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BULLETIN D’INFORMATIONS ISSN 1259-1653 Juin 2009 N° 38 Union Départementale des Associations Familiales 3, rue Léon Rey-Grange - BP 1033 74966 MEYTHET Cedex Tél. 04 50 24 36 37 - Fax 04 50 24 36 24 e-mail : [email protected] L a crise financière est intervenue dans un contexte préoccupant. Certains ménages ont vécu et vivent de plein fouet les difficultés supplémentaires, plus particulièrement les familles nombreuses, les familles monoparentales, les jeunes couples avec enfants. La consommation, moteur de la croissance, est plus que jamais au cœur de la vie des familles, car les habitudes évoluent avec la situation familiale, l’âge des enfants, les ressources du ménage… Les répercussions sur le pouvoir d’achat sont multiples. Cette enquête de l’Observatoire Départemental de la Vie Familiale permet de les observer dans les pages intérieures de ce bulletin. Le Conseil d’Administration et le Personnel se joignent à moi pour vous souhaiter de belles vacances d’été avec vos proches. Le Président de l’UDAF Marc JULIEN-PERRIN Edito RÉDUCTION SNCF : Carte Enfant Famille C’est la nouveauté SNCF sortie depuis le 25 mars dernier. Elle s’adresse aux familles modestes ayant en charge 1 à 2 enfants de moins de 18 ans et donne droit à des réductions de 25 à 50 % sur certains trains. Les ressources 2007 ne doivent pas dépasser 22 321 pour une famille avec 1 enfant et 27 472 pour une famille avec 2 enfants. Son coût est de 15 pour chaque dossier. Elle est valable 1 an. Pour l’obtenir, le demandeur doit se rendre au guichet d’une gare ou d’une boutique SNCF muni d’une attestation de droit obtenue auprès de sa CAF ou de la MSA et d’une photo d’identité par membre de la famille figurant sur l’attestation. Il lui sera alors remis une carte enfant famille par membre de la famille figurant sur ladite attestation. (source : portail du Gouvernement Site du Premier Ministre) RÉDUCTION POUR LES TRAJETS EN CAR Vous pouvez bénéficier de 50 % de réduction sur les lignes régulières interurbaines du département sur les trajets en car avec la CARTE DECLIC - de 26 ans. Pour de plus amples renseignements sur les horaires, tarifs… contacter le CONSEIL GENERAL : au 04 50 33 51 06 ou consulter son site internet : www.cg74.fr pour télécharger le formulaire. RSA (Revenu de Solidarité Active) Le RSA, en vigueur le 1 er juin 2009, est versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus sont limités. Son montant dépend à la fois de la situation familiale et des revenus du travail. Il peut être soumis à l’obligation d’entreprendre des actions favorisant une meilleure insertion professionnelle et sociale. Il remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi (PRE). Les CAF seront responsables de son paiement. Les bénéficiaires du RMI et de l’API n’ont aucune démarche particulière à effectuer. Le RSA remplace automatiquement ces prestations à compter du 1 er juin 2009. Les travailleurs à revenus modestes doivent remplir un formulaire papier (téléchargeable sur le site www.rsa.gouv.fr) ou le retirer auprès de leur CAF ou du Conseil général. Le dossier constitué doit être adressé à la CAF, la MSA, au Conseil général ou au CCIAS dont vous dépendez. Votre demande sera enregistrée et le versement effectué sur votre compte bancaire ou postal. Pour des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à contacter votre CAF habituelle ou vous rendre sur le site www.rsa.gouv.fr. Les vacances arrivent, les budgets se resserrent, quelques informations utiles : Un nouveau site internet utile à consulter : monbudget.famille.gouv.fr Mis en place par le secrétariat à la Famille, il est destiné à « offrir gratuitement aux familles des outils pratiques et concrets pour y voir clair dans leur budget ».

UDAF 38:Mise en page 1 38_19.pdf · 2012. 5. 23. · Perception de l’évolution des prix et incidences dans la gestion des postes de dépenses Degré d’adaptabilité et marges

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B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N S

ISSN 1259-1653

Juin 2009

N° 38

Union Départementaledes Associations Familiales

3, rue Léon Rey-Grange - BP 103374966 MEYTHET Cedex

Tél. 04 50 24 36 37 - Fax 04 50 24 36 24

e-mail : [email protected]

La crise financière est intervenue dans un contexte préoccupant. Certains ménages ont vécu et vivent de plein fouet

les difficultés supplémentaires, plus particulièrement les familles nombreuses, les familles monoparentales, les jeunes

couples avec enfants. La consommation, moteur de la croissance, est plus que jamais au cœur de la vie des

familles, car les habitudes évoluent avec la situation familiale, l’âge des enfants, les ressources du ménage… Les

répercussions sur le pouvoir d’achat sont multiples. Cette enquête de l’Observatoire Départemental de la Vie Familiale

permet de les observer dans les pages intérieures de ce bulletin.

Le Conseil d’Administration et le Personnel se joignent à moi pour vous souhaiter de belles vacances d’été avec vos

proches.

Le Président de l’UDAFMarc JULIEN-PERRIN

Edito

RÉDUCTION SNCF : Carte Enfant Famille

C’est la nouveauté SNCF sortie depuis le25 mars dernier. Elle s’adresse aux famillesmodestes ayant en charge 1 à 2 enfants demoins de 18 ans et donne droit à desréductions de 25 à 50 % sur certains trains. Lesressources 2007 ne doivent pas dépasser22 321 € pour une famille avec 1 enfant et27472€ pour une famille avec 2 enfants. Soncoût est de 15€ pour chaque dossier. Elle estvalable 1 an.

Pour l’obtenir, le demandeur doit se rendre auguichet d’une gare ou d’une boutique SNCFmuni d’une attestation de droit obtenueauprès de sa CAF ou de la MSA et d’unephoto d’identité par membre de la famillefigurant sur l’attestation. Il lui sera alors remisune carte enfant famille par membre de lafamille figurant sur ladite attestation.

(source : portail du GouvernementSite du Premier Ministre)

RÉDUCTION POUR LES TRAJETS EN CAR

Vous pouvez bénéficier de 50 % de réduction sur les lignes régulières interurbaines du départementsur les trajets en car avec la CARTE DECLIC - de 26 ans. Pour de plus amples renseignementssur les horaires, tarifs… contacter le CONSEIL GENERAL : au 04 50 33 51 06 ou consulterson site internet : www.cg74.fr pour télécharger le formulaire.

RSA (Revenu de Solidarité Active)

Le RSA, en vigueur le 1er juin 2009, est versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenussont limités. Son montant dépend à la fois de la situation familiale et des revenus du travail. Ilpeut être soumis à l’obligation d’entreprendre des actions favorisant une meilleure insertionprofessionnelle et sociale. Il remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’allocation de parentisolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi (PRE).Les CAF seront responsables de son paiement.

Les bénéficiaires du RMI et de l’API n’ont aucune démarche particulière à effectuer. Le RSAremplace automatiquement ces prestations à compter du 1er juin 2009.

Les travailleurs à revenus modestes doivent remplir un formulaire papier (téléchargeable surle site www.rsa.gouv.fr) ou le retirer auprès de leur CAF ou du Conseil général. Le dossierconstitué doit être adressé à la CAF, la MSA, au Conseil général ou au CCIAS dont vous dépendez.Votre demande sera enregistrée et le versement effectué sur votre compte bancaire ou postal.

Pour des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à contacter votre CAF habituelleou vous rendre sur le site www.rsa.gouv.fr.

Les vacances arrivent, les budgets se resserrent,quelques informations utiles :

Un nouveau site internet utile à consulter : monbudget.famille.gouv.frMis en place par le secrétariat à la Famille, il est destiné à « offrir gratuitement aux familles des outils pratiques et concrets pour y voir clair dans leur budget ».

Page 2: UDAF 38:Mise en page 1 38_19.pdf · 2012. 5. 23. · Perception de l’évolution des prix et incidences dans la gestion des postes de dépenses Degré d’adaptabilité et marges

Elle a été réalisée selon trois grands axes :

• La perception de l’évolution des prix et son

incidence dans la gestion des postes de

dépenses.

• L’analyse des postes de dépenses privilégiés

(éducation – santé).

- recours au crédit à la consommation et

dispositifs d’aide aux familles.

Le panel de l’UDAF est constitué par les familles de Haute-Savoie dont la personne de référence a entre

25 à 65 ans. L’échantillon obtenu est composé de 242 familles répondant à ce critère. 60 % des répondants

ont été interrogés par internet et 40 % par voie postale.

Observatoire départemental de la vie familiale (ODVF)

La 8ème enquête de l’UDAF, réalisée dans le cadre de l’ODVF, s’inscrit dans la réflexionen cours au niveau national sur « les Familles face à la crise ». Elle couvre 12 mois(avril 2008 à avril 2009). Si vous souhaitez répondre à nos prochaines enquêtes,n’hésitez pas à nous communiquer votre adresse mail.

Profil des familles interrogées et représentativité

page 2N°38

La notion usuelle du pouvoir d’achat correspond au pouvoird’achat du revenu disponible brut (revenu qui reste à ladisposition des ménages pour la consommation et l’épargne unefois déduits les prélèvements fiscaux et sociaux).

Il comprend les revenus d’activités (salaires et traitements brutsdes ménages augmentés des bénéfices des entrepreneursindividuels), les revenus du patrimoine hors plus valueslatentes ou réalisées (dividendes, intérêts et loyers), lestransferts en provenance d’autres ménages (notamment lesindemnités d’assurances nettes des primes) et les prestationssociales (allocations familiales, minima sociaux, pensions deretraite, indemnités de chômage…).

L’inflation est prise en compte dans le calcul du pouvoir d’achat.La mesure ainsi obtenue est une mesure globale, qui couvrel’ensemble des ménages.

(source : INSEE)

Quelques données chiffrées afin de situer les résultats de notre enquête dans un contexte économique départemental

Début 2008, la Haute-Savoie comptait 708 000 habitants (7 500 habitants de plus en 1 an). Le ménage moyen haut savoyard en 2008comptait 2,3 personnes (2,44 en 2000). Les grands centres urbains accueillent les ménages les plus petits du département (2,05 personnes/ménage) et les communes rurales les plus grands (2,43 personnes/ménage).

Des indicateurs de précarité à un niveau faible :

53766 personnes ont vécu sous le seuil de bas revenus, soit 871 €.

• 4682 personnes ont bénéficié du RMI en 2008 (12,9 % de moins qu’en 2007) ;

• 8067 personnes ont bénéficié de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ;

• Le taux de bénéficiaires, en Haute-Savoie, de l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse (3 % de personnes de 65 ans et plus) oude bénéficiaires de la (CMU) couverture médicale universelle (3,1 % de la population) se situe parmi les plus faibles de France.

Ces trois indicateurs ont confirmé le niveau de revenus élevés des Hauts-Savoyards.

Fin juin 2008, avant que la crise financière n’éclate, la Haute-Savoie ne comptait plus que 5 % de demandeurs d’emploi (niveau le plus basde France). Il est certes revenu au 3ème trimestre à 5,4 % mais il s’est accompagné en parallèle d’une poursuite de la croissance de l’emploifrontalier. La Haute-Savoie a donc continué de tirer profit de la proximité genevoise et a limité en 2008 les effets de la crise au niveau desressources des ménages.

(source observatoire départemental 2008 Haute-Savoie du Conseil général)

• La perception des familles sur les politiques en

faveur du pouvoir d’achat (majoration unique

des Allocations Familiales à l’âge de 14 ans).

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Concernant les dépenses des enfantsLes familles en couple sont plus « concernées » par

l’augmentation des dépenses extrascolaires et les

dépenses engendrées par les TIC (Techniques de

l’Information et de la Communication) alors que les

familles monoparentales davantage par les

dépenses « INCONTOURNABLES ET INCOMPRES -SIBLES » du quotidien :

• transport ;

• frais de scolarité ;

page 3N°38

Perception de l’évolution des prix et incidencesdans la gestion des postes de dépenses

Degré d’adaptabilité et marges de manœuvredes famillesLimiter les trajets, se priver de certains produits, se tourner vers des marques et des enseignes moins chères ont été les principalesmodifications dans les habitudes de consommation.

% supérieurs à 100 % car réponses multiples

27

7,5

40,1

Les postes sur lesquels L’AUGMENTATION RESSENTIEEST LA PLUS FORTE sont :

• l’alimentation ;

• l’énergie domestique ;

• les frais d’études et les activités extrascolaires.

On observe que le poste alimentation est celui qui

conditionne le plus fortement la perception globale

de l’augmentation des prix.

La STRUCTURE FAMILIALE (type de famille, nombre

d’enfants) influence peu la perception de

l’augmentation des dépenses. Toutefois cette

perception est plus marquée pour les familles

nombreuses et/ou avec des enfants de plus de

15 ans.

La hausse des prix est quasi UNANIMEMENT RESSENTIE. 90 % des familles l’ont ressentie au cours des 12 derniers mois.

68,6

22,7

0,4

80

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La MAJORITÉ DES FAMILLES s’adapte en cherchant

à faire des économies (6 à 7 familles sur 10) sur les

postes énergie domestique et alimentation, sauf

pour les « dépenses » incompressibles concernant

les enfants (transport, frais de scolarité, frais

d’étude).

Pour ces postes de dépenses, la majorité des

familles a cherché à contenir ses dépenses (4 à5 familles sur 10) et ont parfois consenti à les

augmenter (1 à 2 familles sur 10).

Paradoxalement, ce sont 2 POSTES CONCERNANTLES ENFANTS (habillement et frais de scolarité) avec

le poste « énergie domestique » qui arrivent en tête

des postes sans marge de manœuvre. Il s’agit

probablement des postes sur lesquels les familles ne

souhaitent plus faire de concession.

LES FAMILLES MONOPARENTALES et/ou avec enfants

de plus de 15 ans sont celles qui ont le plus modifié

leurs habitudes en cédant à une augmentation

des dépenses, mais plus souvent en cherchant à

économiser.

Projection de la situation des familles en casde hausse des prix

page 4N°38

1 famille sur 2 (45,7 %) déclare avoir des ressources

insuffisantes pour absorber une hausse des prix

durable.

Cette tendance est plus marquée pour les familles

MONOPARENTALES, les RETRAITÉS, et les SANS

ACTIVITÉ professionnelle.

1 famille sur 10 s’imagine dans une SITUATION PLUSDIFFICILE que celle des autres familles.

Cette tendance est également nettement plus

marquée pour le profil des familles sans activité

professionnelle. Elle s’élève à 3 familles sur 10 pour

les familles monoparentales.

6 familles sur 10 estiment que leur POUVOIR D’ACHATVA ENCORE BAISSER, ce pourcentage est

légèrement plus élevé au sein des familles avec

enfants de plus de 15 ans (64 %).

■ Sur l’état d’esprit

8 familles sur 10 déclarent que la hausse des prix a

une incidence NÉGATIVE SUR LEUR ÉTAT D’ESPRIT. Les

familles monoparentales sont plus touchées sur le

plan physique (stress) et psychologique (culpabilité).

■ Sur le crédit à la consommation

4 familles sur 10 ont eu recours au CRÉDIT A LACONSOMMATION.

Les familles recourant le plus souvent au crédit sont

celles en difficulté (plus de marge de manœuvre,

dépenses réduites au maximum, augmentation

fortement ressentie…).

Le financement de la voiture arrive largement entête, 19,4 % suivi de l’équipement de la maison9,9 %… des loisirs en famille 4 %. Viennent ensuite

Amélioration Stabilisation Baisse

6,9

35,1

58,1

avec 3 % des

réponses :

• les frais liés à la scolarité ;

• l’alimentation ;

• l’énergie domestique ;

• l’habillement…

Le crédit est un moyen de réaliser des projets et

d’améliorer une situation par un investissement, il

n’est donc pas question de s’y opposer par principe.

Afin d’enrayer les difficultés liées à l’utilisation intensive

et mal maîtrisée du crédit à la consommation, le

Gouvernement a élaboré un projet de loi portant sur

le crédit à la consommation et le surendettement qui

contient de véritables avancées. L’UNAF et l’UDAF

soutiendront l’ensemble des mesures visant à

améliorer la prévention, le traitement et l’accompa -

gnement social du surendettement.

Incidence de la hausse des prix

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page 5N°38

Connaissance des dispositifs d’aide de suiviou de conseil au budget

Zoom sur les dépenses d’éducation et de santé

■ Education

6 familles sur 10 n’ont pas constitué d’ÉPARGNEpour financer les études de leurs enfants.

Cette proportion est plus forte pour les familles en

difficulté financière (sans marge de manœuvre).

42,6

29,3

20,2

12

9,9

6,6

LES STRUCTURES D’AIDE de suivi ou de conseil au

budget sont peu connues des familles :

• 81,3 % des familles interrogées ne les connaissaient

pas ;

• la rencontre avec un conseiller a concerné moins

de 1 famille sur 20.

L’ABSENCE DE BESOIN en priorité… mais aussi le

MANQUE DE NOTORIÉTÉ, l’IMAGE de ces structures

d’aide (réservées aux familles en grande difficulté)

expliquent leur non-fréquentation.

Raisons invoquées :

• 61,5 % pas besoin d’aller dans ce type de

structure ;

• 29,8 % jamais entendu parler ;

• 15,5 % ces structures s’adressent à des familles

en grande difficulté ;

• 11,5 % localisation difficile ;

• 3,2 % aucun intérêt ;

• 2,8 % manquent de temps pour s’y rendre.

Moins de 20 % des familles ont financé les études

de leurs enfants par un prêt ou une bourse d’étude.

Ce pourcentage est stable quel que soit le type

de famille. Parmi les autres moyens pour faire face

aux dépenses des enfants, diminuer le train de vie

et/ou travailler plus arrivent en tête.

Choix d’orientation scolairePour 4 familles sur 10 le choix d’orientation scolaire de leurs enfants est conditionné

par leurs ressources.

Globalement, on observe une INÉGALITÉ DES ENFANTS CONFRONTÉS A LAPOURSUITE D’ÉTUDES :

• choix d’orientation conditionné par les ressources des parents ;

• difficulté à anticiper les dépenses à venir par une épargne.

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page 6N°38

Les familles allocataires de prestations CAF

bénéficiaient de deux majorations (quand les

enfants atteignaient 11 ans puis à partir de 16 ans).

En 2008, une majoration unique à 14 ans les

remplace. Ceci entraîne une diminution totale

cumulée de 600 € par enfant sur l’ensemble de la

période pendant laquelle il ouvre droit à ces

allocations.

Les familles ont été interrogées sur l’utilisation et

l’affectation précise des sommes ainsi non

distribuées. Les avis sont partagés comme le

démontre le tableau ci-dessous :

Avis sur les politiques en faveur du pouvoir d’achat

Politique familiale

7 familles sur 10 considèrent que

l’ACCÈS AUX SOINS EST DIFFICILE. La

tendance est encore plus marquée

pour les familles monoparentales et

dans les familles dont la personne

de référence appartient aux caté -

gories « professions intermédiaires »

« retraités » ou « sans activité ».

Il résulte du premier constat que

2 familles sur 10 ont renoncé à des

dépenses de santé POUR LES ADULTES.

Sont concernés en priorité : la consultation d’un

spécialiste, les soins dentaires et frais d’optiques.

Les constats effectués sont vérifiés quel que soit le type de famille.

8 familles sur 10 ne sont pas satisfaites des MESURES EN FAVEUR DU POUVOIR D’ACHAT :

• 49,8 % sont plutôt insatisfaites ;

• 31,3 % sont très insatisfaites.

13,9

ADULTESENFANTS

3,8

26,23,4

18,34,6

25,13,4

31,14,2

■ Santé

(*) % supérieurs à 100 %, réponses multiples

45,138,1

12,74,1

5642,5

22,210,3

AFFECTATION DES SOMMES EPARGNÉES…à l’ensemble de la population

directement aux famillesne sait pas

autre destination

AFFESTATION DE L’ALLOCATION A (*)la scolarité et à l’éducation de l’enfant

aux soins de santé de l’enfantsans affectation particulière

à l’équipement de l’enfantau transport scolaire

autre

10,37,9

2,8

Prestations familiales

Prestations santé,

retraites

Utilisation et affectation des sommes non distribuées

Par ailleurs, TRÈS PEU DE FAMILLES ont renoncé

à des dépenses de santé POUR LES ENFANTS(3 à 4 %).

Les familles préfèrent une AFFECTATION CIBLÉE sur la scolarité et l’éducation de l’enfant et/ou à ses

soins de santé.

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page 7N°38

Au mois de décembre, l’UDAF a interrogé

240 familles par internet sur les prestations de la

Caisse d’Allocations Familiales afin de connaître

■ Opinion des familles sur les prestations CAF

16,5

13,8

48,765,2

33,6

47,4

28,828

56,8

45,731,9

77,6

47,1

26,1

73,2

4227,7

69,7

Le RSA est une bonne formule pourles personnes en difficulté

Hausse des minima sociaux pour unerecherche d’emploi dans de

meilleures conditions

Le versement des aides devraientse faire en nature

Les familles devraient pouvoir obtenirles AF dès le premier enfant

Il faudrait étendre les AF jusqu’au22 ans de l’enfant

Il faudrait maintenir les AF jusqu’audépart du dernier enfant

Tout à fait d’accord

Plutôt d’accord

Total des deux

leur opinion générale concernant les affirmations

ci-dessous. Les 120 réponses obtenues sont sans

appel.

AF : Allocations FamilialesRSA : Revenu de Solidarité Active

OPINION DESFAMILLES

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Pour lutter contre la crise avec des effets durables, l’UDAF propose que des mesuressoient prises notamment dans le domaine :• de l’emploi,• du logement• du transport• social

■ L’emploi

• Favoriser les contrats aidés :

- Ceux du secteur non marchand : il existe des

potentialités d’emploi pour répondre à des

besoins collectifs non satisfaits, dans les

collectivités locales, les hôpitaux, les établis -

sements médico-sociaux, les associations…

- Ceux du secteur marchand : qu’il s’agisse du

CIE (Contrats Initiative Emploi), pour les jeunes et

les seniors particulièrement, du CI-RMA (Contrats

d’Insertion – Revenu Minimum d’Activité) dont il

faut fortement augmenter le nombre de

signatures.

• Donner sa pleine puissance au nouveau dispositif

d’aide à l’embauche dans les TPE (Très Petite

Entreprises) de 10 salariés et moins.

• Aider les familles ayant la charge d’adolescents

ou jeunes adultes car elles supportent des

conséquences plus lourdes financièrement, du

fait des difficultés d’insertion professionnelle des

jeunes et de celles des étudiants (augmentation

des frais d’inscription, de logement, de transport).

• Assurer un soutien aux familles fragilisées pour

que les parents puissent continuer à exercer une

activité professionnelle ou en retrouver une

nouvelle (notamment accès à un mode de

garde).

Propositions de l’UDAF de Haute-Savoie

page 8N°38

Pour cela :

• Augmenter le montant de l’ARS (Allocation de

Rentrée Scolaire).

• Revaloriser les bourses scolaires et les aides à la

scolarité,

• Construire des logements spécifiques pour les

étudiants et les apprentis, notamment ceux qui ne

peuvent bénéficier d’un soutien parental suffisant.

• Créer un dispositif efficient d’aide à la recherche

des maîtres de stage pour les apprentis.

• Continuer l’effort de développement de

l’apprentissage en déployant des aides mieux

ciblées.

• Aller en direction des catégories qui ne sont pas

bénéficiaires de dispositifs d’indemnisation

(chômeurs en fin de droit, stagiaires et personnes

à la recherche d’un emploi…).

Page 9: UDAF 38:Mise en page 1 38_19.pdf · 2012. 5. 23. · Perception de l’évolution des prix et incidences dans la gestion des postes de dépenses Degré d’adaptabilité et marges

• Réfléchir autour du maillage des transports

collectifs, de manière à ce que les demandeurs

d’emploi ne disposant pas d’un véhicule ne soient

pas pénalisés par l’éloignement des centres

économiques.

• Engager une collaboration franco-suisse dans

le Bassin Genevois avec la construction d’un

transport collectif.

• Encourager les initiatives de co-voiturage.

• Etudier le problème du stationnement afin de

faciliter le co-voiturage et l’accès aux transports

collectifs.

page 9N°38

■ Le transport en Haute-Savoie

■ En matière sociale

■ Le logement

• Donner la priorité au logement :

- programme massif de construction de

logements sociaux, notamment pour les emplois

saisonniers ;

- aides ciblées à l’accession à la propriété ;

- aide à la transmission du patrimoine immobilier ;

- aide à la construction et à la rénovation de

logements en respectant des critères

écologiques avec pour objectif une baisse des

consommations d’énergie.

• Veiller à l’application des dispositifs existants en

matière de logement de Fonds Départemental

Logement (FDL).

• Encourager la mixité des logements.

• Proposer des logements aidés de qualité.

• Aider au rachat des immeubles vides par les

sociétés HLM.

• Favoriser le logement intergénérationnel.

• Bloquer l’augmentation des loyers.

• Porter une attention particulière à l’accès de tous

aux biens et services indispensables à la vie : eau,

énergie, soins…

• Garantir un traitement rapide et adapté de toutes

les situations de surendettement.

• Renouveler les politiques en faveur de la jeunesse:

aide à la cantine scolaire, amélioration du suivi

sanitaire des enfants et étudiants, soutien scolaire,

insertion, temps libre…

• Appliquer des mesures d’amélioration des

conditions de vie des personnes ne disposant pas

de revenus d’une activité (personne malades,

handicapées, isolées, âgées aux retraites

insuffisantes…).

La lutte contre la crise ne repose pas seulement

sur les pouvoirs publics.

Un champ d’action s’offre au mouvement associatif

notamment sur le partage culturel des

comportements en temps de crise : recherche,

recensement, diffusion de bonnes pratiques,

exemples concrets de nouvelles orientations des

modes de vie, apprentissage d’une meilleure

gestion budgétaire, modes de consommations

raisonnables et durables…

Pour cela, le Gouvernement doit assurer la continuité de financement des dispositifs deprotection de l’enfance et de soutien à la parentalité et veiller au maintien du financement desassociations familiales. Leur apport à la collectivité est précieux en période de crise.

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page 10N°38

La DDASS et le Conseil général viennent d’autoriser et d’agréerle SAMSAH de l’APF sur la vallée de l’Arve.

Le SAMSAHService d’accompagnementmédico-social pour adultes handicapés

Qu’est-ce qu’un SAMSAH?Le SAMSAH s’adresse à 30 adultes âgés de plus de

18 ans, domiciliés sur la vallée de l’Arve, dont la

déficience motrice est prédominante et non liée à

l’âge.

L’orientation vers le SAMSAH se fait par la

Commission des Droits et de l’Autonomie des

Personnes Handicapées (dossier à constituer auprès

de la Maison Départementale des Personnes

Handicapées).

Un objectifPermettre aux personnes en situation de handicap

moteur et/ou cérébro-lésées de vivre à domicile en

réalisant leurs projets grâce à un accompagnement

médico-social personnalisé et contractualisé.

Coût du servicePris en charge par l’assurance-maladie et par le

Conseil général, aucune participation financière

n’est demandée à l’usager.

L’équipeMédecin, infirmière, psychologue, ergothérapeute,

conseillère en économie sociale et familiale,

neuropsychologue.

L’accueil de la demandeLa demande peut émaner d’une personne ou

d’une famille en difficulté face à la maladie ou

un accident, d’un Centre de Réadaptation

Fonctionnelle préparant la sortie d’un accidenté de

la vie, de l’équipe territoriale de la MDPH, ou de tout

autre partenaire.

L’accompagnementIl repose sur une relation privilégiée entre la

personne et les différents accompagnants. Il permet

à la personne de définir et de réaliser ses projets, en

adoptant des moyens de compensation (soins,

aides techniques, aides humaines…) et en

engageant des démarches d’insertion sociale,

dans l’objectif de développer son autonomie.

La nature et le volume des prestations de soins sont

négociés et définis dans un projet de soins, intégré

au projet personnalisé d’accompagnement.

L’usager fait appel au médecin traitant de son

choix ; il en va de même pour les infirmiers libéraux,

les kinésithérapeutes, autres paramédicaux et

auxiliaires de vie. Des conventions sont signées

avec chacun de ses partenaires.

La coordination de l’ensemble des prestations est

réalisée par le référent médico-social. Un soutien

des aidants peut être proposé.

L’accompagnement se poursuit généralement

pendant toute la durée fixée par la Commission

des Droits et de l’Autonomie des Personnes

Handicapées et un bilan de fin d’accompa -

gnement permet d’évaluer si les objectifs ont été

atteints. Un relais est mis alors en place.

ContactMarie-France BARANGER

37 rue Jean Mermoz74300 Cluses

Tel. 04 50 21 84 84

Page 11: UDAF 38:Mise en page 1 38_19.pdf · 2012. 5. 23. · Perception de l’évolution des prix et incidences dans la gestion des postes de dépenses Degré d’adaptabilité et marges

page 11N°38

Environnement : actions autour des antennesrelaisConférence-débat le 28 mai à Annecy avec

Madame Jacqueline Collard, responsable du

réseau SERA (Santé, Environnement Rhône-Alpes)

et Madame Marion Dupuis (Priartem), M. Philippe

Perrin, éco-infirmier.

Bonne participation du public : plus de 60 personnes.

Plusieurs groupes ou associations nous ont rejoints

dans cette action : des représentants de parents

d’élèves, associations environnementales, des

médecins, des kinésithérapeutes, des magasins bio…

Travail sur les transports collectifs :

des réunions se poursuivent en

partenariat avec le Conseil

général et les communes sur la

question du transport par câble.

Union Nationale des Amis et Famillesde personnes malades ethandicapées psychiquesAssociation reconnue d’Utilité Publique

• Si un de vos proches est en grande fragilité

psychique…

• S’il est confronté à des soins permanents pour

tenter de vivre le moins mal possible dans la cité

ou dans un lieu de soins spécialisés…

• S’il est reconnu ou non « Personne handicapée

psychique »…

• Si sa maladie s’appelle schizophrénie, bouffées

délirantes, troubles bipolaires, T.O.C., ou grande

dépression…

Et que :

• votre famille est tellement touchée par sa

souffrance…

• vous ne parvenez plus à vivre ensemble comme

d’habitude…

• votre cellule familiale subit un véritable

bouleversement…

• vous vous sentez tellement dépassé par les

événements…

• vous êtes complètement épuisé… démoralisé…

La CSF a participé début avril àla semaine du développement durable2 actions : stand éducatif sur le marché sur le tri sélectifet l’autre dans le hall du centre social de Meythetà travers une exposition sur l’éco-consommation.

Alors ne restez pas seuls !… Contactez la délégation de l’UNAFAMde Haute-Savoie au 04 50 52 97 94.

Vous pourrez rencontrer des personnes qui, comme

vous, ont été confrontées à des situations tellement

éprouvantes et qui savent bien ce que veut dire :

« Vivre avec une personne malade psychique!… »

Elles sont formées pour vous accueillir, vous écouter,

vous informer, vous accompagner, vous aider…

Vous pouvez être reçu à votre demande à Annecy,

Annemasse, Bonneville, Chamonix, Sallanches,

Thonon-les-Bains.

ContactSite Internet : http://csf-haute-

savoie.monsite.orange.fr/e-mail : [email protected]

ContactUNAFAM Haute-Savoie

6 bis place aux Bois - 74000 [email protected]

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L’ADMR en Haute-Savoie, intervient sur

274 communes, auprès de 7 500 personnes ou

foyers et compte :

• 36 associations locales gérant des services d’aide

à domicile ;

• 5 groupements de coopération sociale et

médico-sociale « service famille » ;

• 7 associations gestionnaires de SSIAD (Services

de Soins Infirmiers à Domicile) ;

• 1 Fédération départementale au service des

48 associations ;

• 700 bénévoles.

Le monde associatif porte des valeurs importantes

qu’il convient de valoriser. En fonction de leurs

idéaux, de leurs passions, de leur vie familiale, les

personnes s’engagent et mettent à disposition leurs

compétences et leur temps choisi en fonction de

leur disponibilité.

L’ADMR repose depuis 62 ans sur une forte

implication de ses bénévoles qui gèrent et animent

l’ensemble des associations autour de deux axes :

• celui d’établir des relations, du lien social entre les

hommes et les femmes qui composent la société;

• celui de favoriser le maintien et le développement

des territoires notamment par le biais de la

création d’activité et d’emplois.

A l’heure où notre société exprime le besoin de

repères, de valeurs, à l’heure où les individus ont

besoin de « consommer utile », à l’heure où la

création d’emplois et l’aménagement du territoire

deviennent de véritables défis de cohésion sociale,

les services à la personne proposés par l’ADMR se

démarquent par la forte implication des bénévoles.

L’ADMR propose à chacun un bénévolat adapté

à ses attentes et à sa sensibilité que ce soit auprès

des personnes âgées, des personnes handicapées,

des malades ou des familles ou sur des tâches

administratives. Elle intègre ses bénévoles et leur

propose des formations adaptées : « animation

d’équipe, management », « transmission des

informations et secret missionnel », « visite à

domicile »…

Les équipes de bénévoles accueillent régulièrement

de nouvelles personnes: une trentaine de bénévoles

a participé en 2008 aux journées d’accueil des

nouveaux bénévoles.

A l’ADMR en Haute-Savoie, les évènements récents

nous amènent à mettre l’accent sur l’engagement

fort d’un homme de terrain : Jean-François

Chamba, décédé en mars 2009. Dans le cadre de

son engagement à l’ADMR (Président de

l’Association ADMR de La Roche/Foron pendant

10 ans puis Vice-Président ensuite, Administrateur

fédéral pendant 20 ans), il a assumé la présidence

fédérale depuis 2006 en mettant en valeur

l’engagement individuel de chaque bénévole.

Alain Crettiez, Président de l’Association ADMR de

Chamonix, a pris le relais de la présidence fédérale

en mai 2009 dans la continuité des actions

engagées, appuyé par son Conseil d’administration

fédéral composé de 24 bénévoles et 4 salarié(e)s

représentant les associations locales.

L’ADMR en Haute-Savoie

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VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE… Merci de nous faire part :• De vos remarques sur le contenu de ce bulletin ? ..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

• Des sujets d’actualité familiale qui vous préoccupent :............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Vous trouverez toutes nos coordonnées en première page de ce bulletin.

L’Observatoire Départemental de la Vie Familiale de l’UDAF est constitué d’un panel de plus de 300 familles. Il doit être actualisérégulièrement, nous avons besoin de vous pour y participer. N’hésitez pas à nous communiquer votre adresse mail, ou à prendre contactavec le secrétariat de l’UDAF.

FÉDÉRATION ADMR DE HAUTE-SAVOIE3, rue Léon Rey-Grange - BP 1032 - 74966 MEYTHET Cedex

Tél. 04 50 24 14 14 - Fax 04 50 22 17 71 e-mail : [email protected]