Valeurs immobilieres n°29

TENDANCEEffervescence immobilièredans le sillon alpin

FOCUSLa délicate transition énergétique

PROFILVendeur de neuf ou d’ancien : concrétiser votre rêve de logement

ISÈRE • SAVOIE • HAUTE-SAVOIELe magazine de ClubImmoAlpes • N° 29 – Hiver 2016

TIGNES, TOUJOURS EN PREMIÈRE LIGNE

aleursimmobilièresV

2 • Valeurs immobilières

LES COUPS DE CŒUR DES AGENCES CLUBIMMOALPESBourgoin-Jallieu (38)

Agréable maison proche du centreÉchirolles (38)

Très beau 4 pièces en dernier étageDomaine Jean Jaurès, dans immeu-ble de standing, (copr. de 320 appt.)bel appart.traversant de 93 m² detype T4. Séjour dble ouvrant sur gdbalcon plein sud, 2 ch. (possib.3),dressing, sde et cuis. équipée, cave.En très bon état, huisseries PVCdble vitr., volets élect. dans le séjour.Très lumineux, vue magn. sur lesmassifs. Possibilité d’acheter un gdgge dans la copro.. DPE C. Ch/an :2321 €. 215 000 €.

Agence Delphine Teillaud, 04 76 87 18 91.

Coublevie (38)Traditionnelle et soignée

Proche centre, très belle mai-son tradi. récente, soignéedans les moindres détails, sur1100 m² de terrain avec pis-cine, terrasse, portail et garageautomatique. Gde p. de vie de43 m², cuis. équ. + cellier etune chbre avec sde au rdc. À l’étage, 3 gdes chambresavec plac.intégrés, et une sdb.525 000 €. Jacob Boyer

Torrol-lion,06 74 7922 01.

Viviers-du-Lac (73)Vous apprécierez la vue

Sur les hauteurs, maison récente sur terrain clos de809 m² avec piscine hors-sol, cuisine aménagée ou-verte sur séjour-salon aveccheminée, quatre chambres,garage, parking, cave, ter-rasse sud et ouest. Belle vuedégagée. DPE D. 368 000 €Clerc-Renaud Immobilier,04 79 35 18 26.

Annecy (74)Emplacement privilégié en plein centreDans une résidence cossuedes années 30, ce superbeappartement de 4/5 piècesavec double salon et troischambres offre une vue dé-gagée sur un parc et bénéfi-cie d’un bel ensoleillement.Ch/an : 1200 €. Lots : 38.DPE : D. 598 500 €.2A Immobilier, 04 50 27 97 92.

Thonon-les-Bains (74)Pour investisseur

Secteur Ouest, proximitécentre ville, maison des an-nées 40 comprenant 3 appar-tements de type F 3 aveccaves et garages indépen-dants. Sous-sol complet.Terrain de 410 m². ClasseEnergie : F. 458 000 €. Agence Barnoud, 04 50 71 11 61.

Ambilly (74)Bel appartement vue Mont Blanc

Proche douanes, T4 duplex enexcellent état, avec cuisineéquipée, salon/séjour avec che-minée, 3 chambres dont unemansardée à l’étage. Deux bal-cons sur cuisine et séjour vueMont Blanc. Cave et garage ensous-sol. Nb de lots : 66.Charges annuelles : 2 011,04 €. Classe énergie : D. 385 000 €.Bouvet Cartier Immobilier, 04 50 74 54 54.

Jacob-Bellecombette (73)Superbe appartement avec terrasses

Exclusivitédans résidence destand. de 2005, appar. traversanttype 5 en dernier étage de 145 m²Carrez, 156 m² hab., disposantd’une pièce de vie de près de 60m², de plus de 34 m² de ter-rasses, d’une vaste cuis. équipée,d’une cave, d’un garage et d’unstat. privatif, copro. de 58 lots, ch.an. 3 925 €. 418 000 €.Générale Immobilière, 04 79 96 05 41.

A 2 mns du centre et de lagare, maison indiv. de 1990de type T4/5 d’env. 90 m²hab. avec s-sol complet offrantbelle pièce de vie de 36 m² (+ cheminée récente) avecaccès à terr. de 60 m² pleinsud, cuis. équip. US avec bar,3 chbres, sde/wc.Buanderie, pièce d’appoint, garage de 55 m². 207 000 €.Régie Bochard, 06 80 88 48 54.

Valeurs immobilières • 3

2 > Les coups de cœur desagences de ClubImmoAlpesUne sélection d’annonces exceptionnelles

4 > DossierTignes, toujours en première ligne

8 > ProfilVendeur de neuf ou d’ancien, un mêmedéfi : concrétiser votre rêve de logement

10 > TendanceEffervescence immobilière dans le sillonalpin

12 > ActualitéLoi Alur : un conseil syndical plus influent ?

14 > FocusLa délicate transition énergétique

17 > VécuL’état des lieux à l’heure des tablettes

19 > ActualitéDes nouvelles de vos agences

20 > Annonces classéesLes propositions des agences ClubImmoAlpes

Par SébastienCartier,

Bouvet CartierImmobilier

Un site Internet qui va révolutionner l’immobilier

ÉDITORIAL SOMMAIRE

Le tableau de bord de l’immobilier dans les AlpesCes indicateurs reposent sur l’activité réelle constatée des 22 agences membres de ClubImmoAlpes et donnent une vision fiable et d’actualité sur les tendances du marchéimmobilier régional.

LLes 14 et 15 décembre derniers, s’est tenu à Paris le 69e congrès de la Fnaim,appelé désormais « Congrès de l’immobilier ». Rendez-vous incontournable desprofessionnels du secteur, cette « grand-messe » permet aux participants d’assis-ter à de nombreuses conférences, tables rondes, ateliers ou formations, animéspar des spécialistes, tous experts dans leur domaine. C’est aussi un momentd’échanges entre confrères, partenaires et personnalités politiques.

Le temps fort cette année fut sans aucun doute la présentation par Jean-François Buet, président de la Fnaim, du tout nouveau portail internet de l’immo-bilier, bien’ici, un site exclusivement dédié aux acteurs de la profession et à leursclients.

Mis en service le 7 décembre, il constitue d’ores et déjà une première natio-nale, celle pour ses fondateurs d’avoir réussi à fédérer tous les professionnels: lesquatre syndicats majeurs de la profession (SNPI, Unis, Fnaim et FPI), les grandsréseaux d’agences, les groupes nationaux et les promoteurs.

Leur objectif commun? Valoriser le métier d’agent immobilier et faciliter l’ac-cès des internautes à l’ensemble des annonces.

Constituant une expérience de recherche de biens immobiliers inédite, fluideet naturelle, bien’ici permet l’accès en quelques clics à toute l’offre immobilièreaussi bien dans le neuf que dans l’existant.

L’accent est mis sur la géolocalisation, prenant en compte les temps de trans-ports, les commerces, les écoles et des informations utiles sur la ville ou le quar-tier que l’on peut découvrir en 3D.

Bien décidé à rapprocher efficacement les professionnels des vendeurs,acquéreurs et locataires sur un même site, ce nouveau portail Internet se pré-sente comme un sérieux concurrent aux sites d’annonces déjà existants et dontcertains pourront assez vite paraître désuets.

Disponible sur tous les écrans, avec bien’ici, visitez votre nouvelle vie!Sébastien Cartier

Édité par ClubImmoAlpes, 7 avenue du Général-de-Gaulle, 74200 Thonon-les-Bains.E-mail: [email protected] de la publication: Jean-Marc Torrollion. Rédacteur en chef: Delphine Teillaud.Rédaction, mise en page, impression: SGP (06 09 04 56 02).Photographie:Meaghan Major, SGP, DR. Couverture: Pascal Lebeau, Office de tourisme de Tignes.Reproduction interdite sans accord préalable. Dépôt légal à parution. Titre déposé à l’INPI.Prix et informations donnés sans engagement, sous réserve d’erreur d’impression.

LOCATION VENTE

logements vides préavis de départ nouvelles locations logements en vente logements vendus

Aix-les-Bains Ê = = = =Annecy = = = = =Annemasse = Ê Ê Ë ËBourgoin-Jallieu Ê = Ë = ÊChambéry - Combe SavoieÊ Ë Ë Ê ÊGrenoble Ë Ê Ê Ë =Grésivaudan Ë Ë Ê Ê =Thonon-Évian Ê = = Ê ÊVoiron Ê = = Ë ËSource: activité des agences ClubImmoAlpes au cours du troisième trimestre 2015 (évolution par rapport au même trimestre de l’année précédente).

© Greg Mistral


MARCHÉ

© Meaghan Major

U n signe qui netrompe pas... LesAnglais, depuis

longtemps « Tignaddicts », re-viennent en force. « Nous avonsenregistré une forte poussée du mar-ché anglais en 2015 » confirmePascal Jacottin, président del’agence immobilière tignarde LeRoc Blanc. Illustration? Déjàpropriétaire à Tignes, un Britan-nique a vendu son bien, pluspetit, pour acquérir cet automne,à Tignes-le-Lac, un T3 de61,88 m2, avec vue lac et orienta-tion sud à 394000 € avec garageestimé à 15000 €, soit un mètrecarré à 6124 €. Dans cette stationmultisites, ce quartier central estde loin le plus recherché.Construit à 2100 m d’altitude, iloffre une vue sans pareille sur lelac et les montagnes. C’est là quela station prit forme après la

construction du barrage en 1952.Et c’est là que se trouvent tou-jours la mairie, l’église et l’incon-tournable Palafour, immensepaquebot avec ses commerces enpied et même, depuis le 20 dé-cembre, un hôtel 4-étoiles tota-lement réaménagé, le LangleyHôtel Tignes 2100. Dans cequartier très prisé, les apparte-ments se vendent jusqu’à7000 €/m2 à l’instar de ce studiode 26,39 m2, plein sud avec vuesur le lac et le glacier de laGrande Motte, vendu au prix de180000 €, soit une valeur aumètre carré de plus de 6800 €.

Entre 3 500 et 7000 € le mètrecarré« Mais les Anglais apprécient

aussi beaucoup le Lavachet, pluscalme » souligne Anne Deswarte,responsable transaction de

© Andy Parant

TIGNES, TOUJOURS Bâtie entre 1 550 et 2 127 mètres d’alti-tude, la station savoyarde offre undomaine skiableunique avec l’EspaceKilly et des prix sta-bles et plutôt conte-nus. Reste son stylede construction desannées 70 – degrands ensembles enbéton –, peu flatteur.Mais Tignes fait aujourd’hui le parid’une métamorphosedurable.

À Tignes, on skie avant et après tout le monde : ouverture des pistes le 3 octobre 2015 sur le glacier de La Grande Motte, en non-stop jusqu’au 8 mai 2016.

Tignes en chiffres• 31 000 lits : 16 000 lits profession-nels, 15 000 lits diffus.• 480 000 vacanciers par an, (370 000en hiver, 60 000 en été et 50 000 enautomne).• 2 500 000 nuitées . • Une ouverture 10 mois sur 12.• Trois marchés étrangers principaux :- Grande-Bretagne : 47 %, - Pays-Bas : 15 %, - Belgique : 7 %.

© Andy Parant


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l’agence CIS Immobilier deTignes. Extension de Tignes-le-Lac construit dans les années60-70 avec ses grands collectifset ses quelques rares chalets, cetautre quartier affiche des prix unpeu moindres. Un T2 de 34 m2

plein sud, avec balcon, a étéacheté par un Anglais au prix de160 000 €, soit 4 700 €/m2.«Tignes permet aux personnes quiveulent profiter du ski d’acquérirun studio entre 85 000 et105000 € » assure la profession-nelle. Ses dernières ventes auLavachet? Un 19 m2 à 85000 €,un 21 m2 à 90000 € et un 27 m2

à 105 000 €. « Avec son granddomaine, son site de pleine naturesans égal, son ensoleillement, sonéventail d’activités et ses événe-ments, Tignes a plus que jamais lacote. Mais nous ne sommes pas surdes prix spéculatifs. Partez sur une

fourchette de 3 500/4 000 €/m2

pour un studio dans un grand col-lectif au Lavachet et autour de6 000/7 000 € à Tignes-le-Lacavec vue lac » résume PascalJacottin. Bâti un peu plus haut, à2127 m d’altitude, le Val Claret,quartier plus éloigné, dépasse,quant à lui, 6 000 €/m2. Unduplex 2 pièces plus cabine de32 m2, plein sud, situé dans unerésidence proche du funiculairede La Grande Motte, s’est ainsivendu au prix de 165000 €, soitun prix au mètre carré de5100 €.

Une piste sécurisée d’investissement« À Tignes, on ne vit pas sur une

autre planète. Des ajustements ontpu se faire, comme toujours,d’abord sur les logements les moinsbien placés ou plus vieillots. Ceux-

là ont pu décrocher, question prix,de 10 à 15 %, entre 2013 et 2015.Les autres se sont ajustés, avec unebaisse oscillant entre 2 et 5 %,avance Jean-Jacques Botta, pré-sident Fnaim des Savoie, néan-moins très confiant. L’ADN deTignes reste le ski. Et le grand ski.Et compte tenu de son altitude, onpeut miser sur un investissement àlong terme ! ». Le promoteurMGM ne s’y est d’ailleurs pastrompé. Déjà très présent sur lastation, il porte le renouveau duquartier des Boisses, à 1 800mètres d’altitude. C’est là qu’il abâti son navire amiral, la rési-dence de tourisme Kalinda,ensemble de grands chalets quicomptera d’ici 2018, 306 appar-tements. Désormais relié enquatre minutes à l’Espace Killypar une télécabine, ce nouveauTignes 1800 vise une clientèle

EN PREMIÈRE LIGNE“À Tignes, on nevit pas sur uneautre planète”Jean-Jacques Botta,président de la Fnaim

des Savoie

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plus familiale. Enfin, malgré laconstruction de chalets, denréeplutôt rare à Tignes, le quartierdes Brévières, situé au pied dubarrage, à 1550 mètres d’alti-tude, reste en retrait. Certes reliéau domaine skiable, il ne bénéfi-cie d’aucune navette pourrejoindre le cœur de station.« On y trouve de beaux chalets àplus de 1 M€, mais la demande estrare » confirme Anne Deswarte.C’est effectivement là queGuerlain Chicherit a rénové unauthentique chalet de montagnedans un esprit 100 % rock etmétal. Fruit de l’imagination dece sportif de haut niveau, celuxueux chalet de 600 m2 est àl’image de son propriétaire, tourà tour champion de ski freerideet pilote automobile passionné.On y trouve même la motoLazareth du film Babylon!

Un resort nature unique« On vient parfois chercher àTignes un chalet, rappelle Jean-Jacques Botta. Mais l ’ADN decette station de grand ski reste larésidence de tourisme et le collectif,tous construits dans l’esprit ski aupied. » Ceux qui achètent vien-nent d’ailleurs toujours pour leski d’abord. « La clientèle de lastation reste très sportive » notePascal Jacottin. Aujourd’huidans l’immobilier, cet anciendirecteur de Tignes Développe-ment connaît bien la station etses atouts. Ses potentialités dedéveloppement aussi! « C’est un

lieu unique, une altivallée sanségale en surface et en pentes. Ledomaine skiable, en fer à cheval,offre à tous les quartiers un accèsdirect au ski. Ce cirque naturel quientoure la station est un site natu-rel extraordinaire. Les clients lesentent et le disent. On achète àTignes pour la vue, sur les alpageset le lac l’été, sur les cimes enneigéesl’hiver. C’est dans cette ville aven-tureuse, où sont nés le ski acroba-tique et le ski de bosses, que l ’onpourrait demain réinventer l’ar-chitecture des stations » estime leprofessionnel. L’association desagents immobiliers de Tignesqu’il préside accompagne eneffet la commune dans unambitieux projet de reconfigura-tion architecturale et durable dela station. « Nous déposons undossier auprès de l ’Europe le15 janvier prochain dans le cadredu programme Européen Alcotra5,

programme de recherche et déve-loppement pour la redéfinition desstations durables » confirmePascal Jacottin.

Inventer la station de demainSon ambition ? Surfer sur lesatouts de resort nature unique deTignes pour imaginer la stationde demain, respectueuse de l’en-vironnement. « Et proposer desune ambition innovante qui ins-pire les copropriétés dans leurs réno-vations » complète le responsablede l’agence Roc Blanc. Pour cesimmeubles des années 60-70,l’heure de la rénovation est eneffet venue. « Les problèmes de toi-tures ou d ’isolation de certainescopropriétés freinent aujourd’hui lesachats. Car si la location des appar-tements permet à certains proprié-taires de couvrir les taxes foncière ethabitation et les frais d’entretien de

Un Partenariat-Propriétaires pour « réchauffer » les lits À Tignes, 50 % des 31000 lits touristiques sont « diffus ». Ces résidences secon-daires représentent un important potentiel commercial. Dès 1995, la station s’estlancée dans un vaste chantier de réhabilitation du patrimoine immobilier privé,qui s’est doublé, en 2004, d’un service Partenariat-Propriétaires entièrementdédié aux propriétaires. Un service gagnant-gagnant: aux propriétaires acceptantde louer leurs biens pendant au moins 6 semaines (ambassadeurs Silver) ou aumoins 16 semaines (ambassadeurs Gold), la commune offre des avantages: aide àla rénovation sous forme de subventions (100000 € accordés par an), entréesLagon pour les Silver, forfaits 6 jours de ski pour les Gold... « Entre 13 et 18 rénova-tions sont subventionnées par an, l’aide étant plafonnée à 10000 € par apparte-ment » précise Delphin Tcherkezian, permanente de l’espace propriétaire depuisquatre ans. Au 30 septembre 2015, Tignes comptait 1628 propriétaires engagés surl’occupation de leur logement, pour un total de 2674 appartements classés. En2006, ils n’étaient que 357 propriétaires engagés pour un total de 454 apparte-ments classés. Et en dix ans, le taux d’occupation des lits diffus a augmenté de 10points.

MARCHÉ

Pascal Jacottin (ci-contre), président del'agence Roc Blanc depuis 2014, l'affirmesans hésiter : « C'est maintenant qu'il fautacheter à Tignes. »

“C’est un lieuunique, une altivallée sanségale en surfaceet pentes

Pascal Jacottin, association des

agents immobiliers

Réalisée par MGM, la résidence Kalinda est à l’image du nouveau visageque Tignes entend désormais montrer : novateur et vertueux en matière

d’environnement, d’architecture et d’urbanisme. Avec ses chalets de pierreet de bois, son accès direct aux 300 km de pistes de l'Espace Killy avec la

récente télécabine des Boisses, son retour ski aux pieds garanti et sa zonespécialement aménagée pour les skieurs débutants, la résidence de MGM a

été pensée tout spécialement pour les familles.

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copropriété par appartement (de1000 à 4000 €/an), la perspectivede ces lourds travaux peutinquiéter » explique AnneDeswarte. Pascal Jacottin a luidéjà sa réponse. Les dispositifsd’accompagnement de la com-mune existants (lire encadré) n’ysuffiront pas. Il faut une propo-sition d’ensemble plus globale !« Réorienter la fiscalité immobi-lière dans le sens de la rénovationpour accompagner ce repositionne-ment de l’appareil montagnard estun levier qui a été présenté auxdifférents gouvernements par desrapports d ’inspection de grandequalité depuis plus de 10 ans ;l ’État n’a pas donné suite, aurisque de la perte de compétitivitédes territoires concernés » regrettele président des agents immobi-liers de Tignes. Le dossier euro-péen que porte désormaisTignes avec la station italienneCervinia pourrait justementfaire bouger les lignes, « du fait

de son ambition globale… On doitimaginer avec toutes les compo-santes de notre station, une lignedirectrice novatrice et vertueuse enmatière d’énergie et d’environne-ment, d ’habitat, d ’architecture,d ’urbanisme, que la communepourrait inscrire dans son PLU, etfaire porter au sein du Scot... Uneligne qui inspire les copropriétairesdans leurs investissements de réno-vation, en mettant en évidence des“bénéf ices copropriétés” et des“bénéfices propriétaires”. L’évolu-tion coordonnée et intelligente denotre image urbaine, architectu-rale et au final de notre marquetouristique doit guider tous lesinvestisseurs. S’il n’y a pas de plus-value architecturale, f iscale etf inancière, et donc territoriale à

faire valoir, le fait de reconstruirela station durable sur la stationinitiale ne se fera qu’à la marge,peu voudront franchir le pas avec

la qualité qu’il faut quand on aLa Grande Motte en face desoi… » prévient le profession-nel. Affaire à suivre....”


Si Tignes est cataloguée tour à tour in-ternationale, jeune, festive, clubbeuse,décalée ou encore atypique, on y vientavant tout pour faire du sport : le free-

ride et le grand ski sont tatoués dansson ADN et 90% des vacanciers sont ici

pour le ski ou les sports de glace (ci-contre).

Trois questions à David Giraud, président du groupe MGM« Nous accompagnons le développement de la station »

MGM s’est déployé fortement à Tignes, avecsix résidences de tourisme pour un total de403 appartements construits aujourd’hui.Pourquoi?Nous avons toujours veillé à garder un équili-bre entre grandes stations et stations villages.Mais Tignes a très vite fait partie des stationsdans lesquelles nous avons souhaité nousimplanter. Notre première résidence, l’Écrindes Neiges, date de 1998. La notoriété del’Espace Killy, l’altitude à plus de 2 000 mètres,et la volonté de la commune de construire des

lits chauds... Tout poussait à notre implantation. Nous y avons même construitdeux hôtels, Le Val Claret et Les Suites du Nevada, depuis revendus à la sociétéDZ développement pour le premier, et au chef Jean-Michel Bouvier pour lesecond. Depuis 1998, nous accompagnons le développement de la station.Effectivement... C’est Tignes qui porte le plus gros projet que vous ayezlancé, la Résidence Kalinda, à Tignes 1800, en 2011. Un vrai village avec déjà173 appartements, sa place, son église, ses commerces... Pourquoi avoirconstruit ce vaisseau amiral ici?Pour asseoir notre positionnement 4-étoiles. Et parce que la commune aspiraità créer une zone plus famille, Tignes 1800. Le volume (déjà 1000 lits) permetde la faire vivre vraiment avec ses commerces, ses restaurants, son ESF etmême cet hiver sa crèche. La deuxième tranche (2 chalets, 65 appartements)sera livrée à Noël. Une troisième tranche (3 chalets, 68 appartements) sera lan-cée l’été prochain pour une livraison en 2018. Quel est le profil de la clientèle?60 % des acquéreurs sont des Français, 40 % des étrangers, avec au hit-parade,les Britanniques, les Belges et les Hollandais. Les grands appartements sontsouvent achetés par la clientèle étrangère. C’est notamment le cas pour laquinzaine de grands appartements de la 2e tranche de la Résidence Kalinda quenous livrons cet hiver. La dispense de TVA prévue dans le dispositif fiscal desrésidences de tourisme permet d’acquérir ces logements commercialisésautour de 6000€HT/m2 avec garage, local à ski, cave et accès à l’espace spa.

Une nécessaire métamorphose« Entre le premier bâtiment du Palafour construit en 1957 et le dernier en 1978,il y a 20 ans d’écart et l’ensemble n’a pas fait l’objet de concertation d'ensemble.C'est ce travail de concertation qu’il faut aujourd’hui engager pour rénover lebâti de Tignes » lance Pascal Jacottin, président de l’association tignarde desagents immobiliers. Le programme européen Alcotra5 pourrait aider grande-ment Tignes à engager cette métamorphose moyennant un concours d’archi-tectes. Objectif: se donner de références applicatives pour retoucher façades ettoitures, produire de l’énergie, insérer le bâti dans l’environnement, optimiserles déambulations... Jean-Marc Torrollion, cogérant du groupe Jacob BoyerTorrollion s’en félicite. Membre du conseil syndical du Palafour, il mesure la diffi-culté à rénover le collectif de Tignes: « Le site est exceptionnel, mais l’enjeud'aujourd'hui est de transformer cet archétype de la station intégrée, surnom-mée même un temps, la Sarcelle des neiges. L’urgence n'est plus dans l’accompa-gnement individuel du copropriétaire, mais dans la définition d’une ligne direc-trice pour les copropriétés. »

Tignes l’ultra-sportiveDéjà en 1936, Tignes accueillait ses premiers touristes en spatules sur l’uniquetéléski du village. Après la construction du barrage en 1952 et la noyade du VieuxTignes sous les eaux, la station a pris de la hauteur pour s’installer à 2100 mètresd’altitude, au cœur d’un cirque unique à 360°. Dans les années 70, elle se méta-morphose et devient une station internationale ultra-sportive. Elle a d’ailleursouvert, en 2013, un complexe sportif et de congrès unique, Tignespace. Des spor-tifs de haut niveau comme ceux du XV de France sont déjà venus s’entraîner avantla Coupe du Monde. Car son plateau de 1600 m2 modulables dédié aux sportscollectifs intègre un espace athlétique indoor inédit en altitude avec sur 900m2,5 couloirs de course de vitesse de 80 m de long, un premier espace consacré ausaut à la perche et un second pour le saut en longueur. À cela s’ajoutent une sallede musculation adaptée (et réservée) aux sportifs de haut niveau, deux sallesmultisports, trois courts de squash et un mur d’escalade de 16mètres de haut auxnormes FFME pour organiser des compétitions nationales. Qui dit mieux?

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F aire rêver un client avecun plan et une fiche tech-nique reste diff icile »

reconnaît d’emblée PascaleJaccoud, responsable transactionsde l’agence 2A Immobilierd’Annecy. La professionnelle etses quatre collègues d’Annecy etAix-les-Bains ont bien sûrquelques astuces pour aider l’ac-quéreur potentiel à se projeterdans l’appartement qu’il pourraithabiter dans au mieux 18 mois,délai minimum de constructiondes immeubles : l’amener surl’emplacement pour qu’il se rende

compte des vis-à-vis et de l’enso-leillement, être très précis sur lesprestations et la qualité du bâti,visuels, photos voire maquette àl’appui... « Dans le neuf, il faut êtrecapable de répondre à une foultitudede détails, comme l’épaisseur de l’iso-lant des murs. Dans l’ancien, l’ac-quéreur a la possibilité de se projetertout de suite en visitant le bien. Cesquestions techniques arrivent sou-vent dans un second temps » précisePascale Jaccoud. L’activité ventede l’agence immobilière rested’abord tournée vers l’ancien,mais certains promoteurs la solli-

citent aussi pour assurer tout oupartie de la commercialisation deleurs programmes neufs. « Etpour quelquefois même établir enamont la grille des prix de vente »glisse l’Annécienne.

Des prix figés dans le neuf« Dans certains cas, comme pour lesrésidences Le Quartz et L’intem-porel, les promoteurs nous accordentl ’exclusivité de la commerciali-sation » indique Marie-ChristineVernaz, responsable du serviceTransaction de l’agence BarnoudImmobilier. D’autres sollicitent

aussi l’agence pour commerciali-ser les queues de programme, ceslogements encore invenduslorsque la construction a déjàcommencé. « Dans le passé, il m’estaussi arrivé de prospecter les promo-teurs. Aujourd’hui, ils viennentnous chercher. On ne manque pas debiens sur Thonon ! » indique laprofessionnelle, soucieuse. Carl’afflux de neuf déséquilibreaujourd’hui le marché de l’anciendont elle s’occupe aussi! « Il fautdésormais faire comprendre auxpropriétaires que le prix de leursbiens va baisser. Cela fait totale-

«

Vendeur deneuf ou d’ancien, un même défi :concrétiser votre rêve delogement !

PROFIL

Emmanuelle Costes-Nemoz (à gauche), professionnelle de la transaction chez 2A immobilier à Annecy, assure que, dansl’ancien, la visite permet à l’acquéreur potentiel de se projeter dans le bien quil’intéresse. Les arguments techniques sont,à ce moment-là, moins importants.

STRATÉGIQUE. Dans les agences immobilières, certains transactionnairesassurent quelquefois aussi la vente de logements neufs. Les « ficelles » dumétier diffèrent entre neuf et ancien. Certaines taches aussi. Mais l’objectifreste identique : concrétiser les rêves du client !

© Meaghan Major


ment partie de notre travail dansl’ancien. Cela commence par l’esti-mation du bien, l’établissement duprix avec le vendeur, puis son éven-tuelle renégociation si le bien netrouve pas preneur » détailleMarie-Christine Vernaz. Un tra-vail totalement inconnu pourAurélie Rebattet, commercialechez Novalim, filiale de l’AgenceDelphine Teillaud spécialisée sur

l’immobilier neuf (lire encadré).« Dans le neuf, le prix ne se négociepas. Les promoteurs offrent quelque-fois, pour booster une commercialisa-tion ou vendre les derniers loge-ments, les frais de notaires, unecuisine... Mais cela ne va pas au-delà » insiste même la jeunefemme.

Un rôle d’intermédiation dansl’ancien« L’autre grande différence entre lavente de neuf et de l’ancien est bienlà. En neuf, la marge de manœu-vre avec le promoteur est quasinulle. En ancien, le négociateur aun rôle d’intermédiation essentielentre le vendeur et l ’acquéreur.C’est l’essence même de son travail.Certaines ventes ne se feraientjamais sans cette intermédiation »assure Jean-Paul Dupont, trans-actionnaire chez DelphineTeillaud Immobilier, illustrationsà l’appui. À force d’écoute et depersuasion, le Grenoblois a ainsiréussi à faire comprendre à unefratrie que le grand appartementen indivision qu’ils voulaientvendre ne pouvait pas se com-mercialiser au prix qu’ils imagi-naient, soit 400000 €. « On l’apris en mandat à 350000 €, et il

s’est f inalement vendu à315000 € » indique Jean-PaulDupont. Lorsque le négociateurparvient à convaincre le vendeurd’afficher d’emblée le bien auprix du marché, tout peut allertrès vite, à l’instar de ce 48 m2

cours Berriat à Grenoble, qui atrouvé acquéreur en moins d’unesemaine ! Trois clients de sonfichier d’acquéreurs potentiels sesont immédiatement position-nés et l’un d’eux l’a acheté.

Une course d’endurance« S’il faut faire preuve d’écoute, depersuasion, de passion et de gestionde stress, notre métier s’appuie aussigrandement sur notre relationnelprofessionnel et personnel. Et lavente n’a rien d’un sprint, c’est unecourse d ’endurance » insistel’Isérois. Sa collègue de Novalimcultive également son réseau de

contacts et déploie ces mêmescompétences. Mais sa coursed’endurance se poursuit des moisdurant, jusqu’à la réception. « Lepromoteur prend alors le relais »sourit Aurélie Rebattet. « Lerythme est en effet très différent, etil n’est pas toujours facile de jonglerentre les deux, voire de les appréciertout autant » souligne PascaleJaccoud. Il n’empêche... Pouvoirproposer neuf et ancien permetde basculer de l’un à l’autre pourconcrétiser le rêve de son client!« Cela enrichit même notre quoti-dien, avec plus de travail de négo-ciation dans l’ancien et plus d’argu-mentation pour le neuf. À celas’ajoute une mission de réconfortvis-à-vis du client, souvent perdu.Plus que jamais, il faut aider,conforter, assister... C’est ce qui faitnotre valeur ajoutée » conclutMarie-Christine Vernaz. ”

Portrait

Aurélie Rebattet, la pro du neufElle fut la première à inté-grer Novalim, structure decommercialisation d’im-mobilier neuf fondée voilàdix ans par les agencesDelphine Teillaud et BoyerTorrollion à Grenoble. Laseconde s’est depuis reti-rée de la sociétéaujourd’hui dirigée parJérôme Nicol. Fidèle auposte, Aurélie Rebattet, 35ans, se plaît à vendre lesprogrammes neufs queleur confient les promo-teurs, principalement surla région grenobloise. « Lastructure est petite (Ndlr :3 permanents) ; je parti-cipe aussi à la communica-tion » glisse la jeune femme titulaire d’une maîtrise de sciences éco et d’unmaster Marketing vente de l’IAE de Grenoble. Son métier comporte quelquesphases plus délicates : capter les clients, puis ne pas les perdre! L’équipe suitpour cela un script commercial très précis. « L’achat s’effectue rarement à l’is-sue du premier rendez-vous » reconnaît la jeune femme. En moyenne, dix ren-dez-vous pris aboutissent à une réservation. Le métier exige de solidesconnaissances en bâtiment, en fiscalité, en droit et en vente, de l’écoute, beau-coup d’empathie et de la persévérance... Car sa mission se poursuit bien au-delà de la signature du contrat de réservation, premier engagement d’achat duclient. La jeune femme accompagne l’acquéreur jusqu’à la réception du loge-ment, avant la construction dans ses choix de revêtements et d’éventuellesadaptations, puis pendant la construction pour de possibles visites de chan-tier. « On reste leur interlocuteur privilégié jusqu’à la livraison » résumeAurélie Rebattet.

“La vente n’a rien d’un sprint,c’est une course d’endurance”

Jean-Paul Dupont, Agence Delphine Teillaud©Vianney Tisseau

Marie-Christine Vernaz (Agence Barnoud)se réjouit que de nombreux promoteurs lasollicitent pour vendre des programmesneufs (ici Le Quartz à Thonon-les-Bains).

Jean-Paul Dupont, transactionnaire à l’Agence Delphine Teillaud, incite ses clients à se met-tre rapidement à l’unisson du prix du marché, ce qui permet d’accélérer la vente des biensqui lui sont confiés. Une liberté de négocation que n’offre pas le marché du neuf !


L a lecture du paysageimmobilier alpin peutsurprendre tant il peutvarier du Nord au Sud

qu’il s’agisse de prix, toujourshauts côté Haute-Savoie mais àla baisse côté Isère, que devolume de transaction, avec unmarché plus fluide au sud. « Sil’on regarde l’activité des membresde notre club (ndlr, le ClubImmoAlpes), la dynamique du marché entermes de volume est plutôt du côtéde Grenoble que des Savoie. EnHaute-Savoie par exemple, les prixse tiennent bien, mais il n’y a pascette activité que nous avons àGrenoble, consécutive à la correc-tion des prix » résume Jean-MarcTorrollion, cogérant du groupeJacob Boyer Torrollion. Et leprofessionnel d’évoquer lesmicromarchés en plein boomsur Grenoble comme les « petites

surfaces qui se vendent de mieux enmieux. » Surnombre, baisse dunombre d’étudiants... Ces petitessurfaces ont été touchées deplein fouet par la baisse des prix.Mais conséquence, leur attracti-vité augmente pour les investis-seurs. « Compte tenu des prixactuels – entre 35000 et 70000 €pour un studio –, les investisseursreviennent sur ce segment car ilsretrouvent de la rentabilité. Mêmesi on loue un studio 350 €/mois, 10mois par an, on atteint un taux derentabilité net de 3 % voire mêmede 5 % » explique Jean-MarcTorrollion.

Les territoires ruraux plus à la traîneCet effet baisse des prix joueaussi en faveur des immeublesdes années 60, certes énergi-vores, mais désormais accessibles

aux primo-accédants. « Cela merend optimiste. Car si globalementle marché se porte mieux surGrenoble, avec également un retourdes acquéreurs dans le haut degamme et le bel ancien qui tient sacote, il sera surtout porté en 2016par le retour des investisseurs - surles petites surfaces notamment – etdes primo-accédants grâce à laréforme du prêt à taux zéro »avance le dirigeant, par ailleursvice-président national de laFnaim. Son seul bémol, les terri-toires ruraux, en retrait sur lesprix et sur les volumes de trans-action. « Il faut se méf ier duzonage des dispositifs fiscaux. Oncontribue ainsi à désertifier cer-tains territoires au détriment d’au-tres » souligne Jean-MarcTorrollion. En Haute-Savoie, lemarché périphérique souffreaussi un peu. « Celui de la maison

individuelle également. Sur cesmarchés, le volume vendeurs excèdenettement le volume d’acheteurs »note Gérard Col, directeur del’agence 2A Immobilierd’Annecy. Le professionneldemeure néanmoins optimiste.Car le département reste trèsporteur. La dernière étude quin-quennale des besoins en loge-ments en Haute-Savoie réaliséepar Amallia en détaille lescauses: pression démographique,progression de l’emploi, rythmede construction trop bas (lireencadré).

Flambée du neuf dans le Chablais« Les scénarios se reproduisent àl’identique avec un seul point d’in-certitude, il suffirait que l’emploifrontalier tousse pour que l’évolu-tion démographique chute forte-

Effervescence

•deux gestionnaires de coproprié-té (bassin annécien et Grenoble)• un(e) chargé(e) d’accueil loca-tion (bassin annécien)• un(e) chargé(e) de travaux

gérance (bassin de Grenoble)• deux négociateurs (trices)(Chambéry)• un(e) comptable à mi-temps(Grenoble)

Opportunitésd’emploi

Dans le cadre de leur développement, les agences ClubImmoAlpes recrutent en permanencede nouveaux(lles) collaborateurs(trices). En ce moment, elles recherchent notamment:

Merci d’adresser votre candidature par mail à: [email protected]

TENDANCE

ÉTAT DES LIEUX. - Surchauffe duneuf sur le Chablais, légère correction des prix dans l’anciend’Aix-les-Bains au Genevois, replidu haut de gamme sur Annecy,hausse des volumes de vente surGrenoble... À chaque zone sa spécificité. Mais globalement, le marché immobilier du sillonalpin se porte bien.

immobilière dansle sillon alpin

Gérard Col (2A Immobilier), ici devant le chan-tier du nouvel éco-quartier Les Rigoles à Argo-nay, constate que l’écart de prix se creuse entrele neuf et l’ancien dans le bassin annécien pouratteindre 15 %.

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ment » reconnaît le professionnel. Une crainte pour l’heure rapide-ment écartée. L’économie gene-voise et suisse se porte bien !Résultat, malgré un certainretrait des clients acheteurs sur lemarché haut-savoyard en 2014-2015, l’attractivité du départe-ment a permis de globalementmaintenir les prix sur l’ancien.« Ils ont fléchi d’environ 5 %, ce quicorrespond plutôt à une correctionsuite à la flambée des prix que nousavons connue avant » estimeGérard Col. En revanche, dansle neuf, les prix continuent à aug-menter, creusant l’écart avec ceuxde l’ancien. Cet écart voisine les15 % aujourd’hui du fait de l’at-tractivité du neuf en matièred’économie d’énergie et de latypologie des logementsconstruits (plus de haut degamme). « Étonnamment, l ’éti-quette reste peu regardée en cœurd’Annecy. Les acheteurs privilé-gient toujours l’emplacement et laqualité de l’immeuble » pondère ledirigeant de 2A immobilier.L’offre de neuf est aussi plustimide dans la ville. Côté

Chablais, changement de ton... « Les programmes se lancent de tousles côtés, notamment à Thonon. Lespromoteurs affluent de toute part,des maisons de villes se transfor-ment en petits collectifs ; onconstruit de petits et de grands loge-ments, et dans toutes les gammes »constate Philippe Barnoud,directeur des agences éponymesde Thonon et Évian. Cet affluxde neuf finit par déséquilibrer le

marché immobilier. « Cela bous-cule totalement la donne, confirmele Haut-Savoyard. Les prix doi-vent être réajustés dans l’ancien. Lesecteur enregistre une baisse de 6 à10 %. » Les logements les plusimpactés sont évidemment ceuxdes immeubles énergivores etvieillissants. Même s’il a déjàconnu ce phénomène par lepassé, Philippe Barnoud s’in-quiète du déséquilibre qui se

creuse entre ancien et neuf: « Lesacquéreurs ont le choix aujourd’huidans l ’ancien, et ce d’autant plusque la taxe sur la vacance en zonetendue – et nous sommes concernés -n’est pas anodine pour les vendeursqui hésitent aujourd’hui à retirerleur bien pour ne pas devoir enbaisser la valeur. Et d’un autre côté,le faible niveau des taux d’empruntpermet d’acquérir plus aisément duneuf. » Affaire à suivre... ”

La Haute-Savoie sous pression démographique La dernière étude quinquennale d’Amallia confirme la tendance enregistrée depuis des années. La pressiondémographique se poursuit dans le département: la croissance démographique reste très élevée (+ 1,4 %/anentre 1999 et 2012), soit un rythme deux fois supérieur à celui enregistré en France métropolitaine (+0,5/an). Lapopulation du département a ainsi doublé en 40 ans! Cette forte croissance reste liée à la proximité de laSuisse et l’augmentation du nombre de frontaliers (+ 69 % depuis 2006). « Cette très forte attractivité résiden-tielle concerne surtout les territoires frontaliers et la préfecture d’Annecy, moins les régions de Faverges ou deThônes » souligne Gérard Col, directeur de 2A Immobilier (Annecy). Autre facteur dynamisant: la progressionde l’emploi salarié hors frontaliers. Sa hausse, +0,9 % sur la période 2009-2014, dépasse de loin celles enregis-trées dans la région et en France, soit respectivement + 0,1 % et – 1,5 % (source Acoss). La bonne santé écono-mique du département booste la demande en logements, et ce d’autant plus que la quasi-totalité des emploishaut-savoyards (94 %) est occupée par des personnes habitant le département. « Le “report” de la demande delogements sur les territoires environnants demeure limité à cause de liaisons peu aisées (avec l’Ain ou l’Italie),ou d’une offre de logements très peu accessible du fait de la cherté des marchés dans les cantons suisses » pré-cise l’étude Amallia. Quelque 8900 logements/an, dont 7600 à vocation de résidences principales, ont étéconstruits sur les cinq dernières années. « Malgré un effort de rattrapage, on a accumulé les retards en 20 ans »souligne Gérard Col. Résultat: le département reste en surchauffe.

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aleursimmobilières

Jean-Marc Torrollion, cogérant de Jacob Boyer Torrollionà Grenoble, souligne que la baisse sensible des prix àGrenoble a eu pour conséquence heureuse de dynamiserle marché en termes de volume.

Philippe Barnoud (Thonon-les-Bains)regrette que l’abondance d’offre neuvedans le Chablais déstabilise l’anciendont les prix enregistrent une baissede 6 à 10 %.


ACTUALITÉ

Loi Alur : un conseil syndical plus influent ?

Àécouter Jean-ClaudeDupont évoquer lesconséquences de la loi

Alur sur ses relations de prési-dent du conseil syndical avecson syndic, l’agence BouvetCartier, rien ne semble avoirbeaucoup changé. « SébastienCartier avait déjà anticipé cer-taines d ’entre elles » se félicitemême le Haut-Savoyard (lireencadré). Dans les faits, ces nou-velles obligations, voulues par lelégislateur pour clarifier les rela-tions entre une copropriété etson syndic sont encore récentespour que l’on puisse en prendretoute la mesure. Dans certainscas, cet impact sera minime.« Sébastien Cartier nous avait déjàannoncé l’année dernière la miseen place du contrat type effectivedepuis juillet 2015. Il l’a réexpli-qué lors de l ’assemblée généraled’octobre dernier. Mais au final,rien ne change au niveau de la fac-

turation. Et c’est ce que les copro-priétaires retiennent » illustreJean-Claude Dupont. Définipar décret, ce contrat type doitinclure un certain nombre defrais dans le forfait de gestioncourante, à l’instar des dépensesde photocopie pour le tirage deconvocations à l’assemblée géné-rale et la diffusion des procès-verbaux. Certaines dispositionsparticulières, comme la garantiedes fonds placés, doivent enrevanche désormais être inté-grées à ce forfait.

Garder le choix de la mise en concurrenceMais tout doit être précisé. Endétail. « Jusqu’au nombre de réu-nions et de visites périodiques.Chez nous, cela peut monterjusqu’à 12 par année pour lesgrosses copropriétés ! Nous le fai-sions, mais nous ne le notions pas.Désormais tout est écrit »confirme Sébastien Cartier. Cecontrat type doit aider à la miseen concurrence, désormais obli-gatoire, du syndic en place. Laloi Alur la prévoyait annuelle.

CAPITAL. Contrattype, compte séparé, extranet,mise en concur-rence... Le législateur imposede nouvelles obliga-tions au syndic.Reste l’essentiel : leclimat de confianceinstauré avec leconseil syndical,dont le rôle centralest amplifié.

“La confiance ne se décrète pas. Elle se construit au fil des mois avec la copropriété et, au premier

chef, son conseil syndical”Christophe Jacob, JBT

Christophe Jacob (JBT) se félicite que la loi Alur renforce lespouvoirs du conseil syndical et lui permette, notamment, delancer des appels d’offres et d’émettre un avis, qui sera leplus souvent suivi par l’assemblée générale, en cas de change-ment de syndic. « Nous serons sans doute de plus en plus sol-licités pour faire des devis » se réjouit-il.


Son rythme a été finalementpoussé à trois ans par la loiMacron. « Cela renforce le pou-voir des conseils syndicaux, désor-mais chargés de mettre en concur-rence des syndics, comparer leursoffres et émettre un avis » sou-ligne Christophe Jacob, cogé-rant du groupe isérois JacobBoyer Torrollion ( JBT). Maisune disposition assouplie leprocessus. Toute copropriétésatisfaite de son syndic peut, aubout de deux ans, voter enassemblée une dispense de miseen concurrence. « Lorsque lescopropriétaires sont contents, celapeut-être en effet mal vécu,comme une contrainte inutile »estime Sébastien Cartier. Il fau-dra bien sûr attendre 2018 pourprendre la véritable mesure decette mise en concurrence obli-gatoire. « Nous serons sans doutebeaucoup plus sollicités pour fairedes devis » avance ChristopheJacob. Autre effet possible : lamise sous pression du syndic enplace par certains conseils syn-dicaux très impliqués. « D’oùl’importance d’entretenir d’excel-lentes relations avec eux » insistel’Isérois. L’ouverture d’uncompte propre à chaque copro-priété et la mise en ligne desprocès-verbaux d’assembléegénérale et des comptes sur un

extranet dédié, synonymes detransparence, contribuent biensûr à ce climat de confianceréciproque.

Délégation de mission du syndic« Chez nous, l ’Extranet est en

place depuis la mi 2014. Celatombait sous le sens » indiqueSébastien Cartier. Et d’embléel’accès était gratuit. « La loi Alurl ’inclut dans les obligations dusyndic et dans son forfait de ges-tion. Nous avions f ini par faireainsi avant qu’elle n’entre envigueur » témoigne CarolinePillet, directrice de la GénéraleImmobilière à Chambéry. Également inscrite dans la loiAlur, l’obligation d’établir lebudget de l’exercice en concer-tation avec le conseil syndicaln’est pas non plus un fait nou-veau à Chambéry ou Anne-masse. Dans les faits, cela se fai-sait déjà depuis longtemps. « Ceque l ’on sait moins, c’est qu’unepartie de la mission du syndic peutêtre désormais déléguée au conseilsyndical lorsque la copropriétécompte moins de seize lots princi-paux. Cela concerne par exemplela mise en application et le suivides travaux et des contrats quirentrent dans le cadre du budgetprévisionnel » indique Chris-tophe Jacob. Cette délégation

de pouvoir doit être entérinéeet votée en assemblée générale.Elle permet une réduction decoût de syndic. Mais la procé-dure reste rare. « Pour l ’heure,nous ne l’avons mis qu’une fois enplace. En janvier 2015, à Gières.Mais c’est une possibilité désor-mais inscrite dans l’article 25 dela loi » souligne ChristopheJacob. Son sentiment ? Quetoutes ces mesures, aussi clari-fiantes soient-elles, n’ont l’effetescompté que dans le cadre derelations de confiance. « Cela nese décrète pas. Cela se construit aufil des mois avec la copropriété et,au premier chef, son conseil syndi-cal » conclut le professionnel. ”

« La loi Alur ?Bouvet Cartieravait déjà anticipécertaines obligations ! »« Un compte séparé ? SébastienCartier nous l’avait proposé en 2002à la reprise de notre copropriété. Ilfut mis en place immédiatement,car l’agence Bouvet-Cartier utilisece mode de gestion depuis 30 anspour toutes les copropriétés qu’ellegère. L’Extranet ? Nous en bénéfi-cions déjà. Nous avions aussi déjàun fonds commun pour les futurstravaux... » répond sans détour Jean-Claude Dupont, président duconseil syndical du Pergolèse,lorsqu’on l’interroge sur les modifi-cations apportées par la loi Alur.L’agence Bouvet Cartier, syndic deleur immeuble de 30 logementsdepuis novembre 2002, avait anti-cipé ces nouvelles obligations.« Elles allaient dans le sens de laclarté et de l’efficacité » estimeJean-Claude Dupont, ravi du climatde confiance instauré avecSébastien Cartier. « En 14 ans, nousavons pu apprécier l’étendue de sesconnaissances techniques et juri-diques ainsi que son professionna-lisme, insiste le président du conseilsyndical qui veille pour autant tou-jours au grain. Nous restons vigi-lants. C’est notre rôle, l’essencemême du conseil syndical : noussommes incontournables pournotre syndic. Nous contrôlons lesfactures et nous l’interrogeons à lamoindre incompréhension. C’estainsi un partenariat efficace ».

Sébastien Cartier (à droite) a su instaurer un climat de confiance avec Jean-Claude Dupont, président du conseil syndical du Pergolèse à Gaillard.Les deux hommes se connaissent bien puisqu’ils travaillent ensemble depuis... 14 ans ! Jean-Claude Dupont salue ce « partenariat efficace ».

Caroline Pillet (Générale Immobilière à Chambéry) avait mis en place un Extranet pour les co-propriétés que son agence gère, bien avant que la loi Alur ne l’impose.

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E t de trois... La loi ditede transition énergé-tique pour la croissance

verte du 17 août 2015 renforce ledispositif législatif français. LaFrance n’a en effet pas attendu latenue de la Cop21 en cette fin2015 pour tenter de réduire safacture énergétique estimée à70 milliards d’euros et luttercontre les émissions de gaz à effetde serre. Deux lois avaient déjà étépromulguées suite au Grenelle del’Environnement de 2007, uneGrenelle I le 3 août 2009 pouraffirmer les 268 engagements

nationaux, une seconde, Grenelle 2le 12 juillet 2010, pour leur miseen application. « Mais cet empile-ment de mesures complique leurapplication » affirme d’embléeFrédéric Bochard, exemple à l’ap-pui. La loi Grenelle 2 avait ainsirendu obligatoire, d’ici fin 2017,l’installation de répartiteurs dechauffage pour individualiser lescharges de chauffage dans lesimmeubles à chauffage collectif.« Le niveau d’individualisation nedevant pas dépasser 70 % de la fac-ture, les 30 % restant étant facturésau tantième » précise le cogérant

de la Régie Bochard (Bourgoin-Jallieu). Le décret d’application decette mesure (n° 2012-545)publié le 23 avril 2012 excluait decette obligation les immeublesconstruits après 2001 et ceux affi-chant une consommation infé-rieure à 190 kW/m2/an.

Vers une consommation d’énergie maîtrisée« Aujourd’hui, la loi ne fait pas

référence à ce plafond de consomma-tion ni à la date de construction del ’immeuble » souligne l’agentimmobilier, partagé entre l’obliga-tion de respecter une loi avec

La délicate transitionénergétique

PROSPECTIVE. Les mesures législatives se succèdent depuis la tenue du Grenelle de l’Environnement en 2007. L’objectif est vertueux. Mais sur le terrain, leur mise en œuvrereste délicate, car complexe et coûteuse. État des lieux.

Aux copropriétaires hésitants, Sébastien Cartier met en avant,outre l’obligation légale, la

valorisation patrimoniale du bien

FOCUS


décret ou anticiper la secondeaujourd’hui sans décret d’applica-tion. Doit-il inscrire l’obligation àl’ordre des assemblées généralesde toutes les copropriétés? Sur lefond, il mesure aujourd’hui l’inté-rêt de cette installation de réparti-teurs de chauffage. « Au départ,j’étais plutôt circonspect. Mais l’expé-rience menée sur deux immeubles etles évolutions technologiques m’ontconvaincu » reconnaît le profes-sionnel. Les répartiteurs sontaujourd’hui électroniques et

radio-relevés, ce qui facilite lesmesures. Et ils permettent eneffet non seulement de répartirplus justement les charges dechauffage mais incitent aussi lescopropriétaires à se responsabili-ser suite au premier bilan effectué.À la résidence Le Neuilly deBourgoin-Jallieu, ce bilan a ététrès parlant: pour deux logementsidentiques, respectivement au 1er

et 2e étage, la facture du dessusétait de 67 % plus élevée. « Celapeut-être un choix de confort, avanceGeorges Roudinsky, président duconseil syndical de cet immeubleberjalien. Mais cela peut aussi inci-ter les habitants à réduire par exem-ple le chauffage lorsqu’ils ne sont paslà ». C’est effectivement ce quis’est passé dans sa copropriété (lireencadré). Désormais, moyennantl’installation de « concentrateurs »,des relevés sont régulièrement

transmis au syndic, qui peut lesdélivrer sur demande au conseilsyndical.

Audit énergétique: certains ont anticipéCôté audit énergétique, le douten’est pour l’heure pas permis. Carsi la nouvelle loi prévoit la néces-sité, pour tout le résidentiel privéde respecter un certain niveau deconsommation d’énergie d’ici2030, elle ne change en rienl’obligation, inscrite dans la loiprécédente d’effectuer, avant le1er janvier 2017, un audit énergé-tique pour toute copropriété de50 lots bénéficiant d’un chauffagecollectif et dont le permis deconstruire a été déposé avant le1er janvier 2001. Son objectif étaitde diagnostiquer clairement lesqualités et/ou les manques d’iso-lation des immeubles. « Les copro-priétés qui avaient un projet deravalement de façades et/ou de

réfection de toiture ont souvent pro-f ité de cette nécessité de travauxpour déjà réaliser cet audit. Celaavait un double avantage: obtenirun éclairage précis des travaux àengager et remplir cette obligationlégale » témoigne SébastienCartier, cogérant de l’agenceBouvet Cartier (Ambilly).Illustration? Confrontée à desproblèmes d’infiltration en toi-ture, la toute proche résidenceVert Galant (55 logements) aengagé cette procédure d’auditdès 2012. La décision a été vali-dée en assemblée, puis l’audit réa-lisé par Econeaulogis en 2013.Cette même année, les copro-priétaires de cet immeuble de1984 ont mandaté, lors de leurassemblée, un maître d’œuvre(Plénétude) pour réaliser l’isola-tion des façades en posecalé/chevillé (130 mm de pan-neau polystyrène graphite) et destoitures (100 mm de mousse

Confrontée à un problèmed’infiltration en toiture en2012, la copropriété Le VertGalant à Ambilly a profité destravaux d’étanchéité pour réaliser en 2013 un audit éner-gétique et s’est lancée par lasuite dans un programmed’isolation extérieure des façades qui s’est terminé fin2015 pour un coût de 1,2 M€.

Magali Garcia, gestionnaire de la copropriété Le Vert Galantchez Bouvet Cartier Immobilier, lors d’une visite du chantierde cet immeuble de 55 appartements, en compagnie de Raphaël Courrège, représentant de Plénétude, maître d’œuvrede l’opération.

Une évolution des mentalitésPhilippe Rousseau, gestionnaire de copropriété au sein d’Immobilière du Lac(Annecy), explique comment les copropriétaires ont intégré la nécessité d’uneprise en compte de la question énergétique:« L’inscription à l’ordre du jour systématique de ces résolutions (réalisation d’unaudit énergétique et la pose de compteurs ou répartiteurs de frais de chauffage)est plutôt bien reçue par les copropriétaires, et donne le plus souvent lieu à desvotes unanimes et largement favorables à ces mises en place. Y compris dans lescopropriétés où le sujet a longtemps été soigneusement évité, et où des votesnégatifs ont pu être enregistrés dans les années précédentes… On note un réel« effet d’entraînement » suite à la loi dont l’aspect coercitif ne doit pas cacherégalement une évolution des mentalités et une vraie prise de conscience descopropriétaires d’aller dans le sens de la diminution de la facture énergétique etde la modernisation des habitations. Il semble important à ce moment de souli-gner l’importance du rôle du syndic dans ce processus, celui-ci assurant un vérita-ble travail de médiation et d’explication des dispositions de la loi et des inten-tions du législateur, auprès des copropriétaires. Il apporte ainsi lui aussi sapierre à l’édifice dans la lutte pour la réduction des dépenses énergétiques. »

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Que dit la loi ?La loi n°2015-992, dite de transition énergétique pour la croissance verte vise àréduire la facture énergétique de la France et favoriser les énergies dites « nou-velles », propres et sûres. Elle comporte 8 titres et 215 articles. Plus de 50 disposi-tions sont d’application immédiate à l’instar de la simplification des opérationsd’amélioration de l’efficacité énergétique à l’occasion des travaux affectant lesparties communes (vote à la majorité simple des travaux de rénovation énergé-tique, art. 14-IV) ou de la généralisation de l’obligation d’individualisation desfrais de chauffage dans les immeubles pourvus d’une installation collective dechauffage et/ou d’eau chaude sanitaire (art. 26). Le législateur a prévu une publi-cation rapide de ces dispositions. Autres mesures pour le logement: l’introduc-tion d’un critère minimal de performance énergétique dans les critères dedécence des logements, l’obligation dès 2017 d’un carnet de suivi et d’entretienpour chaque immeuble privé neuf à usage d’habitation et la nécessité, pour lerésidentiel privé, d’une rénovation permettant une consommation moyenne enénergie primaire annuelle inférieure à 330 kW par mètre carré d’ici 2030.


polyuréthanne en pose sarkingpar l’extérieur et laine de verre de120 mm entre les chevrons).Montant des travaux: 1,20 M€.« Engagés en février 2015, les tra-vaux doivent se terminer endécembre » indique MagaliGarcia, gestionnaire de la copro-priété chez Bouvet CartierImmobilier. Elle rencontrechaque mercredi, sur site, lacommission travaux de la copro-priété pour une réunion de

chantier. « Le conseil syndical esttrès impliqué » souligne la profes-sionnelle. À Bourgoin-Jallieu,Frédéric Bochard reste plutôtdubitatif : « L’audit va indiquerplus précisément ce que l ’on saitintuitivement des immeubles éner-givores, à savoir la nécessité d’isolerles façades, les ouvrants, la toiture...Mais ces travaux sont coûteux et leretour sur investissement plutôtlong. » Aujourd’hui 40 % de sonparc est concerné par l’obliga-

tion, mais beaucoup de copro-priétés ne l’ont encore pas votéen assemblée générale. SébastienCartier comprend ces question-nements. Aux copropriétaireshésitants, il met néanmoins enavant, outre l’obligation légale, la

valorisation patrimoniale dubien. « Dans les décennies à venir,cela aura de plus en plus d’impor-tance » indique le Haut-Savoyard. La loi de transitionénergique l’annonce effective-ment clairement.. ”

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Frédéric Bochard (Régie Bochard, à droite) a fait installer dans la copropriété Le Neuilly (dontle conseil syndical est présidé par Georges Roudinsk, ci-dessus à gauche), des répartiteurs quiont permis de responsabiliser les copropriétaires sur les dépenses de chauffage. Avec pourconséquence, une réduction très sensible du poste énergie de cet ensemble de 25 logements.

Répartiteurs de chauffage: un incontournable!Au 36, rue Édouard Marion, à Bourgoin-Jallieu, l’heure est aux économies d’énergiedepuis 2012. Exit le fioul, place au gaz... Le Neuilly, copropriété de 25 logements, achangé sa chaudière et installé des robinets thermostatiques et des répartiteurssur les radiateurs pour individualiser les charges de chauffage en respectant le pla-fond autorisé par la loi. « Ces répartiteurs ont un double avantage: faire prendreconscience des dépenses de chacun et encourager à faire des économies. Depuisleur installation, j’ai pour ma part réduit ma facture de moitié » résume GeorgesRoudinsky, président du conseil syndical de cet immeuble de 1972. Trois ans dediscussion, avec porte à porte chiffres en main, auront été nécessaires pourconvaincre l’ensemble des copropriétaires. Le premier bilan dressé a fait réagir:pour une même surface, la consommation pouvait aller du simple au triple! « Lesgens ont compris qu’ils pouvaient réduire leur consommation en adoptant cer-tains principes, comme réduire leur chauffage en cas d’absence » expliqueGeorges Roudinsky. Dès la seconde année, la facture énergétique a diminué de30 %, et la suivante de 40 %. Résultat: de 70 % des charges annuelles, la facturechauffage est passée à 50 %. « Ces répartiteurs s’imposent. On ne peut pas fairesans. Mais cette nouvelle situation incite aussi les propriétaires à faire installer ledouble vitrage afin de faire encore plus d’économies de chauffage » conclut leprésident du conseil syndical. Certains l’ont d’ailleurs déjà fait.


EFFICACE. Réaliserles états des lieux surtablette semble tom-ber sous le sensaujourd’hui.Certaines agencestestent déjà cettedigitalisation depuisquelques mois. Avecsuccès.

G renoble, ce mardi1er décembre. Commepour chaque état

des lieux qu’elle effectue pourson agence Jacob BoyerTorrollion, Charline Simonpasse au peigne fin ce T2 de48 m2 du cours Berriat. La loca-taire s’en va. Elle vérifie avec ellel’état de l’appartement, pièce parpièce, l’entrée, le séjour, la cham-bre, la salle de bains et le WC.Tout est noté avec précision.Mais plus besoin de papier et decrayon. Tout se fait désormaissur tablette. Charline consigneconsciencieusement les pro-blèmes répertoriés, plaque àinduction abîmée dans la cui-sine, trous bouchés mais visibles,vitres sales. « Je dis au locatairetout ce que j’écris et au final, je luidemande de signer et parapher surla tablette le récapitulatif PDFqu’il recevra chez lui par mail avec

le relevé de compteurs et les photosprises au f il de l ’état des lieux »détaille la jeune femme. Exit lesproblèmes de lisibilité des docu-ments papiers et les interpréta-tions possibles... La démarcheparaît simple et facile. « Et dèsque je rentre à l’agence, je fusionnela tablette avec mon ordinateur etl’état des lieux s’archive automati-quement dans le dossier locataire »poursuit Charline Simon.Depuis quelques mois, l’agenceJacob Boyer Torrollion estagence pilote pour la mise enplace du logiciel État des lieux deSeiitra, son prestataire informa-tique. La jeune femme assure cestests grandeur nature. Et latâche demande attention et pré-cision!

Des états des lieux plus rapides« Il a fallu adapter tout le diction-

naire de vocabulaire et construire leparamétrage par typologie d’appar-tement » résume Jean-Marc Tor-rollion, cogérant du groupe Jacob

Boyer Torrollion. « Dès que je faisun état des lieux, je note ce quimanque et je le rajoute » confirmeCharline Simon. C’est ainsiqu’ont été ajoutés, la notion de« clés inconnues », des qualifica-tifs généraux comme ternis, fissu-rés ou humides pour les murs,piqués pour la robinetterie, rabo-tées pour les portes... À Cham-béry, Élodie Cudon première desgestionnaires en location de laGénérale immobilière à avoir uti-lisé la tablette pour les états deslieux, a également enrichi le vo-cabulaire du logiciel fourni parICS, leur prestataire informa-tique. « Nous avons aussi la possi-bilité de créer nos propres modèles delogements. Je me suis exercée en réa-lisant ceux pour les résidences étu-diantes que nous gérons. Résultat, jegagne aujourd’hui dix à vingt mi-nutes par état des lieux de sortie. Enrésidence étudiante, cela se fait au-jourd’hui en 30 minutes » soulignela jeune femme. Reste bien sûr lesbiens atypiques, comme cette

TABLETTESL’état des lieux à l’heure des

© Meaghan Major

VÉCU

Élodie Cudon (Générale Immobilière, ci-dessus) et Charline Simon (Jacob Boyer Torrollion)sont passées très facilement de l’état des lieux papier à sa version numérique sur tablette.Elles gagnent du temps lors de cette étape indispensable à l’entrée comme à la sortie des lieuxet disposent d’un outil fiable et incontestable, car rempli en temps réel avec le locataire.

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vaste maison, de trois étages dontelle a rentré préalablement tousles éléments. « Cela m’a pris 2h30avant, puis 2h30 pendant l’état deslieux. Mais nous économiserons dutemps par la suit e » détaille ÉlodieCudon.

Clarté, lisibilité et efficacitéObjectifs atteints ! Caroline Pil-let, responsable de la Généraleimmobilière se réjouit des résul-tats obtenus depuis la mise enplace de ces états des lieux sur ta-blettes en juin 2013. « Cela faiteffectivement gagner du temps àl’équipe, en évitant de tout renoterà chaque fois. Mais cela a deux au-tres avantages majeurs : la clartéd’abord. L’état des lieux est propreet précis. Les différences relevéesentre les états des lieux d’entrée etde sortie apparaissent en rouge, per-mettant leur visualisation immé-diate. Et des photos prises évitentcertaines contestations liées à la res-titution du dépôt de garantie. L’ef-ficacité ensuite. Car aussitôt fait,l’état des lieux est archivé et sert debase pour le suivant » souligne laChambérienne. Son petit plus?

L’enregistrement immédiat dudocument PDF signé sur cléUSB. « À chaque locataire, nous re-mettons lors de son entrée dansl’appartement une clé USB avectous les documents relatifs au bien.Nous lui suggérons de revenir aveccette clé lors de l’état des lieux de sor-tie pour l’enregistrer dessus » ex-plique Caroline Pillet. En casd’oubli, cet état des lieux serabien sûr envoyé par mail, ou pardéfaut d’adresse numérique, parcourrier. « Rares sont les locatairesréfractaires. Mais certains s’inquiè-tent de devoir signer sur la tablette,craignant une modification ulté-rieure » témoigne Élodie Cudon.Une petite démonstration en livepermet de couper court à toutesuspicion. « Je leur montre qu’en

effectuant une modification surl’état des lieux signé, cela supprimeles signatures » explique la jeunefemme.

Professionnel et valorisantPour l’heure, les photos faites parÉlodie Cudon lors de l’état deslieux de sortie n’apparaissent pasdans la fiche lors de sa réutilisa-tion pour l’état des lieux d’entréesuivant. « C’est l ’un des points àaméliorer » reconnaît la Cham-bérienne. « C’est en avançant quele système se bonifie » confirme saconsœur de Grenoble. CharlineSimon espère ainsi que le com-paratif entre états des lieux d’en-trée et de sortie devienneautomatique. « Ce rapport seraitimmédiatement lisible pour le calcul

des éventuelles retenues sur cautionet le lancement de travaux » sou-ligne la Grenobloise. Autre amé-nagement prévu: le basculementautomatique des états des lieuxsur l’extranet du propriétaire.« Cela devrait être fait en 2016 »indique Jean-Marc Torrollion,cogérant du groupe Jacob BoyerTorrollion. Reste enfin les petitscouacs techniques comme la ta-blette qui tombe en rade en pleinétat des lieux. Pas forcément pré-visible et évidement agaçantpour le locataire comme pour lecollaborateur. « J’ai pris l’habituded’enregistrer l ’état des lieux piècepar pièce. Et j’ai toujours avec moiun exemplaire papier » avoue Élo-die Cudon, prévoyante maisravie. Au final, la tablette simpli-fie l’état des lieux et lui donnemême un côté un peu ludique.« Au-delà de la transparence et del’efficacité métier que cela apporte,cela valorise le travail de nos colla-borateurs » se félicite Jean-MarcTorrollion. L’expérience menée àGrenoble se duplique désormaisà Crolles, Voiron et La Côte-Saint-André. ”

“Deux avantages majeurs : la clarté– l’état des lieux est propre et précis– et l’efficacité – archivé, il sert de base pour le locataire suivant » Élodie Cudon (Générale Immobilière)

Barnoud Immobilier : 80 ans d’existence Voilà bientôt 80 ans, le 4 janvier 1936 précisément, Marius Barnoud créait l’agence

éponyme au 3, rue Vallon, à Thonon-les-Bains (ci-contre). « Mon grand-père avaitalors choisi de lancer sasociété en nom propre aprèsquelques années d’activitéimmobilière en associationavec M. Chapuis » expliquePhilippe Barnoud, l’actuel diri-geant. Pierre, son père, ad’abord rejoint son grand-pèreMarius dans l’entreprise.« Lorsque je suis arrivé à montour, en 1977, mon père avaitdéjà déployé l’activité syndic et gestion locative de l’agence, revendant mêmequelques années plus tard le portefeuille assurances créé par son père à AlainBondaz pour se consacrer aux métiers de l’immobilier » détaille le professionnel.L’agence Barnoud avait aussi emménagé un an plus tôt, au 7, avenue Général-de-Gaulle, dans la toute nouvelle résidence L’Étoile, après vingt ans passés rue Vallon !Philippe Barnoud a repris officiellement le flambeau de la société voilà vingt ans.Mais il a aussi acquis le portefeuille de Dominique Pertuiset à Évian-les-Bains, affi-chant ainsi l’enseigne Barnoud Immobilier dans cette autre cité thermale. L’entre-prise familiale compte désormais 30 permanents, 27 à Thonon et 3 à Évian. « Et mafille Sophie nous a rejoints voilà dix ans, après avoir travaillé chez Urbania sur Lyonaprès son BTS métiers de l’immobilier » se félicite le dirigeant. 80 ans et déjà unequatrième génération en place... Chez les Barnoud, on a la fibre entrepreneuriale !

2A Immobilier au Présidentpour quelque moisLe chantier va bon train au 7, avenue d’Albigny, dans les locaux de 2A

Immobilier. L’agence annécienne a en effet engagé de lourds travaux deréaménagement depuis la mi-octobre. Mais pas question de baisser lerideau jusque-là ! 2A Immobilier s’est installée à 200 mètres de là, aunuméro 11 de l’avenue, au rez-de-chaussée de l’immeuble Président. Elleaccueillera ses clients dans ces locaux provisoires jusqu’à la mi-mars 2016.

Des vélosDelphine TeillaudÀ l’Agence Delphine

Teillaud, on n’hésite plus àse glisser à vélo dans lesrues de Grenoble! Depuisfin octobre, l’équipe greno-bloise dispose de deuxcycles logotisés à ses cou-leurs, un support publici-taire imaginé par deuxanciens Sup de CoGrenoble fondateurs de lasociété de publicité nan-taise, Écovelo. Les vélossont arrivés à l’agence enkit, mi-octobre. Le tempsde les monter et de fairetous les réglages, les pre-mières sorties se sont faitesfin octobre. Tout nouveau,tout beau, ces vélos pub.Les premiers à Grenoble!

Ségolène Dubelloy, nouvelle négo-ciatrice chez Générale ImmobilièreDébut novembre, Ségolène Dubelloy a rejoint l’équipe

Transaction de la Générale Immobilière (Chambéry).Après quelques années en agence immobilière, l’Aixoisede 32 ans avait créé sa propre société de Web avant d’in-tégrer le team de négociateurs dirigé par Olivier Bruchon.

L’Agence Delphine Teillaud au côté d’uneéquipe de Gazelles !Séduite par le défi d’Axelle Kirtsch, 40 ans, pilote, et Maud Blanchard,

35 ans, copilote, engagées dans le Rallye Aïcha des Gazelles au profit del’association « Espoir Isère contre le cancer », Delphine Teillaud a choisi de les soutenir financièrement. « Nous partageons le même état d’espritguidé par des valeurs similaires : solidarité, générosité, engagement, persévérance, humilité, contacts humains, ouverture, proximité, convivia-lité. Cette présence féminine dans le monde masculin de la course auto-mobile fait aussi écho à la place, pas toujours évidente, de la femme dansle monde professionnel, à la femme chef d’entreprise, une réalité qui estla mienne dans le monde de l’immobilier » résume la dirigeante. Et ce par-tage de valeurs se concrétise bien en amont de cette course solidaire pré-vue du 18 mars au 2 avril prochain. Illustration? Axelle et Maud participe-ront au tout prochain incentive d’entreprise – une course de kart ! - prévupour fédérer d’avantage les collaborateurs des métiers transaction et location.

L’ACTUALITÉ DES AGENCES CLUBIMMOALPES

© A. Courtin

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JBT : un an de fusion, ça se fête tous ensemble! Le 26 novembre dernier, le groupe Jacob Boyer Torrollion avait convié ses 105 colla-

borateurs à une soirée anniversaire au restaurant le Bilboquet de Crolles. Avec aumenu concocté avec la complicité de la société d’événementiel Prestalpe, discours(rapides!) mais aussi DJ, karaoké, portraits réalisés par un caricaturiste et mêmeCluedo géant obligeant chacun à s’adresser à l’autre pour trouver les indices del’énigme... Idéal pour connaître ses nombreux collègues! « Cette soirée JBT a été à lahauteur de nos aspirations. Créer du lien, faire tomber certaines barrières, et n’en dou-tons pas mettre à bas bon nombre de préjugés. Nous étions 96 collaborateurs animésdu même désir de s’amuser, de ne pas se prendre au sérieux pour une fois, d’accepterl’autodérision, parfois » se félicite Jean-Marc Torrollion. Deux bus avaient été mis enplace (et financés par le CE), l’un depuis La Côte Saint-André, l’autre depuis La Motte-Servolex, pour le confort et la sécurité des salariés. La fête fut belle et appréciée!

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© Meaghan Major

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Dans une copropriété récente de 2008 de 27 lots, appartement detype T3 de 63,91 m² avec balcon et garage en sous-sol composéd’une entrée avec placard, belle pièce de vie de 30 m² avec cuisineéquipée US, 2 chambres avec placard (11 et 12 m²), sdb, wc. En parfait état. Charges de 956 €/an. 145 000 €. Régie Bochard, 06 80 88 48 54.

À Bourgoin-Jallieu, belle villa lumineuseAu coeur de Bourgoin, au pied des commerces, cette très belle villa lumineuse récente T6(148 m2 hab.), bâtie sur 620 m2 de terrain clos paysagé, possède un vaste hall d’entrée, unséjour-salon de 40 m2 accès terrasse couverte, une piscine, une cuisine éq. avec cellier, 3(ou 4 chambres) dont une parentale avec sa sdb spacieuse, un bureau, un dressing, unemezzanine, une salle d’eau, 2 wc. Equipée d’un chauf. central à condensation (gaz). Nom-breuses prestations de qualité. À découvrir absolument. Régie Bochard, 06 43 64 51 72.

Bourgoin-JallieuEn parfait état

À 2 mn de Bourgoin, à Ruy sect. résid., villa de 277 m² sur 2 niv. : 7 ch+ grd F2 indép. sur terrain de 1300 m2 avec cuis. éq., séj., sal., 3 ch.,sdb, wc au même niveau et 4 suites parent. et wc à l’étage. Attenantà la villa un 2e log. type F2 avec gde pièce de vie lumin., 1 ch., sdbet wc. Sous-sol avec gd gge, local techn., chauff., cave. Piscine.Régie Bochard: 06 43 64 51 72.

Bourgoin/RuyTrès grande villa


À Grenoble, appartement dans hôtel particulier

Très rare, dans le quartier de la préfecture, dans un hôtel particulier (4 lots), vous serez sé-duits par le charme et l’élégance de ce très bel appartement de 175,95 m2 habitables dispo-sant de volumes et de prestations d’excellente qualité à l’ambiance feutrée toute parisienne.Idéalement situé, il se compose de 6 pièces + cuisine, sur deux niveaux, donnant sur unecour intérieure. Possibilité de séparer un studio (3 entrées indépendantes). Ch/an : 2 000 €. DPE : D. 675 000 €. Agence Delphine Teillaud, 04 76 87 18 91.

GrenobleVue panoramique

Allée des Romantiques, en duplex et en dernier étage avec asc.,dans copro. de 34 lots, bel appart. de 3 pièces + cuisine de 67 m². Iloffre une jolie pièce de vie ouvrant sur une grande terrasse Sud etOuest de 17 m² sans vis à vis, deux chambres au calme et bénéficied’une superbe vue dégagée sur les montagnes. Très lumineux ettrès ensoleillé. Garage en sous-sol. Ch./an. 2020 €. DPE : C.189 000 €. Agence Delphine Teillaud, 04 76 87 18 91.

GrenobleDuplex en dernier étage

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BissyCorps de ferme rénové


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Aix-les-BainsAgréable studio

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AnnecyFace au lac

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Annecy Proche Galeries Lafayette

T3 de 90 m² au 1er étage d’un petit immeuble ancien, parquet,belle hauteur sous plafond, balcon, installation électrique refaite,menuiseries PVC double vitrage, volets motorisés, chauffage in-dividuel, cave. Nb de lots : 17. Ch/an : 360 €. DPE : E. 184 000 €.Clerc-Renaud Immobilier, 04 79 35 18 26.


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AnnemasseConfort et vue

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Vetraz-MonthouxIdéal premier achat

Beau chalet de 132 m² construit sur une belle parcelle de 1 800 m², offrant 5 chambres, 1 salle de bains, 1 salle d’eaudouche, 2 WCdes pièces de rangement/atelier. Petit mazot enannexe. 330 000 €. Agence Barnoud, 04 50 75 12 58.

À Neuvecelle, belle villa avec vue sur le lac Bâtie sur un terrain de 1 800 m² offrant une belle vue lac, cette villa rénovée, sur deux niveaux, de plus de 140 m² habitables, se compose d’une belle pièce à vivre, salon-salle àmanger de 34 m², de cinq chambres, d’une salle de bains avec baignoire/douche/ WC etd’une salle d’eau douche avec WC. Terrasses orientées Sud-Ouest, barbecue, mazot, plu-sieurs pièces et caves en rez-de-jardin. Classe énergie : F. 630 000 €Agence Barnoud, 045075 12 58.

Bernex (station de ski) Beau chalet confortable

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Thonon-les-BainsVue montagnes

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De gauche à droite, au premier rang : Patrick Jacquet (Immobilière du Lac), Laurent Fabiano et Christophe Jacob (Jacob Boyer TorrollionImmobilier), Philippe Barnoud (Agence Barnoud), Gérard Col (2A Immobilier, Immobilière du Lac, Clerc-Renaud Immobilier) ;

au deuxième plan : Delphine Teillaud (Agence Delphine Teillaud), Caroline Pillet (Générale Immobilière), Jean-Jacques Bochard (Régie Bochard), Jean-Marc Torrollion (Jacob Boyer Torrollion Immobilier), Frédéric Bochard (Régie Bochard),

Lydie Bouvet, Sébastien Cartier et Nathalie Bouvet (Bouvet-Cartier Immobilier).

Crolles

La Motte-ServolexPontcharra

Haute-Savoie

GRENOBLE

CHAMBERY

ANNECY

Thonon les-Bains

AlbertvilleAix-les-Bains

VoironBourgoin-Jallieu

SavoieIsère

Annemasse

Evian

CoublevieVoreppeLa Côte St-André

Talloires

Ambilly

Le TouvetSt-Egrève Allevard

ClubImmoAlpes rassemble neuf agences immobilières indépendantes du Sillon Alpin,

implantées sur 22 sites. Dirigées pardes professionnels reconnus, activesdepuis de très nombreuses années surun territoire qu’elles connaissent bien,ces agences sont toutes membres dela Fnaim et disposent d’une garantie financière cumulée de 50 M€. Leurs équipes, fortes de plus de 250 collaborateurs, disposent d’outilsperformants. Que ce soit pour l’estimation ou la vente de votre bien(plus de 1 000 transactions par an),son administration (62 000 lots en gestion) ou encore pour un investisse-ment immobilier, chaque agence duClubImmoAlpes est en mesure de vousproposer la solution la mieux adaptéeà votre gestion patrimoniale.

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Régie BochardBourgoin-JallieuTél.: 04 74 43 58 [email protected]

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Jacob Boyer Torrollion ImmobilierGrenoble, Saint-Égrève, Voiron, Coublevie, La Côte-Saint-André,Crolles, Allevard, Pontcharra, Le Tou-vet, La Motte-Servolex, ChambéryTél.: 04 76 871 136 - 04 76 08 84 66www.jbt-immobilier.com

Générale ImmobilièreChambéryTél.: 04 79 96 06 [email protected]

Clerc-Renaud Immobilier/2A ImmobilierAix-les-BainsTél.: 04 79 35 18 [email protected]

2A ImmobilierAnnecy, TalloiresTél.: 04 50 27 97 [email protected]

Immobilière du LacAnnecy Tél.: 04 50 09 52 20ww.idl-immo.fr

Bouvet Cartier ImmobilierAmbilly, AnnemasseTél.: 04 50 840 [email protected]

Agence BarnoudThonon-les-Bains Tél.: 04 50 71 63 04ÉvianTél.: 04 50 75 12 58www.barnoud-immobilier.fr

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Valeurs immobilieres n°29