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© Eisenhans - Mopic/ Fotolia 40 G ESTION DE FLOTTE AUTOMOBILE Développement durable Septembre - Octobre 2013| 82 A ctuellement, nous assistons à une véri- table prise de conscience des dirigeants d’entreprises et gestionnaires de flottes quant à la nécessité de rendre leur parc auto- mobile plus éco-responsable. Ce sont d’abord les grandes entreprises telles que Orange notamment qui, à partir de 2007/2008, ont pris cet enjeu à bras-le-corps. Une démarche qui s’inscrivait alors en droite ligne du Grenelle de l’environnement et répondait davantage à leur volonté de communi- quer sur leurs démarches en la matière. Néan- moins, à cette époque, l’offre de véhicules « verts », hybrides ou électriques, restait encore restreinte. Seuls deux constructeurs (Toyota et Honda) se positionnaient alors sur ce marché. « Depuis, des initiatives ont été mises en place par le gouvernement français et Bercy, pour inciter les entreprises à basculer progressivement vers des flottes plus vertes, explique Thomas Jobelot, res- ponsable Ventes Sociétés chez Toyota France. Est ainsi né le bonus sur les véhicules propres, tandis que l’exemption de la taxe pour les véhicules qui émettent le moins de CO 2 a davantage été mise en relief depuis le Grenelle de l’environnement ». Les constructeurs adaptent leurs offres Parallèlement, les constructeurs se sont attachés à développer leurs gammes en proposant de nouveaux concepts de véhicules, hybrides ou électriques. Alors que Toyota, précurseur en matière de véhicules hybrides, continuait de déve- lopper sa gamme, PSA commençait à proposer des véhicules hybrides en 2008 tandis que Renault mettait au point ses voitures électriques à la même époque. Tous les constructeurs ont égale- ment fait des efforts pour rendre leurs véhicules De plus en plus, les entreprises se posent la question de rendre progressivement leur flotte automobile « éco- responsable ». Différents leviers existent aujourd’hui pour les accompagner dans cette démarche dont l’objectif final est autant économique qu’environnemental. Plus de 20 % des véhicules flottes com- mercialisés par Toyota cette année sont des hybrides Thomas JOBELOT Responsable Ventes Sociétés chez Toyota France Vers des flottes automobiles « Éco-responsables »

Vers des flottes automobiles «Éco-responsables» › web › images › stories › espacean... · l’objectif étant de montrer comment se servir d’un véhicule de manière

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GEST ION DE FLOTTE AUTOMOBI LE

Développement durable

Septembre - Octobre 2013| n°82

A ctuellement, nous assistons à une véri -table prise de conscience des dirigeantsd’entreprises et gestionnaires de flottes

quant à la nécessité de rendre leur parc auto -mobile plus éco-responsable. Ce sont d’abord lesgrandes entreprises telles que Orange notammentqui, à partir de 2007/2008, ont pris cet enjeu àbras-le-corps. Une démarche qui s’inscrivait alorsen droite ligne du Grenelle de l’environnement etrépondait davantage à leur volonté de communi-quer sur leurs démarches en la matière. Néan-moins, à cette époque, l’offre de véhicules« verts », hybrides ou électriques, restait encorerestreinte. Seuls deux constructeurs (Toyota etHonda) se positionnaient alors sur ce marché.« Depuis, des initiatives ont été mises en place parle gouvernement français et Bercy, pour inciter lesentreprises à basculer progressivement vers des

flottes plus vertes, explique Thomas Jobelot, res-ponsable Ventes Sociétés chez Toyota France. Estainsi né le bonus sur les véhicules propres, tandisque l’exemption de la taxe pour les véhicules quiémettent le moins de CO2 a davantage été miseen relief depuis le Grenelle de l’environnement ».

Les constructeurs adaptent leurs offres

Parallèlement, les constructeurs se sont attachésà développer leurs gammes en proposant de nouveaux concepts de véhicules, hybrides ou électriques. Alors que Toyota, précurseur en matière de véhicules hybrides, continuait de déve-lopper sa gamme, PSA commençait à proposer desvéhicules hybrides en 2008 tandis que Renaultmettait au point ses voitures électriques à lamême époque. Tous les constructeurs ont égale-ment fait des efforts pour rendre leurs véhicules

De plus en plus, les entreprises se posent la question derendre progressivement leur flotte automobile « éco-responsable ». Différents leviers existent aujourd’hui pourles accompagner dans cette démarche dont l’objectif finalest autant économique qu’environnemental.

“ Plus de 20 %des véhiculesflottes com-mercialiséspar Toyotacette année

sont des hybrides

Thomas JOBELOTResponsable Ventes

Sociétés chez Toyota France

Vers des flottes automobiles

« Éco-responsables»

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Développement durable

n°82 |Septembre - Octobre 2013

“ Pour basculer vers une flotte

éco-responsable il fauten premier lieu se

pencher sur les technologies des

voitures et le choix des véhicules

Jean-Jacques BUIREConsultant chez Cosma Expert

moins polluants et plus économes, notamment enmatière de carburants. « Alors que l’offre est dés-ormais disponible et que les mesures gouverne-mentales sont largement incitatives, les entreprisessont désormais de plus en plus nombreuses à sefixer des objectifs en matière de rejet de CO2,ajoute Thomas Jobelot. Nous le constatons no-tamment à travers les appels d’offres que nous re-cevons et dans lesquels les rejets de CO2 de véhi-cules sont désormais souvent présents ». Plus de20 % des véhicules flottes commercialisés parToyota cette année sont ainsi des hybrides. Unchiffre en constante progression. Une tendance qui s’inscrit d’ailleurs dans celle dumarché en général. En effet, le marché des véhi-cules électriques et hybrides continue d’enregis-trer des ventes record et place la France au 3e rang mondial des pays électromobiles (AvereFrance, juillet 2013). En juin 2013, les ventes devoitures électriques ont été multipliées par 8 parrapport à juin 2012. Une forte croissance portéenotamment par le succès de la Renault Zoé, maisaussi par la Nissan Leaf. Ce bond en avant s’ex-plique notamment par les projets de réévaluationdu montant des bonus dans le cadre du plan autode juin 2012, qui avait entraîné des reportsd’achats. Les ventes de véhicules hybrides ontpour leur part progressé de 532 % au premier semestre 2013 par rapport à la même périodel’année précédente. La hausse de ce marché et lesuccès de Toyota en la matière se confirment donc.

Pourquoi avez-vous opté pour des véhicules élec-triques et en autopartage ?> La mobilité électrique et l'autopartage s'inscrivent dansnotre politique de développement durable : réduction dutaux d'émission de CO2, diminution du nombre de véhi-cules et des nuisances associées… Il s’agit d’un mode de déplacement « doux » et faiblementcarboné, apportant par ailleurs énormément de confort àses utilisateurs. C'est aussi un excellent vecteur de communication et, pourEDF, de promotion. En effet, EDF, fort de 50 ans d'implication active dans le véhicule électrique propose une gamme d'offres de mobilité électrique globale : conseil, instal lation, gestionet supervision d'infrastructures de charge, solutions d'auto-partage et location de véhicule.

Trois questions à

Quels bénéfices pour l'entre-prise en terme économique etécologique ?> D'un point de vue économique, lecoût de fonction nement du véhiculeélectrique est de moins de 2€ / 100km.L'autopartage permet d'augmenter letaux d'utilisation du véhicule et doncd'optimiser davantage le coût d'usage.

Comment vos collaborateurs ont-ils accueilli cetteinitiative ? > Au regard du planning de réservation depuis plus de 6 mois, tous les utilisateurs, y compris nos clients à qui nousfaisons essayer le véhicule, se sont déclarés très agréablementsurpris, en termes de confort comme de puissance. ■

Jérémie Baudou, directeur du Développement Territorial Champagne-Ardenne chez EDF.

Jérémie BAUDOUDirecteur du Développement

Territorial Champagne-Ardenne chez EDF

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En juin 2013, les ventes de véhicules hybrides enregistrent également des chiffres records avec4 622 immatriculations en juin 2013 soit +180 %par rapport à juin 2012. Au top 6 des ventes figurentla Toyota Yaris, la Toyota Auris, la Peugeot 3008, laPeugeot 508, la Toyota Prius et la Citroën DS5.

Choisir et entretenir ses véhicules

Alors que l’offre est désormais existante, il restepour les entreprises à basculer vers des flotteséco-responsables. Elles disposent de différents leviers. « Le premier levier repose sur les techno-logies des voitures et le choix des véhicules, précise à ce sujet Jean-Jacques Buire, consultantchez Cosma Expert. Au-delà des offres hybrideset électriques, les constructeurs proposent aujourd’hui des véhicules qui, globalement, rejet-tent moins de CO2 et sont moins consomma -teurs de carburant ». Grâce à ces véhicules, les entreprises s’inscrivent véritablement dans une démarche plus écologique et environnementale,tout en réalisant des économies en termes deconsommation de carburant. « Raisons pour les-quelles les dirigeants d’entreprises et responsablesde flottes tendent de plus en plus à s’intéresser àces véhicules », ajoute Jean-Jacques Buire. Paral-lèlement, pour rendre leur flotte « verte », les entreprises doivent également veiller au renou-vellement régulier de leur parc. Une démarchequ’elles sont d’ailleurs de plus en plus nom-breuses à adopter. « Il y a dix ans, les entreprises

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Développement durable

Septembre - Octobre 2013| n°82

s’engageaient souvent sur des contrats de locationlongue durée allant jusqu’à 60 mois, alors qu’au-jourd’hui, les contrats courent davantage sur 36 à 48 mois avec des kilométrages inférieurs à120 000 km, poursuit Jean-Jacques Buire. Ellesbénéficient ainsi plus souvent des avancées tech-nologiques les plus récentes en termes d’émissionde CO2 et de consommation de carburant ». Demême, lorsqu’un véhicule est entretenu réguliè-rement il peut, à moyen terme, s’avérer moinspolluant que si ce n’était pas le cas. « Nousconseillons d’ailleurs aux entreprises de s’appuyersur des loueurs qui s’occupent de suivre et de gérerl’entretien de l’ensemble de leur parc, plutôt quesur des prestataires indépendants, ajoute Jean-Jacques Buire. Une telle démarche garantit la régularité dans l’entretien du véhicule ».

Sensibiliser et former lescollaborateurs à l’éco-conduite

Si le choix et l’entretien des véhicules sont lesprincipaux leviers permettant la mise en place d’uneflotte « éco-responsable », les comportements deconduite des collaborateurs sont également essentiels. La formation à l’éco-conduite répondalors à deux objectifs : contrecarrer les automa-tismes des conducteurs qui vont à l’encontre dedémarches environnementales et les sensibiliserà une conduite rationnelle. « Les entreprises ten-dent en premier lieu à proposer des formations àl’éco-conduite à leurs collaborateurs », préciseDavid Laurent, chargé des formations innovantesau sein de l’Inserr, organisme national de forma-tion spécifiquement dédié à la Sécurité Routière.Ces formations permettent de lever certains automatismes fortement consommateurs de car -burants, tels que les accélérations brusques, les virages trop serrés... Des mauvaises habitudes quecertains outils technologiquestels que les boîtiers FleetPerformance Suivi de Parc et Éco-Conduite d’Orangepermettent d’ail-leurs d’identifier.« Pour que l’effet deces formations soitdurable, il fautnéanmoins aussique les automobi-listes réflé chissent à l’usage qu’ils font de leur véhicule, et acceptentde l’utiliser de manière rationnelle », ajoute DavidLaurent. Trop souvent, les conducteurs ne sont pas dans l’anticipation et ne prévoient pas les situations de conduite à venir, tels que, par exemple,les ralentissements. « Nous allons donc travailler surle comportement et sur les étapes du changement,

l’objectif étant de montrer comment se servir d’unvéhicule de manière rationnelle puis dans un second temps, comment s’en passer », poursuitDavid Laurent. De telles réflexions sont d’ailleursen cours dans un certain nombre d’entreprises etaboutissent parfois à la mise en place de parc automobile en autopartage.

Autopartage et modes de transportsalternatifs : des projets de plus en plusnombreux

« Il faut que les entreprises se penchent sur le tauxd’utilisation de leurs véhicules et la taille de leurparc, souligne Benoît Chatelier, directeur du développement chez Carbox. Une flotte auto -mobile qui n’est pas optimisée en termes d’usages,n’est pas éco-responsable. Elle doit impérati -vement être dimensionnée aux besoins de l’entre-prise ». Or, l’autopartage peut être une solutionpour adapter un parc automobile aux besoinsréels des collaborateurs de l’entreprise. En effet,un véhicule dit « partagé » représente une ré -duction d’environ 10 véhicules en circulation. L’autopartage contribue donc à l’optimisation destaux d’utilisation des véhicules de société. Il répond ainsi à la volonté des entreprises de s’inscrire dans une démarche sociétale de déve-loppement durable au regard de la diminution del’empreinte carbone qu’elle apporte. « Sans compterque l’autopartage est particulièrement adapté àl’usage des véhicules électriques qui n’émettentpas de CO2 ! », poursuit Benoît Chatelier. Par ailleurs, l’autopartage représente également, pourles entreprises, une source d’économie budgétairepouvant s’élever à 20 % des coûts d’une flotteautomobile. Enfin, au-delà de la réduction del’empreinte carbone de l’entreprise et des éco -nomies qu’elle peut générer, l’autopartage offre

aux collaborateurs un moyen inno-vant de partager les véhicules de

leur flotte d’entreprise.« L’autopartage apporteaujourd’hui un élémentde réponse aux entre-prises qui s’engagentdans des démarcheséco-responsables, maisla réflexion doit êtreplus poussée, expliqueBenoît Chatelier. Certes,il leur faut revoir la

taille de leur flotte automobile, mais elles doiventégalement trouver des solutions alternatives,telles que le vélo partage, comme cela commenceà se faire en Allemagne, le taxi, etc… Autant de moyens qui contribuent à verdir leur flotte automobile ». n

Anne DEL POZO

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L’autopartagepeut être unesolution pour

adapter un parcautomobile aux

besoins réels descollaborateurs

de l’entreprise.En effet, unvéhicule dit« partagé »

représente uneré duction

d’environ 10véhicules en

circulation

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45n°82 |Septembre - Octobre 2013

GPO Magazine : Comment se carac-térise une flotte verte aujourd’hui ?Thierry Bigot : Une flotte verte se caractérise par son taux d’émission deCO2 d’une part, et la consommation en carburant des véhicules qui la composent, d’autre part. Or, le suivi etl’amélioration de ces deux indicateurspeuvent se faire au travers de solutionsde gestion de flotte de véhicules.

GPO Magazine : À quoi servent lesboîtiers de géolocalisation ?T. B. : Embarquer un tel boîtier dans unvéhicule permet en premier lieu de récupérer de nombreuses données liéesaux conditions d’utilisation du véhicule,tels que les accélérations brutales, lesvirages serrés, les vitesses trop impor-tantes, etc.... Ainsi, avec ces boîtiers, les

entreprises identifient facilement lescollaborateurs dont le comportementau volant n’est pas suffisamment éco-responsable, de manière ensuite àles former à l’éco-conduite. De plus,d’après nos partenaires formateurs, sensibiliser et former les conducteurs àl’éco-conduite engendre une dimi -nution de près de 20 % de la consom-mation à l’issue de la formation. Certes,il reste souvent difficile de se défairedes mauvaises habitudes. C’est la raisonpour laquelle cette baisse de carburantest souvent ramenée à 15 voire 10 % àmoyen terme et qu’il convient donc deformer ses collaborateurs de manièrerégulière. Pour les inciter à s’inscriredans cette démarche, les entreprisesdisposent d’un argument de poids : cesformations sont également bénéfiques

pour le collaborateur, à titre personnel,dès lors qu’il applique ces nouveauxcomportements de conduite dans sa vieprivée.

GPO Magazine : Au-delà du compor -tement de conduite, quels sont lesautres atouts de ces solutions ? T. B. : Ces solutions permettent égale-ment de remonter aux entreprises deskilométrages fiables et de calculer les consommations moyennes des véhicules par rapport aux donnéesconstructeurs. Ces informations sontutiles pour améliorer le suivi techniquedes véhicules : contrats d’entretien,changements de pneumatiques ou depièces telles que les courroies de distri-bution, etc. Au-delà d’une meilleureprévention des risques et d’une dimi -nution des coûts relatifs aux répa -rations, ces informations techniquescontribuent ainsi à garder des véhiculesles plus « verts » possibles. Enfin, ellespermettent également de suivre plusprécisément les contrats de leasing etd’éviter les éventuels surcoûts liés audépassement du nombre de kilomètresinitialement défini.Avec ces solutions de gestion de flottede véhicules, les entreprises ont doncl’opportunité de mieux maîtriser lescoûts liés à leur parc, tout en s’inscrivantdans une démarche éco-responsable. n

d’ExpertA v i s

Orange Business Services :Comment rendre sa flotte automobile « plus verte »Les flottes vertes contribuent à la maîtrise des coûts liés aux parcsautomobiles, tout en participant à la réduction des émissions deCO2 des entreprises. Explications avec Thierry Bigot, Directeurmarketing Fleet Management, Orange Business Services.

Thierry BIGOTDirecteur marketing Fleet Management,Orange Business Services

Pour en savoir plus

[email protected]

Fleet Performance Gestion de de Parc et Eco-Conduite remonte à l’entre-

prise l’ensemble des données kilométriques d’un véhicule. Cette offre

permet de gérer et d’optimiser l’entretien du véhicule, de calculer la

consommation moyenne de carburant et d’analyser le comportement de

conduite de l’automobiliste sans le géolocaliser.

Fleet Performance Géolocalisation offre les mêmes services que Fleet

Performance Gestion de Parc et Eco-Conduite tout en proposant par

ailleurs un service de cartographie. Ce dernier a notamment pour voca-

tion de répondre aux sociétés spécialisées dans les services ou ayant des

véhicules d’intervention. Il permet de localiser les véhicules les plus

proches d’un lieu donné.

Fleet Performance Navigation Connectée associe les prestations de Fleet

Performance Géolocalisation à celle d’un boîtier GPS de navigation.

L’entreprise peut ainsi envoyer des messages et/ou des missions à ses

conducteurs en fonction de l’endroit où ils se trouvent. Le boîtier GPS

calculera alors automatiquement leur itinéraire, optimisant ainsi le

déplacement du véhicule et donc, sa consommation de carburant.

L’offre Fleet Performance d’Orange :