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VÉCU Financer son acquisition immobilière FOCUS La copropriété fête ses 50 ans PROFIL L’expert d’assurance, un Sherlock Holmes sous pression ISÈRE • SAVOIE • HAUTE-SAVOIE Le magazine de ClubImmoAlpes N° 28 – Automne 2015 GRÉSIVAUDAN, UNE VALLÉE TOUJOURS PRISÉE aleurs immobilières V

Valeurs immobilieres

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VÉCUFinancer son acquisitionimmobilière

FOCUSLa copropriété fêteses 50 ans

PROFILL’expert d’assurance,un Sherlock Holmessous pression

ISÈRE • SAVOIE • HAUTE-SAVOIELe magazine de ClubImmoAlpes • N° 28 – Automne 2015

GRÉSIVAUDAN,UNE VALLÉE

TOUJOURS PRISÉE

aleursimmobilièresV

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2 • Valeurs immobilières

LES COUPS DE CŒUR DES AGENCES CLUBIMMOALPESMeyzieu (69)

Un studio comme une maisonGrenoble (38)

Très beau 3 pièces en dernier étageExclusivité. Hoche/Gustave Rivet,charme fou pour cette maison desannées 30 sur 180 m² de terr. clos.Refaite ent. en 89, au RDC : sàm,séj. cuis., sde, au 1er ét. : 3 ch., 2e

ét. : gde ch. avec dressings et sdb.Huisseries bois dble vitr., cave, park.2 voit. dans la cour, petit local.Proche commod., écoles, TC, ungros rafraîchi. permettra afin d’ac-cueillir une famille pour une belletranche de vie ! DPE : D. 435 000 €.

Agence Delphine Teillaud, 04 76 87 18 91.

Uriage (38)Manoir proche du golf

Au pied du coteau de Brié,vaste manoir rénové avecgoût en respectant le charmede l'ancien. Sur un terrain de2275 m² arboré avec pisc. etcuis. d'été, la propr. disposed'un séjour de 70 m² avecchem., cuis. éq. , 5 ch. amén.en suite dont deux avec terr.Appt. de 2 p. et cuisi. et dép.895 000 €. Jacob Boyer

Torrol-lion, 06 7479 2201.

Tresserve (73)Belle villa d’architecte

Situation calme et sans vis-à-vis pour cette superbe villad'architecte avec piscine, belespace de vie avec chemi-née, prolongé au sud parune terrasse couverte. 237 m² habitables environ autotal, sur un terrain dominantde 1 521 m². Garage et pool-house. DPE : NC. 899 000 €Clerc-Renaud Immobilier,04 79 35 18 26.

Rive est du lac d’Annecy (74)Emplacement privilégié

Vue exceptionnelle sur lelac pour cette villa d’archi-tecte récente implantée surun beau terrain d’environ1 500 m² clos avec piscine. Appartement de 2 pièces indépendant et sous-solcomplet. DPE : B. 1 050 000 €2A Immobilier, 04 50 27 97 92.

Thonon-les-Bains (74)Belle vue sur le lac

Vaste appartement de typeF2 avec séjour de plus de 31m² + balcon bénéficiantd'une vue sur le lac. Rési-dence en plein centre-villede 98 logements. Charges annuelles : 2 612 €. DPE : E.189 000 €. Agence Barnoud, 04 50 71 11 61.

Annemasse (74)grand appartement de standing

Exclusivité: dans rés. réc. debon stand. au calme proche ducentre, secteur Château-Rouge,beau T4 de 123 m2 en ét. él.avec grd sal./séj., cuis. dinat.entièr. équ., 3 belles chbresdont une suite par. dble, facile-ment scindable pour retrouverune 4e chambre, 2 sdb. Appart.lumin. Cave et gge dble. Ch.an.: 1 657,40 €. DPE : E. 380 000 €. Bouvet Cartier Immobilier, 04 50 74 54 54.

Chambéry (73)Maison entièrement rénovée

Dans le secteur de Bissy, maisonmitoyenne par le garage de 110 m² érigée sur un terrain arboré de près de 500 m². Cettemaison, entièrement rénovée,dispose de 4 vastes chambres,d'une cuisine entièrement équi-pée, d'un accès handicapé, d'unecave et d'un garage. 249 000 €.Générale Immobilière, 04 79 96 05 41.

Vaste studio en duplex 40 m² aux portes de Lyon, à 5 min. à pied du tram. Copro.de 6 lots av. place de park.privée. Le studio comprendune pièce de vie lumin. avecvue sur mezzanine (chambre),sde et wc. Chauf. élec. Excel-lent état. À voir absolument.Aucune charge de copro.DPE: F. Régie Bochard, 06 43 64 51 72.

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2 > Les coups de cœur desagences de ClubImmoAlpesUne sélection d’annonces exceptionnelles

4 > DossierLe Grésivaudan, une vallée toujours prisée !

8 > FocusLa copropriété fête ses 50 ans !

12 > ProfilsL’expert d’assurance, un Sherlock Holmessous pression

14 > VécuFinancer son acquisition immobilière

17 > DroitLes nouveaux baux d’habitation

19 > ActualitéDes nouvelles de vos agences

20> Annonces classéesLes propositions des agences ClubImmoAlpes

Par Jean-MarcTorrollion,Jacob BoyerTorrollion

Syndic de copropriété :un métier noble

ÉDITORIAL SOMMAIRE

Le tableau de bord de l’immobilier dans les AlpesSans avoir de prétention exhaustive, ces indicateurs qui reposent sur l’activité réelle des neuf agences membres de ClubImmoAlpes donnent néanmoins une vision fiable etd’actualité sur les tendances du marché immobilier régional.

NNous abordons dans ce numéro de Valeurs Immobilières les 50 ans de la

copropriété ou plus exactement de la loi du 10 juillet 1965 qui régit depuis undemi-siècle les 8500000 logements en copropriété en France.

Le pivot du fonctionnement d’un immeuble en copropriété est le syndic. Cemétier a largement évolué vers une spécialisation, résultat de sa professionnali-sation et dont l’aboutissement est la reconnaissance par la loi Alur de sa singula-rité en instaurant une carte professionnelle de syndic.

Jusque dans les années 1990, ce métier était exercé par des professionnelspolyvalents dans des cabinets d’administration de biens où l’activité du chefd’entreprise se partageait entre la vente, la location et le syndic. Sous l’impulsionnotamment des groupes, des services spécialisés se sont créés, engendrant aussiune professionnalisation des collaborateurs.

Les phénomènes de concentration apparus en même temps que les nouvellestechnologies ont permis d’associer étroitement le conseil syndical à la gestion dela copropriété, transformant souvent ce dernier en organe de cogestion (ce que nelui reconnaît nullement la loi).

La dématérialisation de la relation client qui est permise par la loi Alur(extranet, lettre recommandée électronique) va encore considérablement transfor-mer ce métier.

Les attaques récurrentes dont les syndics font l’objet ne reflètent pas la réa-lité d’une profession exigeante, technique, et éprouvante. Quelle profession peuten effet se targuer d’appeler chaque année 8500000 copropriétaires à voter20 milliards d’euros de charges en étant le chef d’orchestre d’une démocratie degestion?

C’est un métier noble. Nous sommes fiers de l’exercer.Jean-Marc Torrollion

Édité par ClubImmoAlpes, 7 avenue du Général-de-Gaulle, 74200 Thonon-les-Bains.E-mail: [email protected] de la publication: Jean-Marc Torrollion. Rédacteur en chef: Delphine Teillaud.Rédaction, mise en page, impression: SGP (06 09 04 56 02).Photographie:Meaghan Major, SGP, DR. Couverture : AURG/Émilie Zydownik.Reproduction interdite sans accord préalable. Dépôt légal à parution. Titre déposé à l’INPI.Prix et informations donnés sans engagement, sous réserve d’erreur d’impression.

© AURG/David Greffe

LOCATION VENTE

logements vides préavis de départ nouvelles locations logements en vente logements vendus

Aix-les-Bains = = = Ë ÊAnnecy = Ë Ê = ÊAnnemasse Ë Ë Ê Ë ËBourgoin-Jallieu Ê Ë Ë Ë ÊChambéry - Combe SavoieÊ Ë Ë Ê ËGrenoble = = Ê Ë =Grésivaudan Ë Ê Ê = ÊThonon-Évian Ë = Ê Ê ÊVoiron = Ê Ê Ê ËSource: activité des agences ClubImmoAlpes au cours du deuxième trimestre 2015.

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MARCHÉ

Avec le développe-ment d'une SiliconValley à Crolles, l'at-tractivité de la valléedu Grésivaudan ne serésume plus au-jourd'hui au « Neuillygrenoblois » qu'onttoujours été LaTronche, Corenc,Meylan, Biviers etSaint-Ismier sur sarive droite. Même larive gauche, plus in-dustrieuse, en bénéfi-cie. Zoom sur cettevallée kaléidoscope.

© Meaghan Major

GRÉSIVAUDAN, UNE VA

B ordée par les massifsde la Chartreuse et deBelledonne, la vallée

du Grésivaudan s'étire sur 45 km,des portes de Grenoble à cellesde la combe de Savoie. Autrefoisbailliage du Dauphiné, cette an-cienne vallée glaciaire offre uncadre de vie appréciée depuisbien longtemps. En 1507 déjà, leroi Louis XII qui la traversa laqualifia de « plus beau jardin deFrance ». L'habitat s'est certesétendu sur ces terres riches etpropices à la culture du blé, desarbres fruitiers et de la vigne.Mais le cadre de vie reste appré-cié et l'habitat principalementpavillonnaire. « Les communes àproximité de Grenoble tiennent lehaut du panier. Et c'est là que l'ontrouve les prix les plus hauts » notele notaire Franck Vancleemput.Selon l'Observatoire de la cham-bre des notaires de l'Isère, au

3 avril 2015, le mètre carré se né-gociait dans l'ancien au prix mé-dian de 2910 € à Meylan etmême de 3010 € à Meylan cen-tre, soit une augmentation de,respectivement 3 et 2,7 % en unan. « La commune attire toujoursautant, assure Delphine Teillaud,

directrice de l'agence immobi-lière éponyme. Et tout particuliè-rement le centre, proche destransports en commun et des com-merces, écoles et services. » Illustra-tion? Située rue des Villauds, unemaison meylanaise de 140 m2

avec piscine et 500 m2 de terrains'est vendue en... une semaine enjuillet! Tout est allé très vite: il n'ya eu que trois visites et le charmede cette maison vendue530000 € a opéré.

L'éternel triangle d'or rivedroite« Lorsque les biens sont au juste

prix, ils partent assez vite »confirme Ghilaine Bourboulon,négociatrice de l'agenceDelphine Teillaud. Depuisquelques mois, son portefeuillede biens a fortement augmenté.« En juillet, on a signé dix compro-mis en quinze jours » illustre la

Une Silicon Valley à CrollesDepuis le milieu des années 90, le site de Crolles est un haut lieu de la recherche in-dustrielle en microélectronique. L'Alliance Crolles2 qui a associé STMicroelectronics,Freescale et NXP entre 2002 et 2007 a été l'un des plus gros laboratoires de recher-che au monde sur les générations futures des nanotechnologies CMOS! Aujourd'hui, le parc technologique des Fontaines compte 84 entreprises pour untotal 9565 emplois. Et plus globalement, les communes de Crolles et Bernin abritent1330 entreprises pour un total de 12526 salariés.

Surnommée « la vallée aux cent châteaux », le Grésivaudan offre à ses habitants un cadre de vie exceptionnel entre les contreforts du massif de la Chartreuse (ci-dessus, vus de Montbonnot-Saint-Martin) et les sommets de la chaîne de Belledonne et de ses stations de sportsd’hiver, dont Chamrousse l’Olympique. Ci-dessous, une rue du vieux village de Crolles que l’arrivée des industries high-tech de microélectro-nique a totalement bouleversé pour en faire aujourd’hui l’un des poumons économiques essentiels de l’agglomération grenobloiseet, surtout, l’un des pôles mondiaux des nanotechnologies !

© AURG/Émilie Zydownik

© AURG/R. Antoine

© Le Grésivaudan - images-et-reves.fr

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LLÉE TOUJOURS PRISÉE

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professionnelle. Reste que lesacheteurs discutent plus les prixdepuis quelques mois. Surtouts'il y a des travaux à effectuer ousi le bien est éloigné des trans-ports en commun et des services,deux handicaps rédhibitoirespour les familles aujourd'hui.Résultat : certaines villas deMeylan-le-haut, autrefois pri-sées pour leur vue surBelledonne et leur grand terrain,perdent de leur attractivité.Pourtant entièrement rénovée,une maison de Rochasson et ses4000 m2 de terrain ont ainsi misdu temps à trouver preneur.Autre exemple avancé parMaître Franck Vancleemput :« Une villa d'architecte sur les hau-teurs de Meylan mise en vente

850 000 € n’a trouvé acquéreurqu’au bout de 12 mois. » Même sile marché reprend, passé un cer-tain prix, les acheteurs sontmoins présents. « Dès que l'ondépasse les 600/650 000 € àMeylan, les ventes deviennent plusdiff iciles » illustre DelphineTeillaud. Au 31 mars 2015, leprix médian d'une maison surcette commune était effective-ment de 500 000 € selonl'Observatoire de la chambre desnotaires de l'Isère. Au hit-paradedes ventes enregistrées par lesnotaires, Meylan arrivait alors entroisième position derrière LaTronche et Biviers, qui affi-chaient respectivement un prixmédian de 632 500 € et525700 €.

Grenoble s'éloigne, les prixbaissentMais Saint-Ismier et Corencsuivaient de très près avec, tou-jours en prix médian, respective-ment, 478000 € et 468500 €.« On trouve toujours des biensd'exception à Saint-Ismier commecette belle maison de caractère de200 m2, avec piscine et 3000 m2

de terrain vendu 870 000 € enmai 2015. Mais les prix ont glo-balement baissé » détailleDelphine Teillaud. Résultat, lacommune attire aujourd'hui,outre les cadres qui cherchent às'éloigner des turbulences del'agglomération grenobloise, desfamilles qui ne peuvent pass'installer à Meylan, La Troncheou Corenc, l'éternel « triangled'or » de la vallée, pour des rai-sons financières. Et plus onavance vers la combe de Savoieplus cette tendance à la baissedes prix liée à l'éloignement deGrenoble s'accentue. La diffé-

rence est déjà notable à Crolles,commune pourtant boostéeéconomiquement par la créationd'une véritable Silicon Valley à lafrançaise depuis les années 90.Le parc technologique desFontaines concentre en effet àlui seul 84 entreprises et 9565emplois. « Crolles s'est aff irméecomme le centre du Grésivaudan,avec 9 000 emplois pour 9 000habitants! Son marché immobilierest assez dynamique, même si l'onnote en effet une différence de prixavec les communes plus proches deGrenoble. Une belle maisoncontemporaine de 150 m2 se ven-dra autour de 400/450 000 € àCrolles. La même à Montbonnotou Saint-Ismier partira à500/550 000 € » expliqueLaurent Fabiano, cogérant dugroupe Jacob Boyer Torrollion.La clientèle est là aussi diffé-rente. « Plutôt cadre moyen quedirigeant » confirme MaîtreFranck Vancleemput. Les deux

Le Grésivaudan, une urbanisation soutenueLa vallée est à dominante rurale et périurbaine. Toujours soumise à de fortescontraintes liées notamment à la prévention des risques naturelles (inondations,éboulements), son urbanisation est historiquement liée à son rôle d'axe de com-munication majeur et à la proximité de Grenoble. Mais boostée par le dévelop-pement des parcs technologiques, des Fontaines à Crolles-Bernin et Inovallée àMeylan-Montbonnot, son expansion est soutenue depuis la fin des années 90.Sur le seul territoire de la communauté de communes du Grésivaudan (47 com-munes de Montbonnot à Pontcharra), 81 hectares supplémentaires ont été urba-nisés en moyenne chaque année entre 1997 et 2003, soit un rythme de 9,9 m2

urbanisés/ha de territoire contre 7 m2/ha/an en Isère. L'augmentation de laproduction de logements collectifs permet aujourd'hui une croissance plusmodérée de l'urbanisation.

“Les prix ont globalementbaissé”

Delphine Teillaud

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communes voisines, Bernin etLumbin, bénéficient de sondynamisme économique et affi-chent des prix quelquefois supé-rieurs.

Une rive gauche moins cotéePassé Crolles, les prix baissentencore plus. Au Touvet parexemple, le prix médian desmaisons enregistré par les

notaires était de 224 300 € au31 mars dernier. Grenobles'éloigne, l'autoroute A40Grenoble-Chambéry devientpayante... « Et entre le Touvet etBarraux, l'esprit est plus village etrural » souligne LaurentFabiano. Certaines communesséduisent tout particulièrement,à l'instar de Barraux sur sa partiehaute ou Saint-Vincent-de-Mercuze. Ainsi, à Barraux,même si le prix médian tourneplutôt autour de 260000 €, onpeut trouver des maisons à300/350 000 €. « Et le pro-gramme neuf d'Accelia livré au 1er

trimestre 2015, Les Nivéoles, soit31 maisons et logements en acces-sion du T2 au T5, s'est très bienvendu, à plus de 3200 €/m2» sou-ligne le professionnel. Voilà pourla rive droite de la vallée. Côtérive gauche, c'est là – et depuislongtemps – une autre histoire.Ce côté-là du Grésivaudan peutcertes s’enorgueillir d'être le ber-

ceau de la houille blanche. Maiscette innovation portée parAristide Bergès a engendré uneindustrialisation précoce du ver-sant, à Lancey où se trouvent lesvestiges des premières chutesconstruites en 1869, comme surles bourgs voisins. C'est d'ail-leurs là, à Villard-Bonnot,Froges ou au Cheylas que l'onretrouve trace des cités ouvrièresqui se déployèrent alors. « C'est làaussi que furent aménagés, dans lesannées 80, des lotissements d'abord,puis du collectif » expliqueMichaël Roche, chef de projetlogement de la communauté decommunes Le Grésivaudan.« L'Isère marque une frontièrenette question habitat et prix »résume Maître FranckVancleemput. À droite, les bellesdemeures et les prix élevés, àgauche, un habitat globalementplus modeste. « Question prix,l'écart frise les 20/25 % des portesde Grenoble jusqu'à Crolles/Froges.

Transaction : le prix médiandes villasLa Tronche 632500€Biviers 525700€Meylan 500000€Saint-Ismier 478000€Corenc 468500€Saint-Nazaire-les-Eymes 446800€Bernin 434200€Montbonnot-Saint-Martin 410000€Lumbin 390600€Domène 332000€Crolles 316200€Le Versoud 270200€La Terrasse 268000€Barreaux 258000€Tencin 257800€Villard-Bonnot 255500€Chapareillan 235300€Goncelin 233800€Le Touvet 227300€Le Cheylas 224700€Pontcharra 218900€Froges 213000€Source : Observatoire de la Chambredes Notaires de l'Isère, 31 mars 2015.

Neuf : les ventes repartent Côté promoteurs, on respire après la forte chute des ventes en 2014! « Celaest reparti doucement en septembre 2014, puis la reprise s’est poursuiviesur 2015. Le déstockage est significatif » se félicite Guillaume Trignat (ci-contre), directeur adjoint de Gilles Trignat Résidences. Pour lui, pas dedoute, le Grésivaudan reste un des secteurs les plus prisés. « S'y succèdentdes villages où l'on vit bien, desservis par l'autoroute » résume le promoteurplutôt très présent sur le secteur. On le retrouve en effet à Montbonnotavec notamment le domaine Cœur de Village, ensemble de 55 logementsdéjà livrés et deux résidences, L'Ephèdre (24 logements) en cours deconstruction et La Mésangeraie (32 logements) dont le chantier démarre.Mais il construit aussi actuellement à Meylan (Le Clos Victorine, Les jardinsde Bérivière) et à Lumbin (Les Sources). « Et nous avons de nombreux projetsen cours de développement sur d’autres secteurs » glisse le professionnel.Les prix diffèrent bien sûr selon les résidences et les communes. « Dans leneuf comptez autour de 4000/5000€ à Montbonnot, de 4000/4500€à Meylan et environ 3000€ à Domène » illustre Guillaume Trignat.

MARCHÉ

“L’Isère marqueune frontièrenette questionhabitat et prix ”Franck Vancleemput,

notaire

Evolution des prix au mètre carré dans l'ancien sur la vallée2006 2011 1er semestre 2015

prix moyen prix médian prix médianVente Appartement 3 024 € 2 769 € 2 630 €

Vente Maison 2 972 € 3 144 € 2 862 €

Location Appartement 11,75 € 12,09 € 12,62 €

Location Maison 9,96 € 10,61 € 10,38 €

Source : Fnaim38

Ci-contre : vu de la Bastille à Grenoble, le “triangle d’or” de la vallée du Grésivau-dan : Corenc, Meylan au premier plan et,plus loin, Biviers.

© DR

© Meaghan Major

© AURG/Fabrice Bouvier

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Passé ces communes, la différences'estompe » note Laurent Fabiano.

Pontcharra redynamiséeRésultat, certaines communescomme Tencin, La Pierre,Goncelin ou le Cheylas se sontfortement développées en sur-fant sur des programmes acces-sibles aux primo-accédants. « Lemètre carré du neuf tournaitautour de 2400/2700 € il y a troisou quatre ans » indique LaurentFabiano. Côté maison aussi, lesprix médians sont inférieurs.Mais l'électrification de la ligneSNCF Chambéry/Grenoblevoilà deux ans apporte un atoutsupplémentaire à cette rivegauche. « On sent d'ailleurs unvrai intérêt pour des villes commePontcharra qui disposent d'une gareet l'on trouve du très bel ancien àmoins de 2 000 € » explique lecogérant de Jacob BoyerTorrollion. Autre atout nonnégligeable de ce bourg, sa proxi-mité d'Alpespace, zone d'activi-tés de Montmélian accueillantune centaine d'entreprises et prèsde 1600 salariés. Sur l'autre rive,Chapareillan, autre porte de laSavoie, partage ce dynamisme.« La commune, tournée versChambéry, dispose d'une belle zoneéconomique et est tirée vers le haut »

remarque Maître FranckVancleemput. Le prix médiandes maisons est d'ailleurs au-des-sus de celui de Pontcharra, à235300 €, selon l'Observatoirede la Chambre des notaires del'Isère (1). Le Grésivaudan, unrêve pour tous ? Ce marchéimmobilier multiforme sembleeffectivement pouvoir répondreaux attentes de chacun. « Depuisle début de l'année, on note un véri-table regain d'intérêt pour la vallée,hormis certains secteurs plus diffi-ciles comme le Pays d'Allevard (lireencadré). La demande est là. Lesventes sont reparties avec de bellesaffaires » se félicite LaurentFabiano. Le Grésivaudan, une valeursûre ! ”(1) chiffres au 31 mars 2015.

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(De gauche à droite) Delphine Teillaud et sesdeux négociatrices Ghilaine Bouboulon etAntoinette Levrat connaissent le marché duhaut de gamme du Grésivaudan rive droitesur le bout des ongles. Leur diagnostic : si lemarché est toujours là et actif, les vendeursdoivent s’adapter et avoir une politique deprix « réaliste ».

Un marché de la location à deux vitesses Si côté La Tronche, Meylan et Corenc, on peut aussi parler de triangle d'or pourla location avec une forte demande et une vacance locative faible, la situationest tout autre à Crolles et ses environs. Le déploiement du parc technologiquedes Fontaines avait boosté la construction de logements, dont une partie miseen location. « Mais aujourd'hui, on a beaucoup d'offres sur les petits logementset peu de demandes » explique Élodie Lorentz, chargée de location de l'agenceJacob Boyer Torrollion à Crolles (ci-dessous). La faute au ralentissement descréations de postes et à la perte de niveau de vie de jeunes actifs qui s'orien-tent aujourd'hui plus vers de la colocation. « Ce qui est neuf - avec équipe-ments de cuisine - en parfait état et au juste prix, se loue. Et le reste? Leursloyers sont revus à la baisse » explique Laurent Fabiano, cogérant du groupe

immobilier. Et le constat s'applique aussi aux logements plus grands. La réduc-tion des mutations limite aussi leur location. « Sur Crolles, ces mutations ontbaissé de 80 % » note le professionnel. Les bourgs alentour souffrent bien sûraussi de cette baisse de la demande. Comptez sur cette zone un prix de loca-tion de 10 €/m2. On est effectivement en deçà de la moyenne enregistrée parla Fnaim 38 sur la vallée, soit 12,60€/m2 sur le premier semestre 2015.

“Crolles s’est affirmée commele centre du

Grésivaudan avec9 000 emploispour 9 000 habitants !”Laurent Fabiano

Déconvenue au Pays d'AllevardL'espace, la montagne, le tourisme... Derrière la carte postale se cache une réa-lité plus préoccupante au pays d'Allevard. « Entre 2000 et 2008, ce territoire aconnu un fort développement de son urbanisation. Il y avait du foncier, etqu'importe les déplacements nécessaires, beaucoup de gens travaillaient endécalé dans les entreprises de microélectronique de Crolles notamment. Lesecteur s'est emballé. Les prix ont baissé ces derniers mois, mais les proprié-taires ont du mal a accepté cette baisse » résume Laurent Fabiano, cogérant dugroupe Jacob Boyer Torrollion. La bulle immobilière a en effet fini par éclater aupays d'Allevard. « Il y a une vraie problématique de transport et d'économie enberne » s'inquiète Michaël Roche, chef de projet logement à la communauté decommunes du Grésivaudan.

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DÉCISIVE. Depuis cinquante ans, la loi du 10 juillet 1965 fixe le statut de la copropriétédes immeubles bâtis de plus de deux lots et régit leur vie. Elle a depuis connu une quaran-taine de modifications législatives, portant son nombre d’articles de 48 à 107. Mais sonprincipe novateur demeure : sa règle de division en lots et son système dual – partie pri-vative et quote-part de parties communes attachée à chaque lot – ont en effet traverséles décennies.

La copropriété en chiffresLa France compte 567000 copropriétés pour un total de 8500000 lots.62 % de ces copropriétés ont moins de 10 lots. 83 % des copropriétés sont gérées par des syndics professionnels, pour un montant total de charges de 20 milliards d’euros par an.

FOCUS

La COPROPRIÉTÉ, fête ses 50 ans!

Est-il vrai que le concept de copro-priété est né à Grenoble?Du fait de ses caractéristiquesgéographiques et hydrolo-giques, Grenoble, corsetée,abrite des immeubles plushauts que ce que l’on trouve,en moyenne, dans les villesfrançaises. Pour ce faire, uneméthode, dite de Grenoble,est née: elle constituait à réu-nir plusieurs personnes pourconstruire un immeuble, etleur participation financièrecorrespondait à une quote-part individuelle du sol. Maisla gestion de ces immeublesétait lourde, car tout devaitêtre décidé à l’unanimité.Cette règle a été reprise dansla loi du 28 juin 1938. Ce prin-cipe d’indivision a néanmoinsété vite inadapté lors du

boom du logement collectif des années 60. Il devenait alors urgent d’organi-ser la vie des immeubles. Et là encore, Grenoble a été le berceau du savoir-faire de la copropriété, avec notamment de grands spécialistes juridiquescomme les professeurs Claude Giverdon et François Givord.

En quoi la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 a-t-elle été exemplaire?Socle juridique, elle constitue toujours la référence du secteur. Elle fut inspi-rée au législateur par ces juristes de talent et des professionnels de la ges-tion de copropriété. L’objectif était de concilier la vie collective et le droitindividuel de propriété. Cet ingénieux système juridique, basé sur une dou-ble clé d’entrée, une partie privative et une quote-part des parties com-munes en indivis, a accompagné le boom du logement collectif. En 1965,800 000 logements étaient ainsi gérés en copropriété. On en compteaujourd’hui 8,5 millions! Cette loi a instauré une démocratie de gestion descopropriétés. Si le syndicat des copropriétaires prend ses décisions lors desassemblées générales où chacun a le droit de s’exprimer, l’exécutif est confiéà un syndic, élu en assemblée générale. La copropriété a profité de ce sys-tème en étant correctement gérée et entretenue. Est alors aussi né le métierde syndic, qui n’a cessé de se professionnaliser. Il exige beaucoup de compé-tences techniques, juridiques, comptables et d’animation.

Tout le monde reconnaît le bien-fondé de ce texte fondateur. Mais le métier de syndicreste décrié. Pourquoi?Le syndic est au cœur de ce qui reste sensible à tout à chacun, sa propriété. Ilcristallise les mécontentements : l’augmentation des charges, les difficultésd’accès à la propriété, les querelles de voisinage... On dit que les Français neles aiment pas. Pourtant leurs clients, eux, les apprécient car ils savent ce quece métier exige des compétences de plus en plus pointues. Et personne n’ajamais remis en cause le bien-fondé de la loi de 1965. Le législateur devrait laprendre en exemple aujourd’hui. Car si toutes les lois étaient, comme elle lefut, en phase avec le terrain et la pratique des professionnels, elles seraientefficaces et dureraient.

Trois questions à Jean-Marc Torrollion, vice-président de la Fnaim« Grenoble est le berceau du savoir-faire de la copropriété »© Meaghan Major

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La COPROPRIÉTÉ, fête ses 50 ans!Des noces d’or célébrées le 2 juillet!C’est à quelques jours de la date anniversaire de la loi du 10 juillet 1965 – et au 52, rue de la Victoire! - que furent organisés les « Étatsgénéraux de la copropriété » à Paris. « L’amphithéâtre était plein. De grands noms du droit de l’immobilier et de la copropriété étaient là.Cette journée fut dense et très instructive » résume Pascal Vigouroux, responsable syndic de l’agence Générale Immobilière. LeChambérien est en effet rentré ravi de cette journée de formation réservée aux professionnels. « Certains textes, pas assez précis, génèrentaujourd’hui des incohérences. Nous avons mis le doigt sur ces points délicats » souligne le professionnel. Illustration? La mise en concur-rence obligatoire des syndics instaurée par la loi Alur. « Comment doit-on s’y prendre pour les nouveaux immeubles? Qui pourra mettre enconcurrence le syndic désigné par le promoteur? Cela ne pourra pas être le conseil syndical... puisqu’il n’existe qu’à l’issue de la première assembléegénérale » s’interroge Pascal Vigouroux. Et que dire du cloisonnement des comptes instauré pour plus de clarté? « Déjà trop souventconsidéré comme percepteur, le syndic, aujourd’hui contraint à une plus grande pression pour ses appels de charges, risque d’être pris pour unhuissier par les copropriétaires! » s’insurge le Chambérien. Pas de doute, le métier exige un professionnalisme toujours plus pointu. Lajournée du 2 juillet était donc la bienvenue.

Bâti en 1950 aucœur de Bourgoin-Jallieu, cet immeu-

ble de quatre niveauxsans ascenseur comptehuit appartements ettrois garages en rez-de-chaussée. Tout simple-ment baptisé Le Leclerccomme l’avenue qu’ilborde (Maréchal-Leclerc), ilabrite essentiellementdes propriétaires occu-pants. « Certains y sont detrès longue date » indiqueAurélie Ferreira, conseil-lère copropriété de laRégie Bochard, syndicde l’immeuble. Quelquestravaux plus lourds ontété effectués, la réfectionde la cage d’escalier, voilàcinq ans, et sur le réseaudes eaux usées et pluviales, deuxans plus tard. Il faudrait sansdoute aussi lancer la réfection dutoit. Mais le chantier, plus oné-reux, fait hésiter les coproprié-taires. Rien à voir avec leur bud-

get travaux annuel. Ce dernierest de 650 € en 2015, pour unmontant total de charges de7410 €. « Dans un immeuble de cetype, le budget travaux est souventtrès limité. Les gros travaux sont

donc lourds de conséquence pour lescopropriétaires. Pire, tout imprévupeut devenir ingérable. Et plusencore aujourd’hui avec les comptesséparés qu’a mis en place la loiAlur » avance Jean-Jacques

Bochard, cogérant dusyndic berjalien.Longtemps présidentdu conseil syndical duLeclerc, Marcel Pigna-telli a cédé sa place àdeux autres proprié-taires voilà deux ans,Lilian Bourset et SaidKarkab. « Il reste néan-moins un interlocuteurprivilégié et continue ànous appeler s’il constatedes désordres sur place » sefélicite Aurélie Ferreira.Un plus effectivementdans ce type de copro-priété, où le conseil syn-dical est d’ordinaire peuactif. Les dossiers sontd’ailleurs rarement trai-tés avant les assembléesgénérales. « Cela rallonge

les délais de décision » indique lajeune femme. Mais questionAG, la pression est souventmoindre et l’ambiance plusconviviale. Appréciable aujourd’hui!

À chaque copropriété, sa réalité de gestion : trois exemples

1 BOURGOIN-JALLIEU Gérer les imprévus : délicat pour les petites copropriétés !

Jean-Jacques Bochard et Aurélie Ferrreira gèrent cette petite copropriété de huit lots dont le budget annuel decharges est de quelque 7 400 € ! Et un budget de travaux de 650 € : on comprend que les copropriétaires hésitent àlancer le chantier de la réfection du toit de l’immeuble...

© Meaghan Major

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FOCUS

2 THONON-LES-BAINS Confiance et implication, clés de succès pour gérer une copropriété de grande taille

Il y eut d’abord, en1974, l’Étoile 1,immeuble de 220

logements, puis unsecond, en 1989, d’unecentaine d’appartements,Étoile 2. Et cet ensemblebâti au cœur de Thonon-les-Bains comporte troisétages de parking ensous-sol, une galeriecommerciale en rez-de-chaussée et des bureauxau 1er étage. Installédans l’Étoile 1, BarnoudImmobilier a d’embléeété son syndic. « Le faitd’être sur place facilite biensûr les choses » reconnaîtPhilippe Garnier, ges-tionnaire de cette copro-priété. Ce qui l’a plussurpris? « L’aisance de sagestion ! ». On pourraitpourtant en douterlorsqu’on détaille le fonc-tionnement de ce vérita-ble paquebot dont lemontant total descharges voisine les800 000 €. En 2008, lagalerie commerciale a étécédée à une société filiale de laCaisse des Dépôts; les parkingsdu 1er sous-sol sont gérés parVinci et ceux du 2e et 3e sous-sols sont privatifs et communsaux copropriétés Étoilé 1 etÉtoile 2 ; l’ensemble comporteenfin deux éléments communs,une chaufferie centrale et unascenseur reliant la galerie com-merciale aux parkings. « Maistout se passe bien, car les conseilssyndicaux sont dynamiques et

prennent leurs responsabilités »résume Philippe Garnier. Lesdeux entités restent juridique-ment distinctes, mais elles tien-nent désormais aussi une réu-nion commune et sont même,depuis un an, présidées par unemême personne, René Bourqui.Copropriétaire de l’Étoile 1, cetancien électricien est en effetpropriétaire d’un lot (un garage)de l’Étoile 2. « Déjà président duconseil syndical de l’Étoile 1, il a

accepté cette double présidence »explique le syndic. Les comptesrestent évidemment distincts,comme d’ailleurs les travaux.Sur l’exercice 2013/2014, lebudget travaux était ainsi consé-quent (90000 €) pour Étoile 1,et inexistant pour Étoile 2. Et ladifférence existe également entermes de charges de fonction-nement compte tenu de la diffé-rence de taille des deux immeu-bles: en 2013/2014, ce montant

a été de 420000 € pour Étoile 1,et 230 000 € pour Étoile 2.« Notre ancienneté de syndic nouspermet de bien connaître les bâti-ments et ses habitants et de pou-voir réagir très vite si nécessaire.La confiance instaurée et l’impli-cation du conseil syndical sontessentielles » conclut PhilippeBarnoud. Outre sa belle (dou-ble) étoile, ce paquebot avaitbesoin d’un bon capitaine. Ill’a...

•deux gestionnaires de coproprié-té (bassin annécien et Grenoble)• un(e) négociateur (trice) (Aix-les-Bains)• un(e) comptable syndic (Anne-masse)

• un(e) chargé(e) de travaux gérance (bassin de Grenoble)• deux négociateurs (trices)(Chambéry)• un(e) comptable à mi-temps(Grenoble)

Opportunitésd’emploi

Dans le cadre de leur développement, les agences ClubImmoAlpes recrutent en permanencede nouveaux (lles) collaborateurs (trices). En ce moment, elles recherchent notamment:

Merci d’adresser votre candidature par mail à: [email protected]

Philippe Garnier (à gauche) et René Bourqui gèrent de concert les deux copropriétés Étoile 1 et Étoile 2. Deux grandsensembles qui comptent plus de 220 logements. Leur réussitedans leurs fonctions s’appuie sur la confiance et la réactivité.Et aussi la forte implication des conseils syndicaux.

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Du code civil à la loi du 10 juillet 1965C’est en 1804 qu’apparaît la notion de « propriété à plusieurs » dans le code civil. Mais ce premier texte ne propose pas de règles de gestion et de fonctionnementde l’immeuble ni de répartition de charges en cas de vente. Il règle essentiellement le contentieux le plus courant : la répartition des charges d’entretien des partiesdites « communes » entre propriétaires. Si les propriétaires veulent s’y soumettre... Car ce dispositif n’a aucun caractère impératif. Il faudra attendre plus d’un sièclepour qu’une première loi, promulguée le 28 juin 1938, définisse un cadre auquel les propriétaires ne peuvent déroger. On voit alors se dessiner la copropriété tellequ’elle existe aujourd’hui avec un syndic, chargé de l’exécution des décisions, un syndicat de copropriétaires et la réunion obligatoire au cours de laquelle les déci-sions collectives sont prises. Mais la loi reste difficile à appliquer : toute action nécessite le consentement unanime de tous les copropriétaires lors de cette assem-blée générale! Le troisième texte sera le bon: la loi du 10 juillet 1965, même quelque peu toilettée depuis, reste un modèle du genre. Mettant en perspective lanécessité de garantir les intérêts individuels de chaque copropriétaire tout en préservant l’intérêt collectif, elle a fait évoluer le fonctionnement des copropriétés.

3 ANNECY Immeuble neuf : la qualité du bâtiment déterminante

Pour tout immeuble neuf, lalivraison des parties com-munes constitue une étape

essentielle dans la vie de lacopropriété. « C’est l’une des pre-mières missions du syndic après sanomination » souligne PatrickJacquet, responsable de l’agenceImmobilière du Lac à Annecy.Pour le Quatuor, bel immeublede 26 appartements d’Annecy-le-Vieux pour lequel le promo-teur Alpéa l’a désigné syndic,tout s’est plutôt bien passé. « Lepromoteur a été très présent pen-dant le chantier de construction decet immeuble de qualité, ce quireprésente un point positif pour lamise en route de la copropriété »explique le professionnel. Il yeut certes quelques réservesposées lors de la livraison enoctobre 2014 - sur des pointsélectriques et sur la pompe derelevage installée en sous-solnotamment -, mais aucun pro-blème majeur relevé. « Notre rôleest alors de faire fonctionner lesgaranties des entreprises concernéesdans le cadre de l’année de parfaitachèvement » rappelle Patrick

Jacquet. Sur cette premièreannée de fonctionnement, aucunbudget travaux n’a été d’ailleursétabli. Seules des charges defonctionnement courant sontprévues. Montant de ce premierbudget prévisionnel ? 29805 €.Quant au conseil syndical, il aété constitué comme le veut laloi, lors de l’assemblée constitu-tive de la copropriété. « Nous

avons expliqué aux copropriétairesle rôle de ce conseil syndical, cour-roie de transmission essentielle aubon fonctionnement de l’immeuble.Quatre propriétaires habitants sesont d ’emblée proposés pour leconstituer » se félicite l’Annécien,aujourd’hui en lien régulier aveceux. Et ce conseil syndic présidépar Audrey Moro fut évidem-ment là, au côté du promoteur,

du maître d’œuvre et du syndic,pour livraison des parties com-munes et la levée des réserves.« Pour que tout se passe bien, il fautd ’abord et avant tout que laconstruction soit de qualité » mar-tèle Patrick Jacquet. L’agenceImmobilière du Lac n’accepted’ailleurs d’être syndic d’immeu-ble neuf qu’à cette conditionpréalable.

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Patrick Jacquet (en médaillon) a eu l’agréable mission de mettre enplace le premier conseil syndical du Quatuor, ce bel immeuble degrand standing récemment livré à Annecy-le-Vieux.

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D égât des eaux, incen-die, bris de glace,vol... Pour tout

dommage, l’assurance du loge-ment sinistré peut solliciter l’in-tervention d’un expert pour véri-fier et estimer le montant desdégâts ou du préjudice subi, enconformité avec le contrat sous-crit. « Mais nous n’intervenons pastoujours sur les très petits sinistress »modère l’Annécien Jean-LouisPuthod, expert d’assurancedepuis 23 ans. Pour limiter cesfrais d’expertise, des accords mul-tilatéraux entre assurances ont eneffet été mis en place, à l’instar dela convention d’indemnisation

directe et de renonciation àrecours (Cidre) pour les dégâtsd’eau pour des dommages directsinférieurs à 1 600 € HT (lireencadré). « Si le montant est supé-rieur, l’assureur du responsable seramis en cause par l’expert du lésé »résume Isabelle Basso, responsa-ble travaux de l’agence 2AImmobilier à Annecy. « Maisattention, si les assurances peuventprendre en charge les conséquencesdu sinistre et la recherche de fuite, laréparation de ce qui a été à l’originedu dégât (un tuyau qui fuit parexemple) reste à la charge du respon-sable » explique Pascal Vigouroux,directeur copropriété de la

Générale Immobilière (Cham-béry). Ce responsable peut êtrel’habitant, propriétaire ou loca-taire, mais aussi la copropriété si lacause vient d’une partie com-mune (façade de l’immeuble,tuyau d’un chauffage central...). « Au final, c'est la position de l'expertqui fera autorité » souligne IsabelleBasso.

Une réunion contradictoiredécisiveL’enquête qu’il mène sur placeest donc déterminante. « Nousconvoquons sous 21 jours calen-daires le présumé responsable pourune réunion contradictoire »

détaille François Guilgué, expertd’assurance installé à Chambérydepuis 36 ans. C’est en effet surplace qu’il établit les causes etcirconstances du sinistre etprend si nécessaire des mesuresconservatoires. Il aura au préala-ble vérifié les clauses d’assurance.Certains contrats peuvent eneffet exclure certains dégâts.« Nous nous assurons aussi que lasuperficie développée de l’immeublecorrespond bien à la surface totale »ajoute François Guilgué. Leséléments contractuels validés,son diagnostic peut démarrer.« Notre mission est de vérif ierl’origine du sinistre, de chiffrer le

L’expert d’assurance, unSherlock Holmes sous pression

PROFIL

DÉCISIF. Missionné par la compagnie d’assurances du sinistré pour certains dégâts, l’expertd’assurance a un rôle clé dans le calcul du montant des indemnisations. Un véritable rôlede détective délicat.

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Jean-Louis Puthod affiche 23 années d’expertise en assu-rance et 11 années dans le BTPen qualité d’ingénieur : sesavis sont donc particulière-ment suivis par les compa-gnies d’assurances !

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“Il est toujours très difficile de revenir en arrièrelorsque l’expert arendu son rapport”Pascal Vigouroux(Générale Immobilière)

Pascal Vigouroux (à droite) et François Guilgué par-tagent une même rigueur dans leurs diagnostics etl’étude de leurs dossiers de façon à éviter, lorsqueleurs conclusions sont rendues, « toute contestationinfondée ». Ce qui ne les empêche pas de défendre,qui les intérêts de leur compagnie, qui les devis desartisans en charge des réparations !

montant des dommages, et si néces-saire poser un recours vis-à-vis duresponsable du sinistre » résumel’expert. La responsable travauxde 2A Immo-bilier est systéma-tiquement présente lorsquel’agence est convoquée. « C’estessentiel. Car car nous devonsdéfendre les intérêts de nos man-dants, en veillant à ce que l’indem-nité allouée soit suffisante pour uneremise en état à l’identique et enharmonie avec le reste de la piècesinistrée. En effet, si l'expert dis-cute les tarifs du devis de remise enétat qui lui est présenté, noussommes là pour mettre en avant laqualité du travail de nos artisans etles éventuelles contraintes commepar exemple des déplacements mul-tiples, stationnements en centreville, la protection des lieux quisont généralement encombrés demobilier » explique IsabelleBasso. Pas question en effet queseule la partie du plafond ou desmurs abîmée soit refaite.L’agence peut en effet défendrecertains surcoûts: un plafond esten effet plus long à refaire à3,50 m qu’à 2,50 m, un chantieren centre-ville peut être plus dif-ficile...

Un métier sous pression« Elle ne devrait pas avoir à le

faire car c’est une évidence » glisseJean-Louis Puthod, ingénieur enbâtiment de formation. Ses onzeans d’expérience en BTP sontévidemment un plus. Le passéindustriel de son confrèreFrançois Guilgué l’est tout

autant. « Même s’il demande desérieuses notions de droit et d’assu-rance, le métier reste asseztechnique » confirme l’expertannécien. Autres qualités néces-saires: avoir du bon sens et êtrepsychologue et même péda-gogue. « Il faut vraiment expliquerles choses pour éviter toute contesta-tion infondée » confirme FrançoisGuilgué. En 36 ans, un seulassuré a contesté ses conclusions.Mais le tiers expert nommé lui aau final donné raison. Lesexperts d’assurance ne sont évi-demment pas infaillibles. « Maisil est toujours très difficile de reve-nir en arrière lorsque l ’expert arendu son rapport à l’assurance quil ’a mandaté » constate PascalVigouroux. Le responsable syn-dic de la Générale Immobilièreredouble d’ailleurs de vigilance.Même la manière dont le dossierest ouvert est déterminante.Pour un mot mal choisi, lademande de prise en chargepeut-être rejetée. « Si au lieu dedire “infiltration par un conduit”,vous indiquez “infiltration au tra-vers d ’un conduit”, la prise encharge peut être rejetée » illustre leprofessionnel, aujourd’hui sou-cieux. Le « coup de crayon » desexperts est désormais quasi sys-tématique sur les devis, consé-quence de la pression que lesassurances leur infligent. « Etallez trouver ensuite des artisansqui acceptent de travailler à untarif moindre. On mécontente l’ar-tisan et la copropriété. Mais quefaire face à ce diktat des assu-

rances? » interroge le Chambé-rien. Le professionnel hésitemême aujourd’hui à engager destravaux conservatoires avant lepassage de l’expert. Certainesassurances l’obligent à demander,au préalable, une autorisation detravaux. « Mais comment faire,lorsque le sinistre arrive le vendredià 17h et que vous n’obtenez pas deréponse? J’ai dû attendre le lundi.Les copropriétaires étaient fous! »

témoigne Pascal Vigou-roux.Ces changements échappent évi-demment complètement auxexperts d’assurance. « Noussommes dans la même galère,conclut François Guilgué. Entrele marteau et l’enclume. Les assu-rances nous mettent une pressionmonstre, sur les délais notamment,et certains assurés agissent comme sitout leur était dû. Le métier devientvraiment difficile! ». ”

La convention Cidre La convention Cidre s’applique dès lors que le sinistre met en cause au moinsdeux sociétés d’assurances adhérentes garantissant chacune le risque de dégâtsdes eaux. Son principe? L’assureur indemnise directement son propre assuré nonresponsable sans exercer de recours contre l’assureur de l’auteur du dommage.Cet abandon de recours concerne les dommages directs inférieurs à 1600 €HT.Les dommages aux embellissements et les petites réparations vont être assuméspar l’assureur de l’occupant, même si son client n’a pas juridiquement la pro-priété du bien.Fuites, ruptures et débordement de conduites non enterrées d’adduction oud’évacuation des eaux, d’installations de chauffage et des appareils à effetsd’eau, des infiltrations à travers les toitures et par les joints d’étanchéité auxpourtours des installations et au travers des carrelages... Les causes énuméréespar la convention Cidre sont multiples mais exhaustives. Sont aussi concernéesles infiltrations à travers les toitures dues aux dégâts d’étanchéité de tout élé-ment de la couverture, y compris les ciels vitrés et fenêtres de toit (Velux).

Revoir les conventions entre assurances? Les conventions et accords entre assurances posent-elles problème aux assurés?« Et comment! », fustige Pascal Vigouroux, qui s’indigne des effets de ces accordsentre assurances qui permettent d’impliquer la copropriété alors qu’elle n’est nul-lement responsable! « On est arrivé à des aberrations. Vous inondez votre salonavec votre machine à laver. Le remplacement de votre parquet sera pris encharge par l’assurance copropriété! On paie aujourd’hui beaucoup de sinistres quin’ont pas de rapport avec les parties communes. Pire, dès lors qu’un dossier estouvert, même si la responsabilité de la copropriété est écartée, son taux de sinis-tralité augmente » s’offusque le responsable syndic. Et qui dit taux de sinistralitéplus haut, dit augmentation des primes d’assurance et colère des copropriétaires.

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L eur coup de cœur pource rez-de-chaussée demaison de La Tronche

mis en vente par l’agenceDelphine Teillaud fut immédiat.« L’emplacement, cette presque cam-pagne à deux pas de la ville, nous aséduits. Le cachet de cette maison de1850 avec grande terrasse et jardin,et le calme qui y régnait aussi »explique Mathieu, 35 ans. Enrecherche d’un F4 avec jardindepuis deux ans avec sa com-pagne Vanessa, ce cadre de col-lectivité territorial hésite. Mais lebien en vente est composé d’unT2 et d’un T3. « Cela nous sem-blait trop ambitieux pour nous carnous avions au départ écarté toutbien à rénover » résume le trente-naire. Ils finissent par s’y intéres-ser et mesurent d’emblée lepotentiel de ce rez-de-chausséequ’ils peuvent réaménager. Enjuillet 2014, ils font une premièreoffre de rachat à 270000 €, puisrajoutent 15000 € pour tenter dedécrocher le bien. Banco, laseconde proposition est acceptée.Le couple a gagné la confiancedes propriétaires. Et bonne nou-velle, Ghilaine Bourboulon,négociatrice en charge de lavente, attire leur attention sur lapossibilité d'acquérir égalementle studio attenant. Pour optimiserson financement, le couple a déjàtravaillé en amont avec FranckLise, courtier en prêt immobiliervers qui Ghilaine Bourboulon lesa orientés. L’affaire mérite d’yréfléchir. Car, outre la bonne

affaire réalisée en achetant le tout,les taux bancaires très bas leurpermettent d’emprunter plus surplus longtemps pour doubler leurprojet d’acquisition d’un projetd’investissement.

Décortiquer les offres bancaires« Le projet global est réalisable

avec nos partenaires, il leur per-mettra, en plus, avec le bon mon-tage de préparer leur retraite »confirme Franck Lise. La ventedes T2, T3 et studio pour untotal de 300 000 € est signée endécembre 2014. Disposant d’unapport personnel de 70000 €, ilsempruntent quelque 280000 €pour couvrir l’achat du bien, lesfrais de notaires et le réaména-gement. Après trois mois inten-sifs de travaux, Mathieu, Vanessaet leur jeune enfant se sont ins-tallés dans leur home sweet homeen juin. Et le studio est louédepuis mi-août à un étudiant.Le couple a réussi à tenir sonenveloppe financière et le calen-drier des travaux. « Et tout est ànotre goût, se félicite le jeunepropriétaire. Nous n’avons eu quedes bons contacts, des personnes trèscompétentes. Cela nous a sécurisés,même si nous avions une incerti-tude sur l ’enveloppe travaux. »Sourire de Ghilaine Bourbou-lon. La vente n’était pas simple.« Et le vendeur avait aussi besoind’être sécurisé. Le fait de travailleren amont avec Franck Lise estvraiment précieux » précise la

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VÉCU

ASTUCIEUX. Par crainte de ne pas obtenir de prêt, bien des acquéreurs potentiels hésitent.Dommage, car les taux d’emprunt sont encore très bas! Et si vous en parliez à votre agence immobilière ?

Savoir FINANCERson acquisitionimmobilière

Assistés par Ghilaine Bourboulon (à gauche), Mathieu Grenier et Vanessa Lequet ont pu nonseulement financer l’achat de leur appartement de La Tronche, mais également s’offrir,pour quelques milliers d’euros supplémentaires, un studio attenant qu’ils vont pouvoirlouer. Propriétaires et investisseurs du même coup : une opportunité que leur a permis unbon conseil en financement.

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négociatrice. La professionnelleoriente d’ailleurs systématique-ment les acquéreurs potentielsvers ce spécialiste des prêtsimmobiliers. Libre ensuite àchacun de le contacter. « Maislorsqu’ils font appel à ses conseils,cela assure le succès de la vente dans99,9 % des cas » souligne laGrenobloise. Franck Lise ne lesaide en effet pas seulement àdénicher le meilleur taux d’em-prunt. « Il ne s’agit pas unique-

ment d’optimiser un taux… Nousmaîtrisons dans le détail les offresbancaires. Nous définissons doncavec l’acquéreur les conditions def inancement et d ’assurance enfonction du projet et le profil patri-monial client, explique le courtieren prêt. Nous optimisons toutes lespossibilités, la modularité des men-sualités, l’exonération de pénalitéssur les remboursements anticipés ettoute autre solution de souplesse etde sérénité. Cela nous permet desécuriser la démarche auprès desbanques et de rassurer l'acquéreursur la pertinence de son projet, quidoit s’inscrire parmi d’autres objec-tifs retraites, fiscaux ou patrimo-niaux »

Sécuriser le dossierÀ l’écouter, rien ne sembleimpossible. « Même à décrocherun prêt à 110 % sans apportcomme il l ’a fait pour un jeunecouple de professeurs d’histoire »glisse Ghilaine Bourboulon. Enconnaissant parfaitement lemilieu bancaire, le courtier saitvers qui s’adresser et commentprésenter le candidat. Et mieuxvaut être pertinent car peu debanques sont prêtes à le faire !

« Financer à 110 % représente unrisque pour la banque, il faut valo-riser le dossier en tenant compte deparamètre tels que l’endettement,la sécurité de l’emploi ou encore lereste à vivre » détaille FranckLise. Le seul fait de savoir com-ment bien présenter un dossierest effectivement déterminant.« Quelque-fois, volontairement oupas, le conseiller bancaire ne dit pasà son client en recherche de prêt,que son dossier ne passera pas. Etlorsque la cellule risque le découvre,elle le refuse. Moi, je connais lefonctionnement de ces cellules derisques et sais ce qu’elles vont pou-voir refuser ou accepter » expliqueValérie Leautey, courtier en prêtbancaire et en assurances deprévoyance depuis 2011. Baséeà Genève, elle intervient enSuisse comme en France. Sadouble expérience, dans le créditimmobilier puis dans l’immobi-

lier – elle a eu sa propre agenceà Aix-les-Bains – est évidem-ment un plus. Bouvet CartierImmobilier lui a d’ailleurs rapi-dement présenté ses clients.Jean-Charles Renaut, négocia-teur de l’agence s’en félicite.« Nous avons de très bon taux deréussite » résume le professionneld’Annemasse, soucieux de s’as-surer de la solvabilité des clientsacquéreurs. « Sur un marché oùles acheteurs ont le choix, il nousfaut encore plus s’assurer de leurcapacité d ’acquisition pour lesorienter au mieux, les satisfaire etrassurer en parallèle les vendeurs »poursuit Jean-Charles Renaut.

De belles surprisesLe négociateur souffle auxacquéreurs potentiels les coor-données de deux ou trois cour-tiers que l’agence connaît bien.Un bon tiers d’entre eux suivent

“Nous avons eu la chance de trouver le bon logement et le bon

courtier. Je garde d’ailleurs sa carte. Pour mes amis !”Julie, propriétaire à 26 ans

Franck Lise (Aurran et Associés) explique à Julie et à son ami comment il va présenter leurdossier de demande de prêt aux banques locales avec lesquelles il travaille régulièrement.Grâce à lui, ils ont bénéficié d’un financement moins coûteux que prévu !

Trouver sa solution d’achat Depuis le 15 juillet, à 26 ans, Julie et son ami, jeunes professeurs d’his-toire, sont propriétaires d’un T3 boulevard Foch à Grenoble. Tout estallé vite ! Au quatrième incendie en six mois dans l’immeuble où ilssont locataires, le couple décide de prendre le taureau par les cornes.Ils voudraient acheter mais ne trouvent pas vraiment chaussure à leurpied. Ils s’adressent alors en début d’année à l’agence DelphineTeillaud qu’ils connaissent comme locataires et font rapidement leurcompte. Ils n’ont presque aucun apport personnel et ne veulent pasrembourser plus de 1 000 € par mois. « Ghilaine Bourboulon nous ad’emblée conseillé de nous faire aider par Franck Lise pour trouver labonne solution de financement » explique la jeune prof. Julie hésite :« Pour moi, un courtier s’occupe de gros comptes, pas de gens commenous! Et je pensais que son conseil était payant. » Après deux heuresde discussion, le couple ressort ragaillardi de leur rendez-vous avec lecourtier en prêt. Ils devraient pouvoir décrocher un prêt à 110 % !Reste à trouver l’appartement. « Le deuxième visité fut le bon »témoigne Julie. Le coup de cœur pour ce T3 à 172 000 € bénéficiantd’une jolie vue est immédiat. « Franck Lise a présenté notre dossier auCrédit Agricole Sud Rhône-Alpes. Et il a été accepté » se félicite lajeune femme. Le montant du remboursement (933 € est bien infé-rieur au 1000 € fixé au préalable par le couple. « Nous avons eu lachance de trouver le bon logement et le bon courtier. Je garde d’ail-

Des taux bas,mais pas seulement ?Un courtier en prêt peut actionnerplusieurs leviers pour optimiser unprêt bancaire : le taux et la duréed’emprunt, les frais de garantie etd’assurance, la modularisation desmensualités, les critères de péna-lité, la capacité à rembourser avantsans pénalité... Son objectif ?Décortiquer les offres bancairespour offrir à son client celle quiconvient à son projet. Son interven-tion, rémunérée par les banques,est financièrement transparentepour les clients. Seule précaution :s’assurer de son professionnalisme.

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ce conseil aujourd’hui. « Et cer-tains ont de belles surprises, commepouvoir emprunter sans risque plusqu’ils ne l’imaginaient » soulignel’Annemassien. Confirmation deValérie Leautey. « Certains n’ontpas conscience de la belle surfacef inancière qu’ils peuvent avoir.Mais attention, il faut faut avoirun dossier complet et valorisé enterme d'apport, d'épargne et

comptes bancaires avantprésentation à la banque »illustre la spécialiste. Pourles frontaliers, l’intervention ducourtier peut s’avérer mêmedécisive. Doivent-ils emprunteren francs suisses ou en euros?Valérie Leautey leur propose dessimulations dans les deux mon-naies car les normes d'apport oude durée de prêt ne sont les

mêmes « Je leur présente les avan-tages et les inconvenients de chaquemonnaie et aborde la notion detaux de change. Mais une fois ladécision prise, il faut aller vite. Carles taux d’intérêt bougent vite. Plusvite on dépose le dossier, plus viteon le sécurise! » prévient la spécia-

liste, qui assure un accompagne-ment du client jusqu’à la signa-ture de l’acte de vente. Sa dispo-nibilité est aussi un plus. « ValérieLeautey se déplace à l ’agence. Ilsn’ont pas besoin de courir » sou-ligne Jean-Charles Renaut. Direque certains hésitent encore... ”

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Valérie Leautey, courtière en prêt bancaire et spécialiste confirmée de l’immobi-lier, conseille les clients de Jean-Charles Renaud (Bouvet Cartier Immobilier à Annemasse). Avec, à la clé, pour certains dossiers, de « belles surprises ».

Décrocher le bon prêtLorsqu'ils décident de devenir propriétaires, François et Cécile, jeunes trentenaires fron-taliers, s'adressent en toute confiance à leur banque. Ils travaillent sur Genève, dans letourisme. Le T3 de 68 m2 avec garage que leur a présenté Bouvet Cartier Immobilier àVille-la-Grand leur conviendrait fort bien. Situé à deux pas de Genève, il est vendu255000 € honoraires d'agence inclus. Leur apport est certes réduit (20000 €), mais leursituation est stable, leur emploi en CDI et leurs comptes bien tenus. Oui, mais... Leurbanque exige 25 % d'apport tous frais confondus! C'est la douche froide. François recon-tacte l'agence immobilière pour savoir s'il est toujours possible de contacter l'un descourtiers qu'elle leur avait conseillé de consulter. La réponse est évidemment oui. « Et ilsm'ont appelé d'emblée. C'était le 1er avril » sourit Valérie Leautey, courtier en prêt ban-caire et en assurance de prévoyance. La professionnelle reprend le dossier en main, éta-blit, comme à chaque fois, une simulation de prêt en euros et en francs suisses, et unefois le dossier validé par François et Cécile, le présente à un partenaire bancaire. Elle lesait ouvert aux jeunes primo-accédants de moins de 35 ans. « S'ils avaient été plus âgés,cela ne serait pas passé avec cet apport personnel réduit » avance Valérie Leautey. Ledossier est effectivement accepté! Mieux, la courtière négocie même pour eux l'absencede pénalité en cas de remboursement anticipé et des frais minorés. L'emprunt estcontracté en francs suisses sur 20 ans au taux de 1,80 % et un apport de 20000 €.François et Cécile auront donc pu concrétiser leur rêve en mai dernier. « Et BouvetCartier Immobilier aura pu sécuriser sa vente et donc satisfaire son client vendeur et sonclient acquéreur! » conclut Valérie Léautey. Du gagnant-gagnant.

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Valeurs immobilières • 17

DROIT

OBLIGATOIRE.Depuis le 1er aoûtdernier, un nouveaucontrat type de bailde location concen-tre sur 10 pages lesdonnées jugéesessentielles par lelégislateur. La loi Alura aussi prévu, enannexes, une noticed’information sur lesdroits et devoirs dubailleur et du loca-taire. Mais la vulgari-sation a ses limites !

C réé par décret le29 mai 2015, lecontrat type de bail

de location instauré par la loiAlur est en vigueur depuis le1er août. Le législateur a allongéla liste des mentions obligatoires(lire encadré) et d’autres ont étéprécisées. C’est notamment lecas de la surface habitable, quidoit être désormais celle définiepar le code de la construction etde l’habitat. « La présentationgénérale est claire, le coût de loca-tion apparaît d’emblée avec, men-tionnés côte à côte, le montant duloyer et celui des charges. C’estdirect, sans tournure juridiquecomplexe. Mais ce bail est bienmoins précis que ce que nous fai-sions avant » résume NathalieBouvet, cogérante de l’agenceBouvet Cartier (Ambilly).Philippe Barnoud, directeur del’agence éponyme de Thonon-

les-Bains acquiesce : « Nousn’avions en effet pas attendu cetteloi pour préciser certains éléments,comme le montant des travauxeffectués dans le logement depuis laf in du dernier bail. » Quant àJean-Marc Torrollion, présidentdu groupe Jacob BoyerTorrollion (Grenoble), il affiched’emblée son scepticisme: « Cenouveau bail ne révolutionne enrien ce que tout professionnel dignede ce nom faisait avant ». Il seraitmême moins précis ! Peu dechoses sont par exemple ditessur les délais et modalités depréavis. « C’est pourtant essentiel.Nous l’expliquons donc oralementlors de la signature du bail »explique Nathalie Bouvet. Autreillustration? « Prenez les règles defixation des charges, elles n’ont pasbesoin d ’être contractualisées »s’étonne Jean-Marc Torrollion.Le Grenoblois n’est pas plustendre sur la notice d’informa-tion qu’il faut désormais remet-tre à tout locataire.

Les limites de la vulgarisation juridiqueCe document de 12 pages a ses li-

mites. « Et même ses erreurs, assèneJean-Marc Torrollion. C’est le ré-sultat de sa médiocrité rédaction-nelle. Cela montre que droit etverbiage ne se confondent pas. »Cette notice n’est en effet pas trèsclaire sur les droits des locataires.Elle laisse par exemple entendrequ’ils peuvent repeindre les mursou poser une moquette commebon leur semble. « Cette mentionpeut les induire gravement en er-reur. Nous leur conseillons de tou-jours demander au préalable l’accorddu propriétaire pour éviter toute fac-turation de remise en état à l’issue de

Un bail pour la résidence principalePrécision, le contrat type debail créé par décret le 29 mai2015 conformément à la loiAlur du 20 février 2014 neconcerne pas les locations sai-sonnières, celles profession-nelles ou les colocations for-malisées par la conclusion deplusieurs contrats entre leslocataires et le bailleur.

nouveaux

BAUXd’habitation

Les

Nathalie Bouvet (Bouvet Cartier Immobi-lier) regrette que, malgré son nombre depages important, le bail modèle Alur – auquel elle reconnaît plus de clarté etmoins de juridisme – soit moins précis quecelui qu’elle proposait antérieurement à seslocataires. Elle donne donc, oralement,beaucoup d’informations qui ne figurentpas dans le bail écrit.

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18 • Valeurs immobilières

leur bail » indique Jean-MarcTorrollion. « Nous faisons de même,car s’il y a litige, c’est le juge quidevra statuer » avance NathalieBouvet. La professionnelle a tou-jours misé sur le préventif. Sonéquipe en gestion locative le faitdonc plus encore aujourd’hui. « Sila lecture du bail que nous effectuonslors de sa signature est aujourd’huiplus rapide car le document est plussynthétique, la séance de signaturen’est pas plus courte. Car il nous fautpréciser oralement un certain nom-bre d’éléments essentiels noncontractua- lisés » détaille la res-ponsable. Que fera d’ailleurs lelocataire de cette notice d’infor-mation touffue? « Peu lisent déjà lebail, alors éplucheront-ils vraimentcette notice? » s’interroge PhilippeBarnoud. Bien des professionnelsont choisi de remettre au loca-taire une version électronique dudocument comme la loi le leurpermet. « En 20 ans, nous sommespassés d’un bail de 4 pages à un totalde 24 avec toutes les annexes néces-saires. Cela devient une véritableusine à gaz! » s’offusque le Haut-Savoyard.

Une période d’incertitudeEt pas sûr que les bailleurs soientbien rassurés par ces change-ments! « Désormais le locatairepeut contester un loyer s’il est sures-timé. On peut donc revenir sur uncontrat signé. Toute prestation par-ticulière donnant lieu à majorationdu loyer devra pouvoir être justifié.Il va vraiment falloir être vigi-lant » glisse le professionnel. Cer-tains renonceront peut-être àmettre en location leur bien. « Cen’est pas un signe très positif lancéaux propriétaires bailleurs »confirme Jean-Marc Torrollion.Enfin, ce nouveau bail génère unsurplus de travail pour les agencesimmobilières. « Aujourd’hui, sa

préparation demande deux fois plusde temps car il nous faut réunir bienplus d’informations » note Natha-lie Bouvet. Certaines donnéessont d’ailleurs bien difficiles à ob-tenir. C’est notamment le cas

pour les équipements d’accès auxtechnologies de l’information etde la communication. Commentsavoir quel type d’accès est pos-sible dans l’immeuble et/ou dansle quartier? « Les propriétairesn’ont pas forcément l’information.Qui pourra alors me la donner? Lesyndic? La commune? Je ne le saispas. Et est-ce vraiment essentiel? »s’interroge la professionnelle.Comme ces confrères, NathalieBouvet applique la loi, mais resteperplexe. Qui au final va bénéfi-cier de ces changements et desincertitudes qui les accompa-gnent? Pas forcément grandmonde... ”

“En 20 ans, nous sommes passésd’un bail de 4 pages à un total de 24 avec toutes les annexes nécessaires. Cela devient une

véritable usine à gaz ! » Philippe Barnoud

Les nouveaux éléments obligatoires du bail• L’énumération des équipements d’accès aux technologies de l’infor-mation et de la communication.• Pour les zones d’urbanisation continue de plus de 50000 habitantsoù il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande delogements, le loyer de référence et le loyer de référence majoré.• Le montant et la date de versement du dernier loyer acquitté par leprécédent locataire, dès lors que ce dernier a quitté le logementmoins de dix-huit mois avant la signature du bail.• La nature et le montant des travaux effectués dans le logementdepuis la fin du dernier contrat de location ou depuis le dernierrenouvellement du bail.

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Une filiale immobilier d’entreprises chez JacobBoyer Torrollion

L’agence grenobloise Cession Acquisition Conseil est désormais filiale dugroupe Jacob Boyer Torrollion. Jean-Philippe Gueydan (ci-dessus à droite), sonfondateur (en 2007) a en effet cédé 51 % de ses parts au groupe immobilier pré-sidé par Jean-Marc Torrollion. « Depuis le départ en retraite de notre spécialisteen immobilier d’entreprise, nous cherchions à répondre à toute demande delocaux d’entreprises et de transmission de fonds de commerce » expliqueLaurent Fabiano (ci-dessus à gauche), cogérant du groupe JBT. La SARL rebaptiséetout simplement JBT Entreprises et Commerces compte aujourd’hui quatre per-manents, intervenant sur le Nord Isère, les agglomérations voironnaise et greno-bloise, le Grésivaudan et la Combe de Savoie, tous secteurs d’activité confondus.« Nous assurions jusqu’ici la transmission de 25 à 30 commerces par an, dontbeaucoup en hôtellerie/restauration à l’instar de l’Hôtel de la Poste à Corps, duChristiana à Villard-de-Lans ou du Dauphin Blanc à Saint-Ismier » précise Jean-Philippe Gueydan, aujourd’hui cogérant de cette agence spécialisée avec LaurentFabiano. Sourire de ce dernier ! Cette filiale permet d’assurer une continuité d’ac-tivités pour ses clients. « Nous pouvons désormais gérer pleinement leurs biensprofessionnels » se félicite le cogérant du groupe JBT.

Un nouveau gestionnaire de copropriété chez Bouvet Cartier Immobilier Originaire de l’agglomération annemassienne,

Sébastien Maulini, 32 ans, a rejoint BouvetCartier Immobilier en juillet dernier. Formé audroit de l’immobilier, le trentenaire dispose déjàd’une solide expérience dans le secteur et anotamment exercé le métier de gestionnaire decopropriété. « Il a tenu ce poste pendant trois ans dans un autre cabinetd’Annemasse » précise Sébastien Cartier, codirigeant de l’agence.Sébastien Maulini a été recruté pour remplacer Catherine Fernandes, pré-sente chez Bouvet Cartier Immobilier pendant huit ans. L’agence compteaujourd’hui quatre gestionnaires de copropriété.

2A Clerc Renaud renforceson service transaction

L’agence 2A Clerc Renaud d’Aix-les-Bainsest ravie d’intégrer une nouvelle négociatriceen la personne de Ghislaine Delort. Aprèsquelques années passées dans les maisonsd’édition comme graphiste et directrice artis-tique, un choix s’est imposé à Ghislaine quantà poursuivre l’aventure de la communicationou, au contraire, prendre une voie totale-ment différente. Et pourquoi pasl’immobilier? le sujet l’intéressait forte-ment… sa soif d’apprendre, sa capacitéd’adaptation et ses grandes qualités relation-nelles lui ont permis de valider cette nou-velle orientation, depuis plus de sept ansmaintenant. Précédemment en poste sur le marché aixois, elle « prend letemps d’instaurer un climat de confiance avec ses clients ; c’est essentieldans un marché toujours plus concurrentiel ! ». Depuis début mars, ellefait ainsi profiter ses collègues de sa bonne humeur et aussi de son expé-rience! « J’aime le travail d’équipe ; échanger et partager notre vécu pro-fessionnel est très enrichissant ».

Jacob Boyer Torrollion : 17000 e-contacts !Quelque 17000 clients, prospects, fournisseurs et autres partenaires ont pu découvrir en

juillet la toute première newsletter du groupe Jacob Boyer Torrollion. Une nouveauté pouren annoncer une autre: la mise en ligne d’un site Internet JBT créé par l’agence Web Eolas,qui totalise déjà plus de 20000 visites par mois (avec un objectif de 30000 à terme) etapporte au groupe des contacts très qualifiés. Le site Web est en « responsive design ».Quelque peu barbare pour les néophytes, le terme signifie que ledit site, www.jbt-immobi-lier.com, est utilisable sur tout support numérique: ordinateurs, tablettes ou smartphones.« Aujourd’hui, plus de 34 % de nos visiteurs accèdent au site avec une tablette ou un smart-phone » assure Katia Vermast, chargée de communication du groupe JBT. Totalement adaptéaux outils actuels, le site a adopté une présentation très visuelle de ses 1000 annonces, avecde grandes et belles photos. Mieux, il propose une totale géolocalisation de ses offres delocation et de ses ventes en exclusivité! « Cette géolocalisation facilite la recherche delogement. Les biens s’affichent selon nos déplacements sur la carte. Elle permet de se proje-ter dans son futur quartier et d’obtenir facilement et de manière ludique toutes les infor-mations sur l’environnement: services, commerces et transports » se félicite la jeunefemme. Quant à l’envoi de la e-letter/newsletter, il se fera selon un plan de communicationbisannuel. « Depuis janvier dernier, nous avons déjà déployé cet outil, mais à plus faibleéchelle, pour les négociateurs » précise Katia Vermast. Toutes les trois semaines, chacund’entre eux envoie en effet une e-letter/newsletter à son portefeuille de clients pour leurprésenter ses nouveaux biens. Le dispositif a déjà permis d’engendrer des ventes. Efficace!

Une deuxième négociatrice à la RégieBochard: Marie-Claire MartinCe métier de négociatrice, Marie-Claire Martin, 47 ans, l’a exercé pen-

dant plus de quinze ans sur l’Est lyonnais. Elle avait même repris le fondsde commerce de l’agence immobilière pour laquelle elle travaillait à Pont-de-Cheruy. « J’adore ce métier » résume la professionnelle, trop heureusede ce basculement vers la vente, après deux ans de gérance locative à laRégie Bochard. C’est en effet dans l’agence deFrédéric et Jean-Jacques Bochard qu’elle avaitrepris son activité professionnelle après quelquesannées d’interruption pour raisons familiales.« J’avais déjà travaillé en gestion locative, j’ai doncsaisi cette opportunité pour me remettre sur lesrails. Mais c’est dans la vente que je me plais vrai-ment! » s’exclame Marie-Claire Martin. On ima-gine donc sa joie lorsque Frédéric et Jean-JacquesBochard ont décidé de créer un poste pour elle enjuin dernier. Elle ne pouvait rêver mieux. Et elle ad’ores et déjà alerté tout son réseau – anciensclients, notaires et autres partenaires –. « Ils nem’ont pas oublié » se félicite la quadra.

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22 • Valeurs immobilières

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AnnemasseGrande terrasse

Dans un quartier calme à proximité de tous commerces et dulac, très agréable villa jumelée de 4 pièces. Parfait état d'entre-tien. 450 m² de terrain. Belle pièce salon-salle à manger aveccuisine aménagée ouverte donnant sur terrasse et jardin Sud-Ouest. Classe Énergie : NC. 325 000 €Agence Barnoud, 04 50 75 12 58.

À évian-les-Bains, un beau duplex à la vue imprenable sur le lacTrès belle vue sur le lac pour ce 3 pièces en duplex situé dans une petite résidence en co-propriété de 10 lots principaux, balcon vue lac. Balcon au Sud. Belle pièce à l‘étage avecVelux. Cave et parking privatif. Charges/an 825 €. Classe Énergie: E. 160 000 €.Agence Barnoud, 045075 12 58.

Publier-Amphion Rez-de-jardin face au lac

Situé dans résidence de standing, beau 3 pièces bénéficiantd'une quadruple exposition. Vaste séjour salon, cuisine ind. 2 ch. Superbe balcon de 65 m². Très lumineux. 2 parkings priva-tifs en surface, garage en s/sol. Charges annuelles de 2 380 € -DPE: en attente. 320 000 €. Agence Barnoud, 04 50 71 11 61.

Thonon-les-BainsStanding et lumière

LES ANNONCES DE CLUBIMMOALPES HAUTE-SAVOIE

Page 24: Valeurs immobilieres

24 • Valeurs immobilières

De gauche à droite, au premier rang : Patrick Jacquet (Immobilière du Lac), Laurent Fabiano et Christophe Jacob (Jacob Boyer TorrollionImmobilier), Philippe Barnoud (Agence Barnoud), Gérard Col (2A Immobilier, Immobilière du Lac, Clerc-Renaud Immobilier) ;

au deuxième plan : Delphine Teillaud (Agence Delphine Teillaud), Caroline Pillet (Générale Immobilière), Jean-Jacques Bochard (Régie Bochard), Jean-Marc Torrollion (Jacob Boyer Torrollion Immobilier), Frédéric Bochard (Régie Bochard),

Lydie Bouvet, Sébastien Cartier et Nathalie Bouvet (Bouvet-Cartier Immobilier).

Crolles

La Motte-ServolexPontcharra

Haute-Savoie

GRENOBLE

CHAMBERY

ANNECY

Thonon les-Bains

AlbertvilleAix-les-Bains

VoironBourgoin-Jallieu

SavoieIsère

Annemasse

Evian

CoublevieVoreppeLa Côte St-André

Talloires

Ambilly

Le TouvetSt-Egrève Allevard

ClubImmoAlpes rassemble neuf agences immobilières indépendantes du Sillon Alpin,

implantées sur 22 sites. Dirigées pardes professionnels reconnus, activesdepuis de très nombreuses années surun territoire qu’elles connaissent bien,ces agences sont toutes membres dela Fnaim et disposent d’une garantie financière cumulée de 40 M€. Leurs équipes, fortes de plus de 200 collaborateurs, disposent d’outilsperformants. Que ce soit pour l’estimation ou la vente de votre bien(plus de 1 000 transactions par an),son administration (35 000 lots en gestion) ou encore pour un investisse-ment immobilier, chaque agence duClubImmoAlpes est en mesure de vousproposer la solution la mieux adaptéeà votre gestion patrimoniale.

ClubImmoAlpes: un clubtrès professionnel à votre service

Régie Bochard

Bourgoin-Jallieu

Tél.: 04 74 43 58 [email protected]

Agence Delphine Teillaud

Grenoble

Tél.: 04 76 87 00 [email protected]

Jacob Boyer Torrollion Immobilier

Grenoble, Saint-Egrève, Voiron,

Coublevie, La Côte-Saint-André,

Crolles, Allevard, Pontcharra, Le Tou-

vet, La Motte-Servolex, Chambéry

Tél.: 04 76 871 136 - 04 76 08 84 [email protected] [email protected] www.jacob-immobilier.fr

Générale Immobilière

Chambéry

Tél.: 04 79 96 06 [email protected]

Clerc-Renaud Immobilier

Aix-les-Bains

Tél.: 04 79 35 18 26clerc-renaud.immobilier@wanadoo.frwww.clerc-renaud-immobilier.com

2A Immobilier

Annecy, Talloires

Tél.: 04 50 27 97 [email protected]

Immobilière du Lac

Annecy

Tél.: 04 50 09 52 20ww.idl-immo.fr

Bouvet Cartier Immobilier

Ambilly, Annemasse

Tél.: 04 50 840 [email protected]

Agence Barnoud

Thonon-les-Bains, Evian

Tél.: 04 50 71 63 04www.barnoud-immobilier.fr

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