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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE ------------------------------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE KASDI MERBAH-OUARGLA --------------- Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie -------- DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUE Présenté par : SLIMANI Noureddine Année universitaire 2015/2016 Travaux pratiques biologie animale (Epithéliums et tissus conjonctifs)

Travaux pratiques biologie animale (Epithéliums et tissus

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Page 1: Travaux pratiques biologie animale (Epithéliums et tissus

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

-------------------------------

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE KASDI MERBAH-OUARGLA

---------------

FFaaccuullttéé ddeess SScciieenncceess ddee llaa NNaattuurree eett ddee llaa VViiee

--------

DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUE

Présenté par : SLIMANI Noureddine

Année universitaire 2015/2016

Travaux pratiques biologie animale

(Epithéliums et tissus conjonctifs)

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Biologie animale :

Est la partie de la biologie qui s'intéresse plus particulièrement aux animaux et qui se distingue ainsi

de la biologie végétale ou de la biologie cellulaire. C'est une discipline de la science du vivant, des

organismes et des espèces animales ainsi que des théories évolutionnistes.

Le premier classificateur connu des animaux fut Aristote, dans le traité Histoire des animaux.

Elle comprend non seulement la zoologie, mais aussi la physiologie animale, les neurosciences,

l'éthologie, la zootechnie etc… L'espèce humaine comptant parmi les animaux, on peut considérer

également que la biologie humaine, voire la médecine, font partie intégrante de la biologie animale

(réfé.élé.01).

Histologie :

L’histologie (du grec ancien ἱστός tissu et λόγος discours), autrefois appelée anatomie

microscopique, est la branche de la biologie et de la médecine qui étudie les tissus biologiques. Elle se situe

au carrefour de la biologie cellulaire, l'anatomie, la biochimie et la physiologie. Elle a pour but d’explorer la

structure des organismes vivants, les rapports constitutifs et fonctionnels entre leurs éléments fonctionnels,

ainsi que le renouvellement des tissus. Elle participe à l'exploration des processus pathologiques et de leurs

effets (réfé.élé.02).

Tissus :

Un être humain est composé d'environ cent mille milliards de cellules, appartenant à environ deux

cent types différents. Ces cellules ne constituent pas l'unité morphologique de base, mais se rassemblent en

tissus. Plusieurs tissus vont coopérer pour constituer un organe.

Tissu (biologie), ensemble des cellules d'un organisme vivant, animal ou végétal, qui, tout en étant

éventuellement différentes les unes des autres, concourent à une même fonction (tissu osseux, tissu

musculaire, tissu protecteur, etc.).

Un tissu est le regroupement de cellules de même origine et de morphologie semblable à divers

stades de leur différenciation et qui participent une fonction commune.

Un tissu est un ensemble de cellules différenciées et spécialisées dans une même fonction.

Les tissus animaux sont classés traditionnellement, et un peu arbitrairement, en quatre groupes

principaux : épithélial, conjonctif, musculaire et nerveux. Il existe toutefois d'autres sortes de tissus, en

particulier le tissu lymphoïde. De plus, on peut observer, en pathologie, des tissus anormaux tels que le tissu

cancéreux.

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Epithéliums :

L’épithélium est une nappe étroitement cohésive de cellules qui recouvre ou borde les surfaces de

l'organisme (par exemple, la peau, l'intestin, les canaux excrétoires) et qui constitue les unités fonctionnelles

des glandes sécrétoires (par exemple, les glandes salivaires, le foie).

Caractéristiques :

- Ce sont des tissus non vascularisés composés d'une ou plusieurs couches cellulaires, recouvrant et limitant

une surface libre de l'organisme.

- La face profonde de l'épithélium repose sur une lame basale qui sépare les cellules épithéliales du tissu

conjonctif sous jacent (derme au niveau de la peau, chorion pour les épithéliums, couches sous endothéliale

et sous mésothéliale).

- Les cellules formant un épithélium sont solidarisées par des jonctions étanches en anneau situé au niveau

du pôle apical des cellules et par des jonctions adhérentes qui assurent la cohésion entre les cellules.

Classification :

La classification et la nomenclature traditionnelles des différents types d'épithéliums reposent sur

l'observation de la forme des cellules en deux dimensions, au microscope optique (Abraham L.

Kierszenbaum 2002).

Les épithéliums Sont classés en trois catégories principales en fonction du nombre de couches cellulaires et

de la forme des cellules de la couche la plus externe.

1. Les épithéliums simples : Sont constitués d'une seule couche de cellules, on distingue

Les épithéliums pavimenteux simples (Fig.1),

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Les épithéliums cubiques simples (Fig.2) ;

Les épithéliums cylindriques simples (Fig.3).

2. Les épithéliums stratifiés : sont formés de deux ou plusieurs couches cellulaires. Les épithéliums

stratifiés se répartissent, en fonction de la forme des cellules de leur couche superficielle, en

Pavimenteux stratifiés (Fig.4), Cubiques stratifiés et Cylindriques stratifiés.

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Le type le plus répandu est l'épithélium pavimenteux starifié qui se subdivise en épithélium peu

kératinisant (classiquement appelé non kératinisant) et en épithélium fortement kératinisant (aussi appelé

kératinisant).

Les cellules de la couche superficielle d'un épithélium pavimenteux stratifié peu kératinisant sont

nucléées (par exemple, œsophage, vagin). La couche superficielle d'un épithélium pavimenteux stratifié

fortement kératinisant est dépourvue de noyaux (par exemple, l'épiderme).

Les cellules basales alignées le long de la membrane basale ont une forte activité mitotique et

assurent le remplacement des différents types de cellules des couches supérieures.

3. Les épithéliums pseudo-stratifiés : sont constitués de cellules basales et cylindriques reposat toutes sur

la membrane basale. Cependant, seules les cellules cylindriques atteignent la face luminale. Le fait que les

noyaux des cellules basales et cylindriques soient observés à des niveaux différents donne l'impression d'une

organisation d'épithélium stratifié.

À l'intérieur de cette catégorie on distingue :

1. L’épithélium cylindrique cilié pseudo-stratifié de la trachée (Fig.5).

2. L’épithélium cylindrique pseudo-stratifié muni de stéréo cils de l'épididyme.

3. L’épithélium de type transitionnel des voies urinaires, encore appelé urothélium.

L’urothélium est égalemem constitué de cellules basales et de cellules cylindriques

ou superficielles. L une de ses caractéristiques est sa grande variation de hauteur en fonction de la distension

ou de la contraction de l'organe.

Bien que cette classification ne tienne pas compte des aspects fonctionnels des

épithéliums, elle est encore utilisée d'un point de vue descriptif Nous utiliserons la classification

morphologique des épithéliums en introduction à une conception plus dynamique de ce tissu fondamental

reposant sur sa polarité.

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Les épithéliums qui bordent les surfaces et les cavités de l'organisme comportent

rrois régions ou domaines:

1. Le domaine apical est exposé à la lumière de la cavité ou à l'environnement exté-

fleur.

2. Les faces latérales (domaine latéral) de cellules épithéliales voisines sont attachées

les unes aux autres par des molécules d'adhérence et des complexes jonctionnels.

3. Le domaine basal est associé à la lame basale qui sépare l'épithélium du tissu de

soutien sous-jacent. La lame basale est renforcée par des composants du tissu de soutien,

l'ensemble constituant la membrane basale.

Les cellules épithéliales sont unies les unes aux autres par des complexes fonctionnels et des

molécules d'adhérence.

Les cellules épithéliales remplissent d'importantes fonctions spécialisées telles l'absorption et la

sécrétion ou le rôle de barrière à l'eau et au gaz.

Nous étudierons plusieurs barrières cellulaires et leur signification fonctionnelle.

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Tissus conjonctifs :

Sont des tissus dont les cellules sont séparées par une matrice extracellulaire,. Ces tissus constituent

la majorité de la masse du corps des animaux (deux tiers du volume total chez l'être humain), excepté dans

certains groupes d'animaux au plan corporel moins complexe, chez lesquels ils sont absents. Ils sont

impliqués dans de multiples fonctions de soutien, de protection, de nutrition, de liaison, de réparation des

tissus, de mouvement, de réponse immunitaire, de croissance et de stockage. Le tissu conjonctif possède une

origine mésodermique (réfé. éléc. 03).

Tous les tissus conjonctifs sont formés par une association de trois éléments : les éléments

cellulaires, les substances fondamentales et les fibres.

1 Cellules :

1.1. Cellules fixes:

Elles trouvent leur origine dans les tissus conjonctifs proprement dits. Ce sont les cellules

responsables de la synthèse et de l'entretien de la matrice extracellulaire

fibroblastes, ont un aspect en faisceau avec de nombreux prolongements. Ils sont riches en organites car

ils ont un rôle de synthèse important. Ce sont eux qui élaborent les deux autres constituants de ces

tissus ;

fibrocytes, qui sont des fibroblastes au repos ;

myofibroblastes, qui sont des fibroblastes dotés de capacités contractiles ;

les adipocytes de la graisse blanche, isolés ou dans une population, ils sont impliqués dans le stockage

des corps gras, dans la sécrétion de protéines (dont la leptine) et dans la protection thermique ;

adipocytes de la graisse brune, de forme sphérique. Ils sont innervés de manière autonome par une

terminaison nerveuse amyélinique et permettent la conversion de l'énergie en chaleur chez le fœtus et

l'enfant.

les synoviocytes

1.2. Cellules mobiles :

Lesquelles appartiennent principalement au système immunitaire de l'organisme :

les macrophages et les histiocytes, responsables de la phagocytose ;

les granulocytes ;

les plasmocytes, responsables de la sécrétion d'immunoglobulines ;

les mastocytes, responsables de l'inflammation.

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2. Substance fondamentale :

Les fibroblastes produisent des substances endogènes : des protéines associées à des chaînes

glucidiques: les protéoglycanes. Ce sont des molécules de liaison capable de piéger des molécules d'eau.

Ces protéoglycanes ont une forme de brosse, avec un axe central formant le manche de la brosse et

des glycosaminoglycanes formant les dents. Les glycosaminoglycanes peuvent être sulfatés (kératane

sulfate, chondroïtine sulfate, dermatane sulfate, héparane sulfate ou héparine, liés de manière covalentes,

ils représentent 95 % du poids du protéoglycane), ou non (acide hyaluronique, qui lui est lié de manière

non covalente). On y retrouve également des protéases, qui détruisent la substance fondamentale et

permettent ainsi son renouvellement. Elles sont sécrétées par les fibroblastes et les macrophages. Le rôle

nutritif est assuré par de l'eau, des sels minéraux et des protéines que l'on trouve en quantité abondante.

Ces substances contribuent aussi à la protection contre les chocs et les compactions que pourraient

subir les organes.

3. Fibres

On trouve dans les tissus conjonctifs trois types de fibres :

3.1. les fibres de collagène (1 à 12 micromètres de long et 0,2 à 0,5 micromètres de diamètre).

C'est une substance constituée d'une molécule de base : le collagène; celles-ci peuvent s'agglomérer

entre elles et donnent des fibres de collagène longues et sinueuses présentant une grande résistance sans

élasticité ;

3.2. les fibres de réticuline (0,2 à 2 micromètres de diamètre) ;

Éléments fibrillaires qui peuvent être bifurqués et apparaître anastomosés (sans l'être réellement),

denses inextensibles et souples (richesse en ciment : glycoprotéine) où l'on retrouve des fibrilles

élémentaires de collagène de type III. Elles sont argirophiles et sont donc visibles en microscopie

électronique ;

3.3. les fibres élastiques (0,2 à 1 micromètres de diamètre) ;

Elles offrent une capacité d'extension et de contraction (120 à 150 %), tout en conservant une grande

résistance. On observe deux constituants :

un composant amorphe : l'élastine, scléroprotéine, polymère insoluble, hydrophobe, précurseur de la

tropoélastine,

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ainsi qu'un composant fibrillaire : fibres oxytalanes, renfermant du collagène VI et des lipoprotéines.

On distingue trois variétés de tissus conjonctifs :

1. les tissus conjonctifs proprement dits à substance fondamentale fluide : (Tissu conjonctif lâche

Fig. 06, Tissu conjonctif dense non orienté Fig. 07, Tissu conjonctif fibreux Fig. 08)

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2. les tissus cartilagineux à substance fondamentale solide et déformable (Fig. 09)

3. les tissus osseux à substance fondamentale solide et rigide (Fig. 10)

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Références bibliographiques

01. Réfé.élé 01 - https://fr.wikipedia.org/wiki/Biologie_animale

02. Réfé.élé.02- https://fr.wikipedia.org/wiki/Histologie

03. Réfé. éléc 03- https://fr.wikipedia.org/wiki/Tissu_conjonctif

04. Abraham L. Kierszenbaum 2002. Histolgy and Cell Biology. An Introduction to Patholgy.Mosby

lnc. 638pages.