VEOLIA Maitriser Qualite Eau FR

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  • Matriser la qualit de leau

  • Une exigence partage entre collectivits localeset distributeurs deau

    Le mtier de leau, qui consiste produire et distribuer de leau potable, devientde plus en plus complexe, avec dun ct des ressources deau brute protgeret de lautre, de nouvelles normes sanitaires. En outre, les attentes des consommateurs en matire de scurit alimentairese renforcent : leau, produit alimentaire par excellence, nchappe pas cet tat de fait.

    Leau > un produit sensibleUn contextequi volue

    La production et la distribution deauncessitent un grand professionnalisme,tout particulirement dans un contexte o :

    la directive europenne du 3 novembre1998 (98/83/CE), relative la qualitdes eaux destines la consommationhumaine, dfinit les paramtres contrler et accrot les exigencessur certains dentre eux*;

    le consommateur ne se satisfait plusdune eau potable. Il dsire aussi une eauagrable boire, ayant bon got ;

    de nouveaux contaminants mergent,difficiles dtecter et traiter, commepar exemple les perturbateursendocriniens ;

    les consommateurs sont de plus enplus vigilants en matire de scuritalimentaire et de sant publique.

    Une filire sous surveillance Matriser tous les paramtres

    La production et la distribution deaude qualit reposent sur :

    la qualit et la scurit des ressourcesen eau ;

    la fiabilit des traitements, de la distribution et du contrle ;

    la prise en charge des situations de crise.

    Une responsabilitpartage

    La matrise de la qualit de leau, en toutescirconstances, implique la fois lacollectivit locale et lexploitant du servicedeau. Si ce dernier est responsable de lagestion quotidienne du service, cest lacollectivit locale qui, le plus souvent,dcide des investissements raliser.

    Lorsquune filire de traitement nest plusadapte la qualit des ressources traiter, lexploitant conseille la collectivitlocale sur les investissements quil estncessaire de raliser :

    renforcement de la filire de traitementde lusine de production deau potable ;

    actions de reconqute de la qualitde la ressource ;

    mobilisation dune nouvelle ressource.

    La collectivit locale prend alors lesmesures adaptes pour faire face auproblme rencontr.

    Responsable du fonctionnement du servicedeau, le distributeur deau a un devoirde vigilance et de proposition vis--visde la collectivit locale :

    il contrle en permanence la qualitde leau : lautosurveillance quil ralisecomplte les contrles officiels effectuspar les autorits sanitaires ;

    il prconise des solutions pour prvenirles problmes ou ragir face unesituation non conforme ;

    au cas o leau distribue prsenteraitun risque pour la sant humaine,il devrait alors prendre les mesurescorrectives qui sont de son ressort,et en informer les autorits sanitairesainsi que la collectivit locale.

    Un milieu vivantsous influence

    Rpondre aux attentes lies la qualitde leau est dautant plus difficile que le systme dalimentation en eaupotable est extrmement ouvert sur son environnement local :

    en amont des usines de traitement,la qualit de leau brute varie fortementselon les zones gographiques et ne peuttre matrise par le producteur deaupotable ;

    en aval, les interfaces entre leaudistribue et son environnement sontnombreuses et htrognes : contactsavec les matriaux des installations etdes quipements des rseaux, risquesdentre dlments extrieurs lors de travaux, etc.

    Deux typesde risques

    Il existe deux grandes catgories de risquessanitaires :

    la contamination microbiologiquepar des bactries, virus ou parasites.Elle reprsente un risque accrupour les populations sensibles(nourrissons, femmes enceintes,personnes ges, etc.) ;

    la contamination chimique,lie la prsence de substanceschimiques dans les ressourcesen eau (nitrates, pesticides, etc.).

    La matrise de la qualit

    Lobjectif de la directive est de protger la sant

    des personnes des effets nfastes de la contamination des eaux destines la consommation

    humaine, en garantissant la salubrit et la propret de celles-ci.

    Art. 1er de la directive europenne du 3 novembre 1998 relative la qualit

    des eaux destines la consommation humaine.

    * Cette directive a t traduite en droit franaisdans les articles R. 1321 R. 1325 du code dela sant publique et larrt du 11 janvier 2007.

  • Recherche et gestion durable de lensemble du cycle de leau : lexemple de BerlinSuite la privatisation partielle des Berliner Wasser Betriebe, le land de Berlin a confi en 1999 la gestion de son servicedeau potable et dassainissement au consortium Veolia Eau RWE (3,4 millions dhabitants desservis). La filtrationsur berge et la recharge artificielle de nappes sont utilises depuis longtemps par Berlin comme procds de traitementde leau. Afin de mieux comprendre les mcanismes dlimination des impurets et les ractions chimiques des diffrentscomposants de leau, Veolia Eau a engag, avec les principaux acteurs de la gestion de leau Berlin, un projet de rechercheinterdisciplinaire sur la filtration sur berge et la recharge de nappes. Ce projet, nomm NASRI (Natural and Artificial Systemsfor Recharge and Infiltration), se concentre sur les micro-organismes et les traces de substances organiques prsentesdans les eaux de surface. Cest le Centre de comptences de Berlin, un centre international de recherches et de transfertde savoir-faire dans le domaine de leau, qui est charg de ce projet. Veolia Eau, le Groupe Berlinwasser et diffrentsdpartements duniversits ou dtablissements de recherche de Berlin sont runis dans ce Centre de comptences.

    Pour pouvoir proposer aux collectivitslocales des actions appropries, Veolia Eauanticipe les volutions de la rglementationen matire de sant publique, notamment travers le programme Focus NouveauxParamtres. Lanc par Veolia Eau dsla publication de la directive europennesur la qualit des eaux destines la consommation humaine,ce programme a pour objectif dvaluerles risques de prsence dans leau denouveaux paramtres ou de dpassementdes nouvelles valeurs de rfrence.Par ailleurs, Anjou Recherche centre derecherche de Veolia Eau, est membre duGlobal Water Research Coalition qui dfinitles grandes orientations de la recherchedans le domaine de leau.

    Mener une veillescientifique activesur les dangersmergents

    Veolia Eau exerce une veille scientifique surles paramtres mergents. Ces paramtressont identifis par un comit d'experts quifait appel aux quipes de ses centres derecherche et des scientifiques extrieurs.Ce comit travaille, en particulier, surde nouveaux micropolluants comme lesperturbateurs endocriniens et les rsidusde produits pharmaceutiques. Veolia Eaumne dimportants travaux pour amliorerles mthodes analytiques de dtectiondes Cryptosporidium et Escherichia coli,et valuer leur caractre infectieux.

    Anticiper > prvenir les risques

    Une dmarche pionnire pour la qualit de leau

    Depuis sa cration en 1853, Veolia Eau mne une politique de strict contrle de la qualit

    sanitaire de leau quelle produit et distribue, afin de respecter et de devancer des normes

    de plus en plus svres. Veolia Eau a mis en place une gamme complte de solutions

    technologiques dont lobjectif est de garantir la qualit de leau et de protger le consommateur

    contre les risques sanitaires. La dmarche de Veolia Eau repose sur quatre principes : anticiper,

    surveiller, proposer des solutions, informer. Toutes ces actions sinscrivent dans un systme

    dassurance qualit, formalis notamment par les normes ISO 9000, que les directions rgionales

    de Veolia Eau ont systmatis dans leurs exploitations.

    150 ans dinnovations et de dveloppement

    1853 Cration de la Compagnie Gnrale des Eaux, et obtention du premier contrat de concession de service publicde distribution deau avec la ville de Lyon. 1879 Cration de la premire filiale ltranger pour alimenter en eau potablela ville de Venise. 1889 Cration du laboratoire danalyses de la rue dAnjou, Paris. 1907 Construction de la premireusine dozonation avec la Compagnie Gnrale des Eaux : lusine de Bon Voyage Nice. 1966 Dpt de brevet pour le procdde dcantation lamellaire FLUORAPID. 1983 Cration dAnjou Recherche, Centre de recherche du Groupe dans le domaine deleau. 1995 Premire certification ISO 9002 dans le secteur de leau avec la Communaut urbaine de Lyon. 1997 Crationdu premier Centre service clients dans le domaine de leau potable, pour le compte de la Communaut urbaine de Lyon.

    1999 Mise en service de ltape de nanofiltration (140 000 m3/j) de lusine de Mry-sur-Oise, pour le Syndicat des eaux dIle-de-France. 2000 Cration du Centre de comptences Berlin. Mise en service de lusine de Clay Lane au Royaume-Uni,la plus grande rfrence au monde en ultrafiltration (160 000 m3/j). 2002 Mise en service de lusine de Bendigo en Australie, la plus grande rfrence au monde en microfiltration sur membranes immerges (126 000 m3/j). 2003 Premire valuationHACCP dun service complet de production/distribution deau, avec le Syndicat des eaux dIle-de-France. 2005 Premirecertification ISO 22000 pour un service de production et de distribution deau avec la ville de Maisons-Laffitte (environ

    20 000 habitants) et le march dintrt national de Rungis. 2007 Mise en service de lusine de Bahren, la plus grande usine de dessalement deau de mer au monde.

    Surveiller > garantir un contrlesystmatiquePlus de 3 millionsdanalyses par ansur leau potable

    Lanalyse de leau est un outil majeurau service dune politique de contrlesanitaire. Elle permet de dtecterles polluants et donc dintervenir pourles liminer. Veolia Eau ralise des analysesde plus en plus nombreuses et complexes,dans des dlais de plus en plus courts,selon des mthodes normalises, avecdes quipements de pointe et du personnelqualifi. Veolia Eau ralise chaque anneplus de 3 millions danalyses sur leau dansle monde.

    Lintercalibrationdes laboratoires

    Le rseau du Groupe comprend unequarantaine de laboratoires bass enFrance, en Grande-Bretagne, en Allemagne,en Italie, en Chine, en Thalande, aux tats-Unis, en Colombie, au Maroc,au Gabon, etc.Un systme dintercalibrationdes laboratoires, en France et ltranger,confirme la qualit des rsultats danalyses.Pour amliorer la performance de sonrseau de laboratoires, Veolia Eau compare,lors de campagnes dintercalibration,les rsultats issus des analyses.Cette dmarche, essentielle pour garantirle contrle de la qualit de leau, vientdtre accrdite par un certificateurspcialis 1.

    Les dmarchesHACCP et ISO 22000pour identifieret matriser les risques

    Matriser les risques, cest dabordles identifier et les valuer. Lorsquelexploitation le ncessite, Veolia Eauapplique la mthode danalyse et deprvention des risques sanitairesdnomme HACCP (Hazard AnalysisCritical Control Point)2 dont les principessont repris par la norme ISO 22000.Issue des industries pharmaceutiques etagroalimentaires, cette mthode permet dereprer et danalyser tous les points de lafilire de production et de distributiondeau qui prsentent des risques pourla qualit de leau, et de mettre en uvreles mesures ncessaires. Elle est adaptespcifiquement chaque exploitation.

    1. En France, lexpertise de Veolia Eau est aussi atteste par la certification de tous leslaboratoires.

    2. Analyse des dangers et points critiques pourleur matrise.

  • Proposer > fournir des solutions adaptesUne dmarcheconseil

    Fort dune exprience de plus de 150 ans,Veolia Eau conseille les collectivitslocales sur les actions damliorationde lexploitation et sur les investissementsncessaires la matrise de la qualitde leau. Couvrant lensemble de la filire,la gamme des solutions proposespar Veolia Eau porte sur les traitements mettre en place pour rpondre desnormes de plus en plus exigeantes demaintien de la qualit de leau en rseau,de scurisation de la productionet de la distribution deau potable, etc.Les solutions proposes concernentaussi la protection de la ressource,puisque cest la matire premireavec laquelle leau potable est produite.

    Des procds adaptsau contexte local

    Pour assurer la production deau potable,il nexiste pas de solution universelle.Veolia Eau combine diffrents types deprocds qui sont adapts aux besoinslocaux. Par exemple, pour traiter au mieuxla turbidit, les macropolluants et lesmicropolluants, et pour liminer ouinactiver les micro-organismes de leau,Veolia Water Solutions & Technologies,filiale spcialise dans la conceptionde solutions technologiques, a conudes usines disposant de trois tapesde traitement successives : une barrirefiltrante qui assure le prtraitement deleau brute, une barrire membranaire(microfiltration, ultrafiltration ounanofiltration), et une barriredsinfectante.

    Grer les incidents et les crises

    Lorganisation mise en place sur les sitesdexploitation de Veolia Eau permet unecapacit de raction optimale en casdincident ou de crise :

    un personnel qualifi est dastreinte 7j/7 et 24h/24 afin de grer les urgences ;

    des stocks de ractifs peuvent treconstitus lavance pour traiter certainespollutions accidentelles des ressources ;

    un parc dunits mobiles est mobilisablepour une intervention rapide ;

    un service daccueil tlphoniqueest disponible pour rpondre aux proccupations des consommateurs ;

    une distribution deau en bouteillesest organise en cas darrt prolong de la fourniture deau par le rseau public ;

    un systme dalerte tlphonique permetde prvenir chaque consommateur desventuelles restrictions de consommationet des points de mise disposition de bouteilles deau.

    En fonction de lintensit et de la dure de la crise, ainsi que de la populationtouche, des moyens adapts sont mobiliss.

    Des plans dalerte formalissLensemble des moyens relatifs la scuritde la production deau potable est intgr dansun dispositif de gestion de crise comprenant un plandalerte formalis. Ce plan dalerte dfinit au cas par cas les consignes appliquer par les exploitantsdes usines de production deau ainsi que la nature de la communication de crise. Il prvoit les capacitsdexpertise mobilisables, en particulier sur le plananalytique. La crise est gre en relation troite avec les collectivits locales et les autoritsconcernes.

    Informer > apporter une informationcomplte et personnaliseLa qualit de leauen direct

    Les consommateurs ont un accspermanent linformation sur la qualitde leau qui leur est distribue :

    en contactant par tlphone les CentresService Clients. Aujourdhui, 35 millionsdhabitants desservis par Veolia Eaubnficient de ces centres en France(10 centres), en Grande-Bretagne,en Rpublique tchque, en Italie, enRoumanie, Shanghai en Chine, Tanger-Ttouan et Rabat-Sal au Maroc, etc.

    dans les agences de Veolia Eau o lepersonnel spcialis accueille les clients ;

    via les sites Internet qui dlivrent uneinformation locale et dynamique ;

    leur domicile, avec un magazinedinformation sur leau et sa qualit ;

    lors doprations locales du type Got deleau ou de journes Portes ouvertes.

    Aux niveaux national et international,Veolia Eau engage des actionsdinformation et de sensibilisation auprsde publics cibles (collectivits locales,particuliers, scolaires, mdecins, etc.),directement ou en partenariat avecdes associations comme le Centredinformation de leau (C.I.Eau).

    Les Clubs Sant Environnement

    En partenariat avec Le Quotidien duMdecin et des experts en scuritsanitaire, Veolia Environnement organisedes runions rgulires dans une dizainede grandes villes franaises. Ces ClubsSant Environnement runissent desprofessionnels de la sant sensibles auxenjeux sanitaires lis lenvironnement. Ilsont ainsi accs des donnes objectivesconcernant des thmes souvent abordssur un mode passionnel. Leau constituelun des thmes traits lors de ces runions.

    La malle pdagogique

    Depuis 1995, Veolia Eau mne unedmarche pdagogique visant sensibiliserles enfants au respect de leau et la ncessit pour tous de lutter contre lapollution et le gaspillage de cette ressourcerare.Une malle pdagogique La dcouvertede leau propose un vritable travailpluridisciplinaire autour de leau.Les lves de 8 11 ans, acteurs de leurapprentissage, dcouvrent parlexprimentation et travers une vritabledmarche scientifique les proprits deleau, son cycle dans la nature et lestraitements contre la pollution. Cette mallea t diffuse plus de 20 000 exemplairesdans le monde (en France, Grande-Bretagne,Rpublique tchque, Hongrie, Allemagne, auPortugal, aux Etats-Unis, etc.).

  • Comment matriser la qualit de leau ?

    Une gamme complte de solutions techniques

    La qualit de leau slabore et se maintient tous les niveaux : les ressources en eau,les usines de production, les rseaux publics de distribution deau potable, et les rseaux privs. Les solutions proposes par Veolia Eau portent sur lensemblede la filire : elles permettent de prserver la qualit de leau jusquau robinet du consommateur, en temps normal comme en priode de crise, en proposant chaque collectivit locale une solution sur mesure.

    la fois concepteur, constructeuret exploitant, Veolia Eau (division Eaude Veolia Environnement) peut proposerune solution globale pour amliorerla qualit de leau potable grce lensemble des comptences de ses diffrentes filiales :

    Veolia Eau gre prs de 5 000 services deauet dassainissement dans le monde ;

    Veolia Water Solutions & Technologies(OTV pour la France) est lun des premiersconcepteurs mondiaux de solutionstechnologiques et de construction douvragesncessaires lexercice des services deau ;

    Anjou Recherche mne des recherches sur le traitement de leau, la dpollution des eaux uses, la protection des ressources, les systmes de mesure et de contrle en continu, les outils daide la dcision ;

    Le Centre danalyses environnementales(CAE) fdre un rseau de 7 laboratoiresen France qui analysent plus de 1,3 million de paramtres par an,soit 185 000 chantillons ;

    SADE, SETHA, etc. rhabilitent ourenouvellent les rseaux publics ;

    Les bureaux dtudes du groupeinterviennent sur tout type de missionsdingnierie en eau potable et en assainissement ;

    OFIS (Office franais dingnierie sanitaire)est un spcialiste de lingnierie sanitairedes rseaux privs ;

    Proxiserve rhabilite ou renouvelle les rseaux privs.

    Amliorer le got

    Grer les crises

    Rduire la turbidit

    Traiter les nitrateset les pesticides

    Optimiser la dsinfection

    Garantir la qualit microbiologique

    Optimiser la filire de traitement

    Matriser les teneurs

    en plomb

    Maintenir la qualit de leau en rseau

    Renforcer la scurit sanitairegrce aux dmarches HACCPet ISO 22000

    Des comptences multiples et complmentaires

  • Des outilsde formation diversifiset de haut niveau

    Veolia Eau investit constamment dansle dveloppement des comptences deses collaborateurs. La formation constitueun enjeu majeur pour le Groupe, afin depermettre aux salaris dexercer au mieuxleur activit. Lobjectif est aussi dassurer letransfert de savoir-faire aux collectivitslocales et danticiper les volutionsncessaires par la matrise des techniquesles plus avances.

    titre dexemple :

    chaque anne, plus dun million dheuresde formation sur le thme de leau,notamment sur le contrle de sa qualit,et de lassainissement, sont dlivres parVeolia Eau ses collaborateurs dansle monde ;

    plus de 1 500 ressources pdagogiquessont accessibles : CD-ROM, simulateursde gestion dun service deau oude gestion de crise, etc ;

    le personnel technique de Veolia Eau enFrance a t sensibilis la gestion desrisques sanitaires et la mthode HACCP.

    La formation > une priorit

    Lexcellence partage

    Pour matriser la qualit de leau jusquau robinet du consommateur et protger ce dernier face

    aux risques sanitaires, Veolia Eau sappuie sur les comptences multiples rassembles dans le

    Groupe et sur un investissement constant en formation ainsi quen recherche et dveloppement.

    Lintgration de la formation et de la recherche au sein de Veolia Environnement permet de

    mutualiser les moyens et de renforcer les savoir-faire.

    Chaque anne, plus de la moitidu personnel de Veolia Environnementdans le monde bnficie dune formation.Le campus Veolia Environnement,centre de formation charg de coordonnerlensemble de la formation du Groupe,assure la prparation de 15 diplmes(du CAP au diplme universitaire).

    La haute technologieddie leau potable

    Veolia Environnement figure parmi lesprincipaux acteurs de la communautscientifique spcialise dans les domainesde leau et de lenvironnement, avec :

    800 experts rpartis dans le monde ;

    140 millions deuros consacrs la recherche, au dveloppementde technologies, lexpertise techniqueet au contrle de la qualit ;

    le premier rang mondial pourla publication de travaux de rechercheconsacrs leau.

    Les chercheurs de Veolia Environnementinterviennent sur tout le systmedalimentation en eau.Dans le domaine du traitement de leau,ils mettent au point de nouvelles

    techniques danalyse et dveloppentde nouveaux procds pour liminerles substances polluantes. Ces recherches sont galement menesdans un souci de maintenir ou damliorerle got de leau.

    Dans le domaine des rseaux dedistribution, ils conoivent de nouveauxprocds de pose et dentretien descanalisations, pour amliorer la qualit deleau distribue.

    Aujourdhui, les chercheurs de VeoliaEnvironnement travaillent en particuliersur les thmes suivants :

    les outils de matrise des risquesde pollution, de suivi de la qualit de leau brute et de planificationdes prlvements ;

    la gestion des rseaux deau potable,par le dveloppement de logiciels daide la dcision ;

    La Recherche & Dveloppement les techniques de rhabilitation

    des rseaux sous domaine publicou en partie privative ;

    le contrle analytique et les mthodesdanalyse pour dtecter plus rapidementles micro-organismes et les produitschimiques encadrs par les futuresrglementations ou normes nationaleset internationales ;

    lamlioration des performances des prtraitements installs en amontdes procds membranaires(en particulier losmose inverse pour le dessalement deau de mer).

    La diffusion des nouvelles techniques estfacilite par limplication des chercheursdans la formation des oprateurs locauxet par une politique active de transfertde comptences.

    Un engagementpermanent au servicedes collectivitslocales

    Lexigence quotidienne de Veolia Eauest de dlivrer une eau de qualitirrprochable, de comprendre les besoinsdes collectivits locales, et dapporter un soin extrme bien les servir. Le capitaldexpriences du Groupe, son savoir-faire et le dvouement de ses collaborateurssont mis la disposition de ses clients.

    Lorganisation dcentralise de Veolia Eauainsi que ses moyens dexpertise etdintervention lui permettent de servir sesclients dans les meilleures conditions, defavoriser le dveloppement dinitiativeslocales pour proposer des solutions surmesure, et dtre partout disponible pourfaire face aux situations courantes commeaux crises lies des vnementsexceptionnels.

    Chaque jour, les quipes de Veolia Eauaident les collectivits locales dvelopperleurs services de production et de distribution deau potable, en rendant ceux-ci toujours plus fiables et plus performants.

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    FRANCE52, rue dAnjou75384 Paris Cedex 08FranceTl. : +33 1 49 24 49 24Fax : +33 1 49 24 69 59

    EUROPE36-38, avenue Klber75016 ParisFranceTl. : +33 1 71 75 00 00Fax : +33 1 71 75 10 45

    AFRIQUE/MOYEN-ORIENT/INDE52, rue dAnjou75384 Paris Cedex 08FranceTl. : +33 1 49 24 49 24Fax : +33 1 49 24 69 99

    AMRIQUE DU NORDVeolia Water200 East Randolph - Suite 7900Chicago, Illinois 60601tats-UnisTl. : +1 800 522 4774

    ASIE/PACIFIQUE21/F AIG Tower1 Connaught Road CentralHong KongChineTl. : +852 2167 8206Fax : +852 2167 8101

    VEOLIA WATER SOLUTIONS &TECHNOLOGIES LAquarne 1, place Montgolfier94417 Saint-Maurice CedexFranceTl. : +33 1 45 11 55 55Fax : +33 1 45 11 55 00

    www.veoliaeau.com

    VEOLIA EAU

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Renforcer la scurit sanitaire grce une dmarche systmatiquedanalyse des risques

  • Des plans desurveillance adaptsaux risques locaux

    La qualit de leau varie beaucoup enfonction de la situation locale : naturede la ressource, environnement (activitsindustrielles et agricoles), installations deproduction et de distribution, etc. LHACCPet lISO 22000 offrent lavantage daffinerconsidrablement la connaissance dusystme et des risques. Les plans desurveillance sont ainsi adapts aux risqueslocaux : variabilit et vulnrabilit desressources en eau, filire de traitement,tat du rseau, etc.

    Des programmesdactions cibls sur les vrais dangers

    La hirarchisation des risques permet de dfinir les mesures de matrise les plusadaptes pour assurer la qualit de leau.LHACCP et lISO 22000 apportent lagarantie que les actions damliorationidentifies prennent en compte lensembledes risques rels et quun risque importantne sera pas laiss de ct.

    Lanticipationpar rapport aux normeset aux pollutionsmergentes

    Au cours des dmarches HACCP etISO 22000, lexploitant traite au minimumles dangers cits dans la rglementation.En appui aux dmarches locales et afindanticiper les problmes de scuritsanitaire, Veolia Eau a instaur un comitdexperts national qui assure une veille faceaux pollutions mergentes. Ce comitregroupe des mdecins, des chercheurs,des experts techniques des traitements etde la distribution deau, et des spcialistesdes mthodes analytiques.

    Un gage de traabilitLHACCP et lISO 22000 sont des outilsde traabilit et de ractivit. Les rsultatsde la surveillance et les actions correctivessont enregistrs dans des documentsspcifiques du systme de management dela qualit. La Base de donnes sur la qualitde leau (BDQE), ses tableaux de bord et sesindicateurs de performance facilitentla planification des prlvements et le suivi des rsultats danalyses.

    Dautres outils, comme la modlisationhydraulique des installations ou lagolocalisation dvnements anormaux sur le rseau, peuvent aussi tre utiliss pour une meilleure gestion de la qualit de leau. Lensemble de ces outils apporte une meilleure connaissance de la qualit de leau et aide appliquer la dmarcheHACCP et la norme ISO 22000.

    Des outils de communication et detravail entre les acteursdu monde de leau

    LHACCP et lISO 22000 sont des systmescohrents daide lanalyse, la dcision et laction, impliquant lensemble des acteursde la chane de lalimentation en eau.Ils aident mettre en place unecommunication entre la collectivit,les autorits sanitaires, lexploitant,les abonns, les consommateurs,les syndicats dimmeubles. LHACCP etlISO 22000 fixent un cadre de discussionavec les autorits sanitaires pour prendreen compte la surveillance ralisepar lexploitant dans le cadre du programmede contrle gnral de la qualit de leau.

    Identifier les dangersAnalyser et matriser les risques sanitaires, de la ressource au robinet du consommateur

    Principe > Identifier tous les dangers, les hirarchiser, les surveiller et les matriser

    Que dit la rglementation ?

    La mise en uvre dune mthode danalyse des risques sanitaires est recommande

    par lUnion europenne et lOMS :LUnion europenne recommande la mise en uvrede lHACCP dans la directive du 14 juin 1993 relative

    lhygine des denres alimentaires. Dans le domainede leau, lOrganisation mondiale de la sant

    encourage aussi lutilisation de mthodes globales de management de la qualit et du risque sanitaire

    telles que lHACCP ou la norme ISO 22000. De plus, certains pays comme lAustralie ont

    dvelopp au niveau national un cadre de travail prconisant les approches

    intgres et incluant lHACCP ou lISO 22000.

    La scurit sanitaire, un enjeu majeur

    La mthode HACCP et la norme ISO 22000sont mises en uvre par Veolia Eau pourrenforcer la scurit sanitaire.

    HACCP (Hazard Analysis Critical ControlPoint) signifie Analyse des dangers et points critiques pour leur matrise. Cette mthode danalyse des risques, ne aux tats-Unis dans les annes 60, fut dabord dveloppe par la NASA puispar lindustrie agroalimentaire. La mthodeHACCP sest largement rpandue et a ttranscrite dans une norme AFNORinternationale ISO 22000, qui constitueaujourdhui la norme de rfrence danslagroalimentaire. Cette norme constitueun systme de management de la scuritalimentaire.

    Une mthodedanalyse des risquesrigoureuse et systmatique

    LHACCP et la norme ISO 22000sont des mthodes systmatiques etrigoureuses qui permettent didentifier etde grer les risques concernant le systmede production et de distribution deau.La matrise de la qualit de leau est ainsiassure par un systme intgr de gestion durisque allant de la ressource jusquau robinetdu consommateur, et non plus simplementpar la conformit la rglementation.

    Les grands principes sont les suivants :

    Linventaire systmatique des agents nocifspour la sant et potentiellement prsentsdans leau (agents chimiques comme les pesticides ou les sous-produits de dsinfection, agents biologiques comme les parasites, etc.).

    Lvaluation et lanalyse de tous les risquessanitaires. Ils sont hirarchiss en fonctionde leur gravit, de leur frquence et de lapossibilit de les dtecter temps.Lanalyse des risques et llaborationdarbres de dcision servent identifierles points-cls matriser (appels pointscritiques) dans la gestion quotidiennede lensemble des processus de productionet de distribution deau.

    Ladaptation du systme de surveillance aux risques potentiels et la mise en uvre de mesures prventives ou correctivesproportionnes aux risques, en particulieraux points critiques (optimisation destapes du traitement de leau potable,modification de la frquence des analyses,nettoyage des rservoirs, changement de canalisations, etc.).

    Des points critiquesidentifis et surveills

    Grce la mthode HACCP et la normeISO 22000, il est possible de dfinir,de la ressource jusquau robinet desconsommateurs, lensemble des pointscritiques surveiller (avec, par exemple,des analyseurs en continu) et matriser.Ceci permet de piloter au mieux le systmedalimentation en eau et de garantir la scurit sanitaire du produit livrau consommateur final. chacun de cespoints sont associs des seuils : ce sont desseuils de vigilance avec des limites dontcertaines sont plus svres que la rglementation en vigueur.

    Avantages > La qualit matrise toutes les tapes du systme dalimentation en eau

    Les solutions Veolia Eau> partir de quelle taille un systme dalimentation en eau est-il concern par lHACCP et lISO 22000 ?Veolia Eau a dploy la mthode HACCP et/ou ISO 22000 sur prs de 50 sites : ils vont de quelques milliers de m3 deau produits parjour des units de plus de 100 000 m3/j, comme le Grand Lyon ou le Syndicat des eaux dIle-de-France (SEDIF) dont la populationdesservie slve plusieurs millions dhabitants. Sur des sites de plus petite taille (moins de 5 000 habitants), des outils permettant de mettre en uvre des dmarches danalyse de risques simplifies ont t dvelopps linternational et sont en cours dadaptation.

    > Quelles actions met en place Veolia Eau suite aux dmarches HACCP et ISO 22000 ? Les mesures de matrise mises en place par Veolia Eau ou proposes aux collectivits dans le cadre des dmarches HACCPet ISO 22000 sont trs varies. Elles peuvent porter sur lensemble du systme dalimentation en eau.Sur la ressource : dplacement des prises deau, mobilisation de nouvelles ressources, prvention en amont du bassin versant.Au niveau des usines de production deau potable : mise en place de nouveaux traitements, optimisation de la dsinfection pour limiter la formation de sous-produits tels que les bromates, etc.Sur le rseau public : lutte contre les retours deau, mise en place ou modification des procdures de nettoyage des rservoirs et des canalisations, dintervention durgence, etc.Sur les rseaux privs : actions de communication cibles auprs des abonns sensibles (crches, hpitaux, personnes ges, etc.).

    > Quelle est la place de lHACCP et de lISO 22000 par rapport lassurance qualit ?La mthode HACCP met en uvre des procdures qui sintgrent dans le systme de management de la qualit. Elle dveloppeet structure les aspects de scurit sanitaire. Lexistence du systme ISO 9000 facilite la mise en uvre de la mthode HACCPet est indispensable au dploiement de la norme ISO 22000.

  • F RA N C EAnnet-sur-Marne / Valvins :un plan HACCP pour fiabiliserlalimentation en eauDune capacit de 125 000 m3/j, lusine dAnnet-sur-Marnealimente la ville nouvelle de Marne-la-Valle, laroport de RoissyCharles-de-Gaulle, Disneyland, ainsi que dautres collectivitsdu nord et de lest de la rgion Ile-de-France. Au total, plus dun demi-million de personnes sont desservies.

    Veolia Eau a choisi ce site pour une exprience pilote, appliquant pourla premire fois la mthode HACCP lalimentation en eau potable.

    La dmarche a t mise en place au cours de lanne 2000. Une quipe HACCP de 6 spcialistes a dabord t constitue,puis un plan HACCP a t rdig. Il a ensuite t transform enprocdure permanente pour lHACCP.

    Grce la mthode danalyse des risques, 16 points critiquesont t identifis, donnant lieu des actions damlioration ou de fiabilisation de lalimentation en eau. Par exemple, un mode opratoire a t rdig pour basculer la prise deau vers la base de loisirs de la Marne en cas de pollutionde la rivire Marne. Une tude de rgulation du pH a tgalement engage pour amliorer la dcantation et rduire la formation des sous-produits.

    En juin 2002, lAFAQ, organisme certificateur indpendant, a ralisun audit du systme. Il a valid la pertinence du systme HACCP misen place ainsi que sa capacit assurer la qualit sanitaire de leau.Veolia Eau a transpos la mthode HACCP dans une dmarcheISO 22000 qui a fait lobjet dune certification ds 2005.

    Matre douvrage et exploitant : Socit franaise de distribution deau (Veolia Eau)

    F RA N C E Maisons-Laffitte : lvaluation des risques dintroductionde polluants dans leauEn 2002, Veolia Eau a appliqu la mthode HACCP au systmedalimentation en eau potable de Maisons-Laffitte. Leau est prleve 700 m de profondeur par deux forages de 160 et 200 m3/h de capacit. Avant dtre distribue aux20 000 habitants, elle est traite dans une usine de dferrisation.

    La mthode HACCP, et notamment lutilisation dun arbre de dcision, a permis didentifier des risques dintroduction de polluants dans leau lis la tour doxydation lair. En effet,pour dferriser cette eau trs pure, on y injecte un grand volumedair qui peut tre pollu par les rejets gazeux des importants axesroutiers situs ct de lusine. Pour limiter ces risques,la collectivit a dcid de dvelopper, avec lappui de Veolia Eauet de son laboratoire de recherche, une tour doxydation loxygne pur.

    Matre douvrage : Ville de Maisons-Laffitte

    Exploitant : Veolia Eau

    F RA N C EBanlieue de Paris :une dmarche HACCP puis ISO 22000russie pour lensemble des sitesde production et de distributiondeau potableVeolia Eau gre lalimentation en eau potable des 144 communesdu Syndicat des eaux dIle-de-France (SEDIF : 4 millions de personnesdesservies). La dmarche HACCP mise en place sur ce territoirepour les activits de production et de distribution deau potable a t value avec succs en 2003 par lAFAQ, puis en 2004 par le BVQI. Pour la premire fois, cest lensemble des installationsdune rgion qui est concern par une telle dmarche. La banlieuede Paris a t certifie ISO 22000 en avril 2007 pour lensemblede ses activits.

    Matre douvrage :Syndicat des eaux dIle-de-France

    Exploitant : Veolia Eau

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Grer les crises

  • Garantir une eau saineAssurer la continuit du service public de leau en priode de crise

    Principe > Sorganiser pour parer limprvisible

    Avantages > Lalimentation en eau assuresans interruption

    Des crises aux originesmultiples

    Le systme dalimentation en eau est un systme ouvert. Des entresaccidentelles de polluants peuventsurvenir :

    au niveau des ressources en eau :crues exceptionnelles, accidents lis au transport de matires dangereuses,incendies dusines, dversements autour des captages, rejets incontrls,scheresse, etc.

    sur le rseau de distribution :actes de malveillance sur les rservoirs,retours deau sur le rseau li desactivits industrielles ou tertiaires, etc.

    Les actions et les dispositifs de prventionpermettent de limiter limpact des pollutions accidentelles, voire des catastrophes naturelles outechnologiques, mais non de les vitertoutes. Il est donc indispensable de prparer les hommes et les moyensmatriels pour pouvoir dtecter et comprendre la crise, puis y faire face.

    Assurer la scurit des populations et la continuit du service de la distributiondeau sont des enjeux primordiaux pour la collectivit pendant ces priodes.Lorsque la crise survient, ce nest quavecune organisation prdfinie et solidequelle peut tre matrise.

    Une rponseen 4 temps

    Dclencher lalerte Veolia Eau a mis en place uneorganisation plusieurs niveaux dcrite dans les plans dalerte Pollutiondu Systme de management de laqualit. Cette organisation fonctionne en astreinte (7 j/7 et 24 h/24) et permet,une fois la crise identifie, de mobiliserlensemble des ressources ncessaires.Localement, lalerte est transmise par les agents des services Usines et Rseauxde distribution. Selon limportance de lacrise, les quipes locales ou nationalessont mobilises. Un responsable de lagestion de crise coordonne lensemble des actions.

    Identifier la nature des polluants et valuer la situationLors dune alerte, on ne sait pas toujours,ds le dbut de la crise, quel polluant a contamin les ressources ou le rseau.Les quipes locales recueillent des informations pour permettre une valuation rapide de la situation et dcider des dispositions prendre.Pour identifier les polluants, des analysessont ralises au plus vite.

    Mobiliser lexpertise et organiser la ripostePour assurer la continuit du service,diffrents moyens peuvent-tre mis en uvre selon la gravit de la crise, le temps dont on dispose pour ragir et les caractristiques du systmedalimentation en eau : constitution de rserve deau traite avant larrive de la nappe polluante hauteur desprises deau, renforcement destraitements dans les usines de productiondeau, mise en place dunits de secours,alimentation en eau partir de rseauxinterconnects, voire distribution deau en bouteille.

    Communiquer Un systme de communication pour la gestion de crise est instaur avec nospartenaires : pouvoirs publics, autoritssanitaires, collectivits locales, etc.

    Des informations sont adresses lensemble des consommateursconcerns par la crise en recourant tous les moyens disponibles.

    Un rseau de laboratoirespour analyser les pollutions

    Ds quil a connaissance dun incident,lexploitant organise le prlvementdchantillons et leur acheminement versle laboratoire local ou le laboratoire centralde Veolia Eau, mobilisable jour et nuit, 365jours par an. L, une quipe de chimistes etde microbiologistes identifie les polluants.

    Des quipes formeset disponibles 24 h sur 24

    Les hommes et les femmes de Veolia Eausont mobiliss pour faire face aux crises.Des plans dalerte, des procduresdintervention, des annuaires despersonnes contacter leur ont tdistribus. Des exercices blanc lesprparent agir avec sang-froid etefficacit en cas dalerte.Il est indispensable, en effet, de disposer dune organisation et de procduresparfaitement rodes.

    Toute lexpertise de Veolia Eau est disponible pour faire face la crise :chimistes et microbiologistes, experts en risques sanitaires et en pidmiologie, en qualit de leau, en traitement et en distribution, etc.

    Des moyens prts lavance pour pouvoirragir sur-le-champ

    Veolia Eau organise lastreinte et dispose de plans durgence. Car, lors dune crise,chaque minute compte.

    Veolia Eau apporte aux collectivitssa connaissance de la ressource,son expertise approfondie de la productionde leau potable et de la distribution, son parc dunits mobiles de traitement, les capacits analytiques de son rseau de laboratoires. Des plans sont conus pour mobiliser dautres ressources,interconnecter des rseaux ; des stocksdeau en bouteille sont constitus.

    Des clients sensibles prvenus,des consommateursinforms

    Le plan dalerte conu par Veolia Eau dfinit les procdures de transmission de lalerte, de constitution de la cellule de communication, dinformation des populations par ordre de priorit selon la nature des clients.

    Les clients les plus sensibles, rpertoris lavance (hpitaux, tablissements recevantdes enfants, personnes dialyses, etc.) fontlobjet dune information particulire et trs rapide.

    En complment des informationscommuniques par voie de presse,messages dans les botes aux lettres et affichage, un systme dalerte partlphone permet de prvenir chaqueconsommateur des ventuelles restrictionsde consommation et des points de mise disposition de bouteilles deau.

    Les agences locales et les Centres ServiceClients se mobilisent pour apporter les informations complmentaires aux consommateurs qui le demandent. Si ncessaire, leurs horaires douverturesont largis.

    La cellule de crise mise en place avec lespouvoirs publics informe le grand publicpar lintermdiaire des mdias.

    Les solutions Veolia Eau> Quapporte Veolia Eau aux collectivits en situation de crise ?Veolia Eau met la disposition des collectivits lappui dun groupe international, lexpertise de haut niveau, matrisantlensemble des techniques de traitement de leau, lassise financire importante et aux moyens techniques nombreux(capacits analytiques de ses laboratoires, units de secours, etc.). La collectivit accde au rseau dexperts de Veolia Eau,que ce soit au niveau local, dans les directions techniques, les centres de recherche ou les laboratoires.

    > Quelles actions entreprendre lavance pour prvenir les crises ?Se prparer aux crises est bien, les prvenir est mieux. Pour cela, Veolia Eau met en place des dispositifs pour identifier les risques et suivre leur volution dans le temps : tude de la vulnrabilit, suivi des pollueurs potentiels, installation

    de stations dalerte en amont des prises deau sur les rivires pour dtecter les pollutions, mthodologie danalyse et de matrise du risque sanitaire (HACCP et ISO 22000), etc.Une fois les risques cerns, des amnagements spcifiques sont proposs pour les rduire : bassin de rtention chez les industriels, interconnexions de rseaux, adaptation des quipements et procdures de scurit dans les usines de production deau et les rseaux de distribution, etc.

    > Dans quels cas utiliser les units mobiles de traitement dveloppes par Veolia Eau ?Veolia Eau dispose dun parc dunits mobiles de traitement pour faire face une pollution de la ressource. Ces unitsmobiles permettent de traiter des eaux pollues ou bien de mobiliser rapidement dautres ressources. Elles peuvent tre mises la disposition des collectivits locales.

  • F RA N C EToulouse :de leau au robinet en permanencemalgr lexplosion de lusine AZFVeolia Eau gre le service dalimentation en eau potable de la villede Toulouse, quatrime ville de France. La population desservieslve 460 000 habitants et la production moyenne est de 110 000 m3/jour.

    Lexplosion de lusine de produits chimiques AZF, le 21 septembre2001, a eu deux consquences principales pour lalimentation eneau :

    une importante quantit dammoniaque sest dverse dans laGaronne, crant une nappe en aval de lusine AZF. Cette nappepolluante est passe au niveau de la prise deau de lusine de Blagnac, une commune voisine de Toulouse, ce qui a conduit arrter le pompage deau dans la Garonne ;

    le souffle de lexplosion a atteint directement lusine de production deau de Pech David. Quatre agents ont t blessset une partie des installations a t endommage. Lalimentationlectrique a t interrompue.

    Les quipes de Veolia Eau ont fait linventaire des dommagessur lusine de production deau de Pech David. Lalimentationlectrique rtablie, lusine a pu tre redmarre et pilote distance grce une deuxime salle de commande.

    Sur Blagnac, une conduite a t pose pour interconnecter le rseau de cette ville celui de Toulouse. Une cellule de crise a t mise en place au Centre Service Clients avec les servicestechniques pour grer les pollutions engendres par cetteexplosion en aval de la Garonne.

    La mobilisation des quipes de Veolia Eau, leur professionnalismeet lapplication des plans dalerte ont permis de ragir avec efficacit dans cette circonstance tragique. Les habitants de Toulouse et de Blagnac ont dispos deau potable au robinetpendant toute la dure de la crise.

    Matre douvrage : Ville de Toulouse

    Concessionnaire : Veolia Eau

    R P U B L I Q U E TC H Q U EPrague :la continuit du service deaumaintenue durant les inondations de 2002 La ville de Prague a confi en 2001 la gestion de ses services deaupotable et dassainissement Veolia Eau.

    Des inondations exceptionnelles ont frapp la Rpublique tchqueen 2002. Les eaux de lElbe, dont le bassin couvre 144 000 km2,sont montes trs vite, mettant en danger la scurit despersonnes et des biens, ainsi que la continuit des services de base.Cependant, durant ces inondations, la distribution deau na jamaist interrompue ni Prague, ni en Bohme (la rgion la plustouche) dans les villes de Ceske Budejovice, Pilsen, Usti nadLabem o Veolia Eau gre les services deau.

    Ceci sexplique par :

    la mobilisation exceptionnelle des quipes locales. Les employsdu service deau ont fait preuve dune grande capacit de ractionet de dvouement, alors mme que certains dentre eux avaientleur maison inonde ;

    la diversification des sources dapprovisionnement en eau ;

    la mise en place de stocks de ractifs de crise et de rserves deau.

    Matre douvrage : Prazska Vodohospodarska Spolectnost - PVS

    Exploitant :PvK dtenu par Veolia Eau Prague (Veolia Eau)

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Rduire la turbidit

  • Produire en permanence une eau claireGarantir la qualit sanitaire de leau et amliorer le got en optimisant la dsinfection finale

    Principe > Retenir et liminer les matires en suspension dans leau

    Avantages > Des techniques adaptes la qualit et la quantit deau traiter

    Pluies, turbidit et germes

    La prsence de particules en suspensionrend leau turbide, cest--dire trouble. La turbidit des eaux de surface ou deseaux souterraines karstiques augmentequand il pleut. En effet, les eaux de ruissellement issues de fortesprcipitations peuvent atteindre des turbidits importantes, 1 000 fois plus leves que le seuil fix par la norme.Pendant ces priodes de fortes pluies, on constate une augmentation du nombrede germes. Les bactries et les parasites se fixant sur les matires en suspension,les eaux de surface et les eaux souterraineskarstiques doivent imprativement tre clarifies avant dtre distribues.

    Des filiresclassiquesde clarification

    Les filires classiques de clarification(coagulation, dcantation, flottation et filtration) liminent en gnral plus de 99 % des matires en suspension. Dans la majorit des cas, des ractifs(coagulants et floculants) sont injectsdans leau traiter pour agglomrer les particules en suspension. Les bouesainsi formes se dposent au fond du dcanteur et sont ensuite vacues.

    Lorsque la turbidit nest pas trop forte et que les eaux contiennent des algues, onmet en uvre la technique de flottation,qui consiste injecter de lair dans leaucoagule afin de faire remonter la surfaceles matires en suspension agrges auxmicrobulles dair.

    Aprs coagulation, dcantation ou flottation, leau est filtre sur un lit de matriaux filtrants ( base de sable,danthracite, de charbon actif, etc.) mono ou multicouche.

    Des techniquesmembranairespour filtrer leau

    La microfiltration et lultrafiltration sous pression, des alternatives efficacesaux filires classiquesLes membranes de filtration sont gnralement constitues de fibrescreuses en polymres organiquespermables. Le diamtre moyen des poresde la membrane est de lordre de 0,02 0,2 micron, ce qui permet de retenir lesbactries et parasites. Leau brute traverseles membranes sous une pression variantde 0,2 1 bar. Les particules en suspensionsont alors retenues en surface tandis queleau traverse les parois. Le choix de latechnique de microfiltration oudultrafiltration dpendra descaractristiques physicochimiques deseaux brutes et des objectifs de traitement.

    Un nouveau procd : les membranes immergesLes modules membranaires sont immergsdans leau traiter. Dans ce cas, leau filtreest aspire, contrairement aux autresprocds membranes o leau traiterest injecte sous pression dans le module.

    Le traitementclassique : un procdqui a fait ses preuves

    Les techniques de clarification classiques(dcantation, flottation, filtration) sont trs rpandues. Elles permettent dobtenirune eau conforme en termes de turbiditet de qualit. Elles sont robustes etconomiques et peuvent traiter la plupartdes ressources en eau. Mais elles ont leurslimites, lorsque la turbidit des eaux brutesest trs importante ou varie trsbrutalement.

    Une eau de qualit constanteavec les techniquesmembranaires

    La microfiltration et lultrafiltrationgarantissent elles aussi une eau de bonnequalit. Les membranes retiennent lesgermes et limitent la dsinfection en aval,ce qui rduit les besoins en chlorationfinale et les risques davoir une eau au gotde chlore. Les performances des techniquesmembranaires sont leves mais, danscertains cas, il sera indispensable de prvoirdes prtraitements physicochimiques.

    Les membranesimmerges,un procd la pointe de la technologie

    La filtration sur membranes immergespermet, au sein dun mme ouvrage, deraliser des traitements complmentaires.Par exemple, lajout de charbon actif enpoudre dans le bassin dimmersion desmembranes rduit la fois la turbidit et la quantit de pesticides prsents dans leau traite.

    Ce procd est moins coteux, notammentpour les grandes usines de traitementdeau, car sa configuration est plus simple.De plus, lajout de coagulants dans le bassin permet, en fonction des cas, de traiter des dbits plus importants ou de diminuer la frquence des nettoyages chimiques.

    Les solutions Veolia Eau> Quelles techniques propose Veolia Eau pour clarifier leau brute ?Veolia Eau matrise lensemble des filires classiques de clarification, ainsi que lensemble de la gamme de techniquesmembranaires, dont la microfiltration et lultrafiltration.

    > La filtration membranaire convient-elle toutes les communes ?Ce procd convient particulirement aux collectivits qui souhaitent garantir la conformit de leau potable sans recourir des travaux lourds de gnie civil. Ce procd traite leau quelles que soient ses caractristiques et peut tre mis en uvre lendroit mme de sa consommation. Il prsente lavantage dtre compact et volutif.

    > En quoi consiste loffre Mosac ?Veolia Eau a dvelopp loffre Mosac pour permettre aux petites et moyennes collectivits de matriser les problmessanitaires urgents. Les installations Mosac qui rduisent la turbidit sont composes de filtres classiques ou membranaires.Cette solution temporaire garantit un retour rapide la normale. Les quipements Mosac sont standardiss (ce qui permet dintervenir sans crer douvrages en bton), et optimiss entermes de compacit, dautomatisation et de cots. Lentretien est assur par Veolia Eau. Pour les collectivits, la formulecontractuelle est souple : location ou achat, avec possibilit de financement.

    Turbidit : que dit la directive europenne du 3 novembre 1998 ?Valeur paramtrique pour le traitement des eaux de surface : 1 NTU*.

    Turbidit : que dit larrt du 11 janvier 2007 mentionn larticle R. 1321-1 du code de la sant publique ?1- Cas gnral : limites de qualit et rfrences qualit (hors augmentation due au traitement de neutralisation ou minralisation).

    Limites de qualit (au point de mise en distribution) Rfrences de qualit (au point de mise en distribution)

    1 NFU** 0,5 NFU

    2- Limites de qualit et rfrences qualit pour les usines dont les ressources sont des eaux de surface ou des eaux souterraineskarstiques, et qui ont un dbit infrieur 1 000 m3/j ou desservent moins de 5 000 habitants (hors augmentation due autraitement de neutralisation ou minralisation).

    * NTU : Unit nphlomtrique de turbidit ** NFU : Unit nphlomtrique formazine

    Limites de qualit (au point de mise en distribution) Rfrences de qualit (au point de mise en distribution)

    25 dcembre 2003 : 2 NFU 0,5 NFU25 dcembre 2008 : 1 NFU

  • F RA N C EYvetot :la microfiltration pour rsoudre les problmes de turbiditLusine de production deau potable de la ville dYvetot, implante sur la commune dHricourt-en-Caux (Seine-Maritime),est alimente par une source deau karstique. La turbidit de cetteeau est le plus souvent comprise entre 3 et 30 NTU*. Les turbiditsde pointe atteignent rgulirement des valeurs de 1 000 NTU, etparfois plusieurs milliers de NTU lors dvnements exceptionnels.Ainsi, cette eau, trs charge en particules, est difficile traiter pardes procds classiques.

    Afin de faire face ces problmes de turbidit, la ville a choisi lamicrofiltration. La station a t mise en route en novembre 1998.Avec une capacit nominale de 5 000 m3/j, elle alimente en eaupotable la ville dYvetot et deux syndicats voisins, soit environ16 000 habitants.

    Matre douvrage : Ville dYvetot

    Constructeur : Veolia Water Solutions & Technologies

    Exploitant :Veolia Eau

    * NTU : Unit nphlomtrique de turbidit.

    AU STRA L I EBendigo :la plus grande rfrence au monde en microfiltration sur membranesimmergesVeolia Eau a sign avec Coliban Water un contrat pour la conception, la construction et lexploitation de trois usines de traitement deau potable : Bendigo, Castlemaine et Kyneton.Elles alimentent au total 110 000 personnes. Pour liminer les problmes sanitaires lis notamment la prsence de parasiteset rduire la turbidit, ces trois usines ont t quipesde dispositifs de microfiltration, dozonation et dun traitementbiologique par filtration sur charbon actif en grains.

    Les usines de Castlemaine et Kyneton, dont les capacitsrespectives sont de 18 000 et 8 000 m3/j, utilisent une techniquede microfiltration classique pour clarifier leau brute.

    En revanche, Bendigo, dont la capacit slve 126 000 m3/j, est dote dun procd de microfiltration sur membranesimmerges. Un coagulant est inject en amont de la microfiltrationpour amliorer la rtention des matires en suspension et des bactries, et pour faciliter llimination de la couleur. En service depuis juin 2002, Bendigo est la plus grande usine demicrofiltration sur membranes immerges existant dans le monde.

    Bendigo, Castlemaine et Kyneton sont certifis ISO 9002 et ISO 14001. Une enqute dopinion ralise en 2002 auprs desconsommateurs montre une nette amlioration de la clart deleau distribue.

    Matre douvrage : Bendigo Water Services (Veolia Eau)

    Concepteur, constructeur : Veolia Water Solutions & Technologies et Walter Construction Group

    Exploitant : General Water Australia Pty Ltd (Veolia Eau Australie)

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Traiter les nitrates et les pesticides

  • Rduire les teneurs en nitrates et en pesticidesRespecter les exigences rglementaires

    Principe > Abaisser les taux de nitrates et de pesticides dans leau

    Avantages > Disposer constamment dune eau de bonne qualit

    Une pollution souvent dissmine et peu perceptible

    Les nitrates et les pesticides altrent la qualit des rivires et des eauxsouterraines utilises pour la productiondeau potable. Des actions de prventionvisent rduire les pollutions la source.Nanmoins, les rsultats ne sont souventobtenus qu moyen ou long terme.Cest pourquoi, en prsence de cespolluants, la filire de traitement de leaudoit tre adapte rapidement afin depouvoir produire une eau conforme.

    Des impactssur lenvironnement

    Les nitrates sont des ions prsents dans la nature. Dans leau, ils proviennentprincipalement des activits agricoles,industrielles ou domestiques.

    Les pesticides ou produits phytosanitairessont fabriqus par lhomme. Ils protgentles vgtaux des organismes nuisibles oudtruisent les vgtaux indsirables. Ils sontutiliss en agriculture, pour lentretien desvoiries, des espaces verts, des chemins de feret pour la conservation du bois.

    Les pesticides et les nitrates sinfiltrentdans le sol jusquaux eaux souterraines, ou ruissellent jusquaux cours deau lors de forts orages. Cest pourquoi les eaux de surface sont plutt soumises des picsde pollution aigus mais saisonniers, tandisque les eaux souterraines sont gagnes par des contaminations moins fortes mais plus constantes au cours du temps.

    Sauvegarderla ressource en eau

    Ltablissement et la surveillance de primtres de protection autour despoints de captage contribuent prserverla qualit de la ressource en eau. Des actionsde prvention sur lensemble du bassindalimentation sont aussi possibles.

    Traiter les pesticidesavec du charbon actif

    Le charbon actif adsorbe (cest--dire fixedans les infractuosits de sa surface) les pesticides grce leffet des forceslectrostatiques.

    Le charbon actif en poudre peut tre utilisen tte de filire, lors de la clarification.Il est alors retrouv dans les boues qui sonttraites par une mthode approprie.

    Le charbon actif en grains permet daffinerla qualit de leau. Il est introduit dans desfiltres au travers desquels leau percole.

    Traiter les nitratesavec deux techniquesspcifiques

    La dnitrification biologiqueLes nitrates sont transforms en azotegazeux par des bactries. Celles-ci sont fixes sur un matriau filtrant dans un milieu appauvri en oxygne.

    Les rsines changeuses danionsLeau charge en nitrates percole sur une rsine qui retient les nitrates et, encontrepartie, libre dans leau traite une quantit quivalente de chlorures qui taient fixs sur la rsine.

    Filtrer les pesticideset les nitrates sur des membranes

    En raison du trs faible diamtre de leurspores, les membranes utilises ennanofiltration et en osmose inverseretiennent une grande partie dessubstances dissoutes (pesticides, nitrates,matires organiques).

    La filtration surcharbon actif,une technique prouvecontre les pesticides

    Le charbon actif est la technique la plusutilise car elle est simple, efficace et conomique. Veolia Eau a dvelopptoute une gamme de filtres (Opacarb,etc.) pour retenir les pesticides. Ce procda fait ses preuves depuis de nombreusesannes.

    Des procdsefficaces pour liminer les nitrates

    La dnitrification biologique a lavantagede ne pas engendrer de sous-produits,dtre peu sensible la quantit dematires en suspension dans leau traiter et dtre une technique robuste.

    La dnitratation par rsines changeusesdions se prte plus facilement lindustrialisation et une exploitationautomatise.

    Les solutions Veolia Eau> Comment entretenir les installations pour garantir leur bon fonctionnement ? Le lavage des filtres charbon actif Opacarb est ralis automatiquement par un contre-courant dair et deau.

    Une fois satur, le charbon actif peut tre rgnr par un traitement thermique qui lui rend ses proprits adsorbantes. Toutes les units de nanofiltration comportent un dispositif de nettoyage. Les matriaux constituant les membranes

    ont t choisis de faon raliser des nettoyages performants. Une fois sature, la rsine changeuse dions est rgnre. Ce type de rgnration offre plusieurs avantages par rapport

    aux anciens systmes rgnrs cocourant : une eau traite de qualit suprieure, une meilleure stabilit sur la dure ducycle de production, une moindre consommation en sel et en eau de service.

    > Que fait-on des rejets de ces technologies ?Dans tous les cas, ils font lobjet dune tude pour dterminer la solution la plus adapte. Selon les caractristiques des rejets et celles de la rivire ou du milieu rcepteur, une solution sur mesure, limitant les impacts sur lenvironnement, est mise en place.

    > En quoi consiste loffre Mosac ?Veolia Eau a dvelopp loffre Mosac pour permettre aux petites et moyennes collectivits de matriser les problmessanitaires urgents. Les procds retenus pour liminer les nitrates sont la nanofiltration ou un traitement sur rsineschangeuses danions. Les procds permettant de retenir les pesticides sont la filtration sur colonne de charbon actif en grains ou la nanofiltration. Les quipements Mosac sont standardiss, robustes et optimiss en termes de compacit, dautomatisation et de cots.

    Des ressources protges

    Veolia Eau apporte aux collectivits son appui pour la mise en place

    doprations concertes de matrise des excdents de nitrates et de pesticides

    avec les agriculteurs, les organismes agricoleset les pouvoirs publics. La matrise des rejets

    deaux uses et la bonne exploitation des usines de traitement des eaux uses

    sont parties intgrantes de cette approche prventive globale

    pour protger le milieu naturel.

    La nanofiltration et losmose inverse,des technologiesadaptes auxmultipollutions

    Ces procds sont particulirementprconiss si la ressource contient des substances dissoutes varies et des micro-organismes. Ils retiennent en une seule tape une large gamme

    dlments indsirables : pesticides,matires organiques, nitrates, sulfates,fluor, arsenic, chlorure de sodium, etc. Le seuil de coupure de ces deux techniquesest de lordre du nanomtre*.Elles contribuent, en outre, l'adoucissement des eaux dures.La nanofiltration et losmose inversepermettent de produire une eaude qualit constante tout en limitantla demande en chlore.

    * 10-9 m

    Que dit la rglementation ?

    Pas plus de 0,5 g/L de pesticides et 50 mg/L pour les nitrates

    La directive europenne du 3 novembre 1998 fixe 0,1 microgramme par litre (g/L) la concentrationmaximale pour chaque type de pesticides et leurs

    mtabolites. Certains pesticides considrs commeplus nocifs sont soumis une rglementation

    plus svre. Cest le cas de laldrine, la dieldrine,lheptachlore et lheptachlore poxyde,

    dont la valeur maximale est fixe 0,03 g/L. La teneur totale en pesticides dans leau

    ne doit pas excder 0,5 g/L. Pour les nitrates, la valeur maximale

    est fixe 50 mg/L.

  • F RA N C EMagenta (Bretagne) :la nanofiltration pour rduire les teneurs en nitrates, en pesticides et en matires organiquesDepuis mars 1970, Veolia Eau gre pour le compte du Syndicatintercommunal vocation multiple (SIVOM) de la Baie (Ctes-dArmor) la production et la distribution deau de 11 000abonns. Lusine de production deau potable du SIVOM de la Baieest alimente par une rivire qui peut contenir des quantitsleves de pesticides et de nitrates.

    Cette eau riche en matires organiques est difficilement traitablepar des procds classiques. Cest pourquoi le SIVOM de la Baie a choisi la technologie de la nanofiltration. Lusine Magenta 2 a t mise en service en 2000. Lunit de nanofiltration se composede deux files indpendantes. La surface filtrante est de 5 772 m2

    pour lensemble de lunit. La capacit de production slve 2 600 m3/j.

    La nanofiltration limine la quasi-totalit des pesticides et diminuede 50 75 % la teneur en nitrates de leau. Elle permet doncdobtenir de leau conforme aux exigences rglementaires avec une trs faible teneur en matires organiques, ce qui lui confreune trs bonne stabilit microbiologique jusquau robinet du consommateur.

    Matre douvrage : SIVOM de la Baie

    Constructeur :Veolia Water Solutions & Technologies

    Exploitant :Veolia Eau

    ROYAUM E - U N IThree Valleys et Folkestone & Dover : filtration sur charbon actif pour retenir les pesticides Three Valleys et Folkestone & Dover, filiales 100 % de Veolia Eau,produisent et distribuent de leau potable 3 millions dhabitantsdans louest et le nord de lagglomration de Londres, et le sud-estde lAngleterre.

    Au dbut des annes 90, cause de limpact des pesticides surlenvironnement, Three Valleys et Folkestone & Dover ont installdes systmes de traitement sur 24 sites. Il sagissait pour la majorit de petits sites. La solution des filtres charbon actif en grains sest rapidement impose comme la mieux adapte. Le groupe a opt pour des filtres modulaires standardiss afindquiper les nombreux petits sites dans des dlais rapides et doptimiser les cots. Le cahier des charges pour ces filtresferms en acier comprenait entre autres conditions :

    un transport routier par camion normal (pas de convoiexceptionnel). Les filtres mesurent 2,5 m de diamtre et 7 m de hauteur ;

    des filtres faciles recharger : leur contenu correspond un camion-citerne normal, soit 18 m3 ;

    des filtres faciles exploiter : ils ont t quips djecteurspneumatiques pour charger et dcharger le charbon, et de 3 points de prise dchantillons diffrentes hauteurs pour mesurer la saturation du charbon actif en pesticides.

    La capacit de production de chacun de ces filtres standards slve 1 800 m3/j. Pour les sites dpassant 1 800 m3/j, plusieurs filtresont t placs en parallle. Au total, 62 filtres modulaires de1 800 m3/j ont t installs sur les sites de production de moins de 20 000 m3/j.

    Pour les sites de capacit suprieure, cest une solution de filtresprfabriqus en bton qui a t retenue, ou bien des solutions sur mesure comme Clay Lane (capacit de production de 160 000 m3/j), avec un systme couplant ozonation et charbon actif.

    La dmarche sest droule sur cinq annes. La norme de 0,1 g/Lpour chaque pesticide est dsormais respecte sur ces sites.

    Matre douvrage et exploitant :Three Valleys et Folkestone & Dover (Veolia Eau)

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Optimiser la dsinfection

  • Garantir une eau de qualit irrprochable Rduire la teneur des sous-produits de la dsinfection

    Principe > Dtruire, retenir ou inactiver les bactries, virus et parasites

    Avantages > Une dsinfection scurise et renforce

    La dsinfection,une tape indispensable

    Pour garantir une bonne dsinfection, les distributeurs deau disposent de nombreux procds. La premire tapeconsiste en une limination physique des micro-organismes par clarification, soit par des procds classiques, soit par des techniques membranaires (commela microfiltration et l'ultrafiltration).Pour parfaire la dsinfection, une deuximetape est ncessaire. Les procds les pluscourants sont ceux utilisant des oxydantspuissants comme le chlore (chloration), le bioxyde de chlore (peroxychloration) oulozone (ozonation). Il existe aussi dautresprocds comme les ultraviolets basse ou moyenne pression. Ces procdsconduisent tous une inactivation des germes par destruction des cellules,blocage des mcanismes de reproduction,etc.

    La chloration,une technique trs ancienne

    La chloration est la technique de dsinfection par oxydation la plus

    courante. Son efficacit peut tre contrleen continu. Le chlore ayant un pouvoirdsinfectant durable, il permet de maintenir la qualit microbiologique de leau tout au long du rseau.

    La dsinfection,une tape bien matriser

    Choisir le ou les procds de dsinfectionIl est dabord ncessaire de choisir le procd de dsinfection ou lacombinaison des procds les plusadapts en fonction de lorigine et de lintensit de la contaminationmicrobiologique. titre dexemple, une simple chlorationsera propose pour des eaux souterrainesde trs belle qualit, alors quuneozonation complte par une chlorationpourra tre envisage pour des eauxcharges en matires organiques, et quedes ultraviolets (UV) seront associs unechloration pour traiter des eauxsuperficielles trs chargesbactriologiquement. Tous ces choiximpliquent au pralable une parfaiteconnaissance des eaux brutes et desrisques microbiologiques.

    Dfinir les conditions opratoires La deuxime tape consiste dfinir les conditions opratoires pour garantir la qualit sanitaire. La bonne connaissancedes temps de contact (temps de sjour de leau dans le racteur) est unparamtre cl. Une hydraulique malmatrise peut engendrer des problmestels quun mauvais mlange des ractifs,une dsinfection ingale ou la formationde sous-produits. Veolia Eau ralisedes simulations numriques delhydraulique pour tudier le parcoursde leau au sein du racteur, optimiser les dosages en ractif et proposer des amliorations.

    Contrler lapplication des conditionsopratoires et la qualit des eauxproduites Les conditions opratoires sont suiviesquotidiennement. En complment, desaudits rguliers permettent, si besoin,dlaborer de nouvelles consignesdutilisation plus adaptes la situationlocale, et de mettre en place une conduiteavance des procds. Des capteurssuivent la qualit des eaux traites (pH, turbidit, rsiduel de chlore, etc.).Ils sont positionns de faon surveillerau mieux la qualit de leau.

    Une dsinfectionhomogne et constante

    Lamlioration des consignes et du procdde dsinfection diminue les risquesmicrobiologiques. Llimination dexcdentsde chlore ou dautres oxydants rduit lesproblmes de dgradation du got de leau.

    Les sous-produits de dsinfection sontidentifis et soumis des normes strictes.Loptimisation hydraulique diminue lespossibilits de formation de sous-produitsen liminant les surexpositions auxoxydants.

    La filtrationmembranaire et les ultraviolets,des techniques qui limitent lajout de produits chimiques

    Les modules de microfiltration oudultrafiltration sont constitus de fibrescreuses trs poreuses. La taille des poresvarie de 10-6 10-8 m. Ce type de filtrationmembranaire prsente plusieursavantages.

    Dune part, il retient les bactries et lesparasites tels que les Cryptosporidium,qui rsistent la chloration.

    Dautre part, ce traitement nentrane pas la formation de sous-produits dedsinfection tels que les trihalomthanes

    (THM) ou les bromates car il ne ncessitepas lutilisation de produits chimiques.

    La dsinfection des eaux par rayonnementUV ne modifie pas la composition initialede leau : en effet, cette technique nencessite pas lajout de ractifs chimiques.Ce procd est plus spcifiquement mis en uvre en fin de filire sur une eau debonne qualit, avant une postdsinfectionpar chloration.

    Des cotsdexploitation rduits Loptimisation des traitements declarification et dlimination des matiresorganiques permet de rduire les quantitsdoxydants, et donc les cots associs.

    Que faire face aux sous-produits de la dsinfection ?Au cours de la dsinfection, des sous-produits tels que les THM (trihalomthanes) ou les bromates peuvent se former.Il est ncessaire den limiter la concentration. chaque sous-produit correspond une limite prcise.Dans les pays de lUnion europenne : la valeur maximale des bromates est fixe 25 g/L. Fin 2008, leau ne devra pas en contenir plus de 10 g/L ; la valeur limite des THM est de 150 g/L. Le 25 dcembre 2008, elle passera 100 g/L.Pour faire face aux sous-produits de la dsinfection, diffrentes possibilits existent. En particulier : Optimiser les procds de dsinfection existants :

    la quantit de ractifs injects est calcule de faon obtenir une dsinfection efficace tout en rduisant le plus possibleles sous-produits de la dsinfection.

    Privilgier les traitements physiques :la microfiltration ou l'ultrafiltration apparaissent comme une alternative efficace car elles retiennent les germes,indpendamment des caractristiques de leau brute. La dsinfection par UV est une autre technique qui peutavantageusement s'insrer dans une filire de traitement.

    Employer une eau de Javel de qualit ou du bioxyde de chlore pour limiter la formation de bromates et de THM.Certaines eaux de Javel contiennent trs peu de bromates, ce qui vite den ajouter dans leau lors de linjectiondu produit. Le bioxyde de chlore ne forme pas ou trs peu de THM.

    Les solutions Veolia Eau> Comment choisir le traitement le plus adapt ?Veolia Eau matrise lensemble des techniques de dsinfection de leau. Une tude prenant en compte la qualit de leau brute et la quantit traiter est ralise afin de dterminer le traitement adquat ainsi que le couple temps de contact/concentration du dsinfectant. Optimiser les traitements de dsinfection permet d'obtenir une eau conformeaux normes bactriologiques un cot minimal.

    > Quel est lintrt de lozonation ? Veolia Eau a t le premier dvelopper le procd de dsinfection par ozonation. Cette technique est dsormais courammentemploye car lozone a un pouvoir dsinfectant lev. En effet, elle limine les bactries et de nombreux virus de faonnette, rapide et radicale. Lozonation dtruit galement une grande partie des pesticides. Ce procd est particulirementadapt aux grandes usines de production deau potable.

    > Linformatique permet-elle doptimiser la dsinfection ?Veolia Eau dispose des outils les plus performants pour modliser lhydraulique des ouvrages. Une collaboration avec lasocit Fluent Inc. a permis le dveloppement des couplages entre les quations de la mcanique des fluides et lesractions de dsinfection.

    > Est-ce que la dsinfection en sortie dusine suffit pour se prmunir du risque microbiologique ?Ltape de dsinfection en sortie dusine devra tre complte dune postchloration pour protger leau durant son transportcontre les reviviscences bactriennes, voire les recontaminations accidentelles sur rseaux.

  • AU STRA L I EColiban : ozonation optimiseLe projet Coliban Water Aqua a t attribu en 2000 Veolia Eaupour la conception, la construction et lexploitation de trois usinesde traitement situes dans la rgion de Bendigo (tat de Victoria).Ces trois usines, dont les capacits de production varient de 8 000 126 000 m3 par jour, alimentent 110 000 habitants. Le matre douvrage avait fix des objectifs trs contraignants,notamment en termes de dsinfection et de sous-produits de dsinfection comme les bromates. Pour rpondre au cahier des charges, il tait ainsi demand de garantir une efficacithydraulique suprieure 0,6 pour chaque cuve dozonation.

    La modlisation hydraulique a permis de vrifier que les cuvesdimensionnes par Veolia Eau rpondaient bien au cahier des charges : pour lensemble des configurations, lefficacithydraulique varie de 0,64 0,86.

    Matre douvrage :Bendigo Water Services (Veolia Eau)

    Concepteur, constructeur : Veolia Water Solutions & Technologies et Walter Construction Group

    Exploitant : General Water Australia Pty Ltd (Veolia Eau Australie)

    F RA N C ESyndicat des eaux dIle-de-France :10 % de chlore en moins et 20 %defficacit en plus lusine de Choisy-le-RoiProprit du Syndicat des eaux dIle-de-France, lusine de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) produit de leau potable pour 1,7million dhabitants dans la banlieue sud de Paris. Sa capacitmaximale de production est de 650 000 m3/j, ce qui en fait lunedes plus importantes de France. La taille de la population desservieexige une dsinfection trs performante, car le rseau dedistribution est trs long.

    La filire de traitement comprend une dsinfection multibarrireavec une ozonation intermdiaire et une chloration finale. Chacunde ces procds a t optimis de faon respecter les futuresvolutions des normes et assurer une dsinfection constante et maximale, quelles que soient les conditions.

    Des simulations hydrauliques ont permis de proposer unemodification sur chacun des contacteurs de chloration afin de rduire les courts-circuits (une partie de leau traversait le bassin sans subir une dsinfection optimale) et les recirculations(une autre partie de leau restait trop longtemps dans louvrage,elle tait dsinfecte mais des sous-produits doxydation nocifsapparaissaient).

    Ces amnagements, combins une volution des politiques detraitement, ont permis des avances importantes. Uneacidification de leau en amont de lozonation ainsi quelamlioration de lhydraulique a diminu de moiti la formationdes bromates. De mme, la mise en place dune politique de dchloration en deux tapes a permis de rduire de 10 % le taux de chloreinject, et dans le mme temps daugmenter de 20 % lefficacit de la dsinfection sans former plus de sous-produits.

    Matre douvrage : Syndicat des eaux dIle-de-France

    Exploitant :Veolia Eau

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Garantir la qualitmicrobiologique

  • liminer les micro-organismes Protger leau pendant son transport dans les rseaux et en garantir constamment la qualit sanitaire

    Principe > liminer les micro-organismestout au long de la filire

    Avantages > Des techniques adaptespour chaque cas

    Un enjeu sanitairecapital

    Contrairement aux pesticides, aux nitratesou au plomb qui peuvent avoir un impactsur la sant long terme (processuscumulatif), la prsence de micro-organismes dans leau peut avoir desconsquences sanitaires immdiates.

    Des germesindicateurs de laqualit microbiologique

    Les maladies dorigine hydrique sont le plussouvent dues une contamination de leaupar des micro-organismes prsents danslintestin des mammifres. Il est impossiblede dnombrer tous les germesresponsables de ces maladies.Par consquent, le contrle de la qualitsanitaire repose essentiellement sur la recherche de germes indicateurs qui possdent un certain nombre de proprits :

    ils ne sont pas dangereux pour la sant ;

    ils sont prsents quand leau est polluepar des germes pathognes ;

    ils sont prsents en plus grand nombreque les germes pathognes et donc plusfacilement dtects.

    Plusieurs barrirespour garantirllimination des micro-organismes

    Une premire tape physicochimique :le prtraitement de leau bruteou la clarificationLa clarification consiste rduirela quantit de matires en suspensiondans leau. Les bactries et les parasitesse fixent sur une partie de ces matiresen suspension dont la prsence rduitlefficacit de la dsinfection chimiqueultrieure. La clarification constituedonc la premire tape dabattementdes micro-organismes. Dans le cas oleau brute est trs charge en micro-organismes, il est possible de raliserune ozonation intermdiaire dans la filire de traitement de leau.

    La rtention des micro-organismes grce aux techniques membranairesLa microfiltration membranaire classiqueet la microfiltration sur membranesimmerges liminent les bactries et les parasites. Dautres techniquesmembranaires au seuil de coupure plus petit, comme la nanofiltration oulultrafiltration, permettent dliminer des micro-organismes de plus petite taillecomme les virus.

    La dsinfectionLtape de dsinfection est indispensable,elle est prsente dans toutes les filiresde traitement de leau. La dsinfectionchimique a pour objectif linactivation ou la destruction des bactries et virus.Pour dsinfecter leau, diffrents ractifspeuvent tre utiliss tels que le chlore, le bioxyde de chlore, lozone et lesultraviolets (UV).

    Maintenir la qualitde leau jusquau robinetdu consommateur

    Du chlore ou du bioxyde de chlore estajout la sortie de lusine de production,ainsi quen diffrents points du rseau de distribution. Ce traitement vite ledveloppement des micro-organismes etmaintient la qualit de leau tout au longde son parcours dans les canalisations.

    Une clarificationmatrise : la garantiedu bon fonctionnementdes tapes en aval

    La diminution de la turbidit rduit laprobabilit davoir des micro-organismesdans leau. Le bon dimensionnement des ouvrages de dcantation et des filtres,ainsi que lapplication de bonnes pratiquesdexploitation, permettent de traiter de faon efficace de grandes quantitsdeau et dobtenir par la suite une dsinfection optimale (eau de qualit sanitaire irrprochable et quantit minimale de sous-produits de la dsinfection).

    Les techniquesmembranaires,une barrire physiquequi retient les micro-organismes

    La microfiltration et lultrafiltrationprsentent de nombreux avantages par rapport aux autres techniques.

    Dune part, elles retiennent les bactries etles parasites tels que les Cryptosporidiumqui rsistent la chloration.

    Dautre part, ces traitements sparatifslimitent fortement la formation de sous-produits lors de la chloration finale (trihalomthanes ou bromates).

    Une eau dsinfecte Lozonation, un traitement radical

    Cette technique est courammentemploye car lozone a un pouvoirdsinfectant lev. En effet, il inactive les bactries et de nombreux virus de faon nette, rapide et radicale.Veolia Eau a t le premier dvelopperle procd de dsinfection par ozonation.

    Les ultraviolets, un procd simpleet efficaceLe rayonnement UV inactive ou dtruitles bactries, les virus et les parasites.Lemploi dUV ne modifie pas la composition initiale de leau car cette technique ne ncessite pas lajout de ractifs chimiques.

    La dsinfection au chlore ou au dioxydede chlore, une technique largementrpandueLa chloration est trs ancienne. Sonefficacit peut tre contrle en continu.De plus, le chlore et le dioxyde de chlorefigurent parmi les rares ractifs avoirun effet durable dans les rseaux :ils maintiennent la qualitmicrobiologique de leau tout au longdes canalisations. Le recours aux produitschlors est donc indispensable avant la distribution de leau.

    Les solutions Veolia Eau> Comment choisir le traitement optimal ?Veolia Eau matrise lensemble des techniques de clarification (coagulation,dcantation, flottation et filtration), des techniques membranaires (microfiltration,ultrafiltration, nanofiltration) et de dsinfection (ozonation, UV, chloration, bioxydede chlore). Une tude sur la qualit et la quantit deau traiter est ralise afinde dterminer la filire de traitement fournissant des rsultats optimaux pour un cot minimum.

    > Quel est lintrt des membranes immerges ?Le systme de microfiltration sur membranes immerges peut traiter toutes les qualits deau brute. De plus, il permet de raliser des traitements complmentaires au sein dun mme ouvrage. Par exemple, les quantits de pesticides et de micro-organismes sont rduites simultanment, dans le cas o du charbon actif en poudre est introduit dans le bassindimmersion des membranes. Ce procd est plus adapt aux grandes usines de traitement que la microfiltration classiquecar sa configuration est plus simple (environ 80 % de joints et de vannes en moins).

    > Quels sont les programmes de recherche mens par Veolia Eau ?Veolia Eau figure parmi les principaux acteurs de la communaut scientifique spcialiss dans le domaine de leau. Pour garantir la qualit microbiologique de leau, Veolia Eau met en uvre de nouvelles techniques de biologie molculaire(sondes gntiques) pour une dtection plus prcise et plus rapide des micro-organismes.

    Que dit la rglementation ?

    Concernant les paramtres microbiologiques, la directive

    europenne du 3 novembre 1998impose labsence dans 100 ml deau

    potable de germes indicateurs comme les bactries

    Escherichia coli ou les entrocoques.

    La membrane, une barrire physique qui retient des composants prsents dans leau

    Eau0,0002 m

    Ion sodium0,00037 m

    EAU FILTRE EAU PRTRAITE

    Giardia lamblia etCryptosporidium3 6 m

    Streptocoque1 m

    Pseudomonas diminuta0,28 m 1 m = 1 millionime de mtre

  • F RA N C EYerville :la microfiltration pour rduire la turbidit et garantir la qualitmicrobiologique de leau Bourdainville, dans le dpartement de Seine-Maritime, une station de microfiltration a t construite en 1999 par Veolia Eau pour le compte du syndicat dadduction deau potable et dassainissement de la rgion dYerville (SAEPA).

    Si la turbidit de leau brute est comprise entre 1 et 5 NTU* entemps normal, elle peut atteindre 150 NTU en priode de pointe.

    Afin de rduire ces trs fortes turbidits et de garantir la qualitmicrobiologique de leau distribue aux 8 000 habitants, uneinstallation de microfiltration, compose de 2 skids pouvantproduire chacun 50 m3 deau par heure, a t installe en un temps record (6 mois). Sa capacit nominale de production est de 2 000 m3/j.

    La station de microfiltration a t mise en place en avril 2000.Depuis cette date, la turbidit de leau distribue est infrieure 0,2 NTU.

    Matre douvrage :Syndicat dEau et dAssainissement de la Rgion dYerville

    Conception et exploitation :Veolia Eau

    * NTU : Unit nphlomtrique de turbidit

    ROYAUM E - U N IClay Lane :lultrafiltration pour liminer les CryptosporidiumLusine de Clay Lane alimente en eau potable les 750 000 habitantsdu nord de Londres. Elle a une capacit de 160 000 m3/j. Au coursdes annes 90, de nouvelles rglementations ont t introduitesau Royaume-Uni concernant les Cryptosporidium, afin de limiterleur prsence dans leau.

    Un contrle continu de la prsence de Cryptosporidiumest dsormais effectu et une station dultrafiltration a tinstalle Clay Lane. Les membranes utilises en ultrafiltration(diamtre moyen des pores infrieur 0,02 micron) retiennentlensemble des micro-organismes.

    Cette station a t mise en service en avril 2000 et depuis, toutesles analyses effectues sur leau traite respectent la norme et dmontrent que lultrafiltration est une barrire efficace contre les Cryptosporidium.

    Matre douvrage :Three Valleys Water (Veolia Eau)

    Constructeur :Veolia Water Solutions & Technologies

  • MA TR I S E R L A Q UA L I T D E L EAU

    Optimiser la filirede traitement

  • Avantages > Un process matris toutes les tapes du traitement de leauDes traitements plus fiables et une eaude meilleure qualit

    Loptimisation de la filire fiabilise letraitement de leau. Un fonctionnementplus rgulier, sans -coups hydrauliques nichimiques, aboutit un meilleurtraitement et une meilleure conformitaux normes.

    Un suivi en tempsrel du fonctionnementde lusine

    Les dmarches doptimisation conduisent mettre sous contrle lensemble de la filirede traitement, et donc mieux la matriser.

    Des conomiesde traitement

    Les amliorations ralises permettentsouvent dabaisser certaines chargesdexploitation : rduction des cots de ractifs en vitant les surdosages ou en choisissant un ractif mieux adapt,diminution des consommationsnergtiques, optimisation des cots de maintenance.

    Un entretien facilitet une plus grandedisponibilit des quipements

    Lentretien rgulier est facilit, la maintenance volue du curatif vers le prventif. Le taux de disponibilit des quipements saccrot, ce qui permetde mieux satisfaire les besoins ou de mieuxrpartir la production deau entre lesdiffrentes filires et dans le temps.

    Des installationsde secours adaptes

    Loptimisation du process permet de se prmunir face certains risques(pollution des ressources, coupureslectriques, pannes dquipements, etc.).Tout comme les risques, les solutions sont varies : ligne lectrique secourue ou groupes lectrognes, rserve deau ouplan de mobilisation dune autre ressource,mise en place dquipements de secours(pompes, quipements de dosage,doublement des filires), etc.

    Plus de personnesdesservies avec les mmes moyens

    En exploitant au mieux les infrastructuresexistantes, il est possible dalimenter en eau plus dhabitants avec les mmesmoyens. Cela rduit ou reporte dans le temps les investissements dextension de capacit.

    Produire une eau de qualitFaciliter lentretien et la maintenance et optimiser les cots

    Principe > Passer au crible chaque phase de la productionOptimiser les usines3 principaux cas

    La mise en conformit relative denouvelles normes, comme par exemple,la directive europenne du 3 novembre1998* qui abaisse les concentrationsmaximales pour des paramtres tels queles bromates, la turbidit, le plomb, etc.

    La reprise dune usine de productiondeau en gestion dlgue :dans ce cas, Veolia Eau ralisesystmatiquement un audit et une tudedoptimisation des installations pourvrifier que les ouvrages rpondront a