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inf Document d’information 35 C/INF.13 25 août 2009 Original anglais RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SUR LA MISE EN OEUVRE DES RECOMMANDATIONS DE L’EXAMEN DES GRANDS PROGRAMMES II ET III PRÉSENTATION Par sa résolution 33 C/2, la Conférence générale a prié le Directeur général de procéder à un examen d’ensemble des grands programmes II (Sciences exactes et naturelles) et III (Sciences sociales et humaines) en vue de contribuer à l’élaboration d’un cadre stratégique tourné vers l’avenir pour les programmes de l’UNESCO relatifs aux sciences. Le présent document rend compte des mesures que le Directeur général a prises en 2008-2009 pour mettre en oeuvre la résolution susmentionnée. 1. À sa 33 e session, la Conférence générale, par sa résolution 33 C/2 , a prié le Directeur général de procéder à un examen d’ensemble des grands programmes II (Sciences exactes et naturelles) et III (Sciences sociales et humaines) en vue de contribuer à l’élaboration d’un cadre stratégique tourné vers l’avenir pour les programmes de l’UNESCO relatifs aux sciences. 2. En février 2006, le Directeur général a, par sa Note bleue DG/Note/06/14 , chargé un Comité d’examen de réaliser cette évaluation. Le Comité, présidé par le Directeur général adjoint et composé d’éminentes personnalités du monde de la science et des trois sous-directeurs généraux concernés, a entrepris de mener ses travaux en deux phases : (1) une phase de rassemblement d’informations (mars-septembre 2006) et (2) une phase tournée vers l’avenir (octobre 2006-mars 2007). Il a achevé ses travaux en mars 2007 et le Directeur général a présenté son rapport et ses recommandations, assortis de commentaires, à la 176 e session du Conseil exécutif (176 EX/7 ).

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Document d’information

35 C/INF.13 25 août 2009 Original anglais

RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SUR LA MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE L’EXAMEN DES GRANDS PROGRAMMES II ET III

PRÉSENTATION

Par sa résolution 33 C/2, la Conférence générale a prié le Directeur général de procéder à un examen d’ensemble des grands programmes II (Sciences exactes et naturelles) et III (Sciences sociales et humaines) en vue de contribuer à l’élaboration d’un cadre stratégique tourné vers l’avenir pour les programmes de l’UNESCO relatifs aux sciences.

Le présent document rend compte des mesures que le Directeur général a prises en 2008-2009 pour mettre en œuvre la résolution susmentionnée.

1. À sa 33e session, la Conférence générale, par sa résolution 33 C/2, a prié le Directeur général de procéder à un examen d’ensemble des grands programmes II (Sciences exactes et naturelles) et III (Sciences sociales et humaines) en vue de contribuer à l’élaboration d’un cadre stratégique tourné vers l’avenir pour les programmes de l’UNESCO relatifs aux sciences.

2. En février 2006, le Directeur général a, par sa Note bleue DG/Note/06/14, chargé un Comité d’examen de réaliser cette évaluation. Le Comité, présidé par le Directeur général adjoint et composé d’éminentes personnalités du monde de la science et des trois sous-directeurs généraux concernés, a entrepris de mener ses travaux en deux phases : (1) une phase de rassemblement d’informations (mars-septembre 2006) et (2) une phase tournée vers l’avenir (octobre 2006-mars 2007). Il a achevé ses travaux en mars 2007 et le Directeur général a présenté son rapport et ses recommandations, assortis de commentaires, à la 176e session du Conseil exécutif (176 EX/7).

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3. En juin 2007, le Directeur général a, par sa Note bleue DG/Note/07/23, chargé une Équipe spéciale interne de suivre l’application des recommandations du Comité d’examen. Présidée par le Directeur général adjoint et composée des trois sous-directeurs généraux concernés et de représentants des services centraux, l’Équipe spéciale a élaboré un Plan de mise en œuvre qui énonçait les réponses qu’il était proposé d’apporter aux recommandations du rapport et aux commentaires y relatifs du Directeur général, et l’a présenté à la 34e session de la Conférence générale, dans le document 34 C/13. Le Plan énonçait les mesures qu’il faudrait prendre pendant les trois exercices biennaux de la période de la Stratégie à moyen terme (2008-2013). La Conférence générale, par sa résolution 34 C/55, a prié le Directeur général de présenter au Conseil exécutif, à sa 181e session, un rapport sur les progrès accomplis dans l’exécution du Plan et de lui présenter à elle-même, à sa 35e session, un rapport complet. Un rapport d’avancement ayant été soumis au Conseil exécutif dans le document 181 EX/5, le présent document, plus complet, décrit la suite donnée aux recommandations du Comité d’examen pendant le premier exercice biennal (2008-2009) de la période de la Stratégie à moyen terme.

4. Les recommandations adressées par le Comité d’examen au Directeur général en ce qui concerne les grands programmes II et III étaient les suivantes :

(i) le soutien à la formulation des politiques en vue du renforcement des capacités demande à être développé ;

(ii) les programmes doivent s'intéresser aux nouveaux paradigmes scientifiques et prendre en compte la recherche « de pointe » ;

(iii) les activités interdisciplinaires et intersectorielles devraient être nettement renforcées ;

(iv) l'enseignement scientifique devrait être hautement prioritaire ;

(v) la coordination et les synergies des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux demandent à être améliorées ;

(vi) l'ouverture vers l'extérieur et les partenariats demandent à être améliorés ;

(vii) une sélection, une appréciation et une évaluation rigoureuses et transparentes des programmes et des projets sont nécessaires ;

(viii) le rôle moteur de l'UNESCO doit être renforcé par de nouvelles initiatives mondiales ;

(ix) un Comité consultatif scientifique est nécessaire.

5. La mise en œuvre de ces recommandations dans les grands programmes II et III a commencé par la préparation des plans de travail pour l’exercice biennal 2008-2009, période jugée fondamentale pour donner effet aux recommandations, car c’est sur celle que s’appuieraient les deux exercices suivants. Les recommandations ont été prises en compte lors de la conceptualisation des activités de programme des plans de travail pour 2008-2009, de sorte que les mesures en question sont devenues partie intégrante des activités et non des éléments surajoutés non planifiés.

6. En réponse à la recommandation 1, il a été accordé, à l’offre de conseils en politique scientifique aux États membres, un degré de priorité nettement accru. En fait, les priorités sectorielles biennales et les grands axes d’action du grand programme II ont été, dans le projet de 35 C/5, structurés pour refléter cette nouvelle priorité. Le programme Politique scientifique et développement durable devient un grand axe d’action 1 et son budget a été augmenté de 31 %. Plus de 20 pays, dont 18 pays d’Afrique, examinent actuellement leur politique scientifique. En Afrique, ces examens s’effectuent en étroite collaboration avec l’Union africaine et les communautés économiques régionales. Ils sont suivis par des exercices de renforcement des capacités au cours desquels des responsables politiques et des décideurs nationaux apprennent à

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suivre et à mettre en œuvre des réformes de manière continue. En 2008-2009, tous les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et 14 pays d’Afrique centrale et orientale ont bénéficié de ces exercices. Cette activité a conduit le Gouvernement équato-guinéen à proposer d’accueillir un Observatoire de la science, de la technologie et de l’innovation, qui appuierait l’élaboration et le suivi, en Afrique, de politiques scientifiques fondées sur des faits. Pendant ce temps, il a été prodigué aux gouvernements, de manière systématique, des conseils dans tous les domaines du grand programme II (sciences de l’eau, sciences de l’environnement et de la Terre, sciences fondamentales et appliquées, gouvernance des océans et atténuation des effets des catastrophes). L’offre de conseils est également mise en évidence dans le cadre de la plate-forme intersectorielle sur le renforcement des systèmes de recherche nationaux, qui est pilotée par l'ADG/SHS. Des examens complets ont été effectués conjointement par SHS et SC à Madagascar et en Côte d'Ivoire. Quinze forums régionaux et sous-régionaux de ministres chargés du développement social, des femmes ou des sports ont été organisés afin de faciliter le partage d’expériences et l’élaboration de politiques cohérentes. L’intégration des principes des trois déclarations de l’UNESCO relatives à la bioéthique dans les politiques nationales a été encouragée en renforçant les comités de bioéthique nationaux. L’élaboration de politiques fondées sur des faits a également été facilitée par l’ajout, dans l’outil en ligne du Programme MOST (Gestion des transformations sociales), de cinq nouvelles séries de fiches qui permettent de comparer, aux fins de l’élaboration de politiques, des résultats obtenus dans le monde entier.

7. En ce qui concerne la recommandation 2, on inclut actuellement, dans le programme, de nouveaux paradigmes scientifiques et des travaux de recherche de pointe dans des domaines tels que la biotechnologie et la nanotechnologie. La COMEST a produit un rapport sur les implications éthiques du changement climatique mondial (182 EX/INF.…). Un Programme principal d'études en bioéthique a été mis au point par l’UNESCO. La question du clonage humain et de la gouvernance internationale a été ajoutée au programme de travail du CIB pour 2008-2009 afin d’explorer si les faits nouveaux intervenus ces dernières années dans les domaines scientifique, éthique, social, politique et juridique concernant le clonage humain justifiaient une nouvelle initiative au niveau international. Des audiences publiques associant un vaste groupe de spécialistes de terrain et des représentants de comités nationaux de bioéthique et d'organisations scientifiques internationales ont été organisées et leurs conclusions communiquées au Directeur général en juin 2009 sous la forme d’un Rapport du CIB sur le clonage humain et la gouvernance internationale disponible sur le site Web du Secteur des sciences sociales et humaines (http://unesdoc.unesco.org/images/ 0018/001832/183235f.pdf).

8. L’un des principaux aspects de la suite donnée à la recommandation 3 a été la planification conjointe, par les deux secteurs, d'activités intersectorielles dans des domaines tels que l'éthique des sciences, le changement climatique, la gestion des ressources en eau douce et les petits États insulaires en développement. Une conférence internationale sur le changement climatique et les médias a été organisée en septembre 2009 en étroite collaboration avec le Secteur de la communication et de l'information (CI). Les deux secteurs ont également collaboré avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme aux fins d’une réunion d’experts sur le droit fondamental à l’eau tenue en juin 2009. Toutes ces activités ont été mises en œuvre en sus de celles menées dans le cadre des plates-formes intersectorielles.

9. De même, l’enseignement des sciences a été privilégié dans tous les domaines conformément à la recommandation 4, dans le cadre de la plate-forme intersectorielle sur l'enseignement scientifique que dirige l’ADG/SC. Un programme d’enseignement des sciences de la Terre pour l’Afrique a été lancé au Bénin, au Cap-Vert, en Côte d'Ivoire et au Sénégal. L’absence de supports d’enseignement des sciences et de formation d’enseignants dans les pays d’Afrique a été compensée par un module de télé-enseignement baptisé Campus virtuel africain en science et technologie, qui possède désormais des centres nodaux dans des établissements situés dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest. Le Campus facilite la mise au point de supports par des centres d’excellence situés sur le continent et leur diffusion par son réseau d’établissements. L’enseignement de l’éthique est de plus en plus intégré à l’enseignement des sciences et un Programme principal d'études en bioéthique a été élaboré par l’UNESCO. L’enseignement des

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sciences a également été favorisé et popularisé par le lancement de l’Année internationale de la planète Terre (2008) et de l’Année internationale de l'astronomie (2009) au Siège de l’UNESCO. Des jeunes du monde entier ont participé à ces lancements internationaux, dont on attend qu’ils aiguisent leur intérêt pour la science.

10. La recommandation 5 est actuellement mise en œuvre moyennant une plus grande coordination entre les programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux. Des réunions de coordination entre les chaires et les divers programmes ont été organisées à cette fin. Les commissions nationales pour l’UNESCO souffrant d’une pénurie de capacités dans le domaine scientifique sont encouragées à mettre à profit l’expertise des membres des comités nationaux des programmes scientifiques intergouvernementaux et internationaux, notamment aux fins d’une participation plus étroite aux processus relatifs au PNUAD et à l’unité d’action des Nations Unies. Les commissions nationales ont été consultées pour la mise en place de nouveaux comités nationaux de MOST, l’objectif étant de renforcer encore l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques au niveau national.

11. En réponse à la recommandation 6, le grand programme II a créé un nouveau poste de responsable des publications et de la communication afin de développer ses activités d’information. Les nouvelles activités d’information comprennent notamment la participation au festival Hay-on-Wye au Royaume-Uni, avec des exposés sur l’action de l’UNESCO concernant l’atténuation des effets du changement climatique et l’adaptation à ces derniers, et un festival d’éducation scientifique faisant intervenir des écoles secondaires en France et en Inde. Les principaux événements informatifs ont été l’Année internationale de la planète Terre (2008) et l’Année internationale de l’astronomie (2009). Le Secteur des sciences exactes et naturelles, en partenariat avec l’Agence spatiale européenne, coordonne un réseau de plus de 50 agences spatiales, instituts de recherche spatiale et universités, qui aident tous l’UNESCO dans des domaines tels que la protection du patrimoine naturel et culturel, l’éducation, le renforcement des capacités, l’information et la diffusion. Les partenariats Nord-Sud et Sud-Sud qui ont été établis avec des agences spatiales pour venir en aide aux pays en développement ont continué de s’étoffer. Grâce à des fonds extrabudgétaires, un appui et une assistance techniques visant à renforcer les capacités nationales en matière d’activités spatiales ont été fournis à l’Argentine, au Brésil, à la Chine, à la Mongolie, au Mexique, au Pérou et au Yémen. L’Académie chinoise des sciences s’est nettement engagée en intensifiant son partenariat avec l’UNESCO moyennant la création d’un centre de catégorie 2 spécialisé dans ce domaine, qui sera situé à Beijing (Chine). L’objectif consistant à familiariser la société, les décideurs et le grand public avec la science et la technologie spatiales a été largement atteint au moyen d’expositions réussies organisées à Berlin, à Bruxelles, en Crète, à Istanbul, à Milan, à Paris et à Toulouse. Les médias ont couvert tous ces événements découlant de partenariats dans le domaine spatial à l’aide de documentaires pour la télévision et d’articles parus dans la presse et les revues spécialisées. Des images satellites de sites du patrimoine mondial ont été accrochées à la grille entourant le Siège de l’UNESCO, de mars à mai 2009. Cette exposition a attiré l’attention du grand public, des enseignants et des étudiants. Plus de 50 reportages télévisés et articles de presse ont été diffusés au Brésil, en France, en Allemagne, en Grèce, au Royaume-Uni et en Russie. Les images étaient fournies par le Centre de recherche spatiale allemand (DLR). Il s’agit là d’un remarquable exemple de collaboration entre l’UNESCO et le DLR, qui montre au public comment les technologies spatiales contribuent à la conservation du patrimoine mondial.

12. De nouveaux partenariats concernant les principales publications ont été établis dans le cadre du grand programme III. Le bulletin d’information trimestriel du grand programme II paraît désormais en deux nouvelles langues (arabe et bahasa malaisien) en sus de l’anglais, du français et de l’espagnol depuis 2008, ce qui porte à cinq le nombre total de versions linguistiques. Un Rapport mondial sur les sciences sociales est actuellement mis au point aux fins de publication en 2010, conjointement avec le Conseil international des sciences sociales (CISS). Un consortium de réseaux de recherche régionaux et d’institutions nationales est constitué en ce moment pour la publication de la Revue internationale des sciences sociales afin d’en étendre la portée et l’impact.

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Le magazine trimestriel SHS Regards comprend de nouveaux rapports spéciaux sur l’action des commissions nationales pour l’UNESCO.

13. En ce qui concerne la recommandation 7, les activités prévues sont examinées et évaluées de façon plus approfondie avant que leur mise en œuvre ne soit approuvée. La pertinence et l’impact des activités par rapport aux États membres sont soigneusement analysés avant que celles-ci ne soient exécutées, tout comme la viabilité de ces activités une fois l’engagement de l’UNESCO arrivé à son terme. Tous les conseils des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux élaborent des plans de travail biennaux à l’issue de longues délibérations. Un bilan constructif de la phase II de MOST a été effectué pour faire le point de l’orientation future du Programme. En outre, le Service d’évaluation et d’audit de l’UNESCO a évalué l’Objectif stratégique de programme (OSP 3) de l’Organisation, qui couvre les programmes relatifs aux sciences de l’eau, à l’océanographie et aux sciences écologiques et sciences de la terre. Les résultats de l’évaluation, globalement très positifs, ont donné lieu à quelques recommandations visant à améliorer l’efficacité, notamment en ce qui concerne la fourniture d’orientations aux États membres. Une évaluation de l’OSP 4, qui porte sur la politique scientifique et les sciences fondamentales et les sciences de l’ingénieur, de l’OSP 6, qui concerne l’éthique des sciences et des technologies, et de l’OSP 7, relatif à l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques pour la gestion des transformations sociales, sera réalisée en 2010-2011. Des audits des bureaux régionaux pour la science en Europe (Venise) et en Afrique (Nairobi) ont également été effectués en 2008-2009.

14. S’agissant de la recommandation 8, plusieurs nouvelles initiatives globales ont été entreprises. En janvier 2008, le lancement mondial de l’Année internationale de la planète Terre (IYPE) a eu lieu au Siège de l’UNESCO, parallèlement à une conférence internationale et à une exposition. La conférence a rassemblé d’éminents scientifiques spécialisés dans les systèmes terrestres et près d’un millier de jeunes scientifiques de toutes les régions du monde. L’IYPE a pour objectif de populariser les sciences de la terre et d’assurer leur contribution au développement durable. Dans le cadre des célébrations de l’IYPE en Tanzanie, le Directeur général a inauguré un nouveau programme d’enseignement des sciences de la terre en Afrique. En janvier 2009, l’Année internationale de l’astronomie a été lancée au Siège de l’UNESCO, parallèlement à une conférence internationale et à une exposition. Une fois de plus, un des objectifs était de susciter l’intérêt des jeunes pour la science en général, en passant par l’astronomie. En janvier 2010, le Siège de l’UNESCO sera un des sites choisis pour le lancement de l’Année internationale de la biodiversité. Celle-ci est célébrée en étroite coopération avec le PNUE et la Convention sur la diversité biologique. Ses activités porteront essentiellement sur les objectifs fixés pour 2010 concernant la prévention de l’appauvrissement de la biodiversité, ainsi que sur les futures mesures à prendre pour assurer la conservation de cette biodiversité. En 2011, l’Année internationale de la chimie sera lancée et célébrée par l’UNESCO. Enfin, la Stratégie et le Plan d’action de l’Organisation pour faire face au changement climatique, adoptés par le Conseil exécutif dans sa décision 180 EX/16, représentent une initiative interdisciplinaire et intersectorielle d’envergure qui met en évidence l’avantage comparatif de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies en prônant des approches globales en matière d’adaptation et de mitigation.

15. En ce qui concerne la recommandation 9, le Conseil exécutif et la Conférence générale de l’UNESCO n’étaient pas convaincus de l’utilité de créer un comité consultatif scientifique à ce stade. Une Équipe spéciale interne a donc été établie en vertu de la DG/Note/07/23 pour superviser la mise en œuvre des recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble. L’Équipe spéciale, présidée par le DDG, a demandé aux deux secteurs d’étudier la possibilité de déterminer les complémentarités et les synergies qui pourraient conduire à une plus grande efficacité ainsi qu’à une exécution rationalisée du programme en faveur des États membres. Pour pouvoir réaliser une étude objective de la faisabilité d’un tel processus, les deux secteurs des sciences ont invité le Service d’évaluation et d’audit (IOS) à évaluer leurs méthodes de fonctionnement. IOS dresse actuellement un bilan de la gestion des grands programmes II et III en vue d’identifier les éventuelles synergies entre les deux secteurs. Ce bilan devrait être achevé d’ici au 30 septembre 2009.

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16. Les actions susmentionnées représentent un échantillon des mesures prises par les grands programmes II et II durant l’exercice 2008-2009 aux fins de la mise en œuvre des recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble acceptées par le Directeur général. Ces actions sont considérées comme étant la base sur laquelle la mise en œuvre se poursuivra pendant les exercices 2010-2011 et 2012-2013, qui constituent le reste de la période couverte par l’actuelle Stratégie à moyen terme (34 C/4). Il est admis que certaines recommandations ont été appliquées d’une manière plus approfondie que d’autres durant l’exercice 2008-2009. Étant donné que ce processus se poursuivra au cours des deux prochains exercices biennaux, il est prévu que la mise en œuvre de toutes les recommandations sera plus équilibrée dans les quatre années à venir.

17. En septembre 2008, le DDG a convoqué une réunion d’une vingtaine de partenaires des programmes scientifiques, comme les chaires des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux et d’importantes ONG partenaires, afin de leur exposer les mesures prises par les deux secteurs pour appliquer les recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble. Après une étude minutieuse des activités de mise en œuvre achevées, en cours et prévues, le groupe de partenaires a approuvé ces initiatives, les jugeant conformes aux recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble.

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Tableau : Mise en œuvre des recommandations résultant de l'examen d'ensemble des grands programmes II et III

Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

1. Le soutien à la formulation des politiques en vue du renforcement des capacités demande à être développé

Tables rondes ministérielles (avec les ministres de la science et de la technologie, de l'enseignement supérieur et du développement social et les ministres chargés de la gouvernance des océans) et forums régionaux et sous-régionaux :

• Forum régional des ministres du développement d’Asie du Sud ; New Delhi, Inde (mars 2008)

• Forum de dialogue sur les politiques sociales en Asie du Sud-Est ; Bangkok, Thaïlande (août 2008)

• Forum des ministres du développement social de la communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ; Kigali, Rwanda (septembre 2008)

• Forum des ministres du développement social des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ; Abidjan, Côte d’Ivoire (septembre 2008)

• Première Conférence des ministres en charge du développement social de l’UA ; Windhoek, Namibie (octobre 2008)

• Deuxième Forum des ministres du développement social dans les États arabes ; Amman, Jordanie (novembre 2008)

• Forum des ministres du développement social des pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ; (décembre 2008)

• Sessions du Forum ministériel mondial sur la recherche pour la santé ; Bamako, Mali (novembre 2008), organisées par SC et SHS

• Forum mondial des sciences sociales (organisé

Renforcer l’efficacité de l’aide à la formulation des politiques en intégrant des approches fondées sur les sciences sociales dans l’examen des politiques scientifiques nationales.

Le renforcement de la coopération Sud-Sud se poursuivra, notamment dans le but d’encourager la dissémination des connaissances des pays concernés par le biais de recommandations internationales ainsi que de contribuer à l’échange d’expériences et à la définition de politiques sociales, en tenant compte en particulier des effets de la crise financière et économique mondiale.

Des forums régionaux et sous-régionaux des ministres chargés du développement social seront organisés pour promouvoir le partage d’expériences et la mise au point d’approches politiques cohérentes. Ils se transformeront progressivement en forums régionaux pour le développement social auxquels participeront des ministres, des chercheurs et des associations communautaires.

Coopération Sud-Sud entre les États insulaires des Caraïbes, du Pacifique, d’Afrique et de l’océan Indien afin d’identifier les bonnes pratiques et d’améliorer les stratégies dans les petits États insulaires en développement (PEID).

La contribution des sciences sociales et humaines au dialogue entre les civilisations et à la culture de la paix s’appuiera sur le dialogue philosophique interrégional et une réflexion commune entre les chercheurs et les acteurs de la société civile de différentes régions.

Création de nouveaux comités de bioéthique et renforcement des mécanismes de coordination,

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

par le Conseil international des sciences sociales, ONG avec l'accord-cadre de l'UNESCO) : Table ronde ministérielle ; Bergen, Norvège (mai 2009)

• Deux tables rondes sur les actions nationales et internationales face à la crise ; CIG-MOST, Siège (septembre 2009)

À confirmer :

• Septième Forum des ministres du développement social d'Amérique latine ; Caracas, République bolivarienne du Venezuela

• Forum des ministres du développement social des Caraïbes, Guyana

• Forum des ministres des affaires sociales d’Asie du Sud, Katmandou, Népal

Cinq séries de notes d'orientation vont venir enrichir l'outil en ligne du programme MOST :

– Les liens entre recherche et politiques

– Intégration régionale

– Pauvreté

– La violence à l’égard des femmes

– La violence chez les jeunes

Conseils aux États membres pour la formulation des politiques et préparation de l'évaluation des besoins en ce qui concerne la réforme et la gouvernance de la science, de la technologie et de l'innovation (STI), en tenant compte des principes du développement durable, dans plus d’une vingtaine de pays, dont 18 en Afrique. Élaboration de dispositifs génériques de STI pour les pays rencontrant des problèmes du même ordre en matière de développement social, tels que les PEID. Formulation de politiques visant à associer science et

d'autonomisation et de suivi.

L'examen et la formulation de politiques nationales de la science, de la technologie et de l'innovation se poursuivra.

Une aide à la formulation des politiques continuera d’être apportée aux États membres dans tous les domaines d’activité du grand programme II tels que l’eau, les sciences écologiques et les sciences de la terre, les sciences fondamentales et les sciences de l'ingénieur, ainsi que la gouvernance des océans.

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

savoirs locaux et destinées aux communautés marginalisées telles que les communautés autochtones.

Partage de politiques et pratiques propices au développement durable des PEID, y compris compte tenu du changement climatique, au sein des régions où se trouvent de petits États insulaires en développement et entre elles.

Le renforcement des capacités en matière d'élaboration de politiques de STI à l’intention des décideurs et des responsables des politiques dans les ministères des sciences de tous les pays de la SADC et dans 14 pays d’Afrique centrale et orientale a été réalisé grâce à des ateliers de formation organisés à Gaborone, au Botswana (septembre 2008) et à Mombasa, au Kenya (avril 2009).

Amélioration des politiques et des programmes nationaux en matière de sciences, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques.

Renforcement des activités relatives aux politiques scientifiques pour en faire des activités communes à SC et SHS. Intégration et/ou développement du volet formulation des politiques dans tous les programmes des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines.

Surveillance, évaluation et compte rendu de l'état des ressources mondiales en eau douce pour améliorer la gouvernance et les politiques de gestion de l'eau.

Amélioration de la gestion des ressources océaniques et des zones côtières par la production d'informations utiles pour l'action sur les effets du changement et de la variabilité climatiques sur les écosystèmes marins et les zones côtières.

Amélioration de la santé des écosystèmes océaniques et de la viabilité des environnements côtiers et marins par le développement et la diffusion de la recherche

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

scientifique, une meilleure information et des procédures sur lesquelles les politiques puissent s'appuyer.

Atténuation des risques liés aux extrêmes hydrologiques (inondations, sécheresses, etc.), aux tremblements de terre, aux glissements de terrain, aux éruptions volcaniques et aux catastrophes d'origine humaine grâce à des approches intégrées axées sur les conseils en matière de politiques, le renforcement des capacités et des réseaux de surveillance et d'évaluation, la diffusion des connaissances et l'éducation.

Dans le cadre de la plate-forme intersectorielle sur le renforcement des systèmes de recherche nationaux, les sciences sociales ont été prises en considération dans l’examen des politiques scientifiques nationales, grâce à des examens complets menés conjointement par SHS et SC (Madagascar, Côte d'Ivoire), et une politique de la science, de la technologie et de l'innovation a été élaborée à l’issue d’un processus consultatif national.

La prise en compte, dans les politiques nationales, des principes des trois déclarations de l’UNESCO dans le domaine de la bioéthique a été encouragée grâce au renforcement des comités de bioéthique nationaux.

Soutien des activités relatives aux politiques par un suivi mondial des capacités et tendances en matière de sciences et de technologies, en étroite coopération avec l'ISU. Lancement d’un recensement complet des capacités en matière de STI en Afrique. Un observatoire de la science, de la technologie et de l'innovation, accueilli par la Guinée équatoriale, doit être mis en place.

Recours accru à la coopération Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire pour le renforcement des capacités, en particulier grâce au Centre international pour la coopération Sud-Sud dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation (catégorie 2), récemment

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créé à Kuala Lumpur, Malaisie.

Nouvel accord de partenariat avec les instituts nationaux de recherche d’Afrique du Sud, de l’Inde et de la Chine pour la publication de la Revue internationale des sciences sociales.

Utilisation plus efficace et à visée plus stratégique des chaires UNESCO. Les chaires en sciences exactes et naturelles sont regroupées par thème et reliées entre elles pour obtenir des synergies entre leurs activités.

2. Les programmes doivent s'intéresser aux nouveaux paradigmes scientifiques et prendre en compte la recherche « de pointe »

Suivi et observation des domaines émergents par l'intermédiaire des centres et instituts de catégories 1 et 2, des chaires UNESCO et des accords de jumelage entre universités ; également dans le cadre des activités évolutives des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux..

Organisation de réunions et de débats pour définir les thématiques émergentes.

Étude des nouvelles questions d’éthique dans les domaines de la science et la technologie : clonage (rapport du CIB), éthique de l’environnement, nanotechnologies.

Réflexion commune de SHS et SC sur les droits de l’homme et la gestion des ressources en eau.

Diffusion des travaux de recherche de pointe menés dans différents domaines axés sur les politiques, en particulier l'élimination de la pauvreté, les migrations et les questions urbaines, ainsi que des travaux sur l'impact social du changement climatique, en particulier dans les pays en développement et les PMA.

Renforcement des capacités au niveau des pays en vue de promouvoir l'approche fondée sur les droits de l'homme au stade de la programmation dans la mise en

Poursuite de l’étude des effets du changement climatique et des tendances environnementales sur les migrations, la préservation de la biodiversité et les catastrophes naturelles.

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œuvre des stratégies nationales d’élimination de la pauvreté. Mise au point d’outils d’aide à la décision pour assister les autorités dans leurs négociations avec les donateurs.

Prise en considération des dimensions sociales du changement climatique (par exemple : recherche sur les liens entre changement climatique et migration).

Rapport de la COMEST sur les implications éthiques du changement climatique.

Évaluation des nouveaux domaines de recherche et de leur intérêt stratégique pour les États membres, grâce au renforcement des relations avec le CIUS, le CISS, le CIGGB, la TWAS et le CERN.

Forum mondial des sciences sociales et Rapport mondial sur les sciences sociales avec le CISS.

Conseils aux gouvernements sur la recherche de pointe dans le domaine de l'environnement (eau douce, océans, biodiversité et désertification).

Amélioration de la base de connaissances relatives aux effets des changements mondiaux sur les bassins fluviaux et les systèmes aquifères.

Amélioration de la base de connaissances relatives à la gestion durable de l'eau.

Renforcement des géosciences appliquées et de la gestion des écosystèmes en vue de réduire la perte de biodiversité, de s’adapter au changement planétaire et d’en atténuer les effets, y compris par la lutte contre la désertification.

Intensification de la formation des scientifiques, en particulier des femmes et des jeunes, à la recherche avancée en physique et en mathématiques.

Meilleure compréhension scientifique des processus et

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facteurs climatiques, ainsi que des incidences du climat.

Savoirs locaux et autochtones pleinement pris en compte dans les programmes portant sur des domaines tels que la gestion des zones côtières, la science de la biodiversité et la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles.

Soutien aux réserves de biosphère du MAB, aux sites naturels du patrimoine mondial et aux géoparcs, incités à servir de laboratoires vivants et d'observatoires pour le suivi des changements climatiques mondiaux, de la perte de biodiversité et du développement durable.

3. Les activités interdisciplinaires et intersectorielles devraient être nettement renforcées

Mise en place de plates-formes intersectorielles.

Plate-forme intersectorielle sur le changement climatique.

Plate-forme intersectorielle sur l'enseignement scientifique.

Plate-forme intersectorielle sur les PEID.

Mise en évidence des liens étroits entre changements environnementaux et changements socioculturels dans les PEID.

Plate-forme intersectorielle sur le renforcement des systèmes de recherche nationaux.

Tous les programmes de sciences associeront davantage les spécialistes des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines ainsi que les spécialistes de l'éducation, de la communication et de la culture à la conception et à la mise en œuvre des activités.

Les présidents des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux et du CIUS sont membres d’office de la COMEST.

Mise au point de l’outil de recherche pour les politiques de MOST à partir de documents d’orientation s’appuyant

Les deux secteurs s’intéresseront conjointement à des domaines d’action spécifiques relatifs à l’éthique des sciences, au changement climatique, à la gestion des ressources en eau et aux petits États insulaires en développement (PEID).

Les Secteurs des sciences sociales et humaines et des sciences exactes et naturelles favoriseront les échanges de vues sur le cadre normatif existant (la Recommandation de 1974 concernant la condition des chercheurs scientifiques et la Déclaration de 1999 sur la science et l’utilisation du savoir scientifique) afin d’aider les États membres à en suivre l’application, de contribuer à l’élaboration de codes de conduite et autres mécanismes appropriés par des associations de scientifiques et d’autres parties prenantes, et d’élaborer progressivement, à travers les travaux de la COMEST, un cadre général où puisse s’inscrire une approche éthique de l’activité scientifique.

Dans le cadre des activités de la Plate-forme intersectorielle sur le changement climatique, le Programme sur l’éthique des sciences et des technologies s’appliquera à faire en sorte que les préoccupations éthiques pertinentes soient prises en

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

sur la recherche interdisciplinaire.

Prise en compte de la dimension éthique dans tous les programmes de sciences.

Promotion du développement durable par la création de laboratoires d'apprentissage interdisciplinaires utilisant les sites du Réseau mondial de réserves de biosphère pour la recherche sur la biodiversité et la durabilité.

Amélioration des connaissances en matière de gestion des ressources écologiques, biologiques et en matière de biodiversité pour atteindre les OMD.

Conférence internationale de l'UNESCO : « Radio-télévision et changement climatique : une mission de service public » organisée par SC et CI (septembre 2009).

L'Équipe spéciale sur les grands programmes II et III conseillera le Directeur général sur les mesures à prendre pour renforcer les activités intersectorielles.

compte dans toutes les actions engagées par l’UNESCO. Il œuvrera au renforcement des connaissances scientifiques indispensables en mettant l’accent sur la responsabilité qu’ont les scientifiques de contribuer au bien de l’humanité dans son ensemble, corollaire du droit fondamental de jouir des bienfaits du progrès scientifique, avec ce que cela implique pour l’échange de données et de modèles scientifiques et pour les priorités de la recherche, en tenant compte en particulier des régions et des populations vulnérables. Le programme contribuera également à appuyer les stratégies d’adaptation en favorisant la mise au point de critères d’évaluation qui tiendront compte des caractéristiques spécifiques de la vulnérabilité socioenvironnementale ainsi que de l’autonomie et du savoir des populations locales en la matière.

4. L'enseignement scientifique devrait être hautement prioritaire

Efforts accrus en faveur de l'enseignement scientifique, en mettant à profit l'expertise et l'expérience des bureaux hors Siège, des instituts de l'UNESCO, des centres de catégories 1 et 2, des chaires UNESCO et en coopération avec ED.

SC tirera parti de l'expertise du CIPT et de l'UNESCO-IHE en matière d'enseignement pour mettre en œuvre de nouveaux programmes scientifiques.

Renforcement des capacités nationales et régionales de recherche, de formation et d'enseignement dans le domaine des sciences fondamentales afin d'en promouvoir les applications aux besoins de la société et d'encourager les carrières scientifiques.

La cartographie des capacités en matière d’enseignement scientifique et de STI en Afrique se poursuivra dans le cadre des initiatives de renforcement des capacités. L’Observatoire africain de la science, de la technologie et de l'innovation sera lancé en partenariat avec l’Union africaine et la Guinée équatoriale.

Le Campus virtuel africain en science et technologie continuera de s’étendre et de proposer un enseignement scientifique et une formation des enseignants de qualité.

L’UNESCO organisera en partie le lancement mondial de l’Année internationale de la biodiversité (2010) et organisera intégralement celui de l’Année internationale de la chimie (2011).

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Renforcement des capacités nationales et de la base de connaissances pour l'utilisation des sources d'énergie alternatives.

Recensement des besoins, priorités, problèmes et bonnes pratiques en matière d’enseignement des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) dans un certain nombre d’États membres.

Intégration des programmes d’enseignement de ces matières dans la formation des enseignants ainsi que du journalisme scientifique dans l’enseignement du journalisme.

Conception de matériels de qualité pour l’enseignement des STEM.

Inclusion dans l’enseignement et l’apprentissage des valeurs éthiques liées au développement et à l’application de la science et de la technologie.

Le Campus virtuel africain en science et technologie a mis en place des centres d’apprentissage à distance dans quatre pays : Bénin, Cap-Vert, Côte d'Ivoire et Sénégal.

Renforcement des capacités nationales et régionales de formation de haut niveau et d’enseignement universitaire dans le domaine des sciences fondamentales.

Renforcement de l’éducation et de la formation relatives à l’eau au service du développement durable, l’accent étant mis sur les thèmes relatifs aux OMD, principalement dans les pays en développement.

Promotion du renforcement des capacités des organisations locales œuvrant dans le domaine de l’eau par le biais de programmes à long et à court terme.

Compte tenu de la nécessité d'intégrer la recherche et l'enseignement, SC intensifiera les efforts pour améliorer les capacités et la base de connaissances des décideurs, des formateurs d'enseignants et des enseignants, y

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

compris la formation des professeurs d'université. Amélioration des cursus et des contenus scientifiques à tous les niveaux de l'enseignement (avec ED, CLT et CI).

Lancement du programme des sciences de la Terre pour l’Afrique.

Élaboration d'un programme d'éducation à l'eau douce dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l'éducation au service du développement durable.

Intégration du développement durable dans les programmes éducatifs des PEID.

Reconnaissance et renforcement des savoirs locaux et autochtones dans la gestion de l’éducation et de l’environnement dans les PEID, notamment pour faire face au changement climatique.

Amélioration de l'éducation, de la formation et de la sensibilisation du public au changement climatique et à ses conséquences, et élaboration de stratégies pour s'adapter aux changements et en atténuer les causes.

SHS mettra l'accent sur (i) le suivi de l'enseignement des sciences sociales et humaines dans le secondaire et le supérieur ; (ii) l'adaptation, à des fins pédagogiques, des résultats de la recherche de pointe sur les questions clés relatives aux transformations sociales et au développement social, en coopération avec le CISS, le CIPSH et les réseaux MOST ; et (iii) l'élaboration et la diffusion de matériels didactiques sur l'éthique de l'environnement, la bioéthique et l'éthique de la science et de la technologie dans l'enseignement supérieur.

Mise en place du Programme principal d'études en bioéthique de l’UNESCO.

Intégration de l’enseignement de l’éthique dans l’enseignement scientifique.

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Enseignement de la philosophie.

Promotion des TIC au service de l'enseignement scientifique, en collaboration avec CI.

Priorité accordée à la coopération avec les chaires UNESCO, les instituts de catégorie 2, l'UNU, l'UNRISD et les réseaux de recherche régionaux, en vue d'intensifier l'élaboration de programmes d'étude et d'outils de recherche.

Intégration des résultats des travaux de recherche de l’UNRISD dans l’outil de recherche stratégique du MOST.

Intensification des efforts pour attirer les jeunes, en particulier les femmes, vers la science et les carrières scientifiques (Forum des jeunes sur l'éthique des sciences, WAYS, bourses, prix et récompenses pour les jeunes scientifiques, prix et bourses L’Oréal).

Intensification de la formation des scientifiques, en particulier des femmes et des jeunes, à la recherche avancée en physique et mathématiques.

L’UNESCO a organisé le lancement mondial de l’Année internationale de la planète Terre (2008) et de l’Année internationale de l'astronomie (2009).

5. La coordination et les synergies des programmes scientifiques internationaux et intergouvernementaux demandent à être améliorées

Les programmes scientifiques intergouvernementaux et internationaux intensifieront les efforts en cours pour contribuer à la paix, à l'élimination de la pauvreté, au développement durable et au dialogue entre les civilisations.

Les programmes scientifiques renforceront la coopération et la coordination à travers les réunions périodiques des présidents de leurs organes directeurs respectifs.

Les présidents et secrétaires des programmes scientifiques participent aux réunions d’autres

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Recommandation Actions menées dans le cadre du 34 C/5 Projet de programme et de budget pour 2010-2011, 35 C/5

programmes scientifiques.

Coopération MAB-MOST sur les données produites par certaines réserves de biosphère.

Les programmes scientifiques continueront de travailler en étroite relation avec l'ONU et d'autres organisations afin de garantir la complémentarité des actions et de réduire au minimum les chevauchements d'activité.

Les avantages d'une coopération plus étroite entre les commissions nationales de l'UNESCO et les comités nationaux pour les programmes scientifiques seront démontrés aux États membres.

Présentation d’un nouveau projet de directives pour la création de comités nationaux MOST au CIG-MOST.

Les résultats des évaluations périodiques de l'ensemble des programmes scientifiques feront l'objet d'une large diffusion.

Évaluation formative de la phase 2 de MOST.

6. L'ouverture vers l'extérieur et les partenariats demandent à être améliorés

Amélioration de l'action de l'UNESCO par un renforcement des partenariats avec la communauté de l'UNESCO, notamment une amélioration des canaux de communication avec les commissions nationales.

Renforcement des partenariats et réseaux stratégiques.

Volets scientifiques intégrés dans la programmation par pays des Nations Unies en 2008-2009.

Présentation au CIG-MOST du nouveau projet de directives concernant la création des comités nationaux MOST.

De nouveaux partenariats seront établis au sein de la famille onusienne et avec d'autres organisations internationales et scientifiques.

Les bonnes pratiques seront diffusées à l’occasion du Forum urbain mondial (Rio de Janeiro 2010) et de l’Exposition universelle qui se tiendra à Shanghai en 2010 sur le thème « Meilleure ville, meilleure vie ».

L’UNESCO organisera en partie le lancement mondial de l’Année internationale de la biodiversité (2010) et en totalité celui de l’Année internationale de la chimie (2011).

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Attention particulière accordée par SHS aux commissions économiques régionales des Nations Unies, l’UNRISD et l’ONU-DAES ; le Groupe mondial sur la migration (OIM), UN-HABITAT.

Les États membres seront encouragés à inclure des experts des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines dans leurs commissions nationales.

De bonnes pratiques ont été rapportées dans le magazine SHS Regards concernant le Canada, le Liban, le Malawi, les Pays-Bas, Cuba, le Sénégal.

Intensification de la coopération avec le Bureau de l'information du public (BPI) pour élaborer des outils de communication.

Impression de 80 000 exemplaires du magazine trimestriel SHS Regards en anglais et en français et mise en ligne d’autres versions linguistiques.

Traduction du portail Web de SHS en arabe.

Publication du bulletin d’information du Secteur des sciences exactes et naturelles « Planète Science » en arabe et en bahasa malayu (qui peut également être lu facilement en Indonésie).

Promotion de la coopération Sud-Sud ainsi que de la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud par le biais de la création d’un Centre international de catégorie 2 pour la coopération Sud-Sud dans le domaine des sciences, de la technologie et de l'innovation à Kuala Lumpur (Malaisie).

Renforcement des activités de coopération Sud-Sud en Afrique.

Mise en place d’un partenariat stratégique avec l’Union africaine en vue de l’exécution du Plan d'action consolidé

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de l'Afrique dans le domaine de la science et la technologie.

Réduction des risques de tsunamis et autres aléas liés à l’océan grâce aux systèmes d’alerte rapide et aux mesures de préparation et d’atténuation des effets.

Signature d’un mémorandum d’accord avec le PNUE en matière de coopération sur les programmes scientifiques qui contribuent à un développement écologique.

L’UNESCO et l’OMM ont organisé des réunions sur l’enrichissement de la base de connaissances dans le domaine du changement climatique.

Le troisième Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, qui s’intitule « L’eau dans un monde qui change », est sorti à l’occasion du 5e Forum mondial de l'eau à Istanbul (Turquie) en mars 2009.

Le lancement mondial de l’Année internationale de la planète Terre (2008) et de l’Année internationale de l'astronomie (2009) a eu lieu à l’UNESCO.

Le Secteur des sciences exactes et naturelles coordonne un réseau d’une cinquantaine d’agences spatiales, institutions de recherche spatiale et universités qui apportent leur aide dans des domaines tels que la préservation des sites du patrimoine culturel et naturel, les programmes éducatifs, le renforcement des capacités et l’ouverture vers l’extérieur.

Une série d’expositions organisées à travers le monde sur des images prises de l’espace a permis de mieux faire connaître les sciences et les technologies spatiales aux décideurs et au grand public. Ainsi, une exposition d’images de sites du patrimoine mondial présentée sur la grille d’enceinte du Siège de l’UNESCO à Paris de mars à mai 2009 a attiré un grand nombre de personnes (grand public, enseignants, enfants des écoles). Ces images, fournies par le Centre aérospatial allemand (DLR),

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constituent un remarquable exemple de collaboration qui montre comment les technologies spatiales contribuent à la préservation du patrimoine mondial.

7. Une sélection, une appréciation et une évaluation rigoureuses et transparentes des programmes et des projets sont nécessaires

Les États membres seront consultés de façon suivie pour définir les besoins nationaux et régionaux ainsi que les impératifs scientifiques qui guideront la conception et l'élaboration des programmes présentés à la Conférence générale et, dans le cas des programmes scientifiques, à leurs organes directeurs respectifs.

Comités nationaux de bioéthique et comités nationaux MOST.

Le choix et la désignation des instituts et centres de catégories 1 et 2 seront fondés sur l'avis d'un groupe plus large d'experts indépendants et sur un examen par les pairs, dans le cadre de l'étude de faisabilité qui sera effectuée pour chacun des organismes ayant sollicité ce statut.

Les secteurs des sciences supprimeront progressivement le soutien financier aux activités, une fois que celles-ci seront devenues financièrement autonomes ou seront en mesure d'attirer des financements provenant d'autres sources.

Les outils de gestion de l'UNESCO seront améliorés et permettront un suivi continu des activités ainsi que de leurs résultats.

Les plans d'évaluation seront intégrés dans tous les programmes des sciences et des financements appropriés seront prévus à cet effet.

Évaluation systématique par des pairs et ateliers de restitution.

Bilan constructif de la phase 2 de MOST

Le Service d'évaluation et d'audit de l’UNESCO a évalué

Évaluation de l’objectif stratégique de programme 7 « Renforcer les liens entre la recherche et les politiques dans le domaine des transformations sociales ».

La sélection, l’analyse et l’évaluation rigoureuses et transparentes des recherches seront garanties par un processus d’évaluation systématique par les pairs et par des ateliers de restitution en coopération avec les chaires, universités et instituts de l’UNESCO.

Le Service d'évaluation et d'audit évaluera les programmes relevant de l’Objectif stratégique de programme 4, notamment dans les domaines des

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les programmes relevant de l’Objectif stratégique de programme 3 (sciences de l’eau, océanographie, sciences écologiques et sciences de la terre).

politiques scientifiques, des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur.

8. Le rôle moteur de l'UNESCO doit être renforcé par de nouvelles initiatives mondiales

Le dialogue avec les gouvernements au plus haut niveau sera intensifié grâce à des tables rondes périodiques de ministres de la science, de la technologie et de l'enseignement supérieur.

Des initiatives à l'échelle de l'Organisation seront formulées en vue de la réalisation d'études prospectives sur des thématiques émergentes en rapport avec les domaines de compétence de l'UNESCO.

Organisation de dialogues et de débats sur les nouveaux domaines de la recherche et les nouveaux problèmes d'éthique et de société (voir également recommandation 2).

Organisation de consultations sur la possibilité de convoquer en 2009 une grande réunion de suivi de la Conférence mondiale UNESCO-CIUS sur la science.

Observatoire mondial d'éthique.

Forums régionaux sur le développement social faisant intervenir des ministres en charge de domaines thématiques, des chercheurs et des ONG.

Lancement à l’échelle mondiale de l’Année internationale de la planète Terre (2008) et de l’Année internationale de l'astronomie au Siège de l’UNESCO.

Le Plan d'action de Madrid approuvé au 3e Congrès mondial des réserves de biosphère (mars 2008) a reconnu l’importance du changement climatique et propose d’utiliser les réserves de biosphère comme lieux d’apprentissage pour la recherche, l’adaptation et la mitigation.

Le lancement de l’Année internationale de la biodiversité (2010) se fera en partie et celui de l’Année internationale de la chimie (2011) en totalité à l’UNESCO.

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9. Un Comité consultatif scientifique est nécessaire

L'Équipe spéciale sur les grands programmes II et III a été constituée par le Directeur général aux termes de la DG/Note/07/23 du 26 juin 2007, son mandat étant le suivant : (i) préparer un plan de mise en œuvre des recommandations résultant de l'examen d'ensemble ; (ii) orienter et examiner les plans de travail du 34 C/5 concernant les grands programmes II et III afin de veiller à leur conformité avec le plan de mise en œuvre ; (iii) conseiller le Directeur général sur toutes les mesures et/ou ajustements administratifs nécessaires pour assurer l'efficacité et l'efficience de l'action des deux secteurs des sciences et l'impact maximum de leurs programmes et, en particulier, pour développer les activités intersectorielles ; (iv) analyser les fonctions et activités scientifiques des principales organisations et institutions du système des Nations Unies ainsi que d'autres organisations pertinentes œuvrant dans les domaines des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines ; (v) faire le bilan des contributions de l'UNESCO, au niveau national, aux équipes de pays des Nations Unies dans le domaine des sciences, et donner des orientations en vue d'intensifier les efforts dans ce sens.

Les organes directeurs de l’Organisation n’ont pas été convaincus de l’utilité de créer un comité consultatif scientifique au stade actuel.

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