Pourrépondreàcesquestions,veillezàutiliserunecopiedouble.Soignezlaprésentationetl’orthographe.INTRODUCTION

Complétezletableauàpartirdelavidéo:

INSTITUTIONSQUIMESURENTLECHÔMAGE INSEE Pôleemploi

PUBLICATION Trimestrielle Mensuelle

CRITERESCHOMAGEFIXEPAR Le bureau international dutravailBIT

Pôle emploi, plusieurscatégoriesdechômeurs

CONDITIONSPOURETRECOMPTABILISECHOMEUR

Conditionscumulatives:

CatégorieA:

SONTEXCLUSDESCHOMEURS

Sous-emploi:Haloduchômage:

DOSSIERDOCUMENTAIRE

THÈME1–LECHÔMAGERÉSUSLTE-T-ILDEDYSFONCTIONNEMENTSSURLEMARCHÉDUTRAVAIL?Chapitre2–Quellessontlesprincipalesexplicationsduchômage?

PARTIE1:LESPRINCIPALESCAUSESDUCHÔMAGEA l’aide des documents du dossier documentaire, de votre manuel scolaire (cf le chapitre sur lechômage + le lexique de votre manuel) et du site Internet La Toupie, répondez aux questionssuivantes:Document1:Lescausesduchômage

Page1

1.1. Quireprésentelademandedetravail?1.2. Quireprésentel’offredetravail?1.3. Qu’est-cequipermetl’équilibreentrel’offreetlademandedetravail?1.4. Qu’est-cequelechômage?

Document2:Lechômage,éternellecausenationale

Page2

2.1. Qu’est-cequelechômagestructurel?

Recherchezunedéfinitiondansvotrelivre(chapitrechômage).2.2. Quellessontlesraisonsdel’installationd’unchômagestructurelenFrance?A

partirdequelledateest-ilapparu?2.3. Qu’est-cequelechômageconjoncturel?

Recherchezunedéfinitiondansvotrelivre.2.4. Citezunedescausesduchômageconjoncturel.

Document3:Offredetravail,demandedetravailetimperfectionsdumarchédutravail.

Page3

3.1. Citezd’aprèsleschémalestroisleviers/facteursinfluençantlechômage.3.2. D’aprèsleschéma:

3.2.1. Quelles sont les imperfections sur le marché du travailqui peuventexpliquercertainescausesduchômage?(2arguments)

3.2.2. Quels sont les arguments reliés à la demande de travail pouvantexpliquerenpartielescausesduchômage?(3arguments)

3.2.3. Commentl’offredetravailpeut-elleavoirdeseffetssurlechômage(5arguments)?

Document4:CarlosGhosnprometdesembauchesenFrance

Page4

4.1. Quelestlecontenudel’accorddecompétitivitédeRenault?4.2. Complétezleschémaenpage4

Document5:Contextehistorique

Page5

5.1. Pourquoiparle-t-onpourlesTrenteGlorieusesdepériode«bénie»?5.2. Qu’est-cequelePlanMarshall?

PARTIE2:VERSUNNOUVEAUMODÈLEDUMARCHÉDUTRAVAIL:LAFLEXISECURITÉDocument6:Accordsurlacompétitivitéetlasécurisationdel’emploi Page6

6.1. Identifiez les parties qui ont signé l’accord sur la compétitivité et lasécurisationdel’emploi

6.2. Commentlegouvernementva-t-ilutilisercetaccord?

Document7:Accordpatronat-syndicatquiainspirélaloi?

Page6

7.1. Quel mot clé est repris dans ce document 7 pour représenter ce que le

patronataobtenu?Adéfinir.7.2. Delamêmefaçonpourlessyndicats,quelmotcléestreprisdanscedocument

7pourreprésentercequelessyndicatsontobtenu?Adéfinir.

CONCLUSION

Loitravailuneréponseaumanquedeflexibilitédesentreprises

ComplétezletableausuivantprésentantlesprincipalesmesuresdelaloiTravail:

ContenudelaloiTravail Objectifsdelaloidanslaluttecontrelechômage

Tempsdetravail

Heuressupplémentaires,rémunérationetastreinte

Licenciement

ComptePersonneld’activité

Loi Travail : les changements liés àl'applicationdutexteDate:21/07/2016

Source:http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/loi-el-khomri-les-changements-lies-a-l-

application-du-texte_1557127.html

1

Document1:

LescausesduchômageAlternativesEconomiquesHors-sérien°099-décembre2013

[…] Le marché du travail est-il un marché comme un autre ?

[…] Le niveau de l'emploi se détermine sur le marché du travail. Le salaire est le prix permettant d'équilibrer l'offre et la demande de travail.

La demande de travail des entreprises est déterminée par la réponse à une question simple : est-il rentable d'embaucher une personne supplémentaire ? Pour cela, il faut comparer le coût du travail pour l'entreprise (salaires et cotisations sociales) et la productivité marginale du travail, c'est-à-dire la production supplémentaire que l'embauche nouvelle rapporte.

Du côté de l'offre de travail, les salariés comparent le gain résultant du travail (le salaire) avec son coût, qui est le renoncement aux loisirs. Plus le salaire est élevé et plus les individus sont disposés à sacrifier leurs loisirs.

Une courbe d'offre et une courbe de demande de travail existeraient donc, dont l'intersection détermine le salaire d'équilibre pour lequel il y a plein-emploi : tous ceux qui veulent travailler au salaire en vigueur le peuvent et le chômage est alors qualifié de "volontaire".

Bien entendu, cette représentation ne décrit pas le comportement réel des agents. Mais elle constitue la base de toutes les explications qui voient dans le chômage le résultat d'imperfections des marchés du travail.

http://www.alternatives-economiques.fr/les-causes-du-chomage_fr_art_1266_66192.html

PARTIE1:LESPRINCIPALESCAUSESDUCHÔMAGE

2

Document2:Lechômage,éternellecausenationale LE MONDE | 25.11.2013 | Par Philippe Escande Le premier choc pétrolier de 1973 a signé la fin des « trente glorieuses » pour la France, le chômage structurel s'est installé confortablement dans notre pays, grimpant quasiment sans discontinuer, passant de 3,4 % en 1975 à 10 % vingt ans plus tard. Depuis, il évolue entre 8 % et 10 %, avec un record à la baisse à 7,4 % en… 2008. Dommage. Pensée magique, la réduction du nombre de sans-emploi est une priorité de tous les gouvernements successifs, sans aucun effet. Alors, on ne parle plus de taux, mais juste « d'inverser la courbe ». Deux raisons à cette grande panne. D'abord, la croissance perdue des « trente glorieuses ». Il faudrait retrouver les 4 % à 6 % d'augmentation annuelle du produit intérieur brut des années Pompidou pour récupérer une forme de plein-emploi. Des taux de pays émergents que l'on ne reverra pas de sitôt dans les pays industrialisés qui ont achevé leur rattrapage technologique sur les Américains. PAS DE TRAVAIL PLUTÔT QUE DU SOUS-TRAVAIL L'autre raison est plus française, c'est un arsenal législatif dont la complexité n'a d'équivalent que dans la fiscalité, avec le même mélange de grands principes et de petits arrangements qui rendent l'ensemble illisible. Chaque crise économique en rajoute une couche pour protéger un peu plus les travailleurs en poste face aux tourments de la conjoncture. Réflexe naturel qui s'est rarement accompagné de relâchement des mesures en période faste pour faciliter entrées et sorties sur le marché du travail. Résultat, un système de moins en moins sensible aux aléas de l'économie, évitant les drames immédiats en récession et ralentissant les reprises en croissance. Perpétuant ainsi un taux de chômage élevé et coûteux pour la collectivité. L'Etat-providence français a toujours, sans jamais l'avouer, préféré la protection des travailleurs en place à l'intégration des chômeurs. Pas de travail plutôt que du sous-travail. TAYLORISME NEW-LOOK L'argument se défend. Mais il n'est plus de mise. Car, sans le dire, et dans la foulée des 35 heures, qui ont accoutumé les entreprises à la flexibilisation du travail, de nouvelles moeurs se sont développées durant les années 1990. Des consultants ont débarqué en masse dans les entreprises calculette à la main, inventant une forme de taylorisme new-look. Comment optimiser le travail des caissières de supermarché ? En réduisant et en découpant leur travail par tranches de deux heures étalées dans la semaine. Ce mal-là n'est pas propre à la France. Le travail pauvre, première victime de la double révolution financière et numérique, se répand partout. Réfléchir à la meilleure façon de lutter contre la précarité, celle du chômage comme celle du temps partiel, dans un contexte de stagnation économique, est une priorité.

http://www.lemonde.fr/acces-restreint/emploi/article/2013/11/25/6c6a639f6b666cc599656a646997_3519814_1698637.html

3

Document3:

Offredetravail,demandedetravailetimperfectionsdumarchédutravail.D’aprèsAlternativesEconomiques–HorsSérien°099-décembre2013

4

Renault:CarlosGhosnprometdesembauchesenFranceCarlos Ghosn a assuré ce dimanche que Renault allait embaucher en France pour répondre à l'augmentation de sa production. 14-09-2014

http://www.rtl.fr/actu/economie/renault-carlos-ghosn-promet-des-embauches-en-france-7774301734"Il y aura des embauches, forcément, parce que vous ne pouvez pas produire 710.000 voitures avec le même nombre de personnes", a déclaré le PDG de Renault ce dimanche 14 septembre sur Europe 1. "Combien ? Cela va dépendre beaucoup de la cadence avec laquelle on va monter", a ajouté Carlos Ghosn. En 2013, la firme au losange avait conclu avec les syndicats un accord de compétitivité prévoyant le maintien de ses cinq sites industriels français et une augmentation de la production à minimum 710.000 véhicules par an à l'horizon 2016, contre 530.000 en 2012, en échange d'efforts consentis par les salariés, comme une modération salariale. ReprisesurlemarchéeuropéenetenFrance"Je peux vous dire par exemple que l'usine de Flins", dans les Yvelines, "va travailler à 50% pour Nissan" pour y produire notamment la Micra de son partenaire, a indiqué Carlos Ghosn. […] Le marché automobile européen montre des signes de reprise. "Oui, ça va mieux. Il était temps", a-t-il ajouté. "Il y a un progrès des ventes en Europe pour la première fois en 2014 depuis longtemps, et je m'attends à ce que ce progrès perdure. Nous devrions avoir une récupération lente, mais systématique", a-t-il précisé. Le constructeur constate "un petit sursaut en France" également, avec "une amélioration très légère des ventes de voitures qu'on a constatée au cours des derniers mois". Renault est aujourd'hui la troisième marque européenne et ambitionne de devenir la deuxième du Vieux Continent, où l'entreprise réalise plus de 50% de son chiffre d'affaires, a-t-il rappelé.

Document4:

Reprise activitééconomique

Ralentissementactivité

économique

…………………delaconsommation

(marchédesbiensetservices)

………………delaconsommation

(marchédesbiensetservices)

…………………delademandedesbiens&

servicespourlesentreprises

………………….delademandedesbiens&

servicespourlesentreprises

Tendanceà……………desentreprisespourrépondreàla…………

delademande

Tendanceà……………………………des

entreprisespourrépondreàla……delademande.

Compléter avec les mots: hausse, baisse, recruter, geler les recrutements et/oulicenciements

5

Document5:

LesTrenteGlorieuses L’expression « Les trente glorieuses » est reprise du titre d’un livre de Jean Fourastié consacré à l’expansion économique sans précédent qu’a connu la France, comme les autres grands pays industriels, du lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au choc pétrolier de 1973. Jean Fourastié a choisi de donner ce nom à cette période en référence à la révolution de 1830 qualifiée traditionnellement de "Trois glorieuses". Pour lui, 1830 marque un tournant politique majeur en France, et la période 1945-1973 des "Trente Glorieuses" peut-être considérée comme son équivalent sur le plan économique. On a, depuis, oublié son sous-titre : « La révolution invisible ». Il décrit bien cette révolution qui ne s’est pas faite en un jour, mais a été permanente pendant près de trois décennies. Elle s’est faite sans les à-coups des habituels cycles économiques. Avec l’aide américaine du plan Marshall, l’Europe occidentale, sortie exsangue de la guerre, retrouve en seulement cinq ans son niveau de vie d’avant-guerre. Mais les Français et Françaises, comme les autres Européens, ne font pas que travailler : ils font aussi des enfants. C’est le « baby boom ». L’expansion économique continue par la suite à marche soutenue : de 1950 à 1973, la croissance annuelle des douze pays qui adhéreront à la Communauté européenne a été en moyenne de 4,6% ! Un dynamisme qui fait aujourd’hui rêver. L’exode rural est important, les villes s’étendent et la consommation se développe. Le rattrapage technologique vis-à-vis des États-Unis, notamment le développement de la télévision, change les habitudes de vie. Le rêve américain devient réalité. Les ménagères achètent des machines à laver le linge, puis la vaisselle. Les Français s’enrichissent, le chômage tombe en Europe à 2,4% de la population active et les premiers lotissements de maisons individuelles préfabriquées se multiplient : à chacun son « home sweet home ». Une époque bénie qui sera brutalement interrompue par le premier choc pétrolier de 1973. Aujourd’hui, c’est la Chine qui vit sa période glorieuse au plan économique, mais il est difficile de dire combien de temps elle durera.

LeplanMarshall Dossier réalisé par Matthieu Mucherie DéfinitionLe Plan Marshall, ou European Recovery Program (ERP), est le principal programme des Etats-Unis pour la reconstruction de l'Europe à la suite de la Seconde guerre mondiale. L'initiative américaine doit son nom au secrétaire d'Etat George Marshall […] Le plan a été développé lors d'une réunion de juillet 1947 à laquelle participaient les européens. […] Au cours des quatre années fiscales suivantes, environ 13 milliards de dollars d'assistance économique et technique (l'équivalent de 100 milliards de dollars de 2006, lorsque l'on ajuste cette somme pour tenir compte de l'inflation) ont été accordés pour aider à la reconstruction des pays européens regroupés au sein de l'Organization for European Economic Cooperation (aujourd'hui OCDE). […] http://www.melchior.fr/Le-plan-Marshall.3933.0.html

CONTEXTEHISTORIQUE

6

Document6:

Le11 janvier2013, lespartenairessociauxsontparvenusàun accord national interprofessionnel (ANI) sur lacompétitivité et la sécurisation de l’emploi. Lesorganisations patronales (MEDEF, UPA, CGPME) et troissyndicats (CFE-CGC, CFDT, CFTC) se sont entendus pouraccorderdenouveauxoutilsdeflexibilitéauxentreprisesetdenouveauxdroitsauxsalariés.FOetlaCGTontrefusédesigner l’accord. Le gouvernementdoit désormais transcrireletextedel’accorddanslaloi.Unprojetdeloidoitêtre

présentéencesensle6mars2013enConseildesministres,avantqu’ilnesoitsoumisàl’examendesparlementairesdébutavril2013.Lespremièresmesuresdevraientêtreapplicablesàpartirdelafindupremiersemestre2013

http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/rub1716/accord-competitivite-securisation-emploi-mesures-portee-encore-incertaine.htmlDocument7:

PARTIE2:VERSUNNOUVEAUMODÈLE:LAFLEXISECURITÉ

AlternativesEconomiques–n°97bisseptembre2013