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page 2 page 2 page 3 page 5 page 7FrançoisVernotte,directeur del’Observatoire

JacquelineCallier, directrice del’UFR STAPS

Rencontredes personnels le 21 mai

Un trophéepour ATIBA

Le festivalinternationalde musiqueuniversitaire

Mars 2002

Organisation de concours

“Sapin”à l’Université

130 étudiants auconcours de

médecine 2002

Prochain journal le 14 juinPage 5

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tout l’Journal Interne

Université de Franche-Comté uMai 2002

Une page 100 %étudiante

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Jacqueline Callier,directrice de l’UFR STAPS

Présente dans lesrangs de STAPS

dès les débuts de l’UFR,Jacqueline Callier endevient la directriceaprès 17 années de travail. Elue le 22 avrilpour un mandat de 5 ans, Jacqueline Callierprend la succession de Eric Prédine, élu vice-président au CEVUen mars dernier.Professeur d’éducationphysique dans le secondaire après l’obtention d’un CAPEPS,Jacqueline Callier suitune formation de biologie humaine,passe avec succès une thèse de STAPS

et entre à l’UFR pour enseigner la biologie humaine.Ses recherches en motricité humaine la mènent au croisement du sport et de la santé. “Ce sont deuxdomaines qui ont toujours été très liés pour moi”raconte Jacqueline Callier. Car loin d’être réductrice, l’activité sportive se conjugue à bien d’autres. Une réalité pas toujours trèsconnue du public. “Au départ, il est vrai que notre formation menait aux métiers de l’enseignement.Depuis, les filières se sont multipliées et le sport secombine à la santé, à la prévention, au social, auxloisirs, pour faire émerger de nouveaux métiers”.L’ouverture existe aussi en direction d’autres composantes. Preuve parmi d’autres, l’émergenced’une recherche transdisciplinaire sur le vieillissement.Un dossier pris en charge par l’UFR STAPS. “L’institutrégional du vieillissement, un projet que nous avonsporté, est né en mars dernier. C’est une plateforme derecherche et de moyens autour de la personne âgée”explique Jacqueline Callier. Parallèlement, le projet decréation d’un IUP intitulé “prévention de la dépendanceliée au vieillissement” vient de recevoir un avis favorable du ministère.Avec aujourd’hui 1 200 étudiants, l’UFR STAPS aconnu un essor fulgurant ces dernières années.Jacqueline Callier souhaite recadrer ses activités,affirmer son identité avec des choix clairs en matièrede formation comme de recherche. “L’important sera aussi de communiquer, à l’intérieur comme àl’extérieur, de faire savoir ce que nous sommes etquelles sont nos compétences”. La nomination d’unchargé de mission responsable de la communicationmontre la volonté de mener à bien cette missionessentielle pour la nouvelle directrice.

Contact : Jacqueline CallierTél. 03 81 66 67 87 / 56 81

Ronan Chabauty,président de la FIED

D irecteur du CTU (Centre de télé-enseignement universitaire) et chargé

de mission TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement), Ronan Chabauty ajoute un nouveau sigle à son arc en prenant la présidence de laFIED, la Fédération inter-universitaire de l’enseignement à distance. Créée en 1987 à l’initiative du ministère, la FIED est aujourd’hui une associationouverte à toutes les universités françaises assurant des enseignements à distance ou s’intéressant aux nouvelles technologies éducatives. Elle réunit 28 membres. “Les CTU regroupés au sein de la FIED touchent près de 35 000 étudiants, préciseRonan Chabauty. Du DEUG au DEA, plus de 320 formations universitaires diplômantes sont recensées sur notre site Télésup.” Un site relayé tant par Formasup du ministère que par le télé-accueil du CNED. Un des outils que le nouveau Président entend développer, y compris à l’international, durant les troisannées de son mandat, de même que Audiosup et l’encyclopédie sonore, permettantd’accéder à tous les documents audio élaborés dans les universités.L’international, un autre fer de lance de Ronan Chabauty. “Nous avons un rôle d’information à jouer concernant les cursus français d’enseignement à distance.”C’est à ce titre que la FIED a un stand ce mois de mai au WEM, le marché mondial de l’éducation, organisé au Portugal.

Contact : Ronan ChabautyTél. 03 81 66 58 70

http://telesup.univ-mrs.fr/htm

François Vernottepréside aux destinées

de l’Observatoire

E lu directeur de l’Observatoire par le conseild’administration de l’établissement, François

Vernotte n’attend plus que la nominationdu ministère pour prendre officiellement la succession de Philip Tuckey, appelé à diriger un département de l’Observatoire de Paris.Spécialiste du temps-fréquence, FrançoisVernotte a toujours mené l’ensemble de sesrecherches à l’Observatoire de Besançon.

Seule une échappée vers la région parisienne pour y occuper un emploi d’ingénieuren traitement d’images médicales le détourne pendant deux ans d’un parcours exclusivement franc-comtois. Il soutient sa thèse en 1991 à l’Observatoire, puisdécroche en 1992 un poste de maître de conférences de physique à l’UFR ST.Passionné par ses recherches en temps-fréquence, François Vernotte tient à associerses travaux aux autres activités de l’Observatoire. Jusqu’en 1997, il travaille sur lespulsars millisecondes, ces restes d’étoiles qui, en tournant très vite sur elles-mêmes,libèrent des ondes radio très régulières. “La question était : peut-on envisager de seservir de ces ondes comme mesure du temps ?”Trop contraignante pour la métrologie du temps, l’idée est abandonnée au terme deplusieurs années d’études. Un travail cependant précieux, avec “des retombées trèsintéressantes en astronomie”.Habile jongleur d’algorithmes et de statistiques, François Vernotte travaille aujourd’hui sur la stabilité des horloges atomiques. Il participe, aux côtés de 200 spécialistes du monde entier, à la mise en place en Argentine de l’Observatoire Auger,qui sur 20 ans va récupérer et analyser les particules à ultra haute énergie dont la provenance demeure une énigme. Il collabore également au programme internationalACES (Atomic Clock Ensemble in Space) prévoyant l’installation, en 2007, d’une horloge atomique sur la Station Spatiale Internationale.François Vernotte repose les pieds sur terre pour parler gestion. “Je souhaite quel’Observatoire soit mieux représenté, au sein des conseils de l’Université commedans les instances nationales, où se décident l’attribution des postes de chercheursCNRS ou d’astronomes”. Une préoccupation jugée essentielle à l’heure où de nombreux départs en retraite interviennent à l’Observatoire et obligeront par ailleursà réorganiser certaines activités.Autre cheval de bataille, la création d’un DEA ouvert sur l’Europe pour dynamiser lestravaux de recherche menés à l’Observatoire. “Le temps-fréquence est une spécificitéde Besançon. C’est là qu’il nous faut accrocher. Ce moteur pourra ensuite entraînerles secteurs plus fondamentaux en astronomie”.

Contact : François VernotteTél. 03 81 66 69 22

Conférences,débats, rencontres

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Prévenir le piratagescientifique

L ’Institut des hautes écoles de défense nationale organise un stage

d’information sur “les menaces d’investigations étrangères” les 18 et 19septembre. Ces journées s’adressent plus particulièrement à des enseignants-chercheurs responsablesd’équipes. Elles ont pour objectif de sensibiliser le chercheur aux risques de piratage scientifique.Le stage est organisé par les ministères de la Recherche, de la Défense et de l’Intérieur. Dépôt des candidatures avant le 18 juin.Renseignements : Martine Chabrier-Elkik, tél. 01 55 55 89 55, mél martine.chabrier-elkik@recherche.gouv.fr.

Rencontre des personnelsFrançoise Bévalot, Président de l’Université et Nicole Morre-Biot,

directrice du service d’action sociale, convient les personnels administratifs et les enseignants à la 15e rencontre des personnels de l’Université, le mardi 21 mai à partir de 17 h 30, dans le hall de propédeutique de l’UFR Sciences et technique, route de Gray à Besançon.Cette 15e rencontre sera suivie d’un apéritif.Au cours de la cérémonie, Françoise Bévalot remerciera tout particulièrement les personnels qui finiront leur carrière dans l’établissement.

Contact : Irène MoulinierTél. 03 81 66 65 50

Les cinquante plus belles images de l’UniversConférence d’Edouard Oblak, astronome àl’Observatoire de Besançon, le samedi 1er juin à14 h 30, salle de conférences de l’Observatoire.Entrée gratuite. Contact : renseignements@obs-besancon.fr

Victor Hugo et Dieu, le mardi 21 maiVictor Hugo et la mort, le mardi 28 maiConférences de Gaston Bordet, maître de conférences honoraire d’histoire, organisées parl’Université ouverte dans le cadre du cycle surVictor Hugo, de 18 h à 20 h

La réception de Victor Hugo au XXe siècleColloque international organisé par le CentreJacques Petit sous la direction de JacquesHouriez et Catherine Mayaux, dans le cadre desmanifestations de la ville de Besançon “VictorHugo 2002”. Il s’agira de s’interroger sur lestraces de l’héritage hugolien dans les diversesformes de la création artistique du XXe siècle,sur l’intérêt porté à ce monument de notre culture par divers créateurs du monde de la littérature, de la musique, du cinéma… durantla période qui va de la mort du poète en 1885 à nos jours. Les jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8juin à l’IUFM, Besançon.

XVe colloque international de climatologieOrganisé par le laboratoire THEMA et le Centre départemental de Météo France, le colloque sera centré autour de deux thèmes :la climatologie des échelles fines ; les applicationsde la climatologie (pollution, médecine, agriculture, écologie…).Du mercredi 11 au vendredi 13 septembre, UFR SLHS, 32 rue Mégevand.Contact : Daniel Joly, tél. 03 81 66 54 02,http://thema.univ-fcomte.fr/

De l’orthographe du sens au sens de l’orthographeCe thème portera les 5e confrontations orthophoniques de Franche-Comté organiséesà l’UFR SMP, les lundi 10 et mardi 11 juin.Contact : Shirley Vinter, tél. 03 81 66 55 71, mél shirley.vinter@univ-fcomte.fr

14e journées de la société francophone de neurochirurgie du rachisColloque organisé par le service de neurochirurgie du CHU Jean-Minjoz.Les jeudi 23 et vendredi 24 mai à la CCI du Doubs, Maison de l’économie, 46 av. Villarceau, Besançon.Contact : Joël Godard, Béatrice Joliot, tél. 03 81 66 81 20 / 84 60, mél jgodard@chu-besancon.fr joliot@ufc-chu.univ-fcomte.fr

Séminaire de la capacité de pratiques médico-judiciaires “champs d’activité de lamédecine légale : psychiatrie médico-légale”Colloque organisé par le service de médecinelégale du CHU Saint-Jacques.Les jeudi 23 et vendredi 24 mai à l’UFR SMP,place Saint-Jacques, Besançon.Contact : Jean-Luc Chopard, tél. 03 81 21 83 95,mél chopard@ufc-chu.univ-fcomte.fr

UFC / UTBM : convention signéeL ’Université de Franche-Comté, l’Université de Technologie de Belfort Montbéliard,

deux établissements d’enseignement supérieur pour le nord Franche-Comté. Des compétences et des atouts qui se rencontrent et se complètent, tant dans le domainede la formation que dans celui de la recherche.Pour affirmer leur volonté de collaboration et faire connaître à l’extérieur leurs domainescommuns d’intervention, les deux établissements ont décidé de signer une convention decoopération. Transparence et cohérence sont les deux maîtres mots d’un partenariat mis en place pour développer différentes missions d’enseignement supérieur et créer de véritables pôles d’excellence dans le nord Franche-Comté.Développement des activités et des projets, mutualisation des moyens techniques et logistiques, échanges d’enseignants, concertation sur la création de nouveaux diplômes…autant de mises au point à traiter entre les deux établissements et à communiquer auprèsdes ministères, du rectorat, des collectivités, des agences de développement, des entreprises, ou encore de l’ENSMM ou de l’IUFM, dans un souci d’information mais aussi d’adhésion de la part de ces partenaires privilégiés.La convention de coopération a été signée le 29 mars dernier au rectorat par Françoise Bévalot, président de l’Université de Franche-Comté et Pascal Fournier, président de l’UTBM, en présence du recteur Aleth Manin.

Stage en entreprisehors d’Europe

L e Conseil régional coordonne, anime et finance plusieurs programmes de mobilité internationale pour les étudiants,

les jeunes diplômés et les jeunes demandeurs d’emploi.L’un d’entre eux, Face, aide les étudiants à réaliser un stage enentreprise dans un pays situé en dehors de l’Europe.Peuvent en bénéficier les étudiants titulaires d’un bac + 2 minimumqui réalisaient un stage en commerce, gestion, management.Durée du stage : 6 mois. Bourse de 2 300 Û pour 6 mois consécutifs, financée par l’Etat et le Conseil régional.Candidatures examinées toute l’année.

Contact : Christine VielTél. 03 81 66 58 56

Guylaine Chouissa, Conseil régionalTél. 03 81 61 63 55

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Accueildes étudiants étrangers

C haque année, l’Université reçoit une centaine d’étudiantsissus des programmes d’échange avec les pays européens

(ERASMUS), les Etats-Unis (ISEP) ou le Québec (CREPUQ). Pour faciliter leur intégration à la vie universitaire et urbaine, ladirection des relations internationales a pris l’habitude de s’appuyersur une petite équipe d’étudiants, renouvelée annuellement.L’accueil des étudiants étrangers représente quelques demi-journéesen octobre, selon les disponibilités de chacun et comporte principalement un soutien administratif et des visites guidées des endroits stratégiques de l’Université, mais aussi de la ville. Les étudiants motivés, connaissant bien l’Université et disponiblessur Besançon en octobre, peuvent dès maintenant envoyer leurcandidature à la direction des relations internationales, 1 rue Goudimel.

Contact : Réjane HoeuillardTél. 03 81 66 50 63

Français en ligne au CLA

R encontres, découverte et pratique des TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) sont

au menu du nouveau stage organisé par le CLA à destination des professeurs de français exerçant dans toute l’Europe. Financé par des bourses européennes de mobilité Comenius, ce nouveau stage apermis d’accueillir au CLA en avril dernier un groupe de 30 professeursde français, essentiellement composé de roumains, bulgares, slovaques et italiens. Le programme de formation s’oriente vers trois domaines principaux de l’enseignement du français langue étrangère : le recyclageméthodologique faisant état des nouveaux matériels et approchesrécentes, les TICE (l’apprentissage du français en ligne et hors ligne),et la découverte de la ville et de la région dans une perspective socioculturelle.“Cette rencontre entre stagiaires, venus en majorité de l’Europe de l’Est,permet non seulement des échanges communs sur le plan linguistique et pédagogique mais pourra aussi aboutir, pourquoi pas, à des partenariats entre collègues” raconte Régis Cristin, enseignant au CLA.

Contact : Philippe Hoibian / Régis CristinTél. 03 81 66 52 21 / 52 27

Stages à l’étrangerQuelques pistes sur minitel

3615 JOBSTAGE : offres de stages et 30 000 adresses d’entreprises.3615 EUROBOX3615 STAGE-PLUS : service proposé par le magazine l’Etudiant. Offre de stages à l’étranger, adresses3615 STAG’ETUD : service d’aide à l’insertion professionnelle de la MNEF.Offres de stages pour étudiants, jeunes diplômés. Législation 3615 JOBEXPORT, 3615 EXPAT, 3615 ABC EMPLOI : offres et demandes d’emploi à l’étranger du Club des Expatriés.3615 JOBPLANET : offres de l’APEC, de l’APECITA3616 OMIX : offres d’emplois à l’étranger de l’Office des migrationsinternationales.

Bourses pour étudier au Japon

L e ministère japonais de l’Education, de la culture, des sports, des sciences et de la technologie offre

24 bourses d’études et de recherche à des étudiants français ayant achevé le 2e cycle universitaire. Ces bourses concernenttoutes les disciplines scientifiques, artistiques, littéraires. Les bourses sont accordées pour 18 ou 24 mois. L’étudiant ne peut entreprendre d’études différentes de celles qu’il a préalablement effectuées. Les boursiers qui ne possèdent pas une bonne connaissance du japonais sont inscrits en pré stage linguistique de 6 mois.Les séjours se déroulent d’avril 2003 à mars 2005 (bourse de 24 mois) ou d’octobre 2003 à mars 2005 (bourse 18 mois).Date limite de dépôt des dossiers le 31 mai. Renseignements EGIDE, tél. 01 40 40 57 84, www.egide.asso.fr/bfe.

Contact : Alain JeanneyTél. 03 81 66 58 16

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Un trophée pour le kiosqueà musique d’

C ’est dans la catégorie charpente/ossature bois que deux étudiants d’ATIBA*, Nicolas Mouget et Emmanuel Oziol,

ont remporté le 3e prix des Trophées du Bois 2002. Un concours national organisé par la revue Charpente MenuiserieParquets et le salon Expobois. Un label de qualité et une belle récompense pour les étudiants francs-comtois au terme d’une aventure de 18 mois.Le projet ? Concevoir l’aménagement urbain de la place du village de Devecey, avec la création d’un kiosque à musique, d’une tonnelle et d’une terrasse. “Il y a eu un concours entre les étudiants,chaque équipe proposant son idée d’aménagement devant le conseilmunicipal. Le projet du kiosque à musique a été retenu parmi les septprésentés” raconte Rémy Leloup, responsable de la formation ATIBA.Architectural mais aussi social, le projet emballe les étudiants. “Cette place doit être un lieu de rencontre entre les habitants du village, qui a connu une véritable explosion ces dernières années. Le 1er rôle du kiosque est de rassembler les habitants de la partie“ancienne” du village et ceux du nouveau Devecey, de les unir autourde la place centrale”. C’est dans cette optique que la charpente dukiosque en quart de lune est pensée, dessinée, modélisée puis taillée.Un travail de professionnels, mené conjointement avec l’Institut compagnonnique et le lycée du bois de Mouchard. Choix des partenaires pour la réalisation des fondations, de la maçonnerie, de la couverture, établissement des devis, respect des délais, réunions avec l’architecte, l’économiste, le conseil municipal de Devecey… le projet emmène les étudiants loin dans la réalité de la vie professionnelle. Sans compter les aspects purement techniques du sujet : du logiciel de modélisation à maîtriser, auxgestes de l’artisan à apprendre, en passant par les contraintes derésistance des matériaux à étudier. Une expérience “plus que formatrice” pour les étudiants d’ATIBA, heureux de la confiancequ’ont su leur accorder à la fois leurs responsables de formation et les élus locaux.

Contact : Rémy LeloupTél. 03 81 66 62 42

* La MST ATIBA, maîtrise des sciences et techniques des Arts et Techniques Industrielles du Bois et de l’Ameublement, se prépare en 2 ans à l’UFR ST à Besançon. Les enseignements dispensés concernent les domaines du mobilier et du jouet, tout autant que la charpente et les maisons ossature bois.

Le numerus clausus global frise le 130U n numerus clausus en augmentation, l’ouverture de l’UFR Médecine-Pharmacie aux futures sages-femmes…

le concours à l’issue de la première année de médecine donne plus d’espoirs aux étudiants.

L’hexagone manque de médecins, et le premier remède à administrer pour améliorer la situation, c’est augmenter le numerus clausus, fixant le nombre d’étudiants admis àpoursuivre leurs études à l’issue de la première année.Une décision ministérielle affectant l’ensemble des UFR

de médecine du territoire et à laquelle n’échappe pasBesançon, pour la plus grande satisfaction de ses étudiants.Pour 2002, le numerus clausus est fixé à 98, il était de 86 en2001, 79 en 2000 et 71 en 1999. Ceci pour les futurs médecins.Il faut ajouter 9 places pour les futurs dentistes : 3 iront àStrasbourg et 6 à Nancy à l’issue de la première année, effectuée à Besançon.“Il y avait 393 inscrits en première année à Besançon à la rentrée 2002, raconte Christophe de Casteljau, responsableadministratif de l’UFR. Lorsqu’on regarde le taux de réussite, il n’est pas très loin de l’ensemble des DEUG. Avec de bons résultats en terminale S et un travail sérieux, les jeunes attirés par les professions de santé ont toutes leschances de réussir en médecine” encourage-t-il.D’autant qu’à partir de cette année, l’arrivée des

sages-femmes en médecine ajoute 23 places au numerusclausus. Jusqu’à présent, les postulants à l’école de sages-femmes passaient un concours d’entrée après l’obtention de leur baccalauréat. Pour répondre à leur souhaitde se rapprocher des médecins et de valider leur diplôme àbac + 5, les apprenties sages-femmes feront désormais uneannée de médecine, en préambule à 4 années d’étude à l’école. Après un test mené sur Grenoble, Besançon fait partie de la douzaine d’UFR volontaires pour tenter l’expérience de lanouvelle formule dès cette année, avant la généralisation du principe à toutes les universités l’an prochain.A l’issue d’une première année de médecine commune à tous, les 130 reçus à l’examen choisiront leur voie, selon leur classement, entre médecine, dentaire ou l’école de sages-femmes. Une situation offrant plus de débouchés auxétudiants.Inscriptions sur 3615 ABACTEL dès les résultats dubaccalauréat. Renseignement au service scolarité de l’UFRSMP, tél. 03 81 66 55 09 ou auprès de Christophe de Casteljau,tél. 03 81 66 55 02.

Médecine

Les concours “Sapin”D ans le cadre de la résorption de l’emploi précaire, l’Université

organise, cette année, des concours et des examens professionnelsréservés d’accès aux corps IATOSS. Ces épreuves, qui pourront être organisées jusqu’en janvier 2006, constituent une voie supplémentaired’accès à la fonction publique pour les quelque 200 agents contractuels del’Université. “L’objectif est de titulariser tous les contractuels par cette voie”précise Marie-Josèphe Clément, responsable de la DRH.Les concours réservés sont destinés aux contractuels budget État et budgetpropre des catégories A, B et C. Les examens professionnels réservés sontorganisés uniquement pour les personnes ayant été rémunérées sur créditou emploi d’Etat au moins 2 mois entre le 10 juillet 1999 et le 9 juillet 2000.D’une manière générale peuvent postuler aux concours “Sapin” les personnes qui remplissent certaines conditions :- avoir été en fonction ou en congé (décret n°86-83 du 17 janvier 1986) pendant au moins deux mois entre le 10 juillet 1999 et le 9 juillet 2000,- justifier, au moment de l’inscription au concours, d’au moins trois ansd’équivalent temps plein de travail durant les huit dernières années,- justifier des diplômes, équivalences ou validation des acquis nécessairespour l’accès au corps concerné.Les candidats ne peuvent se présenter qu’aux concours ou examens professionnels donnant accès aux corps d’un niveau de catégorie au pluségal à celui des fonctions qu’ils ont exercées pendant une durée de troisans au cours des huit dernières années.Exemple : pour se présenter à un concours réservé de catégorie B, l’agentdevra justifier de trois ans de fonctions du niveau de cette catégorie (ou du niveau de la catégorie A) dans la période de référence de huit ans.Les personnes ne peuvent se présenter, la même année, qu’à un seul concours réservé ou examen professionnel d’accès à un corps de chaquecatégorie (A, B, C).Dans la catégorie C, il existe en plus des recrutements réservés sans concours (ASTRF, AGA, OEA). Ceux-ci sont déconcentrés au niveauacadémique, le candidat a donc le choix de l’académie. Date limite d’inscription le 20 mai.Dans la mesure du possible et sous réserve de poste vacant, gagé ou non,les agents recrutés par concours, examen professionnel réservé ou liste parordre d’aptitude seront maintenus dans l’établissement ou le service où ilsexerçaient en dernier lieu en qualité d’agent non titulaire.Le calendrier d’organisation des concours et examens professionnelsréservés de catégories A et B est le même que pour les concours “classiques” cf article paru dans tout l’U en avril.Pour les concours réservés d’ASI et d’IGE, les ayants droit “Sapin” ne pourront se présenter que sur un seul emploi de leur choix.

Les détails sur les concours sur l’intranet : www.univ-fcomte.fr

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Eduquer pour entreprendre

Tel est le credo de la fondation Cetelem qui octroie chaqueannée des bourses à des étudiants de l’enseignement

supérieur. 9 allocations de recherche pour les thésards, 15 boursesde DEA et DESS, 26 bourses de premier et deuxième cycles… Au total, 13 800 Û attribués en 2002/03 pour soutenir les travauxdes étudiants. Les champs d’action prioritaires sont : finance etcomptabilité, gestion, sciences économiques, sciences juridiques,sciences humaines, sciences sociales, langues et lettres.Le conseil scientifique de la fondation, composé de personnalitésdu monde de l’enseignement, de la recherche et d’institutions professionnelles, décide de l’attribution des bourses.Dossiers à retourner avant le 31 mai à la fondation Cetelem, 20 avenue G. Pompidou, 92595 Levallois Perret Cedex.Formulaire de candidature à télécharger sur fondation.cetelem.comou à retirer au SCUIO, 1 rue Goudimel à Besançon.

Licences professionnelles : le vent en poupe

Pour mieux répondre aux besoins des acteurs économiques commeaux attentes des étudiants, les formations professionnalisantes

fleurissent dans tout l’enseignement supérieur. L’Université de Franche-Comté propose plusieurs licences professionnelles dans ses différentes composantes. Des diplômes sont en cours d’habilitationpour la rentrée prochaine.Le point sur les formations existantes, avec des intitulés parfois nouveaux dans un souci d’harmonisation au niveau national.

Licences professionnelles Composantes concernées

• Management des organisations, IUT Besançon Vesoul /SLHSoption veille en entreprise

• Santé option rééducation sensorielle et appareillages (anciennement : analyse SMPet prise en charge du déficit visuel)

• Protection de l’environnement, option gestion et traitement STdes déchets (Lons-le-Saunier)

• Développement et protection du patrimoine culturel, option métiers SLHSde l’exposition et technologies de l’information

• Gestion de la production industrielle, options

- gestion de projets d’innovation IUT Belfort Montbéliard- logistique industrielle IUT Besançon Vesoul- gestion de production intégrée ST- maintenance plasturgie IUT Besançon Vesoul

• Activités sportives, option sport PSet intégration sociale des jeunes STAen difficulté

Prix et bourses MustelaD epuis 20 ans, la Fondation Mustela soutient la recherche

et encourage les travaux portant sur le développement du jeune enfant.Cette année, la fondation remettra un prix honorifique pour une thèsede doctorat, un travail scientifique récent ou un ouvrage de languefrançaise récemment publié. 12 196 Û seront par ailleurs attribuéssous forme de deux ou trois bourses pour financer un projet de thèsede doctorat ou un travail post-doctoral en psychologie, pédiatrie sociale ou psychiatrie de l’enfant. Une attention particulièresera accordée aux recherches susceptibles d’avoir des applicationspratiques pour les professionnels de l’enfance.La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 mai.Dossier à retirer auprès du secrétariat de la Fondation Mustela, 10 av. de l’Arche, 92419 Courbevoie Cedex. Tél. 01 43 34 65 01 / 65 04.

Lons-le-Saunier

Gestion et traitement des déchets :de vrais pros

M otivés, volontaires et dynamiques, ils le sont ! Les 25 étudiants de la licence professionnelle gestion et

traitement des déchets de Lons-le-Saunier forcent l’admiration de leurresponsable pédagogique, Eric Cavalli.Enseignant en chimie analytique à l’UFR SMP, Eric Cavalli accepte avecenthousiasme de mettre sur pied l’enseignement de la licence pour larentrée 2001. Ses espoirs ne sont pas déçus et ses craintes sont balayéeslorsqu’il voit l’investissement dont font preuve à la fois les étudiants et lesintervenants. “Plus de 30 professionnels assurent régulièrement des cours.Ils viennent de toute la France. Très peu se sont décommandés.”Un bilan globalement positif, même si la mise en route réclamant un peude temps, le second trimestre s’est trouvé bien chargé par rapport au premier. Une situation qui devrait s’améliorer l’an prochain.Aujourd’hui, les étudiants sont en stage. Des places facilementdécrochées, des missions intéressantes, au-delà même de ce que pouvait espérer Eric Cavalli. “Le marché est porteur, et l’on recherchebeaucoup de monde dans ce domaine, très lié à l’environnement”explique-t-il. Ainsi certains étudiants travaillent à des plans de communication, élaborent des outils pédagogiques à destination des écoles, d’autres interviennent sur les plans départementaux de gestion des déchets ménagers. D’autres encore étudient comment le volume de déchets collectés peut être traité en déchetterie… Des périodes de trois mois permettant de faire un premier pas dans la vie active avec, pour près d’un étudiant sur quatre, une propositiond’embauche à la clé !Déjà bien reconnue par le milieu professionnel, la licence attire de plusen plus d’étudiants en formation continue. “Les personnes en contratemploi-jeunes veulent valider leur expérience par un diplôme reconnuà bac + 3 au niveau européen. Dans d’autres cas, il s’agit de réorientationscomplètes” raconte Eric Cavalli. Une demande à laquelle le jeune responsable veut répondre en priorité dès la rentrée prochaine.Pour tout renseignement sur la licence professionnelle gestion et traitement des déchets, contacter à Besançon Eric Cavalli au 03 81 66 55 46, à Lons-le-Saunier Claudine Poncet, tél. 03 84 86 15 70. sciences.univ-fcomte.fr/LPGTD

Concours de catégorie CL es modalités de recrutement des personnels de catégorie C

ne subissent pas de changements importants, mis à part pour les agents des services techniques (AST) qui sont désormaisrecrutés directement sans concours.Pour les adjoints techniques (ADT) et les agents techniques (AGT), la pré-inscription se fait toujours de mi-mai à début juin sur le 36 14 EDUTEL code ITA.Les épreuves se déroulent entre les mois de juillet et septembre.

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c u l t u r e , s p o r t s , l o i s i r s

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Le FIMU 17, 18, 19 et 20 mai

R endez-vous de la musique classique, du jazz, du rock, des musiques traditionnelles… le FIMU compte pour sa 16e édition,

112 formations musicales étudiantes issues de 28 pays. Cette sélection renouvelle à 95 % la programmation de l’année dernière. Avec 200 concerts gratuits et la présence de 2 400 musiciens, le festivalpassionne tous les ans quelque 60 000 spectateurs.Le FIMU propose, cette année, un voyage culturel et musical à travers le monde : de la Lituanie au Canada, passant par la Biélorussie, la Roumanie, la Pologne, la Bulgarie, la Slovaquie, la Serbie Monténégro, la Macédoine,la Grèce, Chypre, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Angleterre,la France, l’Espagne, le Portugal, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Turquie,la Côte d’Ivoire, le Benin, le Mexique, les Etats-Unis. Et pour la premièrefois au FIMU, deux formations en provenance de la Chine (Pékin).Le FIMU est une coproduction entre la ville de Belfort, Com’et association qui regroupe l’ensemble des amicales étudiantes de l’AireUrbaine et les étudiants de l’UTBM. Chaque année, 250 étudiants accueillent les groupes de musiciens, prennent en charge l’aménagement des scènes, informent le public. www.fimu.com ; mél infos@fimu.com

Les événementsVendredi 17 mai• à 20 h 30 au Centre AtriaOrchestre Synfonietta de l’ENM de Belfort – FranceBeijing Gold Sail, Orchestre Symphonique de Pékin – ChinePeking University Student Choir – Chine• à 20 h 30 sur la scène de l’ArsenalLes Kasseurs Cotonou – BeninSamedi 18 maisoirée Europe centrale• à 22 h au kiosque à musique

Maîtrise Sciences de gestion :de l’énergie à revendre

V ous venez les bras chargés de dentifrice, de savon ou de gel douche et vousrepartez les oreilles pleines de guitares saturées, de chansons délurées et

de reggae bondissant”. Tel était le principe de la première nuit solidarité organisée par les étudiants de la maîtrise de Sciences de gestion. “Les produitsont été remis via le secours populaire de Besançon à des familles en difficultés”explique Fabien Droz-Vincent, responsable du projet. Créée en novembre, l’association des étudiants de la nouvelle maîtrise des Sciencesde gestion aide ses membres à réaliser leurs projets. Le but final étant, bien sûr, encommuniquant autour des initiatives des étudiants, de promouvoir la formation.“Cela permet aux étudiants de développer leur esprit d’initiative et de mettre enœuvre des méthodes de travail” explique Laïd Hafssa, président de l’association.Des initiatives, les MSG n’en manquent pas. A leur actif on peut déjà compter l’organisation de rencontres sportives et d’un cycle de conférences. En projet un journal, un site internet, des soirées… et un tournoi de golf le 15 juin.“Notre but explique Sonia Rega, responsable du projet golf, est de rapprocher des professionnels que nous côtoierons bientôt. Nous visons les cadres, les chefs d’entreprises, les enseignants, c’est pour cela que nous avons choisi un sport qu’ilspratiquent déjà ou qui peut les intéresser”. La journée se déroulera au château deBournel et s’articulera autour d’une compétition réservée aux détenteurs de la carteverte et d’une initiation pour tous les néophytes. Contact : ms.golf@alinto.com.

Ouverte en septembre 2001, la MSG est une formation de second cycle sedéroulant sur deux ans à l’UFR SJEPG. Elle accueille des étudiants désireux d’acquérir une formation de cadre généraliste, abordant toutes les spécialités dela gestion : stratégie, marketing, comptabilité, finance, gestion des ressourceshumaines, contrôle de gestion. L’admission se fait sur concours réservé aux titulaires d’un DEUG, DUT, BTS ou d’un diplôme équivalent. Dossiers d’inscriptionà retourner avant le 24 mai. Renseignements : Armelle Greset, tél. 03 81 66 67 74.

Danses du mondeau service de la solidarité

C inq étudiants en première année de DUT Gestion desentreprises et des administrations à l’IUT de Besançon,

organisent le 1er juin un spectacle de danses multiculturelles. Hip hop, salsa, modern jazz, rock, danses orientales et africainessont programmés.“Puati, Christine, Majda, Sofiène et moi-même, sommes passionnésde danse” explique Cécile. “C’est donc tout naturellement que nousavons souhaité faire porter notre projet tutoré sur ce sujet”.Un buffet, avec vente de gâteaux asiatiques, latino américains,libanais, africains, italiens et indiens, sera proposé aux spectateurs.“Le spectacle est gratuit, précise Cécile, mais les bénéfices que nous tirerons du buffet seront réservés à l’association “Unefenêtre sur la vie” qui agit pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants atteints de cancers”.La manifestation se déroulera le 1er juin à partir de 18 h, square Coluche, avenue Fontaine Ecu à Besançon. Elle est organisée dans le cadre de la fête de quartier de Montrapon, en collaboration avec la Maison pour tous de Montrapon.

Contact : Cécile RobinTél. 06 07 50 06 98

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Sortir à la BouloieThéâtreTrafic, de Louis de CalaferteCompagnie Scènes, Dijon, Théâtre de l’Oméga, Besançon.Un couple sans âge, dans un appartement près de la gare.Un jour d’automne, le 16 h 14 n’est pas arrivé. Il fautattendre, c’est tout. Mais à quel jeu se livrent-ils ?Mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 mai.

Rencontres jeune créationLe service culturel du CROUS et la ville de Besançon joignent leurs énergies pour que les Bisontins découvrent à la Bouloie trois spectacles des 17e Rencontres jeune création : Liquide, Solo pour un duo, Patati et pas ta terre (voir article Rencontres jeune création page 8). Lieu d’émergence et d’expérimentation, le Petit théâtre se met au service de jeunes talents et de professionnels reconnus en quête de nouvelles sensations artistiques.

ChansonsMansour et Montrichard, concert organisé en partenariat avec le Cylindre. Mansour et Montrichard savent exploiter toute l’âme de leur instrument principal, la guitare, d’où des morceaux aux influences aussi bien américaines que latines, orientales ou africaines…Jeudi 30 mai

Théâtre – musiqueLes sauveursCe spectacle collabore à un projet de mémoire de maîtrise en art du spectacle, le sujet étant le rapport entre théâtre et musique…Textes de Ricardo Priesto mis en scène par Houari Bessadet.Samedi 1er, dimanche 2 et lundi 3 juin

Tous les spectacles se déroulent au petit théâtre de la Bouloie,Campus de la Bouloie à Besançon, CROUS, tél 03 81 48 46 41.

Quel est donc ce vil personnage, dontVictor Hugo décrit le procès aux côtés de Teste et Cubière dans Choses vues ?Qui sont ces protagonistes ?Le grand Larousse encyclopédique nousrenseigne sur Cubière et Teste.Cubière (Amédée-Louis Despans de),1786-1853. “Il se distingua dans les guerresde l’Empire… Pair de France en 1839, ilfut deux fois ministre de la Guerre.Impliqué en 1847 dans l’affaire Teste(octroi d’une concession minière contred’importants pots-de-vin), il fut condamnéà la dégradation civique en 1847, maisréhabilité en 1852”.Teste (Jean-Baptiste), 1780-1852.“Avocat, directeur de la police à Lyon…ministre du Commerce, de la Justice etdes Cultes… puis des Travaux publics(1840-1847), pair et président de la Courde cassassion. Accusé (1847) d’avoir,durant son ministère, accordé, de connivence avec le général de Cubière, la concession de la mine de sel deGouhenans contre 100 000 F, il tenta de sesuicider et fut condamné à trois ans deprison”. Mais rien sur Parmentier. Il faut donc y suppléer.

Auguste Parmentier (1791-1847) est unFranc-comtois, un avocat Luron, dont lesaffaires industrielles ont eu besoin despolitiques pour trouver le développementespéré : les salines ne sont plus un monopole d’Etat depuis 1840, et la privatisation entraîne des convoitises…Parmentier – en simplifiant outre mesure –aurait tenté d’acheter le ministre Teste parl’intermédiare de Cubière…Parmentier avait été condamné à ladégradation civique, à 10 000 F d’amende,mais pas à la prison. Par sa femme, de lafamille des maîtres de forges de Lods, ilétait l’oncle du peintre Gaston Vuillier etbeau-frère de Jean-Agathe Micaud,ancien sous-préfet de Pontarlier, maire deBesançon de 1835 à 1843.Le fils, Jules Parmentier (1823-1878),avocat à Lure, a laissé dans cette villeune postérité très honorable, comportantdes officiers, des magistrats, un préfet…L’exploitation du sel a été abandonnée àGouhenans en 1936, et les usines chimiquesannexes ont fermé leurs portes au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Contact : François LassusTél. 03 81 66 54 17

tout l’U n° 95

c u l t u r e , s p o r t s , l o i s i r s

tout l’U - 1 rue Goudimel - Tél. 03 81 66 58 13 Fax 03 81 66 50 25 - Mél tout-lU@univ-fcomte.frhttp://web.univ-fcomte.fr/toutlu/

• Directeur de la publication : Françoise Bévalot, Président de l’Université

• Rédaction : Anne Beauseigneur, Catherine Tondu • Composition : Olivia Cœurdevey• Photographie : Georges Pannetton • Conception graphique et impression : Imprimerie commune

de l’Université, sur une maquette de Jean-Michel Mourey • ISSN 1166 7672

Rencontres jeune créationD u 4 au 15 juin, place est donnée aux jeunes créateurs régionaux.

Pour la 17e édition, vingt spectacles seront proposés aux bisontins avec cette année, la volonté de privilégier les arts de la rue.Trois spectacles créés et mis en scène par des étudiants en formation arts du spectacle à l’Université seront présentés ainsi qu’un spectacle de l’association Acrylique qui accueille des étudiants.

Un Franc-comtois vu parVictor Hugo

P armentier est gras, chauve, les cheveux gris-blanc,la face rouge, le nez en bec, la bouche faite d’un

coup de sabre, les lèvres minces ; l’air d’un coquin. Il aune cravate blanche […].

“Parmentier, interrogé […], a parlé avec aisance et unesorte de faconde vulgaire qui était quelquefois l’esprit, souvent la logique, toujours l’adresse, jamais l’éloquence.C’est un homme qui est naïvement un gueux. Il ne s’endoute pas. C’est une âme difforme qui est impudique etqui étale ses nudités comme ferait Vénus. Repoussantspectacle qu’un crapaud qui se croit beau. On le huait.D’abord il n’entendait ou ne comprenait pas ; il acependant fini par comprendre ; alors la sueur a perlésur son visage, par instant, au milieu des marques dedégoût de l’assemblée ; il essuyait avec anxiété sonfront chauve et ruisselant, il regardait autour de luiavec une sorte de supplication et d’égarement, se sentant perdu et cherchant à se raccrocher, et cependant il continuait de parler et d’exposer ses laideurs,et les murmures couvraient sa parole, et son angoisse croissait. En ce moment-là, ce misérable m’a fait pitié”.

Résidence création avec Armand GattiL e théâtre universitaire propose de rassembler, en juillet-août, une trentaine d’étudiants

français et étrangers pour travailler sous la direction d’Armand Gatti à la création d’unepièce. Cette œuvre, en cours d’écriture, portera sur le thème de la “Traversée des langages”et plus particulièrement celui de l’art et de la science. Ce projet expérimental portant surl’interaction du langage scientifique, dramatique, poétique offre une occasion unique à desétudiants de toute formation, initiés ou non au théâtre, de rencontrer l’un des auteurs lesplus originaux de notre époque. Renseignements et inscriptions au Théâtre universitaire,UFR SLHS à Besançon, tél/fax 03 81 66 53 47, mél tufc@univ-fcomte.fr.

Gros tempsCompagnie du Brouillard.Spectacle pour les enfants de 3 à 6 ans. Quatre imperméables prennent vie et s’envolentdans les nuages. Ils rencontrent le vent, la pluieet l’orage. Le spectacle sera suivi d’un “tunnel-expo”, parcours où les enfants pourront toucher, sentir des éléments… avant de se terminer dans une bibliothèque.Mercredi 5 juin à 14 h 30 et 19 h, jeudi 6 juin à 14 h 30 et 20 h 30, à la salle Proudhon.

LiquideViens qui que tu sois voir notre manifeste de danse. Toi aussi tu es dans un temps qui s’écoule de tes pieds. Toi aussi tu as enterré tesenvies dans la routine, tu les as même oubliées.Viens manifester ton corps…Avec Bengi Atesoz, étudiante en licence art duspectacle et le soutien de l’association Parodos.Mercredi 5 juin à 19 h et jeudi 6 juin à 20 h 30, au petit théâtre de la Bouloie.Tarif 5 Û , réduit 3 Û .

Solo pour un duoUn voleur de pommes veut changer de métier.Mais que faire ? Après réflexion, il décide de se lancer dans le spectacle. En vivant de l’art pourrait-il encore se payer des pommes ?Qu’est-ce que l’art après tout ?Interprété par César Frade et Bertrand Boss,avec le soutien de l’Adac.Samedi 8 juin à 19 h, mardi 11 juin à 20 h 30, aupetit théâtre de la Bouloie. Tarif 7 Û , réduit 5 Û .

Patati et pas ta terreIl était un soir où Ti toilettait les étoiles ; entrequerelles avec la lune et lassitude, l’une d’elleslui échappe des doigts. Alors, avant que le soleilne s’en aperçoive, la lune envoie le petit Ti surTerre d’un baiser soufflé…Un spectacle pour petits et grands qui mêlepoésie, magie et jeu de clown.Association Acrylique, avec Emilie Sciot,Manuel Mouret et Elodie Maillot.Jeudi 13 juin et vendredi 14 juin à 14 h 30 et 19 h, au petit théâtre de la Bouloie.Tarif 4 Û , réduit 2 Û

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Récidev :la solidarité

internationaleR écidev organisait le 15 mai une

journée d’information au CRIJ et àla maison de l’étudiant rue Mégevand.Néée en 1996 du regroupement d’unedouzaine d’associations, Récidev hébergeun centre de documentation très completsur le développement.Pour tout savoir sur les métiers de la solidarité internationale (écoles,débouchés…) contactez Récidev du mardiau vendredi de 13 h à 18 h, avenue du Parc(Planoise) à Besançon, tél. 03 81 41 05 87,www.recidev.fr.st.

Arts plastiques

Martine OrsoniIl n’est pas évident de voir que

les personnages, fleurs, animaux ou totems aux couleurs vives presque ou faussement naïfs, naissent de la récupération d’emballages en polystyrèneet en polyester ! Avec force et humour,Martine Orsoni veut “porter le regard des humains vers l’évidence qu’une petitechose inerte et dévalorisée peut devenirlumineuse et pleine de sens”.Du jeudi 23 mai au dimanche 16 juin, leGymnase, Fort Griffon à Besançon. Du lundi auvendredi de 13 h 30 à 18 h, samedi et dimanchede 15 h à 18 h. Contact : tél. 03 81 65 71 28.