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TnBLEAU DE B@RDDE Étrc@N@NnrE
STTUAT|ON 1996
PERSPECTIVES 1997 I 1998
Tableau de bord de l 'économie
Placée sous l 'autor i té du Ministre chargé de l 'économie, la
Dtnecrtoru GÉruÉnnr oe (ÉcoruoMlE (DGE) a été créée par le décret no
1207 /PR du 17 Novembre 1977 . E l le a pour miss ions :
- d 'analyser, d 'or ienter et de promouvoir l 'économie nat ionale;- de déierminer la stratégie économique de L'ÉtaU- de contrôler et d 'or ienter les secteurs c lés de l 'économie
nat iona le ;- d 'é laborer des prévis ions à court terme;
La DGE est organisée en quatre directions :
o Direction des lnstitutions Financières (DrF)
Miss ions :
- étudier les pr incipales grandeurs monétaires et f inancières;- analyser régul ièrement les f lux économiques et f inanciers avec
l 'extér ieur;- part ic iper aux travaux du Consei l Nat ional du Crédi t , du Comité
monétaire et des Commissions de contrôle des banques.
o Diredîon des Programmes Sectoriels (DPS)
Missions :
- étudier les grands secteurs de l 'économie;- suivre les dossiers de tutel le et de contrôle des entreprises
parapubl iques.
o Direction des Études Macro-économiques (DEM)
Miss ions :
- étudier les pr incipales grandeurs économiques;- é tud ie r les ou t i l s de la pu issance pub l ique;- analyser l ' impact économique du budget de L 'État .
Tableau de bord de l 'économie
c Direction des Synthèses éco nomîques (DSE)
Missions :
- assurer la synthèse de I 'ensembfe des informations économiqueset f inancières; é laborer les prévis ions économiques;
- préparer et présenter à la Direction Générale tous les dossiers depol i t iques économiques.
D lnstruments d'études
- Modèle MEGA (modèle de l 'économie gabonaise) :modèle bisector ie l de prévis ion à court terme;
- Modèle slPE (système informatique de prévision économique) :modèle mult isector ie l ;
- BALcoN : instrument d'estimation de la balance des paiements.
D Publications
- TNELTRU DE BORD OT T,ÉCONOMIE GABONAISE;- Nore DE coNJoNcTURE oe L'ÉcorvoMtE GABoNAtsE;- SovrvarRE DE r'ÉcottovtE GABoNAtsE;- TaeLeRu DE BoRD voruÉrarnE MENSUEL ;- LEs NoTES DE LA DEM;- Le BululN DE m SvrurHÈsr;- Éco-Rarros;- TrruonrucEs DES INDIcATEURS DE NtvEAU o'RcttvttÉ;- Bullrrtru TRTMESTRTEL D'ANALyses voruÉTAIRES;- TneLERu DE BoRD MENSUEL.
Tableau de bord de l 'économie
ERAMMoINTRoDU crtoN ........"""""'9
| . L 'ENVIRONNEMENT lNTERNAT|ONAL""""" " " " " " " " " "1 1
t.1 uÉcoruoMlE MoNDIALE EN 1996.. . . . . """"""" ' '13
1.2 ÉvoluloN DES COURS DES PRODUITS DE BASE """""17
ll . AGTIVITE N^ATIONALE """""""25
lf .1 LES OUATRE GRANDS PRODUITS D',EXPORTAT|ON............................27
tt.1.1 Le pétrole ?7|1.1.2 Le Manganèse... . . . . . . . """"2éii:i:â ii,;;;iùh 2?i i . i :4 [" uoi ' . . . . "" '30
I .2 UAGRICULTURE, TELEVAGE, LA PECHE ..............34
11.2.1 Aqr icu1ture. . . . . . . . . . . . . . . . . 341l .2.2 El-evaqe """""ry
4011.2.3 Pêche]........
r f .3 LES |NDU5TR|ES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
11.3.1 lndustries aqro-alimentaires +?A F
1l, .3.2 Industr ies dÛ bois.. . . . """+cIt.3.3 Raff inaqe """ '+oA A
tt.g.4 Autres-tndustries de transformation """""""'4/
l t .4 LE SECTEUR DES TRANSPORTS.. . . . . . . . . . . . ' . . . . . . ' . . . . . . . . .50
11.4.1 Les transports aér iens. . . . . . . . . . . . . . . ' . . '511,.4.2 tes transborts marit imes et f luviaux'." """""'Jz11.4.3 Les act iv i tés portuaires' . . . . . . . ' . . . . . """rrt r A,J .4.4 Les transporfs terrestres et ferroviaires...."""..""" """""J+
il.5 LE BATIMENT ET LEs TRAVAUX PU811CS.............. .......""""'56
f f .6 LE COMMERCE ---- ' . . . . " . . , . . ' . . . . . .57
II.7 L'HOTELLERIE, LA RESTAURATION ET LE TOURISME....."........,.........59
11.7.1 L 'Hôtel ler ie et la restaurat ion-. . . . . " ' . . "" ' . . 5?i.i.z te roùriimË;i Ë; lôËir' . .. .. . ' ." '61
Tableau de bord de l 'économie
f r .8 AUTRES SERVfCES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
11.8.1 Les services rendus aux part icul iers. . . . . . . . . . . . . . . .6211.8.2 Les services rendus aux entrepr ises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6211.8.3 Les services immobi l iers. . . . . . . . . . . . . . . . .0q11.8.4 lmprimerie, presse et édi t ion . . . . . .0q
II.9 LA PRODUCTION ET LA DISTRIBUTION D'EAU ET D'ÉLECTRICITE........65
tf .10 TÉLÉcorvrrvruNtcATtoN ......................67n.11 LES |NST|TUTIONS F|NANCIÈRES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69
f i .12 LE pARApUBLtC . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72
rfr . GRANDEURS MACRO-ÉCONOMTOUES . . . . . . . . . . . . . . . .77
I I I .1. LE PRODUIT INTERIEUR BRUT . . . . . . . . . .80
l l l .1.1 Du point de vue de l 'of f re . . . . . . . . . . .80l l l .1.2 Du point de vue de la demande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92
III.2. LE BUDGET DE L'ÉTAT ......86
l l l .2.1 L équi l ibre budgétaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86l l l .2.2 L exécut ion du budget. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .87
i l t .3. MONNATE ET CRÉD|T.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .g0
ll l .3.1 Les ressources du système monétaire .........91l l l .3.2 Les contrepart ies de la masse monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92l l l .3.3 La pol i t ique monétaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95l l l .3.4 Le f inancement de l 'économie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96
I I I .4. LA BALANCE DES PAIEMENTS.. . . . . . . . .98
ll l .4.1 La balance des transactions courantes ........98l l l .4.2 La balance des capi taux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99l l l .4 .3 La ba lance g loba le . . .100
ilt.s. rEMpLOt, LES SALATRES ET LES pRtX ............100
l l l .5 .1 Lemplo i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101l l l 5 .2 Les sa |a i res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101l l l .5.3 Les pr ix . . . . .102
rv. pERspEcTtvEs 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . .105
rv 1. LA CONJONCTURE MONDTALE EN 1997.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107
1V.1.1 La si tuat ion internat ionale . . . . . . . . . . .1071V.1.2 L 'évolut ion des marchés mondiaux en 1997.. . . . . . . . . . . . . . .107
1v.2. LE CONTEXTE NAT|ONA1.............. ..109
1V.2.1 L évolution prévisible des différents secteurs...................................1091V.2.2 Le PIB prévis ionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1121V.2.3 Les prévisions budgétaires...... ...1141V.2.4 La monnaie et le crédi t en 1997 et 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118lV .2 .5Laba lancedespa iementsprév is ionne l le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1181V.2.6 L 'emploi , les salaires, et les pr ix. . . . . . . . . . . . . . . . . . .12O
coNcr.usroN........... .......121
Tableau de bord de l 'économie
NocUDoRTN
En 1996, l 'économie mond ia le a poursu iv i l ' évo lu t ion favorab le enre-gistrée en 1995. .cependant cet te progression est restée inéqalementrépart ie et sera plus fa ib le qu'en 1gg\.
Forte dans les pays en développemenT (+6,3o/o), fermement établ ieaux USA, la croissance s 'est ra lent ie en Europe, notamment en France eten Al lemagne, demeure fragi le au Japon et s,ef fondre dans les pays duProche Orient.
La modérat ion de l ' inf lat ion dans les pays industr ia l isés est percep-t ib le éga lement dans les pays en vo ie de 'déve loppement .
. Les deux points noirs de l 'économie à savoir le chômage et l 'assai-nissement des f inances publ iques persistent en 1996.
Les taux de chômage dans la plupart des pays demeurent encoreélevés. ces taux sont supér ieurs 'à ceux enregistrés en 1g9s, pourl 'Europe. Plusieurs PfVs de ce fai t entreprennentÉes réformes du syste-me de sécur i té sociale.
La.résorpt ion des déf ic i ts budgétaires demeure la pr incipale préoc-cupation d.es pays de l 'ocDE. Les pouvoirs publics entreplennent desretormes visant à contenir les dépenses de l 'Etat et à élargir l 'assiet te f is-ca le .
Le dol lar américain s 'est régul ièrement apprécié face aux monnaieseuropéennes tout au long de I 'année 1995. Le yen s 'est repl ié et le Marka perdu 7,27? de sa valeur; face au dol lar . Le marché des lhung., a étémarqué par le retour de la l i re i ta l ienne dans la SME.
L'année 1996 est marquée par une évolut ion contrastée des coursdes produi ts de base. Certains te ls que le pétrole, l 'Uranium et l ,orvoient leurs cours s 'é lever alors que d'autres éomme le cacao, le sucre,le phosphate voient leurs cours diminuer.
Le pr ix du pétrole est assez élevé. l l at te int au mois d 'Octobre lamoyenne de 24 ,4$ , moyenne la p lus é levée depu is 1ggo,
Les prix du bois brut demeurent relativement bas. Le bois d'æuvrerentre dans une phase de profonde restructuration. Le Brésil fait sonentrée sur le marché internat ional . UAfr ique centrale at t i re beaucoupd' invest issements asiat igues.
Après 16 ans de cr ise, le cours de l 'uranium s'élève fortement sur lemarché l ibre. Les cours du sucre s 'ef f r i tent . Le marché du caoutchouc estdépr imé . Le pr ix du café en hausse au début de l 'année baisse en f ind'année. Malgré une récol te abondante, le pr ix du cacao se maint ient .Les cours de l 'hui le ont reculé de 167" en 1ggb. Le marché de l 'or estmorose. Le pr ix du phosphate baisse de 8,17" en 1gg6 par rapport à1 995.
Sur le plan nat ional , 1996 est caractér isée par la poursui te de la crois-sance, ma is à un taux légèrement in fé r ieurà ce lu i de 1995, année de lareprise (3,27" contre 3,87").
Cette croissance est due en grande part ie au secteur hors pétrole età la hausse de la demande intéi ieure, èonsécut ive à la baisse considé-rable de l ' inf lat ion.
Tableau de bord de l 'économie
Lannée 1996 a é té marquée par la pér iode é lec to ra le qu i a eu unimpact sur cer ta ines ac t iv i tés , a ins i que par le vo te e t la p romulga t ion dela lo i sur la o r iva t isa t ion .
Le secteur pr imaire demeure toujours le pr incipal moteur de l 'éco-nomie. Cependant l 'apport des secteurs Commerce et Services n 'estp a s n é g l i g e a b l e .
Le volume d'act iv i té dans les secteurs d 'exportat ion, malgré la mau-va ise per fo rmance de l 'u ran ium s 'es t amél io ré . Le pé t ro le a augmenté saproduc t ion (+ 0 ,7" /o so i t 18 ,2 mi l l ions de tonnet ) , !u p roduc t io f d . man-ganèse s 'accroî t de 49 000 tonnes Par rapport à 1995, soi t 1 983 mi l l ionsàe tonnes . l -ac t i v i té s 'es t sens ib lement amél io rée dans la f i l i è re bo is .
l -act iv i té est demeurée relat ivement soutenue dans les secteurTransports, Commerce, Services) et Matér iaux de Construct ion. Le ryth-me des travaux d'aménagement et d 'entret ien des routes a considéra-b lement dopé au cours de l 'année le sec teur des BTP (B%) .
En revanche, l ' on a observé un ra len t issement des ac t iv i tés dans lesec teur des indus t r ies de t rans format ion , no tamment dans les agro-industr ies et les industr ies de seconde transformat ion avec un recul dela c ro issance de p lus de 10 po in ts .
G loba lement , l ' i nves t issement e t la consommat ion on t c ru respec t i -vement en te rmes rée ls de 5 ,3% e I 4 ,67" Par rapPor t à 1995.
Sur le p lan monéta i re , 1996 s 'es t carac tér isée par une hausse géné-ra l i sée des agrégats monéta i res à l 'except ion du c réd i t in té r ieur qu i arégressé du fai t du désengagement de l 'Etat .
Le dé f ic i t du so lde g loba l de la ba lance des pa iements en 1996quo iqu 'en ne t te amél io ra t ion par rappor t à I 'année 1995 res te encoreimportant du fai t de la s i tuat ion défavorable des mouvements des capi-taux en raison du oaiement de la dette extér ieure.
Te l les sont les p r inc ipa les évo lu t ions que ce tab leau de bord en tenddéve lopper en quat re par t ies : env i ronnement in te rna t iona l , ac t i v i ténat iona le , g randeurs macro-économiques e t perspec t ives 1997,1998.
La D i rec t ion généra le de l 'Economie renouve l le ses remerc ie -
ments aux en t repr ises , aux admin is t ra t ions e t aux op in ions in fo r -
mées qu i on t permis la réa l i sa t ion de ce document .
L ensemble des informat ions de ce tableau de bord résul te d 'uneffort de synthèse de la Direct ion générale de l 'Economie d 'uneenquête de conjoncture réal isée en Janvier 1997, complétée parde nombreux entret iens auprès des opinions informées et par des
PnrvrÈnr Pnnrrr
f EnvironnementInternational
L'environ nement internationa I
I TENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
I.1 I jECONOMIE MONDIALE EN 1996Les indicateurs économiques dans les pays de l ,ocDE paraissent
satisfaisants. Cependant, les performances étonomiques enregistréesdans l'organisation restent contrastées.
La croissance s'est fermement établ ie aux Etats-Unis et dans certainsPays dont le cycle conjoncturel reste étroitement liée à l'activité écono-mique américaine (canada, Royaume-Uni). L'expansion s,est réal iséedans un environnement marqué par un faible niveau de l ' inf lat ion et unebaisse du chômage.
En revanche on note un ralentissement de l'activité en Europe,notamment en France et en Allemagne où la reprise attendue ne s'estpas produite, les déficits publics entravant les efforts de relance. Cerecul s'est accompagné d'une augmentation du chômage dans les dif-férents pays.
Au Japon la reprise demeure encore fragi le car l imitée par les défi-ci ts budgétaires accrus.
La croissance est plus forte dans les pays en développement (6,3 %)que dans les pays industr iels (2,3 %) etdans I 'Union Européenne (1 ,6yo).
. Dans les pays du Proche Orient, le tableau est plutôt sombre du faitdes tensions régionales qui freinent la croissance.
1.1 .1 [nclvtrÉL'année 1996 s'achève sur un ralentissement de la croissance écono-
mique mondiale. Toutefois, ce résultat doit être nuancé. Les indicateurséconomiques se sont amél iorées part icul ièrement dans les pays Anglo-saxons (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni) .
En revanche, la repr ise reste balbut iante au Japon mais égalementen Europe en dépi t des déséqui l ibres budgétaires enregistrés notam-ment en France et en Al lemagne.
Les Etats-Unis v iennent d 'enregistrer pour la s ix ième année consécu-tive, une croissance modér:ée (2,4 yo), frujt du resserrement de la poli-t ique monétaire init iée en 1992. Cette expansion reflète la bonne situa-tion financière des entreprises et la reprise de la consommation privée.La pol i t ique de détente des taux a permis aux entrepr ises d 'amél iorerleur s i tuat ion f inancière et de renforcer leur capaci té de f inancement. Lacréat ion d 'emplois s 'est t radui te par un recul du chôrnage qui a étéramené à 5,2o/o de la populat ion act ive contre 5,1 o/o en 1995. Le faibleniveau de l ' inf lat ion, le désendettement des ménages, ont favor isé larepr ise de la consommation. Ce dynamisme de l 'économie américaine
L'environnement international
s'est t radui t par une réduct ion du déf ic i t publ ic qui , en 1992i est Passéde 290 mi l l ia rds de do l la rs à 107 mi l l ia rds de do l la rs en 1996.
La conjoncture reste déprimée en Europe, caractérisée par la moro-
si té de l 'act iv i té et la montée du chômage. D'une façon globale, la pro-
duct ion industr ie l le a reculé les deux premiers t r imestres Pour repart i r
t imidement au troisième trimestre. En fait, l 'Europe a souffert des effets
de décalage avec les Etats-Unis qui ont pesé sur l 'activité : la hausse des
taux d ' intérêt à long terme en 1995, l 'appréciat ion du deutsche mark, la
chute du dol lar , les remous monétaires. A ces facteurs, i l convient d 'a jou-
ter les pol i t iques budgétaires restr ict ives qui dans l ' immédiat pèsent sur
des économies fragi les.
Le Japon qui sort t imidement de sa récession connaît une faible
repr ise de l 'act iv i té. Le taux de croissance serai t environ de 1,5 o/o.
Cependant, cette reprise reste fragile du fait du poids important du défi-
c i t budgétaire (6,7 7" du PIB) qui rend di f f ic i le la poursui te d 'une pol i -
t ique expansionniste. En outre, les exportat ions n 'ont pas retrouvé leur
dynamisme, la consommation reste fa ib le et les délocal isat ions ralent is-
sent le rythme des invest issements des PME.
Après les Etats-Unis et l 'Europe, l 'Asie apparaî t comme le t ro is ième
pôle de développement. Les pays de la région ont enregistré des per-
formances économiques encourageantes même si e l les restent nuan-
cées. En Chine, la modérat ion de la demande intér ieure et de l ' inf lat ion
s'est conf i rmée en 1996 bien que l 'expansion avois ine 10 " /" . Par contre,
en Malais ie où les r isques de surchauffe étaient percept ib les, la crois-
sance a été ramené de 9,5 7o en 1995 à 8,2 7" en 1996. Pendant la pér io-
de sous revue, on note une contraction des exportations dans I 'en-
semble de la région.
Dans les pays en transi t ion l 'expansion reste var iable. Les pays les
plus avancés dans la stabil isation et la restructuration connaissent une
croissance plus v igoureuse (Républ ique Tchèque, Roumanie, Pologne).
En revanche, les pays où les réformes sont en cours se heurtent encore
à une série d'obstacles interdépendants qui freinent leurs évolutions.
Dans la Zone Franc, la plupart des Etats ressentent les effets induits
de la déva lua t ion . La c ro issance a é té por tée de3" / "à5% ent re 1995 e t
1996. Pour l 'ensemble de ces pays, l 'essentiel de la croissance repose sur
l 'exportation des matières premières (cacao, bois, café, hévéa, coton).
Li inf lat ion a été ramenée à moins de 10 o/o en 1996 contre 35 % en 1994.
a.1 .2 Le cnomnceLes taux de chômage restent encore élevés dans les pays industr ia l i -
sés. En France et en Al lemagne, le taux de chômage a at te int respect i -
vement 12,6 o/o et 11 ,4 o/o de la populat ion act ive. Ces taux qui sont
L'environnement internationa I
supér ieurs à ceux enregistrés en 1995 (11,7 o/o et9,g yo) i l lustrent bien labasse conjoncture européenne. Au regard du coût économique et f inan-cier du chômage, plusieurs pays ont entrepr is des réformes du systèmede sécur i té sociale.
1 .1.3 Les pntx
La modérat ion de l ' inf lat ion dans les pays industr ia l isés est percep-t ib le également dans les pays en développement où le taux moyen serédu i ra i t à 13 %.
1.1 .4 Les rrruaNcEs puBltouEs
serai t à 4o/" du PlB. Dans ce contexte, les pouvoirs publ ics ont entrepr isdes réformes visant à contenir les dépenses de l 'Etat et à élargir l ;as-siette fiscale.
1.1.5 Le coruruERcE EXTÉRIEURLes échanges internat ionaux qui ref lètent souvent l 'expansion éco-
nomique s ' inscr ivent en baisse en 1996. Le recul de l 'act iv i té en Europes'est t radui t par une faible progression du commerce mondial (6 o/ . )après une hausse de 9 o/o en 1995. La baisse des exportat ions a eu deseffets nuancés sur le solde extérieur des principaux pays. Toutefois, dessignes de repr ise sont percept ib les depuis la relance de l 'act iv i té amor-cée au quatr ième tr imestre 1996.
L'environnement internationa I
1.1 .6 Les rnux o'trurÉRÊres
Les taux à court terme
En raison du faible niveau de l ' inf lat ion, la détente monétaire observée
à f in 1995 s 'est poursuiv ie en 1996. Les signes de ralent issement obser-
vés en Europe, notamment en Al lemagne et en France ont entraîné un f lé-
chissement des taux à court et long termes. En France, les taux à t ro is
mois ont ref lué de 4,70 % à 3,30 To, leur plus bas niveau histor ique depuis
1992. Cet assoupl issement a bénéf ic ié d 'un environnement économique
favorable marqué par une croissance faible, une modérat ion des pr ix à
la consommation, une pol i t ique budgétaire r igoureuse et l 'appréciat ion
du franc v is à v is du deutsche mark. En Al lemagne, la décrue du
Lombard, la baisse du taux d 'escompte d 'un demi point et des pr ises en
pension ramenées de 3,30 " /o à 3 7o se sont opérées sous la pression de
ses partenaires au sein du SME, soucieux de relancer une act iv i té atone.
Au Japon, le taux d 'escompte est resté inchangé (0,5 %) af in de don-
ner du souff le à la croissance et prévenir la déstabi l isat ion de la par i té
dol lar-yen qui pourrai t aggraver les di f f icul tés du système bancaire.
Les taux à Iong terme
Les taux longs ont évolué de manière contrastée. Aux Etats-Unis, i ls
sont relat ivement élevés par crainte des tensions inf lat ionnistes l iées au
dynamisme du marché de l 'emploi . Toutefois la Réserve Fédérale n 'a
pas jugé ut i le un resserrement de la pol i t ique monétaire, les indicateurs
économiques étant favorables. A l ' inverse, en Europe, les rendements à
long terme sont descendus au-dessous de ceux observés aux Etats-Unis.
Cette déconnexion entre les marchés américain et européen a const i tué
l 'un des événements majeurs en 1996.
4.1 .7 Les ruancHEs DEs cHANGESl-accalmie du marché des changes s 'est t radui te par une évolut ion
favorable du dol lar américain qui s 'est régul ièrement apprécié face auxmonna ies européennes tou t au long de l 'année 1996, bénéf ic ian t a ins ide la détente des taux en Europe. Ainsi , le bi l let vert s 'est apprécié de16% v is à v is du f ranc su isse , de 10 7"v is à v is du yen e t de 8 % v is à v is
du mark et du f ranc f rançais. Ce mouvement à la hausse a été possiblegrâce à la conjonct ion d 'é léments favorables : l 'af fermissement de lacroissance américaine, la maîtr ise de l ' inf lat ion et le di f férent ie l des tauxent re l 'Europe e t les E ta ts -Un is . A f in décembre 1996, le do l la r s 'échan-geait à 524 FCFA contre 498 FCFA un an plutôt.
Le repl i du yen face au bi l let vert a permis à l 'économie nippone dese redresser t imidement au second semestre 1996.
Le mark a perdu 7 ,2o /o de sa va leur face au do l la re t 10 ,7 %face à lal i re i ta l ienne. La morosi té de l 'act iv i té économique, la montée du chô-
L'environ nement international
mage en A l lemagne passant de 9 ,9 % à 11 ,4 7o en t re 1995 e t 1996 e t lepoids du déf ic i t budgétaire ont largement contr ibué à la dépréciat ion del a m o n n a i e a l l e m a n d e .
Par ai l leurs, le marché des changes a été marqué par le retour de lal i re i ta l ienne dans le SME après sa sort ie en 1994.
1.2 TÉVOLUTION DEs COURS DES PRODUITS DE BASE
L'année 1996 est marquée par une évolut ion constrastée des coursdes produi ts de base. Certains te ls que le pétrole, l 'Uranium et l 'orvoient leurs cours s 'é lever alors que d'autres te ls que le cacao, le sucre,le phosphate voient leurs cours dimrnuer.
1.2.1 Le pÉrnole
Les prix du pétrole brut sont restés assez élevés en 1996, un niveaurecord ayant été atteint au mois d'octobre : 24.4 $ le bari l , soit la moyen-ne la plus élevée depuis décembre 1990. Ce raffermissement des courspar rapport à I 'année précédente (+ 21,8%) résulte de la forte demandeoccidentale suite à I 'hiver r igoureux dans I 'hémisphère Nord (Amériquedu Nord et Europe), de I 'abaissement du niveau des stocks des opéra-teurs, part icul ièrement aux Etats-Unis, du regain de tension en lrak, dela progression des besoins de I 'Asie et de I ' impact l imité des quanti tésde brut que Bagdad est autorisé par I 'ONU à exporter en vertu de I 'ac-cord "pétrole contre nourri ture".
1.2.2 Le eots
Malgré les problèmes persistants d 'approvis ionnement en grumes
ressent is par la major i té des industr ie ls, part icul ièrement les asiat iques,
Cours du pé t ro l e (B ren t ) (Moy annue l l es )
24,OO22,00
h 2o.oo: 1 8 , 0 0
1 6,001 4.00
_ _ _ _ : _,/ _ _i_ - _Li_ _ _ _ _i_ _ _ _ _'. _ - - _.r _ _ _- - _ _ y - - - -i- - -- - I - - - -.\r- -i- - - - -'. - - - - J -,2 -
a ; - - - - -l- - - - -i. - - - - ; - - - -}:-i-J- - - -
26,00
22,N
o 18,00
14,00
r 0.00
source : Marchés Tropicaux et N4éditerranéens
L'envi ronnement international
les prix du bois brut Sont restés à des niveaux relativement bas, après lahausse histor ique des grumes asiat iques en 1993 et la fermeté des coursde 1994 pour les grumes afr icaines.
Le secteur des bois d'oeuvre entre dans une phase de profonde réor-ganisat ion. En ef fet , la Malais ie et l ' lndonésie recentrent leur out i l detransformat ion sur les produi ts en aval , à plus for te valeur ajoutée, soi t pardes mesures autor i ta i res, soi t par des taxes importantes à I 'exportat ion.
Le Brési l , adossé à ses immenses réserves, devrai t occuper une placegrandissante sur le marché internat ional , notamment sur les segmentstradi t ionnels du bois d 'oeuvre (sciage, placages et contre-plaqués).
L 'Afr ique Centrale, avec ses forêts au potent ie l peu entamé, estdevenue un l ieu de convoi t ise pour les importateurs de grumes, maiségalement pour les invest isseurs asiat iques qui cherchent à rapprocherleurs usines de transformat ion des sources d 'approvis ionnement. LeGabon, le Cameroun et la centrafr ique sont pour l 'heure les plusconcernés par ce redéploiement.
1.2.3 L'uRllrurvr
Au terme de seize années de cr ise, le cours du métal sur le marchél ibre est en t ra in de connaître une brutale accélérat ion. En ef fet , depuisle début de I 'année, la l i v re d 'oxyde d 'u ran ium le "ye l low cake " , hors dumarché protégé américain, a vu son pr ix bondir de 3O%. Une premièreéclairc ie, b ien que t imide, s 'est manifestée en 1995 : les pr ix de l 'oxydecommerc ia l i sé à l ' i n té r ieur des Eta ts -Un is ava ien t en tamé une len teremontée qui avai t porté le cours moyen du yel low cake à 9,44 $ la l ivre.Le ra len t issement de I 'o f f re russe , qu i depu is 1991, ava i t fa i t p longer lemarché, les ressources internes insuff isantes pour enrayer la hausse descours sur le marché protégé américain sont les facteurs expl icat i fs de cephénomène de hausse. La tai l le des stocks mondiaux d 'uranium est est i -mée à 75 000 tonnes, sort 62,5 semaines de consommation.
1.2.4 Le sucne
L'abondance de la réco l te de la campagneg5/96 avec i19 ,7 M t desucre, sous I 'ef fet des condi t ions météorologiques favorables, de I 'ex-pansion des superf ic ies récol tées et d 'un emploi accru des intrants agr i -coles, a entraîné I 'ef f r i tement des cours du sucre en 1996 (soi t un reculde 9,5/" par rapport à 19g5). Le marché a été handicapé par la fa ib les-se de la croissance de la consommation face à la hausse de la produc-tion, en particulier dans les pays en développement, ce qui a entraînéun excédent de 5,5 Mt sur /es marchés internationaux.
L'environ nement internationa I
ropicâux et Méditerranéens
1.2.5 - Le cnourcHoucLe marché mond ia l du caoutchouc demeure dépr imé en 1996, avec
des cours infér ieurs à ceux de 1995, soi t un recul de 13%. Cette baisse
des cours résu l te de la fa ib lesse de la demande de pneumat iques dans
les pays industr ia l isés du fai t du f léchissement des ventes de véhicules
en part icul ier en Europe et aux Etats-Unis, de l 'équi l ibre précaire entre
l 'o f f re e t la demande mond ia le , de I 'abondance de la p roduc t ion mon-
d ia le e t en f in l ' imprév is ib i l i té de la po l i t ique des achats de la Ch ine qu i
n 'a pas importé massivement après le typhon qui a ravagé ses planta-
t ions.
source : Marchés Tropicaux et Médi terranéens
L'environ nement internationa I
1.2.6 - Le carÉEn 1996,les prix prat iqués en 1995 se sont maintenus dans un pre-
mier temps avec une certaine fermeté jusqu'à I 'arr ivée de la saison froi-de dans I 'hémisphère sud, qui s'est avérée, comme en 1995, douce etsans danger pour les caféiers. Dès lors, les cours se sont mis à baisser.
La faiblesse des stocks de café vert dans les pays consommateurs t35% en l 'espace d'un an) résultant de la technique des f lux tendusadoptée par les grands torréfacteurs, la récolte catastrophique au Brésilet la politique de limitation des exportations par les principaux produc-teurs ne sont pas parvenues à éviter la chute des prix.
1.2.7 - Le cncnoLe marché a croulé cette année sous une avalanche de fèves de
cacao ivoiriennes et pourtant les prix ne se sont pas effondrés, sansdoute grâce à la progression constante de la consommation mondialede chocolat, surtout perceptible en Europe et en Asie. La Côte-d'lvoirea enregistré, lors de la saison 95/96, la plus abondante cuei l let te de sonhistoire : 1,2 mi l l ion de tonnes. De ce fai t , la product ion mondiale aatteint des sommets jamais égalés (2 877 000 tonnes), soit un excédentde production de I 'ordre de 133 000 tonnes avec des stocks à 1 404 O0Otonnes, soi t 51 ,7o/o de la consommation annuel le. Mais la consommationmondiale progresse d'année en année : en I 'espace de quatre ans, lesbroyages de fèves ont progressé de 17%. Ainsi, le prix de la fève s'est-i l s tabi l isé à plus de 1 000 DTS la tonne jusqu'en f in 'd 'année, après unpic en ju in de 1 060 DTS la tonne.
Cours du café (Moy ahnuelles)
1988 1989 1990 l99 l 1992 1993 1994 1995 1996
_>Arabica -:FRobusta
400,00
350,00
300,00
o 250,00
; ?00,00o t so,oo
100,00
50,00
0,00
[environnement international
Cours du cacao (Moy annuel les)
I 200 ,00
1 I 00 ,00
r 000,00
900,00
800 ,00
700,00
- - -\i=- - - .i - - - -.i - - - -.'l - - - - -i- - - - i-- - -l- -- - - - i - - -: <i- - - -.- - - - -- --/-;' - - -+- - - -- - --i-- --.i - - - - Y\t---#- - -l- - - - -i- ----
Les proposi t ions de la Commiss ion de I 'Union Européenne sur I 'u t i l i -sat ion dans la composit ion du chocolat de 5"/" de matières grasses végé-tales, autres que le beurre de cacao (kari té, i l l ipé, hui le de palme...) sontvivement contestées au sein de l 'UE par certains états membres. Cesproposit ions pourraient réduire les importat ions de cacao entre 120.000et 150.000 T par an.
1.2.8 L 'nutu DE PALME
Le marché de I 'hui le de palme brute a souffert en 1996 de la baissede la demande à I 'exportat ion et de I 'abondance des produits oléagi-neux. Aussi, les cours de I 'hui le ont reculé de 160/o par rapport à 1995,pour s'établ ir à 535,34 $ la tonne en 1996 contre 636,91 $ la tonne en1995.
Cours de l ' hu i l e de pa lme b ru te (Moy annue l l es )
200,001988 r989 r990 r991 r992 I993 ' , r994 1995 I996
7 s0,00700,006 50,00600,00550,00
F 5oo.oo6 450,00
400,00350,00300,00250,00200,00
L'environ nement i nternat ional
1 .2 .9 L 'ORLe pr ix de I 'once d 'o r a a t te in t des sommets en tou t début d 'année,
cu lminant à p lus de 410 $ sous la p ress ion d 'une vague d 'achats spécu-
lat i fs pr incipalement orchestrée par des fonds d' invest issement nord-
américains. L 'écart grandissant entre la product ion minière et la deman-
de, coup lé au ra len t issement Passager de la p roduc t ion en Af r ique du
Sud en 1995, a poussé les p r ix à la hausse. Ma is I 'a t t ra i t des f inanc ie rs
n 'a é té que de cour te durée. Vers la mi -1996, les p r ix on t commencé à
re f luer sér ieusement jusqu 'à passer sous les $ 370 I 'once en f in d 'année,
en ra ison d 'une ba isse des achats de l ' l nde (p remier acheteur d 'o r au
monde) et de la Chine. En outre, les ventes à terme des producteurs ont
nettement repf lS au quatr ième tr imestre, entraînant une cerLaine tension
sur les taux des prêts en or, ce qui a également contr ibué à la grande
morosi té de ce marché.
para l lè lement , le marché s 'es t mis à c ra indre des ventes d 'o r par les
banques centrales européennes dans le cadre de la préparat ion à la
monnaie unique af in de permettre à leur pays de réduire leur dette et
de se conformer aux cr i tères de convergence'
1 .2.10 LE PHOSPHATE
La progress ion de la demande mond ia le de phosphate e t ce l le des
autres produi ts dér ivés n 'ont pas été suf f isamment importantes Pour
t i rer les pr ix du phosphate brut à la hausse, d 'où le recul des cours du
phosphate de 8 ,1yo en 1996 Par raPPor t à 95 , s 'é tab l i ssant à 221,28FF
la tonne contre 240,85 FF/T en 1995.
Trooicaux et Médi terranéens
L'environnement internationa I
Cours du phosphate (Moy annueljes)
- - È - - - i - - - z t - - - - i ' - - - ' i - - - - - i - - - - i - - - -4 - 1 - - - = 1 , - - - i - \ - i - - - - 1 - - - - - i - - - - i - - - -- - -
: - - - - ' : - ' - - - i - - - \ - - -
1 - - - - - i - - - - i - - - -- - - I - - - - f - - - - - a - - - - 1 . \ - 1 -
5 2 5
4 5 0
" 3oo
2 2 5
1 5 0
ropicaux et Méditerranéens
Le marché des phosphates s 'est caractér isé par le bas niveau desstocks céréal iers mondiaux, le raf fermissement des pr ix des céréales,des graines oléagineuses et des produi ts non céréal iers qui ont déter-miné un accroissement de la consommation d 'engrais en 95/96, pour ladeuxième année consécut ive après une tendance de baisse qui a duré5 a n s .
La FAO est ime que la consommation d 'engrais aura augmenté de 5%en 95/96 pour passer à 128 Mt. C'est pr incipalement en Chine que lademande d 'engra is s 'es t accrue le p lus sens ib lement , pu is en Amér iquedu Nord et , dans une moindre mesure, en Asie du Sud, en EuropeCentrale et au Proche-Orient, tandis qu'en Amérique Centrale etAmérique du Sud, la demande étai t en baisse. Une croissance margina-le de la consommation est prévue en Afrique et une réduction progres-sive en Europe Occidentale.
DruxtÈvr Pnnrrr
Activité Nationale
Activité nationale
II. ACTIVITE NATIONALE
II.1. LES OUATRE GRANDS PRODUITS D'EXPORTATION
11.1.1 Le pÉrRole
En 1996,le prix du brut a augmenté contrairement aux estimations àla baisse du premiersemestre 1996. l l est passé de 16,36 $ en 1995 à19,59 $ par bar i l .
La production
La production du brut gabonais en 1996, a été de 18,277 mil l ions detonnes, soit une légère hausse de0,7o/o par rapport à l 'année 1995. Cemaintien de la production est dû à l 'effort réal isé sur l 'ensemble despuits de Rabi.
Les exportations
Les exportations de brut ont augmenté de 6,37 7" par rapport cellesde 1995. Cette hausse a été possible grâce entre autres à l 'améliorat iondes capacités d'évacuation du brut.
Les prix
En 1996, le prix moyen du Brent a été de 20,69 $/ baril, soit unehausse de 21,70 o/o par rapport à l'année 1995. Le prix moyen retenupour le brut gabonais a été de 19,90 $ par bari l et le taux de changemoyen de 51 1,6 FCFA.
Les investissements
Les investissements réal isés pour maintenir le niveau de la produc-t ion à 18 mi l l ions de tonnes ont été supér ieurs à ceux réal isés en 1995.
Les effectifs
L'ensemble des effectifs a baissé d'environ 5 7" par rapport à l'annéeprécédente. La masse salariale a été stable.
La situation financière
La situation f inancière a été meil leure qu'en lggs pour l 'ensembledes pétrol iers. Cette améliorat ion est due à la hausse du prix de bari l depétrole et du cours du dol lar.
Les services pétroliers
Les services pétroliers assurent les activités de recherche et dévelop-pement à la demande des opérateurs pétroliers. Ces sociétés sont des
Activité nationale
fi l iales des grands groupes internationaux. L'act ivi té a été meil leure quecelle de 1995. La valeur ajoutée a été en hausse de 12,5 o/" par rapportl 'année précédente.
Les investissements
l ls ont augmenté de 15% par rapport à l 'année 1995. Cette hausseest le fait de :
I l 'achat du matériel d'équipement,
I la construction d'un apparei l de forage,
I l 'aménagement des bureaux.
Les effectifs
Contrairement aux sociétés pétrolières, les effectifs dans ce secteuront été en hausse en raison d'un regain d'act ivi té.
f f .1. 2 Le MnrucaruÈseLe gisement de Moanda place le Gabon au trois ième rang des pro-
ducteurs mondiaux de manganèse après l 'ex-URSS et l 'Afr ique du Sud.
La Comilog exploite deux produits :
I le minerai métal lurgique qui représente 95 " /" de la product ion envolume et 90 o/o en valeur, destiné aux usages sidérurgiques.
I le bioxyde de manganèse servant à la fabrication des piles élec-
tr iques.
Au cours de l 'année 1996, l 'env i ronnement économique de la com-pagnie s 'est sensiblement amél ioré et la demande de produi ts métal lur-giques a été soutenue.
La production
Pour faire face à la demande soutenue des clients, la production en1996 a été portée à 1 983 000 tonnes, contre 1 934 425 tonnes en 1995,soit une légère progression de 2,51 o/o par rapport à I'année précédente.
Les ventes
Elles ont connu une hausse de 2,64 7" en 1996 par rapport à cel lesde 1995. El les ont été de 2 063 000 tonnes contre 2 O1O 000 tonnes en1 995.
Les prix
Le prix de vente moyen a été de 7d $ par tonne pour un taux dechange moyen de 5,15 Francs Français soit 38 625 FCFNtonne. Ce prixest en hausse par rapport à l'année précédente.
Activité nationale
Les investissements
En 1996, les investissements ont été de 3 Mil l iards de francs CFAcontre 2,771 Mil l iards en 1 995, soit une hausse de 8,26 o/o et ont concer-né l 'achat d 'équipement min ier .
Les effectifs
Les effectifs au 31 Décembre 1996 ont été de 1403 personnes contre1452 personnes en 1995, soit une baisse de 3,37 o/o. La masse safarialea été de 1 1,2 mil l iards de francs CFA.
La situation financière
La situation financière s'est améliorée en 1 996,le chiffre d'affaires estpassé de 71,4 mil l iards de francs CFA en 1995 à 80 mil l iards de francsCFA en 1996. Le bénéfice net a augmenté de 16,44 o/o par rapport àl'année précédente (1 l milliards de francs CFA en 1996 contre 9,447 ml-l iards de francs CFA en 1995).
ll.1 .3 [UnnruruurLes gisements d'uranium sont situés au sud-est du pays et sont exploi-
tés par la Compagnie des Mines d'Uranium de Francevi l le (coMUF).Malgré l 'embell ie des cours de l 'uranium au niveau international sur
le marché libre, I'activité de la COMUF est confrontée à des difficultésliées à l'appauvrissement de ses gisements.
La production
En 1996, la production d'uranium gabonais a été de 564 tonnescontre 623 tonnes en 1995, soit une baisse de9,47 % due aux dif f icul-tés d'exploitat ion de l 'uranium de bonne quali té.
Les exportations
Les exportations en 1996 ont connu une baisse de 7,97 "/" ( 600tonnes en 1996 contre 652 en 1995) due à la concurrence sur le marché.
Les prix
Face aux prix pratigués sur le marché international (1 2 5OO F.CFA à14 000 F.CFA), la CoMUF a négocié son prix de vente avec son princi-pal cl ient et act ionnaire. Ainsi son prix moyen annuel en 1996 a été de23 515 FCFA/kg contre 23 712 FCFNkq l'année précédente.
La commercialisation
Le chiffre d'affaires 1996 a été de 14 109 millions de FCFA contre 1 5460 mil l ions en 1995, soit une baisse de 8,747o due à la diminution desexportations et du prix de vente.
I
Aaivité nationale
En 1996, la-valeur ajoutée a enregistré une baisse.de 19,84 o/o parrapport à I 'année précédente.
Les investissements
Les investissements en 1996 ont augmenté de 3,65 %. Ces investis-sements ont concernés les achats des biens d'équipement, de véhicules,d'autres outi ls de production et la construction d'un bâtiment.
Les effectifs
Au 31 Décembre 1996, les effectifs ont été de 350 personnes contre373 personnes à la même période en 1995. Cette baisse est due à lapol i t ique de restructuration mise en place depuis 1992.
La situation financière
Le résultat net de la société en 1996a été négati f : 6 749 mil l ions deFrancs CFA contre un résultat posit i f de 45 mil l ions de francs CFA en1995. Ce défici t est dû à l ' intégration obl igatoire des provisions pour fer-meture qui se sont ajoutées aux charges de fonctionnement.
l l .1 .4. Le eors
La forêt gabonaise couvre environ 22 mill ions d'hectares soit près de
85% de la superf ic ie du pays.
Le potent ie l commercial total est est imé à 400 mi l l ions de mètres
cubes dont 130 mi l l ions de mètres cubes d'Okoumé avec un accroisse-
ment annue l courant de 3 à 5 mi l l ions de mèt res cubes . Le vo lume
annuel du bois produi t par l 'exploi tat ion forest ière osci l le autour de 2
mi l l ions de mètres cubes et ne concerne qu'une soixantaine d 'essences
sur un total de 400 essences forest ières connues.
La quasi totalité de cette production forestière est exportée sous
forme de grumes et une faible proport ion (7%) est t ransformée locale-
ment dans le souci de rentabi l iser les basses qual i tés non exportables.
La commercial isat ion de l 'Okoumé et de l 'Ozigo font l 'objet d 'un mono-
po le de l 'E ta t géré par la S .N.B.G. Ouant à la commerc ia l i sa t ion des Bo is
divers, e l le est le fa i t des exploi tants forest iers eux-mêmes.
La production
Plafonnée à 2 mil l ions de mètres cubes par décision prise en conseildes ministres du 2 février 1996, la production du bois en 1996 a atteint2,4Oq mil l ions de mètres cubes ( i l n'est pas tenu compte ici de la pro-duction l ivrée aux unités de transformation par les industr iels à part ir deleurs propres chantiers forestiers) contre 2,388 millions de mètres cubes
Activité nationale
en 1995, soit une hausse'de lo/o malgré -ra possibi l i té donnée à laSociété Nationale des Bois du Gabon (s.N.B.G.) d'acheter à un prix infé-r ieur à 30% tout bois produit hors quota.
Évolution de Ia production de 1gg4 à 1gg6
En milliers de m' 1994 1995 1996 % 96/9s
OKOUME/OZIGO
BOIS DIVERS
1.666,7
460,1
1.842
546
1 903506
3"/o
-7%
TOTAL 2.126,9 2.388 2409 1 %S o u r c e s : S N B G ; S E P B G
Cette augmentat ion est le fa i t de la product ion des bois commercial i -sés par la S.N.B.G. (essent ie l lement I 'Okoumé), avec un accroissement de37" par rapport à 1995 (soi t 1,903 mi l l ions de mètres cubes contre j ,842mif l ions de mètres cubes. Les bois divers ont enregistré une baisse de 7%.
Le dépassement du quota f ixé par le Gouvernement s 'expl ique pr in-c ipalement par l 'exploi tat ion massive de la première et la deuxièmezone où les coûts de product ion sont moins élevés et l 'augmentat ionconsidérable des coupes fami l ia les non concernées par le cont ingente-m e n t .
Les exportations
Les exportat ions augmentent de 5,97" du fait essentiel lement desexportat ions de l 'Okoumé.
les exportat ions d'Ozigo ont chuté de 24,77" passant de 157 809 m3en 1995 à 1 18 887 m3 en 1996. Cette baisse qui suit cel le de la pro-duction (-13,3"/") s 'expl ique par le niveau faible du prix de cette essencepar rapport à l 'Okoumé.
Les exportations des Bois divers ont chuté de 12,6o/o. Ceci s'expliquepar l 'existence d' importants stocks en Asie et la faiblesse du dol lar.
Évolution des expo rtations de 1994 à 19g6
En mîlliers de m' 1994 1995 1996 96/9s
OKOUME/OZIGO
BOIS DIVERS
1482
423
1711
508
190
444
11,40/o
-12,6%
TOTAL 1.905 2.219 2.351 s,gyo
Sources: SNBG ; SEPBG
Activité nationale
É,volution du marché Okoumé, OzÎgo de 1994 à 1996
en o/o 1994 1995 1996
EUROPE
AFRIOUE
AMERIOUE
MOYEN ORIENT
ASIE
44lo
1j%o
27o
3lo
41o/r
34%
7Yo
07o
SYo
537o
27lo
60/o
lYo
5To
6104
TOTAL 100% 1007o 100yo
Sources : SNBG
Après avoir occupé le 1* rang sur le marché du bois gabonais (70"/"
en 1991), l 'Europe occupe le 2" rang (27"/"), loin derr ière l 'Asie (61"/")
Les principaux pays importateurs des grumes gabonaises (1995'
19e6)
Les prix
Alors que la production et les exportations de bois ont augmenté parrapportà 1995, le prixà I 'exportdu mètre cube Okoumé a baissé, pas-sant de 81 323 francs CFA en 1995 à 80 738 francs CFA en 1996. Cettebaisse de prix s'expl ique par la qual i té du bois. Le prix de I 'Ozigo a enre-gistré une hausse de 4"/" (58 837 francs CFA le mètre cube en 1996contre 56 591 francs CFA en 1995). Pour ce qui est des bois divers, leprix moyen est passé de 93 632francs CFA le mètre cube en 1995 à 1 13550 francs CFA en 1996.
Les stocks
Le volume des stocks d'Okoumé et d'Ozîgo au 31 décembre 1996est de 62 537 ,5 m3 (soit 52 263,9 m3 d'Okoumé et 10 273,6 m3d'Ozigo).
o/o marché 1995 1996
Chine
France
Japon
Turquie
Phil ippines
lsraël
Grèce
Maroc
Hong Kong
Autres (23 pays)
17%
227o
16lo
5Yo
1ÙVo
67o
4o/o
40Â
2lo
12%
281"
19o/"
14%
6o/o
57"
47o
4Vo
4o/"
3lo
127o
TOTAL 1OQ"/o 1O0o/o
Activité nationale
celui-c i représente une valeur de 3,321 mi l l iards de FCFA. Le volumedes bois divers se chiffre à 62 235 m3.
La pol i t ique d'aménagement durabfe des forêts au Gabon
compter de l 'an 2000. Ainsi , en étroi te col laborat ion avec certains parte-naires du secteur pr ivé et des ONG présentes au Gabon, i l s 'est résolu-ment engagé dans un Processus de ges t ion e t d 'aménagement durab lesdes forêts ; p lusieurs in i t iat ives et des expér iences pi lotes en coursdevraient permettre d 'obtenir des résul tats à court et moyen termes :
I Réal isat ion des études prél iminaires et rédact ion du plan d 'amé-nagement du mass i f fo res t ie r de la Bokoué (Es tua i re ) . Ce p lan d ,aména-gement p i lo te a é té f inancé par l 'O . l .B .T . (Echéance : 1gg4 - 1996) . l lcouvre une superFic ie de 100.000 ha ;
I Projet Forêts et Environnement (P.F.E.) . Ce projet est f inancé par laBanque Mondiale et couvre 225.00O ha (Mfoulenzem : Sud-Estuaire). Lestravaux dudi t projet se poursuivent encore (1993 - 1998);
I Projets de la Fondat ion de la Forêt Gabonaise (F.F.G.) f inancés parl a S . N . B . G . e t c o u v r a n t 1 , 5 m i l l i o n s h a s u r l e s n e u f ( 9 ) p r o v i n c e s ( 1 9 9 6 -1997), etc.
Le but de ces aménagements est d 'assurer une sécur i té d 'approvi-s ionnement pour nos indus t r ies fu tu res en essences de qua l i té e t envolume suff isant.
( industrial isation de la f if ière bois
Une commission interministér ie l le pour l ' industr ia l isat ion de la f i l ièrebo is s 'es t tenue du 1er Août 1995 au 13 Janv ie r 1996. Ses pr inc ipa lesconc lus ion on t é té ce l les -c i :
Sur l ' i ndus t r ia l i sa t ion , imposer un av is p réa lab le par un comi té in te r -ministér ie l à tout projet d ' industr ia l isat ion, un taux de transformat ionlocale progressi f de la product ion forest ière de 50% en l 'an 2OOO et de907" en I 'an 2025 et un quota d 'ut i l isat ion du bois au moment de l 'at t r i -bu t ion des marchés d ' in té rê t pub l i c .
Sur la commercial isat ion, réduire progressivement les exportat ionsde grumes de 7"/" en 1996, 10o/o en 1997 , 277" en 1998,35% en 1999 eT50% en l 'an 2 000 ; répr imer tout dépassement de quota d 'exportat iondès 1997 ; et renforcer la format ion et la recherche dans les mét iers dubois et de la forêt .
Activité nationale
_ Sur le plan économique, créer dans la comptabi l i té des entrepr isesforest ières une provis ion pour I ' industr ia l isat ion du bois déduct ib le del ' impôt et à ut i l iser dans deux ans ; appl iquer la TVA à la total i té de laf i l i è re bo is ; app l iquer le rég ime d 'admiss ion tempora i re normal ou ce lu id 'entrepôt aux matér ie ls et marchandises importées par l ' industr ie loca-le ; c lasser les matér ie ls d 'équipement et d ' invest issement nécessaires àla f i l ière bois au taux rédui t de 10o/o.
II.2 L'AGRICULTURE, L'ELEVAGE, LA PECHEL'agr icul ture, l 'é levage et la pêche se caractér isent par la coexisten-
ce de deux secteurs :
un secteur moderne dominé par les structures de product ion pr ivéeset para état iques, nous ci terons par exemple AGROGABON, sosuHoet AGRIPoG en ce qui concerne I 'agr icul ture, SOGADEL pour l ,é levageet Amerger pour la pêche
un secteur rural ou art isanal dont la product ion dest inée essent ie l le-ment à l ' au toconsommat ion , i l y a quetques années, v ien t de p lus enplus approvis ionner les marchés en vivres, réduisant ainsi la dépendan-ce vis-à-vis des produits importés.
11.2.1 AcnlculruReon dist ingue dans I 'agriculture, deux types de cultures :. les cultures vivr ières et maraîchères ;o les cultures de rente.
Les cultures maraîchères et vivrièresPratiqués avant tout par les paysans et quelques sociétés, i l y a
quelques années ; les cultures vivr ières et maraîchères sont de plus en plusexercées par des Gabonais habitant dans les principales vi l les du pays.
Le secteur traditionnelAfin de développer le secteur maraîcher et vivr ier tradit ionnel, deux
instruments ont é!é mis en place : l ' lnst i tut Gabonais d,Appui auDéveloppement (IGAD) et I 'Appui au paysannat Gabon ais
' / Fonds
International pour le Développement de I 'Agriculture (APG/FIDA).
L'IGAD
ff GAD est une association à but non lucratif créée en juin 1992 parla Républ ique Gabonaise et ELF Gabon. r l est présent dans deux pro-vinces, I 'Estuaire (périmètres vivr iers d'Ayeme, Nkan, Nzamaligue, A'kok,Nzobourg etc., périmètre maraîcher d'owendo, d'ADL et du pKB) et leWoleu Ntem (périmètre maraîcher d'Oyem).
Après trois années d'act ivi té, l ' IGAD a généré plus de i 50 entreprisesagricoles privées. Celles-ci approvisionnent mensuellement les marchés
Aaivité nationale
de Librevi l le à raison d'environ :- 13 tonnes de légumes ;- 15 tonnes de produits vivr iers ;
Répartition des cultures sur le périmètre vivrier de l'Estuaire au 31décembre 1996
Types de cultures Surface totale en m'
Cycr-c LoNG
Ananas
B a n a n e
Canne à sucre
M a n i o c
Total
27 589807874585
355501 4851 1
Cvcu couRT
Auberg ine
Arachide
Gombo
Mal's
Ose i l le
P iment
Taro
497243862
321813854161 33
20236372
Total 151049
cycle court
cycle long :
. ce sont /es cu/tures récoltées au bout de trois mois maximum
ce sont /es cultures récoltées au bout d'une année au moins
Superficie cultivable sur les périmètres maraîchers au 31 décembre 1996
superficiecultivable (m')
superficiecultivée (m')
Nbre de parcellesen exploitation
Owendo
ADL
PKB
Oyem
27000
64000
1 2800
8800
6670
1 7 2 1 7
4500
31 00
25
57
9
I
L'APG/FIDA
Contrairement à l ' lGAD, dont I 'act iv i té est concentrée autour desgrands centres urbains, APG/FIDA s ' intéresse aux paysans. l l répond à lapol i t igue du Gouvernement qui souhai te accorder une at tent ion pr ior i -ta i re au développement des pet i ts paysans.
Activité nationale
En 1995,le projet a commercial isé 54 tonnes de bananes et de
manioc, dont gO,S ionnes dans le Woleu-Ntem et 17,5 tonnes dans
I 'Ogooué-lvindo.En 1996, des centres de grouPage ont été mis en pllc_e,^et c'est par
"r^ qr. sËst faite la commercial isi t ion des produits' 80,8 tonnes de
vivres ont donc été commercial isées en 1996, dont 46 tonnes dans le
Woleu-Ntem et 34,8 tonnes dans l 'Ogooué-lvindo'
Le secteur moderne
AGRIPOG est le principal producteur des cultures maraîchères' Sa
production a évolué de la manière suivante depuis 1994 :
Produits 1994 1995 1996 * 96/9s
Tomates en kgPiments en kg
Poivrons en kg
341 745105 766
4s 561
327 00068 000s0 000
330 00062 00051 000
0,9 0a
- 8 , 8 %
2 T o
Source : Agrîpog* estimation
Les prix des produits sont restés inchangés en 1 996 : 1 100 FCFA le
ki lograÀme de iomate, 1500 FCFA le ki logramme de piments et 1600
FCFA le ki logramme de Poivrons.La valeur ajoutée de la société a augmenté de 1 ,4y" en 1996 et le
chif fre d'affaires deO,7o/o ( i l est passé de 550 mil l ions de FCFA en 1995
à 554 mil l ions de FCFAen 1996). AGRIPOG a employé 235 personnes
parmi lesquelles 10 temPoraires.
Les investissements sont est imés à 45 mil l ions de FCFA, en baisse de
597" par rapport à 1995.
La SIAEB cult ive le mais et le soja. El le procède à une diversif icat ion
de ses activités par la culture du café et du tabac '
Les cultures de rente
Comme les cultures maraîchères et vivrières, les cultures de rente
sont el les aussi réal isées par des paysans et des sociétés, toutes para-
publiques. On citera entre autres SOCAGAB pour le café et le cacao,
HEVEGAB pour I 'hévéa.
Le café et le cacao
La culture de ces produits est prat iquée essentiel lement dans le
Woleu-Ntem, l 'Ogooué lvindo , l 'Ogooué Lolo et le Haut-Ogooué par
la SOCAGAB et un grand nombre de peti ts planteurs'
Le cepÉLes achats de café auprès des planteurs par la caisse café-cacao se
sont chif frés à 218 tonnes lors de la campagne1995-1996, soit une haus-se de 37o/o par rapport à la campagne 1994-1995.
AAivité nationale
Achat et vente de café
94/9s 95/96 o/o
achats
ventes focales
exportation
prix au planteur (F.c.falkg)
1 59 tonnes42 tonnes
422 tonnes225
218 tonnes26 tonnes60 tonnes
225
37o/"-387"
-85,8%
Source : Caisse de stabilisation
Les achats ci-dessous ne concernent que le café cerise qui fait l 'ob-jet d'un traitement avant d'être vendu. ll n'est pas tenu compte du cafémarchand en provenance des pays voisins, notamment du Congo.Uachat du café marchand en provenance du Congo a eu lieu lors de lacamPagne 1994-1995. En 1995-1996, la Caisse de Stabilisation et dePf,réquation n'a vendu que la production locale, ceci s'explique par labaisse considérable des exportations (60 tonnes en 1996 contre 422tonnes en 1995, soit une baisse de 860/o). Cette baisse s'explique aussipar le mauvais état de l 'usine de décort icage et le viei l l issement desplantat ions.
Le prix du ki logramme au planteur n'a pas varié,225 francs CFALe cacao
Les achats de cacao grade 'l et grad e 2 aux planteurs par la caisse destabilisation s'élèvent respectivement à 849 tonnes et 173 tonnes soitdes hausses respectives de 25,9o/" et 73o/o par rapport à la campagne1994-1995.
Achat et yente de cacao
Source ; Caisse de stabi/isation
Comme pour le café, les achats de cacao bénéficient aussi parfois del'apport des pays voisins (Guinée Equatoriale et Cameroun), non comp-tabilisé dans les achats au planteur; d'où la hausse des exportations(13"/" et 139"/" respectivement pour le grade 1 et le grade 2). Cette haus-
94/95 95/96 %
cAcAo cRRoe 1
achats
exportations
prix au planteur (FCFA/kg)
674 tonnes571 tonnes
400
849 tonnes643 tonnes
400
25,960/o
12,60/o
cAcAo cnnor 2achatsexportationsprix au planteur (FCFA/kg)
100 tonnes191 tonnes
150
173 tonnes457 tonnes
150
73%139,30/o
Activité nationale
se s 'expl ique aussi par une appréciat ion de la compét i t iv i té du cacao
gabonais sur le marché internat ional .
Le pr ix du ki logramme au planteur n 'a pas var ié , 40O francs CFA pour
le cacao grade 1 150 francs CFA pour le cacao grade 2'
Le café et le cacao sont produi ts aussi par la SOCAGAB' El le est
implantée dans quatre Provinces.
1 opérations zonales intégrées
2 blocs agro-industriels et centre d'appuitechnique
3 centres d'appui technique uniquement
La production de SOCAGAB est estimée à 23 tonnes pour le café et
110 tonnes pour le cacao, cor respondant respec t ivement à 5 ,2 mi l l ions
de francs CFA et 44 mi l l ions de. f rancs CFA. El le est en hausse de 2,1o/o
el 3,7o/o Par rapPort à 1 995'
La SOCAGAB a employé en 1996,286 personnes dont 243 tempo-
raires et 7 cadres.
Source :SOCAGAB* Estimation
Cette product ion est obtenue de façon naturel le, sans fert i l isat ion ni
uti l isation des traitements phytosanitaires, les dotations budgétaires
ayant baissées.
L'HÉvÉa
surfaces mises en saignée en mi l ieu industr ie l , malgré une baisse du pr ix
sur le marché in te rna t iona l .
Province Nbre d'opérations Surface cultivée' Culture
Woleu Ntem
Ogooué-Lolo
Haut - Ogooué
Ogooué- lv indo '
4z12
436 ha
260 ha
173 ha
24 ha
cacao
cacao
café
cacao et café
Produæion de ca{é et de cacao par la SOCAGAB
1994 1995 1996 " 95/96
Production en tonnecacao
café
Taux d'ut i l isat ion descapacités de production
10322
65yo
106 ,1022,52
5s%
1 1 023
65o/o
3,7yo
2,13%
Activité nationale
Les exportations de latex se sont élevées en 1996 à 8 240,g tonnesd'hévéa d'une valeur de 4 733,4 mi l l ions de francs Cfa contre 4 878,7tonnes en 1995, soi t une hausse de 68,9o/o. Les pr incipaux cl ients sontl 'Europe, l ' Amérique du Nord et du Sud. Les stocks au 31 décembre1995 s 'é levaient à 1502 tonnes de caoutchouc.
1994 1995 1996 96/95
surface en production (ha)
production (tonnes)
kg par hectare
production vendue (tonnes)
prix de vente moyen (Fcfa/kg)
4541,99
3025;18
666
3044,2
s27
6301,69
5099,63
809
4879,7
652
8000
8240,9
574
56,80/"
68,90/o
11.2.2 ÉlevaceLes volumes produi ts dans ce secteur sont di f f ic i lement quant i f iables
en raison de la di f f icul té à appréhender la product ion rurale.
La production bovine
L'élevage bovin est prat iqué à grande échel le par la SOGADEL.
En 1996, SOGADEL a enregistré une baisse de son act iv i té du fai t dufaible rendement des ranchs résultant des diff icultés de trésorerie. Lecheptel est passé de 36 000 têtes en 1995 à 33 000 en 1996, soi t unebaisse de 8,3%. Cette baisse est imputable à I 'augmentat ion du taux demortal i té at t r ibuable au relâchement du suiv i régul ier des bovins(manque de médicaments et de produi ts vétér inaires).
Le chiffre d'affaires de SOGADEL a chuté de 34,77", passant de 460mil f ions en 1995 à 300 mi l l ions en 1996. Le phénomène "vaches fol les"n'a pas prof i té à l 'entrepr ise du fai t de I ' inexistence d'un cheptel com-merc ia l i sab le .
Le volet v i l lageois in i t ié par la SOGADEL a connu une act iv i té plutôtstable. Le cheptel compte environ 4 333 têtes en 1996, contre 4 301têtes en 1995. L ' insuff isance des moyens f inanciers n 'a pas permis I 'ex-tension des activités.
En 1996,la SOGADEL a un effectif de 530 agents. Le plan de restruc-turation de la société prévoit une réduction de cet effectif afin d'allégerles charges salar ia les.
Élevage porcin et des aulacodes
L' IGAD a in i t ié depuis 1993, l 'é levage porcin et d 'aulacodes. Cet éle-vage se fai t dans le pér imètre maraîcher d 'Owendo et d 'ADL. En ce quiconcerne l 'é levage porcin, 11 porcher ies sont en product ion pour un
Activité nationale
cheptel total de724 têtes dont 8 verrats, 128 truies reproductr ices, 146
porcelets sous la mère, 366 porcs à l 'engraissement et 76 femelles en
sélection. Pour l'élevage des aulacodes, le cheptel est de 240 têtes.
IGAD approvisionne mensuellement le marché de Librevi l le à raison
d'environ 4 tonnes de viande de porcs.
La production avicole
La production de poulet de chair est assurée Par la SIAEB à
Boumango et par quelques unités d'élevage.
La production de poulets de chair par la SIAEB a enregistré une bais-
se de 12,970 par rapport à 1995 (2.204 tonnes en 1996 contre 2'530
tonnes en 1995). Cette détériorat ion de I 'act ivi té s'est traduite Par un
recul du chif fre d'affaires de 1,57" dû essentiel lement aux importat ions
massives de la volai l le à bon marché. La SIAEB détient actuel lement25"/" du marché du poulet de chair
La production des petits fermiers exerçant dans les grandes villes
n'est pas négligeable, i ls approvisionnent 25"/" du marché.
11.2.3 PÊcneLe Gabon est longé par 800 ki lomètres de côtes marit imes et drainé
par de nombreux cours d'eau pour une superf icie d'environ 10 000 km'?.
Les réserves halieutiques maritimes et continentales sont estimées res-
pectivement à plus de 210 000 el24 000 tonnes.
Les activités de pêche sont subdivisées en pêche industrielle et
pêche art isanale.
La pêche industrielle
La pêche industrielle se fait par des chalutiers, des crevettiers, des
l igneurs et des thoniers. En 1996, 60 armements ont été enregistrésdans le fichier armement. De ce total, 22 seulement sont basés au
Gabon. La f lotte de pêche battant pavi l lon gabonais en 1996 est aunombre de 30, soit 34,5% du total. El le développe dans l 'ensemble, unecapacité de transport de 2 648 tonnage de jauge brute (TJB), soit11,1o/o. A I ' inverse, la f lotte étrangère avec 57 bateaux déveloPPe une
capacité de transport de 21 196 TJB.
É.volution de la flotte (pêche industrielle)
1994 1995 1996 %
Chalutiers
Crevettiers
Ligneurs
Thoniers
34
3620
30
35
291 3
34
20241 033
-42,9
- 1 7 , 2-23
-2,?
Source : Direction Gênérale des Pêches
Activité nationale
Sur une production industr iel le de 10 448 tonnes, 9 000 tonnes ontété débarquées au Gabon. Les bars consti tuent I 'espèce la plus pêchée,3 318, so i t 31,8% du tota l . V iennent ensui te les capi ta ines, 1760,6tonnes, soit 1 6,85"/". Mayumba représente la zone de pêche la plus fré-quentée et la plus productive (4 814 tonnes), soit 46,1o/o du total descaptures de la pêche industr iel le.
Évolution de la prise de poissons et de crevettes
Source : Direction Générale des Pêches
Amerger; principale société de la branche dispose de huit bateauxdont un chalutier à poisson et sept à crevettes. La clientèle est nationa-le et internationale. 70"/" de la production est exportée vers I'Europe etle reste est écoulé à Port-Gentil et Libreville.
En 1996,la société a investi 20 mil l ions pour I 'achat d'un équipementde la flotte plus performant. En 1996, la société a employé 130 per-sonnes dont 40 nationaux.
La pêche aftisanale
La pêche artisanale se caractérise par la présence d'une forte pro-portion de pêcheurs étrangers installés dans les différents sites. Ondénombre actuellement à peu près 3 500 pêcheurs dont seulement2Oo/ode gabonais.
Nombre de pirogues
1995 1996
Motorrsées non motoflsees Motorsées non moton:sées
Pont-Nomba
Aviation
Cocobeach
Mayumba
Gamba
Ndindi
Port-Gentil
Omboué
Total
428
11720
89
106
760
561 22792
100
287
568119
1 6
33
38
30134
76' r014
401 3
382 1
7
361
45
201
Source : Direction Générale des Pêches
En tonnes 1994 1995 1996 o/o
Prise de poissons
Prise de crevettes
10515,147845
1 0 1 8 0794,076
10 448,1949,8
2,6 y"19,6 %
Aaivité nationale
Production totale de Poissons
1993 1994 1995 1996
Production en tonnes 17 241 16 000 22 608,5 23 550
Source : Direction Générale des Pêches
La product ion de poisson ne concerne que la pêche mari t ime, i l n 'est
pas pr is en compte la pêche cont inentale, qui étai t est imée dans les
années 1980 à 2 000 tonnes et qui peut avois iner 10 000 tonnes' actuel-
lement .
Toute la product ion ( industr ie l le et ar t isanale) n 'est pas consommée
localement, une part ie est exportée vers I 'Union Européenne (poisson
frais) , le Nigér ia et le cameroun (poisson fumé et salé) ' Les sociétés
.^portutr icel d" poisson en 1996 sont Amerger, Sigapêche, Océane et
socol . sont également exportés, le poisson fumé et le poisson salé '
Exportations
2 261,16235,35
60
2 000
283,91 , 5
Poissons, mollusqueset crustacés frais (en tonnes)
Poisson fumé (en tonnes)
Poisson salé (en tonnes)
Source : Direction Générale des Pêches
I I .3 LES INDUSTRIES
Le t issu industr iel gabonais se comPose des industr ies agro-al imen-
taires, des industr ies du bois et des industr ies de transformation (chimie'
matériaux de construction...)
11.3.1 Les tNDUsrRlEs AGRo-ALIMENTAIRES
Le secteur des industries agro-alimentaires couvre les branches d'ac-
t ivi té suivantes : I 'act ivi té meunière (SMAG), I 'aviculture (SIAEB et les
peti tes fermes), la raff inerie de sucre (sosuHo), la raff inerie d'hui le de
palme et ses dérivés (AGROGABON), la fabrication de boissons (soBRA-
bn, SOVINGAB et EAULECO) et la fabrication de tabacs (SOCIGA)'
La production meunière
Après un début d'année dif f ici le, la SMAG commence à sort ir de l ' im-
passe dans laquelle el le se trouvait. Ainsi, en 1996,1'act ivi té de la mino-
terie est restée soutenue grâce à la forte demande de la farine due à
l 'augmentation générale de la consommation de pain. La production de
farine s'est élevée à 28 900 tonnes en 1996 contre 28 516 tonnes en 1995'
nat ionale
La SMAG a enregistré une chute de I 'act ivi té au niveau de la boulan-gerie après la disparit ion des SHOW CHAUD, entraînant la baisse duchiffre d'affaires généré par la vente des pains (2,33 mil l iards de FCFAcontre 3,6 mi l l iards en 1995) .
La production avicole
Lactivi té avicole augmente sensiblement. El le passe de 15,274 mil-l ions d 'uni tés en 1995 à 16,6 mi l l ions en 1996, so i t une hausse de 8,7Y".Cela s'expl ique en part ie par la disparit ion des peti ts éleveurs rebutéspar le pr ix de l 'a l iment béta i l .
1994 1995 1996 %
Farine (tonnes)
Gufs (unités)
Pains (tonnes)
28 80614 88s 640
5 988
28 516ls 273 768
s 336
28 900
16 600 000
3 200
1 , 4
8,7- 40,0
La raffinerie du sucre
La production de sucre raffiné est assurée par la Société Sucrière duHaut-Ogooué (SOSUHO) dans son usine disposant d'une capacité deproduction instal lée de 30 000 tonnes par an dont 49o/o sont actuel le-ment ut i l isées.
La production de sucre granulé a connu une hausse de 14,17" en1996, s'établ issant à 16 480 tonnes en 1996 contre 14 448 tonnes en1995, pour un chif fre d'affaires de 8,902 mil l iards de F CFA. La résolu-t ion des problèmes techniques, la forte teneur du sucre dans la canne etI ' implication des travai l leurs expl iquent ces performances.
1994 1995 1996 %
Sucre en morceaux
Sucre granulé
Chiffre d'affaires (M.cfa
1s 385I 600
7 935
14 448
I 559
9 231
16 480
8 902
16,3
14,1
3,5
La SOSUHO couvre les besoins du marché local qui est en pleine
croissance et dont la consommation est est imée à 15 000 tonnes. Le sur-
plus du sucre a été exporté vers les pays de la sous-région, notamment
le Tchad (1000 tonnes).
Cependant, malgré ces bonnes performances, la s i tuat ion f inancière
de la SOSUHO reste préoccupante dans la mesure où le résul tat netserait négatif.
La filière huile et corps gras
La société AGROGABON qui produit dans ses usines de Makouke etde Lambaréné de l 'hui le de palme brute pour obtenir des produi ts dér i -
Activité nationale
vés (oléine, stéarine, savons) par l 'opération de fract ionnement a enre-gistré une légère hausse de la production d'huile de palme brute de0,937o, s'établ issant à 18 124 tonnes en 1996 contre 17 957 tonnes en1995, malgré la baisse du taux d'extract ion de l 'hui le de 217" en 1995 à24,5yo en 1996. La production des produits dérivés a connu une aug-mentation, hormis l 'oléine qui a enregistré une baisse de 9,24"/"-
troduction en tonnes 1994 1995 1996 9619s
légime de palme
Juile brute
) lé ine
\cides gras
itéarine
iavons
lhiffre d'affaires en (en millions de F.cfa)
178 337
14 953
7 576
528
3 390
3 433
11 408
85 456
17 957
7 405
582
2 569
3 498
10 98s
88 505
18 124
6 721
679
3 379
3 503
1 1 1 1 3
3,60/o
1Y"-9,2
16,731 ,50,1
1 , 1 7
Le chiffre d'affaires a augmenté deliards de F.cfa en 1996 contre 10, 985
Les boissons
L'activité de fabrication des boissons s'est raffermie en 1996. Lahausse globale du marché des boissons du fait de la succession descampagnes électorales durant I'année 1996 a engendré cette embellie.
La erÈRe et Les eorssoNs cazeuses
La production de bières et boissons gazeuses a progressé de 4,097",soit 1 291 692 hl dont 825 169 hl de bières et 430 043 hl de boissonsgazeuses. Le chiffre d'affaires généré par ces boissons a atteint 48,592mil l iards de FCFA, en hausse de 7 ,31y" Par raPPort à 1995.
Le vru
L'act ivi té de fabrication de vin a stagné en 1996, avec une produc-tion tournant autour de 72000 hl. Cette situation s'est accomPagnéed'une diminution des parts de marché de SOVINGAB de l 'ordre de2O%.Le chiffre d'affaires de SOVINGAB en baisse de 2,47" s'établit à 4,76 mil-liards de francs CFA en 1996. La régression des ventes de vins découlede I 'offensive de SOBRAGA qui commercial ise à nouveau des vins, de lavive concurrence des boissons locales (vin de palme, de canne à sucre...) et surtout des importat ions des vins en provenance de la GuinéeEquatoriale.
L'ËAu MINÉRALE
La mise en place de mesures de restructuration interne (baisse des
coûts de production par la diversif ication du conditionnement) a engen-dré la hausse de l 'activité de la société EAULECO de 32"/". La produc-
1 ,17Y" pour at te indre 11 ,113 mi l -mil l iards de F.cfa.
Activité nationale
t ion est passée de 120 204 caftons de 12 boutei l les d 'un l i t re et demi en1995 à 159 655 cartons de même type en 1996. Les quant i tés venduesen hausse de 12" / " (110 912 car tons en 1995 à 124 167 en 1996) on tgénéré un chiffre d'affaires de 881,2 mill ions de francs CFA en 1996contre 654,09 mi l l ions en 1995, soi t une hausse de 34%.
Cependant, la l ibéral isat ion de l 'économie et les di f f icul tés de tréso-rer ie de la société ont entraîné I 'arrêt de ses importat ions des eauxminérales et part icul ièrement de "Contrex". L 'uni té de product ion desboissons frui tées dans le cadre de la diversi f icat ion des act iv i tés n 'estpas encore opéra t ionne l le .
Le tabac
L'act iv i té de la SOCIGA s'est stabi l isée en 1996 après la baisse obser-vée au premier semestre de la même année. La product ion de cigaret tesa connu un léger raf fermissement (+2%) grâce à l 'amél iorat ion art i f ic ie l -le du pouvo i r d 'achat des consommateurs su i te aux campagnes é lec to -rales. La product ion de tabac feui l le a baissé de 3,5%. Le chi f f re d 'af-fa i res de la société a progressé de 4,87" en 1996, s 'établ issant à 6,298mil l iards de francs CFA. Néanmoins, la contrebande déversant l ibrement
ses produi ts sur le marché const i tue une menace à la survie de la socié-
té .
11.3.2 Les rruousrRrEs DU BorsLes act iv i tés forest ières au Gabon ont toujours été or ientées vers l 'ex-
portat ion du bois sous forme de grumes. Les permis industr ie ls (Pl) n 'ont
pas généré l ' i ndus t r ia l i sa t ion pour laque l le i l s ava ien t é té c réés a lo rs que
la légis lat ion prévoyai t que les produi ts (grumes) issus du Pl doivent être
transformés à concurrence deJ5"/" du volume annuel extrai t '
Cependant , dans le souc i de ren tab i l i ser les basses qua l i tés non
exportables, quelques uni tés de transformat ion ont été instal lées. On
retrouve 3 types d ' industr ies, avec prédominance de l ' industr ie de 1ère
transformat ion :
Les uni tés de sciages;
Les uni tés de déroulage;
Les un i tés de menu iser ie e t d 'ébén is te r ie .
Les unités de sciages
Une vingtaine de scier ies sont disséminées sur l 'ensemble du terr i -
to i re dont p lus de la mo i t ié à L ib rev i l le e t Por t -Gent i l . Leur p roduc t ion
es t essent ie l lement des t inée au marché loca l .
La product ion de sciages en baisse de 0,47" en 1995 a enregistré une
hausse de 3,87o en 1996. Par contre, les ventes locales ont baissé de 6%.
Les exportat ions qui const i tuent une except ion de la branche ont aug-
menté de 31"/".
Activité nationale
en mt 1994 1995 1996* 96/9s
Production
Ventes locales
Exportations
29j25
18.870
171
29000201 05
176
30089
1 8846
230
3,8y"-67o
31%
Sources : Direction des lndustries du bois* est imat ions DGE
Les unités de déroulage
Au nombre de trois (3) (CFG; ROG; SHM), elles produisent des pla-cages et fabr iquent du contre-plaqué essent ie l lement à base d'Okoumé.
La production est vendue à près de BO"/" sur le marché extérieur.
La product ion de contre-plaqués a baissé de 2,57" en 1996 par raP-
port à 1995. Cela s 'expl ique par la baisse de l 'act iv i té dans les uni tés de
déroulages notamment la Cfg (rupture permanente des stocks) etRougier-Océan (grève du personnel de l 'usine au mois d 'octobre).
Sources ; R .O.G. ;S H .M. ; C .F .G.
Les ventes de contre-plaqués ont enregistré une hausse de 5,67" en1996 par rapport à 1995 sous l ' impuls ion d 'une forte augmentat ion desventes locales (33,9%). Les exportations, ont baissé de 5,5%. L'évolution duprix est assez stable et oscil le autour de 264.502 francs cfa le mètre cube.
Les ef fect i fs des t ro is uni tés de déroulage ont diminué de 0,9% pas-sant de 2115 employés toutes catégor ies confondues en 1995 à 2096employés en 1996.
Les inves t issements on t augmenté de 12 ,Bya, so i t 6 ,71 mi l l ia rds en1996 contre 5,95 mi l l iards en 1995. l ls résul tent pr incipalement de l 'ac-qu is i t ion du matér ie l rou lan t (véh icu les e t eng ins) .
Les unités de menuiserie et d'ébénisterie
Concentrées à Librevi l le et à Port-Gent i l , ces uni tés de pet i tes dimen-sions et généralement de faible capaci té de product ion sont spécial i -sées dans les t ravaux d'ameublement et de décorat ion. Leur organisa-t ion ne permet pas de chi f f rer leur act iv i té.
11.3.3 Le RnTnNAGELe raffinage est assuré par la Société Gabonaise de Raffinage
(SO.GA.RA.), qui a été créée en 1967. La pr incipale di f f icul té de la socié-
en m3 1994 1995 1996 96/95
Production
Ventes locales
Exportations
32.428
1 1 .658
19.624
57.199
15.292
39.137
55.746
20.472
36984
-2,50/o
33,9%-5,570
Activité nationale
té est l iée au pr ix d 'achat du bar i l de brut t r ibutaire du marché interna-
t ional . Ce pr ix a var ié entre 16 $ et 23 $ en 1996 et n 'a pas permis à la
société d 'équi l ibrer ses comptes.
Le brut traité
L'ensemble du brut traité en 1996 serait de 765000 tonnes, soit unehausse de 10,55 o/" par rappoft à l 'année précédente. La quanti té dubrut traité pour le compte propre a été de 565000 tonnes en 1996contre 487000 tonnes en 1995, cel le des t iers a été de 200000 tonnesen 1996 contre 205000 tonnes en 1995.
Les ventes
Les ventes en volume ont augmenté de 10 % globalement par rap-por t à I 'année 1995.
En 1996, tous les produits ont enregistré une hausse Par rapPort àl 'année précédente :
. Le gas-oi l a augmenté de 9,19 "/" grâce à la diésél isat ion du parcautomobile et à l' intensification du programme routier ;
. Le pétro le lampantet le kérosène ontconnu une hausse de 8,947";
o Le super et l 'essence ont augmenté de 3,24 "/" i. Le fuel 380, le bitume et le butane ont augmenté respectivement de
11 ,47 o/o, 1 ,54 o/o eT 7 ,85 "/".
Les prix
Les prix des produits pétrol iers sont restés stables depuis le 1" Mai 1995.
Les investissements
En 1996,les investissements ont été de 2,805 mil l iards contre 560
mil l ions en 1995. Ces investissements ont concerné le remplacement de
l 'ord inateur centra l e t l 'achat du matér ie l d 'équipement de l 'us ine.
Les effectifs
La masse salariale a baissé de 16,427" par rapport à l 'année 1995 en
raison des départs volontaires et des préretraites négociées.
La situation financière
Le résultat net a été de - 2,970 mil l iards. Ce défici t est dû à l 'appré-
c iat ion du dol lar sur le marché in ternat ional .
11.3.4 Aurnes truousrnlEs DE TRANsFoRMATIoN
Les autres industries de transformation se répartissent en quatre
branches d'act ivi té : I ' industr ie chimique, les matériaux de construction,
le text i le et la seconde transformation des métaux.
Activité nationale
A I 'except ion de la seconde transformat ion des métaux en forte bais-se, les autres branches d'act iv i té du secteur des industr ies de transfor-mat ion ont poursuiv i leur progression.
Uindustr ie Chimique
El le est composée des entrepr ises de pneumatiques, de peintures,de gaz industr ie ls, de produi ts d 'entret ien, de lubr i f iants, de plast iqueset mousses .
Malgré l 'atonie de I 'act iv i té observée dans les matelas et mousses,produi ts d 'entret ien, les industr ies chimiques ont enregistré une amél io-ra t ion de leur ac t i v i té après l 'e f fondrement du premier semestre 1996.
Chiffre d'affaires en Millions de F.cfa 1994 1995 1996 96/95
Peintures -
Gaz industr iels
4 051
2 557
4 777
2 953
5 006
3 699
4,79%
25,260/oTotal 16 767 1 6831 B 705
source : Chimie Gabon, GPL, Colgate palmol ive, p izolub, Gaboa, polvchimie.
Les Peintures
L'année 1996 se caractér ise par une nausse de I 'act iv i té de fabr ica-t ion des peintures. En dépi t des coûts élevés des intrants taxés au mêmeti t re que les produi ts f in is, la product ion de peintures serai t de 3 048tonnes en 1996, so i t une progress ion de 1 ,9y" par rappor t à 1995. Laqua l i té des produ i ts de ces un i tés indus t r ie l les e t la bonne tenue despeintures industr ie l les et spécial isées ont contr ibué à ce raf fermissementde I 'ac t i v i té des pe in tu res .
Cette s i tuat ion s 'est t radui te par une amél iorat ion du chi f f re d 'af fa i resdes indus t r ies de pe in tu re qu i passe à 5 ,006 mi l l ia rds F cFA cont re 4 ,777en 1995, so i t une augmenta t ion de 4 ,BTo.
Les caz lruousrRrels
La société Gabonaise d 'oxygène et d 'Acétylène (GABOA) a poursui-v i la repr ise de l 'ac t i v i té amorcée en 1995. Les quant i tés p rodu i tesd 'oxygène e t d 'acé ty lène on t augmenté respec t ivement de 5 ,1% e t de5,67"en 1996. Cet te hausse décou le de la fo r te demande d 'azo te l iqu i -de des pétrol iers, avec le programme de réact ivat ion des pui ts of f shore.Dans I 'ensemble , la p roduc t ion de GABOA a enreg is t ré une hausse de25,3o/o, passant de 819652 mètres cubes en lggs à 1026914 mètrescubes en 1996.
Activité nationale
Le chi f f re d 'af fa i res de la société GABOA a suiv i la même évolut ion
que la product ion, car la hausse est également de 25,3o/" , soi t 3699,3
mi l l ions F CFA en 1996 cont re 2952,6 mi l l ions F CFA en 1995.
Le résultat net a progressé de 41.8%.
Les nurnes PRoDUrrs
Les autres produi ts de I ' industr ie chimie concernent les produi tsd'entret ien de Colgate Palmol ive, les bidons et fûts de Sogafut , les plas-
t iques e t les mousses de Po lych imie , les pneumat iques de Cogapneu
Leur act iv i té est morose par rapport à 1995. Ainsi , le chi f f re d 'af fa i res
de ces entreprises a chuté de 9o/o en 1996.
Les matériaux de construction
L 'a f fe rmissement de I 'ac t i v i té des indus t r ies de matér iaux de
construct ion amorcé en 1994 en raison de la repr ise de la demande inté-
r ieure s 'est poursuiv i en 1996. Les entrepr ises de la branche des maté-
r iaux de construct ion ont enregistré une hausse de la product ion. Ainsi ,
la Société des Ciments du Gabon a produi t 185 000 tonnes de ciments
et 151 845 tonnes de cl inker en 1996, en hausse respect ivement de
20,27" et de 7,87" par rapPort à 1995. Paral lè lement, la product ion des
ouvrages en béton manufacturé de la SGBM (buses, agglos, pavés et
poteaux électr iques) a augmenté de 197" en 1996, passant de 4200
tonnes en 1995 à 5000 tonnes en 1996.
Le chi f f re d 'af fa i res a progressé de 16,1o/o, at te ignant 12,064 mi l l iards
de F CFA en 1996 contre 10,388 mi l l iards de F CFA en 1995.
- Les invest issements réal isés ont augmenté de 50,47" en 1996. l ls
ont été de 1,438 mi l l iard de F CFA. Ce montant a été consacré notam-
ment au renouvel lement de l 'out i l industr ie l déjà v ie i l l issant. Les e{fect i fs
ont progressé de 3,47" en 1996 (335 personnes) .
1994 1995 1996 96/9s
Prod. Ciments (T)
Prod. Clinker (T)
Prod. Béton manufacturé (T)
151 083
1 13 933
3 8 1 5
1s3 952
140 845
4 200
185 000
151 845
5 000
20,2 %
7 ,8 0/o
19 lo
Chiffres d'affaires en M.F.cfa
Valeur ajoutée en M.F.cfa
lnvestissements en M. F.CFA
Effectifs (unité)
8 686
2 7 7 6
1 125
295
10 388
2 478
956
324
12 064
3 345
1 438
335
16,1%
35%
50,4 0/o
3,4 0/o
Activité nationale
Textile
Les entrepr ises de l ' industr ie text i le ont enregistré en 1996 une amé-l iorat ion de leur act iv i té grâce au recentrage de leur act iv i té qui porteuniquement sur la confect ion des vêtements professionnels et la l inge-r ie de maison. l l en découle une augmentat ion du chi f f re d 'af fa i res dusecteur de I 'ordre de 15,97" (3,085 mi l l iards de F CFA en 1996 contre2 ,660 mi l l ia rds F CFA en 1995) .
Les investissements des entreprises du textile se chiffrent à 83l ions de FCFA en 1996 contre 75 mil l ions en 1995 et concernentéquipements industr iels et le matériel roulant.
Les effectifs ont augmenté de 22,97" par rapport à I'année précé-dente. l ls passent de 196 personnes à 241.
Les industries de transformation des métaux.
Cette branche regroupe les sociétés suivantes : Sotralga,Sogafût .
Malgré la progression de la demande dans le secteur; les entrepr isesde I ' industr ie de seconde transformat ion se caractér isent par une act iv i -té morose découlant des pertes de part de marché des entrepr ises dusecteur face à la v igueur du secteur informel.
II.4 LE SECTEUR DEs TRANSPORTS
Le secteur des transports t ient une place déterminante dans l 'écono-mie gabonaise. l l se caractér isb par I 'exploi tat ion de plusieurs mode delocomotion :
- le chemin de fe r ;- la route ;- l ' av ion ;- le t ransport f luvial .
On dénombre les branches suivantes :- les t ransports aér iens ;- les t ransports mari t imes et f luviaux ;- les transports terrestres et ferroviaires ;- les act iv i tés portuaires.
En mil l ions de F.cfa 1994 1 995 1996 96/95
Chiffres d'affaires
Valeur ajoutée
Investissements
Effectifs (unités)
2 411
895
30
203
2 660
1 1 0 1
75
196
3 085
1 1 0 1
83
241
167"
10,7 %
23%
Activité nationale
11.2.1 TnnruspoRrs nÉntErus
En raison de la fa ib lesse du réseau rout ier , l 'avion const i tue le moyen
le plus appropr ié de déplacement à l ' intér ieur du Pays. Le transport
aér ien est assuré sur le plan intér ieur par la Compagnie Nat ionale Air
Gabon et des compagnies privées (Air Service, Air lnter, Air Affaires
Gabon, Retra).
Au niveau internat ional , outre Air gabon, plusieurS comPagnies euro-
péennes et afr icaines assurent la desserte de Librevi l le.
D 'une man ière g loba le , on peut d i re qu 'en 1996, tous les ind ica teurs
du traf ic aér ien font état d 'un maint ien de la croissance de la branche
des transports aér iens, observée depuis 1995. De janvier à décembre
1996, i l a été enregistré, sur l 'aéroport de Librevil le,24058 mouvements
d'avions commerciaux contre 22573 en 1995, soi t une hausse de 6,57" '
1994 1 995 1996 9619s
Mouvements commerciauxd'avions (en nombre)
Nombre de passagers
- domestiques- internationaux
Volume du fret (en tonnes)
1 7 8 5 5
5ss 388
31 3 194
242 194
1 0 1 9 1
22 s73
560 027
302 077
257 950
1 1 8 7 6
24 058
646 627
333 084
291 906
1 4 3 1 9
6,60/o
15,5y"10,3%
13,10/o
20,60/"
Source : services statistiques ADL* Prévisions DGE
Le nombre total annuel des passagers, au départ et à destination de
Libreville s'est élevé à 646 627 personnes en 1996 contre 560 027 per-
sonnes en 1995, so i t une hausse de 15,5%'
Le volume de fret annuel s'est élevé à 14319 tonnes en 1996 contre
11876 tonnes en 1995, soit une augmentation de 20,6"/".
Le réseau national
Après avoir baissé de 4% en 1995, le nombre de Passagers aériens a
atteint en 1996 le niveau de 333 084 personnes contre 3O2 O77 voya-
geurs en 1995, soit une augmentation de 10%. Cette augmentation est
àO "n
part ie au redéploiement des peti tes comPagnies aériennes qui
vont jusqu'à ouvrir de nouvelles l iaisons non desservies Par la société
AIR GABON , qui malgré tout demeure le plus gros transporteur aérien
au n iveau nat ional .
Les tari fs sont restés inchangés en 1996, cela a eu Pour conséquen-
ce l 'annulat ion de I 'effet prix sur la variat ion du montant des recettes
locales des compagnies aér iennes.
Activité nationale
Le réseau international
En 1996, l 'augmenta t ion du nombre de Passagers in te rna t ionaux a
été plus for te que cel le observée au niveau nat ional , e l le a été de I 'ordre
de 13% (291906 voyageurs). Cette augmentat ion s 'expl ique Par le fa i t
qu,une cl ientèle part icul ière bénéf ic ie de tar i fs préférent ie ls pour leurs
voyages d'affaires.
Sur le réseau internat ional , les pr ix n 'ont pas été modif iés depuis
1994, le volume du fret progresse régul ièrement depuis 1995'
La gestion de l'aéroport de Libreville
cette activité est du domaine exclusif de la société ADL qui réalise
en 1996 un chi f f re d 'af fa i res avois inanT3,291 mi l l iards de FCFA, ce qui
représente une augmentat ion de 7 ,38o/o Par raPPort à 1995.
Les taxes aéroportuaires n 'ont subi aucune modif icat ion depuis 1995'
Les effectifs de la société restent stables, le montant des investisse-
ments se chi f f re à 350 mi l l ions de FCFA soi t une augmentat ion de 16%'
11.4.2 TnaruspoRTs MARlrlMEs ET FLUVIAUx
La branche <Transports Marit imesD se compose de sociétés natio-
nales, d 'agences et de compagnies étrangères notamment euro-
péennes alors que le t ransport f luvial est assuré Par la CNI et un
ensemble de pet i ts t ransporteurs indiv iduels '
Le transport intérieur fluvial
Les voies de navigation fluviales sont exploitées par des transpor-
teurs locaux et la Compagnie de Navigat ion Intér ieure (CNl) '
Le réseau f luvial avec ses 3 300 km joue un rôle important. l l permet
l 'acheminement par radeaux f lot tants, d 'une grande part ie de la pro-
duction de bois, des zones d'abattage jusqu'aux ports d'Owendo, de
Mayumba et de Port-Gent i l et dessert les pr inciPaux vi l lages si tués le
long de I 'Ogoué, du Fernan Vaz et de la lagune Banio dont le t ransport
de personnes ne peut s'effectuer que par le fleuve. Le plus important de
ces transporteurs est la CNt.
Le chiffre d'affaires en 1996 a reculé de 1,23o/o, ce qui pourrait expli-
quer en part ie la baisse des invest issements avec Pour conséquence la
dégradat ion de la qual i té des bateaux dont l 'état de marche n'est pas
garant i toute l 'année. La valeur ajoutée représente une proport ion de
25o/o du chiffre d'affaires, l 'entretien des bateaux grevant énormément
les produi ts des sociétés.
Activité nationale
En millions de francs CFA 1994 1995 1996 96/95
Chiffre d'affaires 1407 1620 1600 -1,230/o
Source: CN/, DAUPHIN
Le transport marit ime
La voie mari t ime est exploi tée par un nombre important de compa-gn ies . A ins i , on dénombre les compagn ies su ivantes :
- La CNI (Compagnie de Navigation intérieure), pour la l igne Librevil le - Port-gentil,
- La SONATRAM (Société Nationale de Transport Marit ime),
- La COMARGA,- La SECAM-GABON, pour les l ignes transcontinentales et intercontinentales,
- La compagnie DELMAS appartenant au groupe S.D.V.
Les compagnies mari t imes ont bénéf ic ié en 1996 des ef fets de larepr ise du traf ic mari t ime, notamment sur la côte afr icaine. Le chi f f red'af fa i re a for tement progressé (+9,5%). La valeur ajoutée a cru de 50%.Les invest issements sont en proport ion élevés. l ls augmentent de 73"/"en 1996 par rapport à 1995.
Les ef fect i fs augmentent en 1996 de 26% par rapport à 1995.
Chiffre d'affaires et effectifs
1994 1995 1996 * 96/95
Chiffre d'affaires (en millions de FCFA)
Effectifs (en nombre)
5307,698
5 96483
6 5311 0 5
9,50/o
265%
Source: SECAM Gabon, COMARGA, SODITRAM, SONATRAM* estimation
11.4.3 Les ncrvrrÉs PoRTUAIRES
En 1996, le volume de marchandises débarquées sur le portd'Owendo et embarquées à part i r de ce même port a augmenté de
5,67o, passant de 3 293 719 tonnes de marchandises en 1995 à 3 477
647 tonnes en 1996
Source :OPRAG
Au niveau de Port-gent i l , on constate également pour l 'année 1996,
une amél iorat ion du traf ic mari t ime, avec un total annuel de 17 691 964
tonnes de marchandises embarquées et débarquées contre 15 751 340
Tonnages de marchandises manipulées (Owendo)
En tonnes 1994 1995 1996 %
Entrés
Sortis
Total
447 949
2 211 906
2 659 855
477 628
2 816 091
3 293 719
540 450
2 937 197
3 477 647
13,15 0/o
4,3 0/o
5,58 %
Activité nationale
tonnes en 1995, soit une augmentation annuelle de 12,3"/" ' Ce volume
pourrait passer à 19 799 612 tonnes en 1997 . Cela représenterait une
progression de 11,9o/o par raPport à 1996'
Tonnages de marchandises manipulées (Port-gentil)
Source; OPRAG
11.4.4 LEs TnRTSPORTS TERRESTRES ET FERROVIAIRES
Le réseau routier
L'année 1996 a été marquée par la { in du bi tumage des routes Bi foun
- Ndjolé (56 km), Eboro - Bi tam - Oyem (102 km) et la f in de la réhabi l i -
tation des routes en terre Minvoul - Nkolmengoa (92 Km) et Assok-
Ngoum -r iv ière Sô (25 km).
Le trafic routier
Le trafic routier connaît une forte effervescence, depuis l 'achèvement
d'une part ie du programme nat ional d 'entret ien rout ier ' A côté des
transport"rrc t r . i i t ionnels te ls que CAT Barbier et TRMG ( spécial iste
des transports spéci f iques), on assiste à l 'arr ivée de nouveaux transpor-
teurs rout iers non déclarés, aujourd'hui regroupés en organisat ions syn-
dicales, parfois c i rconstanciels, n 'ayant pas les mêmes obl igat ions de
sécurité et pouvant offrir des services de transport à des prix très
modestes
Sources : CAT BARBIER, TRMG
Le chi f f re d 'af fa i res du secteur moderne a diminué de 2o/o en 1996
du fai t de la montée du secteur informel qui commence à gagner la f i l iè-
re des transports spécifiques. Cette activité était jusque là, réservée à
quelques grandes sociétés équipées de porte charges'
La valeur ajoutée connaît une faible progression en 1996 (+0,3%)'
Les investissements ont diminué de 32,25 7o en 1996. Les effectifs ont
augmenté de 5% en 1996 (107 personnes). Le poids de la masse salar ia-
le est une des causes de la détérioration du résultat de I 'entreprise.
En tonnes 1994 1 995 1996 9619s
Entrées
Sortis
Total
119 420
16 976 049
17 095 469
155 022
1s 596 318
15 751 340
158 640
17 533 324
17 691 964
2,38"/o
12,42"/"
12.3Y"
en millions de francs CFA 1994 1995 1996 96/95
Chiffre d'affaires
Valeur ajoutée
lnvestissements
Effectifs (en nombre)
1585,6808,4118,4
97
1636,00820,50180,80
102
1607,00823,20122,50
107
-1 ,77 "/o0,3 0/o
-32,3 %4,9 0/o
Activité nationale
Trafic ferroviaire
L'année 1996 a été marquée par la baisse du volume de grumestransportés par l 'OCTRA. Cette prestation qui génère plus de 610/o duchiffre d'affaires de I'OCTRA, chute de 12"/" (830 360 tonnes en 1996contre 942 745 tonnes en 1995). Les autres principales prestat ions àsavoir : le transport de voyageurs et celui du manganèse croissent en1996, respectivement de 8,5% (190 700 passagers en 1996 contre 175788 passagers en 1995) eT 5,47o (1 945 170 tonnes en 1996 contre 1 844823 tonnes en 1995). En1996, les produits pétrol iers rentrant dans legroupe des principales prestat ions de I 'OCTRA, leur poids dans lechiffre d'affaires de la société passe de O,7o/o (160,40 millions de francsCFA) en 1995 à 4,5o/o (997 ,88 mil l ions de francs CFA) en 1996.
La baisse du trafic grumier affecte considérablement le chiffre d'af-faires de I'OCTRA. Malgré les efforts de la direction de cette société,visant à diversif ier la gamme des prestat ions l iées au chemin de feç letotal des recettes de l 'OCTRA s'élève à 21,826 mil l iards de francs CFA
en 1996, ce qui représente une faible augmentation par rapport à l 'an-
née précédente (+1,8 %).
L'évolut ion de la valeur ajoutée depuis 1994 met en évidence lesréelles potentialités dont regorge la branche des transports ferroviaires.
En 1994 et 1995, alors que le chif fre d'affaires du principal exploitant du
chemin de fer augftnentait respectivement de 29% (17,31 mil l iards de
francs CFA) eT 23/" (21,443 mil l iards de francs CFA), sa valeur ajoutée
croissait respectivement de 39% (8,24 milliards de francs CFA) et 33%(1 1 mil l iards de francs CFA). Cependant, avec la stagnation du chif fre
d'affaires à part ir de 1996, le taux de croissance de la valeur ajoutée
diminue, tout en demeurant posi t i f : *5,4o/o en 1996 (11,6 mi l l iards de
francs CFA) et *4,5o/o en 1997 (12,12'milliards de francs CFA).
1994 1995 1996 * 96/9s
Valeur ajoutée (en milliards de FCFA)
Chiffre d'affaires (en milliards de FCFA)
Rapport V.A./C.A. (en %)
8,24
17,31
48,00
11 ,00
21 ,44
51 ,30
11,60
2 1 , 8 3
53,00
5,40/o
1 ,go/o
Source: OCTRA* Estimation DGE
Activité nationale
II.5 LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS
L'activité dans le secteur BTP a été bonne en 1996. Le chiffre d'af-
faires réal isé par les principales entreprises du secteur est de 70 852 mil-
lions de francs CFA; en hausse de 26,9o/o Par raPPort à 1995 (55 825,9
mil l ions de francs CFA).
Les dif f icultés dans I 'approvisionnement en matériaux de construc-
tion (sable, ciment et gravier) perturbent énormément l'activité du sec-
teur.
Les investissements ont baissé en 1996. lls ont surtout concerné
l 'équipement et I 'achat des véhicu les.
Le secteur BTP a employê 2 679 personnes en 1996. l l faut tout de
même signaler le nombre élevé de temporaires (257 en 1996 contre 277
en 1995) .
La valeur ajoutée est de 25 764,5 mil l ions en 1996, contre 21 496,5
mil l ions en 1995, soit une hausse de 19,85o/o. Le résultat net est de 2 528
mil l ions de francs CFA en 1996.
Évolution de I' activité
Prodtrction vendue (en millions de FCFA) 1995 1996*
- l ignes d'eau, d'électr ici té et de téléphone
- travaux publics et génie civi l
- bâtiments et aménagement
lnvestissements (en millions de FCFA)
- bâtiments
- équipements
- véhicules- autres
Effectifs- permanents
- temporaires
1 4 1 0 5
28962
12759
1995
81
3031
2985
308
1995
2642
277
1 6000
42867
1 1 9 8 5
1996*
44
2604
1624
3 1 4
1996*
2679
257
Source : Colas, Vibec, Dragages, Socoba, Sitram, iobea, Sogec, Seteg, Enelec*Estimations **Prévisions
Activité nationale
II .6 LE COMMERCE
Regroupement d'entreprises qui achètent pour revendre en l 'état, lesecteur commerce peut être subdivisé en guatre sous groupes: le com-merce général , le commerce des produi ts pharmaceut iques, le com-merce des produi ts pétrol iers et le commerce des automobi les.
Le commerce général
Ce type d'act iv i té est exercé par des entrepr ises spécial isées dans lavente de d ivers b iens (a l imenta t ion , hab i l lement , qu inca i l le r ie , cosmé-t i q u e . . . ) .
Pour I 'année 1996, le chi f f re d 'af fa i res agrégé du commerce généralest de 257 955 mi l l ions de francs CFA contre 251 752 mi l l ions de francsCFA en 1995, soi t un accroissement de 2,467". Cette croissance duchi f f re d 'af fa i res s 'expl ique par I 'augmentat ion générale des pr ix, qui aindui t une réduct ion considérable du pouvoir d 'achat des ménages ( lessalaires étant restés stables).
Cette fa ib le croissance de l 'act iv i té n 'a pas favor isé la repr ise de l 'em-ploi . En ef fet , s i tué à environ 1275 personnes en 1995, le nombre d'em-ployés est passé à 1 243 personnes en 1996.
L' invest issement a suiv i une courbe ascendante. Son niveau étant de4617 mi l l ions de francs CFA en 1996 contre 2683,3 mi l l ions de francsCFA pour I 'année précédente, soi t une augmentat ion de 72,06o/" . 52o/"de ces invest issements ont été consacrés à l 'acquis i t ion de nouveauxéquipements, 30% aux nouvel les construct ion, 4o/o à l 'acquis i t ion devéhicules et le reste est le fa i t des autres immobi l isat ions.
Evo lu t ion du ch i f f re d 'a f f a i res du commerceg é n é r a l
II
q)
c
at,co
Ec
tlJ
27s000
?70000
26s000
260000
255000
250000
245000
240000
Activité nationale
Le commerce des produits pharmaceutiques
Situé autour de 13483 mil l ions de francs CFA en 1995,le chif fre d'af-faires des produits pharmaceutiques est passé à 14000 mil l ions de francsCFA en 1996, so i t une augmentat ion de 3,8%.
Les effect i fs dans la branche des produits pharmaceutiques ont bais-sé de 0,55"/" en 1996.
Le commerce des produits pétroliers
La vente des produits pétroliers est assurée par quatre sociétés (Pizzo Shel l , Tota l F ina, El f , Mobi l Oi l )organisées au sein du Groupementdes Professionnels du Pétrole (G.P.P). Au cours de I 'exercice 1996, cetteactivi té a généré un chif fre d'affaires de 88 148,1 mil l ions de francs CFAcontre 82 353,7 mil l ions de francs CFA en 1995, soit un accroissementde 7 ,O4o/".
L'augmentation du chif fre d'affaires s'expl ique par :
I la mise en oeuvre du programme d'entret ien;
I le développement du programme de forage;
I I ' intensif icat ion des activi tés forestières.
Le nombre d'employés est passé de 248 personnes en 1995 à 252personnes au 31 décembre 1996, so i t une augmentat ion de 1,6" / "
L'effort d'équipement en nouvelles structures de distr ibution amorcédepuis 1994 s'est poursuivi. Le G.P.P a investi 2 889 mil l ions de francsCFA en 1996, contre 2 480,5 mil l ions de francs C.F.A en 1995, soit unehausse de I 'ordre de 16,57".
Le commerce des véhicules
La vente des véhicules a connu une croissance remarquable. Lenombre des véhicules neufs vendus ( toutes marques confondues) s 'estélevé à 2 937 en 1996, contre 2 43i pour l 'année antér ieure, soi t uneaugmentat ion de 20,87".
E v o l u t i o n d e s v e n t e s d e s p r o d u i t s p é t r o l i e r s
(f'
oLL
c)E
tt)co
Èq)
90000
Ssooo
80000
75000
70000
Activité nationale
Cette expansion du marché de I 'automobi le s 'expl ique en grandepart ie par des raisons électorales. En ef fet , p lusieurs élect ions ont eu l ieuen 1996 e t on t condu i t I 'E ta t gabona is à acheter de nombreux véh icu lespour leur bon dérou lement .
Au cours de I 'anné e 1996, le commerce des au tomobi les a employé300 personnes contre 227 pour I 'année précédente, soi t un taux decroissance de 32,157".
Évolution des ventes des automobiles en volume
II.7 VHOTELLERIE . RESTAURATION - TOURISME
Comme en 1995, la capaci té tour ist ique et hôtel ière en 1996 com-prend :
- p lus de 100 hôtels dont 12 appart iennent à l 'Etat (cet te of f re exclutles hébergements pr ivés de <type tradi t ionnels>) ;
- de nombreux restaurants, snack-bars, n ight-c lubs,- des agences de voyages, des centres de loisirs, des sites et réserves
tour ist iques.
11.7.1 EHoTeLLERIE ET LA REsTAURATIoN
L'hôtel ler ieLe parc hôtel ier est composé :- d 'hôtels de classe internat ionale, gérés par des chaînes internat ionales ;- des établ issements pr ivés et publ ics généralement de faible capaci té.
Les hôtels de classe internat ionale
En 1996, le secteur hôtel ier semble entrer enf in dans une nouvel lephase de croissance. Dans l 'ensemble, les c inq p_r incipaux hôtels du
Pays ont atteint un niveau d'activité significatif. Le chiffre d'affaires
Marques 1994 1995 1996 Type 1994 1995 1996
Toyota
Mitsubishi
Peugeot
Renaul t
Nissan
lsuzu
Kia
Mercedes
6747541 8 567
2472035358
7 1 01461 6 884
14632s987 1
9 1 57291792001 8 32381 3 149
Tourisme
Utilitaires
Porteurs
Tracteurs
Bus
4X4
71927313465
1411044
s983 1 91 8 854
1 8 81 084
65051620348
2401280
Total 2376 2431 2937
Source :URAI
Activité nationale
consol idé a été de l 'ordre de 10,327 mi l l iards de francs cFA en 1996
cont re 8 ,116 mi l l ia rds de f rancs CFA en 1995, so i t une hausse de
27 ,24"/o. Paral lè lement, le taux d 'occupat ion s 'est établ i en moyenne à
53,5% en 1996 contre 45,Byo I 'année précédente, dépassant ainsi la
bar re de 50% ( taux jamais a t te in t depu is B ans) '
Ces résul tats bien qu'encourageants ne ref lètent pas la s i tuat ion réel-
le du secteur. En l 'absence d'une stratégie de développement tour is-
t ioue b ien dé f in ie e t opéra t ionne l le , ce t te embel l ie ne devra i t pas ê t re
perçue comme le re f le t d 'une que lconque re lance durab le des ac t iv i tés
des-grands hôtels du fai t qu'el le est due en grande part ie à la tenue des
mani fes ta t ions ponc tue l les (sémina i res , con férences in te rna t iona les ,
man i fes ta t ions cu l tu re l les . . . ) .
Le personne l es t passé de 785 Personnes en 1995 à 598 personnes
en 1996, soi t une diminut ion de 23,82"/o due à la fermeture de certaines
un i tés .
Les petits établissements
LES RELAIS MULÉBI
Appar tenant à l 'E ta t , les quat re Re la is Mu léb i on t une capac i té
moyenne d 'hébergement de 20 à 70 chambres e t emplo ien t 55 per -
sonnes. En 1996, i ls ont af f iché un taux d 'occupat ion moyen très fa ib le
(19 ,73" /o ) , en deçà du seu i l de ren tab i l i té , à l ' except ion de I 'hô te l du
Mont Boudinga, qui a at te int un taux d 'occupat ion de 42,437" ' Le pr ix
moyen des chambres n 'a pas changé en 1996. l l var ie se lon leur loca l i -
sat ion de 8.273 francs CFA à 17.633 francs CFA'
LA PETITE HÔTELLERIE
L'act iv i té de la pet i te hôtel ler ie s 'est quelque peu amél iorée avec le
renchér issement des prestat ions des grands hôtels. La c l ientèle qui f ré-
quentai t les grands hôtels se déverse de plus en plus vers ces pet i tes
un i tés générà lement de fa ib le capac i té . L 'on observe depu is 1988 leur
émergence à Librevi l le et Port-Gent i l .
La Restauration
On dist ingue deux softes d 'opérateurs :
. les restaurants l iées à I 'act iv i té hôtel ière
. les restaurants indépendants
Malgré la concurrence des restaurants indépendants, la restaurat ion
a contr ibué à hauteur de 38,22 7o au chi f f re d 'af fa i res des grandes uni-
tés hô te l iè res en 1996 cont re 34 ,87" en 1995, so i t une hausse de 1O%.
Cette bonne act iv i té de la restaurat ion s 'observe également dans les
pet i tes uni tés tant dans le secteur formel que dans le secteur informel,
et s 'expl ique entre autres par la destructurat ion du transpoft urbain qui
ob l ige les sa la r iés à se res taurer non lo in de leurs l ieux de t rava i l .
Activité nationale
11.7.2 Le rounrsME Er LEs LorsrRsLe Gabon dispose de produi ts tour ist iques at t ract i fs, mais i l ne se
développe qu'un tour isme d'af fa i res auquel s 'a joute un fort t raf ic f i l iaux.
La structure tour ist ique nat ionale comprend en 1996 :- 5 agences de voyages et de tour isme (Delmas voyages, Eurafr ique
voyages, Gabon contacts, Gabon voyages, Mistral voyages) ;- des centres de lo is i rs (Jardins de la Peyr ie, des plages, la Pointe
Den is , Ekwata lo is i r . . . ) ;- 7 tours opérateurs et 4 réceptifs ;- des s i tes et réserves tour ist iques ( lguela, Olendé, Sainte-Anne, la
Lopé, Wonga-wongué. . . ) .
Actuel lement, la durée moyenne des séjours des tour istes demeuretrès courte environ 2,5 jours du fai t que ce secteur n 'est pas encore opé-ra t ionne l .
Dans le cadre de la relance des act iv i tés tour ist iques, i l s 'est amorcéune certaine concertat ion depuis 1994 visant à :
- mettre en valeur et gérer les s i tes tour ist iques ;- valor iser les atouts cul turels et les act iv i tés de tour isme ;- mettre un accent sur la promot ion et la commercial isat ion ;- réhabi l i ter les structures hôtel ières et d 'hébergements ;- former le personnel ;- adapter le cadre inst i tut ionnel .
Le tour isme devrai t const i tuer l 'un des axes d 'une future pol i t iqueéconomique na t iona le dans la mesure où i l génère des dev ises impor -
tantes.
II.8 LES AUTRES SERVICES
Le secteur des autres services se caractér ise par une grande diversi-
té des act iv i tés. l l est étroi tement l ié à l 'act iv i té 9énérale.
Son poids dans le Produi t intér ieur brut a été de O,97"/" en 1995 et
de 0,827" en 1996. Le tableau ci-après retrace son évolut ion :
" estimations DGE
En 1996, le secteur a enregistré une hausse moyenne annuel le de
9,487o de son chi f f re d 'af fa i res Par raPPort à 1995. Cette embel l ie est
en millions de FCFA 1994 1995 1996* %
Chiffre d'affaires
Valeur ajoutée
Emplois (nombre)
lnvestissements
42971
21990
3888
2648
46439
24800
4154
5474
50843
24180
4549
5987,5
9,50/o
-2,50/o
9,50/o
9,4%
Aaivité nationale
due aux performances enregistrées par les 'branches considérées
comme motr ices, notamment lés services rendus aux entrepr ises. Sur la
même période, la valeur ajoutée par contre a baissé de 2,5"/" du fait du
renchér issement de certaines consommations intermédiaires (produi ts
informat iques) occasionné par la dévaluat ion intervenue en 1994'
Le nombre d'emplois dans le secteur des services a connu une évo-
lut ion appréciable ; i l a augmenté de 9,57" en moyenne en 1996 com-
parat ivement à 1995. En 1996,395 emplois ont été créés.
Les invest issements globaux se maint iennent à un bon niveau et
enregistrent une hausse de 9,38% au cours de la même pér iode'
11.8.1 LEs SERvlcEs RENDUs AUX PRnrlculleRs
Les services rendus aux particuliers touchent les domaines très variés.
l ls regroupent les services sani ta i res et d 'assainissement, les services
médi laux et dentaires, les sal les de spectacles et de lo is i rs, les salons de
coiffures et instituts de beauté, la radiodiffusion et télfvision, les studios
photographiques, etc.
En 1996, l 'act iv i té a stagné, le chi f f re d 'af fa i res n 'a enregistré que
0,33% d'augmentat ion par rapPort à l 'année précédente. Cette stagna-
t ion peut s 'éxpl iquer par la précar i té d 'un marché faible et la dégrada-
t ion permanente 'de i 'emplo i , a ins i que le recent rage des beso ins de
consommation des PoPulat ions.
Les Services de RéParation
Les services de réparat ion concernent l 'act iv i té de réparat ion auto-
mobi le par des garages et atel iers de tai l le var iable. Une grande part ie
des ent iepr ises àe cette branche opèrent dans I ' informel.
Les uni tés organisées présentent une bonne santé. En 1996,I 'act iv i -
té est en hausse de 10% par rappoft à 1995, mais ce taux de croissance
reste néanmoins plus fa ib le que celui enregistrée en 1995 par rapport à
1994 (29,6"/").
Ces performances restent plus l iées aux ef fets mécaniques de la
dévaluation qui renchérit les prix des pièces détachées qu'à. un accrois-
sement du volume des prestat ions. l l importe de relever que les impayés
const i tuent une entrave à l 'act iv i té '
11.8.2 Les SenvtcEs RENDUs AUX Erurnepntsrs
Ce sont les services comptables et jur id iques, les services informa-
tiques, les services d'expertise, de contrôle et bureaux d'études et les
autres serytces.
Globalement, la branche a af f iché des résul tats encourageants. Le
chi f f re d 'af fa i res a augmenté de 1O% en 1996 Par raPPort à 1995' Les
investissements et les emplois ont augmenté respectivement de 41,6o/"
et 57o.
Activité nationale
Les Services Comptables et Juridiquesl ls ont comme act iv i té : la tenue de la comptabi l i té, l ,expert ise, la
comptabi l i té-audi t , la révis ion des comptes et le commissar iat aux comptes.La demande en consei l management et audi t évolue favorablement
tant dans le secteur publ ic que dans le secteur pr ivé. Mais cet te évolu-t ion ne se manifeste pas vér i tablement dans les comptes des entrepr isespuisque le chi f f re d 'af fa i res de cel les-ci n 'évolue que de g,g % enmoyenne de 1992 à 1995. La valeur ajoutée croît de 1%. Les effectifsbaissent de 0,7"/o.
Depuis 1990, les cabinets locaux subissent la concurrence des cabi-nets étrangers. Ainsi, les audits et autres études de restructuration rela-t ives aux opérat ions de pr ivat isat ion lancées depuis 1993 leur échap-pent au prof i t de ces derniers.
En 1996, les entrepr ises de la branche ont enregistré des résul tatssatisfaisants.
Les Services Informatiques
Le marché de I ' informat ique est représenté par un nombre relat ive-ment important de sociétés dont les activités concernent la vente dematér ie ls in fo rmat iques , la ma in tenance, la fo rmat ion , le conse i l , I ' i ngé-nier ie, le développement de logic ie ls spéci f iques, etc.
La demande en besoins informat iques évolue favorablement depuis1992. La r igueur des af fa i res, la modernisat ion de la gest ion des entre-pr ises et des services de l 'administrat ion sont à l 'or ig ine de cette crois-sance.
Les services d'Expertise, de contrôle et Bureaux d'étudesLa cr ise observée dans le secteur du bât iment depuis une décennie
s'est répercutée sur la branche qui se trouve être à la fois en amont eten aval de cette activité.
En 1996, l 'ac t i v i té a gagné que lques po in ts g râce aux grands t ravauxd'aménagement du réseau rout ier .
Les Autres Services
Les pr incipales prestat ions dans cette catégor ie sont la locat ion dupersonnel ( le gardiennage-survei l lance), la sécur i té, la locat ion desmatér ie ls, et e l les s 'adressent généralement aux sociétés pétrol ières.Cette sous branche se caractér ise par un taux élevé de créat ion et dedispar i t ion des entrepr ises.
Au cours de la pér iode al lant de 1994 à 1996, la valeur ajoutée, lesinvestissements et les effectifs ont atteint en moyenne des taux de crois-sance respectifs de 4,17", 47,2o/o et3,3o/o.
Activité nationale
En 1996, le niveau d'act iv i té devrai t at te indre celui de 1995, avec une
tendance à I 'amél io ra t ion des résu l ta ts .
11.8.3 Les senvrcEs rMMoBrLtERs
La Société Nat ionale lmmobi l ière
Soc ié té anonyme d 'économie mix te , e l le es t née en Janv ie r 1976 dela fusion de l 'Off ice Nat ional de l 'Habi tat et de la Société Gabonaised 'Aménagement e t d 'Equ ipement lmmobi l iè re .
Actuel lement, l 'act iv i té de la SNI se l imi te au programme deconstruct ion et à la gest ion de ses logements.
En 1996, le chi f f re d 'af fa i res a augmenté de 4,53"/" comparat ivementà l 'année précédente tandis que la valeur ajoutée a enregistré une bais-se de l 'ordre de -9% au cours de la même pér iode.
Les effectifs sont restés stables au cours de ces deux dernièresannées.
Par ai l leurs, en l 'absence d'une stratégie cohérente en mat ière de l 'ha-bi tat , la demande en logement reste soutenue. La SNI n 'a réal isé aucuneconstruction en 1996 et dispose de nombreux dossiers insatisfaits.
Face à la fa ib lesse de l 'of f re, i l paraî t nécessaire d 'entreprendre à t ra-vers le terr i to i re nat ional un vaste programme de construct ion de loge-ments et d 'aménagement des parcel les pour favor iser l 'habi tat social etsat isfaire les acheteurs potent ie ls en nombre de plus en plus croissant.
11.8.4 lupnrveRtE, pREssE ET Éorloru
11.8.4.1 l rupRlrueRle
On dist ingue trois catégor ies d 'entrepr ises :- des imprimeries de tai l le moyenne str ictement pr ivées ou apparte-
nant à des communautés rel ig ieuses ;- des imprimeries intégrées appaftenant à des administrat ions;- Mult ipress qui réal ise plus de la moit ié du chi f f re d 'af fa i res de la
branche.
Globalement en 1996, l 'act iv i té des imprimeries s 'est or ientée à lahausse. Le chi f f re d 'af fa i res a connu une augmentat ion d 'environ 10"/opar rapport à l 'année précédente. Cette embel l ie provient surtout desélect ions.
11.8.4.2 Pnesse Er EDmoN
l-ac t iv i té a connu une embel l ie indén iab le en 1996 par rappor t à1995. Cette évolut ion encourageante résul terai t essent ie l lement de larubr ique presse qui réal ise plus de la moit ié du chi f f re d 'af fa i res.
Activité nationafe
II.9 LA PRODUCTION ET LA DISTRIBUT]ON D'EAUET D'ELECTRICITE
La production d'eau et d'électricité est assuré par la Sociétéd'Energie et d'eau du Gabon (S.E.E.G.). El le est unique dans le secteuret agit en quali té de concessionnaire pour la gestion exclusive de cesactivi tés sur l 'ensemble du terr i toire.
La production
Contrairement à l 'année 1995 où la hausse était de 6,7o/o, la produc-t ion d'électr ici té a connu cette année une faible hausse de 1,56 % (1040Gwh en 1996 contre 1024 Gwh en 1995) due aux indisponibi l i tés l iées àla réhabil i tat ion des groupes de kinguélé. De même, la production d'eauen 1996 a connu une légère hausse de 1,3 o/o, pâr rapport a l'année pré-cédente (41,6 mil l ions m3 en 1996 contre 40,3 mil l ions m3 en 1995). Lescapacités d'util isations d'électricité et d'eau sont respectivement de1758 Gwh et de 68,4 mil l ions m3, leurs taux d'ut i l isat ion en 1996, ont étérespectivement de 59 o/o eTde717" , soit une stagnation pour l 'électr ici-té et une hausse de deux points pour l 'eau par rapport à l 'année 1995.
La consommation
La consommation de l 'électr ici té est principalement concentrée dansles provinces industr iel les du pays à savoir l 'Estuaire, le Haut-Ogooué etl'Ogooué-Maritime. En 1 996,le ratio ventes/production a été en baissede 21 points par rapport à l 'année 1995.
Les ventes
Les ventes d'électricité et d'eau en 1996 ont enregistré une hausserespective de 11 ,95"/o et de 13,717" par rapport à l'année 1995. Elles ontété pour l 'électr ici té de 871 Gwh en 1996 contre 778 Gwh en 1995, etpour l 'eau 34 millions m3 en 1996 contre 29,9 millions de m3 en 1995.Cette amélioration des ventes est le résultat des actions conduites envue de la réduction des pertes techniques (défaillances de relevés,fraudes, déversement de réservoirs).
Les prix
Dans l'ensemble en 1996, les prix moyen sont en hausse de 7 ,62 % pourl'eau et en baisse de 1,24 7o pour l'électricité par rapport à l'année 1995(347 ,029 FCFA/m3 en 1996 contre 322,44 FCFA/m3 en 1995 et 58,08 FCFA/kwhen 1996 contre 58,8 FCFA/kwh en 1995). Cette évolution s'explique par:
la mise en cohérence des prix moyens grâce à la mise en place d'unebase de données permettant d'ajuster le chiffre d'affaires comptable auxrecettes et aux consommations,
Aaivité nationale
la hausse des consommations moyennes par abonnement en électr i -
c i té et en eau,
la structure actuelle des tarifs dégressifs en basse tension et progres-
si fs en eau,
la tendance des cl ients moyenne tension à surest imer leurs besoins
en puissance.
Les investissements
En 1996, les invest issements ont considérablement augmenté. l ls
sont passés de 4,408 mi l l iards de francs CFA en 1995 à 13,620 mi l l iards
de francs cFA en 1996, soi t une hausse de 208,98%. ces invest isse-
ments ont été essent ie l lement consacréS au renouvel lement ' au main-
t ien des moyens de product ion en électr ic i té et en eau, à l 'é lectr i f icat ion
et l ,adduct ion d 'eau des centres de I ' intér ieur du pays-
Les effectifs
Les effectifs de la société sont passés de 1636 Personnes en 1995 à
1559 personnes en 1996, soi t une baisse de 4,71 y" Par raPPort à l 'an-
née 1995. La masse salar ia le quant à el le a enregistré une légère haus-
se de 3,39 7o par rapPort à l 'année 1995 due aux départs tardi fs des
agents préretrai tés et au gl issement normal des salaires (avancements,
promot ion).
Situation financière
En 1996, le chi f f re d 'af fa i res et la valeur ajoutée ont été en hausse
respect ivement de 12,37 7o et 19,56 o/o par rapport à l 'année 1995'
Après l 'ef fondrement des résul tats nets enregistré en 1994 eI en 1995'
le résul tat net de la société en 1996 a été de 1,55 mi l l iards de francs
CFA.
* y compris les autres prestations de services
Source : SEEG
13,3 0/o
16,4 %
12,4 0/"
19,5 0/"
209 %
1,5 0/o
3,2 0/o
- 4,7 70
51 86011 34362 39s42 41913 620
1 04041,6
1 559
45 7829 744
55 52635 4784 408
1 02440,3
1 636
38 7859 1 6 7
49 23329 960
1 533
96037,9
1 679
Ventes d 'électricité
ventes d'eau
Chiffre d'affaires *
Valeur ajoutée
lnvestissements
Production en volume
Production d'électricité
Production d'eau (1000 m3)
Effeaifs
Activité nationale
II. 1 O TELECOMMUNICATIONSLe secteur des télécommunicat ions au Gabon est porteur de crois-
sance. l l semble cependant que les performances réal isées par les socié-tés de télécommunicat ions, b ien qu'encourageantes, ne sont pas à lamesure de leurs potentialités. Deux sociétés réalisent un peu plus de83% du chi f f re d 'af fa i res de l 'ensemble du secteur. l l s 'agi t de :
- I 'OPT (of f ice des postes et té lécommunicat ions), ayant comme act i -vité la poste, la caisse d'épargne postale, l 'express messagerie et la ges-t ion des services du téléphone ;
- TR2 (Techniques représentations radio), spécialiste de la radio com-munica t ion .
En 1996, le chi f f re d 'af fa i re augmente de 2,60/o.
en millions de FCFA 1994 1995 1996Chiffre d'affaires 45700,6 5 0 1 1 0 51420source : OPT. TR2
Ce faible taux s 'expl ique pr incipalement par la contract ion des act i -vités de l 'oPT. Les recettes générées par les services de poste de cettesociété sont passées de 1,5 mi l l iards de Fcfa en 1995 à 1 ,4 mi l l iards deFcfa en 1996, soi t une baisse de 6,6"/o. Cel les des services du téléphoneaugmentent de 5,57" en 1996. La méforme constatée au niveau des ser-v ices de la té léphonie s 'expl ique par la fa ib le augmentat ion du nombred'abonnés, qui dépend de la capaci té des équipements el le mêmefaible Par rapport à la demande. Le réseau téléphonique de Librevi l leest t rès saturé, surtout au niveau du cel lu la i re.
Nombre d'abonnés et Equipements de I'OPT
Source : OPT
" Prévisions
Pour l 'année 1996, la valeur ajoutée des entrepr ises croî t de 3,9o/o.Elle est de 36,370 mill iards de Fcfa en 1996 contre 35,O02 mill iards deFcfa en 1995.
Les act iv i tés des entrepr ises ne sont pas génératr ices d 'emplois; leurseffectifs augmentent de 1 ,9o/o en 1996,leurs frais de personnel semblent
1994 1995 1996
Nombre des abonnés
Téléphone ordinaire
Cellulaire
Nombre de l ignes
Téléphone ordinaire
Cellulaire
32900300002900
ss0004500010000
40500340006500
6s000500001 5000
420003s0007000
6s000500001 s000
Activité nationale
être maîtrisés même s'i ls croissent
personnel dans la valeur ajoutée
v e m e n t e n 1 9 9 5 e I 1 9 9 6 .
Pri ncipaux indicateurs
En millions de FCFA 1994 1995 1996 *
Valeur ajoutée
Frais de personnel
lnvestissementsRésultatsEffectifs (nombre)
317021401 56279-121
2030
35002144788279
-89
2 1 1 7
363701494610939391,67
2158
Source : OPT, TR2*Estimations
II.11 LES INSTITUTIONS FINANCIERES
Elles se comPosent des Banques Créatr ices de monnaie (BCM :
banques commerciales), des Autres lnstitutions Bancaires Eligibles au
ref inancement de la BEAC (AIBE : banques de développement) , des
Autres lnst i tut ions Bancaires non El ig ib les (AIBN : Caisse Nat ionale
d'Epargne), Les Inst i tut ions Bancaires en Liquidat ion ( lBU et des
lnst i tut ions Financières non Bancaires ( IFNB : Etabl issements Financiers
et Compagnies d 'Assurances et Réassurances du Gabon).
LeS SnNIOUES COMMERCIALES ET DE DÉVELOPPEMENT
La conjoncture observée depuis la f in de l 'année 1995 a été marquée
à la fo is par un faible niveau de demande de crédi ts et une act iv i té
presque stagnante. On a observé un manque de gros invest issements
dans les secteurs porteurs comme le bois et le pétrole. Cette situation a
eu pour conséquence une sur l iquidi té des établ issements de crédi t au
premier semestre aggravée par les remboursements des emprunts ante-
rieurs. Au second semestre on a noté une légère évolution de la situa-
t ion avec la repr ise des crédi ts et le tassement du niveau des dépôts.
Les ressources
En 1996, l 'act iv i té des établ issements bancaires s 'est caractér isé en
terme de ressources Par une augmentation de plus de 14"/" des dépôts
par rapport à leur niveau de décembre 1995, se chi f f rant à 322,6 mi l -
i iards. 'Sur l 'ensemble de ces dépôts 93,55"/" sont pr ivés eT 6,45"/o
publ ics. l -augmentat ion a été essent ie l lement due à la croissance de'17,86"/o
des dépôts privés alors que ceux de l 'Etat baissent de 3,39%'
Le total des fonds propres des banques créatrices de monnaies a
enregistré une baisse de 7,25o/o de décembre 1995 à décembre 1996
s'établ issant à 124,8 mi l l iards.
de 3,27"serait de
en 1996. La part des frais de41,36"/" et 41 ,Q9o/o resPecti-
Activité nationale
Les banquee commerciales ont connu une situation de forte surliqui-dité au premierÊ€rnos$e 1996à carrse du faibleniveau de la demandede crédits, par rnaûque de proiets bancables, €t des rernboursementsantici6És des crédiæ. antérieurs {notarnment des sociétés petrolieres,suite au rapatriement partiel de leurs ressources précédemment déte-nues à I'extérieur). Cette situation a comrnencé à s'améliorer au secondsemestre grâce à une legèr€ reprise du niveau des crédits distribués.
Par contre au niveau des banques de développement, les ressourcessontdemerrés insuffisantes au regard des missions qui leurs sont dévo-lues. En effet, la BGD, CREFOGA et la BNCR ont eu du mal à faire faceaux attentes, compte tenu de leurs ressources réduites.
Ler emplois
Uencours total des crâCits distribués par les établissements bancairess'estétabl i t à 383,7 mil l iards de francs en 1996, en diminution de 2,74o/opar rapport à leur niveau de l'année précédente. Sur ce montant,43,14% profite à l'Etat alors que 56,860/o reprêsente des crédits au sec-teur privé. La baisse globale constatée provient du repli des créditsaccordés par les banques commerciales (-5,35%) malgré une légèrereprise observée au second semestre. Au niveau des banques de déve-loppement par contre, on a enregistré une croissance de 20,12o/".
l-ensemble des utilisations de crédits bancaires recensés à la centraledes risques s'est établit à 437 122 millions en décembre 1996, en baissede -2,95"/" par rapport au niveau enregistré en décembre 1995. Sur cemontant, les crédits à moyen et long terme sont restés les plus importantsavec 55,596, contre 44,57" des crédits à court terme. Cette répartitionmontre la diminution de la part des crédits à moyen et long terme, ce quilaisse supposer un moins bon f inancement de l 'économie (f inancementdes investissements). En effet, en 1995 les crédits à moyen et long termereprésentaient 60,35"/" contre 39.65"/" aux crédits à court terme.
Evolut ion de la répar t i t ion des crédi tspar te rmes
80e660964W6?wo096
Activité nationale
L'évolut ion des dépôts et des crédi ts observée aussi b ien au niveau
des banques créatr ices de monnaie que de la Banque Centrale, ont
déterminé le niveau de l iquidi té des di f férents établ issements. Ainsi , au
premier semestre, on a observé une très for te sur l iquidi té au niveau sec-
tor ie l . Au second semestre, la repr ise des crédi ts et la fa ib le évolut ion de
I 'encours de dépôts ont permis d 'observer une baisse du niveau de
l iqu id i té . Cec i exp l ique pourquo i les banques c réa t r i ces de monna ies
ont eu nettement moins recours au ref inancement de la BEAC que l 'an-
née précédente (748 mi l l ions de francs en 1996 contre 3,7 mi l l iards def rancs en 1995) .
La rentabilité
Globalement, le secteur a af f iché un résul tat provisoire posi t i f de10.418 mi l l ions de francs en 1996, en baisse de 14,8o/" par rapport aurésul tat de l 'année antér ieure. La valeur ajoutée du secteur a enregistréune légère ba isse de 0 ,53% en 1996 (qu i se décompose en un rep l i de2,33"/" pour les banques commerciales, et une croissance de 11,827"pour les banques de développement) . Ceci s 'est t radui t par une chutede 217" du résul tat des banques commerciales par rapport à son niveaude l 'année précédente a lo rs que ce lu i des banques de déve loppementa augmenté de 27%.
Ces résul tats sont réal isés pour une très grande part avec les secteursdu pétrole et du commerce général qui sont apparus comme étant lesplus intéressants du point de vue rentabi l i té et sécur i té (y compris pourles banques de déve loppement ) .
ExÉcuroN DU PRoJET FODEXLe projet FODEX était prévu pour être clôturé en décembre 1997 et
ava i t pourob jec t i f la c réa t ion de 200 PME/PMl d 'un coût moyen de 150mi l l ions de FCFA.
En novembre 1996, un rappor t réd igé à la demande de l 'admin is t ra -teur de cet organisme fai t ressort i r les informat ions suivantes :
Evolut ion des dépôts et crédi ts des BCM
I
1994
o)E 5009 , ' 4 0 0Ë : 3 o o=s2ooE ' r
100
c 0o)
1 995
r Dépôts E Crédits
1 996
Activité nationale
le FODEX a refinanc é 298 projets avec un coût d'investissement situé
entre 900 000 FCFA et 15 mil l ions de FCFA.
5,186 mil l iards de FCFA ont été décaissé dont 2,154 mil l iards(41,5%) pour les micro-projets et3,032 mil l iards (58,5%) Pour les PME.
Sur les 298 projets refinancés, il n'y a que 9 projets qui atteignent un
coût d' investissement de 100 mil l ions de fcfa.
L'essentiel des engagements est réal isé par l ' intermédiaire des
banques de développement (BGD et BNCR), les performances des
bangues commerciales étant marginales (BlClG, BGFI et UGB total isent10 projets). Paradoxalement, cette situation s'explique en partie par ladisponibi l i té des banques de développement à soutenir les micro-pro-jets, tandis que les banques commerciales part icipantes attendent desprojets d'une certaine dimension, avec des potential i tés de rentabi l i té.
L'analyse des déblocages par secteur montre que c'est le secteur tertiairequi réal ise le taux le plus élevé en recevant 50% des 5,186 mil l iards de FCFA.
Les ÉrneLrssEMENTs FTNANcTERS
Jusqu'en 1995, les principaux domaines d' intervention des établ isse-ments f inanciers étaient le crédit automobile et le crédit-bai l immobil ier.
Aujourd'hui, ce secteur s'est élargi pour certains établ issements aucrédit petit équipement.
Les établ issements f inanciers ont connu une activi té plutôt stable en1996, du fait de la forte concurrence subie sur le marché de l 'automobile.
Interdits d'accès au refinancement de la BEAC, les établissementsf inanciers se sont massivement tournés vers les banques commercialesauprès desquelles ils se sont endettés pour environ 12,4 milliards. Cecia porté le total des ressources à 16,3 milliards en 1996 (dont 767" d'em-prunts et 24o/o de fonds propres), contre 9,7 milliards en 1995. Cetteforte croissance des ressources s'explique en grande partie par le lance-ment de l 'act ivi té < peti t équipement >.
Les emplois ont quant à eux baissé de près de 10 mil l iards en pas-sant de 26,4 milliards en 1995 à 16,1 milliards. Cette évolution s'ex-pl ique par l 'atonie de la demande qui serait l iée à un certain attentismede la part des investisseurs.
Les coruPAGNrEs D'lssuRRruce
Le marché gabonais de I 'assurance tourne autour de deux activi tésprincipales : I 'assurance-dommage cernée par la branche TIARDfransport, lncendie, Auto, Risques Divers) et I'assurance-vie.
Activité nationale
Pour l'ensernble des sociétés TIARD opérant au Gabon, {e rnontant
des primes Passerait de 26,5 milliar'ds en 1995 à 29,00 milliands en 1996,
soit une augmentation de 6,Q47". Cet accroissement en 1996 est impu-
table rm grande partie aux secteurs du tranryort rnaritirne et de l'asstl-
rance automobile.
La branche Vie connaîtrait une stagnation au regard de son chiffre
d'affaires qui s'établ i t à 4,18 mil l iards en 1996 contre 4,15 mil l iards, l 'an-
née précédente. Après son lancement dans les années 1980, le marché
de l'assurance vie a connu une forte croissance tant le produit étaitbien
présenté et très apprécié. Aujourd'hui, ce rnarché se trouve pratique-
ment en phase d'essoufflement, d'où la stagnation relevée plus haut'
De façon générale, on pourrait dire que le rnarché de I'assurance a
évolué à la hausse si on se réfère au chiffre d'affaires globa{ qui est de
33,2milliards en 1996 contre 31 ,6 milliards en 1995, soit un taux de crois-
sance de 5,06%.
II.12 LE PARAPUBTIC
Le parapublic est composé de sociétés d'Etat, des établissements
publics, des sociétés d'économie mixte et des sociétés à participation
iinancière publique. Au Gabon, il compte plus de quarante.entreprises,
réparties àun, tous les secteurs d'activités (transpotts, industries, ser-
vices, commerce .. .) .
L'année 1996 a été marquée par la loi sur la privatisation.votée le 10
Janvier 1996 et promulguée par le président de la république' le 13
février 1996 et l"élabor.iion par le gouvernement d'un calendrier pré-
visionnel de la mise en concession privée des services d'eau et d'élec-
tricité et de l'exploitation du chemin de fer. Le Gouvernement se Pro-
posait aussi de ir ivat iser ou de se désengager dans les mois à venir de
plu, d'rne dizalne d'entreprises. Le Programme de redressement pré-
voyait que l'on procède à des cessions d'actions dans les entreprises
dont I'Eiat détie;t 10"/o du capital, acquis dans le cadre du code des par-
t icipations.
Parmi les raisons avancées pour justifier la privatisation, il y a l'échec
des entreprises dans la production du surplus nécessaire Pour financer
leur explàitation, sachant que les subventions étatiques qui leur sont
allouées pour maintenir leurs activités épuisent les ressources gouver-
nementales.
| - Situation du Secteur
Le chiffre d,affaires du secteur était de 525 359 millions de francs CFA
en 19g5 contre 43g 97g millions de francs CFA en 1994, soit une haus-
se de 19,4"/o. Entre 1993 et 1995, le taux de croissance annuel du sec-
Activité nationale
teur est demeuré quasi constant (237" en 1994, par rappoft à 1993 et22Yo en 1995, par rappoft à 1 9941. D'une manière globale le taux decroissance rnoyen sur la période de 1986 à 1995 a été de 467o pour l'en-semble du secteur.
La valeur ajoutée du secteur passe de 128951 millions de francs CFAen 1994 à 190 224 millions de francs CFA en 1995, soit une hausse de47,5o/o.
Le résultat d'exploitation du secteur est demeuré déficitaire sur lapériode al lant de 1985 à 1995. Malgré une valeur ajoutée posit ive etcroissante entre 1994 et 1995, le résultat d'exploitation du secteur restedéfici taire, mais ce défici t s 'est réduit en 1995. l l est passé de 19 453 mil-lions de francs CFA en 1994 à 11 596 millions de francs CFA en 1995.
Ce déficit permanent du résultat d'exploitation pourrait s'expliquerpar f importance des charges de personnel. En 1995, ces charges ontreprésenté 49"A de la valeur ajoutée contre 680/o en 1994. Elles se sontéfevées à 94 130 mil l ions de francs CFA en 1995 contre 88 142 mil l ionsde francs CFA en 1994 et ce malgré une baisse des effectifs. Les effec-tifs du secteur en 1994 et 1995 s'élèvent respectivement à 15 017 et14745 personnes .
Le secteur parapublic se caractérise aussi par un niveau d'endette-ment à long terme élevé. ll est de l'ordre de 129 653 millions de francsCFA en 1995 contre 132752 millions de francs CFA en 1994, occasion-nant ainsi des charges financières importantes ; celles-ci représentent2% du chiffre d'affaires en 1994 et 1o/o en 1995.
Le coÛt des moyens mis en æuvre pèse lourdement sur les résultatsdu secteul car leur rendement et leur productivité ne sont pas toujoursà la mesure des coûts qu'ils ont occasionnés. Le rapport valeur ajoutéesur frais de personnel du secteur est passé de 1,46 en 1994 à 2,02 en1995. Ce coefficient prouve que la main d'æuvre coûte cher aux entre-prises. Car pour un franc de rémunération du personnel la valeur ajou-tée créée n'est que de 0,68 franc en 1994 et de 0,49 franc en 1995.
Le déficit chronique du résultat d'exploitation, l ' importance descharges de personnel et le lourd endettement expliquent le déficit durésultat net du secteur entre 1993 et 1994. On passe d'un déficit de 1o517 mil l ions de francs CFA en 1993 à un défici t de 35 810 mil l ions defrancs CFA en1994. En 1995 le secteur a réalisé un résultat net bénéfi-ciaire de 1 420 millions de francs CFA. L'amélioration du résultat en1995 est liée en partie, à la réduction du déficit de la SEEG et à l' im-portance du bénéfice de I'OCTRA.
Activité nationale
Résultats du secte ur ParaPublic (en millions de francs CFA)
1993 1994 1995
Chiffre d'affairesValeur ajoutéeRésultat d'exploitat ionRésultat netFrais de personnel
Dette LMT
358865136112-30089-1051783711
1 52950
439979128951-19453-3581088142
132452
536689190224-11251
1420941 30
129653
Source ; /iasses fiscales
ll- Poids du secteur
Le secteur parapubl ic a représenté en 1995, 7"/" du PIB total ; mar-
quant ainsi une légère hausse Par raPport au niveau de 1994 (6"/") , mais
sans pour autant at te indre celui de 1993 (9% du PIB). La contr ibut ion du
secteur à la format ion du produi t intér ieur brut hors pétrole en 1993,
1994 et 1995 a été respect ivement de 12,47",97" eI12%' Lorsque nous
considérons les quatorze entrepr ises les plus importantes, e l les contr i -
buent pour 3To en moyenne à la format ion du produi t intér ieur brut total
d e 1 9 9 3 à 1 9 9 5 ; e t p o u r 4 o / o e n m o y e n n e à l a f o r m a t i o n d u P I B h o r s
pétrole.
1993 1994 1995
Valeur ajoutée (en millions de FCFA)
VA/PIB total
VA/PIB hors pétrole
136112
9%
12,40/o
1 28951
6%
9o/o
190224
77o
12o/o
Les effect i fs du parapublic ont été de 20 206 Personnes en 1995 et
ont représenté 21"/" des effectifs totaux du secteur moderne (public,
privé et parapublic) contre 20 473 Personnes en 1994 et 20 520 per-
sonnes en 1993, soitz2Tode l'ensemble des effectifs. La tendance sur la
période a été une baisse progressive des effectifs du secteur parapublic'
l ls ont baissé en moyenne de 2o/osuf trois ans, baisse qui se poursuivra
certainement avec sa restructuratton. Entre 1993 et 1994 [a diminution
des effectifs du parapublic s'est répercutée sur le total des emplois' Par
contre entre 1994 et 1995 la baisse de I 'emploi dans le secteur s'est
accompagnée d 'une hausse des ef fec t i fs dans les aut res secteurs '
1993 1994 1995 variattan 95/94
Effectifs du parapublic
Total emploi
% Effectifs P.PÆotal emploi
20520
93584
21,93
20473
931 64
21,98
2020697503
20,7
-1 ,3
4,6
source: Direction Générale de la statistique et des Etudes Economiques
Activité nationale
, Le poids du secteur dans les f inances publiques est aussi marquantque dans l 'économie. Les subventions accordées aux entreprises para-publiques ont été de 353 800 mil l ions de francs CFA en 1995 contre393375 mil l ions de francs CFA en 1994, soit une diminution de 1O,1o/o.Entre 1993 et 1994 déjà, ces subventions ont baissé de 4,3yo passanta ins i de 411 213 mi l l ions de f rancs CFA en 1993 à 393 3T5mi l l ions defrancs CFA en 1994. Sur toute la période, les subventions d'équipementont représenté en moyenne 997o du total des subventions allouées ausecteur.
Subvention d'équipement et d'exploitation de 1993 à 1995 (en mrllions de frana CFA)
1993 1994 1995 94/93 9s/94
Subventions d'exploitation (Sex)
Subventions d'équipement (Seq)
Total des subventions (sub)
% Seq/total Sub
% Sex/total sub
4209
407004
411213
9 9 %
1 7 o
4334
389041
393375
gg,g"/"
1,1 0/o
2948
350852
353800
99,2 "/"
0,go/o
3o/o
-4,40/o
-4,3y"
31,ggo/o
-9,920/o
10,06%
D'une manière générale le secteur parapubl ic est déf ic i ta i re. Maislorsque l 'on fa i t une analyse par. secteur d 'act iv i té, on constate qu,en1995, les principales entreprises du secteur des transports ont réalisédes résultats positifs. C'est le cas de la SONATRAM , OPRAG, ocTRA,et de la SNAT qui est excédentaire depuis 1993. Dans les t ransport , AIRGABON a clôturé l 'année avec un résul tat déf ic i ta i re.
Dans le secteur agro-al imentaire les résul tats demeurent déf ic i ta i respour HEVEGAB, AGROGABON, stEAB, EAULECO et sosuHo en1995. l l en est de même pour les té lécommunicat ions où la TIG n'a fa i tgue réduire son déficit.
TnorsrÈue Pnnne
Grandeurs' O
lvl acro-econ0mtques
Grandeurs Macro-économigues
I
Tableau synoptique des agrégats macro-économiques
Grandeurs Unités Valeur 1996Variat. 96/95P I Bdont pétrole
Invest issement to ta l- secteur public- secteur privé
Consommation totale- publique- privée
Demande in tér ieure
Recettes budgétairesDépenses budgétairesPression fiscale
lMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa
Milliards de F.cfaMilfiards de F.cfaMilliards de F.cfa
Milliards de F.cfaMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa
Milliards de F.cfa
Milliards de F.cfaMilliards de F.cfa
o/o
2
2 77? ,61 212,7
1
1
605 ,0146,7458 ,3
416 ,0379 ,0036,7
021,2
7 7 5 , 46 6 3 , 12 6 , 5
120/o
22,30/o
7 ,80/o8Vo
7 ,70/o
8 , 68,70/o8,50/o
8,40/o
6,70/o1 ,40/o
-? ,50 /o
Masse monéta i reBalance des paiements
Milliards de F.cfaMilliards de F.cfa
408,4-148 .4
1 4,80/o-29 ,3
Commerce extér ieurBalance commercialeïaux de couvertureDegré d'ouverture
Milliards de F.cfao/o
o/o
1174 ,83 36 ,916.7
29,90/o
35,20/o- 0 , 8 %
Masse sa la r ia le- publ ique- privée et parapublioue
Milliards de F.cfaMilliards de F.cfaMilliards de F.cfa
731,8240,?491 ,6
3o/o
3o/o
3o/o
E m p l o i- publ ic- privé et parapublic- MONP
EffectifEffectifEffectifEffectif
98 449,039 442,051 062,07 944.0
1o/o-0 ,1 o/o
2o/o-2 ,7 0 /o
Prix de détai l- 125 art icles (bas rev.)
base 1QQ = juin 1 975- 155 art icles (hauts rev.)
base 100 = iu in 1972
lndice
moyen
annuel
462,8
796,?
4,40/o
4o/o
Grandeurs Macro-économiques
III. GRANDEURS MACRO-ECONOMIOUES
III.1 LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
A mi parcours du programme triennal couvrant la périod" d: Juillet
1995 à Juin 1998,1'élonàmie gabonaise a enregistré un taux de crois-
sance réel le de 3,27o, atteignant ainsi l 'object i f f ixé par le Programme
d'Ajustement Structurel (PAS)
Le PIB aux prix de 1991 en milliards de francs cFA
Source : DGSEE, DGE
Cette croissance serait due en grande partie au secteur hors pé-tt9l9
dont la valeur ajoutée a augmenté de 3,96/o en termes réels contre 3,3o/o
prévu par le fonds. Paral lèiement, la demande intérieure s'est accrue de'4,8o/o
compte tenu de la baisse considérable de l' inflation.
l l l .1 .1 Du potttr DE vuE DE L'oFFRE
La structure du PIB s'est caractérisée par la prédominance de la
branche pétrolière qui a créé plus du tiers de la richesse nationale
(43,7"/o di,u PIB) et par la contribution non négligeablg 9.:. services
i l j ,Oy"), de l 'administrat ion (8,7%) et du commerce (7,37" du PIB ).
Origine du PIB par secteur
I
1994 1995 1996 96/9s
Produit intérieur brutPIB pétrolierPIB non pétrolier
1 5 6 1 , 6551,4
1010,2
1572,0588,0984,0
1622,3592,7
1029,3
3,2%0,8%4,60/o
En milliards de F CFA 1994 1995 1996 Yo du PIB 96
Produit intérieur brutSecteur primaireAgriculture, Élevage, PêcheExpl. forestièrePétrole brutMinesSecteur secondaireIndustries agro-alimentaires, boissonslndustries des boisAutres industriesRaffinageElectricité, EauBTPRecherche, services PétroliersSecteur tertiaireTransports & télécommunicationsServ.CommerceDroits et taxes à l'imPortationServices bancaires, assurancesServ. non. march.
2326,81171,71 15 ,5395,88
911,1949,14
263,9845,4411,64
534,7
34,283,53 1 , 5
665,2133,6209,8223,683,414,8
225,88
2475,21220,3123,775,1
969,851,7
274,642,512,5
5712,635,492,g2 1 , 8
745,2129,5265,2222,4116,211,9
235,1
2772,61437,2130,873,2
1 184,348,9
304,145,61 5 , 665,413,836,598,928,4790
147,6293,4
2031 3 114,9
241,3
100 %51,8 0/o
4,7 0/o
2,6 0/o
42,7 0/"
1,8 0/o
1 1 %1,6 0/o
0,6 0/o
2,4 0/o
0,5 0/o
1,3 0/o
3,6 0/o
1 o/o
28,5 0/o
5,3 0/o
10,6 0/"
7,30/o4,7 0/"
0,6 0/o
9,7 0/o
Source; DGSEE, DGE
Grandeurs Macro-économiques
Le secteur primaire demeure ainsi le principal tremplin de l 'économie(51 ,8% du PIB contre 49,37" en 1995) devant le tert iaire (37,3"/" du PIB)et le secondaire (10,97" du PIB).
R é p a r t i t i o n s e c t o r i e l l e d u P I B e n 1 9 9 6
I secteur primaireI secteur secondaireI secteur terciairetr administrat ion
l l l .1.1 .1 Les secrEuRs EXpoRrArEURs
lls ont enregistré dans l 'ensemble une amél iorat ion de leur volumed'act iv i té en dépi t des mauvaises performances de l 'uranium.
Prof i tant de la hausse du taux de change du dol lar et du pr ix du bar i lde pétrole respectivement de 2,57o et 18,ïYo. le secteur pétrolier a portésa product ion de brut au delà du niveau réal isé en 1995, soi t 18,27 mi l -l ions de tonnes grâce au maint ien de ses invest issements en volume.
La production de manganèse s'est établie à 1 993 000 tonnes, soit49 000 tonnes de plus qu'en 1995. Du fai t du déstockage, les ventes ontatteint 2 063 000 tonnes (en hausse de 2,67") suite à une majoration de7 ,1o/o. En revanche, les exportat ions d 'uranium ont diminué de g% du fai tde la for te concurrence sur le marché internatr ional , le pr ix du minerai abaissé de 2%.
l-act iv i té s 'est sensiblement amél iorée dans la f i l ière bois avec uneproduct ion dépassant de plus de 500 ooo m' re plafond f ixé par les pou-voirs publ ics. En conséquence, les exportat ions de grumes ont aug-menté de 5,9"/" malgré la baisse légère du prix de l 'okoumé (-0,7"/o).
f f l.1.1 .2 Les AUTREs sEcrEURs D'AclvtrÉ
La vigueur des activi tés tournées vers le marché intérieur s'est pour-suivie en 1996 mais à un rythme moins soutenu qu'en iggl, s 'établ issantà 7 ,17" en termes nominaux contre 9,4o/o l 'année précédente.
L'activité est demeurée relativement soutenue dans le secteur destransports (14"/"), les services (1O,67") ainsi que dans I ' industr ie du bois. Demême, le rythme des travaux d'aménagement et d'entretien des routes aconsidérablement dopé au cours de l'année le secteur des BTp (6,6%).
G randeurs Macro-économiques
En outre, l 'on a observé un redémarrage de I'activité dans le secteurdes industries de transformation, notamment dans les agro-industries etles industries de seconde transformation avec un raffermissement de la
croissance de plus de 10 points.
lll.1 .2 Du pottur DE vuE DE t.q DEMANDE
Le regain d'activité des branches destinées à la satisfaction des
besoins internes a été en grande part ie dû à la fermeté de l ' investisse-
ment qui a cru de 5,3o/o en volume et à l'évolution notable de la consom-
mation des administrat ion s (6,1%).
Les composantes de la demande intérieure aux prix de 1991
1994 1995 1996 96/9s
Demande intérieure
Consommation totale
privée
publ ique
Investissement total
1199,8998,5618,8279,7
301,3
1253,6919,2
644,8274,4
334,4
1314,5962,3
671,2291,1
352,2
4,8 0/o
4,7 0/o
4,1 yo
6,1 0/o
5,3 o/o
ll l.1 .2.1 EtruveslssEMENT
Sous l ' impulsion des dépenses publiques, l ' investissement des entre-
prises a constitué le moteur de la croissance comme ce fut le cas en
1995.
Le secteur hors pétrole a augmenté ses investissements de 9,3ol" en
termes réels grâce notamment à I 'essor des BTP et de la f i l ière bois. Ces
investissements ont porté sur l 'acquisit ion du matériel roulant, l ' instal la-
t ion de nouvelles unités dans le cas du secteur bois (Lastourvi l le,
Francevi l le et Mayumba) et le renouvel lement des équipements '
Cependant, cette augmentation est moins forte que celle constatée en
1995 (1O,2"/o) du fait , essentiel lement, de l 'abandon progressif de l 'ex-
t ract ion de l 'uranium.
L'investissement pétrolier; pour sa part, visait à soutenir les activités
de recherche et de renouvellement d'anciens puits. Sa progression a
avoisiné 27" en volume.
Les dépenses des administrat ions en capital se sont accrues de 8,6o/"
aux prix de 1991 et concernent principalement l 'aménagement du
réseau routier ainsi que la réhabil i tat ion et la construction des infra-
structures sociales.
lll.1 .2.2 Ln corusoMMArloN
La consommation totale a enregistré une hausse de 4,6o/" en termes
réels contre 2,1o/o l 'année précédente. Plusieurs facteurs expl iquent
G randeurs Macro-économiques
cette évolution :
- d 'une part la réduct ion de plus du t iers du taux d ' inf lat ion qui estpassé de 137" en 1995 à 4,47" en 1996 paral lè lement à la hausse duvolume des salaires distr ibués (3%), et d 'autre part la créat ion de plus de3000 nouveaux emplois sur la pér iode 1994-1996, entraînant ainsi unevar iat ion réel le de la consommation des ménages d'environ 4Y" ;
- la tenue au cours de I 'année des élect ions locales, légis lat ives etsénator ia les qui a provoqué une augmentat ion du volume des dépensesdes administrat ions en biens et services de 6,17o, soi t 32 mi l l iards def rancs CFA de p lus qu 'en 1995 en va leur nomina le .
ll l.1 .2.3 ÉvolunoN DEs coMprEs DEs AGENTs ÉcoNoMtouEs
L'examen des comptes des quatre principaux secteurs inst i tut ionnels(Sociétés, Ménages, Administrat ions et Reste du monde) permet d'avoirune meil leure connaissance des déterminants de la croissance enregis-trée en 1996.
Les sociétés
1994 1995 1996 Var. 96/95
A- emplois
Consommations interméd.
Masse salariale
lmoôts indirects
Intérêts et dividendes
impôts directs
Autres transferts
FBCF (+ANAI+ANT)
Variations de stocks
909,7
327,5
259,2
140,7
185,8
1 8 1
3 1 0
35,1
1029,2
353,4
256,4
173,2
280,9
56,7
374,5
32,8
1131,4
364,6
290,2
219,8
377,9
57,6
449,4
24,5
9,9
3,2
13,2
26,9
34,5
1 , 6
20,0-25,3
B- ressources
Production
Subventions d'exploitation
Intérêts et div. reçus
Autres transferts reçus
Subventions d'équipement
2431
7,3
20,9
53,2
9,3
2590,3
6 ,1
27,2
35,4
12,3
2936,5
4,5
73,8
50,2
9,2
13,4-26,2
171 ,341,8
-25,2
C- soldes
Valeur ajoutéeExcédent brut d'exploit.
Epargne brute
Besoin de financement
1521,3
941,9
508,5
172,7
1 5 6 1 , 1
957,4
509,2
114,2
1805,1
1 154,8
623,5
158,8
1 5 , 6
20,6
22,4
39,1
Source : DGE
G randeurs Macro-économiques
La valeur ajoutée des sociétés a augmenté de 15,6"/0 du fait de la
vigueur de la product ion qui s 'est amél iorée de 13,47", soi t t ro is points
dà p lus qu 'en 1995. Para l lè lement , leur épargne bru te a connu une haus-
se substantielle de 22,4"/o en dépit de l 'évolution soutenue des impôts
directs et indirects ainsi que des intérêts et d iv idendes.
Les subvent ions d 'exploi tat ion ont accusé une baisse de 1,6 mi l l iard
de francs CFA tandis que cel les d 'équipement ont diminué de 3,1 mi l -
l iards de francs, marquant ainsi le désengagement progressi f de l 'Etat
du secteur product i f . Le besoin de f inancement des entrepr ises a cont i -
nué de croî t re et s 'est établ i à 158,8 mi l l iards de francs CFA contre 114,2
mi l l ia rds de f rancs en 1995.
Les ménages
1994 1 995 1996 Yar.96195
A- emplois
Consommations interméd.
Masse salariale
impôts indirects
Cotisations sociales
Intérêts versés
Autres transferts versés
lmpôts directs
Consommation
FBCF
A.N.T.E.
239,2
76,3
8,6
52,9
11,4
94,8
36,7
867,7
35-0,1
262,8g3,g
9,4
60,7
10,9
103,3
38,6
955,2
42,7-50
289,8
115,4
43,2
73,8
2g,g
121,2
39,5
1091,7
44,9-20,5
9,9
23,0
359,6
21,6
165,1
17,3
2,3
14,3
5,2-59,0
B- ressources
RBEI (Ex. brut expl. Mén.)
Rémunérations salariales
Prestations sociales
lntérêts et div. reçus
Autres transferts reçus
719,6
649,8
44,2
16,7
20,2
812,1
700,9
49,8
19,7
1 1
839,7
723,2
51,9
29,3
10,2
3,43,24,2
48,7-7,3
C- soldes
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitato
Epargne brute
Capacité de financement
480,4
395,5
62,9
28
549,3
446,1
58,8
66,1
550,9
392,3-148,2
-172,6
0,3- 1 2 , 1
-352,0
-361,2
Source : DGE
G randeurs Macro-économiqr,ies
Le pouvoir d 'achat des ménages s 'est sensiblement amél ioré sui te àla hausse modérée des pr ix à la consommation. Cette s i tuat ion a eupour ef fet une croissance de la consommation (14,3%) et de I ' invest is-sement (5,2%). Ces dépenses ont été essent ie l lement f inancées par lerevenu brut des entrepreneurs indiv iduels et les rémunérat ions salar ia lesqui se sont inscrits en hausse respectivement de 3,4"/" et3,27". Ce com-por tement s 'es t so ldé par une désépargne de p lus de 100 mi l l ia rds def rancs e t un beso in de f inancement de 172,6 mi l l ia rds de f rancs impu-tables aux entrepreneurs indiv iduels.
Les administrations
1994 1 995 1996 Var. 96/95
A- emplois
Consommations interméd.
Rémunérations
lmpôts indirects
Prestations sociales
Autres transferts versés
Intérêts versés
Consommation f inale
FBCF
Aides à I ' investissement
127,3
225,4
0
35,2
29,9
150,2
345,1
138,3
10,6
123,5
234,6
0
42
32,4
1 5 5 , 1
348,8
135,8
6,2
141,9
242,7
0
43,6
29,1
190,3
375,1
153,2
6,2
14,9
3,5
3,9-10,2
22,7
7 ,5
12,8
0,0
B- ressources
Production marchandeProduction non marchande
Cotisations socialeslntérêts reçus
Autres transferts reçus
impôts directs
lmpôts indirects
Aides à l'investissement
8 ,1
345,1
38
1 1 , 5
18,8
232,7
352,9
3
9,7
348,8
47,7
27
21,2
337,7
384,1
3
9,7
375,1
49,2
33,7
2,8
424
440,6
2,7
0,0
7,5
3 ,1
24,8-86,8
25,6
14,7-10,0
C- soldesValeur ajoutéeExcédent brut d'exploit.Epargne brute
Capacité de financement
225,90,5
94-51,9
2350,4
239,897,8
242,9
0,2
312,4
153
3,4-50,0
30,356,4
Source : DGE
G randeurs Macro-économiq ues
Le compte des administrations s'est caractérisé, du côté des emplois,
par I 'accroissement des intérêts de la dette (22,7y") , des dépenses en
capi ta l (12,8"/") et cel les des biens et services (7 ,57o).
S'agissant des ressources, on note l 'évolut ion appréciable des impôts
directs et indirects qui ont progressé respectivement de 25,5"/" eT 14,7Yo
du fai t de la poursui te de la croissance économique. De même, la pro-
duct ion non marchande a enregistré une augmentat ion de 7,5o/" qui a
donné l ieu à une va leur a jou tée en hausse de 8 mi l l ia rds de FCFA.
Le Reste du monde
L'évolut ion favorable du pr ix du bar i l de pétroie et du taux de chan-
ge du dol lar sur le marché internat ional a permis d 'accroî t re le taux de
couverture des importations par les exportations de 1 847" en 1995 à
204,8"/" en 1996.
Cependant, la perte de ressources nat ionales due aux intérêts et d iv i -
dendes s 'est davantage ampl i f iée, passant de 189,2 mi l l iards de francs
CFA en 1995 à 24O,7 mi l l ia rds de f rancs en 1996.
III.2 LE BUDGET DE TETAT
lll.2.1 fÉourlreRE DU BUDGET
lnit ialement prévu à 817,5 mil l iards de Fcfa, le budget de l 'Etat en1996 a été révisé à la hausse et pofté à 833,2 mil l iards en recettes et en
1994 1995 1996 Var.96/95
A- emploisExportations totales
Prestations sociales
lntérêts et dividendes
Autres transferts versés
Transferts en caoital
Rémunérat" des salariés
1356,88,96,4
2 1 , 8?
1 , 3
1423,67 ,86,7
14,63
1 , 3
1676,98,46,7
14,93
1 . 3
1 7 , 87 ,70,02 ,10,0
B- ressourceslmportations totales
lmpôts indirects
Rémunérato des salariés
Cotisations sociales
lntérêts et dividendes
Autres transferts reçusTransferfc en canital
751,70,22,8
14,9173
108,10
838,40,45,41 3
189,2107,7
o
888,70,46 ,1
13,4240,7
1 1 4o
6,00,0
13,03 ,1
27,25,8
C- soldeBesoin de f inancement -347.5 _"o? I -447.9 47.9
G randeurs Macro-économiques
dépenses, compte tenu de l 'évolut ion relat ivement sat isfaisante desindicateurs macroéconomiques en 1g9s dans le cadre du programmed'ajustement structurel (Jui l let 1995- Juin 19g8).
Ce nouveau budget a consa cré 41 ,27o de ses ressources au paiementde la dette publ ique, 4Oo/o aux dépenses relat ives au fonct ionnement et18, 87" à I ' invest issement.
Pour rendre possible un tel f inancement, les prévisions budgétairesont porté d 'une part sur le recouvrement de 731,2 mi l l iards de ressourcesProPres dont 57,37" issues du secteur pétrole et Comparativement aubudget de l 'exercice précédent, le budget 1996 se caractér ise par :
I une augmentat ion globale de 6,87"I une augmentation des ressources propres de 11,SToI une d iminu t ion des emprunts de 17 ,7To 'I un accroissement des dépenses de dette de 13,3%I une hausse des dépenses de fonct ionnement de 5,2o/oll une réduction des investissements de 2,3yo.
| 1.2.2 ExÉculoN DU BUDGET
Malgré sa mise en place tardive relat ive à la révis ion en hausse qu, i la subie, le budget 1996, exécuté à 676,4 mi l l iards de dépenses pour755,1 mi l l iards de recettes, a dégagé un solde base
"ng.g"rent de
78,7 mill iards, soit2,8o/o du PIB nominal, alors que les preuisions fixaientcelui-c i à 64,6 mi l l iards. ce surplus base engagement résul te de l ,ef for tde contract ion des dépenses publ iques.
Conformément aux objectifs du PAS, la réduction des arriérés depa iements in té r ieurs a a t te in t 80 mi l l ia rds , so i t 10 mi l l ia rds de p lus queles prévis ions.
sur le plan extér ieur, ayant bénéf ic ié de nouveaux t i rages suremprunts de 94 mi l l iards et d 'un rééchelonnement de dette de 174,1mi l l ia rds , le budget a consa c ré 2 i3 ,4 mi l l ia rds , so i t 7 ,3yodu p lB à l ,amor_tissement de la dette extérieure.
Sur le plan intér ieur; les opérat ions nettes de f inancement ont consis-té en des désengagements de l 'Etat auprès du système bancaire et dusystème non bancaire.
111.2.2.1 Évor-uloN DEs REcErrEs
Bien que les recettes hors pétrole et les emprunts n,aient pu dépas_ser les niveaux prévus, le résul tat excédentaire.dégagé par l ;exécut iondu budget 1996 est la conséquence de l 'amélioration des recettespétrolières dont le recouvrement a été au dessus des prévisions.
G randeurs Macro-économiques
Les recettes pétrolières
Le secteur pétrole a généré 449,1 mi l l iards de recettes au budget de
l'Etat, soit l 'équivalent de 59,57" des recettes propres.
Les recettes pétrol ières ont augmenté de 2,87" Par raPPort au niveau
at te in t en 1995. .
Recettes pétrolières
En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95
lmpôt sur les sociétés
Redevances
Dividendes
Partage de production
Total
165,7128,2
5,924,2
324,0
246,5155,921,41 3 , 1
436,9
243,01 8 5 , 51 8 , 32,3
449,1
1, yo
19,0%-14,50/o
-92,40/o
2,8o/o
Source : Ministère des Finances
En ef fet , avec 243 mi l l iards, l ' impôt sur les sociét55 ( ls) a légèrement
d iminué de 1 ,4o /o .
Les redevances sont passées de 155,9 mi l l ia rds en 1995 à 185,5 mi l -
l iards en 1996, dépassant ainsi les prévis ions de 27,4 mi l l iards'
Les contrats de partage ont prat iquement gardé le niveau de 1995'
avec un taux de réal isat ion de 75,3yo'
Ouant aux revenus des part ic ipat ions, b ien qu'ayant baissé.par rap-
port à 1995 de 14,57o, i ls ontdépassé les prévis ions de 6,5 mi l l iards'
Les recettes hors Pétrole
Les recettes hors pétrole ont été exécutées à 306 milliards soit 7,3
mil l iards en deçà des prévisions. Toutefois, el les ont augmenté Par raP-
port à l'exercice 1995 (5,6"/")-
Cette augmentation provient en majorité des recettes douanières,
non seulement en hausse de 19,17o Par raPport à 1995, mais encore
ayant été recouvrées au-delà des prévisions (+13,4 mil l iards) '
Dans une moindre mesure, l 'augmentation résulte également de l ' lS
(+2,3 mil l iards), de l ' impôt sur les personnes, notamment I ' impôt sur le
revenu des personnes physiques (+2,9 mil l iards) '
Globalement, les taxes sur les biens et services baissent de 14,3o/o,
mais la taxe ,r1. iu valeur ajoutée [TVA) a connu une hausse de 49,1"/o'
Par ailleurs, ayant été remplacées par la TVA, les recettes issues des
taxes sur le chifire d'affaires (TCA) tendent à disparaître progressive-
ment. Aussi, la valeur apparente de cel les-ci dans le tableau des recettes
hors pétrole représente les arriérés et pénalités de retards des contri-
buables redevables.
Grandeurs Macro-économiques
Recettes hors pétrole
En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95
lmpôt sur les sociétéslmpôt sur les personnes
dont IRPP & TCTaxes sur les biens & services
dont TCA
dont TVA
Douanes
Autres recettesTotal
Emprunts
24,933,929,659,444,9
gg,0
5,9221,1109,7
42,735,531,662,119,02g,g
124,125,5
289,995,1
45,035,234,553,21 , 7
43,0147,824,8306
94
5,470-0,80/o
9,2%- 14,30/o
- 91o/o
49,30/o
19,10/o-2,7V"
5,6Vo'10,5%
Source : Ministère des Finances
Toutes les diverses recettes classées dans la rubrique <Autresrecettes) ont baissé de 2,77".
Quant aux ressources d'emprunt, el les ont rapporté 94 mil l iards, soit10,87" des ressources totales, alors qu'el les étaient prévues à 102 mil l iards.
111.2.2.2 ÉvolunoN DEs DÉpENsEs
Les dépenses publiques diminuent de 4,77" par rapport à 1995 endépassement de 22 milliards par rapport aux dotations initiales.
La réduction observée résulte uniquement de la baisse sensible duservice de la dette puisque les autres composantes, le fonctionnementet l ' investissement, ont augmenté.
Dépenses budgétaires
Source: Ministère des finances.
En effet, bien qu'en baisse de 20,7"/" par rapport à 1995,le servicede la dette représente 41o/o des dépenses totales soit 353,3 milliardsdont 46,7 o/" d'intérêts.
En milliards de fcfa 1994 1995 1996 96/95
Service de la dette
Fonctionnement
Solde
Monp
Biens & services
Transferts
Investissement
Total
305,0
305,0
150,2
14,9
110 ,0
30,0
131,2
741,2
445,3
313,2
161,7
16,3
110,2
25,0
139,9
897,3
353,3
338,9
169,4
16,4
132,4
21,6
164,5
856,6
-20,70/o
8,20/o
4,070
1,20/o
20,10/o
-13,60/o
19,50/o
-4,5o/o
Grandeurs Macro-économiques
Les dépenses de fonct ionnement ont augmenté de 8,2%" sous l 'ef fet
de la masse salariale (4%) et des biens et services (207"). Seules les
dépenses de transferts ont baissê (-13,6"/") dans le fonct ionnement '
Les dépenses d' invest issement, en hausse de 18,5%, ont été or ien-
tées vers ia réalisation des infrastructures (32,8Y"),les secteurs sociaux
(23,6"/o),le secteur productif (22,7%) et les autres secteurs (20,8%)'
Source : Direction des Programmes d'investissement* : est imat ion DGE
III.3 MONNAIE ET CRÉDIT
La baisse des taux de croissance aux Etats-Unis et au Japon et la sta-
bi l isat ion de la conjoncture dans la plupart des pays Européens au cours
du second semestre, la détente des taux d'intérêt à court terme ainsi
que la fa ib le volat i l i té des pr incipales monnaies des pays de I 'O'C'D'E'
ont été les pr incipaux fai ts marquants de la conjoncture économique et
monétaire internat ionale en 1996.
Sur le plan nat ional , on a observé une hausse général isée des agré-
gats monétaires à l 'except ion du crédi t intér ieur qui a régressé du fai t
d 'un désengagement de l 'Etat .
Situation monétaire
En milliards de fcla 1994 1995 1996
lnvestissement total
dont financement extérieur
Secteur productif
lnfrastructures
Secteurs sociaux
Autres
Total
131,241,3
22,6%36,3%13,0%28,1%
100,0%
138,844,6
20,20/o
38,4"/"19,5"/"21,9"/"
100,0%
164,5
6 1 , 0
22,70/o
32,80/o
23,60/o
20,80/"
100,00/o
En mil l iards de Fcfa 1994 1995 1996 96t95
RessouncesDisoonibi l i tés monétaires
- Monnaie f iduciaire- Monnaie scripturale
Ouasi-monnaieMasse monétaire M2
Ressources extra-monétai resTotal ressources
188,776,9
1 1 1 , 8128,7317,4180,5497,9
216,3100,71 1 5 , 6140,8357,1145,2502,3
260,81 1 0 , 9149,9147,6408,4162,3570,7
20,60/o10,10/o29,7%4,9yo
14,4"/"11,8%13,60/"
ConrnepnnlEs DEs REssouRcEsAvoirs extérieurs nets
Crédit intérieur- Crédits à l 'économie- Créances nettes / l'Etat
Total contreparties
66,1431,8214,9216,9497,9
21,6480,7254,6226,1502,3
99,7471,0254,92 1 6 , 1570,7
361,6%-2,0y"0,10/o
-4,40/o
13,60/o
Source : BEAC
G randeurs Macro-économ iques
lll.3.1 Les REssouRcEs DU sysrÈvle moruÉrRrneA f in décembre 1996,le total des ressources s'est établ i à 570,7 mil-
l iards enregistrant ainsi une progression de 13,6o/o contre O,9o/o un anplus tôt. Cette évolut ion est imputable aussi bien aux disponibi l i tésmonétaires, à la quasi-monnaie qu'aux ressources extra-monétaires.
l l l .3.1 .1 Les olspoNtBtLtrÉs MoNÉrAtREsLes disponibi l i tés monétaires qui comprennent les moyens de paie-
ment les p lus l iqu ides de l 'économie ( monnaie f iduc ia i re et monnaiescripturale ) ont crû de 20,67o contre 14,670 précédemment. Elles sontpassées de 216,3 à 260,8 mil l iards sous l 'effet d'une augmentation de lamonnaie f iduciaire (+ 10,1%) et de la monnaie scripturale (+ 29,7o/o).
Leur poids dans la masse monétaire a atteint 64"/o en 1996 contre600/o en 1995, traduisant ainsi une plus forte préférence des agents éco-nomigues pour la l iquidité.
La monnaie f iduciaire
C'est l 'ensemble des bi l lets et des pièces en circulat ion dans le publ ic.El le a augmenté de 1o,1To en 1996, en recul par rapport à 1995
(+30,9%), passant de 100,7 à 110,9 mi l l iards. Même s i son 'poids dans lamasse monétaire a légèrement reculé (27% contre 28/o avant) au profitde la monnaie scripturale, i l reste assez élevé.
La monnaie scripturaleElle est composée des dépôts à vue dans les banques et centres de
chèques postaux.
En décembre 1996, la monnaie scripturale s'est si tuée à 149,9 mil-l iards soit une hausse de 29,77o contre 3,4yo en décembre 1995. sa partdans la masse monétaire et dans les disponibi l i tés monétaires est pas-sée respectivement de 32% à 37o/o et de 54% à 57To au détriment desdépôts à terme.
l l f .3 .1.2 LA ouAst-MoNNAtE
. Ef le représente l 'épargne Jiquide de l 'économie et est composée des{épôts les plus stables de l'économie : bons de caisse, dépôts à terme(3 mois minimum), comptes sur l ivrets. El le a progressé de 4,Byo contre9,4o/o auparavant et s'est élevée à 147,6 mil l iards en décembre 1996.Elle n'a représenté que 36% de la masse monétaire au l ieu 4oyo en 1ggl.
Les taux de couverture des crédits à l 'économie et du crédit intérieurpar la quasi-monnaie ont at te int respect ivement 57,9o/o et 31 ,3o/o en1996 contre respect ivement 55,3% et 29 ,3o/o en 1 995.
L'absence d' importants projets d ' invest issement et l , insuff isanced'emplois bancaires s igni f icat i fs ont contr ibué au développement del 'épargne l iqu ide amorcé depu is 1994.
G randeurs Macro-économiques
En décembre 1 996, la masse monétaire s 'est établ ie à 408,4 mi l l iards
contre 357,1 mi l l iards en 1995, soi t une expansion de 14,4"/" générée
par une forte croissance des avoirs extér ieurs nets et par une faible haus-
se des crédi ts à l 'économie.
Le taux de l iquidi té de l 'économie (M2/P|B) a stagné à 13,87" tandis
que la v i tesse de circulat ion de la monnaie (PlB/M2) est restée à 7,3 et
est suf f isamment élevée pour t raduire une certaine inquiétude des
agents économiques ; la v i tesse normale étant de 5.
Source :BEAC
ll l .3. 1.3 Les REssouRcEs EXrRA-MoNÉTAIRES
Les ressources extra-monétaires représentent les ressources non
monétaires du système bancaire et regroupent les emprunts extérieurs
à moyen et long termes, les fonds proPres des banques, les al locat ions
de DTS et les autres Postes nets.
En régression de 19,67o en 1995, les ressources extra-monétaires ont
progr"rré de 1 1 ,B7o un an plus tard. Cette évolution est essentiellement
dre a une forte amélioration du déficit des autres postes nets (comptes
exigibles après encaissement, valeurs immobilisées nettes, comptes de
résultats, t itres et opérations interbancaires) qui est passé de -27 à -2,6
mi l l iards en douze mois.
Les al locat ions de DTS se sont relevés de2,9o/o tandis que les fonds
propres (compte de capital, provisions Pour risques et charges) ont
régressé de 47".
lll.3.2 LEs COITITREPARTIES DE LA MASSE MONÉTAIRE
Elles sont à l 'origine de l 'émission monétaire et sont constituées de
l'ensemble des crédits distribués par le système bancaire à l 'économie
et à l 'Etat augmenté du solde net des avoirs extérieurs.
R é p a r t i t i o n
Quasi monnaie360/o
d e l a m a s s e m o n é t a i r e e n 1 9 9 6
Monnaiescr ipturale
37o/o
G randeu rs Macro-économiq ues
En 1996, les avoirs extér ieurs nets se sont for tement renforcés aprèsune ba isse en f in d 'année 1995 tand is que le c réd i t in té r ieur a recu lésous l 'ef fet d 'une baisse des créances nettes à l 'Etat .
111.3.2.1 Les AVotRs EXrÉRtEURs NErsl ls on t é té la p r inc ipa le o r ig ine de la c ro issance monéta i re . De 21 ,6
Au niveau de la BEAC, les avoirs extérieurs nets sont passés de 27,2 à69,5 mi l l iards du fai t d 'une amél iorat ion de 81"/o du solde crédi teur ducompte d 'opérat ions qui a at te int 129,6 mi l l iards en 1996 contre 71 ,6 mi l -l iards en 1995. cet te for te progression du solde du compte d 'opérat ionss'est accompagnée d'une amélioration de 31,57o des réserves officielles.
Au niveau des banques créatrices de monnaie, la position extérieurenette est passée d'un déf ic i t de 2,3 mi l l iards à une si tuat ion crédi t r ice de34 mi l l iards en douze mois : les avoirs extér ieurs bruts ont augmentédans des proport ions plus grandes que les engagements extér ieurs.
Trois raisons Peuvent justif ier ce développement des avoirs extérieurs nets :- l 'expansion des recettes d'exportat ion, principare source
mulation des réserves en devises ;- le ralentissement de la sortie des capitaux par les opérateurs éco-
nomigues en l ia ison avec la mesure réglementaire adoptée le 31 janvier1996 qui obl ige les entrepr ises exportatr ices de domici l ier le produi t deleur vente auprès des banques locales ;
- les concours extér ieurs dont l 'Etat a bénéf ic ié en appui au pro-gramme d'ajustement structurel.
E v o l u t i o n d e s a v o i r s e x t é r i e u r s d e p u i s 1 9 9 4
1 996
1 995
1994
Source : BEAC
G randeurs Macro-économiques
111.3.2.2 Le cnÉolt trurÉnteuREn 1996, le crédi t intér ieur a baissé de 2% contre une augmentat ion
de 11,3olo l 'année précédente. l l s 'est chi f f ré à 471 mi l l iards contre 48O,7
mil l iards auparavant. Cette régression est at t r ibuable à une amél iorat ion
de la position nette de l 'Etat vis-à-vis du système bancaire.
Les créances nettes sur l'Etat
De décembre 1995 à décembre 1996,les créances nettes sur l 'Etatsont passées de 226,1 à 216,1 mi l l iards, baissant ainsi de 4,4o/o. Ce
désendettement net de l 'Etat s 'est produi t sous l 'ef fet conjugué d'une
augmentat ion de 34,6%o des dépôts de l 'Etat et une baisse de 5,47" de
ses créances envers les banques.
Au cours de l 'année 1996, l 'Etat a réal isé un ef for t de règlement de
ses engagements tant internes qu'externes. Le montant encore élevé de
sa dette interne découle de la dette moratoriée ( dette non bancaire
rachetée par les banques commerciales avant 1991) que I 'Etat t raîne
toujours avec lu i .
Les crédits à l 'économie
A254,6 mil l iards en 1995, les crédits à l 'économie ont légèrement
progressé de 0,17o pour se situer à 254,9 mil l iards en décembre 1996.
Cette évolution est venue des crédits à court terme et des crédits à long
terme qui ont augmenté respectivement de 27 ,87" et 27o. Les crédits à
moyen terme ont par contre régressé de 26%.
Le poids des crédits à court terme dans l 'ensemble des crédits à
l'économie a été porté à 59% contre 467" précédemment au dépend de
celui des crédits à moyen terme qui ne représente plus que37"/" contre
5O7o, i l y a un an. Celui des crédits à long terme a stagné à 4%.
R é p a r t i t i o n d e s c r é d i t s à l ' é c o n o m i e
p a r t e r m e e n 1 9 9 6
Long terme4o/o
Moyen terme37o/o
Court terme59o/o
Source : BEAC
I
Il
G randeurs Macro-économiq ues
Le secteur pr ivé a été le pr incipal bénéf ic ia i re des crédi ts à l ,écono-mie en absorbanl 231,6 mi l l iards soi t 91"/o de l 'ensemble des crédi ts àl 'économie. Le poids des crédits affectés aux entreprises publiques estpassé de 4% à 6o/o en 1996.
l l l .3.3 Ln poulouE MoNÉrAtRE
taire, de limiter le crédit intérieur (surtout les créances nettes sur l 'Etat)et de lutter contre l ' inf lat ion.
l-objecti f du programme révisé avec le FMI était de l imiter la massemonétaire à 385,6 mil l iards à f in décembre soit un taux de progressionde f in de période de 8%. La vitesse de circulat ion de la monnaie nedevait pas dépasser 3,9.
cette création monétaire devait être générée par une hausse de4,5o/o des crédits à l 'économie et de 1,6yo des avoirs extérieurs nets. Lescréances nettes sur l 'Etat devaient enregistrer une faible augmentationde 0,6"/".
En fin de période, la masse monétaire a enregistré une forte expan-sion (1 4,47") et s'est chif frée à 408,4 mil l iards, dépassant ainsi les objec-tifs de 22,8 milliards, en raison d'une forte progression des avoirs exté-r ieurs nets et d'une légère augmentation des crédits à l ,économie. Lavi tesse de c i rcu lat ion de la monnaie a at te int7,3.
cette création monétaire, bien que dépassant les prévisions, estsaine puisqu'el le provient d'un renforcement des avoirs extérieurs nets.
Eca r t en t re p rév i s i on e t r éa l i sa t i on
500
400
300
200
100
0
I Prév is ion E réa l i sa t ion
Sources : BEAC et projections des seryices du FMI
Grandeurs Macro-économiques
La polit ique des taux d'intérêt
Elle a pour objectif de lutter contre la détérioration du compted'opérat ions et de contenir les tensions inf lat ionnistes nées de la déva-
luat ion du Fcfa et de l ' instaurat ion de la TVA.
La persistance des tensions inf lat ionnistes et l 'ef f r i tement cont inu des
avoirs en compte d 'opérat ions constatés en f in d 'année 1995 avaient
condui t les autor i tés monétaires de la zone d'émission à relever les taux
d'appels d 'of f re de 8 à 8,67" et les taux de pr ise en pension de 10 à
10,75o/".
Ces taux sont restés inchangés durant tout le premier t r imestre 1996. l ls
ont été révisés à la baisse en avr i l 1996 pour être ramené respect ivement à
8,27o eT 10,27o, puis à 8% et 10% en mai et à 7 ,75y" et 9,75"/" en octobre.
Le taux de rémunérat ion des dépôts spéciaux a été ramené de
4,5 à 47" en avr i l pour descendre à 3,9"/" en mai.
Le taux crédi teur minimum est passé de 5,5% à 5"/" en octobre.
Les taux de pénal i té aux banques et les taux d 'avance aux trésors nat io-
naux sont restés stables tout au long de l 'année 1996. Ouant aux taux d ' inté-
rêt sur placements, i ls ont été réaménagéle 6 mai puis le 16 octobre 1996.
Source :BEAC
Les taux d ' intérêt sur placements (T. l .S.P), dans le cadre des appelsd'Offres Négat i fs ont été réaménagés comme sui t pour cormpter du 16octobre 1996 :
P lacements à 7 jours :3 ,07" au l ieu de 3 ,3%Placements à 28 jours :3,07" majorê de 1/16" de point
Placements à 84 jours :3,0o/o majoré de 1/8 ' de point .
l l l .3.4 Le rrrunrucEMENT DE (ÉcoNoMtE
En décembre 1996, un montant global de 437,1 mil l iards de créditsbancaires a été recensé par la centrale des r isques de la BEAC contre450,4 mil l iards en 1995 soit un recul de 2,97" du fait d'une régression de10,7 y" des crédits à long et moyen termes. Les crédits à court terme ontenregistré une hausse de 8,97". Ces concours ont été inégalementrepart is entre les secteurs économiques.
Le secteur primaire
l l regroupe les activi tés agricoles, l 'exploitat ion forestière et la pêche.Les concours à ce secteur se sont établ is à 19,4 mil l iards contre 18,4 mil-
TIAO TIPP TPB TDM TCM TATN TPTHPTRDS
avri l . 96
m a i . 9 6
ju i l le t 96
oct. 96
8,2
8
8
7,75
10,2
1 0
1 0
9,75
1 5
1 5
1 5
1 5
TPB + 7Yo
IPB + 7"/o
TPB + 7o/o
TPB + 7o/o
5,5
5,5
5 ,5
5
8
I
8
8
10,5
1 0 , 5
10,5
10,5
4
3,9
3,9
3,9
Grandeurs Macro-économiques
liards en décembre 1995, soit une progression de 5,47o. Ceux consentisà long et moyen termes ont progressé de 13,9y" et sont passés à 7 ,9 mil-liards un an plus tard sous l'effet d'une hausse des crédits à l'agriculture(28,6Yo), des crédits à la pêche (16,7%) et. à l 'exploitation forestière(12,1"/"). Par contre, les crédits al loués à court terme ont légèrementreculé de 1% passant de 10,5 mil l iards en décembre 1995 à 10,4 mil-l iards en décembre 1996.
L'exploitation forestière demeure la principale bénéficiaire avec78,4"/" contre 7 4,5yo en 1 995.
Cependant, l 'ensemble du secteur reste encore marginal dans l 'éco-nomie et n'a absorbé que 4,4o/o de l'ensemble des crédits recenséscontre 4,17o un an plus tôt.
Le secteur secondaire
Les mines, les industr ies de transformation, l 'eau et l 'électr ici té, lesbâtiments et les travaux publics ont absorbê 24,57o des crédits à courtterme eT 10,97" des crédits à moyen et long termes contre respective-ment 28,70/" et 21,4o/o en 1995. Le montant global des crédits alloués àce secteur s'est chif fré à74,1mil l iards, soit 16,gyo de l ,ensemble contre109,5 mil l iards (24% du total) en 1995.
Ce recul est imputable au secteur pétrol ier qui a vu ses concours pas-sés de 53 mil l iards à 20 mil l iards et dont les entreprises ont remboursédes dettes à la suite du rapatriement partiel de leurs ressources précé-demment détenues à l 'extérieur.
Le secteur tertiaire
Ce secteur comPrend le commerce de distr ibution, le commerced'exportation et les services. Avec 57,87o de l'ensemble des crédits dis-tr ibués, i l a été le principal bénéficiaire des concours bancaires endécembre 1996 en recevant 252,9 milliards contre 248,3 milliards endécembre 1995.
Cette augmentation est venue des crédits à court terme qui ont aug-menté de 9 ,87" passant de 77 ,9 à 85,4 mil l iards du fait des concours auxservices (+21%) et au commerce de distribution (+5o/o). ceux du com-merce d'exportation ont été en baisse de 14"/o.
Les crédits distribués à ce secteur à moyen et long termes ont régres-sé de 1,67" et sont revenus à 167,5 mil l iards contre 17O,3 mil l iards-pré-cédemment sous I'effet d'un recul de 1,9o/o de |encours des services.
Les crédits alloués aux particuliers et aux divers sont en augmenta-t ion de 22,5o/o et sont passés de 73,5 mil l iards en 1995 à 90,t i r i l l iardsen 1996 soit respectivemenT 16,87o et 2OTo.
Le rythme de croissance des agrégats monétaires a été plus élevé en1996 qu'en 1995 à l'exception du crédit intérieur qui a r..rié après avoiraugmenté l 'année précédente.
G randeu rs Macro-économiques
On a noté un effort de désengagement de l 'Etat vis-à-vis des
banques commerc ia les .
Les avoirs extérieurs nets ont fortement crû marquant ainsi un regain
des activités exportatrices.
La r igueur au niveau de la pol i t ique monétaire s 'est poursuiv ie Pourten i r compte des recommandat ions du FMl .
III.4 LA BALANCE DES PAIEMENTS
Le so lde g loba l de la ba lance des pa iements en 1996 s 'es t amél io ré
par rappor t à l ' anné e 1995. l l passe de -215 mi l l ia rds en 1995 à -130 mi l -
l iards en 1996. Toutefois, i l reste encore important du fai t de la s i tuat ion
défavorable des mouvements de capi taux en raison du paiement de la
dette extérieure.
lll.4.1 Ln enLANcE DEs rRANsAcrloNs couRANrEs
La balance des paiements courants fa i t ressort i r un solde excéden-
taire est imé à 108 mi l l iards de F CFA en 1996 contre seulement 49,9 mi l -
l iards en 1995. Cette performance est due en grande part ie à l 'amél io-
rat ion sensible du solde commercial au cours de cette année malgré le
déficit traditionnel des comptes des services et des transferts sans
contrepart ies.
La balance commerciale
En 1996, la va leur nomina le des expor ta t ions s 'es t accrue de 21%.
2O7" restants.
Les ventes de pétrole connaissent une progression très régul ière
depuis 1994 en raison de la hausse sensible en volume de la product ion
(18 ,27 mi l l ions de tonnes cont re 18 , ' l en 1995) , de la bonne tenue du
cours du do l la r amér ica in en F .CFA (511,60 cont re 499 en 1995) e t de la
tendance à la hausse du pr ix du bar i l de pétrole (en moyenne 19,6$
contre 16,5 en 1995. Les recettes d 'exportat ion du manganèse et du
bois sont également en augmentat ion respect ivement de 17"/" et 117".
Les importat ions augmentent en valeur depuis 1994 et s 'établ i ra ient
en 1996 à 496 mi l l iards de F.CFA dont 390 mi l l iards d ' impor lat ions du
secteur hors pétrole. A ce niveau, le volume des biens importés s 'est
accru plus que proport ionnel lement entre 1995 et 1996 (5% contre 1 ,9o/o
entre 1994 et 1995). La croissance de la valeur des marchandises ache-
tées à l 'extérieur reste largement couverte par les exportations, soit un
taux de couverture de 321%.
G randeurs Macro-économiques
En milliards de F.CFA 1994 1995 1996* 96/95
Exportations (fob)
lmportations (fob)
Balance commerciale
Taux de couverture
1 3 1 3
431
882
30s
1 3 1 9
448
871
294
1592
496
1096
321
20,7%
10,71%
25,83%
9,18y"
Source : B.E.A.C. *estirnation
La balance des services
Les frais de services s 'é lèvent en 1996 à 1O3O mi l l iards de F.CFAcontre 154 mi l l iards pour les recettes de services soi t un solde négat i f de876 mi l l iards. Les dépenses de services les plus considérables sontcel les relat ives aux revenus des invest issements (456 mi l l iards dont 152mil l iards de dépenses au t i t re du remboursement des intérêts de ladette extér ieure publ ique et 304 mi l l iards pour celui des intérêts de ladette extér ieure pr ivée). l l faut remarguer gu'à ce niveau, les charges del 'Etat en mat ière de remboursement des intérêts sur la dette ont dimi-nué en 1996 contrairement à 1995 où l 'amort issement étai t p lus impor-tan t so i t , 167 mi l l ia rds .
La balance des transferts sans contrepartiesConstamment déficitaire, le solde du poste < transferts sans contre-
pa f t ies , ( -111 mi l l ia rds en 1996 cont re -99 mi l l ia rds en 1995) es t fo f te -ment l ié aux règlements af férents au secteur pr ivé dont 105 mi l l iards autitre des économies sur salaires. Les transferts privés en provenance del 'extér ieur sont quasiment insigni f iants. Depuis
'1g90, i ls var ient entre 0,5
mi l l iards et 3 mi l l iards. Par contre, les t ransferts uni latéraux publ icsconst i tués pour la plupart de ceux dest inés directement à l 'Etat gabo-nais (dons courants, projets d ' invest issements et assistance techi iquesont restés toujours excédentaires entre 1990 et 1994. Depuis 1995, onconstate que le solde de ce poste est négat i f et se s i tue à7,2 mi l l iardsen 1995 et 996. Cette s i tuat ion est due à la baisse des dons reçus parl 'Etat au cours de ces deux années (5,1 mi l l iards alors qu, i ls avaientat te int 40 mi l l iards en 1gg4).
lll.4.2 Ln eaLANcE DEs cAptrAUXLa balance des capi taux a enregistré un solde déf ic i ta i re moins
important est imé en 1996 à -239 mi l l iards contre -265 mi l l iards en 1995,ce qui représente une diminut ion du déf ic i t d 'environ 1O%. Le déf ic i t dusolde représente Pour une grande part ie les remboursements au t i t redes capi taux empruntés auprès des Inst i tut ions f inancières internat io-nales publ iques et pr ivées.
G randeurs Macro-économ iques
En 1996,102 mi l l iards de F.CFA de capi taux publ ics à long terme ont
été tirés dans le cadre des prêts programmes et des prêts projets. En
1995, ce montant s 'établ issai t à 83 mi l l iards. D'une manière globale, les
t i rages publ ics et pr ivés ont été est imés à 208 mi l l iards. Le regain d 'ac-
tivité amorcé par l 'économie comme le démontre les taux de croissance
en terme réel ,3,8lo en 1995 et3,2o/oen 1996, ont inci té à la hausse les
participations au capital des entrePrlses.
Au niveau des échéances à court terme, on a observé une aggrava-
t ion d 'environ 27% du déf ic i t du solde. l l s 'est établ i à -57 mi l l iards
contre -45 mi l l iards en 1995.
lll.4.3 Ln eeLANcE GLoBALE
l-amél iorat ion du déf ic i t g lobal de la balance des paiements 1996 (-
130 mi l l iards en 1996 contre -215 mi l l iards en 1995, soi t une réduct ion
du déficit d'environ 40"/o) a un l ien direct avec la reprise économique
entamée au Gabon qui , se caractér ise notamment par l 'augmentat ion
en valeur des exportations des biens et des investissements aussi bien
dans le secteur pétrolier que le hors pétrole.
Le déf ic i t de la balance globale sera f inancé pour une grande part ie
par des f inancements except ionnels notamment par des ééchelonne-
ments (environ 151 mi l l iards) et par des annulat ions (22 mi l l iards) obte-
nus auprès des créanciers extérieurs. Le reliquat sera résorbé par la
variation des réserves (-24,3 mill iards).
III.5 UEMPLOI, LEs sALAIREs, ET LES PRIX
En 1996, le niveau général de l 'emploi dans le secteur moderne enre-
gistre une hausse moins importante que l 'année antérieure. Cela s'ex-
[t iqr" par la maîtrise des effectifs dans la fonction publique et la légère
rrgr"Àtation des effectifs dans le secteur privé. Les effectifs globaux sont
paisés de g7 503 en 1995 à 98 448 en 1996 soit une augmentation de 1"/".
En milliards de F.CFA 1994 1995* 1996* 96/95
1 . Transactions courantes
A. Biens et services
a. Biens
b. Services
B. Transferts sans contreParties
2. Mouvements des caPitaux
A. Long terme
B. Court terme
3. Erreurs et omissions
4. Balance globale
206,9277,9
903-625,1
-71-274,9-146,5-128,4-21 ,2-89,2
s0149871
-722-99
-265-220-45
-215
108,0219
1095-876- 1 1 1-238- 1 8 1-57
-1 30
116 7o
47 7o
26 7o
21,3 "/o
12,1 0/o
-10,2 %-17 ,73
0/o
26,7 "/o
Sources : BEAC, FMl. * Estimations
G randeurs Macro-économiques
Le niveau général des prix bien qu'ayant franchi le seuil de 3% en
glissement annuel souhaité par les institutions de Bretton Woods Pourl'année 1996 a retrouvé son rythme de croissance modéré d'avant la
dévaluation du franc cfa.
l l l .5.1 Eeruplot
L'emploi salarié global dist ingue l 'emploi du secteur publ ic de l 'em-ploi du secteur privé. L'emploi public comprend les effectifs del'Administration centrale y compris la main d'ceuvre non permanente etle personnel des collectivités locales.
L'emploi privé est constitué des effectifs de l'ensemble du secteurproductif moderne y compris le secteur parapublic.
111.5.1.1 Le secreuR PUBLTcAprès avoir observé des hausses de 4o/o et 5% en 1994 et 1995, l 'em-
plo i publ ic marque le pas en1996, i l passe de47 626en 1995 à 47 386agents en 1996, ce qui consti tue un léger recul de 0.1% imputable aux 1160 départs à la retraite de la Fonction Publique. Ces radiations ont prin-cipalement eu lieu dans les administrations de souveraineté (-5"/"),l 'admi-nistration générale (-3%) et les administrations de développement (-2%).
Cette tendance baissière masque toutefois les hausses de 87o et de1% des effectifs des administrations économiques et de l'éducation.
llf .5.1 .2 Le sEcrEUR PRtvÉ
En dépit des licenciements intervenus dans les entreprises parapu-bliques en restructuration, la situation de l'emploi dans le secteur privéconnaît une embellie pour la deuxième année consécutive, elle restemarquée par la poursuite des embauches dans les BTP , la fil ière bois,les entreprises de prestation des services et la société de productiond'eau et d'électricité qui ont entraîné une hausse de 2o/o des effectifs dusecteur qui passent de 49 877 en 1995 à 51 062 en 1996.
lll.5.2 Les SALAIREs
La masse salariale globale observe une croissance modérée de 3"/"comparativement à celle de 9"/" observées en 1995. Elle s'élève à731 ,79mil l iards contre 708,68 en 1995.
111.5.2.1 Le secreuR PUBLTcLa masse salariale du secteur publ ic a crue de 3% en 1996, el le
s'éfève à 24O,15 milliards en 1996 contre 232,13 en 1995. Cette pro-greÊsion modérée pour la deuxième année consécutive est le résultatdes effons de maîtrise de la progression des effectifs et d'un meilleurcont,rôle des départs à la retraite de la fonction publique. Toutefois, lesglisseSnents catégoriels, notamment par promotion à titre exception-
G randeurs Macro-économ iques
nel, expl ique l 'évolut ion à la hausse des traitements alors que les effec-
tifs stagnent.
111.5.2.2 Lr secreuR PRvÉEn 1996, la masse salar ia le du secteur pr ivé est en hausse de 3%
passant de 476,55 mi l l iards en 1995 à 491 ,64 en 1996'Cette augmenta-
tion provient des glissements catégoriels et des recrutements enregis-
trés cette année.
l l l .5.3 Les pntx
l-évolut ion des pr ix à la consommation à Librevi l le est mesurée par
deux ind ices :
I l - ind ice généra l des 155 ar t i c les (Base 100 en ju in 1975) , repré-
sentat i f de l 'évolut ion des pr ix pour les ménages à hauts revenus qui pr i -
v i légie les produi ts importés disponibles dans les grandes surfaces'
I l - ind ice généra l des pr ix des 125 ar t i c les (Base 100 en ju in1975) ,
représentat i f de l 'évolut ion des pr ix des bi . l : et services consommés
par les ménages à revenus modestes. l l pr iv i légie les produi ts locaux '
notamment les produi ts al imentaires disponibles sur les marchés'
L 'année 1996 marque le retour à un taux d ' inf lat ion moyen à un
chi f f re après la f lambée des pr ix observée en 1994 et , dans une moindre
mesure en 1995 sui te au changement de par i té du franc cfa et à l ' ins-
taurat ion de la taxe sur la valeur ajoutée'
A l ' inverse des deux années précédentes, les pr ix des produi ts locaux
augmentent plus v i te que ceux des produi ts importés, ce qui a entraîné
une inf lat ion de l ' indice des 125 art ic les légèrement plus for te que cel le
des 155 ar t i c les .
111.5.3.1 [ l t r lOlCe DES MÉNAGES À r4teues REVENUS
(lruotce DEs 1 25 nnrrcles)
G randeurs Macro-économiq ues
L'indice des 125 art icles s'est établ i en Décembre 1996 à 459,7contre 435.8 en Décembre 1995, so i t un g l issement annuel de 5.5%.
Cette hausse est imputable aux prix des produits d'origine locale quicroissent de 1 1,5ol" alors que les prix des produits importés reculent de2,7o/o.
Les pr ix des produi ts al imentaires ( le poisson et les tubercules) etceux des produi ts vest imentaires (en hausse de 6,17") sont à I 'or ig ine dela for te hausse des produi ts locaux . L ' indice du poste < Viandes-pois-sons >> s 'est é levé au rythme moyen de 1,37" par mois pour s 'établ i r à688,5 en Décembre contre 549,4 en Décembre 1995 soi t une fortehausse de 25,3"/".
Les pr ix du transpoft , de l 'habi tat ion, et des lo is i rs et d ivers accusentdes chutes respectives de 77",8% et 6o/o. Les prix des transports bais-sent à la faveur de la rude concurrence que se l ivrent les opérateurs for-mels et informels de la branche depuis la f in du bi tumage de l 'axeLibrevi l le-Lambaréné .
La moyenne annue l le de l ' i nd ice généra l des 125 ar t i c les es t de449,95 en 1996 contre 431 ,2 en 1995, soi t une hausse de 4.35%.
111.5.3.2 Errrrorce DEs MÉNAGES À nRurs REVENUS(rrrrorce DEs 155 nmcles)
L indice général des 155 articles de Décembre 1996 est en hausse de1,1o/o par rappor t à Décembre 1995.
Cette hausse modérée provient des biens importés qui s 'é lèvent deO,9"Â alors que les pr ix des produi ts locaux croissent de 3,5%.
Evo lu t i on de I ' i nd i ce des 155 a r t i c les
1È1-*==iAFEèË
1200
1 000
800
600
400
200
0
Indice général
#Produits importés#P1e6u11t 1..rrt#services et divers*Alim/BoissonÆabac
de la maison
Habil lement
Transoort-télécom#Divers
Source : DG55E
Grandeurs Macro-économiques
Les prix des produits alimentaires et ceux des dépenses qui consti-tuent l 'essentiel des produits consommés par les ménages à hauts reve-nus en faibles hausses respectives de 1.6% etO.4% sont à l'origine de lafaible inflation des prix des produits importés. Les produits alimentairessubissent le mouvement de substitution de la consommation de certainsproduits importés par des produits locaux, ce qui contraint les grandessurfaces à diminuer les marges pour préserver leur part de marché.
En moyenne annuelle, l ' indice des 155 art icles s'est établ i à 912,24contre 781,6 en 1995 soit une augmentation de 3.9"/o.
Persectives
Perspectives 1997 - 1998
lv PERSPECTTVES 1997 - 1998
IV.1 LA CONJONCTURE MONDIALE EN 1997
|V.1.1 La srualoN INTERNATIoNALE
En 1997, la s i tuat ion économique mondiale devrai t s 'amél iorer. LeFMI prévoi t en moyenne une croissance de 4 o/o contre 3,8"/o en 1996qui serai t p lus équi l ibrée entre les di f férentes zones du globe.
L'act iv i té sera soutenue aux USA ainsi qu'au Japon. l - Europe verrai tsa croissance démarrer vér i tablement conforté par l ' invest issement desentrepr ises; la croissance se poursuivrai t dans les pays émergents.
Aux USA, le dynamisme de la consommation, résul tante de la bonnetenue de l 'emploi et de leurs revenus, le bon comportement du secteurimmobi l ier et l 'opt imisme des entrepreneurs sont les facteurs de la crois-sance soutenue prévue pour 1997.
Au Japon, la poursuite du redressement des exportations l iées à unemeilleure compétit ivité des entreprises d'une part et la reprise de I ' in-vestissement productif d'autre parl sont les points forts de la consolida-t ion de la repr ise, amorcée en 1995.
En Europe, le raffermissement de l ' investissement productif laisseprésager de la poursuite de la croissance après la pause de l 'activitéobservée en f in d 'année 19g6.
Dans les pays de l 'Europe de l 'Est , la croissance se maint iendrai t aurythme actuel .
En Asie, La croissance progresserait à un rythme toujours soutenu en1997 , proche de Bo/o, malgré les polit igues monétaires restrictives misesen ceuvre dans certains Pays pour combattre la surchauffe de l 'activité etla montée des déf ic i ts des paiements courants.
En 1997 , la croissance en Amérique lat ine, après la repr ise modéréede 1996 ne s 'accélérerai t que légèrement du fai t de l 'or ientat ion plusrestrictive des polit ique économique et de la plus grande sélectivité desi nvestissements étrangers.
En Afrique sub-saharienne, la croissance, proche de 4yo en 1996,devrai t se ralent i r en 1997, du fai t des cours moins favorables desmatières premières et du durcissement des polit iques d,ajustement.
Dans la zone franc, la croissance se stabil iserait en 1 997. Cependantles écarts de performance entre les pays de la zone demeurent importants.
lv-1 .2 (ÉvolunoN DEs MARcHÉs MoNDTAUX EN 1gg7L'année 1997 serait marqué par l 'évolution contrasté des cours des
produits de base.
Perspectives 1997 - 1998
Le pétrole
Uaffaiblissement de la demande de pétrole et une légère augmenta-
tion de I'offre mondiale entraîneraient une baisse des cours du brut sur
l 'ensemble de I 'année 1997.
Le sucre
Le cours du sucre pourrait encore s'éroder en raison de la taille énor-
me des réserves mondiales, environ 50,6 Mt, soil 42,27o/o de la consom-
mation mondiale annuelle. Cependant, la Chine et [ ' lnde pourraient atté-
nuer la chute des cours, au regard de I'importance des achats chinois sur
le marché libre et du contrôle strict de ses exportations Par I' lnde'
Le caoutchouc
En 19g7,le prix du caoutchouc se stabi l iserait . Cependant, le rôle de
I 'Asie restera déterminante dans le marché mondial du caoutchouc, tant
au plan de la production qu'à celui de la consommation et s' imposera
pour la fixation des prix du caoutchouc, de façon croissante jusqu'à I'an
2000.
Le café
La récolte mondiale de café devrait s'accroître de plus de 16o/o, en
raison d'une forte progression de la production brésilienne. Ainsi, I 'or-
ganisation prévoit unelroduction 96/97 de 99,7 mil l ions de sacs (Ms) de
àO tg (contre 85,6 Ms en 95/96), au regard d'une consommation mon-
diale prévue à 100,6,Ms (100,2 Ms en95/96), i l en résulterait un défici t
' .noni i" l réduit à 1,2 Ms par rapport aux 16 Ms de 95/96.
Le cacao
La campagne 96/97 de cacao connaîtrait un déficit de 100 000 à
230.000 T de fèves, ce qui corresPond à une réduction de I'offre d'envi-
ron 1 1Yo. La production mondiale serait alors de 2,485 Mt, au regard de
2,706 Mt de cacao de broyages mondiaux l iés à la consommation accrue
en Europe et en Extrême-Orient, entraînant de ce fait, une hausse gra-
duelle des cours du cacao.
Ehuile de palme
Le resserrement général des disponibilités en graines oléagineuses
et en huiles végétales prévu en 96/97 a permis le raffermissement des
prix de I 'hui le vers la f in de I 'année 1996. Ce raffermissement se Pour-
suivra en 1997.
IV.2 LE CONTEXTE NATIONAL
En 1997 , l 'act iv i té économique sera encore t r ibutaire de la mise en
place de réformes structurelles et de mesures de polit iques écono-
miques aptes à relancer l 'activité économtque'
Perspectives 1997 - 1998
1v.2.1 EÉvolunoru pRÉvrsrBLE DEs DrFFÉnErurs sEcrEURs
Mines et pétroleEn 1997, les opérateurs du secteur pétrolier comptent poursuivre
leffort sismique et le développement des champs. une dizaine deforages est prévue. Pour les opérateurs, l'activité pétrolière est à sa sixiè-me année sans découverte majeure. La product ion en lgg7 se main-t iendrai t au même niveau qu'en 1996 . D; ic i l 'an 2003, la product ion depét ro le sera i t de moins de 1o mi l l ions tonnes par an .
Uranium
Les ressources de la COMUF ne devraient plus excéder trois annéesd'explo i ta t ion au ry thme d 'enlèvement actuel (s50 tonnes/an) .L'exploitat ion d'uranium pendrait f in dans le courant de l 'année 1999.
La production et les exportations en 1997 devraient être de 550tonnes et le prix de vente devrait baisser de 4,327o par rapport à l,an_née 1996. Les investissements seraient consacrés à la reconversion dupersonnel et à la réhabilitation du site. Les effectifs prévisionnefsdevraient décroître Pour passer de 350 personnes actuellement à 150personnes à mi 1q9B et à 15 personnes en f jn 1g9g.
Manganèse
En 1997 , la production serait la même gue cel le de 19g6. Les ventesen volume et le prix de vente moyen seraient en légère hausse respec_tivement de 2,63 7" et 1,7s yo par rapport à l,année 1996. Les investis_sements seraient en hausse de 40 yo en 1gg7 par rapport à r,année 1996.
La coMlLoG souhaiterait diversifier ses activités avec :r la mise en place d'une usine de Ferro-manganèse pour un coût de80 milliards de francs CFA ;o la concession de I 'exploitat ion du chemin de fer Transgabonais encas de privatisation.
Bois
En 1997,le marché des grumes serait porteur avec un dol lar est iméà 570$. Les prix pourraient augmenter.La production de grumes en 1 997 se situerait autour de 3 mil l ions demètres cubes, toutes essences confondues.L'évacuation des grumes a été fortement perturbée au cours de l,an_née du fait de l'octra. cette situation en 1gà7 s,amériorerait grâce à demeilleures prestations de l,Octra
Agriculture
Le programme d'activité de r'|GAD en 19g7 et dans res prochainesannées accentuera le développement de la petite entreprise agricole
Perspectives 1997 - 1998
privée au Gabon par de nouveaux projets te ls que la créat ion de centres
d 'apprent issage aux mét ie rs agr ico les en prov ince , d 'une ce l lu le de c ré-
di t et d 'un programme de transformat ion agro-al imentaire.
D'autre part , les projets existants seront poursuiv is et de nouvel les
opérat ions seront in i t iées, te ls que le développement de la product ion
f ru i t iè re , I 'appu i à la commerc ia l i sa t ion .
Pour 1997 ,AGRIPOG prévoi t une augmentat ion de 16,7 " /" de sa Pro-
duction, de 66,66% des ses investissements, de 20,9"/o de son chiffre
d'af fa i res et une hausse du pr ix de ses produi ts de I 'ordre de 9o/" '
Café, cacao
Pour la campagne 1 996-1997,|a société prévoi t une hausse de la pro-
duct ion de8,7"Â[orr le café et de 18,27o Pour le cacao. L 'object i f Pour
la SOCAGAB en 1997 est d 'ut i l iser 75 % de ses caPaci tés de product ion
qui sont de 65% en 1996, en hausse de 18,2Y" par raPPort à 1995'
HévégabPour 1997,l 'objectif est de produire et d'exporter 10 098 tonnes de
caoutchouc.
Élevage
En 1997, les perspect ives de développement de l 'é levage en ranches
demeurent favorables. l l est prévu le renouvel lement du matér ie l d 'ex-
ploi tat ion des ranches, l 'acquis i t ion du matér ie l de t ransport du bétai l '
la réhabi l i tat ion de I 'abattoir (construct ion d 'une chambre froide) ' Le
cheptel pourrai t retrouver le niveau de 1995 ( 36 000 têtes) grâce au ren-
forcement du suiv i médical '
PêcheLa société Amerger
le projet de la créat ion
souhaite accroître sa production en 1997 et voir
de la zone franche à Port-Gentil aboutir '
Agro-alimentaireAprès la suppression des dernières mesures de protection de cer-
taines industr ies agro-al imentaires dans le cadre de la l ibéral isat ion de
l 'économie ( levée àes restr ict ions quant i tat ives sur les importat ions de
sucre, Suppression de la surcharge sur un certain nombre de produi ts
sélect ionnés et baisse de la surtaxe temporaire de 30% à 20o/") ' 1997
r isque d,être une année très di f f ic i le pour les industr ies agro-al imen-
taires, à l 'except ion de la product ion meunière qui pourrai t sort i r de la
léthargie dans laquel le el le se t rouve depuis la dévaluat ion de 1994'
lndustrie du bois
Labsence d'une charte (ou code) des investissements et du codeforestier retardent la réalisation de certains projets comme celui de l 'usi-
Perspectives 1997 - 1998
ne de placages de la SBL/TRB dans la province de l ,Ogooué-Lolo. Lenombre d'usines pourrai t passer en i997 de trois à quatre (4) s i l ,usinede placages Lutexf o/Soforga installée à Doumé (à 35 km de Lastourvil le)démarre effectivement ses activités en 1991.
SOGARALes perspectives de la société en 1997 seront fonction du prix du
bari l sur le marché internat ional . La SOGARA est en négociat ion avec lespouvoirs publ ics Pour une indexat ion des pr ix sort i usine sur le pr ix dubrut afin d'atténuer les effets des fluctuations erratiques du dollar et dupr ix du bar i l sur les résul tats.
Industrie de transformationEn 1997, A l 'except ion des autres produi ts dans la branche des indus-
tr ies chimiques et des industr ies de seconde transformat ion, les autresindustr ies pourraient enregistrer une amél iorat ion de l 'act iv i té. C'estnotamment le cas des matériaux de construction qui bénéficieront une foisde plus de la poursui te des travaux d'aménagement du réseau rout ier .
Transport aérienCe taux de croissance pourrai t être de 4,Syo en 1997.Le trafic Passager se situerait à 659 570 personnes en 1997 et le fret
à 1 5 3 1 2 t o n n e s .
OPRAGLe taux de croissance pourrait être de 4o/o en 1997.
BTPPour I 'année 1997, Le chi f f re d 'af fa i re s 'accroî t ra i t de 11,syo. La per-
formance du secteur proviendrai t en major i té des travaux publ ics et dugénie c iv i l qui représentent en moyenne 58% du chi f f re d 'af fa i res.
L 'évolut ion des BTP, comme par le passé, dépend en grande part iedes invest issements publ ics. Malgré l 'achèvement du bi tumage et de laréhabi l i tat ion de plusieurs t ronçons de routes, le secteur devrai t êtresoutenu en 1997 entre autres, par les t ravaux d'assainissement de la v i l lede Librevi l le et le démarrage probable de la route Ndjolé-Mitz ic.
HôtelsEn 1997, la conjoncture hôtel ière sera étroi tement l iée à la s i tuat ion
du tourisme. Toutefois, le regain d'activité observé en 1gg6 pourrait sepoursu iv re en 1997.
Autres servicesEn 1997, les possibi l i tés de développement du secteur sont cer-
ta ines. Plus de 60"/" de dépenses d' immobi l isat ions ont été consacréesà l 'achat de machiner ie et d 'équipements. Cette proport ion est un peu
Perspectives 1997 - 1998
plus élevée dans les services informatiques, d'expertise et bureaux de
contrôle qui ont servi de levier au secteur'
La SNl
Pour l 'année 1997,le chif fre d'affaires pourrait enregistrer une baisse
d'environ 3O7" par rapport à 1996. Cette régression s'explique par la
sort ie du parc immobi ' l ier de la SNI des logements et parcel les en f in de
traites de cession.
lmprimerie
llactivité ne connaîtrait pas de croissance notable en 1997 '
Presse et édition
En 1997, l 'activité de cette branche pourrait plutôt se stabiliser à
cause de la baisse de l 'act ivi té " l ibrair ie scolaire et générale" '
Les banques
Le secteur bancaire renferme encore des possibilités de développement
notamment avec une plus grande mobil isat ion de l 'épargne.
pr ivat isat ions.
1V.2.2 Le PIB PnÉvtsloNNEL
I. TOFFRE1996 1997 1998
BRANCHE PETROLE
Production de pétrole (Mt)Prix du baril de pétrole en $Taux de change du dollar en F.cfa
18 27719,6
511,6
18 30018,2525
18 30016,8
528,4
BRANCHE HORS PETROLE
Exportations de manganèse (1 000 T)
Prix de vente du manganèse $/tonne
Exportat ions d'uranium en tonnes
Prix de vente de I'uranium en F.cfalkg
Export. De grumes en 1000 m'
OkouméPrix export Okoumé en f.cfa /m'
OzigoPrix export Ozigo en f'cfa /m'
Bois diversPrix export bois divers en F.cfa /m'
206375
6002351 5
23511 788
807381 1 9
58537444
1 1 3 5 5 0
200075
s502250029402200
831601 5 0
62014s90
117 411
200075
55020 000
30022248
856551 5 3
65363601
121 403
Source DGE
Perspectives 1997 - 1998
1V.2.2.1 Les secrEuRs rRADtloNNELs o'exPontRttolt
La product ion de pétrole devrai t vaner en moyenne de 2% de 1997
à l 'an 2000 tand is que le p r ix du bar i l en do l la r pour ra i t ba isser d 'env i -
ron 7o/o en 1997 et connaître une chute de 7 ,7"/" en 1998.
La COMILOG prévoi t une stagnat ion de la product ion de manganè-
se à deux mi l l ions de tonnes de 1997 à l 'an 2000, a lo rs que la p roduc-
t ion d 'u ran ium devra i t d iminuer à par t i r de 1997 e t ê t re nu l le au début
du t ro is ième mi l léna i re .
Le secteur bois pourrait significativement accroître ses exportations
de grumes en 1997 (+23"/") avec l 'arr ivée sur le marché de nouveaux
producteurs. Celles-ci devraient ensuite augmenter d'environ 2"/" par an
jusqu 'à l ' an 2000.
1V.2.2.2 Les aurREs sEcrEURs
La mise en p lace d 'un env i ronnement po l i t ique , ju r id ique e t admin is -
t rat i f devrai t re lancer dès 1997 , la conf iance des chefs d 'entrepr ises
ainsi que l 'act iv i té économique dans les secteurs tournés vers la deman-
de intér ieure.
I I . LA DEMANDE
L' invest issement devrai t const i tuer le moteur de la croissance sur la
pér iode 1997-2OOO, sous l ' impuls ion de l ' invest issement pr ivé hors
pétrole dont le volume augmenterai t à un rythme élevé (en moyenne
257" par an).
L 'augmentat ion de la consommation des ménages pourrai t reculer
en 1997 (3,1"/o contre 4,17" en 1996) avant de connaître une accélérat ion
à part i r de 1998 (5,5%). Concomitamment, cel le des administrat ions
amorcerai t un repl i en 1997 (3,3%) inhérente'à la pol i t ique de r igueur
budgétaire, baisse qui devrai t se poursuivre au delà de 1998 (2,1"/") .
i l t. LA CROISSANCE GLOBAI.Ë -:.1 l
Sur la période 1997-2OO0, on peut s'attendre à une croissance réelle
régulière de 3,5"/o en 1997 à 3,9"/" en l 'an 2000, sous réserve d'un raf-
fermissement de la demande extérieure qui pourrait entraîner une
expansion des exportat ions non pétrol ières (bois, caoutchouc et man-
ganèse).
L 'évolut ion du secteur hors pétrole déterminerai t Pour une large part
les per fo rmances économiques du Gabon jusqu 'à la f in de la décenn ie .
La valeur ajoutée de ce secteur aux prix de 1991 devrait Passer de 3,9%
en 1996 à 6,1 o/o eî 1997 pour at te indre une croissance de 6,67" en 1998.
Perspectives 1997 - 1998
|V.2.3 LEs pnÉvr$rorus BuoaÉralnes
IV.2.3.1 Les oa.JeclFsLe maint ien de la croissance (génératr ice d 'emplois et de recettes
budgétaires) enregistrée au cours des deux années précédentes ( tauxmoyen de 3.5% en terme réel) et l 'amél iorat ion des f inances publ iquesdemeurent les object i fs fondamentaux de la pol i t ique budgétaire pourles deux années à venir .
Pour ce fa i re, les budgets prévis ionnels des exercices 1997 et 1998devraient mettre I 'accent sur le relèvement des budgets d ' invest issementdans le but d 'accroî t re le sout ien à l 'économie et aux secteurs sociaux.
Les perspect ives budgétaires s ' inscr ivent, en outre, dans une logiquede désendettement de I 'Etat : I 'ef for t budgétaire à fournir doi t per-mettre de ramener la dette publ ique totale de 102% du PIB en 1995 à627" en 1999. Ce qui impl ique, pour l 'Etat , une parfai te maîtr ise de sescharges de fonct ionnement.
1V.2.3.2 Les euocErs pRÉvtstoNNELs
Les contraintes
Le budget de I 'Etat exercice 1997 s ' inscr i ra i t en progression de11.7"/" contre 6.8% en 1996 par rapport au budget révisé de I 'exerciceprécédent et s 'établ i ra i t à 931.0 mi l l iards soi t 30.2% du PlB.
Cet te sens ib le augmenta t ion prov iendra i t pour I 'essent ie l desrecettes propres; lesquelles sont estimées à 849.1 mill iards contre 731.2mi l l iards en 1996 (+16.1% dont 25.8% pour les recettes pétrol ières).
Le budget 98, pour sa paft, devrait connaître une hausse de +5.3%s'aPpuyant surtout sur I 'amél iorat ion des recettes hors pétrole (+12.3%)puisque les recettes pétrol ières seraient en croissance de 5% seulement.
Variations
en milliards de F.cfa 1996 1997 1998 97/96 98/97
Total ressources
Recettes propres-Pétrole
-Hors-pétrole
Emprunt
833,2731,2418,9312,3102,0
931,0849,1527,1322,081 ,9
980,3915,3553,6361,765,0
11,716,125,83 ,1
-19.7
5,37 ,8
512,3
-20,6
Total dépenses
Dette publ ique
Fonctionnement
Investissement
833,2343,4333,5
156,3
931,0407,8352,0
171,2
980,3427,6367,7185,0
11,70/o
18,80/o
5,syo
9,50/o
5,3o/o
4,90/o
4,50/o
8,1V"
Sources : Ministère des Finances, Programmation FMI
Perspectives 1997 - lggï
Les recettes pétrolières
sous I 'e f fe t con jugué d 'un f léch issement du pr ix du bar i l (de 19 .6$ en1996 à 18 .2$ en 1997 pu is 16 .3$ en 1998) , la s tab i l i té de la p roduc t ionpétrol ière (18.3 mi l l ions de tonnes) et le fa ib le accroissement du taux dechange (2.6% et 0.67" en 97 et 98 respectivement), les recettes pétro-l ières Programmées évolueraient de 5"/o en 98 après une explosion en9 7 ( + 1 7 . 4 % ) .
L 'accroissement des recettes, observé en 1997, est imputable aurendement spectaculaire de I ' impôt sur les bénéf ices (+347% indui tnotamment par le rel iquat de I 'exercice précédent) et dans une moindremesure aux revenus des cont ra ts de par tage (+10 mi l l ia rds) . Dans lemême temps, la redevance minière proport ionnel le (-5.8% compte tenude la baisse du pr ix du bar i l ) et les revenus de part ic ipat ions (-36.1"/o)s 'avèrent peu product ives
De même la fa ib le hausse des rece t tes en 98 s 'exp l iquera i t par lanette régression des recettes d ' impôt sur les sociétés (-6.5"/o), tendanceoccul tant le t rès bon comportement des autres impôts qui évolueraientg loba lement de 24 .0%.
Variations
en milliards de FCFA 1996 1997 1998 97/96 98/97
lmpôt sur les sociétésRedevance
Contrat de partageAutres
Total
243,0185,5
2,31 9 , 3
449,1
327,317 4 ,91 3 , 311,7
527,1
305,9194,219,134,4
553,6
34,7%-5,8y"
479,3%-36,1%
17,40/o
-6,57,,
11,10/"43,60/o
94,00/o
5,00/o
Sources : Ministère des Finances, Programmation FMt
Les recettes non pétrolières
A la faveur d 'une fof te progression du PIB hors pétrole (8.g"/o en nomi-nal et 5.4% en réel sur la pér iode 1996-1998), les recettes non pétrol ièress 'accro î t ra ien t de man ière cont inue:5 .27" en i997 pu is 123% en 199g.
Cet accroissement cont inu des recettes non pétrol ières est à imputerà toutes les composantes, excepté le poste "Autres recettes, ' pour 1gg7.
Toutefois, l 'évolut ion des recettes du commerce extér ieur qui repré-sentent 47.8% du total en est la pr incipale expl icat ion. Ces recettes pas-sera ien t , en e f fe t , de 147.8 mi l l ia rds en 1996 à 166.5 en 1g9B (+4 .2%et+8.1o/o en 97 et 98) sui te à la for te poussée des importat ions de biens etservices (7.3% et 6.4o/" sur la même pér iode).
La taxe sur la valeur ajoutée, qui jusque- là présentai t des résul tats endeçà des prévis ions, devrai t avoir un mei l leur rendement à paft i r rde1997 (+12.4% en moyenne). Cet opt imisme repose sur deux fai ts
Perspectives 1997 - 1998
majeurs : l 'élargissement de la base imposable et la maîtr ise des méca-
nismes de prise en compte du recouvrement et de la ry4.
Source : Ministère des Finances, Programmation FMI
Le budget 97 serait absorbé en grande partie par le service de la
dette (43,87o contre 41,2o/o en 1996) en augmentation de 15,4"/", tandis
que les dépenses de fonct ionnement et d ' invest issement en croissance
de 3,9o/o eT 10,97o représenteraient respectivement 37,87o et' 18,47"
contre 39,6"A et. 19,27" en 1996.
En 1998, bien que la croissance du service de la dette soi t fa ib le par
rapport à 97 (+4,9o/o),la structure de la dépense publique demeure iden-
t ique à cel le observée en 1997.
Le service de la dette
La logique de désendettement de l 'Etat, ini t iée depuis quelques
années, devrait se poursuivre avec les budgels 97 et 98. La charge de la
dette deviendrait plus importante sous la poussée des arriérés (+25.3"/"),
et dans une moindre mesure, à cause des intérêts (+4,7"/o).
Le service de la dette, qui représentait 13,2o/" du PIB en97, se situe-
rait autour de 1 41" en 98.
Variation
en mrlliards de FCFA 1996 1997 1998 97/96 98/97
lmpôt sur les sociétés
lmpôt sur les personnes
l.r.p.p et T.c
Taxes/biens et services
T.v.a
Douane
Autres
45,0
35,2
34,5
53,2
43,0
147,8
24,8
44,9
40,1
36,5
60,5
43,0
154,0
22,5
59,6
45,6
40,7
65,4
53,6
166,5
24,6
-0,20/o
13,9%
5,80/o
13,7%0,0%4,20/o
-9,30/o
32,7%
13,7"/"
11,5%
8,1o/o
24,7%
8,10/o
9,30/o
Total 306,0 322,0 361,7 5,2% 123%
Variation
en milliards de FCFA 1996 1997 1998 1996 1997 1998
Service de la dette
Fonctionnement
-Solde permanente
-M.o.n.p
-Biens et services
-Transferts
Investissement
353,3
338,8
168,4
16,4
132,4
21,6
164,5
407,8
352,0
171,9
17,5
139,3
23,3
171,2
427,6
367,7
173,3
18,0
1 5 1 , 1
25,3
185,0
41,20/o
39,6%
19,70/o
1,90/o
15 ,5%
2,50/o
19,2"/o
43,80/o
37,80/o
18,5%
1,90/o
15,00/o
2,syo18,4"/"
43,6"/o
37,5"/o
17,70/"
1,ïyo
15,40/"
2,670
18,90/"
Total 8s6,6 931,0 980,3 1007o 100% 100%
Sources : Ministère des Finances, Programmation FMI
Perspectives 1997 - 1998
structure du servicede la dette
variation
en milliards de FCFA 1997 1998 98/97Intérêts de la dette
Arriérés de paiements
Principal (net du rééch.)
170,8
79,4
157,6
178,9
99,5
149.2
4,70/o
25,30/o
-5,3%
Total 407,8 427,6 4,90/o
Source : Ministère des Finances, Programmation FMI
Les dépenses de fonctionnement
La r igueur budgétaire programmée devrai t se matér ia l iser par la maî-trise des charges de fonctionnement. Les budgets 97 eT98 en prévoientune progression respectivement de 3,9"/o et 4,5o/o. Cette évolution desdépenses de fonct ionnement serai t imputable au prof i l de la masse sala-r ia le qui évoluerai t au rythme des gl issements catégor ie ls et auxdépenses de biens et services (+5.2o/o en 1997 et +8.5% en 1998). Lestransferts devraient, aussi, connaître une hausse régulière (+7.9o/o en1997 , puis +8.67" en 1998).
Le budget d'investissement
Les dépenses d'investissement croîtraient continuellement face à lanécessité de soutenir l 'économie nationale et les secteurs sociaux. Lescrédits d'investissement resteraient donc absorbés par les infrastruc-tures, les secteurs productifs et le social (en moyenne 40.1o/o, 23.60/o eT22.8% respectivement).
1996 1997 1998Mds fc-fa en o/o Mds fc{a en o/o Mds fc-fa en o/o
Secteur productif
Infrastructures
Secteurs sociaux
Autres...
36,7
5 1 , 5
3 1 , 5
34,6
23,8%
33,40/"
20,4/o
22,40/o
38,7
70,4
39,7
22,4
22,6%
41,1"/"
23,20/o
13,1%
45,7
72,5
41,6
25,2
24,7%
39,20/o
22,5%
13,60/"
Total 154,3 1001o 171,2 100o/o 185,0 100%
Source : Direction des prograrnrnes d'investissement
Les grands soldes budgétairesLes budgets 97 et 98 afficheraient des soldes excédentaires et
conformes aux objectifs du FMl.
En effet le surplus primaire, de I 'ordre de 251.8 mil l iards en 1996,passerait à 325.9 mil l iards en 97 puis 362.6 mil l iards I 'année d'après soitune moyenne de 10.4% du PIB sur cette période.
Perspectives 1997 - 1998
Le solde "mandats" connaî t ra i t une évolut ion s imi la i re:de 78,7 mi l -l iards en96, i l passe à 183,7 mil l iards en 98 soit un taux annuel moyen de52,8o/o. l l représenterait en moyen ne 4,67" du PIB sur la période concernée.
Avec les prévisions du paiement d'arr iérés à hauteur de 79,4 mil l iardsen 1997 puis 99.5 mil l iards en 1 998, le solde "trésorerie " serait passé de75,7 milliards à 84,2 milliards soit +11,27" de progression. ll se situeraiten moyenne autour de 2% du PlB, de 1997 à 1998.
Les dispositions fiscales
Des aménagements f iscaux pourraient intervenir en 1997 dans lecadre de I 'appl icat ion du programme d'ajustement structurel.
Ceux-ci s 'art iculent autour des mesures suivantes :
1. El imination de I 'obl igation faite aux entreprises de contr ibuer àhauteur de 5% de leurs bénéfices au Fonds gabonais d'investissement;
2. Passage de 40 à 35% du taux d' impôt sur les sociétés;
3. Abolition du versement forfaitaire (2%) et de la taxe de formationprofessionnelle (0,6"/") sur les salaires;
4. Réduction ou él imination de la pléthore de droits et prélèvementsadministrat i fs sur les transactions commerciales.
1V.2.4 Ln ruoruNAtE Er LE cRÉDF EN 1 997 Er 1998
Les travaux de programmation monétaire de février 1997 font étatd'une expansion de la masse monétaire de 10,87". Elle se chiffrerait à413,8 mil l iards en f in d'année du fait de l 'ensemble de ses composantesqui évolueraient de la manière suivante :
- monnaie f iduc ia i re (1 '15,5 mi l l iards) : + 9,1Yo ;- monnaie scr ip tura le (137 mi l l iards) : + 12,27" ;- quasi -monnaie (161,3 mi l l iards) : + 10,97o.
Cette création monétaire serait générée par une hausse des avoirsextérieurs nets (+45,6%) et celle du crédit à l 'économie (7 ,7"/"). Ouantaux créances nettes sur l 'Etat, el les se stabi l iseraient ; l 'Etat étant sup-posé poursuivre son effoft de désengagement entamé en 1996.
La BEAC et les services de prévisions du FMI ont projeté une crois-sance de la masse monétaire de l 'ordre de 9,1o/o ên 1998. Cette évolu-tion proviendrait des avoirs extérieurs nets (+ 4,87o), des crédits à l'éco-nomie (+ 8,4) et des créances nettes sur l 'Etat (+6,27").
1V.2.5 Ln BnuNcE DEs PateueruTs PRÉvlsloNNELLE
En 1997, le so lde déf ic i ta i re de la Balance g lobale se stabi l isera i t à130 mi l l iards comme en 1996 pour d iminuer considérablement en 1998.
Globalement, ce solde baisserait d'environ 54o/o d'ici 1'998. Cette dimi-nution résulterait surtout d'une forte contraction du déficit de la balan-
Perspectives 1997 - 1998
ce des services de près de 237" entre 1996 et 1998. Le déficit du soldeglobale se f inancerait par des rééchelonnements et des annulat ions dedette à concurrence respectivement de 123 mil l iards et 20 mil l iards.
En mil l iards de F.CFA 1996* 1997* 1 9gg*
1. Transactions courantes
A. Biens et services
a. B iens
b. Services
B. Transferts sans contreparties
108,0
219
1095-876
-1 1 1
142,0
259
1109-8s0-117
172,0
290
962-672
- 1 1 8
2. Mouvements des capitaux
A. Long terme
B. Court terme
-238
-181
-57
-272-216
-56
-232
-134
-98
3. Balance globale -130,0 -130,0 -60,0
Source : BEAC, FMl. *estimations
La balance des transactions courantesL'amél iorat ion du solde commercial en 1997 due à une augmentat ion
des exportations pétrolières et des autres secteurs entraînerait un soldecourant appréciable d'environ 32o/o. En 1998, on observerait un effets imi la i re ma is p lus fa ib le (21%) . Sur deux ans , le taux de c ro issance de labalance courante serait de 26"/". La baisse du déficit du solde des ser-v ices serai t à l 'or ig ine de la hausse de l 'excédent courant.
La balance commerciale
Le solde excédentaire de la balance commerciale augmenterait entre1996 et 1997 , puis baisserai t en 1998 soi t respect ivement 1096 mi l l iards,11Oq mi l l ia rds e t962 mi l l ia rds . Ce recu l sera i t consécut i f à la ba isse desexportations en valeur et à la hausse des importations notamment cellesrelatives au secteur privé hors pétrole.
La balance des services
Tradi t ionnel lement déf ic i ta i re, le solde de la balance des seryicesconnaîtrai t des baisses successives en 1996, 1997 et 1998. C'est la dimi-nution du montant du remboursement au titre de la dette extérieure pri-vée qui entraînerait cette amélioration. La contraction du déficit des ser-vices serait de près de 42o/" sur deux ans.
La balance des capitaux
Après une détérioration du solde des mouvements de capitaux d'en-viron (14o/" entre 1996 et 1997), on assisterait à une amélioration de 15"/o
Perspectives 1997 - 1998
de ce solde en 1998. L'augmentation du défici t en 1997 (-273 mil l iards)
résulterait de la hausse du défici t des capitaux à moyen et long termes
due à un fort remboursement de la dette publ ique extérieure. En 1998,le défici t de la balance des capitaux(-232 mil l iards) serait moindre du fait
d'une chute de 38% du défici t des capitaux à moyen et long termes.
Le déficit des capitaux à court terme se stabiliserait en 1997 à - 56
mil l iards, alors qu'en 1998, on enregistrerait une croissance du défici t
so i t -98 mi l l iards.
1V.2.6 L'eruptot, LEs SALAIRES ET LEs PRlx
A la faveur de la croissance qui devrait se poursuivre en 1997 et
1998, grâce à un environnement international favorable ( les augmenta-
t ions du prix du bari l de pétrole et du taux de change du dol lar) et aux
réformes structurel les de l 'économie nationale ( les Privatisations des
entreprises publiques, la mise en place d'un cadre des investissements
attrayant, l 'adoption d'un tronc commun des conventions col lect ives , la
révision du code de sécurité sociale.. .) , la hausse du niveau de l 'emploi
devrait se poursuivre dans le secteur privé hors pétrole notamment dans
les BTP, la fil ière bois, les services aux entreprises et le commerce. Les
augmentations des effectifs devraient être de l'ordre de 37" en 1997 et
4o/o en 1998.
Dans le secteur public I'effoft de maîtrise de la croissance des effec-
tifs se poursuivra, les effectifs de la fonction publique devrait stagner
autour de 35600 agents.
La masse salariale globale devrait continuer à croître modérément
aussi bien dans le secteur publ ic que dans le secteur privé, el le ne
devrait pas dépasser les 47" d'augmentation Pour 1997 et 1998.
Les prix des produits locaux qui subissent la loi du marché devrait
continuer à croître plus vite que les prix des produits importés qui
devraient tendre vers la stagnation sous I'effet de la maîtrise de l' infla-
t ion chez les partenaires commerciaux européens du GABON et la pru-
dence sur les marges des revendeurs locaux. Le taux d' inf lat ion moyen
devrait rester autour de 3% en 1997 et 1998.
Conclusion
Concf usion
l -embel l ie que connaî t l ' économie gabona ise depu is 1995 se conso-l ide. Le taux de croissance demeurera encore pour les deux années àven i r 1997,1998 au-de là du taux d 'accro issement de la popu la t ion qu iest de 2,57". Ce taux tournerai t autour de 3,5%.
Cependant cet te croissance demeure fragi le, car repose encoresur les secteurs d 'exportat ions.
En 1996, du fai t des élect ions diverses, l ' instaurat ion d 'un environne-ment économique favorable et de mesures d 'assainissement a été retar-dée. Cet object i f se reporte donc en 1997, année qui verrai t l 'accéléra-t ion de mesures aptes à relancer l 'act iv i té économique dans les secteurstournés vers la demande in té r ieure . l l s 'ag i t no tamment de la mise enplace du code des invest issements, du code minier, du code de travai l ,de l 'harmonisat ion du droi t des af fa i res au plan nat ionai (projet OHADA).
Les budgets des années 1997 , 1998 mettront l 'accent sur le sout ienà l 'économie. Des mesures f iscales dest inées à al léger les charges desentrepr ises seront pr ises dès 1977.
Les pr ix devraient augmenter t rès fa ib lemenl, 37o environ pour lesprocha ines années.
Cet environnement propice au développement de l 'act iv i té écono-mique at t i rerai t les invest isseurs nat ionaux et étrangers et aurai t desrépercussions favorables sur le marché de l 'emploi .
En ef fet , l 'emploi demeure le point préoccupant, b ien que l 'on assis-te en 1996 à une légère hausse des effectifs dans le secteur privé, le sec-teur publ ic devant se l imi ter au str ict maint ien de ses ef fect i fs. Le t ra inde pr ivat isat ion prévu la isserai t penser que le marché de l 'emploi sedégraderai t . Cependant, on assisterai t p lutôt à la hausse des ef fect i fs,car dans un environnement assaini , le secteur tourné vers le marché inté-r ieur connaîtra un nouvel essor.
Le poids de la dette demeure encore très important. l- objectif que sesont f ixées les autor i tés est de ramener la dette publ ique de 102% duPIB en 1995 à 62o/o en 1999.
Le Gabon, dans le cadre d 'un environnement internat ional et afr icainfavorable verrai t sa croissance se poursuivre et s ' intensi f ier à condi t ionque l 'Etat se concentre sur son rôle régal ien et donc se désengage dusecteur parapubl ic et poursuive une nécessaire concertat ion avec lesopérateurs économ iques.
Annexes
Annexes
EvolutoN DEs,,couRs DEs pRtNctpALEs MoNNATEsMovENNE ANNUELLE EN F.cre
EUnaruturvr
Evolut ion de la production, des exportat ions et des prix
800
700
6006
P sooI +ooc 300UJ
200
100
0
productionrExport@
Périodes DollarUSA1 $
DeutscheMark1 D M
Lire ltalITL
1000 rTL
LivreSterling
1 f .
YenJaponais1OO JPY
1 980198119821 98319841 985198619871 9881 9891990199119921 993199419951996
2112723293814374493463012983 1 9272282268282541498512
1171201 3 51491 5 4153160167170170169170170170344346340
2s0240240250250240230230230230230227191173331306332
492551574577582578508492530525484497419435844784801
931231321611841 8 82062082322331 8 81902 1 6263540525471
Source; Télex Banque de France
En tonnesProductionExportation
Prix de vente ( Fr
1992545590
24602
1994567643
24916
1 995623652
23712
T
Annexes
Mnncaruese
Evolut ion de la product ion, des ventes e t des pr ix
2500
2000
1 500
1 000
so0
0
40000
3s000
30000
2s000
20000
1 5000
1 0000
so00
0
IProduction IVentes *Prix de ventes enF,cfa/f
En tonnesProductionExportation
Prix de vente ( Fcfa/kg)
199024231675
32239
199116201296
3 6 1 1 1
19921 5561455
29003
199312901655
23363
199414361691
3802s
199s1934201034826
19961 983206336625
19971 98320003930C
Evolut ion des pr ix du bois de 1 993 à 1 997
(!
(J
d
co)
1 s0000
1 00000
s0000
0
-Okoumé -Ozigo -Bois divers
1 993
Annexes
L'HÉvÉn
EvoluroN DE LA FLoTTE DE n pÊcne TNDUsTRTELLE
PnooucloN ueururÈnE ET AVtcoLE
1991 1992 1993 1994 1 995 1996 1997 *
production (ha)
production (Tonne)
kg par hectare
production vendue (T)
prix de ventemoyen (FCFA/kg)
1545,46
561,610
428
403,2
2 1 2
2420,06
1248,91
5 1 6
1008,0
209
3124,54
1742,12
5581370,9
221
+541,99
3025,18
666
3044,2
527
6301,69
5099,63
809
4878,7
652
8000
8240,9
10098
1 0098
Source : HEVEGAB * prévisions
chalutiers crevettiers l igneurs thoniers
1990
1991
1992
1993
1994
1995
72727423435
1 32220233629
1 92211 3201 3
303923253034
Source : Direction Générale des Péches
en tonne 1992 1 993 1994 1 995 1996Farine
Aliments bétail
Gufs (unités)
Pains
30 860
2 60217 456940
7 645
3 0 2 1 72788
18741 396
6 437
28 8062 218
14 885 6405 988
28 516
2 96715 273 768
5 336
28 900
3 10016 600 000
3 200
Annexes
PÉTNOIC : ÉVOIUION DU BRUT TNATÉ PAR LA SOGARA
EvOlUrtON DES VENTES INTÉRIEURES DE PRODUITS PÉTROLIERS
Source: SOGARA* y compris essence** y compris jet A1
Evolut ion du brut t ra i té
u,g sooco'
400q)
!
300ttL
3 zooE
c 100q)
r compte Propre r ComPte des tiers
267 180
N D
109 800
47 580
31 842
15 006
13 908
206 592
ND
35 307
37 226
4 500
32 147
4 109
1 3 1 5 6
244 692
ND**1 00*46 085
28 s65
14 778
12 895
237 002
49 944
37 404
40 038
4 47532 056
3 5281 2 2 1 6
208 627
55 465
36 439
41 866
4 50128793
1 882
11 902
203 841
60 380
38 137
48 989
4 25529 747
2 370
1 1 7 1 2
M3M3M3M3M3TMTMTM
Gaz-oil
Kéronèse
Pétrole lampa
Super
Essence
Fuel 380
Bitume
Butane
Annexes
Libreville et Port-Gentil Super Essence Pétrole Gas-oi l
SOGARA
Taxe de port
Passage de dépôtMarge distributeur
Livraison en vil le
15658,99
95,50
516,00
1960,90
270,00
15652,22
95,50
516,00
1960,90
270,00
10706,64
103,50
516,00
1776,00
270,00
11996,29
109,50
516,00
1960,90
270,00Total base WA 18501,2918494,52 13372,1414851,59TVA
Marge revendeur
Autres taxes
Stock de sécurité
Taxe de péréquation
Taxes de consommation intérieure
Taxe municipale
3330,23960,00
100,006158,594499,901450,00
3329,01
960,00
100,00
6156,59
350g,gg
1450,00
2406,99
960,00
100,00-2839,13
0,00
0,00
2673,29
960,00
100,00
2901,93
0,00
13,31Total autres taxes 12208,49 11216,47 -2739,133015,14
Total prix détail FCFA/HL 35000,0034000,00 14000,0021500,00
Total prix détail FCFA/litre 350 340 140 215
Source ; Caisse de Stabi/isation et de Péréouation
srnucruRE DEs pRrx DU cARBURANT AU 1 ER MAr 1995
EvoluloN DEs AUTREs sERVtcEs
en millions de FCFA 1992 1993 1994 1995 1996* 1997**
Chiffre d'affaires
Valeur ajoutée
Emplois (nombre)
Investissements
44468
210713894
27633
41391
200404499
22773
42971
219903888
2648
46439
24800
4154
5474
50843
241804549
5987,5
55927
26s985004
6586
* estimations DGE** prévisions
Annexes
LA SEEG
EVOIUTION DE LA PRODUCTION, DES VENTES ET EFFECTIFS
*y compris les autres prestations de services
Sources ; SEEG
Le pann PUBLIc
En mil l ions de francs Fcfa 1991 1992 1993 1994 1995 1996
Ventes d'électricité
Ventes d'eau
Chiffre d'affaires*
Valeur ajoutée
lnvestissements
Production en volume
Production d' électricité(en Gwh)
Production d'eau (1000m')
Effectifs
38465
9047
50657
26364
946,6
34,9
1826
39049
8920
49469
24542
5253
944,9
35,3
1797
39017
8822
49403
28388
61 08
957,7
36
1 785
38785
9167
49233
29960
1 533
960
37,9
1679
4s782
9744
55526
35478
4408
1024
40,3
1636
51 860
1 1 3 4 3
62395
42419
1 3620
1040
41,6
1 559
E v o l u t i o n d u c h i f f r e d ' a f f a i r e s d u s e c t e u r
600000(E
q s00000LL
q) 400000E
? 300000o= 200000Ec 100000
lrJ
0t O l ' - c O O ) a = N ! | t A l . l . )ô b o c o ô Ô a o ' q t a o )ô ô ô ô ô ô 6 ) o ) o ' c t )
- F -
T
Annexes
Le TISLEAU DEs OpÉnnrroNs FrrunrucrÈREs DE riErnr
1996 1997 1998 97 /96 98/97
Recettes totalesPétrole
Hors-pétrole
755,1
449,1
306
849,1
527,1
322
915,3
553,6
361,7
12,40/o
17 ,40/o
5,20/o
7,gyo
5,00/o
12,30/o
Total des dépenses 676,4 694 731,6 2,60/o 5,40/o
Dépenses courantes
Fonctionnement
Traitements et salaires
Biens et services
Transferts
Intérêts
Dépenses en capital
Autres dépenses
503,3
338,8
184,8
132,4
2 1 , 6
173,1
154,3
10,2
523,23s2
189,4
139,3
23,3
170,9
171,2
552,7
367,7
1 9 1 , 3
1 5 1 , 1
25,3
178,9
1 8 5
4,00/o
3,go/o
2,50/o
5,20/o
7,go/o
-1,30/o
11,00/o
5,60/o
4,50/o
1,00/o
8,50/o
8,6%
4,70/o
8,10/o
Solde primaire 251,8 325,9 362,6 29,40/o 113%
Solde "mandats" 78,7 1 5 5 , 1 183,7 97,10/" 18,40/o
Arriérés de paiements
Intérieurs
-125,1
-125,1
-79,4
-79,499,5
-99,5
-36,5%
-36,50/o25,30/o
25,30/o
Solde de trésorerie -46,4 75,7 84,2 -263,10/" 11,20/o
Financement extérieur 82,7 11 -29,2 113,30/o 1655%
Remboursements
Rééchelonnement
Tirages
- 1 9 1 , 5
172,7
1 0 1 , 5
-77,9
66,9
-169,9
75,7
65
-59,30/"
-34,10/o
118,10/o
-2,gyo
Financement intérieur -36,3 -64,7 -55 78,20/o -15,0%
Système bancaire netTrésor et CAA
Autres financements
-0,7-36,8
1 , 2
-1,4
-53,3
- 1 0
-55
Annexes
En mil l iards de Fcfa 1991 1992 1993 1994 1 995 1996 96/95
Ressources
Disoonibilités monétaires
- Monnaie f iduciaire
- Monnaie scripturale
Ouasi-monnaie
Masse monétaire M2
Ressources extra-monétaire
161,2
62,9gB,3
106,9
268,1
79,2
140,5
56,8
83,7
97,1
237,6
88,3
135,7
50,5
85,2
97,8
233,5
92,4
188,7
76,9
1 1 1 , 8
128,7
317,4
180,5
2 1 6 , 3
100,7
1 1 5 , 6
140,8
357,1
145,2
260,8
1 10 ,9
149,9
147,6
408,4
162,3
20,6%
10,1%
29,7%
4,80/o
14,40/o
11,8%
Total ressources 346,3 325,9 325,9 497,9 502,3 570,7 13,6%
Contrepartiesdes ressources
Avoirs extérieurs nets
Crédit intérieur
- Crédits à l'économie
- Créances nettes/l'Etat
37,9308,4230,078,4
-23,3
349,2
2 1 7 , 8
131,4
-26,9
352,8
213,2
139,6
66,1
4 3 1 , 8
214,9
2 1 6 , 9
2 1 , 6
480,7
254,6
226,1
99,7
471,0
254,9
2 1 6 . 1
361,60/o
-2,00/o
0, \o/o
-4,4o/o
Total contreparties 346,3 325,9 325,9 497,9 502,3 570,7 13,60/"
Source :BEAC
SrunrtoN MoNÉTAIRE
Ln BnnNcE DEs PRteruervrs
E v o l u t i o n d e s i m p o r t a t i o n s , d e s e x p o r t a t i o n s e t d u t a u x d e
c o u v e r t u r e
1 6001 4001 2001 000800600400200
0
-Exportation, fob-lmportat ions, fob-Taux de couverture
3 à 3 t s 8 6 Ë Ë s b ôô ô ô o r Ë ; ô ; ô ô 9 3 3
E v o l u t i o n d u s o l d e c o u r a n t
o-1 00-200-300-400-500-600-700-800-900
- 1 0 0 0
I
Annexes
Evolu t ion du so lde g loba l
100
50o
q ou
o' - JU
s -100
Ës - 1 5 0o
-200
-2so
ET SALAIRES
Evolut ion des ef fec t i fs du secteur moderne
60000
50000
40000
30000
20000
10000
o
et
onction Publique
#Collectivités locales
4l-Main d'oeuvre non
*Hw
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1gg7
Sources; DGSEE, DGE
Evo lu t i on de l a masse sa la ra i l e g l oba le
= N ! f | / , ( o f . *
B E E E E B E
800
700
600
soo4o,0
300
zoo100
o
r Masse salarialeI Masse salariale
Sources :Comptes nationaux, Balance du Trésor MEGA
Annexes
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Achevé de rédiger le 30 mars 1997oar les services de la Direction Générale de l'Économie
du Ministère des Finances, de l 'Économie,du Budget et des Participations
de la République Gabonaise
Achevé d'imprimer le 5 septembre 1997sur res presses
de I' imprimerie Multipress-Gabonà Libreville.
D.L.B.N. 1237/07/96 - T. 3.000