13
BULLETIN D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA CREUSE CCI LE JOURNAL de la Creuse www.creuse.cci.fr juillet - août - septembre 2014 P. 10 Silver économie : un gisement de croissance DOSSIER // SENIORS ACTUALITÉS // P.04 France Bleu Creuse s’ACTIVE SERVICES // P.18 Le “Fait Maison” u CCI DE LA CREUSE : NOUVEAU SITE INTERNET RETROUVEZ VOTRE JOURNAL EN VERSION NUMÉRIQUE ! FLASHEZ-MOI ! #18

Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

  • Upload
    buikien

  • View
    220

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

B U L L E T I N D ’ I N F O R M AT I O N D E L A C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E L A C R E U S E

CCILE JOURNALde la Creuse

w w w . c r e u s e . c c i . f rjuil let - août - septembre 2014

P. 10

Silver économie :un gisement de croissance

DOSSIER //SENIORS

ACTUALITÉS // P.04

France Bleu Creuse s’ACTIVE

SERVICES // P.18

Le “Fait Maison”

u

CCI DE

LA CREUSE :

NOUVEAU

SITE INTERNET

RETROUVEZ VOTR

E JOURNAL

EN VERSION NU

MÉRIQUE !

FLASHEZ-MOI !

#18

Page 2: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

J o u r n a l é d i t é p a r l a C h a m b r e d e C o m m e r c e e t d ’ I n d u s t r i e d e l a C r e u s e : 8 Av e n u e d ’ A u v e r g n e 2 3 0 0 0 G U É R E T - www.creuse.cci . f r

Tél. : +33 (0) 5 55 51 96 60 - Fax : +33 (0) 5 55 52 98 75

Directeur de la publication : Thierry Suin - Directeur de la rédaction : Philippe Daly - Publication trimestrielle - Numéro 18 / juillet/août/septembre 2014

Conception / réalisation : Design’up Communication / Tél. : +33 (0) 9 65 37 07 21 - +33 (0) 6 75 44 90 75 - www.design-up.fr

N° ISSN : 1629-5811 - Dépôt légal : à parution - Dans le respect des normes environnementales, ce document a été imprimé sur du papier PEFC avec des encres

végétales par un imprimeur labellisé Imprim’Vert - Crédits photos : CCI de la Creuse - Design’up Communication.

04 actusen bref…

08 Territoiresla CCI s’implique

10 dossiertout voir, tout sav

oir

14 commerce

16 industrie

17 international

18 services

20 formationune autre manièr

e de réussir !

22 agendatous à vos calend

riers

23 découverteBienvenue à…

Le gouvernement veut baisser de 36% les ressourcesfiscales des CCI en trois ans et souhaite réduiredrastiquement leurs fonds de roulement. Aussi

convient-il de rappeler que chaque année, les CCI investissent en moyenne 500 millions d’euros dansl’économie de leurs territoires (principalement dans laformation, les pépinières d’entreprises et les zonesd’activités). Ainsi, vouloir réduire les ressources desCCI, c’est assurément priver les territoires dont celui dela Creuse de tremplins potentiels de croissance. En Limousin, aux côtés des collectivités territoriales, lesCCI donnent l’impulsion de la commande publiquedans les territoires. Subséquemment, les réductionsbudgétaires annoncées amènent à une asphyxie programmée de nos entreprises locales et des secteursentiers de l’économie.La CCI de la Creuse contribue déjà lourdement à l’effortcollectif de redressement budgétaire en 2014 et s’estengagée aux côtés de la CCIR Limousin sur la voie dela rationalisation de ses structures en mutualisant lesfonctions supports. Loin d’être le seul bouc-émissaire d’une politique durabot tous azimuts, notre chambre consulaire se doitde revendiquer le rôle économique qu’elle joue enCreuse. La création de richesses qu’elle suscite, son expertise, sa connaissance des entreprises et des territoiresainsi que la relation de confiance tissée avec les patronscreusois au fil d’années d’actions ont été très souventponctuées de succès. Ne mettons pas fin à l’accompa-gnement de proximité des entreprises, ne coupons pasla parole et les actes de notre chambre territoriale.Enfin, veillons à ne pas contribuer à l’arrêt des inves-tissements dans notre territoire. �

Bonne lecture

3

LA CCI DE LA CREUSE S’INQUIÈTE DES RÉDUCTIONS BUDGÉTAIRES

édito»

» sommaire

Thierry Suin,Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Creuse

w w w . c c i - c r e u s e . c o mLE PORTRAITDU MOIS

SA PASSION : LES MOTOS ; SON MÉTIER : LE COMMERCIAL. SÉBASTIEN DUPONTROUE A RÉUSSI À RÉUNIR LES DEUX UNIVERS POUR CRÉER ATOMIC MOTO � � �

C’est un “rêve d’enfant”, voilà les mots de Sébastien Dupontroue lorsqu’on lui demande pourquoi il a vouluouvrir un point de vente de motos. A tel point qu’il

évoque son parcours scolaire avec un léger sourire : “J’ai fait unDUT techniques de commercialisation avec ce projet dans uncoin de ma tête” avoue-t-il. Par la suite Sébastien Dupontroue atravaillé dans la grande distribution jusqu’à devenir directeurde magasin. En 2002, il réalise son rêve et crée un magasin spécialisé enmoto tout-terrain à Châteauroux puis en 2003, il ouvre l’établis-sement de Guéret. En 2007, conscient de l’évolution du marché,M. Dupontroue devient concessionnaire Suzuki et adjoint unatelier réparation pour diversifier et développer son activité.Aujourd’hui, M. Dupontroue applique les préceptes de lagrande distribution avec un rayonnage massifié et un magasinavec de très nombreuses références produits. Atomic-Moto estune concession multimarques et son fondateur souhaite élargirson offre et être présent sur tous les segments du marché. L’avenir, Atomic-Moto le voit sur Internet. Suite à l’accompagnementmené par CyberCreuse, l’entreprise a poursuivi son effort pourintégrer le e-commerce dans sa stratégie de développement.L’ambition affichée est claire : réaliser autant de ventes en magasin qu’à distance. Pour cela, Sébastien Dupontroue sedonne les moyens de cette ambition en dédiant une personneà la gestion de ce service. De ce fait, Atomic-Moto a recruté unmécanicien et aujourd’hui l’entreprise comprend 5 salariés plusle gérant. L’objectif reste le même, proposer toujours plus pour satisfairele plus grand nombre �

AtomicMoto :

“le spécialiste”devenu

généraliste

Sébastien Dupontroue,Activité : Vente/réparation, assistance/

dépannage, accessoires deux roues…

Date de création : 2003

Tél. : 05 55 41 85 62

Mail : [email protected]

Site : www.atomicmoto.fr

Page 3: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

“Creuse active”Depuis le 25 août, France Bleu Creuse propose un nouveau rendez-vous à 06h10 et 08h20. Pour “Creuse active”, le rendez-vous de l’entreprise, Martial Portail rencontre les entrepreneurs du dépar-tement. Tous les secteurs de l’économie sont à l’honneur, des entreprises qui innovent à celles qui recrutent, sans oublier les affaires à reprendre.“Creuse active” sur France Bleu Creuse du lundi au vendredi et àécouter sur www.francebleu.fr. �

Signature de la convention SIAGI(Société interprofessionnelle artisanale de garantied'investissements) – CCI de la Creuse pour faciliter

l'accès au crédit des PME et TPE creusoises. DANS LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE ACTUEL, LA MISE EN ŒUVRE DES MÉCANISMES

DE GARANTIE EST UN FACTEUR CLÉ POUR LA VIABILITÉ DES PROJETS D’ENTREPRISES.

Le jeudi 3 juillet 2014, Thierry SUIN, Président de l’Inter consulaireet Président de la CCI de la Creuse procédait, aux côtés de Francis MATHIEU Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat etJean-Philippe VIOLLET Président de la Chambre d’Agriculture, àl'inauguration des locaux de la “Maison de l’Economie”. Ce regroupement trouve toute sa cohérence avec un ancrage territorial fort pour représenter et accompagner l’ensemble des acteurs économiques quels que soient leur taille et leur domained’activité : entreprises agricoles, artisanales, commerciales, indus-trielles ou de services. Cette unité va permettre à la fois de mainteniret de conforter le rôle et la mission incombant à chaque ChambreConsulaire au plan départemental.Plus encore, ce modèle organisationnel assure déjà de répondreaux exigences budgétaires grâce à ces différents services partagéset mutualisés, avec la même visée, un ratio coût/efficacité optimisé… La volonté politique des Présidents est de définir une stratégieconsulaire pour l’attractivité du territoire, favorable à un dévelop-pement économique ambitieux. Cette stratégie conquérante et réaliste prend en compte la multiplicité des acteurs, les bassinsd’activités, les équipements, les formations, les paysages. “Noussouhaitons contribuer à la valorisation de l’existant en nous positionnant pour une attractivité de notre département par les

Inauguration de la Maison

de l’EconomieLES CHAMBRES CONSULAIRES, CCI, CMA ET

CHAMBRE D’AGRICULTURE, SONT DÉSORMAIS UNIESEN UN MÊME LIEU DANS LES LOCAUX DU CRÉDIT

AGRICOLE, À GUÉRET (RUE D’AUVERGNE).

entreprises et pour les entreprises” a rappelé Thierry SUIN dansson discours.La Maison de l’économie veillera donc à maintenir et à renforcerl'attractivité du territoire et ses atouts compétitifs, en contribuant àla définition et à la mise en œuvre des politiques d’aménagement,d'innovation et de développement économique de la Creuse et duLimousin.L’objectif est que chacun de vous reconnaisse dans cette maison del’économie, une structure inter consulaire de proximité, offrant àtous à la fois un accompagnement du quotidien de l’entreprise etune vision prospective de ce que sera le territoire de demain.Le Président de la CCI a conclu son intervention par les propos suivant :“Ensemble, au travers de la maison de l’économie, nous construisonschaque jour cette économie positive que nous défendons avec ardeur. Un message pourrait résumer notre raison d’être : notre territoire est avant tout riche des efforts et des ambitions de ses entrepreneurs, sachons les soutenir” ! �

Contact : Chambre de Commerce et d’Industrie de la Creuse 05 55 51 96 60 / [email protected]

L’accès au financement est l’une des premières préoccupations del’entreprise. D’où l’objectif de la CCI et de la SIAGI de proposer undispositif de pré-garantie. L’objectif de la convention signée le 24juillet 2014 est de rendre possible, après validation économique duprojet par la CCI de la Creuse et validation financière de la SIAGI, ladélivrance aux entreprises d’une pré-garantie de crédit, en amontde la décision de la banque. C’est une première réponse à l’entre-prise, car avec un plan de financement pré-validé, la décision decrédit sera facilitée pour le banquier et accélérée pour l’entrepreneur.En effet, les TPE et PME creusoises sont fortement dépendantes dusystème bancaire pour leur financement. Elles sont confrontées àdes conditions plus restrictives de la part des banques, elles-mêmessoumises à des enjeux de rentabilité, de gestion des risques et depression réglementaire (notamment les nouvelles règles pruden-tielles de Bâle III, qui ont un impact sur l’utilisation des lignes decrédit).Face à cette situation, les mécanismes de garantie des crédits prennentune importance stratégique pour la relance de la croissance par lesoutien à l’investissement. Le process proposé vise à consolider les plans de financement desentreprises, en offrant une pré-garantie qui, fort de son dossier “prévalidé” sur l’aspect garantie, aura plus de facilité à obtenir son

crédit auprès de sa banque. Il permet une sécurisation du prêteuret de l’emprunteur et réduit les risques de défaut.Concrètement, la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Creuseexamine le projet du créateur et/ou du repreneur d’entreprise etformalise ses conclusions dans un document de synthèse qui seraremis à la SIAGI pour instruction de la demande de pré-garantie. La SIAGI analyse le projet sur la base de l’étude réalisée par la CCI,évalue le besoin de financement, la nature et les caractéristiquesdes concours qui permettent d’y faire face. L’entreprise contacte les banques pressenties en leur présentantl’offre de pré-garantie. Si la banque y a convenance, elle peut solli-citer la garantie de la SIAGI pour une quotité au moins égale à 20%quand les caractéristiques des concours sollicités correspondentaux spécificités du projet validé. Cette dernière émet alors une notification d’accord de garantie sous condition suspensive du règlement de la rémunération due à la SIAGI selon les conditionsen vigueur �

Contacts : Philippe Daly - Directeur Général de la CCI de la Creuseet/ou Chantal Gervais, assistante du service économique05 55 51 96 81 / [email protected]

4 5w w w . c r e u s e . c c i . f r

actus ACTUS / TERRITOIRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERVICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

� De nombreuses personnalités départementales, régionales et nationales étaient au rendez-vous :• Marc GIACOMINI, Membre du Comité Directeur de CCI France et Président de la CCIR LIMOUSIN, • Yves PETITJEAN, Premier vice-président de l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers et de l’Artisanat, • André JANOT, Président du Crédit Agricole Centre France, • Guy VASSEUR Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA).• Christian CHOCQUET, Préfet de la Creuse• Michel VERGNIER, Député Maire de Guéret• Eric CORREIA, Président de la Communauté de Communes du Grand Guéret• Jacky GUILLON, Conseiller Général représentant le Président Jean-Jacques LOZACH• Sylvie VAUGELADE, Conseillère régionale représentant le président Jean-Paul DENANOT

Page 4: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

Obligation dedéclaration et

de paiement dématérialisés

Cotisations et contributions sociales des employeurs et travailleursindependants :Extension de l’obligation de déclaration et de paiement dématérialiséspour les employeurs et les travailleurs indépendants y compris lesauto-entrepreneurs.Pour les employeurs relevant du régime général :Pour l’année 2014 le seuil de dématérialisation est fixé à 35 000 €de cotisations et contributions dues au titre de l’année 2013.A compter du 1er janvier 2015 le seuil sera abaissé à 20 000 €.Pour les travailleurs indépendants artisans, commerçants :Pour l’année 2014 le seuil de dématérialisation est fixé à 25 000 €de cotisations et contributions dues au titre de l’année 2013, soit 60 000 €de revenus déclarés au titre de l’année 2013.Pour les auto-entrepreneurs:Le seuil de dématérialisation est fixé à :- 16 450 € pour les prestations de services - 41 100 € pour les activités d’achat/vente.Depuis le 30/06/2014, pour joindre le RSI, du lundi au vendredi,de 8h à 17h, deux numéros :3648 - “RSI PRESTATIONS ET SERVICES” (retraite, santé, CMU-C, action sanitaire et sociale, prévention, affiliation…)3698 - “RSI COTISATIONS” (cotisations, revenus, échéances, dé-lais de paiement…)Téléprocedures fiscales :TVA :A compter du 1er octobre 2014 toutes les entreprises soumises à unrégime réel d’imposition auront l’obligation de télédéclarer et detélérégler leur TVA et les taxes annexes ainsi que de télétransmettreles demandes de remboursement de crédit TVA.

CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) :En 2014, sont concernées par le paiement dématérialisé de la CFE-IFER :- les entreprises non soumises à l’impôt sur les sociétés dont le chiffred’affaires hors taxes réalisé au titre de l’exercice précédent excède80 000€,- les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés quel que soit lemontant de leur chiffre d’affaires.Attention, en 2014, ces mêmes entreprises ne recevront plus d’avisd’acompte et d’imposition sous format papier, elles devront lesconsulter dans leur compte fiscal professionnel, avant les échéancesde paiement.En 2015, toutes les entreprises seront concernées par le dispositifde suppression de l’envoi papier des avis d’acompte et d’impositionCFE-IFER.CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) :Toutes les entreprises redevables de la CVAE ont l’obligation de télépayer les acomptes et le solde.A compter de mai 2015, toutes les entreprises soumises à un régimeréel d’imposition devront transmettre de manière dématérialiséeleurs déclarations de résultats et leur déclaration CVAE �

Pour vous aider dans vos démarches de télédéclaration et de télépaiement, un correspondant dédié est à votre disposition au Service des Impôts des Entreprises :- Aubusson : 05 55 83 41 00- Guéret : 05 55 51 63 00

6 7w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

actus ACTUS / TERRITOIRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERVICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

La définition de ces zones d’aide à finalité régionale (AFR) permetde contribuer au développement des territoires en soutenant plusparticulièrement les investissements productifs des entreprises oula création d’emplois liés à ces investissements. Le décret 2014-758 du 2 juillet 2014, relatif aux zones d’aide à finalitérégionale pour la période 2014-2020 redessine une nouvelle géographie des AFR. En effet, alors que le précédent zonage comptait 34 communes situées le long de la RN 145 entre La Souterraine et Gouzon puis en direction du sud du département entre Gouzon et La Courtine,le nouveau zonage compte 36 communes et intègre les pôles d’activités de Bourganeuf et Boussac. Ce nouveau zonage définitaujourd’hui deux continuités territoriales, l’une centrée le long de

Une nouvelle géographie des AFR AIDES À FINALITÉ RÉGIONALE

la RN 145 entre le pôle de La Souterraine et Gouzon puis vers leNord et Boussac, et la seconde au sud du département selon un axenord-sud entre Aubusson et La Courtine et selon un axe ouest-estentre Aubusson et Bourganeuf en passant par Royère de Vassivière. Les aides économiques notamment celles du Conseil Régional sebasent sur ce découpage du territoire pour fixer les taux d’intervention,en prenant également en compte la taille de l’entreprise �

Contact : Christine BengaleService économique05 55 51 96 67 / [email protected]

duquel elle est immatriculée (ex. : 000 000 000 RCS GUERET),• le numéro de TVA intracommunautaire (facultatif sauf sur les factures),• son code APE (NAF) non obligatoire mais recommandé.Si l’entrepreneur individuel, immatriculé au RCS, a constitué un patrimoine affecté, il doit également être indiqué, sur ses factureset autres documents :• l’objet de l’activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté,• la dénomination utilisée pour l’exercice de l’activité professionnelleincorporant son nom et son nom d’usage immédiatement précédéou suivi des mots : “entrepreneur individuel à responsabilité limitée”ou des initiales “E.I.R.L.”.L’auto-entrepreneur, dispensé pour l’instant d’immatriculation auRegistre du Commerce et des Sociétés, doit indiquer sur tous sesdocuments commerciaux :• ses nom, prénom,• l’adresse de son entreprise,• son numéro d’identification (SIREN) suivi de la mention “dispenséd’immatriculation en application de l’article L123-1-1 du code decommerce”,• pour les factures, la mention “TVA non applicable, art. 293B duCGI”, sous le montant total H.T. �

Mentions obligatoiressur tous vos documents

commerciauxToute entreprise immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés doit indiquer sur tout document destiné à un tiers, surtoutes les correspondances et récépissés concernant son activité etsignés par elle ou en son nom (factures, bons de commande, courriers,tarifs, documents publicitaires …) :• sa dénomination sociale (si société) ou ses nom et prénom (entre-preneur individuel),• sa qualité de locataire-gérant si tel est le cas,• sa forme juridique (si société),• son capital social (si société),• l’adresse du siège social (si société) ou de son établissement (entrepreneur individuel),• son numéro unique d’identification (SIREN) suivi de la mention“RCS” suivie du nom de la ville où se trouve le greffe auprès

Page 5: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

Pôle d’échangeintermodal

Dans le cadre du SCoT et du Plan Global de Déplacement de la Com-munauté d’Agglomération de Guéret, la valorisation du pôle de laGare SNCF de Guéret faisait l’objet d’une action. C’est pourquoi dansla continuité de ces documents et de la mise en place du réseauAgglo bus, la Communauté d’Agglomération a lancé, au premier trimestre 2014, une étude de programmation sur la création d’unpôle d’échange intermodal autour de la Gare SNCF de Guéret.

Un pôle d’échange intermodal qu’est ce que c’est ?C’est un espace sur lequel les différents réseaux de transports encommun (train, bus, réseau urbain), les cheminements piétons,vélos, les déplacements automobiles se croisent pour offrir l’oppor-tunité aux usagers d’utiliser, pour atteindre leur destination, diffé-rents modes de transport avec un objectif de développementdurable (économie d’énergie, limitation d’émission de Gaz à Effetde Serre).

Aussi, dans le cadre de cette étude, la CCI a été consultée pour fairepart des problématiques et de ces attentes. A Guéret, au-delà de la possibilité de regrouper en un même lieules lignes TER, les lignes du Conseil Général (aujourd’hui dirigéesvers la gare routière) et le réseau urbain (agglobus), la constitutiond’un tel outil permettrait de former un espace générateur de flux favorables a une nouvelle dynamique économique du quartier dela gare s’appuyant sur le tissu d’entreprises présentes et le dévelop-pement de nouvelles offres de services.

Par ailleurs, dans le cadre d’une approche globale de la cité, ce projetest également l’occasion d’offrir de manière directe ou indirecte dessolutions aux problématiques du centre ville. En effet, ce pôled’échange modal est l’opportunité de constituer des parcs relais surles sites de la gare et/où de la gare routière (libérée des lignes trans-creuse) permettant ainsi d’aborder l’offre de stationnement au cœurde ville sous d’autres auspices. De plus, la modification des comportements de mobilité des usagersde la ville générée par l’évolution des coûts de carburant, le déve-loppement des modes de transport doux, de meilleures connectionsdes quartiers, offrent l’occasion d’optimiser l’emprise de la voituredans la cité afin de libérer des espaces publics propices à un environnement commercial de qualité. A suivre …

C’est à la mi juin 2014 que le Gouvernement a fait part de la nouvellegéographie de la Politique de la Ville, identifiant selon de nouveauxcritères (notamment de revenus) quelques 1 300 quartiers priori-taires dans près de 700 communes. C’est à cette occasion que la commune de Guéret a été identifiée pour bénéficier de ce programme d’accompagnement.

Guéret : nouveau territoire

de la politique de la ville

Cette nouvelle politique se traduira par l’élaboration de contrat deville pour la période 2014-2020. Ce dernier, sur la base d’un diagnosticpartagé par tous les acteurs de la cité (services déconcentrés, collectivités territoriales, CAF, Pôle emploi, citoyens, bailleurs, trans-porteurs, chambres consulaires, etc) devra définir un projet de territoire clair dont les actions s’appuieront sur trois piliers : - le pilier “cohésion sociale”,- le pilier “cadre de vie et renouvellement urbain”,- le pilier “développement de l’activité économique et de l’emploi”.Au-delà de l’élaboration du projet de territoire, les enjeux qui demeurent aujourd’hui sont la détermination des périmètres des quartiers prioritaires (elle doit être engagée avec l’Etat et les collectivités locales), mais aussi l’opportunité d’intégrer le nouveauprogramme de renouvellement urbain. Aussi une définition ambitieusede ces enjeux offrirait la possibilité d’intervenir structurellementdans l’organisation de la cité. Ce programme donne une nouvelle opportunité pour l’agglomérationde Guéret d’accompagner de manière directe ou indirecte le déve-loppement économique de son territoire. A suivre …

8 9w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

Territoires ACTUS / TERRITOIRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERVICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

Contact : Rémi Fournaison - Conseiller en développement local Observatoire économique - 05 55 51 96 65 / [email protected]

LES 3 ET 4 JUILLET DERNIERS,ONT ÉTÉ ORGANISÉES LES 9ÈME ASSISES NATIONALESDU CENTRE VILLE À DIJON. � � �

DIjOn 2014

9ème assises nationales

du centre ville

Au-delà des impacts de la crise économique et de la morositéqui affectent le niveau d’activité des centres villes, l’évolutionde la démographie urbaine, la disponibilité des surfaces

et leur adaptabilité, le coût du foncier, la croissance de l’activitécommerciale de périphérie et de la vente par internet, la suprématie dumodèle automobile offrent des analyses et prévisions pessimistes. Mais comme les années précédentes, ces rencontres ont été l’occasionde confronter les expériences et les réflexionspour la dynamisation des centres villes. Cetteannée les interactions commerce - tourisme etles synergies à développer, le rôle des grandesenseignes et franchises, la diversité commerciale,les stratégies logistiques ont révélé, une fois deplus, leurs bénéfices pour les espaces marchandsque sont les centres villes. Le rôle des managers de commerce a égalementété mis en valeur sur la base de l’élaborationd’un projet global de territoire partagé par tous,afin d’identifier les objectifs, les missions et lemode de gouvernance mettant en exergue les partenariats.Toujours à la disposition des décideurs, les outils règlementairesd’urbanisme et leurs évolutions suite aux lois ALUR (Dufflot) etACTPE (Pinel) ont également fait l’objet d’une présentation. Mais d’autres thématiques ont été abordées. Aussi, parmi les outilsà la disposition des acteurs du centre ville, la politique du temps aété évoquée. Elle consiste à synchroniser les temps d’interventiondes acteurs. En effet, il est nécessaire que les horaires de circulationdes transports en commun, d’ouverture des services publics, descommerces, des offres de loisirs puissent converger afin que le consommateur qui se déplace en cœur de ville bénéficie de

tous les services présents. Ce qui implique, notamment pour lescommerçants, l’harmonisation des horaires d’ouverture avec lefonctionnement de la cité et de ces animations. Par ailleurs, la notion de ville intelligente et connectée a largementété évoquée, puisqu’elle offre de nombreux outils à la dispositiondes usagers du centre ville. En effet le développement des applicationspour smartphone ou tablette offre un canal de communication

supplémentaire aux acteurs du centre ville.Aussi, des applications portant sur l’offre destationnement, sur les bonnes affaires à faireou encore des visites virtuelles de magasinspermettent d’assurer la diffusion de l’infor-mation et la fidélisation de la clientèle. De lamême manière le mobilier urbain par l’inter-médiaire de bornes ou de totems digitaux offrent également l’interactivité de l’information.Aussi, fort de ces pistes d’actions, le pessi-misme n’est pas une fatalité inexorable. Eneffet, pour rivaliser avec les autres espaces

marchands, le centre ville doit savoir faire valoir sa fonction marchande historique et les espaces thématiques qu’il peut proposer,mais aussi utiliser les évolutions sociétales à son profit. Ainsi, la remise en cause du modèle automobile en centre ville tout en veillantà l’accessibilité (notamment via des modes de déplacement doux),le coût croissant de l’étalement urbain, le lien social avec la propo-sition d’expériences marchandes ou non marchandes variées, l’engouement pour la proximité, l’étendue de son offre, les interactionsculture loisirs et tourisme, avec l’aide des nouvelles technologies,une bonne synergie des actions et des partenaires offrent desatouts à exploiter pour le renouveau des centres villes �

LE CENTRE VILLE DOIT SAVOIR FAIRE VALOIR SA FONCTIONMARCHANDE HISTORIQUE

Page 6: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

dossierDOSS I ER

ACTUS / TERRITO IRES / D O S S I E R / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERV ICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

10 11w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

Déployer et structurer la silveréconomie en région LimousinAu cours de cette année 2014, l'avenir du marché des produits seniors se profile. Les enjeux du vieillissement ne se limitent pas aumarché de la santé ou des services à la personne. Du logement auxloisirs, en passant par les télécommunications, les transports oul'agroalimentaire, tous les secteurs vont être touchés. Avant d'entirer profit, les entreprises ont encore beaucoup à faire pour adapterleur offre aux besoins et attentes d'une cible hétérogène et exigeante. Mais la Silver Economie demande des changements organisationnelsdans de nombreux secteurs. Il s'agit notamment de faire travaillerensemble des acteurs qui n'en n'ont pas spécialement l'habitude,services à la personne, acteurs des technologies, mais aussi rassurercertains professionnels comme, par exemple, les aidants profes-sionnels. Dans ce dernier cas, il s'agit de former et d'expliquer, parexemple, l'intérêt des solutions numériques pour leurs métiers.Depuis 2010, les acteurs socio-économiques, les collectivités de laRégion Limousin et la CCI de la Creuse accompagnent les différentsprojets liés à l’économie du vieillissement.

S I LVER ÉCONOM IE Une réalité sociétale…avec des incidences économiques

D’ici à 2050, le nombre et la proportion deseniors dans la population vont forte-ment augmenter. Les pouvoirs publics

s'efforcent d'aider ce nouveau secteur à émerger,après que la commission “Innovation 2030” l'aitinscrit parmi les sept ambitions pour la France.Des milliers d'emplois de services et d'entreprisesde high-tech pourraient être créés. De grandsgroupes commencent à s'y intéresser, et de nom-breuses start-up sont bien placées. Aujourd'huidéjà, 48 % des dépenses de consommation desménages sont supportées par les plus de 50 ans.

AVEC UNE CROISSANCE ANNONCÉE DE 4 % PAR AN EN FRANCE, LE MARCHÉ DES SENIORSOFFRE UN FORT POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENTDANS LES ANNÉES À VENIR. COMMERCE, INDUSTRIE,SERVICES : TOUS LES SECTEURS SONT CONCERNÉS.DE QUOI FAIRE RÊVER PLUS D’UNE ENTREPRISE...� � �

un gisementde croissancepour l’industrieet les services

Page 7: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

28.600 organismes de services à la personne recensés en 2012 parla base de données Nova, 45 % étaient des entreprises, 22 % des associations, 28 % des auto-entrepreneurs et 5 % des établissementspublics. Toutefois, le secteur a néanmoins encore de beaux joursdevant lui, en particulier pour ceux qui savent innover.

Un levier de croissance pour les industrielsMême s’il s’agit encore d’un marché de niche, toutes les conditionssont réunies pour faire de l’économie du vieillissement un réel potentiel de développement pour le secteur industriel. A condition,toutefois, de séduire seniors et réseaux de distribution… L’innovationet le design sont le talon d’Achille des produits pour seniors. Dèslors, comment détecter les prochains produits phares pour cettecible ? Pour aider les entreprises à innover, la CCI de la Creuse et laCCIR LIMOUSIN proposent d’identifier de nouveaux besoins et deles concrétiser à partir de solutions innovantes. Cependant, si unvéritable marché émerge, de nombreux industriels hésitent à l’investircar la voie de la rentabilité n’est pas forcément aisée à trouver. Làencore, le réseau des CCI du Limousin peut accompagner les industrielssur l’élaboration de leur “business model”. L’autre problématique,à prendre en compte pour accéder à ce marché des seniors parti-culièrement complexe, est celle du marketing et de communicationcar le vieillissement a une connotation péjorative. Cependant, laproblématique n’est pas propre aux industriels mais leur difficultéréside dans les moyens à déployer pour atteindre la cible visée.

Seniors connectés : un second souffle pour la filière TIC & High Tech

Projet LILY

L’émergence d’une filière silver économie apporte au secteur desnouvelles technologies un levier de croissance. Pour autant, sur cemarché, le meilleur reste sans doute encore à venir… La proportionaccrue de seniors est-elle devenue un levier d’innovations techno-logiques ? Crayon permettant de numériser un texte pour l’envoyerpar courriel, chemin lumineux aidant à se déplacer chez soi la nuit,ou encore boîtier électronique mesurant l’activité physique journalière,sont quelques-unes de ces trouvailles high-tech, déjà usitées ouamenées à intégrer prochainement le quotidien de nos aînés.Signes du plein boom des “silvertechnologies”, ce foisonnement répond à trois quêtes : confort de vie, sécurité et santé. Tout ce quicontribue, en somme, à l’autonomie et au “bien vieillir”, de préférenceà domicile. Sur ce marché récent, où la R&D occupe une place cruciale,une myriade d’acteurs avance désormais. Mais faut-il considérerles “silvertechnologies” comme une voie royale pour l'économie ?

Une cible hétérogènemais des consommateurs comme les autresLes seniors représentent donc un marché d’avenir, sur lequel beaucoup,si ce n’est tout, reste à faire.Car l’un des enjeux majeurs pour les entreprises qui souhaitent s'ypositionner, c’est de comprendre le consommateur senior, ou plutôtles consommateurs, tant ce public est hétérogène.À l'ombre des grands groupes, certaines TPE-PME tirent savammentleur épingle du jeu, à l'instar de Matooma (objets connectés) ou d’indépendance royale. Face à cette évolution, ce sont les entreprisesqui doivent s'adapter aux besoins des seniors et non l'inverse. Plusieurs sociétés l'ont déjà bien compris. Si certaines se sont spécialisées depuis longtemps sur cette cible, comme Assystel (service de téléassistance) ou Everstyl (fauteuil de confort), d'autressurfent désormais sur cette vague de l'or gris comme levier de diversification (Legrand, Orange…).Privilégiant souvent la qualité et disposant de temps pour faire ouse faire plaisir, les seniors constituent une cible de choix pour lescommerçants. À condition de prendre en compte leurs spécificités.Tout d’abord, savoir donner du temps à ce segment de clientèle retraitée qui aime se faire “cocooner”. De plus, pour attirer cettecible dans les boutiques, certains aménagements sont à prévoiravec des services adaptés : lumière non agressive, musique douce

Ci-après le positionnement de la CCI de la Creuse au regard des besoins liés à la Silver Economie en France (source Senior Strategic).

Ci-après le positionnement de la CCI de la Creuse dans les actions liées à la Silver Economie en France (source Senior Strategic).

ou pas de musique du tout, des sièges pour permettre à la clientèlede se reposer mais aussi des cabines d’essayages suffisamment spacieuses ou la mise à disposition de distributeur d’eau sans oublierl’âge des vendeurs. Enfin, le conseil se doit d’être en première ligne.

Tourisme : des atouts à développer... sans stigmatiserEn France, un tiers de la population a plus de 50 ans et les seniorsreprésentent un cinquième du marché du tourisme en Europe. Cetteclientèle a tout pour plaire, ou plutôt ces clientèles : comme le soulignel’Institut Français des Seniors, il y a 12 millions de baby-boomers(50-64 ans) qui aiment consommer, bouger, voyager et 5 millionsde retraités de la tranche d’âge 65-75 ans qui sont encore actifs auquotidien, apprécient aussi le dépaysement, avec le confort en plus.Attirer sans stigmatiser, c’est bien tout le défi. Pas question de fairede la publicité directe sur les seniors, d’abord parce que lorsquel’on a 60-65 ans, on ne se sent pas vieux, et ensuite parce que l’onsouhaite rester une destination familiale et multigénérationnelle.

L’habitat, un enjeu capital pour la filièreFavoriser l’autonomie des personnes vieillissantes en aménageantleur habitat constitue l’un des principaux piliers de la silver économie.De plus en plus de professionnels s’intéressent à ce marché promisà un fort développement. Il s’agit d’aménager sans effrayer. Ainsi,le challenge que doivent relever les professionnels en matière delogement est tout sauf anodin : il s’agit de concevoir un habitat intermédiaire et évolutif en fonction de la variation du handicap deses occupants. En fait, toute la question repose sur la capacité desacteurs de ce marché à anticiper les besoins de l’habitat de demain.

Le vieillissement booste les services à la personneDes jeunes retraités aux personnes en perte d’autonomie, en passantpar les aidants, les besoins en services sur le marché des seniorss’accroissent. Ce secteur semble donc offrir de belles perspectivesà notre économie. Avec nombre de gains attendus, en termes decréations d’emplois ou encore de diminution des dépenses dansles soins de santé. Mais le panorama des services à la personne està nuancer. S’il a connu un boom au milieu des années 2000, le secteurs’inscrit aujourd’hui dans un contexte beaucoup plus complexe. Unconstat que les chiffres de la DGCIS viennent confirmer : sur les

dossier

ACTUS / TERRITO IRES / D O S S I E R / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERV ICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

SILVER ÉCONOMIE : UN GISEMENT DE CROISSANCE POUR L’INDUSTRIE ET LES SERVICES

12 13w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

Depuis 2010, notre chambreconsulaire s'est engagée avecsuccès sur le marché de la “silveréconomie” en sensibilisant et enconseillant les entreprises sur lesopportunités de développement

liées aux enjeux du vieillissement. Tout d'abord, la CCI de la Creusea été retenue par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) avec le projet Croissemce (Croissancedes entreprises sur le marché des seniors) pour accompagner une quarantaine d'entreprises creusoises sur la conception de nouvellesoffres de produits et services adaptés aux seniors. Programme quenous poursuivons dans le cadre des actions économiques finan-cées par le Conseil Régional du Limousin. Enfin, nous intervenonssur deux programmes transnationaux :- LILY, un projet de recherche sur l'assistance à la vie autonome financé par l'Agence Nationale de la Recherche en partenariat avecla Finlande et l'Autriche,- SILVER SUDOE, un projet de coopération territoriale de l'espacesud-ouest européen (Espagne et Portugal) qui vise à augmenter lacompétitivité des entreprises en s'intéressant au réservoir decroissance qu'est la silver économie.Ces trois programmes confèrent à notre CCI une courbe de compétenceet une expertise reconnues par les partenaires français et européens impliqués sur la silver économie �

Pas si sûr, du moins pour le moment. Car, si ce marché offre un potentiel considérable, il rencontre divers freins retardant son réelenvol. Parmi eux figure le prix de cette high-tech, pas toujoursadapté au budget des seniors. Paradoxalement, ce sont les moinsfavorisés qui accèdent aux technologies de maintien à domicile,grâce à l'allocation personnalisée d'autonomie qui couvre les frais.

Une offre dédiée à l’accès au marché des séniors Le réseau des CCI du Limousin et l’ARIST LIMOUSIN accompagnentles entreprises innovantes dans l’accès au marché de l’économiedu vieillissement ainsi qu’à l'optimisation de leurs performancescommerciales sur cette niche. L’appui s’opère à tous les stades deleur histoire : création, croissance, redéploiement. Aux côtés des dirigeants, notre réseau se pose en partenaire opérationnel pour : • Créer des innovations dans le champ de la Silver économie.• Favoriser le développement d’une offre compétitive. • Transformer les innovations en produit.• Identifier les canaux de diffusion.• Réussir la commercialisation d’une innovation et sa mise sur lemarché de la Silver Economie.• Mettre en relation les entreprises avec les acheteurs de la distribution.• Professionnaliser les acteurs de la Silver économie. • Exporter les produits et les technologies de la Silver économie.• Communiquer positivement sur les âgés et “le bien vieillir” auprèsdu grand public et des distributeurs.

Contact : Philippe Daly & Martine Petrus05 55 51 96 83 / [email protected]

� Claudia Thuret-Roudier, Vice-Présidente Services à la CCI de la Creuse

Page 8: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

commerce

14 15w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

ACTUS / TERRITO IRES / DOSSIER / C O M M E R C E / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERV ICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

LA LOI DITE LOI PINEL, RELATIVE À L’ARTISANAT, AU COMMERCE

ET AUX TRÈS PETITES ENTREPRISES EST PARUE � � �

LoiPinel

La loi du 18 juin 2014 n°2014-626 relative à l’artisanat, au com-merce et aux très petites entreprises a été publiée au journalofficiel le 19 juin 2014. Quels sont les principaux apports de

ce texte ?

Réforme des soldesLa durée des soldes repasse à 6 semaines à compter du 1er janvier2015. Par ailleurs, la période de 2 semaines de soldes complémentaires(dits soldes flottants) est supprimée.

Réforme des baux commerciauxCette loi introduit de nombreuses modificationsen matière de location et d’encadrement du bailcommercial. Avec celle-ci, le locataire commerçant,voire de bureaux, se voit attribuer de nombreuxdroits calqués sur ceux du locataire d’habitation,l’objectif étant de garantir l’équilibre des relationsentre bailleurs et preneurs.

On peut citer parmi ces nouvelles dispositions :• la forme du congé d’un bail commercial.Jusqu’à présent, la délivrance de congé devait,obligatoirement, être effectuée par exploit d’huissier. Désormais, lecongé peut être donné soit par acte extra judiciaire soit par lettrerecommandée avec demande d’avis de réception.• la suppression de la référence à l’indice du coût de laconstruction. La loi remplace l’indice du coût de la construction(ICC) par l’indice des loyers commerciaux (ILC) et par l’indice desloyers des activités tertiaires (ILAT) comme indices de référenceservant au calcul de l’évolution du loyer lors de la révision triennaleainsi que lors du renouvellement du bail.

• la limitation de la variation des loyers en cas de déplafonnement.La loi limite ainsi l’augmentation de loyer que ce soit dans le cadredu déplafonnement du loyer de renouvellement, du déplafonnementdu loyer suite à révision triennale ou pour le loyer fixé par applicationd’une clause d’échelle mobile. Le réajustement du loyer par rapportà la valeur locative devra donc se faire progressivement, les augmentations annuelles étant plafonnées à 10% du loyer acquittéau cours de l’année précédente.• la limitation de la clause de garantie du cédant. La loi apportedeux limites à cette clause : le bailleur ne peut l’invoquer que

pendant trois ans à compter de la cession dubail et le bailleur doit informer le cédant detout défaut de paiement du locataire dans ledélai d’un mois à compter de la date à laquelle la somme aurait dû être payée.• l’instauration d’un droit de préférence dulocataire en cas de vente du local. Le loca-taire doit être informé en priorité du prix etdes conditions de la vente. Il dispose d’undélai d’un mois pour accepter l’offre et ensuite de deux mois à compter de son acceptation pour réaliser l’achat (4 mois encas de recours à un prêt).

• les compétences accrues pour la commission départementalede conciliation. Jusqu’à présent les commissions départementalesde conciliation en matière de baux commerciaux avaient une compétence limitée à la fixation du loyer des baux renouvelés. Lacompétence des commissions a été élargie par la loi aux contesta-tions relatives aux loyers révisés ainsi qu’aux charges et travaux.• l’obligation d’établir un état des lieux. La loi impose qu’un étatdes lieux soit établi lors de la prise de possession des locaux par unlocataire et lors de leur restitution. L’état des lieux est établi

contradictoirement et amiablement par les parties ou un tiers mandaté par elles. Si un tel état des lieux contradictoire et amiablene peut être réalisé, alors il est établi par un huissier de justice àfrais partagés par moitié entre le bailleur et le locataire. L’état deslieux doit être joint au contrat de location.• la répartition des charges, impôts, taxes et redevances liés au bail.La loi impose de faire figurer dans le contrat de bail, l’inventaire préciset limitatif des catégories de charges, impôts, taxes et redevancesliés au bail. Il doit indiquer la répartition entre le bailleur et le locataire. Un état récapitulatif annuel doit être adressé par le bailleurau preneur.Le bailleur devra, en cours de bail, informer le locataire des nouvelles charges, nouveaux impôts, taxes et redevances.Un décret doit encore paraître afin de préciser les charges, les im-pôts, taxes et redevances qui, en raison de leur nature, ne pourrontpas être imputés au locataire ainsi que les modalités d’informationdu locataire.

Mais aussi l’information triennale par le bailleur quant aux travauxréalisés au cours des trois dernières années et prévues pour lestrois années suivantes ; l’autorisation de la déspécialisation partielledu bail par le tribunal en cas de procédure de liquidation ; la modification des règles applicables pour le droit de préemptiondes communes sur un bail commercial, un fonds artisanal ou unfonds de commerce…

On peut également citer la réforme du bail dérogatoire. Désormais,la durée des baux dérogatoires est portée de 2 à 3 ans. Concernantl’application automatique du statut des baux commerciaux en finde bail dérogatoire lorsque le preneur reste et est laissé en posses-sion, la loi dispose que cette application ne joue que si la situationperdure depuis un mois à compter de l’échéance de la location.

RÉGIME DE L’AUTO-ENTREPRENEUR :SUPPRESSION DE LA DISPENSE D’IMMATRICULATION L'auto-entrepreneur est actuellement dispensé d'immatriculationau registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire desmétiers (RM), sauf cas particuliers. La loi Pinel supprime cette dispense d'immatriculation. La mesure entrera en vigueur au plustard le 18 décembre 2014.L'auto-entrepreneur déjà en activité aura 12 mois à compter de l'entréeen vigueur de la mesure pour demander son immatriculation auRCS ou au RM.Les formalités d'immatriculation, de modification et de radiation auRCS seront exonérées des frais de greffe de tribunaux de commerce.Les formalités d'immatriculation au RM seront gratuites.De plus, les personnes qui relèvent du régime du micro-social peuvent actuellement bénéficier d'exonérations en matière detaxes pour frais de chambres consulaires. La loi supprime, à compterdu 1er janvier 2015, ces exonérations et institue une taxation proportionnelle au chiffre d'affaires réalisé. Ces taxes seront recouvrées par les Urssaf, selon les modalités applicables au recou-vrement des cotisations sociales du régime micro-social.Cette loi contient également d’autres mesures concernant le régimede l’EIRL, la réforme du FISAC ou des procédures d’implantationdes commerces, la simplification de l’exercice du commerce sur ledomaine public …Attention, toutes les dispositions issues de cette loi ne sont pas d’application immédiate. De nombreuses doivent encore faire l’objet d’un décret d’application …

E-COMMERÇANTS, CE QUI A CHANGE AVEC LA LOI "HAMON"

DROIT DE RÉTRACTATION ALLONGÉ À 14 JOURS• Modifiez vos conditions générales de vente - CGV (à défaut, leconsommateur bénéficiera de 12 mois pour se rétracter).• Vérifiez si vous bénéficiez d’une exception vous permettantd’écarter l’application du droit de rétractation.• Remboursez le consommateur dans les 14 jours de sa rétractation.

INFORMATION RENFORCÉE DU CONSOMMATEUR • Mentionnez les moyens de paiement acceptés au plus tard audébut de la commande.• Précisez les délais de livraison (à défaut le délai sera de 30 joursmaximum).• Rappelez au consommateur les garanties applicables.• Affichez le récapitulatif de la commande et rappelez les CGV préalablement à la validation de la commande.• Envoyez le formulaire type de rétractation lors de la confirmationde la commande.• Assurez-vous que le contenu et le mode de confirmation de la com-mande sont conformes à la loi (envoi par courrier électronique detoutes les informations de la commande et lettre de rétractationtype).• Affichez l’information au bon endroit (page d’accueil de votre site,dans le parcours de commande …).• Modifiez vos conditions générales de vente.

INTERDICTION D’IMPOSER UN PAIEMENT SUPPLÉMENTAIRE • Obtenez le consentement exprès du consommateur (exemples :ne pas pré-cocher les cases optionnelles, ni insérer automatiquementdes produits dans le panier de commande...).

AJOUT D’UNE NOUVELLE MENTION SUR LE BOUTON DE COMMANDE • Modifiez le nom de votre bouton de commande: "Commande avecobligation de paiement".

RESPONSABILITÉ DU PROFESSIONNEL JUSQU’À LA REMISE DU BIEN AU CONSOMMATEUR • N’incluez pas de clause contraire dans vos CGV.

PREUVE À LA CHARGE DU PROFESSIONNEL• Sauvegardez et organisez la traçabilité.

Références : Loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation

RÉFORME DES SOLDES & DES BAUX COMMERCIAUX

Contact : Audrey PironConseillère Entreprise - Secteur Commerce05 55 51 96 69 / [email protected]

Page 9: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

Succès pour les Défis

de l’export

Manifestation biennale, les Défis de l’export sont LE rendez-vousde l’international en région. Cette année, les Défis de l’export ontréuni 97 entreprises, 18 partenaires et 8 experts pays. Il y a eu 80rendez-vous avec ces experts, 202 personnes accueillies tout aulong de la journée et 110 personnes ont assisté à la conférence “Osezl’international : de Limoges à San Francisco” donnée par CarlosDIAZ, co-fondateur du groupe Reflect à Limoges et aujourd’hui CEOde @Kwarter à San Francisco.

Les entreprises du Limousin ont ainsi pu échanger avec des profes-sionnels exportateurs confirmés, rencontrer l’ensemble des conseillerset experts chargés de les accompagner dans leurs démarches d’internationalisation mais aussi identifier des opportunités de développement sur les marchés des pays représentés, à l’occasionde rendez-vous avec les experts présents.

Simultanément, 5 ateliers ont permis aux participants d’échangeravec les professionnels sur différentes thématiques telles que lesressources humaines à l’international, les solutions web, les finan-cements à l’export, le diagnostic export…

L’OEA,un statut à adopter dès maintenant !

Le statut d’Opérateur EconomiqueAgréé (OEA) deviendra incontournableà compter du 1ermai 2016, date d’entréeen vigueur du nouveau code desdouanes de l’Union Européenne.Concrètement, cette labellisation permet de réduire les incidentsgrâce aux mesures de sécuritéprises, mieux prendre en compte lafonction Douane et Logistique au

sein de l’entreprise, se démarquer de ses concur-rents… Ce statut n’est pas réservé aux grands groupes,au contraire, les PME sont particulièrement concernéespar ce statut qui renforce leur compétitivité à l’interna-tional. Enfin, l’intérêt de l’OEA va s’amplifier avec l’aug-mentation des signatures d’accords de reconnaissancemutuelle entre l’Union Européenne et les pays tiers.

Douane : PAE de PoitiersCellule conseil aux entreprises, Véronique BESSE / 09 70 27 46 65

COFACE :Nouvelles dispositionsA compter du 16 juin 2014, de nouvelles dispositionssont applicables à toutes les demandes d’assurance etassurance prospection premiers pas (A3P), ainsiqu’aux renouvellements des contrats en assuranceprospection. Pour l’assurance prospection, le calcul dela quotité garantie est simplifié et dépend désormaisuniquement de la taille de l’entreprise, avec 3 niveauxpossibles (6 auparavant) : 65% pour les entreprisesdont le chiffre d’affaires est inférieur ou égal à 300 millionsd’euros, 45% pour les chiffres d’affaires entre 300 et400 millions d’euros et 25% pour les chiffres d’affairesentre 400 et 500 millions. Certaines dépenses éligiblessont améliorées (dépenses de conseil ou de gestion),d’autres sont supprimées (implantation industrielle àl’étranger). Pour l’A3P, le budget garanti est plafonné à10% du chiffre d’affaires de l’entreprise (limite de 30 000€). Les dépenses relatives à la création ou adap-tation de site web sont prises en compte à hauteur de3 000€.Plus d’infos : Marie-Claire SARLIEVE, Directrice Régionale Développement des Garanties Publiques Auvergne/Limousin/Loire 06 20 66 84 42 ou [email protected]

Un projet typeFAB LABen réflexion sur l’Ouest CreuseLa ville de La Souterraine, en partenariat avec les acteurs publics et privés souhaite engager une réflexion sur l'opportunité de développer un conceptde FABLAB sur le territoire. Ce lieu collaboratif, ouvertau public, s'adresse aux entrepreneurs, designers, artistes, étudiants, bricoleurs aguerris ou amateurs, qui veulent passer plus rapidement de la phase deconcept à la phase de prototypage. Ces projets voientle jour à l'aide d'outils tels que des imprimantes 3D,des machines-outils pilotées par ordinateurs, et mis àdisposition dans un lieu collectif.Une réunion sera organisée à l'Automne 2014 à La Souterraine, pour étudier la faisabilité d'un tel projet.Vous êtes largement invités à nous faire part de votreintérêt ou de vos observations pour cette démarche.

1.2.3M’Energie

L’état, la Région Limousin et l’ADEME mettent en placeune démarche progressive de management de l’éner-gie, démarche qui permet de positionner la gestion de l’énergie au niveau de l’organisation générale del’entreprise. L’objectif est d’inscrire dans la durée et demanière continue l’amélioration de la performanceénergétique de l’entreprise en impliquant tous les intervenants.Démarche progressive en 2 niveaux :Réalisation d’un audit : état des lieux et élaboration duprogramme de maîtrise de l’énergieElaboration du Système de Management de l’Energie,suivi et contrôle, certification.

Plus d’infos : www.limousin.cci.fr

LA 4ÈME ÉDITION DES “DÉFIS DE L’EXPORT” EN LIMOUSIN, ORGANISÉE PAR LE RÉSEAU LIMOUSIN ENTREPRISE INTERNATIONAL

ET SES PARTENAIRES A EU LIEU LE 27 JUIN DERNIER À ESTER TECHNOPOLE, LIMOGES.

internationalindustrie

ACTUS / TERRITO IRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / I N T E R N AT I O N A L / SERV ICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

1716 w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

ACTUS / TERRITO IRES / DOSSIER / COMMERCE / I N D U S T R I E / INTERNATIONAL / SERV ICES / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

Contact : Elise Raynaud - Conseillère en développement international05 55 51 96 72 / [email protected]

Contact : Hélène Juigné - Conseillère Entreprise - Secteur Industrie05 55 51 96 66 / [email protected]

Les Mille sources,tradition augoût du jour

L’ENTREPRISE LES MILLE SOURCES, À BOURGANEUFSE DÉVELOPPE PAS À PAS

Pascal Valadeau, passionné de cuisine a repris la Conserverie desMilles Sources en fin d’année 2013. Depuis l’entreprise met en placeune stratégie de développement basée sur des produits créatifs etdu terroir. Par exemple, la gamme de produits, qui va de l’apéritif aupetit déjeuner, en passant par les plats cuisinés et les desserts, propose du boudin à tartiner aux châtaignes, des confitures de myrtilles sauvages, kiwi-banane, fruits exotiques, des pâtes à tartinerau chocolat sans huile de palme…Dans un souci constant de qualité,l’approvisionnement se fait en priorité au niveau local (viandes, légumes, fruits, noix…) puis au niveau français en second choix. La sélection des aliments se fait suivant les IGP, AOP et labels, pourgarantir la qualité et l’authenticité. Les produits sont commercialisésprincipalement dans des surfaces alimentaires, des épiceries et descommerces spécialisés, au niveau régional et de plus en plus au niveau national, notamment grâce au développement de produitsspécifiques tel que la crème de lentilles du Puy. L’entreprise fabrique environ 15 000 pièces par mois et réalise, en complément,du travail à façon, en élaborant des recettes spécifiques pour sesclients. Elle a récemment intégré l’ALIA (Association Limousine desIndustries Alimentaires) aux côtés d’autres entreprises creusoisescomme Chavegrand, La Laiterie de la Voueize, Les Comtes dela Marche, Délice des Abeilles, Collines…

Quelques produits :Apéritifs/entrée : Pâté de foie forestier aux trompettes, Rillettes deBœuf… Viandes/plats cuisinés/ légumes : Bœuf en Daube auxChâtaignes, Porc à la Mangue… Dessert/ fruits au sirop / compotes :Compote Reine Claude crème melon vert… Petit déjeuner :ConfitureReine Claude, Figue au lait d'amande et amandes effilées, pâte àtartiner noix de pécan…

Informations pratiques : SAS Les Mille Sources 1 avenue de la résistance - 23400 BOURGANEUF

Tél. : 05 55 64 26 78 - Fax : 09 81 40 46 89www.les-mille-sources.com

Page 10: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

services

ACTUS / TERRITO IRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / S E R V I C E S / FORMATION / AGENDA / DÉCOUVERTE

18 19w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

Le “fait Maison”

Des réseaux sociaux à la

performancede l’entreprise

Suite à la promulgation de la Loi sur la consommation du 17 mars 2014 article 7 concernant la qualité et la transparencedans l’élaboration des plats proposés dans le cadre d’une

activité de restauration commerciale,Le décret n° 2014-797 du 11 juillet 2014 relatif à la mention « fait maison » dans les établissements de restauration commerciale oude vente à emporter de plats préparés vient d’être publié au JournalOfficiel du 13 juillet 2014. Le présent décret vise à définir la mention « fait maison » et ses modalités de mise en œuvre dans les activités de restauration oude vente à emporter de plats préparés. La mention « fait maison » valorise les plats cuisinés entièrementsur place à partir de produits bruts ou de produits traditionnels decuisine. Les plats « faits maison » seront mis en valeur sur les cartes, lesmenus et les autres supports d'information à l'aide d'une mentionou d'un logo, (voir l’’arrêté du 11 juillet 2014 visant à définir le logo« fait maison »)

2 dates à retenir pour les professionnels :• 15 juillet 2014 : entrée en vigueur de la mention « fait maison »• 1er janvier 2015 : tous les établissements doivent être en règle (fin du délai de mise en conformité).

3 Cas de figure possible :• Vous ne préparez aucun plat « fait maison » : vous êtes tenus derappeler l’existence de la règle en indiquant de manière visiblepour tous les consommateurs la phrase : Les plats « faits maison »sont élaborés sur place à partir de produits bruts.• Vous ne préparez que des plats « fait maison » : 2 options : indiquer à l’aide du logo en face de chaque plat la mention « faitmaison » ou indiquer cette mention à un endroit unique visiblede tous les consommateurs. C’est le cas pour les Maîtres Restau-rateurs• Vous préparez en partie des plats « fait maison » : vous indiquezla mention ou le logo en face de chacun des plats « fait maison ».

Le guide d’utilisation de la mention « fait maison » en restaurationà destination des professionnels est en téléchargement sur le sitede la CCI de la Creuse : www.cci-creuse.com vous y trouverez deséléments concernant la définition du fait maison, les critères, infor-mation auprès des clients, des questions-réponses… �

Source : CCINET

Contact : Martine PetrusConseillère Entreprise - Services et Responsable Formation, Emploi, RH05 55 51 96 83 / [email protected]

Les bénéfices que peuvent tirer les entreprises de l’utilisation desréseaux sociaux sont à plusieurs niveaux : ils améliorent la commu-nication, permettent d’augmenter les contacts, de gagner du temps,d’avoir une réponse rapide aux questions, de réduire les réunions,les déplacements, les e-mails,… Google+, le réseau social de Google, Facebook, autant d’outils quipermettent à l’entreprise d’intensifier sa communication et d’atteindrede nouveaux clients.

Google+, le réseau social de Google Le réseau social de Google peut donner de la visibilité à votre entreprise avec ses différents services et notamment Google + pro.Votre page Google + peut donc vous permettre de communiqueravec vos clients via la recherche Google, dans Google Maps et dansGoogle +, quel que soit l’appareil utilisé.Tous les outils et les fonctionnalités utilisés par Google + sont intégrésà l’écosystème de Google, offrant ainsi de belles perspectives à développer son réseau sur cette plateforme sociale.

Votre Page Facebook rend votre entreprise…• Accessible : ceux qui vous chercheront sur Facebook pourront facilement vous trouver. • Connectée : discutez directement avec vos clients, qui peuventaimer votre Page, lire vos publications, les partager avec leurs amiset indiquer qu'ils sont dans votre établissement.• Pertinente : votre Page vous permet de toucher de façon régulièreun grand nombre de gens, avec des messages personnalisés,adaptés à leurs besoins et à leurs centres d'intérêt.• Experte : les analyses de votre Page vous permettront de mieuxconnaître et mieux comprendre vos clients et vos propres activitéscommerciales �

Pour vous informer, vous guider le service CyberCreuse de la CCIde la Creuse est à votre écoute, n’hésitez pas à contacter notreconseiller au 05 55 51 96 78

Les réseaux sociaux en France :quelques chiffres…80% des internautes sont inscrits sur un réseau social

2/3 des inscrits visitent un réseau social tous lesjours ou presque notamment sur téléphone mobile

Qu’utilisent les Français :41 millions d'internautes en Francedont 78% utilisent les réseaux sociaux• Facebook : 65%• Twitter : 25%• Google+ : 25%• LinkedIn : 12.5%- Viadéo : 10%• Instagram : 5%

Source : baromètre annuel des Réseaux Sociaux deMediamétrie et de l'infographie du Nouvel Obs.

Page 11: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

L’INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA SPHÈRE PROFESSIONNELLE SOULÈVE PARFOIS QUELQUES RÉTICENCES. POURTANT, TOUT HANDICAP N’EST PAS FORCÉMENT PÉNALISANT POUR L’ENTREPRISE DÉSIREUSE DE RECRUTER UN SALARIÉ� � �

Recruter une personne handicapée :

quels avantages ?

Toutes les entreprises (toutes tailles,toutes activités) qui recrutent un tra-vailleur handicapé peuvent bénéficierde nombreuses aides financées parl’Agefiph.*

Aide à l'insertion professionnelle, aide au contrat d’apprentissageou de professionnalisation, aide au tutorat, aide aux emplois d’avenir, Quelques exemples :*les aides de l’AGEFIPH viennent en complément des aides de droitcommun existantes

Aide à l’insertion professionnelle :Destinée à l’embauche des personnes handicapées en CDI ou CDDd’au moins 6 mois si le salarié est :- âgé d’au moins 45 ans- est au chômage et a travaillé moins de 6 mois consécutifs dans les12 mois précédant le recrutementexemples de montants de l’aide : *2000€ pour un CDD de 6mois4000€ pour un CDI

Aide au contrat de professionnalisation ou d’apprentissageL’entreprise qui conclut un contrat d’apprentissage ou de profes-sionnalisation ou qui pérennise un tel contrat avec un salarié reconnu handicapé peut obtenir une subvention de : - 1500 € pour un CDD de 6 mois à 11 mois*

- 3000€pour un CDD de 12 mois- 6000€ pour un CDD de 18 à 24 mois- 7500 € pour un CDI*tous les montants sont donnés à titre indicatifPour tout renseignement, il faut contacter les services de CAP EMPLOI

Cap Emploi assure deuxtypes de missions :• auprès des personneshandicapées, Cap Emploiaide à la recherche d'emploiou de formation, fournitun accompagnement per-sonnalisé à l'insertion, les assiste dans leurs démarches administratives ;

• en direction des entreprises, Cap Emploi aide au recrutement,fournit un appui au reclassement des salariés déclarés inaptes,leur fournit des conseils, etc.Contact :Résidence Corneille,13, avenue Charles de Gaulle23000 Guéret Tél. : 05 55 52 95 [email protected]

Pour info :Il existe des aides égale-ment pour le maintien dansl’emploi des personneshandicapées en fin de carrière : voir les modalitésavec le service dédié à ce

dispositif le SAMETH (mêmes coordonnées indiquées ci-contre).

RAPPEL POUR LES ENTREPRISES DE +20 SALARIESLa loi n°87-517 du 10 Juillet 1987 rendobligatoire pour les entreprises de 20 salariés ou plus, le recrutement de travailleurs handicapés à hauteur de 6 %de leur effectif global.

Les entreprises ne respectant pas ces obligations devront s’acquitterd’une contribution à l’AGEFIPH, l’Association de gestion du fondspour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.Le montant de cette contribution dépend du nombre de personneshandicapées manquantes et de la taille de l’entreprise �

Contact : Martine PetrusConseillère Entreprise - Services et Responsable Formation, Emploi, RH05 55 51 96 83 / [email protected]

L’alternance au service del’entreprise Le Centre de formation est un acteur del’alternance au côté de l’entreprise pourfavoriser l’insertion des jeunes (ouadultes) dans le monde du travail au travers de contrats en alternance- les contrats de professionnalisationNEGOVENTIS : les formations CommerceproposéesNOUVEAU MISE EN PLACE D’UNE FORMATIONVENDEUR CONSEILLER COMMERCIALNIVEAU BACFormation aux métiers de la vente et duconseil : à distance, en prospection, en magasinToutes les entreprises du commerce, de lagrande distribution pourront recruter despersonnes handicapées en contrat de professionnalisant en bénéficiant au préa-lable du dispositif POE (financé parl’OPCA FORCO et l’AGEFIPH) : début del’action : 13 Octobre 2014ATTACHE COMMERCIAL : Niveau Bac+2Formation aux métiers de la négociationcommercialeRESPONSABLE DE DEVELOPPEMENTCOMMERCIAL : Niveau Bac+3Formation à la gestion de négociationscomplexes et à l'animation d'équipe com-mercialeMaud Morelle : 05 55 51 96 68

- LES CONTRATS D’APPRENTISSAGELe CFA (centre de formation des apprentis)prépare à :CAP EMPLOYE DE VENTE SPECIALISEOption A : produits alimentairesCAP EMPLOYE DE VENTE SPECIALISEOption B : produits équipement courantCAP EMPLOYE DE COMMERCE MULTI-SPECIALITECe CAP peut conduire au métier devendeur ou d’employé de libre service - caissier.

L’apprenti titulaire du CAP peut intégrerun Bac Professionnel.BAC PRO COMMERCEde plus, en partenariat avec le lycée Eugène Jamot à AubussonBTS S.I.O (Services Informatiques aux organisations : qualification des techniciensde l’informatiqueMarie-Hélène Nivert : 05 55 52 84 22

formation

ACTUS / TERRITO IRES / DOSSIER / COMMERCE / INDUSTRIE / INTERNATIONAL / SERV ICES / FO R M AT I O N / AGENDA / DÉCOUVERTE

20 21w w w . c r e u s e . c c i . f r CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

Page 12: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014

Annuairedes entreprises

Vous recherchez des partenaires, des clients,

des fournisseurs près de chez vous ou

dans la France entière ?

Contact :

Myriam Furman - Assistante fichier

[email protected]

ou au 05 55 51 96 61

découverte

B IENVENUE À…

23CCI LE MAG’ DE LA CREUSE j u i l l e t - a o û t - s e p t e m b r e 2 0 1 4 # 1 8 I

agenda

TOUS À VOS CALENDR IERS

22 w w w . c r e u s e . c c i . f r

FORMATION

Cafés Hôtels Restaurants :Excel débutant les 6 et 20 octobrePerfectionnement 26 et 28 novembreEntretien professionnel 7 octobreCuisine plaisir 9 et 10 octobreHygiène alimentaire 13 et 14 octobre & 24 et 25 novembreRisques professionnels 21 octobreTechnique de vente 23 et 24 octobreClients +27 et 28 octobreMaîtrise des coûts en restauration3 et 4 novembreVins et mets13 novembrePermis de former17 et 18 novembreGestion des conflits2 décembre.

Adhérents OPCALIA : A la carte entre le 1er Mars et le 30 Novembre Langues étrangères et FLE : anglais, allemand,espagnol,… Informatique : Excel, Word, Access, Internet,…Création d’un site webProspection téléphonique Lundi 15 et Mardi 16 septembre 2014.

Adhérents AGEFOS :A la carte entre le 1er Mars et le 30 Novembre Langues étrangères et FLE : anglais, allemand,espagnol,… Maîtriser ses supports de communication :Mardi 30 septembre et Jeudi 16 octobre 2014

Pour tous :Formation initiale SST13 et 14 octobre à AubussonMise à jour des compétences (MAC) SST17 novembre à GuéretLangues étrangères, informatique, management,CACES…à la demande.

Renseignements : 05 55 51 96 83

CRÉATION REPRISE

ANNÉE 2014

Après-midi créateursVous avez un projet de création reprise ? Inscrivez-vous aux prochaines séances d'information organisées par la CCI.

MARDI 7 OCTOBRE 2014MARDI 21 OCTOBRE 2014MARDI 4 NOVEMBRE 2014MARDI 18 NOVEMBRE 2014MARDI 2 DÉCEMBRE 2014MARDI 16 DÉCEMBRE 2014

14h00 - 17h00Chambre de Commerce et d’Industrie de la CreuseInfos : Mélina Olagnol -05 55 51 96 79

Formation : 5 jours pour entreprendre Participez au stage de formation à la création, reprise d’entreprise.

Contact : Laurence Pradillon - 05 55 52 84 22

PERMANENCES ACCUEILDE PORTEURS DE PROJET

SUR RENDEZ-VOUSLa SouterraineLes 1er Mercredi de chaque mois au sein de la pépinière de la Souterraine. Pépinière d’entreprises de la Souterraine PEPS23> Candie Guérinet - Coordinatrice Pépinière 05 55 89 87 69 [email protected]

AubussonLes 1er Jeudi de chaque mois au sein de la pépinière d’Aubusson.Pépinière d’entreprises d’Aubusson 2Cube Vincent Sellier - Animateur - 06 07 06 47 27 [email protected] 05 55 52 84 22

CCI > Mélina OLAGNOL - Conseillère Création Reprise - Prévention des difficultés des entreprises -05 55 51 96 79 - [email protected]

EVÈNEMENTS

JEUDI 4 DÉCEMBRE 2014Le “5 à 7”Des affaires à faire ! Infos : 05 55 51 96 83

DU 15 AU 29 OCTOBRE 2014Commerce en fêteInfos : 05 55 51 96 69

DU 13 AU 19 OCTOBRE 2014Tous au restoInfos : 05 55 51 96 83

INTERNATIONAL

MERCREDI 8 OCTOBRE 2014Permanence COFACEC’est l’occasion de rencontrer, en rendez-vous in-dividuel, Marie-Claire SARLIEVE - Directrice Régio-nale Développement Procédure Publique COFACEChambre de Commerce et d’Industrie de la Creuseou déplacement en entreprise sur rendez-vous.Infos : 05 55 51 96 72

VENDREDI 17 OCTOBRE 2014Petit-déjeuner à thème“Asie orientale : uniformité culturelleou singularités plurielles” ?8H30 > 10H00Chambre de Commerce et d’Industrie de la CreuseInfos : 05 55 51 96 72

TOUTE L’ANNÉE

Mission de prospectionChineChambre de Commerce et d’Industrie de la CorrèzeInfos : 05 55 18 05 56

TOUTE L’ANNÉE

Mission de prospectionCanadaChambre de Commerce et d’Industrie de la CreuseInfos : 05 55 51 96 72

MARDI 18 NOVEMBRE 2014Journée-pays MexiqueA GuéretChambre de Commerce et d’Industrie de la CreuseInfos : 05 55 51 96 72

MME THEVENIN MILDREDE LAFATActivité : DEBIT DE BOISSONS SNACK DEPOT DE PAINM BONVIN YANNICK AUBUSSONActivité : JEUX VIDEO D OCCASION MME GIBIER YOLANDE GUERETActivité : DEBIT DE BOISSONS DEBIT DE TABAC ARTICLES FUMEURS SANDWICHS MME MONCUIT CLAUDINE LA SOUTERRAINEActivité : HEBERGEMENT ET TABLE D HOTES M DANGELSER VINCENT LA VILLETELLEActivité : CARBURANTS DEBIT DE BOISSONS PRESSE LIBRAIRIE SNACK SAS H B P LA SOUTERRAINEActivité : HOLDING MME CLERMONT PERRINE MONTBOUCHERActivité : EPICERIE PRIMEUR DEPOT PAIN FLEURSCOSMETIQUE VETEMENTS M GREGORY JOHN FRESSELINESActivité : ENTRETIEN DE PARCS ET JARDINSMME NABLANC OCEANE FELLETINActivité : COIFFURE VENTE DE PRODUITSRENOLLEAU NICOLAS SAINT AMAND JARTOUDEIXActivité : BOULANGERIE PATISSERIE AMBULANTE MME SCHWARTZ CHRISTEL SAINT LOUPActivité : DISCOTHEQUE M PARLEBAS LUDOVICAUBUSSONActivité : MANEGES LOCATION DE MANEGES ARTICLESCADEAUX FERRAILLE SARL LE SOLEIL LEVANT DOMEYROTActivité : LIEU DE VIE ACCUEIL DE JEUNES MME MAROUILLAT-BENOIT FREDERIQUE FRESSELINESActivité : DEBIT DE BOISSONS PETITE RESTAURATION MME DEWINTRE CLAUDE SARDENTActivité : ALIMENTATION GENERALE PRESSE TABACSJEUX DE LA FRANCAISE DES JEUX SARL BABY N CIEGUERETActivité : HOLDING SARL LILIAN DHIEUX LE GRAND BOURGActivité : TRANSPORT PUBLIC ROUTIER DE MARCHANDISES SARL LA CROISEE DES TERROIRSGUERETActivité : VENTE EN LIGNE PRODUITS D EPICERIE ARTISANAUX FRANCAIS SARL L ECLAT DU SOLEILCROZANTActivité : DEBIT DE BOISSONS BRASSERIE ARTICLES DE PECHE JEUX DE GRATTAGE MME TISSIER PATRICIANOTHActivité : CAFE RESTAURANT EPICERIE MME DEMON ISABELLEAUBUSSONActivité : CADEAUX ARTICLES DE DECORATION EPICERIEFINE PRODUITS TOURISTIQUES ARTISANAUX MME EDIER NICOLE BUDELIEREActivité : ALIMENTATION GENERALE DEPOTS RELAISCATALOGUE PRESSING CORDONNERIESARL HOLDING AFC SAINT MEDARD LA ROCHETTEActivité : HOLDING SAS GESTICULE GUERETActivité : CONSEILS INFORMATIONS JOURNALISTIQUESDANS LE DOMAINE DES PARIS SPORTIFSSARL NUANCES D'ARCHITECTURES GUERETActivité : ARCHITECTE URBANISTE MAITRISE D OEUVRE PAYSAGISTESAS SWITCHAZERABLESActivité : CONSEIL ETUDE DIAGNOSTIC COACHINGFORMATION PRESTATIONS DE SERVICES MME JUST ANAIS GUERETActivité : LOCATION DE MATERIEL NAUTIQUESAS THOMAS HOLDER LA SOUTERRAINEActivité : HOLDING SAS LUPAUCA LA SOUTERRAINEActivité : HOLDING

Bienvenue à…SAS GALIZZI AUBUSSONActivité : RESTAURANT PLATS PREPARES PIZZAS GRILLSALON DE THE TRAITEUR SARL BIJOUTERIE VALERIE LA SOUTERRAINEActivité : HORLOGERIE BIJOUTERIE ORFEVRERIEJOAILLERIE CADEAUXSAS FREDOL LA SOUTERRAINEActivité : BAR RESTAURATION CAFETERIA GLACE JEUX A GRATTER LOTERIE NATIONALE M VERNER GREG SOUMANSActivité : VETEMENTS MAROQUINERIE ACCESSOIRESDE MODE SAS MY DISTRIB AJAINActivité : ALIMENTATION GENERALE FLEURS COUPEESET POTS VETEMENTS QUINCAILLERIE M MALHERBE ELVISAUBUSSONActivité : ENTRETIEN DE PARCS ET JARDINS ELAGAGE SARL THEVENOT CHRISTOPHEFAUX LA MONTAGNEActivité : TRANSPORTS PUBLICS ROUTIERS DE MARCHANDISES SAS ENGINEERINE COMMUNICATION SERVICELA SOUTERRAINEActivité : ETUDES DE PROJETS DE CONSTRUCTION DE BATIMENT SAS MCEI PIERRON LUSSATActivité : ENGRAISSEMENT D ANIMAUX VENTE DE LISIER FUMIER CULTURES DEROBEES SAS ALVB GUERETActivité : HOLDINGSAS C L V A CREUSE LOISIRS VACANCES ADAPTESEVAUX LES BAINSActivité : PRESTATIONS DE SERVICES DE VACANCES ADAPTEES AUX PERSONNES HANDICAPEES M DEMIRHAN MUSA BOURGANEUFActivité : TRAVAUX FORESTIERS MME PIRA ISABELLE FAUX MAZURASActivité : CHAPELLERIE ACCESSOIRES DE FETE TEXTILESCADEAUX BIJOUTERIE FANTAISIE SAS LE CLOS FLEURI SAINT FIELActivité : RESTAURANT BAR TRAITEUR BOISSONS OBJETS DE SOUVENIR SAS LE SALON DE SOPHIE DUN LE PALESTELActivité : COIFFURE MIXTE SAS HYDROLAND GUERETActivité : VENTE LOCATION REPARATION ENTRETIENMATERIELS DE TRAVAUX PUBLICS SAS AUTO GLAD GUERETActivité : ENTRETIEN REPARATION ACHAT VENTE LOCATIONVEHICULES A MOTEUR CYCLES M NERON JIMMY VERNEIGESActivité : VENTE DE VEHICULES D OCCASION SAS OMC GUERETActivité : VENTE DE CIGARETTES ELECTRONIQUESPRODUITS DERIVES M FAVRAY YVAN LAVAUFRANCHEActivité : ENTRETIEN DE PARCS ET JARDINS BOIS DE CHAUFFAGE SARL CHEVALINE DE FRANCENOUHANTActivité : BOUCHERIE CHEVALINE CHARCUTERIE TRAITEUR EPICERIE MME ROYER NADINE GUERETActivité : COIFFURE VISAGISTE EN SALON ET A DOMICILE PRODUITS DERIVES SARL D S C SBETETEActivité : PLOMBERIE CHAUFFAGE TOUTE ENERGIE DEPANNAGE MAINTENANCE MME HEISTEEG CARLA SAINT AGNANT PRES CROCQActivité : TABLE ET CHAMBRES D HOTES CAMPING SAS ZOLPAN SUD OUEST PYRENEES SAINTE FEYREActivité : PEINTURES PAPIERS PEINTS MATERIELSPOUR LE BATIMENT REVETEMENTS DE MURS M VERBERK GERARDUSFELLETINActivité : BIENS D OCCASION BROCANTE M KURT YASAR BOURGANEUFActivité : TRAVAUX FORESTIERS

SAS MAENASSA LA SOUTERRAINEActivité : HOLDING SAS SCOVERTO LA SOUTERRAINEActivité : HOLDING SAS MH LA SOUTERRAINEActivité : HOLDINGM ROUFFET FREDERICEVAUX LES BAINSActivité : BOIS DE CHAUFFAGE GRANULES DE BOIS ET DE TOUT COMBUSTIBLE POUR LE CHAUFFAGE MME STRASSMANN BERNADETTE SAINT LOUPActivité : BAR RESTAURANT GLACE DEPOT DE PAIN POINTPRESSEM ROBBINS LUKE SAINT JUNIEN LA BREGEREActivité : ENTRETIEN DE PARCS ET JARDINS SARL LE CAMION SAINT MEDARD LA ROCHETTEActivité : RESTAURATION RAPIDE AMBULANTE BOISSONSSANS ALCOOL SARL DELPHINE LEPRAT SAINT YRIEIX LES BOISActivité : RESTAURANT BAR TRAITEUR BRASSERIE PLATSCUISINES SARL AUTO 20 DEPANNAGE SAINT MAURICE LA SOUTERRAINEActivité : REMORQUAGE DEPANNAGE MECANIQUEVENTE VEHICULES NEUF OCCASIONSARL MALDANT GUILLAUMEROCHESActivité : TRAVAUX PUBLICS TERRASSEMENTS MACONNERIE TRAVAUX DU BATIMENT SAS CHRISTOPHE AUTO PONTARIONActivité : ACHAT VENTE VEHICULES AUTOMOBILESNEUFS ET OCCASION REPARATION VEHICULES M NOWICKI DAVID SAINT PIERRE BELLEVUEActivité : BOULANGERIE PATISSERIE CONFISERIE CHOCOLATERIE GLACIER EPICERIE MME BOUVET LAURENCEBORD SAINT GEORGESActivité : CHASSE COMMERCIALE TRAITEURM VECCHI ELIEJARNAGESActivité : COURTIER D ASSURANCE SARL D ANTHAN EVAUX LES BAINSActivité : PRESSE LIBRAIRIE PAPETERIE CONFISERIE CARTERIE CADEAUX M CHAUMIER LUC CRESSATActivité : RESTAURANT DEBIT DE BOISSONS PIZZAS TRAITEUR PRODUITS REGIONAUX SARL GOMEC DECOFELLETINActivité : TRAVAUX DE DECORATION PEINTURE ISOLATION REVETEMENTS SOLS ET MURSM CONCHON CHRISTIANLIOUX LES MONGESActivité : ENTRETIEN PARCS ET JARDINS BOIS DE CHAUFFAGE SAS LOCATIONS GAUTIER BARREGE CHENIERSActivité : RESTAURATION SUR PLACE BOISSONS TRAITEUR LOCATION SALLE VAISSELLE

Page 13: Télécharger le journal du 3ème trimestre 2014