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Tradition protestante et fidélité républicane en Moyen-Poitou by A. BenoistReview by: J. M.Archives de sociologie des religions, 1ère Année, No. 2 (Jul. - Dec., 1956), p. 140Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30119825 .

Accessed: 13/06/2014 09:53

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

187 BEAUJEU (Jean). La religion romaine a l'apog6e de l'Empire. T. I. La politique religieuse des Antonins. Paris, Les Belles-Lettres, 1955, 452 p., 5 pl.

Le problkme est ici beaucoup plus complexe que celui des rapports entre religion et pouvoir politique, dans la mesure oiu ce pouvoir mrme est d'ordre religieux. Mais I'instauration de la thdocra- tie se fait sur la base des religions existantes. L'auteur souligne les aspects principaux de la < crise religieuse n au sein de laquelle se ddveloppe le pouvoir impbrial qui cherche a s'affirmer tout en tentant de la r~soudre par diverses solutions. II annonce un prochain volume reprenant plus direc- tement l'analyse de cette situation critique. L'essentiel du travail, dans celui-ci, consiste B chercher, principalement i tra- vers la numismatique, quelles formes de dbitbs le pouvoir imptrial pr6nait.

F.A.I.

188 BENOIST (A.). Tradition protestante et fid6lite r6pu- bllcalne en Moyea-Poitou. Niort, So- ci(t6 historique et scientifique des Deux- Sbvres, 1956, 104 p.

Cette monographie porte sur un demi- siicle d'histoire locale: la vie politique et religieuse de l'ancienne commune de Breloux (Deux-Sbvres) de l'an VIII 1848, au coeur du Moyen-Poitou protes- tant. On ne s'Ctonnera pas du rdle attribu par cette etude sur le protestantisme a une tradition familiale, celle des Charles, notables protestants de Breloux. Mais cette perspective est tr~s largement rat- tach~e aux conditions gbographiques, Cconomiques, 6cologiques, idbologiques, etc. avec r~ftrence constante a la vie poli- tique nationale.

J.M.

139 Bibliographie internationale des tra- vaux historiques publis dans les volumes de < M6langes : 1880-1939. Paris, A. Colin, 1955, 445 p. (Etablie avec le concours des comit~s nationaux sous la direction de Hans Nabholz, par Marga- rethe Rothbarth et U. Helfenstein. Edit~e par le Comi~t International des Sciences historiques).

Un volume de Milanges, c'est aux yeux de beaucoup de maitres, le plus

grand honneur qu'ils puissent recevoir, souligne Julien Cain qui preface ce volume, aboutissement d'un projet qu'Henri Pi- renne avait fait adopter en 1930. Riche contribution de l'Europe orientale ; absence des Etats-Unis dont I'entreprise a 6t6 menbe antbrieurement. Quatre parties: liste des volumes par pays; rpertoire analytique des travaux publi&s dans ces volumes; index des personnes, 'vbne- ments ou organismes auxquels sont dbdibs les Milanges; table des noms d'auteur. En tout pros de 9.000 titres, dont plus de 1.200 groupls la plupart dans le m~me chapitre, concernent les sciences et l'his- toire religieuses.

E.P.

140 BLEEKER (C.J.), 6d.

Anthropologie religieuse. L'homme et sa destinue I la lumidre de l'histoire des religions. Leyde, E.J. Brill, 1955, 190 p. (Etudes publiees avec i'alide de I'U.N.E.S.C.O. et sous les auspices du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines par l'Association internationale pour l'dtude de l'histoire des religions).

L'anthropologie est ici conque, par opposition i l'ensemble des sciences u- maines, comme la science de I'homme a laquelle contribuent des d6partements aussi divers que la mbdecine, la psychologie, I'ethnologie, l'histoire, la thbologie ou la sociologie. Une science de l'homme reli- gieux suppose done tout ensemble la dblimitation d'un secteur particulier et la cooperation de disciplines multiples. En fait, les quinze historiens auxquels on doit ce volume collectif sont amenbs i la considdrer dans leur seule perspective selon la definition acceptde par M. L. Gernet: ( La representation de l'8tre humain sur le plan religieux et de la place qui lui est assignee dans une &conomie religieuse du monde )).

C.J. Bleeker, operant la synthise phdno- mdnologique de ces travaux, marque la vari~tR des formes prises par la protesta- tion permanente de l'homme contre la mort, et en particulier les deux grandes voies prises par l'idde d'une survie: evidence naturelle ou don divin.

Il y a lit une abondance de matbriaux qui stimule le sociologue mais le laisse sur sa faim: il voudrait mieux saisir le lien qui unit ces reprbsentations i ce que fut la vie des groupes qui les ont produites.

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