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Mr. Lakehal Chaouki
2019-2020
Université D’Oum El Bouaghi
Faculté des sciences exactes et sciences de la nature et de la vie
Département des sciences de la matière
Travaux pratique de physique
1ére année SNV
1/3
Mr. Lakehal Chaouki
I-But
Dans ce TP il s’agira d’étudier des lentilles convergentes et divergentes qui sont les
constituants de base de nombreux instruments d’optique (microscope, satellite,
lunette, loupe …etc.).
Toutes les lentilles utilisées dans ce TP seront considérées comme des « lentilles
minces » et l’on travaillera dans les conditions de Gauss.
Le but de ce TP est de vous faire découvrir la formation d’images par une lentille et
les caractéristiques de ces images et de la lentille. Vous serez amenés à vérifier
expérimentalement la relation de conjugaison des lentilles minces (relation qui lie la
position de l’image à celle de l’objet à travers une lentille supposée mince) et vous
mettrez en place plusieurs méthodes permettant de mesurer la distance focale d’une
lentille. C’est ce que l’on appelle de la focométrie.
Les objectifs essentiels de cette séance sont les suivants :
- Savoir manipuler soigneusement des lentilles pour former une image nette sur un
écran et savoir, par conséquent, relier la position et la grandeur de l’image à celles de
l’objet.
- Etre capable de caractériser une lentille.
- Pouvoir comparer des mesures grâce à la détermination de leurs incertitudes.
Ce compte-rendu contiendra :
� Le but du TP
� Une introduction personnelle expliquant les objectifs de ce TP
� Une description du protocole expérimental employé (il n’est pas nécessaire de
le décrire à chaque nouvelle manipulation si c’est le même ; il faudra alors
juste noter les différences)
� Les schémas de vos expériences
� Des unités et des calculs d’erreur pour exprimer convenablement les résultats
obtenus
� Une conclusion générale.
TP1 - Détermination de la distance
focale d'une lentille mince par la
méthode des points conjugués
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Mr. Lakehal Chaouki
II-Définitions
II-1-Lentilles
On appelle lentille un corps transparent homogène, d'indice n, limité par deux
dioptres dont l'un au moins est une portion d'une sphère.
Les lentilles sont classées en deux catégories :
� Lentille convergente
� Lentille divergente
Une lentille convergente L d’un objet AB donne une image A’B’ (Fig. I.2).
Une lentille convergente est caractérisée par :
a. Distance focale objet OF = f
L
b. Distance focale image OF‘ = f’
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Mr. Lakehal Chaouki
II-2-4- Relation de conjugaison
La relation de conjugaison relie la position d'un objet ponctuel A à celle de son
image A'.
III - Manipulation
1- Identifier les éléments du montage schématisé ci-dessous.
2- Faire le montage.
3- Réaliser les mesures et compléter le tableau ci-dessous, où :
� a : position de l'objet sur le banc optique
� b : position de la lentille sur le banc optique
� c : position de l'image (Ecran) sur le banc optique
a = 25 cm
b (cm) 55 65 75 85 95
c1
c2
c (cm)=(c1+c2)/2
Δc
p = a - b
1/p
p' = c – b
1/p'
1/f'
f '
Δf '
4- Tracer la courbe (1/p') = f(1/p)
5- Déduire la distance focale f ' de la figure.
6- Conclusion.
TP Physique – Optique géométrique
1/3
I. Méthode de Bessel
On considère une lentille mince convergente de distance focale f', de centre O, de
foyers image F' et objet F.
Soient (D), la distance sur l'axe optique entre l'objet A et l'image A', et (d) est la
distance entre les deux positions de la lentille qui assurent la conjugaison de A et A',
(c’est-à-dire la netteté de l'image sur l'écran).
Si la distance D > 4f', Une lentille de distance focale f', il est possible de trouver deux
positions O1et O2 pour lesquelles la lentille donne une image A’B’ dans la même
position.
Dans ce cas, On peut déduire la valeur de la distance focale f' d’une lentille mince par
la formule :
�� �D� �d�
4D
TP 2 - Détermination de la distance focale
d'une lentille mince par la méthode de
Bessel et la méthode de Badal
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
a) Matériels utilisés
� Une source de lumière.
� Un objet et porte objet.
� Une lentille convergente.
� Un écran et un banc optique
b) Manipulation
Placer la lentille et l’écran sur le banc optique, en choisissant la distance D
(entre l’objet et l’écran) de façon aléatoire. Chercher l’image de l’objet en déplaçant
la lentille. Si D est supérieure à 4f ‘, vous obtenez respectivement deux positions de la
lentille qui donnent une deux images de grandeurs différentes sur l’écran. Si ce n’est
pas le cas, augmentez la distance D en éloignant l’écran de la lentille, jusqu’à
l’obtention des deux positions.
1- Mesurer les distances d (entre les deux positions O1 et O2) et D avec leurs
précisions respectives.
2- Déduire la distance focale de la lentille et son incertitude.
II. Méthode de Badal
Cette méthode permet de mesurer une distance focale d'une lentille
convergente ou divergente.
Dans cette partie, on ne s’intéresse que d’une lentille divergente.
Pour ce faire, on utilise deux lentilles convergentes (L1, L2) de distances
focales f’1 et f’2, et la lentille divergente (L) dont on cherche à mesurer la distance
focale de cette dernière.
� Placer les lentilles (L1, L2), de manière à obtenir une image réelle sur l'écran.
L'objet étant placé au foyer objet de la première lentille.
Noter la position de cette image avec son incertitude ?
TP Physique – Optique géométrique
3/3
� Déplacer la lentille divergente (L) au plan focal objet de la lentille (L2) (Fig.
ci-dessous). L'image se retrouve de ce fait déplacée.
Rechercher la nouvelle position de cette image en déplaçant l'écran jusqu' à
l'obtention d'une image nette.
Notez la nouvelle position de l’image avec son incertitude ?
� Déduire le déplacement de l'image noté D ainsi que la distance focale de la
lentille (L) donnés par : ������ ����
�
et �� � ��
��
�
f2’ : la distance focale de la deuxième lentille (L2).
1- Déterminer la distance focale f’ de la lentille divergente et son incertitude sur
Δf.
Fig. I.11.Méthode de BADAL
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
II-1- But
Le but de ce TP est de reproduire sur le banc d’optique quelques instruments d’optiques
tels que l’œil, le microscope et de déterminer leurs caractéristiques.
II-2- Principe
Le microscope optique est un système optique à lentilles dont le but est d'obtenir une
image agrandie de l'objet observé.
L'objet à observer est placé devant le premier groupe optique appelé « objectif ». Si
l'objet est au-delà de la distance focale, cela forme une image réelle renversée de taille
différente ; l'image est plus grande que l'objet si celui-ci est situé à une distance inférieure au
double de la distance focale de l'objectif.
Le deuxième groupe optique du côté de l'observateur est l'oculaire : il est positionné de
sorte que l'image soit dans son plan focal. Ainsi, l'œil observe une image « à l'infini » (pour un
observateur standard), donc en relâchant les muscles chargés de l'accommodation, offrant un
meilleur confort visuel.
Il s'agit d'un système centré dioptrique, composé en partie de doublets pour en corriger certaines
des aberrations optiques.
TP3 – Le Microscope Optique
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
A contrario d'autres systèmes optiques qui sont définis par leur grossissement
optique (télescope) ou leur grandissement (appareil photographique), le terme approprié, pour le
microscope, est sa puissance, rapport de l'angle, sous lequel est vu l'objet à travers l'instrument,
à la longueur de cet objet.
La technique d'illumination la plus utilisée en microscopie à champ large classique est
l'illumination de Köhler, qui garantit une qualité d'image optimale.
II-3- Modélisation d'un microscope
Un microscope peut être modélisé par un enssemble de deux lentilles minces
convergentes (Fig. II.2). Les deux lentilles ont le même axe optique et sont fixes l'une par
rapport à l'autre.
L'interval optique ∆ est la distance qui sépare le foyer image F'1 de l'objectif du foyer
objet F2 de l'oculaire : ∆ =F'1F2 Dans un microscope l'intervalle optique est constante.
II-3-1- Montage
Matériels utilisés (Fig. II.3) :
� Objet : Une lettre placée devant la lanterne (ici une flèche).
� Banc d'optique.
� Une lampe.
� Objectif L1 : Une lentille convergente de vergence f =10 cm.
� Oculaire L2 : Une lentille convergente de vergence f =20 cm.
� Lentille L3 : Une lentille convergente de vergence f =15 cm (de l'œil réduit).
� Un écran recouvert de papier millimétré (jouant le rôle de la rétine).
� La distance O1O2(O1O2 =90cm) devra rester constante durant toute la manipulation.
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
II-3-2- Manipulation
Nous utiliserons un objet AB, de taille AB = 3 mm. Ne modifiez plus par la suite cette
distance objectif-oculaire (O1O2= 90 cm) qui doit rester fixe.
1- Tracez le graphe γ en fonction de la distance d’objet de S1A (γ= f(S1A)) avec γ =
A2B2/AB.
2- Complétez ce Tableau
S1A (cm) 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19
AB (mm) 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
A2B2(mm)
γ
S2A(cm)
3- Que peut-on dire de sa taille ?
4- Représenter le schéma 1 correspondant au montage réalisé : une échelle sur l’axe
optique et échelle 1 verticalement (Positionner la lentille L2, puis la lentille L1 d’abord
puis F, F’, F1, F2, F’1, F’2).
II-3-3- Les plans principaux et les plans anti-principaux.
- Les plans principaux de l’image et l’objet (H, H’), ce sont les plans qui donnent γ = 1.
- Les plans anti-principaux (H1, H1’), ce sont les plans qui donnent γ = -1.
5- Donnez ces plans.
6- Montrez leurs positions sur le schéma1.
7- Déduire les positions des plans.
8- Montrez cette relation : f � = − ��� �
�
�� ��� ��
� ��
II-4- Les caractéristiques de microscope
L'œil de l’observateur (Fig. II.4) est modélisé par une lentille mince convergente L3de
distance focale (f’3= 15 cm) et d'un écran Esitué dans le plan focal image de L3 (L3modélise le
S1H (cm)
S1H’ (cm)
S2H1 (cm)
S2H’1(cm)
TP Physique – Optique géométrique
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système (cornée-cristallin milieux aqueux et (E)modélise la rétine de l’œil). L’œil modélisé est
considéré ici comme un œil normal au repos, c’est à dire qui voit net un objet à l’infini.
II-4-1- Puissance du microscope et grandissement de l’objectif
1ère
méthode
Démonter l’écran et le placer en A1, sur le plan focal objet de l’oculaire (ou doit se
former l’image sortant de l’objectif) (Fig. II.4).
1- Déterminer la taille de l’image A1B1. En déduire le grandissement Gde l’objectif.
On remarque que : tan �� = �����������
��� = ����
��
Et l'angle α’ étant petit, on aura : tan �� ≃ �� = ����
��
2- Calculer alors la puissance Pdu microscope définie par : � = ��
��
2ème
méthode
Soit α’ l’angle en radians sous lequel l’image formée par l’objectif est vue à travers l’œil
fictif.
On a : tan �� = ���������
���� = ��
���
Et l'angle α’ étant petit, on aura : tan �� ≃ �� = ��
���
3- Mesurer précisément la dimension de l'image A2B2 sur l'écran (analogue à l'image
rétinienne).
4- Calculer alors la puissance P du microscope définie par : � = ��
��
5- Préciser l’unité.
6- Laquelle des deux méthodes de mesure est la plus fiable (justifier).
7- Exprimez le signe de puissance.
P = 1"�
1"� =
#$�#%
�
"$� ∗ "%
�
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
III-1- Introduction
La spectroscopie est l’ensemble des techniques qui permettent d’analyser la lumière
émise par une source lumineuse. Pour cela, on utilise un spectroscope qui permet d’étudier le
spectre d’émission, c’est-à-dire l’ensemble des radiations émises par la source lumineuse.
Au milieu du XIXe siècle, c’est l’allemand Gustav Kirchhoff qui postule l’existence de
différents types de spectres selon la nature de la source lumineuse. Ce TP est destiné à montrer
qu’à partir de la connaissance de son spectre d’émission, il est alors possible d’identifier un gaz.
Nous rappelons deux résultats importants pour ce TP (voir le cours) concernant l’établissement
de ces formules) :
� L’indice n d’un matériau qui compose un prisme peut être déterminé connaissant l’angle
au sommet du prisme A et de l’angle de déviation minimum Dm d’une longueur d’onde
considérée. On a alors : � = sin ���� / sin ��
� (1)
� L’indice n d’un matériau dépend de la longueur d’onde λ de la radiation qui le traverse,
par conséquent, l’angle de déviation minimum dépend aussi de cette longueur d’onde.
La variation de l’indice de réfraction du matériau en fonction de la longueur d’onde est
donnée par la relation suivante dans le domaine des longueurs d’onde visibles, où a et b
sont des constantes. � = � + ��� (2)
Dans un premier temps, à l’aide de lampes spectrales de longueurs d’onde λ connues, un
étalonnage du spectroscope va être effectué. On étudiera systématiquement la variation de Dm
en fonction de λ pour un prisme d’angle au sommet A et on en déduira un étalonnage donnant la
variation de l’indice n en fonction de la longueur d’onde λ.
Dans un second temps, la mesure des angles Dm, et donc des indices n correspondant à
chaque raie d’émission d’un élément inconnu, va permettre, en utilisant l’étalonnage précédent,
de déduire les longueurs d’onde de l’élément inconnu. Ces longueurs d’onde permettront enfin
d’identifier cet élément en consultant la table donnant les longueurs d’onde d’émission des
principaux éléments employés dans les lampes spectrales.
TP4 – Spectroscopie par prisme
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
III-2- Le spectroscope
III-2-1- Description
Le spectroscope comporte trois parties (Fig. III.1) :
� Le collimateur : il est constitué par une fente F placée dans le plan focal objet d’une
lentille L1. Cette fente est éclairée par la source S et sa largeur est réglable au moyen
d’une vis micrométrique.
� Le prisme : les rayons incidents issus de la source arrivent sur le prisme et en ressortent
déviés d’un angle D qui dépend de la longueur d’onde λ. Le prisme est fixé sur une
plateforme rotative munie d’un vernier permettant une lecture aisée des angles de
déviation.
� La lunette: tous les faisceaux monochromatiques pénètrent dans la lunette d’observation
et viennent former dans le plan focal de l’objectif L2 des images réelles de la fente
d’entrée. Il y aura donc autant d’images de la fente qu’il y a de radiations
monochromatiques dans la lumière émise par la source étudiée.
Ces images réelles sont examinées à l’aide de l’oculaire L3 jouant le rôle de loupe. Il
donne de ces raies des images virtuelles très agrandies. La mise au point se fait en modifiant le
tirage de l’oculaire à l’aide d’une vis de crémaillère V1.
On utilise le prisme (Fig. III.2) avec un faisceau parallèle ; c’est à cette seule condition
que l’image d’un point est un point (stigmatisme rigoureux) et non une tache. Ainsi, une fente
lumineuse fine parallèle à l’arête et situé à l’infini dans une direction très précise, sera vue, à
travers le prisme, avec la même finesse et dans une direction différente (déviation D).
III-2-2- Réglage du spectroscope
Après avoir réglé l’oculaire pour voir nettement le réticule, enlever le prisme avec son
support de la platine.
� Allumer la lampe spectrale au mercure (Hg) et placer la derrière la fente.
� Avec la vis F, ouvrir très légèrement la fente. Les bords de celle-ci doivent apparaître
nettement dans la lunette si elle est placée dans l’axe du collimateur.
� Avec la vis V2, régler la hauteur afin de voir l’image de la fente au milieu de champ
visuel et faite la pivoter si nécessaire de façon à ce qu’elle apparaisse verticale.
� Placer ensuite le prisme sur la platine.
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
Fig. III.1. Le spectroscope
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
III-3- Mesures
III-3-1- Angle du prisme A
La procédure expérimentale est la suivante :
� Recevoir le pinceau de rayons issu du collimateur sur l’arête du prisme de façon à ce
qu’il se partage à peu près également sur les deux faces utiles du prisme.
� Viser alors au moyen de la lunette, dans les pinceaux réfléchis, les images de la fente et
noter leurs abscisses angulaires : Ɵ et Ɵ′.
Les directions des pinceaux réfléchis forment un angle égal à 2A (Fig. III.3), on a donc :
A = (θ� − θ)/2
1- Observez-vous des raies de différentes couleurs ? Pourquoi ?
2- Déterminer A et ∆A/A.
3- Cette valeur vous semble-t-elle en accord avec une évaluation visuelle de l’angle au
sommet du prisme ?
4- Compléter le tableau 1.
Tableau 1
Ɵ1 Ɵ2 A ∆A/A
1er
mesure
2ème
mesure
3ème
mesure
Fig.III.2.Prisme
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
III-3-2-Angle de déviation minimum Dm et étalonnage en longueur d’onde
La procédure expérimentale est la suivante :
� Le prisme est fixé sur une plateforme tournante. Orienter cette plateforme de manière à
ce que les rayons issus du collimateur arrivent sur la face d’entrée du prisme sous une
grande incidence.
� Chercher le spectre de raies à l’œil, puis positionner la lunette de manière à recevoir les
rayons émergents (réfractés) du prisme.
� Lorsque l’on suit une raie de couleur déterminée, on constate en tournant toujours la
plateforme dans le même sens, que le rayon dévié se déplace dans un sens puis s’arrête
avant de repartir dans l’autre sens. Cet “arrêt” correspond au minimum de déviation.
� Au voisinage de l’angle pour lequel on a repéré la déviation minimale, bloquer la lunette
(vis V3) et utiliser V2 de manière à centrer la raie sur le réticule de visée. Relever sur le
vernier l’abscisse angulaire Ɵi correspondant au minimum de déviation.
� Répéter cette mesure pour la position Ɵ′i symétrique par rapport à l’axe du collimateur.
1- Pour chacune des raies observées, suivre la procédure décrite ci-dessus pour déterminer
les abscisses angulaires Ɵi et Ɵ′i.
2- En déduire les angles de déviation minimum Dm, tels que � = (��� − ��)/2
Fig. III.3. Angle du prisme A
TP Physique – Optique géométrique
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Mr. Lakehal Chaouki
3- Calculer son incertitude ∆Dm.
4- En vous appuyant sur les tableaux ci-dessous qui indiquent les raies d’émission des
lampes au mercure (Hg) et au cadmium (Cd), tracer sur le même graphique la courbe
d’étalonnage du spectromètre Dm = f(λ).
Fig.III.4.Angle de déviation minimum Dm
Cadnium (Cd) Mercure (Hg)
Raie d’émission Longueur
d’onde
Intensité Raie d’émission Longueur
d’onde
Intensité
Rouge 643.8 nm forte Doublet jaune 579.1 nm
577.0 nm
forte
forte
rouge 632.5 nm faible Verte 546.1 nm forte
verte 508.6 nm forte bleue 491.6 nm faible
bleue 480.0 nm forte bleue-violette 435.8 nm forte
bleue
violette
467.8 nm
441.5 nm
forte
faible
violette 407.8 nm
404.7 nm
moyenne
moyenne
TP Physique – Optique géométrique
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III-3-3- Détermination de l’indice n
D’après les expériences précédentes calculer l’indice n et son incertitude ∆n pour
chacune des raies observées.
1- Compléter les tableaux 2 et 3.
2- Calculer ∆n on prend ∆Ɵ = 1′.
3- Tracer la courbe n = f(λ).
4- Expliquer les résultats obtenus.
Tableau 1
Radiations λ(A°) Ɵ Ɵ’ Dm ∆Dm
Cd
R1 = 6438.47
Ve = 5085.82
B = 4799.91
Bf = 4673.15
Hg
J1 = 5790.66
Ve = 5460.75
B3 = 4358.34
V2 = 4046.57
Tableau 2
Radiations λ(A°) A n Dm ∆n
Cd
R1 = 6438.47
Ve = 5085.82
B = 4799.91
Bf = 4673.15
Hg
J1 = 5790.66
Ve = 5460.75
B3 = 4358.34
V2 = 4046.57
TP Physique – Optique géométrique
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II-3-4- Détermination des raies d’un spectre d’émission d’une lampe inconnue
On utilise maintenant comme source une lampe inconnue que l’on souhaite identifier.
1- Pour chacune des raies émises pas la lampe inconnue déterminer l’angle de déviation
minimum Dm.
2- En utilisant la courbe d’étalonnage du spectromètre établie précédemment, en déduire
les longueurs d’onde émises par la source inconnue.
3- En se référant aux spectres représentés ci-après et aux tableaux fournissant les valeurs
des longueurs d’onde d’émission de différents éléments, identifier l’élément de la lampe
inconnue.
III-3-5- Détermination de la loi de variation n(λ)
1- Calculer l’indice n pour chacune des raies des lampes Hg et Cd.
2- Tracer la courbe n = f(1/λ2) et en déduire que la loi de la variation de n peut se mettre
sous la forme n = a + b/ λ2 , où l’on déterminera les valeurs de a et b.
3- Quelle est la variation relative de n dans le domaine de longueur d’onde utilisé (400
nm< λ <650 nm).
TP Physique – Optique géométrique
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Longueurs d’onde dans le spectre visible des raies intenses de quelques éléments
Cadmium Césium Hélium Mercure Potassium
441.5
467.8*
480.0*
508.6*
515.4
609.9
611.1
632.5
633.0
643.8
734.6*
738.5*
739.9*
455.5*
459.3*
519.7
525.7
584.4
601.0
603.4
621.3
638.7
658.6
658.6*
672.3*
687.0
697.3*
722.9*
402.6
438.8
447.1
447.1*
492.2
501.6
504.8
587.6*
667.8
706.5
728.1
404.7*
407.8
435.8*
491.6
546.1*
577.0
579.1*
404.4*
404.7
418.6
693.6
766.5*
769.9*
Sodium Néon Zinc Thallium Rubidium
449.4
449.8
568.8
588.995*
589.592*
603.0*
607.4*
614.3*
633.4*
638.3*
640.2*
650.7*
659.9*
692.9*
703.2*
717.4*
724.5*
703.2*
468.0
477.2*
481.1*
518.2
636.2*
535.0*
655.0
671.4
420.2*
421.6
536.3
543.2
565.4
607.1*
616.0*
629.9*
(Les longueurs d’onde sont exprimées en nm et les raies les plus intenses sont signalées par *)