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J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 dimanche 22 octobre Séances scientifiques et thématiques Manipulateurs : rôle de l'imagerie dans le diagnostic et le traitement des cancers Séance organisée par I'AFPPE et I'IFMEM APHP Responsables : Alain Chevrot, Laurence Vilmont, Véronique Bazile Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Promouvoir les techniques d'imagerie en cancérologie. Président : Alain Chevrot Modérateur : Philippe Glorieux 10 h30 Durée : 20 minutes 10 h 52 Durée : 20 minutes APPORT DU COLOSCANNER DANS LE BILAN IMAGERIE DE DETECTION DES TUMEURS DE L'INTESTIN D'OPERABILITE DES TUMEURS COLIQUES GRELE : ENTEROSCANNER INFRANCHISSABLES PAR L'ENDOSCOPE V VINOY, F GHRAB, S FICARELLI, F PILLEUL, PJ VAL~E Z HADDAR OULD SA~D, C DOULIN, A AIT EL FAR, M CADI, P GRENIER LYON - FRANCE Objectifs : Décrire le protocole mis en place dans notre service pour le dépistage de tumeurs infranchissables du côlon. Montrer les avan- tages du coloscanner dans ce bilan. Matériels et méthodes : Nous travaillons sur un scanner multibar- rette GE (16 images par rotation de tube). Dans un premier temps le patient bénéficie d'une acquisition thoracique en 1,25 mm tous les 0,6 mm, sans injection de produit de contraste iodé puis dans un second temps d'une acquisition sur l'abdomen pelvis consistant en une coloscopie virtuelle. Celle-ci utilise l'air ou le CO2 comme agent de contraste intra-colique. Elle s'accompagne d'une injection intra- veineuse de produit de contraste iodé, permettant l'étude du foie et des organes abdominaux. Résultats : Cette exploration tomodensitométrique permet de faire un bilan d'extension de tumeur par l'étude du thorax et des organes abdomino-pelviens. Elle offre aussi l'avantage d'une cartographie complète du côlon, grâce à la coloscopie virtuelle qui lui est associée. Son intérêt réside dans l'exploration des portions du côlon non étu- diées à l'endoscopie du fait d'obstacles organiques. Résumé : La technique de l'entéroscanner pour la recherche de tumeurs du grêle est utilisée depuis janvier 1997 à l'hôpital Edouard Hemot de Lyon. D'abord mise à l'étude puis validée par le corps médical, cette méthode s'impose comme la référence pour la détec- tion et l'identification des tumeurs intestinales du grêle. Cet examen pratiqué sur un patient à jeun, reprend le principe du transit du grêle par entéroclyse, avec injection d'eau à la pompe dans une sonde jéju- nale préalablement mise en place sous contrôle fluoroscopique. L'exploration de la cavité abdominale au scanner se fait après injec- tion de produit de contraste, en une seule apnée, avec des coupes pou- vant être inférieures à 2 millimètres. Conclusion : Cette technique permet une étude dans les différents plans de l'espace notamment grâce à des reconstructions d'images obtenant une vue parfaite de la lumière digestive. Mots clés : Scanographie - Grêle, tumeur 11 h l 4 Durée : 20 minutes Conclusion : Les patients qui nous sont adressés pour ces bilans bénéficient donc de deux examens en un seul. TOMOGRAPHIE PAR EMlSSlON DE POSITONS (TEP) Mots clés : Scanographie - Côlon, tumeur ET CANCEROLOGIE DIGESTIVE M TYRPA, L VERHOEST, C MACHACEK, F MONTRAVERS, JN TALBOT Résumé : La tomographie par émission de positons ou TEP est, comme la scintigraphie, une méthode d'imagerie fonctionnelle et moléculaire. Elle présente l'avantage d'une meilleure résolution des images qui de plus sont toujours tomographiques comme celles de la TDM (scanner) ou de I'IRM. Actuellement, les machines TEP sont produites associées avec une TDM (PETICT en anglais), permettant en un seul examen de fusionner l'information métabolique et l'infor-

Tomographie par emission de positons (TEP) et cancerologie digestive

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Page 1: Tomographie par emission de positons (TEP) et cancerologie digestive

J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 dimanche 22 octobre

Séances scientifiques

et thématiques

Manipulateurs : rôle de l'imagerie dans le diagnostic et le traitement des cancers

Séance organisée par I'AFPPE et I'IFMEM APHP

Responsables : Alain Chevrot, Laurence Vilmont, Véronique Bazile

Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Promouvoir les techniques d'imagerie en cancérologie.

Président : Alain Chevrot

Modérateur : Philippe Glorieux

10 h30 Durée : 20 minutes 10 h 52 Durée : 20 minutes

APPORT DU COLOSCANNER DANS LE BILAN IMAGERIE DE DETECTION DES TUMEURS DE L'INTESTIN D'OPERABILITE DES TUMEURS COLIQUES GRELE : ENTEROSCANNER INFRANCHISSABLES PAR L'ENDOSCOPE V VINOY, F GHRAB, S FICARELLI, F PILLEUL, PJ V A L ~ E Z HADDAR OULD SA~D, C DOULIN, A AIT EL FAR, M CADI, P GRENIER LYON - FRANCE

Objectifs : Décrire le protocole mis en place dans notre service pour le dépistage de tumeurs infranchissables du côlon. Montrer les avan- tages du coloscanner dans ce bilan. Matériels et méthodes : Nous travaillons sur un scanner multibar- rette GE (16 images par rotation de tube). Dans un premier temps le patient bénéficie d'une acquisition thoracique en 1,25 mm tous les 0,6 mm, sans injection de produit de contraste iodé puis dans un second temps d'une acquisition sur l'abdomen pelvis consistant en une coloscopie virtuelle. Celle-ci utilise l'air ou le CO2 comme agent de contraste intra-colique. Elle s'accompagne d'une injection intra- veineuse de produit de contraste iodé, permettant l'étude du foie et des organes abdominaux. Résultats : Cette exploration tomodensitométrique permet de faire un bilan d'extension de tumeur par l'étude du thorax et des organes abdomino-pelviens. Elle offre aussi l'avantage d'une cartographie complète du côlon, grâce à la coloscopie virtuelle qui lui est associée. Son intérêt réside dans l'exploration des portions du côlon non étu- diées à l'endoscopie du fait d'obstacles organiques.

Résumé : La technique de l'entéroscanner pour la recherche de tumeurs du grêle est utilisée depuis janvier 1997 à l'hôpital Edouard Hemot de Lyon. D'abord mise à l'étude puis validée par le corps médical, cette méthode s'impose comme la référence pour la détec- tion et l'identification des tumeurs intestinales du grêle. Cet examen pratiqué sur un patient à jeun, reprend le principe du transit du grêle par entéroclyse, avec injection d'eau à la pompe dans une sonde jéju- nale préalablement mise en place sous contrôle fluoroscopique. L'exploration de la cavité abdominale au scanner se fait après injec- tion de produit de contraste, en une seule apnée, avec des coupes pou- vant être inférieures à 2 millimètres. Conclusion : Cette technique permet une étude dans les différents plans de l'espace notamment grâce à des reconstructions d'images obtenant une vue parfaite de la lumière digestive.

Mots clés : Scanographie - Grêle, tumeur

11 h l 4 Durée : 20 minutes Conclusion : Les patients qui nous sont adressés pour ces bilans bénéficient donc de deux examens en un seul. TOMOGRAPHIE PAR EMlSSlON DE POSITONS (TEP)

Mots clés : Scanographie - Côlon, tumeur ET CANCEROLOGIE DIGESTIVE M TYRPA, L VERHOEST, C MACHACEK, F MONTRAVERS, JN TALBOT

Résumé : La tomographie par émission de positons ou TEP est, comme la scintigraphie, une méthode d'imagerie fonctionnelle et moléculaire. Elle présente l'avantage d'une meilleure résolution des images qui de plus sont toujours tomographiques comme celles de la TDM (scanner) ou de I'IRM. Actuellement, les machines TEP sont produites associées avec une TDM (PETICT en anglais), permettant en un seul examen de fusionner l'information métabolique et l'infor-

Page 2: Tomographie par emission de positons (TEP) et cancerologie digestive

mation anatomique. Nous donnerons tout d'abord les notions utiles au manipulateur non-spécialiste en médecine nucléaire pour com- prendre le déroulement de l'examen TEPITDM et ses contraintes, ce qui lui permettra de mieux les expliquer au patient adressé pour cet examen. Le fluorodésoxyglucose-(18F) ou FDG, analogue radioactif du glucose, est le radiopharmaceutique largement le plus répandu en TEP clinique, mais il existe plusieurs autres molécules utilisables dont des essais cliniques vont préciser l'intérêt. L'imagene du FDG sup- pose la TEP mais la TEP clinique ne sera pas limitée au FDG. En cancérologie digestive, l'indication la plus fréquente dans notre expérience et la plus rapportée dans la littérature est la recherche de récidive des cancers colorectaux, soit pour bien en préciser l'étendue au niveau du corps entier lorsqu'une ré-intervention est prévue soit pour localiser cette récidive lorsque la concentration plasmatique de I'ACE augmente et que les examens conventionnels d'imagerie sont négatifs ou douteux. De plus, la TEP au FDG a également un intérêt clinique dans les cancers de l'œsophage, de l'estomac, du pancréas, des voies biliaires et du foie. Les tumeurs endocrines digestives cons- tituent un cas particulier où peuvent être indiqués des examens TEP soit au FDG (tumeurs agressives ou peu différenciées) soit avec d'autres traceurs, comme la FDOPA-(18F) dont nous illustrerons l'intérêt.

Mots clés : Scanographie - Tube digestif, tumeur maligne

11 h37 Durée : 20 minutes

IMAGERIE HEPATIQUE ET CANCER : CHOISIR LE BON EXAMEN ET COMPRENDRE LA DEMARCHE ONCOLOGIQUE

Objectifs : Savoir choisir TDM ou IRM pour examiner les patients atteints de cancer secondaire du foie. Connaître les recommandations de réalisation des examens. Matériels et méthodes : Depuis août 2003, une procédure spécifi- que d'imagerie hépatique en cancérologie a été mise en place afin d'optimiser la prise en charge des patients atteints de cancer. Parmi 37 000 examens TDM, près de 8000 ont été faits pour ces patients. Résultats : L'imagene hépatique en cancérologie obéit à la démarche oncologique : détection, caractérisation, bilan d'extension, suivi thé- rapeutique. Au stade de détection, la TDM est en première ligne avec l'échographie, selon le type de cancer primitif. La technique doit res- pecter les standards internationaux (RECIST, OMS) et donc être reproductible. Au stade de caractérisation, 1'IRM est souvent préfé- rable, pour différencier métastase et angiome, hyperplasie nodulaire ou adénome. Pour le bilan d'extension, la TDM permet un examen global du tronc et le cas échéant du cerveau. Quand un traitement spécifique est envisagé sur le foie, 1'IRM avec contraste spécifique (Ferrite, Manganèse) peut être indiquée. Pour le suivi thérapeutique, la TDM est généralement le meilleur examen. Elle doit être stricte- ment reproductible afin de permettre une évaluation objective des résultats du traitement. Dans tous les cas, le dialogue avec le patient et les équipes soignantes doit obéir à des règles précises. Conclusion : L'imagerie est un acteur majeur de la prise en charge des patients atteints de cancer. Le rôle du manipulateur est primordial. ' ' Mots clés : Cancer, technique d'exploration - Foie