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U m ÉVALUATION DES PROGRAMMES BE BÊPt&TAQM PRÉNATAL
DE L*mÈPATÎTE M ET m Là RUBÉOLE
19*37
Fèwi&r 1997
Institut national de santé publique du Québec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200
Montréal (Québec) H2J3G8
m m é v a l u a t i o n d&s programmes m b è m s t a q b PRÉNATAL
m L'HÉPATITE B ET m LA r u b é o l e
Février 1997
AUTEURS: Theresa W. Gyorkos, Ph.D. 1 , 2, Teny N. Tannenbaum, M.D., M.Sc. 1 A 3 , Michal Abrahamowicz, Ph.D. 1 , 2, John Carsley, M.D., M.Sc.2-3, Gilles Delage, M.D., M.Sc.4, Sylvie Marchand, Inf.1
1 Service d'épidémiologie clinique, Hôpital général de Montréal 2 Département d'épidémiologie et de biostatistique, Université McGill 3 Direction de la santé publique, Régie régionale de la santé et des services'
sociaux Montréal-Centre 4 Laboratoire de santé publique du Québec
La correspondance peut être adressée à: Dr Theresa W. Gyorkos Service d'épidémiologie clinique Hôpital général de Montréal 1650, avenue Cedar Montréal, Québec H3G 1A4 Téléphone (514) 937-6011 poste 4721 Télécopieur (514) 934-8293 E-mail: [email protected]
Cette étude a été subventionnée par le Fonds de la recherche en santé du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
3
REMERCIEMENTS
Les auteurs désirent remercier les agences suivantes qui ont gracieusement accepté de subventionner conjointement cette étude: le Fonds de la recherche en santé du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec qui s'est impliqué suite à une recommandation du Comité sur l'Immunisation du Québec.
De plus, ce projet n'aurait pu être réalisé sans la collaboration des seize hôpitaux participants, de leurs Directeurs des services professionnels et hospitaliers ainsi que le personnel de leurs services respectifs, des Comités de bioéthique qui ont recommandé la participation à l'étude, des Chefs des Services d'obstétrique et finalement, du personnel du service des archives de chacun des centres sélectionnés.
Enfin, il faut souligner l'excellente participation des médecins qui ont été sollicités pour fournir de l'information complémentaire et de toutes les mères qui ont accepté de répondre à l'entrevue téléphonique.
\
4
TABLE DES MATIÈRES
Sommaire exécutif 5
Recommandations globales de l'étude 6
Objectifs 7
- objectifs spécifiques pour l'hépatite B 7
- objectifs spécifiques pour la rubéole 7
Méthodologie 7
- population étudiée . . . . 8
- cueillette de données 9
A) à l'intérieur de l'hôpital 9
B) à l'extérieur de l'hôpital 9
C) logistique 10
- processus d'approbation éthique 10 i
Résultats et analyse 11
- Hépatite B: dépistage 11
- Hépatite B: vaccination des nouveaux-nés 12
- Rubéole: dépistage 14
- Rubéole; vaccination des mères 16
- Provenance des données -, 16
Sommaire et conclusions 20
Dissémination des résultats 21
Références „ 22
Annexe #1 . . 23
Annexe #2 24
5
S O M M A I R E E X É C U T I F
PROBLÉMATIQUE Le dépistage prénatal de l'hépatite B et de la rubéole est recommandé afin de réduire les risques
d'hépatite B et de syndrome de rubéole congénitale chez le nouveau-né, et ce, par la vaccination de
l'enfant (hépatite B) ou de la mère séronégative (rubéole) au moment opportun. Jusqu'à maintenant,
il n'y a pas eu d'évaluation représentative du programme québécois de dépistage prénatal pour ces
deux infections, qui permettrait de voir si la politique et/ou la pratique actuelles sont adéquates.
OBJECTIF Évaluer l'efficacité du programme de dépistage prénatal de l'hépatite B et de la rubéole dans les
hôpitaux du Québec.
MÉTHODOLOGIE Une étude rétrospective transversale a été entreprise sur un échantillon aléatoire de 2551 femmes
ayant accouché d'enfants vivants entre le 1er avril 1993 et le 31 mars 1994 dans 16 hôpitaux
sélectionnés au hasard dont 8 petits ayant moins de 500 naissances annuellement (114 dossiers
révisés par hôpital) et 8 grands ayant 500 naissances et plus annuellement (212 dossiers révisés par
hôpital). Les renseignements sur le dépistage et la vaccination proviennent, du dossier
d'hospitalisation, du dossier de la mère conservé au bureau du médecin traitant et de la mère elle-
même lorsque nécessaire.
RÉSULTATS GLOBAUX Hépatite B: Pour les grands hôpitaux, le taux moyen de dépistage était de 93,0 % (85,9 % à
98,1 %). Pour les petits hôpitaux il était de 67,1 % (33,3 % à 95,6 %). La différence entre les taux
est statistiquement significative (p<0,001). Le taux global ajusté de dépistage a été calculé à
91,22 % p.C. 88,27 %, 94,17 %]. Pour 7 % des femmes dans les grands hôpitaux et 32 % dans les
petits hôpitaux, soit le dépistage n'avait pas été fait, soit il n'était documenté ni dans le dossier
d'hospitalisation ni au bureau du médecin traitant. 7,9 % des femmes dépistées ont subi des tests
additionnels (anti-HBs et/ou anti-HBc).
6
Rubéole: Pour les grands hôpitaux, le taux moyen de dépistage était de 94,4 % (87,7 % à 98,6 %).
Pour les petits hôpitaux il était de 89,6 % (71,9 % à 95,6 %). La différence entre les taux est
statistiquement significative (p=0,038). Le taux global ajusté de dépistage a été calculé à 94,04 %
[I.C. 91,67 %, 96,41 %]. Dans 60 % des cas, l'information provient d'une réquisition de laboratoire
présente au dossier d'hospitalisation. Un 20 % additionnel pour les petits hôpitaux et un 30 % pour
les grands hôpitaux sont basés sur une note écrite au dossier par le médecin. Le dépistage semble
plus courant chez les primipares (p<0,001). Un total de 200 femmes (8,4 %) ont été trouvées
séronégatives. Parmi ces dernières, 121 sont considérées comme potentiellement à risque d'infection
future, soit parce qu'elles n'ont pas été vaccinées suite à l'accouchement, soit parce qu'il a été
impossible de déterminer leur statut vaccinal.
CONCLUSIONS GLOBALES Hépatite B: La pratique de dépistage varie considérablement selon la taille de l'hôpital, étant moins
répandue dans les petits hôpitaux. Les causes de cet écart ainsi que les mesures correctives
nécessaires doivent être examinées.
Rubéole: Les taux de dépistage de la rubéole varient considérablement dans les hôpitaux québécois
offrant des services obstétricaux. Ils sont moins élevés dans les petits hôpitaux provoquant ainsi un
écart qui pourrait être diminué à l'aide d'interventions adéquates. Le bas niveau des taux de
vaccination postpartum est inacceptable et une stratégie doit être adoptée afin de corriger cette
situation.
RECOMMANDATIONS GLOBALES DE L'ÉTUDE
1- Implanter un programme de vaccination postpartum avant le congé de l'hôpital pour toutes les femmes séronégatives pour la rubéole
2- Améliorer l'accès aux résultats de dépistage prénatal afin de pouvoir intervenir au moment opportun
3 - Améliorer le dépistage prénatal de la rubéole et de l'hépatite B
7
OBJECTIFS
L'objectif général de l'étude est d'évaluer l'efficacité des programmes de dépistage prénatal de
l'hépatite B et de la rubéole dans les hôpitaux du Québec.
Pour l'Hépatite B, les objectifs spécifiques sont:
1. Déterminer la proportion de femmes qui ont subi un dépistage prénatal
2. Déterminer la séroprévalence parmi les femmes enceintes
3. Déterminer la proportion d'enfants nés de mères HBsAg positives et voir si ils ont reçu une
vaccination complète
4. Identifier les éléments organisationnels et leur influence sur l'adoption et l'implantation
d'une politique universelle de dépistage prénatal
Pour la Rubéole, les objectifs spécifiques sont: 1. Dresser un portrait de la pratique de dépistage prénatal de la rubéole
2. Déterminer la proportion de femmes qui sont séronégatives
3. Déterminer, parmi les femmes qui sont séronégatives, la proportion d'entre elles qui sont
vaccinées après l'accouchement
4. Déterminer, parmi les femmes qui sont séronégatives, la proportion d'entre elles qui sont
primipares, et en dresser un portrait selon l'âge, le nombre de grossesses et le lieu de
résidence
MÉTHODOLOGIE
Une étude rétrospective transversale a été conduite afin de déterminer les pratiques de dépistage
prénatal de l'hépatite B et de la rubéole chez une population de femmes enceintes sélectionnées au
hasard parmi un échantillon d'hôpitaux.
8
Population étudiée
La population source est formée des 85 hôpitaux québécois qui ont enregistré plus de 10 naissances
pour l'exercice 91-92, tel que documenté dans l'annuaire des hôpitaux du Canada (1992-1993).
Afin d'assurer une représentativité adéquate des petits et grands hôpitaux, les 16 centres qui ont
participé à l'étude ont été sélectionnés au hasard à partir de deux strates; 8 petits hôpitaux (<500
naissances enregistrées) sur un total de 30 et 8 grands hôpitaux (^500 naissances enregistrées) sur
un total de 55. Un numéro de 1 à 8 (grands) et de 9 à 16 (petits) leur a été attribué afin d'assurer
la confidentialité. Ces numéros ont été utilisés tout au long de l'étude et pour l'élaboration des
tableaux.
Par la suite une sélection au hasard parmi toutes les femmes enceintes ayant accouché d'enfants
vivants dans chaque hôpital sélectionné entre le 1er avril 1993 et le 31 mars 1994 a été effectuée.
L'échantillon pour les femmes a été tiré de la liste chronologique des accouchements de chacun des
hôpitaux, pour la période ciblée (i.e. l'exercice 93-94). La taille de l'échantillon a été déterminée
selon la méthode d'échantillonnage aléatoire à deux; étapes. Un total de 114 femmes a été
sélectionné au hasard pour chaque petit hôpital et de 212 pour chaque grand hôpital. Lorsque le
total d'accouchements pour un petit hôpital était inférieur à 114, la moitié de ce nombre (i.e. 57) a
été sélectionné au hasard afin d'éviter qu'un hôpital faisant partie de cette catégorie puisse être
identifié. Les données ont été recueillies à. l'aide de trois sources différentes: 1) du dossier
hospitalier de la patiente, 2) du dossier conservé au bureau du médecin traitant de la patiente lorsque
non trouvées dans le dossier hospitalier et 3) de la mère pour ce qui est de la vaccination (de la mère
et/ou de l'enfant) lorsque l'information n'était pas disponible auprès des deux autres sources. À
certaines occasions, nous avons dû effectuer des remplacements de cas, soit parce que
l'accouchement avait eu lieu à l'extérieur de l'année d'étude (les listes MED-ECHO étant bâties à
partir des dates de sortie de l'hôpital) ou encore lorsqu'il s'agissait d'enfants mort-nés. Dans ces
cas, nous avons révisés le dossier suivant apparaissant sur la liste fournie par le centre hospitalier.
Toutes les données recueillies ont été traitées et analysées de façon à préserver l'anonymat des
hôpitaux et individus participants.
9
Cueillette de données
A) Cueillette de données à l 'intérieur de l 'hôpital
Les hôpitaux sélectionnés ont été invités à participer à l'étude tout en étant informés que leur
participation demeurerait strictement confidentielle. Une fois leur accord obtenu, ils ont dû fournir
une liste des accouchements ayant eu lieu dans leur centre hospitalier pour la période du 1eravril
1993 au 31 mars 1994. C'est à partir de cette liste qu'a été sélectionné le nombre de dossiers à
réviser selon la taille de l'hôpital. Les données recueillies concernent les tests de dépistage prénatal,
la vaccination lorsqu'indiquée et les caractéristiques propres à la mère telles que le nombre de
grossesses, l'âge, le lieu de résidence, etc... La plus grande partie de cette information provient du
dossier obstétrical d'évolution de la grossesse (DOEG). Par ailleurs, dans le cas d'une mère HBsAg
positive, le dossier du bébé a été révisé afin de recueillir de l'information sur l'administration de
l'immunoglobuline (HBIG) et du vaccin contre l'hépatite B.
L'évaluation des déterminants organisationnels influençant l'adoption et l'implantation des
politiques de dépistagè, s'est faite à l'aide de questionnaires qui ont été remis à quelques-unes des
personnes-clé impliquées dans les soins prénataux (Directeur des services professionnels, Chef du
service d'obstétrique, Chef technologiste du laboratoire de virologie, et selon le cas, médecin
responsable des maladies infectieuses). Nous avons contacté la secrétaire de la direction des services
professionnels et lui avons demandé de remettre les questionnaires aux personnes ciblées. Par la
suite, ces personnes étaient invitées à retourner leurs questionnaires individuellement à la
coordonnatrice de l'étude. Le traitement de ces données fera l'objet d'une analyse ultérieure.
B) Cueillette de données à l'extérieur de l 'hôpital
L'information recueillie à l'extérieur de l'hôpital comporte deux volets: Les médecins traitants ont
été invités à compléter un tableau concernant de l'information non trouvée dans les dossiers
hospitaliers des patientes, et lorsqu'ils ne pouvaient pas fournir cette information, certaines mères
ont été sollicitées pour fournir des renseignements sur a) la vaccination de leur bébé lorsque le
résultat de dépistage prénatal HBsAg de la mère était positif et/ou b) leur vaccination lorsqu'elles
avaient obtenu un résultat négatif au dépistage prénatal de la rubéole.
10
Le processus d'obtention du consentement éclairé des mères s'est déroulé comme suit: Une lettre
explicative du projet de recherche a été envoyée par le médecin traitant de la patiente à cette dernière
pour solliciter sa participation à l'étude: La lettre comprenait un coupon-réponse à être retourné au
médecin dans une enveloppe pré-aflranchie incluse. À la réception des coupons-réponse, le bureau
du médecin avisait la coordonnatrice de l'étude qui, par la suite, contactait par téléphone les mères
ayant accepté de participer. Les patientes qui ont refusé de participer à l'étude n'ont pas été
contactées et ont été considérées comme perdues au suivi. Tous les coupons-réponse reçus au
bureau du médecin devaient être retournés a la coordonnatrice du projet peu importe la décision de
la mère. /
C) Logistique
Après avoir reçu l'accord du centre hospitalier, nous avons contacté la personne responsable du
service des archives qui nous a fait parvenir la liste MED-ECHO (services 62 et 66). des
accouchements ayant eu lieu au cours de la période du 1er avril 1993 au 31 mars 1994. À l'aide du
logiciel de statistiques S-PLUS, nous avons procédé, selon le cas, à la sélection au hasard de 114
ou 212 numéros de dossiers représentant l'échantillon désiré. La liste de ces numéros a été envoyée
à la personne responsable du service des archives qui s'est chargée de faire préparer les dossiers
pour la révision. Nous avons donc convenu d'une date de visite (1 à 4 jours) pour la révision des
dossiers qui a été effectuée par la coordonnatrice du projet.
Processus d'approbation éthique
Nous avons fait parvenir à la Direction des services professionnels, le protocole de recherche, les
formulaires de cueillette de données et une copie de l'approbation du Comité d'éthique de l'hôpital
général de Montréal. Après étude des documents par les différents intervenants, le réprésentant de
l'établissement nous faisait part de la réponse. Deux établissements ont refûsé de participer. Ils ont
été remplacés par deux centres sélectionnés au hasard et appartenant à la même strate. Un autre
centre a été remplacé parce qu'il avait été classé dans la mauvaise strate suite à une erreur contenue i
dans l'annuaire des hôpitaux du Canada.
11
R É S U L T A T S E T A N A L Y S E
Hépatite B: dépistage Pour les grands hôpitaux, le taux moyen de dépistage était de 93,0 % (85,9 % à 98,1 %). Pour les
petits hôpitaux il était de 67,1 % (33,3 % à 95,6 %) (Tableau 1). La différence entre les taux est
statistiquement significative (p<0,001). Le taux global ajusté de dépistage a été calculé à 91,22 %
[I.C. 88,27 %, 94,17 %]. Pour 7 % des femmes dans les grands hôpitaux et 32 % dans les petits
hôpitaux, soit le dépistage n'avait pas été fait, soit il n'était documenté ni dans le dossier
d'hospitalisation ni au bureau du médecin traitant. 7,9 % des femmes dépistées ont subi des tests
additionnels (anti-HBs et/ou anti-HBc).
Grands hôpitaux (>. 500 naissances / armée)
Pour l'année étudiée, les taux de dépistage pour les grands hôpitaux (85,9 % à 98,1 %) sont répartis
comme suit selon la source de l'information: 2,4 % à 93,8 % sous la forme d'une réquisition de
laboratoire au dossier; 3,8 % à 77,4 % sous la forme d'une.note écrite de médecin traitant sur le
DOEG indiquant le statut immunitaire de la patiente; et de 0,5 % à 12,7 % additionnel provenant
du dossier de la patiente conservé au bureau du médecin. Pour 0,9 % à 7,1 % des cas, le médecin
traitant a indiqué que le dépistage n'avait pas été fait pour cette grossesse. Dans entre 0,5 % et
13,2 % il a été impossible de déterminer si le dépistage a été fait. Le test recommandé (HBsAg) a
été utilisé pour tous les cas. Des tests additionnels (anti-HBs et/ou anti-HBc) ont été faits pour entre
1,1 % et 12,3 % des cas. Sur le nombre total de dépistages, 5 mères ont été trouvées séropositives
au test HBsAg, il y a donc eu suivi de vaccination pour les 5 enfants nés de ces mères. C II est à
noter que la taille de l'échantillon a été calculée de façon à obtenir une estimation précise du taux
de dépistage et non une estimation précise du taux de séropositivité, ce qui aurait nécessité un
échantillon de taille beaucoup plus grande ).
Petits hôpitaux (< 500 naissances / année)
Pour l'année étudiée, les taux de dépistage pour les petits hôpitaux (33,3 % à 95,6 %) sont répartis
comme suit selon la source de l'information: 2,6 % à 88,6 % sous la forme d'une réquisition de
laboratoire au dossier; 1,8 % à 40,4 % sous la forme d'une note écrite du médecin traitant sur le
12
DOEG indiquant le statut immunitaire de la patiente; et de 0,0 % à 37,7 % additionnels provenant
du dossier de la patiente conservé au bureau du médecin. Pour 0,0 % à 52,6 % des cas, le médecin
traitant a indiqué que le dépistage n'avait pas été fait pour cette grossesse. Dans entre 0,9 % et
39,5 % il a été impossible de déterminer si le dépistage a été fait. Le test recommandé (HBsAg) a
été utilisé pour tous les cas. Des tests additionnels (anti-HBs et/ou anti HBc) ont été faits pour entre
3,5 % et 91,4 % des cas. Sur le nombre total de dépistages, 1 mère a été trouvée séropositive au test
HBsAg, il y a donc eu suivi de vaccination pour l'enfant né de cette mère.
Hépatite B: vaccination des nouveaux-nés Parmi les 2152 dépistages faits, 6 tests HBsAg se sont avérés positifs (5 parmi les grands et 1 parmi
les petits). ( Il est à noter que la taille de l'échantillon a été calculée de façon à obtenir une
estimation précise du taux de dépistage et non une estimation précise du taux de séropositivité, ce
qui aurait nécessité un échantillon de taille beaucoup plus grande ).
Les dossiers des bébés ont été révisés afin de vérifier l'administration de l'immunoglobuline HBIG
et des trois doses de vaccin tel que recommandé en 1989 par le Comité Consultatif National sur
l'Immunisation. Après révision des dossiers d'hospitalisation des bébés, nous avons pu constaté que
pour 4 des. nouveaux-nés, l'administration de l'immunoglobuline HBIG et des trois doses de vaccin
avait été faite selon les délais recommandés. Pour 1 des bébés (grand hôpital), il y avait évidence
de l'administration de l'immunoglobuline HBIG et de deux doses de vaccin et pour le dernier (grand
hôpital), il y avait évidence de Vadministration de l'immunoglobuline HBIG et d'une dose de
vaccin.
Pour obtenir l'information complète concernant la vaccination des deux derniers enfants, nous avons
procédé tel que décrit dans la méthodologie et contacté les mères par le biais de leur médecin
traitant. Malheureusement, il a été impossible d'obtenir les renseignements manquants, les mères
n'ayant pas répondu à la lettre.
13
TABLEAU 1 . H É P A T I T E B : T A U X D E D É P I S T A G E
HÔPITAL TOTAL DÉPISTAGES
DOSSIER DE L'HÔPITAL RÉQUISITION NOTE ÉCRITE
BUREAU DU MÉDECIN DÉPISTÉES NON DÉPISTÉES
INCONNU
# % # % # % # % # % # % # 1 2 0 8 98,1 199 93 ,8 8 3 ,8 1 0 ,5 3 1,4 1 0,5 # 2 2 0 6 9 7 , 2 161 75 ,9 3 7 17,5 8 3 ,8 5 2 ,3 1 0,5 # 3 2 0 4 9 6 , 2 182 85,8 11 5,2 11 5 ,2 3 1,4 5 2 , 4 # 4 195 92 ,0 2 4 11,3 145 68 ,4 2 6 12,3 10 4 , 7 7 3,3 # 5 189 89,1 173 81 ,6 9 4 , 2 7 3 ,3 15 7,1 8 3 ,8 # 6 182 85 ,9 143 67 ,5 3 4 16,0 5 2 , 4 2 0 , 9 2 8 13,2 # 7 196 92 ,5 5 2 , 4 164 77 ,4 2 7 12,7 13 6,1 3 1,4 # 8 198 9 3 , 4 140 66 ,0 4 4 20 ,8 14 6 ,6 8 3 ,8 6 2 ,8
TOTAL GRANDS 1 5 7 8 9 3 , 0 1027 6 0 , 5 4 5 2 261,7 99 5 9 3 , 5
# 9 35 6 1 , 4 3 4 59 ,6 1 1,8 0 0 0 0 2 2 38 ,6 # 10 9 2 80 ,7 3 2 ,6 4 6 4 0 , 4 4 3 3 7 , 7 6 5,3 16 14,0 # 1 1 57 50 ,0 51 4 4 , 7 5 4 , 4 1 0 ,9 3 7 32 ,5 2 0 17,5 # 12 98 85 ,9 7 4 64 ,9 7 6,1 17 14,9 10 8 ,8 6 5,3 # 1 3 3 8 33 ,3 3 2 2 8 , 0 5 4 , 4 1 0 , 9 31 2 7 , 2 4 5 39 ,5 # 14 105 92,1 88 7 7 , 2 11 9 ,6 6 5,3 7 6,1 2 1,8 # 15 109 95 ,6 101 88 ,6 4 3,5 4 3 ,5 4 3 ,5 1 0 ,9 # 16 4 0 35,1 3 2 28 ,0 6 5,3 2 1,8 6 0 5 2 , 6 14 12,3
TOTAL PETITS : 5 7 4 . 6 7 , 1 4 1 5 4 8 , 5 8 5 9 , 9 74 8 , 7 1 5 5 18 ,1 1 2 6 14 ,7
GLOBAL 2 1 5 2 9 1 , 2 * 1 4 4 2 5 6 , $ 5 3 7 21 ,1 1 7 3 < F 8 2 1 4 8 , 4 1 8 5 7 , 3
* Ajusté
14
Rubéole: dépistage Pour les grands hôpitaux, le taux moyen de dépistage était de 94,4 % (87,7 % à 98,6 %). Pour les
petits hôpitaux il était de 89,6 % (71,9 % à 95,6 %) (Tableau 2). La différence entre les taux est
statistiquement significative (p=0,038). Le taux global ajusté de dépistage a été calculé à 94,04 %
[I.C. 91,67 %, 96,41 %]. Dans 60,0 % des cas, l'information provient d'une réquisition de
laboratoire présente au dossier d'hospitalisation. Un 20,0 % additionnel pour les petits hôpitaux et
un 30,0 % pour les grands hôpitaux sont basés sur une note écrite au dossier par le médecin. Le
dépistage semble plus courant chez les primipares (98,6 % vs 95,2 %) (p<0,001). Un total de 20.0
femmes (8,4 %) ont été trouvées séronégatives. Parmi ces dernières, 121 sont considérées comme
potentiellement à risque d'infection future, soit parce qu'elles n'ont pas été vaccinées suite à
l'accouchement, soit parce qu'il a été impossible de déterminer leur statut vaccinal.
Grands hôpitaux (è. 500 naissances / année)
Pour l'année étudiée, les taux de dépistage pour les grands hôpitaux (87,7 % à 98,6 %) sont répartis
comme suit selon la source de l'information: 1,9 % à 91,5 % sous la forme d'une réquisition de
laboratoire au dossier; 2,8 % à 94,8 % sous la forme d'une note écrite de médecin traitant sur le
DOEG indiquant le statut immunitaire de la patiente; et de 0,9 % à 9,9 % additionnels provenant
du dossier de la patiente conservé au bureau du médecin. Pour 0,9 % à 5,7 % des cas, le médecin
traitant a indiqué que le dépistage n'avait pas été fait pour cette grossesse. Dans entre 0,0 % et
11,3 % il a été impossible de déterminer si le dépistage a été fait.
Petits hôpitaux (< 500 naissances / année)
Pour l'année étudiée, les taux de dépistage pour les petits hôpitaux (71,9 % à 95,6 %) sont répartis
comme suit selon la source de l'information: 1,8 % à 84,2 % sous la forme d'une réquisition de
laboratoire au dossier; 7,0 % à 55,2 % sous la forme d'une note écrite de médecin traitant sur le
DOEG indiquant le statut immunitaire de la patiente; et de 0,0 % à 29,8 % additionnels provenant
du dossier de la patiente conservé au bureau du médecin. Pour 0,0 % à 10,5 % des cas, le médecin
traitant a indiqué que le dépistage n'avait pas été fait pour cette grossesse. Dans entre 0,0 % et
28,1 % il a été impossible de déterminer si le dépistage a été fait.
15
TABLEAU 2. RUBÉOLE: TAUX DE DÉPISTAGE
HÔPITAL TOTAL DÉPISTAGES
DOSSIER DE L'HÔPITAL RÉQUISITION NOTE ÉCRITE
BUREAU DU MÉDECIN DÉPISTÉES NON DÉPISTÉES
INCONNU
# % # % # % # °/o # % # %
# 1 203 95,8 194 91,5 6 2,8 3 1,4 8 3,8 1 0,5 # 2 203 95,8 158 74,5 41 19,3 4 1,9 9 4,2 0 0 # 3 204 96,2 179 84,4 20 9,4 5 2,4 4 1,9 4 1,9 # 4 193 91,0 23 10,8 149 70,3 21 9,9 12 5,7 7 3,3 # 5 197 92,9 175 82,5 14 6,6 8 3,8 7 3,3 8 3,8 # 6 186 87,7 144 67,9 40 18,9 2 0,9 2 0,9 24 11,3 # 7 209 98,6 4 1,9 201 94,8 4 1,9 2 0,9 1 0,5 # 8 207 97,6 140 66,0 60 28,3 7 3,3 3 1,4 2 0,9
TOTAL GRANDS 1 6 0 2 9 4 , 4 1 0 1 7 5?J9 5 3 1 3 1 £ ::. 5 4 Y" 3,2:.; 2 , 8 4 7 2 , 8
# 9 41 71,9 37 64,9 4 7,0 0 0 0 0 16 28,1 # 1 0 99 86,8 2 1,8 63 55,2 34 29,8 10 8,8 5 4,4 # 11 106 93,0 77 67,5 27 23,7 2 1,8 3 2,6 5 4,4 # 12 106 93,0 74 64,9 21 18,4 11 9,7 0 0 8 7,0 # 13 101 88,6 86 75,4 11 9,7 4 3,5 6 5,3 7 6,1 # 14 102 89,5 76 66,7 20 17,5 6 5,3 9 7,9 3 2,6 # 1 5 102 89,5 78 68,4 15 13,2 9 7,9 12 10,5 0 0 # 16 109 95,6 96 84,2 11 9,6 2 1,8 1 0,9 4 3,5
TOTAL PETITS 7 6 6 8 9 , 6 5 2 6 61 ,5 172 20 ,1 6 8 8 , 0 4 1 4 , 8 4 8 5 , 6
GLOBAL 2 3 6 * 9 4 , 1 * 1 5 4 3 60 ,5 7 0 3 2 7 , 5 1 2 2 M 8 8 3 , 4 9 5 3 , 7
* Ajusté
16
Rubéole: vaccination des mères Parmi les 2368 femmes ayant subi un dépistage prénatal de la rubéole, 200 (8,4 %) ont été trouvées
séronégatives (grands hôpitaux: 109 pour 6,8 % et petits hôpitaux: 91 pour 11,9 %) (Tableau 3).
De ces patientes, 67 (33,5 %) sont considérées comme n'étant pas à risque d'infection future parce
qu'elles ont été vaccinées en postpartum avant le congé de l'hôpital (54), après le congé de l'hôpital
(4) ou qu'elles présentaient un résultat positif subséquent (9). Pour 8 (4,0 %) des patientes, la
vaccination n'était pas indiqué pour des raisons telles que ligature tubaire ou hystérectomie faite en
postpartum. Selon l'information provenant du médecin (36) et de la mère (23), 59 (29,5 %)
patientes n'ont pas été vaccinées en postpartum. Pour 62 (31,0 %) des cas, il a été impossible de
déterminer si ces patientes avaient été vaccinées. Par conséquent, un total de 121 (60,5 %) femmes
sont toujours considérées à risque d'infection future.
Les raisons pour renseignements incomplets sont les suivantes: adresse inconnue, refus du médecin
traitant ou de la mère de participer, la mère n'a pas retourné le coupon-réponse, le médecin était
en congé de maternité, déménagé, à la retraite ou décédé. Pour les 200 résultats séronégatifs
l'information était disponible dans le dossier de l'hôpital sous la forme d'une réquisition de
laboratoire dans une proportion de 62.5 %, sous la forme d'une note écrite par le médecin traitant
au dossier d'hospitalisation dans une proportion de 30,0 % et documentée dans le dossier conservé
au bureau du médecin dans une proportion de 7,5 % (Tableau 4).
Provenance des données L'information concernant le dépistage de l'hépatite B provient en majorité du dossier de l'hôpital
(77,6 %) avec un 15,2 % additionnel obtenu du bureau du médecin. Pour la rubéole, 90,0 % des
données sur le dépistage proviennent du dossier d'hospitalisation alors que 8,2 % a été fourni par
le médecin traitant.
Les renseignements provenant du bureau du médecin ont été obtenus suite à la sollicitation de 189
médecins traitants qui ont accepté de participer dans une proportion de 85,2 % (Tableau 5).
17
TABLEAU 3 . R U B É O L E : T A U X D E V A C C I N A T I O N
HÔPITAL RÉSULTATS NÉGATIFS
VACCINÉES VACCINATION NON INDIOUÉE
NON VACCINÉES
INCONNU
# % # % # % # % # %
#1 9 4 , 4 1 11,1 1 11,1 4 4 4 , 4 3 33 ,3 # 2 5 2 ,5 5 100,0 — — —
#3 2 7 13,2 2 7 100,0 — — — —
# 4 2 4 12,4 6 2 5 , 0 1 4 , 2 11 4 5 , 8 6 25 ,0 #5 9 4 , 6 — 1 11,1 1 11,1 7 77 ,8 # 6 12 6 ,5 4 33 ,3 — 3 2 5 , 0 5 4 1 , 7 # 7 12 5 ,7 11 91 ,7 — — 1 8,3 # 8 11 5,3 5 45 ,5 1 9,1 4 3 6 , 4 1 9,1
TOTAL 109 6,8 59 54,1 4 3,7 23 21,1 23 21,1 # 9 6 14,6 1 16,7 — 2 33 ,3 3 50 ,0
# 1 0 18 18,2 1 5 ,6 — 11 61 ,1 6 33 ,3 #11 8 7 ,5 1 12,5 — 4 50 ,0 3 37 ,5 # 1 2 19 17,9 1 5,3 3 15,8 6 3 1 , 6 9 47 ,3 # 1 3 8 7 ,9 1 12,5 2 2 5 , 0 2 2 5 , 0 3 37 ,5 # 1 4 11 10,8 — 1 9,1 6 54 ,5 4 3 6 , 4 # 1 5 9 8 ,8 1 11,1 1 11,1 1 11,1 6 66 ,7 # 1 6 12 11,0 2 16,7 1 8 ,3 4 33 ,3 5 4 1 , 7
TOTAL 91 il,? 8 8,8 8 8*8 36 39,6 39 42,8
GLOBAL 200 100.0 67 33,5 12 6,0 59 29,5 4t 31,0
18
T A B L E A U 4 . R U B É O L E N É G A T I F : P R O V E N A N C E D E S D O N N É E S
HÔPITAL TOTAL RÉQUISITION NOTE ÉCRITE
MD INFO
# # # # # 1 9 9 — —
# 2 5 3 2 —
# 3 2 7 2 6 1 —
# 4 2 4 2 21 1 # 5 9 9 — —
# 6 12 11 1 —
# 7 12 — 11 1 # 8 11 6 5 —
TOTAL 1 0 9 66 4 1 2 # 9 6 5 1 —
# 10 18 — 12 6 # 1 1 - 8 7 1 —
# 12 19 16 2 1 # 1 3 8 6 — 2 # 14 11 7 2 2 # 15 9 8 — 1 # 16 12 10 1 1
TOTAL 91 5 9 19 1 3
GLOBAL 2 0 0 1 2 5 6 0 1S
19
T A B L E A U 5 . T A U X D E R É P O N S E D E S M É D E C I N S S O L L I C I T É S P O U R F O U R N I R D E L ' I N F O R M A T I O N C O M P L É M E N T A I R E
HÔPITAL #TOTAL DE MÉDECINS*
# MÉDECINS CONTACTÉS
M MÉDECINS AYANT
RÉPONDU
"/©RÉPONSES/ CONTACTÉS
• # 1 13 13 13 100,0 # 2 11 10 10 100 ,0 # 3 2 0 2 0 19 9 5 , 0 # 4 23 2 2 2 0 9 0 , 9 # 5 21 21 2 0 9 5 , 2 # 6 10 9 6 6 6 , 7 # 7 11 11 11 100,0 # 8 12 11 10 9 0 , 9
GLOBAL GRANDS 1 2 1 117 1 0 9 9 3 , 2
# 9 5 5 0 0 , 0 # 10 9 6 3 5 0 , 0 # 1 1 - 7 7 • 5 71 ,4 # 1 2 7 7 5 7 1 , 4 # 13 19 17 9 5 2 , 9 # 14 14 14 14 100 ,0 # 15 7 7 7 100,0 # 16 10 9 9 100 ,0
GLOBAL PETITS 7 8 7 2 :
. - "52. ; 7 2 , 2
GLOBAL 199 1 8 9 161
* Indique le nombre total de médecins dont certaines des patientes ont été sélectionnées pour participer à l'étude
S O M M A I R E E T C O N C L U S I O N S 20
• Ce projet a été bien reçu par les hôpitaux et les médecins. Seuls 2 hôpitaux ont refusé de
participer alors que les médecins sollicités pour fournir de l'information complémentaire ont
collaboré dans une proportion de 85,2 %. Les résultats de cette étude peuvent donc être
qualifiés de représentatifs de la pratique en matière de dépistage prénatal de l'hépatite B et de
la rubéole dans les hôpitaux du Québec.
• Les taux de dépistage de l'hépatite B sont dans l'ensemble excellents parmi les grands
hôpitaux. Seulement 4 petits hôpitaux présentent des taux inférieurs à 80,0 %. Le test de
dépistage HBsAg a été utilisé pour tous les cas et des tests additionnels (anti-HBs et/ou
anti-HBc) ont été faits dans 7,9 % des cas. Il serait pertinent d'améliorer le nombre de
résultats de dépistage présents dans les dossiers, en particulier dans les petits hôpitaux.
• Les taux de dépistage de la rubéole sont très bons pour l'ensemble des hôpitaux. Seulement
un grand hôpital présente un taux inférieur à 90,0 %. Cependant, parmi les petits hôpitaux,
seuls 3 hôpitaux ont des taux supérieurs à 90,0 %. Des actions précises doivent être ciblées
afin d'attèindre Un taux de dépistage de 100,0 %.
• Pour la rubéole, les taux de vaccination postpartum sont très décevants. Environ 60,5 % des
femmes séronégatives sont considérées comme étant toujours à risque d'infection future et par
conséquent les enfants qu'elles pourrraient avoir lors de grossesses ultérieures, sont
potentiellement exposés au syndrome de rubéole congénitale. La vaccination postpartum de
routine avant le congé de l'hôpital doit être envisagée comme moyen de réduire ce risque.
2 1
DISSÉMINATION DES RÉSULTATS
1- Rapports individuels des hôpitaux
2- Présentations orales:
- Montréal (octobre 1996): Rencontre régulière du Comité sur l'Immunisation du Québec
- Toronto (décembre 1996): Conférence Canadienne Nationale sur l'Immunisation a) Hépatite B Titre: HEPATITIS B SCREENING OF PREGNANT WOMEN. (Annex*.
Auteurs: Carsley, J., Gyorkos, T.W., Abrahamowicz, M., Tannenbaum, T.N., Delage, G., Marchand, S.
b) Rubéole Titre: RUBELLA SCREENING AND VACCINATION OF PREGNANT WOMEN: REPORT
CARD 1993-4 FAnnexe #2^ Auteurs: Gyorkos, T.W., Tannenbaum, T.N., Abrahamowicz, M., Carsley, J.,
Delage, G., Marchand, S.
- Hôpital général de Montréal: Service d'épidémiologie clinique Titre: PRENATAL RUBELLA SCREENING AND POSTPARTUM VACCINATION:
RESULTS OF AN EVALUATION STUDY IN QUEBEC HOSPITALS. Auteur: Gyorkos, T.W.
- Hôpital St-Mary's: Service d'épidémiologie clinique et d'études communautaires Titre: PRENATAL RUBELLA AND HEPATITIS B SCREENING: RESULTS OF AN
EVALUATION STUDY IN QUEBEC HOSPITALS. Auteur: Gyorkos, T.W.
3- Deux manuscrits en préparation pour soumission au Journal de l'Association médicale canadienne
4- Rapports de fin d'étude en préparation destinés au Fonds de la recherche en santé du Québec et au Comité sur l'immunisation du Québec
22
R É F É R E N C E S
( ' Association des hôpitaux du Canada. Annuaire des hôpitaux du Canada. 1992 Volume 40.
ISSN 0068-8392.
Comité consultatif national sur l'immunisation Guide canadien d'immunisation Rapport
hebdomadaire des maladies au Canada. 1989;15:85-88.
Comité consultatif national sur l'immunisation. Guide canadien d'immunisation. Quatrième
édition 1993. ISBN 0-662-9902-1.
Santé Canada. Conférence de Concertation sur les Oreillons et la Rubéole. Relévé des maladies
transmissibles au Canada. 1994;20(19): 165-176. ISSN 118-4169.
23
• ANNEXE #1
' HEPATITIS B SCREENING OF PREGNANT WOMEN »
Carslev. J.. Gyorkos, T.W., Abrahamowicz, M., Tannenbaum, T.N., Delage, G., Marchand, S.
Introduction: Universal screening for hepatitis B infection in pregnant women in Canada has been
; recommended by NACI since 1989. We evaluated prenatal screening practice by undertaking an
historical cross-sectional study. Methods: A random sample of women who delivered a livebirth
infant between April 1, 1993 and March 31, 1994 in 8 randomly selected large (^500 births/year)
hospitals and 8 randomly selected small (< 500 births/year) hospitals was selected, for a total of 212
and } 14 women per large and small hospital, respectively. Information on screening was obtained
from hospital charts and doctors' offices. Results: Among large hospitals, the mean screening rate
was 93.0% (range: 85.9% to 98.1%). Among small hospitals, the mean screening rate was 67.1%
, (range: 33.3% to 95.6%). The difference in rates was statistically significant (p < 0.001). The
adjusted overall screening rate was calculated at 91 ;22% [CI: 98.27%, 94.17%]. In large hospitals,
information on screening was found in the hospital chart in 87% of cases, 60% in the form of a lab
requisition and 27% as a written note. In small hospitals, information in the chart accounted for
only 58%, with 48% as a lab requisition and 10% as a written note. A total-of 7% of women in large
hospitals and 32% in small hospitals were either known not to have been screened or had no
documentation of screening in either the hospital chart or the doctor's office. With the exception of
2 tests, all screening tests were done prenatally. Additional tests (other than HBsAg) were noted
to have been done in 7.9% of all women screened. Conclusion: Screening practice varies 1 considerably according to the size of the hospital, with less adherence by smaller hospitals. Reasons
Î for this discrepancy and measures to redress the situation require examination. This research was
supported by the FRSQ and the MSSS.
24
ANNEXÉ #2
RUBELLA SCREENING AND VACCINATION OF PREGNANT WOMEN: REPORT CARD
1993-4.
Gvorkos. T.W.. Tannenbaum, T.N., Abrahamowicz, M., Carsley, J., Delage, G., Marchand, S.,
Introduction: Routine prenatal screening for rubella infection is recommended as one element in
the prevention of congenital rubella syndrome. We evaluated both screening and postpartum
vaccination practice by undertaking an historical cross-sectional study. Methods: A random sample
of women who delivered between April 1, 1993 and March 31, 1994 in 8 randomly selected large
(^500 births/year) hospitals and 8 randomly selected small (< 500 births/year) hospitals was selected
for a total of 212 women per large hospital and 114 women per small hospital. Information on
screening and postpartum vaccination was obtained from hospital charts, doctors1 offices and from
women. Results: Among large hospitals, the mean screening rate was 94.4%, with a range of
87.7% to 98.6%. Among small hospitals, the mean screening rate was 89.6% with a range of 71.9%
to 95.6%. The difference in rates was statistically significant (p = 0.038). The adjusted overall
screening rate was calculated at 94.04% [CI: 91.67%, 96.41%]. Information on screening was based
on the presence of a requisition in the hospital chart in approximately 60% of cases. An additional
20% in small hospitals, and 30% in large hospitals, was based on a note written by the doctor in the
chart. First-time mothers were more likely to have been screened than previous mothers (p < 0.001).
For 94 women, screening status could not be determined from any source. A total of 200 women
(8.4%) were seronegative. Of these, 121 were considered at risk of future inféction, either because
they were known not to have been vaccinated or because their vaccination status was unknown.
Conclusion: There is considerable variation in rubella screening rates in obstetric hospitals in
Québec. Reasons for rates below 97% should be explored and practices amended accordingly. In-
hospital postpartum vaccination is recommended to avoid continuing risk. This research was
supported by the FRSQ and the MSSS.