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TnBLEAU DE B@RDDE Étrc@N@NnrE

STTUAT|ON 1996

PERSPECTIVES 1997 I 1998

Page 4: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Tableau de bord de l 'économie

Placée sous l 'autor i té du Ministre chargé de l 'économie, la

Dtnecrtoru GÉruÉnnr oe (ÉcoruoMlE (DGE) a été créée par le décret no

1207 /PR du 17 Novembre 1977 . E l le a pour miss ions :

- d 'analyser, d 'or ienter et de promouvoir l 'économie nat ionale;- de déierminer la stratégie économique de L'ÉtaU- de contrôler et d 'or ienter les secteurs c lés de l 'économie

nat iona le ;- d 'é laborer des prévis ions à court terme;

La DGE est organisée en quatre directions :

o Direction des lnstitutions Financières (DrF)

Miss ions :

- étudier les pr incipales grandeurs monétaires et f inancières;- analyser régul ièrement les f lux économiques et f inanciers avec

l 'extér ieur;- part ic iper aux travaux du Consei l Nat ional du Crédi t , du Comité

monétaire et des Commissions de contrôle des banques.

o Diredîon des Programmes Sectoriels (DPS)

Missions :

- étudier les grands secteurs de l 'économie;- suivre les dossiers de tutel le et de contrôle des entreprises

parapubl iques.

o Direction des Études Macro-économiques (DEM)

Miss ions :

- étudier les pr incipales grandeurs économiques;- é tud ie r les ou t i l s de la pu issance pub l ique;- analyser l ' impact économique du budget de L 'État .

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Tableau de bord de l 'économie

c Direction des Synthèses éco nomîques (DSE)

Missions :

- assurer la synthèse de I 'ensembfe des informations économiqueset f inancières; é laborer les prévis ions économiques;

- préparer et présenter à la Direction Générale tous les dossiers depol i t iques économiques.

D lnstruments d'études

- Modèle MEGA (modèle de l 'économie gabonaise) :modèle bisector ie l de prévis ion à court terme;

- Modèle slPE (système informatique de prévision économique) :modèle mult isector ie l ;

- BALcoN : instrument d'estimation de la balance des paiements.

D Publications

- TNELTRU DE BORD OT T,ÉCONOMIE GABONAISE;- Nore DE coNJoNcTURE oe L'ÉcorvoMtE GABoNAtsE;- SovrvarRE DE r'ÉcottovtE GABoNAtsE;- TaeLeRu DE BoRD voruÉrarnE MENSUEL ;- LEs NoTES DE LA DEM;- Le BululN DE m SvrurHÈsr;- Éco-Rarros;- TrruonrucEs DES INDIcATEURS DE NtvEAU o'RcttvttÉ;- Bullrrtru TRTMESTRTEL D'ANALyses voruÉTAIRES;- TneLERu DE BoRD MENSUEL.

Page 6: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Tableau de bord de l 'économie

ERAMMoINTRoDU crtoN ........"""""'9

| . L 'ENVIRONNEMENT lNTERNAT|ONAL""""" " " " " " " " " "1 1

t.1 uÉcoruoMlE MoNDIALE EN 1996.. . . . . """"""" ' '13

1.2 ÉvoluloN DES COURS DES PRODUITS DE BASE """""17

ll . AGTIVITE N^ATIONALE """""""25

lf .1 LES OUATRE GRANDS PRODUITS D',EXPORTAT|ON............................27

tt.1.1 Le pétrole ?7|1.1.2 Le Manganèse... . . . . . . . """"2éii:i:â ii,;;;iùh 2?i i . i :4 [" uoi ' . . . . "" '30

I .2 UAGRICULTURE, TELEVAGE, LA PECHE ..............34

11.2.1 Aqr icu1ture. . . . . . . . . . . . . . . . . 341l .2.2 El-evaqe """""ry

4011.2.3 Pêche]........

r f .3 LES |NDU5TR|ES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42

11.3.1 lndustries aqro-alimentaires +?A F

1l, .3.2 Industr ies dÛ bois.. . . . """+cIt.3.3 Raff inaqe """ '+oA A

tt.g.4 Autres-tndustries de transformation """""""'4/

l t .4 LE SECTEUR DES TRANSPORTS.. . . . . . . . . . . . ' . . . . . . ' . . . . . . . . .50

11.4.1 Les transports aér iens. . . . . . . . . . . . . . . ' . . '511,.4.2 tes transborts marit imes et f luviaux'." """""'Jz11.4.3 Les act iv i tés portuaires' . . . . . . . ' . . . . . """rrt r A,J .4.4 Les transporfs terrestres et ferroviaires...."""..""" """""J+

il.5 LE BATIMENT ET LEs TRAVAUX PU811CS.............. .......""""'56

f f .6 LE COMMERCE ---- ' . . . . " . . , . . ' . . . . . .57

II.7 L'HOTELLERIE, LA RESTAURATION ET LE TOURISME....."........,.........59

11.7.1 L 'Hôtel ler ie et la restaurat ion-. . . . . " ' . . "" ' . . 5?i.i.z te roùriimË;i Ë; lôËir' . .. .. . ' ." '61

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Tableau de bord de l 'économie

f r .8 AUTRES SERVfCES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61

11.8.1 Les services rendus aux part icul iers. . . . . . . . . . . . . . . .6211.8.2 Les services rendus aux entrepr ises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6211.8.3 Les services immobi l iers. . . . . . . . . . . . . . . . .0q11.8.4 lmprimerie, presse et édi t ion . . . . . .0q

II.9 LA PRODUCTION ET LA DISTRIBUTION D'EAU ET D'ÉLECTRICITE........65

tf .10 TÉLÉcorvrrvruNtcATtoN ......................67n.11 LES |NST|TUTIONS F|NANCIÈRES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69

f i .12 LE pARApUBLtC . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72

rfr . GRANDEURS MACRO-ÉCONOMTOUES . . . . . . . . . . . . . . . .77

I I I .1. LE PRODUIT INTERIEUR BRUT . . . . . . . . . .80

l l l .1.1 Du point de vue de l 'of f re . . . . . . . . . . .80l l l .1.2 Du point de vue de la demande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92

III.2. LE BUDGET DE L'ÉTAT ......86

l l l .2.1 L équi l ibre budgétaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86l l l .2.2 L exécut ion du budget. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87

i l t .3. MONNATE ET CRÉD|T.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .g0

ll l .3.1 Les ressources du système monétaire .........91l l l .3.2 Les contrepart ies de la masse monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92l l l .3.3 La pol i t ique monétaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95l l l .3.4 Le f inancement de l 'économie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96

I I I .4. LA BALANCE DES PAIEMENTS.. . . . . . . . .98

ll l .4.1 La balance des transactions courantes ........98l l l .4.2 La balance des capi taux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99l l l .4 .3 La ba lance g loba le . . .100

ilt.s. rEMpLOt, LES SALATRES ET LES pRtX ............100

l l l .5 .1 Lemplo i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101l l l 5 .2 Les sa |a i res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101l l l .5.3 Les pr ix . . . . .102

rv. pERspEcTtvEs 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . .105

rv 1. LA CONJONCTURE MONDTALE EN 1997.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107

1V.1.1 La si tuat ion internat ionale . . . . . . . . . . .1071V.1.2 L 'évolut ion des marchés mondiaux en 1997.. . . . . . . . . . . . . . .107

1v.2. LE CONTEXTE NAT|ONA1.............. ..109

1V.2.1 L évolution prévisible des différents secteurs...................................1091V.2.2 Le PIB prévis ionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1121V.2.3 Les prévisions budgétaires...... ...1141V.2.4 La monnaie et le crédi t en 1997 et 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118lV .2 .5Laba lancedespa iementsprév is ionne l le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1181V.2.6 L 'emploi , les salaires, et les pr ix. . . . . . . . . . . . . . . . . . .12O

coNcr.usroN........... .......121

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Tableau de bord de l 'économie

NocUDoRTN

En 1996, l 'économie mond ia le a poursu iv i l ' évo lu t ion favorab le enre-gistrée en 1995. .cependant cet te progression est restée inéqalementrépart ie et sera plus fa ib le qu'en 1gg\.

Forte dans les pays en développemenT (+6,3o/o), fermement établ ieaux USA, la croissance s 'est ra lent ie en Europe, notamment en France eten Al lemagne, demeure fragi le au Japon et s,ef fondre dans les pays duProche Orient.

La modérat ion de l ' inf lat ion dans les pays industr ia l isés est percep-t ib le éga lement dans les pays en vo ie de 'déve loppement .

. Les deux points noirs de l 'économie à savoir le chômage et l 'assai-nissement des f inances publ iques persistent en 1996.

Les taux de chômage dans la plupart des pays demeurent encoreélevés. ces taux sont supér ieurs 'à ceux enregistrés en 1g9s, pourl 'Europe. Plusieurs PfVs de ce fai t entreprennentÉes réformes du syste-me de sécur i té sociale.

La.résorpt ion des déf ic i ts budgétaires demeure la pr incipale préoc-cupation d.es pays de l 'ocDE. Les pouvoirs publics entreplennent desretormes visant à contenir les dépenses de l 'Etat et à élargir l 'assiet te f is-ca le .

Le dol lar américain s 'est régul ièrement apprécié face aux monnaieseuropéennes tout au long de I 'année 1995. Le yen s 'est repl ié et le Marka perdu 7,27? de sa valeur; face au dol lar . Le marché des lhung., a étémarqué par le retour de la l i re i ta l ienne dans la SME.

L'année 1996 est marquée par une évolut ion contrastée des coursdes produi ts de base. Certains te ls que le pétrole, l 'Uranium et l ,orvoient leurs cours s 'é lever alors que d'autres éomme le cacao, le sucre,le phosphate voient leurs cours diminuer.

Le pr ix du pétrole est assez élevé. l l at te int au mois d 'Octobre lamoyenne de 24 ,4$ , moyenne la p lus é levée depu is 1ggo,

Les prix du bois brut demeurent relativement bas. Le bois d'æuvrerentre dans une phase de profonde restructuration. Le Brésil fait sonentrée sur le marché internat ional . UAfr ique centrale at t i re beaucoupd' invest issements asiat igues.

Après 16 ans de cr ise, le cours de l 'uranium s'élève fortement sur lemarché l ibre. Les cours du sucre s 'ef f r i tent . Le marché du caoutchouc estdépr imé . Le pr ix du café en hausse au début de l 'année baisse en f ind'année. Malgré une récol te abondante, le pr ix du cacao se maint ient .Les cours de l 'hui le ont reculé de 167" en 1ggb. Le marché de l 'or estmorose. Le pr ix du phosphate baisse de 8,17" en 1gg6 par rapport à1 995.

Sur le plan nat ional , 1996 est caractér isée par la poursui te de la crois-sance, ma is à un taux légèrement in fé r ieurà ce lu i de 1995, année de lareprise (3,27" contre 3,87").

Cette croissance est due en grande part ie au secteur hors pétrole età la hausse de la demande intéi ieure, èonsécut ive à la baisse considé-rable de l ' inf lat ion.

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Tableau de bord de l 'économie

Lannée 1996 a é té marquée par la pér iode é lec to ra le qu i a eu unimpact sur cer ta ines ac t iv i tés , a ins i que par le vo te e t la p romulga t ion dela lo i sur la o r iva t isa t ion .

Le secteur pr imaire demeure toujours le pr incipal moteur de l 'éco-nomie. Cependant l 'apport des secteurs Commerce et Services n 'estp a s n é g l i g e a b l e .

Le volume d'act iv i té dans les secteurs d 'exportat ion, malgré la mau-va ise per fo rmance de l 'u ran ium s 'es t amél io ré . Le pé t ro le a augmenté saproduc t ion (+ 0 ,7" /o so i t 18 ,2 mi l l ions de tonnet ) , !u p roduc t io f d . man-ganèse s 'accroî t de 49 000 tonnes Par rapport à 1995, soi t 1 983 mi l l ionsàe tonnes . l -ac t i v i té s 'es t sens ib lement amél io rée dans la f i l i è re bo is .

l -act iv i té est demeurée relat ivement soutenue dans les secteurTransports, Commerce, Services) et Matér iaux de Construct ion. Le ryth-me des travaux d'aménagement et d 'entret ien des routes a considéra-b lement dopé au cours de l 'année le sec teur des BTP (B%) .

En revanche, l ' on a observé un ra len t issement des ac t iv i tés dans lesec teur des indus t r ies de t rans format ion , no tamment dans les agro-industr ies et les industr ies de seconde transformat ion avec un recul dela c ro issance de p lus de 10 po in ts .

G loba lement , l ' i nves t issement e t la consommat ion on t c ru respec t i -vement en te rmes rée ls de 5 ,3% e I 4 ,67" Par rapPor t à 1995.

Sur le p lan monéta i re , 1996 s 'es t carac tér isée par une hausse géné-ra l i sée des agrégats monéta i res à l 'except ion du c réd i t in té r ieur qu i arégressé du fai t du désengagement de l 'Etat .

Le dé f ic i t du so lde g loba l de la ba lance des pa iements en 1996quo iqu 'en ne t te amél io ra t ion par rappor t à I 'année 1995 res te encoreimportant du fai t de la s i tuat ion défavorable des mouvements des capi-taux en raison du oaiement de la dette extér ieure.

Te l les sont les p r inc ipa les évo lu t ions que ce tab leau de bord en tenddéve lopper en quat re par t ies : env i ronnement in te rna t iona l , ac t i v i ténat iona le , g randeurs macro-économiques e t perspec t ives 1997,1998.

La D i rec t ion généra le de l 'Economie renouve l le ses remerc ie -

ments aux en t repr ises , aux admin is t ra t ions e t aux op in ions in fo r -

mées qu i on t permis la réa l i sa t ion de ce document .

L ensemble des informat ions de ce tableau de bord résul te d 'uneffort de synthèse de la Direct ion générale de l 'Economie d 'uneenquête de conjoncture réal isée en Janvier 1997, complétée parde nombreux entret iens auprès des opinions informées et par des

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PnrvrÈnr Pnnrrr

f EnvironnementInternational

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L'environ nement internationa I

I TENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

I.1 I jECONOMIE MONDIALE EN 1996Les indicateurs économiques dans les pays de l ,ocDE paraissent

satisfaisants. Cependant, les performances étonomiques enregistréesdans l'organisation restent contrastées.

La croissance s'est fermement établ ie aux Etats-Unis et dans certainsPays dont le cycle conjoncturel reste étroitement liée à l'activité écono-mique américaine (canada, Royaume-Uni). L'expansion s,est réal iséedans un environnement marqué par un faible niveau de l ' inf lat ion et unebaisse du chômage.

En revanche on note un ralentissement de l'activité en Europe,notamment en France et en Allemagne où la reprise attendue ne s'estpas produite, les déficits publics entravant les efforts de relance. Cerecul s'est accompagné d'une augmentation du chômage dans les dif-férents pays.

Au Japon la reprise demeure encore fragi le car l imitée par les défi-ci ts budgétaires accrus.

La croissance est plus forte dans les pays en développement (6,3 %)que dans les pays industr iels (2,3 %) etdans I 'Union Européenne (1 ,6yo).

. Dans les pays du Proche Orient, le tableau est plutôt sombre du faitdes tensions régionales qui freinent la croissance.

1.1 .1 [nclvtrÉL'année 1996 s'achève sur un ralentissement de la croissance écono-

mique mondiale. Toutefois, ce résultat doit être nuancé. Les indicateurséconomiques se sont amél iorées part icul ièrement dans les pays Anglo-saxons (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni) .

En revanche, la repr ise reste balbut iante au Japon mais égalementen Europe en dépi t des déséqui l ibres budgétaires enregistrés notam-ment en France et en Al lemagne.

Les Etats-Unis v iennent d 'enregistrer pour la s ix ième année consécu-tive, une croissance modér:ée (2,4 yo), frujt du resserrement de la poli-t ique monétaire init iée en 1992. Cette expansion reflète la bonne situa-tion financière des entreprises et la reprise de la consommation privée.La pol i t ique de détente des taux a permis aux entrepr ises d 'amél iorerleur s i tuat ion f inancière et de renforcer leur capaci té de f inancement. Lacréat ion d 'emplois s 'est t radui te par un recul du chôrnage qui a étéramené à 5,2o/o de la populat ion act ive contre 5,1 o/o en 1995. Le faibleniveau de l ' inf lat ion, le désendettement des ménages, ont favor isé larepr ise de la consommation. Ce dynamisme de l 'économie américaine

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L'environnement international

s'est t radui t par une réduct ion du déf ic i t publ ic qui , en 1992i est Passéde 290 mi l l ia rds de do l la rs à 107 mi l l ia rds de do l la rs en 1996.

La conjoncture reste déprimée en Europe, caractérisée par la moro-

si té de l 'act iv i té et la montée du chômage. D'une façon globale, la pro-

duct ion industr ie l le a reculé les deux premiers t r imestres Pour repart i r

t imidement au troisième trimestre. En fait, l 'Europe a souffert des effets

de décalage avec les Etats-Unis qui ont pesé sur l 'activité : la hausse des

taux d ' intérêt à long terme en 1995, l 'appréciat ion du deutsche mark, la

chute du dol lar , les remous monétaires. A ces facteurs, i l convient d 'a jou-

ter les pol i t iques budgétaires restr ict ives qui dans l ' immédiat pèsent sur

des économies fragi les.

Le Japon qui sort t imidement de sa récession connaît une faible

repr ise de l 'act iv i té. Le taux de croissance serai t environ de 1,5 o/o.

Cependant, cette reprise reste fragile du fait du poids important du défi-

c i t budgétaire (6,7 7" du PIB) qui rend di f f ic i le la poursui te d 'une pol i -

t ique expansionniste. En outre, les exportat ions n 'ont pas retrouvé leur

dynamisme, la consommation reste fa ib le et les délocal isat ions ralent is-

sent le rythme des invest issements des PME.

Après les Etats-Unis et l 'Europe, l 'Asie apparaî t comme le t ro is ième

pôle de développement. Les pays de la région ont enregistré des per-

formances économiques encourageantes même si e l les restent nuan-

cées. En Chine, la modérat ion de la demande intér ieure et de l ' inf lat ion

s'est conf i rmée en 1996 bien que l 'expansion avois ine 10 " /" . Par contre,

en Malais ie où les r isques de surchauffe étaient percept ib les, la crois-

sance a été ramené de 9,5 7o en 1995 à 8,2 7" en 1996. Pendant la pér io-

de sous revue, on note une contraction des exportations dans I 'en-

semble de la région.

Dans les pays en transi t ion l 'expansion reste var iable. Les pays les

plus avancés dans la stabil isation et la restructuration connaissent une

croissance plus v igoureuse (Républ ique Tchèque, Roumanie, Pologne).

En revanche, les pays où les réformes sont en cours se heurtent encore

à une série d'obstacles interdépendants qui freinent leurs évolutions.

Dans la Zone Franc, la plupart des Etats ressentent les effets induits

de la déva lua t ion . La c ro issance a é té por tée de3" / "à5% ent re 1995 e t

1996. Pour l 'ensemble de ces pays, l 'essentiel de la croissance repose sur

l 'exportation des matières premières (cacao, bois, café, hévéa, coton).

Li inf lat ion a été ramenée à moins de 10 o/o en 1996 contre 35 % en 1994.

a.1 .2 Le cnomnceLes taux de chômage restent encore élevés dans les pays industr ia l i -

sés. En France et en Al lemagne, le taux de chômage a at te int respect i -

vement 12,6 o/o et 11 ,4 o/o de la populat ion act ive. Ces taux qui sont

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L'environnement internationa I

supér ieurs à ceux enregistrés en 1995 (11,7 o/o et9,g yo) i l lustrent bien labasse conjoncture européenne. Au regard du coût économique et f inan-cier du chômage, plusieurs pays ont entrepr is des réformes du systèmede sécur i té sociale.

1 .1.3 Les pntx

La modérat ion de l ' inf lat ion dans les pays industr ia l isés est percep-t ib le également dans les pays en développement où le taux moyen serédu i ra i t à 13 %.

1.1 .4 Les rrruaNcEs puBltouEs

serai t à 4o/" du PlB. Dans ce contexte, les pouvoirs publ ics ont entrepr isdes réformes visant à contenir les dépenses de l 'Etat et à élargir l ;as-siette fiscale.

1.1.5 Le coruruERcE EXTÉRIEURLes échanges internat ionaux qui ref lètent souvent l 'expansion éco-

nomique s ' inscr ivent en baisse en 1996. Le recul de l 'act iv i té en Europes'est t radui t par une faible progression du commerce mondial (6 o/ . )après une hausse de 9 o/o en 1995. La baisse des exportat ions a eu deseffets nuancés sur le solde extérieur des principaux pays. Toutefois, dessignes de repr ise sont percept ib les depuis la relance de l 'act iv i té amor-cée au quatr ième tr imestre 1996.

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L'environnement internationa I

1.1 .6 Les rnux o'trurÉRÊres

Les taux à court terme

En raison du faible niveau de l ' inf lat ion, la détente monétaire observée

à f in 1995 s 'est poursuiv ie en 1996. Les signes de ralent issement obser-

vés en Europe, notamment en Al lemagne et en France ont entraîné un f lé-

chissement des taux à court et long termes. En France, les taux à t ro is

mois ont ref lué de 4,70 % à 3,30 To, leur plus bas niveau histor ique depuis

1992. Cet assoupl issement a bénéf ic ié d 'un environnement économique

favorable marqué par une croissance faible, une modérat ion des pr ix à

la consommation, une pol i t ique budgétaire r igoureuse et l 'appréciat ion

du franc v is à v is du deutsche mark. En Al lemagne, la décrue du

Lombard, la baisse du taux d 'escompte d 'un demi point et des pr ises en

pension ramenées de 3,30 " /o à 3 7o se sont opérées sous la pression de

ses partenaires au sein du SME, soucieux de relancer une act iv i té atone.

Au Japon, le taux d 'escompte est resté inchangé (0,5 %) af in de don-

ner du souff le à la croissance et prévenir la déstabi l isat ion de la par i té

dol lar-yen qui pourrai t aggraver les di f f icul tés du système bancaire.

Les taux à Iong terme

Les taux longs ont évolué de manière contrastée. Aux Etats-Unis, i ls

sont relat ivement élevés par crainte des tensions inf lat ionnistes l iées au

dynamisme du marché de l 'emploi . Toutefois la Réserve Fédérale n 'a

pas jugé ut i le un resserrement de la pol i t ique monétaire, les indicateurs

économiques étant favorables. A l ' inverse, en Europe, les rendements à

long terme sont descendus au-dessous de ceux observés aux Etats-Unis.

Cette déconnexion entre les marchés américain et européen a const i tué

l 'un des événements majeurs en 1996.

4.1 .7 Les ruancHEs DEs cHANGESl-accalmie du marché des changes s 'est t radui te par une évolut ion

favorable du dol lar américain qui s 'est régul ièrement apprécié face auxmonna ies européennes tou t au long de l 'année 1996, bénéf ic ian t a ins ide la détente des taux en Europe. Ainsi , le bi l let vert s 'est apprécié de16% v is à v is du f ranc su isse , de 10 7"v is à v is du yen e t de 8 % v is à v is

du mark et du f ranc f rançais. Ce mouvement à la hausse a été possiblegrâce à la conjonct ion d 'é léments favorables : l 'af fermissement de lacroissance américaine, la maîtr ise de l ' inf lat ion et le di f férent ie l des tauxent re l 'Europe e t les E ta ts -Un is . A f in décembre 1996, le do l la r s 'échan-geait à 524 FCFA contre 498 FCFA un an plutôt.

Le repl i du yen face au bi l let vert a permis à l 'économie nippone dese redresser t imidement au second semestre 1996.

Le mark a perdu 7 ,2o /o de sa va leur face au do l la re t 10 ,7 %face à lal i re i ta l ienne. La morosi té de l 'act iv i té économique, la montée du chô-

Page 17: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

L'environ nement international

mage en A l lemagne passant de 9 ,9 % à 11 ,4 7o en t re 1995 e t 1996 e t lepoids du déf ic i t budgétaire ont largement contr ibué à la dépréciat ion del a m o n n a i e a l l e m a n d e .

Par ai l leurs, le marché des changes a été marqué par le retour de lal i re i ta l ienne dans le SME après sa sort ie en 1994.

1.2 TÉVOLUTION DEs COURS DES PRODUITS DE BASE

L'année 1996 est marquée par une évolut ion constrastée des coursdes produi ts de base. Certains te ls que le pétrole, l 'Uranium et l 'orvoient leurs cours s 'é lever alors que d'autres te ls que le cacao, le sucre,le phosphate voient leurs cours dimrnuer.

1.2.1 Le pÉrnole

Les prix du pétrole brut sont restés assez élevés en 1996, un niveaurecord ayant été atteint au mois d'octobre : 24.4 $ le bari l , soit la moyen-ne la plus élevée depuis décembre 1990. Ce raffermissement des courspar rapport à I 'année précédente (+ 21,8%) résulte de la forte demandeoccidentale suite à I 'hiver r igoureux dans I 'hémisphère Nord (Amériquedu Nord et Europe), de I 'abaissement du niveau des stocks des opéra-teurs, part icul ièrement aux Etats-Unis, du regain de tension en lrak, dela progression des besoins de I 'Asie et de I ' impact l imité des quanti tésde brut que Bagdad est autorisé par I 'ONU à exporter en vertu de I 'ac-cord "pétrole contre nourri ture".

1.2.2 Le eots

Malgré les problèmes persistants d 'approvis ionnement en grumes

ressent is par la major i té des industr ie ls, part icul ièrement les asiat iques,

Cours du pé t ro l e (B ren t ) (Moy annue l l es )

24,OO22,00

h 2o.oo: 1 8 , 0 0

1 6,001 4.00

_ _ _ _ : _,/ _ _i_ - _Li_ _ _ _ _i_ _ _ _ _'. _ - - _.r _ _ _- - _ _ y - - - -i- - -- - I - - - -.\r- -i- - - - -'. - - - - J -,2 -

a ; - - - - -l- - - - -i. - - - - ; - - - -}:-i-J- - - -

26,00

22,N

o 18,00

14,00

r 0.00

source : Marchés Tropicaux et N4éditerranéens

Page 18: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

L'envi ronnement international

les prix du bois brut Sont restés à des niveaux relativement bas, après lahausse histor ique des grumes asiat iques en 1993 et la fermeté des coursde 1994 pour les grumes afr icaines.

Le secteur des bois d'oeuvre entre dans une phase de profonde réor-ganisat ion. En ef fet , la Malais ie et l ' lndonésie recentrent leur out i l detransformat ion sur les produi ts en aval , à plus for te valeur ajoutée, soi t pardes mesures autor i ta i res, soi t par des taxes importantes à I 'exportat ion.

Le Brési l , adossé à ses immenses réserves, devrai t occuper une placegrandissante sur le marché internat ional , notamment sur les segmentstradi t ionnels du bois d 'oeuvre (sciage, placages et contre-plaqués).

L 'Afr ique Centrale, avec ses forêts au potent ie l peu entamé, estdevenue un l ieu de convoi t ise pour les importateurs de grumes, maiségalement pour les invest isseurs asiat iques qui cherchent à rapprocherleurs usines de transformat ion des sources d 'approvis ionnement. LeGabon, le Cameroun et la centrafr ique sont pour l 'heure les plusconcernés par ce redéploiement.

1.2.3 L'uRllrurvr

Au terme de seize années de cr ise, le cours du métal sur le marchél ibre est en t ra in de connaître une brutale accélérat ion. En ef fet , depuisle début de I 'année, la l i v re d 'oxyde d 'u ran ium le "ye l low cake " , hors dumarché protégé américain, a vu son pr ix bondir de 3O%. Une premièreéclairc ie, b ien que t imide, s 'est manifestée en 1995 : les pr ix de l 'oxydecommerc ia l i sé à l ' i n té r ieur des Eta ts -Un is ava ien t en tamé une len teremontée qui avai t porté le cours moyen du yel low cake à 9,44 $ la l ivre.Le ra len t issement de I 'o f f re russe , qu i depu is 1991, ava i t fa i t p longer lemarché, les ressources internes insuff isantes pour enrayer la hausse descours sur le marché protégé américain sont les facteurs expl icat i fs de cephénomène de hausse. La tai l le des stocks mondiaux d 'uranium est est i -mée à 75 000 tonnes, sort 62,5 semaines de consommation.

1.2.4 Le sucne

L'abondance de la réco l te de la campagneg5/96 avec i19 ,7 M t desucre, sous I 'ef fet des condi t ions météorologiques favorables, de I 'ex-pansion des superf ic ies récol tées et d 'un emploi accru des intrants agr i -coles, a entraîné I 'ef f r i tement des cours du sucre en 1996 (soi t un reculde 9,5/" par rapport à 19g5). Le marché a été handicapé par la fa ib les-se de la croissance de la consommation face à la hausse de la produc-tion, en particulier dans les pays en développement, ce qui a entraînéun excédent de 5,5 Mt sur /es marchés internationaux.

Page 19: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

L'environ nement internationa I

ropicâux et Méditerranéens

1.2.5 - Le cnourcHoucLe marché mond ia l du caoutchouc demeure dépr imé en 1996, avec

des cours infér ieurs à ceux de 1995, soi t un recul de 13%. Cette baisse

des cours résu l te de la fa ib lesse de la demande de pneumat iques dans

les pays industr ia l isés du fai t du f léchissement des ventes de véhicules

en part icul ier en Europe et aux Etats-Unis, de l 'équi l ibre précaire entre

l 'o f f re e t la demande mond ia le , de I 'abondance de la p roduc t ion mon-

d ia le e t en f in l ' imprév is ib i l i té de la po l i t ique des achats de la Ch ine qu i

n 'a pas importé massivement après le typhon qui a ravagé ses planta-

t ions.

source : Marchés Tropicaux et Médi terranéens

Page 20: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

L'environ nement internationa I

1.2.6 - Le carÉEn 1996,les prix prat iqués en 1995 se sont maintenus dans un pre-

mier temps avec une certaine fermeté jusqu'à I 'arr ivée de la saison froi-de dans I 'hémisphère sud, qui s'est avérée, comme en 1995, douce etsans danger pour les caféiers. Dès lors, les cours se sont mis à baisser.

La faiblesse des stocks de café vert dans les pays consommateurs t35% en l 'espace d'un an) résultant de la technique des f lux tendusadoptée par les grands torréfacteurs, la récolte catastrophique au Brésilet la politique de limitation des exportations par les principaux produc-teurs ne sont pas parvenues à éviter la chute des prix.

1.2.7 - Le cncnoLe marché a croulé cette année sous une avalanche de fèves de

cacao ivoiriennes et pourtant les prix ne se sont pas effondrés, sansdoute grâce à la progression constante de la consommation mondialede chocolat, surtout perceptible en Europe et en Asie. La Côte-d'lvoirea enregistré, lors de la saison 95/96, la plus abondante cuei l let te de sonhistoire : 1,2 mi l l ion de tonnes. De ce fai t , la product ion mondiale aatteint des sommets jamais égalés (2 877 000 tonnes), soit un excédentde production de I 'ordre de 133 000 tonnes avec des stocks à 1 404 O0Otonnes, soi t 51 ,7o/o de la consommation annuel le. Mais la consommationmondiale progresse d'année en année : en I 'espace de quatre ans, lesbroyages de fèves ont progressé de 17%. Ainsi, le prix de la fève s'est-i l s tabi l isé à plus de 1 000 DTS la tonne jusqu'en f in 'd 'année, après unpic en ju in de 1 060 DTS la tonne.

Cours du café (Moy ahnuelles)

1988 1989 1990 l99 l 1992 1993 1994 1995 1996

_>Arabica -:FRobusta

400,00

350,00

300,00

o 250,00

; ?00,00o t so,oo

100,00

50,00

0,00

Page 21: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

[environnement international

Cours du cacao (Moy annuel les)

I 200 ,00

1 I 00 ,00

r 000,00

900,00

800 ,00

700,00

- - -\i=- - - .i - - - -.i - - - -.'l - - - - -i- - - - i-- - -l- -- - - - i - - -: <i- - - -.- - - - -- --/-;' - - -+- - - -- - --i-- --.i - - - - Y\t---#- - -l- - - - -i- ----

Les proposi t ions de la Commiss ion de I 'Union Européenne sur I 'u t i l i -sat ion dans la composit ion du chocolat de 5"/" de matières grasses végé-tales, autres que le beurre de cacao (kari té, i l l ipé, hui le de palme...) sontvivement contestées au sein de l 'UE par certains états membres. Cesproposit ions pourraient réduire les importat ions de cacao entre 120.000et 150.000 T par an.

1.2.8 L 'nutu DE PALME

Le marché de I 'hui le de palme brute a souffert en 1996 de la baissede la demande à I 'exportat ion et de I 'abondance des produits oléagi-neux. Aussi, les cours de I 'hui le ont reculé de 160/o par rapport à 1995,pour s'établ ir à 535,34 $ la tonne en 1996 contre 636,91 $ la tonne en1995.

Cours de l ' hu i l e de pa lme b ru te (Moy annue l l es )

200,001988 r989 r990 r991 r992 I993 ' , r994 1995 I996

7 s0,00700,006 50,00600,00550,00

F 5oo.oo6 450,00

400,00350,00300,00250,00200,00

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L'environ nement i nternat ional

1 .2 .9 L 'ORLe pr ix de I 'once d 'o r a a t te in t des sommets en tou t début d 'année,

cu lminant à p lus de 410 $ sous la p ress ion d 'une vague d 'achats spécu-

lat i fs pr incipalement orchestrée par des fonds d' invest issement nord-

américains. L 'écart grandissant entre la product ion minière et la deman-

de, coup lé au ra len t issement Passager de la p roduc t ion en Af r ique du

Sud en 1995, a poussé les p r ix à la hausse. Ma is I 'a t t ra i t des f inanc ie rs

n 'a é té que de cour te durée. Vers la mi -1996, les p r ix on t commencé à

re f luer sér ieusement jusqu 'à passer sous les $ 370 I 'once en f in d 'année,

en ra ison d 'une ba isse des achats de l ' l nde (p remier acheteur d 'o r au

monde) et de la Chine. En outre, les ventes à terme des producteurs ont

nettement repf lS au quatr ième tr imestre, entraînant une cerLaine tension

sur les taux des prêts en or, ce qui a également contr ibué à la grande

morosi té de ce marché.

para l lè lement , le marché s 'es t mis à c ra indre des ventes d 'o r par les

banques centrales européennes dans le cadre de la préparat ion à la

monnaie unique af in de permettre à leur pays de réduire leur dette et

de se conformer aux cr i tères de convergence'

1 .2.10 LE PHOSPHATE

La progress ion de la demande mond ia le de phosphate e t ce l le des

autres produi ts dér ivés n 'ont pas été suf f isamment importantes Pour

t i rer les pr ix du phosphate brut à la hausse, d 'où le recul des cours du

phosphate de 8 ,1yo en 1996 Par raPPor t à 95 , s 'é tab l i ssant à 221,28FF

la tonne contre 240,85 FF/T en 1995.

Trooicaux et Médi terranéens

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L'environnement internationa I

Cours du phosphate (Moy annueljes)

- - È - - - i - - - z t - - - - i ' - - - ' i - - - - - i - - - - i - - - -4 - 1 - - - = 1 , - - - i - \ - i - - - - 1 - - - - - i - - - - i - - - -- - -

: - - - - ' : - ' - - - i - - - \ - - -

1 - - - - - i - - - - i - - - -- - - I - - - - f - - - - - a - - - - 1 . \ - 1 -

5 2 5

4 5 0

" 3oo

2 2 5

1 5 0

ropicaux et Méditerranéens

Le marché des phosphates s 'est caractér isé par le bas niveau desstocks céréal iers mondiaux, le raf fermissement des pr ix des céréales,des graines oléagineuses et des produi ts non céréal iers qui ont déter-miné un accroissement de la consommation d 'engrais en 95/96, pour ladeuxième année consécut ive après une tendance de baisse qui a duré5 a n s .

La FAO est ime que la consommation d 'engrais aura augmenté de 5%en 95/96 pour passer à 128 Mt. C'est pr incipalement en Chine que lademande d 'engra is s 'es t accrue le p lus sens ib lement , pu is en Amér iquedu Nord et , dans une moindre mesure, en Asie du Sud, en EuropeCentrale et au Proche-Orient, tandis qu'en Amérique Centrale etAmérique du Sud, la demande étai t en baisse. Une croissance margina-le de la consommation est prévue en Afrique et une réduction progres-sive en Europe Occidentale.

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DruxtÈvr Pnnrrr

Activité Nationale

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Activité nationale

II. ACTIVITE NATIONALE

II.1. LES OUATRE GRANDS PRODUITS D'EXPORTATION

11.1.1 Le pÉrRole

En 1996,le prix du brut a augmenté contrairement aux estimations àla baisse du premiersemestre 1996. l l est passé de 16,36 $ en 1995 à19,59 $ par bar i l .

La production

La production du brut gabonais en 1996, a été de 18,277 mil l ions detonnes, soit une légère hausse de0,7o/o par rapport à l 'année 1995. Cemaintien de la production est dû à l 'effort réal isé sur l 'ensemble despuits de Rabi.

Les exportations

Les exportations de brut ont augmenté de 6,37 7" par rapport cellesde 1995. Cette hausse a été possible grâce entre autres à l 'améliorat iondes capacités d'évacuation du brut.

Les prix

En 1996, le prix moyen du Brent a été de 20,69 $/ baril, soit unehausse de 21,70 o/o par rapport à l'année 1995. Le prix moyen retenupour le brut gabonais a été de 19,90 $ par bari l et le taux de changemoyen de 51 1,6 FCFA.

Les investissements

Les investissements réal isés pour maintenir le niveau de la produc-t ion à 18 mi l l ions de tonnes ont été supér ieurs à ceux réal isés en 1995.

Les effectifs

L'ensemble des effectifs a baissé d'environ 5 7" par rapport à l'annéeprécédente. La masse salariale a été stable.

La situation financière

La situation f inancière a été meil leure qu'en lggs pour l 'ensembledes pétrol iers. Cette améliorat ion est due à la hausse du prix de bari l depétrole et du cours du dol lar.

Les services pétroliers

Les services pétroliers assurent les activités de recherche et dévelop-pement à la demande des opérateurs pétroliers. Ces sociétés sont des

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Activité nationale

fi l iales des grands groupes internationaux. L'act ivi té a été meil leure quecelle de 1995. La valeur ajoutée a été en hausse de 12,5 o/" par rapportl 'année précédente.

Les investissements

l ls ont augmenté de 15% par rapport à l 'année 1995. Cette hausseest le fait de :

I l 'achat du matériel d'équipement,

I la construction d'un apparei l de forage,

I l 'aménagement des bureaux.

Les effectifs

Contrairement aux sociétés pétrolières, les effectifs dans ce secteuront été en hausse en raison d'un regain d'act ivi té.

f f .1. 2 Le MnrucaruÈseLe gisement de Moanda place le Gabon au trois ième rang des pro-

ducteurs mondiaux de manganèse après l 'ex-URSS et l 'Afr ique du Sud.

La Comilog exploite deux produits :

I le minerai métal lurgique qui représente 95 " /" de la product ion envolume et 90 o/o en valeur, destiné aux usages sidérurgiques.

I le bioxyde de manganèse servant à la fabrication des piles élec-

tr iques.

Au cours de l 'année 1996, l 'env i ronnement économique de la com-pagnie s 'est sensiblement amél ioré et la demande de produi ts métal lur-giques a été soutenue.

La production

Pour faire face à la demande soutenue des clients, la production en1996 a été portée à 1 983 000 tonnes, contre 1 934 425 tonnes en 1995,soit une légère progression de 2,51 o/o par rapport à I'année précédente.

Les ventes

Elles ont connu une hausse de 2,64 7" en 1996 par rapport à cel lesde 1995. El les ont été de 2 063 000 tonnes contre 2 O1O 000 tonnes en1 995.

Les prix

Le prix de vente moyen a été de 7d $ par tonne pour un taux dechange moyen de 5,15 Francs Français soit 38 625 FCFNtonne. Ce prixest en hausse par rapport à l'année précédente.

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Activité nationale

Les investissements

En 1996, les investissements ont été de 3 Mil l iards de francs CFAcontre 2,771 Mil l iards en 1 995, soit une hausse de 8,26 o/o et ont concer-né l 'achat d 'équipement min ier .

Les effectifs

Les effectifs au 31 Décembre 1996 ont été de 1403 personnes contre1452 personnes en 1995, soit une baisse de 3,37 o/o. La masse safarialea été de 1 1,2 mil l iards de francs CFA.

La situation financière

La situation financière s'est améliorée en 1 996,le chiffre d'affaires estpassé de 71,4 mil l iards de francs CFA en 1995 à 80 mil l iards de francsCFA en 1996. Le bénéfice net a augmenté de 16,44 o/o par rapport àl'année précédente (1 l milliards de francs CFA en 1996 contre 9,447 ml-l iards de francs CFA en 1995).

ll.1 .3 [UnnruruurLes gisements d'uranium sont situés au sud-est du pays et sont exploi-

tés par la Compagnie des Mines d'Uranium de Francevi l le (coMUF).Malgré l 'embell ie des cours de l 'uranium au niveau international sur

le marché libre, I'activité de la COMUF est confrontée à des difficultésliées à l'appauvrissement de ses gisements.

La production

En 1996, la production d'uranium gabonais a été de 564 tonnescontre 623 tonnes en 1995, soit une baisse de9,47 % due aux dif f icul-tés d'exploitat ion de l 'uranium de bonne quali té.

Les exportations

Les exportations en 1996 ont connu une baisse de 7,97 "/" ( 600tonnes en 1996 contre 652 en 1995) due à la concurrence sur le marché.

Les prix

Face aux prix pratigués sur le marché international (1 2 5OO F.CFA à14 000 F.CFA), la CoMUF a négocié son prix de vente avec son princi-pal cl ient et act ionnaire. Ainsi son prix moyen annuel en 1996 a été de23 515 FCFA/kg contre 23 712 FCFNkq l'année précédente.

La commercialisation

Le chiffre d'affaires 1996 a été de 14 109 millions de FCFA contre 1 5460 mil l ions en 1995, soit une baisse de 8,747o due à la diminution desexportations et du prix de vente.

I

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Aaivité nationale

En 1996, la-valeur ajoutée a enregistré une baisse.de 19,84 o/o parrapport à I 'année précédente.

Les investissements

Les investissements en 1996 ont augmenté de 3,65 %. Ces investis-sements ont concernés les achats des biens d'équipement, de véhicules,d'autres outi ls de production et la construction d'un bâtiment.

Les effectifs

Au 31 Décembre 1996, les effectifs ont été de 350 personnes contre373 personnes à la même période en 1995. Cette baisse est due à lapol i t ique de restructuration mise en place depuis 1992.

La situation financière

Le résultat net de la société en 1996a été négati f : 6 749 mil l ions deFrancs CFA contre un résultat posit i f de 45 mil l ions de francs CFA en1995. Ce défici t est dû à l ' intégration obl igatoire des provisions pour fer-meture qui se sont ajoutées aux charges de fonctionnement.

l l .1 .4. Le eors

La forêt gabonaise couvre environ 22 mill ions d'hectares soit près de

85% de la superf ic ie du pays.

Le potent ie l commercial total est est imé à 400 mi l l ions de mètres

cubes dont 130 mi l l ions de mètres cubes d'Okoumé avec un accroisse-

ment annue l courant de 3 à 5 mi l l ions de mèt res cubes . Le vo lume

annuel du bois produi t par l 'exploi tat ion forest ière osci l le autour de 2

mi l l ions de mètres cubes et ne concerne qu'une soixantaine d 'essences

sur un total de 400 essences forest ières connues.

La quasi totalité de cette production forestière est exportée sous

forme de grumes et une faible proport ion (7%) est t ransformée locale-

ment dans le souci de rentabi l iser les basses qual i tés non exportables.

La commercial isat ion de l 'Okoumé et de l 'Ozigo font l 'objet d 'un mono-

po le de l 'E ta t géré par la S .N.B.G. Ouant à la commerc ia l i sa t ion des Bo is

divers, e l le est le fa i t des exploi tants forest iers eux-mêmes.

La production

Plafonnée à 2 mil l ions de mètres cubes par décision prise en conseildes ministres du 2 février 1996, la production du bois en 1996 a atteint2,4Oq mil l ions de mètres cubes ( i l n'est pas tenu compte ici de la pro-duction l ivrée aux unités de transformation par les industr iels à part ir deleurs propres chantiers forestiers) contre 2,388 millions de mètres cubes

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Activité nationale

en 1995, soit une hausse'de lo/o malgré -ra possibi l i té donnée à laSociété Nationale des Bois du Gabon (s.N.B.G.) d'acheter à un prix infé-r ieur à 30% tout bois produit hors quota.

Évolution de Ia production de 1gg4 à 1gg6

En milliers de m' 1994 1995 1996 % 96/9s

OKOUME/OZIGO

BOIS DIVERS

1.666,7

460,1

1.842

546

1 903506

3"/o

-7%

TOTAL 2.126,9 2.388 2409 1 %S o u r c e s : S N B G ; S E P B G

Cette augmentat ion est le fa i t de la product ion des bois commercial i -sés par la S.N.B.G. (essent ie l lement I 'Okoumé), avec un accroissement de37" par rapport à 1995 (soi t 1,903 mi l l ions de mètres cubes contre j ,842mif l ions de mètres cubes. Les bois divers ont enregistré une baisse de 7%.

Le dépassement du quota f ixé par le Gouvernement s 'expl ique pr in-c ipalement par l 'exploi tat ion massive de la première et la deuxièmezone où les coûts de product ion sont moins élevés et l 'augmentat ionconsidérable des coupes fami l ia les non concernées par le cont ingente-m e n t .

Les exportations

Les exportat ions augmentent de 5,97" du fait essentiel lement desexportat ions de l 'Okoumé.

les exportat ions d'Ozigo ont chuté de 24,77" passant de 157 809 m3en 1995 à 1 18 887 m3 en 1996. Cette baisse qui suit cel le de la pro-duction (-13,3"/") s 'expl ique par le niveau faible du prix de cette essencepar rapport à l 'Okoumé.

Les exportations des Bois divers ont chuté de 12,6o/o. Ceci s'expliquepar l 'existence d' importants stocks en Asie et la faiblesse du dol lar.

Évolution des expo rtations de 1994 à 19g6

En mîlliers de m' 1994 1995 1996 96/9s

OKOUME/OZIGO

BOIS DIVERS

1482

423

1711

508

190

444

11,40/o

-12,6%

TOTAL 1.905 2.219 2.351 s,gyo

Sources: SNBG ; SEPBG

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Activité nationale

É,volution du marché Okoumé, OzÎgo de 1994 à 1996

en o/o 1994 1995 1996

EUROPE

AFRIOUE

AMERIOUE

MOYEN ORIENT

ASIE

44lo

1j%o

27o

3lo

41o/r

34%

7Yo

07o

SYo

537o

27lo

60/o

lYo

5To

6104

TOTAL 100% 1007o 100yo

Sources : SNBG

Après avoir occupé le 1* rang sur le marché du bois gabonais (70"/"

en 1991), l 'Europe occupe le 2" rang (27"/"), loin derr ière l 'Asie (61"/")

Les principaux pays importateurs des grumes gabonaises (1995'

19e6)

Les prix

Alors que la production et les exportations de bois ont augmenté parrapportà 1995, le prixà I 'exportdu mètre cube Okoumé a baissé, pas-sant de 81 323 francs CFA en 1995 à 80 738 francs CFA en 1996. Cettebaisse de prix s'expl ique par la qual i té du bois. Le prix de I 'Ozigo a enre-gistré une hausse de 4"/" (58 837 francs CFA le mètre cube en 1996contre 56 591 francs CFA en 1995). Pour ce qui est des bois divers, leprix moyen est passé de 93 632francs CFA le mètre cube en 1995 à 1 13550 francs CFA en 1996.

Les stocks

Le volume des stocks d'Okoumé et d'Ozîgo au 31 décembre 1996est de 62 537 ,5 m3 (soit 52 263,9 m3 d'Okoumé et 10 273,6 m3d'Ozigo).

o/o marché 1995 1996

Chine

France

Japon

Turquie

Phil ippines

lsraël

Grèce

Maroc

Hong Kong

Autres (23 pays)

17%

227o

16lo

5Yo

1ÙVo

67o

4o/o

40Â

2lo

12%

281"

19o/"

14%

6o/o

57"

47o

4Vo

4o/"

3lo

127o

TOTAL 1OQ"/o 1O0o/o

Page 32: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

celui-c i représente une valeur de 3,321 mi l l iards de FCFA. Le volumedes bois divers se chiffre à 62 235 m3.

La pol i t ique d'aménagement durabfe des forêts au Gabon

compter de l 'an 2000. Ainsi , en étroi te col laborat ion avec certains parte-naires du secteur pr ivé et des ONG présentes au Gabon, i l s 'est résolu-ment engagé dans un Processus de ges t ion e t d 'aménagement durab lesdes forêts ; p lusieurs in i t iat ives et des expér iences pi lotes en coursdevraient permettre d 'obtenir des résul tats à court et moyen termes :

I Réal isat ion des études prél iminaires et rédact ion du plan d 'amé-nagement du mass i f fo res t ie r de la Bokoué (Es tua i re ) . Ce p lan d ,aména-gement p i lo te a é té f inancé par l 'O . l .B .T . (Echéance : 1gg4 - 1996) . l lcouvre une superFic ie de 100.000 ha ;

I Projet Forêts et Environnement (P.F.E.) . Ce projet est f inancé par laBanque Mondiale et couvre 225.00O ha (Mfoulenzem : Sud-Estuaire). Lestravaux dudi t projet se poursuivent encore (1993 - 1998);

I Projets de la Fondat ion de la Forêt Gabonaise (F.F.G.) f inancés parl a S . N . B . G . e t c o u v r a n t 1 , 5 m i l l i o n s h a s u r l e s n e u f ( 9 ) p r o v i n c e s ( 1 9 9 6 -1997), etc.

Le but de ces aménagements est d 'assurer une sécur i té d 'approvi-s ionnement pour nos indus t r ies fu tu res en essences de qua l i té e t envolume suff isant.

( industrial isation de la f if ière bois

Une commission interministér ie l le pour l ' industr ia l isat ion de la f i l ièrebo is s 'es t tenue du 1er Août 1995 au 13 Janv ie r 1996. Ses pr inc ipa lesconc lus ion on t é té ce l les -c i :

Sur l ' i ndus t r ia l i sa t ion , imposer un av is p réa lab le par un comi té in te r -ministér ie l à tout projet d ' industr ia l isat ion, un taux de transformat ionlocale progressi f de la product ion forest ière de 50% en l 'an 2OOO et de907" en I 'an 2025 et un quota d 'ut i l isat ion du bois au moment de l 'at t r i -bu t ion des marchés d ' in té rê t pub l i c .

Sur la commercial isat ion, réduire progressivement les exportat ionsde grumes de 7"/" en 1996, 10o/o en 1997 , 277" en 1998,35% en 1999 eT50% en l 'an 2 000 ; répr imer tout dépassement de quota d 'exportat iondès 1997 ; et renforcer la format ion et la recherche dans les mét iers dubois et de la forêt .

Page 33: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

_ Sur le plan économique, créer dans la comptabi l i té des entrepr isesforest ières une provis ion pour I ' industr ia l isat ion du bois déduct ib le del ' impôt et à ut i l iser dans deux ans ; appl iquer la TVA à la total i té de laf i l i è re bo is ; app l iquer le rég ime d 'admiss ion tempora i re normal ou ce lu id 'entrepôt aux matér ie ls et marchandises importées par l ' industr ie loca-le ; c lasser les matér ie ls d 'équipement et d ' invest issement nécessaires àla f i l ière bois au taux rédui t de 10o/o.

II.2 L'AGRICULTURE, L'ELEVAGE, LA PECHEL'agr icul ture, l 'é levage et la pêche se caractér isent par la coexisten-

ce de deux secteurs :

un secteur moderne dominé par les structures de product ion pr ivéeset para état iques, nous ci terons par exemple AGROGABON, sosuHoet AGRIPoG en ce qui concerne I 'agr icul ture, SOGADEL pour l ,é levageet Amerger pour la pêche

un secteur rural ou art isanal dont la product ion dest inée essent ie l le-ment à l ' au toconsommat ion , i l y a quetques années, v ien t de p lus enplus approvis ionner les marchés en vivres, réduisant ainsi la dépendan-ce vis-à-vis des produits importés.

11.2.1 AcnlculruReon dist ingue dans I 'agriculture, deux types de cultures :. les cultures vivr ières et maraîchères ;o les cultures de rente.

Les cultures maraîchères et vivrièresPratiqués avant tout par les paysans et quelques sociétés, i l y a

quelques années ; les cultures vivr ières et maraîchères sont de plus en plusexercées par des Gabonais habitant dans les principales vi l les du pays.

Le secteur traditionnelAfin de développer le secteur maraîcher et vivr ier tradit ionnel, deux

instruments ont é!é mis en place : l ' lnst i tut Gabonais d,Appui auDéveloppement (IGAD) et I 'Appui au paysannat Gabon ais

' / Fonds

International pour le Développement de I 'Agriculture (APG/FIDA).

L'IGAD

ff GAD est une association à but non lucratif créée en juin 1992 parla Républ ique Gabonaise et ELF Gabon. r l est présent dans deux pro-vinces, I 'Estuaire (périmètres vivr iers d'Ayeme, Nkan, Nzamaligue, A'kok,Nzobourg etc., périmètre maraîcher d'owendo, d'ADL et du pKB) et leWoleu Ntem (périmètre maraîcher d'Oyem).

Après trois années d'act ivi té, l ' IGAD a généré plus de i 50 entreprisesagricoles privées. Celles-ci approvisionnent mensuellement les marchés

Page 34: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Aaivité nationale

de Librevi l le à raison d'environ :- 13 tonnes de légumes ;- 15 tonnes de produits vivr iers ;

Répartition des cultures sur le périmètre vivrier de l'Estuaire au 31décembre 1996

Types de cultures Surface totale en m'

Cycr-c LoNG

Ananas

B a n a n e

Canne à sucre

M a n i o c

Total

27 589807874585

355501 4851 1

Cvcu couRT

Auberg ine

Arachide

Gombo

Mal's

Ose i l le

P iment

Taro

497243862

321813854161 33

20236372

Total 151049

cycle court

cycle long :

. ce sont /es cu/tures récoltées au bout de trois mois maximum

ce sont /es cultures récoltées au bout d'une année au moins

Superficie cultivable sur les périmètres maraîchers au 31 décembre 1996

superficiecultivable (m')

superficiecultivée (m')

Nbre de parcellesen exploitation

Owendo

ADL

PKB

Oyem

27000

64000

1 2800

8800

6670

1 7 2 1 7

4500

31 00

25

57

9

I

L'APG/FIDA

Contrairement à l ' lGAD, dont I 'act iv i té est concentrée autour desgrands centres urbains, APG/FIDA s ' intéresse aux paysans. l l répond à lapol i t igue du Gouvernement qui souhai te accorder une at tent ion pr ior i -ta i re au développement des pet i ts paysans.

Page 35: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

En 1995,le projet a commercial isé 54 tonnes de bananes et de

manioc, dont gO,S ionnes dans le Woleu-Ntem et 17,5 tonnes dans

I 'Ogooué-lvindo.En 1996, des centres de grouPage ont été mis en pllc_e,^et c'est par

"r^ qr. sËst faite la commercial isi t ion des produits' 80,8 tonnes de

vivres ont donc été commercial isées en 1996, dont 46 tonnes dans le

Woleu-Ntem et 34,8 tonnes dans l 'Ogooué-lvindo'

Le secteur moderne

AGRIPOG est le principal producteur des cultures maraîchères' Sa

production a évolué de la manière suivante depuis 1994 :

Produits 1994 1995 1996 * 96/9s

Tomates en kgPiments en kg

Poivrons en kg

341 745105 766

4s 561

327 00068 000s0 000

330 00062 00051 000

0,9 0a

- 8 , 8 %

2 T o

Source : Agrîpog* estimation

Les prix des produits sont restés inchangés en 1 996 : 1 100 FCFA le

ki lograÀme de iomate, 1500 FCFA le ki logramme de piments et 1600

FCFA le ki logramme de Poivrons.La valeur ajoutée de la société a augmenté de 1 ,4y" en 1996 et le

chif fre d'affaires deO,7o/o ( i l est passé de 550 mil l ions de FCFA en 1995

à 554 mil l ions de FCFAen 1996). AGRIPOG a employé 235 personnes

parmi lesquelles 10 temPoraires.

Les investissements sont est imés à 45 mil l ions de FCFA, en baisse de

597" par rapport à 1995.

La SIAEB cult ive le mais et le soja. El le procède à une diversif icat ion

de ses activités par la culture du café et du tabac '

Les cultures de rente

Comme les cultures maraîchères et vivrières, les cultures de rente

sont el les aussi réal isées par des paysans et des sociétés, toutes para-

publiques. On citera entre autres SOCAGAB pour le café et le cacao,

HEVEGAB pour I 'hévéa.

Le café et le cacao

La culture de ces produits est prat iquée essentiel lement dans le

Woleu-Ntem, l 'Ogooué lvindo , l 'Ogooué Lolo et le Haut-Ogooué par

la SOCAGAB et un grand nombre de peti ts planteurs'

Le cepÉLes achats de café auprès des planteurs par la caisse café-cacao se

sont chif frés à 218 tonnes lors de la campagne1995-1996, soit une haus-se de 37o/o par rapport à la campagne 1994-1995.

Page 36: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

AAivité nationale

Achat et vente de café

94/9s 95/96 o/o

achats

ventes focales

exportation

prix au planteur (F.c.falkg)

1 59 tonnes42 tonnes

422 tonnes225

218 tonnes26 tonnes60 tonnes

225

37o/"-387"

-85,8%

Source : Caisse de stabilisation

Les achats ci-dessous ne concernent que le café cerise qui fait l 'ob-jet d'un traitement avant d'être vendu. ll n'est pas tenu compte du cafémarchand en provenance des pays voisins, notamment du Congo.Uachat du café marchand en provenance du Congo a eu lieu lors de lacamPagne 1994-1995. En 1995-1996, la Caisse de Stabilisation et dePf,réquation n'a vendu que la production locale, ceci s'explique par labaisse considérable des exportations (60 tonnes en 1996 contre 422tonnes en 1995, soit une baisse de 860/o). Cette baisse s'explique aussipar le mauvais état de l 'usine de décort icage et le viei l l issement desplantat ions.

Le prix du ki logramme au planteur n'a pas varié,225 francs CFALe cacao

Les achats de cacao grade 'l et grad e 2 aux planteurs par la caisse destabilisation s'élèvent respectivement à 849 tonnes et 173 tonnes soitdes hausses respectives de 25,9o/" et 73o/o par rapport à la campagne1994-1995.

Achat et yente de cacao

Source ; Caisse de stabi/isation

Comme pour le café, les achats de cacao bénéficient aussi parfois del'apport des pays voisins (Guinée Equatoriale et Cameroun), non comp-tabilisé dans les achats au planteur; d'où la hausse des exportations(13"/" et 139"/" respectivement pour le grade 1 et le grade 2). Cette haus-

94/95 95/96 %

cAcAo cRRoe 1

achats

exportations

prix au planteur (FCFA/kg)

674 tonnes571 tonnes

400

849 tonnes643 tonnes

400

25,960/o

12,60/o

cAcAo cnnor 2achatsexportationsprix au planteur (FCFA/kg)

100 tonnes191 tonnes

150

173 tonnes457 tonnes

150

73%139,30/o

Page 37: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

se s 'expl ique aussi par une appréciat ion de la compét i t iv i té du cacao

gabonais sur le marché internat ional .

Le pr ix du ki logramme au planteur n 'a pas var ié , 40O francs CFA pour

le cacao grade 1 150 francs CFA pour le cacao grade 2'

Le café et le cacao sont produi ts aussi par la SOCAGAB' El le est

implantée dans quatre Provinces.

1 opérations zonales intégrées

2 blocs agro-industriels et centre d'appuitechnique

3 centres d'appui technique uniquement

La production de SOCAGAB est estimée à 23 tonnes pour le café et

110 tonnes pour le cacao, cor respondant respec t ivement à 5 ,2 mi l l ions

de francs CFA et 44 mi l l ions de. f rancs CFA. El le est en hausse de 2,1o/o

el 3,7o/o Par rapPort à 1 995'

La SOCAGAB a employé en 1996,286 personnes dont 243 tempo-

raires et 7 cadres.

Source :SOCAGAB* Estimation

Cette product ion est obtenue de façon naturel le, sans fert i l isat ion ni

uti l isation des traitements phytosanitaires, les dotations budgétaires

ayant baissées.

L'HÉvÉa

surfaces mises en saignée en mi l ieu industr ie l , malgré une baisse du pr ix

sur le marché in te rna t iona l .

Province Nbre d'opérations Surface cultivée' Culture

Woleu Ntem

Ogooué-Lolo

Haut - Ogooué

Ogooué- lv indo '

4z12

436 ha

260 ha

173 ha

24 ha

cacao

cacao

café

cacao et café

Produæion de ca{é et de cacao par la SOCAGAB

1994 1995 1996 " 95/96

Production en tonnecacao

café

Taux d'ut i l isat ion descapacités de production

10322

65yo

106 ,1022,52

5s%

1 1 023

65o/o

3,7yo

2,13%

Page 38: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Les exportations de latex se sont élevées en 1996 à 8 240,g tonnesd'hévéa d'une valeur de 4 733,4 mi l l ions de francs Cfa contre 4 878,7tonnes en 1995, soi t une hausse de 68,9o/o. Les pr incipaux cl ients sontl 'Europe, l ' Amérique du Nord et du Sud. Les stocks au 31 décembre1995 s 'é levaient à 1502 tonnes de caoutchouc.

1994 1995 1996 96/95

surface en production (ha)

production (tonnes)

kg par hectare

production vendue (tonnes)

prix de vente moyen (Fcfa/kg)

4541,99

3025;18

666

3044,2

s27

6301,69

5099,63

809

4879,7

652

8000

8240,9

574

56,80/"

68,90/o

11.2.2 ÉlevaceLes volumes produi ts dans ce secteur sont di f f ic i lement quant i f iables

en raison de la di f f icul té à appréhender la product ion rurale.

La production bovine

L'élevage bovin est prat iqué à grande échel le par la SOGADEL.

En 1996, SOGADEL a enregistré une baisse de son act iv i té du fai t dufaible rendement des ranchs résultant des diff icultés de trésorerie. Lecheptel est passé de 36 000 têtes en 1995 à 33 000 en 1996, soi t unebaisse de 8,3%. Cette baisse est imputable à I 'augmentat ion du taux demortal i té at t r ibuable au relâchement du suiv i régul ier des bovins(manque de médicaments et de produi ts vétér inaires).

Le chiffre d'affaires de SOGADEL a chuté de 34,77", passant de 460mil f ions en 1995 à 300 mi l l ions en 1996. Le phénomène "vaches fol les"n'a pas prof i té à l 'entrepr ise du fai t de I ' inexistence d'un cheptel com-merc ia l i sab le .

Le volet v i l lageois in i t ié par la SOGADEL a connu une act iv i té plutôtstable. Le cheptel compte environ 4 333 têtes en 1996, contre 4 301têtes en 1995. L ' insuff isance des moyens f inanciers n 'a pas permis I 'ex-tension des activités.

En 1996,la SOGADEL a un effectif de 530 agents. Le plan de restruc-turation de la société prévoit une réduction de cet effectif afin d'allégerles charges salar ia les.

Élevage porcin et des aulacodes

L' IGAD a in i t ié depuis 1993, l 'é levage porcin et d 'aulacodes. Cet éle-vage se fai t dans le pér imètre maraîcher d 'Owendo et d 'ADL. En ce quiconcerne l 'é levage porcin, 11 porcher ies sont en product ion pour un

Page 39: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

cheptel total de724 têtes dont 8 verrats, 128 truies reproductr ices, 146

porcelets sous la mère, 366 porcs à l 'engraissement et 76 femelles en

sélection. Pour l'élevage des aulacodes, le cheptel est de 240 têtes.

IGAD approvisionne mensuellement le marché de Librevi l le à raison

d'environ 4 tonnes de viande de porcs.

La production avicole

La production de poulet de chair est assurée Par la SIAEB à

Boumango et par quelques unités d'élevage.

La production de poulets de chair par la SIAEB a enregistré une bais-

se de 12,970 par rapport à 1995 (2.204 tonnes en 1996 contre 2'530

tonnes en 1995). Cette détériorat ion de I 'act ivi té s'est traduite Par un

recul du chif fre d'affaires de 1,57" dû essentiel lement aux importat ions

massives de la volai l le à bon marché. La SIAEB détient actuel lement25"/" du marché du poulet de chair

La production des petits fermiers exerçant dans les grandes villes

n'est pas négligeable, i ls approvisionnent 25"/" du marché.

11.2.3 PÊcneLe Gabon est longé par 800 ki lomètres de côtes marit imes et drainé

par de nombreux cours d'eau pour une superf icie d'environ 10 000 km'?.

Les réserves halieutiques maritimes et continentales sont estimées res-

pectivement à plus de 210 000 el24 000 tonnes.

Les activités de pêche sont subdivisées en pêche industrielle et

pêche art isanale.

La pêche industrielle

La pêche industrielle se fait par des chalutiers, des crevettiers, des

l igneurs et des thoniers. En 1996, 60 armements ont été enregistrésdans le fichier armement. De ce total, 22 seulement sont basés au

Gabon. La f lotte de pêche battant pavi l lon gabonais en 1996 est aunombre de 30, soit 34,5% du total. El le développe dans l 'ensemble, unecapacité de transport de 2 648 tonnage de jauge brute (TJB), soit11,1o/o. A I ' inverse, la f lotte étrangère avec 57 bateaux déveloPPe une

capacité de transport de 21 196 TJB.

É.volution de la flotte (pêche industrielle)

1994 1995 1996 %

Chalutiers

Crevettiers

Ligneurs

Thoniers

34

3620

30

35

291 3

34

20241 033

-42,9

- 1 7 , 2-23

-2,?

Source : Direction Gênérale des Pêches

Page 40: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Sur une production industr iel le de 10 448 tonnes, 9 000 tonnes ontété débarquées au Gabon. Les bars consti tuent I 'espèce la plus pêchée,3 318, so i t 31,8% du tota l . V iennent ensui te les capi ta ines, 1760,6tonnes, soit 1 6,85"/". Mayumba représente la zone de pêche la plus fré-quentée et la plus productive (4 814 tonnes), soit 46,1o/o du total descaptures de la pêche industr iel le.

Évolution de la prise de poissons et de crevettes

Source : Direction Générale des Pêches

Amerger; principale société de la branche dispose de huit bateauxdont un chalutier à poisson et sept à crevettes. La clientèle est nationa-le et internationale. 70"/" de la production est exportée vers I'Europe etle reste est écoulé à Port-Gentil et Libreville.

En 1996,la société a investi 20 mil l ions pour I 'achat d'un équipementde la flotte plus performant. En 1996, la société a employé 130 per-sonnes dont 40 nationaux.

La pêche aftisanale

La pêche artisanale se caractérise par la présence d'une forte pro-portion de pêcheurs étrangers installés dans les différents sites. Ondénombre actuellement à peu près 3 500 pêcheurs dont seulement2Oo/ode gabonais.

Nombre de pirogues

1995 1996

Motorrsées non motoflsees Motorsées non moton:sées

Pont-Nomba

Aviation

Cocobeach

Mayumba

Gamba

Ndindi

Port-Gentil

Omboué

Total

428

11720

89

106

760

561 22792

100

287

568119

1 6

33

38

30134

76' r014

401 3

382 1

7

361

45

201

Source : Direction Générale des Pêches

En tonnes 1994 1995 1996 o/o

Prise de poissons

Prise de crevettes

10515,147845

1 0 1 8 0794,076

10 448,1949,8

2,6 y"19,6 %

Page 41: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Aaivité nationale

Production totale de Poissons

1993 1994 1995 1996

Production en tonnes 17 241 16 000 22 608,5 23 550

Source : Direction Générale des Pêches

La product ion de poisson ne concerne que la pêche mari t ime, i l n 'est

pas pr is en compte la pêche cont inentale, qui étai t est imée dans les

années 1980 à 2 000 tonnes et qui peut avois iner 10 000 tonnes' actuel-

lement .

Toute la product ion ( industr ie l le et ar t isanale) n 'est pas consommée

localement, une part ie est exportée vers I 'Union Européenne (poisson

frais) , le Nigér ia et le cameroun (poisson fumé et salé) ' Les sociétés

.^portutr icel d" poisson en 1996 sont Amerger, Sigapêche, Océane et

socol . sont également exportés, le poisson fumé et le poisson salé '

Exportations

2 261,16235,35

60

2 000

283,91 , 5

Poissons, mollusqueset crustacés frais (en tonnes)

Poisson fumé (en tonnes)

Poisson salé (en tonnes)

Source : Direction Générale des Pêches

I I .3 LES INDUSTRIES

Le t issu industr iel gabonais se comPose des industr ies agro-al imen-

taires, des industr ies du bois et des industr ies de transformation (chimie'

matériaux de construction...)

11.3.1 Les tNDUsrRlEs AGRo-ALIMENTAIRES

Le secteur des industries agro-alimentaires couvre les branches d'ac-

t ivi té suivantes : I 'act ivi té meunière (SMAG), I 'aviculture (SIAEB et les

peti tes fermes), la raff inerie de sucre (sosuHo), la raff inerie d'hui le de

palme et ses dérivés (AGROGABON), la fabrication de boissons (soBRA-

bn, SOVINGAB et EAULECO) et la fabrication de tabacs (SOCIGA)'

La production meunière

Après un début d'année dif f ici le, la SMAG commence à sort ir de l ' im-

passe dans laquelle el le se trouvait. Ainsi, en 1996,1'act ivi té de la mino-

terie est restée soutenue grâce à la forte demande de la farine due à

l 'augmentation générale de la consommation de pain. La production de

farine s'est élevée à 28 900 tonnes en 1996 contre 28 516 tonnes en 1995'

Page 42: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

nat ionale

La SMAG a enregistré une chute de I 'act ivi té au niveau de la boulan-gerie après la disparit ion des SHOW CHAUD, entraînant la baisse duchiffre d'affaires généré par la vente des pains (2,33 mil l iards de FCFAcontre 3,6 mi l l iards en 1995) .

La production avicole

Lactivi té avicole augmente sensiblement. El le passe de 15,274 mil-l ions d 'uni tés en 1995 à 16,6 mi l l ions en 1996, so i t une hausse de 8,7Y".Cela s'expl ique en part ie par la disparit ion des peti ts éleveurs rebutéspar le pr ix de l 'a l iment béta i l .

1994 1995 1996 %

Farine (tonnes)

Gufs (unités)

Pains (tonnes)

28 80614 88s 640

5 988

28 516ls 273 768

s 336

28 900

16 600 000

3 200

1 , 4

8,7- 40,0

La raffinerie du sucre

La production de sucre raffiné est assurée par la Société Sucrière duHaut-Ogooué (SOSUHO) dans son usine disposant d'une capacité deproduction instal lée de 30 000 tonnes par an dont 49o/o sont actuel le-ment ut i l isées.

La production de sucre granulé a connu une hausse de 14,17" en1996, s'établ issant à 16 480 tonnes en 1996 contre 14 448 tonnes en1995, pour un chif fre d'affaires de 8,902 mil l iards de F CFA. La résolu-t ion des problèmes techniques, la forte teneur du sucre dans la canne etI ' implication des travai l leurs expl iquent ces performances.

1994 1995 1996 %

Sucre en morceaux

Sucre granulé

Chiffre d'affaires (M.cfa

1s 385I 600

7 935

14 448

I 559

9 231

16 480

8 902

16,3

14,1

3,5

La SOSUHO couvre les besoins du marché local qui est en pleine

croissance et dont la consommation est est imée à 15 000 tonnes. Le sur-

plus du sucre a été exporté vers les pays de la sous-région, notamment

le Tchad (1000 tonnes).

Cependant, malgré ces bonnes performances, la s i tuat ion f inancière

de la SOSUHO reste préoccupante dans la mesure où le résul tat netserait négatif.

La filière huile et corps gras

La société AGROGABON qui produit dans ses usines de Makouke etde Lambaréné de l 'hui le de palme brute pour obtenir des produi ts dér i -

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Activité nationale

vés (oléine, stéarine, savons) par l 'opération de fract ionnement a enre-gistré une légère hausse de la production d'huile de palme brute de0,937o, s'établ issant à 18 124 tonnes en 1996 contre 17 957 tonnes en1995, malgré la baisse du taux d'extract ion de l 'hui le de 217" en 1995 à24,5yo en 1996. La production des produits dérivés a connu une aug-mentation, hormis l 'oléine qui a enregistré une baisse de 9,24"/"-

troduction en tonnes 1994 1995 1996 9619s

légime de palme

Juile brute

) lé ine

\cides gras

itéarine

iavons

lhiffre d'affaires en (en millions de F.cfa)

178 337

14 953

7 576

528

3 390

3 433

11 408

85 456

17 957

7 405

582

2 569

3 498

10 98s

88 505

18 124

6 721

679

3 379

3 503

1 1 1 1 3

3,60/o

1Y"-9,2

16,731 ,50,1

1 , 1 7

Le chiffre d'affaires a augmenté deliards de F.cfa en 1996 contre 10, 985

Les boissons

L'activité de fabrication des boissons s'est raffermie en 1996. Lahausse globale du marché des boissons du fait de la succession descampagnes électorales durant I'année 1996 a engendré cette embellie.

La erÈRe et Les eorssoNs cazeuses

La production de bières et boissons gazeuses a progressé de 4,097",soit 1 291 692 hl dont 825 169 hl de bières et 430 043 hl de boissonsgazeuses. Le chiffre d'affaires généré par ces boissons a atteint 48,592mil l iards de FCFA, en hausse de 7 ,31y" Par raPPort à 1995.

Le vru

L'act ivi té de fabrication de vin a stagné en 1996, avec une produc-tion tournant autour de 72000 hl. Cette situation s'est accomPagnéed'une diminution des parts de marché de SOVINGAB de l 'ordre de2O%.Le chiffre d'affaires de SOVINGAB en baisse de 2,47" s'établit à 4,76 mil-liards de francs CFA en 1996. La régression des ventes de vins découlede I 'offensive de SOBRAGA qui commercial ise à nouveau des vins, de lavive concurrence des boissons locales (vin de palme, de canne à sucre...) et surtout des importat ions des vins en provenance de la GuinéeEquatoriale.

L'ËAu MINÉRALE

La mise en place de mesures de restructuration interne (baisse des

coûts de production par la diversif ication du conditionnement) a engen-dré la hausse de l 'activité de la société EAULECO de 32"/". La produc-

1 ,17Y" pour at te indre 11 ,113 mi l -mil l iards de F.cfa.

Page 44: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

t ion est passée de 120 204 caftons de 12 boutei l les d 'un l i t re et demi en1995 à 159 655 cartons de même type en 1996. Les quant i tés venduesen hausse de 12" / " (110 912 car tons en 1995 à 124 167 en 1996) on tgénéré un chiffre d'affaires de 881,2 mill ions de francs CFA en 1996contre 654,09 mi l l ions en 1995, soi t une hausse de 34%.

Cependant, la l ibéral isat ion de l 'économie et les di f f icul tés de tréso-rer ie de la société ont entraîné I 'arrêt de ses importat ions des eauxminérales et part icul ièrement de "Contrex". L 'uni té de product ion desboissons frui tées dans le cadre de la diversi f icat ion des act iv i tés n 'estpas encore opéra t ionne l le .

Le tabac

L'act iv i té de la SOCIGA s'est stabi l isée en 1996 après la baisse obser-vée au premier semestre de la même année. La product ion de cigaret tesa connu un léger raf fermissement (+2%) grâce à l 'amél iorat ion art i f ic ie l -le du pouvo i r d 'achat des consommateurs su i te aux campagnes é lec to -rales. La product ion de tabac feui l le a baissé de 3,5%. Le chi f f re d 'af-fa i res de la société a progressé de 4,87" en 1996, s 'établ issant à 6,298mil l iards de francs CFA. Néanmoins, la contrebande déversant l ibrement

ses produi ts sur le marché const i tue une menace à la survie de la socié-

té .

11.3.2 Les rruousrRrEs DU BorsLes act iv i tés forest ières au Gabon ont toujours été or ientées vers l 'ex-

portat ion du bois sous forme de grumes. Les permis industr ie ls (Pl) n 'ont

pas généré l ' i ndus t r ia l i sa t ion pour laque l le i l s ava ien t é té c réés a lo rs que

la légis lat ion prévoyai t que les produi ts (grumes) issus du Pl doivent être

transformés à concurrence deJ5"/" du volume annuel extrai t '

Cependant , dans le souc i de ren tab i l i ser les basses qua l i tés non

exportables, quelques uni tés de transformat ion ont été instal lées. On

retrouve 3 types d ' industr ies, avec prédominance de l ' industr ie de 1ère

transformat ion :

Les uni tés de sciages;

Les uni tés de déroulage;

Les un i tés de menu iser ie e t d 'ébén is te r ie .

Les unités de sciages

Une vingtaine de scier ies sont disséminées sur l 'ensemble du terr i -

to i re dont p lus de la mo i t ié à L ib rev i l le e t Por t -Gent i l . Leur p roduc t ion

es t essent ie l lement des t inée au marché loca l .

La product ion de sciages en baisse de 0,47" en 1995 a enregistré une

hausse de 3,87o en 1996. Par contre, les ventes locales ont baissé de 6%.

Les exportat ions qui const i tuent une except ion de la branche ont aug-

menté de 31"/".

Page 45: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

en mt 1994 1995 1996* 96/9s

Production

Ventes locales

Exportations

29j25

18.870

171

29000201 05

176

30089

1 8846

230

3,8y"-67o

31%

Sources : Direction des lndustries du bois* est imat ions DGE

Les unités de déroulage

Au nombre de trois (3) (CFG; ROG; SHM), elles produisent des pla-cages et fabr iquent du contre-plaqué essent ie l lement à base d'Okoumé.

La production est vendue à près de BO"/" sur le marché extérieur.

La product ion de contre-plaqués a baissé de 2,57" en 1996 par raP-

port à 1995. Cela s 'expl ique par la baisse de l 'act iv i té dans les uni tés de

déroulages notamment la Cfg (rupture permanente des stocks) etRougier-Océan (grève du personnel de l 'usine au mois d 'octobre).

Sources ; R .O.G. ;S H .M. ; C .F .G.

Les ventes de contre-plaqués ont enregistré une hausse de 5,67" en1996 par rapport à 1995 sous l ' impuls ion d 'une forte augmentat ion desventes locales (33,9%). Les exportations, ont baissé de 5,5%. L'évolution duprix est assez stable et oscil le autour de 264.502 francs cfa le mètre cube.

Les ef fect i fs des t ro is uni tés de déroulage ont diminué de 0,9% pas-sant de 2115 employés toutes catégor ies confondues en 1995 à 2096employés en 1996.

Les inves t issements on t augmenté de 12 ,Bya, so i t 6 ,71 mi l l ia rds en1996 contre 5,95 mi l l iards en 1995. l ls résul tent pr incipalement de l 'ac-qu is i t ion du matér ie l rou lan t (véh icu les e t eng ins) .

Les unités de menuiserie et d'ébénisterie

Concentrées à Librevi l le et à Port-Gent i l , ces uni tés de pet i tes dimen-sions et généralement de faible capaci té de product ion sont spécial i -sées dans les t ravaux d'ameublement et de décorat ion. Leur organisa-t ion ne permet pas de chi f f rer leur act iv i té.

11.3.3 Le RnTnNAGELe raffinage est assuré par la Société Gabonaise de Raffinage

(SO.GA.RA.), qui a été créée en 1967. La pr incipale di f f icul té de la socié-

en m3 1994 1995 1996 96/95

Production

Ventes locales

Exportations

32.428

1 1 .658

19.624

57.199

15.292

39.137

55.746

20.472

36984

-2,50/o

33,9%-5,570

Page 46: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

té est l iée au pr ix d 'achat du bar i l de brut t r ibutaire du marché interna-

t ional . Ce pr ix a var ié entre 16 $ et 23 $ en 1996 et n 'a pas permis à la

société d 'équi l ibrer ses comptes.

Le brut traité

L'ensemble du brut traité en 1996 serait de 765000 tonnes, soit unehausse de 10,55 o/" par rappoft à l 'année précédente. La quanti té dubrut traité pour le compte propre a été de 565000 tonnes en 1996contre 487000 tonnes en 1995, cel le des t iers a été de 200000 tonnesen 1996 contre 205000 tonnes en 1995.

Les ventes

Les ventes en volume ont augmenté de 10 % globalement par rap-por t à I 'année 1995.

En 1996, tous les produits ont enregistré une hausse Par rapPort àl 'année précédente :

. Le gas-oi l a augmenté de 9,19 "/" grâce à la diésél isat ion du parcautomobile et à l' intensification du programme routier ;

. Le pétro le lampantet le kérosène ontconnu une hausse de 8,947";

o Le super et l 'essence ont augmenté de 3,24 "/" i. Le fuel 380, le bitume et le butane ont augmenté respectivement de

11 ,47 o/o, 1 ,54 o/o eT 7 ,85 "/".

Les prix

Les prix des produits pétrol iers sont restés stables depuis le 1" Mai 1995.

Les investissements

En 1996,les investissements ont été de 2,805 mil l iards contre 560

mil l ions en 1995. Ces investissements ont concerné le remplacement de

l 'ord inateur centra l e t l 'achat du matér ie l d 'équipement de l 'us ine.

Les effectifs

La masse salariale a baissé de 16,427" par rapport à l 'année 1995 en

raison des départs volontaires et des préretraites négociées.

La situation financière

Le résultat net a été de - 2,970 mil l iards. Ce défici t est dû à l 'appré-

c iat ion du dol lar sur le marché in ternat ional .

11.3.4 Aurnes truousrnlEs DE TRANsFoRMATIoN

Les autres industries de transformation se répartissent en quatre

branches d'act ivi té : I ' industr ie chimique, les matériaux de construction,

le text i le et la seconde transformation des métaux.

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Activité nationale

A I 'except ion de la seconde transformat ion des métaux en forte bais-se, les autres branches d'act iv i té du secteur des industr ies de transfor-mat ion ont poursuiv i leur progression.

Uindustr ie Chimique

El le est composée des entrepr ises de pneumatiques, de peintures,de gaz industr ie ls, de produi ts d 'entret ien, de lubr i f iants, de plast iqueset mousses .

Malgré l 'atonie de I 'act iv i té observée dans les matelas et mousses,produi ts d 'entret ien, les industr ies chimiques ont enregistré une amél io-ra t ion de leur ac t i v i té après l 'e f fondrement du premier semestre 1996.

Chiffre d'affaires en Millions de F.cfa 1994 1995 1996 96/95

Peintures -

Gaz industr iels

4 051

2 557

4 777

2 953

5 006

3 699

4,79%

25,260/oTotal 16 767 1 6831 B 705

source : Chimie Gabon, GPL, Colgate palmol ive, p izolub, Gaboa, polvchimie.

Les Peintures

L'année 1996 se caractér ise par une nausse de I 'act iv i té de fabr ica-t ion des peintures. En dépi t des coûts élevés des intrants taxés au mêmeti t re que les produi ts f in is, la product ion de peintures serai t de 3 048tonnes en 1996, so i t une progress ion de 1 ,9y" par rappor t à 1995. Laqua l i té des produ i ts de ces un i tés indus t r ie l les e t la bonne tenue despeintures industr ie l les et spécial isées ont contr ibué à ce raf fermissementde I 'ac t i v i té des pe in tu res .

Cette s i tuat ion s 'est t radui te par une amél iorat ion du chi f f re d 'af fa i resdes indus t r ies de pe in tu re qu i passe à 5 ,006 mi l l ia rds F cFA cont re 4 ,777en 1995, so i t une augmenta t ion de 4 ,BTo.

Les caz lruousrRrels

La société Gabonaise d 'oxygène et d 'Acétylène (GABOA) a poursui-v i la repr ise de l 'ac t i v i té amorcée en 1995. Les quant i tés p rodu i tesd 'oxygène e t d 'acé ty lène on t augmenté respec t ivement de 5 ,1% e t de5,67"en 1996. Cet te hausse décou le de la fo r te demande d 'azo te l iqu i -de des pétrol iers, avec le programme de réact ivat ion des pui ts of f shore.Dans I 'ensemble , la p roduc t ion de GABOA a enreg is t ré une hausse de25,3o/o, passant de 819652 mètres cubes en lggs à 1026914 mètrescubes en 1996.

Page 48: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Le chi f f re d 'af fa i res de la société GABOA a suiv i la même évolut ion

que la product ion, car la hausse est également de 25,3o/" , soi t 3699,3

mi l l ions F CFA en 1996 cont re 2952,6 mi l l ions F CFA en 1995.

Le résultat net a progressé de 41.8%.

Les nurnes PRoDUrrs

Les autres produi ts de I ' industr ie chimie concernent les produi tsd'entret ien de Colgate Palmol ive, les bidons et fûts de Sogafut , les plas-

t iques e t les mousses de Po lych imie , les pneumat iques de Cogapneu

Leur act iv i té est morose par rapport à 1995. Ainsi , le chi f f re d 'af fa i res

de ces entreprises a chuté de 9o/o en 1996.

Les matériaux de construction

L 'a f fe rmissement de I 'ac t i v i té des indus t r ies de matér iaux de

construct ion amorcé en 1994 en raison de la repr ise de la demande inté-

r ieure s 'est poursuiv i en 1996. Les entrepr ises de la branche des maté-

r iaux de construct ion ont enregistré une hausse de la product ion. Ainsi ,

la Société des Ciments du Gabon a produi t 185 000 tonnes de ciments

et 151 845 tonnes de cl inker en 1996, en hausse respect ivement de

20,27" et de 7,87" par rapPort à 1995. Paral lè lement, la product ion des

ouvrages en béton manufacturé de la SGBM (buses, agglos, pavés et

poteaux électr iques) a augmenté de 197" en 1996, passant de 4200

tonnes en 1995 à 5000 tonnes en 1996.

Le chi f f re d 'af fa i res a progressé de 16,1o/o, at te ignant 12,064 mi l l iards

de F CFA en 1996 contre 10,388 mi l l iards de F CFA en 1995.

- Les invest issements réal isés ont augmenté de 50,47" en 1996. l ls

ont été de 1,438 mi l l iard de F CFA. Ce montant a été consacré notam-

ment au renouvel lement de l 'out i l industr ie l déjà v ie i l l issant. Les e{fect i fs

ont progressé de 3,47" en 1996 (335 personnes) .

1994 1995 1996 96/9s

Prod. Ciments (T)

Prod. Clinker (T)

Prod. Béton manufacturé (T)

151 083

1 13 933

3 8 1 5

1s3 952

140 845

4 200

185 000

151 845

5 000

20,2 %

7 ,8 0/o

19 lo

Chiffres d'affaires en M.F.cfa

Valeur ajoutée en M.F.cfa

lnvestissements en M. F.CFA

Effectifs (unité)

8 686

2 7 7 6

1 125

295

10 388

2 478

956

324

12 064

3 345

1 438

335

16,1%

35%

50,4 0/o

3,4 0/o

Page 49: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Textile

Les entrepr ises de l ' industr ie text i le ont enregistré en 1996 une amé-l iorat ion de leur act iv i té grâce au recentrage de leur act iv i té qui porteuniquement sur la confect ion des vêtements professionnels et la l inge-r ie de maison. l l en découle une augmentat ion du chi f f re d 'af fa i res dusecteur de I 'ordre de 15,97" (3,085 mi l l iards de F CFA en 1996 contre2 ,660 mi l l ia rds F CFA en 1995) .

Les investissements des entreprises du textile se chiffrent à 83l ions de FCFA en 1996 contre 75 mil l ions en 1995 et concernentéquipements industr iels et le matériel roulant.

Les effectifs ont augmenté de 22,97" par rapport à I'année précé-dente. l ls passent de 196 personnes à 241.

Les industries de transformation des métaux.

Cette branche regroupe les sociétés suivantes : Sotralga,Sogafût .

Malgré la progression de la demande dans le secteur; les entrepr isesde I ' industr ie de seconde transformat ion se caractér isent par une act iv i -té morose découlant des pertes de part de marché des entrepr ises dusecteur face à la v igueur du secteur informel.

II.4 LE SECTEUR DEs TRANSPORTS

Le secteur des transports t ient une place déterminante dans l 'écono-mie gabonaise. l l se caractér isb par I 'exploi tat ion de plusieurs mode delocomotion :

- le chemin de fe r ;- la route ;- l ' av ion ;- le t ransport f luvial .

On dénombre les branches suivantes :- les t ransports aér iens ;- les t ransports mari t imes et f luviaux ;- les transports terrestres et ferroviaires ;- les act iv i tés portuaires.

En mil l ions de F.cfa 1994 1 995 1996 96/95

Chiffres d'affaires

Valeur ajoutée

Investissements

Effectifs (unités)

2 411

895

30

203

2 660

1 1 0 1

75

196

3 085

1 1 0 1

83

241

167"

10,7 %

23%

Page 50: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

11.2.1 TnnruspoRrs nÉntErus

En raison de la fa ib lesse du réseau rout ier , l 'avion const i tue le moyen

le plus appropr ié de déplacement à l ' intér ieur du Pays. Le transport

aér ien est assuré sur le plan intér ieur par la Compagnie Nat ionale Air

Gabon et des compagnies privées (Air Service, Air lnter, Air Affaires

Gabon, Retra).

Au niveau internat ional , outre Air gabon, plusieurS comPagnies euro-

péennes et afr icaines assurent la desserte de Librevi l le.

D 'une man ière g loba le , on peut d i re qu 'en 1996, tous les ind ica teurs

du traf ic aér ien font état d 'un maint ien de la croissance de la branche

des transports aér iens, observée depuis 1995. De janvier à décembre

1996, i l a été enregistré, sur l 'aéroport de Librevil le,24058 mouvements

d'avions commerciaux contre 22573 en 1995, soi t une hausse de 6,57" '

1994 1 995 1996 9619s

Mouvements commerciauxd'avions (en nombre)

Nombre de passagers

- domestiques- internationaux

Volume du fret (en tonnes)

1 7 8 5 5

5ss 388

31 3 194

242 194

1 0 1 9 1

22 s73

560 027

302 077

257 950

1 1 8 7 6

24 058

646 627

333 084

291 906

1 4 3 1 9

6,60/o

15,5y"10,3%

13,10/o

20,60/"

Source : services statistiques ADL* Prévisions DGE

Le nombre total annuel des passagers, au départ et à destination de

Libreville s'est élevé à 646 627 personnes en 1996 contre 560 027 per-

sonnes en 1995, so i t une hausse de 15,5%'

Le volume de fret annuel s'est élevé à 14319 tonnes en 1996 contre

11876 tonnes en 1995, soit une augmentation de 20,6"/".

Le réseau national

Après avoir baissé de 4% en 1995, le nombre de Passagers aériens a

atteint en 1996 le niveau de 333 084 personnes contre 3O2 O77 voya-

geurs en 1995, soit une augmentation de 10%. Cette augmentation est

àO "n

part ie au redéploiement des peti tes comPagnies aériennes qui

vont jusqu'à ouvrir de nouvelles l iaisons non desservies Par la société

AIR GABON , qui malgré tout demeure le plus gros transporteur aérien

au n iveau nat ional .

Les tari fs sont restés inchangés en 1996, cela a eu Pour conséquen-

ce l 'annulat ion de I 'effet prix sur la variat ion du montant des recettes

locales des compagnies aér iennes.

Page 51: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Le réseau international

En 1996, l 'augmenta t ion du nombre de Passagers in te rna t ionaux a

été plus for te que cel le observée au niveau nat ional , e l le a été de I 'ordre

de 13% (291906 voyageurs). Cette augmentat ion s 'expl ique Par le fa i t

qu,une cl ientèle part icul ière bénéf ic ie de tar i fs préférent ie ls pour leurs

voyages d'affaires.

Sur le réseau internat ional , les pr ix n 'ont pas été modif iés depuis

1994, le volume du fret progresse régul ièrement depuis 1995'

La gestion de l'aéroport de Libreville

cette activité est du domaine exclusif de la société ADL qui réalise

en 1996 un chi f f re d 'af fa i res avois inanT3,291 mi l l iards de FCFA, ce qui

représente une augmentat ion de 7 ,38o/o Par raPPort à 1995.

Les taxes aéroportuaires n 'ont subi aucune modif icat ion depuis 1995'

Les effectifs de la société restent stables, le montant des investisse-

ments se chi f f re à 350 mi l l ions de FCFA soi t une augmentat ion de 16%'

11.4.2 TnaruspoRTs MARlrlMEs ET FLUVIAUx

La branche <Transports Marit imesD se compose de sociétés natio-

nales, d 'agences et de compagnies étrangères notamment euro-

péennes alors que le t ransport f luvial est assuré Par la CNI et un

ensemble de pet i ts t ransporteurs indiv iduels '

Le transport intérieur fluvial

Les voies de navigation fluviales sont exploitées par des transpor-

teurs locaux et la Compagnie de Navigat ion Intér ieure (CNl) '

Le réseau f luvial avec ses 3 300 km joue un rôle important. l l permet

l 'acheminement par radeaux f lot tants, d 'une grande part ie de la pro-

duction de bois, des zones d'abattage jusqu'aux ports d'Owendo, de

Mayumba et de Port-Gent i l et dessert les pr inciPaux vi l lages si tués le

long de I 'Ogoué, du Fernan Vaz et de la lagune Banio dont le t ransport

de personnes ne peut s'effectuer que par le fleuve. Le plus important de

ces transporteurs est la CNt.

Le chiffre d'affaires en 1996 a reculé de 1,23o/o, ce qui pourrait expli-

quer en part ie la baisse des invest issements avec Pour conséquence la

dégradat ion de la qual i té des bateaux dont l 'état de marche n'est pas

garant i toute l 'année. La valeur ajoutée représente une proport ion de

25o/o du chiffre d'affaires, l 'entretien des bateaux grevant énormément

les produi ts des sociétés.

Page 52: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

En millions de francs CFA 1994 1995 1996 96/95

Chiffre d'affaires 1407 1620 1600 -1,230/o

Source: CN/, DAUPHIN

Le transport marit ime

La voie mari t ime est exploi tée par un nombre important de compa-gn ies . A ins i , on dénombre les compagn ies su ivantes :

- La CNI (Compagnie de Navigation intérieure), pour la l igne Librevil le - Port-gentil,

- La SONATRAM (Société Nationale de Transport Marit ime),

- La COMARGA,- La SECAM-GABON, pour les l ignes transcontinentales et intercontinentales,

- La compagnie DELMAS appartenant au groupe S.D.V.

Les compagnies mari t imes ont bénéf ic ié en 1996 des ef fets de larepr ise du traf ic mari t ime, notamment sur la côte afr icaine. Le chi f f red'af fa i re a for tement progressé (+9,5%). La valeur ajoutée a cru de 50%.Les invest issements sont en proport ion élevés. l ls augmentent de 73"/"en 1996 par rapport à 1995.

Les ef fect i fs augmentent en 1996 de 26% par rapport à 1995.

Chiffre d'affaires et effectifs

1994 1995 1996 * 96/95

Chiffre d'affaires (en millions de FCFA)

Effectifs (en nombre)

5307,698

5 96483

6 5311 0 5

9,50/o

265%

Source: SECAM Gabon, COMARGA, SODITRAM, SONATRAM* estimation

11.4.3 Les ncrvrrÉs PoRTUAIRES

En 1996, le volume de marchandises débarquées sur le portd'Owendo et embarquées à part i r de ce même port a augmenté de

5,67o, passant de 3 293 719 tonnes de marchandises en 1995 à 3 477

647 tonnes en 1996

Source :OPRAG

Au niveau de Port-gent i l , on constate également pour l 'année 1996,

une amél iorat ion du traf ic mari t ime, avec un total annuel de 17 691 964

tonnes de marchandises embarquées et débarquées contre 15 751 340

Tonnages de marchandises manipulées (Owendo)

En tonnes 1994 1995 1996 %

Entrés

Sortis

Total

447 949

2 211 906

2 659 855

477 628

2 816 091

3 293 719

540 450

2 937 197

3 477 647

13,15 0/o

4,3 0/o

5,58 %

Page 53: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

tonnes en 1995, soit une augmentation annuelle de 12,3"/" ' Ce volume

pourrait passer à 19 799 612 tonnes en 1997 . Cela représenterait une

progression de 11,9o/o par raPport à 1996'

Tonnages de marchandises manipulées (Port-gentil)

Source; OPRAG

11.4.4 LEs TnRTSPORTS TERRESTRES ET FERROVIAIRES

Le réseau routier

L'année 1996 a été marquée par la { in du bi tumage des routes Bi foun

- Ndjolé (56 km), Eboro - Bi tam - Oyem (102 km) et la f in de la réhabi l i -

tation des routes en terre Minvoul - Nkolmengoa (92 Km) et Assok-

Ngoum -r iv ière Sô (25 km).

Le trafic routier

Le trafic routier connaît une forte effervescence, depuis l 'achèvement

d'une part ie du programme nat ional d 'entret ien rout ier ' A côté des

transport"rrc t r . i i t ionnels te ls que CAT Barbier et TRMG ( spécial iste

des transports spéci f iques), on assiste à l 'arr ivée de nouveaux transpor-

teurs rout iers non déclarés, aujourd'hui regroupés en organisat ions syn-

dicales, parfois c i rconstanciels, n 'ayant pas les mêmes obl igat ions de

sécurité et pouvant offrir des services de transport à des prix très

modestes

Sources : CAT BARBIER, TRMG

Le chi f f re d 'af fa i res du secteur moderne a diminué de 2o/o en 1996

du fai t de la montée du secteur informel qui commence à gagner la f i l iè-

re des transports spécifiques. Cette activité était jusque là, réservée à

quelques grandes sociétés équipées de porte charges'

La valeur ajoutée connaît une faible progression en 1996 (+0,3%)'

Les investissements ont diminué de 32,25 7o en 1996. Les effectifs ont

augmenté de 5% en 1996 (107 personnes). Le poids de la masse salar ia-

le est une des causes de la détérioration du résultat de I 'entreprise.

En tonnes 1994 1 995 1996 9619s

Entrées

Sortis

Total

119 420

16 976 049

17 095 469

155 022

1s 596 318

15 751 340

158 640

17 533 324

17 691 964

2,38"/o

12,42"/"

12.3Y"

en millions de francs CFA 1994 1995 1996 96/95

Chiffre d'affaires

Valeur ajoutée

lnvestissements

Effectifs (en nombre)

1585,6808,4118,4

97

1636,00820,50180,80

102

1607,00823,20122,50

107

-1 ,77 "/o0,3 0/o

-32,3 %4,9 0/o

Page 54: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Trafic ferroviaire

L'année 1996 a été marquée par la baisse du volume de grumestransportés par l 'OCTRA. Cette prestation qui génère plus de 610/o duchiffre d'affaires de I'OCTRA, chute de 12"/" (830 360 tonnes en 1996contre 942 745 tonnes en 1995). Les autres principales prestat ions àsavoir : le transport de voyageurs et celui du manganèse croissent en1996, respectivement de 8,5% (190 700 passagers en 1996 contre 175788 passagers en 1995) eT 5,47o (1 945 170 tonnes en 1996 contre 1 844823 tonnes en 1995). En1996, les produits pétrol iers rentrant dans legroupe des principales prestat ions de I 'OCTRA, leur poids dans lechiffre d'affaires de la société passe de O,7o/o (160,40 millions de francsCFA) en 1995 à 4,5o/o (997 ,88 mil l ions de francs CFA) en 1996.

La baisse du trafic grumier affecte considérablement le chiffre d'af-faires de I'OCTRA. Malgré les efforts de la direction de cette société,visant à diversif ier la gamme des prestat ions l iées au chemin de feç letotal des recettes de l 'OCTRA s'élève à 21,826 mil l iards de francs CFA

en 1996, ce qui représente une faible augmentation par rapport à l 'an-

née précédente (+1,8 %).

L'évolut ion de la valeur ajoutée depuis 1994 met en évidence lesréelles potentialités dont regorge la branche des transports ferroviaires.

En 1994 et 1995, alors que le chif fre d'affaires du principal exploitant du

chemin de fer augftnentait respectivement de 29% (17,31 mil l iards de

francs CFA) eT 23/" (21,443 mil l iards de francs CFA), sa valeur ajoutée

croissait respectivement de 39% (8,24 milliards de francs CFA) et 33%(1 1 mil l iards de francs CFA). Cependant, avec la stagnation du chif fre

d'affaires à part ir de 1996, le taux de croissance de la valeur ajoutée

diminue, tout en demeurant posi t i f : *5,4o/o en 1996 (11,6 mi l l iards de

francs CFA) et *4,5o/o en 1997 (12,12'milliards de francs CFA).

1994 1995 1996 * 96/9s

Valeur ajoutée (en milliards de FCFA)

Chiffre d'affaires (en milliards de FCFA)

Rapport V.A./C.A. (en %)

8,24

17,31

48,00

11 ,00

21 ,44

51 ,30

11,60

2 1 , 8 3

53,00

5,40/o

1 ,go/o

Source: OCTRA* Estimation DGE

Page 55: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

II.5 LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS

L'activité dans le secteur BTP a été bonne en 1996. Le chiffre d'af-

faires réal isé par les principales entreprises du secteur est de 70 852 mil-

lions de francs CFA; en hausse de 26,9o/o Par raPPort à 1995 (55 825,9

mil l ions de francs CFA).

Les dif f icultés dans I 'approvisionnement en matériaux de construc-

tion (sable, ciment et gravier) perturbent énormément l'activité du sec-

teur.

Les investissements ont baissé en 1996. lls ont surtout concerné

l 'équipement et I 'achat des véhicu les.

Le secteur BTP a employê 2 679 personnes en 1996. l l faut tout de

même signaler le nombre élevé de temporaires (257 en 1996 contre 277

en 1995) .

La valeur ajoutée est de 25 764,5 mil l ions en 1996, contre 21 496,5

mil l ions en 1995, soit une hausse de 19,85o/o. Le résultat net est de 2 528

mil l ions de francs CFA en 1996.

Évolution de I' activité

Prodtrction vendue (en millions de FCFA) 1995 1996*

- l ignes d'eau, d'électr ici té et de téléphone

- travaux publics et génie civi l

- bâtiments et aménagement

lnvestissements (en millions de FCFA)

- bâtiments

- équipements

- véhicules- autres

Effectifs- permanents

- temporaires

1 4 1 0 5

28962

12759

1995

81

3031

2985

308

1995

2642

277

1 6000

42867

1 1 9 8 5

1996*

44

2604

1624

3 1 4

1996*

2679

257

Source : Colas, Vibec, Dragages, Socoba, Sitram, iobea, Sogec, Seteg, Enelec*Estimations **Prévisions

Page 56: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

II .6 LE COMMERCE

Regroupement d'entreprises qui achètent pour revendre en l 'état, lesecteur commerce peut être subdivisé en guatre sous groupes: le com-merce général , le commerce des produi ts pharmaceut iques, le com-merce des produi ts pétrol iers et le commerce des automobi les.

Le commerce général

Ce type d'act iv i té est exercé par des entrepr ises spécial isées dans lavente de d ivers b iens (a l imenta t ion , hab i l lement , qu inca i l le r ie , cosmé-t i q u e . . . ) .

Pour I 'année 1996, le chi f f re d 'af fa i res agrégé du commerce généralest de 257 955 mi l l ions de francs CFA contre 251 752 mi l l ions de francsCFA en 1995, soi t un accroissement de 2,467". Cette croissance duchi f f re d 'af fa i res s 'expl ique par I 'augmentat ion générale des pr ix, qui aindui t une réduct ion considérable du pouvoir d 'achat des ménages ( lessalaires étant restés stables).

Cette fa ib le croissance de l 'act iv i té n 'a pas favor isé la repr ise de l 'em-ploi . En ef fet , s i tué à environ 1275 personnes en 1995, le nombre d'em-ployés est passé à 1 243 personnes en 1996.

L' invest issement a suiv i une courbe ascendante. Son niveau étant de4617 mi l l ions de francs CFA en 1996 contre 2683,3 mi l l ions de francsCFA pour I 'année précédente, soi t une augmentat ion de 72,06o/" . 52o/"de ces invest issements ont été consacrés à l 'acquis i t ion de nouveauxéquipements, 30% aux nouvel les construct ion, 4o/o à l 'acquis i t ion devéhicules et le reste est le fa i t des autres immobi l isat ions.

Evo lu t ion du ch i f f re d 'a f f a i res du commerceg é n é r a l

II

q)

c

at,co

Ec

tlJ

27s000

?70000

26s000

260000

255000

250000

245000

240000

Page 57: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Le commerce des produits pharmaceutiques

Situé autour de 13483 mil l ions de francs CFA en 1995,le chif fre d'af-faires des produits pharmaceutiques est passé à 14000 mil l ions de francsCFA en 1996, so i t une augmentat ion de 3,8%.

Les effect i fs dans la branche des produits pharmaceutiques ont bais-sé de 0,55"/" en 1996.

Le commerce des produits pétroliers

La vente des produits pétroliers est assurée par quatre sociétés (Pizzo Shel l , Tota l F ina, El f , Mobi l Oi l )organisées au sein du Groupementdes Professionnels du Pétrole (G.P.P). Au cours de I 'exercice 1996, cetteactivi té a généré un chif fre d'affaires de 88 148,1 mil l ions de francs CFAcontre 82 353,7 mil l ions de francs CFA en 1995, soit un accroissementde 7 ,O4o/".

L'augmentation du chif fre d'affaires s'expl ique par :

I la mise en oeuvre du programme d'entret ien;

I le développement du programme de forage;

I I ' intensif icat ion des activi tés forestières.

Le nombre d'employés est passé de 248 personnes en 1995 à 252personnes au 31 décembre 1996, so i t une augmentat ion de 1,6" / "

L'effort d'équipement en nouvelles structures de distr ibution amorcédepuis 1994 s'est poursuivi. Le G.P.P a investi 2 889 mil l ions de francsCFA en 1996, contre 2 480,5 mil l ions de francs C.F.A en 1995, soit unehausse de I 'ordre de 16,57".

Le commerce des véhicules

La vente des véhicules a connu une croissance remarquable. Lenombre des véhicules neufs vendus ( toutes marques confondues) s 'estélevé à 2 937 en 1996, contre 2 43i pour l 'année antér ieure, soi t uneaugmentat ion de 20,87".

E v o l u t i o n d e s v e n t e s d e s p r o d u i t s p é t r o l i e r s

(f'

oLL

c)E

tt)co

Èq)

90000

Ssooo

80000

75000

70000

Page 58: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Cette expansion du marché de I 'automobi le s 'expl ique en grandepart ie par des raisons électorales. En ef fet , p lusieurs élect ions ont eu l ieuen 1996 e t on t condu i t I 'E ta t gabona is à acheter de nombreux véh icu lespour leur bon dérou lement .

Au cours de I 'anné e 1996, le commerce des au tomobi les a employé300 personnes contre 227 pour I 'année précédente, soi t un taux decroissance de 32,157".

Évolution des ventes des automobiles en volume

II.7 VHOTELLERIE . RESTAURATION - TOURISME

Comme en 1995, la capaci té tour ist ique et hôtel ière en 1996 com-prend :

- p lus de 100 hôtels dont 12 appart iennent à l 'Etat (cet te of f re exclutles hébergements pr ivés de <type tradi t ionnels>) ;

- de nombreux restaurants, snack-bars, n ight-c lubs,- des agences de voyages, des centres de loisirs, des sites et réserves

tour ist iques.

11.7.1 EHoTeLLERIE ET LA REsTAURATIoN

L'hôtel ler ieLe parc hôtel ier est composé :- d 'hôtels de classe internat ionale, gérés par des chaînes internat ionales ;- des établ issements pr ivés et publ ics généralement de faible capaci té.

Les hôtels de classe internat ionale

En 1996, le secteur hôtel ier semble entrer enf in dans une nouvel lephase de croissance. Dans l 'ensemble, les c inq p_r incipaux hôtels du

Pays ont atteint un niveau d'activité significatif. Le chiffre d'affaires

Marques 1994 1995 1996 Type 1994 1995 1996

Toyota

Mitsubishi

Peugeot

Renaul t

Nissan

lsuzu

Kia

Mercedes

6747541 8 567

2472035358

7 1 01461 6 884

14632s987 1

9 1 57291792001 8 32381 3 149

Tourisme

Utilitaires

Porteurs

Tracteurs

Bus

4X4

71927313465

1411044

s983 1 91 8 854

1 8 81 084

65051620348

2401280

Total 2376 2431 2937

Source :URAI

Page 59: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

consol idé a été de l 'ordre de 10,327 mi l l iards de francs cFA en 1996

cont re 8 ,116 mi l l ia rds de f rancs CFA en 1995, so i t une hausse de

27 ,24"/o. Paral lè lement, le taux d 'occupat ion s 'est établ i en moyenne à

53,5% en 1996 contre 45,Byo I 'année précédente, dépassant ainsi la

bar re de 50% ( taux jamais a t te in t depu is B ans) '

Ces résul tats bien qu'encourageants ne ref lètent pas la s i tuat ion réel-

le du secteur. En l 'absence d'une stratégie de développement tour is-

t ioue b ien dé f in ie e t opéra t ionne l le , ce t te embel l ie ne devra i t pas ê t re

perçue comme le re f le t d 'une que lconque re lance durab le des ac t iv i tés

des-grands hôtels du fai t qu'el le est due en grande part ie à la tenue des

mani fes ta t ions ponc tue l les (sémina i res , con férences in te rna t iona les ,

man i fes ta t ions cu l tu re l les . . . ) .

Le personne l es t passé de 785 Personnes en 1995 à 598 personnes

en 1996, soi t une diminut ion de 23,82"/o due à la fermeture de certaines

un i tés .

Les petits établissements

LES RELAIS MULÉBI

Appar tenant à l 'E ta t , les quat re Re la is Mu léb i on t une capac i té

moyenne d 'hébergement de 20 à 70 chambres e t emplo ien t 55 per -

sonnes. En 1996, i ls ont af f iché un taux d 'occupat ion moyen très fa ib le

(19 ,73" /o ) , en deçà du seu i l de ren tab i l i té , à l ' except ion de I 'hô te l du

Mont Boudinga, qui a at te int un taux d 'occupat ion de 42,437" ' Le pr ix

moyen des chambres n 'a pas changé en 1996. l l var ie se lon leur loca l i -

sat ion de 8.273 francs CFA à 17.633 francs CFA'

LA PETITE HÔTELLERIE

L'act iv i té de la pet i te hôtel ler ie s 'est quelque peu amél iorée avec le

renchér issement des prestat ions des grands hôtels. La c l ientèle qui f ré-

quentai t les grands hôtels se déverse de plus en plus vers ces pet i tes

un i tés générà lement de fa ib le capac i té . L 'on observe depu is 1988 leur

émergence à Librevi l le et Port-Gent i l .

La Restauration

On dist ingue deux softes d 'opérateurs :

. les restaurants l iées à I 'act iv i té hôtel ière

. les restaurants indépendants

Malgré la concurrence des restaurants indépendants, la restaurat ion

a contr ibué à hauteur de 38,22 7o au chi f f re d 'af fa i res des grandes uni-

tés hô te l iè res en 1996 cont re 34 ,87" en 1995, so i t une hausse de 1O%.

Cette bonne act iv i té de la restaurat ion s 'observe également dans les

pet i tes uni tés tant dans le secteur formel que dans le secteur informel,

et s 'expl ique entre autres par la destructurat ion du transpoft urbain qui

ob l ige les sa la r iés à se res taurer non lo in de leurs l ieux de t rava i l .

Page 60: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

11.7.2 Le rounrsME Er LEs LorsrRsLe Gabon dispose de produi ts tour ist iques at t ract i fs, mais i l ne se

développe qu'un tour isme d'af fa i res auquel s 'a joute un fort t raf ic f i l iaux.

La structure tour ist ique nat ionale comprend en 1996 :- 5 agences de voyages et de tour isme (Delmas voyages, Eurafr ique

voyages, Gabon contacts, Gabon voyages, Mistral voyages) ;- des centres de lo is i rs (Jardins de la Peyr ie, des plages, la Pointe

Den is , Ekwata lo is i r . . . ) ;- 7 tours opérateurs et 4 réceptifs ;- des s i tes et réserves tour ist iques ( lguela, Olendé, Sainte-Anne, la

Lopé, Wonga-wongué. . . ) .

Actuel lement, la durée moyenne des séjours des tour istes demeuretrès courte environ 2,5 jours du fai t que ce secteur n 'est pas encore opé-ra t ionne l .

Dans le cadre de la relance des act iv i tés tour ist iques, i l s 'est amorcéune certaine concertat ion depuis 1994 visant à :

- mettre en valeur et gérer les s i tes tour ist iques ;- valor iser les atouts cul turels et les act iv i tés de tour isme ;- mettre un accent sur la promot ion et la commercial isat ion ;- réhabi l i ter les structures hôtel ières et d 'hébergements ;- former le personnel ;- adapter le cadre inst i tut ionnel .

Le tour isme devrai t const i tuer l 'un des axes d 'une future pol i t iqueéconomique na t iona le dans la mesure où i l génère des dev ises impor -

tantes.

II.8 LES AUTRES SERVICES

Le secteur des autres services se caractér ise par une grande diversi-

té des act iv i tés. l l est étroi tement l ié à l 'act iv i té 9énérale.

Son poids dans le Produi t intér ieur brut a été de O,97"/" en 1995 et

de 0,827" en 1996. Le tableau ci-après retrace son évolut ion :

" estimations DGE

En 1996, le secteur a enregistré une hausse moyenne annuel le de

9,487o de son chi f f re d 'af fa i res Par raPPort à 1995. Cette embel l ie est

en millions de FCFA 1994 1995 1996* %

Chiffre d'affaires

Valeur ajoutée

Emplois (nombre)

lnvestissements

42971

21990

3888

2648

46439

24800

4154

5474

50843

24180

4549

5987,5

9,50/o

-2,50/o

9,50/o

9,4%

Page 61: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Aaivité nationale

due aux performances enregistrées par les 'branches considérées

comme motr ices, notamment lés services rendus aux entrepr ises. Sur la

même période, la valeur ajoutée par contre a baissé de 2,5"/" du fait du

renchér issement de certaines consommations intermédiaires (produi ts

informat iques) occasionné par la dévaluat ion intervenue en 1994'

Le nombre d'emplois dans le secteur des services a connu une évo-

lut ion appréciable ; i l a augmenté de 9,57" en moyenne en 1996 com-

parat ivement à 1995. En 1996,395 emplois ont été créés.

Les invest issements globaux se maint iennent à un bon niveau et

enregistrent une hausse de 9,38% au cours de la même pér iode'

11.8.1 LEs SERvlcEs RENDUs AUX PRnrlculleRs

Les services rendus aux particuliers touchent les domaines très variés.

l ls regroupent les services sani ta i res et d 'assainissement, les services

médi laux et dentaires, les sal les de spectacles et de lo is i rs, les salons de

coiffures et instituts de beauté, la radiodiffusion et télfvision, les studios

photographiques, etc.

En 1996, l 'act iv i té a stagné, le chi f f re d 'af fa i res n 'a enregistré que

0,33% d'augmentat ion par rapPort à l 'année précédente. Cette stagna-

t ion peut s 'éxpl iquer par la précar i té d 'un marché faible et la dégrada-

t ion permanente 'de i 'emplo i , a ins i que le recent rage des beso ins de

consommation des PoPulat ions.

Les Services de RéParation

Les services de réparat ion concernent l 'act iv i té de réparat ion auto-

mobi le par des garages et atel iers de tai l le var iable. Une grande part ie

des ent iepr ises àe cette branche opèrent dans I ' informel.

Les uni tés organisées présentent une bonne santé. En 1996,I 'act iv i -

té est en hausse de 10% par rappoft à 1995, mais ce taux de croissance

reste néanmoins plus fa ib le que celui enregistrée en 1995 par rapport à

1994 (29,6"/").

Ces performances restent plus l iées aux ef fets mécaniques de la

dévaluation qui renchérit les prix des pièces détachées qu'à. un accrois-

sement du volume des prestat ions. l l importe de relever que les impayés

const i tuent une entrave à l 'act iv i té '

11.8.2 Les SenvtcEs RENDUs AUX Erurnepntsrs

Ce sont les services comptables et jur id iques, les services informa-

tiques, les services d'expertise, de contrôle et bureaux d'études et les

autres serytces.

Globalement, la branche a af f iché des résul tats encourageants. Le

chi f f re d 'af fa i res a augmenté de 1O% en 1996 Par raPPort à 1995' Les

investissements et les emplois ont augmenté respectivement de 41,6o/"

et 57o.

Page 62: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Les Services Comptables et Juridiquesl ls ont comme act iv i té : la tenue de la comptabi l i té, l ,expert ise, la

comptabi l i té-audi t , la révis ion des comptes et le commissar iat aux comptes.La demande en consei l management et audi t évolue favorablement

tant dans le secteur publ ic que dans le secteur pr ivé. Mais cet te évolu-t ion ne se manifeste pas vér i tablement dans les comptes des entrepr isespuisque le chi f f re d 'af fa i res de cel les-ci n 'évolue que de g,g % enmoyenne de 1992 à 1995. La valeur ajoutée croît de 1%. Les effectifsbaissent de 0,7"/o.

Depuis 1990, les cabinets locaux subissent la concurrence des cabi-nets étrangers. Ainsi, les audits et autres études de restructuration rela-t ives aux opérat ions de pr ivat isat ion lancées depuis 1993 leur échap-pent au prof i t de ces derniers.

En 1996, les entrepr ises de la branche ont enregistré des résul tatssatisfaisants.

Les Services Informatiques

Le marché de I ' informat ique est représenté par un nombre relat ive-ment important de sociétés dont les activités concernent la vente dematér ie ls in fo rmat iques , la ma in tenance, la fo rmat ion , le conse i l , I ' i ngé-nier ie, le développement de logic ie ls spéci f iques, etc.

La demande en besoins informat iques évolue favorablement depuis1992. La r igueur des af fa i res, la modernisat ion de la gest ion des entre-pr ises et des services de l 'administrat ion sont à l 'or ig ine de cette crois-sance.

Les services d'Expertise, de contrôle et Bureaux d'étudesLa cr ise observée dans le secteur du bât iment depuis une décennie

s'est répercutée sur la branche qui se trouve être à la fois en amont eten aval de cette activité.

En 1996, l 'ac t i v i té a gagné que lques po in ts g râce aux grands t ravauxd'aménagement du réseau rout ier .

Les Autres Services

Les pr incipales prestat ions dans cette catégor ie sont la locat ion dupersonnel ( le gardiennage-survei l lance), la sécur i té, la locat ion desmatér ie ls, et e l les s 'adressent généralement aux sociétés pétrol ières.Cette sous branche se caractér ise par un taux élevé de créat ion et dedispar i t ion des entrepr ises.

Au cours de la pér iode al lant de 1994 à 1996, la valeur ajoutée, lesinvestissements et les effectifs ont atteint en moyenne des taux de crois-sance respectifs de 4,17", 47,2o/o et3,3o/o.

Page 63: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

En 1996, le niveau d'act iv i té devrai t at te indre celui de 1995, avec une

tendance à I 'amél io ra t ion des résu l ta ts .

11.8.3 Les senvrcEs rMMoBrLtERs

La Société Nat ionale lmmobi l ière

Soc ié té anonyme d 'économie mix te , e l le es t née en Janv ie r 1976 dela fusion de l 'Off ice Nat ional de l 'Habi tat et de la Société Gabonaised 'Aménagement e t d 'Equ ipement lmmobi l iè re .

Actuel lement, l 'act iv i té de la SNI se l imi te au programme deconstruct ion et à la gest ion de ses logements.

En 1996, le chi f f re d 'af fa i res a augmenté de 4,53"/" comparat ivementà l 'année précédente tandis que la valeur ajoutée a enregistré une bais-se de l 'ordre de -9% au cours de la même pér iode.

Les effectifs sont restés stables au cours de ces deux dernièresannées.

Par ai l leurs, en l 'absence d'une stratégie cohérente en mat ière de l 'ha-bi tat , la demande en logement reste soutenue. La SNI n 'a réal isé aucuneconstruction en 1996 et dispose de nombreux dossiers insatisfaits.

Face à la fa ib lesse de l 'of f re, i l paraî t nécessaire d 'entreprendre à t ra-vers le terr i to i re nat ional un vaste programme de construct ion de loge-ments et d 'aménagement des parcel les pour favor iser l 'habi tat social etsat isfaire les acheteurs potent ie ls en nombre de plus en plus croissant.

11.8.4 lupnrveRtE, pREssE ET Éorloru

11.8.4.1 l rupRlrueRle

On dist ingue trois catégor ies d 'entrepr ises :- des imprimeries de tai l le moyenne str ictement pr ivées ou apparte-

nant à des communautés rel ig ieuses ;- des imprimeries intégrées appaftenant à des administrat ions;- Mult ipress qui réal ise plus de la moit ié du chi f f re d 'af fa i res de la

branche.

Globalement en 1996, l 'act iv i té des imprimeries s 'est or ientée à lahausse. Le chi f f re d 'af fa i res a connu une augmentat ion d 'environ 10"/opar rapport à l 'année précédente. Cette embel l ie provient surtout desélect ions.

11.8.4.2 Pnesse Er EDmoN

l-ac t iv i té a connu une embel l ie indén iab le en 1996 par rappor t à1995. Cette évolut ion encourageante résul terai t essent ie l lement de larubr ique presse qui réal ise plus de la moit ié du chi f f re d 'af fa i res.

Page 64: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationafe

II.9 LA PRODUCTION ET LA DISTRIBUT]ON D'EAUET D'ELECTRICITE

La production d'eau et d'électricité est assuré par la Sociétéd'Energie et d'eau du Gabon (S.E.E.G.). El le est unique dans le secteuret agit en quali té de concessionnaire pour la gestion exclusive de cesactivi tés sur l 'ensemble du terr i toire.

La production

Contrairement à l 'année 1995 où la hausse était de 6,7o/o, la produc-t ion d'électr ici té a connu cette année une faible hausse de 1,56 % (1040Gwh en 1996 contre 1024 Gwh en 1995) due aux indisponibi l i tés l iées àla réhabil i tat ion des groupes de kinguélé. De même, la production d'eauen 1996 a connu une légère hausse de 1,3 o/o, pâr rapport a l'année pré-cédente (41,6 mil l ions m3 en 1996 contre 40,3 mil l ions m3 en 1995). Lescapacités d'util isations d'électricité et d'eau sont respectivement de1758 Gwh et de 68,4 mil l ions m3, leurs taux d'ut i l isat ion en 1996, ont étérespectivement de 59 o/o eTde717" , soit une stagnation pour l 'électr ici-té et une hausse de deux points pour l 'eau par rapport à l 'année 1995.

La consommation

La consommation de l 'électr ici té est principalement concentrée dansles provinces industr iel les du pays à savoir l 'Estuaire, le Haut-Ogooué etl'Ogooué-Maritime. En 1 996,le ratio ventes/production a été en baissede 21 points par rapport à l 'année 1995.

Les ventes

Les ventes d'électricité et d'eau en 1996 ont enregistré une hausserespective de 11 ,95"/o et de 13,717" par rapport à l'année 1995. Elles ontété pour l 'électr ici té de 871 Gwh en 1996 contre 778 Gwh en 1995, etpour l 'eau 34 millions m3 en 1996 contre 29,9 millions de m3 en 1995.Cette amélioration des ventes est le résultat des actions conduites envue de la réduction des pertes techniques (défaillances de relevés,fraudes, déversement de réservoirs).

Les prix

Dans l'ensemble en 1996, les prix moyen sont en hausse de 7 ,62 % pourl'eau et en baisse de 1,24 7o pour l'électricité par rapport à l'année 1995(347 ,029 FCFA/m3 en 1996 contre 322,44 FCFA/m3 en 1995 et 58,08 FCFA/kwhen 1996 contre 58,8 FCFA/kwh en 1995). Cette évolution s'explique par:

la mise en cohérence des prix moyens grâce à la mise en place d'unebase de données permettant d'ajuster le chiffre d'affaires comptable auxrecettes et aux consommations,

Page 65: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Aaivité nationale

la hausse des consommations moyennes par abonnement en électr i -

c i té et en eau,

la structure actuelle des tarifs dégressifs en basse tension et progres-

si fs en eau,

la tendance des cl ients moyenne tension à surest imer leurs besoins

en puissance.

Les investissements

En 1996, les invest issements ont considérablement augmenté. l ls

sont passés de 4,408 mi l l iards de francs CFA en 1995 à 13,620 mi l l iards

de francs cFA en 1996, soi t une hausse de 208,98%. ces invest isse-

ments ont été essent ie l lement consacréS au renouvel lement ' au main-

t ien des moyens de product ion en électr ic i té et en eau, à l 'é lectr i f icat ion

et l ,adduct ion d 'eau des centres de I ' intér ieur du pays-

Les effectifs

Les effectifs de la société sont passés de 1636 Personnes en 1995 à

1559 personnes en 1996, soi t une baisse de 4,71 y" Par raPPort à l 'an-

née 1995. La masse salar ia le quant à el le a enregistré une légère haus-

se de 3,39 7o par rapPort à l 'année 1995 due aux départs tardi fs des

agents préretrai tés et au gl issement normal des salaires (avancements,

promot ion).

Situation financière

En 1996, le chi f f re d 'af fa i res et la valeur ajoutée ont été en hausse

respect ivement de 12,37 7o et 19,56 o/o par rapport à l 'année 1995'

Après l 'ef fondrement des résul tats nets enregistré en 1994 eI en 1995'

le résul tat net de la société en 1996 a été de 1,55 mi l l iards de francs

CFA.

* y compris les autres prestations de services

Source : SEEG

13,3 0/o

16,4 %

12,4 0/"

19,5 0/"

209 %

1,5 0/o

3,2 0/o

- 4,7 70

51 86011 34362 39s42 41913 620

1 04041,6

1 559

45 7829 744

55 52635 4784 408

1 02440,3

1 636

38 7859 1 6 7

49 23329 960

1 533

96037,9

1 679

Ventes d 'électricité

ventes d'eau

Chiffre d'affaires *

Valeur ajoutée

lnvestissements

Production en volume

Production d'électricité

Production d'eau (1000 m3)

Effeaifs

Page 66: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

II. 1 O TELECOMMUNICATIONSLe secteur des télécommunicat ions au Gabon est porteur de crois-

sance. l l semble cependant que les performances réal isées par les socié-tés de télécommunicat ions, b ien qu'encourageantes, ne sont pas à lamesure de leurs potentialités. Deux sociétés réalisent un peu plus de83% du chi f f re d 'af fa i res de l 'ensemble du secteur. l l s 'agi t de :

- I 'OPT (of f ice des postes et té lécommunicat ions), ayant comme act i -vité la poste, la caisse d'épargne postale, l 'express messagerie et la ges-t ion des services du téléphone ;

- TR2 (Techniques représentations radio), spécialiste de la radio com-munica t ion .

En 1996, le chi f f re d 'af fa i re augmente de 2,60/o.

en millions de FCFA 1994 1995 1996Chiffre d'affaires 45700,6 5 0 1 1 0 51420source : OPT. TR2

Ce faible taux s 'expl ique pr incipalement par la contract ion des act i -vités de l 'oPT. Les recettes générées par les services de poste de cettesociété sont passées de 1,5 mi l l iards de Fcfa en 1995 à 1 ,4 mi l l iards deFcfa en 1996, soi t une baisse de 6,6"/o. Cel les des services du téléphoneaugmentent de 5,57" en 1996. La méforme constatée au niveau des ser-v ices de la té léphonie s 'expl ique par la fa ib le augmentat ion du nombred'abonnés, qui dépend de la capaci té des équipements el le mêmefaible Par rapport à la demande. Le réseau téléphonique de Librevi l leest t rès saturé, surtout au niveau du cel lu la i re.

Nombre d'abonnés et Equipements de I'OPT

Source : OPT

" Prévisions

Pour l 'année 1996, la valeur ajoutée des entrepr ises croî t de 3,9o/o.Elle est de 36,370 mill iards de Fcfa en 1996 contre 35,O02 mill iards deFcfa en 1995.

Les act iv i tés des entrepr ises ne sont pas génératr ices d 'emplois; leurseffectifs augmentent de 1 ,9o/o en 1996,leurs frais de personnel semblent

1994 1995 1996

Nombre des abonnés

Téléphone ordinaire

Cellulaire

Nombre de l ignes

Téléphone ordinaire

Cellulaire

32900300002900

ss0004500010000

40500340006500

6s000500001 5000

420003s0007000

6s000500001 s000

Page 67: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

être maîtrisés même s'i ls croissent

personnel dans la valeur ajoutée

v e m e n t e n 1 9 9 5 e I 1 9 9 6 .

Pri ncipaux indicateurs

En millions de FCFA 1994 1995 1996 *

Valeur ajoutée

Frais de personnel

lnvestissementsRésultatsEffectifs (nombre)

317021401 56279-121

2030

35002144788279

-89

2 1 1 7

363701494610939391,67

2158

Source : OPT, TR2*Estimations

II.11 LES INSTITUTIONS FINANCIERES

Elles se comPosent des Banques Créatr ices de monnaie (BCM :

banques commerciales), des Autres lnstitutions Bancaires Eligibles au

ref inancement de la BEAC (AIBE : banques de développement) , des

Autres lnst i tut ions Bancaires non El ig ib les (AIBN : Caisse Nat ionale

d'Epargne), Les Inst i tut ions Bancaires en Liquidat ion ( lBU et des

lnst i tut ions Financières non Bancaires ( IFNB : Etabl issements Financiers

et Compagnies d 'Assurances et Réassurances du Gabon).

LeS SnNIOUES COMMERCIALES ET DE DÉVELOPPEMENT

La conjoncture observée depuis la f in de l 'année 1995 a été marquée

à la fo is par un faible niveau de demande de crédi ts et une act iv i té

presque stagnante. On a observé un manque de gros invest issements

dans les secteurs porteurs comme le bois et le pétrole. Cette situation a

eu pour conséquence une sur l iquidi té des établ issements de crédi t au

premier semestre aggravée par les remboursements des emprunts ante-

rieurs. Au second semestre on a noté une légère évolution de la situa-

t ion avec la repr ise des crédi ts et le tassement du niveau des dépôts.

Les ressources

En 1996, l 'act iv i té des établ issements bancaires s 'est caractér isé en

terme de ressources Par une augmentation de plus de 14"/" des dépôts

par rapport à leur niveau de décembre 1995, se chi f f rant à 322,6 mi l -

i iards. 'Sur l 'ensemble de ces dépôts 93,55"/" sont pr ivés eT 6,45"/o

publ ics. l -augmentat ion a été essent ie l lement due à la croissance de'17,86"/o

des dépôts privés alors que ceux de l 'Etat baissent de 3,39%'

Le total des fonds propres des banques créatrices de monnaies a

enregistré une baisse de 7,25o/o de décembre 1995 à décembre 1996

s'établ issant à 124,8 mi l l iards.

de 3,27"serait de

en 1996. La part des frais de41,36"/" et 41 ,Q9o/o resPecti-

Page 68: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Les banquee commerciales ont connu une situation de forte surliqui-dité au premierÊ€rnos$e 1996à carrse du faibleniveau de la demandede crédits, par rnaûque de proiets bancables, €t des rernboursementsantici6És des crédiæ. antérieurs {notarnment des sociétés petrolieres,suite au rapatriement partiel de leurs ressources précédemment déte-nues à I'extérieur). Cette situation a comrnencé à s'améliorer au secondsemestre grâce à une legèr€ reprise du niveau des crédits distribués.

Par contre au niveau des banques de développement, les ressourcessontdemerrés insuffisantes au regard des missions qui leurs sont dévo-lues. En effet, la BGD, CREFOGA et la BNCR ont eu du mal à faire faceaux attentes, compte tenu de leurs ressources réduites.

Ler emplois

Uencours total des crâCits distribués par les établissements bancairess'estétabl i t à 383,7 mil l iards de francs en 1996, en diminution de 2,74o/opar rapport à leur niveau de l'année précédente. Sur ce montant,43,14% profite à l'Etat alors que 56,860/o reprêsente des crédits au sec-teur privé. La baisse globale constatée provient du repli des créditsaccordés par les banques commerciales (-5,35%) malgré une légèrereprise observée au second semestre. Au niveau des banques de déve-loppement par contre, on a enregistré une croissance de 20,12o/".

l-ensemble des utilisations de crédits bancaires recensés à la centraledes risques s'est établit à 437 122 millions en décembre 1996, en baissede -2,95"/" par rapport au niveau enregistré en décembre 1995. Sur cemontant, les crédits à moyen et long terme sont restés les plus importantsavec 55,596, contre 44,57" des crédits à court terme. Cette répartitionmontre la diminution de la part des crédits à moyen et long terme, ce quilaisse supposer un moins bon f inancement de l 'économie (f inancementdes investissements). En effet, en 1995 les crédits à moyen et long termereprésentaient 60,35"/" contre 39.65"/" aux crédits à court terme.

Evolut ion de la répar t i t ion des crédi tspar te rmes

80e660964W6?wo096

Page 69: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

L'évolut ion des dépôts et des crédi ts observée aussi b ien au niveau

des banques créatr ices de monnaie que de la Banque Centrale, ont

déterminé le niveau de l iquidi té des di f férents établ issements. Ainsi , au

premier semestre, on a observé une très for te sur l iquidi té au niveau sec-

tor ie l . Au second semestre, la repr ise des crédi ts et la fa ib le évolut ion de

I 'encours de dépôts ont permis d 'observer une baisse du niveau de

l iqu id i té . Cec i exp l ique pourquo i les banques c réa t r i ces de monna ies

ont eu nettement moins recours au ref inancement de la BEAC que l 'an-

née précédente (748 mi l l ions de francs en 1996 contre 3,7 mi l l iards def rancs en 1995) .

La rentabilité

Globalement, le secteur a af f iché un résul tat provisoire posi t i f de10.418 mi l l ions de francs en 1996, en baisse de 14,8o/" par rapport aurésul tat de l 'année antér ieure. La valeur ajoutée du secteur a enregistréune légère ba isse de 0 ,53% en 1996 (qu i se décompose en un rep l i de2,33"/" pour les banques commerciales, et une croissance de 11,827"pour les banques de développement) . Ceci s 'est t radui t par une chutede 217" du résul tat des banques commerciales par rapport à son niveaude l 'année précédente a lo rs que ce lu i des banques de déve loppementa augmenté de 27%.

Ces résul tats sont réal isés pour une très grande part avec les secteursdu pétrole et du commerce général qui sont apparus comme étant lesplus intéressants du point de vue rentabi l i té et sécur i té (y compris pourles banques de déve loppement ) .

ExÉcuroN DU PRoJET FODEXLe projet FODEX était prévu pour être clôturé en décembre 1997 et

ava i t pourob jec t i f la c réa t ion de 200 PME/PMl d 'un coût moyen de 150mi l l ions de FCFA.

En novembre 1996, un rappor t réd igé à la demande de l 'admin is t ra -teur de cet organisme fai t ressort i r les informat ions suivantes :

Evolut ion des dépôts et crédi ts des BCM

I

1994

o)E 5009 , ' 4 0 0Ë : 3 o o=s2ooE ' r

100

c 0o)

1 995

r Dépôts E Crédits

1 996

Page 70: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

le FODEX a refinanc é 298 projets avec un coût d'investissement situé

entre 900 000 FCFA et 15 mil l ions de FCFA.

5,186 mil l iards de FCFA ont été décaissé dont 2,154 mil l iards(41,5%) pour les micro-projets et3,032 mil l iards (58,5%) Pour les PME.

Sur les 298 projets refinancés, il n'y a que 9 projets qui atteignent un

coût d' investissement de 100 mil l ions de fcfa.

L'essentiel des engagements est réal isé par l ' intermédiaire des

banques de développement (BGD et BNCR), les performances des

bangues commerciales étant marginales (BlClG, BGFI et UGB total isent10 projets). Paradoxalement, cette situation s'explique en partie par ladisponibi l i té des banques de développement à soutenir les micro-pro-jets, tandis que les banques commerciales part icipantes attendent desprojets d'une certaine dimension, avec des potential i tés de rentabi l i té.

L'analyse des déblocages par secteur montre que c'est le secteur tertiairequi réal ise le taux le plus élevé en recevant 50% des 5,186 mil l iards de FCFA.

Les ÉrneLrssEMENTs FTNANcTERS

Jusqu'en 1995, les principaux domaines d' intervention des établ isse-ments f inanciers étaient le crédit automobile et le crédit-bai l immobil ier.

Aujourd'hui, ce secteur s'est élargi pour certains établ issements aucrédit petit équipement.

Les établ issements f inanciers ont connu une activi té plutôt stable en1996, du fait de la forte concurrence subie sur le marché de l 'automobile.

Interdits d'accès au refinancement de la BEAC, les établissementsf inanciers se sont massivement tournés vers les banques commercialesauprès desquelles ils se sont endettés pour environ 12,4 milliards. Cecia porté le total des ressources à 16,3 milliards en 1996 (dont 767" d'em-prunts et 24o/o de fonds propres), contre 9,7 milliards en 1995. Cetteforte croissance des ressources s'explique en grande partie par le lance-ment de l 'act ivi té < peti t équipement >.

Les emplois ont quant à eux baissé de près de 10 mil l iards en pas-sant de 26,4 milliards en 1995 à 16,1 milliards. Cette évolution s'ex-pl ique par l 'atonie de la demande qui serait l iée à un certain attentismede la part des investisseurs.

Les coruPAGNrEs D'lssuRRruce

Le marché gabonais de I 'assurance tourne autour de deux activi tésprincipales : I 'assurance-dommage cernée par la branche TIARDfransport, lncendie, Auto, Risques Divers) et I'assurance-vie.

Page 71: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

Pour l'ensernble des sociétés TIARD opérant au Gabon, {e rnontant

des primes Passerait de 26,5 milliar'ds en 1995 à 29,00 milliands en 1996,

soit une augmentation de 6,Q47". Cet accroissement en 1996 est impu-

table rm grande partie aux secteurs du tranryort rnaritirne et de l'asstl-

rance automobile.

La branche Vie connaîtrait une stagnation au regard de son chiffre

d'affaires qui s'établ i t à 4,18 mil l iards en 1996 contre 4,15 mil l iards, l 'an-

née précédente. Après son lancement dans les années 1980, le marché

de l'assurance vie a connu une forte croissance tant le produit étaitbien

présenté et très apprécié. Aujourd'hui, ce rnarché se trouve pratique-

ment en phase d'essoufflement, d'où la stagnation relevée plus haut'

De façon générale, on pourrait dire que le rnarché de I'assurance a

évolué à la hausse si on se réfère au chiffre d'affaires globa{ qui est de

33,2milliards en 1996 contre 31 ,6 milliards en 1995, soit un taux de crois-

sance de 5,06%.

II.12 LE PARAPUBTIC

Le parapublic est composé de sociétés d'Etat, des établissements

publics, des sociétés d'économie mixte et des sociétés à participation

iinancière publique. Au Gabon, il compte plus de quarante.entreprises,

réparties àun, tous les secteurs d'activités (transpotts, industries, ser-

vices, commerce .. .) .

L'année 1996 a été marquée par la loi sur la privatisation.votée le 10

Janvier 1996 et promulguée par le président de la république' le 13

février 1996 et l"élabor.iion par le gouvernement d'un calendrier pré-

visionnel de la mise en concession privée des services d'eau et d'élec-

tricité et de l'exploitation du chemin de fer. Le Gouvernement se Pro-

posait aussi de ir ivat iser ou de se désengager dans les mois à venir de

plu, d'rne dizalne d'entreprises. Le Programme de redressement pré-

voyait que l'on procède à des cessions d'actions dans les entreprises

dont I'Eiat détie;t 10"/o du capital, acquis dans le cadre du code des par-

t icipations.

Parmi les raisons avancées pour justifier la privatisation, il y a l'échec

des entreprises dans la production du surplus nécessaire Pour financer

leur explàitation, sachant que les subventions étatiques qui leur sont

allouées pour maintenir leurs activités épuisent les ressources gouver-

nementales.

| - Situation du Secteur

Le chiffre d,affaires du secteur était de 525 359 millions de francs CFA

en 19g5 contre 43g 97g millions de francs CFA en 1994, soit une haus-

se de 19,4"/o. Entre 1993 et 1995, le taux de croissance annuel du sec-

Page 72: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

teur est demeuré quasi constant (237" en 1994, par rappoft à 1993 et22Yo en 1995, par rappoft à 1 9941. D'une manière globale le taux decroissance rnoyen sur la période de 1986 à 1995 a été de 467o pour l'en-semble du secteur.

La valeur ajoutée du secteur passe de 128951 millions de francs CFAen 1994 à 190 224 millions de francs CFA en 1995, soit une hausse de47,5o/o.

Le résultat d'exploitation du secteur est demeuré déficitaire sur lapériode al lant de 1985 à 1995. Malgré une valeur ajoutée posit ive etcroissante entre 1994 et 1995, le résultat d'exploitation du secteur restedéfici taire, mais ce défici t s 'est réduit en 1995. l l est passé de 19 453 mil-lions de francs CFA en 1994 à 11 596 millions de francs CFA en 1995.

Ce déficit permanent du résultat d'exploitation pourrait s'expliquerpar f importance des charges de personnel. En 1995, ces charges ontreprésenté 49"A de la valeur ajoutée contre 680/o en 1994. Elles se sontéfevées à 94 130 mil l ions de francs CFA en 1995 contre 88 142 mil l ionsde francs CFA en 1994 et ce malgré une baisse des effectifs. Les effec-tifs du secteur en 1994 et 1995 s'élèvent respectivement à 15 017 et14745 personnes .

Le secteur parapublic se caractérise aussi par un niveau d'endette-ment à long terme élevé. ll est de l'ordre de 129 653 millions de francsCFA en 1995 contre 132752 millions de francs CFA en 1994, occasion-nant ainsi des charges financières importantes ; celles-ci représentent2% du chiffre d'affaires en 1994 et 1o/o en 1995.

Le coÛt des moyens mis en æuvre pèse lourdement sur les résultatsdu secteul car leur rendement et leur productivité ne sont pas toujoursà la mesure des coûts qu'ils ont occasionnés. Le rapport valeur ajoutéesur frais de personnel du secteur est passé de 1,46 en 1994 à 2,02 en1995. Ce coefficient prouve que la main d'æuvre coûte cher aux entre-prises. Car pour un franc de rémunération du personnel la valeur ajou-tée créée n'est que de 0,68 franc en 1994 et de 0,49 franc en 1995.

Le déficit chronique du résultat d'exploitation, l ' importance descharges de personnel et le lourd endettement expliquent le déficit durésultat net du secteur entre 1993 et 1994. On passe d'un déficit de 1o517 mil l ions de francs CFA en 1993 à un défici t de 35 810 mil l ions defrancs CFA en1994. En 1995 le secteur a réalisé un résultat net bénéfi-ciaire de 1 420 millions de francs CFA. L'amélioration du résultat en1995 est liée en partie, à la réduction du déficit de la SEEG et à l' im-portance du bénéfice de I'OCTRA.

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Activité nationale

Résultats du secte ur ParaPublic (en millions de francs CFA)

1993 1994 1995

Chiffre d'affairesValeur ajoutéeRésultat d'exploitat ionRésultat netFrais de personnel

Dette LMT

358865136112-30089-1051783711

1 52950

439979128951-19453-3581088142

132452

536689190224-11251

1420941 30

129653

Source ; /iasses fiscales

ll- Poids du secteur

Le secteur parapubl ic a représenté en 1995, 7"/" du PIB total ; mar-

quant ainsi une légère hausse Par raPport au niveau de 1994 (6"/") , mais

sans pour autant at te indre celui de 1993 (9% du PIB). La contr ibut ion du

secteur à la format ion du produi t intér ieur brut hors pétrole en 1993,

1994 et 1995 a été respect ivement de 12,47",97" eI12%' Lorsque nous

considérons les quatorze entrepr ises les plus importantes, e l les contr i -

buent pour 3To en moyenne à la format ion du produi t intér ieur brut total

d e 1 9 9 3 à 1 9 9 5 ; e t p o u r 4 o / o e n m o y e n n e à l a f o r m a t i o n d u P I B h o r s

pétrole.

1993 1994 1995

Valeur ajoutée (en millions de FCFA)

VA/PIB total

VA/PIB hors pétrole

136112

9%

12,40/o

1 28951

6%

9o/o

190224

77o

12o/o

Les effect i fs du parapublic ont été de 20 206 Personnes en 1995 et

ont représenté 21"/" des effectifs totaux du secteur moderne (public,

privé et parapublic) contre 20 473 Personnes en 1994 et 20 520 per-

sonnes en 1993, soitz2Tode l'ensemble des effectifs. La tendance sur la

période a été une baisse progressive des effectifs du secteur parapublic'

l ls ont baissé en moyenne de 2o/osuf trois ans, baisse qui se poursuivra

certainement avec sa restructuratton. Entre 1993 et 1994 [a diminution

des effectifs du parapublic s'est répercutée sur le total des emplois' Par

contre entre 1994 et 1995 la baisse de I 'emploi dans le secteur s'est

accompagnée d 'une hausse des ef fec t i fs dans les aut res secteurs '

1993 1994 1995 variattan 95/94

Effectifs du parapublic

Total emploi

% Effectifs P.PÆotal emploi

20520

93584

21,93

20473

931 64

21,98

2020697503

20,7

-1 ,3

4,6

source: Direction Générale de la statistique et des Etudes Economiques

Page 74: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Activité nationale

, Le poids du secteur dans les f inances publiques est aussi marquantque dans l 'économie. Les subventions accordées aux entreprises para-publiques ont été de 353 800 mil l ions de francs CFA en 1995 contre393375 mil l ions de francs CFA en 1994, soit une diminution de 1O,1o/o.Entre 1993 et 1994 déjà, ces subventions ont baissé de 4,3yo passanta ins i de 411 213 mi l l ions de f rancs CFA en 1993 à 393 3T5mi l l ions defrancs CFA en 1994. Sur toute la période, les subventions d'équipementont représenté en moyenne 997o du total des subventions allouées ausecteur.

Subvention d'équipement et d'exploitation de 1993 à 1995 (en mrllions de frana CFA)

1993 1994 1995 94/93 9s/94

Subventions d'exploitation (Sex)

Subventions d'équipement (Seq)

Total des subventions (sub)

% Seq/total Sub

% Sex/total sub

4209

407004

411213

9 9 %

1 7 o

4334

389041

393375

gg,g"/"

1,1 0/o

2948

350852

353800

99,2 "/"

0,go/o

3o/o

-4,40/o

-4,3y"

31,ggo/o

-9,920/o

10,06%

D'une manière générale le secteur parapubl ic est déf ic i ta i re. Maislorsque l 'on fa i t une analyse par. secteur d 'act iv i té, on constate qu,en1995, les principales entreprises du secteur des transports ont réalisédes résultats positifs. C'est le cas de la SONATRAM , OPRAG, ocTRA,et de la SNAT qui est excédentaire depuis 1993. Dans les t ransport , AIRGABON a clôturé l 'année avec un résul tat déf ic i ta i re.

Dans le secteur agro-al imentaire les résul tats demeurent déf ic i ta i respour HEVEGAB, AGROGABON, stEAB, EAULECO et sosuHo en1995. l l en est de même pour les té lécommunicat ions où la TIG n'a fa i tgue réduire son déficit.

Page 75: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon
Page 76: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

TnorsrÈue Pnnne

Grandeurs' O

lvl acro-econ0mtques

Page 77: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économigues

I

Tableau synoptique des agrégats macro-économiques

Grandeurs Unités Valeur 1996Variat. 96/95P I Bdont pétrole

Invest issement to ta l- secteur public- secteur privé

Consommation totale- publique- privée

Demande in tér ieure

Recettes budgétairesDépenses budgétairesPression fiscale

lMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa

Milliards de F.cfaMilfiards de F.cfaMilliards de F.cfa

Milliards de F.cfaMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa

Milliards de F.cfa

Milliards de F.cfaMilliards de F.cfa

o/o

2

2 77? ,61 212,7

1

1

605 ,0146,7458 ,3

416 ,0379 ,0036,7

021,2

7 7 5 , 46 6 3 , 12 6 , 5

120/o

22,30/o

7 ,80/o8Vo

7 ,70/o

8 , 68,70/o8,50/o

8,40/o

6,70/o1 ,40/o

-? ,50 /o

Masse monéta i reBalance des paiements

Milliards de F.cfaMilliards de F.cfa

408,4-148 .4

1 4,80/o-29 ,3

Commerce extér ieurBalance commercialeïaux de couvertureDegré d'ouverture

Milliards de F.cfao/o

o/o

1174 ,83 36 ,916.7

29,90/o

35,20/o- 0 , 8 %

Masse sa la r ia le- publ ique- privée et parapublioue

Milliards de F.cfaMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa

731,8240,?491 ,6

3o/o

3o/o

3o/o

E m p l o i- publ ic- privé et parapublic- MONP

EffectifEffectifEffectifEffectif

98 449,039 442,051 062,07 944.0

1o/o-0 ,1 o/o

2o/o-2 ,7 0 /o

Prix de détai l- 125 art icles (bas rev.)

base 1QQ = juin 1 975- 155 art icles (hauts rev.)

base 100 = iu in 1972

lndice

moyen

annuel

462,8

796,?

4,40/o

4o/o

Page 78: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

III. GRANDEURS MACRO-ECONOMIOUES

III.1 LE PRODUIT INTERIEUR BRUT

A mi parcours du programme triennal couvrant la périod" d: Juillet

1995 à Juin 1998,1'élonàmie gabonaise a enregistré un taux de crois-

sance réel le de 3,27o, atteignant ainsi l 'object i f f ixé par le Programme

d'Ajustement Structurel (PAS)

Le PIB aux prix de 1991 en milliards de francs cFA

Source : DGSEE, DGE

Cette croissance serait due en grande partie au secteur hors pé-tt9l9

dont la valeur ajoutée a augmenté de 3,96/o en termes réels contre 3,3o/o

prévu par le fonds. Paral lèiement, la demande intérieure s'est accrue de'4,8o/o

compte tenu de la baisse considérable de l' inflation.

l l l .1 .1 Du potttr DE vuE DE L'oFFRE

La structure du PIB s'est caractérisée par la prédominance de la

branche pétrolière qui a créé plus du tiers de la richesse nationale

(43,7"/o di,u PIB) et par la contribution non négligeablg 9.:. services

i l j ,Oy"), de l 'administrat ion (8,7%) et du commerce (7,37" du PIB ).

Origine du PIB par secteur

I

1994 1995 1996 96/9s

Produit intérieur brutPIB pétrolierPIB non pétrolier

1 5 6 1 , 6551,4

1010,2

1572,0588,0984,0

1622,3592,7

1029,3

3,2%0,8%4,60/o

En milliards de F CFA 1994 1995 1996 Yo du PIB 96

Produit intérieur brutSecteur primaireAgriculture, Élevage, PêcheExpl. forestièrePétrole brutMinesSecteur secondaireIndustries agro-alimentaires, boissonslndustries des boisAutres industriesRaffinageElectricité, EauBTPRecherche, services PétroliersSecteur tertiaireTransports & télécommunicationsServ.CommerceDroits et taxes à l'imPortationServices bancaires, assurancesServ. non. march.

2326,81171,71 15 ,5395,88

911,1949,14

263,9845,4411,64

534,7

34,283,53 1 , 5

665,2133,6209,8223,683,414,8

225,88

2475,21220,3123,775,1

969,851,7

274,642,512,5

5712,635,492,g2 1 , 8

745,2129,5265,2222,4116,211,9

235,1

2772,61437,2130,873,2

1 184,348,9

304,145,61 5 , 665,413,836,598,928,4790

147,6293,4

2031 3 114,9

241,3

100 %51,8 0/o

4,7 0/o

2,6 0/o

42,7 0/"

1,8 0/o

1 1 %1,6 0/o

0,6 0/o

2,4 0/o

0,5 0/o

1,3 0/o

3,6 0/o

1 o/o

28,5 0/o

5,3 0/o

10,6 0/"

7,30/o4,7 0/"

0,6 0/o

9,7 0/o

Source; DGSEE, DGE

Page 79: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

Le secteur primaire demeure ainsi le principal tremplin de l 'économie(51 ,8% du PIB contre 49,37" en 1995) devant le tert iaire (37,3"/" du PIB)et le secondaire (10,97" du PIB).

R é p a r t i t i o n s e c t o r i e l l e d u P I B e n 1 9 9 6

I secteur primaireI secteur secondaireI secteur terciairetr administrat ion

l l l .1.1 .1 Les secrEuRs EXpoRrArEURs

lls ont enregistré dans l 'ensemble une amél iorat ion de leur volumed'act iv i té en dépi t des mauvaises performances de l 'uranium.

Prof i tant de la hausse du taux de change du dol lar et du pr ix du bar i lde pétrole respectivement de 2,57o et 18,ïYo. le secteur pétrolier a portésa product ion de brut au delà du niveau réal isé en 1995, soi t 18,27 mi l -l ions de tonnes grâce au maint ien de ses invest issements en volume.

La production de manganèse s'est établie à 1 993 000 tonnes, soit49 000 tonnes de plus qu'en 1995. Du fai t du déstockage, les ventes ontatteint 2 063 000 tonnes (en hausse de 2,67") suite à une majoration de7 ,1o/o. En revanche, les exportat ions d 'uranium ont diminué de g% du fai tde la for te concurrence sur le marché internatr ional , le pr ix du minerai abaissé de 2%.

l-act iv i té s 'est sensiblement amél iorée dans la f i l ière bois avec uneproduct ion dépassant de plus de 500 ooo m' re plafond f ixé par les pou-voirs publ ics. En conséquence, les exportat ions de grumes ont aug-menté de 5,9"/" malgré la baisse légère du prix de l 'okoumé (-0,7"/o).

f f l.1.1 .2 Les AUTREs sEcrEURs D'AclvtrÉ

La vigueur des activi tés tournées vers le marché intérieur s'est pour-suivie en 1996 mais à un rythme moins soutenu qu'en iggl, s 'établ issantà 7 ,17" en termes nominaux contre 9,4o/o l 'année précédente.

L'activité est demeurée relativement soutenue dans le secteur destransports (14"/"), les services (1O,67") ainsi que dans I ' industr ie du bois. Demême, le rythme des travaux d'aménagement et d'entretien des routes aconsidérablement dopé au cours de l'année le secteur des BTp (6,6%).

Page 80: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

En outre, l 'on a observé un redémarrage de I'activité dans le secteurdes industries de transformation, notamment dans les agro-industries etles industries de seconde transformation avec un raffermissement de la

croissance de plus de 10 points.

lll.1 .2 Du pottur DE vuE DE t.q DEMANDE

Le regain d'activité des branches destinées à la satisfaction des

besoins internes a été en grande part ie dû à la fermeté de l ' investisse-

ment qui a cru de 5,3o/o en volume et à l'évolution notable de la consom-

mation des administrat ion s (6,1%).

Les composantes de la demande intérieure aux prix de 1991

1994 1995 1996 96/9s

Demande intérieure

Consommation totale

privée

publ ique

Investissement total

1199,8998,5618,8279,7

301,3

1253,6919,2

644,8274,4

334,4

1314,5962,3

671,2291,1

352,2

4,8 0/o

4,7 0/o

4,1 yo

6,1 0/o

5,3 o/o

ll l.1 .2.1 EtruveslssEMENT

Sous l ' impulsion des dépenses publiques, l ' investissement des entre-

prises a constitué le moteur de la croissance comme ce fut le cas en

1995.

Le secteur hors pétrole a augmenté ses investissements de 9,3ol" en

termes réels grâce notamment à I 'essor des BTP et de la f i l ière bois. Ces

investissements ont porté sur l 'acquisit ion du matériel roulant, l ' instal la-

t ion de nouvelles unités dans le cas du secteur bois (Lastourvi l le,

Francevi l le et Mayumba) et le renouvel lement des équipements '

Cependant, cette augmentation est moins forte que celle constatée en

1995 (1O,2"/o) du fait , essentiel lement, de l 'abandon progressif de l 'ex-

t ract ion de l 'uranium.

L'investissement pétrolier; pour sa part, visait à soutenir les activités

de recherche et de renouvellement d'anciens puits. Sa progression a

avoisiné 27" en volume.

Les dépenses des administrat ions en capital se sont accrues de 8,6o/"

aux prix de 1991 et concernent principalement l 'aménagement du

réseau routier ainsi que la réhabil i tat ion et la construction des infra-

structures sociales.

lll.1 .2.2 Ln corusoMMArloN

La consommation totale a enregistré une hausse de 4,6o/" en termes

réels contre 2,1o/o l 'année précédente. Plusieurs facteurs expl iquent

Page 81: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

cette évolution :

- d 'une part la réduct ion de plus du t iers du taux d ' inf lat ion qui estpassé de 137" en 1995 à 4,47" en 1996 paral lè lement à la hausse duvolume des salaires distr ibués (3%), et d 'autre part la créat ion de plus de3000 nouveaux emplois sur la pér iode 1994-1996, entraînant ainsi unevar iat ion réel le de la consommation des ménages d'environ 4Y" ;

- la tenue au cours de I 'année des élect ions locales, légis lat ives etsénator ia les qui a provoqué une augmentat ion du volume des dépensesdes administrat ions en biens et services de 6,17o, soi t 32 mi l l iards def rancs CFA de p lus qu 'en 1995 en va leur nomina le .

ll l.1 .2.3 ÉvolunoN DEs coMprEs DEs AGENTs ÉcoNoMtouEs

L'examen des comptes des quatre principaux secteurs inst i tut ionnels(Sociétés, Ménages, Administrat ions et Reste du monde) permet d'avoirune meil leure connaissance des déterminants de la croissance enregis-trée en 1996.

Les sociétés

1994 1995 1996 Var. 96/95

A- emplois

Consommations interméd.

Masse salariale

lmoôts indirects

Intérêts et dividendes

impôts directs

Autres transferts

FBCF (+ANAI+ANT)

Variations de stocks

909,7

327,5

259,2

140,7

185,8

1 8 1

3 1 0

35,1

1029,2

353,4

256,4

173,2

280,9

56,7

374,5

32,8

1131,4

364,6

290,2

219,8

377,9

57,6

449,4

24,5

9,9

3,2

13,2

26,9

34,5

1 , 6

20,0-25,3

B- ressources

Production

Subventions d'exploitation

Intérêts et div. reçus

Autres transferts reçus

Subventions d'équipement

2431

7,3

20,9

53,2

9,3

2590,3

6 ,1

27,2

35,4

12,3

2936,5

4,5

73,8

50,2

9,2

13,4-26,2

171 ,341,8

-25,2

C- soldes

Valeur ajoutéeExcédent brut d'exploit.

Epargne brute

Besoin de financement

1521,3

941,9

508,5

172,7

1 5 6 1 , 1

957,4

509,2

114,2

1805,1

1 154,8

623,5

158,8

1 5 , 6

20,6

22,4

39,1

Source : DGE

Page 82: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

La valeur ajoutée des sociétés a augmenté de 15,6"/0 du fait de la

vigueur de la product ion qui s 'est amél iorée de 13,47", soi t t ro is points

dà p lus qu 'en 1995. Para l lè lement , leur épargne bru te a connu une haus-

se substantielle de 22,4"/o en dépit de l 'évolution soutenue des impôts

directs et indirects ainsi que des intérêts et d iv idendes.

Les subvent ions d 'exploi tat ion ont accusé une baisse de 1,6 mi l l iard

de francs CFA tandis que cel les d 'équipement ont diminué de 3,1 mi l -

l iards de francs, marquant ainsi le désengagement progressi f de l 'Etat

du secteur product i f . Le besoin de f inancement des entrepr ises a cont i -

nué de croî t re et s 'est établ i à 158,8 mi l l iards de francs CFA contre 114,2

mi l l ia rds de f rancs en 1995.

Les ménages

1994 1 995 1996 Yar.96195

A- emplois

Consommations interméd.

Masse salariale

impôts indirects

Cotisations sociales

Intérêts versés

Autres transferts versés

lmpôts directs

Consommation

FBCF

A.N.T.E.

239,2

76,3

8,6

52,9

11,4

94,8

36,7

867,7

35-0,1

262,8g3,g

9,4

60,7

10,9

103,3

38,6

955,2

42,7-50

289,8

115,4

43,2

73,8

2g,g

121,2

39,5

1091,7

44,9-20,5

9,9

23,0

359,6

21,6

165,1

17,3

2,3

14,3

5,2-59,0

B- ressources

RBEI (Ex. brut expl. Mén.)

Rémunérations salariales

Prestations sociales

lntérêts et div. reçus

Autres transferts reçus

719,6

649,8

44,2

16,7

20,2

812,1

700,9

49,8

19,7

1 1

839,7

723,2

51,9

29,3

10,2

3,43,24,2

48,7-7,3

C- soldes

Valeur ajoutée

Excédent brut d'exploitato

Epargne brute

Capacité de financement

480,4

395,5

62,9

28

549,3

446,1

58,8

66,1

550,9

392,3-148,2

-172,6

0,3- 1 2 , 1

-352,0

-361,2

Source : DGE

Page 83: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiqr,ies

Le pouvoir d 'achat des ménages s 'est sensiblement amél ioré sui te àla hausse modérée des pr ix à la consommation. Cette s i tuat ion a eupour ef fet une croissance de la consommation (14,3%) et de I ' invest is-sement (5,2%). Ces dépenses ont été essent ie l lement f inancées par lerevenu brut des entrepreneurs indiv iduels et les rémunérat ions salar ia lesqui se sont inscrits en hausse respectivement de 3,4"/" et3,27". Ce com-por tement s 'es t so ldé par une désépargne de p lus de 100 mi l l ia rds def rancs e t un beso in de f inancement de 172,6 mi l l ia rds de f rancs impu-tables aux entrepreneurs indiv iduels.

Les administrations

1994 1 995 1996 Var. 96/95

A- emplois

Consommations interméd.

Rémunérations

lmpôts indirects

Prestations sociales

Autres transferts versés

Intérêts versés

Consommation f inale

FBCF

Aides à I ' investissement

127,3

225,4

0

35,2

29,9

150,2

345,1

138,3

10,6

123,5

234,6

0

42

32,4

1 5 5 , 1

348,8

135,8

6,2

141,9

242,7

0

43,6

29,1

190,3

375,1

153,2

6,2

14,9

3,5

3,9-10,2

22,7

7 ,5

12,8

0,0

B- ressources

Production marchandeProduction non marchande

Cotisations socialeslntérêts reçus

Autres transferts reçus

impôts directs

lmpôts indirects

Aides à l'investissement

8 ,1

345,1

38

1 1 , 5

18,8

232,7

352,9

3

9,7

348,8

47,7

27

21,2

337,7

384,1

3

9,7

375,1

49,2

33,7

2,8

424

440,6

2,7

0,0

7,5

3 ,1

24,8-86,8

25,6

14,7-10,0

C- soldesValeur ajoutéeExcédent brut d'exploit.Epargne brute

Capacité de financement

225,90,5

94-51,9

2350,4

239,897,8

242,9

0,2

312,4

153

3,4-50,0

30,356,4

Source : DGE

Page 84: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiq ues

Le compte des administrations s'est caractérisé, du côté des emplois,

par I 'accroissement des intérêts de la dette (22,7y") , des dépenses en

capi ta l (12,8"/") et cel les des biens et services (7 ,57o).

S'agissant des ressources, on note l 'évolut ion appréciable des impôts

directs et indirects qui ont progressé respectivement de 25,5"/" eT 14,7Yo

du fai t de la poursui te de la croissance économique. De même, la pro-

duct ion non marchande a enregistré une augmentat ion de 7,5o/" qui a

donné l ieu à une va leur a jou tée en hausse de 8 mi l l ia rds de FCFA.

Le Reste du monde

L'évolut ion favorable du pr ix du bar i l de pétroie et du taux de chan-

ge du dol lar sur le marché internat ional a permis d 'accroî t re le taux de

couverture des importations par les exportations de 1 847" en 1995 à

204,8"/" en 1996.

Cependant, la perte de ressources nat ionales due aux intérêts et d iv i -

dendes s 'est davantage ampl i f iée, passant de 189,2 mi l l iards de francs

CFA en 1995 à 24O,7 mi l l ia rds de f rancs en 1996.

III.2 LE BUDGET DE TETAT

lll.2.1 fÉourlreRE DU BUDGET

lnit ialement prévu à 817,5 mil l iards de Fcfa, le budget de l 'Etat en1996 a été révisé à la hausse et pofté à 833,2 mil l iards en recettes et en

1994 1995 1996 Var.96/95

A- emploisExportations totales

Prestations sociales

lntérêts et dividendes

Autres transferts versés

Transferts en caoital

Rémunérat" des salariés

1356,88,96,4

2 1 , 8?

1 , 3

1423,67 ,86,7

14,63

1 , 3

1676,98,46,7

14,93

1 . 3

1 7 , 87 ,70,02 ,10,0

B- ressourceslmportations totales

lmpôts indirects

Rémunérato des salariés

Cotisations sociales

lntérêts et dividendes

Autres transferts reçusTransferfc en canital

751,70,22,8

14,9173

108,10

838,40,45,41 3

189,2107,7

o

888,70,46 ,1

13,4240,7

1 1 4o

6,00,0

13,03 ,1

27,25,8

C- soldeBesoin de f inancement -347.5 _"o? I -447.9 47.9

Page 85: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

dépenses, compte tenu de l 'évolut ion relat ivement sat isfaisante desindicateurs macroéconomiques en 1g9s dans le cadre du programmed'ajustement structurel (Jui l let 1995- Juin 19g8).

Ce nouveau budget a consa cré 41 ,27o de ses ressources au paiementde la dette publ ique, 4Oo/o aux dépenses relat ives au fonct ionnement et18, 87" à I ' invest issement.

Pour rendre possible un tel f inancement, les prévisions budgétairesont porté d 'une part sur le recouvrement de 731,2 mi l l iards de ressourcesProPres dont 57,37" issues du secteur pétrole et Comparativement aubudget de l 'exercice précédent, le budget 1996 se caractér ise par :

I une augmentat ion globale de 6,87"I une augmentation des ressources propres de 11,SToI une d iminu t ion des emprunts de 17 ,7To 'I un accroissement des dépenses de dette de 13,3%I une hausse des dépenses de fonct ionnement de 5,2o/oll une réduction des investissements de 2,3yo.

| 1.2.2 ExÉculoN DU BUDGET

Malgré sa mise en place tardive relat ive à la révis ion en hausse qu, i la subie, le budget 1996, exécuté à 676,4 mi l l iards de dépenses pour755,1 mi l l iards de recettes, a dégagé un solde base

"ng.g"rent de

78,7 mill iards, soit2,8o/o du PIB nominal, alors que les preuisions fixaientcelui-c i à 64,6 mi l l iards. ce surplus base engagement résul te de l ,ef for tde contract ion des dépenses publ iques.

Conformément aux objectifs du PAS, la réduction des arriérés depa iements in té r ieurs a a t te in t 80 mi l l ia rds , so i t 10 mi l l ia rds de p lus queles prévis ions.

sur le plan extér ieur, ayant bénéf ic ié de nouveaux t i rages suremprunts de 94 mi l l iards et d 'un rééchelonnement de dette de 174,1mi l l ia rds , le budget a consa c ré 2 i3 ,4 mi l l ia rds , so i t 7 ,3yodu p lB à l ,amor_tissement de la dette extérieure.

Sur le plan intér ieur; les opérat ions nettes de f inancement ont consis-té en des désengagements de l 'Etat auprès du système bancaire et dusystème non bancaire.

111.2.2.1 Évor-uloN DEs REcErrEs

Bien que les recettes hors pétrole et les emprunts n,aient pu dépas_ser les niveaux prévus, le résul tat excédentaire.dégagé par l ;exécut iondu budget 1996 est la conséquence de l 'amélioration des recettespétrolières dont le recouvrement a été au dessus des prévisions.

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G randeurs Macro-économiques

Les recettes pétrolières

Le secteur pétrole a généré 449,1 mi l l iards de recettes au budget de

l'Etat, soit l 'équivalent de 59,57" des recettes propres.

Les recettes pétrol ières ont augmenté de 2,87" Par raPPort au niveau

at te in t en 1995. .

Recettes pétrolières

En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95

lmpôt sur les sociétés

Redevances

Dividendes

Partage de production

Total

165,7128,2

5,924,2

324,0

246,5155,921,41 3 , 1

436,9

243,01 8 5 , 51 8 , 32,3

449,1

1, yo

19,0%-14,50/o

-92,40/o

2,8o/o

Source : Ministère des Finances

En ef fet , avec 243 mi l l iards, l ' impôt sur les sociét55 ( ls) a légèrement

d iminué de 1 ,4o /o .

Les redevances sont passées de 155,9 mi l l ia rds en 1995 à 185,5 mi l -

l iards en 1996, dépassant ainsi les prévis ions de 27,4 mi l l iards'

Les contrats de partage ont prat iquement gardé le niveau de 1995'

avec un taux de réal isat ion de 75,3yo'

Ouant aux revenus des part ic ipat ions, b ien qu'ayant baissé.par rap-

port à 1995 de 14,57o, i ls ontdépassé les prévis ions de 6,5 mi l l iards'

Les recettes hors Pétrole

Les recettes hors pétrole ont été exécutées à 306 milliards soit 7,3

mil l iards en deçà des prévisions. Toutefois, el les ont augmenté Par raP-

port à l'exercice 1995 (5,6"/")-

Cette augmentation provient en majorité des recettes douanières,

non seulement en hausse de 19,17o Par raPport à 1995, mais encore

ayant été recouvrées au-delà des prévisions (+13,4 mil l iards) '

Dans une moindre mesure, l 'augmentation résulte également de l ' lS

(+2,3 mil l iards), de l ' impôt sur les personnes, notamment I ' impôt sur le

revenu des personnes physiques (+2,9 mil l iards) '

Globalement, les taxes sur les biens et services baissent de 14,3o/o,

mais la taxe ,r1. iu valeur ajoutée [TVA) a connu une hausse de 49,1"/o'

Par ailleurs, ayant été remplacées par la TVA, les recettes issues des

taxes sur le chifire d'affaires (TCA) tendent à disparaître progressive-

ment. Aussi, la valeur apparente de cel les-ci dans le tableau des recettes

hors pétrole représente les arriérés et pénalités de retards des contri-

buables redevables.

Page 87: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

Recettes hors pétrole

En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95

lmpôt sur les sociétéslmpôt sur les personnes

dont IRPP & TCTaxes sur les biens & services

dont TCA

dont TVA

Douanes

Autres recettesTotal

Emprunts

24,933,929,659,444,9

gg,0

5,9221,1109,7

42,735,531,662,119,02g,g

124,125,5

289,995,1

45,035,234,553,21 , 7

43,0147,824,8306

94

5,470-0,80/o

9,2%- 14,30/o

- 91o/o

49,30/o

19,10/o-2,7V"

5,6Vo'10,5%

Source : Ministère des Finances

Toutes les diverses recettes classées dans la rubrique <Autresrecettes) ont baissé de 2,77".

Quant aux ressources d'emprunt, el les ont rapporté 94 mil l iards, soit10,87" des ressources totales, alors qu'el les étaient prévues à 102 mil l iards.

111.2.2.2 ÉvolunoN DEs DÉpENsEs

Les dépenses publiques diminuent de 4,77" par rapport à 1995 endépassement de 22 milliards par rapport aux dotations initiales.

La réduction observée résulte uniquement de la baisse sensible duservice de la dette puisque les autres composantes, le fonctionnementet l ' investissement, ont augmenté.

Dépenses budgétaires

Source: Ministère des finances.

En effet, bien qu'en baisse de 20,7"/" par rapport à 1995,le servicede la dette représente 41o/o des dépenses totales soit 353,3 milliardsdont 46,7 o/" d'intérêts.

En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95

Service de la dette

Fonctionnement

Solde

Monp

Biens & services

Transferts

Investissement

Total

305,0

305,0

150,2

14,9

110 ,0

30,0

131,2

741,2

445,3

313,2

161,7

16,3

110,2

25,0

139,9

897,3

353,3

338,9

169,4

16,4

132,4

21,6

164,5

856,6

-20,70/o

8,20/o

4,070

1,20/o

20,10/o

-13,60/o

19,50/o

-4,5o/o

Page 88: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

Les dépenses de fonct ionnement ont augmenté de 8,2%" sous l 'ef fet

de la masse salariale (4%) et des biens et services (207"). Seules les

dépenses de transferts ont baissê (-13,6"/") dans le fonct ionnement '

Les dépenses d' invest issement, en hausse de 18,5%, ont été or ien-

tées vers ia réalisation des infrastructures (32,8Y"),les secteurs sociaux

(23,6"/o),le secteur productif (22,7%) et les autres secteurs (20,8%)'

Source : Direction des Programmes d'investissement* : est imat ion DGE

III.3 MONNAIE ET CRÉDIT

La baisse des taux de croissance aux Etats-Unis et au Japon et la sta-

bi l isat ion de la conjoncture dans la plupart des pays Européens au cours

du second semestre, la détente des taux d'intérêt à court terme ainsi

que la fa ib le volat i l i té des pr incipales monnaies des pays de I 'O'C'D'E'

ont été les pr incipaux fai ts marquants de la conjoncture économique et

monétaire internat ionale en 1996.

Sur le plan nat ional , on a observé une hausse général isée des agré-

gats monétaires à l 'except ion du crédi t intér ieur qui a régressé du fai t

d 'un désengagement de l 'Etat .

Situation monétaire

En milliards de fcla 1994 1995 1996

lnvestissement total

dont financement extérieur

Secteur productif

lnfrastructures

Secteurs sociaux

Autres

Total

131,241,3

22,6%36,3%13,0%28,1%

100,0%

138,844,6

20,20/o

38,4"/"19,5"/"21,9"/"

100,0%

164,5

6 1 , 0

22,70/o

32,80/o

23,60/o

20,80/"

100,00/o

En mil l iards de Fcfa 1994 1995 1996 96t95

RessouncesDisoonibi l i tés monétaires

- Monnaie f iduciaire- Monnaie scripturale

Ouasi-monnaieMasse monétaire M2

Ressources extra-monétai resTotal ressources

188,776,9

1 1 1 , 8128,7317,4180,5497,9

216,3100,71 1 5 , 6140,8357,1145,2502,3

260,81 1 0 , 9149,9147,6408,4162,3570,7

20,60/o10,10/o29,7%4,9yo

14,4"/"11,8%13,60/"

ConrnepnnlEs DEs REssouRcEsAvoirs extérieurs nets

Crédit intérieur- Crédits à l 'économie- Créances nettes / l'Etat

Total contreparties

66,1431,8214,9216,9497,9

21,6480,7254,6226,1502,3

99,7471,0254,92 1 6 , 1570,7

361,6%-2,0y"0,10/o

-4,40/o

13,60/o

Source : BEAC

Page 89: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économ iques

lll.3.1 Les REssouRcEs DU sysrÈvle moruÉrRrneA f in décembre 1996,le total des ressources s'est établ i à 570,7 mil-

l iards enregistrant ainsi une progression de 13,6o/o contre O,9o/o un anplus tôt. Cette évolut ion est imputable aussi bien aux disponibi l i tésmonétaires, à la quasi-monnaie qu'aux ressources extra-monétaires.

l l l .3.1 .1 Les olspoNtBtLtrÉs MoNÉrAtREsLes disponibi l i tés monétaires qui comprennent les moyens de paie-

ment les p lus l iqu ides de l 'économie ( monnaie f iduc ia i re et monnaiescripturale ) ont crû de 20,67o contre 14,670 précédemment. Elles sontpassées de 216,3 à 260,8 mil l iards sous l 'effet d'une augmentation de lamonnaie f iduciaire (+ 10,1%) et de la monnaie scripturale (+ 29,7o/o).

Leur poids dans la masse monétaire a atteint 64"/o en 1996 contre600/o en 1995, traduisant ainsi une plus forte préférence des agents éco-nomigues pour la l iquidité.

La monnaie f iduciaire

C'est l 'ensemble des bi l lets et des pièces en circulat ion dans le publ ic.El le a augmenté de 1o,1To en 1996, en recul par rapport à 1995

(+30,9%), passant de 100,7 à 110,9 mi l l iards. Même s i son 'poids dans lamasse monétaire a légèrement reculé (27% contre 28/o avant) au profitde la monnaie scripturale, i l reste assez élevé.

La monnaie scripturaleElle est composée des dépôts à vue dans les banques et centres de

chèques postaux.

En décembre 1996, la monnaie scripturale s'est si tuée à 149,9 mil-l iards soit une hausse de 29,77o contre 3,4yo en décembre 1995. sa partdans la masse monétaire et dans les disponibi l i tés monétaires est pas-sée respectivement de 32% à 37o/o et de 54% à 57To au détriment desdépôts à terme.

l l f .3 .1.2 LA ouAst-MoNNAtE

. Ef le représente l 'épargne Jiquide de l 'économie et est composée des{épôts les plus stables de l'économie : bons de caisse, dépôts à terme(3 mois minimum), comptes sur l ivrets. El le a progressé de 4,Byo contre9,4o/o auparavant et s'est élevée à 147,6 mil l iards en décembre 1996.Elle n'a représenté que 36% de la masse monétaire au l ieu 4oyo en 1ggl.

Les taux de couverture des crédits à l 'économie et du crédit intérieurpar la quasi-monnaie ont at te int respect ivement 57,9o/o et 31 ,3o/o en1996 contre respect ivement 55,3% et 29 ,3o/o en 1 995.

L'absence d' importants projets d ' invest issement et l , insuff isanced'emplois bancaires s igni f icat i fs ont contr ibué au développement del 'épargne l iqu ide amorcé depu is 1994.

Page 90: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

En décembre 1 996, la masse monétaire s 'est établ ie à 408,4 mi l l iards

contre 357,1 mi l l iards en 1995, soi t une expansion de 14,4"/" générée

par une forte croissance des avoirs extér ieurs nets et par une faible haus-

se des crédi ts à l 'économie.

Le taux de l iquidi té de l 'économie (M2/P|B) a stagné à 13,87" tandis

que la v i tesse de circulat ion de la monnaie (PlB/M2) est restée à 7,3 et

est suf f isamment élevée pour t raduire une certaine inquiétude des

agents économiques ; la v i tesse normale étant de 5.

Source :BEAC

ll l .3. 1.3 Les REssouRcEs EXrRA-MoNÉTAIRES

Les ressources extra-monétaires représentent les ressources non

monétaires du système bancaire et regroupent les emprunts extérieurs

à moyen et long termes, les fonds proPres des banques, les al locat ions

de DTS et les autres Postes nets.

En régression de 19,67o en 1995, les ressources extra-monétaires ont

progr"rré de 1 1 ,B7o un an plus tard. Cette évolution est essentiellement

dre a une forte amélioration du déficit des autres postes nets (comptes

exigibles après encaissement, valeurs immobilisées nettes, comptes de

résultats, t itres et opérations interbancaires) qui est passé de -27 à -2,6

mi l l iards en douze mois.

Les al locat ions de DTS se sont relevés de2,9o/o tandis que les fonds

propres (compte de capital, provisions Pour risques et charges) ont

régressé de 47".

lll.3.2 LEs COITITREPARTIES DE LA MASSE MONÉTAIRE

Elles sont à l 'origine de l 'émission monétaire et sont constituées de

l'ensemble des crédits distribués par le système bancaire à l 'économie

et à l 'Etat augmenté du solde net des avoirs extérieurs.

R é p a r t i t i o n

Quasi monnaie360/o

d e l a m a s s e m o n é t a i r e e n 1 9 9 6

Monnaiescr ipturale

37o/o

Page 91: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeu rs Macro-économiq ues

En 1996, les avoirs extér ieurs nets se sont for tement renforcés aprèsune ba isse en f in d 'année 1995 tand is que le c réd i t in té r ieur a recu lésous l 'ef fet d 'une baisse des créances nettes à l 'Etat .

111.3.2.1 Les AVotRs EXrÉRtEURs NErsl ls on t é té la p r inc ipa le o r ig ine de la c ro issance monéta i re . De 21 ,6

Au niveau de la BEAC, les avoirs extérieurs nets sont passés de 27,2 à69,5 mi l l iards du fai t d 'une amél iorat ion de 81"/o du solde crédi teur ducompte d 'opérat ions qui a at te int 129,6 mi l l iards en 1996 contre 71 ,6 mi l -l iards en 1995. cet te for te progression du solde du compte d 'opérat ionss'est accompagnée d'une amélioration de 31,57o des réserves officielles.

Au niveau des banques créatrices de monnaie, la position extérieurenette est passée d'un déf ic i t de 2,3 mi l l iards à une si tuat ion crédi t r ice de34 mi l l iards en douze mois : les avoirs extér ieurs bruts ont augmentédans des proport ions plus grandes que les engagements extér ieurs.

Trois raisons Peuvent justif ier ce développement des avoirs extérieurs nets :- l 'expansion des recettes d'exportat ion, principare source

mulation des réserves en devises ;- le ralentissement de la sortie des capitaux par les opérateurs éco-

nomigues en l ia ison avec la mesure réglementaire adoptée le 31 janvier1996 qui obl ige les entrepr ises exportatr ices de domici l ier le produi t deleur vente auprès des banques locales ;

- les concours extér ieurs dont l 'Etat a bénéf ic ié en appui au pro-gramme d'ajustement structurel.

E v o l u t i o n d e s a v o i r s e x t é r i e u r s d e p u i s 1 9 9 4

1 996

1 995

1994

Source : BEAC

Page 92: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

111.3.2.2 Le cnÉolt trurÉnteuREn 1996, le crédi t intér ieur a baissé de 2% contre une augmentat ion

de 11,3olo l 'année précédente. l l s 'est chi f f ré à 471 mi l l iards contre 48O,7

mil l iards auparavant. Cette régression est at t r ibuable à une amél iorat ion

de la position nette de l 'Etat vis-à-vis du système bancaire.

Les créances nettes sur l'Etat

De décembre 1995 à décembre 1996,les créances nettes sur l 'Etatsont passées de 226,1 à 216,1 mi l l iards, baissant ainsi de 4,4o/o. Ce

désendettement net de l 'Etat s 'est produi t sous l 'ef fet conjugué d'une

augmentat ion de 34,6%o des dépôts de l 'Etat et une baisse de 5,47" de

ses créances envers les banques.

Au cours de l 'année 1996, l 'Etat a réal isé un ef for t de règlement de

ses engagements tant internes qu'externes. Le montant encore élevé de

sa dette interne découle de la dette moratoriée ( dette non bancaire

rachetée par les banques commerciales avant 1991) que I 'Etat t raîne

toujours avec lu i .

Les crédits à l 'économie

A254,6 mil l iards en 1995, les crédits à l 'économie ont légèrement

progressé de 0,17o pour se situer à 254,9 mil l iards en décembre 1996.

Cette évolution est venue des crédits à court terme et des crédits à long

terme qui ont augmenté respectivement de 27 ,87" et 27o. Les crédits à

moyen terme ont par contre régressé de 26%.

Le poids des crédits à court terme dans l 'ensemble des crédits à

l'économie a été porté à 59% contre 467" précédemment au dépend de

celui des crédits à moyen terme qui ne représente plus que37"/" contre

5O7o, i l y a un an. Celui des crédits à long terme a stagné à 4%.

R é p a r t i t i o n d e s c r é d i t s à l ' é c o n o m i e

p a r t e r m e e n 1 9 9 6

Long terme4o/o

Moyen terme37o/o

Court terme59o/o

Source : BEAC

Page 93: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

I

Il

G randeurs Macro-économiq ues

Le secteur pr ivé a été le pr incipal bénéf ic ia i re des crédi ts à l ,écono-mie en absorbanl 231,6 mi l l iards soi t 91"/o de l 'ensemble des crédi ts àl 'économie. Le poids des crédits affectés aux entreprises publiques estpassé de 4% à 6o/o en 1996.

l l l .3.3 Ln poulouE MoNÉrAtRE

taire, de limiter le crédit intérieur (surtout les créances nettes sur l 'Etat)et de lutter contre l ' inf lat ion.

l-objecti f du programme révisé avec le FMI était de l imiter la massemonétaire à 385,6 mil l iards à f in décembre soit un taux de progressionde f in de période de 8%. La vitesse de circulat ion de la monnaie nedevait pas dépasser 3,9.

cette création monétaire devait être générée par une hausse de4,5o/o des crédits à l 'économie et de 1,6yo des avoirs extérieurs nets. Lescréances nettes sur l 'Etat devaient enregistrer une faible augmentationde 0,6"/".

En fin de période, la masse monétaire a enregistré une forte expan-sion (1 4,47") et s'est chif frée à 408,4 mil l iards, dépassant ainsi les objec-tifs de 22,8 milliards, en raison d'une forte progression des avoirs exté-r ieurs nets et d'une légère augmentation des crédits à l ,économie. Lavi tesse de c i rcu lat ion de la monnaie a at te int7,3.

cette création monétaire, bien que dépassant les prévisions, estsaine puisqu'el le provient d'un renforcement des avoirs extérieurs nets.

Eca r t en t re p rév i s i on e t r éa l i sa t i on

500

400

300

200

100

0

I Prév is ion E réa l i sa t ion

Sources : BEAC et projections des seryices du FMI

Page 94: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

La polit ique des taux d'intérêt

Elle a pour objectif de lutter contre la détérioration du compted'opérat ions et de contenir les tensions inf lat ionnistes nées de la déva-

luat ion du Fcfa et de l ' instaurat ion de la TVA.

La persistance des tensions inf lat ionnistes et l 'ef f r i tement cont inu des

avoirs en compte d 'opérat ions constatés en f in d 'année 1995 avaient

condui t les autor i tés monétaires de la zone d'émission à relever les taux

d'appels d 'of f re de 8 à 8,67" et les taux de pr ise en pension de 10 à

10,75o/".

Ces taux sont restés inchangés durant tout le premier t r imestre 1996. l ls

ont été révisés à la baisse en avr i l 1996 pour être ramené respect ivement à

8,27o eT 10,27o, puis à 8% et 10% en mai et à 7 ,75y" et 9,75"/" en octobre.

Le taux de rémunérat ion des dépôts spéciaux a été ramené de

4,5 à 47" en avr i l pour descendre à 3,9"/" en mai.

Le taux crédi teur minimum est passé de 5,5% à 5"/" en octobre.

Les taux de pénal i té aux banques et les taux d 'avance aux trésors nat io-

naux sont restés stables tout au long de l 'année 1996. Ouant aux taux d ' inté-

rêt sur placements, i ls ont été réaménagéle 6 mai puis le 16 octobre 1996.

Source :BEAC

Les taux d ' intérêt sur placements (T. l .S.P), dans le cadre des appelsd'Offres Négat i fs ont été réaménagés comme sui t pour cormpter du 16octobre 1996 :

P lacements à 7 jours :3 ,07" au l ieu de 3 ,3%Placements à 28 jours :3,07" majorê de 1/16" de point

Placements à 84 jours :3,0o/o majoré de 1/8 ' de point .

l l l .3.4 Le rrrunrucEMENT DE (ÉcoNoMtE

En décembre 1996, un montant global de 437,1 mil l iards de créditsbancaires a été recensé par la centrale des r isques de la BEAC contre450,4 mil l iards en 1995 soit un recul de 2,97" du fait d'une régression de10,7 y" des crédits à long et moyen termes. Les crédits à court terme ontenregistré une hausse de 8,97". Ces concours ont été inégalementrepart is entre les secteurs économiques.

Le secteur primaire

l l regroupe les activi tés agricoles, l 'exploitat ion forestière et la pêche.Les concours à ce secteur se sont établ is à 19,4 mil l iards contre 18,4 mil-

TIAO TIPP TPB TDM TCM TATN TPTHPTRDS

avri l . 96

m a i . 9 6

ju i l le t 96

oct. 96

8,2

8

8

7,75

10,2

1 0

1 0

9,75

1 5

1 5

1 5

1 5

TPB + 7Yo

IPB + 7"/o

TPB + 7o/o

TPB + 7o/o

5,5

5,5

5 ,5

5

8

I

8

8

10,5

1 0 , 5

10,5

10,5

4

3,9

3,9

3,9

Page 95: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

liards en décembre 1995, soit une progression de 5,47o. Ceux consentisà long et moyen termes ont progressé de 13,9y" et sont passés à 7 ,9 mil-liards un an plus tard sous l'effet d'une hausse des crédits à l'agriculture(28,6Yo), des crédits à la pêche (16,7%) et. à l 'exploitation forestière(12,1"/"). Par contre, les crédits al loués à court terme ont légèrementreculé de 1% passant de 10,5 mil l iards en décembre 1995 à 10,4 mil-l iards en décembre 1996.

L'exploitation forestière demeure la principale bénéficiaire avec78,4"/" contre 7 4,5yo en 1 995.

Cependant, l 'ensemble du secteur reste encore marginal dans l 'éco-nomie et n'a absorbé que 4,4o/o de l'ensemble des crédits recenséscontre 4,17o un an plus tôt.

Le secteur secondaire

Les mines, les industr ies de transformation, l 'eau et l 'électr ici té, lesbâtiments et les travaux publics ont absorbê 24,57o des crédits à courtterme eT 10,97" des crédits à moyen et long termes contre respective-ment 28,70/" et 21,4o/o en 1995. Le montant global des crédits alloués àce secteur s'est chif fré à74,1mil l iards, soit 16,gyo de l ,ensemble contre109,5 mil l iards (24% du total) en 1995.

Ce recul est imputable au secteur pétrol ier qui a vu ses concours pas-sés de 53 mil l iards à 20 mil l iards et dont les entreprises ont remboursédes dettes à la suite du rapatriement partiel de leurs ressources précé-demment détenues à l 'extérieur.

Le secteur tertiaire

Ce secteur comPrend le commerce de distr ibution, le commerced'exportation et les services. Avec 57,87o de l'ensemble des crédits dis-tr ibués, i l a été le principal bénéficiaire des concours bancaires endécembre 1996 en recevant 252,9 milliards contre 248,3 milliards endécembre 1995.

Cette augmentation est venue des crédits à court terme qui ont aug-menté de 9 ,87" passant de 77 ,9 à 85,4 mil l iards du fait des concours auxservices (+21%) et au commerce de distribution (+5o/o). ceux du com-merce d'exportation ont été en baisse de 14"/o.

Les crédits distribués à ce secteur à moyen et long termes ont régres-sé de 1,67" et sont revenus à 167,5 mil l iards contre 17O,3 mil l iards-pré-cédemment sous I'effet d'un recul de 1,9o/o de |encours des services.

Les crédits alloués aux particuliers et aux divers sont en augmenta-t ion de 22,5o/o et sont passés de 73,5 mil l iards en 1995 à 90,t i r i l l iardsen 1996 soit respectivemenT 16,87o et 2OTo.

Le rythme de croissance des agrégats monétaires a été plus élevé en1996 qu'en 1995 à l'exception du crédit intérieur qui a r..rié après avoiraugmenté l 'année précédente.

Page 96: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeu rs Macro-économiques

On a noté un effort de désengagement de l 'Etat vis-à-vis des

banques commerc ia les .

Les avoirs extérieurs nets ont fortement crû marquant ainsi un regain

des activités exportatrices.

La r igueur au niveau de la pol i t ique monétaire s 'est poursuiv ie Pourten i r compte des recommandat ions du FMl .

III.4 LA BALANCE DES PAIEMENTS

Le so lde g loba l de la ba lance des pa iements en 1996 s 'es t amél io ré

par rappor t à l ' anné e 1995. l l passe de -215 mi l l ia rds en 1995 à -130 mi l -

l iards en 1996. Toutefois, i l reste encore important du fai t de la s i tuat ion

défavorable des mouvements de capi taux en raison du paiement de la

dette extérieure.

lll.4.1 Ln enLANcE DEs rRANsAcrloNs couRANrEs

La balance des paiements courants fa i t ressort i r un solde excéden-

taire est imé à 108 mi l l iards de F CFA en 1996 contre seulement 49,9 mi l -

l iards en 1995. Cette performance est due en grande part ie à l 'amél io-

rat ion sensible du solde commercial au cours de cette année malgré le

déficit traditionnel des comptes des services et des transferts sans

contrepart ies.

La balance commerciale

En 1996, la va leur nomina le des expor ta t ions s 'es t accrue de 21%.

2O7" restants.

Les ventes de pétrole connaissent une progression très régul ière

depuis 1994 en raison de la hausse sensible en volume de la product ion

(18 ,27 mi l l ions de tonnes cont re 18 , ' l en 1995) , de la bonne tenue du

cours du do l la r amér ica in en F .CFA (511,60 cont re 499 en 1995) e t de la

tendance à la hausse du pr ix du bar i l de pétrole (en moyenne 19,6$

contre 16,5 en 1995. Les recettes d 'exportat ion du manganèse et du

bois sont également en augmentat ion respect ivement de 17"/" et 117".

Les importat ions augmentent en valeur depuis 1994 et s 'établ i ra ient

en 1996 à 496 mi l l iards de F.CFA dont 390 mi l l iards d ' impor lat ions du

secteur hors pétrole. A ce niveau, le volume des biens importés s 'est

accru plus que proport ionnel lement entre 1995 et 1996 (5% contre 1 ,9o/o

entre 1994 et 1995). La croissance de la valeur des marchandises ache-

tées à l 'extérieur reste largement couverte par les exportations, soit un

taux de couverture de 321%.

Page 97: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

En milliards de F.CFA 1994 1995 1996* 96/95

Exportations (fob)

lmportations (fob)

Balance commerciale

Taux de couverture

1 3 1 3

431

882

30s

1 3 1 9

448

871

294

1592

496

1096

321

20,7%

10,71%

25,83%

9,18y"

Source : B.E.A.C. *estirnation

La balance des services

Les frais de services s 'é lèvent en 1996 à 1O3O mi l l iards de F.CFAcontre 154 mi l l iards pour les recettes de services soi t un solde négat i f de876 mi l l iards. Les dépenses de services les plus considérables sontcel les relat ives aux revenus des invest issements (456 mi l l iards dont 152mil l iards de dépenses au t i t re du remboursement des intérêts de ladette extér ieure publ ique et 304 mi l l iards pour celui des intérêts de ladette extér ieure pr ivée). l l faut remarguer gu'à ce niveau, les charges del 'Etat en mat ière de remboursement des intérêts sur la dette ont dimi-nué en 1996 contrairement à 1995 où l 'amort issement étai t p lus impor-tan t so i t , 167 mi l l ia rds .

La balance des transferts sans contrepartiesConstamment déficitaire, le solde du poste < transferts sans contre-

pa f t ies , ( -111 mi l l ia rds en 1996 cont re -99 mi l l ia rds en 1995) es t fo f te -ment l ié aux règlements af férents au secteur pr ivé dont 105 mi l l iards autitre des économies sur salaires. Les transferts privés en provenance del 'extér ieur sont quasiment insigni f iants. Depuis

'1g90, i ls var ient entre 0,5

mi l l iards et 3 mi l l iards. Par contre, les t ransferts uni latéraux publ icsconst i tués pour la plupart de ceux dest inés directement à l 'Etat gabo-nais (dons courants, projets d ' invest issements et assistance techi iquesont restés toujours excédentaires entre 1990 et 1994. Depuis 1995, onconstate que le solde de ce poste est négat i f et se s i tue à7,2 mi l l iardsen 1995 et 996. Cette s i tuat ion est due à la baisse des dons reçus parl 'Etat au cours de ces deux années (5,1 mi l l iards alors qu, i ls avaientat te int 40 mi l l iards en 1gg4).

lll.4.2 Ln eaLANcE DEs cAptrAUXLa balance des capi taux a enregistré un solde déf ic i ta i re moins

important est imé en 1996 à -239 mi l l iards contre -265 mi l l iards en 1995,ce qui représente une diminut ion du déf ic i t d 'environ 1O%. Le déf ic i t dusolde représente Pour une grande part ie les remboursements au t i t redes capi taux empruntés auprès des Inst i tut ions f inancières internat io-nales publ iques et pr ivées.

Page 98: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économ iques

En 1996,102 mi l l iards de F.CFA de capi taux publ ics à long terme ont

été tirés dans le cadre des prêts programmes et des prêts projets. En

1995, ce montant s 'établ issai t à 83 mi l l iards. D'une manière globale, les

t i rages publ ics et pr ivés ont été est imés à 208 mi l l iards. Le regain d 'ac-

tivité amorcé par l 'économie comme le démontre les taux de croissance

en terme réel ,3,8lo en 1995 et3,2o/oen 1996, ont inci té à la hausse les

participations au capital des entrePrlses.

Au niveau des échéances à court terme, on a observé une aggrava-

t ion d 'environ 27% du déf ic i t du solde. l l s 'est établ i à -57 mi l l iards

contre -45 mi l l iards en 1995.

lll.4.3 Ln eeLANcE GLoBALE

l-amél iorat ion du déf ic i t g lobal de la balance des paiements 1996 (-

130 mi l l iards en 1996 contre -215 mi l l iards en 1995, soi t une réduct ion

du déficit d'environ 40"/o) a un l ien direct avec la reprise économique

entamée au Gabon qui , se caractér ise notamment par l 'augmentat ion

en valeur des exportations des biens et des investissements aussi bien

dans le secteur pétrolier que le hors pétrole.

Le déf ic i t de la balance globale sera f inancé pour une grande part ie

par des f inancements except ionnels notamment par des ééchelonne-

ments (environ 151 mi l l iards) et par des annulat ions (22 mi l l iards) obte-

nus auprès des créanciers extérieurs. Le reliquat sera résorbé par la

variation des réserves (-24,3 mill iards).

III.5 UEMPLOI, LEs sALAIREs, ET LES PRIX

En 1996, le niveau général de l 'emploi dans le secteur moderne enre-

gistre une hausse moins importante que l 'année antérieure. Cela s'ex-

[t iqr" par la maîtrise des effectifs dans la fonction publique et la légère

rrgr"Àtation des effectifs dans le secteur privé. Les effectifs globaux sont

paisés de g7 503 en 1995 à 98 448 en 1996 soit une augmentation de 1"/".

En milliards de F.CFA 1994 1995* 1996* 96/95

1 . Transactions courantes

A. Biens et services

a. Biens

b. Services

B. Transferts sans contreParties

2. Mouvements des caPitaux

A. Long terme

B. Court terme

3. Erreurs et omissions

4. Balance globale

206,9277,9

903-625,1

-71-274,9-146,5-128,4-21 ,2-89,2

s0149871

-722-99

-265-220-45

-215

108,0219

1095-876- 1 1 1-238- 1 8 1-57

-1 30

116 7o

47 7o

26 7o

21,3 "/o

12,1 0/o

-10,2 %-17 ,73

0/o

26,7 "/o

Sources : BEAC, FMl. * Estimations

Page 99: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiques

Le niveau général des prix bien qu'ayant franchi le seuil de 3% en

glissement annuel souhaité par les institutions de Bretton Woods Pourl'année 1996 a retrouvé son rythme de croissance modéré d'avant la

dévaluation du franc cfa.

l l l .5.1 Eeruplot

L'emploi salarié global dist ingue l 'emploi du secteur publ ic de l 'em-ploi du secteur privé. L'emploi public comprend les effectifs del'Administration centrale y compris la main d'ceuvre non permanente etle personnel des collectivités locales.

L'emploi privé est constitué des effectifs de l'ensemble du secteurproductif moderne y compris le secteur parapublic.

111.5.1.1 Le secreuR PUBLTcAprès avoir observé des hausses de 4o/o et 5% en 1994 et 1995, l 'em-

plo i publ ic marque le pas en1996, i l passe de47 626en 1995 à 47 386agents en 1996, ce qui consti tue un léger recul de 0.1% imputable aux 1160 départs à la retraite de la Fonction Publique. Ces radiations ont prin-cipalement eu lieu dans les administrations de souveraineté (-5"/"),l 'admi-nistration générale (-3%) et les administrations de développement (-2%).

Cette tendance baissière masque toutefois les hausses de 87o et de1% des effectifs des administrations économiques et de l'éducation.

llf .5.1 .2 Le sEcrEUR PRtvÉ

En dépit des licenciements intervenus dans les entreprises parapu-bliques en restructuration, la situation de l'emploi dans le secteur privéconnaît une embellie pour la deuxième année consécutive, elle restemarquée par la poursuite des embauches dans les BTP , la fil ière bois,les entreprises de prestation des services et la société de productiond'eau et d'électricité qui ont entraîné une hausse de 2o/o des effectifs dusecteur qui passent de 49 877 en 1995 à 51 062 en 1996.

lll.5.2 Les SALAIREs

La masse salariale globale observe une croissance modérée de 3"/"comparativement à celle de 9"/" observées en 1995. Elle s'élève à731 ,79mil l iards contre 708,68 en 1995.

111.5.2.1 Le secreuR PUBLTcLa masse salariale du secteur publ ic a crue de 3% en 1996, el le

s'éfève à 24O,15 milliards en 1996 contre 232,13 en 1995. Cette pro-greÊsion modérée pour la deuxième année consécutive est le résultatdes effons de maîtrise de la progression des effectifs et d'un meilleurcont,rôle des départs à la retraite de la fonction publique. Toutefois, lesglisseSnents catégoriels, notamment par promotion à titre exception-

Page 100: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économ iques

nel, expl ique l 'évolut ion à la hausse des traitements alors que les effec-

tifs stagnent.

111.5.2.2 Lr secreuR PRvÉEn 1996, la masse salar ia le du secteur pr ivé est en hausse de 3%

passant de 476,55 mi l l iards en 1995 à 491 ,64 en 1996'Cette augmenta-

tion provient des glissements catégoriels et des recrutements enregis-

trés cette année.

l l l .5.3 Les pntx

l-évolut ion des pr ix à la consommation à Librevi l le est mesurée par

deux ind ices :

I l - ind ice généra l des 155 ar t i c les (Base 100 en ju in 1975) , repré-

sentat i f de l 'évolut ion des pr ix pour les ménages à hauts revenus qui pr i -

v i légie les produi ts importés disponibles dans les grandes surfaces'

I l - ind ice généra l des pr ix des 125 ar t i c les (Base 100 en ju in1975) ,

représentat i f de l 'évolut ion des pr ix des bi . l : et services consommés

par les ménages à revenus modestes. l l pr iv i légie les produi ts locaux '

notamment les produi ts al imentaires disponibles sur les marchés'

L 'année 1996 marque le retour à un taux d ' inf lat ion moyen à un

chi f f re après la f lambée des pr ix observée en 1994 et , dans une moindre

mesure en 1995 sui te au changement de par i té du franc cfa et à l ' ins-

taurat ion de la taxe sur la valeur ajoutée'

A l ' inverse des deux années précédentes, les pr ix des produi ts locaux

augmentent plus v i te que ceux des produi ts importés, ce qui a entraîné

une inf lat ion de l ' indice des 125 art ic les légèrement plus for te que cel le

des 155 ar t i c les .

111.5.3.1 [ l t r lOlCe DES MÉNAGES À r4teues REVENUS

(lruotce DEs 1 25 nnrrcles)

Page 101: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

G randeurs Macro-économiq ues

L'indice des 125 art icles s'est établ i en Décembre 1996 à 459,7contre 435.8 en Décembre 1995, so i t un g l issement annuel de 5.5%.

Cette hausse est imputable aux prix des produits d'origine locale quicroissent de 1 1,5ol" alors que les prix des produits importés reculent de2,7o/o.

Les pr ix des produi ts al imentaires ( le poisson et les tubercules) etceux des produi ts vest imentaires (en hausse de 6,17") sont à I 'or ig ine dela for te hausse des produi ts locaux . L ' indice du poste < Viandes-pois-sons >> s 'est é levé au rythme moyen de 1,37" par mois pour s 'établ i r à688,5 en Décembre contre 549,4 en Décembre 1995 soi t une fortehausse de 25,3"/".

Les pr ix du transpoft , de l 'habi tat ion, et des lo is i rs et d ivers accusentdes chutes respectives de 77",8% et 6o/o. Les prix des transports bais-sent à la faveur de la rude concurrence que se l ivrent les opérateurs for-mels et informels de la branche depuis la f in du bi tumage de l 'axeLibrevi l le-Lambaréné .

La moyenne annue l le de l ' i nd ice généra l des 125 ar t i c les es t de449,95 en 1996 contre 431 ,2 en 1995, soi t une hausse de 4.35%.

111.5.3.2 Errrrorce DEs MÉNAGES À nRurs REVENUS(rrrrorce DEs 155 nmcles)

L indice général des 155 articles de Décembre 1996 est en hausse de1,1o/o par rappor t à Décembre 1995.

Cette hausse modérée provient des biens importés qui s 'é lèvent deO,9"Â alors que les pr ix des produi ts locaux croissent de 3,5%.

Evo lu t i on de I ' i nd i ce des 155 a r t i c les

1È1-*==iAFEèË

1200

1 000

800

600

400

200

0

Indice général

#Produits importés#P1e6u11t 1..rrt#services et divers*Alim/BoissonÆabac

de la maison

Habil lement

Transoort-télécom#Divers

Source : DG55E

Page 102: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Grandeurs Macro-économiques

Les prix des produits alimentaires et ceux des dépenses qui consti-tuent l 'essentiel des produits consommés par les ménages à hauts reve-nus en faibles hausses respectives de 1.6% etO.4% sont à l'origine de lafaible inflation des prix des produits importés. Les produits alimentairessubissent le mouvement de substitution de la consommation de certainsproduits importés par des produits locaux, ce qui contraint les grandessurfaces à diminuer les marges pour préserver leur part de marché.

En moyenne annuelle, l ' indice des 155 art icles s'est établ i à 912,24contre 781,6 en 1995 soit une augmentation de 3.9"/o.

Page 103: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Persectives

Page 104: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

lv PERSPECTTVES 1997 - 1998

IV.1 LA CONJONCTURE MONDIALE EN 1997

|V.1.1 La srualoN INTERNATIoNALE

En 1997, la s i tuat ion économique mondiale devrai t s 'amél iorer. LeFMI prévoi t en moyenne une croissance de 4 o/o contre 3,8"/o en 1996qui serai t p lus équi l ibrée entre les di f férentes zones du globe.

L'act iv i té sera soutenue aux USA ainsi qu'au Japon. l - Europe verrai tsa croissance démarrer vér i tablement conforté par l ' invest issement desentrepr ises; la croissance se poursuivrai t dans les pays émergents.

Aux USA, le dynamisme de la consommation, résul tante de la bonnetenue de l 'emploi et de leurs revenus, le bon comportement du secteurimmobi l ier et l 'opt imisme des entrepreneurs sont les facteurs de la crois-sance soutenue prévue pour 1997.

Au Japon, la poursuite du redressement des exportations l iées à unemeilleure compétit ivité des entreprises d'une part et la reprise de I ' in-vestissement productif d'autre parl sont les points forts de la consolida-t ion de la repr ise, amorcée en 1995.

En Europe, le raffermissement de l ' investissement productif laisseprésager de la poursuite de la croissance après la pause de l 'activitéobservée en f in d 'année 19g6.

Dans les pays de l 'Europe de l 'Est , la croissance se maint iendrai t aurythme actuel .

En Asie, La croissance progresserait à un rythme toujours soutenu en1997 , proche de Bo/o, malgré les polit igues monétaires restrictives misesen ceuvre dans certains Pays pour combattre la surchauffe de l 'activité etla montée des déf ic i ts des paiements courants.

En 1997 , la croissance en Amérique lat ine, après la repr ise modéréede 1996 ne s 'accélérerai t que légèrement du fai t de l 'or ientat ion plusrestrictive des polit ique économique et de la plus grande sélectivité desi nvestissements étrangers.

En Afrique sub-saharienne, la croissance, proche de 4yo en 1996,devrai t se ralent i r en 1997, du fai t des cours moins favorables desmatières premières et du durcissement des polit iques d,ajustement.

Dans la zone franc, la croissance se stabil iserait en 1 997. Cependantles écarts de performance entre les pays de la zone demeurent importants.

lv-1 .2 (ÉvolunoN DEs MARcHÉs MoNDTAUX EN 1gg7L'année 1997 serait marqué par l 'évolution contrasté des cours des

produits de base.

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Perspectives 1997 - 1998

Le pétrole

Uaffaiblissement de la demande de pétrole et une légère augmenta-

tion de I'offre mondiale entraîneraient une baisse des cours du brut sur

l 'ensemble de I 'année 1997.

Le sucre

Le cours du sucre pourrait encore s'éroder en raison de la taille énor-

me des réserves mondiales, environ 50,6 Mt, soil 42,27o/o de la consom-

mation mondiale annuelle. Cependant, la Chine et [ ' lnde pourraient atté-

nuer la chute des cours, au regard de I'importance des achats chinois sur

le marché libre et du contrôle strict de ses exportations Par I' lnde'

Le caoutchouc

En 19g7,le prix du caoutchouc se stabi l iserait . Cependant, le rôle de

I 'Asie restera déterminante dans le marché mondial du caoutchouc, tant

au plan de la production qu'à celui de la consommation et s' imposera

pour la fixation des prix du caoutchouc, de façon croissante jusqu'à I'an

2000.

Le café

La récolte mondiale de café devrait s'accroître de plus de 16o/o, en

raison d'une forte progression de la production brésilienne. Ainsi, I 'or-

ganisation prévoit unelroduction 96/97 de 99,7 mil l ions de sacs (Ms) de

àO tg (contre 85,6 Ms en 95/96), au regard d'une consommation mon-

diale prévue à 100,6,Ms (100,2 Ms en95/96), i l en résulterait un défici t

' .noni i" l réduit à 1,2 Ms par rapport aux 16 Ms de 95/96.

Le cacao

La campagne 96/97 de cacao connaîtrait un déficit de 100 000 à

230.000 T de fèves, ce qui corresPond à une réduction de I'offre d'envi-

ron 1 1Yo. La production mondiale serait alors de 2,485 Mt, au regard de

2,706 Mt de cacao de broyages mondiaux l iés à la consommation accrue

en Europe et en Extrême-Orient, entraînant de ce fait, une hausse gra-

duelle des cours du cacao.

Ehuile de palme

Le resserrement général des disponibilités en graines oléagineuses

et en huiles végétales prévu en 96/97 a permis le raffermissement des

prix de I 'hui le vers la f in de I 'année 1996. Ce raffermissement se Pour-

suivra en 1997.

IV.2 LE CONTEXTE NATIONAL

En 1997 , l 'act iv i té économique sera encore t r ibutaire de la mise en

place de réformes structurelles et de mesures de polit iques écono-

miques aptes à relancer l 'activité économtque'

Page 106: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

1v.2.1 EÉvolunoru pRÉvrsrBLE DEs DrFFÉnErurs sEcrEURs

Mines et pétroleEn 1997, les opérateurs du secteur pétrolier comptent poursuivre

leffort sismique et le développement des champs. une dizaine deforages est prévue. Pour les opérateurs, l'activité pétrolière est à sa sixiè-me année sans découverte majeure. La product ion en lgg7 se main-t iendrai t au même niveau qu'en 1996 . D; ic i l 'an 2003, la product ion depét ro le sera i t de moins de 1o mi l l ions tonnes par an .

Uranium

Les ressources de la COMUF ne devraient plus excéder trois annéesd'explo i ta t ion au ry thme d 'enlèvement actuel (s50 tonnes/an) .L'exploitat ion d'uranium pendrait f in dans le courant de l 'année 1999.

La production et les exportations en 1997 devraient être de 550tonnes et le prix de vente devrait baisser de 4,327o par rapport à l,an_née 1996. Les investissements seraient consacrés à la reconversion dupersonnel et à la réhabilitation du site. Les effectifs prévisionnefsdevraient décroître Pour passer de 350 personnes actuellement à 150personnes à mi 1q9B et à 15 personnes en f jn 1g9g.

Manganèse

En 1997 , la production serait la même gue cel le de 19g6. Les ventesen volume et le prix de vente moyen seraient en légère hausse respec_tivement de 2,63 7" et 1,7s yo par rapport à l,année 1996. Les investis_sements seraient en hausse de 40 yo en 1gg7 par rapport à r,année 1996.

La coMlLoG souhaiterait diversifier ses activités avec :r la mise en place d'une usine de Ferro-manganèse pour un coût de80 milliards de francs CFA ;o la concession de I 'exploitat ion du chemin de fer Transgabonais encas de privatisation.

Bois

En 1997,le marché des grumes serait porteur avec un dol lar est iméà 570$. Les prix pourraient augmenter.La production de grumes en 1 997 se situerait autour de 3 mil l ions demètres cubes, toutes essences confondues.L'évacuation des grumes a été fortement perturbée au cours de l,an_née du fait de l'octra. cette situation en 1gà7 s,amériorerait grâce à demeilleures prestations de l,Octra

Agriculture

Le programme d'activité de r'|GAD en 19g7 et dans res prochainesannées accentuera le développement de la petite entreprise agricole

Page 107: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

privée au Gabon par de nouveaux projets te ls que la créat ion de centres

d 'apprent issage aux mét ie rs agr ico les en prov ince , d 'une ce l lu le de c ré-

di t et d 'un programme de transformat ion agro-al imentaire.

D'autre part , les projets existants seront poursuiv is et de nouvel les

opérat ions seront in i t iées, te ls que le développement de la product ion

f ru i t iè re , I 'appu i à la commerc ia l i sa t ion .

Pour 1997 ,AGRIPOG prévoi t une augmentat ion de 16,7 " /" de sa Pro-

duction, de 66,66% des ses investissements, de 20,9"/o de son chiffre

d'af fa i res et une hausse du pr ix de ses produi ts de I 'ordre de 9o/" '

Café, cacao

Pour la campagne 1 996-1997,|a société prévoi t une hausse de la pro-

duct ion de8,7"Â[orr le café et de 18,27o Pour le cacao. L 'object i f Pour

la SOCAGAB en 1997 est d 'ut i l iser 75 % de ses caPaci tés de product ion

qui sont de 65% en 1996, en hausse de 18,2Y" par raPPort à 1995'

HévégabPour 1997,l 'objectif est de produire et d'exporter 10 098 tonnes de

caoutchouc.

Élevage

En 1997, les perspect ives de développement de l 'é levage en ranches

demeurent favorables. l l est prévu le renouvel lement du matér ie l d 'ex-

ploi tat ion des ranches, l 'acquis i t ion du matér ie l de t ransport du bétai l '

la réhabi l i tat ion de I 'abattoir (construct ion d 'une chambre froide) ' Le

cheptel pourrai t retrouver le niveau de 1995 ( 36 000 têtes) grâce au ren-

forcement du suiv i médical '

PêcheLa société Amerger

le projet de la créat ion

souhaite accroître sa production en 1997 et voir

de la zone franche à Port-Gentil aboutir '

Agro-alimentaireAprès la suppression des dernières mesures de protection de cer-

taines industr ies agro-al imentaires dans le cadre de la l ibéral isat ion de

l 'économie ( levée àes restr ict ions quant i tat ives sur les importat ions de

sucre, Suppression de la surcharge sur un certain nombre de produi ts

sélect ionnés et baisse de la surtaxe temporaire de 30% à 20o/") ' 1997

r isque d,être une année très di f f ic i le pour les industr ies agro-al imen-

taires, à l 'except ion de la product ion meunière qui pourrai t sort i r de la

léthargie dans laquel le el le se t rouve depuis la dévaluat ion de 1994'

lndustrie du bois

Labsence d'une charte (ou code) des investissements et du codeforestier retardent la réalisation de certains projets comme celui de l 'usi-

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Perspectives 1997 - 1998

ne de placages de la SBL/TRB dans la province de l ,Ogooué-Lolo. Lenombre d'usines pourrai t passer en i997 de trois à quatre (4) s i l ,usinede placages Lutexf o/Soforga installée à Doumé (à 35 km de Lastourvil le)démarre effectivement ses activités en 1991.

SOGARALes perspectives de la société en 1997 seront fonction du prix du

bari l sur le marché internat ional . La SOGARA est en négociat ion avec lespouvoirs publ ics Pour une indexat ion des pr ix sort i usine sur le pr ix dubrut afin d'atténuer les effets des fluctuations erratiques du dollar et dupr ix du bar i l sur les résul tats.

Industrie de transformationEn 1997, A l 'except ion des autres produi ts dans la branche des indus-

tr ies chimiques et des industr ies de seconde transformat ion, les autresindustr ies pourraient enregistrer une amél iorat ion de l 'act iv i té. C'estnotamment le cas des matériaux de construction qui bénéficieront une foisde plus de la poursui te des travaux d'aménagement du réseau rout ier .

Transport aérienCe taux de croissance pourrai t être de 4,Syo en 1997.Le trafic Passager se situerait à 659 570 personnes en 1997 et le fret

à 1 5 3 1 2 t o n n e s .

OPRAGLe taux de croissance pourrait être de 4o/o en 1997.

BTPPour I 'année 1997, Le chi f f re d 'af fa i re s 'accroî t ra i t de 11,syo. La per-

formance du secteur proviendrai t en major i té des travaux publ ics et dugénie c iv i l qui représentent en moyenne 58% du chi f f re d 'af fa i res.

L 'évolut ion des BTP, comme par le passé, dépend en grande part iedes invest issements publ ics. Malgré l 'achèvement du bi tumage et de laréhabi l i tat ion de plusieurs t ronçons de routes, le secteur devrai t êtresoutenu en 1997 entre autres, par les t ravaux d'assainissement de la v i l lede Librevi l le et le démarrage probable de la route Ndjolé-Mitz ic.

HôtelsEn 1997, la conjoncture hôtel ière sera étroi tement l iée à la s i tuat ion

du tourisme. Toutefois, le regain d'activité observé en 1gg6 pourrait sepoursu iv re en 1997.

Autres servicesEn 1997, les possibi l i tés de développement du secteur sont cer-

ta ines. Plus de 60"/" de dépenses d' immobi l isat ions ont été consacréesà l 'achat de machiner ie et d 'équipements. Cette proport ion est un peu

Page 109: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

plus élevée dans les services informatiques, d'expertise et bureaux de

contrôle qui ont servi de levier au secteur'

La SNl

Pour l 'année 1997,le chif fre d'affaires pourrait enregistrer une baisse

d'environ 3O7" par rapport à 1996. Cette régression s'explique par la

sort ie du parc immobi ' l ier de la SNI des logements et parcel les en f in de

traites de cession.

lmprimerie

llactivité ne connaîtrait pas de croissance notable en 1997 '

Presse et édition

En 1997, l 'activité de cette branche pourrait plutôt se stabiliser à

cause de la baisse de l 'act ivi té " l ibrair ie scolaire et générale" '

Les banques

Le secteur bancaire renferme encore des possibilités de développement

notamment avec une plus grande mobil isat ion de l 'épargne.

pr ivat isat ions.

1V.2.2 Le PIB PnÉvtsloNNEL

I. TOFFRE1996 1997 1998

BRANCHE PETROLE

Production de pétrole (Mt)Prix du baril de pétrole en $Taux de change du dollar en F.cfa

18 27719,6

511,6

18 30018,2525

18 30016,8

528,4

BRANCHE HORS PETROLE

Exportations de manganèse (1 000 T)

Prix de vente du manganèse $/tonne

Exportat ions d'uranium en tonnes

Prix de vente de I'uranium en F.cfalkg

Export. De grumes en 1000 m'

OkouméPrix export Okoumé en f.cfa /m'

OzigoPrix export Ozigo en f'cfa /m'

Bois diversPrix export bois divers en F.cfa /m'

206375

6002351 5

23511 788

807381 1 9

58537444

1 1 3 5 5 0

200075

s502250029402200

831601 5 0

62014s90

117 411

200075

55020 000

30022248

856551 5 3

65363601

121 403

Source DGE

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Perspectives 1997 - 1998

1V.2.2.1 Les secrEuRs rRADtloNNELs o'exPontRttolt

La product ion de pétrole devrai t vaner en moyenne de 2% de 1997

à l 'an 2000 tand is que le p r ix du bar i l en do l la r pour ra i t ba isser d 'env i -

ron 7o/o en 1997 et connaître une chute de 7 ,7"/" en 1998.

La COMILOG prévoi t une stagnat ion de la product ion de manganè-

se à deux mi l l ions de tonnes de 1997 à l 'an 2000, a lo rs que la p roduc-

t ion d 'u ran ium devra i t d iminuer à par t i r de 1997 e t ê t re nu l le au début

du t ro is ième mi l léna i re .

Le secteur bois pourrait significativement accroître ses exportations

de grumes en 1997 (+23"/") avec l 'arr ivée sur le marché de nouveaux

producteurs. Celles-ci devraient ensuite augmenter d'environ 2"/" par an

jusqu 'à l ' an 2000.

1V.2.2.2 Les aurREs sEcrEURs

La mise en p lace d 'un env i ronnement po l i t ique , ju r id ique e t admin is -

t rat i f devrai t re lancer dès 1997 , la conf iance des chefs d 'entrepr ises

ainsi que l 'act iv i té économique dans les secteurs tournés vers la deman-

de intér ieure.

I I . LA DEMANDE

L' invest issement devrai t const i tuer le moteur de la croissance sur la

pér iode 1997-2OOO, sous l ' impuls ion de l ' invest issement pr ivé hors

pétrole dont le volume augmenterai t à un rythme élevé (en moyenne

257" par an).

L 'augmentat ion de la consommation des ménages pourrai t reculer

en 1997 (3,1"/o contre 4,17" en 1996) avant de connaître une accélérat ion

à part i r de 1998 (5,5%). Concomitamment, cel le des administrat ions

amorcerai t un repl i en 1997 (3,3%) inhérente'à la pol i t ique de r igueur

budgétaire, baisse qui devrai t se poursuivre au delà de 1998 (2,1"/") .

i l t. LA CROISSANCE GLOBAI.Ë -:.1 l

Sur la période 1997-2OO0, on peut s'attendre à une croissance réelle

régulière de 3,5"/o en 1997 à 3,9"/" en l 'an 2000, sous réserve d'un raf-

fermissement de la demande extérieure qui pourrait entraîner une

expansion des exportat ions non pétrol ières (bois, caoutchouc et man-

ganèse).

L 'évolut ion du secteur hors pétrole déterminerai t Pour une large part

les per fo rmances économiques du Gabon jusqu 'à la f in de la décenn ie .

La valeur ajoutée de ce secteur aux prix de 1991 devrait Passer de 3,9%

en 1996 à 6,1 o/o eî 1997 pour at te indre une croissance de 6,67" en 1998.

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Perspectives 1997 - 1998

|V.2.3 LEs pnÉvr$rorus BuoaÉralnes

IV.2.3.1 Les oa.JeclFsLe maint ien de la croissance (génératr ice d 'emplois et de recettes

budgétaires) enregistrée au cours des deux années précédentes ( tauxmoyen de 3.5% en terme réel) et l 'amél iorat ion des f inances publ iquesdemeurent les object i fs fondamentaux de la pol i t ique budgétaire pourles deux années à venir .

Pour ce fa i re, les budgets prévis ionnels des exercices 1997 et 1998devraient mettre I 'accent sur le relèvement des budgets d ' invest issementdans le but d 'accroî t re le sout ien à l 'économie et aux secteurs sociaux.

Les perspect ives budgétaires s ' inscr ivent, en outre, dans une logiquede désendettement de I 'Etat : I 'ef for t budgétaire à fournir doi t per-mettre de ramener la dette publ ique totale de 102% du PIB en 1995 à627" en 1999. Ce qui impl ique, pour l 'Etat , une parfai te maîtr ise de sescharges de fonct ionnement.

1V.2.3.2 Les euocErs pRÉvtstoNNELs

Les contraintes

Le budget de I 'Etat exercice 1997 s ' inscr i ra i t en progression de11.7"/" contre 6.8% en 1996 par rapport au budget révisé de I 'exerciceprécédent et s 'établ i ra i t à 931.0 mi l l iards soi t 30.2% du PlB.

Cet te sens ib le augmenta t ion prov iendra i t pour I 'essent ie l desrecettes propres; lesquelles sont estimées à 849.1 mill iards contre 731.2mi l l iards en 1996 (+16.1% dont 25.8% pour les recettes pétrol ières).

Le budget 98, pour sa paft, devrait connaître une hausse de +5.3%s'aPpuyant surtout sur I 'amél iorat ion des recettes hors pétrole (+12.3%)puisque les recettes pétrol ières seraient en croissance de 5% seulement.

Variations

en milliards de F.cfa 1996 1997 1998 97/96 98/97

Total ressources

Recettes propres-Pétrole

-Hors-pétrole

Emprunt

833,2731,2418,9312,3102,0

931,0849,1527,1322,081 ,9

980,3915,3553,6361,765,0

11,716,125,83 ,1

-19.7

5,37 ,8

512,3

-20,6

Total dépenses

Dette publ ique

Fonctionnement

Investissement

833,2343,4333,5

156,3

931,0407,8352,0

171,2

980,3427,6367,7185,0

11,70/o

18,80/o

5,syo

9,50/o

5,3o/o

4,90/o

4,50/o

8,1V"

Sources : Ministère des Finances, Programmation FMI

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Perspectives 1997 - lggï

Les recettes pétrolières

sous I 'e f fe t con jugué d 'un f léch issement du pr ix du bar i l (de 19 .6$ en1996 à 18 .2$ en 1997 pu is 16 .3$ en 1998) , la s tab i l i té de la p roduc t ionpétrol ière (18.3 mi l l ions de tonnes) et le fa ib le accroissement du taux dechange (2.6% et 0.67" en 97 et 98 respectivement), les recettes pétro-l ières Programmées évolueraient de 5"/o en 98 après une explosion en9 7 ( + 1 7 . 4 % ) .

L 'accroissement des recettes, observé en 1997, est imputable aurendement spectaculaire de I ' impôt sur les bénéf ices (+347% indui tnotamment par le rel iquat de I 'exercice précédent) et dans une moindremesure aux revenus des cont ra ts de par tage (+10 mi l l ia rds) . Dans lemême temps, la redevance minière proport ionnel le (-5.8% compte tenude la baisse du pr ix du bar i l ) et les revenus de part ic ipat ions (-36.1"/o)s 'avèrent peu product ives

De même la fa ib le hausse des rece t tes en 98 s 'exp l iquera i t par lanette régression des recettes d ' impôt sur les sociétés (-6.5"/o), tendanceoccul tant le t rès bon comportement des autres impôts qui évolueraientg loba lement de 24 .0%.

Variations

en milliards de FCFA 1996 1997 1998 97/96 98/97

lmpôt sur les sociétésRedevance

Contrat de partageAutres

Total

243,0185,5

2,31 9 , 3

449,1

327,317 4 ,91 3 , 311,7

527,1

305,9194,219,134,4

553,6

34,7%-5,8y"

479,3%-36,1%

17,40/o

-6,57,,

11,10/"43,60/o

94,00/o

5,00/o

Sources : Ministère des Finances, Programmation FMt

Les recettes non pétrolières

A la faveur d 'une fof te progression du PIB hors pétrole (8.g"/o en nomi-nal et 5.4% en réel sur la pér iode 1996-1998), les recettes non pétrol ièress 'accro î t ra ien t de man ière cont inue:5 .27" en i997 pu is 123% en 199g.

Cet accroissement cont inu des recettes non pétrol ières est à imputerà toutes les composantes, excepté le poste "Autres recettes, ' pour 1gg7.

Toutefois, l 'évolut ion des recettes du commerce extér ieur qui repré-sentent 47.8% du total en est la pr incipale expl icat ion. Ces recettes pas-sera ien t , en e f fe t , de 147.8 mi l l ia rds en 1996 à 166.5 en 1g9B (+4 .2%et+8.1o/o en 97 et 98) sui te à la for te poussée des importat ions de biens etservices (7.3% et 6.4o/" sur la même pér iode).

La taxe sur la valeur ajoutée, qui jusque- là présentai t des résul tats endeçà des prévis ions, devrai t avoir un mei l leur rendement à paft i r rde1997 (+12.4% en moyenne). Cet opt imisme repose sur deux fai ts

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Perspectives 1997 - 1998

majeurs : l 'élargissement de la base imposable et la maîtr ise des méca-

nismes de prise en compte du recouvrement et de la ry4.

Source : Ministère des Finances, Programmation FMI

Le budget 97 serait absorbé en grande partie par le service de la

dette (43,87o contre 41,2o/o en 1996) en augmentation de 15,4"/", tandis

que les dépenses de fonct ionnement et d ' invest issement en croissance

de 3,9o/o eT 10,97o représenteraient respectivement 37,87o et' 18,47"

contre 39,6"A et. 19,27" en 1996.

En 1998, bien que la croissance du service de la dette soi t fa ib le par

rapport à 97 (+4,9o/o),la structure de la dépense publique demeure iden-

t ique à cel le observée en 1997.

Le service de la dette

La logique de désendettement de l 'Etat, ini t iée depuis quelques

années, devrait se poursuivre avec les budgels 97 et 98. La charge de la

dette deviendrait plus importante sous la poussée des arriérés (+25.3"/"),

et dans une moindre mesure, à cause des intérêts (+4,7"/o).

Le service de la dette, qui représentait 13,2o/" du PIB en97, se situe-

rait autour de 1 41" en 98.

Variation

en mrlliards de FCFA 1996 1997 1998 97/96 98/97

lmpôt sur les sociétés

lmpôt sur les personnes

l.r.p.p et T.c

Taxes/biens et services

T.v.a

Douane

Autres

45,0

35,2

34,5

53,2

43,0

147,8

24,8

44,9

40,1

36,5

60,5

43,0

154,0

22,5

59,6

45,6

40,7

65,4

53,6

166,5

24,6

-0,20/o

13,9%

5,80/o

13,7%0,0%4,20/o

-9,30/o

32,7%

13,7"/"

11,5%

8,1o/o

24,7%

8,10/o

9,30/o

Total 306,0 322,0 361,7 5,2% 123%

Variation

en milliards de FCFA 1996 1997 1998 1996 1997 1998

Service de la dette

Fonctionnement

-Solde permanente

-M.o.n.p

-Biens et services

-Transferts

Investissement

353,3

338,8

168,4

16,4

132,4

21,6

164,5

407,8

352,0

171,9

17,5

139,3

23,3

171,2

427,6

367,7

173,3

18,0

1 5 1 , 1

25,3

185,0

41,20/o

39,6%

19,70/o

1,90/o

15 ,5%

2,50/o

19,2"/o

43,80/o

37,80/o

18,5%

1,90/o

15,00/o

2,syo18,4"/"

43,6"/o

37,5"/o

17,70/"

1,ïyo

15,40/"

2,670

18,90/"

Total 8s6,6 931,0 980,3 1007o 100% 100%

Sources : Ministère des Finances, Programmation FMI

Page 114: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

structure du servicede la dette

variation

en milliards de FCFA 1997 1998 98/97Intérêts de la dette

Arriérés de paiements

Principal (net du rééch.)

170,8

79,4

157,6

178,9

99,5

149.2

4,70/o

25,30/o

-5,3%

Total 407,8 427,6 4,90/o

Source : Ministère des Finances, Programmation FMI

Les dépenses de fonctionnement

La r igueur budgétaire programmée devrai t se matér ia l iser par la maî-trise des charges de fonctionnement. Les budgets 97 eT98 en prévoientune progression respectivement de 3,9"/o et 4,5o/o. Cette évolution desdépenses de fonct ionnement serai t imputable au prof i l de la masse sala-r ia le qui évoluerai t au rythme des gl issements catégor ie ls et auxdépenses de biens et services (+5.2o/o en 1997 et +8.5% en 1998). Lestransferts devraient, aussi, connaître une hausse régulière (+7.9o/o en1997 , puis +8.67" en 1998).

Le budget d'investissement

Les dépenses d'investissement croîtraient continuellement face à lanécessité de soutenir l 'économie nationale et les secteurs sociaux. Lescrédits d'investissement resteraient donc absorbés par les infrastruc-tures, les secteurs productifs et le social (en moyenne 40.1o/o, 23.60/o eT22.8% respectivement).

1996 1997 1998Mds fc-fa en o/o Mds fc{a en o/o Mds fc-fa en o/o

Secteur productif

Infrastructures

Secteurs sociaux

Autres...

36,7

5 1 , 5

3 1 , 5

34,6

23,8%

33,40/"

20,4/o

22,40/o

38,7

70,4

39,7

22,4

22,6%

41,1"/"

23,20/o

13,1%

45,7

72,5

41,6

25,2

24,7%

39,20/o

22,5%

13,60/"

Total 154,3 1001o 171,2 100o/o 185,0 100%

Source : Direction des prograrnrnes d'investissement

Les grands soldes budgétairesLes budgets 97 et 98 afficheraient des soldes excédentaires et

conformes aux objectifs du FMl.

En effet le surplus primaire, de I 'ordre de 251.8 mil l iards en 1996,passerait à 325.9 mil l iards en 97 puis 362.6 mil l iards I 'année d'après soitune moyenne de 10.4% du PIB sur cette période.

Page 115: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

Le solde "mandats" connaî t ra i t une évolut ion s imi la i re:de 78,7 mi l -l iards en96, i l passe à 183,7 mil l iards en 98 soit un taux annuel moyen de52,8o/o. l l représenterait en moyen ne 4,67" du PIB sur la période concernée.

Avec les prévisions du paiement d'arr iérés à hauteur de 79,4 mil l iardsen 1997 puis 99.5 mil l iards en 1 998, le solde "trésorerie " serait passé de75,7 milliards à 84,2 milliards soit +11,27" de progression. ll se situeraiten moyenne autour de 2% du PlB, de 1997 à 1998.

Les dispositions fiscales

Des aménagements f iscaux pourraient intervenir en 1997 dans lecadre de I 'appl icat ion du programme d'ajustement structurel.

Ceux-ci s 'art iculent autour des mesures suivantes :

1. El imination de I 'obl igation faite aux entreprises de contr ibuer àhauteur de 5% de leurs bénéfices au Fonds gabonais d'investissement;

2. Passage de 40 à 35% du taux d' impôt sur les sociétés;

3. Abolition du versement forfaitaire (2%) et de la taxe de formationprofessionnelle (0,6"/") sur les salaires;

4. Réduction ou él imination de la pléthore de droits et prélèvementsadministrat i fs sur les transactions commerciales.

1V.2.4 Ln ruoruNAtE Er LE cRÉDF EN 1 997 Er 1998

Les travaux de programmation monétaire de février 1997 font étatd'une expansion de la masse monétaire de 10,87". Elle se chiffrerait à413,8 mil l iards en f in d'année du fait de l 'ensemble de ses composantesqui évolueraient de la manière suivante :

- monnaie f iduc ia i re (1 '15,5 mi l l iards) : + 9,1Yo ;- monnaie scr ip tura le (137 mi l l iards) : + 12,27" ;- quasi -monnaie (161,3 mi l l iards) : + 10,97o.

Cette création monétaire serait générée par une hausse des avoirsextérieurs nets (+45,6%) et celle du crédit à l 'économie (7 ,7"/"). Ouantaux créances nettes sur l 'Etat, el les se stabi l iseraient ; l 'Etat étant sup-posé poursuivre son effoft de désengagement entamé en 1996.

La BEAC et les services de prévisions du FMI ont projeté une crois-sance de la masse monétaire de l 'ordre de 9,1o/o ên 1998. Cette évolu-tion proviendrait des avoirs extérieurs nets (+ 4,87o), des crédits à l'éco-nomie (+ 8,4) et des créances nettes sur l 'Etat (+6,27").

1V.2.5 Ln BnuNcE DEs PateueruTs PRÉvlsloNNELLE

En 1997, le so lde déf ic i ta i re de la Balance g lobale se stabi l isera i t à130 mi l l iards comme en 1996 pour d iminuer considérablement en 1998.

Globalement, ce solde baisserait d'environ 54o/o d'ici 1'998. Cette dimi-nution résulterait surtout d'une forte contraction du déficit de la balan-

Page 116: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

ce des services de près de 237" entre 1996 et 1998. Le déficit du soldeglobale se f inancerait par des rééchelonnements et des annulat ions dedette à concurrence respectivement de 123 mil l iards et 20 mil l iards.

En mil l iards de F.CFA 1996* 1997* 1 9gg*

1. Transactions courantes

A. Biens et services

a. B iens

b. Services

B. Transferts sans contreparties

108,0

219

1095-876

-1 1 1

142,0

259

1109-8s0-117

172,0

290

962-672

- 1 1 8

2. Mouvements des capitaux

A. Long terme

B. Court terme

-238

-181

-57

-272-216

-56

-232

-134

-98

3. Balance globale -130,0 -130,0 -60,0

Source : BEAC, FMl. *estimations

La balance des transactions courantesL'amél iorat ion du solde commercial en 1997 due à une augmentat ion

des exportations pétrolières et des autres secteurs entraînerait un soldecourant appréciable d'environ 32o/o. En 1998, on observerait un effets imi la i re ma is p lus fa ib le (21%) . Sur deux ans , le taux de c ro issance de labalance courante serait de 26"/". La baisse du déficit du solde des ser-v ices serai t à l 'or ig ine de la hausse de l 'excédent courant.

La balance commerciale

Le solde excédentaire de la balance commerciale augmenterait entre1996 et 1997 , puis baisserai t en 1998 soi t respect ivement 1096 mi l l iards,11Oq mi l l ia rds e t962 mi l l ia rds . Ce recu l sera i t consécut i f à la ba isse desexportations en valeur et à la hausse des importations notamment cellesrelatives au secteur privé hors pétrole.

La balance des services

Tradi t ionnel lement déf ic i ta i re, le solde de la balance des seryicesconnaîtrai t des baisses successives en 1996, 1997 et 1998. C'est la dimi-nution du montant du remboursement au titre de la dette extérieure pri-vée qui entraînerait cette amélioration. La contraction du déficit des ser-vices serait de près de 42o/" sur deux ans.

La balance des capitaux

Après une détérioration du solde des mouvements de capitaux d'en-viron (14o/" entre 1996 et 1997), on assisterait à une amélioration de 15"/o

Page 117: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Perspectives 1997 - 1998

de ce solde en 1998. L'augmentation du défici t en 1997 (-273 mil l iards)

résulterait de la hausse du défici t des capitaux à moyen et long termes

due à un fort remboursement de la dette publ ique extérieure. En 1998,le défici t de la balance des capitaux(-232 mil l iards) serait moindre du fait

d'une chute de 38% du défici t des capitaux à moyen et long termes.

Le déficit des capitaux à court terme se stabiliserait en 1997 à - 56

mil l iards, alors qu'en 1998, on enregistrerait une croissance du défici t

so i t -98 mi l l iards.

1V.2.6 L'eruptot, LEs SALAIRES ET LEs PRlx

A la faveur de la croissance qui devrait se poursuivre en 1997 et

1998, grâce à un environnement international favorable ( les augmenta-

t ions du prix du bari l de pétrole et du taux de change du dol lar) et aux

réformes structurel les de l 'économie nationale ( les Privatisations des

entreprises publiques, la mise en place d'un cadre des investissements

attrayant, l 'adoption d'un tronc commun des conventions col lect ives , la

révision du code de sécurité sociale.. .) , la hausse du niveau de l 'emploi

devrait se poursuivre dans le secteur privé hors pétrole notamment dans

les BTP, la fil ière bois, les services aux entreprises et le commerce. Les

augmentations des effectifs devraient être de l'ordre de 37" en 1997 et

4o/o en 1998.

Dans le secteur public I'effoft de maîtrise de la croissance des effec-

tifs se poursuivra, les effectifs de la fonction publique devrait stagner

autour de 35600 agents.

La masse salariale globale devrait continuer à croître modérément

aussi bien dans le secteur publ ic que dans le secteur privé, el le ne

devrait pas dépasser les 47" d'augmentation Pour 1997 et 1998.

Les prix des produits locaux qui subissent la loi du marché devrait

continuer à croître plus vite que les prix des produits importés qui

devraient tendre vers la stagnation sous I'effet de la maîtrise de l' infla-

t ion chez les partenaires commerciaux européens du GABON et la pru-

dence sur les marges des revendeurs locaux. Le taux d' inf lat ion moyen

devrait rester autour de 3% en 1997 et 1998.

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Conclusion

Page 119: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Concf usion

l -embel l ie que connaî t l ' économie gabona ise depu is 1995 se conso-l ide. Le taux de croissance demeurera encore pour les deux années àven i r 1997,1998 au-de là du taux d 'accro issement de la popu la t ion qu iest de 2,57". Ce taux tournerai t autour de 3,5%.

Cependant cet te croissance demeure fragi le, car repose encoresur les secteurs d 'exportat ions.

En 1996, du fai t des élect ions diverses, l ' instaurat ion d 'un environne-ment économique favorable et de mesures d 'assainissement a été retar-dée. Cet object i f se reporte donc en 1997, année qui verrai t l 'accéléra-t ion de mesures aptes à relancer l 'act iv i té économique dans les secteurstournés vers la demande in té r ieure . l l s 'ag i t no tamment de la mise enplace du code des invest issements, du code minier, du code de travai l ,de l 'harmonisat ion du droi t des af fa i res au plan nat ionai (projet OHADA).

Les budgets des années 1997 , 1998 mettront l 'accent sur le sout ienà l 'économie. Des mesures f iscales dest inées à al léger les charges desentrepr ises seront pr ises dès 1977.

Les pr ix devraient augmenter t rès fa ib lemenl, 37o environ pour lesprocha ines années.

Cet environnement propice au développement de l 'act iv i té écono-mique at t i rerai t les invest isseurs nat ionaux et étrangers et aurai t desrépercussions favorables sur le marché de l 'emploi .

En ef fet , l 'emploi demeure le point préoccupant, b ien que l 'on assis-te en 1996 à une légère hausse des effectifs dans le secteur privé, le sec-teur publ ic devant se l imi ter au str ict maint ien de ses ef fect i fs. Le t ra inde pr ivat isat ion prévu la isserai t penser que le marché de l 'emploi sedégraderai t . Cependant, on assisterai t p lutôt à la hausse des ef fect i fs,car dans un environnement assaini , le secteur tourné vers le marché inté-r ieur connaîtra un nouvel essor.

Le poids de la dette demeure encore très important. l- objectif que sesont f ixées les autor i tés est de ramener la dette publ ique de 102% duPIB en 1995 à 62o/o en 1999.

Le Gabon, dans le cadre d 'un environnement internat ional et afr icainfavorable verrai t sa croissance se poursuivre et s ' intensi f ier à condi t ionque l 'Etat se concentre sur son rôle régal ien et donc se désengage dusecteur parapubl ic et poursuive une nécessaire concertat ion avec lesopérateurs économ iques.

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Annexes

Page 121: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

EvolutoN DEs,,couRs DEs pRtNctpALEs MoNNATEsMovENNE ANNUELLE EN F.cre

EUnaruturvr

Evolut ion de la production, des exportat ions et des prix

800

700

6006

P sooI +ooc 300UJ

200

100

0

productionrExport@

Périodes DollarUSA1 $

DeutscheMark1 D M

Lire ltalITL

1000 rTL

LivreSterling

1 f .

YenJaponais1OO JPY

1 980198119821 98319841 985198619871 9881 9891990199119921 993199419951996

2112723293814374493463012983 1 9272282268282541498512

1171201 3 51491 5 4153160167170170169170170170344346340

2s0240240250250240230230230230230227191173331306332

492551574577582578508492530525484497419435844784801

931231321611841 8 82062082322331 8 81902 1 6263540525471

Source; Télex Banque de France

En tonnesProductionExportation

Prix de vente ( Fr

1992545590

24602

1994567643

24916

1 995623652

23712

T

Page 122: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

Mnncaruese

Evolut ion de la product ion, des ventes e t des pr ix

2500

2000

1 500

1 000

so0

0

40000

3s000

30000

2s000

20000

1 5000

1 0000

so00

0

IProduction IVentes *Prix de ventes enF,cfa/f

En tonnesProductionExportation

Prix de vente ( Fcfa/kg)

199024231675

32239

199116201296

3 6 1 1 1

19921 5561455

29003

199312901655

23363

199414361691

3802s

199s1934201034826

19961 983206336625

19971 98320003930C

Evolut ion des pr ix du bois de 1 993 à 1 997

(!

(J

d

co)

1 s0000

1 00000

s0000

0

-Okoumé -Ozigo -Bois divers

1 993

Page 123: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

L'HÉvÉn

EvoluroN DE LA FLoTTE DE n pÊcne TNDUsTRTELLE

PnooucloN ueururÈnE ET AVtcoLE

1991 1992 1993 1994 1 995 1996 1997 *

production (ha)

production (Tonne)

kg par hectare

production vendue (T)

prix de ventemoyen (FCFA/kg)

1545,46

561,610

428

403,2

2 1 2

2420,06

1248,91

5 1 6

1008,0

209

3124,54

1742,12

5581370,9

221

+541,99

3025,18

666

3044,2

527

6301,69

5099,63

809

4878,7

652

8000

8240,9

10098

1 0098

Source : HEVEGAB * prévisions

chalutiers crevettiers l igneurs thoniers

1990

1991

1992

1993

1994

1995

72727423435

1 32220233629

1 92211 3201 3

303923253034

Source : Direction Générale des Péches

en tonne 1992 1 993 1994 1 995 1996Farine

Aliments bétail

Gufs (unités)

Pains

30 860

2 60217 456940

7 645

3 0 2 1 72788

18741 396

6 437

28 8062 218

14 885 6405 988

28 516

2 96715 273 768

5 336

28 900

3 10016 600 000

3 200

Page 124: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

PÉTNOIC : ÉVOIUION DU BRUT TNATÉ PAR LA SOGARA

EvOlUrtON DES VENTES INTÉRIEURES DE PRODUITS PÉTROLIERS

Source: SOGARA* y compris essence** y compris jet A1

Evolut ion du brut t ra i té

u,g sooco'

400q)

!

300ttL

3 zooE

c 100q)

r compte Propre r ComPte des tiers

267 180

N D

109 800

47 580

31 842

15 006

13 908

206 592

ND

35 307

37 226

4 500

32 147

4 109

1 3 1 5 6

244 692

ND**1 00*46 085

28 s65

14 778

12 895

237 002

49 944

37 404

40 038

4 47532 056

3 5281 2 2 1 6

208 627

55 465

36 439

41 866

4 50128793

1 882

11 902

203 841

60 380

38 137

48 989

4 25529 747

2 370

1 1 7 1 2

M3M3M3M3M3TMTMTM

Gaz-oil

Kéronèse

Pétrole lampa

Super

Essence

Fuel 380

Bitume

Butane

Page 125: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

Libreville et Port-Gentil Super Essence Pétrole Gas-oi l

SOGARA

Taxe de port

Passage de dépôtMarge distributeur

Livraison en vil le

15658,99

95,50

516,00

1960,90

270,00

15652,22

95,50

516,00

1960,90

270,00

10706,64

103,50

516,00

1776,00

270,00

11996,29

109,50

516,00

1960,90

270,00Total base WA 18501,2918494,52 13372,1414851,59TVA

Marge revendeur

Autres taxes

Stock de sécurité

Taxe de péréquation

Taxes de consommation intérieure

Taxe municipale

3330,23960,00

100,006158,594499,901450,00

3329,01

960,00

100,00

6156,59

350g,gg

1450,00

2406,99

960,00

100,00-2839,13

0,00

0,00

2673,29

960,00

100,00

2901,93

0,00

13,31Total autres taxes 12208,49 11216,47 -2739,133015,14

Total prix détail FCFA/HL 35000,0034000,00 14000,0021500,00

Total prix détail FCFA/litre 350 340 140 215

Source ; Caisse de Stabi/isation et de Péréouation

srnucruRE DEs pRrx DU cARBURANT AU 1 ER MAr 1995

EvoluloN DEs AUTREs sERVtcEs

en millions de FCFA 1992 1993 1994 1995 1996* 1997**

Chiffre d'affaires

Valeur ajoutée

Emplois (nombre)

Investissements

44468

210713894

27633

41391

200404499

22773

42971

219903888

2648

46439

24800

4154

5474

50843

241804549

5987,5

55927

26s985004

6586

* estimations DGE** prévisions

Page 126: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

LA SEEG

EVOIUTION DE LA PRODUCTION, DES VENTES ET EFFECTIFS

*y compris les autres prestations de services

Sources ; SEEG

Le pann PUBLIc

En mil l ions de francs Fcfa 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Ventes d'électricité

Ventes d'eau

Chiffre d'affaires*

Valeur ajoutée

lnvestissements

Production en volume

Production d' électricité(en Gwh)

Production d'eau (1000m')

Effectifs

38465

9047

50657

26364

946,6

34,9

1826

39049

8920

49469

24542

5253

944,9

35,3

1797

39017

8822

49403

28388

61 08

957,7

36

1 785

38785

9167

49233

29960

1 533

960

37,9

1679

4s782

9744

55526

35478

4408

1024

40,3

1636

51 860

1 1 3 4 3

62395

42419

1 3620

1040

41,6

1 559

E v o l u t i o n d u c h i f f r e d ' a f f a i r e s d u s e c t e u r

600000(E

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Page 127: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

Le TISLEAU DEs OpÉnnrroNs FrrunrucrÈREs DE riErnr

1996 1997 1998 97 /96 98/97

Recettes totalesPétrole

Hors-pétrole

755,1

449,1

306

849,1

527,1

322

915,3

553,6

361,7

12,40/o

17 ,40/o

5,20/o

7,gyo

5,00/o

12,30/o

Total des dépenses 676,4 694 731,6 2,60/o 5,40/o

Dépenses courantes

Fonctionnement

Traitements et salaires

Biens et services

Transferts

Intérêts

Dépenses en capital

Autres dépenses

503,3

338,8

184,8

132,4

2 1 , 6

173,1

154,3

10,2

523,23s2

189,4

139,3

23,3

170,9

171,2

552,7

367,7

1 9 1 , 3

1 5 1 , 1

25,3

178,9

1 8 5

4,00/o

3,go/o

2,50/o

5,20/o

7,go/o

-1,30/o

11,00/o

5,60/o

4,50/o

1,00/o

8,50/o

8,6%

4,70/o

8,10/o

Solde primaire 251,8 325,9 362,6 29,40/o 113%

Solde "mandats" 78,7 1 5 5 , 1 183,7 97,10/" 18,40/o

Arriérés de paiements

Intérieurs

-125,1

-125,1

-79,4

-79,499,5

-99,5

-36,5%

-36,50/o25,30/o

25,30/o

Solde de trésorerie -46,4 75,7 84,2 -263,10/" 11,20/o

Financement extérieur 82,7 11 -29,2 113,30/o 1655%

Remboursements

Rééchelonnement

Tirages

- 1 9 1 , 5

172,7

1 0 1 , 5

-77,9

66,9

-169,9

75,7

65

-59,30/"

-34,10/o

118,10/o

-2,gyo

Financement intérieur -36,3 -64,7 -55 78,20/o -15,0%

Système bancaire netTrésor et CAA

Autres financements

-0,7-36,8

1 , 2

-1,4

-53,3

- 1 0

-55

Page 128: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

En mil l iards de Fcfa 1991 1992 1993 1994 1 995 1996 96/95

Ressources

Disoonibilités monétaires

- Monnaie f iduciaire

- Monnaie scripturale

Ouasi-monnaie

Masse monétaire M2

Ressources extra-monétaire

161,2

62,9gB,3

106,9

268,1

79,2

140,5

56,8

83,7

97,1

237,6

88,3

135,7

50,5

85,2

97,8

233,5

92,4

188,7

76,9

1 1 1 , 8

128,7

317,4

180,5

2 1 6 , 3

100,7

1 1 5 , 6

140,8

357,1

145,2

260,8

1 10 ,9

149,9

147,6

408,4

162,3

20,6%

10,1%

29,7%

4,80/o

14,40/o

11,8%

Total ressources 346,3 325,9 325,9 497,9 502,3 570,7 13,6%

Contrepartiesdes ressources

Avoirs extérieurs nets

Crédit intérieur

- Crédits à l'économie

- Créances nettes/l'Etat

37,9308,4230,078,4

-23,3

349,2

2 1 7 , 8

131,4

-26,9

352,8

213,2

139,6

66,1

4 3 1 , 8

214,9

2 1 6 , 9

2 1 , 6

480,7

254,6

226,1

99,7

471,0

254,9

2 1 6 . 1

361,60/o

-2,00/o

0, \o/o

-4,4o/o

Total contreparties 346,3 325,9 325,9 497,9 502,3 570,7 13,60/"

Source :BEAC

SrunrtoN MoNÉTAIRE

Ln BnnNcE DEs PRteruervrs

E v o l u t i o n d e s i m p o r t a t i o n s , d e s e x p o r t a t i o n s e t d u t a u x d e

c o u v e r t u r e

1 6001 4001 2001 000800600400200

0

-Exportation, fob-lmportat ions, fob-Taux de couverture

3 à 3 t s 8 6 Ë Ë s b ôô ô ô o r Ë ; ô ; ô ô 9 3 3

E v o l u t i o n d u s o l d e c o u r a n t

o-1 00-200-300-400-500-600-700-800-900

- 1 0 0 0

I

Page 129: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

Evolu t ion du so lde g loba l

100

50o

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s -100

Ës - 1 5 0o

-200

-2so

ET SALAIRES

Evolut ion des ef fec t i fs du secteur moderne

60000

50000

40000

30000

20000

10000

o

et

onction Publique

#Collectivités locales

4l-Main d'oeuvre non

*Hw

1991 1992 1993 1994 1995 1996 1gg7

Sources; DGSEE, DGE

Evo lu t i on de l a masse sa la ra i l e g l oba le

= N ! f | / , ( o f . *

B E E E E B E

800

700

600

soo4o,0

300

zoo100

o

r Masse salarialeI Masse salariale

Sources :Comptes nationaux, Balance du Trésor MEGA

Page 130: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

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Page 131: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Annexes

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Page 132: TnBLEAU DE B@RD - Direct Infos Gabon

Achevé de rédiger le 30 mars 1997oar les services de la Direction Générale de l'Économie

du Ministère des Finances, de l 'Économie,du Budget et des Participations

de la République Gabonaise

Achevé d'imprimer le 5 septembre 1997sur res presses

de I' imprimerie Multipress-Gabonà Libreville.

D.L.B.N. 1237/07/96 - T. 3.000