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Une bouteille dans la mer de Gaza Valérie ZENATTI L'école des loisirs Médium 167 pages Roman Biographie de l'auteur: Née à Nice en 1970 dans une famille juive, Valérie Zenatti a émigré en Israël à l’âge de 13 ans. Avec sa famille, elle a vécu à Beer-Sheva, ville du sud d'Israël. De 1988 à 1990, elle effectue son service militaire comme toutes les jeunes Israéliennes de son âge. Elle revient en France pour y suivre des études d’histoire et d’hébreu (qu’elle a approfondi à l’Inalco). Elle est d’abord journaliste, puis passe le Capes pour devenir professeur d’hébreu, son premier poste est à Lille. Depuis 1999, Valérie Zenatti écrit des romans pour la jeunesse et traduit en français l’œuvre de l’écrivain israélien Aaron Appelfed. Résumé: Tal est une jeune israélienne de 17ans. Frappée par la violence de la guerre opposant son pays et la Palestine, elle décide de partager ses émotions dans une lettre, qu 'elle place dans une bouteille, que son frère, soldat, jettera dans la mer de Gaza. Quelques temps après, elle reçoit un e-mail d'un certain « Gazaman », disant qu'il a trouvé la bouteille. Dans son courrier électronique, il se moque de Tal, lui dit qu'elle rêve et que les bouteilles à la mer sont pour les conte de fées, que la réalité n'est pas ainsi. Choquée par la violence de son message, Tal lui réécrit, persuadée que l'inconnu est dans la réalité un homme intelligent et conscient de la gravité de la guerre. Malgré le fait que l'inconnu ne réponde plus à ses nombreux messages, Tal ne perd pas espoir, et elle a raison: un jour, l'homme inconnu s'excuse de sa vulgarité, exprime ses pensées, son opinion, et dévoile son prénom : Naïm. Dès lors, une grande amitié se noue entre les deux jeunes gens. Naïm commence à tomber amoureux de Tal, et celle-ci pense sans cesse à lui. Plusieurs mois passent ainsi, jusqu'au jour où la jeune femme reçoit un e-mail de Naïm, celui-ci lui expliquant qu'il part au Canada, et lui donne rendez-vous dans trois ans. Ils apprennent à s'aimer, malgré le fait que leurs pays respectifs n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. Impressions personnelles : J'ai beaucoup apprécié ce livre, car il montre le guerre entre Israël et Palestine , d'une autre manière. De plus, on voit le côté violent de cette bataille, mais aussi les sentiments et émotions que les deux populations ressentent. J'ai aussi beaucoup aimé les rapports entre Naïm et Tal. Ces adolescents, très matures, sont conscients de la gravité et de la cruauté des événements, de la vie et de sa valeur. Tous deux savent qu'un être humain demeure un homme universel, au-delà de la guerre. C'est une très belle leçon de vie et de tolérance ou d'espoir ... Ils apprennent à s'aimer tels qu'ils sont, malgré leurs pays qui s'affrontent. ==> 16/20 VAUTHIER Gaëlle, 2nde E, lycée Jules Haag, Besançon

VAUTHIER Gaëlle, 2nde E, lycée Jules Haag, Besançon · L'école des loisirs Médium 167 pages Roman ... Tal ne perd pas espoir, et elle a raison: un jour, l'homme inconnu s'excuse

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Une bouteille dans la mer de Gaza Valérie ZENATTI L'école des loisirs Médium 167 pages Roman Biographie de l'auteur: Née à Nice en 1970 dans une famille juive, Valérie Zenatti a émigré en Israël à l’âge de 13 ans. Avec sa famille, elle a vécu à Beer-Sheva, ville du sud d'Israël. De 1988 à 1990, elle effectue son service militaire comme toutes les jeunes Israéliennes de son âge. Elle revient en France pour y suivre des études d’histoire et d’hébreu (qu’elle a approfondi à l’Inalco). Elle est d’abord journaliste, puis passe le Capes pour devenir professeur d’hébreu, son premier poste est à Lille. Depuis 1999, Valérie Zenatti écrit des romans pour la jeunesse et traduit en français l’œuvre de l’écrivain israélien Aaron Appelfed. Résumé: Tal est une jeune israélienne de 17ans. Frappée par la violence de la guerre opposant son pays et la Palestine, elle décide de partager ses émotions dans une lettre, qu 'elle place dans une bouteille, que son frère, soldat, jettera dans la mer de Gaza. Quelques temps après, elle reçoit un e-mail d'un certain « Gazaman », disant qu'il a trouvé la bouteille. Dans son courrier électronique, il se moque de Tal, lui dit qu'elle rêve et que les bouteilles à la mer sont pour les conte de fées, que la réalité n'est pas ainsi. Choquée par la violence de son message, Tal lui réécrit, persuadée que l'inconnu est dans la réalité un homme intelligent et conscient de la gravité de la guerre. Malgré le fait que l'inconnu ne réponde plus à ses nombreux messages, Tal ne perd pas espoir, et elle a raison: un jour, l'homme inconnu s'excuse de sa vulgarité, exprime ses pensées, son opinion, et dévoile son prénom : Naïm. Dès lors, une grande amitié se noue entre les deux jeunes gens. Naïm commence à tomber amoureux de Tal, et celle-ci pense sans cesse à lui. Plusieurs mois passent ainsi, jusqu'au jour où la jeune femme reçoit un e-mail de Naïm, celui-ci lui expliquant qu'il part au Canada, et lui donne rendez-vous dans trois ans. Ils apprennent à s'aimer, malgré le fait que leurs pays respectifs n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. Impressions personnelles : J'ai beaucoup apprécié ce livre, car il montre le guerre entre Israël et Palestine , d'une autre manière. De plus, on voit le côté violent de cette bataille, mais aussi les sentiments et émotions que les deux populations ressentent. J'ai aussi beaucoup aimé les rapports entre Naïm et Tal. Ces adolescents, très matures, sont conscients de la gravité et de la cruauté des événements, de la vie et de sa valeur. Tous deux savent qu'un être humain demeure un homme universel, au-delà de la guerre. C'est une très belle leçon de vie et de tolérance ou d'espoir ... Ils apprennent à s'aimer tels qu'ils sont, malgré leurs pays qui s'affrontent. ==> 16/20

VAUTHIER Gaëlle, 2nde E, lycée Jules Haag, Besançon

Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti L’auteur d’Une bouteille dans la mer de Gaza, s’appuie dans ce roman sur le conflit israélo-

palestinien afin de raconter l’idylle amoureuse de deux adolescents. Attrayant.

Tal Levine a 17 ans, et vit à Jérusalem. La guerre fait rage entre les deux camps et pour

surseoir au désespoir, elle décide de lancer un message à l’attention de l’autre côté, à travers

une bouteille dans la mer de Gaza. Elle s’imagine être lue par une jeune fille comme elle, et

laisse une adresse mail. C’est finalement un jeune homme, Naïm, qui trouvera la bouteille, et

entre ces deux êtres que tout semble opposer, va débuter une correspondance via le net,

nous apprenant ainsi, énormément de choses.

C’est peut-être parce que Valérie Zenatti, est partie à l’âge de treize ans pour l’Israël qu’elle

décide d’exploiter la situation géopolitique sur la terre promise, à travers deux jeunes ados,

sous forme de correspondance électronique. C’est le seul roman épistolaire de cet auteur,

roman épistolaire moderne par le biais d’internet, roman pouvant être comparé à celui de

Laurent Dingli, autre roman épistolaire sur un thème semblable à celui de Mme Zenatti,

l’instabilité politique, avec ici la révolution spartakiste, le nazisme.

Cette histoire est très attrayante. Il est intéressant de suivre ce rapport fort entre deux mondes

totalement opposés qui explique clairement la situation politique palestino-israelienne ; mieux,

on la vit de l’intérieur et des deux côtés à la fois. Mais c’est aussi un roman drôle, touchant,

bouleversant, totalement actuel et dont le registre ironique, utilisé par Naïm, domine. La

psychologie des personnages est très bien vue, tant du point de vue de l’adolescence, que de

leur quotidien, isolés sous leur pseudo internet « Gazaman » pour Naïm et « Barbouk » pour

Tal. L’auteur prend aussi le temps de s’investir dans les sentiments profonds des

personnages, ces derniers « se confient » et Valérie Zenatti le fait très bien, encore une fois,

sûrement pour la raison qu ‘elle a passé son adolescence là-bas.

"Cher Naïm, je suis désolée. Désolée que tu te sois inquiété, désolée que tout cela se soit

produit. Malheureuse, anesthésiée, vidée, c’est moi, aujourd’hui. Tu ne peux pas savoir

comme ça fait du bien de pleurer, de sangloter, quand les larmes sont restées bloquées en

une barre dure dans le front, une barre qui m’empêchait de garder les yeux ouverts,

m’empêchait de les fermer, me torturait. Un bus est entré dans mon champs de vision. Il n'en

est pas ressorti. Il n'en ressortira jamais. Terrible ? C'était plus que terrible. Affreux ? C'était

plus qu'affreux. Cauchemardesque ? Non, l'enfer."

Pour conclure, ce roman pourrait être qualifié d'un roman intelligent, terriblement d'actualité.

Dans un contexte historique, ce roman sait aussi divertir avec ses deux personnages doté

chacun d'un caractère bien affirmé. Livre modèle, irréprochable, dont la fin redonne une petite

touche d'espoir…

Céééésar Miskowiak

(2A Lycée J. Viette Montbéliard)

Une bouteille dans la mer de GazaUne bouteille dans la mer de GazaUne bouteille dans la mer de GazaUne bouteille dans la mer de Gaza

Auteur : Valérie Zenatti

Editeur : Ecole des loisirs

Collection : Médium

Janvier 2005, 9.50 euros

A partir de 13 ans

Tal, jeune israélienne, en a assez des attentats à répétition dans la guerre entre les Israéliens et les Palestiniens. Elle décide de mettre une bouteille dans la mer de Gaza en demandant à son frère d’y placer un papier la concernant avec écrit dedans ses malheurs et sa triste vie. Celui-ci la jette, et Tal attend pendant des jours et des semaines, une réponse…

Ce livre est très émouvant, il montre la vie très dure et tourmentée des habitants

israéliens. Valérie Zenatti dévoile tous les sentiments de Tal, et nous révèle ses pensées et ses tristesses. La tristesse de Tal nous fait réfléchir et nous montre la vie difficile ailleurs. Pour vous prouver sa qualité, ce livre a été lauréat du concours jacaranda.

Valérie Zenatti au travers de cette histoire nous fait découvrir le conflit palestinien –israélien vu par des personnages qui le vivent tous les jours. De plus, ce livre étant basé sur des faits d’actualité, cela le rend encore plus intéressant et cette triste

actualité réveille notre curiosité nous empêchant de lâcher ce livre avant la fin. Ce livre est destiné à un public adolescent et adulte.

Pour ma part, ce livre m’a bien plu, avec une histoire d’actualité et des attentats qui nous remettent en question sur notre vie que l’on juge à tort parfois dur… Mais cette histoire nous montre que nous avons beaucoup de chance. Ce livre est pour moi un livre émouvant, basé sur des faits d’actualités donc des faits attrayants qui nous font dévorer ce livre jusqu'à la dernière page.

Alexis Morel, Critique livre Elu 2007. Collège Entre-Deux-Velles, SAONE, Niveau 3e.

L'auteur, Valérie Zenatti entre immédiatement dans le vif du sujet : dès les premières lignes, on se trouve piégé, sous l'emprise d'un suspens et d'une tension presque insurmontables ; piégé simplement dans les pensées de l'héroïne, Tal Levine ; dans une maison près de laquelle vient d'avoir lieu un attentat. Six morts. Et ce n'est qu'un attentat moyen. Valérie Zenatti nous informe de cet acte terroriste et en même temps de l'état moral de Tal et de sa famille, de la peur que tous ont ressenti. Rédigé d'une façon simple, même les lecteurs les moins assidus se laisseront convaincre et entraîner à travers les nombreux rebondissements de l'histoire. L'auteur saura assurément les guider, les passionner, et quant à ceux qui préfèrent la littérature plus complexe, qu'ils ne se découragent pas, ce livre mérite d'être lu et devrait devenir un incontournable compte tenu des actualités. Si une conclusion devait être faite à la fin de cette critique, elle se résumerait en quelques mots : lire ce livre est tout simplement impératif !

Guillaume, classe de 2nde , Lycée Jules Haag, Besançon

Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti traite du thème de la communication qui devient un besoin pour l’un des deux héros. Le titre reflète l’idée du personnage qui est de jeter une bouteille contenant une lettre dans la mer de Gaza pour qu’un Palestinien ou qu’une Palestinienne puisse la lire. Ce sera le début d’un échange entre un palestinien Tal et Naïm une Israélienne. A la fois didactique et attrayant ce livre révèle au lecteur , la détresse des deux pays que ce soit sur le plan politique ou économique mais l’auteur maintient aussi un suspense dans les périodes d’attente qui rythment l’échange des deux personnages. Un lien amical ou plutôt une amitié amoureuse se tisse entre les deux héros si différents et que tout sépare. Ce roman épistolaire moderne délivre un message de compréhension entre les peuples et les individus.

GRARADJI Quentin

(2A Lycée J. Viette Montbéliard)

C’est l’Inuit qui gardera la souvenir du Blanc

de Lilian Barthelot

Le titre: il ne fait pas penser, à première vue à un roman fantastique. Lors du premier contact avec le livre et après avoir lu le titre, j’ai pensé à une histoire des Inuits, plutôt à un livre historique.

Le contenu: contrairement à toute attente, c’est un livre fantastique, l’histoire se déroule en 2089 et à cette époque, la terre est divisée en deux zones.

- La zone franche où vivent les minorités voulant perpétuer la tradition, tels les Inuits ou encore les gitans.

- La zone sécurisée où vit la majorité des personnes.

Ce livre nous dévoile la bataille entre la zone sécurisée qui veut tout contrôler et la zone franche qui veut garder son indépendance à travers des décors et surtout des personnages plus que réels. C’est-à-dire que chaque personnage «joue» bien son rôle. L’auteur nous offre ce que pensent les personnages, ils ont un profil qui colle parfaitement aux rôles qu’ils tiennent dans l’histoire. De plus, l’histoire est intéressante, on peut envisager qu’elle se produise. Personnellement je qualifierais ce

roman de futuriste, il est vrai que du fait du réchauffement climatique, il pourrait ne plus y avoir de banquise pour accueillir les Inuits mais ce sont des humains et la technologie est seulement plus avancée. J’ai trouvé la fin un peu rapide, même si elle est chargée en émotion. C’est pour cela que je noterais 7/10 à ce roman.

Le livre a plutôt une atmosphère sombre mais cela n’affecte en rien l’enthousiasme de le lire. La suite, au contraire, je trouve qu’elle va bien avec le futur. De plus, une bonne partie du roman se déroule dans le nord, là où les rayons du soleil n’arrivent pas toujours.

Je pense que l’on pourrait en faire un film vraiment axé sur l’action et peu sur le fait que l’histoire se déroule dans le futur afin de plonger les téléspectateurs dans la fiction au point qu’ils croiront à la réalité de l’action présentée.

Je pense aussi que ce roman pourrait inspirer la création d’un jeu vidéo unique en son genre où des minorités dépourvues d’armes sophistiquées voulant perpétuer la tradition courent vers l’indépendance ,en face de laquelle les gouvernements font tout pour les arrêter au moyen d’armes terriblement puissantes et efficaces.

En ce qui concerne le style d'écriture, je l'ai apprécié, car le système de passage d'un point de vue à un autre, et notamment d'une zone à une autre au début du roman, permet de mieux ressentir les

émotions de chaque personnage, et de faire avancer l'intrigue efficacement, comme par exemple Dan Brown, dans «Da Vinci code».

J’aimerais aussi vous parler de la technologie. En effet, je trouve que l’auteur nous donne son avis sur le progrès technologique. Il nous montre d’un côté l’effet dévastateur d’un Blop, cet engin qui, lâché à un furtif peut «absorber» toute matière vivante du plus petit microbe jusqu’au plus impressionnant des mammifères dans un périmètre donné et de l’autre la rapidité avec laquelle une blessure peut être soignée en y vaporisant un cicatrisant. A travers ces exemples, il nous expose les bons et mauvais aspects du progrès technologique.

Je pense qu'on peut comparer ce livre au Seigneur des anneaux de John Ronald Ruel Tolkien, sur certains points, car il y a une notion de fond, la base de l'intrigue à vrai dire, qui est la lutte pour la liberté (Dans le Seigneur des anneaux la liberté que veulent les peuples de la terre du milieu face à l'esclavage que veut leur imposer Sauron, dans l'Inuit, la liberté que revendiquent les minorités face à une société ultra sécurisée, et extrêmement surveillée.)

De plus, Les deux livres sont fantastiques, gardant toutefois un rapport avec l'humanité réelle, que ce soit dans des temps médiévaux pour Tolkien, ou futuristes pour l'Inuit.

En résumé, nous pensons que ce livre est un roman complet, capable de satisfaire toute personne voulant faire un bond dans le futur, et s'évader, en gardant toutefois des liens avec le présent et le monde réel.

Comment obtenir le décor de ce livre ?

Prenez quelques figurants héroïques, capables de secourir leurs amis.

Placez les dans des décors splendides, naturels et enneigés, ou encore urbains et sécurisés.

Mettez des implants à certains, gardez les autres bruts.

Mélangez narvals et écran de contrôle pour obtenir un premier mélange explosif.

Rajoutez ensuite un furtif ainsi que quelques blobs, en faisant attention à ne pas être absorbé.

Placez ensuite les figurants à implants et ceux sans face à face, armés et prêts à se battre.

Prévoyez évidemment pour eux maints effets spéciaux, du sang, de la chair, des lasers et plasmas, ainsi que des armes plus traditionnelles, du couteau à la carabine.

Bien entendu, il ne faudra pas oublier d'y introduire une intrigue et de l'émotion, sans quoi ce serait fade.

Cela vous donnera un film plein d'actions, mais pas seulement, qui vous rendra riche lors de son succès au box-office.

Classe de 2nde, Lycée Jules Haag, Besançon

C’est l’Inuit qui gardera le souvenir du Blanc, Lilian Bathelot

Une tribu Inuit se bat pour sa survie au milieu d’un monde dominé par la technologie. Ce roman moderne mi-science-fiction, mi-fantastique a pour héroïne une jeune femme, Kisimii, qui se bat pour l’espoir de la liberté. Lilian Bathelot avec un réalisme tonique, nous exprime ses pensées par ce roman qui est entre tragique et gaîté ; roman qui nous fait prendre du recul par rapport à la vie quotidienne. Que sera la vie demain ? Lilian Bathelot nous intrigue jusqu’au bout, de façon à ce que chacun puisse créer et imaginer la suite de son roman. Avec peu de ponctuation et du dialogue, l’auteur nous permet d’être au cœur de l’action, au plus près des personnages. Fabrice Albret, un jeune auteur de science-fiction traite du même thème mais avec une vision différente du monde de demain. Les deux styles sont identiques. On peut se demander si notre futur sera comme Lilian Bathelot nous le décrit car dans son œuvre qui met sous surveillance de robots le monde entier : « tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale », « les centaines de cyrob’s interconnectés dont les intelliciels croisent en permanence les données émises par les implants de tous nos patriotes ». On sait qu’en Angleterre la fiction rejoint la réalité.

Vivien Carcaillon (2A Lycée J. Viette Montbéliard)

DOTTE Clémence LECLERC Charline Élèves de 2ndeE au lycée Jules HAAG

Cher inconnu Berlie DOHERTY

Biographie de l'auteur :

Berlie Doherty est une écrivaine de nationalité anglaise. Les principaux livres qu'elle a écrits, sont des livres pour adolescents, et ils sont composés de Profond secret, L'enfant des rues, Cher inconnu mais Berlie est aussi une écrivaine d'ouvrages illustrés dont : L'oiseau d'or, La bicyclette magique. Elle a aussi écrit des pièces de théâtre ainsi que pour la télévision. Cher inconnu a eu six awards dont le gagnant de la guilde d'auteurs de la récompense de la Grande-Bretagne, 1992.

Résumé :

La vie est agréable pour Helen et Chris : ils s'aiment. Quand Helen découvre qu'elle est enceinte, à seulement seize ans, leur vie bascule. Les doutes et les peurs s'entremêlent, leur avenir se voit menacé, la honte envahit la jeune fille. Dans cette situation désespérée, elle ne sait à qui se confier, alors, elle entreprend d'écrire à ce petit être qui grandit chaque jour en elle, à ce « cher inconnu ». De son côté, Chris renoue les liens avec sa mère, qui avait abandonné le foyer familial, huit ans auparavant. La mère d' Helen se renferme lorsqu'elle comprend que sa fille refuse de se faire avorter. Mais cette douloureuse expérience fera découvrir à Helen des éléments stupéfiants concernant sa famille maternelle. Extraits :

« Elle était bouleversée, et ce n'était pas de sa faute, elle n'y était pour rien. »

« - C'était un peu comme si Amy était un fil ténu que l'on passait à travers un vêtement et qui, au fur et à mesure, effaçait déchirures et déchirements. » L'écriture :

Ce livre est un roman à deux voix, car le narrateur de ce livre est Chris, mais, au travers des lettres d' Helen, c'est elle qui « prend la parole ». L'écriture est très simple, mais malgré cette facilité, le thème grave qui est traité reste touchant. Les paroles de cette jeune fille, hantée par les doutes et les peurs, paraissent pures et sincères. Le personnage de Chris :

J'ai trouvé le personnage de Chris très attachant, car c'est un garçon courageux. Dès l'annonce de la possible grossesse d' Helen, il lui certifie qu'elle pourra compter sur lui quoiqu'elle décide de faire. Malgré son jeune âge, il se sent entièrement responsable de la situation et il est prêt à mettre son avenir de côté pour son enfant. Il tente sans cesse de prendre des nouvelles d' Helen, même si celle-ci et sa famille préfèrent que leur relation s'arrête.

Les lettres d' Helen :

Les lettres de la jeune fille à son enfant viennent ponctuer le récit de Chris. Dans celles-ci, elle nous fait part de son quotidien, mêlé d'incertitudes et de paniques. C'est en ne trouvant personne à qui se confier qu'elle a décidé d'écrire à son enfant.

Genre du livre : Ce livre est présenté sous forme de journal intime, tout comme certains autres livres, très touchants tels que: L'herbe bleue ; Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée.

Si ce livre était... ce serait :

Si ce livre était un lieu, ce serait un labyrinthe. Au départ, Helen ne sait quelle décision prendre comme on doute de la direction à choisir dans un labyrinthe.

Si ce livre était une couleur, ce serait un dégradé si tout était sombre et ambigu au départ, à la fin, la jeune fille est satisfaite du choix qu'elle a fait.

Si ce livre était une mélodie, ce serait un air de violoncelle, joué rapidement comme le tumulte qui a pris part à sa vie.

Lettre à Helen :

Chère Helen,

Je suis tellement émue d'avoir enfin la possibilité de t'écrire ! Depuis toutes ces années, je me suis toujours posé un grand nombre de questions. Aujourd'hui, mes interrogations sont comblées, car je n'ai qu'à regarder le tournant que ta vie a pris pour savoir que tu es amplement satisfaite des décisions que tu as « prises ». Tu es devenue une vieille femme, tu es entourée de tes charmants enfants, petits-enfants ainsi que de ton arrière petit-fils, qui a vu le jour il y a peu. Tu as connu les douleurs de la vie à un âge trop peu avancé mais cela t'as rendue bien plus forte. La preuve : tu as défié ta mère et as épousé ton amour éternel, Chris, le père de tes enfants. Bien que la maladie l'ait emporté il y a quelques années, tu n'as jamais sombré dans le chagrin, car vous avez filé le parfait amour pendant plus d'un demi-siècle. Je peux donc te dire que l'amour se renforce, surtout lorsque l'on vit des épreuves difficiles ensemble, comme tu l'as fait avec Chris. Ton histoire d'amour avec Chris en est la preuve. Je t'admire car tu as eu le courage de garder cet enfant, et, que toi et Chris, l'avez aimé et chéri, malgré le jeune âge auquel tu l'as eu.

J'espère infiniment que tu répondras à cette lettre.

Merci d'avance. Au revoir.

Critique :

Voici un livre très émouvant dont le sujet est peu traité par d'autres auteurs, et rarement avec autant de réalisme et d'authenticité. Aucun élément ne paraît négatif. En effet, tout le monde peut, un jour être confronté à ce déconcertant problème. A travers cette écriture pure et sincère, les émotions nous envahissent et peut-être les larmes aussi... C'est un livre qui fait réfléchir et qui permet de nous faire une idée de ce que l'on peut ressentir dans une telle situation. L'histoire de cette jeune fille de seize ans enceinte, nous sensibilise vraiment car ses paroles nous offrent la capacité de nous identifier au personnage. L'idée des lettres à ce « cher inconnu » donne une superbe dimension originale au livre.

Des souris et des hommes

John Steinbeck

Collection Gallimard

Environ 150 pages, 3.50€

Ce roman de John Steinbeck d'environ 150 pages parle d'une très belle histoire d'amitié entre deux ouvriers agricoles. Lennie, un simple d'esprit, est un géant à la force colossale qui ne sait pas se défendre seul.

Il ne contrôle pas sa force et finit toujours par causer des ennuis partout où il se trouve. Les autres le rejettent pour ses différences. Seul George, un homme petit et vif, arrive à prendre soin de lui et à le protéger. Souvent cet

homme intelligent raconte à Lennie qu'ils pourront s'acheter un bout de terre et vivre ensemble mais ce n'est qu'un doux rêve qui leur permet de supporter leur quotidien. Ce roman est à la fois réaliste et poétique. Il représente bien la crise des années 30 aux

USA où, à ce moment-là, il est très difficile de trouver du travail, et il vous emmène dans une histoire merveilleuse où l'espoir des gens est touchant et où l'amitié n'a pas de limite. C'est un bel ouvrage qui vous rendra successivement ému, attendri, révolté, et triste. En tout cas, il ne peut vous laisser indifférent. L'écriture est simple, l'histoire directe, intéressante et émouvante. Il n'y a pas beaucoup de grandes phrases mais beaucoup de dialogues. On se laisse rapidement dans l'univers du livre qui

nous emmène dans un monde où la vie n'est pas facile mais où les gens réussissent à être heureux en s'appuyant sur leurs amis, sur leurs espoirs... Le roman"Des souris et des hommes" de John Steinbeck est considéré comme l'un des plus

beau romans sur l'amitié. Il est également considéré comme le plus grand classique de l'auteur. Je conseille ce roman aux adolescents car il n'est pas très long et il est intéressant. Je le recommande également pour les adultes.

John Steinbeck est l'auteur des"Raisins de la colère", de"Tortilla flat" et de "A l'est d'Eden".

Collège Entre-Deux-Velles, Saône Niveau 3eme

Georges et Lennie, sont deux copains inséparables,

qui parcourent les États-Unis pour trouver du travail

dans un ranch. Ils caressent le rêve d'avoir leur

propre terre. Lennie est légèrement handicapé

mentalement, il possède une très grande force qui lui

permet de se faire remarquer au travail, mais il a de

la difficulté à contrôler celle-ci. Toutefois Georges

veille sur lui et est toujours là pour le protéger.

Moi qui n'aime pas lire du classique, j'ai été surpris en

bien par celui-ci! Voilà un livre agréable à lire, une

écriture sans perte de temps qui va droit au but. Je

l'ai lu en quelques jours (très rapide pour moi). J'ai

été complètement marqué par cette histoire d'un

grand humanisme. L'auteur présente la réalité des

années 30 en Amérique, mais ce que je retiens

surtout c'est l'histoire qui est toujours d'actualité,

comme la fraternité, la différence et l'espoir. Ce

roman traverse si bien le temps qu'il continuera d'être

lu et d'être apprécié!

À lire now!

Luc, Classe de 2nde, lycée Jules Haag, Besançon

C'est l'histoire de deux amis qui parcourent les États-Unis d'Amérique à la recherche de travail. Ce sont en fait des travailleurs itinérants, mais ce n'est pas un choix de leur part, car en fait ils doivent changer régulièrement de lieu de travail puisque Lennie est mentalement attardé. Il est capable de faire un boulot formidable, tant qu'il y a quelqu'un pour le guider et lui donner des ordres. Mais cette force incroyable va lui jouer des tours tout au long de cette histoire, car ce qu'il aime, c'est caresser des choses douces, comme des souris. Mais c'est difficile pour lui de les garder en vie, car si elles se débattent, il panique et serre trop fort. Heureusement Georges est là, et tous les deux ils ont un rêve, celui d'avoir une maison rien que pour eux deux, dans laquelle ils pourraient vivre libres et subvenir eux-même à leurs besoins. Ce rêve leur donne de l'espoir. Nous passons trois jours avec Georges et Lennie, le rythme du livre est très soutenu, c'est peut être pour cela que le livre est très captivant, et qu'on a du mal à décrocher. Ce qui tient aussi en haleine c'est à mon avis le fait de sentir le suspense tout le long du livre, on sent qu'il va se passer quelque chose mais quoi ? Cela vous le découvrirez par vous même. C'est un petit roman qui est très agréable à lire et dont on se souvient longtemps.

Thomas Thuries, classe de 2nde, lycée Jules Haag, Besançon

Jean-Marie Defossez Emmanuel est un jeune étudiant en BEP soudure qui possède un caractère bien trempé. Chaque soir, à la sortie du lycée, Emmanuel remarque une jeune fille avec un casque sous le bras. Et chaque soir son copain vient la chercher en moto tandis qu’Emmanuel, lui, rentre sur une mobylette déglinguée. Il aimerait l’aborder, lui adresser la parole, cependant il ne se sent pas à la hauteur. A la suite d’un projet pédagogique dans lequel deux classes devaient se rencontrer, Emmanuel réussit à approcher cette jeune fille mystérieuse… La lecture de cet ouvrage est relativement simple, les personnages sont jeunes et leur discours correspond relativement bien à celui de leur âge. En revanche, ce livre m’a paru un peu trop enfantin car il se limite à cette histoire d’amour. En effet, les histoires de cœur des adolescents sont à mon goût un peu trop « vues et revues ». Malgré cela, je reste persuadé que ce livre pourrait intéresser un public, peut-être davantage féminin ou plus jeune. Collection Rageot 2004 SANCHEZ Alexandre / 1e année Bac Pro Comptabilité / Lycée Professionnel Tristan Bernard / Besançon

Titre : L'étincelle Auteur : J.-M. Defossey Éditeur : Rageot-éditeur Résumé rapide : Un jeune homme nommé Emmanuel, qui pratique des études pour devenir soudeur, tombe amoureux d'une fille, Sabine qui est dans le lycée à côté. Chaque soir, il la contemple à travers les barreaux de son lycée en attendant son copain qui la ramène en mobylette . Elle est trop bien pour lui, mais il veut tenter sa chance quand même. Un beau jour, son maître de cours de soudure lui propose un petit travail à faire avec une élève de l'autre lycée (car il est le meilleur soudeur de son lycée). Des qu'il sait qu'i s'agit de Sabine, il saute de joie et accepte. C'est ainsi qu'ils passent un mois ensemble à se connaître un peu plus et réalisent l'oeuvre en fer ; Puis vient l'exposition et l'oeuvre est splendide. Sabine et Emmanuel sortent ensemble. Mais au bout de quelques jours, le couple se brise lors d'une dispute bête et méchante. Tout cela a bouleversé Emmanuel : informé par le professeur d'un autre concours, Emmanuel , pour se faire pardonner, reprend une idée de son père (mort mais très bon soudeur) et d'un tableau qu'il a vu, pour créer une oeuvre d'art avec Sabine. A peine réalisée, cette oeuvre est volée mais après quelques jours de recherches et grâce au génie du copain d'Emmanuel, il la retrouvent. L'oeuvre est terminée à temps ! Malheureusement, ils gagnent ex aequo avec le premier, mais ils sont très heureux quand même, se retrouvent ensemble et cette fois-ci, pour de bon! Extrait: Voici un petit extrait du livre où Emmanuel attend son ami Julien: « Comme à son habitude, Julien est en retard. C'est parfait. J'ai le temps de regarder discrètement à

travers la grille qui entoure le lycée. De l'autre coté de la rue, il y a cette fille que j'ai remarqué pour

la première fois il y a 15 jours .Qu'est ce qu'elle est belle! Jamais une demoiselle ne m'a semblé aussi

jolie!... »

Avis personnel: Nous avons bien aimé ce livre, car le vocabulaire est assez familier, et il est très simple à comprendre. C' est une histoire qui peut nous arriver à nous, étudiant au lycée. C'est dommage, parfois, on sait ce qui va se passer après. C'est un peu prévisible ; le lecteur se sent donc moins en haleine, en attente de la suite. Chacun est heureux que tout se termine bien. Même si les deux personnages semblent au début très différents.

Joseph et Bastian, Classe de 2nde E, lycée Jules Haag, Besançon

Critique de l'étincelle Le roman « L'étincelle » de Jean-Marie Defossez est un roman intéressant, ce livre montre que l'amour a des hauts et des bas, il montre que l'amour n'a pas de limites, qu'il ne faut pas se sous-estimer. On n'aime pas, parce que l'on a fait des études plus longues ou des études scientifiques mais parce que il y a des sentiments entre les deux personnes. Ce roman nous permet de voir que contrairement aux idées reçues, le métier de soudeur n'est pas un sous-métier ; il donne une autre vision du métier de soudeur. Dans ce même livre on a pu constater que l'amour, discret, existe toujours ; ce livre nous parle d' Emmanuel qui aime Sabine discrètement.

Classe de 2nde, lycée Jules Haag, Besançon

Critique du livre L'étincelle :

Pour les cours, Emmanuel, un jeune homme d'un lycée technique en soudure doit faire une statue avec une fille d'un lycée général. Cette fille il en est amoureux depuis qu'il l'a vue à la sortie des cours, en pensant que c'était un amour impossible car entre les deux lycées il y a comme une barrière. Après quelques heures passées ensemble Emmanuel et Sabine remarquent qu'il ne sont pas si différents et ont chacun pleins d'idées qui font qu'il auront une sculpture superbe. Après quelques péripéties dont le vol de la statue, Sabine tombe elle aussi amoureuse. L'étincelle est un roman d'amour entre deux jeunes qui peut se refléter en nous ce qui rend ce livre intéressant Et il nous démontre que certains préjugés d'adolescents sont faux par des mots simples qui nous touchent. Les décors sont simples est presque inexistants mais l'histoire est tellement passionnante que cela ne nous marque pas. Certains pourrait penser que c'est une histoire d'amour comme les autres et que cela devient lourd au cours des chapitres mais ce n'est pas le cas car dans la vie leur histoire peut arriver. Tout parait naturel et on ne tombe pas dans le surréalisme avec des histoires impossibles dans la vie réelle. C'est un très bon livre que je conseille !

Classe de 2nde, lycée Jules Haag, Besançon Critique du livre L'étincelle :

Résumé : C’est l’histoire d’un jeune adolescent Belge, Emmanuel Pouliscek, ayant du mal en

cours, sauf en soudure où il est excellent. Il tombe amoureux d’une fille, Sabine, qui sort avec le fils de son professeur de mathématiques. Il va la rencontrer à l’occasion d’un concours auquel participe leurs deux écoles. Nous allons le suivre tout au long de l’histoire, voir comment les deux personnages vont travailler et tomber amoureux l’un de l’autre. Critique :

J’ai trouvé ce livre très bien, le style d’écriture est intéressant car il n’y a pas de mots très compliqués, un peu comme on parle dans la vie de tous les jours, bref un livre facile à lire et qui accroche le lecteur.

Quelques citations m’ont marqué lorsque j’ai lu ce livre : « Si l’on veut aimer les autres, il faut d’abord s’aimer soi » et le fait que le titre de l’œuvre soit rappelé à la fin du livre : « ma vie aura la beauté d’une étincelle, définitivement. » Ce qui montre que le mot « étincelle » a un double sens dans ce livre, l’étincelle que produit la soudure et l’amour est une étincelle.

A travers ce livre, on voit à quel point une personne peut changer par amour. Emmanuel, au départ mauvais élève mais doué en soudure va au fil de l’histoire essayer de s’améliorer tant en cours que dans son comportement avec Sabine, pour celle-ci justement.

Antoine Parent (2A Lycée J. Viette Montbéliard)

Esprit KritiK N° 1 - Mai 2007

La chronique littéraire des élèves de 2A du Lycée Jules Viette à Montbéliard L’étincelle : un roman de Jean-Marie Defossez

Résumé : Emmanuel voudrait parler à la fille qui attend sur le trottoir d’en face à la sortie du lycée mais son mal-être l’en empêche : lui, cancre du lycée polytechnique, aborder une fille d’un lycée général, il n’aurait aucune chance ! Pourtant ses talents exceptionnels de soudeur vont lui permettre d’être choisi pour un partenariat entre deux lycées dans le but d’un projet artistique. Et l’étudiant de l’autre lycée est justement cette fille…

Critique : Comment ne pas se laisser envoûter par le livre de Jean-Marie Defossez ? Cette idylle amoureuse d’Emmanuel, jeune soudeur talentueux dans ce domaine, à qui le destin va donner la chance de rencontrer et séduire Sabine, une fille qui était trop bien pour lui selon son ami d’enfance Julien. « Tu as beau faire tes petits discours […] lui il est au lycée normal. Il n’aura jamais les mains sales. » L’amour entre les deux adolescents mais aussi les difficultés de celui-ci leur apprendront beaucoup sur eux-mêmes mais également à aimer, pardonner et accepter. L’étincelle, ce phénomène radieux et éphémère est le début de la passion intense… la passion d’Emmanuel pour la soudure et ses aspects chaleureux, magiques mais encore la passion pour Sabine qui commença par une étincelle appelée "coup de foudre" ! L’histoire d’Emmanuel touche par son réalisme et sa simplicité. L’identification du lecteur à un personnage se fait de façon naturelle car qui n’a jamais été dans cette situation et ne souhaite que l’utopie se réalise. « Je crois que la vie peut être un rêve a condition d’oser rêver. »

Eric Anaskieviez (2A Lycée J. Viette Montbéliard) Voir aussi : http://eric-anaskieviez.site.voila.fr/critique.htm

Numéro spécialNuméro spécialNuméro spécialNuméro spécial

Livre Elu 2007Livre Elu 2007Livre Elu 2007Livre Elu 2007

Une belle leçon d’humanitéUne belle leçon d’humanitéUne belle leçon d’humanitéUne belle leçon d’humanité

Grâce et dénuement Alice Ferney Éditeur : Flammarion Collection : GF

Une famille de gitans installée illégalement sur un terrain vague en banlieue parisienne. A part leur caravane, leur sang et leur famille, ils ne possèdent rien. Esther, une bibliothécaire douce et généreuse, vient lire des livres aux enfants manouches. Elle incite Anita, l’un des enfants, à aller à l’école et découvre la manière de vivre des gitans.

Ce livre est très complexe à lire, car Angéline, la matriarche de la famille a un caractère très difficile à comprendre. De plus, on trouve beaucoup de personnages, mais au fur et à mesure du livre on s’y habitue. A la fin du livre, on peut même trouver une partie documentaire sur la vie réelle des gitans, leur histoire et leur place dans la société.

Alice Ferney nous instruit sur la vie des gitans et nous montre leur place dans la société. Ce livre est émouvant, très réaliste et parfois choquant. On s’identifie très vite au personnage d’Esther, on veut se battre pour les mêmes raisons qu’elle et défendre la cause des Gitans Ce livre nous ouvre les yeux sur la société de nos jours, sur la discrimination possible et sur les préjugés de notre société. Beaucoup de personnes pensent que les gitans sont des « squatteurs », des gens qui ne se lavent pas, qui mendient et qui volent, mais au dessus de tout ces préjugés, les gitans sont des personnes courageuses et respectables face à la vie qu’ils endurent. On le comprend mieux en lisant ce livre.

Je conseille de lire ce livre pour ouvrir les yeux et en tirer une bonne leçon d’humanité ! K.atia, 1ère année Bac Pro comptabilité, LP Tristan Bernard, Besançon

Titre : Faubourg

Auteur : Jean-Claude Pirotte

Paru aux éditions Le temps qu’il fait

Date de parution : 1997

« moi j’apprenais le tango la biguine

à dire je t’aime en catalan en croate en turc en polonais

aujourd’hui je ne dis plus jamais je t’aime à personne en aucune langue je suis là vieillissant »

Faubourg de Jean Claude Pirotte, poète belge, est un livre très intéressant. Le titre de ce recueil vient des poèmes qui parlent des faubourgs « dans la bicoque du

faubourg » mais aussi d’autres sujets tels que la poésie « la poésie c’est bon pour les oisons les oiseux les oisifs »

J’ai apprécié ce recueil poétique car au premier abord, on pourrait le rejeter puisque c’est un

recueil de poésie et ce genre littéraire n’est pas beaucoup lu par les adolescents, mais il renferme des textes drôles profonds qui parfois font réfléchir.

On peut alors voir la poésie non plus comme un simple texte qui rime mais au

contraire, comme un texte qui nous aide à porter un jugement et nous ouvre les yeux sur des sujets tel que l’amour comme dans les vers citer ci-dessus : quand on est jeune on veut

chanter l’amour dans toutes les langues mais quand on vieillit on s’en lasse.

De plus, moi qui ne suis pas un grand lecteur, j’ai aimé Faubourg pour la légèreté de ses textes qui sont à la fois simples à lire et à comprendre et profonds.

On peut également noter l’attention particulière portée à l’esthétique du livre avec couverture en aquarelle magnifique et un toucher doux pour les pages donnant encore plus de plaisir à

lire. classe de 3ème , Collège Entre-Deux-Velles, Saône

Marie Desplechin, « Jamais contente, le journal d’Aurore »

Aurore est une jeune adolescente de 15 ans qui décide d’écrire son journal intime. Au départ, elle ne trouve pas très intéressant d’écrire mais après elle se prend au jeu en nous racontant son quotidien. On va rapidement apprendre qu’elle ne s’entend avec aucune de ses deux sœurs (l’une ayant 11 ans et l’autre 17 ans) et que les relations avec ses parents sont pour le moins tendues. Par la suite, on va faire la connaissance de sa meilleure amie, Lola, ainsi que celle de son petit ami, le nouveau demi-frère de Lola…

Ce livre sera captivant pour les adolescents qui pourront s’identifier à cette jeune fille très attachante. Les problèmes qu’elle endure sont similaires aux problèmes de nombreuses personnes, ce qui permet aux lecteurs de se remémorer quelques petites anecdotes sur leurs propres expériences !

En résumé ce petit journal intime est relativement facile à lire, grâce à un vocabulaire plutôt « jeune », très prenant, amusant et attachant.

Retrouvez « jamais contente, le journal d’Aurore » aux éditions l’école des loisirs, collection Médium. Prix : 9€50.

Rebillard Marina, 1e année Bac Pro Comptabilité, Lycée Professionnel Tristan Bernard, Besançon

C’EST DUR D’ETRE UNE ADO !

« JAMAIS CONTENTE », le Journal d’Aurore, Marie Desplechin

Ce livre, facile à lire, vous entraîne dans les « malheurs » d’Aurore. Tous les adolescents se reconnaîtront dans ce livre rempli de « vocabulaire 100 % ado ».Il est rédigé sous forme d’un journal intime qui donne l’impression de se plonger dans son propre journal, avec les joies, les colères, les peines et les déceptions amoureuses.

Aurore est une adolescente de 15 ans qui tient un journal intime pour écrire ce qu’elle pense. Elle ne s’entend pas du tout avec sa famille. Elle est en perpétuel conflit avec sa mère qui représente l’autorité et ses sœurs qui l’agacent. Aurore est toujours en compagnie de sa meilleure amie, Lola, à qui elle confie tout, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse du demi-frère de Lola…Une terrible rupture va naître entre les deux complices. Aurore va partir en vacances, quels changements auront eu lieu à son retour ?

Ce livre au vocabulaire facile et drôle est une bouffée d’oxygène. Il réconcilie avec la lecture car il se lit d’une traite en étant très agréable à lire. En lisant le journal d’Aurore, on se vide la tête car il nous plonge dans son univers. On entre facilement dans l’histoire et l’on s’identifie au personnage d’Aurore, grâce aux expressions utilisées et aux sentiments ressentis. Le journal d’Aurore est un livre à lire qui représente parfaitement la vie, les sentiments et les espoirs d’une adolescente.

GROS Coralie / 1e année Bac Pro Comptabilité / Lycée Professionnel Tristan Bernard / Besançon

Maintenant, c'est ma vie

par Meg Rosoff

Je vais faire ici un résumé des événements les plus importants du livre puis j'en dégagerai les idées principales, celles que j'ai ressenties comme les plus fondatrices du roman.

C'est l'histoire d'une jeune New-Yorkaise envoyée, un peu malgré elle, chez ses cousins en Angleterre. La raison ? Sa belle-mère ne s'entendant pas vraiment avec elle, en a suggéré l'idée à son père... Daisy -- de son vrai nom Elisabeth -- à présent lancée dans la campagne britannique, apprend à connaître ses cousins, notamment Piper, avec qui elle se sent vraiment bien et qu'elle protège, et Edmond, pour qui elle entretiendra un amour impromptu. Les débuts du livre se font lents, les personnages "font" connaissance et Daisy commence à s'habituer à cette vie simple mais entière.

Un jour se produit, à Londres, un attentat déclenchant une guerre imprévue qui plonge soudain l'Angleterre dans un tumulte d'abord incompréhensible. Daisy et ses cousins sont alors livrés à eux-mêmes, puisque Tante Penn est partie pour Stockholm, afin de régler des affaires concernant le conflit.

Dans les premiers temps, cette guerre ne trouble que très peu le mode de vie des adolescents, vivant dès lors dans une allégresse illusoire. Ils passent de merveilleux moments dans leurs endroits favoris, comme par exemple l'étang où ils utilisent leur temps pour pêcher et dormir allongés dans l'herbe verte. L'absence d'autorité parentale a plutôt l'air de les réjouir...

Mais cela n'est qu'éphémère car la guerre les rattrape et les noie dans une soudaine vague de troubles et de torpeur. En effet, l'armée débarque et réquisitionne la ferme dans laquelle ils ont vécu jusqu'ici. A partir de ce moment-là, les enfants sont éparpillés dans la campagne anglaise, sans moyen de communication, ni entre eux, ni avec le reste du monde... Des attentats ont lieu, les gens sont tués ou empoisonnés et c'est à la partie la plus macabre du livre que l'on a à faire. Daisy et Piper sont séparées des autres mais s'évadent quand, une nuit, elles en ont la possibilité. Elles veulent retrouver les personnes qui leur sont chères. Elles parcourent des milles et des milles, risquant à tout instant de rencontrer l'ennemi et de se faire tuer. Elles rationnent leur nourriture, et boivent de l'eau de pluie, preuve de la précarité dans laquelle elles se trouvent à ce moment. Elles trouvent le village dans lequel auraient dû "se trouver" leurs cousins, mais elles ne découvrent que des cadavres et du sang. Pas une trace d'Edmond ou des autres. Les deux jeunes filles continuent alors leurs investigations et retrouvent finalement la maison et le reste de la famille.

Mais un dénouement brusque et imprévu s'opère alors ; Daisy doit rentrer à New-York sur l'ordre d'une fiche de rapatriement de son père. Quelques mois plus tard, après la fin de la guerre, Daisy apprend que Tante Penn est décédée. Elle revient chez ses cousins, découvrant Edmond, traumatisé par le conflit. Elle décide alors que sa place est ici, en Angleterre, avec les êtres qu'elle aime et avec qui elle a partagé vraiment plus que de banales vacances, car maintenant, c'est sa vie...

Voici les points importants du livre, les idées générales.

Daisy est une jeune fille anorexique, symptôme de la difficulté à accepter le remariage de son père. Au fil du roman, la faim se fait sentir et l'appétit lui revient peu à peu, Daisy étant bien obligée de se nourrir pour survivre.

Le roman exprime l'universalité d'un fait humain, celui de la guerre, à travers le particulier, en l'occurrence, l'histoire intime de Daisy, à la psychologie fouillée parfois.

J'ai particulièrement apprécié un passage du texte, une phrase-clé: « Pour passer le temps, on s'est employé à rester en vie ». Elle exprime en effet la volonté de vivre dans l'ardeur d'une phrase, mêlant les incertitudes et l'ironie de l'adolescence.

Les éléments sont livrés "à chaud", sans recul véritable, inscrits dans un discours totalement indirect, qui, sans réelle ponctuation, incorpore les dialogues dans le récit.

Roman très touchant, sensible, relatant le désir de rester en vie de jeunes enfants pris dans la tempête de la guerre, et impuissants face à elle...

La guerre les concerne directement. Ils tentent de survivre et non plus de vivre. Ce conflit les oppresse et les pousse à trouver au plus profond d'eux-mêmes, une force, une énergie pour leur permettre de s'accrocher à ce petit brin de vie, qui nous est si cher à nous, à tous.

Comme partout, la guerre et ses conséquences sont accablantes, et ce roman exprime, dans la vie de l'adolescence, ce désir de s'en sortir, à travers l'histoire de cette jeune New-Yorkaise.

Ce récit est pertinent, extrêmement émouvant, et démontre très justement la volonté de vivre de tout être humain, emporté dans la tourmente d'un conflit dont il n'est pas -- ou indirectement -- responsable.

Création à la suite d'une méditation... (poème inspiré par « Maintenant c'est ma vie »)

Noyé dans le tumulte de la vie Transpercé de toutes parts par des pointes Viles et anonymes Survivre devient si difficile Que le monde se cache derrière l'hypocrisie Comme un enfant sous une couverture...

Torpeur et tremblements, ô vous qui nous étreignez Soyez plus indulgents avec ceux qui vous craignent Et laissez en paix vagabonder ces âmes Damnées Qui ne mendient rien d'autre que d'être "grâciées"...

Loïc Lebrun, classe de 2nde, Lycée Jules Haag, Besançon

Le marquis d'Anaon

Bande-dessinée, tome 4, "la Bête" auteur : VEHLMAN dessinateur : BONHOMME éditeur : DARGAUD Résumé du tome 4 : "La bête" Le marquis d'Anaon fait partie d'une troupe de soldats français, mandatée par le Roi, pour poursuivre et tuer une "bête" qui fait régner la terreur. Au fur et à mesure de leur traque, les soldats entendent les récits de villageois sur le "monstre" lui donnant un caractère de plus en plus féroce, voire surnaturel. La bête finit par être abattue par le marquis après une longue poursuite et quelques pertes de soldats. Cette "bête" n'était autre qu'un ours sauvage... Impressions personnelles C'est une histoire assez étrange, rappelant celle de la "Bête du Gévaudan". Nous trouvons cette fin assez décevante. En effet, les récits des paysans nous font penser à une créature plus féroce et puissante qu'un simple ours. Nous nous attendions à un combat plus épique que cette fin. Mais il est vrai que les villageois "extrapolaient" souvent les affaires qu'ils ne comprenaient pas. Le graphisme de ce livre est sombre, ce qui plonge le lecteur dans une ambiance pesante. Mais la fin de la chasse se déroule en montagne, et les images deviennent beaucoup plus claires (pour symboliser la délivrance des paysans aux alentours). Cela crée un fort contraste avec le noir du départ. Pour lire un des tomes, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les tomes précédents

REVEILLON Damien, 2E et TRAPP Gilles 2E, Lycée Jules HAAG, Besançon

Amour dans le désert lybienAmour dans le désert lybienAmour dans le désert lybienAmour dans le désert lybien

Roman Francisco Arcis Le troisième thé ����

Laura, jeune adolescente de 16 ans, part avec son oncle Denis et sa tante Christiane pour un treccking de quelques jours dans le désert lybien. Elle tombe amoureuse des beaux paysages qu’elle découvre et succombe au jeune cuisinier du campement, Bachir, qui lui apprend « les mystères du troisième thé ». La description des paysages est tellement réelle que l’on se sent transporté dans ces lieux comme dans un rêve. L’union des deux personnages, malgré les différences qui les opposent, est touchante et émouvante. A la lecture, on peut éprouver ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre et même s’identifier à eux. On retrouve les premiers pas amoureux de deux adolescents issus de milieux et de cultures différents, et on ressent avec eux les hésitations provoquées par cette situation. Cette histoire est un hommage aux deux personnages, Laura et Bachir, puisque cette histoire est tirée de faits réels. Elle a véritablement existé malgré la différence de culture. Dans des milieux que tout oppose, ils se sont aimés. Francisco Arcis a montré à la fin de son œuvre que l’histoire vécue par Laura n’est pas une simple amourette de vacances. Le thé « intime » les a unis dans la vie réelle puisque ce fameux couple s’est marié et a fondé une famille. Comme quoi, les opposés s’attirent… Edition Syros, Collection Les Uns et les Autres.

Arnoud Adeline, 1ère année Bac Pro comptabilité, Lycée Tristan Bernard, Besançon

Nous avons écrit un livre en impression :

Le troisième thé De Francisco Arcis

Si vous voulez voyager , lisez Le troisième thé :

Le désert vous offrira un paysage magnifique : les chameaux marchent au milieu des dunes. .

La nuit tombée, le silence règnera et assis en rond autour du feu l'odeur du thé et la musique orientale

vous donneront envie de danser au milieu des palmiers.

A sa lecture on peut évoquer les regards échangés, les sourires, les cadeaux, la cérémonie du thé nous entrainent au pays de l'amour.

D'autre mots peuvent décrire ce livre:

MystèreMystèreMystèreMystère silence

D'abord le bruit lors des marches, pendant la cérémonie du thé... Puis le silence remplace les mots. Il envahit l'espace du désert. Bachir n'a pas besoin de paroles pour exprimer ses sentiment.

Regard rond

Les yeux parcourent la rondeur des dunes du désert.

Différence sable

Laura est épuisée par la montée de la dune alors que les touaregs habitués au désert ne sentent plus

l'effort.

ThéThéThéThé l’odeur du thé

A la tombée de la nuit, tous près du feu, le thé et son odeur enivrent de douceur.

Amour LE DÉSERT

Le désert ne peut pas vous laisser indifférent ; il vous possède tant qu'on en tombe amoureux..

Clara Gomes et Morgane Ravache , Classe de 4ème Collège Proudhon, Besançon

Le Troisième Thé Francisco ARCIS

Laura, adolescente de 16 ans, part avec sa tante et son oncle, pour quitter l'ambiance pesante des fêtes de fin d'année, direction la Lybie pour un trekking dans le désert. Elle fait la rencontre de Bachir, le cuisinier de l'excursion, celui-ci lui sert le troisième thé : le thé secret, en plongeant son regard noir de Touareg dans ceux de la jeune Européenne. Les oeillades entre les deux jeunes vont se poursuivre jusqu'à une douce soirée au clair de Lune... Nous trouvons que l'histoire qu'a écrite Francisco ARCIS, paraît vraie, il est exact que c'en est une, mais peu banale ! Cette histoire d'amour a une suite, malgré la différence de culture et l'éloignement mutuel. Une complicité est née entre Laura et Bachir, cette amitié se transforme en amour, malgré la réticence des chefs Touaregs. La coutume du thé les a rapprochés, nous avons donc le sentiment que c'est cette tradition qui a uni les deux jeunes, le titre est bien choisi. Poème : Entre les dunes de Lybie Ce thé les a unis Pour ne plus les séparer C'est ainsi qu'ils se sont aimés...

Marion GADRIOT, Pierre VUYLSTEKE, Rodrigue CHAGROT, Classe de 2nde, Lycée Jules Haag, Besançon

Le troisième thé de Francisco ARCIS La première page : le désert de Libye, des touaregs et des touristes. Quoi de plus normal au XXème siècle ? Le coté incongru du roman tient à l'histoire d'amour qui naît entre un jeune touareg qui a du quitter sa famille très jeune pour travailler et une adolescente par définition. J'entends par là qu'il s'agit d'une jeune fille qui est complexée, névrosée, perpétuellement insatisfaite, sans cesse en conflit avec ses parent et sexuellement introvertie. Au final, c'est une parfaite adolescente qui est l'objet de notre attention. Prénommée Laura, mais revendiquant des origines italiennes, elle veut qu'on l'appelle «Laora» . C'est alors que l'on est plongé dans une histoire à l'eau de rose au beau milieu du désert. Une histoire très mal vue par les « hommes en bleu » qui sont choqués par le manque d'inhibition de la jeune occidentale. Mais le roman est un parfait contre exemple de l'expression française : Qui se ressemble s'assemble. Mais doit-on pour autant aller dans le désert pour trouver le grand amour ? Julie Ducloux, classe de 2nde, lycée Jules Haag, Besançon

Emincés de tourtereaux arrosés au sable finEmincés de tourtereaux arrosés au sable finEmincés de tourtereaux arrosés au sable finEmincés de tourtereaux arrosés au sable fin

- Prenez une jeune fille de seize ans qui n’obéit guère à ses parents.

- Laissez mijoter vingt-quatre heures le temps que ses parents disent "oui" à un voyage inoubliable.

- Ajoutez dans le tajine un jeune touareg d'environ dix-huit ans.

- Mixez bien afin de les rendre amoureux.

- Sucrez légèrement la préparation avec un collier que le jeune homme, offre à l'héroïne.

- Versez un doux "je t'aime" puis arroser le tout d'un long baiser, à heure du thé.

- Liez les deux tourtereaux pour une longue partie de la vie.

Vous pourrez préparer aussi:

_Le merveilleux sorbet "Le canon du diable"

_La gourmandise "Les mauvaises nouvelle arrivent le jeudi".

BERNIGAUD Marine & BOULANGER Claire,

classe de 4ème, collège Proudhon, Besançon

Auteur français (du Doubs plus précisément), Francisco ARCIS a écrit des livres pour la jeunesse, plus d’une dizaine de romans en tout. Il nous fait ici partager une histoire d’amour entre deux adolescents. Ce petit roman est simple autant dans son écriture que dans son récit, inspiré d’une histoire vraie, ce qui donne un peu plus de crédibilité. La narratrice, Laura nous raconte son excursion en 4X4 avec son oncle et sa tante au cœur du désert de Lybie. L’adolescente de 16 ans arrivée sur place nous confit : " Ce n'est pas cette fois que je trouverai l'amour de ma vie ". Pourtant lors de la traditionnelle cérémonie du thé, elle remarque le regard du jeune cuisinier Bachir, plusieurs fois fixée sur elle quand celui-ci lui verse les trois thés comme le veut la

tradition : le premier thé « est dur comme la vie », le second est « doux comme l’amour », et « Le troisième thé est secret. Celui- ci parle de choses qu’on ne peut dire que dans l’intimité ». C’est ici que débute une belle histoire d’amour entre les deux jeunes gens qui apprennent peu à peu à se connaître. Le lecteur s’initie en même temps que Laura, à cette civilisation tellement différente de la notre. Nous découvrons les habitudes des Touaregs, ne montrant que rarement leurs sentiments, et parlant très peu, ce qui les rend encore plus touchants. En tant qu’adolescente je me suis rapidement identifiée à Laura, retrouvant en moi les mêmes émotions qu’elle : le vide du désert, la surprise de la déclaration de Bachir : « Tu es la première et la dernière femme » puis le déchirement de leur séparation à l’aéroport... J’ai apprécié ce court roman même si cette histoire singulière perd un peu de sa magie à cause du vocabulaire et de la syntaxe

un peu trop rudimentaires à mon goût. Une simple et belle histoire à conseiller aux enfants et adolescents en manque d’évasion et d’histoires d’amour à faire rêver. Le troisième thé de Francisco ARCIS Illustration de couverture par Olivier TALEC Edition SYROS Collection : Les uns et les autres

Roman à partir de 13 ans, 7.5 euros 91 pages, Sortit en Septembre 2005 Collège Entre-Deux-Velles de

Saône. Critique de troisième pour le

Livre Elu : Liste 6 Marylou BRESSAND

« Le troisième thé est secret. Celui- ci parle de choses qu’on ne peut dire que dans l’intimité »

LES DEGATS DE LA 2ème GUERRE MONDIALE

La vague noire de Michèle KAHN. Edition Actes Sud Juniors

C’est l’histoire d’une famille juive pendant la 2ème Guerre Mondiale. L’auteur nous raconte leur quotidien, du début de la guerre jusqu’à la fin, mais surtout celui de Solange, la jeune fille de la famille. Au moment où les SS viennent les arrêter, elle se retrouve séparée de sa famille. On découvre en détail sa vie dans les camps de concentration, ainsi que les rencontres qu’elle va faire. Survivra-t-elle à cet enfer ? Cette histoire est très émouvante car on découvre en détail les horreurs que les Juifs ont subi durant la 2ème Guerre Mondiale, ainsi que leur façon de se battre pour survivre dans des conditions atroces. Il y a aussi le témoignage de certains rescapés qui racontent de quelle manière ils réapprennent à vivre et à aimer la vie. Ce livre est très intéressant car il est important de faire connaître aux jeunes d’aujourd’hui ce qui s’est produit pendant la 2ème Guerre Mondiale afin que cela ne se reproduise jamais. De nos jours, on ne peut tolérer de maltraiter des gens à ce point. Ce roman touchera plus facilement les jeunes car on s’identifie aux personnages et on réalise combien cela a pu être difficile de vivre toutes ces épreuves. C’est pourquoi je recommande fortement ce roman qui est aussi très facile à lire.

Garcia Gwenaelle, 1ère année Bac Pro comptabilité, Lycée Tristan Bernard, Besançon

LA SOUFFRANCE DES JUIFSLA SOUFFRANCE DES JUIFSLA SOUFFRANCE DES JUIFSLA SOUFFRANCE DES JUIFS

Roman

Michèle Kahn

La vague noire

C’est l’histoire d’une famille juive qui habite Paris dans les années 40. Le personnage principal s’appelle Solange Bernheim et elle a 16 ans. L’intrigue se passe la plupart du temps dans un camp de concentration. Michèle Kahn, l’auteur, raconte des événements de la deuxième guerre mondiale; elle parle d’Hitler, des juifs et surtout des camps de concentration où beaucoup de jeunes gens sont morts. Au début du livre, l’histoire est compliquée, il y a du vocabulaire soutenu. Il faut connaître un peu l’histoire de cette période pour arriver à comprendre. Le langage devient accessible à partir de la deuxième partie. Cette famille juive a quitté Paris puis est partie dans le Sud de la France pour se cacher. Elle a refait sa vie. Mais un jour, des militaires viennent les arrêter. C’est là que Solange va vivre un enfer, elle va être séparée de ses parents. Les militaires allemands les embarquent pour « un voyage » qui dure plusieurs jours. Les juifs qui ont été capturés ne savent pas où ils vont. Ils sont dans des wagons, sans oxygène, nourriture ou eau pendant plusieurs jours. Et c’est là qu’ils arrivent dans des camps de concentration. Cette jeune adolescente avait des projets et des rêves, pensait beaucoup à sa famille. Va-t-elle les revoir ? Michèle Kahn nous fait vivre une partie de notre histoire que nous, les jeunes, n'avons pu connaître et c'est à travers un récit rempli d'émotion et une héroïne touchante, à la fois par sa force et sa fragilité, que nous découvrons les vraies valeurs de l'amitié et de la solidarité pendant les moments difficiles de la vie. La troisième partie du livre est très émouvante parce que Solange va réussir à s’en sortir avec l’aide d’un médecin. Beaussart Laura1ère année Bac Pro comptabilité, Lycée Tristan Bernard, Besançon

La Vague Noire

Le livre dont nous allons parler s'intitule «La Vague Noire» écrit par Michèle Kahn en 1990 (première édition). Ce livre est de genre romanesque (roman) car le discours narratif est prépondérant.

1°) Pourquoi ce titre?

L'histoire de ce roman se passe en France, Allemagne... ( pays d'Europe) pendant la seconde guerre mondiale. La Vague Noire signifie donc le passage des Nazis en Europe. On utilise l'adjectif « Noire» car il symbolise la tristesse et la mort. Le nom « Vague» symbolise le passage.

2°) Autres titres:

On peut trouver plusieurs autres titres à ce livre comme: «L'enfer de la guerre» qui fait référence aux camps de concentration et d'extermination. Ce titre montre bien que la guerre fait subir aux peuples concernés un enfer. Dans le cas de ce livre, les Juifs vont subir la misère, l'horreur et la mort dans les camps en Allemagne ( ce qui s'appelle le génocide).

3°) Notre avis:

Nous deux, élèves de seconde E du lycée Jules Haag, nous vous envoyons cette lettre pour vous dire que ce livre, dont vous êtes l'auteur, est très intéressant et passionnant car il renseigne parfaitement sur la seconde guerre mondiale ( date et histoire). Il nous fait découvrir le déroulement de la cruelle vie dans les camps. Ce livre est rédigé en 14 chapitres répartis en 3 parties.

L'aspect plus négatif est la tristesse de ce roman. Dans l'ouvrage plusieurs personnes trouvent la mort. Le livre ne finit pas assez bien ( mort d'Alice et Solange traumatisée) mais celle-ci a quand même retrouvé le goût de vivre grâce au docteur Schwaz. Certains passages sont rapidement expliqués et on a du mal a comprendre.

4°) Résumé rapide:

Ce roman résume la vie d'une famille Juive de 1938 à 1949 pendant la seconde guerre mondiale. Cette famille est composée du couple d'Alice et Gaston Bernheim ; de leurs enfants : Julien et Solange ; de leurs parents. C'est en novembre 1938, au Boeuf limousin ( bar de Constant ( cousin d'Alice)) qu' Alice apprend que la guerre va éclater : Hitler veut éliminer tous les Juifs. Le premier septembre 1939, Hitler envahit la Pologne. La France et ses alliés réagissent : c'est la mobilisation générale. Le 8 mai, Alice qui habitait à Paris part à Rodez car elle a trouvé un emploi. De septembre 1939 à 1940 c'est la drôle de guerre . En avril 1941 Gaston s'évade d'Allemagne où il était prisonnier. La famille ne vit pas très bien mais Alice et Gaston rapportent de la nourriture grâce à leurs métiers. Un matin d'avril 1944, les allemands embarquent Solange et Gaston. Celui-ci part en Atlantique pour construire des fortifications et Solange, dans des camps de concentration où elle est très affaiblie puis dans une usine allemande. Alice et Julien qui n'étaient pas à la maison ne sont donc pas embarqués. Le 4 mai 1945, la Croix Rouge amène Solange, très affaiblie, à l'hôpital. Un mois plus tard elle est rapatriée. Alice découvre que sa fille est traumatisée mais ne comprend pas pourquoi. Solange ne peut pas raconter l'horreur des camps. C'est le docteur Schwaz qui découvre la vérité sur Solange. Celle-ci tombe amoureuse de Walter Schwaz.

5°) Passage du livre:

Le moment que je trouve le plus triste, émouvant et celui de la page 44: Gaston doit partir à la guerre, il embrasse sa famille car il ne sait pas s'il va revenir.

«Quand vint l'heure du départ, Gaston tendit la main à Line et à Julie, entoura l'épaule de mademoiselle Berthe qui hoquetait, embrassa Lucette et Lise, couvrit de baisers Julien ensommeillé puis serra longuement Solange dans ses bras.... Lorsque la porte se referma....... Son père lui manquait déjà.»

Nous vous conseillons ce livre car il est facile à lire, il explique l'histoire de la seconde guerre mondiale.

Alexandre DORON ET JULIEN CEDOZ , lycée Jules Haag, Classe de 2nde E

Livre: La vague noire J'ai beaucoup aimé ce livre. En effet, il est passionnant de lire un livre sur la

deuxième guerre mondiale. De plus, dans ce livre, on ressent vraiment bien la douleur de la jeune fille lors de sa déportation. Elle voit mourir ses copines les plus proches, les conditions encore plus horrible de certaines détenues... Ce roman m'a tout de

suite fait penser à l'histoire vraie d'Anne Franck. Le fait de réutiliser des éléments vrais et connus dans ce livre tels que le vel d'hiv (la rafle des juifs au vélodrome d'hiver) est très intéressant. La chute de l'histoire est pour le moins inattendue. La

jeune fille a beaucoup de marques psychologique, dues en partie au fait de son tatouage au bras portant le numéro d'identification lors de sa déportation. De ce fait elle se fait suivre par un psychologue ce qui crée un passage très émouvant. Elle finit par se marier avec ce psychologue, apportant une petite note de gaieté à ce roman triste. On peut aussi prendre cela comme un côté positif de la guerre. Je recommande

ce livre pour toutes les personnes qui sont passionnées d'histoire ou tout simplement qui recherchent des émotions.

Louis, Classe de 2nde, Lycée Jules Haag

La vague noire" de Michèle Kahn J’ai beaucoup aimé ce livre car il se passe dans une période de notre histoire que j’aime étudier. Je pense que ce livre est un remarquable travail de mémoire pour aider ma génération à comprendre ces années au niveau historique et le cadre de vie des français à cette époque. Pour moi ce livre s'appuie sur une très belle histoire d’amour et d'amitié avec des personnages fidèles à l idée qu'ils se font de la France. Il y a aussi un hommage sobre mais présent sur le courage des résistants engagés mais aussi à toutes les personnes qui ont à leur manière et avec leurs moyens apporté leur aide et manifesté leur gentillesse ou offert leur protection. En tant que lecteur on imagine au fil de l’histoire le dénouement tragique. Je pense que tout adolescent comme moi devrait lire ce livre pour simplement comprendre cette période de l’histoire qui fut trop vite oubliée pour éviter un renouvellement du passé. J'ai trouvé que l’auteur avait fait une très bonne description des camps et la vie horrible des déportés. J'ai apprécié les personnages qui ont tous un caractère différent et j ai été touché par la fin tragique de l’histoire.

La vague noire" de Michèle KahnLa vague noire" de Michèle KahnLa vague noire" de Michèle KahnLa vague noire" de Michèle Kahn J’ai beaucoup aimé ce livre car il se pJ’ai beaucoup aimé ce livre car il se pJ’ai beaucoup aimé ce livre car il se pJ’ai beaucoup aimé ce livre car il se passe dans une asse dans une asse dans une asse dans une période de notre histoire que j’aime étudier. Je pense période de notre histoire que j’aime étudier. Je pense période de notre histoire que j’aime étudier. Je pense période de notre histoire que j’aime étudier. Je pense que ce livre est un remarquable travail de mémoire pour que ce livre est un remarquable travail de mémoire pour que ce livre est un remarquable travail de mémoire pour que ce livre est un remarquable travail de mémoire pour aider ma génération à comprendre ces années au niveau aider ma génération à comprendre ces années au niveau aider ma génération à comprendre ces années au niveau aider ma génération à comprendre ces années au niveau historique et le cadre de vie des français à cette époque. historique et le cadre de vie des français à cette époque. historique et le cadre de vie des français à cette époque. historique et le cadre de vie des français à cette époque. Pour moi ce livre Pour moi ce livre Pour moi ce livre Pour moi ce livre s'appuie sur une très belle histoire s'appuie sur une très belle histoire s'appuie sur une très belle histoire s'appuie sur une très belle histoire d’amour et d'amitié avec des personnages fidèles à l idée d’amour et d'amitié avec des personnages fidèles à l idée d’amour et d'amitié avec des personnages fidèles à l idée d’amour et d'amitié avec des personnages fidèles à l idée qu'ils se font de la France. Il y a aussi un hommage qu'ils se font de la France. Il y a aussi un hommage qu'ils se font de la France. Il y a aussi un hommage qu'ils se font de la France. Il y a aussi un hommage sobre mais présent sur le courage des résistants sobre mais présent sur le courage des résistants sobre mais présent sur le courage des résistants sobre mais présent sur le courage des résistants engagés mais aussi à toutes les personnes qui ont à leur engagés mais aussi à toutes les personnes qui ont à leur engagés mais aussi à toutes les personnes qui ont à leur engagés mais aussi à toutes les personnes qui ont à leur

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Vincent Leininger (2A Lycée J. Viette Montbéliard)Vincent Leininger (2A Lycée J. Viette Montbéliard)Vincent Leininger (2A Lycée J. Viette Montbéliard)Vincent Leininger (2A Lycée J. Viette Montbéliard)

NE SOMMES-NOUS PAS TOUS EGAUX ??

Roman Edition Pocket Jeunesse Marie – Aude MURAIL

VIVE LA REPUBLIQUE !

N’avez-vous jamais été jaloux ou jalouse de quelqu’un ? Etes -vous sûr que votre métier vous correspond totalement ?

Nous pouvons suivre dans ce livre, Cécile, une jeune institutrice de 22 ans qui vient de débuter sa carrière en tant que professeur des écoles dans une classe de CP. Elle apprend donc à connaître ses nouveaux et premiers élèves ainsi que ses collègues et le directeur, Monsieur Montoriol. Cécile va ensuite très vite s’apercevoir qu’être professeur n’est pas facile et va se demander si ce métier est fait pour elle. Tandis qu’à l’école, tout se passe de travers, elle va rencontrer Eloi, beau jeune homme qui, bien évidemment, ne lui porte aucune attention. La situation peu à peu s’améliorera, Cécile arrivera tout de même à se faire écouter de ses élèves. C’est alors que tout semble s’arranger qu’une famille de 12 enfants rencontre des problèmes avec la justice et Cécile ne peut se résoudre à abandonner les élèves de cette famille. Toute l’école se mobilise alors pour protéger les petits Baoulé…

Ce livre est simple et facile à lire car on peut s’identifier au personnage de Cécile. L’histoire est très émouvante car on ressent l’amour et l’attachement de Cécile pour ses élèves dont font partie les petits Baoulé. L’histoire est également très intéressante car elle parle du racisme par l’intermédiaire d’un personnage. De plus, Cécile nous fait rire avec ses agissements naïfs car elle a l’impression que le monde qui l’entoure est bien gentil et ne se rend pas compte que certaines personnes sont mauvaises. Elle a un côté enfantin car elle invente des histoires de « Lapinou Crotte Crotte » pour que ses élèves apprennent leurs leçons. On partage également son amour pour Eloi, le beau jeune homme mystérieux.

Je vous recommande ce livre si vous êtes amateur de roman d’amour.

Valérie DRUART, 1e année Bac Pro Comptabilité, Lycée Professionnel Tristan Bernard Besançon

UNE ECOLE POUR TOUSUNE ECOLE POUR TOUSUNE ECOLE POUR TOUSUNE ECOLE POUR TOUS

VIVE LA REPUBLIQUE Marie Aude MURAIL

Cécile est une jeune femme d’une vingtaine d’années qui débute sa carrière de professeur des écoles au CP. Anxieuse de ce premier travail, elle s’attache très vite à ses élèves et en particulier à la famille Baoulé, une famille de sans-papiers. Cécile ainsi que d’autres personnages vont aider la famille Baoulé à rester en France.

Une histoire originale qui nous fait revivre l’ambiance magique du CP mais aussi les difficultés des débuts de carrière de la maîtresse, les difficultés de l’apprentissage de la lecture pour les petits de CP.

Des difficultés qui nous amènent à nous demander : va-t-elle supporter le stress ? Va-t-elle réussir son année scolaire ? Ces élèves vont-ils savoir lire à la fin de l’année ? Toutes ces questions nous entraînent dans l’univers de Cécile et de sa classe.

Dans ce livre est traité le sujet des sans-papiers d’une façon « inquiétante » : des dossiers disparaissent, les demandes d’asile des Baoulé sont refusées injustement à cause de la mauvaise foi, du racisme et de l’incompétence de certaines personnes de la préfecture. Mais ce sujet nous entraîne aussi vers une belle histoire de solidarité, pour lutter contre le renvoi des Baoulé, entre les parents d’élèves et le personnel de l’école, pourtant réticent à l’encontre de cette famille au début de l’année.

C’est un livre intéressant qui traite des sujets de la vie quotidienne : l’école, les sorties entre amis, les moments que l’on passe en famille, de façon parfois amusante. Vive la république est un livre que je vous conseille de lire.

Emilie Receveur, 1e année Bac Pro Comptabilité,

Lycée Professionnel Tristan Bernard, Besançon

Vive la République ! de Marie-Aude Murail

Le titre est le dénouement de l'histoire: le directeur de l'école, Mr Montoriols proclame cette phrase: « Vive la République » lors d'un discours regroupant les parents d'élèves, les instituteurs et institutrices dont Cécile qui semble très émue et très joyeuse.

Résumé : A 22 ans, Cécile Barrois vit chez sa mère, avec son frère Gil. Elle entame sa carrière de maîtresse d'école avec des méthodes personnelles, notamment avec ses histoires de lapinou crotte crotte. Malgré des difficultés, elle apprend quand même à lire à ses élèves. Elle perd parfois courage mais le directeur de l'école la soutient. Il s'agit d'une école de centre-ville assez hétérogène. Mais surtout l'école a été sauvée de la fermeture par l'arrivée d'une famille nombreuse réfugiée de Côte-d'Ivoire: la famille Baoulé. Or, le propriétaire du Tchip Burger vise le bâtiment qui abrite l'école, le seul emplacement possible pour installer son restaurant en plein centre. Pour ce faire, il lui faut absolument faire partir les Baoulés, enfants compris, malgré leur demande d' asile. C'est justement au Tchip Burger que Cécile dîne une fois par semaine avec son frère Gil. Elle tombe sous le charme d'un serveur, qui n'est autre qu'Eloi de Saint André, le frère de son élève. Eloi a quitté sa famille et s'efforce de subvenir à ses besoins. Quelques années auparavant, il a été victime d'une agression violente, on lui a volé ses vêtements de marque, et ce traumatisme lui a fait prendre conscience de la violence inhérente au commerce de masse. Il collabore avec une amie, Nathalie, à une association d'aide aux sans-papiers. Gil fait connaissance avec Eloi qui lui propose un rendez-vous, il s'agit d'une « virée » avec le GAP : Gang-Anti-Pub. Gil tombera sous le charme de l'altermondialisme. Pendant la période de Noël, les Baoulés vont avoir des problèmes, ils doivent repartir en Côte-d'Ivoire car ce sont des sans-papiers, donc la justice leur a refusé le droit d'asile. Alors à l'école Louis-Guilloux, les instituteurs dont Cécile, les parents d'élèves, Eloi, Nathalie, et quelques autres vont cacher les enfants à la police. Pendant ce temps, Eloi va se faire de nouveau agresser et tombera dans le coma. Il renouera avec sa famille, les Saint-André, suite à cette agression. Le père d'Eloi, étant avocat, va s'occuper de l'affaire Baoulé. Démor, un jeune Baoulé, trouve des dessins au Tchip Burger, dessins qui montrent clairement que le directeur de Burger veut faire de l'école un restaurant. L'ensemble des personnes aidant les Baoulés découvre par la suite que le directeur du restaurant, aidé d'une femme de la préfecture, veut renvoyer les Baoulés en Côte-d'Ivoire, afin d'obtenir la fermeture de l'école. Mr de Saint André sauvera la famille Baoulé de l'asile et leur permettra de vivre dans une ancienne gare et donc sauvera l'école de la fermeture. Eloi et Cécile, suite à leur rencontre, tomberont amoureux.

Étude et analyse des personnages : Cécile Barrois, 23 ans vit avec sa mère et son frère Gil de 15-16 ans. Son père est décédé alors qu'elle était en CE2, année où elle eut envie de devenir « maîtresse ». Elle fera de brillantes études et obtiendra son diplôme pour devenir maîtresse. C'est sa première année d'enseignement, elle enseigne en CP à l'école Louis Guilloux. Elle tombera amoureuse d'Eloi par la suite. Elle est très timide et a peur des hommes.

Mr Montoriol est le directeur de l'école Louis Guilloux. C'est un personnage très gentil qui utilise toujours l'ironie et il est très direct. Il aidera et soutiendra sa collègue : Cécile. Pour lui, l'école est toute sa vie ( il est reconnaissant envers les Baoulés sans qui l'école aurait fermé ). Les Baoulés sont deux familles venant de Côte-d'Ivoire. L'homme de la première famille est un ancien ministre qui a été chassé et qui s'est donc réfugié avec sa famille en France. Cette famille a un enfant : Fête des morts dont le crâne est brûlé à moitié. La deuxième famille se compose de la mère veuve, son mari étant tué et de ses enfants. Un des jumeaux Baoulés est mort, le frère d'Alphonse qui est au CM2 ; Il y a douze enfants dans cette famille. Eloi est un homme de 24 ans, qui, depuis une agression à cause d'un blouson de marque a renié sa famille. Il vit pauvrement et c'est son choix, il ne veut pas être riche. Il travaille dans un Burger et fait du bénévolat dans une association d'aide aux sans-papiers. Il fait aussi partie d'un groupe anti-pub. Il aimera Cécile. Il n'arrive pas à prendre de décisions, alors il utilise un dé.

Expression personnelle : Ce livre est très bien, facile à lire, très accrocheur. Les sujets de cet ouvrage sont l'intolérance, le racisme mais aussi la fraternité, qui sont des sujets actuels, donc on se sent concerné notamment par le côté humain du livre. De plus, il est très comique avec les enfants Baoulés et Mémère, mais aussi avec les autres élèves, qui ont chacun leurs petites particularités. Ce livre est aussi émouvant avec l'histoire d'amour entre Eloi et Cécile et par l'amour que Cécile porte à ses élèves. Donc si nous devions donner notre voix pour un livre élu,nous choisirions, celui-ci, avec enthousiasme.

Passage préféré : Nous avons trouvé un passage particulièrement comique mais trop long à recopier. Nous vous donnons donc les références de ce passage : Édition : POCKET jeunesse Page : 49 « ligne 3 » à 51 « ligne » 16

Douvre Thomas, Badot Benjamin, classe de 2nde E, Lycée Jules haag, Besançon

Par Cécile et Marion, niveau 3ème (liste6) au Collège Entre deux Velles de Saône (25660)

Marie-Aude Murail a déjà écrit plus de soixante-dix titres. Elle nous offre avec Vive la République ! un roman magnifique, un roman plein d’humour et de réflexions. Tout d’abord, le livre en lui-même est très attrayant : couverture claire, souple et

lisse, nombre de pages assez important, petit format pratique à tenir en main… tout donne envie de s’y plonger pour ne pas en ressortir. Si par malheur on lit le résumé de la 4ème de couverture alors, intrigué par le manque de rapport avec le titre et pris par l’envie de connaître les personnages, on est perdu pour le reste du monde. Cécile a vingt-deux ans, elle est maîtresse d’école, « une maîcresse crop gentille » pas très autoritaire mais pleine d’imagination . Dans l’établissement où elle travaille, une famille noire demandeuse d’asile, les Baoulé, a inscrit ses douze enfants. Une chance pour l’école qui menaçait de fermer ! Une chance ? Tout le monde n’est pas de cet avis. En plus de devoir apprendre à lire à ses dix-huit CP, Cécile va devoir lutter contre l’expulsion des Baoulé. Heureusement, Eloi, serveur au Tchip Burger et membre d’une association caritative est là pour l’aider. Mais qui Eloi est-il vraiment ? Arriveront-ils à sauver les Baoulé de la cupidité des hommes ? C’est aussi l’histoire de différents apprentissages en parallèle : celui de la lecture par les CP, du métier de maîtresse par Cécile, celui de la responsabilité par son frère … L’auteure nous plonge dans un univers plein d’humour et d’émotions. Une histoire assez simple à suivre et qui sonne juste malgré des personnages peu ordinaires (et cependant très attachants). Derrière les mots, l’auteure veut nous sensibiliser à des problèmes de société actuels : le racisme et la cupidité. Lorsque l’on a fini le livre, de retour dans le monde réel, une grande question se pose : est-ce que je le relis tout de suite ou est-ce que j’attends un peu pour mieux le (re)savourer ? Et un seul mot nous vient aux lèvres : Merci Mme Murail. Ce livre est plutôt écrit pour des adolescents. Cependant il est tout à fait accessible pour des plus jeunes qui pourront comprendre toute sa profondeur avec l’aide d’un adulte.

« Avec son crayon, son cahier, Alphonse va redessiner une école pour tous les enfants, un tableau, une chaise et des bancs, un cartable pour chacun, pour reconstruire la vie demain. »

Marie-Aude Murail Roman Éditions Pocket Jeunesse 324 pages 6,20 euros

Vive la

Petit Homme Reggae est un livre écrit par Christian Moire, et publié en 2003. Ce roman pour adolescents raconte l’histoire d’un petit homme de 13 ans nommé Ritchie qui vit avec son grand-père dans un quartier pauvre de Kingston (Jamaïque). Il devient employé comme cuisinier chez Bob Marley, ce qui lui évite de traîner dans les rues, là où règne la violence. Il peut ainsi suivre sa passion pour la musique en assistant aux répétitions et aux concerts de Bob. Ce dernier échappe à une tentative d’assassinat quelques années plus tard et s’enfuit à Saint Dominique. Pendant ce temps, Ritchie forme son propre groupe musical comme batteur. Après le décès de Bob, le petit homme et son groupe prennent la relève. Tout au long du livre, on est bercé par les rythmes du reggae et c’est très plaisant. Les personnage sont attachants, pleins de vie et de sagesse. A travers ce livre, on découvre la vie, pas toujours facile de Bob Marley. J’incite donc à cent pour cent les adolescents et adultes, amateurs de lecture et les autres à découvrir ce livre à la fois simple et passionnant. Thomas Girardot (2A

Lycée J. Viette Montbéliard)