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Le magazine des Pharmaciens Sofiadis Trimestriel Octobre - Décembre 2013 14 Mag ! Avant l’hiver Faites le plein de défenses ! Cancer du sein Pensez au dépistage ! Compléments alimentaires Que faut-il savoir ? CONCOURS 5X40€ de bons d’achat à faire valoir dans les pharmacies Sofiadis - P.31 MIGRAINE Ne vous cassez plus la tête pour comprendre

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Le magazine des Pharmaciens Sofiadis

TrimestrielOctobre - Décembre 201314

Mag !

Avant l’hiver Faites le plein de défenses !Cancer du sein Pensez au dépistage !Compléments alimentaires Que faut-il savoir ?

CONCOURS 5X40€ de bons

d’achat à faire valoir dans les pharmacies

Sofiadis - P.31

MIGRAINENe vous cassez plus la têtepour comprendre

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Mag !Chers lecteurs,

Les vacances sont maintenant terminées et la rentrée est bien entamée. Nous espérons que vous avec profité au mieux de cette période estivale et que nos conseils vous ont été utiles afin de passer vos vacances en pleine santé.

Ce trimestre nous nous intéresserons une fois de plus à des problématiques de saison et d’actualité. Nous es-sayerons de comprendre les causes de la migraine et de proposer des pistes de traitement à ce mal qui touche aujourd’hui 15% de la population occidentale. Ensuite, nous partirons à la rencontre de deux docteurs qui nous expliqueront tout ce qu’il faut savoir sur le dépistage du cancer du sein.

En cette période automnale, nous avons pensé une fois de plus à votre bien-être. Faites le plein de conseils pour renforcer vos défenses immunitaires, faites-vous plaisir en prenant soin de vos cheveux et faites du sport ! Quoi de plus sympa en ce début d’hiver de faire du sport entre amis bien au chaud dans une salle de fitness ?

A très bientôt.

DossierMigraine, ne vous cassez plus la têtepour comprendre 04 - 09

SantéAvant l’hiver, faites le plein de défenses 10 - 15

Bien-êtrePrendre soin de ses cheveux,10 points à ne pas négliger 16 - 19

RencontreCancer du sein,pensez au dépistage 20 - 23

SportUn club de fitness pour garder la forme 25

DiététiqueLes compléments alimentaires,que faut-il savoir ? 26 - 29

ConcoursGagnez votre bon d’achat Sofiadis 31

J-B. Van Hamme,Administrateur délégué

EDITO

SOMMAIRE

Rue de la Presse 41000 BruxellesTel : 02 227 11 71Fax : 02 218 31 41Mail : [email protected]: www.sofiadis.be

Bazin Jean-Christophe, Chauvaux Anne, Hellemans Marco, Maso Fré-déric, Rondia Karin, Vander Steichel Didier.

Magazine trimestrielà thématique saisonnière

Magazine tiré à 28.000 exemplaires.Pour toute information concernantla distribution de Sofiadis News : [email protected] ou 02 227 11 71

IPM Printing

J-B. Van Hamme

Sofiadis [email protected]

Sofiadis [email protected]

iStockphoto

Publication de SOFIADIS scrl,

ONT COLLABORE A LA REDACTION

PERIODICITE

TIRAGE ET DISTRIBUTION

IMPRESSION

EDITEUR RESPONSABLE

REGIE PUBLICITAIRE

CONCEPTION ET REALISATION

PHOTOGRAPHIE

Sofiadis Mag! 03

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04 Dossier Sofiadis Mag! Sofiadis Mag! 05

DOSSIER

MIGRAINENe vous cassezplus la têtepour comprendreNous avons tous entendu au moins une blague sexiste évoquant une femme ten-tant d’échapper à son devoir conjugal sous prétexte de migraine. Est-il vrai que les femmes sont plus sensibles à la migraine que les hommes ? Quelles sont les origines de la migraine ? Comment sortir du cercle vicieux de l’accumulation de crises de migraine ?

Mal de tête ou migraine ?On a tendance à utiliser ces deux mots en tant que synonymes, alors que la médecine distingue des pathologies, origines et traite-ments différents.

Le mal de tête banal est généralement cau-sé par une tension émotionnelle (stress) ou physique (fatigue importante, mauvaise pos-ture). Ce type de céphalée est traditionnel-lement bénin et très temporaire. La douleur envahit généralement l’ensemble du crâne (alors que la migraine se concentre sur une seule moitié), est non pulsative (pas de sen-sation de lien avec le rythme cardiaque), et irradie depuis la nuque. La prise d’un analgé-sique et un peu de repos permettront géné-ralement de mettre fin aux douleurs.

Si la céphalée se répète régulièrement, une consultation médicale sera nécessaire pour identifier les sources (nerf coincé, mauvaise position de sommeil, mouvements inappro-priés, mode de vie) et apporter une solution.

La migraine est un type de céphalée très différent. La migraine est une hyper-sensibilité du cerveau à certains stimuli, qui dé-clenchent au moins deux symptômes suivants :

douleurs dans une moitié du crâne (qui est d’ailleurs l’origine du terme en latin et grec ancien) ;

pulsations crâ-niennes (impression que le cœur bat dans la tête) ;

sévérité (impossibilité d'assurer ses activités habi-tuelles) ;

aggravation lors d'une acti-vité physique. La migraine s’ac-compagne souvent de nausées / vomissements, ou d’intolérance au bruit ou à la lumière.

Certains migraineux se plaignent même d’hy-persensibilité cutanée, leur provoquant des douleurs pour des activités aussi banales que de se doucher, se coiffer ou se raser.

Quatre phasesUne crise de migraine connaît généralement quatre phases :

la phase prémonitoire, où le patient de-vient irritable, abattu ou fatigué (sans né-cessairement en avoir conscience) dans les heures ou jours précédant la crise ;

la phase d’aura, où le cerveau envoie des signaux de déclenchement tels que des taches aveugles, des scintillements, des lignes brisées, une vue trouble ou dédoublée, des picotements, des insensibilités. Cette phase n’est pas systématique et n’est res-sentie que par un migraineux sur trois ;

la phase de crise dure de quelques heures à 3 jours. La douleur est souvent aiguë, agit par pulsations et s’intensifie en cas de mou-vements ;

la phase de récupération où la douleur s’évanouit progressivement tandis que le mi-graineux se sent faible, irritable ou abattu et peut connaître des difficultés de concentra-tion.

Causes et diagnosticLes mécanismes à l'origine des migraines sont complexes, variés, et interactifs. Ils n'ont d’ailleurs pas tous été identifiés à ce jour. Tout ceci explique qu’il n'existe aucun remède miracle contre la migraine. Parmi les facteurs déclencheurs les plus fréquents, ci-tons la consommation d’alcool ou de certains aliments (chocolat, œufs, …), la chaleur, le froid, le vent, l'altitude, le stress, la fatigue, les irrégularités dans le rythme de vie (dormir

trop ou pas assez, jet-lag, sauter un repas).Les migraines féminines sont stimulées par des variations hormonales, cycliques (mens-truations) ou spécifiques (puberté, gros-sesse, accouchement, …).

La ménopause s’accompagne généralement d’un arrêt des épisodes migraineux. Des fac-teurs génétiques interviennent également, expliquant des prédispositions familiales à la migraine.

Le déclenchement d’une crise de migraine dépend du seuil de sensibilité individuel, très différent d’une personne à l’autre. La même personne peut d’ailleurs voir son propre seuil de sensibilité varier selon son état de santé, son horloge biologique ou son âge. Lorsque le seuil de sensibilité est élevé (c’est-à-dire lorsque le système nerveux est peu sensible aux facteurs déclencheurs), les migraines sont peu fréquentes ou inexistantes. Si le seuil diminue, les migraines deviennent plus fréquentes, pouvant se transformer en mala-die migraineuse, très invalidante.

Traitements Le traitement tiendra compte des facteurs déclencheurs spécifiques à chaque patient, que le médecin interrogera sur l’historique et les circonstances d’apparition des migraines, le mode et environnement de vie, les symp-tômes perçus, ... Si l’analyse de ces informa-tions ne suffit pas à identifier les causes de la migraine, le médecin pourra recourir à des examens neurologiques ou d’imagerie mé-dicale permettant d’objectiver d’éventuelles origines physiologiques.

Le médecin incitera à réduire autant que pos-sible les probables effets déclencheurs : ré-tablir un mode de vie sain et des rythmes de sommeil équilibrés, éviter l’alcool et les aliments mal tolérés, réduire le stress et pra-tiquer des activités apaisantes.

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Sofiadis Mag! 07

Cette thérapie de fond peut s’accompagner d’un traitement médicamenteux ou autre (kinésithérapie, acupuncture, relaxation, biofeedback, ...). En cas de crise aiguë, un traitement rapide et énergique par anti-dou-leurs, anti-inflammatoires ou anti-migraineux est conseillé. On évitera les excès de médi-caments, qui peuvent contribuer à installer une céphalée chronique. Un contrôle médical régulier est vivement conseillé.

Progrès de la rechercheDe nombreuses équipes de par le monde travaillent à la compréhension des sources de la migraine et aux manières de la vaincre. La batterie de médicaments s’est élargie en quelques années, permettant de soulager les migraineux plus rapidement et plus efficacement. Les trip-tans font partie de ces nouvelles générations de remèdes. Apparus dans les années ’90, leur nombre et leur efficacité se sont accrus, ouvrant de nouvelles pistes thérapeut iques. Les triptans sont des médicaments puissants, qui agissent notam-ment sur le système cardiovasculaire, en pro-voquant une compres-sion du calibre des ar-tères, ce qui permet de réduire le débit sanguin.

ConsultezLa migraine est une pathologie très invali-dante, qui ne doit pas être traitée à la légère. Si un mal de tête banal peut facilement être éliminé par la prise d’un antalgique, l’arrêt de crises répétitives de migraine réclame une intervention médicale.

Les traitements visent à mettre en place une solution de fond, éliminant ou réduisant les sources de la migraine, et à soulager ou

écourter les souffrances en période de crise.

La puissance des médicaments utilisés, ainsi que leur interac-

tion en cas de traitement associant différents types de molécules, peuvent dé-clencher des effets secon-

daires allant d’intolé-rances passagères et mineures à des

complications sérieuses.

DOSSIERMigraine, ne vous cassez plus la tête

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DOSSIER

DIX CHIFFRES-CLÉS À PROPOS DE LA MIGRAINE

Marco HellemansDynamite - 0496 34 34 02

Certains médicaments ont également de fortes contre-indications. C’est le cas no-tamment des triptans en cas d’antécédents cardio-vasculaires (infarctus, angine de poi-trine, accident vasculaire cérébral, troubles

du rythme cardiaque, hypertension arté-rielle, ...). Il est donc très important de res-ter sous contrôle médical régulier et d’éviter l’automédication.

1. La migraine a été classée par l’Organisation Mondiale de la Santé dans le top 20 des maladies qui ont le plus d'impact sur la qualité de vie.

2. Les migraines sont trois fois plus fréquentes chez la femme que chez l’homme.

3. Les migraines surviennent dans 90 % des cas entre l'âge de 30 et 60 ans.

4. La migraine affecte 15% de la population dans les pays industrialisés.

5. Un Belge sur cinq souffre de migraine au moins une fois dans sa vie.

6. La migraine est la seconde maladie chronique la plus fréquente chez les femmes entre 15 et 65 ans.

7. Une crise de migraine dure généralement de 4 heures à 3 jours.

8. Les personnes souffrant de migraines ont trois fois plus de (mal) chances de devenir dépressives.

9. 40% des Belges ne consultent pas leur médecin en cas de migraine, alors qu’il pourrait leur apporter un soulagement et conseiller des solutions pour limiter des récidives.

10. 7 patients migraineux sur 10 ne peuvent profiter d’activités récréatives ou de loisir à cause de leurs souffrances.

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Migraine, ne vous cassez plus la tête

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Vital pour la vieLe système immunitaire ne nous protège pas que des maladies hivernales. Il déploie une défense généralisée, y compris contre des maladies graves. Prenons deux exemples : Le virus de la varicelle sommeille à vie chez toute personne ayant connu cette ma-ladie. Profitant d’un déficit immunitaire, le virus peut se réactiver sous forme d’un zona, provoquant des douleurs insup-portables.

Une immunité affaiblie ouvre la porte à l’apparition de cancers. Les causes du cancer sont mul-tiples, mais aboutissent toutes à l’apparition et au développement de cellules anor-males (tumeurs). Le système immu-nitaire est armé pour éliminer ces tumeurs, mais un système immuni-taire déficient ne pourra agir avec toute la force né-cessaire, permet-tant à la tumeur de se développer.

FonctionnementNotre organisme est pourvu de différents moyens de défense aux dysfonctionnements internes (cellules cancéreuses, …) et aux attaques d’envahisseurs externes : bacté-ries, virus, parasites, … Mais aussi des corps étrangers comme une écharde ou un organe greffé. Ces mécanismes sont complexes et nous ne pouvons ici qu’en donner une vue

simplifiée.

Le corps a deux types de réponses immunitaires. Les défenses non spé-cifiques interviennent en première ligne par des barrières physiques (peau, muqueuses, parois intesti-

nales, …) et des cellules s’attaquant à tout corps invasif, sous forme

d’une inflammation. Ce système non spécifique est de garde 24 h. / 24 et peut réagir en l’es-pace de quelques minutes. Quatre heures plus tard, 99% des agents patho-gènes ont été éliminés.

Le manque de spé-cialisation de ce sys-

tème primaire le rend toutefois inef-

ficace par rapport à certains agents.

L’hiver, avec ses conditions climatiques éprouvantes et ses affections saisonnières (refroidissements, maux de gorge, grippes, gastro-entérites, …) vont mettre votre corps à dure épreuve. Votre meilleure défense est votre système immunitaire.

SANTÉ

10 Santé Sofiadis Mag!

AVANT L’HIVER,FAITES LE PLEIN DE DÉFENSES

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C’est pourquoi la nature a imaginé une se-conde ligne de défense où les lymphocytes vont s’attaquer à ces intrus, de manière ci-blée. Cette réponse spécifique prend plus de temps à s’organiser puisqu’il faut identi-fier l’ennemi, trouver un moyen de l’élimi-ner et produire les anticorps nécessaires. En moyenne, il faudra 4 jours pour que l’immu-nité spécialisée soit active.

Si l’infection est massive et rapide, le sys-tème immunitaire peut être débordé et in-capable de s’opposer efficacement à l’inva-sion. La médecine devra alors apporter son secours, dans les limites de ses possibilités. Après élimination de l’agent infectieux, la ré-ponse immunitaire spécifique décline. Cer-tains lymphocytes gardent toutefois en mé-moire le souvenir de l’agent pathogène et peuvent donc réagir rapidement en cas de récidive.

VaccinC’est sur ce principe que s’appuie la vaccina-tion où l’on injecte des germes inactifs ou at-ténués pour inciter le corps à produire des anticorps, prêts à réagir rapide-ment. Le vaccin peut être actif à vie (rougeole, rubéole, oreillons) ou temporairement (grippe, té-tanos, diphtérie, …), ce qui im-plique la nécessité de rappels.

Une autre technique (sé-rothérapie) consiste à administrer directe-ment des anticorps spécifiques produits par un autre organisme (humain ou animal). C’est le cas par exemple pour la rage. L’immunité est alors immédiate mais de courte durée.

Déficit immunitaireUn système immunitaire en perte de vitesse vous expose à un plus grand nombre de ma-ladies et à des conséquences plus sévères. Ainsi, dans des conditions similaires, les per-sonnes ayant un système immunitaire per-formant passeront sans problème au travers d’une épidémie, tandis que ceux qui sont en immunodépression risquent de tomber ma-lades. Vous pouvez agir sur l’efficacité de votre système immunitaire, en le stimulant ou en le déprimant.

Facteurs positifsEn adoptant une alimentation naturelle et équilibrée, en respectant les cycles de som-meil, en pratiquant des activités physiques régulières, et en ayant des relations harmo-nieuses et apaisantes avec votre entourage, vous favorisez le système immunitaire.

Le lavage systématique des mains après avoir été aux toilettes et avant les repas est très important pour éviter d’ingérer des germes.

Il est vital de limiter autant que pos-sible votre exposition à la pollution

ou aux produits nocifs : toxines (produits de nettoyage domes-tique chimiques, herbicides, fruits et de légumes vaporisés d’insecticides, …) polluants at-mosphériques extérieurs ou se propageant à l'intérieur des

habitations (moisissures, bacté-ries, tabac ou gaz de combustion).

Vous pouvez aussi apporter un coup de pouce à votre

système immunitaire en consommant des complé-

ments alimentaires natu-rels ou médicamenteux.

Certains probiotiques

SANTÉAvant l’hiver, faites le plein de défenses

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Sofiadis News 15

Marco HellemansDynamite - 0496 / 34 34 02

(bactéries bénéfiques pour le corps) aident le système immunitaire à mieux fonctionner, en stimulant la production de divers anticorps. Votre médecin et votre pharmacien pourront vous apporter des conseils utiles.

Facteurs négatifsUne alimentation non équilibrée en quantité ou en qualité est la plus importante cause de déficit immunitaire. Les facteurs suivants ont également un effet négatif reconnu : le stress, le tabagisme, l’obésité, la séden-tarité (ou, à l’inverse, le surentraînement), le manque de sommeil, certaines maladies (diabète, sida, maladie pulmonaire, trouble cardiovasculaire, maladie rénale, …) et les effets secondaires de certains traitements ou médicaments (chimiothérapie, cortisone, …).

Symptômesd’une faiblesse immunitaireLes symptômes suivants doivent vous alerter et motiver une consultation médicale : amin-cissement de la peau, assèchement des mu-queuses, fatigue persistante, sensibilité accrue aux infections (rhumes fréquents, infections urinaires, éruptions d’herpès, vaginites à ré-pétition, verrue persistante, …), blessures qui prennent du temps à guérir ou à cicatriser.

L’immunité diminueavec l’âgeSuite aux progrès médicaux, sanitaires et nutritionnels l’espérance de vie a augmenté d’environ 40 ans, au cours des 150 dernières années. La nature avait prévu une immu-nité active jusqu’en fin de vie, mais le dou-blement de la durée de vie sur une période aussi courte, ne lui a pas laissé le temps de s’adapter et d’être efficace une quarantaine d’années supplémentaires.

Hydratez-vous : boire beaucoup d'eau permet à la muqueuse nasale de ne pas se dessécher et de jouer son rôle de barrière contre les microbes.

Consommez des protéines : elles stimulent la formation d'anticorps com-battant les infections. Prévoyez 1 gr de protéine par kg de poids.

Pensez aux compléments alimen-taires : ils peuvent compenser des manques en nutriments essentiels. Les vitamines A, B6, C et E sont de puis-sants stimulants des défenses immuni-taires, de même que des oligoéléments tels que le zinc et le sélénium.

Renforcez les mesures d’hygiène : la-vez-vous les mains fréquemment avec du savon et de l’eau.

Ne transmettez pas d’infections aux autres (grippe, diarrhée, …). Lorsque vous éternuez, dirigez votre visage vers l’intérieur de votre coude.

Dormez à juste mesure : une bonne nuit de sommeil est vitale pour renfor-cer le système immunitaire et se pré-munir contre les infections.

Riez : le rire et la bonne humeur contri-buent à une bonne immunité, tandis que les émotions négatives (anxiété, dépression, stress, colère, …) réduisent nos capacités de défense.

Conservez votre poids santé : le surpoids et l’obésité réduisent vos dé-fenses immunitaires.

Nettoyez et pansez vos plaies : faites toujours examiner toute blessure grave par un médecin.

SANTÉAvant l’hiver, faites le plein de défenses

ASTUCES POUR PRÉSERVER VOTRE IMMUNITÉ

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BIEN-ÊTRE

Ne pas connaîtreson type de cheveuDe nombreuses personnes n’utilisent pas les produits capillaires adaptés à leur type de cheveux. Par exemple, certaines personnes croient à tort qu’elles ont un cheveu épais, alors qu’en fait, elles ont un cheveu fin mais une chevelure abondante. Du coup, les pro-duits pour cheveux épais alourdissent leur cheveux et lui donnent un aspect gras (l’in-verse se produit aussi).

Comment y remédier ? Utilisez judicieuse-ment votre temps au salon de coiffure pour discuter avec votre coiffeur de votre type de cheveux et des produits qui donneront les meilleurs résultats.

Quelle est la meilleuretechnique pour faireun shampoing efficace ?On mouille d’abord abondamment la cheve-lure, puis on applique une quantité de sham-pooing correspondant à sa longueur et à son épaisseur (environ 1 c. à soupe pour des cheveux normaux et mi-longs). On répartit le shampooing de façon uniforme sur les trois zones des cheveux – racines, longueurs et pointes – en les massant doucement du bout des doigts. Enfin, on rince soigneusement.

Petite astuce : comme les shampooings sont conçus pour procurer tous leurs bien-faits à une température proche de celle du cuir chevelu, il est inutile d’utiliser une eau trop chaude ou trop froide.

Est-il nécessairede faire deux shampooings ?En général, un seul lavage suffit, les sham-pooings d’aujourd’hui étant beaucoup plus ef-ficaces que ceux d’il y a une dizaine d’années. Par contre, lorsqu’une quantité de dépôts – sébum, poussières, résidus de produit coif-fant – plus importante qu’à l’habitude s’est accumulée à la surface des cheveux, mieux vaut procéder à un second shampooing.

Devrait-on brosser noscheveux avant de les laver ?Le brossage des cheveux avant un shampoing est surtout recommandé pour les filles aux cheveux longs et abondants. Cet usage per-met d’éliminer les éventuels nœuds, facilitant ainsi le lavage.

Un bon truc: une fois le shampooing appliqué sur toute la tête, on démêle la crinière avec un peigne à larges dents pour mieux répartir le produit sur l’ensemble de la chevelure.

Faut-il appliquer unrevitalisant aprèschaque shampooing ?Absolument. Le shampoing et le revita-lisant font équipe! Et ce dernier apporte des bienfaits supplémentaires aux che-veux, comme un meilleur démêlage, une plus grande douceur et davantage de souplesse.

Doit-on opter pour un revita-lisant de la même marque que notre shampooing ? C’est préférable, car les deux sont for-mulés soit avec des ingrédients sem-blables, doublant ainsi leur effet sur la chevelure, soit avec des composants qui se complètent pour interagir. Bref, un duo de la même famille garantit tou-jours un meilleur résultat.

Le b-a ba de la colorationmaisonAttention aux allergies. Si vous êtes une personne consciencieuse, et que vous lisez toujours scrupuleusement un mode d’emploi avant d’utiliser un pro-duit potentiellement dangereux comme une coloration, vous avez forcement re-marqué que les fabricants recomman-dent de faire un essai sur une petite partie de la peau, avant d’appliquer la coloration sur la tête. Pourtant, malgré ces recommandations, combien de per-sonnes prennent réellement cette pré-caution ? Prudence donc, une réaction allergique à une coloration peut avoir des conséquences relativement graves.

Quels aliments pourde beaux cheveux ?Les fruits sont d’excellentes sources de vitamine C, de bêta-carotène et de

PRENDRE SOIN DE SES CHEVEUX10 POINTS À NE PAS NÉGLIGER!PRENDRE SOIN DE SES CHEVEUX10 POINTS À NE PAS NÉGLIGER!

Vos cheveux, comme votre peau, sont quotidiennement agressés par la poussière, la pollution, le soleil. Ils stockent les toxines et deviennent ternes, fragiles, cassants. La beauté de notre chevelure commence par des gestes simples. Voici 10 points à ne pas négliger pour prendre soin de vos cheveux.

16 Bien-être Sofiadis Mag!

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SANTÉ

Sofiadis Mag! 19

potassium. Les légumes sont aussi riches en vitamines A, B, C et E. Les vitamines sont es-sentielles pour la santé de vos cheveux.

D’où proviennent les pellicules ?La peau est conçue pour éliminer de manière invisible les vieilles cellules cutanées et en élaborer de nouvelles. Cependant, les pelli-cules interfèrent avec ce processus; au lieu de s’éliminer, les cellules mortes du cuir che-velu s’accumulent et forment des amas.

Les pellicules sont en fait une forme légère de dermite séborrhéique, affection de la peau qui se caractérise par de grosses écailles jaunes, ainsi que de la rougeur et de l’inflam-mation sur le cuir chevelu et d’autres parties de la peau. Bien qu’on soit porté à les asso-cier à la sécheresse du cuir chevelu, en réa-lité, elles sont causées par un excès d’huile. La coupable est une levure commune, la ma-lassezia, que nous hébergeons tous et qui se nourrit des huiles du cuir chevelu.

Comment se débarrasserdes pellicules ?Heureusement, il est possible de corriger ce

problème en ayant recours à des produits pharmaceutiques en vente libre.

Commencez par laver régulièrement votre cuir chevelu avec un shampooing médica-menteux afin d’éliminer une partie de l’huile. Demandez des conseils à votre pharmacien car la manière dont vous utiliserez les pro-duits antipelliculaires pourront affecter leur efficacité contre les squames (alternance des produits, fréquence d’utilisation, temps pour laisser agir les produits sur le cheveu, ...)

En conclusion, ces 10 points vous permet-tront d´acquérir de bonnes habitudes parfois méconnues, oubliées ou tout simplement sa-crifiées pour cause d’emploi du temps trop chargé. Pourtant, vous l’aurez remarqué, il n’est pas nécessaire de passer des heures dans sa salle de bain pour prendre soin de ses cheveux.

Prendre soins de ses cheveux

Jean-Christophe Bazin

BIEN-ÊTRE

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Docteur Rondia, en quoi consiste exactement le dépistage du cancerdu sein ?L’examen de référence en matière de dépis-tage du cancer du sien, c’est la mammogra-phie, qui est tout simplement une radiogra-phie des seins. Dans notre pays, cet examen peut être fait gratuitement dans le cadre du dépistage organisé : c’est ce que l’on appelle le «Mammotest».

À qui s’adresse le Mammotestgratuit et pourquoi ?Le Mammotest s’adresse à toutes les femmes entre 50 et 69 ans, même si elles n’ont ja-mais eu à se plaindre de la moindre anomalie au niveau des seins. C’est en effet le propre d’un dépistage : trouver des maladies encore ignorées. Si par contre on consulte un méde-cin pour un symptôme (une « boule » dans le sein par exemple), on n’est plus dans le dé-pistage mais dans le diagnostic précoce. Les deux sont importants et souhaitables parce qu’ils permettent de traiter des cancers plus tôt dans leur développement, et donc d’aug-menter les chances de guérison, mais ce sont des démarches très différentes.

CANCER DU SEIN, PENSEZ AU DÉPISTAGE !

Pourquoi le Mammotestn’est-il proposé qu’entre 50et 69 ans ? Parce que c’est dans cette tranche d’âge que le dépistage par mammographie a montré un maximum d’efficacité pour diminuer la mor-talité due aux cancers du sein. Avant 50 ans ou après 70 ans, d’autres facteurs entrent en ligne de compte (voir encadré «Trois idées reçues sur le Mammotest») et il faut discuter au cas par cas des avantages et des inconvé-nients. L’examen ne sera cependant pas gra-tuit dans ces situations puisqu’il ne répond pas aux conditions du dépistage organisé.

Comment se déroule le Mammotest ?Lors d’un Mammotest, on prend 2 clichés par sein (face et profil). Ils sont examinés suc-cessivement par deux radiologues. S’il y a le moindre doute, un troisième radiologue est appelé à se prononcer. Quand c’est néces-saire, des examens complémentaires (par exemple une échographie) sont réalisés dans un deuxième temps.

L’examen est-il dangereux ?Il est exact que des rayons X sont utilisés lors

de la réalisation d’une mammographie, mais les appareils modernes utilisent des doses minimes. Toutefois, il vaut mieux éviter d’en réaliser trop souvent : c’est une des raisons pour lesquelles on limite l’examen à une fois tous les deux ans, et à la tranche d’âge où le bénéfice d’un dépistage est clairement supé-rieur au risque lié à l’examen. Une mammographieest-elle douloureuse ? Certaines femmes jugent la mammographie désagréable, voire douloureuse, parce que le sein est comprimé entre deux plaques lors de l’examen. Mais il n’est pas possible de faire autrement si on veut obtenir des clichés dé-taillés de l’ensemble du sein.

Moi, je me dis que c’est désagréable mais que cela ne dure pas plus longtemps que de compter jusque dix ! Pour les femmes qui ne sont pas encore ménopausées, on conseille de faire la mammographie entre le quatrième et le quatorzième jour suivant le début des règles, moment où les seins sont moins sensibles. Combien de temps faut-ilattendre pour obtenir les résultatsde l’examen ? Deux radiologues au moins, travaillant de fa-çon indépendante l’un de l’autre, vont exa-miner les clichés. Le résultat ne pourra donc pas être communiqué immédiatement après l’examen. Généralement, le médecin traitant reçoit les résultats de l’examen endéans un délai de quinze jours.

Je voudrais en profiter pour souligner que dans 90 à 95% des cas, aucune anomalie n’est constatée et aucun examen complé-mentaire n’est nécessaire avant le prochain rendez-vous de dépistage deux ans plus tard.

Dans notre pays, il existe un programme « officiel » de dépistage du cancer du sein qui est de grande qualité. Pourtant, toutes les femmes sollicitées ne se font pas dé-pister. D’autres voudraient y participer mais ne sont pas invitées, pour des questions d’âge : trop jeunes ? trop âgées ? Sofiadis est parti à la rencontre de deux experts de la Fondation contre le Cancer. Le Dr Karin Rondia, qui nous éclaire sur le Mammotest; et le Dr Didier Vander Steichel qui démonte certaines idées reçues sur cette maladie.

RENCONTRE

20 Rencontre Sofiadis Mag! Sofiadis Mag! 21

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RENCONTRE

22 Rencontre Sofiadis Mag!

Et en cas d’anomalie ?Il faudra effectuer l’un ou l’autre examen complémentaire, à commencer par une écho-graphie, pour mieux cerner de quoi il s’agit. Néanmoins, ici aussi je tiens à souligner qu’une anomalie à la mammographie ne veut pas automatiquement dire qu’il s’agit d’un cancer. Inutile de paniquer ! Neuf fois sur dix, ces examens complémentaires ne révèlent aucun cancer du sein.

Comment procéder ?Si vous avez entre 50 et 69 ans, vous avez le choix entre deux possibilités.

Soit vous attendez l’invitation que le Centre de coordination

vous fera parvenir. Celle-ci est accompagnée

d’une liste d’Unités de mammogra-

phie agréées pour votre province (et un numéro de télé-phone pour

connaître les Unités d’une

autre province).

Soit vous prenez les devants et vous

en parlez à votre médecin traitant ou à votre gynécolo-gue qui vous four-

nira toutes les infor-mations nécessaires. Il peut également vous prescrire un Mammotest à réaliser dans une uni-té de mammographie agréée.

Dr. Karin Rondia & Dr. Didier Vander Steichel

Fondation contre le CancerChaussée de Louvain 479

1030 Schaerbeek

TROIS IDÉES REÇUES SUR LE MAMMOTEST

IDÉE REÇUE N°1FEMMES DE MOINS DE 50 ANS«Les femmes de moins de 50 ans peuvent développer un cancer du sein et devraient donc aussi être invitées au dépistage systématique.»

Oui mais… Le dépistage chez les femmes jeunes est tech-niquement plus difficile car leurs seins sont plus denses. Les résultats du Mammotest sont alors moins fiables (il y a plus de risques de dé-couvrir des tumeurs qui ne seraient pas cancéreuses ou au contraire de ne pas détec-ter un cancer). A partir de la cinquantaine, la mammogra-phie est habituellement plus lisible car les seins contien-nent alors davantage de tis-sus gras.

Par ailleurs, le principal fac-teur de risque du cancer du sein est l’âge : trois quarts des cancers du sein se déve-loppent à partir de 50 ans. Chez les femmes plus jeunes,

la maladie est plus rare, sauf en cas de prédisposition héréditaire. Mais l’héré-dité n’intervient que dans 5 à 10 % des cas. Enfin, un dépistage systématique chez des femmes trop jeunes pourrait même être nocif. Une exposition régu-lière aux rayons X pourrait en effet aug-menter le risque de cancer, surtout chez les femmes très jeunes. C’est pourquoi elles ne sont pas dépistées systémati-quement. La Fondation contre le Cancer conseille que seules les femmes qui pré-sentent un risque anormalement élevé bénéficient d’un dépistage individuel avant (et parfois même bien avant) l’âge de 50 ans. Parlez-en avec votre médecin.

IDÉE REÇUE N°2FEMMES DE PLUS DE 69 ANS«Les femmes de plus de 69 ans ne doi-vent pas faire le Mammotest car elles ne risquent plus de développer un cancer du sein.»

Le principal facteur de risque du cancer du sein, c’est l’âge. En principe, plus l’on vieillit, plus le risque augmente, y com-pris après 69 ans. Cependant, à partir de cet âge, l’espérance de vie vient aussi pe-ser dans la balance.

Un cancer du sein classique se développe habituellement relativement lentement. Le dépistage n’a donc du sens qu’auprès des femmes ayant une longue espérance de vie. Au delà de 69 ans, c’est en fonc-tion de l’état de santé global de chaque femme qu’on lui conseillera ou non un dépistage individuel.

Rencontre avec Dr Didier Vander Steichel

IDÉE REÇUE N°3DÉPISTER NE SIGNIFIE PAS ÉVITER«Faire régulièrement le Mammotest per-met d’éviter un cancer du sein.»

Faux ! Le dépistage sert à découvrir un tout petit cancer, avant qu’il ne devienne visible ou palpable. Mais il ne permet ab-solument pas d’éviter un cancer du sein. Le but du dépistage, c’est d’augmenter les chances de guérison grâce à un traite-ment précoce de la maladie.

En conclusion, si vous avez entre 50 et 69 ans, la Fondation contre le Cancer vous encourage vivement à faire le Mam-motest !

Pour les femmes plus jeunes ou plus âgées, le dépistage systématique peut avoir plus d’inconvénients que d’avan-tages. Un dépistage individuel sera utile à certaines d’entre elles, mais doit être décidé au cas par cas, selon leur profil de risque ou leur espérance de vie. A discu-ter avec son médecin traitant…

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Pourquoi pratiquer des cours collectifs au sein d’un clubde fitness ?

- Votre entraînement se fera toujours sous la tutelle d’un coach, celui-ci aura un rôle de modèle, mais plus encore… il n’aura de cesse de vous guider pour une réalisation parfaite de vos gestes et votre entraînement.

- Le sport en musique aura bien plus que des vertus dynamisantes. Une sélection de morceaux parfaitement adaptés fera vivre aux adhérents une expérience unique et leurs permettront d’augmenter leur taux d’adrénaline et leur production d’endorphines ce qui les rendra «addict» à leur sport.

- Faire du sport en groupe est bien plus ludique et plus motivant. C’est aussi l’occasion pour un débutant d’intégrer un groupe et d’y évoluer à son rythme. De plus, il verra sa progression plus rapide et son intégration plus aisée.

- Les participants aux cours collectifs choisissent un type de cours en fonction d’un objectif, d’une cible d’entraînement (cardio, musculaires, body and mind,…) et ce, en fonction de leur niveau et de leur âge. La diversité de ces cours les rendent accessibles à tous ! Ils pourront diversifier leurs séances d’entraînement au fur et à mesure des jours et des semaines.

Des cours collectifs, pour tous ces avantages… OUI !!!

UN CLUB DE FITNESS POUR GARDER LA FORME

SPORT

Frédéric MasoEspace Carpe Diem

0476 / 48 72 [email protected]

Qu’est ce qui différencieles cours « LESMILLS»des cours « free style » ?

Des concepts pré-chorégraphiés, qui garantissent une qualité dans la construction et la structure du cours. Chaque concept est créé, arrangé, mis en musique par des professionnels de la santé et du sport. À l’inverse d’un cours free style, où le moniteur passe beaucoup de temps à mettre au point une chorégraphie, LESMILLS travaille pour nous en proposant un travail parfaitement adapté qui ne laisse pas de place à l’improvisation, mais garantit une cible exacte en fonction de chaque concept

Grande diversité de conceptsQuels que soient vos objectifs sportifs: dépassement de soi, amélioration de votre condition physique, perte de poids ou tout simplement vous amuser, vous y trouverez votre compte, avec un peu plus de dix concepts différents (pump, RPM, body balance, aquadynamic, body vive, body step, ...).

Au vu de la grande diversité des cours proposés, c’est indéniable, les cours collectifs sont vraiment faits pour tous! Que vous soyez sportifs ou non, vous trouverez votre bonheur. De plus, grâce à «LESMILLS », vous ne vous préoccupez de rien. Accompagné de votre motivation et de votre bonne humeur, vous vous défoulez en musique.

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26 Diététique Sofiadis Mag!

DIÉTÉTIQUE

Bien entendu les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Ils peuvent in-tervenir comme compléments d’une alimen-tation équilibrée, lors de déficits transitoires liés à des situations particulières : grossesse (fer et acide folique), ménopause (calcium), période d’examens scolaires (vit B et acides aminés), fatigue et surmenage (multivita-mines), régimes amaigrissants à répétition (vitamines et oligo-éléments). Les doses consommées ne doivent pas dépasser les ap-ports journaliers recommandés.

Notre marché en regorge et il n’est pas tou-jours facile de faire la part du pour et du contre. Nous allons passer ici en revue les plus classiques d’entre eux.

Les vitaminesPour rappel, les vitamines sont indispen-sables au bon fonctionnement de notre corps, même si c’est en très petites quan-tités. Normalement une alimentation équili-brée nous fournit suffisamment de vitamines. Néanmoins, dans certaines situations de vie ou pathologiques, les apports alimentaires ne couvrent pas correctement les besoins du corps et c’est là que les compléments alimen-taires sont nécessaires ! Les compléments multivitaminés se prennent en cure de 1 mois généralement et non en continu.

Les complémentsalimentaires, que faut-il savoir ?Que ce soit pour lutter contre la fatigue, préparer sa peau au soleil, perdre quelques kilos de plus, se protéger contre certaines pathologies, de multiples compléments ali-mentaires nous sont proposés en pharmacie mais aussi dans les autres commerces. Chimiques ou naturels (à base de plantes), sous forme de gélules ou de préparations, nous font-ils tous du bien ?

Les minéraux et les oligo-élémentsIl existe de plus en plus de compléments à but spécifique :- pour lutter contre le stress (à base de Ma-gnésium entouré de certaines vitamines et oligo minéraux pour le protéger dans son ef-ficacité)- pour nous protéger contre les maladies de type dégénératif (à base d’antioxydants : Sé-lénium, Vit A,C et E…)- pour prévenir la fragilisation des os (Cal-cium + Vit D)

Les protéines, acides graset acides aminésOn ne peut bien sûr pas oublier de citer ici les compositions à base d’acide gras oméga 3, issus d’huiles de poissons ou d’huiles vé-gétales, dont l’action sur l’humeur et le cœur n’est plus à démontrer. Ou encore les com-pléments à base de CLA (acides linoléiques conjugués) qui permettraient de « sècher » la musculature en empêchant les graisses de se fixer.

Au rang des acides aminés, on retrouve no-tamment le L-Tryptophane qui favorise la dé-tente et le sommeil, la créatine qui augmente les performances physiques (pas l’endurance) tout en diminuant la fatigue musculaire.

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Des recherches récentes montrent aussi que la créatine pourrait être très utile pour traiter la sarcopénie, une fonte musculaire importante qui affecte principalement les personnes âgées. Ainsi, en associant un sup-plément de créatine à un programme d’exer-cices, il est possible d’améliorer la force et la masse musculaire. Cet effet pourrait être intéressant dans le cadre de la maladie de Parkinson.

La coenzyme Q10 Ce n’est pas un nutriment essen-tiel puisque l’organisme est capable de le synthétiser en fonction de ses besoins. Dès lors, aucun apport quotidien recommandé pour la CoQ10 n’a été établi et il n’est pas cou-rant d’en vérifier les taux dans l’organisme. Cependant, on a observé qu’avec l’âge, l’or-ganisme en produit de moins en moins. On a aussi constaté que les patients atteints de maladies cardiaques ou cardiovasculaires, de certains cancers, de maladies des gencives, de sida, de troubles musculaires ou encore de dégénérescence maculaire présentaient systématiquement de faibles taux de CoQ10.

Les compléments alimentaires sont de plus en plus le fruit d’associations mûrement ré-fléchies pour un effet combiné et synergique :

Les compléments d’anti-oxydants regrou-pant dans un même produit le sélénium, la vitamine A, la vitamine C, la vitamine E ou en-core le zinc pour se défendre contre le stress oxydatif et préserver son avenir.

Les compléments composés de plantes drai-nantes, d’acides aminés et de vitamines, pré-sentés comme des aides-minceur.

Les cocktails anti-fatigue : du magnésium à la gelée royale en passant par le ginseng et le guarana, ils sont indiqués pour donner un coup de fouet quand l’énergie est au plus bas.

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DIÉTÉTIQUE

Anne ChauvauxATELIERS POIDS ET SANTÉ

Diététicienne - nutritionniste0486 / 68 05 91

Les oeufs de volaille

Attention cependant à son interaction avec certains médicaments comme les hypoten-seurs, les traitements de chimiothérapie an-ticancéreuse, la prise d’anticoagulant. A l’in-verse, certains médicaments peuvent réduire le taux de CoQ10 dans l’organisme.

Les plantes et préparation de plantesLa liste des plantes utilisées dans les com-pléments alimentaires est infinie. Il suffit de piocher dans le patrimoine traditionnel pour découvrir mille et un actifs utiles à notre san-té. Bien souvent, on se fie aux usages tradi-tionnels pour choisir les plus adaptées.

Au rayon plantes, on retiendra le fenouil, l’ar-tichaut, la reine des prés pour drainer, le thé vert et le guarana pour brûler les calories, les compléments de fibres pour réguler les intes-tins, ou encore le gingembre et le radis noir pour se débarrasser des toxines.

Bon à savoir !Restez prudents dans leur usage ! Si par hasard vous êtes sujet aux al-lergies, vérifiez bien la liste de ces excipients qui doit figurer sur la boîte du complément.

Respectez toujours la posologie recommandée par votre théra-

peute ou votre pharmacien ou encore le dosage indiqué sur l’étiquette car les doses consommées ne doivent pas dépasser les apports journaliers recommandés. Et si vous utilisez plusieurs cocktails de compléments alimentaires, n’oubliez pas que les dosages s’additionnent !

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Question 1 : Dans quelle tranche d’âge surviennent les migraines dans 90% des cas ?

Question 2 : Lors d’un mammotest, combien de clichés sont généralement réalisés ?

Question 3 : Que représente le concept «LesMills» ?

Question 4 : A quoi servent les minéraux et les oligo-éléments ?

Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SOFIADIS à la date du 14 décembre 2013 à minuit ?

CONCOURS

RÉPONSE UNIQUEMENT SUR LE SITE WWW.SOFIADIS.BE/CONTESTAVANT LE 14 DÉCEMBRE 2013 À MINUIT.

LE GAGNANT DEVRA ÊTRE FAN DE LA PAGE FACEBOOK DE SOFIADIS.

Devenez «FAN» de notre page Facebook « les pharmacies Sofiadis » et répon-dez correctement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le samedi 14 décembre 2013 minuit.

Gagnants du précédent concours SOFIADISFélicitations à Mme. Uyttersprot M. et à Mr. Mariano A.Vous remportez tous les deux un chèque voyage CLUB MEDd’une valeur de 250 €.

Les gagnants seront avertis personnellement. En cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. En l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. Règlement disponible sur simple demande.

GAGNANTS

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GAGNEZ 5 X 40€ DE BONS D’ACHAT DANS LES PHARMACIES SOFIADIS

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