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UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département des Sciences Biologique
Mémoire En vue de l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière: Biologie
Spécialité : Microbiologie fondamentale et appliquée
Présenté par : HADJ ABDERRAHMAN Hayet
Thème
Soutenu publiquement
Le : 09/06/2015
Devant le jury :
UKM Ouargla Présidente M.C.A Mme
. BOUDJENAH. S
UKM Ouargla Encadreur M.A. B Mme
. CHETHOUNA. F
UKM Ouargla Examinatrice M.A. B Mlle
. BALLA. A
Année universitaire : 2014/201
Recherche des substances à activité antimicrobiennes
produites par des souches bactériennes isolées à partir du
lait bovin
Liste des abréviations
ADH arginine dihydrolase
ATTC American Type Culture Collection.
FAO Food And Agriculture Organisation
Etc Et cetera
Sp Espèce
CO2 Dioxyde de carbone
LDH le lactate déshydrogénase
PH potentiel d'hydrogène
MRS Milieu de Man, Rogosa and Sharpe(1960)
MRS-BCP Milieu MRS additionné de Pourpre de Bromocrésol.
°C degré Celsius.
trs Tourres
h Heure
Mn Minute
Ml Millilitres
l Litre
g Gramme
Liste des figures
N° Titre Page Figure 1 Séquence et structure de lantibiotiques de type A (nisin) et B (mersacidin) et
de
« two-peptides lantibiotic » (lacticin 3147 A1 et A2
12
Figure02 Procédure expérimentale. 19 Figure 03 Conservation de longue durée des bactéries lactiques purifiées. 22 Figure04 montre la réalisation du test de réductase à déférents moments de
réductase 26
Figure 05 Isolement des Bactéries lactiques dans le milieu MRS à partir de
dilution 10-3
. 27
Figure 06 Purification des souches à gauche souche S18 et a droit souche S13 27 Figure 07 observation microscopique de la souche S24 Gx40 28 Figure 08 la coissance des souche lactiques déférents températures. 30 Figure 09 montre la croissance des souches lactiques a Ph=4 ;ph=9.6 Na cl 4 et à
6%. 31
Figure 10 Résultat de type de métabolisme 32 Figure 11 Résultat des tests des sucres sur plaque d‘Elisa 33 Figure 12 Résultat du test de lait de Sherman a gauche a 3% et a droit à 1% 34 Figure 13 Résultat de test de l‘hydrolyse de l‘arginine. 35 Figure 14 Résultats de test citrate sur milieu KMK (Kempler et Mc Kay
(1980). 35
Figure 15 Résultat de test de production dextrane isolats ensemencé sur le
milieu MSE 36
Figure 16 résultat du méthode des spots 37 Figure 17 activité antibactérienne de Lactococcus diacetilactis vis-à-vis
Staphylococcus areus ATCC 25923. 39
Liste des tableaux
N° Titre Page Tableau 01 Composition générale du lait de vache 03 Tableau 02 Les caractéristiques physico-chimiques 04 Tableau 03 Examen microscopique des souches isolées 28 Tableau 04 Résultat du test physiologique 29 Tableau 05 Résultat de profil fermentaire 33 Tableau 06 Identification des souches isolées 36 Tableau 07 Résultat des isolats producteurs de substance antibactérienne 37 Tableau 08 Résultat de l‗activité antibactérienne de Lactococcus diacelilactis
vis-à-vis Staphylococcus aureus 38
Tables des matières
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Tables des matières
Introduction 1
Chapitre : Recherche bibliographique
1-1) Définition 3
1-2) Composition et variabilité de la composition 3
1-3) Caractéristiques organoleptiques 4
1-4) Caractéristiques physico-chimiques 4
1-5) Caractéristiques microbiologiques du lait 5
1-5-1) Microflore lactique du lait 5
1-5-1-1) Sources de contamination 5
1-5-1-2) Microflore contaminante 6
1-5-1-2-1) Flore pathogène 6
1-5-1-2-2) Flore d'altération 6
1-5-2) Principales activités des microorganismes dans le lait 6
1-6) Les bactéries lactiques et leurs propriétés antimicrobiennes 7
1-6-1) Définition des bactéries lactiques 7
1-6-2) Propriétés antimicrobiennes des bactéries lactiques 7
1-6-2-1) pH et les acides organiques 7
1-6-2-2) Peroxyde d’hydrogène 8
1-6-2-3) Dioxyde de carbone 9
1-6-2-4) Diacétyl 9
1-6-2-5) Reutérine 9
1-6-2-6) Bactériocines 9
1-6-2-6-1) Classification 11
Chapitre II : Matériel et méthodes
2.1Matériel 17
2.1.1 Echantillon du lait de vache 17
2.1.2 Appareillage 17
2.1.2.1 Appareillage utilisée pour le test physico-chimique 17
2.1.2.2 Appareils utilisés pour les manipulations microbiologiques 17
2.1.3 Petits matériel et verreries 17
2.1.4 Réactifs 18
2.1.5 Milieux de culture 18
2.2 Méthodes 19
2.2.1 Tests physico-chimiques 20
2.2.1.1 PH 20
2.2.2 Analyse microbiologiques 20
2.2.2.1 Test de la réductase 20
2.2.2.2 Provenances de la souche cible 20
2.2.2.3 Isolement des bactéries lactiques 20
2.2.2.4 Purification des isolats 21
2.2.2.5 Conservation des isolats 21
2.2.2.5.1 Conservation des isolats a courte terme 21
2.2.2.5.2 Conservation des isolats a longue terme : 21
2.2.2.6 Identification des souches de bactéries lactiques 22
2.2.2.6.1 Étude macroscopique : 22
2.2.2.6.2 Étude microscopique 22
2.2.2.6.2.1 Coloration de Gram 22
2.2.2.6.3 Identification physiologiques et biochimique 23
2.2.2.6.3.1 Test de catalase 23
2.2.2.6.3.2 Test du Na Cl et du PH 23
2.2.2.6.3.3 Test de croissance à différentes température et de thermorésistante 23
2.2.2.6.3.4 Étude type de métabolisme 23
2.2.2.6.3.5 Recherche de l’arginine déhydrolase (ADH) 24
2.2.2.6.3.6 Etude du profil fermentaires 24
2.2.2.6.3.7 Production de dextrane 25
2.2.2.6.3.8 Utilisation du citrate 25
2.2.2.6.3.9 Test de bleu de Sherman (1937) 25
2.2.2.7 Etude des activités antimicrobiennes des souches isolées 26
2.2.2.7.1 recherche de la ou substance antimicrobienne 26
1. Méthode des spots
2.2.2.7.2 Mise en évidence de nature de la substance antimicrobienne 26
Chapitre III : Résultats et discussion
III. Résultats et Discussion 26
3.1 Tests physico-chimiques 26
3.1.1 Mesure de PH 26
3.2 Analyse microbiologique 26
3.2.1 Test de réductase 26
3.2.2 Résultats d’identification des isolats 26
3.2.2.1 Caractères macroscopique 27
3.2.2.2 Caractères microscopique 27
3.2.2.2.1 Coloration de Gram 27
3.2.2.3 Tests physiologiques et biochimique 29
3.2.2.3.1 Test de catalase 29
3.2.2.3.2 Test du tolérance au Na Cl et du PH et la croissance a déférents températures 29
3.2.2.3..3 Type de métabolisme 32
3.2.2.3..4 Test de fermentation des sucres 32
3.2.2.3.5 Test de bleu de Sherman 34
3.2.2.3..6 Hydrolyse de l’arginine(ADH) 34
3.2.2.3.7 Utilisation du citrate 35
3.2.2.3..8 Production de dextrane 36
3.3 Etude des activités antimicrobiennes des souches isolées 37
3.3.1 Criblage et sélection des souches productrice des substances antibactérienne 37
3.3.2 Mise en évidence de nature de la substance antimicrobienne 37
Conclusion 41
Références bibliographiques
Annexes
Introduction
1
Introduction
Le lait de vache a toujours été un aliment essentiel dans l‘alimentation. La
consommation de lait et de produits laitiers fait partie des préoccupations des gens grâce à sa
teneur bien connue en calcium et en protéines (PARAINGAUX , 1954).
En raison du sa composition physicochimique, le lait est considéré comme un
écosystème idéal pour la croissance de différents types de microorganismes (BELARBI,
2011). La microflore microbienne du lait cru, composée surtout des bactéries lactiques,
participe de façon importante à l‗élaboration des caractéristiques organoleptiques des produits
laitiers (CHAMMAS et al., 2006). Cette flore a la capacité de produire des substances
antibactérienne contre divers germes non souhaitables contaminant le lait. Parmi ces
substances on site ; les acides organiques (acide lactique), le peroxyde d‘hydrogène, les
produits aromatisants tels que le diacétyl et acétylaldéhide ; et des substances de nature
protéique nommées bactériocines. Ces derniers, ont la chance d‘être préoccupé par les
chercheurs en raison de leur grand pouvoir antagonisme.
Par cette capacité, l‘utilisation des bactéries lactiques permet de satisfaire les besoins
de point de vue sanitaire en industrie alimentaire, et permet d‘inhiber la prolifération des
microorganismes pathogènes et ainsi d‘assurer une bonne conservation des aliments (PAUL
ROSS et al., 2002).
De ce fait, nous nous sommes proposé de réaliser ce travail qui vise essentiellement de
recherche des substances antibactériennes notamment les bactériocines produite par des
bactéries lactique ;
La présente étude s‘articule autour de trois volets d‘investigations complémentaires :
Isolement et identification des souches lactiques à partir de lait de vache collectés dans
la région d‘Ouargla.
Sélection des souches lactiques productrices des substances antibactériennes.
Recherche de la nature des substances inhibitrice.
Chapitre
Chapitre I Recherche bibliographique
3
1. Lait cru
1.1 Définition
Le lait est une sécrétion mammaire normale d'animaux de traite obtenue à partir d'une ou de
plusieurs traites sans modification ou, il est destiné à la consommation sous forme liquide ou
subit un traitement ultérieur (FAO, 2000).
Le lait est un liquide sécrété par les glandes mammaires des femelles mammifères après la
naissance du jeune. C‘est un liquide de composition complexe, blanc et opaque, d‘une saveur
douce, d'une réaction ionique (PH) voisin de la neutralité. La fonction naturelle du lait est d‘être
un aliment exclusif des jeunes mammifères pendant la période critique de leur existence, après la
naissance, alors que la croissance est rapide et qu'il ne peut lui être substitué d'autres aliments. La
grande complexité de la composition du lait répond à cette fonction (ALAIS, 1984).
1.2 Composition et variabilité de la composition
Tableau 1 : Composition générale du lait de vache (VIGNOLA, 2002)
Constituants majeurs Variations limites (%) Valeurs moyennes (%)
Eau 85,5 – 89,5 87,6
Matières grasses 2,4 – 5,5 3,7
Protides 2,9 – 5,0 3,2
Glucides 3,6 – 5,5 4,6
Minéraux 0,7 – 0,9 0,8
Constituants mineurs Vitamines, enzymes,
pigments
Cellules diverses, gaz
De manière générale, le lait vue sa composition est un aliment naturellement complète comprend
quatre types de constituants importants, que sont : les lipides, constitués essentiellement de
graisses ordinaires (triglycérides), les protides (caséine, albumine et globuline), les glucides,
essentiellement le lactose, les sels. Mais de nombreux autres constituants sont présents en
quantité minime comme les vitamines, enzymes, nucléotides, gaz dissous; dont certains ont une
grande importance du fait de leur activité biologique.
Cette composition varie selon différents facteurs liés généralement aux animaux. Les principaux
sont : l'individualité, la race, les périodes de lactation, l'alimentation, la saison, l‘âge et l'espèce
(VIGNOLA, 2002).
Chapitre I Recherche bibliographique
4
1.3 Caractéristiques organoleptiques
La qualité organoleptique d‘un produit se dégrade au fil du temps, la durée de stockage, la
température et leur action lié affectent considérablement les attributs sensoriels totaux. Un lait
de bonne qualité organoleptique présente des caractéristiques typiques qui concernent la couleur,
l‘odeur, la saveur, la viscosité etc.
1.4 Caractéristiques physico-chimiques
Tableau 2 : Les caractéristiques physico-chimiques (BOURGEOIS et al., 1990)
Caractéristiques chimiques Valeurs
pH (20) 6,6 – 6,8
Densité 1,030 – 1,033
Température de congélation (°C) - 0,53
Caractéristiques physiques (g / 100g)
Teneur en eau 87,3
Extrait sec total 12,7
Taux de matière grasse 3,9
Extrait sec dégraissé 9,2
Teneur en matière azotée totale 3,4
Teneur en caséine 2,8
Teneur en albumine et globuline 0,5
Teneur en lactose 4,9
Teneur en cendre 0,90
Vitamines, enzymes et gaz dissous Traces
Chapitre I Recherche bibliographique
5
1.5 Caractéristiques microbiologiques du lait
Le lait contient peu de microorganismes lorsqu'il est prélevé dans de bonnes conditions
hygiéniques à partir d'un animal sain (moins de 103 germes/ml). Il s‘agit essentiellement de
germes saprophytes du pis et des canaux galactophores : microcoques mais aussi streptocoques
lactiques (Lactococcus et Lactobacillus).
Le lait cru est protégé contre les bactéries par des substances inhibitrices appelées "Lacténines"
mais leur action est de très courte durée (1 heure environ) (GUIRAUD, 1998).
D‘autres microorganismes peuvent se trouver dans le lait lorsqu'il est issu d'un animal malade.
Ils sont généralement pathogènes et dangereux au point de vue sanitaire.
1.5.1 Microflore lactique du lait
Elle fait partie de la flore normale du lait et se caractérise par son aptitude à fermenter le
lactose avec production d‘acide lactique et donc, abaissement du pH. Les ferments lactiques
laitiers constituent un groupe diversifié de bactéries qui ont néanmoins un certain nombre de
caractéristiques communes : elles sont à Gram positifs, catalase négatifs, anaérobies facultatifs
ou micro-aérophiles et hétérotrophes (ALAIS, 1984 ; CLAUDE et CHAMPAGNE, 1998).
L‘ensemble de ces caractères précieux permet aux bactéries lactiques un développement plus
rapide que les espèces considérées comme nuisibles (SAIED KOUDA et BOUDABOUS,
1994).
Très peu d‘espèces résistent à la pasteurisation basse (63°C pendant 30mn). Elles produisent
des substances inhibitrices et antibiotiques telles que la nisine, la « diplococcine », et «
l‘acidophine » qui sélectionnent les bactéries non lactiques au profil des bactéries lactiques.
Parmi les bactéries lactiques ayant comme habitat le lait, nous avons le genre Streptococcus,
Lactobacillus, Enterococcus, Leuconostoc et Aerococcus (LUQUET et CORRIEU, 2005).
1.5.1.1 Sources de contamination
Le lait est généralement contaminé par une grande variété de microorganismes d‘origines
diverses. Cette contamination peut provenir de l'animal (intérieur ou extérieur de la mamelle), de
l'environnement où se fait la traite (sol, atmosphère, eau, mains salles ...) et du matériel servant à
la collecte du lait (machines à traire, filtre, récipients,divers) mais aussi de l‘homme. Certains
microorganismes peuvent provoquer un danger pour le consommateur du lait cru ou de produits
fabriqués avec du lait cru. D'autres sont seulement des agents d'altération de ces produits ; ils
dégradent les composants du lait en donnant des produits de métabolisme indésirables
(RICHARD, 1990 et GUIRAUD, 1998).
Chapitre I Recherche bibliographique
6
1.5.1.2Microflore contaminant
Elle est composée de la flore pathogène et de la flore d‘altération.
1.5.1.2.1 Flore pathogène
Elle fait partie de la flore contaminant du lait. Les bactéries pathogènes pour l‘homme
peuvent être présentes dans le lait cru, ou dans les produits laitiers qui en dérivent. Elles sont
capables de provoquer des malaises chez les personnes qui consomment ces produits.
Les bactéries les plus importantes de cette flore pathogène sont le plus souvent mésophiles et les
principaux microorganismes pathogènes associés aux produits laitiers sont : Salmonella,
Staphylococcus aureus, Clostridium botulinum, Clostridium perfringens, Bacillus cereus,
Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes, Escherichia coli, Campylobacter jejuni,
Shigella sonei et certaines moisissures (VIGNOLA, 2002).
1.5.1.2.2. Flore d'altération
Incluse dans la flore contaminant, la flore d‘altération causera des défauts sensoriels de goût,
d'arômes, d'apparence ou de texture et réduira durée de vie du produit laitier. Parfois, certains
microorganismes nuisibles peuvent aussi être pathogènes. L‘un n'exclut pas l‘autre. Les
principaux genres identifiés comme flore d'altération sont : Pseudomonas sp, Proteus sp, les
coliformes soit principalement les genres : Escherichia et Enterobacter, les sporulées telles que
Bacillus sp, Clostridium sp et certaines levures et moisissures (VIGNOLA, 2002 et RICHARD,
1990).
1.5.2 Principales activités des microorganismes dans le lait
Les activités métaboliques des microorganismes présents dans le lait peuvent avoir des effets
positifs ou négatifs sur l‘apparence, l‘odeur, la consistance ou la texture et le goût des produits
laitiers. Parmi ces activités on peut citer l‘acidification, la protéolyse, la lipolyse, la production
de gaz.
L‘acidification : c‘est une production d‘acide lactique à partir du lactose par les ferments
lactiques lors de leur croissance.
La protéolyse : c‘est la dégradation des protéines du lait avec formation de peptides, dont
certains donnent des mauvais goûts aux produits laitiers.
La lipolyse : c‘est la libération d‘acides gras à partir des triglycérides du lait, entraînant
un goût de rance.
Chapitre I Recherche bibliographique
7
La production de gaz : certaines bactéries (hétérofermentaires, bactéries telluriques) au
cours de leur croissance produisent des gaz. dans le cas de certains fromages on peut
assister à l‘apparition d‘un défaut d‘aspect, dû à la production de gaz, associé ou non à un
défaut de goût.
Enfin, certains microorganismes ne semblent pas présenter les inconvénients cités plus
haut. Leur présence en grand nombre dans le lait est toutefois est indispensable comme
les bactéris lactique.
1.6 Les bactéries lactiques et leurs propriétés antimicrobiennes
1.6.1 Définition des bactéries lactiques
Les bactéries lactiques sont un groupe hétérogène de microorganismes produisant de l‘acide
lactique comme produit principal du métabolisme. Elles sont non pigmentées, aérobie anaérobie
facultatives, Gram-positif, catalase négatives à l‘exception de certains genres à pseudocatalase et
tolérantes à des pH acides. Leur forme peut être coccoïde, coccobacillaire, ou bacillaire. Elles
sont généralement mésophiles. Sur la base des caractéristiques de fermentation, les bactéries
lactiques sont homofermentaires ou hétérofermentaires. Dans le premier cas, seul l‘acide lactique
est produit. Dans le second, en plus de l‘acide lactique sont produits de l‘acide acétique, de
l‘éthanol, du dioxyde de carbone et de l‘acide formique. Actuellement, les bactéries lactiques
regroupent douze genres bactériens différents : Lactobacillus, Leuconostoc, Lactococcus,
Enterococcus, Streptococcus, Pediococcus, Carnobacterium, Oenococcus, Weissella,
Aerococcus, Tetragenococcus et Vagococcus.
1.6.2 Propriétés antimicrobiennes des bactéries lactiques
Les propriétés antimicrobiennes des bactéries lactiques peuvent être associées à de nombreux
éléments. Elles résultent de l‘effet combiné de différents facteurs biologiques provenant de leurs
activités métaboliques.
1.6.2.1 PH et les acides organiques
Les produits principaux du métabolisme des bactéries lactiques sont les acides organiques. Les
acides organiques sont produits soit par la voie homofermentaire, soit par la voie
hétérofermentaire. Le métabolisme du pyruvate conduit à la formation uniquement d‘acide
lactique chez les homofermentaires tandis qu‘il conduit à la formation d‘acide lactique, acétique
et formique, d‘éthanol et de dioxyde de carbone chez les hétérofermentaires (LIU, 2003).
Grâce à cette production d‘acides organiques, les bactéries lactiques diminuent le Ph du milieu
dans lequel elles se multiplient en inhibant une partie de la flore qui s‘y développe.
Chapitre I Recherche bibliographique
8
Leur compétitivité est améliorée étant donné leur grande tolérance aux pH bas extra et intra
cellulaires. Outre la diminution du pH du milieu, l‘effet antagoniste des acides organiques résulte
de l‘action de leur forme non dissociée. En effet, la forme non dissociée de l‘acide peut traverser
passivement la membrane et acidifier le cytoplasme par libération du proton, ce qui affecte le
métabolisme cellulaire en inhibant certaines fonctions (KLAENHAMMER, 1993; BRUL et al.,
1999; CAPLICE et al., 1999; HSIAO et al., 1999; COTTER et al., 2003; JANSSEN et al.,
2007).
Selon Bru et al., (1999) Les acides organiques sont l‘un des agents classiques de préservation
des aliments et sont reconnus comme des additifs alimentaires.
Les acides couramment utilisés sont les acides benzoïque, sorbique, acétique, fumarique,
propionique et lactique. Ils sont utilisés pour prévenir ou retarder la croissance des bactéries
dégradant la nourriture (HSIAO etal., 1999). Le principal problème consécutif à leur utilisation
est la haute concentration nécessaire pour inhiber les bactéries pathogènes ou indésirables et qui
est parfois inacceptable pour le consommateur (KOBILINSKY et al., 2007).
La concentration inhibitrice minimale, qui est la plus petite quantité d‘acide qui peut empêcher la
croissance d‘un microorganisme, de chacun de ces acides doit être déterminée dans des
conditions précises de pH mais aussi d‘activité d‘eau, de température… (HSIAO et al., 1999).
1.6.2.2 Peroxyde d’hydrogène
Les bactéries lactiques ne possèdent pas de catalase typique contenant un noyau hème pour
dégrader le peroxyde d‘hydrogène en oxygène et en eau. Il peut s‘accumuler et être inhibiteur de
différents micro-organismes par l‘oxydation des lipides membranaires et la destruction des
structures des protéines cellulaires (ZALAN et al., 2005). Certaines bactéries lactiques peuvent
néanmoins se protéger contre le peroxyde d‘hydrogène qu‘elles produisent par la synthèse de
catalase hexamérique ou tétramérique contenant du manganèse et qui sont parfois décrites
comme étant des pseudocatalases (STRUS et al., 2006). La concentration de peroxyde
d‘hydrogène produite par des Lactobacilli varie entre 0,001 et 8 mM, en fonction de l‘espèce, de
la souche et des conditions de cultures (SAKAMOTO et al., 1998; KULLISAAR et al., 2002;
ZALAN et al., 2005; STRUS et al., 2006). Son action se manifestera aussi bien sur les germes
indésirables que sur ceux qui sont indispensables au bon déroulement de la fermentation. Il est
donc rarement utilisé pour son activité inhibitrice. D‘autre part, son action oxydante peut avoir
un effet néfaste sur la santé humaine (ZALAN et al., 2005).
Chapitre I Recherche bibliographique
9
Celui-ci est formé pendant la fermentation hétérolactique et crée un environnement anaérobie qui
inhibe les microorganismes aérobies. L‘accumulation de dioxyde de carbone dans la bicouche
lipidique peut causer un dysfonctionnement de la perméabilité (AMMOR et al., 2006).
1.6.2.4 Diacétyl
Il est synthétisé par différents genres de bactéries lactiques comme Lactococcus sp., Leuconostoc
sp., Lactobacillus sp. et Pediococcus sp. Le diacétyl (C4H6O2) est un des composants
aromatiques essentiels du beurre. Il a des propriétés antimicrobiennes qui sont dirigées contre les
levures, les bactéries Gram-négatif et les bactéries Gram-positif non lactiques, ces dernières y
sont néanmoins moins sensibles (El ZINEY et al., 1998). Les concentrations nécessaires à
l‘obtention d‘une inhibition sont de l‘ordre de 100 ppm, et sont supérieures à celles présentes
dans le beurre et susceptibles de provoquer son arôme (2 à 7 ppm) (CAPLICE et al., 1999).
1.6.2.5 Reutérine
La reutérine (ou 3-hydroxypropionaldehyde) est une substance antimicrobienne qui est produite
comme métabolite intermédiaire pendant la fermentation anaérobique du glycérol par certaines
espèces de Lactobacillus ainsi que par d‘autres genres bactériens non lactiques tels que Bacillus,
Klebsiella, Citrobacter, Enterobacter et Clostridium (El-Ziney et al., 1998). La fermentation du
glycérol se déroule en deux étapes. Le glycérol sera tout d‘abord déshydraté par une « glycerol
deshydratase » pour former de la reutérine qui sera ensuite réduite en 1,3- propanediol par une
oxydoréductase. Cette deuxième étape est inhibée en l‘absence de glucose. La reutérine
s‘accumule alors dans le microorganisme producteur. A haute concentration, elle est excrétée
dans le milieu. Sa toxicité contre la cellule productrice limite sa production, certaines espèces
comme Lactobacillus reuteri y sont plus résistantes (VOLLENWEIDER, 2004).
La reutérine a un large spectre d‘activité. Elle a une action contre les procaryotes (Gram-positif
ou Gram-négatif), les eucaryotes, les virus, les champignons et les protozoaires.
Elle interfère avec la réplication de l‘ADN. Elle a des applications aussi bien dans le domaine
médical que dans le domaine alimentaire (VOLLENWEIDER, 2004).
1.6.2.6 Bactériocine
Le terme bactériocine à été réservé à des substances d‘origine bactérienne répondant à des
critères énumérés par Tagg et al, (1976), essentiellement selon la présence d'un élément
protéique biologiquement actif, un mode d'action qui est bactéricide, et un spectre
d'inhibition étroit. Cette description est la première a être proposée (BENABBOU, 2009),
toutefois elle s‘est avérée être limitante (STILES, 1994), c‘est pourquoi elle à subi des
modifications au cours du temps pour arriver a les qualifiées comme « des protéines ou
des complexes de protéines avec une activité bactéricide contre les espèces généralement
Chapitre I Recherche bibliographique
10
étroitement liées à la bactérie productrice » (KLAENHAMMER, 1988) « ou confinées dans la
même niche écologique » (KLAENHAMMER, 1993), cette définition reste la plus
largement acceptée (DORTU et al., 2009), sinon d‘autres plus récentes existent, définissent
les bactériocines, comme « des produits extracellulaires de la synthèse des ribosomes
bactériens, primaires ou modifiés, ayant un spectre d'activité bactéricide relativement étroit »
(BROMBERG , 2004), ou bien les décrivait comme étant « toute molécule de nature
protéique, synthétisée par voie ribosomique et douée d'une activité bactéricide ou
bactériostatique contre certaines bactéries Gram + proches de la souche productrice sur
le plan phylogénétique » (BENABBOU, 2009). Cette activité dirigée envers les
bactéries Gram +, peut être expliqué par la couche supplémentaire des bactéries à
Gram - composé de phospholipides, protéines et principalement par les lipopolysaccharides
« LPS », cette couche est ainsi la barrière de protection des Gram négatif (ABEE et al.,
1995 ; BROMBERG et al., 2004 ; DORTU et al., 2009). Dans la plus part des cas les
bactéries productrices exhibent une immunité spécifique contre leurs propre bactériocines
(JEEVARATNAM et al., 2005).
Les bactériocines forment un groupe hétérogène de protéines antibactériennes distinctes selon :
le spectre d'activité, le mode d'action, le poids moléculaire, l‘origine génétique ainsi que leurs
propriétés biochimiques (KLAENHAMMER, 1988 ; ABEE et al., 1995 ; DORTU et al.,
2009), dont la plupart sont cationiques, hydrophobes ou amphiphiles composées de 20 à
60 résidus d'acides aminés (Naidu, 2006). Ainsi grâce aux caractérisations biochimiques et
génétiques, quatre majeur classes existent répertoriées pour la première fois par
KLAENHAMMER (1993) : (I) les lantibiotiques, (II) des peptides, thermostables, (III)
d‘autre thermolabile, (IV) en quatrième rang des protéines complexes dont l'activité nécessite
l'association de fragments de glucides ou des lipides. La majorité des bactériocines
produites par les bactéries lactiques associées avec de denrées alimentaires appartiennent
aux classes I et II (JEEVARATNAM et al., 2005).
Par ailleurs, les bactériocines qui éveillent plus d'intérêt demeurent les bactériocines de
la classe I et ceux de la classe II. Les premières exercent généralement un large spectre
d'action antimicrobienne si comparées aux secondes dont la spécificité est étroite.
1.6.2.6.1.Classification
La classification des bactériocines produites par les bactéries lactiques est proposée
premièrement par Klaenhammer (1993) et modifiée par Nes et al, (1996) ; elles peuvent
être classées selon leurs caractères biochimiques et génétiques en quatre classes :
Chapitre I Recherche bibliographique
11
a) Classe I : Les lantibiotiques
Lantibiotiques, une abréviation désigne toute « lanthionine contenant des peptides
antibiotiques » (ASADUZZAMAN et al., 2009). Issue de synthèses ribosomale et rendu
bioactif par modification poste traductionnelle, ils constituent un groupe hétérogène de
poids moléculaire inferieure à 5 kDa, ce sont thermostables agissant sur la structure de la
membrane, ils sont largement modifiées après translation.
Résultats de la formation des acides aminés soufrés inhabituels, lanthionine et β methyl-
lanthionine. En effet, deux étapes cruciales sont nécessaires pour leur synthèse :
Premièrement, la sérine et la thréonine sont soumises à une déshydratation enzymatique pour
donner lieu à la déshydroalanine, respectivement (PARADA et al., 2007). L‘exemple le plus
connu de ce groupe c‘est la nisine (BRAODBENT et al., 1989).
Les lantibiotiques sont primitivement divisés en deux sous-classes basées sur les similarités
structurelles : Sous-classe « Ia » relativement allongées, flexibles et chargées positivement.
Généralement, elles agissent par la formation des pores dans la membrane cytoplasmique des
espèces cibles sensibles. La nisine c‘est le prototype de ce groupe. Et la Sous-classe « Ib » elles
sont globulaires, plus rigide dans leur structure, chargées négativement. Elles intervenir
par l‘interférence avec des réactions enzymatiques de la bactérie sensible (DEEGAN et al.,
2006).
Figure 1 : Séquence et structure de lantibiotiques de type A (nisin) et B (mersacidin) et de
« two-peptides lantibiotic » (lacticin 3147 A1 et A2) ( DORTU et al .,2008)
Chapitre I Recherche bibliographique
12
b) Classe II : peptides hydrophobiques thermostables
Des peptides de synthèse ribosomale bioactif après une modification poste traductionnelle
par clivage de la séquence peptidique N terminale (JEEVARATNAM et al., 2005 ; NAIDU,
2006). Ils sont de poids moléculaire inferieure à 10 kDa (faible taille), thermostable
jusqu‘au 121 °C, ayant une structure β-feuille, non-lanthionine. Elles ne contiennent pas
d‘acides aminés modifiés, leur point isoélectrique varie entre 8 et 10. Suivant leur action
anti-listeria et la diversité en structure, une classification plus exhaustive dont plusieurs
sous-classes a été suggérée, les uns typique (a, b, c, d), et un autre atypique (f). Toutefois il est
pertinent de noter qu‘uniquement deux sous classes sont communément utilisées : IIa et IIb
(NAIDU, 2006 ; TAHIRI, 2007).
Sous-classe IIa :
Ce sont des « cystibiotique » contenant quatre résidus cystéine (NAIDU, 2006). ils contiennent
de 27 à 48 acides aminés et ont tous une partie N-terminal hydrophobe contenant la séquence
consensus -Tyr-Gly-Asn-Gly-Val- ainsi qu‘un pont disulfure et une partie C-terminal moins
conservée, hydrophobe ou amphiphile qui détermine la spécificité d‘action (RICHARD et
al., 2006). Elles ont toutes une activité contre Listeria monocytogenes. Certaines bactériocines
des cette sous-classe contiennent également un deuxième pont disulfure dans leur domaine C-
terminal qui semble être important dans la stabilisation de la structure tertiaire. Il paraître par
ailleurs qu‘il leur conférerait une meilleure activité antimicrobienne (DORTU & THONART.,
2009). Cette sous-classe contient les bactériocines leucocin A, mesenterocin Y105, pediocin
PA-1 et curvacin A (Tableau 1.5) (KLAENHAMMER, 1993 ; ENNAHAR et al., 1999 ;
NAIDU, 2006).
Sous-classe IIb :
Forme la plus grande sous classe. Ce sont des cystibiotiques contenant un pont S-S dans la
moitié N-terminale. Elles comprennent les bactériocines ayant besoin de deux peptides pour
être actives, il y a deux types de bactériocines qui peuvent être distingués : le type E
(Enhancing) ou la fonction d‘un des deux peptides est d‘augmenter l‘activité de
l‘autre et le type S (Synergy) ou les deux peptides sont complémentaires (DORTU et al.,
2009). Dans ce groupe il ya lactococcin G et plantaricins EF et JK (PARADA et al., 2007).
Sous-classe IIc :
Ce sont cystibiotiques dépourvues de la séquence consensus -Tyr-Gly-Asn-Gly- Val- (celle
Chapitre I Recherche bibliographique
13
de classe IIa et IIb), et ayant un pont S-S qui s‘entent sur la section N et C- terminale
(NAIDU, 2006 ). Elles sont de petits peptides thermostables qui sont transportés par
des peptides-leader. On trouve les bactériocines divergicin A et acidocin B (PARADA et
al., 2007).
c) Classe III : Protéines thermolabiles
Elles amassent les protéines de taille supérieure à 30 kDa thermolabiles, la structure et le
mode d‘action est complètement différent des autres bactériocines produites par les LAB.
Cette classe ne contient que quatres bactériocines : helveticin J produite par Lactobacillus
helveticus A, helveticin V, enterolysin A produite par Enterococcus faesium, zoocin
produite par Spreptococcus zooepidemicus et la millericin B produites par Streptococcus
milleri, on peut ajoute acidofilicin A, lactacin A et B (PAPAGIANNI, 2003 ; DORTU et
al., 2007 ; PARADA et al., 2007).
d) Classe IV : Protéines complexes
Des peptides nécessitant un groupement carbohydraté (glycoprotéines) ou lipidique
(lipoprotéines) afin d‘être active. Elle regroupe la plantaricin S, leuconocin S, lactocin 27,
pediocin SJ-1 (NAIDU, 2006 ; KLAENHAMMER, 1993). Néanmoins, aucune
bactériocine n‘a été purifié pour cette classe ; ceci est due probablement aux
propriétés cationiques et hydrophobes leurs permettant la formation de complexes avec
d‘autres molécules présentent dans l‘extrait brut, un phénomène déjà observé avec la
plantaricin S (CLEVELAND et al., 2001 ; DORTU et al., 2009 ).
Chapitre II
Chapitre II Matériel et méthodes
15
Chapitre II : Matériel et méthodes
2.1Matériel
2.1.1 Echantillon du lait de vache
Les échantillons du lait proviennent des vaches sainent de la région d‘Ouargla, ils ont
reçu le 15-02-2015, auprès des éleveurs. Dont les mamelles sont lavés avec l‘eau
savonneuse ; les échantillons sont recueillis dans des flacons de 250 ml stériles et conservés à
4°C, il transporté au laboratoire ou ils sont analysés.
2.1.2 Appareillage
2.1.2.1 Appareillage utilisée pour le test physico-chimique
-PH-mètre (Inolab MLM)
2.1.2.2 Appareils utilisés pour les manipulations microbiologiques
- Autoclave (Systec 5075 MLV)
-Etuve bactériologique (Memmert)
- Vortex (Heidolph)
- Balance de précision (Sartorius)
- Bain marie
- Loupe binoculaire (Carl Zeiss)
- Plaque chauffante agitant (Fisher)
- Microscope optique (Laboscope 200);
-Micropipette (1000μl (Capp)
- Four Pasteur
- Centrifugeuse
-Incubateur (HERAEAUS);
-Centrifugeuse max 10000 tours /min (Universal 16 R).
2.1.3 Petits matériels et verreries
Pipettes Pasteur, flacons en verre (de 250 ml), tubes a essais en verre, pipettes graduées (1ml,
5ml, 10ml), boites de pétri en plastique de 90 mm, béchers de 250,500 et 1000 ml, des Erlen
myers, burette, anse de platine, cloches de Durham …..
Chapitre II Matériel et méthodes
16
2.1.4 Réactifs
-Eau physiologique,
- Bleu de Méthylène,
- Réactifs pour coloration du GRAM,
- L'eau oxygénée,
2.1.5 Milieux de culture ( Voir l’annexe …..)
- MRS (De Man, Rogosa et Sharpe) bouillon et gélose (Fluka)
-MSE , KMK
- MRS BCP
-L‘eau physiologique
-Milieu Muller – Hilton
-Bouillon Nutritif (BN)
Chapitre II Matériel et méthodes
17
2.2 Méthodes
Figure02 : Procédure expérimentale.
Le lait de vache
Isolement des bactéries
lactiques sur : Milieux
MRS
Purification Par: repiquage
successif
Centrifugation 4000 trs/ min
Identification
Surnageant (substance
anti –microbienne)
Test de l’activité antimicrobienne (spots) avec la
souche cible
Culture des souches
en bouillon MRS
Culot
Interprétation des résultats
Chapitre II Matériel et méthodes
18
2.2.1 Tests physico-chimiques
Les échantillons de lait subit de test physico-chimiques consistant la détermination du PH.
2.2.1.1 PH
La mesure du PH est réalisée par PH-mètre (Inolab MLM). L‘électrode de référence pour la
mesure de la concentration en ions H+ (donc du pH) est l‘électrode à l‘hydrogène.
Celle-ci en platine, spécialement traitée, est immergée dans la solution dont le PH doit être
mesuré (LEHNINGER, 1981).
2.2.2 Analyse microbiologiques
2.2.2.1 Test de la réductase
Le test de la réductase permet d‘estimer la charge microbienne des échantillons de lait
collectés. Son principe est basé sur la décoloration du bleu de méthylène. La rapidité de cette
décoloration est directement proportionnelle au nombre de germes présents (LARPENT et
al., 1997). Plus l‘activité microbienne est forte, plus courte sera la durée de décoloration des
Echantillons (RYFFEL, 2006).
2.2.2.2 Provenances de la souche cible
La souche cible utilisé dans ce travail c‘est Staphylococcus aureus ATTC 25923
provienne de l‘laboratoire d‘analyse médicale d‘hôpital de wilaya d‘Ouargla.
Nous avons choisi cette souche pour plusieurs raisons :
elle est sensible aux bactériocines (CHOI, 2000 ; ALLOUCHE et al.,2010) Cette
espèce appartient à la flore de contamination pathogène des produits alimentaires
(TRIAS, 2008).
C‘est une espèce que l‘on peut retrouver dans le lait, mammiteux (LARPENT et al.
,1997) ;
elle est résistante aux antibiotiques (RAHAL, 1984) ;
c‘est une espèce pathogène, responsable de nombreuses affections chez l‘homme et
chez l‘animal ((SIBOUKEUR, 2011).
2.2.2.3 Isolement des bactéries lactiques
Les milieux de culture utilisés étaient des milieux liquide ou solide de MRS, la stérilisation
des milieux est réalisée par autoclave à 120°C pendant 20min
Les échantillons de lait dilué par la méthode de dilution décimale (10-1
à 10-6
) dans l‘eau
physiologique (9%° Na Cl) (voire l‘annexe), pour besoin de comptage trois dilution sont
choisies10-3
,10-4
et 10-5
, dont nous avons ensemencés 1 ml par étalement en surface.
Les boites incubées à 30°C pendant 24H à 48 H.
Chapitre II Matériel et méthodes
19
2.2.2.4 Purification des isolats
Après croissance des colonies de couleur blanchâtre ou laiteuse ont été appliqués sur
lesquelles des tests préliminaires comprenant la coloration de Gram et le test de catalase.
Seules les souches à Gram positif et catalase négative ont été retenues et repiquée sur bouillon
MRS. L‘opération est renouvelée jusqu‘à l‘obtention d‘une culture pure, dont la pureté est
estimée par observation microscopique après coloration de Gram. (BADIS et al.,2006) .
2.2.2.5 Conservation des isolats
2.2.2.5.1 Conservation des isolats a court terme
La conservation des isolats se fait sur milieu MRS solide dans des tubes inclinée après
incubations à 30°C pendant 18 H, Les tubes sont conservé a +4 °C, le renouvellement des
cultures se fait tous les 2 semaines (SAIDI et al .,2002).
2.2.2.5.2 Conservation des isolats a longue terme
A partir des cultures jeunes (18-48 h) sur milieu liquide, les cellules sont récupérées par
centrifugation à 8000 t/min pendant 5 min. Une fois le surnageant éliminé, on ajoute le
milieu de culture de conservation (MRS à p H 6.8 et 30% glycérol) sur le culot.
Les cultures sont conservées en suspension dense et en tubes Eppendorfs à -15°C. Indiquent
que des suspensions très concentrées résistent mieux à la congélation. En cas de besoin,
les cultures sont décongelés lentement (entre 25°Cet 30°C) et agiter dans le vortex. (SAIDI
et al., 2002).
Chapitre II Matériel et méthodes
20
Figure 03 : Conservation de longue durée des bactéries lactiques purifiées.
2.2.2.6 Identification des souches de bactéries lactiques
Suite à la purification des isolats, dix sept souches ont été retenues, dont nous avons
étudié les genres conformément au protocole de (CARR et al., 2002).
2.2.2.6.1 Étude macroscopique :
Une observation macroscopique permet de décrire l‘aspect des colonies, obtenues sur
milieu solide (taille, couleur, forme, aspect,).
2.2.2.6.2 Étude microscopique
L‘observation microscopique au grossissement (G x100) permet de classer les bactéries selon
leur Gram, leur morphologie cellulaire, leur mode d‘association (JOFFIN et LEYRAL,
1996).
2.2.2.6.2.1 Coloration de Gram
La coloration de GRAM est la coloration de base de la bactériologie. C‘est une coloration
double qui permet de différencier les bactéries, non seulement d‘après leur forme mais aussi
d‘après leur affinité pour les colorants, liée à la structure générale de la paroi.
(SIBOUKEUR, 2011). (Voir l‘annexe°1).
Culture jeune de 18H sur
bouillon MRS
Centrifugation a 8000 tr/10 mn
Culot est additionné de 2 ml de
MRS et 30% de glycérole
Répartition dans des tubes
eppendorfs
Conservation a -20°C
Chapitre II Matériel et méthodes
21
2.2.2.6.3 Identification physiologiques et biochimique
2.2.2.6.3.1 Test de catalase
Ce test à pour but de différencier les bactéries lactiques (catalase-) et des autres souches non
lactiques (catalase +).
Le catalase est un enzyme qui est capable de décomposer l‘eau oxygénée selon la réaction :
2H2O2 2H2O + O2
Une colonie est mise en suspension avec une ou deux gouttes de solution de peroxyde
d'hydrogène diluée au dixième (sur une lame). La réaction positive se traduit par un
dégagement immédiat de bulles de gaz et le contraire est négatif (MARCHAL et al., 1991).
2.2.2.6.3.2 Test du Na Cl et du pH
Ce test nécessite l‘emploi de trois milieux MRS liquides ; l‘un contenant 4% de NaCl (4g de
NaCl par 100ml de milieu), et le deuxième 6 % et le derniers 9 %. Ces milieux ont été en
incubée à 30°C pendant 24 a 48H.
Et l‘autre test consiste a préparée trois milieux de culture de différentes PH à PH=4, PH=6.8
et PH=9.6.
Les souches sont ensemencées et incubées à 30 °C de 24 à 48 H.
2.2.2.6.3.3 Test de croissance à différentes température et de thermorésistance
On à ensemencé les isolats dans du MRS liquide et qu‘on à incuber à 4°C, 15°C et à 45°C
(CARR et al, (2002), (BADIS et al., 2005).
autre série de tube à subit un chauffage à 63°C au bain Marie pendant 30 min puis on à
incubé à 30°C pendant 24h a 48h (BADIS et al., 2004). Ces tests vont nous aider à
distinguer les souches mésophiles et des thermophiles, ainsi que les thermorésistantes.
2.2.2.6.3.4 Étude type de métabolisme
Pour l‘étude de métabolisme on verse le milieu MRS liquide sur des tubes à essai contenant
des cloches de Durham et on autoclave les tubes pour 15 minutes à 120°C. L‘ensemencement
est suivi d‘une incubation 24 h à 30 ° C.
Le métabolisme oxydatif se traduit par l‘absence de gaz et les cloches restent au fond des
tubes. Le flottement des cloches signifie la présence des gaz et un métabolisme fermentaire.
(GUIRAUD, 2003).
Catalase
Chapitre II Matériel et méthodes
22
2.2.2.6.3.5 Recherche de l’arginine déhydrolase (ADH)
Le test arginine déshydrolase sert à déterminer si la bactérie transforme l‘arginine par
l‘arginine déshydrolase, la réalisation de test se fait comme de la manière suivante :
A l‘aide d‘une pipette de Pasteur, on ensemence le milieu M16 BCP (milieu M16 solide
avec un indicateur de PH : le pourpre de bromocrésol), avec l‘inoculum de la bactérie à
identifier (préparé à partir d‘une culture de 18 à 24 h avec de l‘eau physiologique), on ajoute
quelques gouttes d‘huile minérale stérile, on incube à 30°C pendant 24 à 48 h. A la suite de
l‘incubation, on lit la réaction obtenue :
-réaction positive : si le milieu demeure rose
-réaction négative : si le milieu devient jaune orangé (JOFFIN et LEYRAL, 2006).
2.2.2.6.3.6 Etude du profil fermentaires
Ce test a été réalisé sur le bouillon MRS BCP dépourvu de l‘extrait de viande et sans
glucose (BADIS et al 2005), répartit dans les trous de la plaque d‘Elisa.
Les solutions du sucres sont préparée a raison de 1g par 100 ml stérilisé 10mn à 100 °C au
bain marine, la source carbonée est représenté par l‘un des onze sucres suivants :Arabinose,
Glucose, Lactose, Maltose, Melibiose, Mannitol, Saccharose, Sucrose, Tréhalose,
Rhamnose, Sorbitol et Xylose.
Dans des eppindorfs stérile on mets 1 ml de culture jeune après en les centrifuge 8000 trs
/5mn, après élimination du milieu de culture on ajoute 1 ml de l‘eau physiologique stérile
au culot , en suite cet eppindorfs subit double centrifugation, après le rinçage on ajoute 1 ml
de milieu MRS BCP, la solutions résulte subit une agitation par le vortex pendant 60
secondes.
Dans les plaques Elisa remplis par le milieu liquide MRS BCP on ajoute par ordre les
solutions des sucres et autre fois la suspension bactérienne.
Le résultat après incubation à 30°C/24h à 48h, nous distinguons le virage de milieu de
violet au jaune et cela indique que la souche lactique a put fermenter cette source de
carbones lors de sa croissance.
Rappelons que la techniques se faite a proximité de buc bunsen et en condition stérile.
Chapitre II Matériel et méthodes
23
2.2.2.6.3.7 Production de dextrane
La production du dextrane à partir du saccharose est mise en évidence sur milieu solide MSE
(MAYEUX et al., 1962). Les souches productrices de dextrane sont caractérisées par la
formation de colonies larges, visqueuses et de couleur bleu, et les colonies blanchâtre ne
produit pas le dextrane.
2.2.2.6.3.8 Utilisation du citrate
L‘utilisation du citrate est étudiée par l‘ensemencement sur milieu Kempler et Mc Kay
(1980).Les colonies qui fermentent le citrate et les utilisent comme source de carbone et
d‘énergie résulte la formation de colonies bleues ou ayant un centre bleu foncé (après 18 h-72
h d‘incubation a 30°C). Les colonies incapables de fermenter le citrate restent blanches.
2.2.2.6.3.9 Test de bleu de Sherman (1937)
Ce test se fait a évaluer l‘aptitude des souches lactiques a décolorer le bleu de méthylène a
différentes concentrations dans le lait écrémé (1 et 3%), ce test sert a se différencier entre
les lactocoques et les enterocoques.
Donc nous avons préparé le lait écrémé mélangé avec l‘indicateur coloré le bleu de méthylène
à différentes concentration ( 1% et 3%) ont été mis dans un tube à essai qui est autoclavés
pendant 15 min à 110 °C. Après refroidissement, les tubes a été inoculé par 0,5 ml d‘une
culture jeune de l‘isolat, incubé à 24h/30°C.
La réaction positive est remarquée par la réduction de bleu de méthylène vers le transparent et
coagulation du lait (BENDIMERAD, 2013 ; MAGHNIA, 2011).
Sucre
So
uch
e lactiq
ues
Chapitre II Matériel et méthodes
24
2.2.2.7 Etude des activités antimicrobiennes des souches isolées
2.2.2.7.1 Recherche de la substance antimicrobienne
La recherche d‘éventuelle production de substances inhibitrices par les bactéries isolées est
réalisée selon la méthode des spots :
Après avoir coulé les boites de pétri de 80mm avec de milieu de culture MRS solide
(solidifiées et séchées) on dépose 5μl de surnageant en spots .Les boites sont séchées à l‘air
ambiant près du bec bunsen pendant environ 30 minutes. La gélose est recouverte d‘une
gélose semi molle du milieu MRS ensemencée avec la souche cible (Staphylococcus
aureus).Les boites sont incubées 24 heures à 30 °C (SCHILLINGER et LUCKE.,1989)
La présence des zones claires autour d‘un trouble qui vont apparaitre signifie que cette
bactérie lactique productrice peut inhiber cette souche pathogène.
2.2.2.7.2 Mise en évidence de nature de la substance antimicrobienne
Le but de ce test est de prouver que la substance antimicrobienne élaborée par les isolats est
de nature protique, de ce fait nous avons éliminé la possibilité d‘être un peroxyde
d‘hydrogène par l‘ajoute de quelques gouttes de catalase ou bien d‘une suspension de
Staphylococcus aureus, et la possibilité d‘être un acide organique par neutralisation de
milieu (à PH 6.8).
A partir des cultures jeunes (suspension bactérienne incubée dans MRS liquide pendant
18H à 30 °C), un volume de 15ml a été prélevé et centrifuge à 4000 tours/ 30min. au
préalable, des boites de pétri contenant un milieu MRS, Miller-Hilton qui sont
ensemencées par souche cible (Staphylococcus aureus). Avec l‘ambon 5 puits sont fait
dans le milieu solide dont nous avons les rempli avec le surnagent comme suit :
Le premier puits : contenant surnagent non traité (témoin).
Le deuxième puits : contenant surnagent qui a été traité par l‘enzyme protéolytique,
la pepsine.
Les trois autre puits : contenant surnagent qui a été subit un traitement de déférentes
températures à 70°C, 90°C et à 110°C pendant 30min respectivement.
Le tous est incubé à 37°C pendant 24H.
Chapitre III
Chapitre III Résultats et discussion
26
III. Résultats et Discussion
3.1 Tests physico-chimiques
3.1.1 Mesure de PH
On a obtenue un PH =6.5 c‘est un PH plus au moins acide, l‘acidification du lait jusqu‘à sa
coagulation se faite par l‘activité des bactéries lactiques autochtones, l‘acidification due a la
fermentation des sucres par les BL (El BARADEI et al., 2008).
3.2 Analyse microbiologique
3.2.1 Test de réductase
La décoloration du bleu de méthylène par le lait vache analysé a eu lieu après une durée
supérieure à 4 heures. Ce lait est par conséquent de bonne qualité bactériologique. Il renferme
moins de 2 .106 germes /ml (LARPENT, 1970 ; GUIRAUD ,1998). La décoloration du bleu de
méthylène est due au métabolisme bactérien et sa rapidité est directement proportionnelle au
nombre de germes.
On constate que le lait de vache est de bonne qualité microbiologique et riche en flore lactique.
à l‘instant
Après plus de 4 heures
Figure04 : Réalisation du test de réductase
3.2.2 Résultats d’identification des isolats
L‘identification des souches isolées à partir de lait bovin cultivée sur milieu MRS en
surface, est basée sur des observations macroscopiques, microscopiques, et sur des tests
physiologiques et biochimiques
Chapitre III Résultats et discussion
27
3.2.2.1 Caractères macroscopique
La caractérisation macroscopique permet d‘isolement vingt souches susceptibles d‘être lactique
par sa forme régulier de 1 à 2 mm, couleur laiteuse et blanchâtre (fig05) qui été ensemencé sur
milieu MRS solide et liquide.
Les colonies qui possèdent des critères loin des critères des bactéries lactiques sont éliminées
(Forme irrégulier couleur non blanchâtre ou laiteuse).
Figure 05: Isolement des Bactéries lactiques dans le milieu MRS à partir de dilution 10-3
.
Figure06: Purification des souches à gauche souche S18 et a droit souche S13.
3.2.2.2 Caractères microscopique
3.2.2.2.1 Coloration de Gram
L‘examen microscopique après la techniques de coloration de Gram à montré que la plus part
des souches lactiques pures isolée à partir du lait de vache cru sont des bactéries à Gram
positifs (+) et en forme : coques, coccobacille. Le mode d‘association varie d‘une souche à
l‘autre, il est expliqué dans le tableau (N°2), Ces observations permettent de classer
Chapitre III Résultats et discussion
28
initialement les isolats selon le Gram, leurs morphologies cellulaires et leur mode d'association
(JOFFIN et LEYRAL, 1996).
Tableau 03 : Examen microscopique des souches isolées.
Code de la souche Coloration de Gram Forme Mode d‘association
S1 + coccus Grappe
S7 + coccus Diplocoques/chainette
S11 + coccus Diplocoques/chainette
S12 + coccus isolée/chainette
S13 + coccus Diplocoques /chainette
S14 + coccus Diplocoques /chainette
S15 + coccus Diplocoques /chainette
S17 + coccus Diplocoques /chainette
S19 + coccus Isolée/chainette
S22 + coccus Diplocoques /chainette
S25 + coccus Isolée/chainette
S1’ + coccus Isolée/chainette
S17’ + coccus Isolée/chainette
S18’ + coccus Diplocoques /chainette
S19’ + coccus Isolée/chainette
S21’ + coccus Isolée/chainette
S23’ + Coccobacille Diplocoques/chainette
S25’ + Coccus Isolée /chainette
Figure 07: Observation microscopique de la souche S24 Gx40
Chapitre III Résultats et discussion
29
3.2.2.3 Tests physiologiques et biochimique
3.2.2.3.1 Test de catalase
Pour l‘identification des bactéries lactiques il est nécessaire d‘appliqué le test de recherche
d‘enzyme catalase, généralement les BL sont dépourvue de cette enzyme mais certain souches
peut donner des résultats aléatoires puisque certaines bactéries lactiques possèdent des pseudo-
catalases, qui rendent la réaction positive (DESMAZEAUD et DE ROISSART ., 1994).
3.2.2.3.2 Test de la tolérance au Na Cl et du PH et la croissance a déférents températures
On a constaté qu‘il y des souches ne peuvent se croitre sur le milieu MRS à PH=4 et la plus
part peuvent se croitre sur le milieu MRS a PH= 9.6.
Nous avons été observe que la plus part des bactéries lactiques tolèrent la déférente
concentration de Na cl, d‘autre souche ne peux pas se croitre sur les milieux à 6% de Na cl tel
que : S7, S13, S14, S15.
On note que les souches qui tolèrent le PH acide et la concentration élevé de Nacl sont des
probiotiques (PINEIRO, STANTON.,2007) .
Le test de croissance a déférents température a montré que la plus part des bactéries peuvent
pousser entre 4 °C, 15 °C et 37°C sont des mésophile ,et d‘autre pousser a des température élevé
62°C sont des thermophiles .
Tableau 04: Résultat du test physiologique.
PH T° Na cl
souches 4 9.6 4° 15° 37° 45° 62° 6% 4% 2%
S1 - + - + + + + + + -
S7 + + - + + + + - + +
S11 + + - + + + + + + +
S13 + + - + + + + - + +
S14 + - - - + - + - + +
S15 + + - + + + + - + -
S17 + + - + + + + - + +
S19 + - - + + + + + + +
S22 + - - + + - + + + +
S25 + - - + + - - - + +
S1‘ + - - + + - + - + +
S17‘ + + + + + + + + +
S18‘ + - - + + - - + + +
S19‘ - - - - + - + - + +
S21‘ + + - + + + + + + +
S23‘ + - + + + - - - +
S25‘ + + - + + - - + + +
+ :croissance, - pas de croissance
Chapitre III Résultats et discussion
30
Figure 08: Résultat de la croissance des souches lactiques à déférents températures.
Croissance à 15°C.
Croissance a 15 °C
Chapitre III Résultats et discussion
31
Figure 09: Montre la croissance des souches lactiques a PH=4 ; PH=9.6 Na cl 4% et à 6%.
Chapitre III Résultats et discussion
32
3.2.2.3..3 Type de métabolisme
Dans la présente étude nous avons constaté que 77% des souches isolée a partir du lait bovin sont
homofermentaire et 23 % sont hétérofermentaire distingué par la présence d‘un gaz du CO2
dans la cloche du durham inversé dans le tube a essai (figure12)
Figure10: Résultat de type de métabolisme
3.2.2.3..4 Test de fermentation des sucres
La détermination des genres et des espèces bactériennes, réside essentiellement dans leur
capacité à fermenter les sucres en acide lactique et autre acide organique l‘analyse des profils
fermentaires (tab) révèle une grande diversité métabolique des carbohydrates chez les isolats
retenus
Production du gaz
dans la cloche de
durham
Chapitre III Résultats et discussion
33
Tableau 05 : Résultat de profil fermentaire
Tré
hal
ose
Su
cro
se
rham
no
se
Xy
lose
Mal
tose
Glu
cose
Lacto
se
Saccharo
se
arab
ino
se
sorb
itol
Ty
pe
ferm
enta
ire
1 - - - - - + + + + + Homo
7 - - - - + + + + + + Homo
11 + + + + + + + + + + Hétéro
13 + + + + + + + + + + Homo
14 + + + + + + + + + + Homo
15 + + + + + + + + + + Hetero
17 + + + + + + + + + + Homo
18 - + - - - - - - - - Homo
19 + + + + + + + + + + Homo
22 + - - + - + + - - + Homo
25 + + - - + - + - - + Homo
1‘ - + - - - + - - + + Homo
17‘ + + - - + + - - + + Homo
19‘ - + - - + + - - + + Hétéro
20‘ + + + - + + + + + + Homo
21‘ - - - - - + + - - + Homo
23‘ + - - - - - - - - - Hetero
25‘
- + - - - - + + - - Homo
+ :fermentaion du sucre,- pas de fermentation .,homo :homofermentaire,
hétéro :hétérofermentaire
Figure 11: Résultat des tests des sucres sur plaque d‘Elisa
Jaune : fermentation du sucre résultat (+)
Violet : pas fermentations du sucre résultat (-)
Chapitre III Résultats et discussion
34
3.2.2.3.5 Test de bleu de Sherman
Les résultats positive de ce teste (c‘est après l‘incubation 24h a 30°c) sont expliqué par la
capacité de réduction de bleu de méthylène et l‘aptitude de la coagulation du lait, nous avons
montré que sauf trios souche qui ne peut pas réduire le colorant à 3 % de 1% et les autres ont
cet aptitude et pour le pourcentage de 3% nous avons retenu 11 souches.
Les souches qui peuvent réduit le bleu de méthylène sont de type respiratoire aérobies tiré leur
oxygène a partir de bleu de méthylène qui vas virer vers le transparent, et si sont anaérobie
peuvent réduire sauf la solution de 1% de ce colorant (bleu de méthylène) (RABAH.2010).
Figure 12 : Résultat du test de lait de Sherman
3.2.2.3..6 Hydrolyse de l’arginine(ADH)
Une culture de 18H a été ensemencer sur milieu M16 BCP (annexe) qui contient L-
arginine (4g par litre), 6 souches de notre isolats sont dégradé l‘arginine après utilisation le
lactose présent dans le milieu, ses souches possèdent l‘enzyme (l‘arginine décarboxylase).
Les autres souches ne subit aucun changement de couleur ne possèdent pas l‘enzyme pour
dégradé l‘arginine (fig13).
Cet enzyme est mis en évidence par le changement de couleur de violet vers le jaune qui est
expliquée par l‘acidification du milieu par les souches lactiques en utilisant le glucose comme
source de carbone et d‘énergie puis un virage vers le violet qui est due a la formation
d‘ammoniaques (NH3). (MAGHNIA ,2011).
Chapitre III Résultats et discussion
35
(A) Absence d’ADH (B) Présence d’ADH
Figure 13 : Résultat de test de l‘hydrolyse de l‘arginine.
3.2.2.3.7 Utilisation du citrate
Le milieu KMK contient une solution de ferricyanide de potassium et une solution de
citrate ferrique. La présence du citrate dans le milieu inhibe la réaction entre l‘ion ferrique et le
ferricyanide de potassium. Les colonies qui fermentent le citrate lancent la réaction entre ces
ions il en résulte la formation de colonies bleues ou ayant un centre bleu foncé (après 18 h-72 h
d‘incubation). Nous avons montré que nos souches (fig 14) incapables de fermenter le citrate
restent blanches (KIHEL ,2006).
Figure 14:Résultats de test citrate sur milieu KMK (KEMPLER et Mc KAY (1980).
B A
Chapitre III Résultats et discussion
36
3.2.2.3..8 Production de dextrane
La production de dextrane a été fait sur milieu MSE qui est un milieu hypersaccharosé
(MAYEUX et al., 1962 ; BADIS et al., 2005). Dont nous avons montré que nos souche ne
produit pas le dextrane.
Figure 15 : Résultat de test de production dextrane isolats ensemencé sur le milieu MSE
D‘après l‘observation macroscopique, microscopique et les testes physiologique et biochimique
d‘identification, nous avons pu identifier 17 souches lactiques comme montre le tableau ci-
dessus :
Tableau 06 : Identification des souches isolées
Genre Espèce Code de la souche
Enterococcus
Enterococcus durans
S1
S7
S13
S17
S17‘
Enterococcus faecalis
S15
S17
S21
Enterococcus faecuim S19
S19‘
Lactococcus lactoccocus Lactis subsp lactis
S22
S1‘
Lactoccocus diacelilactis S25‘
Streptococcus
Streptoccocus agalactiae S25
S18
Streptococcus mitis S21
S23
Tétesté
Chapitre III Résultats et discussion
37
3.3 Etude des activités antimicrobiennes des souches isolées
3.3.1 Criblage et sélection des souches productrice des substances antibactérienne
Les résultats d‘interaction des souches lactique isolé avec la souche cible staphylococcus
aureus ATCC 25923 ont permis de retenir 08 isolats dont les zone d‘inhibition qui ont été
produites sur milieu MRS sont illustré dans le tableau ci-dessous
Figure 16 : Résultat de la méthode des spots
Tableau 07: Résultat des isolats producteurs de substance antibactérienne
Souche lactiques (productrice) Diametre
Lactococcus lactis sub lactis (11) 8 mm
Enterococcus faecalis (15) 6 mm
Enterococcus durans (17) 9mm
Enteroccocus faecalis(21) 7mm
Streptococcus mitis (21) 6 mm
Lactococcus diacelilactis (25‘) 8mm
3.3.2 Mise en évidence de nature de la substance antimicrobienne
Sur 17 isolats du lait cru, seulement 08 souches peuvent être considérée comme productrices
de substances antibactérienne. Pour la confirmation que la nature de l‘agent inhibiteur a été
bactériocinogène en éliminant les facteurs suivants :
L‘inhibition par la production d‘acide organique par la neutralisation.
L‘inhibition par la production du peroxyde d‘hydrogène par l‘enzyme de la catalase.
Chapitre III Résultats et discussion
38
Rappelons que les bactériocine sont de nature protéique et sensible au traitement thermique, de
ce fait nous avons traité les surnagent de 08 isolat productrice par enzyme pepsine et traitement
thermique à différente température.
Nous avons constaté que la souche Lactococcus diacetilactis présente une activité bactéricide
forte sur Staphylococcus aureus avec une zone d‘inhibition de 27 mm.
Les résultats qu‘on obtenue affirme que la substance inhibitrice est :
Bactéricide.
Thermosensible.
Déférent de H2O2 et CO2
De nature protéique
Tableau 08 : Résultat de l‘activité antibactérienne de Lactococcus diacelilactis vis-à-vis
Staphylococcus aureus
(Zi = mm) = diamètre de la zone d‘inhibition obtenue (mm) – diamètre de puits (8 mm).
.
>> Zi de la zone d’inhibition
Neutre 35-8= 27mm
70°C à 30 mn 0mm
90°C à 30 mn 0mm
110°C à 30 mn 0mm
Traité par l’enzyme (la Pepsine) 0mm
Chapitre III Résultats et discussion
39
Figure 17 : activité antibactérienne de Lactococcus diacetilactis vis-à-vis Staphylococcus areus
ATCC 25923.
Conclusion
41
Conclusion
A travers cette étude les analyses microbiologiques ont montré que les échantillons de lait
bovin analysés sont de bonne qualité hygiénique. Et les observations macroscopiques,
microscopiques, ainsi que les différents tests physiologiques et biochimiques ont permis
d‘identifier 17 souches lactiques, 29% de Enterococcus durans ,17% Enterococcus faecalis ,12%
Enterococcus faecuim,12% lactoccocus Lactis subsp lactis,12% Streptoccocus agalactiae12%,
Streptococcus mitis et 6% de Lactoccocus diacelilactis.
La détermination de leur capacité à produire des substances antibactérienne contre la souche
cible Staphylococcus aureus ATTC 25923 à été montrée par contact direct cellule-cellule entre
les souches productrices et la souche cible. Le test d‘antagonisme a montré l‘effet inhibiteur de
7 souches Enterococcus durans, Enterococcus faecalis, Enterococcus faecuim, lactoccocus
Lactis subsp lactis, Lactoccocus diacelilactis, Streptoccocus agalactiae, Streptococcus mitis.
Dont la souche Lactococcus diacetilactis suscptible d‘étre productrice de bactériocine.
Enfin au terme de cette modeste étude, nous pensons, qu‘il serait intéressant de :
D‘approfondir l‘étude sur l‘optimisation de la production des bactériocine en jouant sur
la nature du milieu de culture, la concentration de l‘inoculum, la température et la durée
d‘incubation, la souche cible utilisée … ;
déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) ;
concentrer les bactériocine par lyophilisation ou par purification en vue d‘une large
utilisation dans le secteur agro-alimentaire et cosmétique.
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Annexes
51
Annexe 1:
Technique de Coloration de Gram :
Déposer une goutte d‗eau physiologique stérile sur une lame bien propre ;
Prélever un échantillon de colonie et mélanger avec la goutte d‘eau, strier et sécher par
passage rapide sur la flamme d‘un bec benzène ;
Couvrir le frottis par du cristal violet pendant 60 secondes ;
Laver l‘excès du colorant avec de l‘eau distillée ;
Couvrir de lugol pendant 30 secondes ;
Laver à l‘eau distillée pendant 5 secondes ;
Rincer immédiatement le frottis avec le mélange alcool - acétone en inclinant la lame
et par goutte à goutte jusqu‘à disparition complète de la coloration violette;
Laver à l‘eau distillée pendant 5 secondes ;
Couvrir avec de la fuschine pendant 15 secondes
Laver à l‘eau distillée pendant 10 secondes
Déposer une goutte d‘huile à immersion sur le frottis et observer au microscope à un
fort grossissement.
Les cellules Gram+ absorbent la couleur du cristal violet et demeurent bleues violettes
en apparence, contrairement aux cellules Gram- qui apparaissent distinctement rosâtres
Annexe 2:
Milieux de culture :
Milieu MRS (Man Rogosa et Sharpe, 1960)
Extrait de levure
5 g
Extrait de viande
10 g
Polypeptone
10 g
Citrate de sodium
2 g
Acétate de sodium
5 g
Glucose
20 g
KH2PO4
2 g
MgSO4
0,25g
MnSO4
0,05 g
Agar-Agar
15 g
Annexes
52
Eau distillée
1000 ml
pH =6.2
Autoclavage 120°C/ 20 minutes
Milieu MSE (Mayeux, Sandine et Elliker, 1962)
Tryptone
20 g
Gélatine
2.5 g
Extrait de levure
5 g
Saccharose
100 g
Glucose
5 g
Citrate de sodium
1 g
Azide de sodium
0.075 g
Agar-Agar
15 g
Eau distillée
1000 ml
pH =6,8
Autoclavage 120°C/ 20 minutes
Milieu KMK (Kempler et Mc Kay, 1980)
Extrait de levure
3 g
Biopolytone
2,5g
Glucose
5 g
Agar
15 g
Eau distillée
1000 ml
pH= 6.6
Le milieu est réparti à raison de 100 ml par flacon, puis autoclavé 15 minutes à 121°C.
Au moment de l‘emploi on ajoute :
Annexes
53
1 ml d‘une solution aqueuse de ferricyanide de potassium 10 % (p/v)
1 ml d‘une solution aqueuse à 2.5 % (p/v) de citrate ferrique et citrate de sodium (p/p)
Ces solutions sont stérilisées par filtration sur filtre millipore 0.22 μm et sont
conservées à l‘obscurité à 4°C.
Milieu M16 BCP (Thomas, 1973)
Extrait de levure
2,5 g
Extrait de viande
5 g
Peptone
10 g
Acide ascorbique
0,5 g
Lactose
2 g
L-arginine
4 g
Pourpre de Bromocrésol
0,05 g
Agar-Agar
15 g
Eau distillée
1000 ml
pH = 6,8
Autoclavage 120°C pendant 20 minutes
Milieu MRS BCP
MRS (milieu liquide) moins l‘extrait de viande et sans sucre
1000 ml
Bromocrésol pourpre
0,025 mg
pH = 7.0
Autoclavage 120°C/ 20 minutes
Annexes
54
Milieu Mueller-Hinton (Mueller et Hinton, 1941)
Infusion de viande de bœuf
3000 cm3
Peptone de caséine
17,5 g
Amidon de mais
1,5 g
Agar-agar
17 g
pH=7.4
Autoclavage 120°C/ 20 minutes
Gélose nutritive
Extrait de viande
1 g
Extrait de levure
2 g
Peptone
5 g
Chlorure de sodium
5 g
Agar-agar
15 g
Eau distillée
1000 ml
pH
7,4
Autoclavage 120 °C pendant 20 minutes
Bouillon nutritif
Annexes
55
Extrait de viande
1 g
Extrait de levure
2 g
Peptone
5 g
Chlorure de sodium
5 g
Eau distillée
1000 ml
pH
7,4
Autoclavage 120 °C pendant 20 minutes
Lait écrémé
Lait en poudre
110 g
Eau distillée
1000 ml
Extrait de levure
3g
Autoclavage 110°C pendant 10 minutes
Eau Physiologique
Chlorure de sodium
8,5 g
Peptone
0,5 g
Eau distillée
1000 ml
pH =7,0
Autoclavage 120°C pendant 20 minutes.
Résumé
La recherche des souches bactériennes lactiques productrices des substances antimicrobiennes à été entreprise à partir
du lait cru de vache.
L‘isolement des bactéries lactiques à partir de lait cru de vache nous a permis d‘obtenir 17 souches (Gram positif,
catalase négatif) qui ont purifiés et conservées.
L‘étude des caractéristiques phénotypiques ; biochimiques et physiologiques a permis les identifier comme suit:
29% de Enterococcus durans ,17% Enterococcus faecalis ,12% de chaque de Enterococcus faecuim,12% lactoccocus
Lactis subsp lactis, 12%Streptoccocus agalactiae, 12%Streptococcus mitis et 6%Lactoccocus diacelilactis.
Les 17 souches ont été testées pour leur effet antibactérien à l‘encontre de Staphylococcus aureus ATCC 25923.
L‘interaction de nos souches lactiques et la bactérie pathogène a donné des résultats positifs pour 7 souches.
Dont la souche Lactococcus diacetilactis susceptible d‘étre productrice de bactériocine
Mots-clés: Bactéries ; souche ; Bactériocines ; activité antibactérienne ; lait ; caractéristiques phénotypiques .
Abstract
Search for producing lactic acid bacterial strains to antimicrobial substances was undertaken from raw cow's milk.
Isolation of lactic acid bacteria from raw cow's milk has allowed us to obtain 17 strains (Grame positive, catalase
negative) that have purified and stored.
The study of phenotypic characteristics; biochemical and physiological helped identify the following:
29% of Enterococcus durans, 17% Enterococcus faecalis, 12% of Enterococcus faecuim, 12% lactis subsp lactis
Lactoccocus, 12% Streptococcus agalactiae ,12%Streptococcus mitis, and 6% Lactoccocus diacelilactis.
The 17 strains were tested for their antibacterial effect against Staphylococcus aureus ATCC 25923. The interaction of
our lactic strains and the pathogenic bacterium has shown positive results for 7 strains.
Including Lactococcus diacetilactis suscptible to be producing bacteriocin
Keywords: Bacteria; strain; Bacteriocins; antibacterial activity; milk; phenotypic characteristics
ملخص
.ٍن زييب اىبقر اىخاً تٌ ىَىاد اىَعادة ىيَينروباث ٍنتدت سالالث بنتيريت زَط اىالمتيلاىبسث عن
تنقيتها تٌاىتي (إيدابيت اىدراً، اىناتالز اىسيبيت) سالالث 17 عيى ٍنننا ٍن اىسصىه وقذ أتاذ عسه بنتيريا زَط اىالمتيل ٍن زييب اىبقر اىخاً في
.وتخسينها .
:و تسذيذ ٍا ييياىبيىميَيائيت واىفسيىىىخيت ساعذ عيى اىتعرف . دراست اىصفاث اىَظهريت
29% de Enterococcus durans ,17% Enterococcus faecalis ,12% de chaque de Enterococcus faecuim,12% lactoccocus
Lactis subsp lactis, 12%Streptoccocus agalactiae, 12%Streptococcus mitis et 6%Lactoccocus diacelilactis.
.Staphylococcus aureus ATCC 25923. ٍعاد ىيدراثيٌ ظذ رها ىتأثي17 تٌ اختبار سالالث
. اىسالالث7 ٍع قذ أظهرث نتائح إيدابيت اىَسببت ىألٍراضزَط اىينتيل واىبنتيريا (اىيبنيت)اىتفاعو بين سالالث بنتيريت
ك ره في بَاLactococcus diacetilactis .اىَرخر اىى انتاج ٍىاد ٍثبطت ىيبنتيريا اىَسببت ىالٍراض
زييب؛ اىصفاث اىَظهريت. اىنشاغ اىَعاد ىيبنتيريا. Bacteriocins. سالىت. بنتيريا’ ة :الكلمات المفتاحية