si le nombre de lits d’hôpital est réduit dans l’avenir, cette tendance ne fera que se renforcer.

L’équipe de construction, avec de gauche à droite Wim Schamp (Bureau Partners), Marijke Veryser (EGM architectes), Luk Brughmans et Herman Bernaerts (Ibens), Geert Bekaert et Lailla Elmessaoudi (LLOX Architectes), Tomas Van Ginderen (Ibens), Stefaan Desmyttere (Drie Eiken) et Dirk De Man (UZA).

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Généralités• Maître de l’ouvrage: UZA, Edegem et AZ Monica asbl, Deurne• Porteur du projet: UZA et AZ Monica• Réalisation: équipe projet Design & Build avec comme membres - Entreprenur Design & Build: Ibens nv - Bureau d’architectes: EGM architectes, Dordrecht (NL) et LLOX Architectes, Wilrijk - Bureau d’études stabilité, techniques, infrastructure: Bureau Partners, Gand• Coordination sécurité: Archiline, Bruges• Aménagement intérieur: LLOX Architectes et EGM architectes• Aménagement environs: Rega Infra, Malle et Ecologic, Heusden-Zolder

Bâtiment• Superficie site: 3 450 m²• Superficie bâtiment: 4277 m²• Niveau K: K25• Nombre de chambres/lits: 68 chambres avec 83 lits (chambres simples et doubles), accessibles en fauteuil roulant• Période de construction: janvier 2014 - mars 2015• Coût: 8 000 000 EUR TVAC.

Mise en oeuvre• Entrepreneur principal: Ibens sa, Anvers - entrepreneur Design & Build • Gros oeuvre: Ibens sa, Anvers• Finitions: Ibens sa, Anvers - entrepreneur Design & Build• Mobilier fixe: Voglauer (Autriche) et Vanhout.pro, Turnhout• Installations électriques: Elektriciteit Vochten, Merksem• Installations sanitaires et chauffage: Lauryssen, Brecht • Ventilation: Klima +, Bredene

Gros oeuvre:• Système de parois de béton préfabriquées (murs extérieurs et murs structurels intérieurs) Ibens sa, Anvers - entrepreneur

Design & Build• Fondations sur pieux: Franki, Koekelare / Plaque de fondation & murs des caves: Van De Locht, Wuustwezel• Canalisations d’égout et accessoires en HDPE: Wavin; réalisation: Van De Locht, Wuustwezel / Égouts en PVC: Wavin; réalisation: Godrie, Brecht• Planchers type F S200-1200 et type F S200- 600: Fingo, Malle; réalisation Ibens sa, Anvers - entrepreneur Design & Build • Profils menuiseries extérieures Eco- Futural 65I+ et fenêtres en accordéon Visifold Panorama: Aliplast; réalisation Boeynaems en Zonen, Duffel• Vitrage Saint-Gobain Climaplus ONE / Warm-edge spacer Ecotec / fausses fenêtres Emalit Evolution Classic 51400; réalisation Boeynaems en Zonen, Duffel• Crépi de façade Sto Superlit; réalisation Hobe, Houthalen• Parois intérieures en plaque de plâtre à double peau 12,5 cm: Gyproc; réalisation SBB Binnenafbouw, Hoevelaken (NL)• Toits plats à revêtement PVC et grind ballast; réalisation Bollen daksystemen, Tilburg (NL)• Isolation: - murs extérieurs: EPS (20 cm), Sto - caves: Styrisol XPS (10 cm) - murs intérieurs: laine de roche et laine de verre - toiture: plaque nue d’isolation en EPS Kemiroof + isolation PIR Xtratherm - sols: au rez-de-chaussée 8 cm de PUR injecté, dans les étages 5 cm de thermogran

Finitions• Revêtements murs intérieurs - Gyproc; réalisation SBB Binnenafbouw, Hoevelaken (NL) - enduit Knauf Goldspack sur les murs en béton; réalisation Vanhees, Hechtel• Finition des murs: schilder- en behangwerken ASLV, As

• Plafonds: - Gyproc; réalisation SBB Binnenafbouw, Hoevelaken (NL) - plaques de pafond Rockfon; réalisation SBB Binnenafbouw, Hoevelaken (NL) - enduit Knauf Goldspack sur les murs en béton; réalisation Vanhees, Hechtel• Sols: Chris Maes, Herentals• Menuiseries intérieures: - parois intérieures vitrées: châssis en bois - Eribel + vitres Planibel clear; réalisation Vernibouw–Campens, Relegem et Martens glasindustrie - portes: chambranles en métal thermolaqué + portes HPL – Eribel; réalisation Vernibouw–Campens, Relegem - escaliers: en béton préfabriqué: Megaton, Ninove - portes coupe-feu: chambranle bois minimal + portes HPL – Eribel; réalisation Vernibouw – Campens, Relegem

Techniques:• Ascenseurs: Orona; réalisation Coopman, Waregem• Chauffage par le sol et pompes à chaleur: Lauryssen, Brecht• Installations sanitaires et chauffe-eau solaire: Lauryssen, Brecht• Pare-soleil extérieurs Helioscreen; réalisation Boeynaems en Zonen, Duffel / commande: Elektriciteit Vochten, Merksem• Cellules photovoltaïques: Izen Energy systems, Lille• Système de ventilation D avec récupération de chaleur; réalisation Klima+, Bredene• Portes (coulissantes) automatiques entrée: Besam, Assa Abloy, Houthalen• Système de gestion du bâtiment: Johnson Controls, Diegem• Contrôle accès entrée: système hors ligne de contrôle des badges Salto; Vochten, Merksem• Contrôle des accès aux étages: système hors ligne de contrôle des badges Salto; réalisation Safe House, Deurne

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• Centrale incendie: The Belgian; elektriciteit Vochten, Merksem• Système d’appel des soignants: Televic; elektriciteit Vochten, Merksem• Prévention légionellose (système de désin fection): Grundfos Oxiperm Pro; réalisation Ekopak, Tielt

Finition, équipement et aménagement

Hall d’entrée, couloirs, salles d’attentes, WC visiteurs• Portes: Eribel; réalisation Vernibouw–Campens, Relegem• Finition des murs: - peintures: Sikkens; ASLV, As - papiers peints: Vescom Sagara; ASLV, As• Éclairage: Random Light Moooi (entrée) / Rundo circular (cage d’escalier ) / Konic et LSR+ spot led orientable (accueil, salles d’attente, sanitaires) / appliques murales DM 4 Stelo (couloirs); Elektriciteit Vochten, Merksem• Réception: HPL Abet Laminati et Formica; Vanhout.pro, Turnhout• Sièges: C&P Furniture et Voglauer (Autriche)• Sols: - dalles Porcelanosa Rodano; Chris Maes, Herentals - moquette Balta Arc Edition Design AB + Desso Ribble; Alcopro, Tessenderlo - PVC Objectflor expona commercial; Alcopro, Tessenderlo• Sanitaires: fournisseur Desco, Wijnegem; réalisation Lauryssen, Brecht - WC: Duravit - chasse d’eau: Geberit - montage meuble avec lavabo Alape: Vanhout.pro, Turnhout - lave-main: Duravit D-Code - robinetterie: Hansgrohe/Franke robinets optiques pour WC publics

Salle de wellness• Sanitaires: fournisseur Desco, Wijnegem;

11. L’immeuble est partiellement enfoui dans un talus existant. Grâce à celui-ci, les clients ont vue depuis la terrasse sur les prairies et l’environnement verdoyant qui s’étend de l’autre côté de la route..

12. Drie Eiken est équipé de deux ascenseurs: l’un est situé près du desk de l’entrée et l’autre plus près des cuisines, pour faciliter le transport des livraisons vers les étages.

13. La salle de wellness possède un sauna à infrarouges, une douche à vapeur, un bain à bulles, un lit de massage, des fauteuils relax et une grande douche à niveau. Les dalles antidérapantes augmentent la sécurité ainsi que le confort d’utilisation et d’entretien. Les couleurs douces et chaudes créent une ambiance sereine. 13

réalisation Lauryssen, Brecht - douche à vapeur: Hoesch - montage meuble avec lavabo Alape: Vanhout.pro, Turnhout - mitigeur: Hansgrohe - bain/bain massant: Hoesch - robinetterie bain: Hansgrohe - douche à niveau: Hansgrohe - poignées d’appui et barres: FSB• Cabine infrarouge Infrawave: Kadee, Oud-Turnhout• Sols: - PVC Objectflor expona commercial; Alcopro, Tessenderlo - dalles Paradyz Doblo 60 x 60 anthracite; Chris Maes, Herentals• Finition des murs: - dallage Daldecor Pantelaria; Chris Maes, Herentals - peinture: Sikkens; ASLV, As - papiers peints: Vescom Sagara; ASLV, As• Éclairage: Konic et LSR+ spot led orien table; Elektriciteit Vochten, Merksem

Chambres individuelles• Portes et système de verrouillage: système hors ligne de contrôle des badges Salto; réalisation Safe House, Deurne• Mobilier fixe ou non: C&P Furniture et Voglauer (Autriche)• Lits position basse-haute: Haelvoet, Ingelmunster• Éclairage: STG TL 5 en retrait (paroi du lit) / spot led encastré (hall d’entrée) / applique et lampadaire Voglauer; Elektriciteit Vochten, Merksem• Sols: moquette à largeur de chambre Balta Arc Edition Design AB; Alcopro, Tessenderlo• Murs: peinture Sikkens et paroi décorative lit en papier peint Arte Verde Sapphire; ASLV, As• Pare-soleil extérieurs: Helioscreen; Boeynaems en Zonen, Duffel / commande électrique: Elektriciteit Vochten, Merksem• Télévision: Alegre, Edegem• Internet et Wi-Fi: IT UZA

• Alarme appel personnel soignant: Televic, Izegem• Rideaux: Cotese, Dendermonde

Sanitaires des chambres individuelles • Sanitaires: fournisseur Desco, Wijnegem; réalisation Lauryssen, Brecht - douche à niveau: Hansgrohe - WC suspendu: Duravit - chasse d’eau: Geberit - lavabo aménagé pour accueillir un fauteuil roulant en Kerrock; GF solids, Zonhoven - robinetterie: Hansgrohe - poignées d’appui et barres: FSB• Carrelages de sol: Paradyz Doblo 60 x 60 anthracite; Chris Maes, Herentals• Éclairage: spot led encastré + downlighter Konic encastré à détecteurs de mouvement; Elektriciteit Vochten, Merksem• Carrelages muraux: Daldecor Pantellaria 30 x 60; Chris Maes, Herentals• Poignées d’appui et barres: FSB

Restaurant /cafétéria • Sièges: C&P Furniture, Zutendaal• Mobilier fixe (bar, comptoir, buffet): HPL Abet Laminati et Formica; Vanhout.pro, Turnhout• Éclairage: Suspensions Tinto Cone Shade / downlighter encastré Konic; Elektriciteit Vochten, Merksem• Sols: PVC Objectflor; Alcopro, Tessenderlo• Finitions des murs: peinture Sikkens; ASLV, As• Rideaux: Cotese, Dendermonde

Divers• Aménagement cuisine collective: Asogem, Aartselaar• Aménagement salon de coiffure: Vanhout.pro, Turnhout

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Les techniques les plus modernes à la mesure d’un campus de soins modèle

A Mortsel, la maison de repos et de soins Mayerhof est connue

comme un campus de soins modèle. Le bâtiment existant a été entièrement démoli et remplacé par une nouvelle maison de repos et de soins flanquée de trois volumes avec résidences-services, d’après un projet d’Areal Architectes (Anvers). Pour les techniques, le choix s’est notamment porté sur un système à cogénération de 170 kW, et un système de ventilation C+ de RENSON® pour les résidences-services.

Le projet Mayerhof s’inscrit parfaitement dans la vision d’Areal Architectes: créer des lieux où travailler, vivre, soigner et apprendre. Dans une première phase, il prévoyait la construction d’une nouvelle maison de repos et de soins comptant 148 lits pour remplacer le bâtiment existant. Le plan d’en-semble prévoit également 3 volumes de 16, 12 et 12 résidences-services. «Le campus de soins peut ainsi jouer sur plusieurs niveaux de besoins tout en proposant, sur un seul et même site, une offre résidentielle et de soins diversifiée. Le projet est également durable grâce à un niveau E de 60. Le concept unique de façade légère à ossature bois y contribue pour beaucoup», explique Thomas Cols (in-génieur architecte et administrateur d’Areal Architectes).

Des façades en contraste«Nous avons opté pour une enveloppe per-formante, avec façade légère sur armature bois permettant de construire étanche à l’air. La partie consacrée au repos et aux soins se caractérise par le revêtement de façade léger en panneaux d’aluminium enrobés, tandis que les résidences-services se distinguent par leur architecture de brique qui les relie au tissu résidentiel environnant», poursuit l’architecte. «Nous ne nous sommes pas contentés d’une série de mesures passives. En collaboration avec VK Engineering, nous avons également réalisé une étude de faisa-bilité concernant la consommation énergé-tique durable des unités résidentielles.» Plu-sieurs options ont été envisagées, et il s’est avéré qu’investir dans un système de cogé-nération de 170 kW était le choix qui s’amor-tirait le plus vite compte tenu des importants besoins en eau chaude sanitaire.

Technologie SmartZone Pour la ventilation des résidences-services, c’est un Système C+® de RENSON ® (une évolution du système C) qui a été retenu. Cette formule à la fois facile à entretenir et peu gourmande en énergie combine l’ap-

port continu d’air frais par les mêmes grilles autoréglables et l’évacuation à la demande de l’air vicié au moyen d’un ventilateur cen-tral Healthbox®. Des capteurs dynamiques analysent en permanence la teneur en CO2 et/ou en composés organiques volatils de l’air évacué, pour adapter intelligemment le niveau de ventilation aux besoins réels des habitants. Le principe Smartzone permet de ventiler davantage les locaux où se trouvent des résidents. Cette technologie veille aussi à l’évacuation de l’air vicié des chambres à coucher. Le Système C+® assure une bonne qualité de l’air dans chaque pièce ainsi qu’un abaissement en niveau E pouvant atteindre 24 points pour les maisons, et 27 pour les appartements (ou, comme ici, les rési-dences-services). (Par Philip Declercq)

www.arealarchitecten.euwww.renson.be

© Tim Van De Velde © Tim Van De Velde

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Des capteurs dynamiques analysent en permanence la teneur en CO2 et/ou en composés organiques volatils de l’air évacué.

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Etes-vous prêts pour le 26 septembre 2015 ?

Le 26 septembre 2015 marquera le début d’une nouvelle ère dans le monde du chauffage. La Directive européenne Ecodesign va rabattre les cartes dans le secteur. Les appareils et systèmes de chauffage devront être labellisés. Avec ses nouvelles chaudières ERP Ready et sa nouvelle gamme de système de ventilation, Buderus entend garder son avance dans la technologie des systèmes. Soyez de ceux pour qui Ecodesign sera une opportunité de business !

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Une nouvelle chaufferie pour l’hôpital Middelheim

Permettre un fonctionnement à basse températureIl a récemment été décidé de moderniser la chaufferie de l’hôpital Middelheim. Les chau-dières actuelles dataient de 1990, et leur rem-placement commençait à s’imposer. La puis-sance requise pour la nouvelle installation a été calculée au moyen d’une analyse de la consommation de gaz, et a permis de par-venir à un total de 10 MW. La configuration actuelle de 3 chaudières (2 pour le chauffage, 1 pour la production d’eau chaude sanitaire) a été conservée. C’est le bureau d’études Grontmij qui s’est chargé de la conception de toute l’installation, assisté par Luc Vannoten (ingénieur projet de l’hôpital) et Yves Gorgon (ingénieur projet Bosch Belgique).Le choix s’est porté sur les chaudières de Bosch Industrial Boilers. Cette décision s’ex-plique entre autres par le fait qu’elles ré-pondaient à la PED (Pressure Equipment Directive), une directive européenne qui fixe notamment des critères de sécurité pour l’appareillage sous pression et impose des normes strictes au niveau de la sécurité de

fonctionnement (contrôle aux rayons X des soudures, certificats de construction...). Dans un hôpital, pour des raisons évidentes, la fiabilité est une priorité. La sécurité supplé-mentaire apportée par la conformité à la PED était donc un avantage déterminant pour Bosch Thermotechnology.

Installation combinéeL’hôpital Middelheim est équipé d’une chaufferie combinée avec une installation à cogénération d’une capacité thermique de 1000 kW à haute température, plus 150 kW à basse température. Cette chaleur sert prin-cipalement à la production d’eau chaude sanitaire. La chaleur à basse température sert à préchauffer les boilers, tandis que l’eau chaude sanitaire est portée à température d’utilisation par le circuit à haute tempéra-ture.

Le chauffage proprement dit est assuré par trois chaudières de type UT-M28 de 2,8 MW chacune, avec des brûleurs modulaires de Riello et un réglage de l’oxygène intégré

Lambda Pro Controle. Deux d’entre elles sont équipées d’un économiseur en acier inoxy-dable dans le conduit de fumée, qui ajoute 200 kW supplémentaires de manière à por-ter la puissance installée totale à 10 MW. La chaudière sans économiseur est destinée à la production d’eau chaude sanitaire, dans la mesure où les températures de retour élevées du circuit d’eau chaude sanitaire réduisent la nécessité d’un économiseur dis-tinct. Les deux autres chaudières desservent les circuits de chauffage.

Adapter l’installation de distribution pour économiser l’énergieÉconomiser l’énergie était une des priori-tés pour la rénovation. Or, dans un hôpital, c’est question délicate car il n’y a guère de marge d’adaptation du côté des consom-mateurs. Les exigences en matière de pro-tection contre la légionellose, par exemple, ou les conditions régnant dans les blocs opératoires, sont rigides. Il n’est pas non plus possible de diminuer notablement la tem-pérature dans les chambres des patients, et les économies doivent donc provenir de sys-tèmes plus efficients.

Les chaudières Bosch présentent des ren-dements élevés, surtout à charge partielle, grâce aux condensateurs de fumée installés en aval. A l’hôpital Middelheim, cela tombe bien car le système de gestion des bâtiments les fait tourner à charge partielle dans toute

Avec plus de 600 lits, l’hôpital Middelheim est la plus grande infrastructure de soins de la région anversoise, d’autant qu’il inclut aussi d’autres établissements,

comme l’Hôpîtal des Enfants Reine Paola. L’ensemble du site est chauffé par un dispositif central qui vient d’être rénové à l’aide de matériel Bosch Industrial. Les chaudières, plus efficientes, doivent permettre d’économiser de l’énergie. Mais aménager une chaufferie de 10 MW demande une expertise spécifique.

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la mesure du possible. Si nécessaire, le sys-tème démarrera lui-même la deuxième chaudière, pour que les deux unités puissent tourner à charge partielle. Dans la mesure où des températures de retour basses sont possibles, la modernisation offre une oppor-tunité de transformer l’installation de dis-tribution du chauffage central pour la faire fonctionner à un régime moins élevé, ce qui bénéficie au rendement.

On constate immédiatement une des conséquences des pertes de chaleur moins importantes dans la chaufferie: il y fait à pré-sent presque frisquet, alors qu’auparavant, il était littéralement possible d’y faire sécher son linge ! La réduction des pertes dues au rayonnement et aux arrêts diminue la déper-dition de chaleur dans la pièce. L’économie apportée par la modernisation est estimée à 8 ou 9%, et il reste encore de la marge d’op-timisation.

Dispositif de réglage fourni par BoschL’armoire de commande et le dispositif de ré-glage ont également été fournis par Bosch. La chaudière est commandée à l’aide d’une interface graphique intuitive à écran tactile, la commande BCO. Le logiciel complet est stocké sur une carte mémoire fournie avec le dispositif. Toutes les interventions et valeurs des paramètres de fonctionnement (charge, heures d’activité...) sont également sauve-gardés.

D’autres paramètres sont contrôlés, comme les températures de la chaudière et le dé-bit dans l’économiseur. Le fonctionnement

de chaudières d’une telle puissance est en effet légèrement plus complexe que celui d’un modèle domestique, ou même d’une installation dans une infrastructure utilitaire. Par exemple, le démarrage doit suivre une procédure fixe afin d’éviter les chocs ther-miques ou autres problèmes. Il est important que le personnel du service technique, mais aussi de l’installateur, soit formé pour ce type d’appareil.

C’est pourquoi le fabricant recommande ins-tamment de ne confier l’installation de cette série qu’à une entreprise disposant d’une expertise suffisante. Les qualités de mon-

tage ne suffisent pas: l’installateur doit com-prendre le concept hydraulique de la chauf-ferie et participer activement à sa réalisation. Pour traduire le plan du bureau d’étude en une réalité concrète, il faut aussi une parti-cipation de l’installateur. Si ce dernier n’est pas assez familiarisé avec les exigences spé-cifiques de ces chaudières, par exemple en matière de raccordement hydraulique, des problèmes peuvent se poser. C’est le travail d’équipe entre donneur d’ordre, construc-teur, bureau d’études et installateur qui don-nera les meilleurs résultats. (Par Alex Baumans)

www.bosch-industrial.com

01. Le réglage à interface graphique inclut toutes les données de fonctionnement. Dgàd Wouter Vanden Berghe (Grontmij), Luc Van Noten (ZNA), Yves Gorgon (Bosch TT) 02. La chaufferie de l’hôpital Middelheim a été rénovée au moyen de trois chaudières de Bosch Industrial Boilers.03. Deux d’entre elles sont équipées d’un économiseur en aval pour augmenter le rendement.04. Les brûleurs sont commandés par sonde lambda.

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Vanguard livre des salles d’opération mobiles à Bonaire

La préparation de projets de rénovation et de modernisation des salles d’opération d’un hôpital demande beaucoup de travail. Non seulement pour le service immobilier, mais

aussi pour les chefs des services technique et clinique.

Veiller à ce que les rénovations aient lieu dans les délais prévus, sans dépasser les budgets et en respectant les exigences de qualité re-quises ne représente qu’une partie du travail. Il faut aussi que les interventions puissent se poursuivre de façon sereine, bien organisée et selon le planning prévu afin de ne pas per-turber la source de revenus. Sans oublier que l’hôpital doit conserver sa bonne réputation ainsi que la confiance de ses patients.En Belgique et ailleurs en Europe, les salles d’opération mobiles de Vanguard Health-care sont de plus en plus souvent reconnues comme étant la solution adéquate. Le traite-ment des patients n’est jamais compromis durant le projet de rénovation.

Rob van Liefland, expert de Vanguard pour le marché européen: «Nous sommes l’acteur qui dispose du nombre le plus important de salles d’opération mobiles en Europe - à vrai dire, dans le monde entier. Nous travaillons côte à côte avec le personnel hospitalier, comme une véritable équipe. Les gestion-naires immobiliers sont très enthousiastes par rapport à nos solutions mobiles, car elles se mettent en place rapidement, ne demandent généralement que peu de pré-paratifs sur place et restent sur place aussi longtemps que nécessaire, pour disparaître le lendemain de la fin du contrat. A côté de

cela, l’équipe opératoire peut continuer à travailler dans un environnement moderne, qui équivaut pratiquement à celui dont elle a l’habitude. La direction apprécie le fait que le flux de patients n’est pas mis en péril pendant les rénovations. De plus, avec leur aspect cli-nique, les unités blanches font bonne figure dans un environnement hospitalier.»

«L’importance d’une préparation et d’une livraison parfaites»«Quand nous avons soutenu l’hôpital Vivalia Princesse Paola à Marche-en-Famenne, nous avons installé trois salles d’opération et une clinique sur place. Il s’agissait du plus grand projet impliquant une infrastructure de soins provisoire en Europe», poursuit Rob van Lie-fland.Vanguard a notamment été sollicitée pour fournir ses infrastructures mobiles à Bonaire, une des Antilles néerlandaises, à 7000 km de distance. Rob Liefland a dirigé l’équipe, en étroite collaboration avec Tristan Botjes, res-ponsable interne de projet de la Fundashon Mariadal qui administre l’hôpital: «Du point de vue logistique, la seule organisation, adaptation et livraison de matériel de haute technologie de cette taille à une petite île située au large des côtes Est de l’Amérique du Sud constituait un incroyable défi. Mais il a en plus fallu offrir un soutien sur place,

fournir des pièces de rechange, assurer l’ex-pertise technique et la formation de l’équipe opératoire... Une organisation dont l’activité consiste à apporter des soins susceptibles de sauver des vies se doit de garantir une pré-paration et une livraison impeccables. Mais les deux équipes, qui travaillaient chacune d’un côté de l’Atlantique, ont parfaitement coopéré, et c’est d’ailleurs l’ingrédient clé qui a permis la réussite de ce projet.»

Les infrastructures de Vanguard ont déjà permis à plusieurs hôpitaux britanniques et européens de réaliser plus de 200.000 inter-ventions chirurgicales en toute sécurité. De plus en plus d’opérations sont également ef-fectuées en Belgique, aux Pays-Bas, en Suède et en Italie.

www.vanguardhs.com

Vanguard a notamment fourni ses infrastructures mobiles à Bonaire, une des Antilles néerlandaises, à 7000 km de distance.

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DÉSINFECTEUR RÉVOLUTIONNAIRE ESPACES, DISPOSITIFS ET CANAUX

Les bactéries de l’hôpital

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SALTO Systems –

Le complexe du Park Kemmelberg a ouvert ses portes en juillet 2014. Depuis lors, Berchem dispose d’une nouvelle infrastructure de résidences-services pour les personnes

âgées qui souhaitent combiner un style de vie autonome, des soins individuels et un accompagnement adapté. Les nombreux aspects relevant de la sécurité ont fait l’objet d’une attention particulière sur la table à dessin, car c’est un aspect qui contribue au confort. Un ingénieux système de contrôle d’accès signé SALTO Systems, qui enregistre les entrées et les sorties, permet d’attribuer des droits d’accès individuels aux résidents, aux soignants, aux médecins, aux visiteurs, au personnel d’entretien et technique.

A première vue, le Park Kemmelberg s’ap-parente fortement à un immeuble résiden-tiel moderne: 27 logements de 50 à 80 m² répartis sur trois blocs, jardins intérieurs, terrasses, 25 places de parking souterraines, un restaurant et plusieurs accès extérieurs. Rien ne laisse supposer qu’il s’agit d’un com-plexe de résidences-services. «Nous faisons expressément la différence entre logement avec soins et soins avec logement», explique Maarten Decabooter, administrateur de l’en-semble. «Ici, c’est le logement autonome qui prime, mais nous garantissons au résident qu’au besoin, une infirmière se trouvera à côté de son lit ou dans sa salle de bains. Les résidences-services sont un beau concept, à condition que l’aspect soins soit garanti; faute de quoi la personne âgée fait tout aussi bien de rester chez elle. Le partenariat entre le Park Kemmelberg et la maison de repos et de soins Residentie Moretus, qui pratique la formule ‘soins avec logement’ - nous permet d’y parvenir.»

L’échelle modeste et les choix individuels primentLe projet a volontairement évité que le com-plexe ne revête les caractéristiques typiques d’un établissement de soins, comme la construction en hauteur et les longs couloirs. L’échelle modeste et les choix individuels pri-ment. Le résident peut par exemple choisir lui-même ses raccordements au téléphone, à la télévision et à Internet, chaque logement dispose d’un petit lave-vaisselle et d’une boîte aux lettres individuelle, la consomma-tion électrique est calculée individuellement, le résident peut choisir entre prendre son repas en chambre ou dans la salle à manger collective.«Ces choix individuels permettent aux rési-dents de quitter plus facilement leur environ-nement familier, en rendant la perspective d’une assistance plus acceptable. Croyez-moi, lors des entretiens préparatoires, je vis régulièrement des situations poignantes où des personnes âgées se retrouvent totale-

ment isolées ou ne sont plus capables de dis-tinguer le jour et la nuit. Le quart-monde est souvent plus proche qu’on ne le pense. Pour ces personnes, déménager au Park Kemmel-berg représente une incroyable amélioration de leur situation.»

Un système de sécurité performantGrâce au bouche-à-oreille et à une prépara-tion minutieuse, le maître de l’ouvrage a dé-cidé de faire appel, pour le contrôle des ac-cès, à plusieurs solutions de SALTO Systems. Il existait plusieurs applications possibles et parfaitement intégrables. Maarten Decaboo-ter: «Le contrôle des aspects est un élément important pour nos résidents. Sans système de sécurité performant, ils ne se sentiraient pas chez eux dans leur logement, le bâti-ment, le jardin, le parking souterrain.... Nous avons privilégié un système à badge plutôt qu’à clé: en cas de vol ou de perte, le bad-ge et désactivé et perd toutes ses fonctions, contrairement à une clé qui reste toujours utilisable. Par ailleurs, adapter un badge est extrêmement simple. Si un résident souhaite changer de chambre, voire de bloc, il suffira de reprogrammer le badge. Les membres de la famille qui viennent voir le résident réguliè-rement, ou les médecins qui suivent plusieurs patients de notre complexe, ont accès aux lo-caux où ils sont attendus, et pas ailleurs.»Le système de contrôle d’accès inclut plu-sieurs solutions de SALTO Systems, sous forme de points câblés ou non. Les lecteurs muraux sont en ligne (avec enregistrements) et les serrures et cylindres électroniques des portes sont hors ligne. «Le système est ins-

«Le confort, c’est aussi la sécurité»

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tallé de manière à ce qu’il soit impossible d’atteindre un point non-câblé avant d’être passé par un point câblé», explique Maarten Decabooter. «Nous savons toujours qui est ou non présent dans le bâtiment. La sécu-rité dans les établissements de soins a un double aspect: elle doit offrir une protection contre les intrus, mais aussi nous permettre de veiller sur nos résidents. A côté des portes extérieures et de la porte du garage, nous avons aussi quelques points câblés internes, comme les locaux techniques et les salles de soins, car nous aimons savoir qui s’y trouve ou en quoi un accès provisoire se justifie, par exemple pour un installateur qui vient faire un entretien. Pour cette raison, nous avons installé un lecteur mural avec tableau à code à l’entrée du garage, ce qui permet une double authentification.»

Un des principaux atouts du contrôle des ac-cès est qu’il combine quelques points câblés en ligne (seuls les lecteurs muraux le sont, et ils sont généralement installés à des endroits stratégiques pour un système d’accès ac-tuel), avec des composants autonomes non câblés (comme les serrures et les cylindres). Au sein du réseau virtuel SALTO (SALTO Vir-tual Network ou SVN), l’échange de données entre les unités non-câblées (hors ligne) et câblées (en ligne) et le logiciel de gestion s’effectue au moyen du support ID (iBubbon ou carte Mifare) de l’utilisateur. Les informa-tions concernant les autorisations et l’admi-nistration (historique, profils d’accès, statut des batteries et informations calendrier) sont transmises. Les supports ID perdus sont éga-lement bloqués par ce biais. Le câble est donc remplacé par le réseau virtuel des supports ID en circulation. SALTO Systems est la première entreprise à avoir conçu des contrôles d’accès électroniques utilisant la technologie data-on-card. A l’aide de l’intelligence distribuée tant dans les serrures/cylindres électroniques que sur les cartes, il est possible d’assurer une administration sécurisée du système électro-nique de contrôle des accès.«La combinaison des portes câblées et non-câblées - avec presque toutes les pos-sibilités d’un système entièrement câblé - nous offre de nombreux avantages», résume Maarten Decabooter. «En voici quelques-uns:

les coûts par porte sont considérablement moindres, toutes les portes peuvent être pro-tégées, pas d’entretien, contrôle dynamique des accès, annulation d’une carte perdue, gestion intelligente des batteries, compte rendu simple, contrôle total de qui a accès à quoi et à quel moment, et protection par cryptage et authentification SALTO.»La gamme de cylindres électroniques GEO est complètement intégrée à la plateforme SALTO XS4. Grâce aux formats multiples et compacts, les cylindres constituent la solu-tion idéale pour presque tous les types de portes qui ne permettraient pas (ou n’exige-raient pas) la pose d’une serrure électronique conventionnelle. Les cylindres électroniques fournissent une solution ultramoderne qui complète n’importe quel type de porte. Aux serrures et cylindres XS4 non-câblés s’ajoutent trois types de lecteurs muraux: avec ou sans couvercle (intérieur/extérieur) et un lecteur mural avec couvercle et tableau code pour double authentification, installé à l’entrée du garage souterrain. «En combi-naison avec les contrôleurs des portes, les lecteurs muraux permettent d’étendre les avantages du système SALTO aux portes qui

ne peuvent pas être équipées de poignées électroniques, comme les barrières, les as-censeurs, les portes mécaniques etc. Bien en-tendu aussi en ligne pour le contrôle d’accès en temps réel.Avec SALTO Systems, nous avons trouvé le partenaire idéal pour notre projet», conclut Maarten Decabooter. «Ils nous ont parfaite-ment accompagnés et mis en contact avec des installateurs qui sont suffisamment qua-lifiés pour installer leurs solutions. Car voyez-vous, l’entreprise n’est pas uniquement une pionnière du contrôle électronique des ac-cès: elle maîtrise la totalité du parcours, de-puis la conception jusqu’à la production en passant par le développement.» (Par Rudy Gunst)

www.saltosystems.bewww.parkkemmelberg.be

01. Maarten Decabooter (Administrateur du Park Kemmel-berg): “Le système est installé de manière à ce qu’il soitimpossible d’atteindre un point non-câblé avant d’êtrepassé par un point câblé.”02. Lecteur mural avec couvercle et tableau à code pourdouble authentification03. Serrure électronique XS404. Cylindre électronique SALTO GEO

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* Temperatura regolabile sul rubinetto, con tappo di sicurezza antivandalismo. * Temperatura regolabile sul rubinetto, con tappo di sicurezza antivandalismo.

* Dopo aver regolato la temperatura, si può bloccare la manopola del miscelatore. * Dopo aver regolato la temperatura, si può bloccare la manopola del miscelatore.

Trasformatore, pile, flessibili, rubinetti d’arresto e accessori sono tutti compresi nel prezzo.

Certificazioni: EMC ACS HACCP Trasformatore di sicurezza (230Vac/5Vdc)

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Con miscelatore incorporato Alimentazione: 3 pile alcaline da 1,5 V (AA) Peso confezione: Kg. 2,100 Disponibilità: 2 giorni lavorativi

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Un maximum de confort, d’intimité et d’hygiène pour la maternité

L’hôpital fusionné Notre-Dame (Alost) étend son offre de soins sur trois sites: Alost, Asse et Ninove. La maternité d’Asse vient d’être entièrement rénovée, et les cellules

sanitaires de plusieurs chambres ont été équipées de nouvelles portes de douche Deureka, qui permettent d’économiser l’espace.

Les sites d’Alost et d’Asse sont des hôpi-taux généraux où les patients peuvent se rendre en consultation, se faire hospitaliser ou admettre en clinique de jour. En 2009, un bâtiment neuf est entré en service sur le site d’Alost, mais Asse et Ninove ont éga-lement été rafraîchis. «Pour aménager Asse en conformité avec les nouvelles directives stratégiques de la direction, les façades la-térales et le hall d’entrée ont notamment été transformés et rafraîchis. Après le ser-vice d’obstétrique, c’est la maternité qui a été rénovée. Tant les chambres individuelles que les chambres doubles étaient en reste d’un équipement, d’un confort et d’un ‘look’ contemporain», explique Nathalie Suij (coor-dinatrice technique de l’hôpital Notre-Dame d’Alost).

Des espaces sanitaires flexibles et fonctionnelsLes chambres individuelles et doubles ont été équipées d’un espace sanitaire avec douche, lavabo et tablette. Cindy Verstrae-ten, architecte du bureau multiprofession-

nel Bladt ir & Verstraeten: «Étant donné les dimensions modestes des chambres, tant en profondeur qu’en largeur, nous avons mis en place un concept très étudié optimisant l’exploitation de l’espace. Les priorités consis-taient à installer une douche à niveau dans chaque cellule sanitaire, un espace distinct pour les soins au bébé, et la possibilité de permettre aux jeunes papas de passer la nuit dans la chambre. Dans les chambres doubles, avec des portes séparées et des es-paces distincts pour les sanitaires et les soins au bébé, une séparation visuelle a été mise en place. Du point de vue de la durabilité fonctionnelle, la pose d’une paroi de 150 cm de long permet de transformer une chambre double en chambre d’une personne.»

Hygiène maximale, entretien minimalLe concept des portes de douche de Deure-ka a été retenu en réponse aux dimensions réduites des espaces sanitaires (180 x 180 cm). Mathias De Blieck de Deureka: «Notre porte de douche classique Solution était la

meilleure alternative. Moyennant des adap-tations minimes au niveau du lavabo et de l’angle du bloc sanitaire, nous avons pu créer une formule permettant d’économiser un maximum d’espace. Grâce à une combinai-son de charnières, il a été possible d’adapter parfaitement les dimensions des portes à celles des salles de bains. Ces charnières et profils de fixation sont réglables individuel-lement. En combinaison avec un sol et des parois d’un seul tenant, ainsi que des lavabos Corian, les portes de douche combinent hy-giène maximale et entretien minimal.» Deux portes de douche ROUND-IT de Deureka ont également été installées dans le service de gériatrie, où les cellules sanitaires sont un peu plus grandes. (Par Philip Declercq)

www.deureka.bewww.b-v.bewww.olvz.be

Les cellules sanitaires de la maternité ont été équipées de la porte de douche classique Solution de Deureka.

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Investir dans la formation adéquate des opérateurs pharmaceutiques est toujours un choix judicieux

En Belgique, le BCW (Belgian Cleanroom Workgroup) est une

asbl qui, depuis 25 ans, s’est donné pour mission d’apporter des connaissances aux utilisateurs de salles propres, d’offrir une plateforme de réseau et de proposer des formations professionnelles relatives aux salles propres. A côté du volet administratif, BCW est également doté d’un organe technique qui garantit le suivi des évolutions les plus récentes dans cet univers du minuscule, ainsi que leur transmission à son public-cible. Dans ce premier article, nous examinons l’importance d’investir dans une formation adéquate.

Aujourd’hui, nous estimons normal que les pouvoirs publics veillent sur la qualité des médicaments. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Des catastrophes humanitaires surve-nues au 20ème siècle ont entraîné l’obliga-tion, pour les firmes pharmaceutiques, de travailler dans le respect de la règlementa-tion GMP. Dans l’ensemble du processus de production pharmaceutique, c’est le facteur

humain qui reste encore le maillon le plus faible, et c’est pourquoi la formation est un élément capital pour garantir la qualité.

Règlementation GMPLes firmes pharmaceutiques doivent obli-gatoirement respecter et implémenter la règlementation GMP. Cette règlementation, tant en Europe qu’en Amérique, est extrê-mement stricte sur le plan des formations du personnel. Même s’il existe de petites différences entre les deux versions, celles-ci se correspondent sur l’essentiel: tous les membres du personnel qui peuvent influen-cer directement ou indirectement la qualité d’un produit doivent recevoir une formation adéquate et être qualifiés pour effectuer les tâches qui leur sont confiées.Comment une entreprise peut-elle démon-trer, durant une inspection, qu’elle a correc-tement implémenté ces règles? Tout d’abord, il est important que chaque travailleur dis-pose d’un descriptif de fonction précisant les tâches qui lui sont dévolues. Il peut s’agir d’un document générique correspondant à une fonction spécifique: opérateurs stériles, opérateurs du conditionnement etc. On peut aussi avoir un parcours de formation ou ‘training curriculum’ qui fait le lien avec les tâches définies dans le descriptif de fonction. Le travailleur devra alors avoir suivi la totalité de la formation avant de pouvoir effectuer de manière autonome les tâches figurant

dans son descriptif de fonction. A cette fin, chaque travailleur doit posséder un histo-rique personnel documentant les formations qu’il a suivies. Ces trois documents sont des éléments cri-tiques pour démontrer que les travailleurs sont qualifiés pour exécuter leurs tâches quotidiennes. Mais est-ce suffisant? La règle-mentation GMP reste muette sur la nature de la formation, par exemple la meilleure ma-nière de former les opérateurs stériles.

De l’importance d’une formation de qualitéPrévoir une bonne formation est donc un mal nécessaire, car même s’il coûte de l’argent et de l’énergie, il permet d’éviter bien des pro-blèmes par la suite. Et comme dans le reste du secteur, il s’agit de faire mouche du pre-mier coup. Une bonne formation pour les opérateurs stériles qui effectuent des tâches autonomes dans des salles stériles doit s’articuler autour de trois critères: connais-sances, compétences et attitude. Il ne suffit pas d’apporter des connaissances portant sur les tâches à effectuer. «Une bonne for-mation inclut, en plus de la procédure de changement de tenue, une formation de base en microbiologie, hygiène personnelle, fonctionnement d’une salle propre et façon de s’y comporter.» Même si l’on sait que l’être humain est une source de contamination, on perd trop souvent de vue que ces opérateurs

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doivent aussi prendre des décisions critiques pour la qualité en exécutant leurs tâches dans les salles propres. Ces opérateurs ont donc un rôle capital pour la qualité, et mieux vaut par conséquent qu’ils soient aussi qualifiés que possible pour prendre la bonne décision. En plus des connaissances, il faut également acquérir les bonnes compétences. On peut parfaitement expliquer comment remplacer une roue de voiture, mais pour quelqu’un qui ne l’a jamais fait, desserrer les vis peut être une véritable gageure. On ne peut pas apprendre à agir dans un environnement aseptique en se contentant d’inculquer la théorie ou de montrer des extraits de vidéos. Il n’est même pas nécessaire d’acquérir ces compétences dans une salle propre: on peut parfaitement le faire dans un local de cours. L’important est que les étudiants soient ac-compagnés par un opérateur expérimenté ou un formateur qui aura une connaissance suffisante des compétences à apprendre. Et ici aussi, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Il existe par ailleurs dans le com-merce des produits tels que le glo-germ qui permettent de rendre visibles des particules microscopiques ou des micro-organismes en utilisant la lumière ultraviolette. Ces res-sources sont particulièrement pratiques pour enseigner le travail aseptique.Enfin, il est extrêmement important d’adop-ter l’attitude adéquate pour travailler dans une salle propre. Chaque action doit être soigneusement réfléchie. C’est un environ-nement qui ne convient pas à tout le monde. Certaines personnes travaillent en moyenne sept heures par jour dans une salle propre; elles doivent savoir que chaque changement de vêtements doit s’effectuer correctement, car à chaque fois que l’on entre dans la salle propre, on représente un risque potentiel de contamination microbiologique.

Mesurer les connaissances, les compétences et l’attitudeIl est relativement facile de mesurer les connaissances acquises au terme d’une for-mation au moyen d’un test. Dans ce cadre, il est important que les questions soient formulées de manière à «mesurer» réelle-ment les connaissances, tout en sachant

que fixer les objectifs d’apprentissage est capital. Ceux-ci doivent en effet constituer le fil conducteur qui permettra d’élaborer les bonnes questions.Mesurer les compétences est déjà un peu plus difficile, mais peut consister à faire ré-aliser certains tests pratiques aux étudiants, avec ou sans utilisation de biomarqueurs ou de produits comme le glo-germ. On s’assure-ra dans ce cadre que les connaissances, mais aussi les compétences acquises puissent être mises en pratique. Le fait de pouvoir ajouter, durant le test, des ‘circonstances imprévues’ permettant d’évaluer le ‘potentiel de ré-flexion aseptique’ des étudiants est un atout supplémentaire. Comme on l’a déjà vu, le fait d’être capable de prendre seul des décisions adéquates est crucial dans un environne-ment aseptique. Le test pratique est donc particulièrement indiqué.Enfin, il faut mesurer l’attitude des opéra-teurs stériles. Les connaissances et les com-pétences peuvent être évaluées par les for-mateurs de l’entreprise, mais une approche quantitative ne permet pas de mesurer la bonne attitude. Il faut plutôt faire appel au su-périeur ou aux collègues de l’opérateur pour constater s’il a ou non l’attitude qui convient pour travailler en salle propre. Si les connais-sances et les compétences peuvent être me-surées à des moments prédéfinis, répétés ou non au fil du temps, constater l’existence de la

bonne attitude est un processus permanent. Un comportement indésirable ou inadéquat doit être immédiatement corrigé. On devra aussi se demander s’il n’y a pas avantage à affecter ailleurs qu’en salle propre les travail-leurs qui font preuve à plusieurs reprises d’un comportement aseptique inapproprié. Travailler dans des conditions aseptiques n’est pas simple, et mérite donc un parcours de formation à part entière. Les recyclages sont également importants. Il n’est pire risque que la ‘routine’ pour les opérateurs sté-riles, et remettre régulièrement leur attitude à niveau est crucial. C’est un peu comme l’ammoniac pour les haltérophiles.

Investir dans la qualitéInvestir dans de bonnes formations, c’est in-vestir dans la qualité. C’est toujours un bon choix, si pas le seul bon choix. Ce faisant, on aide les opérateurs à mieux exécuter leur tâche, pour être plus motivés. Le coût d’une absence de formation dépasse toujours celui d’une formation de qualité, sans oublier que chaque plainte nuit à une image de marque d’une façon qui, bien que difficile à chiffrer, n’en a pas moins un impact. Les patients ne voient pas nos indicateurs de qualité, mais uniquement le produit fini... Qu’il soit bon ou mauvais. (Par Linda Vereycken & Patrick Maetens)

www.bcw.be

Linda Vereycken (CEO BMC consulting et tréso-rière/formatrice BCW): «Une bonne formation inclut, en plus de la procédure de changement de tenue, une formation de base en microbio-logie, hygiène personnelle, fonctionnement d’une salle propre et façon de s’y comporter.»

Patrick Maetens (Directeur Customer Service and Training de l’organisation sans but lucratif GS1 Global Office à Bruxelles et membre actif de l’organe technique du BCW): Il n’est pire risque que la ‘routine’ pour les opérateurs stériles.

«Une bonne formation pour les opérateurs stériles qui effectuent des tâches autonomes dans des salles stériles doit s’articuler autour de trois critères: connaissance, compétences et attitude.»

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Des systèmes de détection anti-incendie qui (r)assurent

Pour la sécurité des patients et des travailleurs du secteur

des soins de santé, il est crucial de pouvoir se fier à un système de détection anti-incendie de qualité. Les détecteurs anti-incendie automatiques de Bosch (Série 420) sont réputés pour leur extrême fiabilité.

Les détecteurs constituent un élément important d’un système anti-incendie. Ils doivent jouer leur rôle lorsque cela compte vraiment, mais aussi éviter les fausses alertes lorsqu’il n’y a pas d’incendie. Dans de nom-breux cas, les modèles simples sonnent l’alarme sans préciser ce qui la déclenche, par exemple fumée de cigarette, poussière ou vapeur d’eau. Il arrive aussi souvent qu’ils ne détectent pas les foyers ouverts à temps, alors qu’il s’agit d’un des types d’incendie les plus dangereux qui soient.Quand des vies humaines sont en jeu, comme dans le secteur des soins de santé, il est donc extrêmement important d’utiliser des détecteurs au fonctionnement irrépro-chable. Les détecteurs anti-incendie automa-tiques de Bosch (Série 420) sont réputés pour leur extrême fiabilité. Ces capteurs détectent des incendies en un temps record et limitent les fausses alerttes à un minimum. Une dé-tection intelligente est importante car tous

les incendies ne suivent pas la même évo-lution. Ces détecteurs dotés d’intelligence sont capables d’identifier plus de cinq mille incendies différents. Les fausses alertes dé-clenchées par la poussière, la vapeur d’eau ou la fumée de cigarettes sont par consé-quent exclues.

Répartir les coûtsLes hôpitaux et les établissements de soins sont légalement tenus de s’équiper de sys-tèmes de détection anti-incendie perfor-mants. Mais lors du prochain remplacement, informez-vous au sujet des différences entre les systèmes qui existent sur le marché: le jeu en vaut la chandelle. Si vous optez pour la qualité, vous aurez la certitude que d’y gagner sur toute la ligne en cas de situa-tion d’urgence. Les fausses alertes incendie peuvent être extrêmement perturbantes et angoissantes. Il est presque toujours pos-sible de remplacer votre système existant par étapes, de manière à étaler les coûts sur plusieurs phases.

Une évacuation annoncée vocalementIl est également important de veiller, quand on dispose d’un système avancé d’éva-cuation doté de capacités vocales, à tenir compte des patients vulnérables et immo-bilisés. Pour leur éviter de paniquer, il faut pouvoir utiliser une annonce silencieuse et codée pour que l’éventuelle évacuation se

déroule de manière gérable et permette de sauver des vies. Praesideo, un système extrê-mement avancé d’évacuation à capacité vo-cale de Bosch, peut émettre plusieurs types de message dans diverses zones. Il est ainsi possible de délivrer un message codé dans les espaces publics, d’envoyer un message au personnel dans les chambres qu’occupent des patients et, par exemple, un message vocal incluant des instructions dans les salles d’opération.Les systèmes intégrés de détection d’éva-cuation à capacités vocales de Bosch sont conçus de manière à s’intégrer parfaitement entre eux. Il est possible de créer des sys-tèmes sur mesure pour les établissements de toutes tailles, mais aussi d’y raccorder des périphériques.

www.boschsecurity.be

Les détecteurs anti-incendie automatiques de Bosch (série 420) détectent les incendies très rapidement et limitent les fausses alertes au strict minimum.

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Un des grands défis du big data Le potentiel stratégique de la gestion des données

Dans le secteur public et semi-public, la gestion des données

relève désormais plus de l’activité stratégique que la simple gestion tactique de composants opérationnels. La profusion des données collectées ouvre la voie à de nouvelles méthodes de management.

L’importance croissante des données s’il-lustre par le fait que l’on estime que toutes les données collectées de mémoire d’homme jusqu’en 2003 correspondent à environ 5 exabytes (Eric Schmidt, Google). En 2012, on a évalué que la quantité de données pro-duite chaque jour (tous domaines d’activités confondus) équivalait à environ 2,5 exabytes. Et ce volume double tous les 40 mois. La gestion adéquate des données semble avoir un important potentiel stratégique. En 2012, McKinsey estimait qu’une utilisation structu-relle des big data permettrait aux économies développées européennes d’économiser une centaine de milliards d’euros en effica-cité opérationnelle dans leur administration publique. Quatre ans plus tard, ce même McKinsey constatait que ce potentiel était resté (quasiment) inexploité.

Insuffisamment exploitéPour expliquer ce fait, il faut notamment cher-cher au niveau du pilotage et de la gestion du capital humain. Nos organisations sont encore trop greffées sur la logique dans la-

quelle les ‘dirigeants centraux’ prennent des décisions stratégiques, le cadre moyen les exécute au niveau tactique et une vaste base veille à leur mise en oeuvre opérationnelle. De ce fait, des opportunités de gestion quali-tative des données nous échappent: faire plus avec moins de ressources, avec une qualité élevée et tout en tenant compte du faisceau d’attentes changeantes dans le chef des ac-teurs concernés, parmi lesquelles l’autonomie croissante des collaborateurs, la guerre des talents ou l’empowerment du client.

Les adaptations organisationnelles deviennent une nécessitéPour relever le gant, nos organisations doivent s’adapter dans une série de domaines, y com-pris la manière dont nous nous organisons et dont nous dirigeons. Aujourd’hui, on constate que les entreprises facilitaires et techniques conservent encore une organisation très centralisée et corporatiste. Les différents si-los se voient affecter des objectifs clairs en fonction desquels ils sont évalués. Le fait que la somme des parties néglige le potentiel de l’ensemble de l’organisation est assimilable à un dommage collatéral calculé. Ce que Porter & Thomas nomment ‘Inte-grated Practice Units’ (IPU) - de petites entités

partielles qui travaillent en autonomie et en partant du processus plutôt que du domaine concerné ou de la spécialisation de la fonc-tion, peut apporter une solution. Les IPU proviennent des soins de santé et sont des alternatives aux concepts connus tels que le ‘management intégral’ ou les ‘équipes auto-dirigées’. Sans entrer dans le détail, l’objectif de cette approche décentralisée est de miser davantage sur l’expertise et le sur-mesure (exploitation des données) en organisant au maximum autour d’un processus donné (qui recueille d’ailleurs une vaste expérience). Cette situation rend la standardisation pos-sible, ce qui est une condition pour travailler de manière à augmenter structurellement la qualité.

La standardisation permet la prévisibilitéLa standardisation et le sur-mesure ne sont pas antinomiques. La standardisation des

Jan Flament, (Directeur Services administratifs & Tech-nico-facilitaire, CHU Bruxelles): «Nos organisations sont encore trop peu greffées sur la logique dans laquelle les ‘dirigeants centraux’ prennent des décisions stratégiques, le cadre moyen les exécute au niveau tactique et qu’une vaste base veille à leur implémentation opérationnelle. De ce fait, nous laissons passer des opportunités de bonne gestion des données.»

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processus garantit une prédictibilité qui per-met de concentrer la valeur ajoutée et la créa-tivité des experts qui gèrent le processus sur les éléments de celui-ci où survient un écart par rapport au ‘cours normal des choses’ (et où il faut donc faire intervenir l’expertise et l’expérience). La manière de travailler intégrée présuppose une organisation fondamentale-ment différente et peut allier meilleure quali-té et structure de coûts réduite.

Pas une garantie de succèsDécentraliser ou intégrer n’est pas en soi une formule magique. C’est un moyen parmi une

Chaque organisation doit jeter des ponts entre les niveaux stratégique, tactique et opérationnel en comprenant que la ‘manière de faire’ est tout aussi importante que les missions et visions (parfois vagues) élaborées dans les bureaux de la direction.

Sources:1. Porter Michael E. & Lee Thomas H., The strategy that will fix health care, Harvard business review, octobre 2013, p2-192. David Court, Getting big impact from big data, McKinsey Quarterly, janvier 2015.3. Coucke Philippe A., Patient Empower-ment - D’immenses défis attendent la santé publique !, Healthcare executive n° 79 2014, pp. 40-424. McKinsey Global Institute, Big data: the next frontier for innovation, competition and productivity, mai 2011.5. Kenney Charles, Transforming Health Care - Virginia Mason Medical Center’s Pursuit of the Perfect Patient Experience, 2011.6. Matt Ariker, Peter Breuer, Tim McGuire, How to get the most from big data, dé-cembre 2014, McKinsey 7. Stefan Biesdorf, David Court et Paul Will-mott, Big data: What’s your plan? McKin-sey Quarterly, mars 2013.

gamme de mesures beaucoup plus vaste pour traiter la profusion des données et des informations; toutefois, le cadre central doit être dirigé de manière centrale. Il est impor-tant que toutes les données soient consul-tables de manière simple et univoque pour les équipes autodirigées, afin qu’elles soient elles-mêmes en mesure de maximiser leur potentiel. De plus, les résultats des presta-tions doivent non seulement être mesurés, mais aussi faire l’objet d’un compte rendu public pour générer à nouveau un impact positif sur la qualité.

Interaction dans l’organisation en réseauLa complexité de tout ceci réside cependant dans l’interaction entre les éléments cen-traux et décentralisés au sein d’une organi-sation. Quelles sont les attentes mutuelles? Et sur quelle base prendre des décisions qui répondront aux véritables besoins de l’or-ganisation, mais aussi des clients? Chaque organisation doit jeter des ponts entre les niveaux stratégique, tactique et opérationnel en comprenant que la ‘manière de faire’ est tout aussi importante que les missions et vi-sions (parfois vagues) élaborées dans les bu-reaux de la direction. Le big data représente

donc une source de défis, mais surtout des opportunités à tous les niveaux de la nou-velle organisation en réseau. (Par Jan Flament)

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Journée d’études sur les composés pharmaceutiques dans l’eau

Des composés pharmaceutiques aboutissent massivement dans les eaux usées et dans les eaux de surface, y compris en provenance des établissements de soins, et l’intérêt va augmentant pour ce phénomène. Dans notre pays aussi. Une journée d’études a pu

tracer quelques perspectives. Certaines questions ont trouvé réponse: que nous apprennent les mesures effectuées? La santé publique est-elle en danger? Qu’est-ce qui est possible techniquement? Comment réagit l’étranger? Et comment réagit la Flandre?

Une journée d’études consacrée aux com-posés pharmaceutiques dans les eaux usées et dans les eaux de surface a été te-nue au Katholieke Universiteit Leuven le 23 février 2015. La journée était organisée par UCLeuven Limburg, KULeuven et la Vlaamse Milieu maatschappij VMM. Elle cadrait dans le projet IWT-Tetra ‘Élimination de composés persistants dans les eaux usées chargées en produits pharmaceutiques: évaluation des techniques de traitement et des effets éco-logiques résiduels’. Plusieurs intervenants se sont succédés.

Chèreté (ir)responsableMarjoleine Weemaes est chef de groupe re-cherche chez Aquafin. Elle constate qu’il y a beaucoup d’endroits où l’on mesure des te-neurs en substances pharmaceutiques et en produits hormonaux supérieures à la limite de mention obligatoire ; aussi bien dans les eaux souterraines que dans les eaux de sur-face et dans l’eau potable. Presque tous les composés dépassent ces limites. On observe d’ailleurs ce phénomène dans toute l’UE. Se pose donc la question de savoir s’il faut mettre en œuvre des traitements supplé-mentaires pour éliminer, en grande partie,

les produits pharmaceutiques dans l’eau. En Suisse, on estime que oui. Il y a des me-sures de fin de ligne, notamment l’épuration complémentaire, qui a lieu dans 100 des 700 stations d’épuration. Elles réduisent la charge en question de 50%. Le coût de l’opération, un milliard d’euros, dont 75% sont payés par les taxes sur les eaux usées. En Suède, on s’y prend tout autrement: on s’oriente vers la source, explique Marjoleine Weemaes. L’in-dustrie pharmaceutique doit tenir compte d’un tas de considérations écologiques pendant la production. Et elle est tenue de fournir des informations écologiques. Il y a également des mesures sur le plan des prescriptions: les médecins peuvent choisir des produits plus écologiques. De plus, les autorités surveillent l’utilisation de produits pharmaceutiques dans l’élevage et dans la pisciculture. Dans notre pays, on part du principe que la post-épuration du débit total des eaux usées domestiques par ozonisation ou charbon ac-tif est pour l’instant encore - de manière irres-ponsable - trop chère. C’est la raison pour la-quelle il convient d’investir dans la recherche de techniques d’épuration meilleur marché et plus efficientes.

Les voix de la pratiqueUn autre angle de perspective a été proposé par Herman Devriese. Il est le chef de service écologie et prévention à l’UZ Leuven. «Un des principaux éléments est que l’on doit apprendre au public que les égouts ne sont pas le circuit le moins cher pour les déchets», explique-t-il. «Car malheureusement, cer-tains considèrent que c’est le cas - la solution la plus facile, la plus simple et la meilleure marché. C’est très souvent le cas dans les la-boratoires.» Il a fait mention d’autres solutions alter-natives de fin de ligne: la sédimentation et le Pharmafilter. «La sédimentation est très simple», dit-il. «Cela marche toujours, mais pas trop bien. Mais grâce à la centrifugation, les techniques sont aujourd’hui plus stables, plus fiables et un peu moins chères. Et donc, on adopte de plus en plus ces techniques ». Herman Devriese présente ensuite le Phar-

La Suisse réagit avec des mesures fin de ligne. La Suède opte pour ses solutions orientées vers les sources.

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mafilter. On l’utilise aux Pays-Bas dans quelques hôpitaux. Beaucoup de choses y sont biodégradables: assiettes, couverts, vases de nuit, cathèdres.... Le personnel les jette dans un broyeur à l’étage. Ce flux de déchets est ensuite mélangé à beaucoup d’autres. Le mélange ainsi constitué part en même temps qu’un flux d’eaux usées de l’hôpital vers la station d’épuration. Tout y est traité en même temps. Notamment par la fermentation des boues qui produit des biogaz qui sont suffisants pour couvrir 60 à 75% des besoins énergétiques de la station d’épuration. L’eau résiduelle est épurée non seulement par les bactéries, mais aussi par l’ozone et le charbon actif. Des fractions de médicaments encore présents sont égale-ment décomposées, prétend le fabricant. La qualité résultante de l’eau serait de la qualité de l’eau potable. Devrieze est allé examiner un système de ce type aux Pays-Bas, et a malgré tout quelques remarques. «Pour un Pharmafilter comme ce-lui-là, il faut de bons égouts», estime-t-il. «On remarque aussi que les gens auront tendance à penser qu’ils peuvent y jeter n’importe quoi, puisque ça produira de l’électricité. Comme le système produira du courant, ils auront presque le réflexe d’utiliser un maximum de matériel, ce qui risque de faire exploser l’utili-sation primaire des matières premières. Autre point: cette méthode offre effectivement une solution au niveau de l’hôpital, mais pas au niveau de la société globale. Troisièmement, en cas de panne du système, je ne tiens pas à être sur place. Chez nous, par exemple, on parle de près de 1.000 m3 par jour. Je ne vois pas comment remédier à une panne... Mais s’il est prouvé que le Pharmafilter continue à fonctionner de manière très efficace et effec-tive? C’est une possibilité vers laquelle nous pourrions évoluer à terme.»

Une grande diversitéJurgen Meirlaen, VMM, a donné des informa-tions sur WEISS, le Water Emission Inventory planning Support System. Il s’agit d’un logi-

ciel d’aide à l’établissement d’un inventaire d’émission. Meirlaen a ensuite présenté les résultats de mesures effectuées en 2014 dans des hôpitaux et des installations de traitement des eaux usées. 24 composés ont été recherchés. Dans le cas des hôpitaux, de nombreux composés dépassaient les limites de détection. Les mesures ont également montré qu’il y avait une grande variation entre les hôpitaux, et au sein même des hôpitaux (charge par lit, par exemple). Les concentrations sont plus élevées que dans le

cas des stations d’épuration. Pour ce qui est des mesures dans les stations d’épuration, le rendement de l’élimination varie beaucoup d’une station d’épuration à l’autre.

SoucisKris Van Den Belt du VMM s’est préoccupé de la situation en Flandre. En ce qui concerne l’eau potable, elle affirme qu’il n’y a pas de problèmes. La seule exception pourrait consister en produits de contraste iodés. Il semble que ceux-ci soient difficiles à élimi-

Emission nette médicaments (projet WEISS)

Stations d’épuration: % des échantillons audessus de la limite de détection

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w Journée d’études

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Un autre point d’éclairage a été proposé par Her-man Devriese. Il est le chef de service écologie et prévention à UZ Leuven. Il a fait mention d’autres solutions alternatives de fin de ligne : la sédimen-tation et le Pharmafilter. “La sédimentation est très simple”, dit-il. “Cela marche toujours, mais pas trop bien. Mais grâce à la centrifugation, les techniques sont aujourd’hui plus stables, plus fia-bles et un peu moins chères. Et donc, on adopte de plus en plus ces techniques”.

Herman Devriese présente ensuite le Pharmafilter. On l’utilise aux Pays-Bas dans quelques hôpitaux. Beaucoup de choses y sont biodégradables : assiet-tes, couverts, vases de nuit, cathèdres,… Le per-sonnel les jette dans un broyeur à l’étage. Ce flux de déchets est ensuite mélangé à beaucoup d’autres. Le mélange d’eaux usées ainsi constitué part en même temps qu’un flux d’eaux usées de l’hôpital vers la station d’épuration. Tout y est traité en même temps. Notamment par la fermentation des boues qui produit des biogaz qui sont suffisants pour couvrir 60 à 75% des besoins énergétiques de la station d’épuration. L’eau résiduelle est épu-rée non seulement par les bactéries, mais aussi par l’ozone et le charbon actif. Des fractions de médi-caments encore présents sont également décompo-sées, prétend le fabricant. La qualité résultante de l’eau serait de la qualité de l’eau potable.

R & d AV E C A o P C L i N i C L E A N

Thomas Scheers a présenté le projet AOP-Cli-niclean. Thomas Scheers : “Suite à l’entrée en vigueur de la directive cadre européenne sur l’eau, les composés persistants ne pourront plus être déversés dans les eaux du surface dans un avenir proche. Le développement de techniques d’épuration complémentaires est une nécessité. La solution novatrice réside dans les AOP, Advan-ced Oxidation Processes. Ils ont la potentialité de décomposer totalement les composés persistants. Une décomposition partielle peut conduire à une meilleure biodégradabilité, ou à une meilleure adsorption sur le charbon actif”.

u Stations d’épuration: % des échan-tillons au-dessus de la limite de détection

u émission nette médi-caments (projet WEISS)

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Un autre point d’éclairage a été proposé par Her-man Devriese. Il est le chef de service écologie et prévention à UZ Leuven. Il a fait mention d’autres solutions alternatives de fin de ligne : la sédimen-tation et le Pharmafilter. “La sédimentation est très simple”, dit-il. “Cela marche toujours, mais pas trop bien. Mais grâce à la centrifugation, les techniques sont aujourd’hui plus stables, plus fia-bles et un peu moins chères. Et donc, on adopte de plus en plus ces techniques”.

Herman Devriese présente ensuite le Pharmafilter. On l’utilise aux Pays-Bas dans quelques hôpitaux. Beaucoup de choses y sont biodégradables : assiet-tes, couverts, vases de nuit, cathèdres,… Le per-sonnel les jette dans un broyeur à l’étage. Ce flux de déchets est ensuite mélangé à beaucoup d’autres. Le mélange d’eaux usées ainsi constitué part en même temps qu’un flux d’eaux usées de l’hôpital vers la station d’épuration. Tout y est traité en même temps. Notamment par la fermentation des boues qui produit des biogaz qui sont suffisants pour couvrir 60 à 75% des besoins énergétiques de la station d’épuration. L’eau résiduelle est épu-rée non seulement par les bactéries, mais aussi par l’ozone et le charbon actif. Des fractions de médi-caments encore présents sont également décompo-sées, prétend le fabricant. La qualité résultante de l’eau serait de la qualité de l’eau potable.

R & d AV E C A o P C L i N i C L E A N

Thomas Scheers a présenté le projet AOP-Cli-niclean. Thomas Scheers : “Suite à l’entrée en vigueur de la directive cadre européenne sur l’eau, les composés persistants ne pourront plus être déversés dans les eaux du surface dans un avenir proche. Le développement de techniques d’épuration complémentaires est une nécessité. La solution novatrice réside dans les AOP, Advan-ced Oxidation Processes. Ils ont la potentialité de décomposer totalement les composés persistants. Une décomposition partielle peut conduire à une meilleure biodégradabilité, ou à une meilleure adsorption sur le charbon actif”.

u Stations d’épuration: % des échan-tillons au-dessus de la limite de détection

u émission nette médi-caments (projet WEISS)

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ner. En fin de compte, notre région conclut que tout bien considéré, il n’existe «pas de problème aigu». Cette constatation est conforme avec celle de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Le cas de l’ozoneMarjoleine Weemaes avait déjà signalé que la post-épuration par ozonisation et par le charbon actif est en principe possible. Bart Dewitte, Sales Manager, s’appuie sur ces dires pour donner plus d’explications sur WEDECO, la technologie d’ozonisation de Xylem qui fait disparaître les ‘polluants émergents’ dont font partie les produits pharmaceutiques. La technologie est utilisée dans plusieurs communes suisses, et dans deux hôpitaux allemands. Il affirme que 90% des polluants nouveaux sont éliminés par l’ozone. Bart Dewitte: « La technologie a plus de facette et est moins chère que le charbon actif. La

différence peut atteindre 40%. La concentra-tion en ozone peut être faible: environ 0,6 à 0,8 g d’ozone par g de COD, Carbone Orga-nique Dissous. De plus, l’implémentation est simple aussi bien dans les nouveaux que les anciens systèmes. Le process est fiable. Les frais supplémentaires sont limités à 3 à 10% par mètre cube d’eau usée ».

Nombreuses informationsBart De Greef (Pharma.be) a également pris la parole à propos d’EPS, Eco-Pharmaco Stewar-dship Scheme. Thomas Scheers a présenté le projet de R&D AOP-Cliniclean. Enfin, Sofie Van Volsem (VMM) a esquissé la politique euro-péenne en matière de produits dangereux. (Par Koen Vandepopuliere)

Médicaments et perturbateurs hormonaux détectés dépassant les limites de rapportage

Trop souvent encore, on considère les égouts comme le circuit d’évacuation des déchets le plus facile, le plus simple et le moins cher.

U N E G R A N d E d i V E R S i T é

Jurgen Meirlaen, VMM, a donné des informati-ons sur WEISS, le Water Emission Inventory plan-ning Support System. Il s’agit d’un logiciel d’aide à l’établissement d’un inventaire d’émission. Il tient compte de toutes les sources de pollution de l’eau. Jurgen Meirlaen a présenté ensuite les résultats de mesures effectuées en 2014. Elles ont été faites dans des hôpitaux et dans des stations d’épuration. 24 composés étaient recherchés. Dans le cas des hôpitaux, de nombreux composés dépassaient les limites de détection. Les mesures ont également montré qu’il y avait une grande variation entre les hôpitaux, et au sein même des hôpitaux (charge par lit, par exemple). Les concentrations sont plus éle-vées que dans le cas des stations d’épuration. Pour ce qui est des mesures dans les stations d’épuration, le rendement de l’élimination varie beaucoup d’une station d’épuration à l’autre.

S o U C i S

Kris Van Den Belt du VMM s’est préoccupé de la situation en Flandre. “Les mesures montrent” dit-il, “que les eaux de surface sont plus chargées que les eaux souterraines. Néanmoins, les eaux souter-raines sont touchées par le phénomène. Les cau-ses en sont les pollutions diffuses et les égouts qui fuient. En ce qui concerne l’eau potable, il sem-ble qu’il n’y a pas de problèmes. Excepté peut-être pour les produits de contraste radiologiques iodés. Il semble que ceux-ci soient difficiles à éliminer. En fin de compte, notre région conclut, en accord avec le WHO (Organisation Mondiale de la Santé), “qu’il n’y a pas de problèmes aigus”. Il est cepen-dant indispensable que le secteur de l’eau potable suive le problème de manière opérationnelle, tant au niveau des sources que de l’eau potable. On con-seille également d’adhérer au Water Safety Plan. Finalement, la Flandre devrait mieux protéger les sources d’eau potable.

L E C A S d E L’ o z o N E

Marjoleine Weemaes avait déjà signalé que la post-épuration par ozonisation et par le char-bon actif est en principe possible. Bart Dewitte, Sales Manager, s’appuie sur ces dires pour don-ner plus d’explications sur WEDECO, la technolo-gie d’ozonisation de Xylem. Elle élimine, ‘les pol-luants nouveaux’, dont font partie les produits pharmaceutiques. La technologie est utilisée

dans plusieurs communes suisses, et dans deux hôpitaux allemands. Il affirme que 90% des pol-luants nouveaux sont éliminés par l’ozone. Bart Dewitte : “La technologie a plus de facette et est moins chère que le charbon actif. La différence peut atteindre 40%. La concentration en ozone peut être faible : environ 0,6 à 0,8 g d’ozone par g de COD, Carbone Organique Dissous. De plus, l’implémentation est simple aussi bien dans les nouveaux que les anciens systèmes. Le process est fiable. Les frais supplémentaires sont limités à 3 à 10% par mètre cube d’eau usée”.

N o M B R E U S E S i N F o R M AT i o N S

Bart De Greef (Pharma.be) a également pris la parole à propos d’EPS, Eco-Pharmaco Ste-wardship Scheme. Sofie Van Volsem (VMM) a esquissé la politique européenne en matière de produits dangereux. Une riche journée donc, et bien remplie (par Koen Vandepopuliere)

u Médicaments et perturbateurs hormonaux détectés dépas-sant les limites de rapportage

u Résultats de mesure 2014, hôpitaux

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Nouveau centre de soins Demerhof à Bilzen: ‘Le confort commence par le sol’

Les centres de soins modernes sont de superbes lieux de vie

adaptés et confortables, et comme le montrent ITEC Contract Floors et KH Services dans le nouveau centre Demerhof à Bilzen: “Cette nouvelle approche commence par le sol.”

La dernière phase de la rénovation complète des vieilles maisons de repos Demerhof et Sint-Martinus a entre-temps été achevée: les trois étages de la maison de retraite ont été « mis à nu » pour être transformés en 24 appartements modernes avec services. L’en-semble du site de Demerhof est le théâtre d’allées et venues de visiteurs, d’infirmiers, d’aides-soignants, d’ergothérapeutes, de kinésithérapeutes, de diététiciens, d’anima-teurs, de bénévoles, etc. Il y a donc du pas-sage et c’est pour cette raison que le sol, en particulier, doit pouvoir résister à tout, être adapté à sa fonction et à ses besoins. Et c’est précisément ce point qui constitue un défi: comment répondre aux besoins de chacun avec une seule solution, qui soit élégante par-dessus le marché?

Se sentir comme chez soiC’est ainsi qu’à l’été 2014, ITEC et KH Services se sont associés pour le revêtement des sols de Demerhof. Ken Liberloo, chef de projet de KH Services: « C’est immédiatement devenu l’un de nos plus gros projets. Les sols en vinyle à usage professionnel sont naturellement dif-férents de ceux destinés à un usage résiden-tiel. Les fonctionnalités d’un centre de soins requièrent des caractéristiques spécifiques: le sol doit être extrêmement facile d’entre-tien, avoir une chape d’usure plus épaisse

protégée contre les traces de roulettes et un usage intensif, tout en dégageant chaleur et convivialité. »Le motif bois « Calais » de la gamme hété-rogène « Itec Concept Ultimate » se charge de faire régner cette ambiance chaleureuse. Contrairement aux maisons de repos exis-tantes et plus anciennes pourvues d’un « sol d’hôpital » homogène typique, celui-ci crée tout de suite une impression plus conviviale. Au total, 1 180 m2 de cet Itec Concept Ulti-mate ont été installés dans les chambres. Les sols antidérapants Itec I-safe ont été retenus pour les salles de bains, à raison de 140 m2 au total. Grâce à une chape d’usure de 0,70 mm, ces revêtements sont non seulement inu-sables, mais aussi extrêmement sûrs (classe 34/43 – EN 685).

Le sens du détailITEC met au point trois groupes de sols en vinyle hétérogènes: des revêtements acous-tiques à usage professionnel, des revête-ments super compacts (particulièrement résistants) et des revêtements antidérapants, idéals notamment pour les cantines et les cuisines. Dirk Desimpel, responsable Projets BeLux chez le Groupe IVC: « Au sein de ces groupes, ITEC propose différents types de qualité, dans différents modèles et couleurs standard. Il y a beaucoup plus de choix de dessins qu’auparavant. Vous pouvez partir du principe que les motifs, et donc l’ambiance que vous recherchez dans un contexte rési-

dentiel, sont également disponibles pour des projets professionnels. »Ken Liberloo: « Il est apparu assez rapidement que le vinyle était la solution, aussi pour son prix avantageux comparé à celui d’une dalle en céramique par exemple. Du fait de ses matériaux naturels, le lino possède quant à lui une structure un peu plus ouverte et est donc plus susceptible de se tâcher. » Pour ter-miner, la pose fait également la différence. KH Services accorde une attention particulière à des finitions impeccables, car « la moindre petite erreur saute immédiatement aux yeux et peut défigurer l’ensemble du sol. »Koenraad Hotterbeex (Gérant KH Services): « Il s’agit un travail manuel, vous voulez donc toujours pouvoir être fier du résultat. Chaque phase de la construction rencontre des pro-blèmes à un moment ou à un autre, nous y sommes habitués. Il arrive par exemple que la chape sur le chantier sèche moins rapide-ment que prévu, à cause de l’isolation plus épaisse et de l’absence de ventilation. Il est alors important bien entendu de pouvoir travailler rapidement si le timing prend du retard. À cet égard, la facilité d’installation des revêtements ITEC constitue évidemment un atout supplémentaire.»

(Architectes: CONIX RDBM Architects – Anvers / Coordi-nation du chantier: AT Osborne – Bruxelles/Entrepreneur pilote: Renotec – Geel/ Entrepreneur général: Houben – Beringen/Installation des sols en vinyle: KH Services – Beringen. Fabricant des sols: IVC Groupe Avelgem)

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Armaflex Ultima pour la clinique Skandion à Scandinavie

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Un centre de protonthérapie ultra-moderne a vu le jour à Uppsala, non loin de Stockholm, la capitale suédoise. La protonthérapie est une forme efficace de traitement du cancer, qui présente peu d’effets secondaires. La clinique Skandion devrait accueillir 1.000 patients

par an dans un premier temps, puis 2.500. L’édifice a été réalisé par la société immobilière suédoise Akademiska Hus, en collaboration avec une entreprise du bâtiment appelée NCC. Le centre de protonthérapie a été conçu comme un bâtiment individuel doté de murs de 3,7 mètres d’épaisseur.

Un isolant qui ne dégage pas de fuméeAfin d’isoler les canalisations d’eau froide et les conduites d’air des climatiseurs, la société Incoord AB (Danderyd), qui figure parmi les leaders suédois du secteur des techniques énergétiques et de la climatisation, a sélec-tionné le nouveau Armaflex Ultima d’Ar-macell dans le cadre d’un appel d’offres. La mousse élastomère bleue est le premier iso-

lant flexible à atteindre la classe de feu B-s1, d0 dans le cadre d’un essai européen de réac-tion au feu. L’isolant ne dégage qu’une quan-tité minimale de fumée lors d’un incendie et contribue ainsi de manière significative à la sécurité des personnes dans les bâtiments. Les législateurs de nombreux pays européens ont en effet reconnu que la fumée représen-tait un risque encore plus important que le feu lui-même en cas d’incendie. Par consé-

quent, les exigences en matière de dégage-ment de fumée des produits de construction ont été renforcées dans les directives du bâtiment. En Suède, dans les bâtiments clas-sés Br1 (édifices nécessitant une protection incendie particulière), comme les hôtels ou les hôpitaux, seuls des isolants techniques répondant au minimum aux exigences de la classe de feu BL-s1, d0 sont admis.

Armaflex Ultima Les canalisations d’eau froides et les conduites d’air de la clinique Skandion ont été isolées avec le nouveau Armaflex Ultima par la société Knivsta Isolering AB (Knivsta), afin d’éviter la formation de condensation et les pertes énergétiques. Les couches d’isolant de 13 et 19 mm représentent près de 2.500 m de tubes en mousse et 1.000 m² de plaques. L’utilisation du support de fixation de tuyau-terie Armafix Ultima garantit une protection sûre contre la condensation, y compris dans la zone critique située autour des supports de tuyauterie. Pour le collage du nouvel iso-lant d’Armacell, l’entreprise a employé la colle Armaflex Ultima 700, spécialement conçue pour la pose des nouveaux matériaux en Ar-

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maprene®. Entre janvier et mai 2013, quatre à six collaborateurs de la société Knivsta Isole-ring AB se sont employés à mettre en place les isolants livrés par Ahlsell AB, Stockholm. Jan Andersson, responsable du projet de la société Incoord AB (Danderyd): « Pour ce projet, nous avons lancé un appel d’offres avec Armaflex Ultima. Il s’agit en effet du seul matériau qui protège efficacement les cana-lisations d’eau froide contre les processus de condensation et qui remplit les exigences de la classe de feu requise. Le produit Armaflex Ultima a par ailleurs été classé comme éco-logique par l’institut suédois d’évaluation de la durabilité des matériaux de construction (Byggvarubedömningen, BVB), un critère de poids pour ce projet ambitieux. » (Par Rolf Ridell)

www.armacell.com

La mousse élastomère bleue est le premier isolant flexible à atteindre la classe de feu B-s1, d0 dans le cadre d’un essai européen de réaction au feu.

Afin d’isoler les canalisations d’eau froide et les conduites d’air des climatiseurs, la société Incoord AB (Danderyd), qui figure parmi les leaders suédois du secteur des techniques énergétiques et de la climatisation, a sélectionné le nouveau Armaflex Ultima d’Armacell dans le cadre d’un appel d’offres.

Le secteur des soins de santé et son économie connaissent une importante évolution.30 semaines durant, l’émission Z-Healthcare se penchera sur les soins de santé et l’innovation qui s’y manifeste.

En plus de fournir une vision du progrès technologique enregistré par ce secteur, cette série montre également comment l’innovation peut aider à atteindre plus de confort, plus de qualité de vie et une approche plus humaine.

Z-HealthcareChaque mercredi sur Canal Z

En collaboration avec :

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Smart Building: du mythe à la réalité

La FEE (Fédération de l’Électricité et de l’Électronique) a récemment organisé au centre de congrès Lamot (Malines) la première édition du Smart Building Congres. Des

spécialistes y ont expliqué, à partir de divers points de vue, plusieurs facettes des étapes de la durée de vie d’un bâtiment intelligent, de la conception à l’exploitation en passant par la réalisation. Quelques thématiques liées aux soins ont également été abordées.

«A l’heure actuelle, nous sommes confron-tés à des appareils ou à des applications qui possèdent une intelligence embarquée, que ce soit dans nos activités professionnelles où à la maison. Désormais, cette intelli-gence s’invite aussi dans les bâtiments, qu’ils soient (non-)résidentiels ou tertiaires. Les im-meubles existants sont des ensembles com-plexes de structures, de systèmes et de tech-nologies. Diverses techniques, telles que le chauffage, le refroidissement, l’éclairage etc. et jusqu’aux techniques, continuent encore souvent à fonctionner sans aucun lien entre elles et ne sont pas suffisamment harmo-nisées, ce qui entraîne un fonctionnement incontrôlé et une consommation d’énergie trop élevée. Les objectifs 2020 d’Europe nous ont fait prendre conscience de la nécessité de rendre les immeubles moins gourmands en énergie et plus intelligents», a déclaré Eric Piers (administrateur de la FEE) en inaugurant le Smart Building Congres.

De l’immeuble intelligent au réseau intelligent«Les immeubles intelligents utilisent les tech-nologies de l’information et des plateformes ouvertes pour relier les sous-systèmes, échan-

ger des informations et optimiser ainsi la per-formance globale de l’immeuble. L’Internet des objets permet, grâce à des capteurs, de relier des objets entre eux et à Internet, et d’utiliser des appareils intelligents qu’il est possible de contrôler et de gérer à distance. Optimiser la performance des bâtiments n’est possible que si les divers systèmes sont reliés de manière intégrée et fonctionnelle, et pi-lotés à distance. L’Europe impose aussi à ses États membres de mettre en place un réseau intelligent européen pour 2020, afin d’éviter d’éventuels blackouts et autres délestages. Dans ce contexte, les immeubles intelligents deviennent des générateurs électriques vir-tuels qui produisent et consomment leur propre énergie. Mais un réseau intelligent leur permet aussi de l’échanger avec d’autres entreprises. Une plateforme d’information intelligente permet de mettre en rapport la demande et l’offre d’électricité minute par mi-nute. Les immeubles intelligents contribuent également à la durabilité, et améliorent no-tamment la sécurité et la protection de toutes les ressources. Mais les systèmes les plus poin-tus ne donneront guère de résultats sans les hommes qui les utilisent pour améliorer l’effi-cacité», poursuit Eric Piers.

Des défis intégrésPendant la séance plénière du Smart Building Congres, le Professeur Wim Boydens, de l’Uni-versité de Gand, a enchaîné avec un exposé sur les défis intégrés pour les acteurs du mar-ché intelligent: «Comment évoluer de l’opti-misation individuelle vers l’optimisation inté-grée des bâtiments? Qui se profilera comme le nouveau ‘régisseur’, l’interface conviviale entre les souhaits de l’utilisateur, l’algorithme intelligent et les mesures à prendre? Qui veil-lera à la dynamique requise: le business mo-del d’un gestionnaire ou un intégrateur? Tous ces éléments sont phase d’accélération, mais on est encore loin d’avoir atteint la vitesse de croisière.» Plusieurs sessions parallèles ont ensuite eu lieu. Pour la phase de conception, tous les aspects liés aux prescriptions ont été abordées. Ces présentations étaient surtout destinées aux bureaux d’études, aux promo-teurs, et aux propriétaires d’immeubles. Les exposés concernant la phase de réalisation étaient placés sous le signe des tendances technologiques et des domaines d’applica-tion, et s’adressaient surtout aux installateurs et aux intégrateurs système. Les intervenants qui se concentraient sur la phase d’exploita-tion ont mis l’accent sur l’efficacité énergé-tique, le TCO et le ROI, avec pour principal public les gérants et les facility managers.

Lifelong livingLe thème du ‘Lifelong Living’ présenté par Liesbeth De Grave (Niko) était parmi ceux qui touchaient à la problématique des soins. Notre population vieillissante doit évoluer vers des formes de logement d’avenir. Dans notre pays, le nombre de lits en maison de

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repos et de soins dépend fortement des subsides, alors qu’aux Pays-bas, ce nombre a été réduit de moitié en un an. «Nous devons mettre nos bâtiments au service de l’utilisa-teur et de l’habitant, tant en ce qui concerne la modularité, la convivialité, le ‘pay as you go’, le caractère intégré ou encore la flexibi-lité. Le cycle ‘logement, logement adapté, résidence, maisons de repos et de soins et hôpital’ est obsolète. Niko part du principe que le lifelong living est une meilleure so-lution. Il implique de rester plus longtemps chez soi, des investissements répartis sur la

01. CSR Het Lindehof au lieu de CSR Herfstrust à Belsele - © Osar Architects02. CSR Menos à Genk - © boydens engineering03. CSR Den Akker à Sint-Truiden - © boydens engineering

durée et de moindres besoins en capacité de soins spécifiques. En ce qui concerne les data, la connectivité, les fonctionnalités et les commandes, il doit y avoir un seul système, sur mesure et évolutif, ce qui implique une installation de base capable de s’adapter aux technologies. Un petit investissement en amont pourrait la rendre utilisable pour tous les types de résidents et toutes les formes de logement. Ici, fonctionnalités supplé-mentaires ne riment pas avec de nouveaux produits, mais avec un travail sur mesure, une adaptation au bon moment, et le souci de rentabilité, quelle que soit la forme de lo-gement.’» Bert Verlinden de Fifthplay a parlé des solutions intelligentes, y compris pour les immeubles existants: «Ces solutions doivent

être d’un accès facile et s’amortir rapidement. L’interaction avec le gestionnaire du bâtiment doit apporter la solution adéquate.»

Gérer les pics de consommation Cis van Steenberghe, de l’Université de Gand, a expliqué comment il est possible de gérer les pics de consommation dans les hôpitaux. «Il faut de la flexibilité tant au niveau de la pro-duction que de la consommation. A ce jour, les solutions commerciales sont surtout uti-lisées pour lutter contre les pics de consom-mation. Pensons au stockage en batterie à petite échelle (surtout résidentiel ou sous forme d’UPS) et de centrales de pompage. Mais la Demand Side Management (DMS) est en plein développement. L’implémentation de la DMS implique quatre règles de base: minimiser la consommation, éviter les pics de consommation (glissement de la consomma-tion pour mieux l’étaler), utiliser des énergies renouvelables dès qu’elles sont présentes, et consommer soi-même un maximum d’éner-gies renouvelables. Les motifs financiers jus-tifiant la gestion des pics de consommation sont différents pour un particulier (< 10 kWp) et pour des installations > 10 kWp, où le kWh injecté par euro est plus petit que celui qui est demandé.» Eric Piers a clôturé le premier Smart Building Congres sur la conclusion générale qu’il reste beaucoup de travail dans des domaines variés pour permettre aux divers systèmes de fonctionner ensemble de manière inté-grée (automatisée). La deuxième édition du congrès aura lieu début 2016. (Par Philip Declercq)

Le Smart Building Congres a été organisé en partenariat avec OSRAM, CEBEO, Schneider Electric, REXEL, Legrand, Niko, CNrood, acal/bfi, IFMA Belgium Chapter, VEOLIA, SAVE, fifthplay, VINCI Facilities et COFELY GDF Suez

www.smartbuildingcongres.bewww.feebel.be

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Cogénération et soins: qui connaît les mesures de soutien? (partie 1)

Le ‘profil de chauffage’ du secteur des soins se prête particulièrement bien à l’utilisation des chaudières à cogénération. En règle générale, les hôpitaux et les maisons de repos et de soins consomment la totalité de la production électrique de leur installation, ce qui est l’idéal pour

la rentabiliser. En dépit des avantages économiques et écologiques déjà démontrés, le secteur des soins présente encore un potentiel considérable. Cependant, chaque chaudière à cogénération doit être installée avec le ‘soin’ nécessaire. COGEN Vlaanderen a récemment organisé, en partenariat avec ZNA, VTDV et le réseau Zorgnet Vlaanderen, une après-midi d’étude sur le thème de la cogénération dans le secteur des soins.

Dans ce numéro, nous énumérons pour vous les diverses mesures de soutien de la cogé-nération dans le secteur des soins. Notre pro-chain numéro se penchera à nouveau sur la cogénération, et nous présenterons un plan par étapes pour la cogénération dans le sec-teur des soins en nous appuyant sur le cas de l’hôpital universitaire d’Anvers. COGEN Vlaan-deren (Louvain) contribue activement au dé-veloppement de la cogénération de qualité en Flandre, en tablant sur la conviction que ce système joue un rôle important dans deux secteurs du développement durable: une politique énergétique rationnelle et la ré-duction des émissions de gaz à effet de serre. Parmi d’autres publications intéressantes de COGEN Vlaanderen, citons le ‘WKK-wegwijzer’ (‘guide de la cogénération’, édition 2014) et le ‘Basishandboek WKK’ (‘manuel de base de

la cogénération’, mise à jour 2015). Signa-lons encore que les membres de VTDV et de Zorgnet Vlaanderen ayant participé à l’évé-nement pourront demander un Quick Scan rapide par l’intermédiaire de COGEN Flandre afin d’obtenir une évaluation approximative de la faisabilité d’un projet de cogénération.

CertificatsJoni Rossi de COGEN Vlaanderen: «Les certi-ficats de cogénération constituent une pre-mière forme de mesure de soutien au niveau des régions. Tout propriétaire d’une installa-tion de cogénération en Flandre peut intro-duire une demande auprès de l’agence fla-mande de l’énergie (VEA). Il peut vendre les certificats à un fournisseur d’électricité. Ceux qui ne parviennent pas à conclure un contrat avec un fournisseur énergétique peuvent

vendre leurs certificats au gestionnaire de ré-seau concerné (Eandis ou Infrax) au prix mini-mum de 31 euros. Pour que la VEA approuve la demande, il faut que l’installation soit de qualité, ce qui implique une taille suffisante, la possibilité d’une économie primaire re-lative d’énergie - plus de 10 pour cent pour les installations de plus de 1 MW, et plus de 0 pour cent pour les plus petites.» (Voir aussi encadré: ‘Facteur de banding’)

Le compteur inversé déduit l’électricité injectée sur le réseau des prélèvements.

La chaudière à cogénération de l’hôpital Middelheim à Anvers possède une puissance de 835 kW.

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Déduction pour investissement majoréeUne deuxième mesure de soutien relève du niveau fédéral et concerne la déduction pour investissement majorée pour les entreprises. Ce pourcentage, qui est défini chaque année, se chiffre à 13,5% en 2015. La plupart des hô-pitaux et maisons de repos et de soins sont toutefois des ASBL, ce qui signifie qu’ils ne paient pas d’impôt sur le revenu et ne sont pas concernés par ce type de déductions.

Exonération des accises L’exonération des accises pour les chaudières à cogénération fonctionnant au gaz est une autre mesure moins connue. Ces accises se chiffrent environ à 1 euro par MWh. Les ins-tallations à cogénération tournant au gaz en sont exemptées parce qu’elles encouragent une consommation rationnelle de l’énergie. La demande doit passer par l’Administra-tion régionale des Douanes et Accises (SPF Finances), et suivre une procédure adminis

FACTEUR DE BANDING Le calcul de la quantité de certificats est obtenu à l’aide de l’économie primaire d’éner-gie multipliée par le ‘facteur de banding’. Cette notion a vu le jour dans le but d’adapter l’importance de l’aide attribuée à diverses formes d’énergie durable aux besoins réels. Pour la plupart des installations à cogénération, le sommet non rentable est relativement important, et le facteur de banding sera supérieur à 1. L’aide est actuellement bridée, et le facteur de banding est assimilé à 1. Les certificats sont accordés pour une durée de 10 ans.

TARIF PROSOMMATEURToutefois, dans la pratique, on utilise beaucoup plus le réseau de distribution. Il y a une partie prélèvement et une partie injection, et l’électricité est indispensable pour l’une comme pour l’autre. «C’est pourquoi, à partir du 1er juillet 2015, le tarif prosommateur sera instauré pour toutes les installations équipées d’un compteur inversé. Le montant oscillera entre 70 et 80 euros selon le gestionnaire de réseau. Dans la plupart des cas, l’avantage que l’on tire d’un compteur inversé est de loin supérieur au coût du tarif pro-sommateur», conclut Joni Rossi.

«A partir du 1er juillet 2015, le tarif prosommateur sera instauré pour toutes les installations équipées d’un compteur inversé.» - Joni Rossi - COGEN Vlaanderen

Joni Rossi de COGEN Vlaanderen: «Les établissements de soins ne sont pas encore suffisamment informés des éco-nomies énergétiques et financières que permet de réaliser une chaudière à cogénération.»

trative. Ce service peut accorder une exoné-ration qui sera déduite par le fournisseur de gaz naturel concerné.

Compteur inverséLe compteur inversé est une autre forme de soutien, qui est réservée aux installations d’une puissance inférieure ou égale à 10 kW. Le compteur inversé déduit l’électricité injec-tée sur le réseau des prélèvements. Sachant que la valeur financière de l’électricité injec-tée est beaucoup plus faible que la quanti-té prélevée, la valeur ajoutée du compteur inversé réside dans la partie que l’on injecte. (Voir aussi encadré: ‘tarif prosommateur’)

Pour les plus grandes installations, il faut en tout cas savoir que plus l’auto-prélèvement

est élevé (autrement dit la quantité d’élec-tricité autoproduite et consommée immé-diatement), plus l’installation à cogénération sera rentable.

Dans le prochain numéro de Techcare, nous reviendrons plus longuement sur cet événe-ment de COGEN Vlaanderen consacré à la cogénération. Steven De Vroede, de Vanparijs Engineers, nous présentera le plan en étapes pour la cogénération dans les soins de santé, en s’appuyant sur le cas de l’hôpital univer-sitaire d’Anvers. Deux autres cas seront cités: celui de l’hôpital Jan Palfijn à Anvers, et celui de la maison de repos et de soins Mayerhof à Mortsel. (Par Philip Declercq)

www.cogenvlaanderen.be

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«Ressenti global de notre client: sommes-nous prêts?»

Oe jeudi 8 mai avait lieu à Antwerp Expo la 26ème édition du congrès annuel de la VTDV, l’association flamande des chefs de service technique des établissements

de soins. Un programme captivant avait été élaboré sur le thème «Ressenti global de notre client: sommes-nous prêts?», complété par un salon auquel seuls les membres du congrès étaient admis et rassemblant un total de 200 participants.

Pour son congrès, la VTDV avait choisi comme thème «Ressenti global de notre client: sommes-nous prêts?» A première vue, le sujet n’est-il pas quelque peu surprenant? «Nous devons oser nous demander si nous en faisons assez pour le ressenti global de nos clients», répond Eddy De Coster, qui pré-side la VTDV. «Pour les résidents, patients et utilisateurs de nos établissements, les actes et traitements médicaux ou les soins ne sont pas les seuls éléments contribuant à l’expé-rience d’ensemble lors d’une admission ou d’une visite dans un établissement de soins. Les responsables techniques jouent un rôle important dans cette expérience.»

Qui est le client? Avant toute chose, il faut bien entendu savoir qui est le client. Autrement dit, qui a recours à l’établissement de soins? Il s’agit d’un pu-blic très varié qui inclut à la fois la direction, le corps médical et infirmier, le service de nettoyage, le personnel de cuisine, l’homme à tout faire... Et bien entendu les résidents de la maison de repos, les patients qui sont admis pour une durée plus ou moins longue dans un hôpital, ou encore les patients à long terme dans un complexe psychia-trique. Eddy De Coster: «Pour les directeurs

de services techniques d’établissements de soins, il est important de ne jamais oublier qui sont les personnes qui utilisent les bâti-ments, les installations et l’équipement mé-dical et logistique. De plus, nous travaillons dans un environnement et une législation qui évoluent rapidement, notamment au ni-veau des installations électriques, du HVACR, de la sécurité des patients, des techniques anti-incendie etc. La VTDV souhaite mettre en lumière le rôle du directeur du service technique. L’image de compétence tant au niveau technique que du management est un point d’attention.

Protocole de fusion Zorgnet Vlaanderen et IcuroEtienne Wauters (président de Zorgnet Vlaanderen) a été le premier à prendre la parole, pour annoncer une information d’une actualité brûlante. «Zorgnet Vlaande-ren et Icuro, organisme faîtier des hôpitaux flamands ayant des partenaires publics, ont signé un protocole de fusion en début de semaine. Pour l’instant, les deux organismes conserveront chacun leur propre existence, mais le 31 décembre 2017 au plus tard, la fusion sera complète. L’objectif est de créer en Flandre un seul organisme faîtier ayant

un fonctionnement transversal fort. La plate-forme et le réseau d’un grand organisme de soins unique permettra d’améliorer notre position stratégique ainsi que notre force de frappe par rapport aux autorités ainsi qu’aux décideurs fédéraux et régionaux. Une fusion permettra en outre de combiner les exper-tises dans les divers domaines de manière à optimiser la mise en oeuvre de nos res-sources.»La qualité des projets de construction neuve et de rénovation au sein du secteur des soins ne cesse de progresser, et les possibilités per-mettant d’améliorer le service semblent iné-puisables. «Mais ne nous concentrons-nous pas trop sur nous-mêmes? L’obtention d’un label de qualité entraînera-t-il réellement de meilleurs soins? Que ressent le client face aux nouvelles techniques? La réponse à cette question n’est-elle pas l’étalon ultime pour mesurer la valeur de la qualité? Comment les patients vivent-ils les soins? L’expérience relève de la perception, et dans ce cadre, l’infrastructure constitue un paramètre im-portant. Le ressenti global du client est défini par tous les collaborateurs d’un établisse-ment de soins, qu’il s’agisse de l’infirmière qui se trouve à côté du lit ou de la collaboratrice logistique qui apporte le repas.»

« Ce qui compte, ce n’est pas tant l’intelligence mais les connexions! »Les responsables techniques ne sont pas aveugles aux activités médicales qui les en-tourent. Mais le fait qu’il existe aussi un lien (médical) entre l’architecture et le cerveau a fait froncer bien des sourcils. Christophe Lafosse, attaché à l’hôpital de revalidation

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RevArte à Edegem et spécialisé en neuropsy-chologie clinique, a expliqué le concept. Le thème de sa présentation («comment le cer-veau nous fait construire l’architecture/son architecture») lui a donné l’occasion de pro-poser quelques comparaisons intéressantes pour démontrer comment les réseaux liés à la connaissance et au ressenti à l’intérieur du cerveau se modifient suite à l’organisation et la réorganisation résultant d’un ressenti et d’une stimulation sensorielle. «Le cerveau est organisé en réseaux. La manière dont nous organisons le monde reflète celle selon laquelle notre cerveau est organisé. Ce qui compte, ce n’est pas tant l’intelligence mais les connexions.»Dans ce cadre, Christophe Lafosse a éga-lement évoqué les chambres de rétablis-sement adaptables intelligentes pour les victimes d’un AVC sur le site de l’hôpital Sint-Augustinus. Quatre chambres intelli-gentes adaptatives ont été mises en service pour traiter les patients victimes d’AVC. Le concept reprend une approche intégrale unique dans laquelle entrent en compte la technologie médicale, mais aussi les facteurs environnementaux en tant qu’élément du processus de traitement et de guérison des patients victimes d’AVC. Il existe de plus en

plus de preuves scientifiques que les facteurs environnementaux comme la lumière et le son exercent une influence sur notre bien-être général. D’instinct, nous savons tous que la lumière du soleil nous met de meilleure hu-meur et que certains sons nous aident à nous détendre. Les recherches nous ont permis de découvrir que les facteurs environnementaux peuvent réguler notre biorythme et notre ni-veau de stress.«N’oubliez pas de tout coordonner et de ré-agir à partir du ressenti du patient. Pour cela, rendez-vous sur le site Internet www.alzhei-merexperience.nl. Vous pourrez y découvrir ce que ressent un patient: une expérience très instructive et confrontante.

«Réfléchir à partir des processus de travail»AnneMarie Eijkelenboom travaille chez EGM Architectes, un bureau possédant une expé-rience à la fois vaste et spécialisée dans le do-maine de la construction pour le secteur des soins. «Le ressenti global totale apporte des bénéfices démontrables aux soins de santé.» C’est pourquoi nous nous efforçons d’en com-prendre tous les aspects et réfléchissons à partir des processus de travail. Parce que nous avons l’ambition de rester à l’avant-garde en tant que créateurs et développeurs dans les soins de santé, nous suivons de très près les développements sociaux, médicaux, techno-logiques, démographiques, socio-culturels et économiques. Planetree et expérience, orientation client et environnement apaisant sont des concepts clés. Dans ce cadre, l’archi-tecture est l’instrument qui permet d’aborder les problématiques en plaçant systématique-ment la personne au centre, qu’il s’agisse du patient, de la famille, du personnel soignant ou de soutien.»Deux projets ont permis de mettre la théo-rie en pratique. Le nouveau centre médical universitaire Erasmus à Rotterdam se dresse non pas en périphérie, mais en plein centre de la ville. Une verdurisation et une struc-ture urbaine des bâtiments permettent une transition fluide avec la rue. AnneMarie Eij-kelenboom: «L’autonomie et le bien-être des

patients ont été au centre de nos préoccu-pations durant la conception. Ainsi, la struc-ture du nouveau centre médical est basée sur une disposition respectant une série de thématiques liées aux patients, dont l’atrium constitue toujours le cœur. Nous obtenons de la sorte une répartition logique dans la-quelle le patient retrouve facilement tous les éléments nécessaires pour son traitement. Le centre médical Erasmus est un bâtiment de pointe conçu pour l’avenir, et construit au-tour du patient au propre comme au figuré.»Dans le centre de pédopsychiatrie De Mark, à Breda, c’est l’intimité des enfants vulnérables qui a formé le point de départ du projet. C’est

pourquoi il a été décidé d’éviter que leurs lo-caux ne soient directement reliés avec la sec-tion thérapeutique, plus ouverte au public. Les enfants font partie d’un groupe familial, mais peuvent aussi se retirer dans la sécurité de leur propre chambre. La verdure soigneu-sement disposée autour des bâtiments ren-force encore l’intimité.

Ressenti spatial des patients alitésMargo Annemans, ingénieure-architecte, travaille comme chercheuse chez Osar Ar-chitectes. Sa principale piste de recherche (sous la forme d’un mandat de doctorat Baekland) se concentre sur le ressenti spatial des patients alités dans les hôpitaux et la ma-nière dont il est possible de transmettre les connaissances à ce sujet aux architectes.«Le livre ‘Bauentwurfslehre’ de l’architecte Ernst Neufert – on parle du ‘Neufert’ dans les

«Pour les directeurs des services techniques des établissements de soins, il est important de ne jamais oublier qui utilise les bâtiments, les installations et l’équipement médical et logistique.»

AnneMarie Eijkelenboom (EGM Architectes): «Planetree et expérience, orientation client et environnement apaisant sont des concepts clés. Dans ce cadre, l’architecture est l’instrument qui permet d’aborder les problématiques en plaçant systématiquement la personne au centre, qu’il s’agisse du patient, de la famille, du personnel soignant ou de soutien.» >>>

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cercles architecturaux – est une référence qui aborde la normalisation et la planification de la construction dans la phase de conception des immeubles et de l’urbanisme», explique Margo Annemans. La 40ème édition est parue en 2012. Les mesures et dimensions mentionnées dans le livre sont des minima, ce qui cadre avec l’esprit de l’ ‘Architecture Moderne’ des années 1930, quand les lo-gements sociaux sont devenus abordables pour tous. Le secteur des soins est aussi am-plement passé en revue. Mais... Neufert était un homme en bonne santé mesurant 1m82, qui pouvait marcher, et vivait tout à partir de ce point de vue. Il ne correspond donc pas au patient lambda d’un établissement de soins. Son vécu ne ressemble en rien à celui d’une personne clouée au lit ou dans un fauteuil roulant. En concevant un établissement de soins, il faut donc éviter les normes standard et se demander comment l’on peut conce-voir des espaces lorsque le vécu des activés quotidiennes se concentre autour d’un lieu (mobile), à savoir le lit. Pour en faire l’expé-

rience, en marge de mon travail de bénévole dans des établissements de soins et de toute une série d’entretiens avec les divers acteurs d’un hôpital, je me suis fait admettre et trai-ter comme une véritable patiente. Et croyez-moi, on passe alors de l’état de personne à celui de patiente.»

Enfin, Margo Annemans a commenté son projet ‘»Zo?Zo!, van zorg(zaam) onderzoek naar zorg(zaam) ontwerp» dont l’objectif consiste à traduire les données du vécu ré-sultant de la recherche dans les soins à l’in-tention des architectes, concepteurs, fabri-cants et directions pour que ces données puissent être efficacement exploitées dans la conception d’environnements, de produits et de services qui correspondent à l’expérience

des patients et autres utilisateurs. «L’amélio-ration du vécu du patient mènera, dans les établissements de soins, à une augmentation de l’efficacité et à un mieux-être qui auront un impact positif sur les coûts des soins. En prenant mieux en compte le vécu du patient, les concepteurs et les fabricants renforceront leur position concurrentielle, y compris sur le marché international.’ (Par Rudy Gunst)

www.vtdv.be

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Margo Annemans, ingénieure-architecte et chercheuse chez Osar Architectes: «En concevant un établissement de soins, il faut donc éviter les normes standard et se deman-der comment l’on peut concevoir des espaces lorsque le vécu des activités quotidiennes se concentre autour d’un lieu (mouvant), à savoir le lit.»

www.vanhoutfacilities.be

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L’IFHE prépare son congrès à La Haye

En marge de l’événement VDTV annuel, Douwe Kiestra a annoncé une nouvelle d’importance: en avril 2016, la «Nederlandse Vereniging voor Technisch facilitair

management in de Gezondheidszorg» organisera le deuxième congrès mondial de l’International Federation of Hospital Engineering (IFHE). C’est un honneur hors du commun et, pour les membres de la VDTV, une occasion unique d’y participer», se réjouit le président de la NVTG. «Le prochain congrès de l’IFHE aura lieu en Australie.»

«Une bonne coopération entre VTDV et NVTG est importante, car elle nous permet de partager nos connaissances en matière de soins de santé ainsi que nos expériences positives et négatives», explique Douwe Kiestra. «Mais le monde ne s’arrête pas aux frontières du Benelux. L’échange de savoirs et d’expériences au niveau mondial offre telle-ment plus de valeur ajoutée. Un des objectifs de l’IFHE consiste à répartir plus équitable-ment dans le monde les possibilités qu’offre la technologie dans le secteur des soins de santé. L’IFHD est une ONG reconnue par l’Or-ganisation Mondiale de la Santé.

Le congrès sera intitulé ‘Healthcare enginee-ring creating effective and efficient care wor-ldwide’, et sera donc d’un niveau idéologique élevé. «Pour définir le thème, nous avons tenu compte des objectifs de l’OMS. Dans le partenariat qu’elle entretient avec l’IFHE, elle demande aux membres des diverses organi-sations nationales de contribuer à ses objec-tifs de leur point de vue technique. Le thème choisi garantit que ce sera le cas.»

«Malheureusement, la qualité des soins de santé et de la technique des soins n’est pas égale partout. Dans le Benelux, nous béné-

ficions de soins de santé de qualité, qui sont de plus étayés par les techniques les plus modernes. La puissance de l’innovation est visible sous la forme d’appareils fonctionnant parfaitement, ne demandant que peu d’en-tretien, peu sujets aux pannes, ne consom-mant qu’un minimum d’énergie, faciles à uti-liser et surtout sûrs. Notre thème permettra de présenter nos connaissances collectives de la technologie dans les soins de santé à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Nous montrerons comment il est possible d’adap-ter la technologie moderne.»

Le networking est une activité importante durant les conférences de l’IFHE. Celle de La Haye ne fera pas exception à la règle. «Partagez vos connaissances avec d’autres professionnels des soins. Dialoguez et de-mandez-vous comment vous pouvez offrir à vos collègues venus de pays lointains la possibilité efficace et durable de tirer des enseignements de votre expertise et de les appliquer ensuite dans leur propre pratique professionnelle.

ProgrammeLes congrès de l’IFHE sont de grands événe-ments qui s’étendent sur plusieurs jours avec

un riche programme principal et secondaire. Ce sera également le cas à La Haye. En 2016, les membres de l’IFHE se réuniront le 16 avril au Rijksmuseum (Amsterdam); le lendemain sera consacré à l’enregistrement et à la pré-paration; le lundi 18 et le mardi 19, le congrès et le salon ‘à huis clos’ qui l’accompagne au-ront lieu au World Forum (La Haye). Quelques visites à des établissements de soins inté-ressants sont prévues le mercredi 20 avril, et l’événement se clôturera sur quelques excur-sions culturelles le jeudi 21 avril.«Sous l’influence du vieillissement de la po-pulation, de la disponibilité limitée des com-bustibles fossiles, des nouvelles technologies et du rôle des nouveaux médias, entre autres, les soins de santé évoluent rapidement», conclut Douwe Kiestra. «La technologie joue un rôle de plus en plus prépondérant dans des soins qui évoluent. Le congrès 206 de l’IFHE inclut un programme de conférences qui informera les managers et les encourage-ra à offrir des soins efficaces et efficients en s’appuyant sur la technologie. C’est pourquoi nous convions chaleureusement nos amis belges à La Haye.» (Par Rudy Gunst)

www.ifhe2016.infowww.nvtg.nl

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Lost in spaceArchitecture and Dementia

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La démence: un mot que l’on n’oublie plus jamais quand on y a été confronté. Le souvenir d’un (grand-)parent, d’un conjoint ou d’un ami dément s’ancre dans la mémoire. Aujourd’hui, on compte 35 millions de personnes démentes dans le monde, et ce nombre augmente rapidement. Cette situation renforce et accélère une série de défis sociétaux, y compris le besoin criant d’un logement adapté. Construire ou transformer pour les personnes démentes n’est plus un problème d’avenir, mais une question d’actualité.

Dans ‘Lost in space - Architecture and Dementia’, des géronto-logues, architectes, urbanistes et chercheurs issus de plusieurs disciplines partagent leur expertise et leur vision en vue de mieux répondre aux besoins des personnes démentes. La dé-mence affecte profondément l’autonomie des personnes, leur comportement, leurs schémas cognitifs, leur relation à l’es-pace et leur perception spatiale. Dès lors se pose la question de savoir comment il faut concevoir les logements, maisons de repos et de soins, bâtiments publics et quartiers pour que les personnes démentes s’y sentent bien, en sécurité et à l’aise.L’environnement influence beaucoup le fonctionnement et le bien-être des personnes démentes, ainsi que le confort de travail et la tranquillité d’esprit des soignants de proximité. Les concepts liés à la conception et l’aménagement intérieur des entités de logement sont: petite échelle, sentiment d’être chez soi, intimité, sécurité, calme, maîtrise du bruit, éclairage et air frais en suffisance, couleurs et matériaux bien pensés, espaces intérieurs sécurisés. L’intégration des points de reconnaissance par la couleur, les matériaux ou des objets spécifiques est un élément important du processus. Par exemple, le fait de diver-sifier les couleurs des pavillons, locaux, couloirs et portes faci-litera leur identification. Il en va de même pour les aide-mé-moire dans le jardin, le couloir ou la chambre du résident.Le livre reprend des exemples qui sont autant de sources d’inspiration pour des formules de logement créatives ou des espaces individuels où les personnes démentes peuvent être elles-mêmes. Le projet innovant de Hogeweyk (Amsterdam)

accueille 152 personnes démentes dans un quartier résiden-tiel de 23 logements conçu spécialement à leur intention. Grâce aux soins à domicile et à une infrastructure de proximi-té spécifique, les résidents déments parviennent à conserver une vie autonome. D’autres projets brodent sur le thème du logement à petite échelle, autour d’un atrium délimité par des locaux extérieurs, donnant sur la verdure ou des jardinets où il est possible de cultiver des légumes ou d’élever des poules. Parfois, l’exemple met en avant l’intérêt d’un local spécifique. Un espace de vie agréable avec cuisine ouverte invite à cui-siner, à dresser la table, à manger. Les locaux communs où s’assoir et se détendre encouragent les contacts sociaux. Une salle de snoezel ou de wellness, un coin silencieux garni de matériaux tactiles ou un espace extérieur verdurisé contri-buent à la détente et à l’apaisement. De grandes baies vitrées, des terrasses et des espaces extérieurs encouragent le contact avec l’environnement. Des sentiers de promenade et et des infrastructures de détente au jardin invitent au mouvement.De plus en plus de seniors sont très âgés et souffrent de dé-mence lorsqu’ils arrivent en maison de repos et de soins. Des technologies et des projets intelligents peuvent faire en sorte que les maisons de repos et de soins ne deviennent pas de pseudo-prisons où les personnes démentes sont condam-nées à séjourner à vie, avec pour seul horizon leur chambre et le couloir sur lequel elle donne. ‘Architecture and Dementia’ invite les urbanistes, architectes et concepteurs à une réflexion privilégiant les solutions de qualité et respectant la dignité hu-maine. La communauté, mais aussi chacun de nous: tous sont demandeurs. (Par Colette Demil)

Architecture and Dementia - Lost in Space - ’ - Eckhard Feddersen/ Insa Lüdtke - 224 pages - Anglais - Birkhaüser - ISBN 978-3-03821-500-4.

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Sto offre une isolation sur mesure à De Appeltuin

Début mai, De Appeltuin, un espace de jeu et de vie de l’hôpital univer-sitaire néerlandophone bruxellois pour les enfants atteints de cancers et autres maladies, a été officiellement inauguré. Le projet a vu le jour grâce à la participation de 11.095 donateurs de tout le pays. Sto, spécialiste mondial de l’isolation de façades dont la filiale belge se trouve à Asse, a notamment offert une isolation de façade sur mesure. Sto a pris en charge les conseils techniques et a participé à la construction et à la conception du mur. En fin de compte, le mur extérieur a été revêtu d’une couche d’isolation ther-mique faisant appel au système ETICS StoTherm Classic. La finition est en plâtre décoratif vert (294 m²) et plaquettes de briques Sto (123 m²). De Ap-peltuin est le premier projet de construction neuve de l’établissement à être entièrement financé par des dons. Environ 1,2 million d’euros ont déjà été collectés grâce à plus de 11.000 donateurs. De Appeltuin couvre 656 m² et se compose de deux parties: la première pour les petits patients cancéreux et la seconde pour les enfants atteints d’autres maladies.

www.uzbrussel.be - www.sto.be

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VIA-DOT: Système de dispositifs podotactiles Avec le vieillissement de notre société des exigences de plus en plus nombreuses se posent au niveau de l’accessibilité et qualité d’usage du cadre bâti, aussi bien à l’exté-rieur qu’à l’intérieur des établissements recevant du public. Avec son système de dispo-sitifs podotactiles VIA-DOT pour application en intérieur, VIAKAN a réussi d’allier sécurité, durabilité, esthétique, facilité de pose et adaptabilité en fonction des exigences locales. Ces plots d’éveil à la vigilance sont en polyamide renforcé de fibres de verre ou, depuis peu, en acier inoxydable, laiton ou aluminium. Ils sont fournis en kit avec un anneau au-toadhésif préinstallé, une colle réactive adaptée, des gabarits de positionnement réutili-sables et un pistolet-doseur. Un système équivalent a été développé pour les lignes de guidance tactile, spécialement mis au point faciliter les déplacements et orientation des personnes à déficience visuelle et pour aider à accélérer l’évacuation en cas d’incendie.

www.viakan.be

ClicWall EI60 est une solution murale facile à utiliser qui répond aux exigences les plus strictes en matière de sécurité anti-incendie pour les bâtiments publics. Le système a été utilisé par le centre de soins psychia-triques de Geel, qui cherchait une solution sûre et éco-nomique pour créer de l’espace supplémentaire afin de rénover une aile ancienne. UNILIN a lancé ClicWall Fire Retardant (Euroclasse B-s2, d0) l’an dernier. L’entre-prise a obtenu un certificat européen complémentaire pour un système de paroi intermédiaire. Le certificat EI60garantit que ClicWall possède une résistance au feu de 60 minutes dans cette configuration spécifique. Autres atouts: simplicité d’utilisation et gain de temps, parois intérieures résistantes aux griffures en plaque MDF de 10 mm, avec finition de mélamine de qualité des deux côtés. Enfin, les parois s’ôtent ou se déplacent facilement.

www.unilinpanels.com

ClicWall Fire Retardant (Euroklasse B-s2, d0)

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Un test conduit par l’institut MPA à Braunschweig (Allemagne) a révélé que la cloison TECEprofil du fabricant allemand TECE permettait de créer de façon simple et économique une bonne protec-tion contre le feu. Les propriétés statiques des cloisons de séparation avec appareils sanitaires in-corporés de TECEprofil ont été testées et ces cloi-sons peuvent, en fonction du type de montage, satisfaire aux critères de la catégorie de protec-tion contre les incendies F30 à F120. Les cloisons doivent être remplies de laine ignifuge conformé-ment aux normes, une opération facile à réaliser. La cloison TECEprofil a d’excellentes propriétés d’iso-lation sonore. Ces cloisons satisfont aux sévères exigences des normes DIN 4109 et VDI 4100.

www.tece.be

Tork®, spécialiste de l’hygiène en milieu profes-sionnel, lance une nouvelle gamme de distribu-teurs de savon: Skincare®. Facile à utiliser, aussi bien par les utilisateurs finaux que par le person-nel en charge du nettoyage, elle est la première gamme sur le marché des distributeurs à être certifiée « easy-to-use » par l’Association Suédoise du Rhumatisme (SRA). Tork garantie l’accès de tous aux produits d’hygiène dans les toilettes pu-bliques en lançant sur le marché un distributeur doté d’un bouton-poussoir nécessitant beaucoup moins de force. Les avantages du nouveau de-sign: facilité d’utilisation et d’entretien, souplesse d’utilisation, capacité élevée et consommation controlee, promotion d’une meilleure hygiene, pour tous les types de sanitaires.

www.tork.be

Tork lance distributeur de savon certifié « Easy-to-use » PRoF, le groupe de réflexion européen dédié aux

soins, a récemment présenté son nouveau site In-ternet http://www.prof-projects.com. L’ancienne version reste disponible pour consultation, notam-ment en cliquant sur le lien ‘Legacy PRoF Projects site’ au bas de chaque page. Pour le coordinateur Jan Van Hecke, « l’anglais est la langue véhiculaire, car en tant que consortium, nous sommes de plus ouverts à la coopération internationale. Les sug-gestions sont toujours bienvenues. »Le consortium PRoF a également reçu, à l’occa-sion du salon Altenpflege Messe (Nuremberg), le renommé IF Award pour le projet PRoF 4.0: The Patient Recovery Room of the Future. « Cette ré-compense met du baume au cœur de tous les membres, et surtout de la PRoF Design Team », ajoute Jan Van Hecke. Valerie Dhaeze a obtenu une mention particulière pour la conception du PRoF Cocon.

www.prof-projects.com

Nouvelle distinction pour PRoF, qui présente son nouveau site Internet

Emco présente un tapis d’entrée faisant office d’indicateur de direction pour les non- et malvoyants. Ce tapis est une extension de la série DIPLOMAT et porte le nom de 522 TLS R. Il a été conçu pour les entrées couvertes à l’intérieur (zone 2) et supporte le passage de matériel roulant.Le 522 TLS R est doté de profils de hauteurs différentes et de profils perpendi-culaires au sens de la marche. Il fait ainsi office de guide pour les non-voyants. Les non- et malvoyants peuvent sentir au tapis où ils se trouvent et s’orienter pour trouver les escaliers, portes, couloirs et ascenseurs. Pour les malvoyants, les contrastes prononcés dans les couleurs des inserts (gris anthracite et gris clair) et des profils en aluminium (blanc ou noir) aident également à s’orienter. Ces tapis d’entrée aident également les personnes dotées d’une vue normale à s’orienter.

www.emco-bau.com

Emco: Tapis d’entrée pour orienter les non- et malvoyants

TECEprofil: Cloison ignifuge et insonorisante

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Début avril, la SA Vanhout Facilities, constituée en 2008, ouvrait une nouvelle implantation à Bruxelles. Cet agrandis-sement s’inscrit dans le cadre de l’augmentation de la de-mande d’entretien et de gestion des bâtiments. Cette filiale permettra d’optimiser et d’élargir le service aux clients exis-tants à Bruxelles et en Wallonie. Le bureau bruxellois dispose notamment de son propre service de garde (24/24 et 7/7). Plus tôt en 2015, l’entreprise a obtenu son accréditation de spécialiste des techniques du froid. La SA Vanhout Facilities est spécialisée dans l’entretien architectural et technique des bâtiments. Elle suit actuellement plus de 1000 immeubles à travers le Benelux, dans divers secteurs comme l’industrie, les bureaux, le retail, les centres de soins, les ambassades et les structures communautaires.

www.vanhoutfacilities.be

La SA Vanhout Facilities s’agrandit

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Les matériaux Silka pour un climat intérieur sain Les matériaux écologiques et durables sont à cet égard un excellent choix. La pierre silicocalcaire Silka convient très bien pour bâtir des maisons de repos et de soins. Outre ses vertus durables et écologiques, Silka est un système de construc-tion simple et rapide à mettre en œuvre. Francis Verstraete et An Van Hemeldonck, les chevilles ouvrières du complexe de résidences services ‘De Regenboog’ à Roulers, ont opté pour la pierre silicocalcaire de Silka: «Le choix en faveur de Silka se justifie avant tout par la rapidité de construction. Mais des facteurs tels que la densité, l’isolation acoustique et le bon rapport qualité-prix jouent également en sa faveur».Autres références sont le ‘Carehome of the Future’, une maison de soins du futur imaginée pour Living Tomorrow, la maison de repos et de soins Armonea à Dinant et la rési-dence services Bella Vita à Waterloo.

www.xella.be

L’asbl Centrum Duurzaam Bouwen a lancé une nouvelle initiative en avril: le CDG (Centrum Duurzaam Gebouwbeheer, ou ‘centre pour la gestion durable des bâtiments’). Le site propose une plateforme en ligne de connaissances et de networking destinée à épauler les gestionnaires belges de bâtiments au niveau du contenu. L’initiative proposera également des formations ciblées et abordables, et déve-loppera divers outils. Ces ambitions ont été proposées au groupe-cible à l’occasion de deux journées de lancement le 28 et le 30 avril. Lors du premier événement, organisé à Heusden-Zolder où la plateforme est implan-tée, le CDG a accueilli plus de 80 participants. Deux jours plus tard, dans l’immeuble Virginie Loveling à Gand, l’entreprise facilitaire de l’autorité flamande accueillait une soixantaine de gestionnaires de bâtiments.

www.gebouwbeheerder.be

Nouvelle plateforme de connaissances et de networking pour les gestionnaires de bâtiments

ETAP lance Excellum2Avec Excellum2, ETAP lance une nouvelle génération de systèmes de gestion d’éclairage. Les maîtres-mots sont simplicité, facilité d’utilisa-tion, les économies d’énergie et la flexibilité du système.Les systèmes de gestion d’éclairage sont indissociablement liés à la tendance des bâtiments intelligents. L’éclairage le plus économe est en effet l’éclairage qui ne fonctionne que quand et où c’est néces-saire. Mais la gestion d’éclairage peut également accroître le confort des personnes qui travaillent ou résident dans le bâtiment. À plus forte raison si les utilisateurs peuvent adapter l’éclairage à certaines situations ou à leurs souhaits personnels. Toute l’intelligence du système Excellum2 est logée dans un contrô-leur discret et élégant. Châque contrôleur peut commander jusqu’à 256 luminaires et capteurs. On peut relier un maximum de cinq contrôleurs. Le client choisit les fonctionnalités dont il a besoin, nous fournissons le logiciel adéquat. Le système convient donc à tous types de projets.

www.etaplighting.com

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Rinçage hygiénique Geberit

De l’eau stagnante dans des installations d’eau potable constitue le bouillon de culture idéal pour la légionnelle et autres micro-organismes qui mettent la vie en danger. Le rinçage hygiénique Geberit a déjà prouvé son utilité et s’est encore amélioré : compact, avec un débit de rinçage élevé et une interface digitale pour le système de gestion du bâtiment, une commande par smartphone, ainsi qu’une technologie de détection intelligente qui économise l’eau. Grâce à ce nouveau rinçage hygiénique Geberit, l’eau reste potable sans additifs chimiques.

Prévention simple.

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