THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019 2020 · 3 La saison 2019/2020 du Théâtre Montansier donne une fois encore une large place à la création, avec pas moins de 17 spectacles créés

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THÉÂTREMONTANSIER

SAISON 2019/2020

Les fleurs et les oiseaux du visuel sont issus des compositions de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) et de Jean-Jacques Audubon (1785-1851). Le premier, qui a bénéficié de la protection de Marie-Antoinette et a reçu le titre de dessinateur et peintre du Cabinet de la Reine, a très probablement pu croiser Marguerite Brunet dite la Montansier voir même venir en ce Théâtre.

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La saison 2019/2020 du Théâtre Montansier donne une fois encore une large place à la création, avec pas moins de 17 spectacles créés sur sa scène. Ils expriment par leur diversité l’extrême attention portée par la Ville de Versailles et son théâtre à tous les publics, quels que soient leur âge et leur sensibilité.

Rares sont les théâtres capables de réunir sur une même scène Maurice Maeterlinck et Georges Feydeau, Roland Dubillard et Catherine Anne, en faisant une escapade vers les comédies musicales de Broadway, le tout sous les auspices bienveillants de Molière et Hugo.

Cette diversité, accompagnée d’un souci constant de qualité et d’un travail de proximité avec des publics parfois très éloignés de la culture, garantit la fréquentation sans pareil du Théâtre Montansier, ainsi que son rayonnement bien au-delà de notre ville.

Le jeune public bénéficie cette saison encore d’une attention toute particulière. Plusieurs propositions du programme lui sont spécialement destinées, comme L’oiseau de feu conçu par une artiste accueillie par ailleurs

dans une école de Versailles, dans le cadre de notre politique de résidences artistiques. Le théâtre contribue ainsi à faire vivre cette « école du spectateur » qui me tient particulièrement à cœur et qui est au cœur du Mois Molière.

Cette idée d’un « théâtre-école » s’exprime aussi dans l’accueil historique par le Montansier de la classe d’art dramatique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles. Cette collaboration unique en son genre entre un théâtre et un conservatoire s’exprime cette année dans la création d’un spectacle conçu autour des Tableaux d’une exposition de Moussorgski.

Le Théâtre Montansier occupe une place maîtresse dans la vie culturelle de notre ville. Je souhaite que de plus en plus de Versaillaises et de Versaillais, mais aussi de franciliens et au-delà, y trouvent la leur. Belle saison théâtrale et musicale !

François de MazièresMaire de VersaillesPrésident de l’agglomération Versailles Grand Parc

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Il y a un an, nous vous faisions part de notre souhait de voir le Théâtre Montansier à Versailles labellisé Scène Nationale. Il ne s'agissait nullement pour nous de quémander une quelconque médaille auprès des tutelles ou de voir notre action gratifiée par une reconnaissance étatique. Nous avons simplement, au bout de six années d'exercice, acquis la conviction que l'économie dans laquelle nous œuvrons reste fragile. Et bien au-delà de nous-mêmes et de notre mandature, nous voulons tout tenter pour sanctuariser le modèle que nous avons mis en place, tant sur le plan des coproductions que sur le plan de l'action culturelle, éducative et sociale. L’enjeu est d'empêcher aujourd'hui ce qui pourrait advenir demain, c'est-à-dire que le Théâtre Montansier devienne un simple lieu voué à l'accueil des tournées théâtrales. Le label Scène Nationale donnerait au Théâtre Montansier des fonds publics d'État qui viendraient s'ajouter aux précieux soutiens de la Ville de Versailles, de VGP et de la Région Ile-de-France, garantissant alors pour longtemps son indépendance et sa ligne éditoriale originale. Nous restons en attente du retour du Ministère de la Culture qui examine notre dossier depuis un an et demi maintenant. La réponse pour sûr interviendra dans le courant de la présente saison. Vous qui êtes de plus en plus nombreux à nos côtés, qui suivez avec tant d'attention et de chaleur notre action serez bien évidemment les premiers informés d'une décision si importante pour la vie artistique de notre territoire. En attendant, nous vous invitons de nouveau à partager nos rêves, rires et émotions dont vous trouverez toutes les promesses dans la présente brochure.

Geneviève DichampFrédéric FranckDirecteurs

Rencontre avec Thomas Fersen au Foyer à l’issue du concert.

Première à Versailles

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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : en création

Thomas Fersen est un habitué du Montansier. Cette saison, il choisit d’y créer son nouveau spectacle. Conteur et mélodiste, en 25 (30?) ans de carrière, Thomas Fersen a pris le temps de bâtir une œuvre originale et personnelle qui occupe une place à part dans la chanson française. Au cours de ces cinq dernières années, il a multiplié les expériences scéniques, se produisant avec un quintette à cordes ou collaborant avec Rolland Auzet pour une version poétique et inattendue de l’Histoire du soldat. Il s'est aussi produit dans plusieurs « seul en scène » jubilatoires, ponctués de monologues en vers de son cru, entre conte et fable, farce et poème. Thomas Fersen poursuit son aventure théâtrale en renouant avec sa troupe de musiciens, dans une formule musicale commune au nouvel album et au nouveau spectacle.Ce spectacle est un assemblage de monologues en vers, de chansons du nouvel album et de son répertoire plus ancien. Ce farfelu se retourne sur sa longue carrière, ses frasques passées de chaud lapin et son goût du déguisement.

Chanson française

Avec Thomas Fersen, Pierre Sangrà (saz, guitare, banjo), Alejandro Barcelona (accordéon),

Lionel Gaget (synthétiseur Moog, clavinet) et Rémy Kaprielan (batterie)Production Astérios, coproduction Théâtre Montansier

VENDREDI 13 SEPTEMBRE À 20H30

Thomas Fersen

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En 2001, Jean-Pierre Miquel, administrateur général de la Comédie-Française demande à Claude Stratz de monter Le Malade imaginaire. Le succès est retentissant. Le succès est retentissant et le spectacle joué plus de 460 fois. C’est cette mise en scène mythique que la Comédie-Française présente à nouveau aujourd’hui.

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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h05

« Le Malade imaginaire a suscité les interprétations les plus contradictoires : on a joué Argan malade, on l’a joué resplendissant de santé ; on l’a joué tyrannique, on l’a joué victime ; on l’a joué comique, on l’a joué dramatique. C’est que tout cela y est, non pas simultanément mais successivement. Molière propose une formidable partition, toute en ruptures, toute en contradictions où le comique et le tragique sont étroitement imbriqués l’un dans l’autre, où ils sont l’envers l’un de l’autre. Derrière la grande comédie qui a intégré certains schémas de la farce, on découvre l’inquiétude, l’égoïsme, la méchanceté, la cruauté. Tout est objet de parodie dans cette pièce. Les choses les plus graves y sont tournées en dérision. C’est son côté carnavalesque. » — Claude Stratz

Théâtre

De Molière, mise en scène Claude Stratz, scénographie et costumes Ezio Toffolutti, lumières Jean-Philippe Roy,

musique originale Marc-Olivier Dupin, travail chorégraphique Sophie Mayer, maquillages, perruques et prothèses Kuno Schlegelmilch

avec (sous réserve) Alain Lenglet, Coraly Zahonero, Guillaume Gallienne,Julie Sicard, Christian Hecq, Yoann Gasiorowski, Elissa Alloula, Clément Bresson

et Prune Bozo, Marthe Darmena, Marie de Thieulloy (en alternance) et chant Jérôme Billy, Ronan Debois, Étienne Duhil de Bénazé, Élodie Fonnard, Jean-Jacques L’Anthoën,

Donatienne Michel-Dansac (en alternance) et Jorris Sauquet (clavecin)Production Comédie-Française, tournée avec le soutien de la région Ile-de-France

MARDI 24 / MERCREDI 25 / JEUDI 26 VENDREDI 27 / SAMEDI 28 SEPTEMBRE À 20H30

Le Malade imaginaire

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Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h

La saison dernière Pierre Arditi a interprété le rôle de Tartuffe dans la mise en scène de Peter Stein et disparaissait dans les cintres au cours de la dernière scène. Le voici qui retrouve le plateau du Montansier dans une proposition radicalement différente. Une chaise, une table, et lui, Pierre Arditi. Sa voix (reconnaissable entre mille) et des textes d’aujourd’hui qu’il aime et apprécie. « J’ai tellement aimé les lire, dit le comédien, que j’ai eu envie d’en faire profiter les autres ». C’est ainsi qu’il nous présente avec délice les pages qu’il a choisies dans les écrits d’auteurs contemporains qu’il a beaucoup fréquentés. Yasmina Reza dont il a créé un des plus grands succès au théâtre Art, Jean-Michel Ribes et son irrésistible livre-portrait et Philippe Delerm avec les meilleurs pages de Je vais passer pour un vieux con.

Lecture

D’après les textes de Jean-Michel Ribes, Yasmina Reza, Philippe Delerm

avec Pierre ArditiProduction Théâtre du Rond-Point

LUNDI 7 / MARDI 8 OCTOBRE À 20H30

Pierre Arditi lit ce qu’il aime

« J’en ai fait assez ; maintenant, c’est au tour des plus jeunes » : un Brahms fatigué et décidé à poser la plume, écoute en 1891 à Meiningen un concert du clarinettiste d’exception Richard Mühlfeld. Comme pour Mozart, Mademoiselle Clarinette* va devenir le coup de foudre de la maturité. C’est ainsi que naît le Quintette op. 115 qui sera triomphalement accueilli par la critique viennoise. Avec Mozart transparaissant en filigrane dans chaque note de sa composition, Brahms compose comme un magnifique adieu aux tumultes de la vie, paisible et souverain.

* surnom donné à la clarinette par Brahms

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« Virtuose à la tenue stylistique parfaite, étincelant dans tous les registres de son instrument, le clarinettiste Paul Meyer s’est imposé dans le monde entier par son jeu brillant, racé et vif-argent. » — Cadences

Les incontournables

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Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h15

Programme Mozart : quintette avec clarinette en la majeur K. 581 « Stadler » (35’)

Brahms : quintette avec clarinette en si b mineur op. 115 (36’)

La clarinette colorée et expressive de Paul Meyer, au timbre chaud et profondément humain, interprète deux œuvres prodigieuses, fruits d’une inspiration fulgurante de Mozart puis de Brahms.Limpide et cristallin, le Quintette K. 581 est avant tout l’histoire d’une amitié : celle nouée par Mozart à Vienne dès 1781 avec Anton Stadler, l’un des plus grands clarinettistes virtuoses de son temps et membre de la chapelle de la cour impériale. C’est pour Stadler que Mozart écrira son Concerto, le Trio des Quilles, les solos de la Clémence de Titus — et ce quintette. Composé deux ans avant sa mort, en moins de trois jours, il crée avec le Quintette en la majeur une nouvelle forme, là où il était jusqu’alors de tradition d’accompagner un instrument à vent par un trio de cordes.

Musique classique

Avec le Quatuor Parisii

DIMANCHE 13 OCTOBRE À 17H

L’apothéose de la clarinette

Paul Meyer joue Mozart et Brahms

De et mise en scène Céline Schaeffer libre adaptation de La Vie des Abeilles de Maurice Maeterlinckscénographie Céline Schaefferscénographie et vidéos Elie Barthès dramaturgie Julien Avrilcomposition Peter Chaselumières Paul Beaureilles et Christian Pinaud costumes Lola Sergentchorégraphie Marion Le Guével avec Polina Panassenko, Marion Le Guével, Étienne Galharague et la voix d’Agnès Sourdillon Production déléguée Le MélodromeCoproduction Festival d’Avignon, Le Grand R/SN La Roche-sur-Yon,Festival Momix, Théâtre Montansier, Théâtre d’Aurillac, L’Union des contraires,Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie avec le soutien de la DRAC Île-de-France.

Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes.

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Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 1h

Venez découvrir une année apicole et les différents épisodes de la vie d’une ruche d’un printemps à l’autre : l’essaimage, la naissance d’une reine, le vol nuptial, les différents métiers des ouvrières, la fondation de la cité et de ses rayons de cire, en passant par la fabrication du miel, sans oublier le lien vital qui existe entre les abeilles et les fleurs depuis toujours : la pollinisation.Sur scène, une comédienne danseuse successivement princesse, reine, éclaireuse, nettoyeuse, cireuse, ventileuse, butineuse et gardienne ; une danseuse comédienne successivement faux bourdon, éclaireuse, nourricière, ventileuse, sculpteuse, exploratrice et butineuse ; l’ouvrier du drame doué de parole et d’un enfumoir, ami des abeilles et la voix de la nature.Quel est le secret de l’abeille considérée aujourd’hui comme une vigie ? Un conte documentaire qui trouve son équilibre dans l’articulation entre l’émerveillement et la connaissance, invitant le jeune spectateur à préserver les liens qui nous unissent avec la nature.

Théâtre ~ Jeune public à partir de 7 ans

MERCREDI 16 OCTOBRE À 15H

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 15 OCTOBRE À 10H & 14HJEUDI 17 À 10H & 14H / VENDREDI 18 À 10H & 14H

La République des Abeilles

Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes.

L’opérette parisienne dit tout des années folles. Suivez le guide ! Rencontre avec Loïc Boissier mardi 5 novembre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88



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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création

Alors que la défaite de 1870 a détourné l’opérette française de son style parodique, la victoire de 1918 lui redonne soudain son esprit déluré. Paris se tourne résolument vers l’ouest et cultive une affinité avec les rythmes anglo-saxons. Maurice Yvain donne à ce genre nouveau toute sa substance musicale. Il porte au sommet l’art parisien de la « comédie musicale », à mi-distance de l’opérette traditionnelle et des revues de music-hall. Roger, coiffeur et Totte, manucure attendent le lever de Maxime, le fils de l’industriel Gavard, le roi du Vermicelle. César, le valet de chambre, expose les théories extrémistes sur lesquelles il compte se faire élire député communiste du XVIe arrondissement. Gavard père a donné l’ordre à son fils de partir pour le Chili épouser une riche héritière, Marquita Negri. Or, Maxime a une maîtresse, Lucette de Saint-Aiglefin, qu’il ne souhaite pas quitter, pas plus qu’il n’entend renoncer à une vie de plaisirs qui lui convient tout à fait. Afin de gagner du temps, il décide de prendre sur le champ n’importe quelle épouse et de faire officialiser le mariage à Londres où la procédure est extrêmement simple. Totte la jeune et jolie manucure se prête au jeu, histoire de prendre l’avion…Yes ! est créée en 1928 avec Arletty au Théâtre des Capucines que dirige Armand Berthez.

Opérette

De Maurice Yvain, lyrics Albert Willemetz, livret Pierre Soulaine, René Pujol et Jacques Bousquet, adaptation Vladislav Galard

et Paul-Marie Barbier, mise en scène Vladislav Galard, Bogdan Hatisi, scénographie François Gauthier-Lafaye, costumes Benjamin Moreau, lumières Yvon Julou,

avec Clarisse Dalles, Caroline Binder, Emmanuelle Goizé, Anne-Emmanuelle Davy, Gilles Bugeaud, Eric Boucher, Célian d’Auvigny, Mathieu Dubroca et Flannan Obé,

Paul-Marie Barbier (piano et vibraphone), Matthieu Bloch (contrebasse), Thibauld Perriard (percussions et piano)

Production déléguée Bru Zane France avec la Compagnie Les Brigands Coproduction Théâtre Montansier, Opéra de Reims, La Coursive/SN La Rochelle

VENDREDI 8 / SAMEDI 9 NOVEMBRE À 20H30DIMANCHE 10 NOVEMBRE À 15H

Yes !

Autour d’Othello ~ Rencontre avec Arnaud Churin mardi 15 octobre à 19h30 au Foyer ~ voir p. 88

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Catégorie B : série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h25

« L’histoire d’Othello nous parle de cette expérience universelle : être le-la seul(e) parmi des différents. Shakespeare modélise une situation pour nous raconter cette solitude humaine. Il fabrique un cauchemar pour nous montrer notre fragilité. Au moment où Othello est au sommet d’un point de vue amoureux, professionnel, il nous montre à quel point le langage, les mots, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus tangible comme espace commun, peuvent fragiliser, défigurer ou faciliter la commune existence de personnes qui (sous un certain aspect) ne se « ressemblent » pas. La mise en scène vise à raconter l’histoire en restant au plus proche du texte de Shakespeare avec le choix d’une équipe artistique inédite : Othello est blanc et tous les autres protagonistes sont noirs. Notre proposition d’inverser « les couleurs » vise à raconter l’histoire, en affirmant que la couleur n’est pas essentielle dans l’histoire, c’est la différence qui est nécessaire pour faire jouer le sens des mots de Shakespeare. En construisant un contexte inédit à ce classique de la littérature mondiale on le sert — on ravive les problèmes qu’il entend exposer — et on se sert de lui pour rendre visible une image que l’on ne voyait pas : la différence n’est pas l’essence de l’autre et par le discours (commun ou individuel) nous pouvons lui faire une place ou pas. » — Arnaud Churin

Théâtre

De William Shakespeare, mise en scène Arnaud Churin, collaboration artistique Julie Duchaussoy et Marie Dissais, scénographie Virginie Mira,

costumes Olivier Bériot et Sonia Da Sousa, lumières Gilles Gentner, musique Jean-Baptiste Julien, conseil artistique et arts martiaux Laurence Fischeravec Daddy Moanda Kamono, Mathieu Genet, Julie Héga, Nelson-Rafaell Madel,

Astrid Bayiha, Olga Moak, Denis Pourawa, Jean-Felhyt Kimbirima et Ulrich N’toyo Production déléguée La Sirène Tubiste

Coproduction Théâtre de la Ville/Paris, SN61/Alençon, Théâtre Montansier, L’Atelier à spectacle/Vernouillet, Espace Malraux/SN de Chambéry

MERCREDI 13 / JEUDI 14VENDREDI 15 / SAMEDI 16 NOVEMBRE À 20H30

Othello

De Caryl Churchill, traduction Elisabeth Angel-Perez, mise en scène Marc Paquien assisté de Julie Pouillon, décors Emmanuel Clolus, costumes Claire Risterucci, son Xavier Jacquot, lumières Alain Paradisavec Charlotte Clamens, Danièle Lebrun (de la Comédie-Française), Geneviève Mnich, Dominique ValadiéProduction déléguée Théâtre Montansier, Coproduction Théâtre de Nîmes, Comédie de Picardie, Cie Ithiopios Coréalisation Théâtre du Rond-Point L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.



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« Voilà longtemps que je connais l’œuvre de Caryl Churchill, et son écriture ne cesse de m’interpeller depuis toutes ces années. Chaque nouvelle pièce est un moment de découverte, d’audace et de vérité. Du ciel tombaient des animaux, sa dernière pièce créée au Royal Court à Londres, nous apporte une nouvelle fois la preuve de son esprit visionnaire et fulgurant. Quatre dames âgées dans un jardin discutent de leurs vies, de leurs bribes d’existences, du temps désormais passé. C’est un après-midi d’été. Elles sont âgées, les quatre dames assises là. Un jardin d’été, des après-midi à thé, elles discutent. Aucune nostalgie, mais un dialogue vif, cru, rapide. Ça fuse, échanges ludiques et cocasses. Parmi elles, une voisine, une étrangère, Cassandre des temps modernes ou fantôme du futur. Elles blaguent, rient beaucoup, racontent le monde comme il est, comme il va. Et la fin de tout, l’apocalypse peut-être, apparaît comme prophétisée. L’eau manquante, les déchets, les dérives chimiques, la surconsommation et l’activité frénétique, la faim ou la finance. Ce que le texte donne à entendre et à visualiser dans notre imagination, c’est la radicalisation de tous les maux du monde actuel : le développement immobilier et la surexploitation des carrières, la soif des uns, le trop d’eau des autres, l’hyper digitalisation de la société, l’épuisement des ressources… Mettre en scène aujourd’hui cette écriture et la faire enfin découvrir en France me semble primordial. Tout comme donner la scène à quatre actrices uniques, faire entendre quatre destins de femmes. À l’heure du thé et de la catastrophe… une comédie au goût de fin du monde. » — Marc Paquien

Théâtre

VENDREDI 22 / SAMEDI 23 NOVEMBRE À 20H30

Du ciel tombaient des animaux

Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes

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Catégorie jeune public • Placement libre • Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : en création

Sur des compositions musicales de Henry Torgue et Serge Houppin, électro-ethniques, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose l’histoire de la tribu des Makil, en voie de disparition. Sur scène, ils ont entre 12 et 17 ans, trente enfants et adolescents associent musique, jeu et chorégraphie pour devenir une réelle tribu, dansante et chantante, avec des paroles empruntées à la langue kreul, une langue imaginaire qui leur est propre. Ne cherchez pas la tribu des Makil sur une carte, elle n’existe pas géographiquement. Pourtant, chacun de nous la comprend avec les yeux, le cœur et par amour de l’humanité. C‘est d’une beauté enthousiasmante.

« La tribu court ainsi aujourd’hui vers une nouvelle métamorphose et devient une œuvre scénique d’un genre nouveau, d’un genre qui n’a pas encore de nom, qui mêle chant, chœur et danse. Ce projet est pour moi dans le droit fil de ce que j’ai toujours cherché à expérimenter avec ma danse, c’est-à-dire un rendez-vous scénique avec les autres disciplines, un entremêlement fertile pour que chacun, à l’aide de l’autre, développe sa vitalité et intensifie son inventivité. » — Jean-Claude Gallotta

Danse ~ Jeune public à partir de 8 ans

Chorégraphie Jean-Claude Gallotta assisté de Théophile Alexandre, composition Henry Torgue et Serge Houppin,

chef de chœur Mylène Liebermann, lumières Gérard Champion avec l’Ensemble Justiniana – Cie Nationale de Théâtre Lyrique et musical

et 30 danseurs / chanteurs

MERCREDI 27 NOVEMBRE À 15H

Makil, la tribu qui chante

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 26 NOVEMBRE À 10H (GÉNÉRALE) ET 14H




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« Au départ, une photo. Quatre jeunes hommes posant fièrement devant une réplique du Normandie, à Alger… À partir de ce visage et des souvenirs de sa grand-mère, Valérie Zenatti va restituer à la mémoire et réinventer une vie qu’elle n’a pas connue : celle de Jacob. Natif de Constantine, mort à 19 ans sur le front alsacien, il n’est autre que son grand-oncle. Jacob est mobilisé pour partir à des milliers de kilomètres de chez lui, afin de libérer la France et se battre. Il n’est pas seulement arraché à l’Algérie, sa terre natale mais à son enfance et au cœur brisé de sa mère. Pendant deux ans, en 41-42, lui qui aimait tant apprendre, a été rejeté du lycée d’Aumale de Constantine, les juifs étaient considérés sous Pétain comme des indigènes, impropres à recevoir un enseignement. Lorsque les Américains débarquent en Normandie, la France « le juge suffisamment français » pour porter l’uniforme de son armée, il est lavé de la honte d’avoir été chassé de l’école. Pendant « cette odyssée », ce jeune homme va connaître l’amitié, l’amour lors de sa rencontre avec Louise, la peur et la mort. » — Dyssia Loubatière

Théâtre

De Valérie Zenatti, adaptation et mise en scène Dyssia Loubatière assistée de Sandra Choquet, scénographie Simon Vallery, lumières Léo Thévenon,

son Pierre Bodeux, costumes Cidalia Da Costa, maquillage Cécile Kretschmar, collaboration artistique Didier Bezace

avec Florian Choquart, Christiane Cohendy et Jeanne DissonCoproduction Théâtre Sénart, Théâtre Montansier, MC2/Grenoble Jacob Jacob Prix du livre Inter, Prix livre Azur, Prix Méditerranée

© Editions de l’Olivier, également disponible chez Points

MARDI 3 / MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 20H30

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Ophelia Kolb interprète du rôle de Laura a été distinguée par le Molière 2019 de la comédienne dans un second rôle.

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Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du samedi 7 décembre cheese cake et apple pie.

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Tennessee Williams raconte l’histoire d’une famille au plus profond de ses sentiments, de ses conflits, des joies et des peines qui la traversent. À Saint-Louis, en pleine tourmente des années 1930, on découvre l’équilibre fragile d’une maisonnée, dont le père s’est volatilisé. La mère Amanda, et ses deux enfants, Tom et Laura sont tels des funambules, refusant le vide, l’espoir en balancier et le point d’équilibre accroché à leurs rêves. Amanda se réfère aux plans du passé, sans comprendre que la mémoire les travestit et que les originaux n’existent plus. Abandonnée par son mari, en proie à la misère sociale, redoutant les jours sombres pour sa fille et un avenir de perdition pour son fils, Amanda refuse de se résigner. Mais tout se dérobe à chaque pas, le temps qui passe recouvre peu à peu son idéal. Tout bascule lorsque Tom, à la demande pressante de sa mère, invite un galant pour Laura : un employé de l’entrepôt, Jim. Le temps d’une soirée, les rêves prennent vie, les fantômes ressurgissent et la réalité s’immisce, alors que, pourtant, on ne l’avait pas invitée.Il s’agit probablement de la pièce la plus émouvante de Tennessee Williams. Premier succès public du dramaturge, il y a mis beaucoup de lui-même.

Théâtre

De Tennessee Williams, traduction Isabelle Famchon, mise en scène Charlotte Rondelez assistée de Pauline Devinat,

décors Jean-Michel Adam, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières François Loiseau, vidéos et magie Romain Lalire, musique Vadim Sher,

chorégraphie Alma de Villalobosavec Cristiana Reali, Ophelia Kolb, Charles Templon et Félix Beaupérin

Production Théâtre de Poche-Montparnasse, ATA, RCS et la Cie des éclanches © Texte édité par l’Avant-Scène Théâtre

VENDREDI 6 / SAMEDI 7 DÉCEMBRE À 20H30 DIMANCHE 8 DÉCEMBRE À 15H

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Catégorie D • série unique : 21 € • Adhérents 16 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h25

Sur scène trois comédiens jouent plus de quinze personnages et personne ne prononce un seul mot. Dans le petit salon où le passé s’accroche aux murs, on entend les touches d’une machine à écrire et les notes d’un violoncelle. Un événement va venir rompre la vie monotone d’André et Dorine : la maladie d’Alzheimer, ce grand dévoreur des souvenirs, de la mémoire et de l’identité. Une nouvelle vie s’ouvre pour eux, une redécouverte, un voyage à travers les souvenirs et ce besoin de matérialiser le passé, de le retenir. Se rappeler comment ils s’aimaient pour continuer à s’aimer. Une montagne russe de rires et de pleurs, où rien n’est fait par hasard. Un spectacle si émouvant qu’il provoque le rire et si comique qu’il donne envie de pleurer. Le théâtre visuel, justement parce qu’il est sans parole, offre aux spectateurs d’entrer dans un univers très fort créé par les masques et la gestuelle. Le public se voit transporté au-delà des mots dans un monde où la poésie et l’imaginaire font fleurir sur leurs visages rires et larmes confondus.

Théâtre visuel

De Garbiñe Insausti, José Dault, Iñaki Rikarte, Rolando San Martín, Edu Cárcamo, mise en scène Iñaki Rikarte,

composition Yayo Cáceres, décors Laura Eliseva Gómez, lumières Carlos Samaniego, costumes Ikerne Gimenez, masques Garbiñe Insausti

avec Edu Cárcamo, Garbine Insausti et José Dault Production Cie Kulunka Teatro

MARDI 10 DÉCEMBRE À 20H30

André et DorineÀ découvrir

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Lectures de discours de Churchill dès 19h30 et Buffet anglais ~ Voir p. 88


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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h10

Comment peut-on sérieusement attendre Churchill pour dîner ? Charles s’en moque bien… Pour lui, Churchill viendra effectivement goûter son jambon à la moutarde, boire son champagne, fumer ses cigares, et peut-être prendre un bain. Comment peut-on inviter Churchill à dîner alors qu’il est mort il y a cinquante-quatre ans ? De tout cela Charles n’en a cure, il endosse un tablier et prépare le repas. Charles vénère Churchill, il est fragile, alcoolique et dépressif, mais préparer un dîner pour son grand homme lui donne force et énergie. Charles est un autodidacte, et sa culture est née de son admiration : il est imprégné des discours de Winston, a lu tout ce qu’il a lu : Shakespeare, Clémenceau, Kipling… Cette heure passée à attendre Churchill en préparant un repas est une quête. Comprendre ce qu’est la démocratie, la guerre, le bien et le mal. À force d’essayer de rentrer dans la peau de Churchill, Charles finira par lui ressembler totalement et finalement par brièvement l’incarner… Les plus beaux discours de guerre de Churchill, adaptés par Hervé Le Tellier, membre de l’Oulipo, Grand Prix de l’humour noir interprétés par Gilles Cohen, révélé au grand public grâce à son rôle dans la série télévisée Le Bureau des Légendes.

Théâtre

De Hervé Le Tellier, mise en scène et avec Gilles Cohen, collaboration artistique François Berland,

décor Jean Haas, lumières Jean-Pascal Pracht, costumes Cidalia Da Costa, son Stéphanie Gibert, vidéo Olivier Roset

Production Espace des Arts/Chalon-sur-SaôneCoproduction Théâtre Montansier, Théâtre du Rond-Point

VENDREDI 13 / SAMEDI 14 DÉCEMBRE 20H30

Mon dîner avec Winston


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« Cette histoire s’est passée dans une boîte à joujoux et certains savent déjà que les boîtes à joujoux sont des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnages. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets… Des poupées dansaient : un soldat vit l’une d’elles et en devint amoureux mais la poupée avait déjà donné son cœur à un polichinelle paresseux, frivole et querelleur. Ce spectacle présente un univers poétique et ludique faisant appel aux diverses compétences des comédiens-danseurs. Une invitation à l’imaginaire et au rêve, sur une musique délicieuse, d’une très grande richesse mélodique, de Claude Debussy, qui écrivit ce ballet pour sa fille en 1913. Une féérie pour enfants de tous âges de 5 à 97 ans, où l’on suit les aventures de bien beaux jouets devenus ici marionnettes ou personnages réels. » — Hervé Van der Meulen

Conte musical pour musiciens, chanteurs et danseursJeune public dès 5 ans

Musique Claude Debussy, mise en scène Hervé Van der Meulen et Jean-Marc Hoolbecq, chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq,

marionnettes Einat Landais et Lydia Sevette, costumes Isabelle Pasquier, lumières Stéphane Deschamps, maquillage Audrey Millon

avec 7 comédiens et une pianisteCoproduction Le Studio d’Asnières et le Théâtre Montansier,

avec la participation artistique du Studio – École Supérieure de Comédiens par l’Alternance

MERCREDI 18 DÉCEMBRE À 15H

La Boîte à joujoux

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 17 DÉCEMBRE À 10H & 14H JEUDI 19 À 10H & 14H / VENDREDI 20 À 10H & 14H

Nouvel An au Montansier

Création

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Un voyage à travers les plus grandes comédies musicales américaines dans un programme qui allie sonorités classiques et jazz. Ce spectacle est interprété par neuf chanteurs-comédiens-danseurs que l’on peut applaudir régulièrement sur les grandes scènes parisiennes, et dix musiciens dont une majorité de cuivres. Replongez dans les chefs-d’œuvre que sont La Mélodie du Bonheur, Le Violon sur le Toit, Cabaret, West Side Story, Un jour à New-York et bien d’autres… Une soirée unique où chant, danse et claquettes seront au rendez-vous pour un hommage joyeux et festif à l’âge d’or de la comédie musicale. … Do le do il a bon dos, Ré rayon de soleil d’or, Mi c’est la moitié d’un tout, Fa c’est facile à chanter, Sol la terre où vous marchez, La l’endroit où vous allez, Si c’est siffler comme un merle, Et comme ça on revient à Dooo… comme accroché au ciel, je vois sur la maison le tableau irréel d’un homme et son violon… viens donc au cabaret… oublie ton boulot, oublie tes soucis, les musiciens sont prêts… Puerto Rico, you lovely island, island of tropical breezes… always the pineapples growing, always the coffee blossoms blowing…

Comédie musicale

Mise en scène Ned Grujic, chef d’orchestre Laurent Brack, avec l’Ensemble Orchestral des Hauts-de-Seine,

8 musiciens et 9 chanteurs (distribution en cours)

LUNDI 30 / MARDI 31 DÉCEMBRE À 20H30

Escale à Broadway


ThéâtreMontansier

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Après Le Système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim. Le Docteur Petypon, médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette, une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné qui tourne au cauchemar pour le malheureux Docteur. Feydeau dénonce le caractère grotesque sinon absurde du conformisme social bourgeois du début du XXe siècle au travers de comédies burlesques et règle ses comptes avec la gent féminine.

Créée le 17 Janvier 1899 au Théâtre des Nouveautés dans une mise en scène de l’auteur, La Dame de chez Maxim est un des plus grands succès de Feydeau, la pièce est jouée plus de 500 fois et remporte un immense succès critique et public.

Théâtre

De Georges Feydeau, mise en scène Zabou Breitman assistée de Pénélope Biessy,musique Reinhardt Wagner, costumes Elsa Pavanel, lumières Stéphanie Daniel,

décors Antoine Fontaine, chorégraphie Madlyn Farjotavec Léa Drucker, Micha Lescot, André Marcon, Christophe Paou, Eric Prat, Anne Rotger,

Valérian Béhar-Bonnet, Philippe Caulier, Ghislain Decléty, Solal Forte, Constance Guiouillier, Pierre-Antoine Lenfant, Damien Sobieraff, Pier-Niccolò Sassetti

Production Théâtre de la Porte Saint-Martin, coproduction Théâtre Montansier

MARDI 7 / MERCREDI 8 / JEUDI 9VENDREDI 10 / SAMEDI 11 JANVIER À 20H30

DIMANCHE 12 JANVIER À 15H

La Dame de chez Maxim

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Voyage au XVIIe siècle ~ Rencontre avec Milena Vlach et Jean-Denis Monory mercredi 11 décembre à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88

Une surprise pour les spectateurs costumés les soirs de représentation.


ThéâtreMontansier

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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h20

Ce spectacle est le moyen de voyager dans le temps et de découvrir comment jouaient les acteurs au XVIIe siècle. Visages blancs, gestuelle chorégraphiée, déclamation chantée, costumes chatoyants, lumière des bougies et musique vivante sur instruments anciens… Le théâtre baroque restitue aux mots leur puissance et leur valeur originelles. Une interprétation qui provoque la surprise, force l’écoute et l’attention, affranchit l’entendement. Le jeu baroque repose sur trois axes indissociables : langage (phonétique, musicalité et rythme), gestuelle, et énergie corporelle et vocale. Les sources documentaires du XVIIe (traités, lettres, critiques, gazettes, iconographie, partitions) sont à la base du travail et de l’inspiration des artistes baroques d’aujourd’hui. Martine et Sganarelle sont mariés. Célie et Lélie sont très amoureux. Jusqu’ici, tout va bien, mais… Célie, se croyant délaissée par Lélie, s’évanouit dans les bras de Sganarelle et perd un bijou qui lui vient de son cher et tendre. Martine surprend le couple depuis sa fenêtre, et ramasse le bijou que sa prétendue rivale a perdu. Sganarelle voyant alors l’objet dans les mains de sa femme, lui prête sans tarder une liaison adultère… Le soupçon d’infidélité, tel un virus, contamine un à un tous les personnages de l’intrigue : chacun à son tour devient un « Cocu imaginaire ».

Théâtre

De Molière, mise en scène de Milena Vlach et Jean-Denis Monory, scénographie Jean-Denis Monory, costumes Chantal Rousseau,

orgue de barbarie Jean-Marc Puigserveravec Laurent Charoy, Alexandre Palma Salas, Eleonora Rossi, Milena Vlach

Production Cie Aigle de Sable, coproduction Théâtre Montansier, Théâtre de Fontainebleau

VENDREDI 17 / SAMEDI 18 JANVIER À 20H30

Sganarelle ou le Cocu imaginaire

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 16 JANVIER À 10H & 14H / VENDREDI 17 À 14H

Ambroisine Bré distinguée Révélation Artiste Lyrique 2019 aux Victoires de la musique classique.

Offenbach et Napoléon III : destins croisésRencontre avec Jean-Claude Yon mercredi 15 janvier à 19h30 au Foyer ~ Voir p.88

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Avec virtuosité et malice, les musiciens de l’Ensemble Contraste revisitent le répertoire enlevé de Jacques Offenbach. Avant de connaitre les succès qui firent sa fortune, Offenbach fut un habitué des scènes secondaires modestes, sans argent ni personnel, où le minimum artistique était déjà considéré comme un luxe. C’est là qu’il apprit à faire sonner un orchestre réduit comme s’il s’agissait d’une grande phalange symphonique, c’est là aussi qu’il développa sa connaissance de la voix afin de tirer le meilleur parti des chanteurs à sa disposition.S’il faut en croire ses partitions, il eut au moins la chance de rencontrer des « premières chanteuses » à la technique vocale pyrotechnique, dont la virtuosité suffisait parfois à assurer le succès d’une pièce. Cet emploi lyrique — appelé tour à tour « chanteuse d’agilité », « chanteuse à roulade » ou « première chanteuse légère » — constitue un fil conducteur entre la plupart des œuvres du compositeur, depuis les premières pièces anodines pour deux ou trois personnages aux grandes fresques de la maturité que forment La Vie parisienne, Robinson Crusoë et Orphée aux Enfers. Ce programme est une déclaration d’amour aux opéras les plus connus du compositeur : La Belle Hélène, Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne, Orphée aux Enfers, La grande Duchesse de Geroldstein, La Périchole ; mais il est également l’occasion de (re)découvrir des opéras méconnus : Vert-Vert, Fantasio, Le Roi Carotte, Robinson Crusoë et certains inédits, notamment des pièces instrumentales telles que Harmonies du soir ou Les Larmes de Jacqueline.

Opérette


Avec Chantal Santon, soprano et Ambroisine Bré, mezzo-sopranoL’Ensemble Contraste, Arnaud Thorette (violon et alto), Antoine Pierlot (violoncelle)

Gabriel Lellouch (clarinette), Johan Farjot (piano)

La Vie parisienne à Versailles200e anniversaire d’Offenbach

Lectures de discours de Victor Hugo dès 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88


ThéâtreMontansier

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« Il y a tout dans Ruy Blas : un conte de fée — un valet aime la reine et devient son premier ministre, un mélodrame — deux cœurs purs saisis d’amour fou succombent à un serpent machiavélique, une tragédie sociale — malgré sa valeur, un prolétaire meurt victime de la tyrannie des Grands, un drame romantique — puisque l’homme du peuple a le génie pour couronne, sa place n’est plus dans les bas-fonds mais au sommet de la société, et une comédie digne de Louis de Funès et Yves Montand.Avec Ruy Blas, ce « ver de terre amoureux d’une étoile », la valeur n’est plus la naissance mais le mérite. Hugo fait surgir sur les ruines de la tyrannie le héros du peuple en marche vers l’avenir.Le monde ressemble trop à une poupée entre les mains de quelques marionnettistes, le théâtre de Hugo coupe ces fils et nous ouvre salutairement les yeux, grâce à un théâtre où les acteurs sont rois.» — Yves Beaunesne

Théâtre

De Victor Hugo, mise en scène Yves Beaunesne assisté de Pauline Buffet, Jean-Christophe Blondel et Laure Roldán,

dramaturgie Marion Bernède, scénographie Damien Caille-Perret, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, lumières Nathalie Perrier, musique Camille Rocailleux,

maquillages, coiffures et masques Cécile Kretschmar avec François Deblock, Noémie Gantier, Thierry Bosc,

Jean-Christophe Quenon, Fabienne Lucchetti, Marine Sylf, Guy Pion, Maximin Marchand, Zacharie Feron, Anne-Lise Binard, Elsa Guiet et Théo Askolovitch

Production La Comédie Poitou-Charentes/CDN, Coproduction Fêtes Nocturnes/Château de Grignan, Théâtre de Liège,

Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre Montansier, Théâtre d’Angoulêmeavec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine,

de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers

MERCREDI 22 / JEUDI 23VENDREDI 24 / SAMEDI 25 JANVIER À 20H30


Ruy Blas

Rencontre avec la troupe au Foyer à l’issue de la représentation du 30 janvier

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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h

Créé en 1979, La Rose et la Hache est un bijou, un des spectacles les plus fameux du metteur en scène et de son complice de jeu, Ariel Garcia-Valdès. Quarante ans après la création, les deux artistes se retrouvent pour une ultime reprise, célébrant avec le public une longévité singulière dans un art par nature éphémère. Georges Lavaudant a souvent répété que jamais il n’aurait monté La Rose et la Hache, s’il n’avait eu Ariel Garcia Valdès à ses côtés. Un tel rôle exige un interprète d’exception. Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. « Richard » est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Au cours de la dernière nuit avant sa mort, sur le champ de bataille, Richard réécrit ou rejoue quelques fragments épars d’un destin déjà refermé, et qui sont désormais comme autant de facettes d’un diamant plongé dans l’ombre. « Voici donc qu’Ariel Garcia-Valdès, après presque quarante ans, reprend le cérémonial de l’invention de Richard – et dès ses premiers gestes, le timbre de sa voix, surgi de très loin, immémorial, voici que Richard est revenu : avec une présence d’une évidence et d’une force telles que même ceux d’entre nous qui n’avions pas eu la chance de le voir à Rome en 1979 ou en 1984 au Festival d’Avignon — oui, même nous, avec la même jubilation, nous l’aurons aussitôt reconnu. » — Daniel Loayza

Théâtre

D’après Richard III de William Shakespeare, adaptation Carmelo Bene, mise en scène et lumières Georges Lavaudant, traduction Jean-Paul Manganaro

et Danielle Dubroca, décors, accessoires, costumes Jean-Pierre Vergier, son Jean-Louis Imbert, maquillage, coiffure, perruques Sylvie Cailler

et Jocelyne Milazzo, chorégraphie Jean-Claude Gallottaavec Astrid Bas, Ariel Garcia-Valdès, Babacar M’baye Fall,

Georges Lavaudant et Irina SolanoProduction Odéon-Théâtre de l’Europe, MC2/Grenoble

© Le texte est publié aux Éditions de Minuit

MERCREDI 29 / JEUDI 30 JANVIER À 20H30

La Rose et la Hache

Les Suppliantes d’Eschyle constituent la première tragédie de la tétralogie des Danaïdes. Les cinquante filles de Danaos, les Danaïdes, fuient leurs cinquante cousins, les Egyptiades, traversent la Méditerranée et gagnent Argos en Grèce. Mais leurs cousins les suivent et obtiendront le mariage. Les Danaïdes, armées d’un poignard, tueront leur mari pendant la nuit de noces. Dans un quatrième drame, où jouait un chœur de satyres, le seul couple survivant part à la recherche d’une source. La mythologie et l’iconographie ont fait connaître le sort des Danaïdes, condamnées à remplir éternellement un tonneau percé. Dans Les Suppliantes, il s’agit, pour les filles, de convaincre le roi d’Argos de les accueillir. Le roi le fera, mais remettra la décision au vote du peuple. Les Danaïdes seront accueillies, mais les Emissaires des cousins viendront troubler à la fin de la pièce les joies de l’hospitalité reçue.Le théâtre d’Eschyle se passe ici sur un rivage du Péloponnèse qui fait face à un autre rivage, celui de l’Afrique. Elles ont traversé la mer pour fuir leurs cousins. Ils traversent la mer pour les ramener de force. Les Suppliantes font le voyage inverse de leur ancêtre Iô.

Série unique : 15 € • Adhérents 10 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h15

Théâtre ~ dans le cadre du 2ème Festival des Langues Classiques

SAMEDI 1er FÉVRIER À 20H30

Les Suppliantes

« Le théâtre est le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités » — Philippe Brunet ©

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Série unique : 15 € • Adhérents 10 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h15

Depuis 2016, Les Suppliantes, menaient une vie sans histoire avec ses Danaïdes maquillées en Égyptiennes quand soudain des attaques relayées par des groupes antiracistes alléguant un blackface raciste, colonialiste et afrophobe ont appelé à un boycott qui s’est converti en blocage empêchant la tenue des Dionysies. Après un flot d’articles et de communiqués, Philippe Brunet a publié une chronique sur ce spectacle frappé d’invisibilité dont tout le monde parle et que personne n’a vu. Le 21 Mai 2019, la pièce s’est tenue devant trois ministres, le chancelier des universités, des présidents d’université, des députés et de nombreuses personnalités réunies dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne.

De Eschyle, mise en scène Philippe Brunet, traduction Philippe Brunet et Aymeric Münch, musique François Cam,

chorégraphie Fantine Cavé-Radet, direction Chœur des Danaïdes Anne-Iris Muñoz, formation chœur des Emissaires David Suzanne, décor Li Wen Ts’ien,

lumières Eric Pelladeau, avec Kevin Bhaugeerutty, Yanis Cleret, Jean-Baptiste Giorgi, Violette Hu, Elisabeth Lefèvre, Anne-Iris Muñoz,

Gilles de Rosny, Ada Souchu au pupitre François Cam (direction chant et qanoun) et les étudiants de France-Comté,

spectacle créé aux Dionysies 2016, masques création 2019

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« Un artiste qui ne cesse de fasciner. » — Classic FM

Les incontournables

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Programme Beethoven : quatuor opus 18/1 en fa majeur (26’)

Beethoven : concerto pour piano n°4 en sol majeur op. 58 (35’)

« A présent je veux composer comme j’improvise » : pianiste virtuose, Beethoven possédait un génie de l’improvisation qui, selon certains de ses contemporains, surpassait celui de la composition.

L’écriture commencée en 1805 du 4e concerto s’inscrit dans une période de création intense avec le concerto pour violon, la Sonate Appassionata et Léonore. À la fois symphonie pour orchestre et fantaisie pour piano, ce concerto opus 58 est le plus inventif des concertos écrits par Beethoven, une œuvre à la fois virtuose et secrète qui sollicite une écoute intime. Sous les doigts du « pianiste de Sa Majesté » Ashley Wass, le piano dialogue avec ses partenaires au fil d’une conversation intense et expressive dans ce concerto novateur, surprenant par son lyrisme, sa souplesse et sa liberté. Avec le concerto en sol majeur, Beethoven qui, lors de sa création publique au Theater an der Wien le 22 décembre 1808, monta sur scène pour la dernière fois en tant que soliste d’un concerto, ouvre la voie au grand concerto romantique.

Musique classique250 ème anniversaire de la naissance de Beethoven

Avec le Quatuor Parisii et Louise Desjardins, alto

DIMANCHE 2 FÉVRIER À 17H

Beethoven ou le génie créateur universel

Ashley Wass joue le 4e concerto pour piano


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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents : 21 € - Jeunes : 10 € • Durée : 1h30

« Après Eugénie Grandet, je m’attaque aujourd’hui à La Vieille fille. Ici encore, c’est la déshumanisation par l’argent qui est au cœur de l’œuvre. Rose-Marie est le centre de toutes les convoitises, non pour elle-même, mais pour ses millions. Le républicain Du Bousquier et le royaliste De Valois, habités par la même envie, font le siège de cette vieille fille avec une infatigable patience. Seul le jeune Anathase vibre de purs sentiments pour Rose-Marie mais elle ne le voit pas. Derrière ces trois figures archétypales, Balzac nous questionne sur ce qui guide les hommes. Anathase n’est pas encore abimé par le temps et se dresse comme une figure de résistant dans un monde dominé par le calcul et les spéculations. Rose-Marie au-delà du comique de ses manies et de ses frustrations sera l’ultime victime de cette tragicomédie où la fourberie l’emporte. Avec la tendresse qui caractérise Balzac pour ses personnages, il dénonce une société qui abuse de la faiblesse des plus fragiles. Passée l’apparente légèreté de cette satire sociale, un fond terrible nous apparaît, dressant un tableau bien triste du début du XIXe siècle auquel le début de notre XXIe n’a rien à renier. » — Camille de la Guillonnière

Théâtre

D’après Honoré de Balzac, mise en scène Camille de La Guillonnière assisté de Jessica Vedel, costumes Nelly Geyres, construction Guillaume Chapeleau,

avec Jacques Hadjaje, Frédéric Lapinsonnière, Clara Mayer, Adrien Noblet et Aude PonsProduction Cie Le Temps est Incertain Mais on joue quand même,

Coproduction Théâtre Montansier, Théâtre Régional des Pays de la Loire

MERCREDI 5 / VENDREDI 7 FÉVRIER À 20H30

La Vieille fille

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 4 FÉVRIER À 14H / JEUDI 6 À 10H & 14H / VENDREDI 7 À 14H

Créée en 1962 au Théâtre de Lutèce, La Maison d’Os — une des pièces les plus emblématiques de l’art de Roland Dubillard — est devenue un grand classique du XXe siècle, un chef d’œuvre du théâtre de l’absurde et de l’humour noir.Un vieux Maître, touchant et dérisoire, — l’auteur lui-même ? mais aussi chacun d’entre nous — prend conscience que l’heure de la mort est proche. Ses domestiques, dévoués mais pourtant critiques (valets, servantes, majordome, cuisinière, mais aussi médecins, prêtres ou avocats…) l’entourent et l’accompagnent dans ses derniers instants, et même au-delà… dans une belle et grande maison que tous semblent habiter mais qui est aussi la métaphore de notre enfermement, la métaphore du corps humain, du squelette, qu’il faudra bien se résoudre à abandonner. Des relations complexes et insolites (Maître et serviteurs - domestiques entre eux - Maître et lui-même – êtres humains et Dieu…) sont ici décrites dans une série de sketches, qui nous parlent avec une mélancolie joyeuse de notre enfance, de nos espoirs, de nos angoisses, de nos rêves... Le tout compose un ensemble singulier et original, à la fois loufoque et métaphysique, cette manière si chère à l’auteur des Diablogues.

Théâtre

MARDI 25 / MERCREDI 26 / JEUDI 27 VENDREDI 28 / SAMEDI 29 FÉVRIER À 20H30

La Maison d’Os

La Maison d’Os, un pari fou ? Rencontre avec Hervé Van der Meulen et les comédiens mardi 18 février à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 88

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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € - Jeunes : 15 € • Durée : en création

Ce qui fait l’unité de tout cela — et qui ouvre sur un grand spectacle de troupe à agencer précisément et même chorégraphiquement — c’est le langage merveilleusement musical et poétique de Dubillard. Les mots sont ici à la fête, tiennent en haleine, avec toute leur saveur et leur précision, mais aussi avec toutes les questions qu’ils suscitent. La langue de Dubillard ne cesse d’ouvrir des portes sur l’inconnu, le cocasse, l’inquiétant et le bizarre. Elle fait circuler la pensée en tous sens sans jamais se figer, se scléroser. La Maison d’Os offre mille et mille entrées possibles, nous l’habitons tous, nous nous y retrouvons tous. C’est une source de questionnement sur notre propre vie, sur notre finitude, sur ce qui advient au-delà du « matériel », de la chair et des « os », mais c’est aussi une source de franche « rigolade » (c’est Dubillard lui-même qui l’affirme).

De Roland Dubillard, adaptation et mise en scène Hervé Van der MeulenAvec 15 comédiens / Coproduction Le Studio d’Asnières et le Théâtre Montansier

avec la participation artistique du Studio – Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance



Montansier

Don Giovanni est sans limite : dévoreur de femmes, ce seigneur puissant et désinvolte défie autant la morale que l’ordre établi, moquant la religion, persiflant dans les cimetières et blasphémant Dieu lui-même, à l’heure fatale. Autour de lui, on s’affaire, on s’irrite, on succombe… avant de retourner à l’ordinaire de son quotidien. L’œuvre est assurément la plus dramatique de la trilogie Mozart-Da Ponte. Pourtant, le compositeur la sous-titre dramma giocoso, drame joyeux : car il y a du rire dans cette folle course des sens. Parce que Don Giovanni incarne toutes les transgressions et tous les désirs.

À une époque où l’envie et la possession matérielle règlent en partie nos comportements, il est intéressant de se pencher sur ce mythe, révélateur à bien des égards de nos sociétés.

Opéra en italien sur-titré

MARDI 3 MARS À 20H30

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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h55 (avec entracte)

Direction musicale Constantin Rouits, mise en scène Matteo Peirone, direction artistique Luis Miguel Lainz,

création décors & costumes Alfredo Troisi avec les solistes et les chœurs d’Opéra 2001

et l’Orchestre de l’Opéra de Massy

Rencontre avec Samir Siad 10 mars à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 89


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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents : 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : en création

« Molière est sans cesse étudié et son œuvre est considérée comme le sommet et l’accomplissement de la comédie classique. Mais cette réputation a son revers : elle risque de pétrifier cet auteur du Grand Siècle en une sorte d’objet muséal ou scolaire sur lequel pèse le danger de poser un regard routinier, superficiel et pétri de préjugés. Or, Molière est un auteur bien vivant et il peut nous offrir la matière d’une rencontre bouleversante et féconde lorsqu’elle se déroule dans son milieu de prédilection : la scène.On oublie trop souvent que Molière fut d’abord un extraordinaire comédien nourri de la tradition du jeu italien, et qui, grâce aux ressources de son corps, de sa voix, de ses mimiques, suscita le rire et sut toucher les spectateurs. C’est pourquoi, il nous semble intéressant de présenter aux spectateurs des scènes emblématiques dans lesquelles jaillit le jeu des comédiens. Molière-comédien y excellait, si l’on en croit le témoignage de ses contemporains. » — Valérie Aubert et Samir Siad

Théâtre

D’après des scènes du théâtre de Molière, mise en scène Valérie Aubert et Samir Siad,

lumières et décors Sébastien Célérier, costumes Laure Bertoavec Valérie Aubert, Magalie Calmel, Cédric Altadill,

Denis Léger-Milhau et Samir Siad Production Le Théâtre en Partance, coproduction Théâtre Montansier

VENDREDI 6 / SAMEDI 7 MARS À 20H30

C’est une étrange entreprise que celle de faire

rire les honnêtes gens

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 5 MARS À 10H & 14H / VENDREDI 6 À 10H & 14H

Rencontre avec les comédiens au Foyer à l’issue de la représentation

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Alan Turing a marqué de son empreinte la science et l’histoire récente. Le 7 juin 1954, ce mathématicien de génie, inventeur de l’ordinateur, est retrouvé mort, allongé sur son lit, à l’âge de 41 ans. Près de lui, une pomme empoisonnée au cyanure est à moitié entamée… Personnage atypique, enfant prodige, il s’était distingué très tôt par son génie des chiffres. Bien plus doué pour les problèmes mathématiques que pour les rapports humains, son hyper-sensibilité se traduisait par un bégaiement chronique et un besoin de courir irrépressible.Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fut recruté par les services secrets britanniques. Alan Turing a joué un rôle majeur dans la cryptanalyse de la machine Enigma, utilisée par les armées allemandes. Ses méthodes permirent de casser ce code et, selon plusieurs historiens, de raccourcir la capacité de résistance du régime nazi de deux ans, épargnant ainsi la vie de quatorze millions de personnes. Une histoire qui restera secrète et classée secret défense jusqu’à l’an 2000. Condamné par la justice britannique pour homosexualité, il choisira la castration chimique plutôt que la prison, pour continuer à travailler sur sa machine, la quête de sa vie…La reine Élisabeth II graciera Alan Turing à titre posthume en 2013. Il fut enfin reconnu comme héros de guerre, 55 ans après sa mort.

Théâtre

De Benoit Solès inspiré par la pièce de Hugh WhitemoreBreaking the code, basée sur Alan Turing : The Enigma d’Andrew Hodges

mise en scène Tristan Petitgirard assisté d’Anne Plantey, décors Olivier Prost, lumières Denis Schlepp, musique Romain Trouillet, vidéo Mathias Delfau,

costumes Virginie H., voix off Bernard Malaka et Jérémy Prévost avec Benoit Solès et Amaury de Crayencour

Production Label compagnie, coproduction Atelier Théâtre Actuel, Acmé, Fiva Production

MERCREDI 11 MARS À 20H30

La machine de Turing

« Le violoncelle français a sa muse, elle s’appelle Emmanuelle Bertrand. » — Diapason

ProgrammeBach : L’Art de la fugue (extraits)Bach : Suite pour violoncelle seul n°2 en ré mineur BWV 1008 (20’)Schubert : Quintette à deux violoncelles en ut majeur D. 956 (50’)

Deux chefs d’œuvre absolus — des chefs d’œuvre intimes, familiers, dont l’inspiration parle au cœur autant qu’elle tient l’esprit en éveil : sous l’archet passionné d’Emmanuelle Bertrand, le miracle du temps suspendu.

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Avec ses six Suites pour violoncelle (1720-1723), Bach se joue des limites techniques imposées par l’instrument pour se dévoiler comme le maître de la liberté par excellence et créer des œuvres d’une maîtrise consommée, égale sinon supérieure à sa musique pour violon solo. Il livre des pages de musique instrumentale pure, emplies de force et d’émotion, qui font de cette œuvre comme l’alpha et l’oméga, l’union idéale du sacré et du profane touchant au plus profond de l’âme humaine.

Génie et tendresse s’entremêlent dans le Quintette à deux violoncelles, ultime œuvre de musique de chambre composée par Schubert à la fin de l’été 1828, deux mois avant sa mort. Considéré par beaucoup comme « la plus haute œuvre de musique de chambre », ce quintette D. 956, d’une ampleur exceptionnelle, recourt non pas au traditionnel second alto mais à un second violoncelle pour étendre la tessiture vers le grave. Il offre ainsi une expressivité quasi symphonique à un ensemble pourtant limité à cinq instrumentistes. Dans sa dernière période créative, un formidable afflux d’énergie et d’imagination amène Schubert à livrer ce quintette d’une audace et d’un mystère inégalés, qui atteint des sommets de musicalité et compte parmi ses œuvres proprement immortelles, aux côtés de son Voyage d’hiver, sa Messe en mi bémol majeur, ses trois dernières Sonates pour piano ou encore son Schwanengesang (Chant du cygne).

Musique classique

Avec le Quatuor Parisii

DIMANCHE 15 MARS À 17H

Le violoncelle à l’honneur Emmanuelle Bertrand joue Bach et Schubert

Procès de Thyeste lundi 9 mars à 19h30 ~ Voir p. 88

« Pris d’emblée dans les rets d’une langue somptueuse d’inventions poétiques qui fonctionnent comme des litanies incantatoires, nous sommes embarqués pour un voyage au bout de la nuit. Un remake somptueux et glaçant. » — Le bruit du off

À découvrir

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Dans Convulsions, Hakim Bah prend appui sur un épisode de la tragédie des Atrides pour traiter des violences familiales, conjugales, sociales et économiques. Atrée et Thyeste assassinent leur demi-frère ; torture, infanticide, adultère, vengeance, exil, chœur antique entonnant : la mort est une fête… Tout est question de possession, de territoires à conquérir et d’exil. L’écriture vive, brute et concrète agit sans discourir, avec humour. L’auteur fait preuve d’acuité de vue tant dans la description des pulsions humaines que dans celle de l’agressivité du monde des leaders. Tout est là pour une action qui se déplace d’un terrain de basket à un aéroport, destination America. Atrée et Thyeste torturent et tuent leur frère bâtard pour ne pas avoir à partager l’héritage familial avec lui. Atrée bat sa femme et la trompe avec celle du voisin. Thyeste, amoureux d’Érope finit par la séduire. Plus tard, Atrée, Érope et leur bébé se rendent à l’ambassade américaine pour effectuer les démarches nécessaires à leur installation aux États-Unis. Le test ADN obligatoire pour l’obtention du visa révèle que l’enfant n’est pas le fils d’Atrée…

Théâtre

D’Hakim Bah, mise en scène Frédéric Fisbach, assisté d’Imad Assaf, dramaturgie Charlotte Lagrange,

scénographie Charles Chauvet, lumières Léa Maris, son Estelle Lembert, avec Ibrahima Bah, Maxence Bod, Madalina Constantin,

Lorry Hardel, Nelson-Rafaell Madel et Marie PayenProduction Ensemble Atopique II, coproduction Théâtre Ouvert

avec le soutien de la Drac PACA Le texte est édité par Théâtre Ouvert/Tapuscrits, coédition RFI

JEUDI 19 / VENDREDI 20SAMEDI 21 MARS À 20H30

Convulsions d’après Thyeste de Sénèque

Procès de Thyeste lundi 9 mars à 19h30 ~ Voir p. 88

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Un duo de clowns acrobates qui entraîne le public dans leur univers poétique et musical avec humour et tendresse. C’est une performance acrobatique inénarrable. Lui, c’est Simone Fassari. Elle, Camilla Pessi. À peine descendu sur scène depuis les cintres par une échelle de corde, il découvre émerveillé les spectateurs et secoue l’échelle pour faire arriver sa comparse qui se fait attendre et finit par descendre cul par-dessus tête. Elle a des yeux ronds comme des billes et des couettes à la Fifi Brindacier. Entre eux, il y a l’envie d’en découdre. C’est un couple qui cherche ses marques. Ils se mesurent l’un à l’autre, lui un peu paternaliste, mais très admiratif d’elle, déterminée à ne pas se laisser voler la vedette. Avec humour et dextérité, ces deux artistes nous entrainent mine de rien dans leur univers fait de légèreté, de poésie et de rêves.

Acrobaties et jonglage

De et avec Camilla Pessi et Simone Fassari, mise en scène Valerio Fassari et Louis Spagna,

aide à la recherche artistique Pablo Ariel Bursztyn, musique Antonio Catalfamo, lumières Marco Oliani, costumes Fleur Marie Fuentes et Ruth Mäusli,

technique aérienne Françoise CornetProduction Compagnie Baccalà,

Coproduction Teatro Sociale Bellinzona et Quai des Arts Rumilly

MERCREDI 25 MARS À 20H30

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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € - Jeunes : 10 € • Durée : 1h10

À découvrir

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Catégorie A • série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • Adhérents série 1 : 32 € / série 2 : 26 € • Jeunes : 15 € • Durée : 2h

Alessio Carbone a eu l’idée de réunir les différents danseurs italiens qui ont eu la chance de rentrer dans la compagnie prestigieuse et mythique de l’Opéra de Paris. C’est ainsi que sont nés Les Italiens de l’Opéra de Paris. Au programme, des extraits de ballets variés qui reflètent la richesse du large répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris : de Manuel Legris à Jacques Garnier sur des musiques de Gaetano Donizetti et Maurice Pacher, de August Bournonville à Oscar Araiz sur des musique de Jean Schneitzhoeffer et Gustav Mahler, sans oublier les chorégraphies du danseur et chorégraphe résident du groupe Simone Valastro sur des musiques de John Adams. Un programme ambitieux dans lequel la troupe peut exprimer la large palette de ses talents avec une touche de poésie complétée par le charme et la fraicheur qui émanent de ces italiens.

Danse classique

Chorégraphie Simone Valastro, musiques Mendelssohn, Rachmaninov, Tchaikovsky, Camille Saint-Saëns, Mozart…

avec Valentine Colasante (danseuse étoile), Alessio Carbone (premier danseur)

et les danseurs(euses) du corps de ballet : Letizia Galloni, Sofia Rosolini, Antonio Conforti, Ambre Chiarcosso, Francesco Mura,

Andrea Sarri, Giorgio Fourès

SAMEDI 28 MARS À 20H30DIMANCHE 29 MARS À 15H

Les Italiens de l’Opéra

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Catégorie jeune public • Placement libre – Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : 45 min

Les Trois Brigands, est un spectacle poétique et musical mêlant marionnettes et théâtre d’ombres où l’on retrouve l’univers de Tomi Ungerer sublimé par les compositions originales de Gustavo Beytelmann. Allant au clair de lune, le long des routes, à l’assaut des diligences, trois brigands coiffés de hauts chapeaux, vêtus de noir, sèment la terreur. Or, un soir où, comme à leur habitude ils détruisent les roues d’un carrosse pour l’arrêter, ils ne trouvent à l’intérieur… rien de moins qu’une petite orpheline. Une petite fille qui, d’une simple question, va bouleverser leur vie : « Qu’est-ce que vous faites de ça ? » demande-t-elle innocemment à la vue de leur gigantesque butin. Les brigands n’y avaient jamais pensé. Les artistes ont choisi de rester fidèles au texte original ainsi qu’à l’esthétique des dessins de Tomi Ungerer.

Théâtre – Jeune public dès 5 ans

MERCREDI 1er AVRIL À 15H

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De Tomi Ungerer, mise en scène Wilfried Bosch, Giada Melley et Marion Monier, musique Gustavo Beytelmann, marionnettes Francesca Testi, scénographie Maurizio Bercini

avec Giada Melley, Marion Monier et Sébastien Innocenti ou Lysiane Donoso (musiciens en alternance) / Production Cie Les Muettes bavardes

Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes. Les enfants sont invités à venir costumés en petits brigands.

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 2 AVRIL À 10H & 14H / VENDREDI 3 AVRIL À 10H & 14H



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Ce spectacle est un hommage musical à une œuvre picturale, le cycle pour piano des Tableaux d’une Exposition est composé en 1874 par Moussorgski. Cette année-là, le compositeur à l’imagination débordante est fortement inspiré par une exposition donnée à Saint-Pétersbourg présentant les croquis, dessins et aquarelles de son ami, l’architecte et peintre russe Victor Alexandrovitch Hartmann décédé un an plus tôt. Déambulez de tableau en tableau dans ce musée sonore retraçant l’histoire et le patrimoine de la Russie peuplée de contes fantastiques. Vous rencontrerez un Casse-Noisette prenant la forme d’un gnome boiteux, un vieux château médiéval et son ménestrel à la mélopée italianisante, un chariot polonais tiré par des bœufs, des poussins dansants dans leurs coques tel un ballet d’esprits follets, une cabane montée sur pattes de poule où vit Baba Yaga, la fameuse sorcière dévoreuse d’enfants… Au terme de ces pérégrinations fantasques se dessine la majestueuse Porte de Kiev, projet d’un monument commémorant l’attentat manqué contre le tsar Alexandre II. Cet édifice massif, surmonté d’une coupole en forme de casque et flanqué d’un clocher à bulbe, inspire à Moussorgski un hymne grandiose aux inflexions archaïsantes, accompagné d’une nuée de cloches ; apothéose de l’œuvre et sublime récapitulation d’un cycle évoquant la Russie orthodoxe, médiévale et légendaire.

Théâtre – Jeune public dès 8 ans

De Modeste Moussorgski, mise en scène Jean-Hervé Appéréavec les élèves instrumentistes et comédiens du

Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles Grand Parc

MERCREDI 22 AVRIL À 15H

Tableaux d’une Exposition

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > JEUDI 23 AVRIL À 10H ET 14H

Adapter « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust - Rencontre avec Camille de la Guillonnière et Hélène Patarot mardi 21 avril à 19h30 au Foyer ~ Voir p. 89

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Écrit entre 1906 et 1922, À la recherche du temps perdu est un récit-fleuve de souvenirs, de l’enfance à l’âge adulte du narrateur, et, en filigrane, une intense réflexion sur la vie. Œuvre sur la mémoire et le temps, portée par un style unique — une langue ciselée, savante et limpide —, elle conjugue l’introspection minutieuse d’une conscience et d’un cœur à l’observation acérée d’une société humaine à l’orée des bouleversements du XXe siècle. Des quelques trois mille pages qui la composent, Jean Bellorini et Camille de La Guillonnière conservent les passages de l’enfance de l’auteur auprès de sa mère tant aimée et mettent en lumière la relation tendre et profonde avec la grand-mère, jusqu’à la mort de cette dernière. Ces deux femmes, figures protectrices et aimantes, encouragent un petit garçon hypersensible dans son éveil à la vie et dans sa lutte contre un asthme sévère et des angoisses existentielles. Devenu homme, il les accompagnera à son tour dans l’épreuve de la maladie et de la mort. Pour ce spectacle sur la mémoire et l’exil de soi, Jean Bellorini et Camille de La Guillonnière font intervenir Hélène Patarot qui raconte son histoire personnelle qui est mise en perspective avec celle du narrateur de La Recherche. Les manques de leurs mères, les liens à leurs grands-mères, les deuils, les départs, les souvenirs, l’émotion qui naît réellement de la remémoration d’un instant.

Théâtre

De Marcel Proust, adaptation Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière et Hélène Patarot, mise en scène, scénographie et lumières Jean Bellorini, assistanat à la scénographie Véronique Chazal,

costumes Macha Makeïeff, son Sébastien Trouvé, perruques Cécile Kretschmaravec Hélène Patarot, Camille de La Guillonnière et Jérémy François (musicien)

Production Théâtre Gérard Philipe/CDN de Saint DenisCoproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, TKM Théâtre Kléber-Méleau,

Théâtre de Caen, La Criée/Théâtre national de Marseille

MARDI 28 / MERCREDI 29 AVRIL À 20H30

Un instant d’après À la recherche du temps perdu

Créationcoproduction

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Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : en création

Joëlle la mère vient juste de finir une formation « d’auxiliaire de vie ». Embauchée par la fille de la très fortunée Madame Chevalier, Joëlle franchit la porte du grand appartement bourgeois de la vieille dame, qui ne supporte pas cette intrusion et se montre odieuse ! Mais Joëlle la mère s’accroche, elle vient juste de trouver cet emploi après une longue période de chômage. Elle gardera le sourire. Coûte que coûte !Soudain, la fille de Joëlle, aussi prénommée Joëlle, se faufile dans l’appartement... Et voilà que Madame Chevalier la prend pour sa petite-fille Amélie qu’elle n’a pas vue depuis des années... Joëlle la fille, pour éviter de mettre sa mère en difficulté, ne rétablit pas la vérité. Elle saute la frontière de classe pour offrir à Madame Chevalier l’illusion et la réalité d’une petite fille attentionnée... Sur le rythme allègre d’une course contre le temps, de rebondissements en quiproquos, de mensonges en furieuses vérités, le jeu commence !Une comédie où chacune joue son rôle, Joëlle la fille, Joëlle la mère et Madame Chevalier pour un vaudeville contemporain qui frappe par son absolue actualité.

Théâtre

De et mise en scène Catherine Anne assistée de Damien Robert, scénographie Elodie Quenouillère, costumes Floriane Gaudin,

lumières Samaël Steiner, son Madame Miniature, composition musicale Emile Juinavec Catherine Hiegel, Clotilde Mollet, Milena Csergo

Production Cie A Brûle-pourpoint, Coproduction MC2/Grenoble, Théâtre Montansier

MARDI 5 / MERCREDI 6 MAI À 20H30

Trois femmes (L’échappée)

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«Elle a la comédie dans le sang et le sang chaud.» — Philippe Meyer

Agnès Debord est comédienne et chanteuse : « Elle chante, elle parle, on rit beaucoup et le charme opère en 14 secondes.» — Frédéric Lopez - France 2

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Catégorie C • série unique : 27 € • Adhérents 21 € • Jeunes : 10 € • Durée : 1h

Agnès Debord et son complice pianiste Daniel Glet revisitent des chansons de jazz tendres et drôles… avec entre autres : Ces petits riens, Everybody loves my baby, J’suis snob, Vous mariez pas les filles… De Boris Vian à Cole Porter en passant par Serge Gainsbourg… Ils y glissent aussi quelques chansons de leur composition…

Après avoir joué pas mal de pièces de théâtre comme comédienne, Agnès se lance dans la chanson et monte son premier spectacle L‘Amour Vache avec Benoît Laarman à l’accordéon, auquel succédera Pascal Lepennec, puis Gabriel Levasseur.Daniel Glet a commencé le piano à l’âge de 5 ans et a obtenu les premiers prix de piano et de solfège au Conservatoire de Versailles avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il remporte les premiers prix d’écriture et d’orchestration.

Les chansons tour à tour coquines et drôles explorent le répertoire Français des années 30. Un duo original qui conjugue talent et charme.

Musique

Avec Agnès Debord (chant) et Daniel Glet (piano)

MARDI 12 MAI À 20H30

Tout le jour, toute la nuit…

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Catégorie B • série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € • Jeunes : 15 € • Durée : 1h

Danser Casa brûle du désir de ces jeunes danseurs. Avec une musique envoûtante et des chorégraphies haletantes, il raconte la tension de la ville marocaine, entre une violence larvée toujours prête à éclore, et un amour puissant qui ne se dit jamais. Tantôt les danseurs se jaugent et s’affrontent dans des duels nerveux, tantôt leurs corps entremêlés restituent l’énergie d’un atome en fusion. La force brute qui les soulève, l’animalité soudaine qui les saisit, les véritables risques qu’ils prennent dans leurs acrobaties, tout ceci contribue à créer le climat tendu d’un danger imminent, d’où émergent in extremis des moments suspendus de pure beauté, dans lesquels la grâce et la douceur viennent sublimer le déchainement qui a précédé.On peut y sentir la compétition des égos, l’envie de s’en sortir par le haut, la nécessité de mettre en jeu sa vie, et la détente parfois qui revient grâce à l’humour, le soulagement enfin de faire la fête et de chanter. L’humanité entière s’y retrouve, contradictoire et complexe, livrée à une pulsion de vie communicative et entêtante. Cette énergie de vie qui nous parvient, c’est l’émotion intense de la jeunesse marocaine, la violence de sa condition, le souffle de son désir.

Danse – Hip hop

Chorégraphie Kader Attou et Mourad Merzouki assistés de Virgile Dagneaux et Christophe Gellon, musique Régis Baillet-Diaphane,

lumières Madjid Hakimi, costumes Emilie Carpentier et Alexandra Langloisavec Ayoub Abekkane, Mossab Belhajali, Yassine El Moussaoui, Oussama El Yousfi,

Aymen Fikri, Stella Keys, Hatim Laamarti, Ahmed Samoud Coproduction Fondation Touria et Abdelaziz Tazi, Casa events et animations,

l’uzine, Festival Montpellier Danse 2018, Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne, Centre chorégraphique national de la Rochelle, Théâtre du Vellein,

CAPI-Villefontaine, Théâtre de Chartres, État d’esprit productions, l’Aparté avec le soutien de l’Institut Français du Maroc,

du Studio des arts vivants-Casablanca et de la Fondation PGD

JEUDI 14 MAI À 20H30

Danser Casa

Vin et fromage.

« La Dégustation offre l’illusion d’un monde charmant, à la Amélie Poulain, où le caviste, le médecin et le libraire vont trinquer au bout de la rue. Où les jeunes voyous réussissent leur réinsertion. Où les problèmes de santé ne sont jamais fatals et où les coups de foudre naissent autour d’un tonneau. En sortant, on a une envie subite de boire du bon vin avec l’être aimé. » — Le Figaro

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Après avoir coproduit et présenté Baby, nous choisissons de vous proposer une comédie romantique où Isabelle Carré révèle la diversité de ses talents. En 2001, Bernard Campan et Isabelle Carré avaient partagé l’affiche du film Se souvenir des belles choses. Les voici pour la première fois réunis sur un plateau de théâtre, ici le sujet n’est pas grave et la pièce permet aux deux protagonistes de briller. La Dégustation, c’est la rencontre d’une jeune femme, tout proche de devenir vieille fille, impeccable en trench et robe plissée, elle aide les sans-abris et a un petit faible pour le vin, d’un caviste divorcé du genre bourru, voire irascible qui semble déchiré par un drame lointain, du libraire du coin de la rue et d’un jeune en liberté conditionnelle. Un monde où chacun à sa manière va changer le destin de l’autre.

Théâtre

De et mise en scène Ivan Calbérac, scénographie Edouard Laug, lumières Laurent Béal,

costumes Cécile Magnan, assistante mise en scène Kelly Gowryavec Isabelle Carré, Bernard Campan, Mounir Amamra,

Eric Viellard et Olivier ClaverieCoproduction Théâtre des Béliers Parisiens,

Théâtre de la Renaissance et Acmé

MERCREDI 27 / JEUDI 28VENDREDI 29 MAI À 20H30

La Dégustation

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Catégorie jeune public • Placement libre - Tout public : 10 € • Matinée scolaire : 5 € • Durée : en création

Le Tsar Démian possède un merveilleux jardin dans lequel se trouve un pommier aux pommes d’or. Mais depuis quelques temps, chaque matin, une pomme manque. Le voleur s’avère être un oiseau au plumage magnifique. Fasciné par sa beauté, le Tsar envoie ses trois fils à la recherche de l’animal. Une aventure pleine de péripéties, dans laquelle Ivan Tsarévitch, le cadet du Tsar, fera la rencontre d’un loup étrange et magique, qui l’aidera à surmonter les épreuves. Une quête qui le mènera, après avoir perdu et retrouvé la vie, au plus précieux des trésors : l’amour.Une histoire qui nous parle de la confiance, du vol, de la honte d’être pris et de la possibilité de se racheter par l’honnêteté. Comme beaucoup de contes, on y parle aussi du courage et de l’acceptation des métamorphoses de la vie dont l’oiseau de feu en est la symbolique. On retrouve d’ailleurs cette histoire au fil des siècles, dans différentes versions, comme par exemple chez Grimm, sous le nom de L’oiseau d’or. Aurélie Lepoutre et Laura Calvet, ont puisés dans ces différentes versions pour proposer une version aux images symboliques fortes, rythmée par les musiques de Stravinsky.

Théâtre et musique ~ Jeune public à partir de 5 ans

Réécriture Aurélie Lepoutre, d’après le conte russe d’Afanassievmise en scène Aurélie Lepoutre et Laura Calvet, musique Stravinsky,

conception masques et marionnettes Laura Calvet(distribution en cours)

Coproduction Cie de l’Alouette, Théâtre Montansier

MERCREDI 3 JUIN À 15H

L’oiseau de feu

REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES > MARDI 2 JUIN À 10H & 14HJEUDI 4 À 10H & 14H / VENDREDI 5 À 10H & 14H

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ACTION CULTURELLE

L’Enfance de l’art Le projet s’articule autour de la pratique artistique et de la découverte du monde théâtral dans son ensemble et s’adresse aux jeunes dès le CM1 et jusqu’à 14 ans.

• Un cours hebdomadaire le mercredi :Cours 1 : 10h-12h : pour les élèves de CM1/CM2Cours 2 : 14h-16h : pour les élèves de 6e/5e Cours 3 : 16h15-18h15 : pour élèves de 5e/4e (Les groupes sont constitués en fonction de l’âge ET des aptitudes de chacun).

Les cours ont lieu dans la salle de répétition du théâtre et sont dispensés par Miriam Moleón, comédienne, actrice et pédagogue spécialisée.

Audition préparatoire mercredi 4 septembre 2019. Début des cours mercredi 18 septembre. • Une sélection de 4 spectacles à voir au cours de la saison• Une visite du théâtre pour en découvrir l’histoire, les coulisses, les métiers et quelques secrets• Une restitution de fin d’année ouverte au public

Par l’apprentissage d’un rôle, de la conscience de l’espace scénique et du travail d’équipe, les apprentis-comédiens vivront une expérience forte et mémorable en foulant ces planches mythiques !

Tarif : 150 € par trimestreRenseignements : [email protected]

Pour les enfants

Les vacances au théâtre Stages de théâtre proposés aux enfants de 9 à 12 ans. Une initiation à l’art du théâtre avec des pratiques variées tels que mime, improvisation, masques ou encore chant. Ces stages sont complétés par une visite du Théâtre et un temps de restitution. • du lundi 21 au vendredi 25 octobre 2019 de 14h à 17h• du lundi 10 février au vendredi 14 février 2020 de 14h à 17hTarif : 130 € / Renseignements : [email protected]

Contes au FoyerPour les enfants de 4 à 8 ans. Mercredi 23 octobre à 15h, après-midi avec les conteurs de l’association L’Éventail des contes sur le thème du Développement durable/Notre planète Entrée libre (dans la limite des places disponibles) / Réservation : [email protected]

Goûters au FoyerToutes les représentations du mercredi à 15h sont suivies d’un goûter au Foyer avec les artistes. Biscuits du Montansier, jus de fruits et petites gourmandises de 1 à 2 €.

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ACTION CULTURELLE

Pour les scolaires : de la maternelle à l’université

Choisir des spectaclesOuverture des réservations scolaires pour toute la saison dès le 6 septembre 2019. Pour accompagner les enseignants, des sélections de spectacles par niveau et en parcours ainsi que les modalités d’inscription sont téléchargeables sur le site www.theatremontansier.com/action culturelle/scolaires. Pour réserver, envoyez vos demandes à [email protected]

• Les représentations scolaires sont suivies d’un bord de plateau

• Les dossiers pédagogiques des spectacles sont téléchargeables sur le site www.theatremontansier.com/scolaires

• Pour l’organisation des rencontres, interventions dans les établissements et tout projet de parcours, envoyez vos demandes à [email protected]

En complément des spectacles figurant dans le programme, le Montansier propose :• Pour les collèges :Vipère au poing de Hervé Bazin Ce n'est pas seulement l'histoire de la violence d'un parent envers ses enfants, comme il en existe d'autres, mais bel et bien celle d'un combat acharné entre une mère et son fils, comme il en existe peu. Sanglante partie d'échecs, le roman de Bazin fait des membres d'une même famille des ennemis mortels. En mêlant violence de l'intime et humour noir, l'auteur bannit le pathétique et fait de la relation entre Folcoche et Brasse-Bouillon la colonne vertébrale de Vipère au poing. Le roman se présente comme le témoignage de Brasse-Bouillon, qui partage son histoire en s’adressant directement au lecteur : ce récit, et la langue nerveuse et vivante que Bazin utilise pour le faire entendre, se prêtent naturellement à l’oralité d’un plateau de théâtre et à la présence d’un public.Représentations scolaires : jeudi 10 octobre et vendredi 11 octobre 2019 à 10h & 14hTarif scolaire : 10 €Durée : 1h25

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Vipère au poing de Hervé Bazin Mise en scène Victoria Ribierolumières Idalio Guerreiro, décors Fabrice Cany, costumes Corinne Rossi avec Aurélien Houver / Cie du Taxaudier

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• Pour les collèges et les lycées : lectures théâtralisées de textes en lien avec les programmes scolaires et présentées au Montansier ou dans les établissements par la Cie Théâtre en Partance. • Pour les collègesHomère, L’OdysséeHenri Barbusse, Le FeuNathalie Sarraute, Enfance• Pour les lycéesVictor Hugo, Les contemplations, livres I à VJean de la Fontaine, Fables, livres VII à XIStendhal, Le Rouge et le NoirPour ces lectures, les enseignants peuvent formuler des demandes complémentaires.• Informations et inscription : [email protected]

Découverte des voix de Mozart Parcours autour de Don JuanAvec les solistes de Opéra 2001 et Constantin Rouits, chef d’orchestre.Le mythe de Don Juan, présentation de l’œuvre et des voix mozartiennes.Mardi 3 mars 2020 à 14h (durée 1h15)Tarif : 10 € / Réservation : [email protected]

Visiter le Montansier Le Montansier est l’un des théâtres à l’italienne les plus anciens de France. Il est proposé de partager cet héritage exceptionnel grâce à des visites sur mesure pour découvrir l’envers du décor :machinerie et coulisses, vue insolite sur la salle. Les visites sont adaptées au niveau des classes, tant dans le contenu que dans la forme. • La visite est gratuite pour toute classe assistant à l’un des spectacles de la saison• La visite coûte 5 € par élève si vous n’assistez à aucun spectacle • Durée : 1h15 environ• Informations et inscription : [email protected]

Visite/Atelier Joindre la théorie à la pratique, telle est l’originalité de cette formule qui propose d’allier une visite du Montansier et un atelier de pratique théâtrale avec des comédiens professionnels. Pour assurer un moment qualitatif, l’atelier et la visite se font en demi-groupe.• Durée : 2h30• Coût forfaitaire : 250 € (à ajuster selon le nombre d’élèves)• Informations et inscription : [email protected]

Toute l’école au MontansierRéservez le Théâtre et privatisez une représentation pour votre établissement et proposez une soirée « parents-enfants ». Pour promouvoir des temps qualitatifs, faites nous part de vos choix de spectacles et nous vous accompagnerons dans l’organisation de cet évènement. Informations : [email protected]

Les projets PEAC (Projet d’éducation artistique et culturelle)En tant que structure culturelle agréée, le Théâtre Montansier vous accompagne dans la mise en place de vos projets théâtre en partenariat avec la DSDEN.

Le Montansier accueille

• La finale des Olympiades de la lecture : lundi 16 mars 2020• La finale du Concours d’éloquence du Lycée Saint-Jean-Hulst : lundi 23 mars 2020

ACTION CULTURELLE


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J’ai rencontré Dieu sur Facebook Action contre la radicalisationDe et mise en scène Ahmed Madani avec Mounira Barbouch, Louise Legendre, Valentin Madani, son Christophe Séchet, vidéo Nicolas Clauss, lumières Damien Klein, costumes Pascale BarréProduction Madani CompagnieAhmed Madani a engagé l’écriture de ce projet en 2015 au moment où survenaient les terribles drames des attentats. Face au choc de cette déflagration d’horreur, il a décidé de recentrer son écriture en évoquant les mécanismes de manipulation à l’œuvre sur les réseaux sociaux qui ont conduit de nombreux jeunes à suivre la voie du fanatisme religieux. du 9 au 13 décembre 2019.La semaine de représentations sera précédée d’une conférence débat avec Danièle Epstein, psychanalyste intervenante au sein d’une équipe éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse, auteur de l’essai De la délinquance au djihadisme le mardi 19 novembre 2019 à 19h30.Ce dispositif est co-organisé et soutenu par la Préfecture des Yvelines-Bureau de la Prévention de la radicalisation. Renseignements et réservations : [email protected]

Le Montansier un acteur concerné / impliqué / engagéL’Humanité est ce qui nous rassemble.Lectures théâtralisées contre l’antisémitisme. Ces derniers mois, la France a connu une recrudescence d’actes antisémites. Dans le cadre de son programme d’actions d’éducation artistique et culturelle, le

Montansier propose de faire entendre aux lycéens des textes dont la portée historique permet une prise de conscience des dangers du racisme et de l’antisémitisme. La Compagnie Théâtre en Partance présentera dans les établissements scolaires une lecture théâtralisée extraite de :• Ô vous, frères humains d’Albert Cohen• Si c’est un homme de Primo LeviChaque représentation sera suivie d’un échange entre les élèves et l’équipe artistique. Du 18 au 23 novembre 2019 et du 9 au 14 mars 2020

Afin de garantir l’accès de tous à cette proposition, ce dispositif est entièrement pris en charge par le Théâtre Montansier avec le soutien de la Préfecture des Yvelines et de la Région Île-de-France.Informations : [email protected]

Le Montansier est partenaire :• Du collège Louis-Pasteur / Mantes-la-Jolie• Du lycée Jules Ferry / Versailles• Du lycée Toulouse-Lautrec (Établissement Régional d’Enseignement Adapté) / Vaucresson• Du lycée de la Plaine de Neauphle / Trappes• Du lycée Albert Einstein / Sainte-Geneviève-des-Bois• Du lycée Saint-Exupéry / Montigny-le-Bretonneux• Du lycée Saint-Jean-Hulst / Versailles• Du lycée général et technologique Marie-Curie / Versailles• Du Master parcours ACPP (Administration culturelle publique et privée) UVSQ / IECI• De Culture et Diversité• Du Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Ile-de-France• Des maisons de quartier de Versailles

ACTION CULTURELLE


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ACTION CULTURELLE

Pour le tout public

Journées européennes du patrimoine Visites commentées du Montansier (durée 25mn) départ toutes les 30 mn sur le Parvis du Théâtre, samedi 21 septembre 2019 de 11h à 17h (dernier départ à 16h30) et dimanche 22 septembre 2019 de 14h à 16h (dernier départ à 15h30) et découvrez à cette occasion des photographies de Daniel Cousin en complément de l’exposition « Gens de théâtre – Le Montansier 1970 – 1978 » aux Archives municipales.

Lectures de textes avant les représentations• Lecture d’extraits de discours de Churchill au Foyer les vendredi 13 et samedi 14 décembre à 19h30 avant les représentations de Mon diner avec Winston.• Lecture d’extraits de discours de Victor Hugo au Foyer du 22 au 25 janvier 2020 à 19h30 avant les représentations de Ruy Blas. Pour ces deux spectacles, la billetterie de dernière minute ouvrira à 19h30.

Procès !• Le procès de Thyeste avec Polymnia, l’Art de bien dire. Pour préparer les représentations de Convulsions de Hakim Bah, il vous est proposé d’assister au procès de Thyeste, rendez-vous le lundi 9 mars à 19h30. • Le procès de Eugène Weidmann, dernier condamné à mort pour meurtre, exécuté publiquement le 17 juin 1939 devant la prison de Versailles avec Polymnia, l’Art de bien dire. le jeudi 4 juin 2020 à 19h30Entrée libre sur réservation (dans la limite des places disponibles) : [email protected]

Du texte à la scène• Autour d’Othello, rencontre avec le metteur en scène Arnaud Churin/Cie la Sirène Tubiste le mardi 15 octobre 2019 à 19h30 en attendant les représentations de Othello du 13 au 16 novembre 2019.

• L’opérette parisienne dit tout des années folles. Suivez le guide ! rencontre avec Loïc Boissier/Cie les Brigands le mardi 5 novembre à 19h30 en annonce de la création de Yes ! du 8 au 10 novembre 2019.

• Sganarelle ou le cocu imaginaire, voyage au XVIIème avec Milena Vlach et Jean-Denis Monory le mercredi 11 décembre à 19h30 pour préparer les représentations du 16 au 18 janvier 2020.

• La Maison d’Os, un pari fou ? rencontre avec le metteur en scène Hervé Van der Meulen, directeur du Studio d’Asnières-CFA des comédiens le mardi 18 février 2020 à 19h30 pour préparer les représentations de la création de Jean Dubillard du 25 au 29 février 2020.

MONTANSIER, LES ANNÉES 70 PHOTOGRAPHIES DE DANIEL COUSINDU SAMEDI 21 SEPTEMBRE AU SAMEDI 16 NOVEMBRE 2019ARCHIVES COMMUNALES - GRANDE ÉCURIE DU ROI, 1 AVENUE DE PARIS

MERCREDI • VENDREDI • SAMEDI • 14H À 18H • ENTRÉE LIBRE+ THÉÂTRE MONTANSIER, 13 RUE DES RÉSERVOIRS (À L’OCCASION DES REPRÉSENTATIONS)

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ACTION CULTURELLE

Pour le tout public• Échange / rencontre avec Samir Siad le mardi 10 mars 2020 à 19h30 après les représentations de C’est une étrange entreprise que de faire rire les honnêtes gens présentées du 5 au 7 mars 2020.

• Adapter « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, rencontre avec Camille de la Guillonnière et Hélène Patarot le mardi 21 avril 2020 à 19h30 au Foyer pour préparer les représentations de Un instant les 28 et 29 avril 2020.

Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles : [email protected]

Rencontre avec les artistes à l’issue des représentationsau Bar du Foyer• Thomas Fersen le 13 septembre 2019• les comédiens de La Ménagerie de verre le 7 décembre 2019, • les comédiens de La Rose et la Hache le 30 janvier 2020,• les comédiens de La Machine de Turing le 11 mars 2020, et d’autres rendez-vous au fil de la saison.

Visite à la carteAssociation, entreprise ou groupe d’amis, les portes du Théâtre Montansier vous sont ouvertes. Découvrir un théâtre du XVIIIème siècle et s’immerger dans son histoire, un moment privilégié pour goûter à la magie du lieu. • Date et horaire : sur demande• Groupe de 15 à 30 personnes• 15 € / personne• 1h à 1h30• Informations et réservation : [email protected] Accueil «privilège» avant votre représentationVous venez au théâtre entre amis ou en famille et vous constituez à cette occasion un groupe de 10 personnes minimum : sur demande, nous mettons à votre disposition le fumoir du théâtre, situé au 1er balcon, et vous bénéficiez ainsi d’un espace privé pour apporter votre collation et recevoir vos amis. • Sur demande lors de votre réservation à [email protected]• De 19h45 à 20h25 pour une représentation à 20h30

Le Bar du Foyer se renouvelle avec un choix de produits de qualité

Les Biscuits de Montansier préparés par French BiscuitsDes cakes et gâteaux comme à la maison

Des buffets à thème lors de certains spectacles

Et la joie de vous accueillir 45 mn avant chaque représentation et à l’issue des spectacles lors des rencontres avec les artistes.

Bar du foyer

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THÉÂTRE ÉCOLE

Au-delà d’être un théâtre dédié à la création et à la diffusion, le Théâtre Montansier, comme précédemment dans son histoire, se veut « Théâtre-école ».

Depuis 2013, le Théâtre développe une étroite collaboration avec le CRR/VGP, principal établissement d’enseignement artistique du territoire intercommunal et départemental.

Premier élément de ce partenariat, le Théâtre Montansier accueille le pôle d’enseignement d’art dramatique du Conservatoire.

Des locaux dédiés ont été aménagés pour que l’intégralité des enseignements des élèves comédiens s’y déroule. En fonction des projets croisés développés, musiciens ou danseurs peuvent être amenés à les rejoindre. Apprentis et professeurs ont également accès régulièrement à différents espaces de travail.

En complément de la formation dispensée par l’équipe pédagogique du CRR, le Théâtre assure la transmission de savoir-faire artistiques, techniques et administratifs propres à l’activité et à la programmation du Théâtre Montansier.

Forts des résultats obtenus, le CRR et le Montansier s’attellent à créer, en application des directives du Ministère de la Culture, des enseignements préparatoires pour enrichir le cursus proposé de manière significative et déposer une demande d’agrément.

Marcelle Tassencourt (directrice du Montansier 1961-1992) metteur en scène et pédagogue et Thierry Maulnier

Théâtre Montansier et Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles Grand Parc

Chaque année, un spectacle musical est conçu en coproduction entre les deux partenaires. Elèves danseurs et comédiens y sont régulièrement associés.

Généralement donné pour trois à quatre représentations en direction des jeunes publics (tous publics et scolaires), ce projet allie « mise en situation professionnelle » des étudiants en formation supérieure du Conservatoire, artiste associé (généralement un artiste ou metteur en scène en résidence sur le territoire de Versailles) et création inscrite dans la programmation du Théâtre. Après Pierre et le loup de Prokofiev, Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns, L’Histoire du soldat de Stravinsky et Ramuz, ce sont Les Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski qui sont au programme de 2019-2020. (voir p.71)

Les rendez-vous de la saisonJeudi 11 juin 2020 à 20hAh… Musset… Vous !Entrée libre - Cour de la Bibliothèque.Dans un florilège de textes choisis, les élèves en Cycle d’Orientation Professionnelle d’art dramatique exploreront le théâtre et la poésie d’Alfred de Musset ainsi que sa correspondance avec George Sand.Coordination artistique : Malik Faraoun

Vendredi 12 juin 2020 à 20h30La Symphonie n°6 - Symphonie pastorale et pièces pour instruments à vent de Ludwig van BeethovenEntrée libre sur réservation - Théâtre MontansierL’orchestre symphonique et les musiciens du Conservatoire de Versailles Grand Parc célèbrent les 250 ans de la naissance du maître allemand. Direction : Bernard Le Monnier

https://crr.versaillesgrandparc.fr/

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THÉÂTRE MODE D’EMPLOI

Par respect des artistes et du public, merci d’éteindre vos portables. Il est interdit de filmer, photographier avec ou sans flash ou enregistrer durant les représentations.

Pour faciliter l’accueil du public les horaires d’ouverture du guichet seront élargis du mardi 27 août au samedi 7 septembre :Mardi 27 août et mardi 3 septembre de 17h à 19h30 / Mercredi 28 août et mercredi 4 septembre de 17h à 19h30Jeudi 29 août et jeudi 5 septembre de 17h à 19h00 / Vendredi 30 août et vendredi 6 septembre de 17h à 19h30Samedi 31 août et samedi 7 septembre de 17h à 19h30 Journée du patrimoine : samedi 21 septembre de 10h à 12h30 / 17h à 19h Nos revendeursLe réseau FNAC : www.fnac.comLe réseau Ticketnet : www.ticketnet.frLe réseaux TicketTac : www.ticketac.com Modes de règlementPar carte bancaire, chèque, espèces, chèques culture et chèques vacances. Si vous souhaitez recevoir vos billets merci de joindre une enveloppe timbrée à défaut les billets seront à votre disposition au guichet aux horaires d’ouverture ou au contrôle 30 mn avant la représentation.

Amis et adhérentsBilletterie en ligne à partir du jeudi 16 août 2019www.theatremontansier.com ou par courrier en envoyant le bulletin complété, accompagné de votre règlement et d’une enveloppe timbrée pour l’expédition de la carte et des billets. Les demandes seront traitées par ordre d’arrivée. Par téléphone à partir du mardi 27 août 2019& 01 39 20 16 00 Mardi, jeudi, vendredi et samedi de 14h à 17h, mercredi de 14h à 16h. En dehors de ces horaires, vous pouvez laisser un message sur le répondeur. Au guichet du Théâtre Montansier à partir du mardi 27 août 201913, rue des Réservoirs 78000 VersaillesMardi, vendredi et samedi de 17h à 19h, mercredi de 16h à 18h. Fermé le jeudi.

Hors AdhésionRéservation ouverte pour tous les spectacles de la saison à partir du mardi 3 septembre 2019 en ligne sur www.theatremontansier.com, par téléphone et au guichet. Réservations par téléphonePaiement immédiat par carte bancaire, les billets seront à votre disposition au guichet aux horaires d’ouverture ou au contrôle 30 mn avant la représentation. Règlement dans les 3 jours par chèque à l’ordre de Scènes à l’Italienne sans oublier d’indiquer au dos votre numéro de réservation. La caisse est fermée pendant les vacances scolaires, les jours fériés, les samedis 2 et 9 mai, du 21 au 25 mai et le samedi 30 mai.

Billets électroniquesPrésentez directement vos portables au contrôle.

Comment réserver ?

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GRILLE TARIFAIRE SAISON 2019/2020

* Série unique ** Série unique / Placement libreLe tarif réduit s’applique aux adhérents, aux familles nombreuses, aux seniors de plus de 65 ans et aux wgroupes. Les billets ne sont ni repris, ni échangés, sauf en cas d’annulation du spectacle par la direction du Théâtre.

Série 1

Spectacles

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C*

D*

Famille**

Jeune public**

Plein tarif

39 €

32 €

27 €

21 €

15 €

10 €

Plein tarif

34 €

27 €

•

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•

•

Tarif réduit

32 €

27 €

21 €

16 €

10 €

10 €

Tarif réduit

26 €

21 €

•

•

•

•

-de 26 ans

15 €

15 €

10 €

10 €

10 €

10 €

Série 2

Série 345 mn avant chaque représentation, les places de 3e série (visibilité et confort réduits) sont mises en vente au tarif de 5 € sauf pour les représentations jeune public du mercredi à 15h.

Les cartes de mécénat et d’adhésion du Théâtre

La carte de mécénat3 niveaux de cartes, de 1000 à 60 €, vous permettent de soutenir le Théâtre tout en bénéficiant de tarifs réduits et de nombreuses contreparties. Renseignements sur www.theatremontansier.com – Onglet Mécénat ou à [email protected]

La carte d’adhésionIndividuelle (15€) ou famille (20€), elle vous permet de bénéficier de tarifs réduits sur les spectacles et de réserver vos places dès le 16 août 2019.

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PLAN DE SALLE

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LOGE 3

LOGE 6 LOGE 4 L

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LOGE 2

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SCÈNE

PARTERRE

Série 1Série 2Série 3

Les portes de la salle sont ouvertes 30 minutes avant le lever de rideau. Les places numérotées ne sont plus garanties dès le début des représentations.

Les retardataires seront placés par le personnel d’accueil en balcon.

MÉCÉNAT / PRIVATISATION

L’Association des Amis du Montansier soutient la politique de création et la transmission du Montansier aux générations futures. Elle contribue financièrement à son activité dynamique et qualitative, à l’entretien et à la restauration des lieux. Depuis plusieurs saisons, il est proposé aux spectateurs d’être acteurs de ces activités grâce au mécénat. Cette année, l’offre évolue et nous invitons les mécènes à renforcer le soutien apporté à l’écrin Versaillais avec la carte « Célimène ».

Pour la saison 2019/2020, nous comptons sur le soutien des Amis pour• L’accueil du Malade Imaginaire, Molière/Claude Stratz avec la troupe de la Comédie-Française• La coproduction de La Dame de Chez Maxim, Feydeau/Zabou Breitman avec le Théâtre de la Porte Saint Martin • La participation à des travaux d’embellissement

Vous êtes une entreprise et vous souhaitez associer votre image à celle du Montansier ! Devenez mécène et profitez d’une déduction fiscale, de contreparties (privatisation, places de spectacles…), nous créons ensemble un projet adapté à votre entreprise.

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Le mécénat se définit comme : «le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général» (arrêté du 6 janvier 1989 relatif à la terminologie économique et financière). Acte philanthropique, le mécénat est un don (non assujetti à la TVA) qui donne droit à une réduction d’impôts à hauteur de 66 % du montant du don et dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable (au-delà, le solde est reportable sur les cinq années suivantes). Tout acte de mécénat donne droit à des contreparties. Ces dernières sont un avantage offert aux donateurs en surplus de la réduction d’impôts. La valeur des contreparties doit rester dans une «disproportion marquée» en fonction du don.

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MÉCÉNAT / PRIVATISATION

Réservations des spectacles en avant-première dès le 5 juin *

Tarif adhérent sur tous les spectacles *

Reçu fiscal

Mention dans le tableau des mécènes

Sac du Montansier

Accès aux répétitions de spectacles *

Invitation au verre des mécènes **

4 places choisies parmi les créations de la saison

2 places pour un spectacle dans une salle partenaire

Dîner avec les directeurs du Montansier

Livre du Montansier

Les dons libres sont également assujettis à la déduction fiscale à hauteur de 66%.

Prix

Individuelle

Famille

Individuelle

Famille

150 €

210 €

60 €

80 €

99 €

138,60 €

39,60 €

52,80 €

1000 € 660 € 340 €

51 €

71,40 €

20,40 €

27,20 €

Montant de la déduction

fiscaleCoût réel

de votre carte

Carte Célimène

Carte Donateur

Carte Ami

* Pour la carte Célimène et les cartes familles, les réservations de spectacles et aux divers évènements sont valables pour deux personnes et leurs jeunes accompagnateurs. ** Pour la nouvelle année le 13 janvier 2020.

Célimène Donateurs AmisContreparties

Cartes

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ACCÈS

Parking place du marché Notre-Dame (à 10 min)1 € les deux premières heures pour les spectateurs du Montansier.Pensez à faire valider votre ticket de parking à la boîte à sel dès votre arrivée au Théâtre.

• SNCF : Paris Saint-Lazare terminus Versailles Rive Droite (à 10 min) • SNCF : Paris Montparnasse, arrêt Versailles Chantiers, puis bus Phébus ligne B, arrêt Théâtre Montansier

• RER ligne C5, terminus Versailles Rive Gauche (à 10 min)• RER ligne C7, direction Saint-Quentin-en-Yvelines arrêt Versailles Chantiers, puis bus Phébus ligne B, arrêt Théâtre Montansier

• Phébus ligne B, arrêt Théâtre Montansier• Veolia ligne 1, arrêt Théâtre Montansier• RATP ligne 171, arrêt Château de Versailles

• Accueil du public en situation de handicap. Le théâtre est équipé pour accueillir les personnes en situation de handicap. Pour vous réserver le meilleur accueil, merci de nous prévenir lors de l’achat de vos billets. & 01 39 20 16 00 / www.theatremontansier.com

Avenue de Saint-Cloud

Avenue de Sceaux

Avenue de Paris

Rue

Roya

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Bd d

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Bd de la Reine

Rue de l’Orangerie

Place Hoche

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Château

Gare Rive Gauchevers Paris Austerlitz

Gare des Chantiers

vers Paris Montparnasse

Gare Rive Droite

vers Paris Saint-Lazare

Autoroute de l’ouestet de Normandie-Rouen

RN 10 Dreux-Chartres

Rambouillet

PARISpar l’Autoroute de

l’Ouest-Périphérique

PARISPont de Sèvres

Porte de Saint-Cloud

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THÉÂTREMONTANSIER

Rue de la Paroisse

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DirectionGeneviève Dichamp

[email protected]édéric Franck

[email protected]

Communication, mécénat, développementHanaé Rachmuhl

[email protected] de Fontenilles

[email protected] Laval

[email protected]

Action culturelleOmbeline Tenaille

[email protected]

Responsable techniqueAlain Samylourdes

[email protected]

Accueil et BilletterieSabrina Miele

[email protected]

Suivi administratif et relations avec le CRRAnne-Mayeul Maistre

[email protected]

et l’ensemble des techniciens intermittents, ouvreuses et contrôleurs qui nous accompagnent durant la saison

Remerciements à Eléonore Replumaz et Quentin Fourgeot

Le Théâtre Montansier remercie pour leur soutien la Ville de Versailles, la Région Ile-de-France, Versailles Grand Parc, la Société Générale

et les membres amis, donateurs et Célimène de l’Association des Amis du Montansier.

Depuis 2017, le Théâtre Montansier fait partie de la Route Européenne des théâtre historiques.

Le Théâtre Montansier remercie également le Château de Versailles et bénéficie de l’aimable soutien de l’Opéra Royal.

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Théâtre Montansier 13, rue des Réservoirs 78000 Versailles

www.theatremontansier.com& 01 39 20 16 00

Sur les toits du Montansier se trouvent désormais deux ruches.

Nos amies les abeilles ont insisté pour figurer sur le programme.

Nous attendons qu’elle nous offre du miel.

Documents

THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 2019 2020 · 3 La saison 2019/2020 du Théâtre Montansier donne une fois encore une large place à la création, avec pas moins de 17 spectacles créés