Tome 8 : tourisme et culture

128 Allons enfants du numérique !

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Tourisme et numérique■ Le numérique, une nécessité.■ Des innovations qui favorisent la mutation du premier secteur industriel français.■ Des solutions numériques qui favorisent la croissance du marché.

David Lisnard, président de la commission Tourisme de l’AMGVF, premier adjoint au maire de Cannes (06)

Innovation touristique■ Visite virtuelle et interactive du château de Versailles.■ À distance ou sur place, avec géolocalisation et réalité augmentée.■ Un jardin mis en lumière sur smartphone.

Jean-Jacques Aillagon, ancien président de l’Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, ancien ministre

Biblio révolution■ Vers une démocratisation du savoir.■ Une nouvelle facette du métier de bibliothécaire.■ La médiatisation revalorisée grâce à l’ingénierie de la connaissance.

Patrick Bazin, ancien directeur de la bibliothèque municipale de Lyon (69), et Anne-Laure Collomb, bibliothécaire en charge du Guichet du Savoir

Vitrine. Au-delà des possibilités économiques que fournit le numérique, les collectivités valorisent désormais leur patrimoine grâce au numérique, offrant aux activités liées au tourisme une véritable vitrine, comme à Gambsheim (67) et à La Grande-Motte (34).

Réalité augmentée. L’essor des smartphones accroît encore l’imagination des acteurs du tourisme. La réalité augmentée permet ainsi de superposer une vision supplémentaire au réel, grâce à un modèle virtuel 2D ou 3D, et d’offrir une expérience inédite aux visiteurs.

Partage. Ce service original permet aux internautes de poser des questions pour approfondir leurs recherches. Il donne une nouvelle coloration au métier de bibliothécaire : le partage d’informations plus précises et pertinentes.


■ Paroles d’élus Que se cache-t-il derrière le terme SoLoMoCo ?■ Mathieu Bruc Derrière ce “mantra” mnémotechnique, il faut lire la contraction de plusieurs sujets : “So” pour social, “Lo” pour local, “Mo” pour mobile, et “Co” pour contenu, connexion et collaboratif.■ Paroles d’élus Qu’entendez-vous par social ?■ Mathieu Bruc Le bouche-à-oreille s’est très bien adapté aux réseaux sociaux et à Internet. À l’heure du web 2.0, chacun fait davantage confiance à son entourage qu’aux annonceurs institutionnels et à leur publicité. Le choix d’une destination de vacances peut désormais s’effectuer à partir de photos partagées sur Facebook, 72 % des Français lisent les avis d’autres voyageurs et 64 % en tiennent compte dans leur choix1. D’où le succès d’un site comme Tripadvisor, avec ses 50 millions de visiteurs

uniques chaque mois, ses 20 millions de membres et plus de 60 millions d’avis2. Ces sites d’inspiration communautaire relativisent, voire anéantissent les discours purement promotionnels.■ Paroles d’élus Côté local, quelles sont les tendances ?■ Mathieu Bruc Sur Google, 20 % des recherches sont liées à la localisation, un taux qui monte à 40 % sur les mobiles3. Il suffit de taper “hôtel” et “Paris” pour qu’une carte enrichie apparaisse en tête des résultats. Les moteurs de recherche se sont adaptés aux demandes géolocalisées, optimisent leur réponse avec l’affichage cartographique, les avis et même les indices de disponibilité. La cartographie en ligne occupe aujourd’hui une place majeure, notamment associée à la géolocalisation par GPS : le touriste s’est habitué à obtenir sur son smartphone la liste des hébergements

alentour, des activités à faire et des curiosités à voir. Certains commerces ou activités se sont ainsi lancés dans le “couponing”, en proposant des offres promotionnelles aux utilisateurs connectés sur des applications de géolocalisation pour smartphones comme Dismoioù ou Foursquare. Dans le même esprit, les “greeters”, bénévoles, offrent, à partir d’un site Internet, de faire visiter une ville ou un quartier et partagent leur ressenti (à Marseille, Lyon, Nantes, Mulhouse, dans la Creuse…). ■ Paroles d’élus Côté mobile, quelles sont vos impressions ? ■ Mathieu Bruc La France compte 32 millions de mobinautes et il y a plus de téléphones portables et de tablettes en circulation que d’ordinateurs. Ces évolutions modifient les usages, éloignent les supports comme la télévision et l’ordinateur ! En mobilité, le terminal

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l’avis de l’expert

Mathieu Bruc, blogueur (blog-etourisme.com) et rédacteur pour etourisme.info

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ne se prête pas à une masse d’information, et le mobinaute est pressé ! Sur ce segment, une concurrence récente est apparue entre acteurs institutionnels et privés. C’est le cas, côté privé, avec Google+ Local, application pour mobile orientée tourisme et géolocalisation. Côté public, les répliques rivalisent difficilement en matière d’ergonomie. Certains acteurs se distinguent pour mettre en avant leur valeur ajoutée, comme la région PACA avec son application mobile consacrée au cinéma (CinéPaca), ou l’office du tourisme de Montpellier grâce à l’application sur l’architecture contemporaine créée par la Ville (Montpellier contemporain).■ Paroles d’élus Qu’y a-t-il derrière “Co” ?■ Mathieu Bruc Contenus, collaboratif et connexion. Les contenus, car ils font la force des acteurs institutionnels, avec une tendance au “storytelling”, l’art de la

scénarisation. Plus que jamais, la richesse d’Internet, c’est le contenu. À ce titre, la réflexion qui se fait jour dans le secteur du tourisme sur le mouvement de l’open data – ces contenus mis à disposition de tiers – montre bien que dans le contexte ultraconcurrentiel actuel, avec multiplication des acteurs et des sites, l’enjeu s’est étendu de la production de contenu à sa diffusion. Derrière le “Co” se trouvent aussi les enjeux de la connexion : NFC, 3G, bientôt 4G, et le Wifi ! Aujourd’hui, il est indispensable de mettre gratuitement à disposition des points d’accès Wifi, notamment pour les visiteurs étrangers, comme à Lacave (lire page 148). Il y a enfin le collaboratif. L’internaute n’est plus spectateur mais acteur et producteur de contenus, en publiant des commentaires, photos, vidéos, etc. Il y gagne d’ailleurs un certain pouvoir et de l’expertise ! Ainsi, au gré des échanges

et des communications apparaissent des mouvements alternatifs comme le “couchsurfing” et des applications communautaires spécialisées comme Everytrail. L’une des meilleures illustrations de cette tendance est un site, développé par l’office du tourisme de Lyon, qui s’appuie sur du “crowdsourcing”, du contenu fourni par le public. Un réseau de contributeurs (ambassadeurs, blogueurs, “greeters”, passionnés…) fournit des informations directement mises en ligne. L’office du tourisme n’est plus alors producteur mais modérateur de contenu.> Dismoiou.com / Foursquare.com /

parisiendunjour.fr / everytrail.com / couchsurfing.

org / lyon-france.com / globalgreeternetwork.info

1. Source : Baromètre Raffour Interactif 2012.2. Source : Tripadvisor – comScore Media Metrix, Worldwide, janvier 2012.3. BIA/Kelsey Group/Google Blog.

SoLoMoCo est un barbarisme bien pratique pour traduire l’actualité débordante du

numérique en général et dans le secteur du tourisme en particulier : Social, Local, Mobile et Contenu (entre autres).”

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l’interview Pour répondre aux demandes spécifiques des collectivités en matière de technologies numériques sur son territoire, le Pays Nivernais Morvan, en Bourgogne, s’est doté d’une structure spécifique : la mission numérique, à laquelle les collectivités, soucieuses d’exploiter ces ressources technologiques nouvelles, font appel pour les accompagner dans leurs projets de développement. Christian Paul, président du Pays Nivernais Morvan, dresse ici un bilan de cette mission et en présente les actions prioritaires, principalement dans le secteur du tourisme.

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Christian Paul, président du Pays Nivernais Morvan, conseiller régional de Bourgogne, député de la Nièvre



■ Paroles d’élus Quelle est votre vision en matière de technologies numériques pour les territoires ?■ Christian Paul Pour la population rurale d’aujourd’hui, native ou nouvelle, Internet, les réseaux, le téléphone mobile et le numérique en général sont des outils de lien et de désenclavement sans précédent depuis l’arrivée du chemin de fer. Cette rupture technologique a des conséquences humaines, économiques et culturelles de très grande ampleur. Depuis quinze ans, le numérique est un thème prioritaire de notre action collective vers un désenclavement global du territoire. Nous militons pour une ruralité moderne qui profite à 100 % des mutations technologiques, qui y puise de nouvelles forces et de nouveaux atouts de développement. L’appropriation des usages confirme notre intuition. La demande de très haut débit arrive vite. Une stratégie active pour le très haut débit et la “fibre rurale” est donc indispensable.■ Paroles d’élus Voyez-vous déjà ce nouveau paysage se dessiner ? ■ Christian Paul Tout à fait ! Des agriculteurs enregistrent les données de leur cheptel sur tablette numérique, des artisans commerçants et des producteurs locaux ouvrent des boutiques numériques et vendent en ligne. Je vois aussi arriver sur nos territoires de nouveaux habitants qui œuvrent dans des petites entreprises

ou exercent des métiers qui supportent le télétravail (communication, ingénierie, commerce…). Certains, souhaitant séparer lieu professionnel et privé, s’installent dans les télécentres que nous développons. ■ Paroles d’élus Comment répondez-vous aux demandes du grand public, des entreprises et des collectivités territoriales vis-à-vis du numérique ? ■ Christian Paul Dès la création du Pays, nous avons ressenti la nécessité de disposer d’une équipe en mission permanente, jouant un double rôle d’information sur les usages et d’aide au montage de projets, voire d’accompagnement dans l’implantation des technologies. Au départ, comme partout en France, la priorité était qu’un maximum d’habitants maîtrise rapidement l’outil. Nous avons donc mis en place un “passeport Internet pour tous” : près de 300 personnes ont été initiées. La mission assiste aussi les professionnels, les hôteliers et les commerçants en matière de vente en ligne ou de promotion sur Internet. Le numérique en Nivernais Morvan, ce sont des services publics modernisés de proximité. Nous avons installé neuf visioguichets où Pole emploi, la CAF, la CPAM, la MSA et la Préfecture sont accessibles à moins de quinze minutes de chez soi. Nous veillons cependant à ce que la médiation humaine guide l’implantation de ces visioguichets. Autre illustration enfin, la création de

l’université rurale et citoyenne, baptisée Coopérative rurale des savoirs, qui aurait les plus grandes difficultés à exister sans son site Internet, le pouvoir des réseaux, le travail à distance et l’apport du numérique.■ Paroles d’élus Quels sont actuellement les projets numériques prioritaires du Pays Nivernais Morvan ? ■ Christian Paul Ce sont désormais les 15 projets intégrés à notre pôle d’excellence rurale – le Pays 2.0 – présenté dans le cadre de l’appel à projets gouvernemental. Je vous en donne trois exemples associés au tourisme : le Canal numérique, qui équipe les abords du canal du Nivernais d’accès Wifi pour les plaisanciers et les touristes. En un clic, ceux-ci peuvent identifier sur un site d’informations l’ensemble des services et commerces dans un rayon de 20 kilomètres. Ensuite, les galeries numériques du Morvan, implantées dans une dizaine de lieux au riche patrimoine (musées Bibracte, François-Mitterrand…) pour dynamiser la muséographie avec des moyens numériques. Enfin, les e-randonnées, qui permettent aux touristes de visualiser sur leur smartphone des informations actualisées au fil de leur visite ou de leur avancée sur les chemins de grande randonnée (ballades contées, chasse aux trésors…).> www.nivernaismorvan.net / www.cg58.fr /

www.christianpaul.fr

■ Mission numérique Elle favorise l’utilisation du numérique par tous. Elle initie et sensibilise les habitants, les chefs d’entreprises, les élus locaux et les associations à l’informatique et à l’Internet grâce aux nombreux ateliers et à sept cyberbases. Elle accompagne les professionnels, qui s’engagent depuis

l’achat de matériel et l’élaboration de leur cahier des charges jusqu’aux entretiens avec les prestataires informatiques ou communicants.■ Réseau de neuf visioguichetsLe premier visioguichet a été inauguré en octobre 2011 à Lormes. Ces bornes donnent à chacun le moyen de se connecter à distance

à plusieurs organismes (CAF, CPAM, MSA, Pôle emploi ou services de l’État). L’usager échange avec un conseiller aussi naturellement qu’en face-à-face. Un dispositif qui contribue à maintenir les services publics en milieu rural.■ Pays 2.0Il a été élaboré pour répondre

à l’appel à projets des PER, faire émerger des projets innovants et constituer un ferment d’innovation sociale. Le Pays 2.0 fait le pari de créer un territoire rural résolument tourné vers l’innovation numérique et l’intelligence collective d’Internet à travers une communauté de réflexion et de propositions.

repères


InteractifNumériquePatrimoine

■ Tactile. Depuis 2010, l’abbaye de Fontevraud propose une innovation muséographique, l’es-pace Multitouch. Mêlant design et numérique au service de la culture, une table tactile, com-posée d’un écran de 1,50 m2, est installée au cœur de l’abbatiale. Les visiteurs la manipu-lent pour accéder à près de 150 documents, textes, animations 3D et vidéos sur deux cents ans de l’histoire carcérale de l’abbaye. Cette nouvelle expérience de visite individuelle ou collective (jusqu’à 12 utilisateurs potentiels si-multanés) permet de découvrir autrement ce site patrimonial d’exception.

■ Prototype. Inauguré le 30 avril 2010, après un an de travail, l’espace Multitouch est un projet soutenu par la Région dans le cadre de Design’in/Pays de la Loire. Ce programme a accompagné les acteurs régionaux, l’atelier Mazedia et le designer Laurent Vié, en par-tenariat avec l’abbaye de Fontevraud. Estimé à 147 500 euros HT, le projet associe la re-cherche et l’innovation à un volet grand public. Le design de cet espace interactif et la manipu-lation du prototype par les visiteurs diversifient les supports de médiation culturelle. > [email protected]

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Il est plus que jamais essentiel de faire travailler ensemble les entreprises régionales, les PME ‘pépites’ et les acteurs de l’économie et du tourisme. Pour lutter contre la récession mais aussi préparer l’avenir, nous devons être créatifs et innovants.”Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire et président de la Société publique régionale Abbaye de Fontevraud

Le patrimoine au bout des doigtsSociété publique régionale Abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire)L’une des plus grandes cités monastiques d’Europe, abbaye du XIIe siècle transformée en prison au XIXe siècle, haut lieu touristique des Pays de la Loire avec 200 000 visiteurs par an.

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MultimédiaDesign d’interactionÉcrans interactifsDétecteurs de mouvements

■ Interaction. Les organisateurs du festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont avaient souhaité consacrer, lors de l’édition 2011, une exposition aux récents développements du design d’interaction. Ils avaient mandaté le studio néerlandais Lust, in-ternationalement reconnu, pour produire dans une ancienne chapelle jésuite une exposition en lien avec le contexte du festival. Avec ce projet, l’équipe entendait moderniser la programma-tion du festival et y inclure le multimédia afin de le positionner comme acteur de l’expérimenta-tion sur l’interactivité et les designs numériques.

■ Mouvement. L’installation visait à transformer deux arches hautes de dix mètres en écrans in-teractifs, les mouvements de bras et du corps donnant accès à une base d’archives d’affiches. Pour chaque arche, trois vidéoprojecteurs resti-tuaient une galaxie d’affiches. Chacun pouvait, grâce aux détecteurs de mouvements, isoler celles qui l’intéressaient. Par le biais de flash-codes, le visiteur pouvait importer le visuel sé-lectionné et ses références sur son smartphone. Le réseau Wifi était relié à une imprimante pour que chacun emporte son archive personnalisée.> [email protected]

Du graphisme au design interactifChaumont (Haute-Marne)Une “ville dans la verdure” au tissu économique diversifié (services administratifs, biomédical, mécanique, packaging, bois, ameublement…) et au forte structures de formations supérieures.

Dans la perspective prochaine d’un Centre international du graphisme, le festival international de l’affiche et du graphisme étend son périmètre au design d’interaction. En regardant ainsi vers les développements futurs du signe et de l’image, il permet à Chaumont, ville du graphisme, de dynamiser son projet culturel et son rayonnement.”Luc Chatel, maire de Chaumont, ancien ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative

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■ Guide virtuel. Du 8 septembre au 14 octobre 2011, des visiteurs du Mont-Saint-Michel ont expérimenté une dizaine de mobiles multimédias sans contact (Must), téléphones mo-biles équipés de technologie sans contact (NFC), transformés en guides touristiques virtuels. En approchant simplement son smartphone de l’une des bornes Must qui jalonnent le site, le visiteur pouvait accéder, à son rythme, à des centaines de docu-ments vidéo ou audio. Le mobile offrait la possibilité de charger un billet dé-matérialisé pour le musée “l’Archéos-cope”, que le gardien pouvait valider à l’entrée sur son PDA. ■ Expérimentation interactive. Labellisé par le pôle de compétitivité Transactions électroniques sécurisées (TES) de Caen, le projet Must asso-cie des entreprises comme Orange Labs, CEV, Digital Airways, Gemalto, les collectivités Manche Numérique et le Conseil général de la Manche, ainsi que des acteurs universitaires (IUT de Saint-Lô, Nimec). L’initiative est soutenue par d’autres partenaires, notamment l’État (DGCIS), Manche Tourisme, ou encore le Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel.> [email protected]

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L’expérimentation ‘Must’ démontre que le Mont-Saint-Michel est un haut lieu touristique capable de mettre en valeur son patrimoine via le numérique.”Marc Yreux, conseiller municipal du Mont-Saint-Michel

Must au Mont-Saint-MichelSyndicat mixte Manche Numérique (Manche)Commune de 44 habitants dans le département de la Manche, le Mont-Saint-Michel est surtout un haut lieu touristique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979 et qui accueille plus de trois millions de visiteurs par an.

M-tourismeTechnologie NFCTourisme enrichi

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■ Mi-virtuel, mi-réel. Plus de 500 in-ternautes se sont inscrits en ligne pour participer au jeu de réalité alternée “Les mystères de la Basilique”, du 31 mars au 28 avril 2012 : “une chasse au trésor des temps modernes” pour découvrir l’histoire et l’architecture de la basilique Saint-Denis à travers des énigmes. L’événement se déroulait dans des sites réels de Saint-Denis où surve-naient des événements mystérieux au cours desquels le joueur pouvait repérer des indices : deux concerts, 20 vidéos, scènes d’acteurs, musi-ciens, illusions d’optique… Le jeu a eu recours à des supports numériques, à Internet et aux réseaux sociaux. ■ Mutualisation de compétences. Le projet a été conçu avec l’aide de l’équipe de recherche Image numé-rique et Réalité virtuelle de l’université Paris-VIII. Le scénario a été écrit avec le responsable technique de la basilique. Des comédiens et des musiciens ont été recrutés pour tourner les films de fantômes, les scènes présentées sur les réseaux sociaux et les scènes de rue. Le coût prévisionnel de l’initiative est de 112 400 euros, avec le soutien de Paris-VIII, du Centre des monuments nationaux, de Saint-Denis, de Plaine-Commune et du Conseil général.> [email protected]

Mystères à la basiliqueCommunauté d’agglomération Plaine-Commune (Seine-Saint-Denis)Plaine-Commune, territoire au riche patrimoine, au cœur des enjeux du Grand Paris, regroupe huit villes (345 000 habitants) et prochainement neuf, en janvier 2013, avec Saint-Ouen.

Cette expérience illustre le potentiel de notre territoire en matière de culture et de création. Ici se conjuguent richesse de l’héritage patrimonial et innovation, et se nouent des partenariats prometteurs avec les universités, les entreprises et les habitants.”Patrick Braouezec, président de Plaine-Commune

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Numérique et patrimoineJeux de réalité alternéeChasse au trésor

‘‘// Toutes les infos sur parolesdelus.com

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Presse en ligne Livre numérique Bibliothèque

■ Double dispositif. L’APS a confié à Savoie-Biblio, son service bidépartemental, la mise en place d’un double dispositif sur son réseau de 22 bibliothèques de prêt : un service de presse en ligne donnant accès à un bouquet de titres en PDF (plus de 3 000) et l’équipement d’une liseuse par bibliothèque, chacune chargée de 30 best-sellers et d’une sélection d’ouvrages libres de droit. L’APS souhaite ainsi soutenir des actions menées en direction de publics dits “em-pêchés” (ne pouvant se rendre à la bibliothèque) ou éloignés (non usagers d’une bibliothèque pu-blique et/ou ne pratiquant pas la lecture).

■ Formation et suivi. L’APS a financé en fonds propres l’opération, conduite par le personnel de Savoie-Biblio : soit 25 000 euros pour la presse (abonnement à un bouquet de titres) et 5 000 eu-ros pour l’expérimentation du livre numérique sur la saison 2011-2012. En amont, une formation des bibliothécaires a été engagée afin qu’ils s’approprient l’outil et définissent les besoins des usagers. Un groupe de travail interne, constitué des services transversaux de Savoie-biblio, suit l’expérimentation et évoque tous les domaines du projet lors de réunions mensuelles.> [email protected]

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La rencontre du livre et du numérique, qu’elle soit une nouvelle manière de vivre sa passion ou un moyen de faire découvrir la lecture à des publics différents, est une démarche couronnée de succès. Nous sommes très fiers de porter cette expérimentation en Pays de Savoie.”Hervé Gaymard, président de l’Assemblée des Pays de Savoie et du Conseil général de Savoie, ancien ministre

À la conquête de nouveaux lecteursAssemblée des Pays de Savoie (Savoie et Haute-Savoie)L’Assemblée des Pays de Savoie (APS), créée par les départements de Haute-Savoie et de Savoie, met en œuvre un plan de développement de la lecture publique par le biais de Savoie-Biblio.

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■ Tags. En proposant en 2012 un service de visite guidée innovant, avec accès mobile aux contenus par NFC, Sarlat franchit une nouvelle étape : plus besoin de prendre une photo, le simple fait de passer son mobile à proximité d’un tag ouvre le site. La Ville met ainsi son pa-trimoine en lumière tout en témoignant de son double souci de rester à la pointe en matière de services mobiles et de valoriser son patrimoine, grâce au recours à cette technologie simple, économique (moins de guides imprimés) et peu intrusive. Une parfaite complémentarité entre tradition et modernité.

■ Double accès. Sarlat, pionnière dans la démo-cratisation du NFC au service des petites villes, a déployé en avant-première, sur les panneaux de 42 bâtiments, 100 tags personnalisés qu’elle a elle-même paramétrés grâce à la nouvelle fonc-tionnalité proposée par Orange. Les visiteurs dis-posent d’un double accès (flashcode + tag NFC) aux informations touristiques enrichies (texte, photo, audioguide…). Le coût du site Internet mo-bile de cinq pages, son hébergement, le logiciel de création des pages web et l’édition des flash-codes s’élève à 1 350 euros par an pour la Ville. > [email protected]

Le NFC met le patrimoine en lumièreSarlat-la-Canéda (Dordogne)Ville d’art et d’histoire de 10 000 habitants, Sarlat constitue un ensemble architectural unique constitué de demeures datant du Moyen-Âge et de la Renaissance, témoignages de sa prospérité.

Tout ce qui tourne autour du NFC est généralement très concentré sur les grandes métropoles. Nous sommes fiers de pouvoir démontrer que de tels projets sont possibles à l’échelle d’une ville comme Sarlat.”Jean-Jacques de Peretti, maire de Sarlat-la-Canéda, ancien ministre

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NFCMobile web édition Tag Patrimoine

‘‘// Interview de

Jean-Jacques de Peretti

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CultureArchives numérisées Observatoire multimédia

■ Observatoire multimédia. Le “Beffroi nu-mérique” est un projet culturel qui veut restituer sa place et sa fonction à ce monument, centre historique de Béthune depuis le Moyen-Âge. Ce cadre prestigieux accueille un observatoire multimédia, avec son extension par borne mo-bile, site Internet, blog et DVD. Il s’agit, à travers des archives numérisées, de valoriser l’histoire et l’identité de la ville. Chaque visiteur peut, d’un simple toucher, explorer virtuellement la ville et consulter plans, photographies, productions visuelles et sonores enrichies de témoignages, d’informations culturelles et historiques.

■ Espace virtuel. La création du Beffroi nu-mérique, ouvert au public en mai 2011, a été confiée par appel d’offres à l’association lilloise Koan (avec la participation d’Orange pour les flashcodes), à l’occasion du lancement de l’opération “Béthune 2011”. Après avoir réalisé des portraits des différents lieux, elle a monté des séquences vidéo, recueilli des récits so-nores et des photographies, qu’elle a ensuite combinés dans un espace virtuel. Ce projet, d’un budget de 73 000 euros, a été soutenu par le ministère de la Culture, la Région et la Ville. > [email protected]

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Chaque lieu porte en lui la mémoire d’un territoire, d’une ville et de ses habitants. À Béthune, les lieux se revisitent, se réinventent ou se créent. Objets de toutes les attentions, de toutes les imaginations, et parés de leurs nouveaux atours, ils vont devenir des lieux où vibre la vie.”Stéphane Saint-André, maire de Béthune et vice-président d’Artois Comm

Un beffroi numériqueBéthune (Pas-de-Calais)Ville dynamique et moderne (26 000 habitants), sous-préfecture du Pas-de-Calais au riche patrimoine, dont sa Grand’Place et son Beffroi, lequel est classé au patrimoine mondial de l’Humanité.

‘‘// Technologies sans contact

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HandicapAccessibilitéDiffusion culturelle

■ Lieu d’échanges. Depuis fin 2011, la Com-munauté d’agglomération Caen la mer met à disposition du public déficient visuel un fonds virtuel de ressources sonores sur Internet, qui vient compléter l’offre de la bibliothèque sonore Pierre-Villey créée en 1978. En complément de l’écoute intégrale de livres sonores à domicile, les internautes peuvent apporter des commen-taires, noter les ouvrages, accéder à une partie des collections audio, dont des œuvres contem-poraines, à des informations sur les activités de la bibliothèque et à des services en ligne, trans-formant ainsi le site Internet en lieu d’échanges.

■ Étude et financement. Lancé le 1er octobre 2011, le site Internet a fait l’objet d’une étude des besoins associant la bibliothèque et la direc-tion des Services informatiques. Un prestataire extérieur a ensuite créé un site pour malvoyants ; il ne s’agit pas seulement d’un habillage pour un site existant. La création du site, d’un montant de 5 263 euros, est cofinancée par la Région Basse-Normandie (56 %) et par la Communauté d’agglomération Caen la mer (44 %). Cette der-nière finance entièrement la diffusion et le stoc-kage pour un montant de 1 463 euros. > [email protected]

Bibliothèque en ligne pour déficients visuelsCommunauté d’agglomération Caen la mer (Calvados)Communauté d’agglomération réunissant 29 communes et comptant 222 000 habitants.

Ce site s’inscrit dans l’offre de services, en continuel développement, de la bibliothèque sonore de Caen. Sa création s’intègre au sein d’un projet global visant à donner l’accès le plus large possible aux services que propose Caen la mer.”Alain Lepareur, vice-président délégué à la culture et au sport de la Communauté d’agglomération Caen la mer, maire de Bénouville

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‘‘// Retour sur

la bibliothèque sonore

Pierre-Villey

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■ Première. L’Opéra de Dijon est le premier en France à proposer une application iPhone. Depuis no-vembre 2011, les mobinautes ont accès à une information fiable et à jour sur l’actualité de l’Opéra, le pro-gramme, avec les spectacles classés par date et par genre, ainsi que des vidéos exclusives sur la saison et les artistes. Le public peut réserver et acheter des places, et trouver l’itiné-raire menant aux lieux de spectacle. Des alertes avertissent les mélomanes grâce à la synchronisation des agen-das du mobile et de l’Opéra !■ Partenariat. Lancée le 2 novembre 2011, l’application iPhone, au design et à l’ergonomie soignés, prend en par-tie le relais du site Internet de l’Opéra de Dijon. Fruit d’une collaboration étroite entre le personnel de l’Opéra et Orange, le projet de 19 000 euros repose sur un partenariat technique. IT&Labs et Orange Business Services Nantes ont réalisé le développement logiciel. Les autres prestataires sont l’Atelier Chévara, à Paris, pour la conception graphique ; Tiz, à Stras-bourg, pour le développement flux/CMS ; et la société Rodrigue, dans le Val-d’Oise, pour la vente en ligne. L’application est téléchargeable gra-tuitement depuis l’App Store.> [email protected]

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L’Opéra de Dijon s’est associé à Orange pour développer cette application iPhone qui permet d’accéder à l’actualité de la structure grâce à du contenu interactif. Utile, fiable et ludique, cet outil soutient la volonté de la Ville de rendre la programmation accessible à tous.”Yves Berteloot, adjoint au maire de Dijon, délégué à la culture et au patrimoine municipal

L’Opéra sur mobileOpéra de Dijon (Côte-d’Or) Ville de 152 000 habitants du département de la Côte-d’Or, zone urbaine et capitale économique de la région Bourgogne.

Application iPhoneMobinauteM-culture

‘‘// Mobile et culture à l’Opéra de Dijon

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■ Cheminement interactif. Grâce aux flashcodes, les visiteurs du vil-lage dotés d’un smartphone ont l’op-portunité de découvrir les “secrets de Salives” : l’église Saint-Martin et le donjon du XIe siècle, les rem-parts du XIIIe siècle, le puits fortifié du XIVe siècle, etc. Placés sur les plaques du cheminement piéton, les flashcodes permettent d’accéder au contenu numérique correspondant à chaque halte : commentaires et anec-dotes composés de sons et d’images complètent l’histoire des monuments visités.■ Partenariat technique efficace. Dès les premières réflexions autour du parcours découverte, l’office du tourisme de Salives a souhaité faire appel aux dernières technologies en nouant avec Orange un partenariat technique à même d’assurer la mise en œuvre d’une telle application inte-ractive. Une convention a d’ailleurs été signée en ce sens lors de l’édition 2011 du Salon des maires. La com-mune se démarque ainsi par rapport à d’autres “Pays” de la Bourgogne, développant une image jeune et dy-namique pour un budget réduit de 1 500 euros (coût d’investissement et de fonctionnement). > [email protected] / [email protected]

Flânerie avec flashcodesSalives (Côte-d’Or)Petite commune de 275 habitants, située sur un vaste plateau (altitude moyenne 300 m) entrecoupé de nombreuses vallées.

Créé en 2011, le parcours découverte de Salives est devenu incontournable pour découvrir et valoriser le patrimoine de notre commune. Depuis un an, il s’est numérisé grâce à des flashcodes qui permettent, via une information mobile, de localiser les monuments et de bénéficier d’informations complémentaires.”Alain Houpert, maire de Salives et sénateur de Côte-d’Or

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FlashcodesParcours interactifPatrimoine culturel

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■ Stratégie touristique. En proposant l’e-RAF, palette d’outils multimédias, la CCPRF a déve-loppé un complément de stratégie touristique autour du mégalithe éponyme (50 000 visiteurs par an). Présence sur les réseaux sociaux, ap-plication mobile de guide géoréférencé, flash-code orientant vers un visioguide, toutes les facettes du numérique y sont exploitées pour faire découvrir au visiteur la richesse et la variété du patrimoine local.■ Dispositif multiple. L’e-RAF est constitué de plusieurs éléments : page Facebook (lan-cée en janvier 2010) ; flashcode (en partenariat

avec Orange, en mai 2011, pour 6 200 euros) vers le circuit de La Légende dorée ; site mo-bile dédié aux professionnels du tourisme (mis en place en juillet 2011 pour 3 000 euros). Ce projet a associé de nombreux professionnels du tourisme, des entreprises partenaires déve-loppant les technologies, les élus ainsi que les structures touristiques et culturelles du territoire. Les professionnels du tourisme se sont formés autour de Facebook et du flashcode. Le plan de communication a été adapté pour intégrer et valoriser ces nouvelles technologies.> [email protected]

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E-RAF pour mégalithe CC du Pays de La Roche aux Fées-CCPRF (Ille-et-Vilaine)Territoire rural de 28 000 habitants sur 18 communes, au patrimoine singulier, dont un château et une allée mégalithique couverte qui a donné son nom à la collectivité.

La CCPRF a orienté sa stratégie touristique vers le numérique en proposant l’e-RAF : présence et

animation sur les réseaux sociaux, création d’une application numérique auprès des professionnels du tourisme labellisés (guide géoréférencé) et utilisation du flashcode.”Anne Renault, conseillère de la CCPRF et conseillère municipale de Boistrudan‘‘

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FlashcodeFacebookApplication mobile


■ Ludique. Au printemps 2012, la réalité aug-mentée fait son entrée dans Narbonne Tour, l’application mobile disponible sur Androïd, iPhone et mobi. Le mobinaute, qu’il soit tou-riste, Narbonnais ou randonneur, peut faci-lement trouver un restaurant, une attraction touristique ou un point d’eau potable à proxi-mité grâce à la réalité augmentée. En faisant pivoter son téléphone, la liste des fiches d’in-formations apparaît. Même chose à partir d’une photo prise avec le téléphone. Le smartphone devient ensuite une boussole jusqu’à la desti-nation souhaitée.

■ Enrichissement. Le projet de réalité aug-mentée proposé par des étudiants de l’IUP Miage de Toulouse est venu enrichir l’appli-cation mobile qui était en cours de création. Lancée en mai 2012, Narbonne Tour, mis en place par l’agence Raccourci, n’a pas entraîné de surcoût. Ce développement était en effet compris dans la maintenance évolutive et cor-rective du site Internet, financé par des fonds propres et européens via la Région. Le projet a fait l’objet d’une campagne sur les réseaux so-ciaux et de démonstrations publiques sur iPad.> [email protected]

Narbonne dans une appli mobileNarbonne (Aude)Station balnéaire et centre urbain (50 000 habitants) chargé d’histoire, au cœur d’un parc naturel au bord de la Méditerranée.

Avec l’application smartphone Narbonne Tour, nous proposons en temps réel toutes les informations utiles aux Narbonnais et aux visiteurs.”Jacques Bascou, maire de Narbonne

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M-tourismeApplication mobileRéalité augmentée

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M-tourismeHandicapSmartphoneGPS

■ Accessibilité. Tourism4all propose depuis septembre 2011 des visites touristiques sur smartphones autour du barrage de Joux et sur la commune des Olmes. Après un télécharge-ment initial gratuit, le téléphone mobile vibre et délivre une information audio ou vidéo, un texte ou une carte dès que l’utilisateur est repéré par coordonnées GPS et passe à proximité d’un point d’intérêt. Le dispositif, mis en place avec le soutien d’Orange, est accessible à tous, en par-ticulier aux personnes présentant une déficience visuelle, mentale, motrice ou auditive, ainsi qu’au public familial et aux touristes étrangers.

■ Identification par GPS. Le dispositif aide les personnes handicapées à découvrir la faune et la flore. Devant un point d’intérêt, le téléphone, repéré par GPS, vibre et diffuse des informa-tions. Outre Joux et Les Olmes, la CC du Pays de Tarare, la Région Rhône-Alpes, le magazine aufeminin.com et l’École privée des sciences in-formatiques de Lyon sont partenaires du projet (coût de fonctionnement de 5 000 euros, finan-cés sur fonds propres et européens), qui a reçu le premier prix régional au challenge Bemyapp et le 3e prix au niveau national. > [email protected]

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Face à un développement touristique naissant, nous avons fait le choix, pour notre communication, du téléphone portable. Nous avons mis en place notre premier parcours de découverte accessible aux personnes handicapées (site pilote) et nous venons de préparer une découverte ludique de notre village via une chasse au trésor sur smartphone.”Guy Hofstetter, maire de Joux

Tourism4all = tourisme pour tousJoux (Rhône)Dans le Rhône, en zone montagneuse, l’une des 16 communes du Beaujolais (674 habitants) constituant la Communauté de communes du Pays de Tarare.

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Appli iPhoneRéalité augmentéeGéolocalisation

■ Guide touristique virtuel. Le “Beau Pays” réunionnais s’est doté d’une application iPhone pour découvrir la partie nord de l’île de La Réu-nion. L’appli mêle réalité augmentée, géolocali-sation (pour trouver un lieu de spectacle, un cir-cuit, un prestataire…) et partage d’informations (via Facebook ou Twitter), le tout gratuitement et sans connexion à un réseau cellulaire. Pour ceux qui n’en disposent pas, l’office de tou-risme intercommunal du nord de La Réunion (OTI du nord) propose des smartphones à la location le temps d’une demi-journée, d’une journée ou d’un week-end…

■ Partenariats efficaces. Lancée en juin 2011 à l’initiative de l’OTI du nord, l’application est le fruit d’une conception partenariale, entre la Communauté intercommunale du nord de La Réunion (Cinor), la Région Réunion, qui a financé à hauteur de 80 % le projet d’un mon-tant total de 20 000 euros, le développeur CAHRI, et Orange, qui a mis à disposition un chef de projet technique dédié au suivi de l’opération. Entre l’appel d’offres, la conception et le développement de l’application, trois mois se sont écoulés.> [email protected]

Une appli qui ne perd pas le nordCommunauté intercommunale du nord de La Réunion (Cinor) Appelé “le Beau Pays”, le territoire nord de La Réunion s’étend de Saint-Denis à Sainte-Suzanne, en passant par Sainte-Marie. Il regroupe 190 624 habitants.

Nous soutenons fortement les démarches innovantes qui mèneront le territoire du Beau Pays vers un développement touristique et économique encore plus important et pérenne.”François Javel, conseiller municipal de Saint-Denis de La Réunion

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■ Hotspot Wifi en mairie. Chaque année, près de 90 000 visiteurs tran-sitent par Lacave, un beau village du Lot niché au cœur de la vallée de la Dordogne, en plein Quercy. Afin d’offrir le meilleur accueil à ce public de pas-sage, le conseil municipal de la com-mune a été séduit par la proposition d’Orange d’installer un hotspot Wifi à la mairie. Depuis son implantation, les visiteurs, touristes ou travailleurs saisonniers, comme les habitants, peuvent se connecter gratuitement. ■ Gratuit et confortable. Le hotspot Wifi a été installé en juillet 2011 dans les locaux de la mairie, laquelle prend en charge sa location par contrat de 90 euros HT par mois (maintenance du service assurée par l’opérateur). Cet outil met à disposition des inter-nautes un accès gratuit pour surfer à volonté. Pour parfaire cet accueil, la mairie a procédé à l’aménagement d’un kiosque confortable dans le jar-din qui jouxte le bâtiment administratif.> [email protected]

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Lacave, situé dans le périmètre des deux grands sites touristiques que sont la vallée de la Dordogne et Rocamadour, ne possédait pas d’accès Wifi libre. Nous avons ainsi répondu aux attentes des habitants et des touristes.”André Lestrade, maire de Lacave et conseiller général du Lot

Quercy : hotspot WifiLacave (Lot)Commune de 300 habitants au cœur des vallées de la Dordogne quercynoise et de l’Ouysse.

HotspotWifiAccès au numérique

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■ Guide virtuel. N’ayant pas les moyens d’organiser des visites indivi-duelles commentées du domaine de La Ferté-Vidame, le syndicat d’initiative et le comité départemental du tourisme d’Eure-et-Loir ont eu l’idée de créer une application multimédia, téléchar-geable sur l’App Store. Résultat : des données sur les lieux visités, consul-tables en temps réel tout au long de la visite, par exemple sur l’œuvre littéraire de Saint-Simon ou l’architecture. Grâce à cet outil, qui ne se substitue pas au monument, mais respecte l’esprit du lieu et le replace dans son contexte historique, la fréquentation du site a augmenté de 20 %.■ Pratique. Lancée en mai 2010, l’application multimédia “Oreedu-perche.com” pour iPhone et iPod Touch (console Apple sans fonction téléphonique), en location sur place, a nécessité un investissement de 27 500 euros, financé grâce au parte-nariat noué entre la mairie de La Fer-té-Vidame, la Région Centre, le co-mité départemental du tourisme et le syndicat d’initiative. Cette application ludique est facile à mettre à jour et peut être déclinée sur d’autres sites. Elle est susceptible de toucher 50 mil-lions d’utilisateurs (audience actuelle de l’App Store d’Apple).> [email protected]

Patrimoine sur smartphoneCC de L’Orée du Perche (Eure-et-Loir)Porte privilégiée du parc naturel régional du Perche, La Ferté-Vidame est une cité au patrimoine architectural et historique riche et varié, qui fait partie de la CC de L’Orée du Perche (huit communes, 2 931 habitants).

Notre objectif est de rendre accessible notre patrimoine au plus grand nombre et de transformer nos principaux sites historiques en véritable attraction ludique pour toute la famille, par la mise en place d’un service basé sur l’innovation : la visite multimédia sur smartphone.”Jean-Pierre Jallot, président de la Communauté de communes de L’Orée du Perche

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iPod TouchAppli multimédiaTourisme ludiqueVisite commentée

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Port de plaisanceInternet à bordBornes mobiles

■ Connexion garantie. L’initiative vise à cou-vrir tout le territoire maritime et le bord de mer (bas-bourg compris) en Wifi, dans un rayon de trois kilomètres, grâce à la sécurisation des connexions via différentes bornes (démon-tables en cas d’intempéries). Objectif : per-mettre à l’ensemble des plaisanciers (du petit canot au gros yacht en provenance d’Europe ou des États-Unis) de se connecter sur leurs embarcations et assurer ainsi la continuité des liaisons online (par Internet ou intranet), dans le cadre de leurs activités professionnelles ou de détente.

■ Financement et technique maîtrisés. Lancé en mars 2010, le projet a été mis en service en novembre 2011, pour un investis-sement total de 59 640 euros HT (hors abon-nement mensuel de 459 euros par mois), en-tièrement financé par des fonds européens, en partenariat avec le Conseil régional, le Conseil général, la Ville du Marin et la capitainerie du port du Marin – sinistrée après le passage du dernier cyclone. Sans oublier la maîtrise tech-nique de la mise en œuvre du projet, confiée à France Télécom Orange.> [email protected]

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Wifi au port caribéen Le Marin (Martinique)Située au sud de la Martinique, dans une région comportant de nombreux mornes (monts d’origine volcanique), petite ville portuaire (8 926 habitants) aux deux façades maritimes et aux espaces verts protégés.

La mise en Wifi de notre zone portuaire est un projet structurant qui hisse Le Marin en première position

des villes portuaires des Caraïbes, et en fait la première infrastructure des DOM. De quoi lui conférer un caractère incontournable pour tous les événements nautiques…”Rodolphe Désiré, maire et sénateur honoraire du Marin‘‘

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■ Metz au creux de la main. Destinée aux adeptes du City trip, pour un week-end en amoureux, en famille ou entre amis, l’application iPhone “Un grand week-end à Metz et ses en-virons” propose de nombreuses fonctionnalités pratiques et ludiques pour se repérer facilement (plan interactif), visiter la ville, ses lieux culturels (Centre Pompidou-Metz), trouver les bonnes adresses (plus de 300 adresses commentées de restaurants, boutiques, hôtels, marchés, cafés, théâtres, galeries…) et réussir son séjour. Un ou-til en adéquation avec l’image que veut donner ce territoire : dynamique, attractif et précurseur.

■ Du papier au numérique. Lancée en juin 2011 et gérée par l’éditeur Hachette, l’ap-plication iPhone “Un grand week-end à Metz et ses environs” est la déclinaison (en français, al-lemand et anglais) de la version papier du guide éponyme. Financée à 50 % par la Ville et à 50 % par Metz Métropole (budget total de fonc-tionnement de 36 000 euros), la version iPhone a réclamé un important travail iconographique et rédactionnel. Au-delà de la découverte des richesses de Metz, le guide en ligne démontre que l’agglomération a su évoluer.> [email protected]

Une appli pour balade messineMetz Métropole (Moselle)Proche de Paris grâce au TGV, l’agglomération de Metz (40 communes, 230 000 habitants) est un carrefour d’échanges entre l’Europe du Nord et du Sud, doté de toutes les voies de communication frontalière avec l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg.

L’opération ‘Un grand week-end à Metz’ s’inscrit dans notre stratégie de développement touristique. La mise en œuvre de l’application smartphone du guide Hachette éponyme nous permet de valoriser notre territoire auprès des nombreux touristes français et étrangers qui nous visitent.”Thierry Hory, maire de Marly, vice-président de Metz Métropole

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Parcours multimédiaWeek-end touristiqueCity trip

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FormationsBibliothèquesPortail Internet

■ Autoformation. Le portail en ligne des bi-bliothèques-médiathèques de Metz (BBM), http://biblio.toutapprendre.com, offre à ses adhérents un accès à des ressources péda-gogiques en ligne. Toute personne inscrite aux BBM dispose d’identifiants pour consul-ter des ressources d’autoformation, comme des cours de code de la route, d’informatique, de langues étrangères et de développement personnel. Gratuitement et 24 h/24, différents apprentissages sont ainsi disponibles simul-tanément pour l’ensemble des utilisateurs du portail.

■ Évolutif. Après l’offre de méthodes de langue sur CD et DVD, le service des biblio-thèques-médiathèques, avec l’aide de la di-rection des Services informatiques, a déma-térialisé l’accès à ses contenus via un portail Internet. La mise à jour des inscrits s’effectue simplement à partir des numéros de carte de bibliothèque et respecte ainsi la confidentialité des données nominatives imposée par la Cnil. Le coût de l’initiative est de 20 000 euros par an. Financé sur fonds propres, il comprend l’accès à un catalogue étendu.> [email protected]

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La consigne politique donnée aux bibliothèques-médiathèques de Metz est ‘Hors les murs !’. Les ressources numériques gratuites transforment les services et constituent un nouvel outil pour aller vers les publics éloignés de la culture.”Antoine Fonte, adjoint au maire de Metz, chargé de la culture et des cultes

Me former où et quand je veux !Metz (Moselle)Zone urbaine, préfecture de Moselle et chef-lieu de Lorraine, avec 121 800 habitants, Metz mise sur le développement des ressources numériques dans le cadre de son pôle métropolitain, le Sillon lorrain.

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FlashcodeSculptureParcours numérique

■ Exposition interactive. La ville de Mont-louis s’est appuyée sur un programme de flashcodes pour rendre interactive l’exposition de 19 sculptures de Michel Audiard, représen-tant les grands artistes ayant participé à Jazz en Touraine (Dee Dee Bridgewater, Michel Le-grand, Sanseverino…). Ces sculptures sont si-tuées dans différents quartiers à ciel ouvert, et chacune est accompagnée d’une borne avec flashcode pour télécharger des informations sur l’artiste (biographie, anecdotes sur son pas-sage en concert à Montlouis, courtes vidéos, morceaux de musique, photos…).

■ Signalétique. Le procédé imaginé par Orange est d’une grande simplicité pour le visiteur : il s’approche des plaques signalé-tiques installées à proximité des œuvres de Michel Audiard, flashe le code qui y figure, et est dirigé vers les pages Internet de l’applica-tion. Il peut ainsi parcourir la vie et découvrir la musique de l’artiste à travers informations, extraits musicaux, photos et liens. L’exposi-tion a été inaugurée en juin 2012 (budget : 110 000 euros d’investissement, 6 000 euros de fonctionnement). > franç[email protected]

Art, jazz et flashcodeMontlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire)À l’est de Tours, une collectivité de 12 000 habitants qui a su conforter ses attraits et son dynamisme en intégrant le numérique à des fins touristiques.

Avec l’Internet mobile et la technologie des flashcodes, Montlouis-sur-Loire rapproche l’art du numérique et propose une déambulation autour de sculptures représentant les plus grands jazzmen accueillis au festival Jazz en Touraine.”Jean-Jacques Filleul, maire de Montlouis-sur-Loire et sénateur d’Indre-et-Loire

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Accès InternetBilletterieVPNRéseau privé virtuel

■ Rayonnement virtuel. La création du théâtre de l’Archipel répond au besoin de doter Perpi-gnan et sa région d’une structure culturelle à rayonnement national et international. Mais un tel établissement a aujourd’hui autant besoin de moyens de communication adéquats que d’une couverture optimale d’accès à Internet et de services de billetterie. À l’occasion de son ou-verture, l’équipe du théâtre s’est donc équipée d’un réseau numérique fiable de services fixes et mobiles, et d’un accès Wifi (public et profession-nel) à Internet constituant, avec l’aide d’Orange, un réseau privé virtuel avec services associés.

■ Centraliser. Une procédure de marché pu-blic a été lancée pour mettre en place un réseau d’entreprise sécurisé, un système de téléphonie fixe et mobile professionnel, l’accès Wifi à Internet pour le public et les 50 professionnels du théâtre. Était aussi comprise l’installation de serveurs in-formatiques avec liaisons VPN pour la gestion centralisée de la vente simultanée de billets sur plusieurs sites physiques et Internet, ainsi que le contrôle d’accès aux salles par PDA (investisse-ment de 72 000 euros HT et 7 740 euros HT pour les études préalables et la mission AMO).> [email protected]

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Jean Nouvel, par son projet architectural éclaté, a fait naître un bâtiment contemporain dans le patrimoine perpignanais. Orange y a apporté l’innovation technologique pour finaliser ce projet audacieux, autour duquel artistes, public et équipe partagent une même passion.”Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan

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Un théâtre en réseauThéâtre de l’Archipel (Pyrénées-Orientales)Un territoire transfrontalier au cœur d’un bassin de 1,5 million d’habitants (de Gérone à Narbonne) et du triangle Barcelone-Toulouse-Montpellier (12 millions d'habitants).


■ Espaces sensibles. Le pôle touristique Esté-rel-Côte d’Azur, en collaboration avec la mairie de Saint-Raphaël et son office du tourisme, a fait appel à différentes technologies numériques pour valoriser ses espaces sensibles tout en les préservant : sur les 51 kilomètres du sentier du lit-toral, des “points d’information numériques” four-nissent de l’information par QR code à flasher sous forme de SMS ou de lien Internet. L’inté-gration des QR codes dans ces environnements fragiles a fait l’objet d’un soin particulier, certains étant insérés dans les rochers ! Initiative étendue aux collections du musée archéologique.

■ Interactivité. Ce concept original fournit gra-tuitement de l’information interactive aux visi-teurs, notamment sur smartphone : 150 points d’information extérieurs, site Internet portail, plus de 60 vidéos, dont dix traduites en trois langues, une application mobile web mise à jour en in-terne, et une application iPad. Conduite par un comité de pilotage rassemblant un large réseau d’acteurs et de partenaires, cette route numé-rique (budget : 136 000 euros) a été cofinancée par le Fonds européen pour la pêche, l’État, la Région, le Var et le pôle touristique (30 %).> [email protected]

Nous avons saisi l’opportunité de lier le potentiel des technologies mobiles, associées à des QR codes, à la richesse maritime de notre territoire pour la faire partager au plus grand nombre.”Georges Ginesta, maire de Saint-Raphaël et député du Var

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Route numérique Sites classés QR codes

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De Rivages en Calanques : la route numériqueSaint-Raphaël (Var)Estérel-Côte d’Azur est un pôle touristique qui regroupe 14 communes, dont trois du littoral (110 000 habitants) sont concernées : Fréjus, Roquebrune-sur-Argens et Saint-Raphaël.

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La consultation de la bibliothèque numérique de fonds patrimoniaux numérisés de la médiathèque du Grand Narbonne, à destination des chercheurs et du grand public, est en légère baisse pour plusieurs raisons : absence de référencement des documents sur les grands moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo) ; manque d’attractivité du contenu de la bibliothèque numérique (600 documents numérisés sur 16 000 ; politique de numérisation insuffisamment ciblée sur les documents liés à la collectivité (documents introuvables sur d’autres bibliothèques numériques). La bibliothèque numérique a donc suscité 8 000 consultations en 2008, 6 630 en 2010, et 7 000 en 2011. L’outil, toujours d’actualité, a peu évolué. Une nouvelle politique de numérisation a été mise en œuvre début 2012 pour enrichir son contenu.Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus

Montier-en-Der (Haute-Marne)Cinq ans après

Grand Narbonne (Aude)Cinq ans après

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1 191 photographes issus de 24 pays ont participé au concours du festival international de photographie animalière et nature de Montier- en-Der 2011, pour 11 511 photos reçues (nouveauté 2012 : le concours jeune est passé au numérique, avec mise en place d’une plateforme spécifique).

43 640 visiteurs en 4 jours (nouveau record de fréquentation en 2011) sur 15 sites, environ 130 exposants.

Plus de 500 000 connexions sur festiphoto-montier.org (6 250 000 référencements Google en 2011).

4 403 scolaires (jeudi et vendredi) pour 111 heures d’animations (ateliers, sorties terrain, chantiers nature).

Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus> Plus de détails sur le festival et ses évolutions sur parolesdelus.com


La commune de Canéjan dispose d’un site Internet depuis 2002. En huit ans, ce site a déjà connu plusieurs évolutions : refonte graphique en 2005, puis mise en conformité avec les normes d’accessibilité en 2007. Depuis, le centre culturel Simone-Signoret et la médiathèque ont été dotés de leurs propres sites Internet. La commune souhaite aujourd’hui renouveler son site web, www.canejan.fr, pour permettre aux internautes, à ses usagers-citoyens et partenaires d’accéder à une offre de contenus et de services en évolution constante. Cette offre fera l’objet d’un enrichissement progressif destiné à rendre visibles et à associer l’ensemble des acteurs de la collectivité et de son territoire. Parmi les objectifs figurait la nécessité de développer les téléservices (état civil, inscription en ligne aux activités périscolaires, consultation de la disponibilité des salles municipales…) ; un comarquage avec le site www.service-public.fr a également été mis en place afin d’informer en temps réel sur l’état des droits et démarches. La volonté affichée était de rendre le site communal le plus pratique possible pour les usagers.Paru dans le tome 4 de Paroles d’élus

Durant l’hiver 2010, le site a été totalement refondu. L’accès aux galeries s’en trouve amélioré. Depuis le début de l’année 2012, les photos sont également partagées sur Facebook afin de toucher une population différente. Là encore, l’accueil est chaleureux. Le film Pleyben dans les années 50 est également mis en ligne sous forme d’épisodes.

Paru dans le tome 5 de Paroles d’élus> Plus de détails sur www.mairiepleyben.fr et sur parolesdelus.com

Galeries de photos

12 550 clics depuis la mise en ligne du nouveau site Internet en février 2010. À noter que plusieurs personnes communiquent régulièrement leurs vieilles photos pour publication.

4 000 clics par galerie des archives historiques (“Lieux”, “Fêtes”, “Travaux”, “Divers”).

Canéjan (Gironde)Cinq ans après

Pleyben (Finistère)Quatre ans après

Documents

Tome 8 : tourisme et culture