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Un projet tuteuré réalisé avec la Encadré par M. Nabil IKOURANE Présentation orale le 18/03/2014 Cindy INCADOU – Fatoumata KEITA (G5) Maureen PIOT (G3) – Mehdi OUADAH (G1) Groupe 15 Année universitaire 2013 - 2014 Café du handicap : sensibilisation au changement de regard sur le handicap avec le Service d’Education Spécialisée et de Soins à Domicile (SESSAD) de Villepatour (accompagnement des étudiants handicapés dans l’enseignement supérieur)

Un projet tuteuré réalisé avec la · Nous sommes actuellement étudiants en deuxième année de fomation au DUT Techniues de commecialisation. e diplôme nous donne des bases solides

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  • Un projet tuteuré réalisé avec la

    Encadré par M. Nabil IKOURANE Présentation orale le

    18/03/2014

    Cindy INCADOU – Fatoumata KEITA (G5)

    Maureen PIOT (G3) – Mehdi OUADAH (G1)

    Groupe 15

    Année universitaire 2013 - 2014

    Café du handicap : sensibilisation au changement de regard sur le

    handicap avec le Service d’Education Spécialisée et de Soins à

    Domicile (SESSAD) de Villepatour (accompagnement des étudiants

    handicapés dans l’enseignement supérieur)

  • 2

  • 3

    Remerciements

    Tout d’abord, notre projet n’aurait pas pu voir le jour sans la Croix-Rouge, notamment sans l’aide de

    Monsieur Emmanuel de Montvalon, qui a cru en nous et en notre initiative, ainsi que ses collègues

    Monsieur Sébastien Goua et Monsieur Jean-Michel Rossignol. Ils nous ont soutenus tout le long du projet

    et nous ont apporté l’encadrement nécessaire à sa réussite, tout en nous laissant agir dans le cadre de leur

    organisme.

    Aussi, la directrice du SESSAD de Villepatour Madame Ghislaine Le Moal, ainsi que sa collègue Roseline

    Evanno nous ont guidées dans le cadre de notre projet, en nous apportant les ressources humaines

    nécessaires à l’enrichissement de notre initiative.

    Nous remercions aussi par ailleurs Pascaline, stagiaire designer au sein de la Croix-Rouge, qui a su

    comprendre nos besoins et valeurs en élaborant les outils de communication nécessaires à la mobilisation

    des étudiants que nous visions.

    Au sein de l’IUT, notre professeur tuteur Monsieur Nabil Bikourane et l’ensemble du corps enseignant ont

    su nous conseiller, nous guider dans nos démarches, dans nos choix et nos décisions.

    Bien sûr, sans le gérant de la brasserie « Le Descartes », notre événement n’aurait pas pu voir le jour. Il a su

    faire confiance à quatre étudiants, en nous confiant ses locaux et sa clientèle pour la réalisation de notre

    événement.

    Enfin, un grand merci à l’ensemble des participants à notre évènement. C’est en grande partie grâce à eux

    que notre projet a pris sens et s’est concrétisé. Ils ont su jouer le jeu, se sont intéressés à notre initiative et

    pourront désormais porter un œil différent au handicap.

  • 4

    SOMMAIRE Introduction........................................................................................................................................................ 5

    I. Le handicap chez les étudiants : un domaine qui mobilise de plus en plus ............................................... 7

    A. Cadre général du handicap chez les étudiants en France ...................................................................... 7

    a) Du point de vue de la loi ......................................................................................................................... 7

    b) Évolution et répartition des étudiants en situation de handicap ........................................................... 8

    B. Les structures d’aide ................................................................................................................................ 10

    a) Les structures nationales ...................................................................................................................... 10

    b) Les acteurs avec qui nous avons travaillé ............................................................................................. 12

    II. La concrétisation de notre projet : de l’élaboration à la mise en place ................................................... 15

    A. Les différentes prises de contacts nécessaires pour le projet ............................................................. 15

    a) Notre rencontre avec la Croix- Rouge ................................................................................................... 15

    b) Le début de la collaboration avec le SESSAD ........................................................................................ 16

    c) Nos premières idées ............................................................................................................................. 17

    B. La définition de notre concept et la recherche de moyens nécessaires .............................................. 19

    a) Notre concept définitif : un « Café du Handicap » ............................................................................... 19

    b) La recherche de partenariats en adéquation avec les valeurs véhiculées par notre projet ................. 21

    a) La fixation de la stratégie de communication ...................................................................................... 22

    b) L’élaboration du budget final (voir annexe 9) ...................................................................................... 24

    III. Résultats et analyses ................................................................................................................................ 27

    A. Résultats de nos actions de communication ........................................................................................ 27

    a) Nos moyens d’attraction ...................................................................................................................... 27

    b) Les retombées et comparaison avec les objectifs fixés........................................................................ 28

    B. Un événement placé sous le signe de l’échange .................................................................................. 29

    a) La préparation de l’évènement ............................................................................................................ 29

    b) Le déroulement des activités ................................................................................................................ 29

    c) Comparaison avec nos objectifs fixés ................................................................................................... 32

    C. Nos perspectives pour la suite ............................................................................................................. 33

    a) Au niveau du projet et du groupe ......................................................................................................... 33

    b) Nos points forts et points d’efforts lors du projet ................................................................................. 34

    c) Quelques conseils aux futurs porteurs de projets ................................................................................. 35

    Conclusion .................................................................................................................................................... 36

    Bibliographie .................................................................................................................................................... 38

    Annexes ............................................................................................................................................................ 40

  • 5

    Introduction

    Nous sommes actuellement étudiants en deuxième année de formation au DUT Techniques de

    commercialisation. Ce diplôme nous donne des bases solides en marketing, en communication

    commerciale ou encore en négociation-vente.

    Dans le cadre de cette formation, nous avons été tenus d’effectuer un projet tuteuré dont les

    objectifs sont divers.

    En effet, d’une part, il nous permet de consolider et de mettre en pratique nos connaissances

    acquises tout au long de notre cursus universitaire, mais également d’acquérir un nouveau savoir-

    faire professionnalisant et de favoriser notre ouverture d’esprit en se confrontant aux autres points

    de vue des membres du groupe. Également, il nous a donné l’occasion de travailler collectivement

    autour de la demande d’une organisation externe.

    D’autre part, cette mise en situation professionnelle avait pour but de développer notre esprit

    d’initiative, notre sens des responsabilités, notre autonomie, notre adaptation à un environnement

    nouveau, ou encore la rigueur d’une organisation, le respect de délais, le fait de construire un

    projet d’un bout à l’autre, avec ses contraintes et difficultés.

    Notre groupe de travail était composé de quatre étudiants. La diversité de celui-ci a été un de nos

    principaux atouts lors de la préparation, de l’organisation et de la réalisation de notre projet.

    Nous avons choisi de nous intéresser au domaine social. En effet, il s’agit d’un secteur en pleine

    expansion et beaucoup d’entreprises prennent aujourd’hui leurs décisions stratégiques en incluant

    cet aspect. De plus, c’est un domaine qui nous attire particulièrement car il privilégie le contact, le

    dialogue avec les autres. L’aspect humain y est important ; il faut donc aimer le sens du relationnel

    pour s’y aventurer, ce qui est notre cas. Nous avions pour but de sensibiliser un public à une cause

    sans toutefois tomber dans la stigmatisation et les clichés. C’est donc en nous engageant dans le

    milieu associatif, par le biais de la Croix-Rouge française, que nous avons construit ce projet point

    par point.

    Dès lors, nous pouvons nous demander :

    Comment répondre aux besoins d’une cause associative par le biais de ce projet?

    Aussi, de quelle manière est-il possible d’allier l’aspect commercial au milieu associatif ?

    Mais également, comment sensibiliser les personnes de façon originale au handicap sans tomber

    dans la stigmatisation ?

  • 6

    Tout au long de ce dossier, nous allons vous détailler l’ensemble de nos démarches pour atteindre

    notre objectif final, à savoir le bon déroulement de notre « Café du Handicap ».

    Pour vous l’exposer au mieux, nous jugeons plus pertinent d’avoir recours à un plan chronologique.

    Dans une première partie, nous vous présenterons le contexte dans lequel nous avons travaillé

    ainsi que les différents acteurs qui nous ont appuyés et suivis tout le long. Nous vous exposerons

    ensuite notre cheminement étape par étape dans une seconde partie, en abordant les moyens

    auxquels nous avons eu recours. Et pour finir, dans la dernière partie, nous vous ferons un bilan

    des résultats et des apports, aussi bien professionnels que personnels, de notre projet tuteuré.

  • 7

    I. Le handicap chez les étudiants : un domaine qui mobilise de plus en plus

    A. Cadre général du handicap chez les étudiants en France

    a) Du point de vue de la loi

    L’article 2 de la loi de 2005 sur L’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté

    des personnes handicapées, définit ainsi le handicap : « Constitue un handicap, au sens de la

    présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans

    son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou

    définitive, d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou

    psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »1

    Depuis la rentrée universitaire de 2006 et conformément aux dispositions de l’article 20 de la loi

    du 11 février 2005 pour L'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des

    personnes handicapées, les établissements d'enseignement supérieur sont chargés, en mobilisant

    leurs ressources et leurs compétences, de mettre en place toutes les aides et accompagnements

    nécessaires aux étudiants handicapés pour la réussite de leurs études : accompagnement, soutien

    pédagogique, tutorat, aménagement des cursus et amélioration des conditions de passation des

    examens.

    En effet, cette loi a responsabilisé tous les acteurs, publics comme privés, afin d’intégrer au mieux

    les personnes handicapées dans l’ensemble des secteurs de la société. Il existe ainsi dans toutes

    les universités : un responsable d’accueil des étudiants handicapés, des aides aux études et à la vie

    universitaire en lien avec la Maison Départementale des Personnes handicapées, une aide

    pédagogique adaptée aux besoins et des bourses.

    1

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI00000

    6796446&dateTexte&categorieLien=cid

  • 8

    b) Évolution et répartition des étudiants en situation de handicap

    Il y a trente ans, les étudiants en situation de handicap recensés dans l’enseignement supérieur

    n’étaient que 695. En 2012, ils sont 13 382. Leur nombre a doublé au cours des cinq dernières

    années. L’augmentation du nombre des étudiants handicapés recensés en licence peut s’expliquer

    par une augmentation des aides et une meilleure information sur celles-ci auprès des étudiants.

    En effet, il y a plus d’élèves de terminales qui poursuivent leurs études après l’obtention du

    baccalauréat (voir graphique ci-dessous).

    Sur le graphique ci-dessous, on voit que le nombre d’étudiants handicapés recensés en L1, L2 et L3

    est proportionnellement plus élevé que celui de la population générale, il y a environ 10% d’écart.

    Le taux d’étudiants handicapés inscrit en quatrième année est presque similaire à celui de la

    population générale en revanche à partir de la cinquième année ce chiffre diminue fortement,

    même si l’écart tend à se réduire depuis deux ans. Ce graphique montre que les étudiants

    handicapés qui sont proportionnellement plus nombreux dans les trois premières années ne

    continuent pas leurs études. Cela peut s’expliquer par un manque d’information et du

    découragement.

  • 9

    Ici, on voit qu’en comparaison avec la population générale, les étudiants handicapés sont plus

    nombreux dans les filières de lettres, langues et sciences humaines ainsi que dans les formations

    courtes. En revanche, ils sont proportionnellement moins nombreux dans les filières de formation

    droit, économie, gestion et santé. De plus la répartition des étudiants handicapés recensés dans

    les différentes formations semble liée au type de troubles qu’ils présentent. Ceci peut s’expliquer

    par un manque d’information sur les différentes formations ainsi qu’une résignation des étudiants

    vis-à-vis de leurs capacités.

    Dans chaque établissement universitaire, un responsable de l'accueil des étudiants handicapés est

    désigné. Son rôle est d'assurer la coordination des différentes actions de l’étudiant et d'être son

    interlocuteur privilégié pour réduire ses difficultés. Les étudiants handicapés suivent les mêmes

    cursus d'études que l'ensemble des étudiants et se présentent aux mêmes épreuves.

    Des aides diverses et adaptées sont apportées aux étudiants afin de compenser leur handicap

    pour le bon déroulement de leur parcours de formation comme récapitulé dans le tableau ci-

    dessous.

  • 10

    B. Les structures d’aide

    a) Les structures nationales

    La charte université-handicap, signée en 2007, a favorisé dans tous les établissements le

    développement d'une dynamique favorable aux étudiants handicapés en élargissant son champ

    d’application aux domaines des ressources humaines, de la formation et de la recherche en

    rapport avec le handicap. La nouvelle charte, conclue le 4 mai 2012, comporte quatre volets :

    - « La consolidation des dispositifs d'accueil et le développement des processus

    d'accompagnement des étudiants handicapés dans l'ensemble du cursus universitaire et

    vers l'insertion professionnelle. »

    - « Le développement des politiques de ressources humaines à l'égard des personnes

    handicapées. »

    - « L’accroissement de la cohérence et de la lisibilité des formations et des recherches dans

    le domaine du handicap. »

    - « Le développement de l'accessibilité des services offerts par les établissements. En vue de

    définir leur stratégie de mise en œuvre, les établissements sont invités à élaborer un

    schéma directeur précisant comment ils s’inscriront dans un processus qui les conduira à

    satisfaire aux exigences de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances,

    la participation et la citoyenneté des personnes handicapées dans les divers domaines

    cités. »

    En ce qui concerne l’accompagnement des étudiants en situation de handicap tout au long de leur

    parcours, les universités s’appuient sur l’expérience des plans d’action qu’elles ont menées dans le

    cadre de la charte précédente. Chaque université doit se rapprocher de ses partenaires locaux afin

    de connaître les pratiques des établissements et services médico-sociaux pour personnes

    handicapées de son secteur. En effet les interventions du secteur médico-social en faveur de

    l’insertion professionnelle des étudiants handicapés, ne peuvent se faire qu’en complément et en

    renforcement de l’accompagnement réalisé dans le cadre du droit commun par les universités,

    grandes écoles, lycées, centres de formation des apprentis….

  • 11

    On constate cependant que les étudiants en situation de handicap ont des parcours souvent

    fragiles et peu ambitieux et qu’ils ne bénéficient pas d’un accompagnement suffisant dans la

    durée. Cela entraine des abandons ou des parcours trop étroitement liés au type de handicap de

    l’étudiant. Ces nouveaux textes ont ainsi pour but de sécuriser le parcours des étudiants

    handicapés, afin d’éviter les phénomènes de découragement ou d’abandon, d’encourager des

    choix d'études ambitieux et d’aider à l’insertion professionnelle.

    Dans ce domaine il existe de nombreux acteurs : Agences Régionales de Santé, Maisons

    Départementales des Personnes Handicapées, L'Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion

    des Personnes Handicapées, services ou établissements de soins, enseignants référents du second

    degré… Or beaucoup de ces acteurs sont encore souvent trop peu connus des établissements

    supérieurs, alors que leur rôle peut être décisif aux différentes étapes du parcours des étudiants

    handicapés.

    La Maison Départementale des Personnes Handicapées est un groupement d’intérêt public, dont

    le département assure la tutelle administrative et financière elle a pour missions principales

    d’informer, de recevoir les demandes de droits et prestation, de mettre en place et organiser une

    évaluation des besoins de la personne et de proposer un plan personnalisé de compensation du

    handicap et d’assurer l’organisation et le suivi des démarches. Créées par la loi du 11 février 2005,

    les MDPH sont chargées de l’accueil et de l’accompagnement des personnes handicapées et de

    leurs proches. Il existe une MDPH dans chaque département. Le département, l’Etat, les Caisses

    Primaires d’Assurance Maladie et des Caisses d’Allocation Familiales sont membres de ce

    groupement.

    À la suite de la mise en place de ce plan, les établissements et services médico-sociaux pour

    adultes et pour enfants handicapés sont chargés d’accompagner les personnes handicapées dans

    la réalisation de leur projet de vie (voir annexe 1). Cet accompagnement se caractérise par une

    équipe pluridisciplinaire : thérapeutique, éducative, pédagogique. Le mode d’accompagnement

    sera adapté en fonction du projet de vie du jeune et ses modalités seront inscrites dans le plan

    personnalisé de compensation. Pour les élèves de l’enseignement de 1er et de 2nd degré cela

    comprend également un plan personnalisé de scolarisation.

    Ces établissements et services peuvent intervenir auprès d’un étudiant handicapé, en complément

    des dispositifs de droit commun pour les actes essentiels de la vie quotidienne, à son domicile

  • 12

    personnel : c’est le cas pour le Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes

    Handicapés, le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale ou le Service d’Education Spéciale et de

    Soins À Domicile (avec qui nous avons travaillé).

    Les structures sont différenciées en fonction des déficiences dont sont atteintes les personnes

    qu’elles accompagnent.

    b) Les acteurs avec qui nous avons travaillé

    Le Service d’Education Spécialisée et de Soins À Domicile (SESSAD) de Villepatour

    C’est un établissement médico-social financé par la Sécurité Sociale qui s’adresse aux jeunes

    handicapés scolarisés en milieu ordinaire dans les environs de Marne-la-Vallée, de la crèche à

    l’enseignement supérieur. Il dispose d’une équipe mobile, composée d’un personnel médical,

    paramédical et éducatif, qui intervient sur tous les lieux de vie des jeunes pris en charge,

    particulièrement en milieu scolaire. L’objectif est de réunir tous les acteurs qui interviennent

    auprès du jeune, y compris la famille et le milieu scolaire pour construire un projet de vie global et

    cohérent.

    La spécificité de ce SESSAD est qu’il dispose d’un pôle étudiant.

    En effet, cet établissement peut prendre en charge des étudiants déficients moteurs, notamment

    sur le site de l’université de Marne-la-Vallée : Cité Descartes à Champs-sur-Marne, Charles Cros à

    Serris ou encore IUT de Meaux. Et il intervient également dans d’autres lieux d’enseignement

    supérieur en Seine-et-Marne, comme l’université de Melun. Les prestations peuvent avoir lieu au

    domicile ou au cours d’un stage en entreprise.

    Ce SESSAD dispose d’un espace au sein de la cité Descartes de l’Université Est de Marne-la-Vallée,

    au gymnase, pour effectuer des actions de rééducation (kiné) sur place, d’une salle d’entretien et

    de réunion pour des groupes. II travaille en partenariat avec l’administration afin de repérer les

    difficultés et demander les aménagements nécessaires tant au niveau matériel (installation de

    bancs dans les couloirs) qu’au niveau de l’organisation des enseignements.

  • 13

    Les interventions sont prévues à plusieurs niveaux :

    - Apporter une assistance éducative (accompagnement de l’étudiant dans les actes de la vie

    quotidienne, aide au repas, aux WC).

    - Un médecin et une infirmière assurent le suivi et la coordination médicale avec le secteur

    hospitalier et sont en lien avec la médecine universitaire pour les aménagements.

    - Un soutien psychologique, un soutien par l’infirmière pour l’organisation des séances de

    rééducation et autres actions spécifiques sont proposées en fonction des besoins.

    - Donner aux étudiants des informations générales concernant leur situation (droits et

    prestations pour les personnes handicapées, prestation de compensation, allocation aux

    adultes handicapés), des conseils quant à l’organisation, aux aménagements, à la

    recherche du matériel et de l’équipement adapté, un appui dans les différentes démarches

    liées au projet de vie.

    - Activités collectives permettant de se retrouver avec d’autres jeunes présentant les mêmes

    difficultés et participant aux manifestations Handivalides (journées de sensibilisation au

    handicap dans les universités d’Ile de France).

    Au-delà des aménagements pour les études, la réussite est conditionnée par la globalité de

    l’accompagnement notamment en favorisant l’installation des étudiants dans les logements

    CROUS de proximité pour éviter le coût et la fatigue générés par les transports. Le Service réalise

    l’évaluation des aides techniques et humaines nécessaires à cette installation. Il est aussi un

    soutien pour l’organisation des stages, des vacances et loisirs, et la recherche de jobs étudiants.

    Il effectue un suivi et un accompagnement global en fonction de la situation de l’étudiant avec une

    connaissance précise de ses besoins. Tout en lui laissant une large autonomie dans ses choix, il

    sécurise son parcours et évite les ruptures.

    Ainsi les étudiants accompagnés par ce Service réalisent leurs études dans de bonnes conditions et

    vont au-delà de la licence. La variété dans les choix des études réalisées témoigne d’une réelle

    individualisation des parcours.

    Au SESSAD de Villepatour, nous étions en relation avec Mme Ghislaine Le Moal, directrice de

    celui-ci. Elle a suivi notre démarche tout le long du projet tout en nous mettant en relation avec

    les acteurs nécessaires.

  • 14

    La Croix-Rouge française

    C’est une association à but non lucratif régie par la loi 1901

    dont l’objet est de « prévenir et apaiser toutes les souffrances

    humaines, en toute impartialité et sans aucun

    discrimination », des statuts du Mouvement international de

    la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dont elle est membre et

    des conventions de Genève et de leurs protocoles additionnels auxquelles la France est partie.

    Auxiliaire des pouvoirs publics sur les questions humanitaires, reconnue d’utilité publique, elle

    exerce sa mission dans cinq secteurs d’activités dans le respect des principes fondamentaux du

    Mouvement international (cf. en annexe) : l’urgence et le secourisme, l’action sociale, la santé et

    l’autonomie, la santé, la formation et la solidarité internationale.

    Fondée en 1864 – elle célèbrera cette année les 150 ans de sa création, la Croix-Rouge française

    (CRF) compte 54 000 bénévoles et près de 18 000 salariés, ainsi que 18 000 étudiants dans ses

    instituts régionaux de formation sanitaire et sociale. Elle exerce ses activités sur l’ensemble du

    territoire de la République et son réseau est constitué de près de 1000 implantations : unités

    locales, délégations régionales et départementales ainsi que 678 établissements qui agissent dans

    le domaine sanitaire, médico-social et de la formation (données extraites du site de la CRF). Nous

    avons été en contact avec le siège de la Croix-Rouge, et plus particulièrement avec Monsieur

    Sébastien Goua, responsable de la mission innovation et entrepreneuriat social, ainsi que

    Monsieur Emmanuel de Montvalon, coordinateur de la promotion et de la diffusion des principes

    et valeurs humanitaires et de l’offre éducative. C’est eux qui nous ont suivis et encadrés tout le

    long du projet.

    Notre projet est rentré dans le cadre de Red Touch’. C’est une plateforme d’appel à l’initiative des

    13-30 ans conçue par la Croix-Rouge pour répondre à l’envie d’agir des jeunes. Les projets

    s’inscrivant dans les 5 champs d’actions de la déclaration Jeunesse : santé, solidarité, citoyenneté

    interculturel ou environnement. Chaque initiative peut bénéficier d’un accompagnement

    méthodologique et d’un soutien financier jusqu’à 500 euros à concurrence de à 50% du budget

    total de l’Opération.

  • 15

    II. La concrétisation de notre projet : de l’élaboration à la mise en place

    A. Les différentes prises de contacts nécessaires pour le projet

    a) Notre rencontre avec la Croix- Rouge

    C'est durant cette phase que nous avons fixé les bases de notre projet. Maureen, pour son Projet

    Personnel et Professionnel du 1er semestre a interviewé Sébastien Goua. Elle a donc repris contact

    avec lui pour lui expliquer notre projet. Il nous a redirigés vers Emmanuel de Montvalon, qui était

    le plus apte à nous aider.

    C'est à la fin du mois de Juin que nous avons obtenu notre premier rendez-vous avec Monsieur de

    Montvalon, Sébastien Goua était également présent. Ce rendez-vous était décisif pour la suite de

    notre projet car nous devions absolument convaincre Monsieur de Montvalon de devenir tuteur

    de notre projet.

    Lors de cet entretien, les deux membres de la Croix-Rouge nous ont posés plusieurs questions afin

    de mesurer notre motivation, découvrir ce que l'on attendait de ce projet, comprendre l'objectif et

    le but d'un projet tuteuré et savoir pourquoi nous avions choisis la Croix-Rouge.

    Nous avons d'abord expliqué notre projet tuteuré : ses objectifs, les domaines et matières

    concernées, la durée et les différentes échéances qui nous étaient imparties.

    Dans un second temps, nous avons expliqué pourquoi nous voulions collaborer avec la Croix

    Rouge. Nous avons souligné le fait que nous adhérons aux différentes valeurs portées par la

    Croix-Rouge française ainsi qu'aux diverses actions menées par l'organisme. Notre challenge allait

    être double car nous devions intégrer des notions marketing à un projet socialement utile. Nous

    voulions faire un projet utile, social, où les retombées ne seraient pas mesurées uniquement avec

    des données statistiques. Nous voulions un projet à forte dimension humaine.

    Ce jour-là, plusieurs pistes ont été évoquées quant à la nature du futur projet. Nous avons de suite

    exposé le fait que nous souhaiterions réaliser une action de communication et organiser un

    événement. Les membres de la Croix-Rouge ont mis en avant la possibilité de réaliser un projet

    dans le cadre « Red Touch’ », ou de collaborer avec l’unité locale du XVIème arrondissement. Il

    s’agit de l’unité Croix-Rouge la plus proche de notre IUT.

  • 16

    b) Le début de la collaboration avec le SESSAD

    Lors du deuxième rendez-vous, Monsieur de Montvalon a accepté d'être notre tuteur. C'est lors de

    ce second entretien qu'il nous a dirigés vers le SESSAD (Service d’Education Spécialisée et de Soins

    à Domicile) de Villepatour (77). Il a pensé qu'il serait intéressant de travailler avec cet

    établissement de la Croix-Rouge car cela permettrait d’établir un lien de coopération et solidarité

    entre étudiants. Il nous a donc transmis les coordonnées de Ghislaine Le Moal, directrice du

    SESSAD.

    Suite à un entretien téléphonique, nous avons donc convenu d'un rendez-vous le 18 Septembre

    2013 à l'IUT Paris Descartes avec Ghislaine Le Moal et Roseline Evanno, éducatrice spécialisée au

    sein du SESSAD. Pour réussir cet entretien, nous avons fait de la veille sur le SESSAD et élaboré

    plusieurs outils commerciaux : un plan de découverte et un PowerPoint (voir annexe 2). Durant ce

    rendez-vous, nous avons abordé plusieurs thèmes. Nous avons d'abord annoncé les objectifs de

    notre projet tuteuré. Les deux représentantes du SESSAD nous ont ensuite expliqué leurs missions

    et l'organisation de leur SESSAD. Nous les avons donc interrogées sur les événements ou actions

    déjà mis en place par le SESSAD. C'est à ce moment-là qu'a été évoquée la création d'un groupe

    d'expression libre sur la vie affective des personnes handicapés. Le SESSAD nous a également

    confié avoir réalisé des missions de communication et de marketing direct afin de promouvoir et

    attirer de nouveaux adhérents. Les deux membres nous ont vivement conseillées de nous

    renseigner sur l'association H’Culture, association universitaire dont le but principal est de changer

    le regard d'autrui sur le handicap aux travers d'ateliers culturels, sportifs et de débats.

    Nous avons ensuite parlé de ce que nous pourrions faire ensemble. De suite, l’association

    HandiValides a été évoquée comme étant l’exemple de ce que nous ne devions absolument pas

    faire. Elles nous ont expliqués qu’il s’agissait une action ponctuelle qui ne plaisait pas du tout aux

    étudiants handicapés car elle les stigmatisait et les mettaient à l'écart. Les deux membres nous ont

    également rappelés qu’un tel événement devait prendre en compte de nombreuses contraintes tel

    que le transport des étudiants.

    Nous avons expliqué notre projet et les idées que nous avions déjà en tête. Nous nous sommes

    donc mis d'accord sur le fait de mener de petites actions. Concernant le budget, elles nous ont

    expliquées qu'elles ne pourraient pas nous aider, étant elles-mêmes financées par la Sécurité

    Sociale.

    http://www.univ-mlv.fr/vie-du-campus/vie-associative-et-culturelle/les-associations/h-culture/

  • 17

    A la fin de cet entretien, deux axes de projet se sont dégagés:

    - Etendre le concept du SESSAD de Villepatour à d'autres départements. Cela nous

    demanderait d'aller à la rencontre d'autres SESSAD, ce qui s'apparenterait à effectuer des

    démarches de prospection.

    - Réaliser des opérations qui réuniraient étudiants valides et non valides, par des opérations

    telles que des débats ou tournois sportifs. Nous souhaitions donc rencontrer des étudiants

    non valides pour connaître leur envies et monter quelque chose ensemble qui leur

    conviennent aussi.

    c) Nos premières idées

    Suite à ces rendez-vous, nous nous sommes réunis plusieurs fois. Lors de ces diverses réunions,

    nous avons essayé de déterminer des idées pour nos événements qui réuniraient le handicap,

    l'intégration et la vie étudiante. Nous avons donc pensé à une journée d'intégration tournée

    autour du sport ou du théâtre, à l'organisation d'une fête de fin d'année, à l'organisation d'un

    repas convivial dans un restaurant : des activités fédératrices et qui plairaient au plus grand

    nombre. C'est également lors de ces réunions que nous avons étudié les axes retenus lors de

    l'entretien avec le SESSAD. Le premier, qui était d'étendre le concept du SESSAD, a vite été

    abandonné. Nous nous sommes rendu compte que les départements d'Ile-de-France étaient très

    bien dotés en SESSAD. Le département de la Seine et Marne (77) possède à lui seul plus de trente

    établissements. Nous avons contacté six des vingt-deux SESSAD situés à Paris, et nous avons vite

    compris que chacun d’eux était spécialisé en fonction d'un handicap spécifique. Ils ne jugeaient pas

    intéressant de se spécialiser davantage ou bien n'étaient tout simplement pas intéressés par notre

    projet.

    La rencontre avec les étudiants : un tournant pour notre projet

    C'est courant octobre que Ghislaine Le Moal et Roseline Evanno nous ont donné rendez-vous dans

    un café à Noisy-Champs (77). Lors de ce rendez-vous, elles étaient présentes, ainsi que trois

    étudiants en situation de handicap pris en charge par le SESSAD. Ces trois étudiants sont

    actuellement à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM). L'objectif de cette rencontre était de

    recueillir leurs idées, leurs besoins et leurs attentes. Nous leur avons exposé les idées retenues

  • 18

    pour notre événement. L'idée d’une dégustation dans le noir a plu à l'unanimité. Il nous a semblé

    être une bonne idée de reprendre le concept des restaurants « dans le Noir » proposés par Ethik

    Investment. Cela serait un bon moyen de sensibiliser au handicap sans stigmatiser et permettre de

    se mettre dans la peau de l'autre. Ces étudiants nous ont confié avoir déjà mis en place des

    événements au sein de leur association H'Culture, mais ces événements ont été très peu suivis.

    Nous avons donc compris que la communication allait être un enjeu important à ne pas négliger.

    Les informations utiles retenues suite à cette rencontre ont été :

    - Organiser l'événement au début du mois de février, car les mois de Décembre et Janvier

    sont les mois durant lesquels les étudiants sont en période d’examen.

    - Prendre contact avec des étudiants et des associations de l'UPEM pouvant communiquer

    sur notre événement.

    - L'idée du café-théâtre a été validée lors de cette rencontre, pour toucher le plus de

    personnes possibles ; nous souhaitions que l'événement se déroule au sein même de

    l’UPEM pour atteindre directement notre cible, les étudiants.

    Les premiers résultats

    Suite à cela, nous avons contacté par mail le président de la vie associative de l’Université, Romain

    Guerland. Etant donné que nous n'avons eu aucun retour, nous nous sommes rendus directement

    à la cellule handicap de l’UPEM.

    Les objectifs de cette visite étaient de nous présenter nous, ainsi que notre projet, d'entrer en

    contact avec l'université, de connaître toutes les démarches à réaliser pour pouvoir effectuer notre

    événement sur place et de déterminer la possibilité ou non de réaliser cet événement.

    Nous nous sommes heurtés à de lourdes barrières administratives. Romain Guerland, ainsi que les

    membres de la cellule handicap, nous ont expliqué que la réalisation de notre projet n'était pas

    possible, puisqu'il y a quelques années, un projet similaire avait été construit. Toutefois, nous

    devions absolument transmettre à l'université un dossier très complet et détaillé de notre projet.

    Ce dossier serait examiné par la présidence de l'université sous un délai de trois à quatre semaines.

    Pour la promotion de notre événement (avec un stand), nous devrions effectuer une autre

    demande car notre stand sera considéré comme une occupation des locaux de l'université.

    De plus, n'étant pas étudiants de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, nous ne pouvions

    bénéficier d'aucune aide, ni de la cellule handicap, ni de l'université.

  • 19

    B. La définition de notre concept et la recherche de moyens nécessaires

    Cette étape a eu lieu de Novembre 2013 à Janvier 2014. Il s’agissait de l’étape la plus importante

    car elle a symbolisé le passage de la théorie à la pratique, en nécessitant la recherche de tous les

    moyens, aussi bien financiers qu’humains, indispensables à la réussite du projet. Cela est passé par

    le concept, le lieu, les partenaires financiers et les autres personnes pouvant nous épauler lors de

    notre journée.

    a) Notre concept définitif : un « Café du Handicap »

    Lors d’une réunion-bilan avec les acteurs de la Croix-Rouge et du SESSAD le 21 Novembre, nous

    avons réalisé que nous devions absolument définir un concept concret pour convaincre les

    partenaires potentiels car celui-ci était encore vague.

    Les acteurs nous ont rappelés qu’il fallait être concis car nous avions une contrainte temporelle et

    financière à respecter. Pour cela, plusieurs pistes nous ont été proposées :

    Monter un événement à l'université Panthéon-Assas (Antenne de Melun), connue des

    membres du SESSAD.

    En effet, cela aurait pu représenter une opportunité car peu d’associations y sont actuellement

    créées. Aussi, le RotarAct y est présent ; il s’agit d’un organisme associatif fréquenté par des jeunes

    âgés de 18 à 30 ans, étudiants ou déjà entrés dans la vie professionnelle. C’est une organisation qui

    est très active et qui a pour but de développer la solidarité entre les étudiants ; il aurait donc été

    intéressant de s’allier avec celle-ci. De plus, le site étant plus petit, les contraintes administratives

    auraient été moins lourdes.

    Cependant, s’engager sur ce terrain s’avérait être trop risqué. En effet, la situation géographique de

    cette antenne n’était vraiment pas pratique car beaucoup trop loin. Aussi, nous nous éloignions de

    notre objectif initial de se baser sur l’université de Marne-la-Vallée. Il aurait donc fallu repartir de

    zéro ; le temps ne nous le permettait pas.

    Monter un événement au sein d’une brasserie fréquentée par un bon nombre

    d’étudiants « Le Descartes ».

  • 20

    En effet, il s’agissait d’un lieu stratégique car elle est située à mi-chemin entre le campus de l’UPEM

    et la gare routière de Noisy-Champs. De plus, les gérants sont sensibles à la question du handicap.

    Ils ont notamment installé des aménagements pour les personnes invalides au sein de leur

    établissement. Lors de notre événement, les clients du bar auraient par ailleurs pu se greffer à

    l'événement et le nombre de participants serait donc plus important. Aussi, il y aurait moins de

    démarches administratives à réaliser.

    C’est à partir de là que nous sommes partis sur le concept d’un « café du Handicap », réalisé par la

    « Students’ Connexion ». Nous avons voulu mettre en avant l’aspect convivial du projet et le fait

    qu’il s’agissait avant tout d’un moment de partage entre étudiants, sans préjugés ni stéréotypes

    liés au handicap. Nous sommes partis sur la semaine du 3 au 7 Février 2014 car le mois de Janvier

    coïncidait avec les examens des étudiants ; cela n’était donc pas stratégique.

    Pour cet événement, nous avons défini le programme suivant, qui se tiendrait sur une demi-

    journée :

    Une introduction par une dégustation dans le noir, dans le but de se mettre à la place des

    personnes atteintes de déficience visuelle. Nous voulions ici nous appuyer sur le concept

    mis en place par l’entreprise Ethik Investment, que nous avons étudié tout au long du

    semestre au module de négociation-vente. Nous trouvions que c’était là une façon

    originale de débuter notre journée basée sur le thème du handicap.

    Des mises en scène de la vie quotidienne vécue par les étudiants en situation de handicap

    suivi d’un échange. Celles-ci seraient jouées par les participants et débattues par la suite,

    où chacun serait libre de donner son opinion sur le sujet.

    Pour finir, les témoignages de jeunes en situation de handicap et une intervention de

    professionnels du milieu social qui nous livreraient leur expérience au quotidien et leur

    vision sur la question.

    Par la suite, nous avons organisé une rencontre avec le gérant de la brasserie le 5 Décembre.

    Avant ce rendez-vous nous avons réalisé un argumentaire afin de convaincre le gérant d’être notre

    partenaire (voir annexe 2). Nous avons pu prendre connaissance des locaux et fixer ensemble une

    date qui conviendrait : le jeudi 6 Février 2014. En effet, selon le patron, il s’agit du jour de la

  • 21

    semaine où il y a le plus d’étudiants dans ses locaux. Il s’est engagé à laisser à notre disposition une

    partie de sa brasserie pour notre projet, où nous pourrions accueillir une trentaine d’étudiants,

    ainsi que de nous fournir les aliments nécessaires. Selon sa première estimation le budget total

    s’élèverait à environ 260€.

    b) La recherche de partenariats en adéquation avec les valeurs véhiculées par notre projet

    Au niveau du budget

    Pour la réussite de notre journée, des soutiens financiers étaient indispensables. C’est pourquoi

    nous nous sommes lancés à la recherche de partenaires qui pourraient financer notre démarche

    dans son intégralité. Avec les contacts de la Croix-Rouge et du SESSAD, nous nous sommes tournés

    vers les organismes sociaux suivants pour obtenir un accord préalable avant de fixer un budget

    définitif :

    - Le Rotary Club, qui est une association international d'hommes et de femmes

    exerçant des professions diverses, unis dans une action humanitaire. C’est un club de

    bénévoles qui encourage une haute éthique professionnelle et font progresser

    l'entente et la paix. Nous avons pu les contacter par le biais de Ghislaine Le Moal qui

    nous a mis en contact avec l’un des membres.

    - Red Touch’, qui peut financer jusqu’à 50% des projets de jeunes entre 13 et 30 ans.

    Pour bénéficier de l’aide de l’organisation, nous avons constitué un dossier en

    remplissant un formulaire sur leur site.

    Au niveau de l’université

    Pour communiquer sur notre événement, nous avions pour idée d’organiser une journée de

    communication au sein de l’UPEM, afin de mobiliser ses étudiants. Pour cela, nous avons demandé

    puis obtenu l’autorisation de la présidence, grâce à l’aide de Ghislaine Le Moal qui l’a contactée.

    Aussi, nous avons essayé de prendre contact avec l’association théâtrale de l’université car nous

    voulions renforcer l’idée de connexion étudiante. En effet, nous avons jugé judicieux de faire appel

    à cette troupe de théâtre qui aurait pu animer notre échange lors de la journée du projet.

    Cependant, après des contacts répétés avec le gérant de la troupe et malgré un engagement de

    celui-ci à nous aider, notre demande n’a pas abouti à une réponse favorable.

  • 22

    C. La mise en place d'éléments clés : la communication et le financement

    a) La fixation de la stratégie de communication

    Nous avons élaboré une stratégie de communication. Cette stratégie s'est mise en place en

    plusieurs étapes.

    Définition des objectifs

    Nous avons défini deux types d'objectifs : des objectifs généraux et qualitatifs.

    GENERAUX QUALITATIFS

    Informer les étudiants de notre dégustation à

    l'aveugle et de l'atelier théâtre

    Promouvoir notre événement et faire venir des

    gens

    Générer un bouche-à-oreille positif autour de

    notre événement

    Susciter l’envie de participer à notre événement

    Nouer des contacts avec les futurs participants

    Définition des cibles

    Notre cible était large, puisque nous visions tous les étudiants de l'UPEM. Pour notre événement,

    nous espérions la venue d'une trentaine de personnes, compte tenu de la capacité d’accueil de la

    brasserie.

    Choix des moyens en adéquation avec les objectifs (voir annexe 4)

    Nous avons décidé d'opter pour des moyens de communication ponctuels pour assurer la

    promotion de notre événement. La communication s'est effectuée par le biais d'affiches (cf.

    annexe 5 et 6) et par l'animation d'un stand.

    Pourquoi ?

    Ce sont deux moyens de communication simples. Les affiches peuvent être vues plusieurs fois et

    toucher un plus grand nombre de personnes. Le stand, lui, sert à promouvoir notre événement et

    apporter des informations plus détaillées aux étudiants. De plus, le stand nous permettrait d'établir

    un réel contact avec les futurs participants en adéquation avec nos objectifs.

  • 23

    L’élaboration d'un calendrier d'action

    AFFICHES STAND

    Date: Du 31/01 au 6/02

    Nombre : 10

    Lieu : au sein de l’université, à la brasserie

    « Le Descartes » et à l'IUT Paris Descartes

    Date : 31/01

    Lieu : dans le hall d'entrée (ou un endroit

    donnant accès au CROUS)

    Pourquoi ?

    Pour que les affiches soient visibles cinq jours

    avant l’événement. Ainsi les affiches auront le

    temps d'être vues, mémorisées et associées à

    notre stand.

    Cela rentre dans notre budget, et nous pensons

    que c'est un nombre suffisant pour être vus à

    différents endroits pour cibler le plus grand

    nombre.

    Pourquoi ?

    5 jours avant l'événement, les affiches auront

    eu le temps d'assurer la promotion de notre

    événement. Le stand viendra compléter le

    travail réalisé en amont par les affiches.

    Cela nous permettrait de renforcer la puissance

    de notre événement et de motiver les

    étudiants.

    Lieux de passage affluent, nous avions donc plus

    de chance de toucher le plus grand nombre

    d’individu.

    Communication à postériori

    Nous avons tenté de fait appel à la presse locale du département de la Seine-et-Marne par les

    journaux suivants: La Marne et La République de Seine-et-Marne par voie téléphonique (voir

    annexe 7)

    Nous avons aussi tenté de contacter la presse étudiante et des journaux de grande audience au

    niveau régional comme L’étudiant autonome, Le Parisien ou bien le 20 Minutes. Nous avons

    démarché ces journaux dans l'espoir que ces derniers publient un article sur notre événement afin

    de faire parler de notre action. Toutefois nous n'avons eu aucune réponse positive malgré nos

    relances téléphoniques.

    Aussi, Red’Touch a mis en place sur son site Internet une page dédiée à notre événement, pour

    communiquer dessus dans son contexte et l’expliquer en détail (voir annexe 8).

  • 24

    Nous nous sommes également orientés vers le mécénat. Nous avons contacté l'entreprise Ethik

    Investment pour bénéficier de son image et de sa notoriété lors de nos différentes actions. Nous

    avons contactés par mail Elise Roger, chef de projet au sein de l’entreprise, qui nous a répondu

    positivement. Elle a accepté de venir le jour de notre événement. Nous les avons également

    convaincus de nous offrir un prix pour la personne qui saurait découvrir le plus de saveurs lors de

    la dégustation à l’aveugle.

    Nous avons également réalisé une page Facebook, conscients de la force des réseaux sociaux

    aujourd'hui. De plus, il s’agit un bon moyen pour donner plus d'informations sur notre événement

    et notre action en général.

    b) L’élaboration du budget final (voir annexe 9)

    Au mois de Janvier, nous ne disposions que du financement de Red Touch’. L’élaboration du

    budget s'est donc faite sous contrainte puisque nous savions que Red Touch’ ne nous financerait

    que la moitié des dépenses totales. Nous avons donc discuté avec la directrice du SESSAD ainsi

    qu’avec des personnes de la Croix-Rouge des différentes contraintes qui se présentaient à nous.

    Nous avons opté pour la solution du financement par le biais du « crowdfunding ». Il s'agit de

    faire financer en ligne des projets via un grand nombre de personnes, chacun apportant une petite

    somme d’argent.

    Nous avons déposé un dossier sur KissKissBankBank et Ullule (deux plateformes régissant des

    actions de « crowdfunding »). Toutefois les dossiers ont été déposés deux semaines avant la

    journée de communication et trois semaines avant l'événement. Il nous manquait donc du temps,

    mais l’idée aurait été intéressante sur un laps de temps plus important.

    Nous étions toujours dans l'attente d'une réponse du Rotary Club. Nous avons donc élaboré un

    premier budget qui s'élevait à 415 euros.

  • 25

    Journée de communication

    Nourriture – Boisson

    Essuie-tout – Gobelets

    Assiettes

    50€

    Impressions des affiches 10€

    Impression de cinquante flyers 20€

    Événement

    Repas 280€

    35 bandeaux 35€

    Accessoires 20€

    TOTAL 415€

    N'ayant aucune réponse, et pas de résultat concluant de la part des deux plateformes, nous avons

    donc décidé de réduire au maximum les dépenses.

    Pour la conception des affiches, nous nous sommes tournés vers une designer professionnelle,

    Pascaline, qui travaille étroitement avec la Croix-Rouge. Elle s'est donc occupée de la réalisation

    des affiches. Nous l'avons guidée en lui transmettant notre cahier des charges lors d'un rendez-

    vous.

    Pour l'impression des affiches et des flyers, nous nous sommes tournés vers Sébastien Goua. Il a

    accepté d'imprimer la totalité des affiches et flyers au sein des locaux de la Croix-Rouge. Nous

    avons pu imprimer vingt affiches et cinquante flyers.

    De plus nous avons obtenu gratuitement des affiches et dépliants venant de la Croix-Rouge pour

    agrémenter notre stand.

    Même si nous étions dans l'optique de réduire les frais au maximum, nous avons décidé de ne pas

    imputer le budget de nourriture pour la journée de communication. Pour l'événement, nous nous

    sommes entendus pour réaliser les bandeaux nous-mêmes.

    Pour la décoration, nous avons aussi décidé d'utiliser des objets personnels.

  • 26

    BUDGET 1 BUDGET 2

    Journée de communication

    Nourriture – Boisson

    Essuies-tout–

    Gobelets

    Assiettes

    50€ 50€

    Impressions des

    affiches

    10€ 0

    Impression des flyers 20€ 0

    Evénement

    Repas 280€ 240€

    35 bandeaux 35€ 0

    Accessoires

    (papeterie

    nécessaire)

    20€ 5€

    TOTAL 415€ 295€

    Nous sommes donc arrivés à un budget nécessaire de 295 euros, soit une diminution des dépenses

    de 120 euros. En effet, nous avons réussi à négocier le repas à 240 euros avec le gérant de la

    brasserie et avons réduit nos dépenses annexes à 5€ (cahiers et stylos). Red'Touch nous financerait

    donc la moitié des 415€, soit 210€ car le dossier déjà déposé ne pouvait plus être modifié.

    Cependant ils nous manquaient toujours 85 euros, et cela quatre jours avant la journée de

    communication. La Croix-Rouge, consciente de l'échéance, a accepté de nous financer les 85 euros

    manquants.

  • 27

    III. Résultats et analyses

    A. Résultats de nos actions de communication

    Comme nous l’avons expliqué précédemment, notre action de communication caractérisée par la

    tenue d’un stand à l’université de Marne-la-Vallée a eu lieu le Vendredi 31 Janvier. Après avoir pris

    connaissance des lieux en début de matinée, nous avons tenté de mettre en place l’ensemble des

    éléments qui favoriseraient l’attractivité de notre stand.

    a) Nos moyens d’attraction

    Nous avons principalement eu recours au marketing sensoriel, par l’aspect visuel, gustatif et

    sonore.

    Le marketing visuel : nous avons fait en sorte que les couleurs du stand soient attractives. En

    effet, nous avons misé sur le rouge et le blanc de la table pour faire référence aux couleurs de la

    Croix-Rouge mais aussi pour attirer l’œil des étudiants. Nous avons eu recours à un matraquage

    avec les affiches de l’événement, présentes dans le maximum d’endroits possibles pour garantir la

    visibilité : cinq étaient suspendues tout le long de notre table, deux étaient accrochées sur le mur

    situé à l’arrière du stand, complétées par deux affiches de l’initiative Red’Touch, pour valoriser son

    action. Aussi, des flyers de la Croix-Rouge et de l’événement étaient à la disposition des intéressés.

    Le marketing gustatif : il s’agit de la méthode la plus appréciée et qui a du succès. Nous avons

    donc disposé des petites mises en bouche et de la boisson sur notre stand. De plus, nous avons

    improvisé une petite animation autour des boissons-cocktails pour donner un avant-goût du

    programme de la journée avec la dégustation à l’aveugle : les étudiants devaient deviner de quoi

    étaient composées celles-ci.

    Le marketing sonore : nous avons eu recours à un léger fond sonore par l’utilisation de musiques

    entraînantes et dynamiques préalablement choisies par nos soins. En effet, en point de vente, le

    son à tendance à guider le consommateur et modifier son parcours d’achat; cela nous a donc

    permis d’orienter les étudiants vers le stand.

  • 28

    Cela est aussi passé par le choix du lieu d’installation. Nous avons jugé pertinent de se tenir dans le

    hall du bâtiment Copernic du campus, qui est l’un des plus affluents : en effet, c’est le point de

    rencontre entre les étudiants de toutes filières en raison de la présence du restaurant universitaire

    et de la cellule étudiante de l’université. Nous nous sommes donc placés non loin de l’entrée afin

    de faciliter la rencontre avec les étudiants qui passaient.

    Nous avons de plus élaboré un scénario à respecter pour inciter les élèves à venir à notre stand. En

    effet, nous tentions dans un premier temps de leur proposer de s’arrêter pour tenter l’expérience

    autour des boissons. Il était préférable d’utiliser un langage assez informel et détendu pour ne pas

    donner une image sombre et redondante de notre initiative. La cible étant jeune, il fallait aller

    droit au but de manière simple.

    Puis, une fois l’expérience réalisée, nous expliquions notre démarche et son but, en détaillant le

    programme de notre journée du 6 février. Pour les intéressés, une fiche d’inscription était à leur

    disposition, sur laquelle ils devaient renseigner leur nom, prénom et un numéro de téléphone ou

    une adresse mail par lesquels ils étaient joignables, afin de les relancer la veille de l’événement.

    Enfin, pour conclure, nous leur donnions le flyer de notre événement qui récapitulait l’ensemble

    des informations données antérieurement.

    b) Les retombées et comparaison avec les objectifs fixés

    Nous avons enregistré 20 inscrits sur nos fiches d’inscription. Cela correspond donc à peu près à

    66% de notre objectif de 30 personnes. En effet, nous nous sommes rendu compte que le Vendredi

    était le jour où il y avait le moins d’étudiants à l’université de la semaine, les jours les plus affluents

    semblant être le Mardi et le Jeudi d’après les étudiants que nous avons rencontrés. Notre stand n’a

    attiré qu’une quarantaine de personnes, aussi bien étudiantes que professeurs. Certains

    professeurs se sont par ailleurs engagés à faire passer l’information à leurs élèves grâce aux

    dépliants et aux affiches que nous leur avons fournies. Nous avons de plus laissé sur place une

    dizaine d’affiches, placardées dans différents endroits de l’université par la cellule handicap

    jusqu’au jour de l’événement.

  • 29

    B. Un événement placé sous le signe de l’échange

    a) La préparation de l’évènement

    Malgré de longs mois de préparation, le stress persistait avant le début de l’événement.

    Cependant, l’engouement pour cette cause a vite remplacé nos craintes. En effet, nous avions

    chacun des appréhensions différentes et nous abordions la journée sous différents angles.

    Il était près de 11h00 lorsque nous nous sommes retrouvés devant ce café rebaptisé en « Café du

    handicap » pour cette journée.

    Pour réaliser cet évènement, il a fallu optimiser l’organisation de cette journée ; en effet, la longue

    préparation de ce projet nous a permis de définir les rôles de chacun lors du jour J.

    Pour se faire, chaque étape correspondait à une personne de notre groupe :

    - L’accueil des personnes et le recueil des motivations liées à la présence des individus ce

    jour-là.

    - Les présentations avec le reste du groupe et l’explication des informations utiles liées au

    projet, ainsi que le programme de la journée et les différents ateliers.

    - La réalisation des différents ateliers.

    - Le ressenti des différentes personnes quant à cette journée.

    Tout le groupe était impliqué dans la réalisation des tâches liées à cet évènement. En effet, les

    participants étant arrivés par vague, nous avons dû repenser l’organisation et adapter nos rôles en

    fonction des besoins sur le moment. Afin de répondre à notre objectif de valoriser les actions de la

    Croix-Rouge française, nous avons pris le soin de disposer des flyers de l’organisme sur les tables

    de la brasserie, afin d’intéresser les participants.

    b) Le déroulement des activités

    Lors de la journée de communication, nous avions concentré nos efforts afin de réunir le plus de

    personnes possibles en suivant les démarches apprises en cours.

  • 30

    Outre les personnes liées directement au projet, telles que les représentants du SESSAD et de la

    Croix-Rouge, notre projet a réuni 20 étudiants venant de milieux et de parcours scolaires

    différents.

    Malgré les différences de parcours, l’unité faisait de cette journée un lieu d’échange où les

    préjugés étaient mis de côté.

    Tristan a connu le handicap suite à une chute de plus de 10 mètres, Menouar est né avec une

    maladie génétique, Gino habite dans une zone difficile…

    Les handicaps de ces personnes sont certes différents mais ils se rejoignent sur un point : ils sont

    créateurs de préjugés.

    Le repas

    La notion de capitalisme social est au cœur d’une entreprise novatrice : Ethik Investment.

    Nous avons pris exemple sur cette entreprise proposant des dégustations à l’aveugle pour

    sensibiliser au handicap visuel.

    Reproduire ce concept à l’identique était impossible, mais grâce à une collaboration avec cette

    entreprise et la brasserie « Le Descartes », nous avons pu nous adapter en fonction de nos

    contraintes et ainsi proposer des verrines simples et créatives que nous avons fait déguster les

    yeux bandés.

    La dégustation était donc composée de 3 verrines sucrées et de 3 verrines salées.

    Du céleri, au chocolat blanc, en passant par la patate douce, les papilles gustatives de nos

    participants ont été mises à rude épreuve.

    La réalisation de cette activité fut très importante dans le déroulement de la journée, en effet

    cette activité ludique et attrayante permettait d’attirer un nombre plus important de personnes et

    de traiter de manière amusante la déficience visuelle.

    Pour se faire, l’organisation de cette activité devait être irréprochable.

    Après avoir installé les participants par groupes de 4 et avoir expliqué les grandes lignes de ce petit

    jeu, il a fallu redoubler d’attention afin de faciliter la dégustation de chaque participant.

  • 31

    Le déroulement était simple, chaque groupe de 4 disposait d’une fiche réponse répertoriant les

    différents plats goutés lors de cette activité.

    Après chaque plat, les participants ont dû reconnaitre les ingrédients, saveurs des verrines.

    Cette activité a été un succès. En effet, la totalité des personnes a trouvé cela enrichissant et

    ludique à la fois. Cela leur a vraiment permis de se mettre à la place des personnes en situation de

    déficience visuelle. Aussi, ils ont pu partir à une redécouverte de leurs sens. Ils se sont sentis

    moins autonomes, dépendants des autres, et ont donc vraiment pu prendre conscience du

    quotidien vécu par les personnes aveugles.

    Le théâtre

    A 14h30, nous avons débuté l’activité théâtrale, basée sur l’improvisation de scénettes de la vie

    courante associées à un handicap, le tout tiré au sort par les participants.

    « Handicap Visuelle / Faire la cuisine »

    Voici le premier tirage de cette activité, c’est Cécile et Laurianne, deux jeunes étudiantes, qui sont

    chargées de démarrer en improvisant un sketch avec une préparation de 5 minutes.

    Loin de penser que cette activité nous permettrait de lancer de nombreux débats sans aucune

    animosité, nous avons continué en voyant les clients habituels de la brasserie se détourner de

    leurs conversations respectives pour jeter un coup d’œil à notre activité. Ensuite, chaque personne

    a pu donner son avis sur la représentation et s’exprimer librement sur le sujet, loin des tabous et

    des préjugés.

    L’intervention de l’entreprise Ethik Investment

    Généralement, les projets sociaux et associatifs sont rarement soutenus par des entreprises à

    vocation internationale, mais c’est sans compter sur le soutien de l’entreprise Ethik Investment et

    sa volonté d’aider, d’accompagner et de développer les valeurs socialement nobles de notre

    société.

  • 32

    En guise de conclusion, les directeurs du restaurant « Dans le noir » ont fait une présentation

    simple et claire du concept.

    « Le handicap n’est pas un poids, dans certains cas, il s’avère même être un avantage ».

    Valoriser les capacités des personnes en situation de handicap, tel est le concept. A travers

    différents exemples, agrémentés d’anecdotes, les intervenants nous ont proposés des solutions

    pour changer notre regard envers les personnes concernées par le handicap.

    Puis, la remise de deux repas pour un des restaurants « Dans le noir » par les membres de

    l’entreprise a clôturé en beauté cette journée.

    c) Comparaison avec nos objectifs fixés

    Dans tous les projets, les objectifs fixés ne correspondent pas totalement au rendu final. En effet,

    nous avons rencontré de nombreux obstacles qui nous ont obligés à revoir nos prévisions.

    Au niveau quantitatif

    Nous pouvons évaluer nos performances quantitatives grâce à différents calculs :

    COUTS PREVUS COUTS REELS

    Coût par personne

    présente lors de

    l’événement

    295€/ 30 personnes =

    9,8 €

    295€ / 20 personnes =

    14,75€

    Coût par contact (abordé

    lors de la journée de

    communication)

    295€ / 100 personnes =

    2,95€

    295€ / 60 personnes =

    4,91€

    Coût moyen par personne 295 / (100-30) =

    4,21€

    295€ / (60-20)* =

    7.38€

    Malgré la mise en place d’objectifs, ceux-ci n’ont pas vraiment été atteints (cf. III-A-b).

    En effet, le coût moyen par personne a été supérieur de plus de 57 % de ce que nous avions prévus

    car nous avons touché moins de personnes pour un même budget donné.

    Toutefois, ces données sont à nuancer car notre communication, ainsi que notre événement, ont

    généré du bouche-à-oreille non quantifiable.

    *Nous avons retiré les personnes présentes lors de l’événement pour ne pas les compter deux fois.

  • 33

    Au niveau qualitatif

    La joie et le moment d’échange proposés par cette journée a comblé la majorité de nos objectifs.

    « Cette journée fut un réel moment de partage avec les autres. Nous avons voulu sensibiliser les

    étudiants au handicap et au final, nous avons autant appris qu’eux, nous sommes sortis grandis de

    cette expérience.

    Aussi, cette journée nous a permis de réellement échanger sans apriori et de découvrir des

    personnes que l’on ne connaissait pas du tout. Nous avons réussi à sensibiliser et à intéresser des

    personnes venues un peu par hasard, sans motivation particulière, tout en passant un moment

    agréable et convivial. A refaire. »2

    C. Nos perspectives pour la suite

    a) Au niveau du projet et du groupe

    Etant donné que notre objectif de départ était que notre projet dure dans le temps et ne soit pas

    seulement représenté par une action ponctuelle, nous voulons avant tout que celui-ci soit repris

    par des étudiants de l’IUT actuellement en première année de Techniques de commercialisation

    qui pourraient le répéter pour l’année à suivre dans le cadre de leur projet tuteuré. En effet, notre

    volonté de base était de faire vivre l’action dans le temps et ne pas se contenter d’un seul

    événement car il n’a d’effets qu’à court terme. Pour cela, nous comptons intervenir en

    amphithéâtre le mercredi 12 mars afin de parler de nos actions, notre démarche et notre ressenti,

    pour inciter les étudiants à se mobiliser et leur donner envie de reprendre ce projet. Cela leur

    donnerait l’occasion de mettre en place un autre projet, encore plus original et ludique. De plus, ils

    pourront bénéficier de nos conseils et des moyens que nous avons déjà acquis auparavant ; nous

    les encourageons donc vivement à le reprendre car il s’agira pour eux d’une belle expérience.

    En ce qui concerne le groupe, nous devons continuer à nous investir dans le milieu social ou

    commencer si ce n’était pas le cas auparavant. En effet, malgré le fait que nous avons élaboré ce

    projet dans un cadre scolaire, l’aspect personnel y est aussi important car il serait dommage de se

    contenter de cet événement sans en tirer des conclusions au niveau individuel. Nous pourrions

    2 http://redtouch.croix-rouge.fr/redtouch/jcms/prod_18643/fr/student-s-connexion-cafe-du-handicap

  • 34

    notamment faire partis d’associations ou contribuer à des actions bénévoles de temps à autre. De

    plus, notre expérience déjà acquise lors du projet serait un avantage pour nous.

    b) Nos points forts et points d’efforts lors du projet

    Désormais, nous pouvons faire un bilan sur nos forces et faiblesses tout au long du projet.

    En ce qui concerne nos points forts

    Notre projet n’a pu aboutir que grâce à l’accumulation de forces dont nous disposions.

    Tout d’abord, l’intérêt de tous les membres du groupe pour le projet en a été le principal atout. En

    effet, nous étions tous plus ou moins attirés vers le milieu associatif de base ; certains membres

    faisant par ailleurs déjà partis d’associations. Aussi, nous avons su mettre en place une bonne

    organisation entre nous. Cela est passé par la réalisation de réunions ponctuelles et régulières

    pour faire le point sur l’avancée du projet, se fixer les objectifs et se répartir les tâches. Nous avons

    notamment créé un groupe sur Facebook afin de faciliter l’échange des informations et des

    documents.

    De plus, les compétences scolaires que nous avons acquises tout au long du DUT ont ici pu être

    mobilisées. Les matières marketing, de communication, comptables ou encore de négociation

    nous ont toutes plus ou moins servies pour convaincre les acteurs sollicités. Les nombreux travaux

    en groupe effectués jusque-là nous ont par ailleurs beaucoup facilités pour bonne entente dans le

    groupe et la répartition des tâches.

    Le soutien des acteurs qui nous ont suivis tout au long du projet a aussi été primordial. En effet, en

    les sollicitant, nous nous sommes engagés à créer un projet qui valoriserait leurs actions. Il était

    donc impossible pour nous de ne pas atteindre cet objectif et c’est ce qui nous a aussi beaucoup

    motivé dans nos démarches.

    En ce qui concerne nos points d’effort

    Qui dit forces dit bien sûr faiblesses. En effet, plusieurs aspects du projet auraient pu être

    améliorés.

    Tout d’abord, nous avons jugé à la fin de l’événement que la communication aurait pu être plus

    accentuée et aussi centrée sur les étudiants de notre IUT pour les mobiliser aussi. Il aurait été

  • 35

    intéressant d’avoir recours au même processus pour nos étudiants car ils auraient aussi bien pu

    faire partie de notre cible. Nous aurions pu mettre en place plusieurs actions de communication en

    utilisant divers canaux, tels que le mailing, ou encore faire un stand de communication à l’IUT

    aussi, pour garantir plus de retombées et de bouche-à-oreille. Pour cela, nous aurions surement dû

    définir le concept de notre événement plus tôt pour se concentrer davantage dessus.

    A la suite de l’événement, nous avons trouvé dommage de ne pas avoir pu bénéficier de

    retombées presse. En effet, malgré notre vaine tentative de faire appel à la presse locale de la

    Seine-et-Marne, nous aurions pu faire appel à la presse de notre IUT qui aurait pu relayer notre

    démarche pour que celle-ci soit connue des étudiants de Paris Descartes.

    c) Quelques conseils aux futurs porteurs de projets

    Pour ceux qui voudraient par la suite reproduire un projet similaire, nous pouvons leur donner les

    recommandations suivantes :

    Tout d’abord, dans le milieu associatif, il ne faut pas hésiter à aller vers les gens et leur parler car

    c’est la meilleure manière de les toucher et les mobiliser ; l’aspect relationnel est très important.

    Surtout, il faut aller au bout de ses idées quel que soit la réaction des gens. Et ne pas se démotiver

    face à la réaction parfois peu encourageante de certaines personnes. La communication est un

    aspect très important à ne pas négliger et il faut employer les bons moyens pour toucher un

    maximum de monde, car il est difficile de communiquer efficacement dans ce domaine sans

    tomber dans la stigmatisation et les stéréotypes.

    Aussi, il faut être extrêmement rigoureux dans l’organisation et toujours prévoir des plans B car un

    imprévu est vite arrivé. Il faut toujours se fixer des objectifs dans le temps et les suivre pour ne pas

    perdre de vue le but final et ne pas se disperser.

    Au niveau du groupe, il est important de bien choisir ses partenaires de groupe car cela peut être

    décisif pour la réussite du projet et des tensions sont vites arrivées. Cela peut nuire à la cohésion

    du projet et éloigner de l’objectif commun, faire perdre du temps à régler des conflits pouvant être

    évités. Il faut assurer une bonne communication entre les membres et faire passer les informations

    à tous sans exception pour garantir la transparence, car chaque personne a son importance.

  • 36

    L’information doit être la même pour tous car cela facilite l’atteinte des objectifs et la prise de

    décisions.

    Enfin, nous pouvons conseiller de toujours rester positif et de croire en la réussite du projet car

    c’est ce qui motive le plus le groupe. Si tout le groupe, ou ne serait-ce qu’un seul de ses membres

    ne croit pas au projet, cela se ressentira dans les résultats.

    Conclusion

    Depuis de nombreuses années, le projet tuteuré rythme la dernière année d’études en

    proposant une professionnalisation de nos connaissances. Ces mêmes connaissances acquises en

    cours nous permettent et nous permettrons d’acquérir un aspect pratique indispensable à nos

    poursuites d’études respectives, où même à une insertion dans la vie active.

    Notre défi ne se basait pas sur le développement d’une marque ou d’une entreprise, il proposait

    une nouvelle vision et une nouvelle utilité des notions vues en cours.

    Pour se faire, nous nous sommes dirigés vers un secteur connu mais encore trop peu emprunté

    par les acteurs économiques : l’humanitaire et le social.

    Après de nombreux mois de travail, nous avons enfin pu réaliser notre projet. La route fut longue,

    et semée d’embuches mais nous sommes parvenus à dépasser ces obstacles. A plusieurs reprises

    nous avons dû modifier notre projet afin de nous adapter aux situations dans lesquels nous nous

    trouvions. Le démarrage fut assez long, mais une fois le concept défini, l’avancement se fit dès

    lors, à très grande vitesse. Nous avons rencontré de nombreuses difficultés sur notre chemin, subit

    un manque de moyens, tout cela ayant abouti à une grande hésitation de notre part.

    Après cette période d’hésitation, nous avons remis en question notre travail personnel, remis en

    question notre implication dans ce projet et nous avons réussi à nous remotiver pour le mener à

    terme. Nous avons essayé d’anticiper toutes les contraintes qui pouvaient apparaitre au niveau de

    notre gestion et de l’organisation, et c’est avec soulagement et fierté que nous avons vu notre

    projet aboutir.

  • 37

    Professionnellement parlant, la mise en place de ce projet nous a prouvé à nous-mêmes que nous

    pouvions monter un projet en total autonomie.

    En dehors du coefficient et de l’importance très élevé qu’il représente dans notre formation, ce

    projet fut une étape très importante dans notre parcours universitaire. C’est une partie du travail

    réalisé en amont pendant nos deux années de DUT qui ont pu nous permettre de le réaliser sans

    encombre. Les très nombreux travaux de groupes nous ont également permis d’avoir une

    expérience dans le travail collectif nécessaire au bon avancement du projet. Ce sont toutes les

    connaissances acquises pendant notre formation qui nous ont permis de bien cerner tous les

    enjeux de l’organisation d’un événement.

    Mais, au-delà des qualités théoriques, il nous fallait également des qualités organisationnelles,

    relationnelles, et une cohésion au sein du groupe. Ce genre de qualité ne s’apprend pas en DUT,

    mais nous les avons acquises, nous le pensons, au fil du temps.

    Les échos positifs que nous avons reçus nous confortent dans l’idée que ce projet aussi difficile,

    complexe qu’il fut, a été un challenge réussit. Il nous servira sans doute à décrocher le précieux

    sésame qu’est le DUT Techniques de commercialisation, mais également d’exemple et de grande

    expérience pour des projets futurs.

  • 38

    Bibliographie

    Afig. (2011, Novembre 30). Afighandicap. Récupéré sur Afig:

    http://www.handicap.afij.org/guide/30.11.11_AFIJ_guide_handicap.pdf

    Croix-Rouge. (s.d.). Récupéré sur Croix-Rouge: http://www.croix-rouge.fr/

    Croix-Rouge. (s.d.). Récupéré sur Sessad-tournan: http://sessad-tournan.croix-rouge.fr/

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    http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/joe_20050212_0036_0001-2.pdf

    Legifrance. (2012, Avril 28). LOI n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la

    participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Récupéré sur Legifrance:

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000809647

    loi, T. d. (2009, avril 4). Legifrance. Récupéré sur Décret n° 2009-378 du 2 avril 2009 relatif à la scolarisation

    des enfants, des adolescents et des jeunes adultes handicapés et à la coopération entre les

    établissements mentionnés à l'article L. 351-1 du code de l'éducation et les établissements et

    servic:

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020480797&categorieLien=id

    Nourry, M. A. (2011, avril 29). Handicap : ne paralysez pas vos études. Récupéré sur letudiant.fr:

    http://www.letudiant.fr/etudes/handicap-et-etudes-superieures-halte-a-l-autocensure-17898.html

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    http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page75.htm

    recherche, M. d. (2010). Récupéré sur Handi-U: http://www.handi-u.fr/

    recherche, M. d. (2012, Octobre). Etudiants handicapés. Récupéré sur Ministère de l'enseignement et de la

    recherche : http://cache.media.enseignementsup-

    recherche.gouv.fr/file/Charte_universite_handicap/11/6/charte_handicap_etudiants_22_11_2341

    16.pdf

    recherche, M. d. (2013). Etudiants handicapés. Consulté le 2014, sur Ministère de l'enseignement supérieur

    et de la recherche: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24670/etudiants-

    handicapes.html

    RentabiliWeb. (2008). Les discriminations lié au handicap et à la santé. Récupéré sur Handicap information:

    http://www.handicap-information.com/les-discriminations-lie%CC%81es-au-handicap-et-

    a%CC%80-la-sante-2337.html

  • 39

    ANNEXES

    Annexe 1 : Les différentes structures d’aides ................................................................................................. 40

    Annexe 2 : Plan de découverte de la rencontre avec les membres du SESSAD ............................................ 41

    Annexe 3 : Argumentaire utilisé pour convaincre le gérant du « Descartes » .............................................. 44

    Annexe 4 : Nos objectifs de communication .................................................................................................. 47

    Annexe 5 : Aperçu de l’affiche créée pour le projet ....................................................................................... 48

    Annexe 6 : Analyse du visuel ........................................................................................................................... 49

    Annexe 7 : Méthode CROC utilisée pour contacter la presse locale.............................................................. 52

    Annexe 8 : Aperçu de notre page sur le site de Red’Touch ............................................................................ 54

    Annexe 9 : Comparaison entre la répartition prévisionnelle et réelle de notre budget............................... 55

    Annexe 10 : Quelques photos ......................................................................................................................... 56

    Annexe 11 : Principes et valeurs humanitaires .............................................................................................. 57

  • 40

    Annexe 1 : Les différentes structures d’aides

  • 41

    Annexe 2 : Plan de découverte de la rencontre avec les membres du SESSAD

    Vérification des informations

    Vous êtes bien Ghislaine Le Moal, directrice du Service d’Education Spéciale et de Soins A

    Domicile (SESSAD) de Villepatour, en Seine-et-Marne et Roseline Evanno, éducatrice spécialisée

    au sein de cette structure ? Nous avons pu rentrer en contact par l’intermédiaire d’Emmanuel de

    Montvalon, coordinateur de la promotion et de la diffusion des principes et valeurs humanitaires et

    de l’offre éducative.

    Thème

    Question

    Type De

    Question

    Entreprise/ Prospect

    Organisation du

    SESSAD

    Objectifs

    Environnement du

    SESSAD

    Pouvez-vous nous parler un peu plus de la

    structure et le fonctionnement de votre

    SESSAD ?

    Combien de personnes y travaillent ?

    Différents services sont-t-ils présents ? Si oui,

    lesquels sont-ils ?

    Comment est financé le SESSAD ? Est-il

    exclusivement financé par la Croix-Rouge ?

    Menez-vous une politique sociale ?

    Quels types de services offrent le SESSAD ?

    Quelles valeurs ou principes symbolisent au

    mieux l’action du SESSAD ?

    Avez-vous des objectifs pour 2013 ?

    Combien de SESSAD sont présents en France ?

    Pensez-vous que ce nombre va augmenter dans

    les années à venir ?

    * Êtes-vous les décisionnaires ?

    Ouverte

    Orientée

    Orientée

    Ouverte

    Orientée

    Orientée

    Ouverte

    Ouverte

    Ouverte

    Ouverte

    Fermée

    SITUATION

    ACTUELLE

    Clientèle actuelle

    De combien de personnes vous occupez-vous

    actuellement ? Sont-elles toutes en situation de

    handicap ?

    Résident-t-elles toutes dans le 77 ?

    Pouvez-vous nous décrire quelques actions

    mises en place pour aider ces personnes ?

    Orientée

    Fermée

    Ouverte

  • 42

    Collaboration

    Politiques menées

    Evénementiel

    Les étudiants que vous prenez en charge ne

    rencontrent-t-ils pas de difficultés dans leur

    insertion scolaire? Si oui, lesquelles sont-elles ?

    Ces étudiants forment-ils une association en

    dehors du SESSAD ? Si oui, se réunissent-ils

    souvent ?

    Avez-vous déjà collaboré avec un groupe

    d’étudiants auparavant ?

    Si oui, quel était le contexte de cette

    collaboration ?

    En avez-vous tiré une bonne expérience ?

    Avez-vous des partenaires actuellement ?

    De quelles manières influencent-ils votre

    activité ?

    Êtes-vous souvent en relation avec la Croix-

    Rouge ?

    A quelles occasions ?

    Le SESSAD est un institut qui offre des services

    payants, vous avez donc une clientèle.

    Avez-vous une politique : de communication ?

    _ marketing?

    _ commerciale ?

    Avez-vous déjà mené des actions de type

    commerciales ?

    Vous arrive-t-il d’organiser des événements au

    sein du SESSAD ou à l’extérieur du SESSAD ?

    De quels types d’événements s’agit-il ?

    En êtes-vous satisfaits ?

    Avez-vous un budget spécial dédié à ces

    événements ? A combien s’élève-t-il ?

    Orientée

    Orientée

    Fermée

    Fermée

    Ouverte

    Fermée

    Fermée

    Ouverte

    Fermée

    Orientée

    Fermée

    Fermée

    Fermée

    Fermée

    Fermée

    Orientée

    Fermée

    Orientée

  • 43

    SITUATION

    FUTURE

    Collaboration

    et attentes

    Nature de

    l’événement/ actions

    Financement

    Si nous collaborons ensemble :

    Sur quels critères serez-vous intraitables ?

    Avez-vous des exigences parti