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S426 Abstracts / La Revue de médecine interne 30S (2009) S385–S479 Matériels et méthodes.– Nous rapportons un cas de pseudo-anévrysme de l’aorte abdominale révélant une mélioïdose. Cas clinique.– Il s’agit d’un homme de 61 ans, diabétique et tabagique. D’origine cambodgienne, il vit en France depuis 1976 et effectue depuis 9 ans des séjours annuels de 3 à 6 mois au Cambodge. Deux mois après son retour, le patient a été pris en charge pour de violentes douleurs abdominales transfixiantes évoluant dans un contexte d’altération de l’état général non fébrile avec amaigrissement de 5 kg. Le scanner abdomino-pelvien retrouve un anévrysme de l’aorte abdominale sous rénale de 46 mm, avec signes de fissuration ainsi que des calcifications intra-thrombotiques avec début d’ulcération sur la paroi aortique latérale droite. L’anévrysme a été mis à plat et une prothèse en dacron imprégnée d’argent a été posée associée à une omentoplastie. La bactériologie de la pièce opératoire ainsi que les hémocultures positives confirment l’anévrysme mycotique avec la présence de B. Pseudomallei. Le bilan d’extension infectieuse avec scanner thoraco-abdomino-pelvien, fond d’œil, échographie cardiaque et IRM encépha- lique est négatif. L’évolution clinique et radiologique sera favorable après une antibiothérapie adaptée par ceftazidime pour une durée de 8 semaines avec relais secondaire par triméthoprime-sulfométhaxazole et doxycycline pour une durée totale de 18 à 24 mois. Le recul actuel est de 9 mois depuis la chirurgie. Discussion.– La mélioidose reste très rare en Europe mais devient une pathologie tropicale émergente du fait des voyages internationaux dans les régions endé- miques. La présentation clinique est aspécifique mais doit être évoquée devant des douleurs abdominales récidivantes, une collection rétropéritonéale, verté- brale ou paravertébrale ou un anévrysme artériel en retour de zone d’endémie. L’aide au diagnostic sera apporté par le scanner injecté et les hémocultures. Le taux de mortalité reste cependant élevé entre 16 et 44 % malgré le traitement associant chirurgie et antibiothérapie. Conclusion.– Ce cas rapporte la possibilité d’anévrysme mycotique à B. Pseudomallei chez un migrant en voyage en Asie du sud-est, avec une évo- lution favorable après mise à plat de l’anévrysme et antibiothérapie adaptée. Pour en savoir plus White NJ, et al. Lancet 2003;361:1715–22. Steinmetz I, et al. Lancet 1996;347:1564–7. Low JGH, et al. Clin Infect Dis 2005;40:193–8. doi:10.1016/j.revmed.2009.10.279 CA118 Trois cas d’arthrites septiques à streptocoque de la symphyse pubienne ou l’intérêt de la palpation pubienne dans l’examen physique P. Charles , F. Ackermann , C. Brousse , A.-M. Piette , O. Blétry , J.-E. Kahn Médecine interne, CMC Foch, Suresnes, France Introduction.– Les arthrites septiques de la symphyse pubienne (ASSP) sont des infections rares, survenant le plus souvent chez des patients présentant un ter- rain particulier : sportifs, femmes en post-partum, toxicomanes, patientes au décours d’une cure chirurgicale d’incontinence urinaire ou patient ayant un cancer pelvien. Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa sont les bactéries le plus souvent rencontrées. La description d’ASSP à streptocoque est exceptionnelle car il y avait auparavant un seul cas décrit d’ASSP à Strepto- coccus agalactiae, un Streptococcus pneumoniae et 8 Enterococcus sp. Nous en rapportons 3 nouveaux cas. Patients et méthodes Cas 1.– Un homme de 33 ans sans antécédents, a consulté aux urgences pour une douleur d’allure testiculaire apparue après un match de football. Une suspi- cion de torsion du cordon spermatique a conduit à une exploration testiculaire chirurgicale, normale. Le lendemain, les douleurs sont majorées et une fièvre à 39 C apparaît. La scintigraphie osseuse a permis de poser le diagnostic d’arthrite pubienne et les hémocultures étaient positives à Streptococcus B. Cas 2.– Une patiente de 59 ans, sans facteur favorisant, a présenté des douleurs hypogastriques intenses et atypiques, sans fièvre mais avec un syndrome inflam- matoire, ayant conduit à une hospitalisation en service de chirurgie digestive, avec un scanner abdominal et une fibroscopie gastrique normaux. La palpa- tion pubienne a permis de suspecter le diagnostic d’ASSP qui a été confirmé par la scintigraphie osseuse et la positivité d’une d’hémoculture à streptocoque déficient. Cas 3.– Un homme de 66 ans, avait comme principal antécédent une leucémie lymphoïde chronique compliquée d’un syndrome de Richter en rémission depuis 4 ans. Il était, par ailleurs, cycliste. Le diagnostic d’ASSP a été posé devant des douleurs pelviennes grâce à une hémoculture positive à S. pneumoniae, à la scintigraphie osseuse et sur l’IRM pelvienne. Résultats.– Les 3 patients ont été guéris après 6 à 8 semaines d’une antibiothé- rapie associant de l’amoxicilline et de la rifampicine. Il n’y avait pas de foyer infectieux digestif, ORL ou dentaire pour les cas 1 et 2, pas de foyer pulmonaire ou sinusien pour le cas 3. L’échographie cardiaque était normale dans les 3 cas. Chez 2 patients, le diagnostic a été retardé du fait de douleurs irradiées ayant conduit à une chirurgie inutile dans 1 cas. Il est à noter que la palpation pubienne retrouvait une douleur exquise très intense chez les 3 malades, ce qui pouvait orienter rapidement le diagnostic. Conclusion.– Le diagnostic d’ASSP doit être évoqué devant des douleurs aty- piques du bassin et de la ceinture pelvienne associées à de la fièvre ou un syndrome inflammatoire. La palpation pubienne permet d’orienter rapidement les examens complémentaires en évitant des procédures invasives. Il s’agit à notre connaissance de la seule série d’ASSP à streptocoque. doi:10.1016/j.revmed.2009.10.280 CA119 Rachialgies isolées révélant une maladie de Lyme L. Bialé , A. Luft , G. Fantin , A. Nicaise , S. Lecoules , T. Carmoi , J.-P. Algayres Clinique médicale, hôpital du Val-de-Grâce, Paris, France Introduction.– La maladie de Lyme dans sa phase secondaire se présente le plus souvent par un tableau de méningo-radiculite, mais la présentation neurologique peut être atypique. Patients et méthodes.– Observation d’un patient présentant des rachialgies inflammatoires. Observation.– Un patient de 66 ans, sans antécédent personnel ou familial notable, consulte pour des douleurs de la ceinture pelvienne et des rachial- gies sans radiculalgie, d’horaire inflammatoire, insomniantes, évoluant depuis une semaine et résistantes au traitement morphinique. L’examen clinique ne retrouve pas de fièvre, ni d’altération de l’état général, ni de signe évocateur d’une maladie de Horton, ni de syndrome rachidien, ni d’atteinte articulaire axiale ou périphérique. L’examen neurologique est normal. Il n’y a pas de syn- drome inflammatoire, le reste du bilan est sans anomalie. Les radiographies du rachis et du bassin sont sans anomalie. L’interrogatoire orienté rapporte la notion d’une plaque érythémateuse extensive de la fesse gauche, un mois plus tôt, chez ce patient vivant en région parisienne et pratiquant le golf. La ponction lombaire révèle un liquide clair, avec 135 éléments dont 98 % de lymphocytes, stérile, avec une hyperprotéinorachie à 1,73 g/l. La sérologie de Lyme est posi- tive dans le sérum et le LCR avec un index d’IgG spécifiques/IgG totales dans le sérum et le LCR > 2, confirmant le diagnostic de neuroborréliose. Un traite- ment par Rocéphine 2 g/jour pendant 28 jours et Neurontin 300 × 3 est mis en route. Discussion.– En Europe, les manifestations neurologiques de la maladie de Lyme lors de la phase secondaire, sont rapportées chez 15 % des patients. Les ménin- goradiculites représentent jusqu’à 85 % des neuroborrélioses, les autres formes étant les paralysies faciales, les méningites isolées et les myélites aiguës. Les rachialgies isolées, sans radiculalgie sont très peu rapportées. Les signes neu- rologiques peuvent apparaître entre 5 jours et 3 mois après la piqûre, comme dans notre observation. L’absence de notion d’érythème chronique migrant ne doit pas faire écarter le diagnostic, puisqu’il est présent dans 58 à 72 % des cas. L’absence de syndrome inflammatoire peut se rencontrer, même lors de la phase bactériémique, secondaire. L’étude du LCR permet de confirmer la méningite, qui est lymphocytaire, hyperprotéinorachique. La sérologie dans le sérum et le LCR doit être confirmée par le western blot. La détection de production intra- thécale d’immunoglobulines spécifiques avec le dosage des immunoglobulines totales dans le sérum et le LCR permet de confirmer le diagnostic de méningite de Lyme. Conclusion.– Parmi les manifestations rhumatologiques inflammatoires aty- piques, la neuroborréliose peut mimer un rhumatisme inflammatoire chronique débutant, tel qu’une spondylarthropathie ou une pseudo-polyarthrite rhizomé- lique. Un interrogatoire orienté et la réalisation de la sérologie de Lyme dans

Trois cas d’arthrites septiques à streptocoque de la symphyse pubienne ou l’intérêt de la palpation pubienne dans l’examen physique

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atériels et méthodes.– Nous rapportons un cas de pseudo-anévrysme de l’aortebdominale révélant une mélioïdose.as clinique.– Il s’agit d’un homme de 61 ans, diabétique et tabagique. D’origineambodgienne, il vit en France depuis 1976 et effectue depuis 9 ans des séjoursnnuels de 3 à 6 mois au Cambodge. Deux mois après son retour, le patient a étéris en charge pour de violentes douleurs abdominales transfixiantes évoluantans un contexte d’altération de l’état général non fébrile avec amaigrissemente 5 kg.e scanner abdomino-pelvien retrouve un anévrysme de l’aorte abdominaleous rénale de 46 mm, avec signes de fissuration ainsi que des calcificationsntra-thrombotiques avec début d’ulcération sur la paroi aortique latérale droite.’anévrysme a été mis à plat et une prothèse en dacron imprégnée d’argent até posée associée à une omentoplastie. La bactériologie de la pièce opératoireinsi que les hémocultures positives confirment l’anévrysme mycotique aveca présence de B. Pseudomallei. Le bilan d’extension infectieuse avec scannerhoraco-abdomino-pelvien, fond d’œil, échographie cardiaque et IRM encépha-ique est négatif. L’évolution clinique et radiologique sera favorable après unentibiothérapie adaptée par ceftazidime pour une durée de 8 semaines avec relaisecondaire par triméthoprime-sulfométhaxazole et doxycycline pour une duréeotale de 18 à 24 mois. Le recul actuel est de 9 mois depuis la chirurgie.iscussion.– La mélioidose reste très rare en Europe mais devient une pathologie

ropicale émergente du fait des voyages internationaux dans les régions endé-iques. La présentation clinique est aspécifique mais doit être évoquée devant

es douleurs abdominales récidivantes, une collection rétropéritonéale, verté-rale ou paravertébrale ou un anévrysme artériel en retour de zone d’endémie.’aide au diagnostic sera apporté par le scanner injecté et les hémocultures. Leaux de mortalité reste cependant élevé entre 16 et 44 % malgré le traitementssociant chirurgie et antibiothérapie.onclusion.– Ce cas rapporte la possibilité d’anévrysme mycotique à. Pseudomallei chez un migrant en voyage en Asie du sud-est, avec une évo-

ution favorable après mise à plat de l’anévrysme et antibiothérapie adaptée.our en savoir plushite NJ, et al. Lancet 2003;361:1715–22.

teinmetz I, et al. Lancet 1996;347:1564–7.ow JGH, et al. Clin Infect Dis 2005;40:193–8.

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Médecine interne, CMC Foch, Suresnes, France

ntroduction.– Les arthrites septiques de la symphyse pubienne (ASSP) sont desnfections rares, survenant le plus souvent chez des patients présentant un ter-ain particulier : sportifs, femmes en post-partum, toxicomanes, patientes auécours d’une cure chirurgicale d’incontinence urinaire ou patient ayant unancer pelvien. Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa sont lesactéries le plus souvent rencontrées. La description d’ASSP à streptocoque estxceptionnelle car il y avait auparavant un seul cas décrit d’ASSP à Strepto-occus agalactiae, un Streptococcus pneumoniae et 8 Enterococcus sp. Nous enapportons 3 nouveaux cas.atients et méthodesas 1.– Un homme de 33 ans sans antécédents, a consulté aux urgences pourne douleur d’allure testiculaire apparue après un match de football. Une suspi-ion de torsion du cordon spermatique a conduit à une exploration testiculairehirurgicale, normale. Le lendemain, les douleurs sont majorées et une fièvre à9 ◦C apparaît. La scintigraphie osseuse a permis de poser le diagnostic d’arthriteubienne et les hémocultures étaient positives à Streptococcus B.as 2.– Une patiente de 59 ans, sans facteur favorisant, a présenté des douleursypogastriques intenses et atypiques, sans fièvre mais avec un syndrome inflam-

atoire, ayant conduit à une hospitalisation en service de chirurgie digestive,

vec un scanner abdominal et une fibroscopie gastrique normaux. La palpa-ion pubienne a permis de suspecter le diagnostic d’ASSP qui a été confirméar la scintigraphie osseuse et la positivité d’une d’hémoculture à streptocoqueéficient.

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apie associant de l’amoxicilline et de la rifampicine. Il n’y avait pas de foyernfectieux digestif, ORL ou dentaire pour les cas 1 et 2, pas de foyer pulmonaireu sinusien pour le cas 3. L’échographie cardiaque était normale dans les 3 cas.hez 2 patients, le diagnostic a été retardé du fait de douleurs irradiées ayantonduit à une chirurgie inutile dans 1 cas. Il est à noter que la palpation pubienneetrouvait une douleur exquise très intense chez les 3 malades, ce qui pouvaitrienter rapidement le diagnostic.onclusion.– Le diagnostic d’ASSP doit être évoqué devant des douleurs aty-iques du bassin et de la ceinture pelvienne associées à de la fièvre ou unyndrome inflammatoire. La palpation pubienne permet d’orienter rapidementes examens complémentaires en évitant des procédures invasives.l s’agit à notre connaissance de la seule série d’ASSP à streptocoque.

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achialgies isolées révélant une maladie de Lyme. Bialé , A. Luft , G. Fantin , A. Nicaise , S. Lecoules , T. Carmoi , J.-P.lgayres

Clinique médicale, hôpital du Val-de-Grâce, Paris, France

ntroduction.– La maladie de Lyme dans sa phase secondaire se présente le plusouvent par un tableau de méningo-radiculite, mais la présentation neurologiqueeut être atypique.atients et méthodes.– Observation d’un patient présentant des rachialgies

nflammatoires.bservation.– Un patient de 66 ans, sans antécédent personnel ou familialotable, consulte pour des douleurs de la ceinture pelvienne et des rachial-ies sans radiculalgie, d’horaire inflammatoire, insomniantes, évoluant depuisne semaine et résistantes au traitement morphinique. L’examen clinique neetrouve pas de fièvre, ni d’altération de l’état général, ni de signe évocateur’une maladie de Horton, ni de syndrome rachidien, ni d’atteinte articulairexiale ou périphérique. L’examen neurologique est normal. Il n’y a pas de syn-rome inflammatoire, le reste du bilan est sans anomalie. Les radiographiesu rachis et du bassin sont sans anomalie. L’interrogatoire orienté rapporte laotion d’une plaque érythémateuse extensive de la fesse gauche, un mois plusôt, chez ce patient vivant en région parisienne et pratiquant le golf. La ponctionombaire révèle un liquide clair, avec 135 éléments dont 98 % de lymphocytes,térile, avec une hyperprotéinorachie à 1,73 g/l. La sérologie de Lyme est posi-ive dans le sérum et le LCR avec un index d’IgG spécifiques/IgG totales danse sérum et le LCR > 2, confirmant le diagnostic de neuroborréliose. Un traite-

ent par Rocéphine 2 g/jour pendant 28 jours et Neurontin 300 × 3 est mis enoute.iscussion.– En Europe, les manifestations neurologiques de la maladie de Lyme

ors de la phase secondaire, sont rapportées chez 15 % des patients. Les ménin-oradiculites représentent jusqu’à 85 % des neuroborrélioses, les autres formestant les paralysies faciales, les méningites isolées et les myélites aiguës. Lesachialgies isolées, sans radiculalgie sont très peu rapportées. Les signes neu-ologiques peuvent apparaître entre 5 jours et 3 mois après la piqûre, commeans notre observation. L’absence de notion d’érythème chronique migrant neoit pas faire écarter le diagnostic, puisqu’il est présent dans 58 à 72 % des cas.’absence de syndrome inflammatoire peut se rencontrer, même lors de la phaseactériémique, secondaire. L’étude du LCR permet de confirmer la méningite,ui est lymphocytaire, hyperprotéinorachique. La sérologie dans le sérum et leCR doit être confirmée par le western blot. La détection de production intra-

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