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REPORTAGE PROMOTIONNEL Une COLLECTIVITÉ au cœur de l’avenir

Une collectivité au cœur de l’avenir

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REPORTAGE PROMOTIONNEL Union des municipalités du Québec

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DOSSIER PROMOTIONNEL UMQ 1

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COLLECTIVITÉau cœur de l’avenir

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DOSSIER PROMOTIONNEL UMQ 3

Paussi aux défis que représentent l’environnement, le vieillissement de la population, l’immigration et, surtout, la nouvelle dynamique de développement. « Un des principaux acteurs du développement économique du 21e siècle sera la municipalité, affirme Éric Forest. Une entreprise s’installe d’abord dans une municipalité, puis elle grandit et s’y développe. L’autre défi concerne la relève dans les entreprises. Demain, les gens auront le choix de leur emploi, mais aussi de leur milieu de vie. Les municipalités ont à développer un environnement pour attirer de nouvelles familles et assurer la relève dans ces organisations. »

UN EXERCICE DÉMOCRATIQUE ET MOBILISATEURC’est dans le but de valider ces constats et d’établir si les municipalités possèdent ou non le cadre législatif et les ressources nécessaires pour affronter de tels défis que le premier Sommet sur l’avenir des munici-palités s’est tenu à Boucherville, dans l’agglomération de Longueuil, en mars 2011. À la suite de ce sommet, puis des assises qui ont suivi en mai, l’UMQ donnait le coup d’envoi à son projet de livre blanc.

Au cours des dernières décennies, le monde municipal a connu des changements importants dont plusieurs rapports font état, notamment celui de la Commis-

DES DÉFIS DE TAILLELorsqu’il a accédé à la présidence de l ’UMQ en 2010, Éric Forest s’est fixé trois objec-tifs : entreprendre une tournée du Québec pour rencontrer les maires; organiser le premier sommet sur la muni-cipalité de l’avenir; et créer un comité des sages. C’est dans la foulée de ce plan d’action qu’est née l’idée d’un Livre blanc sur l’avenir des municipalités.

Ébranlé par les alléga-tions de corruption et les perceptions médiatiques négatives qui en ont d éco u lé , l e m i l i e u municipal se devait , selon lui, de réfléchir aux rôles de ses élus, mais

sion d’études sur les municipalités, présidée par Jacques Parizeau en 1985, et, plus récem-ment, celui de la Com-mission nationale sur les finances et la fiscalité locale, en 1999. « Mais c’est la première fois qu’un organisme autre que gouvernemental dépose un livre blanc », précise Éric Forest.

Un sondage effectué auprès de 4 300 citoyens issus de diverses régions du Québec et de diffé-rents types de municipa-lité a été la première étape de cette vaste consulta-tion publique. Il a permis de mesurer « à quel point les attentes des citoyens sont grandes à l’égard de leur municipalité par

Le LIVRE BLANC sur l’avenir des municipalités

our la première fois de son histoire, dans le contexte d’un livre blanc, le milieu municipal québécois se concerte afin de définir une vision de son avenir pour les deux prochaines décennies. Fruit de cette réflexion commune,

le Livre blanc sur l’avenir des municipalités, qui sera présenté cet automne, promet d’avoir un impact sans précédent. Entrevue avec Éric Forest, président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Rimouski.

un gouvernementautonome et responsable

La MUNICIPALITÉ de DEMAIN :

Éric ForestPrésident de l’Union des municipalités du Québec et maire de Rimouski

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Par ailleurs, un comité des sages, composé de Lise Bissonnette, la juge Claire L’Heureux-Dubé, Claude Béland, Jean-Paul L’Allier et Guy LeBlanc, a soumis ses recommandations à l’UMQ. Un comité d’experts, formé de Gérard Beaudet, Lawrence Desrosiers, Pierre Godin, Florence Junca-Adenot et Pierre Prévost, a fait de même. Le comité d’experts accompagne également l’équipe de l’UMQ et son rédacteur dans l’élaboration du Livre blanc.

UN AVANT-GOÛT DU LIVRE BLANC

Un tel exercice a permis non seulement de faire le point sur la situation, mais aussi de définir clairement le rôle de la municipalité de demain. Si le Livre blanc n’est déposé que cet automne, le président de l’UMQ peut déjà en dévoiler les grandes lignes.

Acteurs économiques de premier plan, les municipa- lités offrent désormais une gamme de services culturels et sociaux aptes à créer un milieu de vie agréable pour les citoyens. En outre, dans une éco-nomie mondialisée et concurrentielle, elles tiennent un rôle important dans l’attractivité et la rétention de la main-d’œuvre, la création d’un climat favo-rable à l’entrepreneuriat, la définition d’une mission économique et la mise en place d’infrastructures pour desservir les entreprises. En d’autres termes, elles ont un rôle à jouer en matière de microplanification.

Or, ce rôle de première ligne des municipalités n’est pas reconnu sur le plan législatif. De plus, la fiscalité municipale est à revoir entièrement : « Les revenus liés à l’impôt foncier ont atteint leurs limites », fait valoir le président de l’UMQ. Ce mode de finance-ment, désormais insuffisant, remonte aux années 1980, à une époque où 80 % des dépenses munici-pales étaient consacrées aux services de base tradi-tionnels : entretien et voirie, collecte des ordures, etc. « Aujourd’hui, 50 % des dépenses sont liées au service aux personnes et au développement économique », souligne Éric Forest.

Pour l’UMQ, le moment est donc venu de revoir le contrat avec le gouvernement du Québec et de recon-naître aux municipalités, dans le cadre d’une charte, un

rapport à l ’environ-nement , au déve-loppement économique et à un panier de services toujours plus important », indique le président de l ’UMQ. Fait à souligner, ce son-dage révèle également que parmi les politiciens des différents paliers de gouvernement, l’élu municipal était celui qui conservait le plus haut niveau de confiance des citoyens.

Para l lè lement à ce sondage , l ’UMQ a organisé près d’une trentaine de rencon-tres avec l ’ensemble du monde munic i-pal québécois afin de s ’assurer d ’arr imer les perceptions des élus avec celles des citoyens. Membres et non-membres de l’UMQ ont été invités à don-ner leur point de vue lors de consultations. D i ve r s o rg a n i s m e s soc io-économiques ont aussi déposé un mémoire à l’UMQ.

Claude BélandLise Bissonnette La juge Claire L’Heureux-Dubé

Guy LeBlanc

statut d’instance poli-tique autonome impu-table de ses décisions, comme le recommande d’ailleurs le comité des sages. « Pour que le Québec soit compé-titif dans le contexte de mondialisation, i l est incontournable de développer un nouveau partenariat Québec-municipal ités et de sortir de la dynamique d e q u é m a n d a g e » , affirme Éric Forest. Il croit que de tels change-ments inciteront des hommes et des femmes qui en ont les compé-tences, notamment les jeunes, à s’engager davantage en politique municipale, et ce, en misant sur l’intégrité et la transparence.

Voilà quelques-uns des éléments essentiels sur lesquels le Livre de blanc sur l’avenir des muni-cipalités interpellera le gouvernement québé-cois cet automne dans le but de négocier avec lui un nouveau partage des richesses et des responsabilités. Pour le président de l’UMQ, qui compte porter son message à travers la province et sensibiliser tous les partis politiques à la question, le Livre blanc jette les bases d’un nouveau contrat Québec-municipalités.

Jean-Paul L’Allier

LE COMITÉ DES SAGES

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« LES ÉLUS DEVRAIENT ÊTRE ASSOCIÉS AUX PRISES DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE PROJETS AFIN DE DEVENIR PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT SUR LEUR TERRITOIRE ET DE POUVOIR EN PARTAGER À LA FOIS L’EFFORT ET LE BÉNÉFICE. »

– Jean-Paul L’Allier

Un CADRE CLAIR ET RÉALISTE pour valoriser les élus municipauxll en va d’un conseil municipal comme d’une entreprise : sa santé passe notamment par la valorisation des troupes. Or, si l’on en croit Jean-Paul L’Allier, qui a été ministre au gouverne-ment provincial et maire de Québec et qui est membre du comité des sages pour l’élaboration du Livre blanc sur l’avenir des municipalités, il reste encore du travail à faire pour bien mettre en valeur le rôle de nos élus.

D’abord, selon lui, les maires et conseillers doivent composer avec une mécanique régle-mentaire aussi complexe que désuète. « La régle-mentation est essentiel-lement conçue pour que les villes s’occupent de certains services de base comme la sécu-rité, l ’eau, les égouts, etc. Par contre, au fil des ans, le gouver-nement provincial a rejeté sur les épaules des municipalités, quand ce ne sont pas elles qui les ont prises, d’autres re s p o n s a b i l i té s e n matière d’immigration, d’environnement , de soutien à la jeunesse, etc. Tout cela coûte cher. Le gouvernement met un peu d’argent sur la table, mais ce n’est pas suffisant pour ac-complir tout ce travail. »

De plus, la fiscalité municipale actuelle, basée sur la taxe foncière, est en quelque sorte « une invitation au cannibalisme entre les villes », ce qui est loin de créer, selon lui, un contexte propice au développement inté-gré, fondé sur un appui mutuel entre les municipalités.

Enfin, M. L’Allier souligne le fait que la réglementa-tion ne fait pas de différence entre les villages et les grandes villes et ne tient donc pas compte de leurs ressources et contraintes respectives, ce qui rend le travail des élus difficile.

Il souhaiterait que la réglementation soit mise à jour pour être plus conforme à la réalité et que la bureaucratie soit moins omniprésente. Il estime que la solution passe notamment par des cadres de fonc-tionnement réalistes pour les villes d’une certaine importance et des cadres allégés pour les villes de moindre envergure.

« On ne fait pas confiance au jugement des élus locaux, déplore-t-il. On devrait mettre à leur disposi-tion non pas des mécanismes de surveillance ou des pièges à ours, mais plutôt des ressources pour répon-dre ponctuellement à leurs questionnements et pour bien les conseiller sur les façons de faire les choses. »

Il regrette aussi que les élus soient trop souvent aux prises avec un cadre de gestion qui est fait pour satis-faire les politiques du gouvernement provincial plutôt que l’épanouissement local. « Les élus devraient être associés aux prises de décisions en matière de projets afin de devenir partenaires du développement sur leur territoire et de pouvoir en partager à la fois l’effort et le bénéfice », précise-t-il.

Il déplore également la règle du « deux poids, deux mesures » qui prévaut entre les paliers municipal et provincial : « Actuellement, la législation est beaucoup plus sévère et même parfois sournoise pour les élus municipaux si on la compare à celle qui s’applique aux députés. Il faudrait avoir les mêmes règles pour tous. »

Par ailleurs, M. L’Allier souligne qu’on aurait avan-tage à parler des bons coups des élus munici-paux plutôt que de seulement montrer du doigt les fautifs. Il donne pour exemple la petite municipalité de

Lebel-sur-Quévil lon, dans le Nord-du-Qué-bec, où la fermeture de l’usine de pâte à papier Domtar a constitué une sérieuse menace à la santé de la municipali-té. « Le maire, les élus locaux et la population ont relevé leurs man-ches et ils ont travaillé d’arrache-pied pour s’en sortir. À partir du bois, ils feront bientôt de la rayonne ! La très grande majorité des élus sont des gens de bonne foi, qui veulent le bien de leur communauté. Il faut aussi le dire. »

En fin de compte, le plus grand défi consiste, selon lui, à se donner une vision de société dans laquelle il y a une place pour les communautés locales, où ces com-munautés ne sont pas calquées les unes sur les autres et où les élus ont une vision claire de la direction à prendre.

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DOSSIER PROMOTIONNEL UMQ 9

L’absence des jeunes en politique munici-pale est d’autant plus déplorable qu’ils pour-raient apporter au conseil une expérience différente de celle de leurs aînés, dont sou-vent un bagage univer-sitaire, des voyages à l’étranger et une impli-cation ponctuelle dans des causes et associa-tions qui leur tiennent à cœur. Un autre atout serait leur tendance à prendre des décisions à plus long terme : « Ils savent qu’ils seront là pour profiter du suc-cès de leurs initiatives ou pour composer avec leurs erreurs. Donc, il vaut mieux prendre des décisions qui seront toujours les bonnes dans 20 ans ! », estime David Bousquet.

Ce dernier espère que le Livre blanc permet-tra de paver la voie à un avenir plus prometteur pour les conseils munici-paux et pour la relève : « Les jeunes souhaitent apporter leur contribu-tion à l’édification des villes et villages de de-main, des municipalités branchées qui répon-dront aux besoins d’une société ayant beaucoup évolué. Dans le cadre de la rédaction du Livre blanc, les jeunes ont la chance de faire connaî-tre une vision du Québec qui n’a pas été expri-mée jusqu’ici. Et nous ne laissons pas passer cette occasion ! »

La relève n’est pas lais-sée pour compte dans le Livre blanc sur l’avenir des municipalités. En effet, nos jeunes élus y participent active-ment et ils se sont pro-noncés clairement sur les changements qu’ils préconisent : une place mieux définie, un cadre législatif plus souple et davantage de moyens qui leur permettraient d’étancher leur soif de faire une différence… rapidement !

La relève est un sujet chaud si l’on considère l’absence flagrante des jeunes dans le monde de la politique munici-pale : « Seulement 9 % des élus ont moins de 35 ans. C’est peu par rapport à la proportion des jeunes de 18 à 35 ans, qui atteint près de 24 % au Québec », es-time David Bousquet, le nouveau président de la Commission des jeunes élus et élues de l’Union des municipali-tés du Québec.

Cette faible représentation pourrait s’expliquer ainsi : bon nombre de jeunes ne sont pas encore établis en permanence dans une municipalité, donc, ils s’intéressent moins aux affaires municipales. Par ailleurs, ceux qui y vivent doivent affronter les dif-ficultés de concilier le travail avec une jeune famille, sans compter la poursuite des études pour plusieurs. « Les jeunes s’intéressent de moins en moins à la politique et aux institutions plus traditionnelles, comme le conseil municipal », constate avec inquié-tude M. Bousquet.

Ainsi, le taux de participation aux élections et l’implication citoyenne de cette tranche de la population présentent une tendance à la baisse. Le contexte actuel, marqué par un fort cynisme, ne serait pas étranger à ce désintérêt.

« Les jeunes entretiennent un fort sentiment d’appartenance vis-à-vis de leur employeur, explique-t-il. Il est donc important de rendre la municipalité plus attrayante comme milieu de tra-vail ou comme gouvernement qui peut avoir un impact sur la vie des gens et le développement d’une collectivité. À l’heure actuelle, la mission et les compétences des municipalités sont mal définies. Certaines se limitent à gérer la voirie, les égouts et la collecte des ordures, ce qui n’est pas très stimu-lant pour les jeunes qui veulent relever des défis, assumer des responsabilités et obtenir des résultats rapidement. »

Aussi, selon lui, les institutions municipales sont encadrées par des lois souvent désuètes et com-plexes, qui donnent peu d’autonomie aux élus. La structure bureaucratique actuelle, découlant d’un encadrement contraignant du gouvernement provincial, rebuterait les jeunes élus, qui finiraient souvent par perdre leur motivation.

« Un conseil municipal qui pourrait prendre plus d’initiatives en matière de développement économique ou de protection de l’environnement serait plus attrayant pour les jeunes, ajoute-t-il. Malheureusement, à l’heure actuelle, les munici-palités qui voudraient soutenir certaines entre-prises pour préserver ou créer des emplois hésitent par crainte d’être rabrouées, car la compétence économique des municipalités n’est pas clairement définie dans les lois. »

David BousquetPrésident de la Commission des

jeunes élus et élues de l’Union des municipalités du Québec

Une RELÈVE RARE, qui carbure au

changement

« SEULEMENT 9 % DES ÉLUS ONT MOINS DE 35 ANS. C’EST PEU PAR RAPPORT À LA PROPORTION DES JEUNES DE 18 À 35 ANS, QUI ATTEINT PRÈS DE 24 % AU QUÉBEC. »

– David Bousquet

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« Ensemble, vers un avenir prometteur et durable. »

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« La culture recouvre bien plus que les seules activités artistiques. C’est un des piliers du développement dura-ble, car elle touche à tout ce qui fait la vie sociale; elle a en même temps une influence certaine sur la croissance économique », soutient M. Michel Larouche, maire de Roberval et président de la Commis-sion de la culture, des loisirs et de la vie com-munautaire de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Selon M. Larouche, cette commission croit oppor-tun, dans l’élaboration du Livre blanc sur l’avenir des municipalités, une initiative mise de l’avant par l’UMQ, d’affirmer clairement que le rôle premier d’une muni-cipalité est d’assurer une qualité de vie à ses citoyens, et de faire valoir que le finance-ment de projets culturels doit être considéré com-me un investissement plutôt qu’une dépense. « Outre ses retom-bées économiques, la culture contribue à la construction de l’iden-tité communautaire et du sentiment d’appartenan-ce des citoyens. »

À cet égard, M. Larouche se réjouit de voir la place de plus en plus importante faite à la culture au sein des municipalités du Québec. « Elles sont de plus en plus nombreuses à se doter de leur propre politique dans ce domaine, à leur initiative ou conjointement avec leur MRC », note-t-il. Pour autant, il ne craint pas les effets négatifs de la concurrence : « Il est naturel que les municipalités cherchent à se mettre en valeur et à jouer la carte de leur offre culturelle pour se dis-tinguer. J’y vois une saine émulation et un excellent moyen de mobiliser les communautés. »

M. Larouche, qui a fait de la culture une de ses priori-tés, peut observer l’impact positif de son développe-ment sur le dynamisme de cette municipalité de plus de 10 000 habitants. Roberval, loin de se reposer sur son titre de capitale mondiale de la natation en eau libre, a en effet toujours accordé une grande place à la culture. Mieux encore, elle a pris un virage en 2005 en adoptant une politique culturelle et, en 2010, un plan d’action pour la mettre en œuvre. « La Ville a sa propre commission de la culture qui veille à réaliser ce plan. Y sont représentés tous les organismes jouant un rôle dans ce secteur d’activité ainsi que les divers représentants du milieu, car une de nos préoccupa-tions est de rejoindre l’ensemble de nos citoyens. »

Bien entendu, la question du financement des activités culturelles est centrale. En élaborant son plan d’action, la Ville de Roberval a pu convenir d’une entente de développement avec le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition fémi-nine, assurant ainsi des fonds additionnels pour ses initiatives culturelles. M. Larouche estime par ailleurs qu’il est nécessaire d’impliquer davantage le secteur privé. « C’est certes plus difficile pour une petite localité, mais le mécénat joue déjà un rôle de façon ponctuelle lorsqu’il est question par exemple de col-lecter des fonds pour soutenir tel ou tel organisme. Je pense qu’il est maintenant temps de développer une véritable stratégie de partenariat avec le privé et de donner la priorité aux actions. »

LA CULTURE, moteur du dynamisme

des municipalités

Michel Larouche Maire de Roberval et président de la Commission de la culture, des loisirs et de la vie communautaire de l’Union des municipalités du Québec

« IL EST NATUREL QUE LES MUNICIPALITÉS CHERCHENT À SE METTRE EN VALEUR ET À JOUER LA CARTE DE LEUR OFFRE CULTURELLE POUR SE DISTINGUER. J’Y VOIS UNE SAINE ÉMULATION ET UN EXCELLENT MOYEN DE MOBILISER LES COMMUNAUTÉS. »

– Michel Larouche

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DOSSIER PROMOTIONNEL UMQ 13

Bien que située à une vingtaine de kilomètres à peine de Montréal, La Prairie ne vit pas dans l’ombre de la métropole. Elle a su développer un milieu de vie dynamique et attractif, où la culture tient une grande place, en misant en particulier sur son riche patrimoine historique.

« La valorisation de notre arrondissement historique a donné lieu à tout un éventail d’activités culturelles qui connaissent un vif succès auprès de la population locale ainsi que des touristes », rapporte la mairesse de La Prairie, Madame Lucie F. Roussel.

Anciennement responsable de la culture à la MRC de Roussillon, Mme Roussel est à l’origine d’un projet dans lequel elle s’est beaucoup investie : la mise en valeur des nom-breux artéfacts provenant de la région de Roussillon et en particulier ceux de La Prairie. « Ces artéfacts dormaient dans des cartons à Québec. Il me semblait important de les rapatrier et de les exposer. » Les municipalités voisines ont collaboré au projet qui a mené à la création d’une réserve archéologique et d’un centre de diffusion (RACD), dont l’inauguration est prévue au début de 2013.

La RACD aura une importante mission de diffusion auprès du public scolaire. « C’est important de rejoindre la relève, souligne Mme Roussel. En faisant mieux connaître aux jeunes l’histoire de leur région, en les incitant à avoir des connaissances de leur

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