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UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRÉFACE TEXTE LIVRE D'EXERCICES POUR ÉTUDIANTS MANUEL POUR ENSEIGNANTS CLARIFICATION DES TERMES ÉDITIONS DU ROSEAU

Un cours en miracles

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  • 1. UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRFACETEXTE LIVRE DEXERCICES POUR TUDIANTSMANUEL POUR ENSEIGNANTSCLARIFICATION DES TERMES DITIONS DU ROSEAU

2. Traduit de langlais parDenis Ouelleten collaboration avec Franchita CattaniLes Foundation for Inner Peace et Foundation for A Course in Miracles ainsi queles traducteurs du prsent ouvrage tiennent exprimer toute leur gratitude Madame Jacqueline Meyrieux pour son travail et son dvouement.Titre original : A Course in Miracles publi en 1975 par : The Foundation for Inner Peace P.O. Box 598 Mill Valley, CA 94942, USA www.acim.orgCopyright 1992, Second Edition, Foundation for A Course in Miracles.Portions also independently copyrighted.Copyright 2005 Foundation for A Course in Miracles,pour la traduction franaise approuve par :Dr Kenneth Wapnick,Foundation for A Course in MiraclesDr William W. Whitson,Foundation for Inner PeaceISBN 2-89466-104-5Tous droits de traduction, de reproduction et dadaptation rservs pour touspays. Aucune partie de ce livre ne peut tre reproduite ni retransmise sousquelque forme ou par quelque moyen que ce soit : lectronique, mcanique,incluant vido, photocopie ou tout systme de saisie dinformation, sans lau-torisation du dtenteur du copyright. Pour plus dinformation, communiqueravec la Foundation for A Course in Miracles, 41397, Buecking Drive, Temecula,CA 92590, USA. www.facim.orgDpt lgal : Bibliothque nationale du Qubec, 2005Bibliothque nationale du Canada, 2005Distribution : Diffusion Raffin29, rue RoyalLe Gardeur (Qubec)J5Z 4Z3Courriel : [email protected] Internet : http : //www.roseau.caImprim au Canada 3. AVANT-PROPOS La Foundation for Inner Peace a adopt le principe voulantq uu n e traduction dUn cours en miracles doit tre aussi prsque possible de loriginal anglais. Les traducteurs dUn cours enmiracles ont deux dfis relever. Ils doivent dabord matriser leCours en anglais, leur langue seconde. Ensuite il leur faut trans-poser leur comprhension dans leur langue premire, processuscharg de tous les problmes qui viennent de jeter un pont entredeux cultures. Ils doivent surmonter ces deux dfis sans perdrela signification et les subtilits du systme de pense du Cours.Nous avons adopt des critres rigoureux dans la slection et lasupervision des traducteurs. En effet, il nous a souvent fallu desannes pour choisir une quipe de traducteurs comptents; quipenormalement constitue dun traducteur principal, de plusieurslecteurs et dun rviseur. Certaines traductions se sont chelon-nes sur plus de dix ans, avec un changement dquipe en coursde route et plusieurs rvisions de faon saisir lesprit et la signi-fication dUn cours en miracles dans la langue cible. Pour atteindre ces hauts critres, nous avons adopt les lignesdirectrices suivantes :1) Notre premire rgle est : Rester fidle au sens prcis dechaque phrase dans Un cours en miracles. Comme le dit le Cours : ...un bon traducteur, bien quil doive changer la forme dece quil traduit, ne change jamais la signification. De fait, sonseul but est de changer la forme de faon conserver la si-gnification originale (Texte, p. 123). Par consquent, chaque fois quil y a choisir entre prserverla signification du texte anglais et une traduction plus littraireou potique, le premier parti est toujours prfr. De grandesportions dUn cours en miracles (dont tout le Livre dexercices, partir de la leon 99) sont crites en pentamtres iambiques, levers de Shakespeare. Presque toujours, il a fallu ne tenir aucuncompte de la forme potique afin de prserver la signification.2) Notre deuxime rgle renforce la premire : Ne pas essayerdamliorer le Cours. Habituellement, les traducteurs ont deuxtypes de tentations. Lorsque langlais semble maladroit ou ambigu, 4. ils sont tents de faire mieux que langlais en amliorant le texteou en le clarifiant en ajoutant des mots ou des paraphrases quinapparaissent pas dans loriginal. Pour contrer une telle tentation, nous avons insist sur lim-portance de conserver lambigut originale dans la traduction. Un autre problme concerne lutilisation de certains mots-cls.De nombreux traducteurs ont essay dutiliser des synonymes pourrendre le Cours plus color. Nous avons fortement conseillaux traducteurs de rsister cette tentation parce que les tu-diants doivent adopter certains mots-cls comme fondement dusystme de pense du Cours. Avec le temps, les tudiants saper-oivent quils font leur le vocabulaire du Cours. Par consquent,nous avons demand aux traducteurs de respecter le choix demots du Cours mme si un tel vocabulaire peut sembler trangeau dbut pour le lecteur. Ces mots doivent rester les mmes dunbout lautre de la traduction, tout comme ils restent les mmesdans loriginal anglais.3) Notre troisime rgle semble contredire la seconde : Quandla signification le demande, changer la phrase anglaise afin dob-tenir une traduction plus fluide. Langlais ne suit pas toujoursles rgles strictes de la bonne grammaire. Les traducteurs sontautoriss corriger les imperfections grammaticales afin de pr-server la signification dans la traduction. Un autre cas exigeant une rvision par un traducteur concernele genre. Dans au moins une langue, Saint-Esprit est fminin.Dans un cas comme celui-l, nous avons conseill au traducteurdutiliser des pronoms de genre fminin mme si, en anglais, seulle masculin est utilis.4) Notre quatrime rgle concerne les rfrences bibliques dansle Cours, qui en compte plus de 800. La plupart dentre elles nesont pas indiques par des guillemets et le lecteur qui nest pasfamilier avec la Bible pourrait facilement ne pas les voir. Toutesces rfrences sont tires de la Bible King James en anglais. Nousavons demand aux traducteurs de citer la Bible qui, dans laculture de la langue cible, a la mme importance que la Bible KingJames dans le monde anglophone. Dans Un cours en miracles, certaines rfrences bibliques sontdes citations libres des versets de la Bible. Les traducteurs ont ttents de corriger le Cours en rendant la pleine citation biblique 5. dans la langue cible. Nous navons pas permis de tels change-ments. Si Un cours en miracles cite librement un passage biblique,le traducteur devrait faire de mme.5) Notre cinquime rgle est : Recourir rarement aux notes.Les notes se rangent dans trois catgories dexplications :a) les jeux de mots qui se perdent dans la traduction;b) les expressions idiomatiques amricaines;c) les citations bibliques dont la signification dpend de laversion anglaise de la Bible King James, mais qui ne peuventpas tre traduites adquatement dans la langue cible. Dans tous les cas, nous avons suivi le principe voulant quenous fassions le moins de changements possible par rapport langlais.6) Notre sixime et dernire rgle concerne la traduction dun mottrs important : Expiation. (En anglais, Atonement) Presquesans exception, ce mot a constitu un rel dfi pour les traduc-teurs, et il a pos des problmes bien des tudiants anglophonesdUn cours en miracles. Ce terme biblique est un concept centraldans la tradition judo-chrtienne, o il exprime le plan de Dieupour sauver ses enfants, qui sont pcheurs et pleins de culpabi-lit, par leur propre souffrance et leur propre sacrifice, de mmeque par la mort expiatrice de Jsus sur la croix. Comme beaucoup dautres mots quUn cours en miracles em-prunte la tradition biblique, le mot Expiation reoit une signi-fication totalement diffrente de celle que lui donne la traditionjudo-chrtienne. Dans le Cours, Expiation rfre la cor-rection de la croyance en la ralit du pch et de la culpabilit. Cechangement de signification dun mot courant est un exemple duprocessus pdagogique du Cours qui, par lutilisation de tels mots dclencheurs , fait remonter lesprit du lecteur des aspectsrefouls du systme de pense de lego. De cette faon, ce qui estrefoul peut tre regard et enfin pardonn. Pour tre efficace, leprocessus de correction demande de reconnatre nos croyanceset concepts errons, et non de les refouler. Par consquent, utili-ser un mot plus inoffensif pour traduire Atonement, comme rconciliation ou rdemption, aurait pour effet de saperce processus de correction de nos penses errones, en ne leur 6. permettant pas dapparatre dans nos esprits. En utilisant le mottraditionnel pour Atonement dans toutes les traductions, avec saconnotation habituelle qui est de dfaire la culpabilit par lesacrifice, les tudiants dUn cours en miracles ont ainsi la possibi-lit de pardonner vritablement le systme de pense de lego eneux-mmes. Nous esprons que cette traduction dUn cours en miracles estaussi fidle que possible la fois la lettre et lesprit de lori-ginal anglais afin que le monde entier puisse profiter de cet im-portant document spirituel. Nous sommes reconnaissants de ceque des tudiants de partout dans le monde puissent se joindre nous dans le voyage de retour Dieu.Foundation for Inner PeaceNOTES Pour faciliter la lecture, nous avons cru prfrable de ne pasinsrer dappels de note dans le texte. Plutt, les notes sont ras-sembles en fin douvrage avec renvois aux passages auxquelselles se rapportent.NOTE DES TRADUCTEURSPour dautres explications sur la traduction franaise, voir laNote des traducteurs la fin de louvrage.RFRENCES BIBLIQUES Pour les citations bibliques, nous avons consult en premierlieu la Bible Segond, dition 1910; et en deuxime lieu la Bible deJrusalem, dition 1984. Lorsque ni lune ni lautre de ces biblesntait assez proche de langlais, nous avons eu recours la BibleTob, dition 1972/75. 7. PRFACECette prface fut crite en 1977, en rponse de nombreuses demandes debrve introduction Un cours en miracles. Helen Schucman crivit elle-mme lesdeux premires parties : Do il vient et Ce quil est. La dernire partie, Ce quildit, fut crite suivant le processus de dicte intrieure dcrit dans la prface. Do il vient lorigine dUn cours en miracles, il y a deux personnes prenantla dcision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils sap-pelaient Helen Schucman et William Thetford et ils taient pro-fesseurs de psychologie mdicale au College of Physicians andSurgeons de lUniversit Columbia dans la ville de New York. Peuimporte qui ils taient, sauf que lhistoire montre quavec Dieutoutes choses sont possibles. Ils navaient pas dintrt pour laspiritualit. Leur relation tait difficile et souvent tendue, et ils seproccupaient surtout dtre accepts et reconnus sur les planspersonnel et professionnel. En gnral, ils avaient beaucoup in-vesti dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne saccordaientgure avec ce que le Cours prconise. Helen, celle qui le Coursfut dict, se dcrit elle-mme : Psychologue, ducatrice, conformiste en thorie et athe en croyance, je travaillais dans un milieu universitaire fort presti- gieux. Et puis quelque chose arriva qui dclencha une srie dv- nements que je naurais jamais pu prvoir. Le chef de mon dpartement mannona limproviste quil tait fatigu des sen- timents de colre et dagressivit que nos attitudes refltaient, et il conclut quil devait y avoir une autre voie. Comme si javais attendu ce signal, je consentis laider la trouver. Apparemment, le Cours est cette autre voie. Bien que leur intention ft srieuse, ils eurent beaucoup dedifficult se lancer dans cette entreprise commune. Mais ilsavaient offert au Saint-Esprit le petit dsir qui, comme le Coursallait le souligner maintes et maintes fois, suffit pour Lui per-mettre dutiliser toute situation Ses propres fins en la dotant deSa puissance. 8. Le rcit dHelen continue ainsi :Lcriture proprement dite fut prcde de trois mois assez surpre-nants pendant lesquels Bill mavait suggr de mettre par crit lesrves hautement symboliques et les descriptions des trangesimages qui me venaient. Bien que je fusse plus habitue linat-tendu au bout de ces trois mois, je fus malgr tout trs surpriselorsque jcrivis : Ceci est un cours en miracles. Ce fut mon pre-mier contact avec la Voix. Elle ne produisait aucun son mais ellesemblait me donner une sorte de dicte intrieure rapide que je prisdans un carnet de stnographie. Lcriture ne fut jamais automa-tique. Elle pouvait tre interrompue nimporte quel moment etreprise plus tard. Cela me mettait fort mal laise mais il ne mevint jamais srieusement lesprit darrter. On aurait dit quilsagissait dune mission particulire que javais, je ne sais o nicomment, accept de remplir. Toute lentreprise reposait sur unevritable collaboration entre Bill et moi, et beaucoup de son impor-tance, jen suis sre, rside en cela. Jcrivais ce que la Voix disait,en faisait lecture Bill le lendemain, et il le tapait la machinesous ma dicte. Je suppose quil avait aussi sa propre mission par-ticulire. Sans ses encouragements et son soutienne naurais jamaist capable daccomplir la mienne. Le processus tout entier prit peu prs sept ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre dexercicespour tudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelqueschangements mineurs ont t apports. Les titres des chapitres etles sous-titres ont t insrs dans le Texte, et certaines des rf-rences plus personnelles qui vinrent au commencement ont tomises. part cela, le texte est essentiellement inchang. Les noms des personnes qui ont collabor la transcription duCours napparaissent pas sur la couverture parce que le Courspeut et devrait se suffire lui-mme. Il na pas t conu pour ser-vir de fondement une nouvelle secte. Son seul but est de four-nir une voie dans laquelle certaines personnes pourront trouverleur propre Enseignant intrieur. Ce quil estComme le suggre son titre, le Cours est structur tout au longcomme un outil denseignement. Il consiste en trois livres : un 9. Texte de 718 pages, un Livre dexercices pour tudiants de 506pages et un Manuel pour enseignants de 94 pages. Les tudiantspeuvent choisir lordre dans lequel ils se servent des livres, et lafaon dont ils les tudient, en fonction de leurs prfrences et deleurs besoins particuliers. Le programme dtudes, ou curriculum, que propose le Coursa t soigneusement conu et il est expliqu tape par tape tantau niveau thorique que pratique. Il met laccent sur lapplicationplutt que sur la thorie, et sur lexprience plutt que sur la tho-logie. Il est dit explicitement quune thologie universelle estimpossible, mais une exprience universelle est non seulementpossible mais ncessaire (Manuel, p. 79). Bien que la langue soitchrtienne, le Cours traite de thmes spirituels universels. Ilsouligne quil nest quune version du curriculum universel. Il yen a beaucoup dautres, et celle-ci nen diffre que par la forme. la fin toutes mnent Dieu. Le Texte est en grande partie thorique; y sont prsents lesconcepts sur lesquels repose le systme de pense du Cours. Sesides servent de fondement pour les leons du Livre dexercices.Sans la mise en application que fournit le Livre dexercices, leTexte resterait essentiellement une srie dabstractions qui nesuffiraient gure amener le renversement de pense que visele Cours. Le Livre dexercices comprend 365 leons, soit une pour chaquejour de lanne. Toutefois, il nest pas ncessaire de poursuivre lesleons ce rythme et quelquun peut trs bien vouloir sattarderplus dune journe sur une leon qui lui plat particulirement.Les instructions recommandent seulement de ne pas tenter defaire plus dune leon par jour. Laspect pratique du Livre dexer-cices est mis en vidence dans son introduction, qui met laccentsur lexprience acquise par la pratique plutt que sur un enga-gement pralable envers un but spirituel : Certaines des ides que prsente le livre dexercices te para-tront difficiles croire; dautres te sembleront tout fait surpre-nantes. Cela na aucune importance. Il test simplement demanddappliquer les ides de la manire indique. Il ne test pas de-mand de les juger. Il test seulement demand de les utiliser. Cestleur utilisation qui leur donnera une signification pour toi et temontrera quelles sont vraies. 10. Souviens-toi seulement de ceci : tu nas pas besoin de croire lesides, tu nas pas besoin de les accepter, tu nas pas mme besoinde leur faire bon accueil. Il se peut qu certaines dentre elles, tursistes activement. Rien de tout cela na dimportance, et leur effi-cacit nen est pas diminue. Mais ne te permets pas de faire desexceptions dans lapplication des ides que contient le livre dexer-cices; et quelles que soient tes ractions ces ides, utilise-les. Riendautre que cela nest requis (Livre dexercices, p. 2). Enfin le Manuel pour enseignants, qui est crit sous forme dequestions et rponses, fournit des rponses quelques-unes desquestions les plus susceptibles dtre poses par un tudiant. Ilcontient aussi une clarification de certains des termes que le Coursutilise, le Texte servant de cadre thorique ces explications. Le Cours ne prtend pas tre dfinitif, pas plus que le Livredexercices nest destin complter lapprentissage de ltudiant. la fin, le lecteur est laiss entre les mains de son propre Ensei-gnant intrieur, Qui dirigera tout enseignement ultrieur commeIl le jugera bon. Quoique le Cours couvre une vaste sphre, la v-rit ne peut pas tre limite une forme finie, ainsi quil est ditclairement dans lnonc la fin du Livre dexercices : Ce cours est un commencement et non une fin (...) Il ne test plusassign de leons prcises, car il nen est plus besoin. Dsormais,ncoute que la Voix pour Dieu (...) Il dirigera tes efforts en te di-sant exactement quoi faire, comment diriger ton esprit et quandvenir Lui en silence, demander Sa sre direction et Sa Parole cer-taine (Livre dexercices, p. 505). Ce quil dit Rien de rel ne peut tre menac. Rien dirrel nexiste. En cela rside la paix de Dieu. Ainsi commence Un cours en miracles. Il fait une distinction fon-damentale entre le rel et lirrel; entre la connaissance et la per-ception. La connaissance est vrit, sous une seule loi, la loi delamour ou de Dieu. La vrit est inaltrable, ternelle et non am-bigu. Elle peut ne pas tre reconnue mais elle ne peut pas trechange. Elle sapplique tout ce que Dieu a cr, et seul ce quil 11. a cr est rel. Elle est au-del de lapprentissage parce quelle estau-del du temps et des processus. Elle na pas doppos; pas decommencement ni de fin. Elle est, tout simplement. Le monde de la perception, par contre, est le monde du temps,du changement, des commencements et des fins. Il est bas surlinterprtation et non sur des faits. Cest le monde de la naissanceet de la mort, fond sur la croyance dans le manque, la perte, lasparation et la mort. Il sapprend plutt quil nest donn; il estslectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnementet inexact dans ses interprtations. De la connaissance et de la perception respectivement surgis-sent deux systmes de pense distincts qui sont tous gardsloppos lun de lautre. Dans le champ de la connaissance, au-cune ide nexiste part de Dieu, car Dieu et Sa Cration parta-gent une mme Volont. Toutefois, le monde de la perception estfait par la croyance en des opposs et en des volonts sparesqui sont en conflit perptuel les unes avec les autres ainsi quavecDieu. Ce que la perception voit et entend parat tre rel parcequelle ne laisse monter la conscience que ce qui est conformeaux souhaits de celui qui peroit. Cela mne un monde dillu-sions, un monde qui a constamment besoin de dfenses prci-sment parce quil nest pas rel. Quand tu es pris dans le monde de la perception, tu es pris dansun rve. Tu ne peux pas tchapper sans aide parce que tout ceque tes sens te montrent ne fait que tmoigner de la ralit durve. Dieu a fourni la Rponse, la seule Issue, la vritable Aide.Cest la fonction de Sa Voix, Son Saint-Esprit, dagir comme M-diateur entre les deux mondes. Il peut le faire parce que, alorsque dune part Il connat la vrit, dautre part Il sait aussi recon-natre nos illusions, mais sans y croire. Le but du Saint-Esprit estde nous aider chapper du monde du rve en nous enseignantcomment renverser notre faon de penser et dsapprendre noserreurs. Le pardon est le grand outil dapprentissage au moyenduquel le Saint-Esprit nous aide oprer ce renversement. Tou-tefois, le Cours a sa propre dfinition de ce quest rellement lepardon, tout comme il a sa propre faon de dfinir le monde. Le monde que nous voyons ne fait que reflter notre proprecadre de rfrence intrieur les ides dominantes, les souhaitset les motions dans nos esprits. La projection fait la percep-tion (Texte, p. 266,477). Nous regardons dabord au-dedans, etnous dcidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous 12. projetons ce monde lextrieur, faisant de lui la vrit telle quenous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprtations quenous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la per-ception pour justifier nos propres erreurs notre colre, nosimpulsions attaquer, notre manque damour sous nimportequelle forme , nous verrons un monde de mal, de destruction,de malice, denvie et de dsespoir. Nous devons apprendre par-donner tout cela, non pas parce que nous sommes b o n s et charitables mais parce que ce que nous voyons nest pas vrai.Nous avons distordu le monde par nos dfenses tordues, et nousvoyons donc ce qui nest pas l. Comme nous apprenons recon-natre nos erreurs de perception, nous apprenons aussi regarderplus loin ou pardonner. En mme temps nous nous pardon-nons nous-mmes en regardant pass nos concepts de soi dis-tordus vers le Soi que Dieu a cr nous et en nous. Le pch est dfini comme un manque damour (Texte, p. 12).Puisque lamour est la seule chose qui soit, aux yeux du Saint-Esprit le pch est une erreur corriger plutt quun mal punir. Notre sentiment dinsuffisance, de faiblesse et dincom-pltude vient de notre norme investissement dans le principede manque qui gouverne le monde entier des illusions. De cepoint de vue, nous recherchons en autrui ce que nous ressentonscomme un manque en nous-mmes. Nous aimons autrui pourobtenir nous-mmes quelque chose. Cest cela, en fait, qui passepour de lamour dans le monde du rve. Il ny a pas de plusgrande erreur, car lamour est incapable de demander quoi quece soit. Seuls les esprits peuvent rellement se joindre, et lhomme nesaurait sparer ce que Dieu a joint (Texte, p. 382). Toutefois, cestuniquement au niveau de lEsprit du Christ que lunion vritableest possible, et na, de fait, jamais t perdue. Le petit moicherche se grandir par lapprobation extrieure, les possessionsextrieures et l amour extrieur. Le Soi que Dieu a cr na be-soin de rien. Il est jamais complet, en scurit, aim et aimant.Il cherche partager plutt qu obtenir; tendre plutt quprojeter. Il na pas de besoins et il veut se joindre aux autres dansla conscience mutuelle de leur abondance. Les relations particulires du m o n d e sont destructrices,gostes et purilement gocentriques. Pourtant, confies auSaint-Esprit, ces relations peuvent devenir ce quil y a de plussaint sur terre les miracles qui indiquent la voie du retour au 13. Ciel. Le monde utilise ses relations particulires comme unearme ultime dexclusion et une dmonstration de sparation. LeSaint-Esprit les transforme en de parfaites leons de pardon etdveil du rve. Chacune est une occasion de laisser les percep-tions tre guries et les erreurs tre corriges. Chacune constitueune autre chance de se pardonner soi-mme en pardonnant lautre. Et chacune devient encore une autre invitation au Saint-Esprit et au souvenir de Dieu. La perception est une fonction du corps et elle reprsente doncune limite la conscience. La perception voit par les yeux du corpset entend par les oreilles du corps. Elle voque les rponses limi-tes que donne le corps. Dans une large mesure, le corps sembleavoir sa propre motivation et tre indpendant, or il ne fait querpondre aux intentions de lesprit. Si lesprit veut lutiliser pourlattaque sous quelque forme que ce soit, il devient la proie de lamaladie, de lge et du dprissement. Si lesprit accepte pluttle but que le Saint-Esprit a pour lui, il devient un moyen utile decommunication avec les autres, invulnrable aussi longtemps quilen est besoin, et qui sera doucement mis de ct quand son uti-lit aura cess. De lui-mme il est neutre, comme le sont touteschoses dans le monde de la perception. Quil soit utilis pour lesbuts de lego ou du Saint-Esprit, cela dpend entirement de ceque veut lesprit. Loppos de voir par les yeux du corps, cest la vision du Christqui reflte la force plutt que la faiblesse, lunit plutt que lasparation et lamour plutt que la peur. Loppos dentendre parles oreilles du corps, cest la communication par la Voix pour Dieu,le Saint-Esprit, qui demeure en chacun de nous. Sa Voix sembledistante et difficile entendre parce que lego, qui parle pour lepetit soi spar, semble parler beaucoup plus fort. En fait cestlinverse. Le Saint-Esprit parle avec une indubitable clart et unattrait irrsistible. Nul ne pourrait tre sourd Ses messages dedlivrance et despoir qui ne choisit pas de sidentifier au corps,pas plus quil ne pourrait manquer daccepter joyeusement lavision du Christ en heureux change de la misrable image quila de lui-mme. La vision du Christ est le don du Saint-Esprit, lalternative deDieu lillusion de sparation et la croyance en la ralit dupch, de la culpabilit et de la mort. Cest la seule correction pourtoutes les erreurs de perception, la rconciliation de tous lesopposs apparents sur lesquels ce monde est fond. Sa douce 14. lumire montre toutes choses dun autre point de vue, qui refltele systme de pense surgi de la connaissance et rend le retour Dieu non seulement possible mais invitable. Ce qui tait consi-dr comme une injustice faite quelquun par quelquun dautredevient maintenant un appel laide et lunion. Le pch, lamaladie et lattaque sont vus comme des malperceptions quiappellent un remde par la douceur et lamour. Les dfenses sontdposes parce quil nen est pas besoin l o il ny a pas dat-taque. Les besoins de nos frres deviennent les ntres parce quilsfont le voyage avec nous en allant vers Dieu. Sans nous ils per-draient leur chemin. Sans eux nous ne pourrions jamais trouverle ntre. Le pardon est inconnu au Ciel, o un tel besoin serait incon-cevable. Dans ce monde, toutefois, le pardon est une correctionncessaire pour toutes les erreurs que nous avons faites. Offrir lepardon est la seule faon pour nous de lavoir, car cela reflte laloi du Ciel voulant que donner et recevoir sont la mme chose.Le Ciel est ltat naturel de tous les Fils de Dieu tels quil les acrs. Telle est leur ralit jamais. Elle na pas chang parcequelle a t oublie. Le pardon est le moyen par lequel nous nous souviendrons. Parle pardon, la faon de penser du monde est renverse. Le mondepardonn devient la porte du Ciel, parce que sa misricorde nouspermet enfin de nous pardonner. Ne tenant personne prisonnierde la culpabilit, nous devenons libres. Reconnaissant le Christ entous nos frres, nous reconnaissons Sa Prsence en nous-mmes.Oubliant toutes nos malperceptions, et sans rien du pass quipuisse nous retenir, nous pouvons nous souvenir de Dieu. Au-del de cela, lapprentissage ne peut aller. Quand nous sommesprts, Dieu Lui-mme fait le dernier pas de notre retour vers Lui. 15. UN COURS EN MIRACLESTEXTE 16. TABLE DES MATIERESIntroduction1Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles3II. Rvlation, temps et miracles 7 III. Expiation et miracles 9 IV. Lvasion hors des tnbres 11V. Entiret et pur-esprit 13 VI. Lillusion de besoins 14 VII Distorsions des impulsions miraculeuses 16Chapitre 2 LA SPARATION ET LEXPIATIONI. Les origines de la sparation 18 II. LExpiation comme dfense 20III. Lautel de Dieu 22IV. La gurison comme dlivrance de la peur24 V. La fonction du faiseur de miracles 26A. Principes particuliers des faiseurs de miracles 29 VI. Peur et conflit 30 VII. Cause et effet 33VIII. La signification du Jugement dernier 36Chapitre 3 LA PERCEPTION INNOCENTE I. Expiation sans sacrifice 38II Les miracles comme perception vraie 40 III. Perception versus connaissance 42 IV. Lerreur et lego 44V Au-del de la perception 47 VI. Le jugement et le problme de lautorit49 VII Cration versus image de soi52Chapitre 4 LES ILLUSIONS DE LEGO Introduction55I. Juste enseignement et juste apprentissage 56 II Lego et la fausse autonomie 60III. Lamour sans conflit64 IV. Cela na pas besoin dtre66 V. Lillusion ego-corps 69 VI. Les rcompenses de Dieu 71 VII Cration et communication 74 17. Chapitre 5 GURISON ET ENTIRET Introduction77I. Linvitation au Saint-Esprit78 II LaVoix pour Dieu 80III. Le Guide vers le salut83 IV. Enseigner et gurir 86 V.Lusage que fait lego de la culpabilit89 VI. Temps et ternit 92 VII La dcision de choisir Dieu 95Chapitre 6LES LEONS DE LAMOUR Introduction 97I. Le message de la crucifixion 97 IILalternative la projection 102III. Le renoncement lattaque106IV.La seule Rponse107 V. Les leons du Saint-Esprit 110A. Pour avoir, donne tout tous 111B. Pour avoir la paix, enseigne la paix pour lapprendre 113C. Ne sois vigilant que pour Dieu et Son Royaume 116Chapitre 7LES DONS DU ROYAUME I. Le dernier pas 120II La loi du Royaume 122 III. La ralit du Royaume124 IV La gurison comme re-connaissance de la vrit 126V. Gurison et inchangeabilit de lesprit 128 VI. De la vigilance la paix 132VII La totalit du Royaume 136VIII. Lincroyable croyance139 IX. Lextension du Royaume141X. La confusion entre douleur et joie143 XI Ltat de grce145Chapitre 8 LE VOYAGE DE RETOURI. La direction du curriculum148 IILa diffrence entre emprisonnement et libert 149III. La sainte rencontre 151IV.Le don de la libert154 V.La volont indivise de la Filialit157 VI. Le trsor de Dieu 159 VII.Le corps comme moyen de communication 161VIII.Le corps comme moyen ou comme fin 166IX.La gurison comme perception corrige 169 18. Chapitre 9LACCEPTATION DE LEXPIATION I. Lacceptation de la ralit172IILa rponse la prire 175 III. La correction de lerreur178 IV.Le plan du Saint-Esprit pour le pardon 180V.Le gurisseur non guri183 VI.Lacceptation de ton frre 186VII Les deux valuations 188VIII. Grandeur versus grandiosit190Chapitre 10 LES IDOLES DE LA MALADIEIntroduction 194 I. Chez toi en Dieu 195IILa dcision doublier196 III. Le dieu de la maladie197 IV.La fin de la maladie 200V. Le dni de Dieu 202Chapitre 11 DIEU OU LEGO Introduction207I. Les dons de la Paternit208 II Linvitation la gurison 211III. Des tnbres la lumire 213 IV. Lhritage du Fils de Dieu215 V La dynamique de lego 217 VI. Sveiller la rdemption222 VII. La condition de la ralit 225VIII. Le problme et la rponse226Chapitre 12 LE CURRICULUM DU SAINT-ESPRIT I. Le jugement du Saint-Esprit231IILa faon de se souvenir de Dieu234 III. Linvestissement dans la ralit 237 IV.Chercher et trouver239V.Le curriculum sain 241 VI.La vision du Christ244VII.Regarder au-dedans 246VIII. Lattraction de lamour pour lamour 250Chapitre 13 LE MONDE NON COUPABLE Introduction253 I. Non-culpabilit et invulnrabilit 254II Le Fils non coupable de Dieu257 III. La peur de la rdemption 259 19. TV. La fonction du temps 262V. Les deux motions265 VI. Trouver le prsent 268VII. Atteindre le monde rel272VIII.De la perception la connaissance 276 IX. Le nuage de culpabilit279X. Dlivrance de la culpabilit 281 XI. La paix du Ciel285Chapitre 14ENSEIGNER POUR LA VRITIntroduction289 I. Les conditions de lapprentissage 289II. Lapprenant heureux 291 III. Le choix de la non-culpabilit293 IV. Ta fonction dans lExpiation 298V. Le cercle de lExpiation 301 VI. La lumire de la communication 304VII. Partager la perception avec le Saint-Esprit307VIII. Le saint lieu de rencontre309 IX. Le reflet de la saintet 311X. Lgalit des miracles 313 XI Le test de la vrit316Chapitre 15LINSTANT SAINT I. Les deux usages du temps322II. La fin du doute 326 III. Petitesse versus immensit327 IV. Sexercer linstant saint331V. Linstant saint et les relations particulires 333 VI. Linstant saint et les lois de Dieu336VII Linutile sacrifice 339VIII. La seule relation relle342 IX. Linstant saint et lattraction de Dieu344X. Le temps de la renaissance 346 XI Nol comme la fin du sacrifice349Chapitre 16LE PARDON DES ILLUSIONSI. La vritable empathie353 II. La puissance de la saintet355III. La rcompense de lenseignement358IV.Lillusion et la ralit de lamour360 V.Le choix de la compltude364 VI. Le pont vers le monde rel 369 VII.La fin des illusions 372 20. Chapitre 17 LE PARDON ET LA RELATION SAINTE I. Porter le fantasme la vrit 376II. Le monde pardonn377 III. Les ombres du pass379 IV.Les deux tableaux383V.La relation gurie 387 VI.Fixer le but 391VII Lappel la foi 393VIII. Les conditions de la paix396Chapitre 18LA DISPARITION DU RVE I. La ralit substitue398IILa base du rve401 III. Lumire dans le rve 404 IV.Le petit dsir 407V.Le rve heureux409 VI.Au-del du corps 411VII.Je nai pas besoin de faire quoi que ce soit 415VIII. Le petit jardin417 IX.Les deux mondes420Chapitre 19ATTEINDRE LA PAIX I. Gurison et foi425II. Pch versus erreur429 III. Lirralit du pch 431 IV.Les obstacles la paix434 A. Le premier obstacle : Le souhait de sen dbarrasser435a) Lattraction de la culpabilit437 B. Le second obstacle : La croyance que le corps a de la valeur pour ce quil offre . . . 440a) Lattraction de la douleur442 C. Le troisime obstacle : Lattraction de la mort 445a) Le corps incorruptible446 D. Le quatrime obstacle : La peur de Dieu 448a) La leve du voile 450Chapitre 20LA VISION DE LA SAINTET I. Semaine sainte 455IILe don des lys 456 III. Le pch comme ajustement459 IV.Entrer dans larche462 21. V. Les hrauts de lternit465 VI. Le temple du Saint-Esprit467VIILa cohrence entre moyens et fin 470VIII.La vision de limpeccabilit 473Chapitre 21RAISON ET PERCEPTION Introduction 477 I.Le chant oubli477II.La responsabilit de la vue480 III.Foi, croyance et vision483 IV. La peur de regarder au-dedans486V. La fonction de la raison 489 VI. Raison versus folie491VII. La dernire question laisse sans rponse494VIII.Le changement intrieur498Chapitre 22 LE SALUT ET LA RELATION SAINTE Introduction 500 I.Le message de la relation sainte 501II.Limpeccabilit de ton frre 504 III.La raison et les formes derreur 508 IV. La bifurcation de la route 510V. Faiblesse et dfensive 512 VI. La lumire de la relation sainte 514Chapitre 23LA GUERRE CONTRE TOI-MME Introduction 519I. Les croyances irrconciliables 520 II. Les lois du chaos524III. Le salut sans compromis529IV.Au-dessus du champ de bataille 531Chapitre 24LE BUT DE LA PARTICULARIT Introduction 535I. La particularit comme substitut lamour 535 II. La tratrise de la particularit 538III. Le pardon de la particularit542 IV. Particularit versus impeccabilit 544 V. Le Christ en toi545 VI. tre sauv de la peur548 VII Le lieu de rencontre 551 22. Chapitre 25LA JUSTICE DE DIEU Introduction 555 I.Le lien la vrit555II Le sauveur qui dlivre des tnbres557 III.Perception et choix560 IV. La lumire que tu apportes 563V. Ltat dimpeccabilit 565 VI. La fonction particulire 567VIILa pierre du salut 569VIII.La justice retourne lamour 572 IX. La justice du Ciel 577Chapitre 26LA TRANSITION I.Le sacrifice de lunit581II De nombreuses formes; une seule correction 583 III.La zone frontire586 IV. O le pch nest plus 587V. La petite entrave589 VI. LAmi dsign593VII. Les lois de la gurison593VIII.Limmdiatet du salut 599 IX. Car Ils sont venus 601X. La fin de linjustice603Chapitre 27LA GURISON DU RVE I.Limage de la crucifixion606II La peur de la gurison 609 III.Au-del de tous les symboles 614 IV. La quite rponse616V. Lexemple de la gurison 618 VI. Les tmoins du pch 622VIILe rveur du rve624VIII.Le hros du rve 628Chapitre 28LE DFAIRE DE LA PEURI. La mmoire prsente632 II. Renverser effet et cause 636III. Laccord pour se joindre 639IV.La plus grande jonction642 V.LAlternative aux rves de peur644 VI. Les vux secrets 646 VII.Larche de scurit648 23. Chapitre 29 LE RVEIL I. Combler le foss651IILarrive de lInvit 653 III. Les tmoins de Dieu 656 IV.Rles de rve 657V.Linchangeable demeure659 VI.Le pardon et la fin des temps 661VII Ne cherche pas lextrieur de toi 663VIII. Lantchrist665 IX.Le rve de pardon 668Chapitre 30LE NOUVEAU COMMENCEMENTIntroduction671 I. Les rgles pour la dcision 671IILibert de la volont 675 III. Au-del de toutes les idoles677 IV.La vrit derrire les illusions680V.Le seul but 682 VI.La justification du pardon685VII La nouvelle interprtation688VIII. Linchangeable ralit690Chapitre 31LA VISION FINALE I. La simplicit du salut693IIAller avec le Christ696 III. Ceux qui saccusent eux-mmes 699 IV.La relle alternative 701V.Concept de soi versus Soi 704 VI.Reconnatre le pur-esprit 709VII La vision du sauveur711VIII. Choisis nouveau 715 24. INTRODUCTIONCeci est un cours en miracles. Cest un cours obligatoire. Seulle moment o tu le suis relve de ta volont. Une volont libre nesignifie pas que tu peux tablir le curriculum. Cela signifieseulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre un mo-ment donn. Le cours ne vise pas enseigner la signification delamour, car cela est au-del de ce qui peut senseigner. Toutefois,il vise enlever les blocages qui empchent de prendre consciencede la prsence de lamour, qui est ton hritage naturel. Lopposde lamour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoirdoppos.Ce cours peut donc se rsumer trs simplement de cette faon : Rien de rel ne peut tre menac. Rien dirrel nexiste.En cela rside la paix de Dieu. 25. Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles 1. Il ny a pas dordre de difficult dans les miracles. Aucun nestplus dur ni plus gros quun autre. Ils sont tous les mmes. Toutes les expressions damour sont maximales. 2. Les miracles comme tels nont pas dimportance. La seulechose qui importe, cest leur Source, qui est bien au-del de toutevaluation. 3. Les miracles, en tant quexpressions damour, se produisentnaturellement. Le vrai miracle est lamour qui les inspire. En cesens tout ce qui vient de lamour est un miracle. 4. Tous les miracles signifient la vie, et Dieu est le Donneur de vie. Sa Voix te dirigera trs concrtement. Elle te dira tout ce que tuas besoin de savoir. 5. Les miracles sont des habitudes et devraient tre involontaires. Ils ne devraient pas tre sous un contrle conscient. Des miracleschoisis consciemment peuvent tre mal dirigs. 6. Les miracles sont naturels. Cest lorsquils ne se produisentpas que quelque chose ne va pas. 7. Chacun a droit aux miracles, mais une purification est dabordncessaire. 8. Les miracles sont gurisseurs parce quils supplent unmanque; ils sont accomplis par ceux qui temporairement ont pluspour ceux qui temporairement ont moins. 9. Les miracles sont u n e sorte dchange. C o m m e toutes lesexpressions damour, qui sont toujours miraculeuses dans le vraisens, lchange renverse les lois physiques. Ils apportent plusdamour la fois au donneur et au receveur.10. Utiliser les miracles comme des spectacles pour induire lacroyance, cest mal comprendre leur but.11. La prire est le vhicule des miracles. Cest un moyen de com-munication du cr avec le Crateur. Cest par la prire quelamour est reu, et cest par les miracles que lamour est exprim.12. Les miracles sont des penses. Les penses peuvent repr-senter le niveau infrieur ou corporel de lexprience, ou le niveau 26. suprieur ou spirituel de lexprience. Lun fait le physique etlautre cre le spirituel.13. Les miracles sont la fois des commencements et des fins; ainsiils altrent lordre temporel. Ce sont toujours des affirmations derenaissance, qui semblent revenir en arrire mais en ralit vont enavant. Ils dfont le pass dans le prsent et ainsi librent le futur.14. Les miracles rendent tmoignage de la vrit. Ils sont convain-cants parce quils viennent de la conviction. Sans conviction ilsdgnrent en magie, laquelle est sans esprit et donc destruc-trice; ou plutt, cest lutilisation non cratrice de lesprit.15. Chaque jour devrait tre consacr aux miracles. Le but dutemps est de te permettre dapprendre comment utiliser le tempsde faon constructive. Cest donc un mcanisme denseignementainsi quun moyen de parvenir une fin. Le temps cessera lors-quil ne sera plus daucune utilit pour faciliter lapprentissage.16. Les miracles sont des mcanismes denseignement servant dmontrer quil y a autant de bonheur donner qu recevoir. Ilsa u g m e n t e n t la force du d o n n e u r et fournissent des forces aureceveur simultanment.17. Les miracles transcendent le corps. Ce sont des passages sou-dains dans linvisibilit, loin du niveau corporel. Cest pourquoiils gurissent.18. Un miracle est un service. Cest le service maximal que tupuisses rendre autrui. Cest une faon daimer ton prochaincomme toi-mme. Tu reconnais simultanment ta propre valeuret celle de ton prochain.19. Les miracles rendent les esprits un en Dieu. Ils dpendent dela coopration parce que la Filialit est la somme de tout ce queDieu a cr. Par consquent, les miracles refltent les lois delternit et non celles du temps.20. Les miracles rveillent nouveau la conscience que le pur-esprit,et non le corps, est lautel de la vrit. Cest cette re-connaissancequi mne au pouvoir gurisseur du miracle.21. Les miracles sont des signes naturels de p a r d o n . Par lesmiracles, tu acceptes le pardon de Dieu en ltendant autrui.22. Les miracles ne sont associs la peur q u cause de lacroyance que les tnbres peuvent cacher. Tu crois que ce que tesyeux physiques ne peuvent pas voir nexiste pas. Cela mne audni de la vue spirituelle. 27. 23. Les miracles rarrangent la perception et placent tous lesniveaux en vraie perspective. Cela gurit parce que la maladievient de confondre les niveaux.24. Les miracles te permettent de gurir les malades et de res-susciter les morts parce que tu as toi-mme fait la maladie et lamort et tu peux donc les abolir toutes les deux. Tu es un miracle,capable de crer limage de ton Crateur. Tout le reste est tonpropre cauchemar et nexiste pas. Seules les crations de lumiresont relles.25. Les miracles font partie dun enchanement de pardon qui, unefois complt, est lExpiation. LExpiation opre tout le temps etdans toutes les dimensions du temps.26. Les miracles reprsentent la dlivrance de la peur. Expier signifie dfaire . Le dfaire de la peur est une part essentiellede la valeur dExpiation des miracles.27. Un miracle est une bndiction universelle de Dieu par moi tous mes frres. Cest le privilge des pardonns de pardonner.28. Les miracles sont un moyen de gagner la dlivrance de la peur. La rvlation induit un tat dans lequel la peur a dj t abo-lie. Ainsi les miracles sont un moyen et la rvlation est une fin.29. Les miracles louent Dieu par toi. Ils Le louent en honorant Sescrations et en affirmant leur perfection. Ils gurissent parcequils nient lidentification au corps et affirment lidentificationau pur-esprit.30. En reconnaissant le pur-esprit, les miracles ajustent les niveauxde perception et les montrent dans leur juste alignement. Celaplace le pur-esprit au centre, o il peut communiquer directement.31. Les miracles devraient inspirer de la gratitude et non de la rv-rence. Tu devrais remercier Dieu de ce que tu es rellement. Lesenfants de Dieu sont saints et le miracle honore leur saintet, quipeut tre cache mais jamais perdue.32. Jinspire tous les miracles, qui en fait sont des intercessions. Ilsintercdent pour ta saintet et rendent saintes tes perceptions. En te plaant au-del des lois physiques, ils tlvent dans lasphre de lordre cleste. Dans cet ordre tu es parfait.33. Les miracles thonorent parce que tu es digne damour. Ilsdissipent les illusions ton sujet et peroivent la lumire en toi. Ainsi ils expient tes erreurs en te librant de tes cauchemars. En dlivrant ton esprit de lemprisonnement de tes illusions,ils rtablissent ta sant desprit. 28. 34. Les miracles ramnent lesprit sa plnitude. En expiant lemanque, ils tablissent une protection parfaite. La force du pur-esprit ne laisse place aucune intrusion.35. Les miracles sont des expressions damour, mais il se peutquils naient pas toujours deffets observables.36. Les miracles sont des exemples de justesse de pense, qui ali-gnent tes perceptions sur la vrit telle que Dieu la cre.37. Le miracle est une correction introduite par moi dans la pen-se fausse. Il agit comme un catalyseur, morcelant la perceptionerrone et la rorganisant correctement. Cela te place sous leprincipe de lExpiation, o la perception est gurie. Jusqu ce quecela se produise, la connaissance de lOrdre divin est impossible.38. Le Saint-Esprit est le mcanisme des miracles. Il reconnat la fois les crations de Dieu et tes illusions. Il spare le vrai du fauxpar Son aptitude percevoir totalement plutt que slectivement.39. Le miracle dissout lerreur parce que le Saint-Esprit identifielerreur comme fausse ou irrelle. Cela revient dire quen per-cevant la lumire, les tnbres disparaissent automatiquement.40. Le miracle reconnat chacun comme ton frre et le mien. Cestune faon de percevoir la marque universelle de Dieu.41. Lentiret est le contenu perceptuel des miracles. Ainsi ils cor-rigent, ou expient, la perception errone du manque.42. Une contribution majeure des miracles est quils ont la force de telibrer de ton faux sentiment disolement, de privation et de manque.43. Les miracles viennent dun tat desprit miraculeux, ou un tatdans lequel lesprit est prt pour les miracles.44. Le miracle est lexpression dune conscience intrieure duChrist et lacceptation de Son Expiation.45. Un miracle nest jamais perdu. Il peut toucher de nombreusespersonnes que tu nas mme pas rencontres et produire deschangements insouponns dans des situations dont tu nesmme pas conscient.46. Le Saint-Esprit est le plus haut moyen de communication. Lesmiracles nimpliquent pas ce type de communication, parce quece sont des mcanismes temporaires de communication. Quandtu retournes ta forme originelle de communication avec Dieupar rvlation directe, il nest plus besoin de miracles.47. Le miracle est un mcanisme dapprentissage qui amoindrit lebesoin de temps. Il tablit un intervalle de temps hors du temps,non soumis aux lois habituelles du t e m p s . En ce sens il estintemporel. 29. 48. Le miracle est le seul mcanisme dont tu disposes immdia-tement pour contrler le temps. Seule la rvlation le transcende,nayant absolument rien voir avec le temps.49. Le miracle ne fait pas de distinction de degr parmi les mal-perceptions. Cest un mcanisme de correction de la perception,efficace tout fait part la fois du degr et de la direction delerreur. Cela est sa vritable non-discrimination.50. Le miracle compare ce que tu as fait avec la cration, acceptepour vrai ce qui est en accord avec elle et rejette comme faux cequi ne lest pas. II Rvlation, temps et miracles La rvlation induit une suspension complte mais temporairedu doute et de la peur. Elle reflte la forme originelle de commu-nication entre Dieu et Ses crations, qui implique le sentiment decration extrmement personnel parfois recherch dans les rela-tions physiques. Lintimit physique ne peut latteindre, t o u t e -fois, les miracles sont authentiquement interpersonnels, et ilen rsulte une vritable intimit avec autrui. La rvlation tunitdirectement Dieu. Les miracles tunissent directement tonfrre. Ni lun ni lautre nmane de la conscience mais cest l quelexprience des deux est faite. La conscience est ltat qui induitlaction, bien quelle ne linspire pas. Tu es libre de croire ce quetu choisis de croire, et ce que tu fais tmoigne de ce que tu crois. La rvlation est intensment personnelle et ne saurait tre tra-duite de faon signifiante. Cest pourquoi toute tentative pour ladcrire en mots est impossible. La rvlation ninduit que lex-prience. Les miracles, par contre, induisent laction. Ils sontplus utiles maintenant cause de leur nature interpersonnelle. Dans cette phase dapprentissage, il est important de faire desmiracles parce que la dlivrance de la peur ne peut pas ttre im-pose. La rvlation est littralement ineffable parce que cestlexprience dun amour ineffable. La rvrence devrait tre rserve pour la rvlation, quoi ellesapplique parfaitement et correctement. Elle ne convient pasaux miracles parce que ltat de rvrence est adoratif, ce qui sup-pose quun tre dun ordre infrieur se tient devant son Crateur. Tu es une cration parfaite et tu ne devrais faire lexprience dela rvrence quen la Prsence du Crateur de la perfection. Le 30. miracle est donc un signe damour entre gaux. Des gaux nedevraient pas ressentir de la rvrence les uns pour les autresparce que la rvrence suppose lingalit. Par consquent, cestune raction inapproprie envers moi. Un frre an a droit aurespect pour sa plus grande exprience et lobissance pour saplus grande sagesse. Il a aussi droit lamour parce que cest unfrre et au dvouement sil est dvou. Cest seulement mondvouement qui me donne droit au tien. Il ny a rien en moi quetu ne puisses atteindre. Je nai rien qui ne vienne de Dieu. Ladiffrence entre nous maintenant, cest que je nai rien dautre.Cela me laisse dans un tat qui nest en toi que potentiel. Nul ne vient au Pre que par moi ne signifie pas que jesois en aucune faon spar ou diffrent de toi, except dans letemps, et le temps nexiste pas rellement. Cet nonc est plussignificatif si on lapplique un axe vertical plutt quhorizontal. Tu te tiens au-dessous de moi et je me tiens au-dessous de Dieu. Dans le processus dascension , je suis plus haut parce que sansmoi la distance entre Dieu et lhomme serait trop grande pourque tu puisses lembrasser. Je comble la distance comme tonfrre an dune part, et de lautre comme un Fils de Dieu. Mondvouement pour mes frres ma mis en charge de la Filialit,que je rends complte parce que je la partage. Cela peut paratrecontredire lnonc : Moi et le Pre Nous sommes un, mais ily a deux parties cet nonc en re-connaissance du fait que lePre est plus grand. Les rvlations sont indirectement inspires par moi parce queje suis proche du Saint-Esprit tout en tant attentif au moment omes frres sont prts pour la rvlation. Je peux ainsi leur ap-porter den haut plus quils ne peuvent attirer vers eux-mmesden haut. Le Saint-Esprit est le Mdiateur de la communicationsuprieure infrieure, gardant ouvert pour la rvlation lecanal direct de Dieu toi. La rvlation nest pas rciproque. Elleva de Dieu toi, mais point de toi Dieu. Le miracle minimise le besoin de temps. Sur le plan longi-tudinal ou horizontal, la re-connaissance de lgalit de tous lesmembres de la Filialit semble comporter un temps presque in-terminable. Toutefois, le miracle entrane un passage soudain dela perception horizontale la verticale. Cela introduit un inter-valle do le donneur et le receveur mergent tous deux plus loindans le temps quil nen aurait t autrement. Le miracle a ainsila proprit unique dabolir le temps dans la mesure o il rend 31. non ncessaire lintervalle de temps quil couvre. Il ny a aucunerelation entre le temps que prend un miracle et le temps quilcouvre. Le miracle se substitue un apprentissage qui aurait puprendre des milliers dannes. Il le fait par la re-connaissancesous-jacente de la parfaite galit du donneur et du receveur, surlaquelle le miracle repose. Le miracle raccourcit le temps en lecomprimant, liminant ainsi certains intervalles lintrieur. Ille fait, toutefois, lintrieur du plus vaste droulement temporel. III. Expiation et miracles Je suis en charge du processus dExpiation, que jai entreprisde commencer. Lorsque tu offres un miracle lun de mes frres,cest toi-mme et moi que tu le fais. La raison pour laquelle tuviens avant moi, cest que je nai pas besoin de miracles pour mapropre Expiation, mais je me tiens la fin au cas o tu choue-rais temporairement. Mon rle dans lExpiation est dannulertoutes les erreurs que tu ne pourrais corriger autrement. Quandtu auras t ramen la re-connaissance de ton tat originel, tuferas toi-mme naturellement partie de lExpiation. Comme tupartages mon indsir daccepter lerreur en toi-mme et en autrui,tu dois te joindre la grande croisade pour la corriger : coute mavoix, apprends dfaire lerreur et agis de manire la corriger. Le pouvoir de faire des miracles tappartient. Je te fournirai lesoccasions de les faire, mais tu dois tre prt et dsireux. Les fairete convaincra de ton aptitude, parce que la conviction vient parlaccomplissement. Laptitude est le potentiel, laccomplisse-ment est son expression, et lExpiation, qui est la profession na-turelle des enfants de Dieu, est le but. Le ciel et la terre passeront signifie quils ne continuerontpas dexister comme tats spars. Ma parole, qui est la rsur-rection et la vie, ne passera point parce que la vie est ternelle. Tues luvre de Dieu, et Son uvre est entirement digne damouret entirement aimante. Cest ce quun homme doit penser delui-mme en son cur, parce que cest ce quil est. Les pardonns sont linstrument de lExpiation. tant remplisdu pur-esprit, ils pardonnent en retour. Ceux qui sont dlivrsdoivent se joindre pour dlivrer leurs frres, car tel est le plan delExpiation. Les miracles sont la manire dont les esprits qui 32. servent le Saint-Esprit sunissent moi pour le salut ou la dli-vrance de toutes les crations de Dieu. Je suis le seul qui peut faire des miracles sans discrimination,parce que je suis lExpiation. Tu as un rle dans lExpiation queje te dicterai. Demande-moi quels miracles tu devrais accomplir. Cela tpargne un effort inutile parce que tu agiras sous com-munication directe. La nature impersonnelle du miracle est uningrdient essentiel, parce quelle me permet den diriger lappli-cation; et les miracles, guids par moi, conduisent lexpriencehautement personnelle de la rvlation. Un guide ne contrlepas mais il dirige, te laissant libre de le suivre. Ne nous induispas en tentation signifie : Reconnais tes erreurs et choisis deles abandonner en te laissant guider par moi. Lerreur ne peut pas rellement menacer la vrit, qui sait tou-jours y rsister. De fait, seule lerreur est vulnrable. Tu es libredtablir ton royaume o bon te semble, mais le choix juste estinvitable si tu te souviens de ceci :Le pur-esprit est jamais en tat de grce.Ta ralit nest que pur-esprit.Donc tu es jamais en tat de grce. LExpiation dfait toutes les erreurs cet gard et cest ainsiquelle arrache la source de la peur. Chaque fois que tu le ressenscomme une menace quand Dieu te rassure, cest toujours parceque tu dfends une loyaut mal place ou mal dirige. Quand tuprojettes cela sur les autres, tu les emprisonnes, mais seulementdans la mesure o tu renforces des erreurs quils ont dj faites.Cela les rend vulnrables aux distorsions des autres, puisqueleur propre perception deux-mmes est distordue. Le faiseurde miracles ne peut que les bnir, ce qui dfait leurs distorsionset les libre de prison. Tu ragis ce que tu perois, et comme tu perois, ainsi tu teconduiras. La Rgle dOr te demande de faire pour les autres ceque tu voudrais quils fassent pour toi. Cela signifie que la per-ception des deux doit tre exacte. La Rgle dOr est la rgle suivre pour une conduite approprie. Tu ne peux pas te con-duire de manire approprie si tu ne perois pas correctement. Puisque toi et ton prochain tes membres gaux dune mmefamille, comme tu perois les deux, ainsi tu feras pour les deux. 33. Cest partir de la perception de ta propre saintet que tu devraisregarder la saintet des autres. Les miracles manent dun esprit qui est prt pour eux. tantuni, cet esprit va vers tous et chacun sans mme que le faiseur demiracles en ait lui-mme conscience. La nature impersonnelledes miracles est due au fait que lExpiation elle-mme est une,unissant toutes les crations leur Crateur. tant lexpressionde ce que tu es vritablement, le miracle place lesprit en tat degrce. Alors lesprit accueille naturellement lHte du dedans etltranger du dehors. Quand tu fais entrer ltranger, il devientton frre. Que le miracle puisse avoir sur tes frres des effets que tu nereconnais peut-tre pas ne te concerne pas. Le miracle te bniratoujours, toi. Les miracles quon ne te demande pas daccomplirnont pas perdu leur valeur. Ce sont toujours des expressionsde ton propre tat de grce, mais cest moi qui devrais contrlerlaspect actif du miracle parce que jai pleine conscience du planentier. La nature impersonnelle de lesprit de miracle assure tagrce, mais je suis seul en position de connatre o ils peuventtre offerts. Les miracles sont slectifs seulement en ce sens quils sont diri-gs vers ceux qui peuvent les utiliser pour eux-mmes. Puisquecela rend invitable quils les tendent autrui, une solide chanedExpiation est soude. Toutefois, ce caractre slectif ne tient pascompte de limmensit du miracle lui-mme, parce que le conceptde taille existe sur un plan qui est lui-mme irrel. Puisque lemiracle vise rtablir la conscience de la ralit, il ne serait pasutile sil tait soumis aux mmes lois qui gouvernent lerreur quilvise corriger. IV. Lvasion hors des tnbresLvasion hors des tnbres comporte deux phases : Premire-ment, reconnatre que les tnbres ne peuvent cacher. Cette tapeentrane gnralement de la peur. Deuximement, reconnatrequil ny a rien que tu veuilles cacher mme si tu le pouvais. Cettetape apporte lvasion hors de la peur. Quand tu seras devenudsireux de ne rien cacher, non seulement dsireras-tu entrer encommunion mais tu comprendras aussi la paix et la joie. 34. La saintet ne peut jamais tre rellement cache dans lestnbres, mais tu peux te tromper toi-mme ce sujet. Cette trom-perie te remplit de peur parce que tu te rends compte dans toncur que cest une tromperie, et tu dploies dnormes effortspour en tablir la ralit. Le miracle place la ralit o elle doittre. La ralit nappartient quau pur-esprit, et le miracle nereconnat que la vrit. Ainsi il dissipe les illusions ton sujetet te met en communion avec toi-mme et Dieu. Le miracle sejoint lExpiation en mettant lesprit au service du Saint-Esprit. Cela tablit la juste fonction de lesprit tout en corrigeant seserreurs, qui ne sont que des manques damour. Ton esprit peuttre possd par des illusions, mais le pur-esprit est libre ternelle-ment. Si un esprit peroit sans amour, il peroit une coquille videet na pas conscience du pur-esprit au-dedans. Mais lExpiationramne le pur-esprit sa juste place. Lesprit qui sert le pur-esprit est invulnrable. Les tnbres sont un manque de lumire comme le pch estun manque damour. Elles nont pas de proprits uniques. Cest un exemple de la croyance dans le manque , do seulelerreur peut procder. La vrit est toujours abondante. Ceuxqui peroivent et reconnaissent quils ont tout nont aucunesorte de besoin. Le but de lExpiation est de tout te rendre; ouplutt, de le rendre ta conscience. Comme chacun, tout ta tdonn quand tu as t cr. Le vide engendr par la peur doit tre remplac par le pardon. Cest ce que la Bible veut dire par : De mort, il ny en a pas, etcest pourquoi jai pu dmontrer que la mort nexiste pas. Je suisvenu accomplir la loi en la rinterprtant. La loi elle-mme, si elleest bien comprise, noffre que protection. Ce sont ceux qui nontpas encore chang desprit qui y ont introduit le concept du feude lenfer. Je tassure que je tmoignerai pour quiconque mele permettra et dans la mesure o il le permettra. Ton tmoignagedmontre ta croyance et ainsi la renforce. Ceux qui tmoignentpour moi expriment, par leurs miracles, quils ont abandonn leurcroyance en la privation en faveur de labondance dont ils ont ap-pris quelle leur appartenait. 35. V. Entiret et pur-espritLe miracle ressemble beaucoup au corps en ceci quils sonttous deux des aides lapprentissage servant faciliter un tatdans lequel ils ne sont plus ncessaires. Lorsquest atteint ltatoriginel de communication directe du pur-esprit, ni le corps ni lemiracle ne servent plus aucun but. Tant que tu crois que tu esdans un corps, toutefois, tu peux choisir entre des canaux dex-pression qui sont soit sans amour, soit miraculeux. Tu peux faireune coquille vide, mais tu ne peux pas ne rien exprimer du tout. Tu peux attendre, retarder, te paralyser ou rduire ta crativit presque rien. Mais tu ne peux pas labolir. Tu peux dtruire tonmoyen de communication mais point ton potentiel. Tu ne tes pascr toi-mme.Pour qui a lesprit de miracle, la dcision fondamentale est dene pas attendre plus quil nest ncessaire que le temps vienne. Le temps peut gaspiller autant qutre gaspill. Par consquent,le faiseur de miracles accepte avec joie le facteur de contrle dutemps. Il reconnat que toute compression du temps rapprochechacun de lultime dlivrance du temps, dans laquelle le Fils etle Pre ne font quun. galit ne veut pas dire galit maintenant. Quand chacun aura reconnu quil a tout, les contributions indi-viduelles la Filialit ne seront plus ncessaires.Quand lExpiation aura t complte, tous les talents serontpartags par tous les Fils de Dieu. Dieu nest pas partial. TousSes enfants ont Son Amour total, et tous Ses dons sont librementet pareillement donns tous. Si vous ne devenez comme lespetits enfants signifie qu moins de reconnatre pleinement tacomplte dpendance de Dieu, tu ne peux pas connatre la puis-sance relle du Fils dans sa relation vritable avec le Pre. La par-ticularit des Fils de Dieu ne dcoule pas de lexclusion mais delinclusion. Tous mes frres sont particuliers. Sils se croient pri-vs de quelque chose, leur perception se distord. Quand cela seproduit, cest la famille entire de Dieu, ou la Filialit, dont les re-lations se dtriorent. la fin chaque membre de la famille de Dieu doit retourner. Le miracle lappelle retourner parce quil le bnit et lhonore mmesil est absent dans le pur-esprit. On ne se moque pas de Dieunest pas une mise en garde mais un encouragement. On se mo-querait de Dieu si lune de Ses crations manquait de saintet. Lacration est entire et la marque de lentiret est la saintet. Les 36. miracles sont des affirmations de la Filialit, qui est un tat decompltude et dabondance. Ce qui est vrai est ternel et ne peut changer ni tre chang. Lepur-esprit est donc inaltrable parce quil est dj parfait, maislesprit peut dcider ce quil choisit de servir. La seule limiteimpose son choix est quil ne peut servir deux matres. Silchoisit de le faire, lesprit peut devenir le moyen par lequel le pur-esprit cre dans le sens de sa propre cration. Sil ne choisit paslibrement de le faire, il conserve son potentiel crateur mais sesoumet un contrle tyrannique plutt qu celui de lAutorit. Le rsultat est quil emprisonne, parce que tels sont les diktatsdes tyrans. Changer desprit signifie le mettre la disposition dela vritable Autorit. Le miracle est signe que lesprit a choisi dtre conduit par moiau service du Christ. Labondance du Christ est le rsultat natu-rel davoir choisi de Le suivre. Toutes les racines superficiellesdoivent tre arraches parce quelles ne sont pas assez pro-fondes pour te soutenir. Lillusion voulant quon puisse enfouirplus profondment des racines superficielles, et faire ainsiquelles tiennent, est lune des distorsions sur lesquelles reposelinverse de la Rgle dOr. mesure que ces fausses fondationssont abandonnes, lquilibre est ressenti temporairementcomme tant instable. Toutefois, il ny a rien de moins stablequune orientation sens dessus dessous. Et rien de ce qui la main-tient sens dessus dessous ne peut contribuer accrotre la stabilit. VI. Lillusion de besoins Toi qui veux la paix, tu ne peux la trouver que par le pardoncomplet. Nul napprend quoi que ce soit moins de vouloir lap-prendre et de croire dune certaine faon quil en a besoin. Alorsque le manque nexiste pas dans la cration de Dieu, il est trs ap-parent dans ce que tu as fait. De fait, cest la diffrence essentielleentre les deux. Le manque implique que tu te trouverais mieuxdans un tat en quelque sorte diffrent de celui dans lequel tu es. Jusqu la sparation , qui est la signification de la chute ,rien ne manquait. Il ny avait pas du tout de besoins. Les besoinsne surgissent que lorsque tu te prives toi-mme. Tu agis confor-mment lordre particulier de besoins que tu tablis. Cela, enretour, dpend de ta perception de ce que tu es. 37. Le sentiment dtre spar de Dieu est le seul manque que tuaies rellement besoin de corriger. Ce sentiment de sparationnaurait jamais surgi si tu navais pas distordu ta perception de lavrit, percevant ainsi un manque en toi. Si lide dun ordre debesoins a surgi, cest parce que, ayant fait cette erreur fondamen-tale, tu ttais dj fragment en niveaux avec des besoins dif-frents. En tintgrant toi-mme, tu deviens un; en consquence,tes besoins deviennent un. Des besoins unifis conduisent uneaction unifie, parce que cela produit un manque de conflit. Lide dordres de besoins, qui suit de lerreur originelle quonpuisse tre spar de Dieu, d e m a n d e correction son propreniveau avant que lerreur de mme percevoir des niveaux nepuisse tre corrige. Tu ne peux pas te conduire de faon efficacetant que tu fonctionnes diffrents niveaux. Toutefois, tant quetu le fais, la correction doit tre introduite verticalement, de basen haut. Cela parce que tu penses vivre dans lespace, o desconcepts comme le haut et le bas ont une signification. Enfin de compte, lespace est aussi in-signifiant que le temps. Tousdeux ne sont que des croyances. Le b u t rel de ce m o n d e est de lutiliser pour corriger tonincroyance. Tu ne peux jamais contrler toi-mme les effets dela peur, parce que cest toi qui as fait la peur et tu crois en ce quetu as fait. Dans lattitude, donc, sinon dans le contenu, tu res-sembles ton Crateur, Qui a une foi parfaite en Ses crationsparce quIl les a cres. La croyance produit lacceptation de lexis-tence. Cest pourquoi tu peux croire ce que personne dautre nepense vrai. Cest vrai pour toi parce que cest toi qui las fait. Tous les aspects de la peur sont faux parce quils nexistentpas au niveau crateur et par consquent nexistent pas du tout. Dans la mesure o tu es dsireux de soumettre tes croyances ce test, dans cette mesure tes perceptions sont corriges. En fai-sant le tri du faux et du vrai, le miracle procde de cette faon : Lamour parfait bannit la crainte. Si la peur existe,Alors il ny a pas damour parfait.Mais : Seul existe lamour parfait. Sil y a peur,Elle produit un tat qui nexiste pas. 38. Crois cela et tu seras libre. Dieu seul peut tablir cette solution,et cette foi est Son don.VII. Distorsions des impulsions miraculeuses Tes perceptions distordues produisent une dense couverturesur les impulsions miraculeuses, ce qui fait quil est difficilepour elles datteindre ta propre conscience. La confusion des im-pulsions miraculeuses avec les impulsions physiques est une dis-torsion perceptuelle majeure. Les impulsions physiques sont desimpulsions miraculeuses mal diriges. Tout plaisir rel vient defaire la Volont de Dieu. Cest parce que ne pas la faire est un dnide Soi. Du dni de Soi rsultent les illusions, tandis que la cor-rection de lerreur en dlivre. Ne va pas te tromper jusqu croireque tu peux, avec quoi que ce soit dextrieur, avoir une relationpaisible avec Dieu ou avec tes frres. enfant de Dieu, tu fus cr pour crer le bien, le beau et le saint. Noublie pas cela. Il faudra encore, pendant un court moment,que lAmour de Dieu sexprime par un corps un autre, parce quela vision est encore si faible. Tu peux le mieux utiliser ton corpsafin quil taide largir ta perception, de sorte que tu puissesatteindre la vision relle, dont est incapable lil physique. Apprendre faire cela, cest la seule vritable utilit du corps. Le fantasme est une forme distordue de la vision. Les fan-tasmes de toutes sortes sont des distorsions parce quils compor-tent toujours de distordre la perception en irralit. Les actionsqui dcoulent des distorsions sont littralement les ractionsde ceux qui ne savent ce quils font. Le fantasme est une tenta-tive pour contrler la ralit conformment de faux besoins. Distords la ralit de quelque faon que ce soit et tu perois demanire destructrice. Les fantasmes sont un moyen de faire defausses associations et de tenter den tirer du plaisir. Mais bienque tu puisses percevoir de fausses associations, tu ne pourrasjamais les rendre relles, sauf pour toi. Tu crois en ce que tu fais. Si tu offres des miracles, tu croiras tout aussi fort en eux. Alorsla force de ta conviction soutiendra la croyance de celui qui reoitle miracle. Les fantasmes ne sont plus du tout ncessaires quandla nature pleinement satisfaisante de la ralit devient appa-rente la fois au donneur et au receveur. La ralit se perdpar lusurpation, qui produit la tyrannie. Aussi longtemps quil 39. reste un seul esclave sur la face de la terre, ta dlivrance nestpas c o m p l t e . La restauration complte de la Filialit est le seulbut de ceux qui ont lesprit de miracle. Ceci est un cours dentranement de lesprit. Tout apprentis-sage comporte de lattention et de ltude un certain niveau. Certaines parties dans la suite de ce cours reposent trop lourde-ment sur ces premires sections pour ne pas en exiger une tudesrieuse. Tu en auras aussi besoin comme prparation. Sans cela,il se pourrait que tu deviennes beaucoup trop apeur de ce quidoit venir pour en faire un usage constructif. Toutefois, en tu-diant ces premires sections, tu commenceras voir quelques-unes des implications qui seront dveloppes par la suite. Un fondement solide est ncessaire cause de la confusionque jai dj signale et qui est souvent faite entre peur et rv-rence. Jai dit que la rvrence tait inapproprie par rapport auxFils de Dieu, parce que tu ne devrais pas prouver de la rvrenceen prsence de tes gaux. Toutefois, il a aussi t soulign quela rvrence tait approprie en Prsence de ton Crateur. Jaipris soin de clarifier mon rle dans lExpiation sans lexagrer nile minimiser. Jessaie aussi de faire de mme avec le tien. Jaiinsist sur le fait que la rvrence ntait pas une raction appro-prie envers moi cause de notre galit inhrente. Toutefois,quelques-unes des tapes dans la suite de ce cours comportent uneapproche plus directe de Dieu Lui-mme. Il ne serait pas sagedaborder ces tapes sans une prparation soigneuse, sinon larvrence se confondra avec la peur et lexprience sera plustraumatisante que batifique. La gurison est de Dieu la fin.Les moyens te seront expliqus avec s o i n . La rvlation peut loccasion te rvler la fin, mais pour latteindre les moyens sontncessaires. 40. Chapitre 2 LA SPARATION ET LEXPIATIONI. Les origines de la sparation Stendre est un aspect fondamental de Dieu quil a donn Son Fils. Dans la cration, Dieu Stendit Lui-mme Ses cra-tions et les imprgna de la mme Volont aimante de crer. Tunas pas seulement t pleinement cr mais tu as aussi t crparfait. Il ny a aucun vide en toi. cause de ta ressemblanceavec ton Crateur, tu es crateur. Aucun enfant de Dieu ne peutperdre cette aptitude parce quelle est inhrente ce quil est,mais il peut en user de manire inapproprie en projetant. Il ya projection, ou usage inappropri de lextension, lorsque tucrois quil existe en toi un vide ou un manque et que tu peux lecombler avec tes propres ides au lieu de la vrit. Ce processuscomprend les tapes suivantes :Premirement, tu crois que ce que Dieu a cr peut trechang par ton propre esprit. Deuximement, tu crois que ce qui est parfait peut tre renduimparfait ou en manque. Troisimement, tu crois que tu peux distordre les crations deDieu, y compris toi. Quatrimement, tu crois que tu peux te crer toi-mme etquil tappartient de diriger ta propre cration. Ces distorsions connexes reprsentent une image de ce quisest en fait pass durant la sparation, ou le dtour dans la peur. Rien de cela nexistait avant la sparation ni nexiste mainte-nant, de fait. Tout ce que Dieu a cr est comme Lui. Lextension,telle quentreprise par Dieu, est semblable au rayonnement int-rieur que les enfants du Pre hritent de Lui. Sa source relle estinterne. Cela est aussi vrai du Fils que du Pre. En ce sens lacration inclut la fois la cration du Fils par Dieu et les crationsdu Fils quand son esprit est guri. Cela requiert que Dieu doteSon Fils dune libre volont, parce que toute cration aimante estdonne librement en une seule ligne continue dont tous les aspectssont du mme ordre. Le jardin dden, ou la condition davant la sparation, tait untat desprit dans lequel il ny avait aucun besoin. Quand Adam 41. prta loreille aux mensonges du serpent, tout ce quil enten-dit tait faux. Tu nes pas oblig de continuer croire ce qui nestpas vrai moins que tu ne choisisses de le faire. Tout cela peutlittralement disparatre en un clin dil parce quil sagit sim-plement dune malperception. Ce qui se voit en rve semble trsrel. Or la Bible dit quun profond sommeil tomba sur Adam,mais nulle part il nest fait mention de son rveil. Le monde napas encore fait lexprience dune renaissance ou dun rveilglobal. Une telle renaissance est impossible tant que tu conti-nues projeter ou malcrer. Toutefois, il reste encore en toi lepotentiel dtendre, comme Dieu tendit Son Pur-Esprit toi.En ralit cest ton seul choix, car ta libre volont ta t donnepour ta joie dans la cration du parfait. En dfinitive, toute peur peut se rduire cette malperceptionfondamentale selon laquelle tu es capable dusurper la puissancede Dieu. Bien sr, tu ne peux pas et tu nas jamais t capable dele faire. Voil la base relle de ton vasion de la peur. Lvasionest amene par ton acceptation de lExpiation, qui te permet dete rendre compte que tes erreurs ne se sont jamais rellementproduites. Cest seulement aprs que le profond sommeil futtomb sur Adam quil put faire des cauchemars. Si une lumireest allume soudainement pendant que quelquun fait un rveapeurant, il se peut tout dabord quil interprte la lumirecomme faisant partie de son rve et quil en ait peur. Au rveil,toutefois, la lumire est correctement perue comme tant sadlivrance du rve, auquel plus aucune ralit nest alors accor-de. Cette dlivrance ne dpend pas des illusions. La connais-sance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montreaussi clairement que tu es libre. Quels que soient les mensonges auxquels tu peux croire, lemiracle ne sen soucie pas, qui peut tous les gurir avec la mmefacilit. Il ne fait pas de distinction entre les malperceptions. Son seul souci est de distinguer entre la vrit dune part etlerreur dautre part. Certains miracles peuvent sembler tre plusimmenses que dautres. Mais souviens-toi du premier principede ce cours : il ny a pas dordre de difficult dans les miracles. Enralit tu es parfaitement inaffect par toutes les expressions dumanque damour. Celles-ci peuvent tre de toi comme dautrui,de toi envers autrui ou dautrui envers toi. La paix est un attributen toi. Tu ne peux pas la trouver au-dehors. La maladie est uneforme de qute extrieure. La sant est la paix i n t r i e u r e . Elle 42. te permet de rester inbranl face au manque damour venant dudehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corrigerles conditions qui procdent du manque damour en autrui.II LExpiation comme dfense Tu peux faire tout ce que je demande. Je tai demand de fairedes miracles et jai expliqu que les miracles taient naturels, cor-rectifs, gurissants et universels. Il nest rien quils ne puissentfaire, mais ils ne peuvent tre accomplis dans un esprit de douteou de peur. Quand tu as peur de quoi que ce soit, tu reconnais cette chose le pouvoir de te blesser. Souviens-toi que l o estton cur, l aussi est ton trsor. Tu crois en ce que tu estimes. Quand tu as peur, tu estimes mal. Alors ton intelligence, invi-tablement, estimera mal, et en dotant toutes tes penses dunpouvoir gal, dtruira invitablement ta paix. Cest pourquoi laBible parle de la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence.Cette paix est totalement incapable dtre branle par quelqueerreur que ce s o i t . Elle nie tout ce qui nest pas de Dieu lacapacit de taffecter. Voil le bon usage du d n i . Il nest pasutilis pour cacher quoi que ce soit mais pour corriger lerreur. Ilporte toute erreur la lumire et, puisquerreur et tnbres sontla mme chose, il corrige lerreur automatiquement. Le vritable dni est un puissant mcanisme de protection. Tupeux et tu devrais nier toute croyance voulant que lerreur peutte blesser. Ce genre de dni nest pas une dissimulation mais unecorrection. Ton esprit juste en dpend. Le dni de lerreur estune solide dfense de la vrit, mais du dni de la vrit rsultela malcration, les projections de lego. Au service de lespritjuste, le dni de lerreur libre lesprit et rtablit la libert de lavolont. Quand la volont est vraiment libre, elle ne peut mal-crer parce quelle ne reconnat que la vrit. Tu peux dfendre la vrit aussi bien que lerreur. Les moyenssont plus faciles comprendre une fois que la valeur du but estfermement tablie. La question est de savoir quoi ils servent. Chacun dfend son trsor et fait cela automatiquement. Lesvraies questions sont : Quel est ton trsor, et quel point test-ilprcieux? Quand tu auras appris considrer ces questions et les rapporter toutes tes actions, tu auras peu de difficult clarifier les moyens. Les moyens sont disponibles ta demande. 43. Tu peux toutefois gagner du temps si tu ne prolonges pas ind-ment cette tape. Elle sera rduite incommensurablement si lepoint de mire est le bon.LExpiation est la seule dfense qui ne peut pas tre utilise demanire destructrice, parce que ce nest pas un mcanisme quetu as fait. Le principe de lExpiation tait en vigueur bien avantque lExpiation nait commenc. Le principe tait lamour etlExpiation tait un acte damour. Les actes ntaient pas nces-saires avant la sparation, parce que la croyance en lespace et letemps nexistait pas. Ce nest quaprs la sparation que lExpia-tion et les conditions ncessaires son accomplissement ont tplanifies. Il fallait alors une dfense si formidable quelle nepouvait pas tre mal utilise, bien quelle puisse tre refuse. Tou-tefois, le refus ne pouvait pas la changer en arme pour lattaque,caractristique inhrente aux autres dfenses. LExpiation de-vient ainsi la seule dfense qui ne soit pas un glaive deux tran-chants. Elle peut seulement gurir.LExpiation fut intgre dans la croyance espace-temps pourmettre une limite au besoin de cette mme croyance, et pourfinalement complter lapprentissage. LExpiation est lultimeleon. Lapprentissage lui-mme est temporaire, comme les sallesde classe o il a lieu. Laptitude apprendre na aucune valeurquand le changement nest plus ncessaire. Ceux qui sont ter-nellement crateurs nont rien apprendre. Tu peux apprendre amliorer tes perceptions, et tu peux sans cesse devenir unmeilleur apprenant. Cela te mettra en accord de plus en plustroit avec la Filialit; mais la Filialit est elle-mme une crationparfaite et la perfection nest pas une question de degr. Cestseulement tant quil y a croyance dans les diffrences quap-prendre est signifiant.Lvolution est un processus dans lequel tu sembles passerdun degr lautre. Tu corriges tes faux pas prcdents en allantde lavant. En fait, ce processus est incomprhensible en fonctiondu temps, puisque tu retournes lorsque tu avances. LExpiationest le mcanisme par lequel tu peux te librer du pass en avan-ant. Elle dfait tes erreurs passes, tvitant ainsi davoir cons-tamment revenir sur tes pas sans approcher de ton retour. Ence sens lExpiation fait gagner du temps mais, comme le miraclequelle sert, elle ne labolit pas. T a n t quil y a besoin dExpiation,il y a besoin de temps. Mais lExpiation en tant que plan complta un rapport unique avec le temps. Jusqu ce que lExpiation soit 44. complte, ses diffrentes phases se drouleront dans le temps,mais lExpiation tout entire se tient la fin du temps. Alors lepont du retour est construit. LExpiation est un engagement total. Tu penses peut-treencore que cela est associ une perte; cest une erreur que fonttous les Fils spars de Dieu dune faon ou dune autre. Il estdifficile de croire que la meilleure dfense soit celle qui ne peutattaquer. Cest ce que signifie : Les doux hriteront la terre. Ils en prendront littralement possession, cause de leur force. Une dfense double sens est faible intrinsquement, prcis-ment parce quelle a deux tranchants et quelle peut se retournercontre toi limproviste. Cette possibilit ne peut pas trecontrle, sauf par les miracles. Le miracle tourne la dfense delExpiation ta relle protection, et alors que tu te sens de plusen plus scuris, te connaissant toi-mme la fois comme frreet comme Fils, tu assumes ton talent naturel qui est de protgerles autres. III. Lautel de DieuLExpiation ne peut tre accepte en toi quen librant la lumireintrieure. Depuis la sparation, les dfenses ont t utilisespresque uniquement pour dfendre contre lExpiation, et ainsimaintenir la sparation. En gnral cela est vu comme un besoinde protger le corps. Les nombreux fantasmes corporels aux-quels se livrent les esprits viennent de la croyance distordueque le corps peut tre utilis comme moyen datteindre l ex-piation . Percevoir le corps comme un temple nest quune pre-mire tape dans la correction de cette distorsion, parce quellenen change quune partie. Elle reconnat que lExpiation au sensphysique est impossible. Toutefois, ltape suivante consiste se rendre compte quun temple nest pas du tout une structure.Sa vritable saintet rside dans lautel intrieur autour duquella structure est btie. Limportance accorde aux belles structuresest un signe de la peur de lExpiation, et lindsir datteindre lau-tel mme. Lil physique ne peut pas voir la relle beaut dut e m p l e . Par contre, la vue spirituelle ne peut pas du tout voir lastructure parce que cest une vision parfaite. Toutefois, elle peutvoir lautel dune manire parfaitement claire. 45. Pour tre parfaitement efficace, lExpiation a sa place au centrede lautel intrieur, o elle dfait la sparation et rtablit lentiretde lesprit. Avant la sparation, lesprit tait invulnrable lapeur, parce que la peur nexistait pas. La sparation et la peursont toutes deux des malcrations qui doivent tre dfaites pourla restauration du temple et pour louverture de lautel afin dyrecevoir lExpiation. Cela gurit la sparation en plaant en toila seule dfense efficace contre toute pense de sparation, te ren-dant parfaitement invulnrable. Lacceptation de lExpiation par chacun nest quune affaire detemps. Cela peut paratre contredire la libre volont parce quela dcision finale est invitable, mais il nen est rien. Tu peuxtemporiser et tu es capable dune norme procrastination, maistu ne peux pas quitter entirement ton Crateur, Qui a fix deslimites ton aptitude malcrer. Une volont emprisonneengendre une situation qui, lextrme, devient tout fait into-lrable. La tolrance la douleur peut tre grande, mais elle nestpas sans limite. Tt ou tard chacun finit par reconnatre, mmetrs vaguement, quil doit y avoir une meilleure voie. En saffir-mant, cette re-connaissance devient un tournant. la fin, celarveille nouveau la vision spirituelle, tout en diminuant lin-vestissement en la vue physique. Cet investissement alternantdans les deux niveaux de perception est ressenti habituellementcomme un conflit, qui peut devenir trs aigu. Mais lissue estaussi certaine que Dieu. La vision spirituelle ne peut pas voir lerreur, littralement, etne cherche voir que lExpiation. Toutes les solutions que re-cherche lil physique se dissolvent. La vision spirituelle regarde lintrieur et reconnat immdiatement que lautel a t profanet quil a besoin dtre rpar et protg. Parfaitement conscientede la dfense juste, elle passe outre toutes les autres et regardepass lerreur vers la vrit. cause de la force de sa vision, ellemet lesprit son service. Cela rtablit le pouvoir de lesprit etle rend de plus en plus incapable de tolrer le retard, car il se rendcompte que celui-ci ne fait quajouter une douleur inutile. Enconsquence, lesprit devient de plus en plus sensible ce quil au-rait considr autrefois comme lintrusion de trs lgers malaises. Les enfants de Dieu ont droit au parfait bien-tre qui provientdune confiance parfaite. Tant quils nont pas accompli cela, ilsse gaspillent eux-mmes et gaspillent leurs vritables pouvoirscrateurs en de vaines tentatives pour arriver un plus grand 46. bien-tre par des moyens inappropris. Mais les vrais moyensleur sont dj fournis, qui ne comportent absolument aucuneffort de leur part. LExpiation est le seul don digne dtre offert lautel de Dieu, cause de la valeur de lautel mme. Il fut crparfait et il est entirement digne de recevoir la perfection. Dieuet Ses crations sont compltement interdpendants. Il dpenddelles parce quil les a cres parfaites. Il leur a donn Sa paixpour quelles ne puissent pas tre branles et ne puissent pastre trompes. Chaque fois que tu as peur, tu es tromp, et tonesprit ne peut pas servir le Saint-Esprit. Cela taffame en te niantton pain quotidien. Dieu est seul sans Ses Fils et ils sont seulssans L u i . Ils doivent apprendre regarder le monde comme unmoyen de gurir la s p a r a t i o n . LExpiation est la garantie quilsfiniront par y parvenir. IV. La gurison comme dlivrance de la peur Mettons maintenant laccent sur la gurison. Le miracle estle moyen, lExpiation est le principe et la gurison est le rsul-tat. Parler du miracle de la gurison, cest combiner de faoninapproprie deux ordres de ralit. La gurison nest pas unmiracle. LExpiation, ou lultime miracle, est un remde, et toutegurison est un rsultat. Le genre derreur auquel sappliquelExpiation nimporte pas. Essentiellement, toute gurison estdlivrance de la peur. Pour entreprendre cela tu ne peux pastoi-mme avoir peur. Tu ne comprends pas la gurison causede ta propre peur. Une tape majeure dans le plan de lExpiation est de dfairelerreur tous les niveaux. La maladie ou la non-justessedesprit est le rsultat dune confusion de niveaux, parcequelle entrane toujours la croyance que ce qui ne va pas unniveau peut en affecter un autre dfavorablement. Nous avonsparl des miracles comme du moyen de corriger la confusion deniveaux, car toutes les erreurs doivent tre corriges au niveau oelles se produisent. Seul lesprit est capable derreur. Le corpsne peut agir faussement quen raction une pense fausse. Lecorps ne peut pas crer; et cest la croyance quil le peut, uneerreur fondamentale, qui produit tous les symptmes physiques. La maladie physique reprsente une croyance en la magie. Toutela distorsion qui a fait la magie repose sur la croyance quil y a 47. dans la matire une facult cratrice que lesprit ne peut contrler. Cette erreur peut prendre deux formes : il est possible de croireque lesprit peut malcrer dans le corps ou bien que le corps peutmalcrer dans lesprit. Lorsquil est bien compris que lesprit,seul niveau de cration, ne peut pas crer au-del de lui-mme,ni lun ni lautre type de confusion na plus besoin de se produire. Seul lesprit peut crer parce que le pur-esprit a dj t cr,et le corps est un mcanisme dapprentissage pour lesprit. Lesmcanismes dapprentissage ne sont pas en eux-mmes des le-ons. Leur but est simplement de faciliter lapprentissage. Lepire que puisse faire lusage erron dun mcanisme dappren-tissage, cest de manquer de faciliter lapprentissage. Il na pasen soi le pouvoir dintroduire des erreurs dapprentissage pro-prement dites. Lorsquil est bien compris, le corps a ceci de com-mun avec lExpiation quil est invulnrable toute application deux tranchants. Ce nest pas parce que le corps est un miracle,mais parce quen lui-mme il ne prte pas la msinterprtation. Le corps fait simplement partie de ton exprience dans le mondephysique. Ses aptitudes peuvent tre et sont frquemment sur-estimes. Toutefois, il est presque impossible de nier son exis-tence en ce monde. Ceux qui le font se livrent une forme dedni particulirement indigne. Ici, le terme indigne suggresimplement quil nest pas ncessaire de protger lesprit enniant ce qui nest pas de lesprit. Si lon nie cet aspect regrettabledu pouvoir de lesprit, on nie aussi le pouvoir lui-mme. Tous les moyens matriels que tu acceptes comme remdescontre les maladies du corps sont des raffirmations de principesmagiques. Cest le premier pas dans la croyance que le corps faitsa propre maladie. Cest un deuxime faux pas que de tenter dele gurir par des agents non crateurs. Toutefois, il ne sensuitpas quil est mal dutiliser ces agents des fins correctives. P a r -fois la maladie a une prise suffisamment forte sur lesprit pourrendre une personne temporairement inaccessible lExpiation. Dans ce cas il peut tre sage dutiliser une approche de lespritet du corps qui reprsente un compromis, en donnant croyancetemporairement laction gurissante de quelque chose dext-rieur. Ceci parce que la dernire chose qui puisse aider ceux quine sont pas dans lesprit juste, ou les malades, est une augmen-tation de la peur. Ils sont dj dans un tat affaibli par la peur. Sils taient prmaturment exposs un miracle, ils pourraienttre saisis de panique. Cest ce qui risque darriver lorsquune 48. perception sens dessus dessous a induit la croyance que lesmiracles sont effrayants. Ce nest pas dans la manire dont elle sexprime que rside lavaleur de lExpiation. En fait, si elle est utilise vritablement, ellesexprimera invitablement de la faon qui pourra le plus aiderle receveur. Cela signifie quun miracle, pour atteindre sa pleineefficacit, doit tre exprim dans un langage que le bnficiairepeut comprendre sans peur. Cela ne signifie pas ncessairementque ce soit le plus haut niveau de communication dont il estcapable. Cela signifie toutefois que cest le plus haut niveau decommunication dont il est capable maintenant. Le seul but dumiracle est dlever le niveau de communication et non de labais-ser en augmentant la peur. V. La fonction du faiseur de miracles Avant que les faiseurs de miracles soient prts entreprendreleur fonction dans ce monde, il est essentiel quils comprennentpleinement la peur de la dlivrance. Autrement ils pourraiententretenir sans le savoir la croyance que la dlivrance est unemprisonnement, croyance dj largement rpandue. Cettemalperception vient son tour de la croyance voulant que lenuisible puisse se limiter au corps. Cela cause de la peur sous-jacente que lesprit puisse se blesser. Aucune de ces erreurs nestsignifiante, parce que les malcrations de lesprit nexistent pasrellement. Reconnatre cela est un bien meilleur mcanismede protection quaucune forme de confusion de niveaux, parcequelle introduit la correction au niveau de lerreur. Il est essen-tiel de se souvenir que seul lesprit peut crer, et que la placede la correction est au niveau de la pense. Pour tayer un pr-cdent nonc, le pur-esprit est dj parfait et ne requiert doncpas de correction. Le corps nexiste pas, sauf comme mcanismedapprentissage pour lesprit. De lui-mme, ce mcanisme dap-prentissage nest pas sujet lerreur, parce quil ne peut crer.Il est vident, donc, q