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' ' >: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Huitième Année. N 0 29. Prix du numéro 10 centimes Dimanche 8 Avril 1894. Bureaux: Rue de la Serre, 27. ABONNEMENTS Un an : Six mois : Suisse .... Fr. 6»— Fr. il»— Union postale » 12»— » 6»— On s'abonne ;i tous les bureaux de poste Paraissant Ie Jeudi et le Dimanche a Ia Chani-de-Fonds. ANNONSES Provenant de La Suisse 20 et. Ia liync » de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonee 50 cent. Les annonces se paient d'avance. OI-JK-SIIM' <•<> la Koeiéto liitercaiitonale «le·* Imlusl ι-ie i l u J u r a , «le·» «Ίι:ιιιιΙ>ι·<-- tic commerce, «lex Itiircaux «le contrôle e t «les* SyiuIIeatn profeNMioimelM. Travail a domicile ou travail en fabrique? L'Emancipation public; l'intéressant article <[iiî suit, sous la signature de l'économiste Ch. Gide. Il peut servir de complément à l'article de notre dernier numéro sur le développement de la production des montres par les procé- dés mécaniques. Laquelle vaut le mieux pour un ouvrier de ces deux alternatives : — ou travailler à son établi, chez soi, dans sa chambre, à côté de sa femme et au milieu de ses enfants : — ou travailler dans une grande usine, à côté de centaines de ses cama- rades, tous suivant dans leurs mouve- ments le battement des métiers et le rythme des machines? Il est probable qu'à celte question personne n'hésiterait à répondre : C'est le premier des deux systèmes qui est le bon : l'autre jest Ie mauvais. L'un, c'est ie home, le foyer domestique avec les joies de la vie de famille, avec l'indé- pendance, avec la liberté de son temps et de ses mouvements : l'autre, c'est la caserne, pour ne pas dire le bagne, avec la communauté de vie, la solidarité mécanique des mouvements et des gestes liés comme par Ia chaîne commune qui attachait les forçats sur leurs bancs, le temps mesuré à la minute par la cloche de l'atelier et le sitllet de la machine ; c'est le foyer éteint, la famille dispersée, la personne humaine réduite au rôle d'un rouage. Tout cela est vrai, tous les traits de ce contraste sont exacts et pourtant — ce qui prouve combien l'élude des phéno- mènes économiques est compliquée et difficile — les économistes qui ont aujour- d'hui le mieux étudié les conditions de travail des ouvriers n'hésitent pas à déclarer que le travail en fabrique doit être de beaucoup préféré, dans leur intérêt même, au travail à domicile, et qu'il faut souhaiter et accélérer l'élimi- nation radicale de ce dernier mode de travail comme le plus funeste au bien- être de l'ouvrier, à sa dignité, à son développement physique et moral. 1 C'est la thèse qui vient d'être soutenue notamment par j\I me Sidney Webb dans un rapport présenté au dernier Congrès Coopératif d'Angleterre. | C'est aussi la thèse soutenue parties économistes allemands de l'école de Brenlano. Et voici comment on justiiie ce qui semble au premier abord un étonnant paradoxe. Autrefois, l'ouvrier qui travaillait chez lui, l'artisan, faisait un produit complet qu'il pouvait vendre directement au public, alors il était en effet indépendant. Aujourd'hui, par suite de la nécessité de produire en grande masse et à bas prix et de la division du travail qui en est la conséquence, l'ouvrier qui travaille à domicile ne fait plus qu'une partie d'ouvrage : il coupe les pièces d'un gilet ou d'un pantalon qu'un autre ajustera : il coud ou rabat des chemises — qu'un autre a taillées : — il tinit des chaussu- res qu'un autre a ébauchées. Il ne peut, dans ces conditions, vendre directement à des clients. Il travaille pour le compte d'un entrepreneur qui a sous ses ordres un grand nombre d'ouvriers dispersés dans la ville, auxquels il fournit la matière première et distribue les lâches — et une fois que le produit a passé entre les mains de tous ces ouvriers, il revient entre celles de l'entrepreneur qui, lui alors, le vend au public. Mais la situation de ces ouvriers dispersés les livre sans défense aux pires exploitations, à ce régime industriel si connu en Angleterre cl flétri du nom de Sweating System (le régime de la sueur). Incapables de faire par eux-mêmes un produit complet, impuissants à s'enten- dre et à s'organiser puisqu'ils ne se connaissent même pas et n'ont d'autre centre commun que leur maître, talonnés d'ailleurs par le besoin, et surenchéris- sant à leur insu les uns sur les autres pour obtenir du travail à n'importe quelles conditions, l'entrepreneur peut leur imposer des conditions de prix inimaginables. C'est ainsi qu'on verra dans ce système des ouvriers et surtout des ouvrières travailler — à domicile — 15 heures par jour, à raison d'un sou par heure. Et il ne faudrait pas se hâter de conclure que l'entrepreneur qui fait ce vilain commerce se gorge d'or aux dépens de ses victimes. Cc n'est pas toujours vrai. Ces articles qu'il a tait faire à des prix de lamine, il sera obligé de les vendre lui-même à des prix exlra- ordinairement bas et ce seront en lin de compte les intermédiaires marchands et quelquefois aussi les consommateurs eux-mêmes tiers d'avoir fait « une bonne affaire», cpii porteront Ia responsabilité de ce régime de mort. Ce n'est pas tout. Ajoutez que ces ouvriers, précisément parce qu'ils tra- vaillent à domicile, travaillent Ie plus souvent dans des conditions hygiéniques détestables. Les logements des ouvriers ne sont déjà d'ordinaire ni assez grands ni assez aérés pour les besoins ordinai- res de la vie. S'il faut encore faire entrer dans ce réduit un établi, peut- être une machine à gaz ou un poêle à chauffer des fers, s'il faut en faire un magasin pour les matières premières, s'il faut y entasser pendant Io heures du jour toute la famille et peut-être des apprentis travaillant ensemble, et passer tous ensemble du travail au sommeil sans avoir peut-être le temps d'ouvrir les fenêtres, — on jugera (pie le travail à domicile est loin de répondre au tableau enchanteur que nous nous représentions

Travail a domicile ou travail en fabrique?de travail, le temps du repos, l'âge et le ... En outre, aucun certificat n'est nécessaire pour les marchandises portant un timbre de fabrique

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Page 1: Travail a domicile ou travail en fabrique?de travail, le temps du repos, l'âge et le ... En outre, aucun certificat n'est nécessaire pour les marchandises portant un timbre de fabrique

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Huitième Année. — N0 29.

Prix du numéro 10 centimes

Dimanche 8 Avril 1894.

Bureaux: Rue de la Serre, 27.

ABONNEMENTS Un an : Six mois :

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. il»— Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne ;i tous les bureaux de poste Paraissant Ie Jeudi et le Dimanche a Ia Chani-de-Fonds.

A N N O N S E S Provenant de La Suisse 20 et. Ia liync

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonee 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

OI-JK-SIIM' <•<> l a Koeiéto l i i t e r c a i i t o n a l e «le·* I m l u s l ι-ie ilu J u r a , «le·» «Ίι:ιιιιΙ>ι·<-- t ic c o m m e r c e , «lex I t i i r c a u x «le c o n t r ô l e e t «les* Sy iu I I ea tn profeNMioimelM.

Travail a domicile ou travail en fabrique?

L'Emancipation public; l ' intéressant article <[iiî suit, sous la signature de l'économiste Ch. Gide. Il peut servir de complément à l'article de notre dernier numéro sur le développement de la production des montres par les procé­dés mécaniques.

Laquelle vaut le mieux pour un ouvrier de ces deux alternatives : — ou travailler à son établi, chez soi, dans sa chambre, à côté de sa femme et au milieu de ses enfants : — ou travailler dans une grande usine, à côté de centaines de ses cama­rades, tous suivant dans leurs mouve­ments le battement des métiers et le rythme des machines?

Il est probable qu'à celte question personne n'hésiterait à répondre : C'est le premier des deux systèmes qui est le bon : l'autre jest Ie mauvais. L'un, c'est ie home, le foyer domestique avec les joies de la vie de famille, avec l'indé­pendance, avec la liberté de son temps et de ses mouvements : l 'autre, c'est la caserne, pour ne pas dire le bagne, avec la communauté de vie, la solidarité mécanique des mouvements et des gestes liés comme par Ia chaîne commune qui attachait les forçats sur leurs bancs, le temps mesuré à la minute par la cloche de l'atelier et le sitllet de la machine ; c'est le foyer éteint, la famille dispersée, la personne humaine réduite au rôle d'un rouage.

Tout cela est vrai, tous les traits de ce contraste sont exacts et pourtant — ce qui prouve combien l'élude des phéno­mènes économiques est compliquée et difficile — les économistes qui ont aujour­d'hui le mieux étudié les conditions de travail des ouvriers n'hésitent pas à déclarer que le travail en fabrique doit être de beaucoup préféré, dans leur

intérêt même, au travail à domicile, et qu'il faut souhaiter et accélérer l'élimi­nation radicale de ce dernier mode de travail comme le plus funeste au bien-être de l'ouvrier, à sa dignité, à son développement physique et moral.

1 C'est la thèse qui vient d'être soutenue notamment par j\Im e Sidney W e b b dans un rapport présenté au dernier Congrès Coopératif d'Angleterre. |

C'est aussi la thèse soutenue parties économistes allemands de l'école de Brenlano.

Et voici comment on justiiie ce qui semble au premier abord un étonnant paradoxe.

Autrefois, l'ouvrier qui travaillait chez lui, l'artisan, faisait un produit complet qu'il pouvait vendre directement au public, alors il était en effet indépendant. Aujourd'hui, par suite de la nécessité de produire en grande masse et à bas prix et de la division du travail qui en est la conséquence, l'ouvrier qui travaille à domicile ne fait plus qu'une partie d'ouvrage : il coupe les pièces d'un gilet ou d'un pantalon qu 'un autre ajustera : il coud ou rabat des chemises — qu'un autre a taillées : — il tinit des chaussu­res qu'un autre a ébauchées. Il ne peut, dans ces conditions, vendre directement à des clients. Il travaille pour le compte d'un entrepreneur qui a sous ses ordres un grand nombre d'ouvriers dispersés dans la ville, auxquels il fournit la matière première et distribue les lâches — et une fois que le produit a passé entre les mains de tous ces ouvriers, il revient entre celles de l 'entrepreneur qui, lui alors, le vend au public.

Mais la situation de ces ouvriers dispersés les livre sans défense aux pires exploitations, à ce régime industriel si connu en Angleterre cl flétri du nom de Sweating System (le régime de la sueur). Incapables de faire par eux-mêmes un

produit complet, impuissants à s'enten­dre et à s'organiser puisqu'ils ne se connaissent même pas et n 'ont d'autre centre commun que leur maître, talonnés d'ailleurs par le besoin, et surenchéris­sant à leur insu les uns sur les autres pour obtenir du travail à n ' importe quelles conditions, l 'entrepreneur peut leur imposer des conditions de prix inimaginables. C'est ainsi qu'on verra dans ce système des ouvriers et surtout des ouvrières travailler — à domicile — 15 heures par jour, à raison d'un sou par heure. Et il ne faudrait pas se hâter de conclure que l 'entrepreneur qui fait ce vilain commerce se gorge d'or aux dépens de ses victimes. Cc n'est pas toujours vrai. Ces articles qu'il a tait faire à des prix de lamine, il sera obligé de les vendre lui-même à des prix exlra-ordinairement bas et ce seront en lin de compte les intermédiaires marchands et quelquefois aussi les consommateurs eux-mêmes tiers d'avoir fait « une bonne affaire», cpii porteront Ia responsabilité de ce régime de mort.

Ce n'est pas tout. Ajoutez que ces ouvriers, précisément parce qu'ils tra­vaillent à domicile, travaillent Ie plus souvent dans des conditions hygiéniques détestables. Les logements des ouvriers ne sont déjà d'ordinaire ni assez grands ni assez aérés pour les besoins ordinai­res de la vie. S'il faut encore faire entrer dans ce réduit un établi, peut-être une machine à gaz ou un poêle à chauffer des fers, s'il faut en faire un magasin pour les matières premières, s'il faut y entasser pendant Io heures du jour toute la famille et peut-être des apprentis travaillant ensemble, et passer tous ensemble du travail au sommeil sans avoir peut-être le temps d'ouvrir les fenêtres, — on jugera (pie le travail à domicile est loin de répondre au tableau enchanteur que nous nous représentions

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118 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

au d é b u t d e cet ar t ic le , e t ce q u e p e u t d e v e n i r d a n s ces c o n d i t i o n s la vie d e famille, l ' i n d é p e n d a n c e , la d ign i té !

L e t ravai l d a n s les fabr iques p r é s e n t e a u c o n t r a i r e , ma lg ré ses i n c o n v é n i e n t s , d e s ga ran t i e s p r é c i e u s e s . L e s o u v r i e r s , déjà g r o u p é s p a r le l'ait d u travail c o m ­m u n , se c o n n a i s s e n t , . se s e n t e n t les c o u d e s el s o n t t o u t p r ê t s à s ' o rgan i se r e n s y n d i c a t s p o u r d é f e n d r e l eurs d r o i t s . L e t a u x d e s sa la i res n ' e s t p a s l ivré uni ­q u e m e n t à la c o m p é t i t i o n d 'affamés q u i c o n s e n t e n t à se v e n d r e "au p l u s b a s p r ix , ma i s réglé p a r les u sages , p a r u n acco rd e x p r è s o u tacite e n t r e les p a t r o n s et les s y n d i c a t s o u v r i e r s , el surve i l l é p a r l ' op in ion p u b l i q u e . L a d u r é e d e s h e u r e s d e t ravai l , le t e m p s d u r e p o s , l 'âge et le sexe d e s t rava i l l eurs , les r i s q u e s d 'acci­d e n t s , la d i spos i t ion d e s locaux , "la ven t i l a t ion , le cubage d 'a i r néces sa i r e , tou t cela est réglé p a r la loi e l l e -même , surve i l l é p a r des i n s p e c t e u r s spéc iaux .

V o u s voyez qu ' i l n o u s faut r e v e n i r d u j u g e m e n t s o m m a i r e p r o n o n c é en c o m ­m e n ç a n t et qu ' i l s e m b l e m a i n t e n a n t , e n s e n s i n v e r s e , q u e la s u p é r i o r i t é d u t ra­vail en fabr ique n e p u i s s e ê t re c o n t e s t é e . Tou te fo i s ceci n e n o u s pa ra i t p a s u n e r a i s o n suffisante p o u r conc lu r e , c o m m e le fonl b o n n o m b r e d ' é c o n o m i s t e s , q u e le t ravail à domic i l e est u n m o d e i n d u s ­tr iel f a ta lement c o n d a m n é el qu ' i l faut se h â t e r d e faire d i spa ra î t r e le p l u s lot poss ib l e . Il fa i l l ie r é f o r m e r mais n o n le s u p p r i m e r , e l j u s t e m e n t l ' assoc ia t ion c o o p é r a t i v e de p r o d u c t i o n n o u s pa ra i t ê t r e le me i l l eu r m o y e n d e le c o n s e r v e r en l ' amé l io ran t , c 'es t -à-dire en lui enle­v a n t son ca rac tè re d ' exp lo i t a t i on .

N o u s p e n s i o n s q u e te l le sérail la con­c lus ion na tu re l l e d u beau r a p p o r t d é p o s é p a r M1"0 S i d n e y W e b b , ma i s au con t r a i r e , elle déc lare le r e m è d e impra t i c ab l e , p a r c e (pie le n iveau m o r a l e l in te l lec tue l d e s o u v r i e r s t ravai l lant à domic i l e est t rop b a s , di t -e l le , p o u r l e u r p e r m e t t r e d e s ' é lever j a m a i s au d e g r é de v e r t u e l d ' éne rg ie (pie s u p p o s e la c o o p é r a t i o n . L ' a r g u m e n t para i t faible, d ' au tan t p lus faible q u e l ' au teur d a n s ce m ê m e r a p p o r t déc l a re (pie la cond i t i on d e s o u v r i e r s P i o n n i e r s d e R o c h d a l e n 'étai t pas s u p é ­r i eu re à celles d e s o u v r i e r s s o u s le «swea-t ing S y s t e m » d ' a u j o u r d ' h u i . . . A l o r s , si les p r e m i e r s on l r éus s i , p o u r q u o i les a u t r e s ne réuss i ra ien t - i l s p a s ?

Ch. G I D E .

Certificats d'origine pour la Russie

Afin il·· taire cesser les doutes existant à l'égard des certificats d'origine pour les envois de marchandises à destination de la Russie, nous informons nos lecteurs que ces certifi­cats ne sont exigés que pour les marchandi­ses dont les droits ont été réduits ensuite des nouveaux traités de commerce de la Russie avec la France et l'Allemagne.

Nous avons indiqué dans nos numéros 155 et HiO de l'année 1893 et 30 de l'année 1S94 un certain nombre de ces marchandises. Pour tous les articles non dénommés dans les

traités précités, il n'est, par conséquent, pas besoin de documents d'origine.

En outre, aucun certificat n'est nécessaire pour les marchandises portant un timbre de fabrique.

Comme nous l'avons déjà dit à réitérées ibis, ces certificats n'ont pas besoin d'être revêtus du visa de la légation russe.

Nous ajoutons qu'actuellement tous les états européens, à l'exception du Portugal, sont traités par la Russie sur le pied de la nation la plus favorisée. Un modus vivendi, déployant ses effets depuis le 2 de ce mois, est intervenu tout îiéccmment entre ce dernier pays et Γ Autriche-Hongrie.

(Feuille officielle suisse du commerce.)

Dans son numéro du 10 février 1894, la Feuille officielle suisse du commerce, a donné le tableau suivant, des marchandises présentant un intérêt spécial pour les maisons de la Suisse occidentale exportant en Russie. Les chiffres entre parenthèse à la fin de chaque rubrique, indiquent les droits du tarif général des douanes russes de 1891 en vigueur a l o r s . Droits en

roubles or

Produits chimiques et pharmaceutiques i,r non spécialement dénommés (2.40) 1.50

Or ouvré de tout genre, bijouterie el joail­lerie d'or avec ou sans pierres, perles par livre etc., véritables ou artificielles (44.—) 35.80

par pond Cables télégraphia, de tout espèce (4.—) 2.— Machines dynamo-électriques, machi­

nes à tricoter (1.70) 1.40 Appareils pr l'éclairage électrique (8.—) (>.—

Boites à musique (—.39) —.10

L'horlogerie et les fournitures ne figurant pas dans le tableau des droits réduits, il faut on conclure quelle certificat d'origine n'est plus exigé sur ces articles.

lied action.

moyenne du cours, el ce cours servira de base la semaine suivante pour le calcul de l'agio.

L'acquittement des droits en certificats des banques d'émission n'est pas supprimé par l<· décret en question : par contre, le taux du change à payer pour ces certificats corres­pondra à la moyenne des cotes des bourses de Gènes, Milan et Naples, faites le jour précédant la remise du certificat.

Information

L e s fabr icants d 'ho r loger i e qu i rece­v r a i en t d e s d e m a n d e s d ' échan t i l l ons ou de p r ix -couran t , o u des c o m m a n d e s , d e la ma i son

J . B . D e n t & S o n s i8(), Blackfriars Road, Londres, S. E.

son t inv i tés à p r e n d r e d e s rense igne­m e n t s au secrétar ia t de la C h a m b r e can tona l e d u commerce , r ue de la S e r r e "11. à la C h a u x - d e - F o n d s .

Secrétariat de la Chambre.

P r i è r e a u x j o u r n a u x d e la lég ion hor-logère de b i en vou lo i r r e p r o d u i r e le p r é s e n t av i s .

Nouvelles diverses.

Paiement des droits de douane à rentrée en l'Italie

Le décret du gouvernement italien du 8 novembre 1893 (voir le n" 238 de cette feuille de la même année) a été modifié comme suit par un nouveau décret daté du 28 mars 1894:

Les bureaux de la douane italienne sont autorisés à accepter, du 2 avril jusques et y compris le 31 juillet, la monnaie divisionnaire d'argent italienne pour le paiement des droits d'entrée, jusqu'à concurrence de la somme de 200 lires (jusqu'à présent 100 lires). Pour les paiements au-dessous d'une lire on peut aussi se servir de la monnaie de nickel italienne.

De plus, les bureaux de douane peuvent accepter pour les paiements de 200 lires et au-dessus, outre les pièces d'or et de cinq francs, les billets de l'état et les billets de banque en ajoutant l'agio. Jusqu'à ce jour, l'acquittement des droits au-dessus de 100 lires devait s'effectuer soit en monnaie métallique (pièces d'or ou de cinq francs), soit au moyen de certificats nominatifs délivrés par les instituts d'émission. Ces certificats étaient remis contre versement en billets de l'état ou des banques du montant desdits certificats augmenté du prix du change réduit de 25 centimes par 100 francs.

Le cours pour le calcul des surtaxes des paiements (le 200 lires et au-dessus en billets de l'état ou des banques, sera fixé à la fin il·1

chaque semaine par le ministère des finances de la manière suivante : Sur les prix faits chaque jour pendant la semaine respective, sui· les principales places italiennnes. pour chèques délivrés sur l 'étranger, on établira la

') 1 |H>n(l ;i lu livres russes environ HS. i Kir.

F o n d a t i o n d ' u n e S o c i é t é d e s f ab r i ­c a n t s d ' h o r l o g e r i e , a u Locle . — Ainsi que cela avait été décidé dans la première réunion dont nous avons déjà rendu compte, le Club Industriel du Locle a adressé à tous les fabri­cants d'horlogerie de la localité, une circu­laire pour leur indiquer le but poursuivi par la création d'une Société des fabricants d'hor­logerie, et les convoquant pour une nouvelle réunion, qui a eu lieu mardi dernier , a l'Hotel-de-ville.

Douze fabricants étaient présents : un cer­tain nombre, empêchés (l'assistera la réunion avaient écrit pour s'excuser et donner leur adhésion. Toutes les personnes présentes se sont déclarées d'accord en principe, pour la formation d'une Sociétédes fabricants d'horlo­gerie, et un comité provisoire a été chargé de I1CCUCiIIi]' les adhésions el de préparer un règlement, qui pourra être discuté lors de la fondation définitive de la nouvelle association.

Le comité provisoire a été composé de MM. Auguste Henchoz. Paul Baillod, Bernard Jacot, William-Auguste Jacot cl Bernard Reber.

D o u a n e s . — Les recettes de douanes ont été en mars 1894 de IV. 3.594,4?Ί

(en mars 1893) » 3,1)21.382

soit une diminution de recettes sur 1893 JV. 20.1JOS

Du 1 e r janvier au 31 mars 1894 elles ont été de fr. 9,096,935

Du 1er janvier au 31 mars 1893 elles ont été de fr. 8,531,984

Soit un excédent en 1884 de fr. 504,951

A r r a n g e m e n t m o n é t a i r e . — Les ins­truments de ratification de l 'arrangement monétaire de Paris, du 15 novembre 1893 ayant été déposés le 24 mars 1894 dans les archives du ministère français des Affaires étrangères, le Conseil fédéral a ordonné l'in­sertion (le cet arrangement dans h; Recueil officiel des lois et ordonnances de la Confédé­ration.

M o n n a i e s i t a l i e n n e s . — Lc Département fédéral des finances publie une note invitant oiis les habitants à refuser rigoureusement

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LA FÉDÉRATION HORLOGÊRÉ SUISSE 119

les monnaies divisionnaires italiennes et à les refouler dans les caisses publiques où elles seront acceptées en paiement, mais non •échangées.

Commerce de la Suisse. — D'après les données du bureau fédéral de statistique, les importations de toute la Suisse en 1893 se sont élevées, abstraction faite des métaux monnayés, à la somme de 827,808,420 francs •contre 800,887,100 francs en 1892. Les expor­tations totales ont été en 1893 de 040,451,193 francs contre 657,049,246 francs en 1892.

Li1S exportations de Suisse en France, en 1893, ont été de 74,(i39,000 francs contre une moyenne de 124.531,000 francs pour les années 1890 et 1891.

Les importations de France en Suisse, en 1893. se sont élevées à 27.478,000 francs contre une moyenne de 85,124.000 francs pour les années 1890, 1891. 1892.

Loi sur les délits contre la sûreté p u b l i q u e . — Au Conseil national, la loi a •été adoptée par 100 voix contre 0 et quelques abstentions.

II n'y a, avec le texte adopté par le Conseil •des Etats que des divergences de rédaction de peu d'importance.

Les grévistes de Trenton aux Etats-Unis . — Les potiers se sont mis en grève à Trenton et voici le raisonnement qu'ils tien­nent aux entrepreneurs : «Vous nous donnez, <litcs-vous, le salaire habituel, mais vous avez obtenu des droits protecteurs sous pré­texte qu'ils vous permettraient de donner des salaires plus élevés : exécutez votre promesse, <lonncz-nous notre part.

IVI. J a u r è s fait l'admiration de The Nation parjesa clarté et son éloquence» il montre à

M. Méline, dit notre confrère de New-York, le protectionnisme comme un miroir en lui demandant s'il ne s'y reconnaît pas socialiste. Il a parfaitement raison dans, les conséquen­ces qu'il· tire de la prétention des protection­nistes de fixer et de régler les prix. Les socia­listes sont plus conséquents, plus bonnètes et leurs principes sont»,, en somme, plus élevés ; ils prétendent du moins agir dans l'intérêt de l 'humanité et non pas, comme les protection­nistes, clans un intérêt de pur égoïsme con­traire à l'intérêt général.

Les n a v i r e s a b a n d o n n é s f lo t t an t d a n s l 'A t l an t ique , constituent un danger constant à la navigation. On en a ramené 54 en février et 47 en mars. Ce sont pour la plupart des navires servant au commerce des cotes ou portant du bois d'Amérique. L'association des Chambres de commerce britannique, ainsi qu'un grand nombre de capitaines de la marine marchande, ont demandé au gouver­nement anglais d'assister celui des Etats-Unis dans ses efforts pour les détruire. Le gouver­nement américain en a détruit 30 pendant les cinq dernières années.

La vaisselle en aluminium

Depuis que l'on est parvenu à fabriquer l 'aluminium à un bas prix relatif au moyen des courants électriques intenses, on s'est surtout évertué à lui découvrir des usages sans lesquels sa fabrication risque de végéter.

Une idée toute naturelle était d'en faire des casseroles, des plats, des cafetières, des réci­pients de toute espèce. Mais deux chimistes, entre autres, MM. Lubbert et Rosclicr, ont prétendu que l'aluminium était attaqué par le vin, l'eau-de-vie, le caféj le thé et les sauces

et qu'il ne fallait pas songer à s'en servir pour les usages culinaires.

Par contre, M. Balland, dont la réputation scientifique est marquante, vient de réhabili­ter l 'aluminium et de le déclarer inoffensif. Des expériences ont été communiquées en détail à l'Académie des sciences et sont pro­bantes. '

M. Balland a soumis le nouveau métal à l'action des substances très variées air, eau, vin, bière, cidre, thé, café, huile, lait, beurre, graisse, urine, salive, terre, etc. Il déclara qu'il s'est mieux comporté que le fer, le cui­vre, le plomb, le zinc et l'étain. Sainte-Claire-Devillc, l'illustre inventeur do l'aluminium h bon marché, avait donc vraisemblablement raison : l 'aluminium a l'avenir devant lui, et les ménagères peuvent l'admettre en toute sûreté clans leur vaisselle et dans leur batterie de cuisine.

Cette constatation n'est pas sans intérêt pour l'industrie française. La France est par­ticulièrement riche en minerai d'aluminium nommé bauxite, et c'est précisément de la bauxite que l'on retire assez aisément le nou­veau métal par l'électricité. Grâce à ces belles chutes d'eau, encore insuffisamment utilisées pour produire la force motrice à bon compte, la France peut devenir assurément, clans un avenir prochain, une grande productrice d'aluminium, dont on saura tirer un bon parti.

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