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Tout schuss! Lara Gut, un des plus grands talents du ski suisse, sait ce qu’elle veut. Et ce qu’elle ne veut pas. Délicieusement rétro Le Kandersteg de la Belle Époque Une brise vivifiante La Frise orientale en hiver, entre thalasso et cérémonie du thé 10 | 2012 via

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Interview: Elle est jeune, rapide et maligne. La skieuse Lara Gut a décidé de revenir sur le devant de la scène cette saison.

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Tout schuss!Lara Gut, un des plus grands talents du ski suisse, sait ce qu’elle veut. Et ce qu’elle ne veut pas.

Délicieusement rétro

Le Kandersteg de la Belle Époque

Une brise vivifiante

La Frise orientale en hiver, entre thalasso et cérémonie du thé

10 | 2012

via

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Découvertes 5 La musique dans tous ses états Les succès de Queen et d’Udo Jürgens envahissent

la scène suisse pour le plus grand plaisir de tous.

6 La Belle Époque à Kandersteg Chaque année en janvier, Kandersteg se remet

à l’heure des années 1900. Un régal pour les yeux!

Éclairages17 L’appli qu’on applaudit De nouveaux atouts pour Mobile CFF,

l’une des applications pour smartphone les plus appréciées de Suisse.

18 L’art du changement d’horaire Le 9 décembre prochain, le nouvel horaire entrera en vigueur. Enquête sur les rouages d’un changement réglé au millimètre.

22 Interview Elle est jeune, rapide et maligne. La skieuse Lara Gut a décidé de revenir sur le devant de la scène cette saison.

25 Le débat Les billets sont de plus en plus vendus en ligne ou par distributeur interposé, alors que des guichets sont fermés. Adieu le service public?

26 Comment le RER transforme nos vies Le réseau express zurichois, pivot numéro un de la mobilité nationale.

Escapades31 À Stein am Rhein, c’est Noël toute l’année Dans la petite ville au bord du Rhin, un musée abrite plus de 500 crèches venues de plus de 80 pays.

32 Le ciel à portée de main Capitale des vols en montgolfière, Château-d’Œx est niché dans une région qui a beaucoup à offrir.

37 Top 10 Pirouettes, arabesques, virages… via vous dévoile les plus belles patinoires.

38 Le vent et les vagues de la mer du Nord Délicieuses sensations hivernales à l’extrême nord-ouest de l’Allemagne.

42 Agenda et bons plans

44 Jeux

46 Courrier des lecteurs/Impressum

18

32

38

10 | 2012 Sommaire

22

6

Écoutez si vous ne lisez pas! via existe maintenant en version audio (seulement en

allemand). Les textes sont lus par des professionnels

mandatés par les CFF et la Bibliothèque suisse pour

les aveugles, les malvoyants et les personnes qui ont

des difficultés à lire (SBS). via.ch

Page 4: «via» Magazine 10/12

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Page 5: «via» Magazine 10/12

510 | 2012 via

Bâle, Zurich _ Même des années

après, personne n’a oublié les chansons de

Freddie Mercury et de ses complices. «We

Will Rock You», la comédie musicale origi-

nale de Queen et Ben Elton, fait monter les

plus grands tubes du groupe sur la scène

du Musical Theater Basel, et les intègre à

l’histoire touchante des «Bohemians», une

poignée de rebelles rock aux prises avec

l’uniformisation du monde

globalisé et une industrie

musicale trop lisse. Tour

à tour, les personnages

des succès mondiaux de

Queen comme Bohemian

Rhapsody investissent la

scène bâloise. Brian May,

guitariste et personnalité

majeure de Queen aux

côtés de Freddie Mercury,

ne tarit pas d’éloges sur

la production suisse:

«C’est un show live qui

prend des risques, et par-

dessus tout: c’est du

rock!»

À Zurich, ce sont des mélodies plus douces,

mais au moins aussi populaires qui

s’échappent du Theater 11. «Ich war nie-

mals in New York», la comédie musicale

inspirée par les tubes d’Udo Jürgens, gagne

tous les cœurs. Depuis la première il y a

cinq ans, 2,5 millions de personnes se sont

déjà laissé emporter par cette histoire faite

de nostalgie, de rêves et de quête d’une vie

accomplie. «J’ai mis

toutes mes tripes dans

cette comédie musicale»,

a confié Udo Jürgens.

«Je suis infiniment heu-

reux de son succès, et

je me réjouis qu’on

puisse désormais la voir

à Zurich.» Pleine de

swing, elle enchante par

son côté grand spectacle

façon Broadway, et bien

sûr par toutes les chan-

sons de l’un des plus bril-

lants chanteurs de varié-

tés de langue allemande

de tous les temps.

Elles ont le vent en poupe

Découvertes... Saint-Gall _ Juste derrière la gare

principale, coincé entre le nouveau

bâtiment de la haute école spécialisée et

l’ancien dépôt de locomotives aujourd’hui

centre culturel, se trouve le club espagnol.

Ou pour être exact, le «Hogar Español».

Créé en 1960, ce petit coin d’Espagne

servait aux

habitués de

famille de

substitution.

Aujourd’hui, c’est

une institution

locale, où

l’intégration et la

cohabitation des

différentes cultures se vivent au quotidien.

Le restaurant, notamment, a toutes les

faveurs. On y savoure une cuisine

espagnole simple dans une atmosphère

authentique, à des prix plus qu’honnêtes

(gambas al ajillo CHF 9.–, carajillo

CHF 6.–). L’ambiance? Caliente, toujours

un brin trop chaude et bruyante. L’Es-

pagne, on vous dit!

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«Ich war noch niemals in New York»: la comédie maritime qui vous fait prendre le large.

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du 14 décembre 2012 au 24 mars 2013

au Musical Theater Basel.

«Ich war noch niemals in New York»,

à Zurich au Theater 11.

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ou dans les points de vente habituels.

Un cliché digne d’un livre d’images,

avec mention spéciale pour les mon-

tagnes valaisannes en arrière-plan.

Brève halte à Viège pour inspirer à fond

et apprécier cet instant de calme.

Antje Loleit, par e-mail

La photo du lecteur…

via.chChargez votre photo préférée sur la page du courrier

des lecteurs ou envoyez-la à: [email protected]

Page 6: «via» Magazine 10/12

610 | 2012via

Découvertes La Belle Époque à Kandersteg

Destination nostalgie

Tout habillé de bois, l’au-thentique train des années 1930 fait remonter le temps aux voyageurs de Berne à Kandersteg, sans se presser. Les contrôleurs Adrian Roth (en bas à gauche) et Andreas Hofer (photo de droite à l’arrière-plan, barbu), portent l’uniforme des années 1920. En bas à droite: Stefan Wagner porte la célèbre sacoche rouge des contrôleurs.

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710 | 2012 via

La Belle Époque à Kandersteg Découvertes

La Belle Époque porte bien son nom: les années qui ont précédé la Première Guerre mondiale ont compté parmi les plus heureuses du

continent. Une fois par an, Kandersteg fait revivre cette période.Texte: Simone Ott; photos: Beat Schweizer

Le voyage dans le passé

Grand chic

Chantelle Dinkel, artiste-peintre, se met quotidien-nement en scène dans des tenues d’époque dénichées sur les marchés aux puces. Pour cette Suissesse du Canada, il serait impensable de rater la semaine de la Belle Époque. L’accompagnement idéal: Ernesto Baltiswiler, lui aussi artiste-peintre, vêtu de pied en cap comme un skieur de 1900.

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Découvertes La Belle Époque à Kandersteg

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Autochtone

Hansueli Rieder, Kanderste-gois pur jus, ici en paysan de naguère. Dans la vraie vie, il est installateur sanitaire et capitaine de l’équipe locale de hockey Belle Époque Sporting Kandersteg, tenante du titre. Lui et sa famille participent avec passion à la semaine de la Belle Époque, et font tout leur possible pour faire de cet événement une réussite.

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La Belle Époque à Kandersteg Découvertes

910 | 2012 via

Neiges d’antan

Dans un décor de sommets enneigés (à l’arrière-plan, l’Alpschelehubel, le Bunder- spitz et le First), Christoph Harri pilote le bobsleigh et Thomas Rösti freine, pour le plus grand plaisir des visi-teurs. La luge ancienne a été restaurée par le menuisier Toni Neidhart, qui a amélioré le châssis, retendu la corde du mécanisme de direction et changé les sièges.

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Découvertes La Belle Époque à Kandersteg

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L’heure du thé

Ladies et gentlemen se mettent sur leur trente et un pour le thé dansant de l’hôtel Victo-ria, de style Jugendstil, avec Rolf Schneider, professeur de danse zurichois, et Beata Sievi, couturière de théâtre et fabri-cante de corsets à Winterthour. Pendant cette semaine, tous deux enseignent l’art de danser comme à la Belle Époque.

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La Belle Époque à Kandersteg Découvertes

Voyage dans le temps

Vêtements et accessoires trouvés dans des vide-greniers et des brocantes. Christian Behnd (à droite), du Kandertal, participe tous les ans à la semaine de la Belle Époque. Dans la voiture-restaurant CFF du train des années 1930 (ci-dessous): Peter Schütz (au fond à gauche), pré-sident du History Hockey Collec-tors Club, et Michael Wegmüller (à droite), de Berne.

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1210 | 2012via

Découvertes La Belle Époque à Kandersteg

Dans un halètement, la locomotive an-cienne Crocodile entre en gare de Kander- steg. Toute une foule attend ce train dont l’époque est depuis longtemps révolue. Les passagers qui descendent des voitures lam-brissées sont des anachronismes vivants: dames en chapeaux à plumes et longues jupes à ruchés, messieurs en chapeaux me-lons, redingotes et montres de gousset.Ceux qui attendent sur le quai portent aussi des vêtements d’il y a cent ans. Des calèches stationnent devant la gare. Pendant la semaine de la Belle Époque, le temps suspend son vol dans le petit village de Kandersteg. La plupart des 1200 habitants prennent le temps de participer à l’événe-ment qui attire les nostalgiques de toute la Suisse. Le facteur fait sa tournée en tenue d’époque, le personnel des magasins

Comme du temps de grand-papaRedingotes, knickers et ruchés: pendant une semaine, au mois de janvier, Kandersteg vit à l’heure de la Belle Époque. Dépaysement temporel garanti.

accueille la clientèle en costumes histo-riques. Rien que pour s’habiller, il faut du temps. Boutonner sa chemise, enfiler ses jupons, fixer solidement le chapeau sur le chignon. Et ne pas oublier les gants. Dans le temps, une dame ne sortait jamais sans.

Télémark dans un décor idyllique Ainsi parés, les gens se saluent dans la rue. On se fait de petits signes de tête, de la main, on discute. «L’ambiance est ouverte et détendue», constate avec satisfaction Jerun Vils, le directeur de Kandertal Tourismus à l’origine de l’événement. La semaine de la Belle Époque lui a permis de faire de nécessité vertu, en utilisant la fascination de la grande époque du tourisme pour redynamiser le village de Kandersteg, charmant mais quelque peu assoupi. C’est précisément ce côté paisible, à l’écart des flots de touristes, qui garantit l’ambiance adéquate. Dans l’écrin magni-fique des Alpes bernoises, avec le Blümlis- alp et le Doldenhorn en toile de fond, on peut ainsi voir des élégants en knickers dessiner d’harmonieux virages en télémark, tandis que d’autres dévalent les pentes sur des luges ancestrales, ou se retrouvent pour disputer des matchs de hockey. Comme en 1900, quand Kandersteg eut son heure de gloire.La Belle Époque désigne la période allant de la fin du XIXe siècle au début de la Première

Guerre mondiale. Grâce à la construction de lignes de chemin de fer dans toute l’Europe, on pouvait désormais voyager rapidement et simplement, et la splendeur des paysages alpins attira de prestigieux visiteurs venus des grandes métropoles européennes. Des Britanniques, surtout, découvrirent les montagnes suisses, où ils passaient souvent plusieurs semaines. C’était l’époque des grands hôtels, avec leurs cuisines où régnait l’esprit d’Escoffier, le début des sports de montagne, une sociabilité affranchie des contraintes du quotidien.

Soupe de pommes de terre Les vêtements d’époque ne sont pas forcément les mieux adaptés à l’hiver. Pour réchauffer les passants, des gens du cru en costumes anciens servent la traditionnelle soupe de pommes de terre de Kandersteg avec des saucisses fumantes ou un schnaps de gentiane, derrière de petits stands de bois. Les hôtes les plus chics iront à l’hôtel Jugendstil Victoria, pour un élégant thé dansant, avec spectacles et jeux de société d’époque. Le soir, un souper et un bal poursuivent agréablement ce voyage dans le temps. La semaine de la Belle Époque est une manifestation qui fait revivre les grandes heures du tourisme, sans kitsch aucun. C’est déjà le temps fort de la saison à Kandersteg.

Semaine de la Belle Époque 2013

Du 20 au 27 janvier 2013, pour la troisième fois, Kandersteg fait

un bond de cent ans dans le passé. Cette semaine thématique

permet de revivre de manière authentique l’histoire de ce village

de l’Oberland bernois. Les temps forts: train historique de Berne à

Kandersteg, sorties en traîneaux tirés par des chevaux, «afternoon

tea ragtime», menus rétro dans de nombreux restaurants,

descentes en bobsleigh, ski, télémark ou sur douves de tonneaux,

promenade en raquettes d’époque, thé dansant à l’hôtel Victoria.

Informations, inscriptions et réservations:

Kandersteg Tourismus, Äussere Dorfstrasse 26,

3718 Kandersteg, tél. 033 675 80 80, [email protected]

www.kandertal.travel/belle-epoque

Tout est dans le détail:

petites merveilles sorties de

l’armoire de grand-maman

ou rapportées du marché aux

puces.

Page 13: «via» Magazine 10/12

Partez à la découverte de Madrid et sa région ! Après le visite de la capitale, son incroyable patrimoine culturel et son ambiance festive, la région de la Castille et Leon s’offre à vous. Des villes au riche passé historique et d’imposants châteaux agrémentent ce circuit. Vous traversez également la région de l’Etremadure en passant par Caceres et sa vieille ville, Merida et ses monu-ments romains pour terminer par Tolède, dont la situation dans un méandre fermé du Tage annonce les innombrables beautés qui jalonnent ses rues chargées d’histoire.

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Excursions en option13.04.13, visite du Palais Royal et du stade de

Bernabeu, min. 5 pers. CHF 185.-13.04.13, visite du Palais Royal et du stade de

Bernabeu, min. 10 pers. CHF 115.-14.04.13, visite du Musée de la Reine Sofia,

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de guides locaux francophones à chaque étape

- accompagnant CFF francophone de/à Genève -

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Non inclusFrais de réservation - pourboires, boissons et

dépenses personnelles - excursions optionnelles -

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Assurances)

Votre itinéraire:

1er jour: Genève – Madrid Vol pour Madrid. Accueil et transfert à votre

hôtel. L’après-midi, en option, découverte du Palais Royal et du fameux

stade de Bernabeu, situé au centre-ville.

2e jour: Madrid Le matin, découverte de la capitale espagnole et visite

du fameux musée Prado. L’après-midi, en option, balade dans la vieille

ville et découverte du musée de la Reine Sofia.

3e jour: Madrid – Salamanque Départ en train à destination de Sala-

manque. L’après-midi, visite de l’université, de la vieille ville, de la Plaza

Mayor et de la cathédrale «vieja» et «nueva».

4e jour: Salamanque – Caceres Aujourd’hui, départ en bus pour Ca-

ceres. En route, visite de la petite bourgade de Plasence, sa partie médié-

vale, sa vieille ville ainsi que sa somptueuse cathédrale.

5e jour: Caceres Journée consacrée à la découverte de Caceres. Au

cœur de la vieille ville, des palais et des manoirs surgissent à chaque pas.

Visite de la cathédrale Santa Maria.

6e jour: Caceres – Merida Trajet en train à destination de Merida.

L’après-midi, tour de ville. Vous découvrez le théâtre romain, l’amphi-

théâtre ainsi que le fameux pont qui franchit la Guadiana.

7e jour: Merida – Tolède Transfert en bus jusqu’à Tolède, ville médié-

vale où vous visitez sa cathédrale, ses belles places, son palais et sa for-

teresse encadrée par 4 tours.

8e jour: Tolède – Madrid – Genève Retour en train à Madrid. Temps

libre avant votre transfert à l’aéroport et vol pour Genève.

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Les essentiels de l’hiver Découvertes

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Page 16: «via» Magazine 10/12

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Page 17: «via» Magazine 10/12

Berne _ C’est l’une des applications les

plus téléchargées de Suisse: Mobile CFF.

À la fois horaire et guichet de poche, cette

application gratuite vient d’être optimisée

par les CFF, qui ont aussi réglé certaines

difficultés techniques. La réservation est

encore plus simple: il suffit de consulter

l’horaire, trouver le train et acheter direc-

tement le billet. Aucun problème non plus

pour ajouter des passagers. Les billets

sont ensuite directement enregistrés sur

votre smartphone. Vous connaissez mal

l’endroit de départ ou d’arrivée? Faites-

vous indiquer votre position actuelle par

Google Maps, et insérez le résultat dans le

masque de recherche d’horaire. Ou utili-

sez la fonction «Take me Home» – de n’im-

porte quel endroit de Suisse, Mobile CFF

vous ramène chez vous par le plus court

chemin grâce à l’assistance GPS.

Autre nouveauté: les cartes de zones, qui

facilitent l’achat des billets communau-

taires. Celui des billets de raccordement a

lui aussi été adapté; ainsi, à la place de l’ar-

rêt, il est possible de n’indiquer que la

zone. Le panier a aussi connu quelques

modifications: une présentation plus claire,

un accès plus rapide à la quittance et un

mail de confirmation automatique per-

mettent de mieux suivre la réservation.

Ceux qui font souvent le même trajet pas-

seront par les «favoris», qui leur permettent

de se réapprovisionner en billets identi-

ques à des titres déjà achetés. Si néces-

saire, ces billets peuvent aussi être adap-

tés, car vous effectuez vos demandes par

l’intermédiaire d’une liste de favoris exten-

sible et intelligente, pouvant contenir près

de 28 000 gares et 6000 arrêts, de même

que des adresses ou des curiosités.

À partir du 9 décembre, le service sera

encore amélioré: des messages push

concernant le billet acheté vous seront

envoyés via Mobile CFF. Vous serez ainsi

averti à l’avance des modifications d’ho-

raires, de voies ou des déviations, sans

avoir besoin d’aller vous rensei-

gner personnellement. Mobile

CFF est une application gratuite

à télécharger sur votre smart-

phone. Elle fonctionne avec les

systèmes d’exploitation d’Apple,

Google et Microsoft.

1710 | 2012 via

ÉclairagesQu’est-ce qu’une corres-pondance baskets?

Notre chroniqueuse Tanja Kummer a déjà fort

bien évoqué ce genre de situations (via 3/2012,

«i-mamie»). Mais renseignements pris, il est

apparu qu’elle ignorait que ce qu’elle décrivait

dans ce texte n’était rien d’autre qu’une

«correspondance baskets».

Kesako? Le terme a beau paraître farfelu, tout

s’éclaire dès qu’on apprend qu’il s’agit tout

simplement d’une correspondance avec un

temps ultracourt pour passer d’un train à

l’autre. Quoique l’affaire ne soit pas aussi

simple qu’elle le semble.

Pour les CFF, une correspondance baskets

se définit ainsi: un voyageur choisit dans

l’horaire une correspondance qui n’est pas

régulière au sens des règlements officiels des

grandes gares, pour réduire la durée totale

de son trajet par exemple. Pour avoir son

deuxième train, il doit donc forcer l’allure.

Exemple: la durée officielle d’une correspon-

dance entre trains est de sept minutes à

Zurich. Un voyageur qui se rend de Rüschlikon

à Berne ne prend pas le S8, qui passe un peu

plus tôt, mais le S24. Celui-ci arrive à Zurich

à 8 h 27, or le train

pour Berne part à

8 h 32. Avec juste cinq

minutes pour changer

de train, ce n’est pas

une correspondance

officielle, mais

comme il connaît les

lieux et qu’il a «ses

baskets aux pieds», il arrive à sauter dans

l’InterCity pour Berne.

À noter: n’entrent pas dans la catégorie des

correspondances baskets les correspondances

régulières qui ne laissent que peu de temps

mais devraient rester praticables. Certains

pendulaires circulant aux heures de pointe le

matin et le soir seront peut-être d’un autre

avis. Seul recours dans ce cas (mais l’i-mamie

le savait déjà): consulter tout simplement

l’horaire en ligne. Gaston Haas

La question du mois

L’appli qu’on applaudit

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2 300 000C’est le nombre de fois que l’application Mobile

CFF a été téléchargée. Aujourd’hui, plus de billets

sont vendus par ce biais que sur le site cff.ch.

Page 18: «via» Magazine 10/12

Éclairages Changement d’horaire

1810 | 2012via

Pour elle, le plus grand défi, c’est la ponctua-

lité, qu’il faut à tout prix préserver sur le ré-

seau ferroviaire le plus dense du monde.

Heidrun Buttler continue à prendre le

train avec plaisir, mais ne peut s’empê-

cher de vérifier si tout roule de manière

ponctuelle. Les retards lui inspirent la

plus grande compréhension. Car Heid-

run Buttler est responsable de l’horaire,

et sait ce qu’il en coûte d’atteindre cet

objectif national: trois minutes de re-

tard maximum. Il faut avant tout une

grille horaire stable, mais qui tolère

aussi de légers retards.

Un œil sur toutLe 9 décembre, quand le nouvel horaire

entrera en vigueur, c’est sur la base que

son équipe aura établie. «Nous prenons

en compte les souhaits de 35 entre-

prises ferroviaires (voir ci-contre).

Celles-ci peuvent nous demander de

créer des concepts, et au final, nous

ajustons tous ces éléments pour faire en

sorte que tout se passe bien sur les

rails», dit Heidrun Buttler, dont le poste

officiel aux CFF s’intitule «responsable

horaire et offre». Elle a toujours aimé les casse-tête:

«Mon jeu préféré quand j’étais enfant, c’était le kit de

construction Fischertechnik.» Depuis trois ans, elle

est à la tête de l’unité Horaire. Auparavant, elle avait

déjà travaillé deux ans dans la division CFF Infra-

structure et sept ans dans une filiale du groupe: «Dans

ma position, il faut avoir l’œil sur tout. Nous cher-

chons des solutions avec toutes les parties prenantes.

Mais le diable est dans les détails.»

Pour l’horaire 2013, ses priorités ont été d’aug-

menter l’offre en Suisse romande et en Suisse orien-

tale. Si l’on considère aussi que l’an prochain, des

rames TGV Lyria modernes circuleront entre Berne,

la Suisse romande et Paris, que Railjet offrira une liai-

son supplémentaire en direction de l’Autriche et que

CFF Cargo optimisera les points de desserte dans le

trafic par wagons complets, on comprend vite la né-

cessité d’un système perfectionné et performant. Au

sein d’un réseau aussi dense que celui du rail en

Suisse, chaque adaptation de l’offre donne lieu à une

analyse des risques: le système restera-t-il stable?

Mais il en faut beaucoup pour brouiller les repères de

Heidrun Buttler: «Il y a derrière moi toute une équipe

de spécialistes qui travaillent sur la planification et

qui ont en tête des concepts allant jusqu’en 2040.»

Près de 120 planificateurs hommes et femmes à Lau-

sanne, Berne, Zurich et Lucerne réussissent chaque

L’art du

changement d’horaireÀ la date du changement d’horaire annuel, cette année le 9 décembre, sa mission est déjà

accomplie: Heidrun Buttler est responsable du nouvel horaire. Elle a toujours aimé les casse-tête: une qualité bien utile pour mener à bien cette tâche ardue.

Texte: Janine Radlingmayr; photos: Jolanda Flubacher Derungs

Champions du monde du railPas moins de 10 000 trains circulent chaque jour sur les 3665 kilomètres du réseau suisse, et amènent près d’un million de personnes à bon port. S’y ajoutent 200 000 tonnes de marchandises transportées. Ce sont des records mondiaux, qui impliquent une gestion millimétrée de tous les instants. Trente-cinq entreprises de transport de fret et de voyageurs empruntent le réseau des CFF. Avec des sillons disponibles de moins en moins nombreux en raison de l’augmentation du trafic, le défi est immense pour la planification. La société indépendante Sillon Suisse SA veille à ce que toutes les entreprises de transport ferroviaire aient les mêmes droits d’utilisation du réseau (voir aussi via 2/2012, p. 20).

Page 19: «via» Magazine 10/12

Changement d’horaire Éclairages

1910 | 2012 via

Heidrun Buttler a l’œil

sur tout: chaque jour,

10 000 trains circulent

selon «son» horaire.

jour à trouver un équilibre entre capacité

et stabilité. Une activité que Heidrun Butt-

ler qualifie de créative: «Nous n’avons au-

cun outil pour nous signaler automatique-

ment les erreurs. Chaque planificateur

maîtrise la pesée des risques grâce à une

gestion spécifique et sait jusqu’où il peut

aller.»

Chaque année, entre avril et août, les

entreprises de transport ferroviaire font

part de leurs souhaits à la société indépen-

dante Sillon Suisse SA. Ensuite, on passe à

la planification définitive, la haute saison

pour Heidrun Buttler: «Rien que cette an-

née, nous avons dû résoudre 110 conflits,

parce que des trains voulaient passer en

même temps au même endroit. Or les so-

lutions alternatives sont difficiles à trou-

ver car il y a de moins en moins de place

sur les voies.» Toute offre nouvelle mise

sur les rails a son coût. «La ponctualité a

un prix et les CFF ne ménagent pas leurs

efforts pour la garantir, car elle ne va pas

de soi», dit Heidrun Buttler pour justifier

les ajustements de tarifs nécessaires à

partir de décembre du fait de l’augmenta-

tion du prix du sillon.

En cadenceDans la semaine qui précède le changement d’horaire,

Heidrun Buttler ressent une certaine excitation: «Je

me mets à espérer que tout marchera comme prévu.»

Même si c’est le cas, le premier jour, il peut y avoir de

petites anicroches, parce qu’un mécanicien cherche

son train sur la mauvaise voie de garage en raison

d’un manque d’information, ou parce que les uns et

les autres ont encore en tête l’ancien horaire. Il faut en

général quelques jours pour que tout le monde prenne

ses marques. C’est d’ailleurs pour cela que le change-

ment d’horaire tombe toujours le deuxième dimanche

de décembre: le trafic pendulaire est minime et il y a

moins de travaux sur le réseau. Du point de vue de la

planification, le plus grave serait qu’un train accuse

régulièrement un retard important au point d’entra-

ver la circulation des autres trains. Les chantiers et les

travaux d’entretien entraînent eux aussi d’impor-

tantes difficultés dans la planification de la ponctua-

18 mois avant le changement d’horaire,

la planification de la nouvelle

grille commence. Elle s’achève

un mois avant la date butoir, lorsque

l’ensemble des données et des

informations ont été transmises.

Page 20: «via» Magazine 10/12

Éclairages Changement d’horaire

2010 | 2012via

Suisse romande

– Le nouvel «horaire Romandie 2013»

prévoit un cadencement semi-

horaire des trains Duplex Regio

entre Genève et Lausanne,

en alternance jusqu’à Palézieux–

Romont ou Vevey.

– Des TGV modernes circuleront

entre Berne (avec prolongement

jusqu’à Interlaken Ost), la Suisse

romande et Paris.

– Le RER Fribourg I Freiburg, une

coopération des CFF et des TPF,

offrira une cadence horaire

entre Berne et Bulle.

Zurich/Suisse orientale

– Entre Zurich et Schaffhouse,

les trains circuleront à cadence

semi-horaire avec arrêt toutes

les heures à Oerlikon. De plus,

les CFF mettront en circulation

de nouvelles rames Duplex Regio

sur ce parcours.

– Entre Winterthour et Zurich, deux

trains supplémentaires circuleront

à l’heure de pointe le matin.

– Entre Baden et Otelfi ngen, deux

trains supplémentaires du S 6 cir-

culeront le soir, ce qui donnera une

cadence semi-horaire jusqu’à 22 h.

– La nouvelle halte Steinhausen

Rigiblick du S 9 sera mise en ser-

vice. La halte Sihlbrugg du S 21

sera quant à elle supprimée.

– Entre Rotkreuz et Lenzbourg, un

train supplémentaire circulera

chaque jour. Départ de Rotkreuz

à 23 h 52.

Suisse du Nord-Ouest/Lucerne

– Un nouveau train à destination de

Turgi partira d’Aarau à 15 h 58.

– Sur le trajet Olten–Soleure, de nou-

veaux trains FLIRT circuleront et

seront directs jusqu’à Langendorf.

– Sur les trajets Lucerne–Sursee

et Lucerne–Baar, plus de rames

du S18 et du S1 circuleront aux

heures de pointe en compositions

doubles.

– Des trains Duplex Regio circule-

ront désormais sur la ligne Olten–

Wettingen.

Nouveautés de l’horaire à partir du 9 décembre 2012

lité. «Mais nous nous aidons de systèmes de simula-

tion.» L’horaire est une affaire complexe: car la

planifi cation est une chose, mais il faut aussi que le

binôme rail/roue fonctionne, autrement dit les diffé-

rents types de trains, qui offrent des performances et

des caractéristiques distinctes.

Quand le train d’un de ses amis est en retard,

Heidrun Buttler ne tarde pas à être au courant. «N’im-

porte quelle panne, n’importe quel retard me sont

rapportés. Pour ma défense, je dis alors que nous

avions prévu ce train à l’heure.» Comme elle l’explique,

ce qui se passe ensuite au niveau de l’exploitation

dépend de multiples facteurs, et elle n’a pas de prise

sur tout. Heidrun Buttler est donc impatiente de voir ce

que l’horaire donnera grandeur nature le 9 décembre,

mais son travail à elle est terminé.

Un système hautement complexe qui orchestre

avec succès le ballet des trains sur le réseau.

Tout ce qu’il

vous faut dans

votre gare.365 jours par an, du matin au soir.

Page 21: «via» Magazine 10/12

En bref Éclairages

2110 | 2012 via

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Cela vous rappelle sûrement quelque chose: vous

vous trouvez dans une gare inconnue et votre car

postal part dans très peu de temps. Mais comment

faire pour trouver l’arrêt? CarPostal Suisse SA

et l’Union des transports publics (UTP) ont bien

conscience de l’importance d’une information clients

efficace. Le prix «Flux – nœud de communication

d’or», qui récompense le nœud de communication le

plus exceptionnel de Suisse, est décerné cette année

à Zurich Aéroport, qui s’est imposé face à trois autres

candidats: Sion, Sargans et Winterthour. L’aéroport

de Zurich partage le prix avec VBG Verkehrsbetriebe

Glattal AG pour l’intégration parfaite de la ligne du

Glattal au système d’information de la clientèle en

place. Un jury d’experts a évalué l’architecture, le

design, les codes couleurs, l’orientation intuitive, les

systèmes d’information des usagers ainsi que les me-

sures mises en œuvre pour faciliter les déplacements

des personnes handicapées. «Les flux de passagers

sont très bien canalisés, et scindés au bon endroit

pour éviter tout engorgement»: c’est ainsi que le jury

a motivé le choix du lauréat. Avec plus de 22 millions

de passagers par an, l’aéroport de Zurich-Kloten

compte parmi les principaux nœuds de communica-

tion de Suisse.

carpostal.ch

L’histoire d’amour entre Starbucks et la Suisse ne

date pas d’hier: c’est à Zurich en effet que le géant

américain du café a ouvert son premier établisse-

ment sur le continent européen. Aujourd’hui, la

Suisse est le premier pays où les voyageurs pourront

déguster un café Starbucks à bord d’un train.

À l’automne 2013, un premier coffee shop roulant

sera mis en service sur la ligne Saint-Gall–Genève.

Au cours des derniers mois, les CFF ont redessiné

avec Starbucks l’espace bistro et restaurant des trains

duplex IC 2000. Une tâche difficile s’il en est, car

dans un train, le personnel dispose de beaucoup

moins d’espace que dans un café classique. «Star-

bucks complète notre offre de manière idéale, plus

particulièrement pour les jeunes et les personnes

en voyage d’affaires», souligne Jeannine Pilloud,

responsable CFF Voyageurs. En proposant des offres

gastronomiques innovantes, les CFF entendent sans

cesse optimiser le service à la clientèle pour ré-

pondre encore mieux aux besoins des usagers.

Starbucks, une histoire qui roule

Le lancement de la première voiture Starbucks est prévu

pour l’automne 2013.

À peine descendu du train et déjà dans

l’avion: Daniel Landolf, membre de la

Direction du groupe La Poste,

responsable de CarPostal Suisse SA;

René Huber, maire de la ville de Kloten,

président du conseil d’administration

de Verkehrsbetriebe Glattal AG;

Stephan Widrig, CCO et membre de la

direction de Zurich Aéroport SA; Ueli

Stückelberger, président du jury Flux,

directeur de l’Union des transports

publics (de g. à dr.).

Flux – le prix du succès

Page 22: «via» Magazine 10/12

2210 | 2012via

La Coupe du monde de ski a démarré fin octobre. Jusqu’à la fin mars, vous irez de chambre d’hôtel en chambre d’hôtel. Vous ne rêvez pas d’être chez vous parfois? Non. Je ne sais plus ce que c’est que d’être chez moi. Je

suis toujours par monts et par vaux depuis que j’ai

14 ans. Pour moi, c’est normal. Depuis août, par

exemple, je suis sur les skis, j’ai terminé mon entraî-

nement à Zermatt. J’ai tout ce qu’il me faut dans ma

valise: des tenues de compétition, des tenues de ski,

des affaires de sport, ce genre de choses.

Vous êtes donc une nomade à skis.Oui, c’est ma vie. Je l’ai choisie et elle me convient. J’ai

un appartement à Arth, mais au fond, peu importe où

j’habite. J’arrêterai certainement le ski à trente ans, et

alors ce sera le début d’une autre vie. Et je chercherai

un endroit où je pourrai dire: voilà, c’est chez moi, je

veux rester ici, fonder une famille. Mais j’ai encore le

temps.

Quand on bouge en permanence, a-t-on encore le temps d’avoir des amis?Depuis peu, j’ai repris contact avec ma meilleure amie

de l’école primaire, au Tessin. Mais sinon, il est diffi-

cile de garder ses amis quand on a du succès, surtout à

mon âge. Ce n’est pas unique-

ment une question de temps.

C’est plutôt qu’on a une vie

complètement différente. Mes

copines d’école parlaient de

fêtes et de garçons, pour moi

c’était une autre planète. Et quand je leur racontais ma

vie, elles ne savaient pas quoi dire. Alors je suis

contente d’avoir trois très bonnes amies dans le

monde du ski.

Les jeunes de votre âge sont sou-vent débordés avec leur maturité, alors que vous, vous faites vos études par correspondance en plus des entraînements et de la Coupe du monde de ski. Comment faites-vous?C’est sûr que ce n’est pas toujours fa-

cile. Parfois, c’est même franchement

dur de devoir ouvrir ses livres après

l’entraînement. Mais c’est cool. J’ai

toujours aimé apprendre, j’aime sa-

voir de nouvelles choses. Et surtout, je

voudrais pouvoir choisir ce que je ferai

une fois ma carrière de skieuse termi-

née. Je ne veux pas être obligée de

faire quelque chose en rapport avec le

ski uniquement parce que je ne

connais rien d’autre.

Cela demande une grande discipline…Oui. Mais c’est ma vie, c’est à moi de

choisir ce que je veux en faire. J’ai dé-

cidé que je voulais skier, et que plus

tard, je ferais quelque chose qui m’in-

téresse. Je verrais bien quelque chose

dans le domaine des langues. Quand on a un objectif

précis, c’est plus facile.

Vous avez l’air d’avoir un mental très fort. C’est votre caractère ou vous vous entraînez?Mon père a beaucoup travaillé là-dessus avec moi, as-

surément il m’a bien aidée. Mais j’ai surtout la chance

d’être bien entourée. Lorsque j’ai un problème, je peux

en parler avec mes parents, ils me soutiennent. Et je

Elle est belle, rapide et maligne. Et elle sait ce qu’elle veut. Lara Gut a tout pour devenir la skieuse préférée des Suisses, mais garde les pieds sur terre. Et elle a bien raison.Texte: Claudia Meyr; photos: Basil Stuecheli

«Un jour tu es une héroïne,

et le lendemain une crétine»

Portrait

Lara Gut (21 ans) est l’un des plus grands talents du ski suisse. Elle a remporté en 2008 sa première course de Coupe du monde en super G, devenant la plus jeune skieuse à avoir décroché une victoire dans cette discipline à ce niveau. En 2009, elle a récolté l’argent en descente et en super combiné. Après une chute en 2009, la Tessinoise a dû marquer une pause avant de revenir à la compétition en 2010/11. Lara Gut est coachée par une équipe privée. Son père, Pauli Gut, est son entraîneur.

«Mes copines parlaient de fêtes et de garçons, pour moi

c’était une autre planète.»

Page 23: «via» Magazine 10/12

2310 | 2012 via

Interview de Lara Gut Éclairages

De l’énergie

à revendre:

Lara Gut vise

le haut du podium.

Page 24: «via» Magazine 10/12

2410 | 2012via

Éclairages Interview de Lara Gut

m’entraîne souvent toute seule, c’est ce qu’il y a de

meilleur pour le mental.

Pourquoi?On n’a que soi pour se motiver. Quand on s’entraîne

en groupe, on continue parce que les autres conti-

nuent, parce qu’ils nous regardent. Quand on est seul,

si on continue, c’est parce qu’on le veut vraiment.

Quelle est la part du mental lors d’une course?90 % vient du mental, 10 % du reste. C’est la tête qui

fait toute la différence.

Que ressent-on quand on gagne?Quand on gagne une course, le sentiment est indes-

criptible. On se dit: c’était mon jour, j’ai été la meil-

leure. Cela fait un bien fou, on déborde d’énergie.

Après on a toute la journée un sourire idiot sur les

lèvres. Cela ne dure pas, et c’est tant mieux, parce que

sinon, on perd le sens des réalités. Le soir, on va se

coucher, et le lendemain, on est prêt à recommencer.

Un sportif qui gagne devient une idole nationale. Est-ce une pression très forte?La pression extérieure ne compte pas beaucoup pour

moi. En tant que sportif, tu apprends vite que tout le

monde te porte aux nues dès que tu gagnes, mais que

tout le monde est

contre toi à la

moindre erreur. Il

faut apprendre à le

gérer, cela fait par-

tie du métier. L’im-

portant, ce sont les fans fidèles, ton entourage, et les

gens qui te soutiennent.

C’est une chose de le savoir, et une autre de ne pas en être affecté, non?Je crois que le seul moyen de ne pas avoir mal est de ne

jamais penser qu’on est la meilleure. De ne pas écou-

ter quand les autres disent

«tu es géniale». Car un jour

tu es une héroïne, et le lende-

main une crétine.

Garder les pieds sur terre, quoi.Oui, c’est mieux. Juste se

dire: je fais ce que j’ai à faire et si je gagne, c’est pour

moi.

Comment réagissez-vous quand la presse vous critique?Les gens écrivent ce qu’ils veulent, même si ce n’est

pas toujours la vérité. Je me suis fait une raison. Je ne

lis plus du tout le journal «Blick» par exemple, cela me

fait perdre trop d’énergie. Avant, je m’énervais, j’étais

blessée, mais j’essayais tout de même de sourire. Au-

jourd’hui, quand les choses vont trop loin, je le dis. J’ai

l’impression que du coup je le vis mieux. Les gens

doivent comprendre que derrière tout athlète, il y a

aussi un être humain. Critiquer, d’accord, mais tou-

jours avec respect.

Votre père est votre entraîneur, votre mère s’oc-cupe de l’administratif, votre petit frère Ian est lui aussi skieur. Quand vous êtes à table en famille, vous arrive-t-il de parler d’autre chose que de ski?Ce n’est pas toujours facile. Ma mère dit constam-

ment qu’on devrait parler d’autre chose (rires). Si je

devais décrire ma famille, je parlerais de ski bien sûr.

C’est notre vie. Donc ce n’est pas une corvée d’en par-

ler. Mais nous avons quand même d’autres sujets de

conversation, par exemple l’école pour mon frère, des

choses de ce genre.

Quels sont vos projets pour cette saison?Cet été, j’ai tout donné pour pouvoir m’entraîner à

fond. Je vais donc essayer d’aller le plus vite possible.

Mon objectif, c’est de retrouver mon meilleur niveau.

Pile ou face

Dans l’assiette Pizza ou pasta? Pizza.

Dans les oreilles Hip-hop ou R’n’B? Hip-hop.

À l’apéro Prosecco ou jus de pomme? Jus de pomme.

En vacances Mer ou montagne? Mer.

Pour sortir Talons aiguilles ou baskets? Baskets.

Pour déconnecter Livre ou télévision? Livre.

Les TP, c’est… ... génial en ville.

«Les gens doivent comprendre que derrière tout athlète,

il y a aussi un être humain.»

Pro sur toute la ligne: après l’entraînement, Lara Gut remplit

les obligations liées à ses contrats publicitaires.

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Page 25: «via» Magazine 10/12

Le débat Éclairages

Être toujours bien servi, même sans guichet?

Les temps changent: les CFF vendent toujours plus de billets aux distributeurs, par Internet ou par téléphone. Adieu le service public?

Le progrès technologique est une bonne chose. Pour

les trains aussi, en principe, ne serait-ce qu’au niveau

du matériel roulant et des vitesses atteintes.

Mais lorsqu’il est question des passagers, c’est-à-

dire des clients, la direction perd de plus en plus le

nord. Elle a ainsi interdit la vente de billets dans les

trains en décembre dernier. Est-ce là un progrès pour

le service clientèle? On pourrait penser qu’en contre-

partie, les gares proposent un

meilleur service mais il n’en est

rien. Les horaires d’ouverture sont

de plus en plus réduits lorsque les

guichets ne sont pas fermés. Les

voyageurs sont systématiquement

dirigés vers les distributeurs ou les services en ligne.

Les détenteurs d’un AG n’en ont peut-être pas

conscience, mais les autres clients rencontrent tou-

jours plus de diffi cultés pour acheter des billets com-

pliqués ou obtenir des renseignements, par exemple.

Les distributeurs ne sont pas une mauvaise chose

en soi. Et il est normal qu’une entreprise moderne

dispose d’une offre en ligne élargie. Cependant,

lorsqu’il s’agit d’offrir des prestations de haute qualité

aux clients, le personnel est irremplaçable. Et ceci ne

vaut pas uniquement pour l’accompagnement profes-

sionnel dans les trains, mais également pour les

guichets. Au moins dans les gares principales.

La Suisse est fi ère de ses chemins de fer, à juste

titre du reste. Mais le visage des CFF, ce sont ses pres-

tations et son personnel. Nous devons prendre soin

des deux.

«Nous devons investir notre argent

là où il est le plus utile.»

«Les voyageurs sont systématiquement dirigés vers les distributeurs ou les services en ligne.»

Pour

Contre

Paul Rechsteiner

Conseiller aux États de Saint-Gall (PS),membre de la Commission des transportsdu Conseil des États

Jeannine Pilloud

Responsable de la division CFF Voyageurs, membre

de la Direction du groupe

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2510 | 2012 via

Dans un monde idéal, je serais pour que les guichets

restent ouverts 24 heures sur 24, même si personne

ne les fréquente. Mais le fait est que les fonds publics

sont limités et que la clientèle n’a plus les mêmes be-

soins qu’il y a vingt ans. Nous devons investir notre

argent là où il est le plus utile. Plus de 70 % des voya-

geurs achètent déjà leurs billets en ligne ou aux distri-

buteurs, et ce chiffre ne fait qu’augmenter. Et les

personnes âgées elles-mêmes utilisent aussi les

multiples avantages de nos applications CFF. En

quelques clics, les clients peuvent presque tout ache-

ter, quelle que soit l’heure. Il leur suffi t d’appeler Rail

Service* pour bénéfi cier des mêmes services qu’au

guichet, mais 24 heures sur 24. Et n’allez surtout pas

vous imaginer que nous réduisons l’effectif des gui-

chetiers. Depuis 2004, leur nombre n’a pratiquement

pas évolué alors que celui des voyageurs a augmenté

de plus de 30 %. Nous avons

donc besoin de ces nou-

veaux canaux en ligne et des

distributeurs. Nos collabo-

rateurs se consacrent dé-

sormais davantage au conseil et tout le monde y

gagne. Bien sûr, les nouveaux canaux ne peuvent que

partiellement remplacer le personnel, mais lorsque la

fréquentation d’un guichet est trop faible, nous

devons adapter ses heures d’ouverture. Par chance,

nous disposons de substituts modernes, comme les

kiosques, ces petites gares libre-service qui apportent

une plus-value sympathique. Par contre, il est impor-

tant que les voyageurs aient des interlocuteurs devant

eux. Nous avons donc doublé le personnel d’accom-

pagnement des trains grandes lignes, sans comp-

ter les collaborateurs supplémentaires qui sil-

lonnent les gares pour répondre aux clients.

Les guichets, quant à eux, serviront toujours de

plate-forme et de visage aux CFF.

* Rail Service 0900 300 300 (CHF 1.19/min depuis le réseau fi xe suisse)

Page 26: «via» Magazine 10/12

2610 | 2012via

Éclairages La success story du RER

Quand le monde se remit de la Seconde

Guerre mondiale, la Suisse entra elle

aussi dans une période d’essor écono-

mique sans précédent. Le plein emploi

s’installa, les gens n’avaient jamais gagné autant, les

habitudes de vie évoluèrent radicalement. Dans tout

le pays, les maisons individuelles poussèrent comme

des champignons, et les distances maison–travail ne

tardèrent pas à augmenter. Face à la demande d’in-

frastructures, la planification des transports donna la

priorité aux moyens de locomotion individuels, et les

premières autoroutes virent le jour, bientôt accompa-

gnées de leur lot d’embouteillages.

Les transports publics, à l’inverse, furent le parent

pauvre de cette politique: l’offre était irrégulière, avec

d’importantes lacunes, des temps de trajet peu per-

formants et des correspondances hasardeuses.

Pour chaque réseau de TP, il fallait un billet

différent. Les voyageurs réclamaient plus de

confort. Avec la menace de saturation des trans-

ports urbains, la pollution et le choc pétrolier de

1973, il fallut revoir ces habitudes de pensée.

À Zurich, l’idée d’un réseau ferroviaire intégré

commença à germer. Aujourd’hui, son RER repose

sur un horaire cadencé à la demi-heure, et relie aussi

des régions extérieures à l’agglomération comme

Rapperswil-Jona, l’Argovie ou Schaffhouse.

Pas de métro pour ZurichCette vision eut pourtant du mal à s’imposer, la ville

de Zurich ayant longtemps caressé l’idée d’un métro

rien bien à elle. Las, cette tentative d’avoir le beurre

et l’argent du beurre échoua lamentablement: en 1973,

le peuple rejeta le projet combiné métro + RER, enter-

rant les rêves de réseau souterrain des politiciens

zurichois.

Envers et contre tout, l’idée d’un RER suprarégio-

nal fit son chemin. «La clé du succès, ce fut le finance-

ment», se souvient Walter Diener, un proche collabo-

rateur de Hans Künzi, ancien

conseiller d’État, souvent qua-

lifié de «père du RER zuri-

chois». Dans les années 1980,

on tabla sur un budget de 653

millions de francs. Après

d’âpres négociations, les CFF

Comment le RER

transforme nos viesInauguré en mai 1990, le RER zurichois est devenu le pivot d’une mobilité aux formes et aux implications toujours plus nombreuses.Texte: Gaston Haas

152%C’est l’augmentation du nombre

de passagers du RER

zurichois entre 1989 et 2011.Ph

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Page 27: «via» Magazine 10/12

2710 | 2012 via

La success story du RER Éclairages

acceptèrent d’en financer 20 %, laissant

plus de 500 millions à la charge du canton.

Tournant décisif en 1981: mis à la votation,

le cœur du réseau fut accepté par une large

majorité. On donna le feu vert à la

construction de la gare de passage souter-

raine de la Museumsstrasse, dans la gare

centrale de Zurich, au percement des tun-

nels du Zurichberg et du Hirschengraben,

et à l’extension de la gare de Stadelhofen.

Douze mille mètres de voies nouvelles

mirent sur les rails 400 kilomètres de

réseau RER.

Un billet pour tout faireInauguré le 27 mai 1990, le système de

la Communauté de transport zurichoise

(ZVV) fit rapidement ses preuves: pour la

première fois, un unique billet permettait

de prendre le tramway, le bus, le RER, le

train ou le bateau. La demande était

énorme: entre 1989 et 2011, le RER zuri-

chois a vu le nombre de ses passagers aug-

menter de 152 %, un bond phénoménal.

Mais tout cela a des conséquences. Des

extensions ont déjà été réalisées, d’autres

sont en cours. L’enjeu actuel est la deuxiè-

me gare de passage de Zurich, la gare de

Löwenstrasse, dont l’ouverture au RER est

prévue pour la mi-2014, et au trafic

grandes lignes pour fin 2015. Ce qui per-

mettra d’élargir l’offre

express régionale, de raccourcir les

temps de trajets, et de délester la gare

centrale.

Cela dit, la médaille a son revers.

Aux heures de pointe, certains trains

sont pleins à craquer, et le confort en

pâtit malgré tous les efforts déployés

par l’exploitant, car la longueur des

quais, et donc celle des trains, sont

rarement extensibles. Mais ce ne

sont là que les aspects les plus vi-

sibles. En effet, l’attrait du RER zuri-

chois a fondamentalement transfor-

mé la manière dont la population

travaille et vit.

Aujourd’hui, quand ils prennent

le RER, les pendulaires font bien plus

que d’aller d’un point A à un point B.

Nombreux sont ceux qui travaillent à

leur place; les plus jeunes, notam-

ment, font leurs devoirs, gèrent leur

vie privée depuis leur téléphone, ou

discutent. Ce qui est tout à fait dans

l’esprit de la campagne actuelle des CFF, «en route

comme chez soi».

Grâce à ce réseau, la ville et le canton de Zurich

n’ont jamais été aussi attrayants, que ce soit pour y

vivre ou pour y travailler. Des centaines de milliers de

passagers transitent chaque jour par la gare centrale

de Zurich. Plus de 100 000 personnes font quotidien-

nement le trajet entre Winterthour et Zurich. L’explo-

sion des loyers en ville pousse à habiter de plus en

plus loin du centre. Ce qui fait grimper les prix des

terrains et de l’immobilier jusqu’en périphérie. Dans

l’Oberland zurichois, sur les deux rives du lac, ou dans

la vallée de la Limmat, partout on construit. Et là aus-

si, le prix de l’habitat ne cesse d’augmenter. Mais ce

n’est pas tout. Divers projets politiques visent à pour-

suivre le développement des transports publics.

L’aménagement du territoire, un défiTout cela met au centre des débats politiques des ré-

flexions d’ordre urbanistique. Dès 2004, une étude de

l’Office fédéral du développement territorial (ARE)

recommandait de «limiter l’extension des zones

urbaines et [de] les équiper de manière progressive»,

d’«intensifier la coopération entre communes, pro-

priétaires fonciers/investisseurs et exploi-

tants ferroviaires», et de «créer des liaisons

attractives entre les centres des localités/

zones centres et les gares». C’est d’ailleurs ce

qui est fait dans le cadre des programmes

d’agglomération des cantons et de la Confé-

dération. Les zones d’habitation en dévelop-

pement, comme les vallées de la Limmat et

de la Glatt, sont planifiées globalement, et

dotées de leurs propres lignes de transport

pour les dernières mailles du réseau.

Quant à la dernière des recommanda-

tions, en voici une application exemplaire:

l’Europaallee, juste à côté de la gare centrale

de Zurich, a suscité un concert d’éloges lors

de son inauguration en septembre. D’autres

projets suivront au cours des années à venir

(voir également via 5/2012, «Un nouveau

souffle»). Difficile, toutefois, d’évaluer au-

jourd’hui quelles seront les répercussions

des évolutions démographiques sur les com-

munes extérieures à l’agglomération de

Zurich (mitage du paysage, apparition de

cités-dortoirs).

Un modèle pour toute la Suisse

Le RER zurichois est le plus

grand de son genre en Suisse,

mais il n’est pas le seul.

Diverses régions ont bâti des

réseaux similaires, à Bâle,

Lucerne, Zoug, en Argovie.

Citons aussi le RER Vaud,

celui de Genève, de Fribourg,

du Tessin (exploité par une

filiale des CFF, Tilo), de Schaff-

house (en construction), de

Saint-Gall (prévu pour 2013),

tous exploités par les CFF. Et

encore le RER de Berne (ex-

ploitant: BLS) et celui de Coire

(exploitant: RhB).

100 000voyageurs circulent chaque

jour sur la seule ligne Winterthour –

Zurich gare centrale.

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Page 30: «via» Magazine 10/12

+++ sentir une brise fraîche sur la peau +++ se détendre et lâcher prise +++ ressentir la chaleur et puiser de l‘énergie +++ passer en mode dorlotage +++

Puisez dans les sources énergétiques de la mer des Wadden, classée au patri-moine mondial de l‘UNESCO, et rechargez vos batteries.Vous souhaitez savoir ce qui vous attend lors de vos prochaines vacances bien-être en Basse-Saxe ?

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Page 31: «via» Magazine 10/12

3110 | 2012 via

Stein am Rhein _ À Stein am Rhein,

c’est Noël toute l’année. Du moins pour-

rait-on le croire en pénétrant dans cette

maison du XIVe siècle située dans la vieille

ville. À droite, à gauche, partout des

crèches, grandes et petites, sobres ou

richement décorées, de bois ou d’argile.

Si on s’amusait à les compter, on arrive-

rait à près de 500 crèches venues de plus

de 80 pays. Bienvenue dans un autre

monde, le monde des crèches – puisque

tel est le nom (en allemand) du premier

musée de Suisse consacré aux crèches.

L’origine des crèches de Noël re-

monte à saint François d’Assise. Afin que

chacun puisse comprendre le message

de son sermon de Noël, il repré-

senta dans une grotte, près de

Greccio, les événements de la

Sainte Nuit, avec des person-

nages et des animaux vivants.

C’était en 1223. De ce jour, les

crèches se répandirent dans le

monde entier, chaque pays y

ajoutant un peu de son folklore. À

Stein am Rhein, le visiteur peut

découvrir sur trois étages de mul-

tiples variantes qui virent le jour

au fil du temps et des latitudes.

Crèches du monde

Ph

oto

s: S

tefa

n K

ub

li; k

rip

pen

wel

t-ag

.ch

EscapadesQu’avez-vous à raconter?

Quand vous aurez terminé de lire via, je

vous inviterai. Je vous inviterai à partici-

per à une opération que j’ai lancée il y a

peu, dans le train. En effet, j’avais

découvert, dans le cabas d’une voyageuse,

du mascarpone, de l’espresso, des biscuits

à la cuillère et des citrons. Je demandai à

sa propriétaire: «Qu’est-ce qu’il y a de

bon à table chez vous ce soir?» Elle me

dévisagea un instant, puis sourit et me

raconta le menu qu’elle avait prévu. Pour

son chéri qui venait dîner ce soir-là.

Quand je descendis du train, je connais-

sais toute l’histoire de la rencontre des

tourtereaux, et la femme me dit que plus

jamais elle ne passerait ses voyages à

envoyer d’ennuyeux SMS: désormais, elle

aussi bavarderait avec ses compagnons

de voyage, et leur arracherait quelques

histoires. Le bonheur n’est-il pas à portée

de main? Je ne sais pas hélas si la dame

a embrassé son chéri

après le tiramisu. Mais

maintenant, quand je

prends le train, je

demande toujours ce qu’il

y a dans les cabas, sacs à

dos et valises. Certaines

histoires que j’ai enten-

dues étaient encore plus

nostalgiques que la

chanson de Marlene Dietrich «J’ai encore

une valise à Berlin», d’autres plus

frétillantes que «The Locomotion» de

Kylie Minogue. Et il m’arrive de plus en

plus souvent de voir des voyageurs se

sourire avant que l’un ne pointe le doigt

vers le sac de l’autre et que celui-ci ne

commence à raconter. Je serais ravie si

bientôt, des trains d’histoires circulaient

à travers toute la Suisse. D’où mon

invitation: vous aussi, racontez et faites

raconter!

Tanja Kummer, chroniqueuse pour via,

est également spécialiste de littérature pour

la radio DRS 3 et écrivain.

[email protected]

Tanja Kummer

Le carnet de voyage

Kitsch ou dépouillées, près de 500 crèches de plus de 80 pays sont à admirer dans ce musée.

Expositions Krippenwelt

Oberstadt 5

8260 Stein am Rhein

Horaires:

tous les jours

(sauf le lundi)

de 10 h à 18 h

krippenwelt-ag.ch

Ainsi, les personnages du Pérou et

d’Afrique sont souvent peints de couleurs

vives et habillés d’étoffes brodées. Dans

une crèche africaine, le bœuf et l’âne gris

sont remplacés par un lion; au Pérou,

c’est un lama qui a la place d’honneur.

Les matériaux employés sont eux aussi

très variés, et vont du bois à l’argile en

passant par le feutre, la céramique, la cire

et le papier. Les moyens sont parfois très

rudimentaires et certaines crèches sont

même créées avec des feuilles de bana-

niers, de la paille ou le jute de sacs de

café déchirés. Que ce soit la crèche en

papier mâché de Thuringe avec ses 800

personnages, ou la crèche miniature, qui

tient dans une boîte

d’allumettes, toutes

nous plongent dans la

magie de Noël. Toute

l’année!

Page 32: «via» Magazine 10/12

3210 | 2012via

Escapades Château-d’Œx

La dernière semaine

de janvier, la magie

s’empare du Pays-

d’Enhaut et le merveilleux s’in-

vite dans le petit village perché

de Château-d’Œx. Les façades

des chalets rustiques laissent

entrapercevoir des monstres

multicolores, chuintant et sif-

flant. Des montgolfières qui

rendent leur dernier souffle là

où le vent les a portées.

Cela fait bientôt 35 ans que

la fine fleur des aérostiers du

monde s’affronte toute une

semaine au cœur des Préalpes

vaudoises. Faisant la joie de

dizaines de milliers de specta-

teurs venus au Festival International de Ballons, ils

enchaînent les épreuves aux commandes de leurs en-

gins volants. Les agriculteurs de la région ont pris

l’habitude de voir leurs champs se transformer en site

d’atterrissage, quand ce ne sont pas leurs jardins.

C’est tout naturellement que leurs mondes se cô-

toient, et personne ne s’en étonne vraiment tant les

montgolfières sont à Château-d’Œx ce que la Tour

Eiffel est à Paris. À la fois emblèmes et objets de fasci-

nation pour les visiteurs, elles sont devenues les am-

bassadrices de la région avec le temps. Et d’excellents

guides touristiques, car ces innombrables ballons

(plus de 70!) offrent une vue à 360 degrés sur les

Alpes mais aussi sur les nombreuses attractions du

Pays-d’Enhaut. Bienvenue à bord!

Magie de l’air chaudSi voler au-dessus des montagnes dans l’un de ces

géants du ciel est féerique, le pilotage reste souvent

très difficile. Jean-François Meylan a participé quinze

fois au festival. Pilote passionné, il connaît bien le

microclimat de la région: «Ici, à Château-d’Œx, les

conditions sont optimales. La vallée s’étend d’est en

ouest et protège des vents violents venant du sud et du

nord. En hiver, il n’y a pas à craindre les courants as-

cendants si déstabilisants. Nous nous déplaçons dans

le lit du vent, en épousant fidèlement ses méandres.»

Il s’active auprès du brûleur tout en parlant et pro-

pulse notre montgolfière dans les airs en quelques

poussées d’air chaud. Nous nous élevons vite de vingt

Impossible d’imaginer le village vaudois de Château-d’Œx sans montgolfière. Pourtant, un vol à bord de l’un de ces aérostats bigarrés montre que le Pays-d’Enhaut ne manque pas non plus de richesses bien terriennes.

Texte: Matthias Bill; photos: Beat Schweizer

Ballons multicolores et

découpages d’art

S’y rendre

Pour aller à Château-d’Œx:

À partir de Berne, aller à Montbovon en passant par Bulle ou à Zweisimmen en passant par Spiez. De Montbovon ou de Zweisim-men, prendre la GoldenPass Line jusqu’à Château-d’Œx.

Depuis la Suisse romande,

le trajet s’effectue via Montreux.cff.ch

En hiver, le Pays-d’Enhaut offre des conditions idéales pour les vols en montgolfière.

Page 33: «via» Magazine 10/12

3310 | 2012 via

Il faut encore beaucoup d’air chaud

pour que le ballon s’élève

au-dessus de Château-d’Œx.

Château-d’Œx Escapades

Page 34: «via» Magazine 10/12

3410 | 2012via

Escapades Château-d’Œx

La fondation d’utilité publique «Just

for Smiles» donne accès aux personnes

en situation de polyhandicap à des

activités de plein air, dont elles n’ose-

raient pas même rêver. Elle a déjà inves-

ti les pistes de ski de Château-d’Œx avec

des engins de glisse adaptés aux jeunes

et aux enfants handicapés moteur céré-

bral. La fondation a également participé

à la dernière édition du Festival Interna-

tional de Ballons avec sa propre mont-

golfière. Tous ceux qui ont déjà testé

ce type d’appareil savent qu’il n’est

guère facile, même pour des gens

valides, de se hisser à bord de la nacelle,

haute de plus d’un mètre. Pour les per-

sonnes en fauteuil roulant, c’est tout

bonnement impossible. Un système de

portière rabattable a donc été mis au

point pour leur permettre d’embarquer.

C’est un peu de leur liberté de mouve-

ment qu’elles retrouvent alors, le temps

d’un vol.

just4smiles.ch

à trente mètres au-dessus de notre point de décollage

et sommes maintenant à la hauteur de la colline de

l’ancien château, là où trône

aujourd’hui l’église dédiée à

saint Donat. «C’est le meil-

leur endroit pour voir le Night

Glow du vendredi, le clou du

festival», nous confie Jean-

François Meylan. Une tren-

taine de pilotes actionnent

leur brûleur au rythme de la

musique, embrasant leurs

ballons dans le ciel obscur.

Spectacle unique en son genre

s’il en est.

Gagnant de la hauteur,

nous apercevons maintenant

la capsule pressurisée jaune

du Breitling Orbiter I, derrière la colline. S’il fallait

une preuve que Château-d’Œx est la capitale mon-

diale du vol en montgolfière, la voici, sur son socle de

pierre et de neige. Elle nous rappelle que Bertrand

Piccard est toujours parti de Château-d’Œx pour ses

tours du monde en ballon et sans escale. Il réussit en

1999, à la troisième tentative, le plus long vol en durée

et en distance de toute l’histoire et engrangea cinq

records du monde. L’Espace Ballon, le musée de

l’aérostation situé au cœur du village, retrace son

équipée et l’histoire des montgolfières.

Savoir-faire en noir et blancNous prenons de l’altitude et notre regard quitte le vil-

lage pour se poser sur les montagnes environnantes.

Le massif des Rochers du Midi se dresse devant nous,

précédé par le téléphérique et les remontées méca-

niques menant aux 40 km de pistes damées de La

Braye. Vu d’en haut, le clair-obscur des pentes ennei-

gées et des sombres forêts de pins donne l’impression

d’être devant un découpage finement ciselé. Un de

ceux pour lesquels le Pays-d’Enhaut est si réputé,

presque autant d’ailleurs que pour ses montgolfières.

L’artisanat local, que l’on peut admirer au Musée

du Vieux Pays-d’Enhaut, reflète la vie de la popula-

tion. Outre du mobilier et des ustensiles rappelant le

quotidien d’antan, on y trouve plus de 60 découpages

anciens exposés dans un chalet du XIXe siècle. Mais

dans le Pays-d’Enhaut, ces dentelles de papier ne font

pas qu’orner les musées; cet art est toujours pratiqué

avec ferveur (cf. interview).

Fabuleux ballet aérienRien ne vacille, personne ne chancèle. La nacelle est

tellement stable que nous avons l’impression d’être

sur un belvédère plutôt que dans les airs. Fascinés,

nous regardons les douzaines de montgolfières qui

Château-d’Œx la nuit.

La capitale mondiale du

vol en montgolfière vue de

la colline où se trouvait

anciennement le château.

S’envoler en fauteuil roulant

Les montgolfières sont l’emblème de toute la région.

Page 35: «via» Magazine 10/12

3510 | 2012 via

Château-d’Œx Escapades

«Une main sûre et une certaine expérience»Dans le Pays-d’Enhaut, huit femmes et un homme s’adonnent encore à l’art séculaire du découpage. Doris Henchoz, à Château-d’Œx, est l’une d’entre elles.

Le découpage d’art peut-il être pratiqué par tous?Bien sûr, regardez-moi. Évidemment, il

faut avoir la main sûre pour travailler au scalpel. Mais de toute façon, je conseille les ciseaux aux débutants. C’est comme cela que j’ai commencé et aujourd’hui encore, je les préfère au scalpel. Avec les ciseaux, la main est fixe, seul le papier bouge. Dans le découpage, le plus impor-tant est sûrement de rester concentré. Et puis, l’expérience acquise au fil du temps aide beaucoup. Aujourd’hui, je suis capable de penser à autre chose pendant que je travaille, un avantage non négli-geable lorsque l’on connaît le nombre d’heures de travail que nécessite une création.

Combien justement? Tout dépend bien sûr des dimensions et

du degré de complexité du travail. Le plus grand découpage que j’ai réalisé mesurait presque un mètre carré, cela m’a pris deux mois. Pour un format A4, il faut compter une semaine à raison de huit heures par jour. Avant de découper, je trace le modèle, mais certains artistes se lancent directe-ment et font naître le motif au fil du travail.

Y a-t-il des motifs qui ne prêtent pas au décou-page?

Non, tout est possible. L’une de mes collègues s’est spécialisée dans les motifs africains. Pour ma part, je privilégie les motifs noir et blanc traditionnels. Pour mes grands découpages, je veille toujours à créer des pièces uniques. De toute façon, les clients arrivent souvent avec une idée précise en tête. Il s’agit fréquemment de cadeaux pour des proches, pour lesquels toute la famille se cotise. J’intègre alors au motif le chien, la profession ou la maison de la personne; certains ont déjà été émus jusqu’aux larmes.

Portrait

Il y a trente ans, Doris Henchoz s’est lancée dans le découpage d’art pour son plaisir. Aujourd’hui, c’est son métier et elle l’exerce avec passion.

Une fois n’est pas coutume, c’est

au scalpel que Doris Henchoz donne

vie à son découpage.

Les découpages traditionnels sont très recherchés,

mais les motifs exotiques sont bien sûr aussi permis.

Page 36: «via» Magazine 10/12

3610 | 2012via

Escapades Château-d’Œx

Bons plans à Château-d’Œx

Terroir dans l’assiette Histoire au musée Aventure en plein ciel

Brasserie de l’OursLes bières maison et les spécialités vaudoises comme la tartiflette ou le papet vaudois font le bonheur des gourmands.brasseriedelours.ch

Espace Ballon Devenez incollable sur l’histoire de l’aérostation. Succès assuré auprès des petits comme des grands grâce aux films 3D et à la machine à bulles de savon.espace-ballon.ch

Vol en ballonÀ Château-d’Œx, vous pouvez toute l’année vous envoler en montgolfière. Un vol d’une heure à une heure et demie coûte 380 francs.ballonchateaudoex.ch

La Maison de «L’Etivaz»C’est dans la cave principale de la coopéra-tive que vieillit L’Etivaz des 70 familles productrices du célèbre fromage. Elle est ouverte aux visiteurs.etivaz-aoc.ch

Musée du Vieux Pays-d’EnhautIl compte parmi les principaux musées des coutumes suisses et ne séduira pas seulement les amoureux du découpage d’art.musee-chateau-doex.ch

Breitling Orbiter ChallengePour revivre l’exploit de Bertrand Piccard et Brian Jones: le tour de la Terre sans escale depuis sept postes multimédia situés dans le village. Accès via iPod Touch ou iPhone.orbiterchallenge.ch

mage à pâte dure. Ce sont ces pâturages alpins qui

donnent à L’Etivaz sa saveur si caractéristique.»

Les chalets ont beau être éloignés les uns des

autres, chacun ayant ses herbages, ils travaillent en

étroite coopération. Environ 70 familles possèdent au

total 130 chalets et ont formé une coopérative qui re-

monte aux années 1930. La fabrication de L’Etivaz se

fait exclusivement dans des chaudrons de cuivre et sur

feu de bois. Il a d’ailleurs été le premier fromage à re-

cevoir l’appellation AOC en 1999, en raison de son

goût particulier et parce que c’est un produit typique

de la région. À Château-d’Œx, il n’y a pas que le fro-

mage qui est exceptionnel, toute la région l’est aussi.

Notre opinion est faite, même si nous voilà redescen-

dus de notre nuage après un vol inoubliable.

35e édition du Festival International de Ballons: du 26 janvier au 3 février 2013

festivaldeballons.chchateau-doex.ch

«Ce sont les pâturages alpins qui donnent à L’Etivaz

sa saveur si caractéristique.»Jean-François Meylan

nous entourent. Pour nous qui sommes aux premières

loges, le moment est grisant en plus d’être grandiose.

Le spectacle de ces ballons colorés qui s’élèvent dans

le ciel comme des bulles d’eau pétillante est aussi ex-

ceptionnel vu d’en bas. Les flancs de la vallée offrent

un amphithéâtre naturel à ces protagonistes de nylon,

joufflus et éthérés, que l’on voit jusqu’à Gstaad.

Nous pourrions passer

l’éternité ici mais toutes les

bonnes choses ont une fin et les

montgolfières ne peuvent pas

toutes atterrir en même temps.

Jean-François, notre pilote – à

une certaine hauteur le tutoie-

ment est de rigueur –, entame la descente non sans

manquer de nous montrer quelques taches noires

semées de loin en loin sur l’écran de neige qui s’étale

sous nos yeux. «Nous passons maintenant de 2000 à

1000 mètres. C’est à cette altitude que se trouvent les

chalets habilités à fabriquer L’Etivaz, le fameux fro-

allm

eo.c

h

Page 37: «via» Magazine 10/12

3710 | 2012 via

Notre top 10 Escapades

1 | Patinoire artificielle d’Eglisee, Bâle

Virages à gogo sur la patinoire d’Eglisee. Avec la ligne de tram n° 6 jusqu’à Eglisee. kunschti-eglisee.ch

2 | Lac de Joux, vallée de Joux (VD)À pied ou sur des lames, la traversée de l’une des plus grandes patinoires naturelles d’Europe est une expérience magique. myvalleedejoux.ch

3 | Lac Noir, (FR)On lace ses patins, puis on s’élance sur le lac de montagne gelé. Train jusqu’à Fribourg, puis bus direction Schwarzsee.schwarzsee.ch

4 | Centre intercommunal de Glace de Malley, Lausanne (VD)

Dehors comme dedans, on peut jouer les Sarah Meier ou les Stéphane Lambiel. Bus n° 7, arrêt Galicien; M1, arrêt Malley. espacemalley.ch

cff.ch/malley

5 | Patinoire artificielle du Dolder, Zurich

Les 6000 m2 à ciel ouvert sur le Zürichberg raviront grands et petits. Dolderbahn au départ de Römerhof jusqu’au terminus. doldersports.ch

6 | Hermitage on Ice, LucerneLa patinoire de l’hôtel Hermitage est au bord du lac (me–sa de 14 h à 18 h, di à partir de 11 h, gratuit). Bus n° 24 jusqu’à Hermitage. hermitage-luzern.ch/erlebnis

7 | Lac de Sihl, Euthal (SZ)Une fois l’hiver venu, il se métamorphose en patinoire géante. Location des patins à Euthal. Car postal jusqu’à Euthal. natureisfeld-sihlsee.ch

8 | Alp Raguta, Feldis (GR)S’amuser à tracer des courbes dans un magnifique décor alpin. Téléphérique de Rhäzüns-Feldis (début de la saison: 15 déc.).alpraguta.ch

9 | Skateline Albula, Surava (GR)Un parcours de trois kilomètres en pleine forêt (début de la saison: 24 déc.). Au départ de Coire en car postal jusqu’à Surava. skateline.ch

10 | Piazza Grande, Locarno (TI)Pour les amateurs de glisse et de pirouettes. Jusqu’au 6 janvier, tous les jours de 10 h à minuit.locarnoonice.ch

cff.ch/cite-de-noel

Le saviez-vous?

Les Celtes utilisaient déjà des patins à glace. On estime que les plus vieux retrouvés à ce jour ont 2000 ans.

Autrefois aux Pays-Bas, les coursiers se déplaçaient sur la glace en plaçant des patins sur leurs sabots.

Pour patiner ou se promener, il faut que la couche de glace ait au minimum 15 cm d’épaisseur.

Patinoire artificielle d’ Eglisee

Bâle

66 7

9

8

3

10

Patinoire artificielle du Dolder

Zurich5

1

Hermitage on Ice

Lucerne

Piazza Grande

Locarno (TI)

Skateline Albula

Surava (GR)

Lac de Sihl

Euthal (SZ)

Alp Raguta

Feldis (GR)

Lac de Joux

Vallée de Joux (VD)

Patinoire de Malley

Lausanne (VD)

Lac Noir

(FR)

4

2

Plaisirs givrés

Pirouettes, arabesques, virages…via vous dévoile les plus belles patinoires.

Phot

os: F

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ch

Page 38: «via» Magazine 10/12

3810 | 2012via

Escapades Mer du Nord

Laissez-vous fouetter par les embruns:

les plages de Norderney ne

sont jamais désertes, même en hiver.

Autrefois résidence d’été du roi George V de

Hanovre, aujourd’hui hôtel de thalassothérapie:

le Nordseehaus de Norderney.

Un peu de chaleur après une promenade

revigorante en bord de mer.

Nulle part

le climat

rigoureux n’est

aussi beau

qu’à la mer

du Nord.

La cérémonie du thé à

la frisonne stimule

tous les sens.

Page 39: «via» Magazine 10/12

3910 | 2012 via

Mer du Nord Escapades

Ce n’est pas un lieu pour se promener. Pas

maintenant et pas ici. Dehors, des trombes

d’eau recouvrent les fenêtres telles des ri-

deaux gonfl és par le vent. Ici, vous ne refusez pas une

deuxième tasse de thé et vous vous pelotonnez de plus

belle dans votre pull en laine. Le salon du musée du

thé de la petite ville de Norden, située en bordure de

mer du Nord, est agréablement chauffé et la table est

déjà mise. Anke Zimmer a fait infuser cinq cuillères à

café d’un mélange de thé de Frise orientale dans de

l’eau bien chaude pour une cérémonie du thé typique-

ment frisonne. Mais, avant de verser le liquide fumant

de la théière en porcelaine, elle dépose un gros cristal

de sucre dans chaque petite tasse blanche. «Boire du

thé à la frisonne est une expérience pour tous les

sens», explique cette experte: «Écoutez!» On entend

alors un léger crépitement, puis un tintement

lorsqu’elle verse le thé sur le morceau de sucre candi

blanc qui se dissout lentement. Elle ajoute ensuite

une cuillère de crème en cercle, en suivant le bord de

la tasse vers la gauche. La crème commence par dis-

paraître avant de remonter à la surface sous forme de

bulles éclatant comme un feu

d’artifi ce et formant de petits

nuages blancs, le fameux

«Wulkje». «Si vous buvez le thé

maintenant, vous sentirez

d’abord le goût de la crème,

puis l’arôme puissant du thé, et

enfi n, à la dernière gorgée, le

goût du sucre!»

Qui aurait pensé que les

Frisons étaient à ce point épi-

curiens? En fait, jadis, les plus

grands consommateurs de thé

du monde (300 litres par an et

par personne) s’intéressaient

surtout au nombre de calories.

Parce qu’après un tel régal,

vous êtes repu, et paré à affron-

ter la dure journée de labeur

qui était autrefois le quotidien

de la plupart des habitants de

la côte.

Un air vivifiantÉchappez au quotidien le

temps d’une pause sur la côte

allemande de la mer du Nord:

venez respirer et sentir l’effet

piquant de la mer en hiver,

lorsque les embruns heurtent

la plage de plein fouet et qu’une

brise cinglante fait s’enfoncer

un peu plus les bonnets sur les

têtes.

La plage de Norderney n’est jamais déserte en hi-

ver. De loin, on voit de petits points multicolores

s’agiter sur le sable de l’île. Ce sont des promeneurs

qui cherchent le large de la mer, recouverte de couches

de nuages gris semblables à de lourds tapis de plomb.

La prochaine averse n’est pas loin, mais quiconque

succombe une première fois à la mer du Nord ne peut

plus s’en détacher et revient toujours sur la côte.

«Notre clientèle se compose à 65 % d’habitués!»,

confi rme Wolfgang Lübben du Staatsbad Norderney.

Anoblie en station balnéaireGeorge V était roi de Hanovre et prince de Grande-

Bretagne. Dès 1836, il emmenait presque chaque an-

née toute sa cour sur l’ancienne île des pêcheurs, la

parant de splendeur et de grandeur. Outre la blanche

Côte sauvage et grand large: les îles de la Frise orientale, à l’extrême nord-ouest de l’Allemagne, peuvent être très agréables en hiver. Avec du thé sucré, une thalassothérapie et des promenades sur la plage.Texte: Brigitte Jurczyk

Vent, vagues et feu d’artifice

dans une tasse de thé

S’y rendre

De Zurich1 liaison de nuitDurée: 12 heures minimum

De Genève1 liaison de nuitDurée: 14 heures minimum

La mer des Wadden au patri-moine mondial de l’Unesco

Unique au monde: la mer allemande et

néerlandaise des Wadden. Depuis son

inscription au patrimoine mondial de

l’Unesco en juin 2009, ce paysage

naturel est aussi protégé que la Grande

Barrière de corail (Australie) et le

Grand Canyon (États-Unis). Il s’agit de

l’une des plus grandes zones humides

du monde (plus de 9500 kilomètres

carrés), abritant le plus vaste système

de vasières et d’étendues sableuses

d’un seul tenant de la planète où vivent

quelque 10 000 espèces d’animaux, de

végétaux et de micro-organismes.

nationalpark-wattenmeer.de

Page 40: «via» Magazine 10/12

4010 | 2012via

Escapades Mer du Nord

Bons plans à la mer du Nord

Gîte et couvert

Bien-être et nature

Activité et délice

InselloftQuatre villas délabrées construites sur le front de mer à Norderney fi n XIXe, début XXe viennent d’être aménagées en un loft hôtel très chic. Il sera même possible d’y apprendre à cuisiner dès le printemps 2013. inselloft-norderney.de

BadehausAccordez-vous un pur moment de plaisir: le plus grand centre de thalassothérapie allemand joue avec l’eau et le feu à Norderney, et propose depuis cet été une nouvelle piscine à vagues familiale avec de l’eau de mer. badehaus-norderney.de

Promenade sur l’estranProfi tez de la marée basse pour faire une promenade guidée sur l’estran. Vous découvrirez des coques, des crabes, des vers de vase et des cen-taines d’autres animaux, ainsi que le jeu de la mer avec ses marées. mit-runa-ins-watt.com

Weisse DüneEn réponse au Sansibar très apprécié des personnalités à Sylt, Norderney propose sa Weisse Düne: un environ-nement de rêve au milieu des dunes et une cuisine moderne régionale de saison. weisseduene.com

Seehundstation La station d’élevage de phoques de Norddeich recueille et nourrit les bébés phoques abandonnés. Les visiteurs ont la possibilité d’obser-ver ces drôles d’animaux en train de manger, nager et jouer.seehundstation-norddeich.de

Le musée du théCommencer par mettre un sucre dans la tasse, verser ensuite le thé et fi nir par la crème. L’art du thé à la frisonne est une expérience sensorielle célébrée à la perfection dans le musée du thé de Norden. teemuseum.de

et longue Conversationshaus qui abrite aujourd’hui

une élégante bibliothèque, un café, un bar et des salles

fraîchement rénovées, ainsi que diverses maisons de

maître, il a laissé à l’île, autrefois pauvre, une no-

blesse éclatante et toute royale.

Bien des décennies plus tard, l’endroit attire tou-

jours des voyageurs à cause des vertus curatives de

l’eau, si bien que les cures thermales à la mer du Nord

sont devenues tendance. Et Norderney s’est transfor-

mée en station balnéaire. L’air fortement iodé est tou-

jours source d’immenses bienfaits pour les habitants

de grandes villes polluées; chargé de fi ns cristaux de

sel libérés par le déferlement de la houle, il renforce le

système immunitaire tout en purifi ant les voies respi-

ratoires. Et l’eau de mer, riche en minéraux, est égale-

ment très bénéfi que pour la peau.

En face, sur le continent, Runa attend impatiem-

ment deux retardataires

au pied de la digue, dans

la station thermale de

Norddeich. En bas, les

membres de son groupe

grattent déjà le sol de la

plage mise à jour par la

marée basse. Armés de bottes en caoutchouc, ils dé-

terrent toutes sortes d’espèces étonnantes comme

des vers de vase à la recherche de nourriture, de petits

crabes ou des coques. Les excursions organisées sur

l’estran offrent un nouveau regard sur l’une des plus

grandes zones humides du monde. Métamorphosée

tous les jours par les marées, elle abrite quelque

10 000 animaux, végétaux et micro-organismes diffé-

rents. Depuis 2009, la mer des Wadden est inscrite au

patrimoine mondial de l’Unesco.

Petit somme dans la vaseTandis que les passionnés de nature, en bottes et im-

perméables colorés, enfoncent un peu plus leur bon-

net sur leur tête, les oreilles fouettées par le vent, Mi-

chaela Voigt n’hésite pas à mettre les deux mains

dans la vase de Norderney. Cette jeune masseuse de

l’établissement moderne Badehaus, sur la Kurplatz de

Norderney, a chauffé la boue ramassée dans la mer à

la température du corps avant d’en recouvrir son

client du cou à la pointe des pieds, de l’envelopper

d’un fi lm plastique transparent et de le laisser s’en-

foncer dans un lit d’eau chaude. Entre l’odeur salée et

marine de la vase de l’estran, le clapotis et le murmure

des vagues qui sortent des haut-parleurs, celui-ci

sombre rapidement dans un sommeil relaxant dont il

est tiré, vingt minutes plus tard, par un puissant jet

d’eau. Commence alors le massage proprement dit.

L’hôte quitte le domaine de remise en forme du plus

important centre de thalassothérapie allemand une

heure plus tard, amolli et profondément détendu,

avec une pensée pour Euripide qui disait: «La mer

lave tous les maux de l’homme.»

Le fond de la mer abrite 10 000 espèces d’animaux,

de végétaux et demicro-organismes.

Ph

oto

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Page 41: «via» Magazine 10/12

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Page 42: «via» Magazine 10/12

Escapades L’art de voyager

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(1 ou 2 jours) pour la région d’Airolo

30 % Snow’n’Rail Sattel-Hochstuckli30 % sur le voyage en train à Sattel-Ägeri et

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Sattel et retour; 30 % sur le forfait de ski (1 ou

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31 janvier 2013. Les réductions ne sont appliquées

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à partir de 10 personnes: CHF 10.–

– L’assurance Elvia (somme d‘assurance:

CHF 2000.–) est déjà comprise dans le prix

de vente

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chaussures de ski; housses gratuites

disponibles en gare

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Brigue et de Coire jusqu’au domicile (ou

inversement); 1 nuitée dans l’hôtel 3 étoiles

(petit déjeuner inclus) à Brigue ou Coire;

voyage en train (2e classe) dans la voiture

panoramique du Glacier Express de Brigue à

Coire (ou inversement), réservation pour le

Glacier Express: CHF 13.– la place; plat du

jour offert à bord du Glacier Express (valeur:

CHF 30.–)

Page 43: «via» Magazine 10/12

4310 | 2012 via

L’art de voyager Escapades

42

Agenda

Salade de crevettes asiatiqueCrevettes cuites avec une sauce

piquante et sucrée au miel et au piment

chili.

Médaillon de porc sauce au poivre vert

Médaillons de porc servis avec une sauce

au poivre et au cognac, des épinards en

branche sautés et des pommes pari-

siennes.

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propose un spectacle que vous n’êtes pas

près d’oublier: un safari anatomique grâce

aux corps plastinés de géants des steppes,

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Cuisinier star du petit écran,

Andreas C. Studer

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Clôture des inscriptions: 31 janvier 2013

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Page 44: «via» Magazine 10/12

Jeux

4410 | 2012via

À vos stylos !

Jouez aux mots fléchés et gagnez de superbes prix!

Trouvez le mot mystèreRemplissez la grille et reconstituez

le mot mystère en rangeant

les lettres entourées d’un cercle

dans l’ordre des chiffres.

Pour jouer

Vous avez la solution? Alors participez au tirage au sort !

1 | Composez le 0901 800 777 (CHF 0.90 par appel), attendez le signal

sonore, puis indiquez la solution ainsi que

vos nom et adresse.

2 | Envoyez une carte postale à Rédaction via, Jeux, case postale,

8021 Zurich.

3 | Envoyez un SMS au 966 (CHF 0.90 par SMS),

en mentionnant via (espace) solution

et votre adresse.

4 | Par e-mail à [email protected]

Date limite d’envoi: 31 janvier 2013

Mots fléchés

Les gagnants seront informés par écrit. Tout recours juridique est exclu. Le tirage au sort ne fera l’objet d’aucune correspondance. Les prix ne peuvent être convertis en espèces. Le personnel des CFF, de l’UTP et d’Infel n’est pas autorisé à participer au concours.

Point fi nal

Horreurs

Musicien

Sans y voir

Début

Midi

Exposé

Oiseaux

Étain

Criviose

Ambigu

Canards

Mouches

Règle

Allié

Com-

mande

Convient

Vent

Spoliée

Pour un

oubli

Creuse

1

Liée

Chambres

froides

Ingérées

En com-

pagnie

2

Souhaite

Réfuta

Perroquet

Talent

3

Enlevées

Baies

Avance

Danse

4

Pareil

Évite

� �

Transpirer

5

Poêle

Apéritif

Poissons

Saison

6

Possessif

Mer

À lui

Abat

7

Pays

Engrais

Liaison

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Coupe-

chou

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9

35e

BALLONS1er prixWeek-end de rêve en BourgogneGagnez trois nuits pour deux personnes d’une valeur de 1670 francs, petit déjeuner compris, dans une suite Junior de l’hôtel Château André Ziltener, l’une des plus belles demeures seigneuriales de Bourgogne. Vous dégusterez des vins dans la cave de la maison ainsi qu’une collation bourguignonne au «Bar à Vin», et repartirez avec une sélection de vins de Bourgogne dans une caisse en bois. chateau-ziltener.com

2e prixVol en montgolfi ère à Château-d’ŒxGrâce à ces trois coupons valables chacun pour une personne, d’une valeur totale de CHF 1000.–, vivez des moments inoubliables en ballon et volez (presque) dans le sillage de Bertrand Piccard. À utiliser au 35e Festival International de Ballons (du 26. 1. au 3. 2.) à Château-d’Œx. festivaldeballons.ch

3e et 4e prixUne ponctualité digne des CFFFidèle reproduction des horloges qui ornent toutes les gares suisses, cette montre Mondaine au design classique, équipée d’un mouvement à quartz, fl atte l’œil et vous mènera à l’heure à tous vos rendez-vous, la garantie Swiss made en plus.cffshop.ch

Page 45: «via» Magazine 10/12

Jeux

4510 | 2012 via

Le jeu des 10 différences

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Sudoku

Facile

Moyen

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8 7 2 3

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3 8 7 4

9 3

8 5 1 7

6 8 2 4 9

9 5

4

Le chiffre en bout de ligne ou de colonne indique le nombre de cases occupées par des bateaux. Ceux-ci ne doivent pas se toucher et doivent être entière-ment entourés d’eau, sauf s’ils touchent le bord.

Remplissez la grille avec des chiffres de 1 à 9, sachant que chaque chiffre ne doit apparaître qu’une fois par ligne, par colonne et par carré de 9 cases.

Qu’est-ce que cette photo évoque pour vous? Nous recherchonsle titre d’un film.

La devinette en image

Page 46: «via» Magazine 10/12

Corrier des lecteurs

98 | 2012 via

Wetterpropheten EntdeckenEntdecken Wetterpropheten

98 | 2012 via

Martin Horat, 68Auf einem Ameisenhaufen sitzend oder Schnee «fres-send» verkündet er das Wetter – seine Auftritte sind längst Kult. Ausser Kapriolen, hat der «Wettermissionar» ganze Klimachroniken und die Wetterextreme der letzten 500 Jahre im Kopf.

Karl Reichmuth, 59Der «Kari», das sei einer der besten Jäger der Region, so heisst es. Seit zwanzig Jahren ist er Wetterprophet. Der «Steinbockjäger» kennt sich aus mit Tieren, weiss ihr Verhalten wettermässig zu deuten. Besonders den Füchsen schaut er dabei ganz genau auf die Pfoten.

88 | 2012via

via 8/2012

Des ouvrières pacifiquesMerci pour les très bons articles et les belles photos

dans via. Je suis toujours contente quand j’arrive à en

«chiper» un exemplaire à la gare! Toutefois, les

fourmis sur le visage de Martin Horat auraient tout

aussi bien pu être vivantes! Elles ne piquent que

lorsqu’on les attaque, sinon ce sont des ouvrières

pacifiques.

Martha Fries, Lucerne

Portraits des prophètes météo Félicitations au photographe pour son travail sur les

prophètes météo du Muotathal! Il a parfaitement

réussi à capter l’esprit de ces personnages et à

traduire le respect qu’ils lui inspirent.

Geri Wagner, par e-mail

Remarque instructive Je lis toujours via lorsque je prends

le train. Dans le numéro 8/2012, j’ai

beaucoup aimé l’interview de

Madeleine Gay et sa façon de parler

de la grande qualité des vins

suisses. Personnellement, je trouve

nos vins locaux variés et excellents.

J’ai retenu sa remarque sur la teneur

en alcool.

Gustav Schmid, Kriens

Des places assises pour tous?M. Schreiber oublie sciemment de

préciser que pour les trajets en bus

ou en tram d’une durée équivalente,

les gens voyagent debout sans que

cela fasse débat. Si l’on veut

travailler, on peut très bien penser, et

pas besoin de place assise pour cela.

Hanspeter Pfander, Berne

«Toutefois, les fourmis sur le visage de Martin Horat auraient

tout aussi bien pu être vivantes!»Martha Fries, Lucerne

via 6/2012

Une halte qui en vaut la peineVotre recommandation sur Intragna et le Ristorante

Stazione a retenu toute mon attention. D’ailleurs,

nous y avons fait halte tout spécialement lors de

notre dernier voyage aux Centovalli et y avons

dégusté une assiette campagnarde et un excellent

verre de vin. Le service était très sympathique. La

prochaine fois, nous ne manquerons pas de nous y

arrêter à nouveau pour profiter de cette ambiance

très agréable.

Vreni Schmid, Bubikon

Article très appréciéJe tiens à vous féliciter pour la qualité de votre article

sur le haut val Venosta dans le numéro 6/2012 de via.

Il a été très apprécié par beaucoup de monde dans la

région.

Johannes Jakob Graf Trapp, Churburg/ Schluderns (Italie)

via en général

Coup de jeuneJ’aime bien le coup de jeune qu’a pris via

car je fais partie des moins de 30 ans et je

commençais à me lasser des articles sur

les cures et le bien-être.

Eric Franklin, Bâle

Traverser le Valais est un plaisir Il pourrait s’en trouver encore grandi, si

les CFF daignaient mettre à disposition

des voyageurs de certains trains entre

Lausanne et Brigue un minibar. Comment

comprendre, en effet, qu’en passant au

beau milieu de vignobles aussi réputés, il

ne soit pas possible déguster le plus petit

verre de vin ? A mes yeux, c’est là une

hérésie, et cette opinion est partagée par

nombre d’usagers.

Gilbert Grandjean, Pringy

4610 | 2012via

Solution des jeux de la page 45

Il s’agit du film «Walk the Line».

Les 10 différences sont:

Impressum

Edité par les CFF, Communication et affaires publiques, en collaboration avec l’Union des transports publics suisses (UTP).

Paraît dix fois par an en français et en allemand.

Édition: Consortium viaInfel SA, Zurich et Berne, et Vogt-Schild Druck AG, Derendingen

Réalisation: Infel SARédaction: Gaston Haas (rédacteur en chef), Janine Radlingmayr (adjointe), Claudia Meyr Directeur de la création: Guido Von Deschwanden, Maquette: Beni Spirig; Diana Lischer (layout et production de la version pour iPad). Iconographie: Diana Ulrich (direction), Matthias Jurt, Yvonne Schütz

Conseil de rédaction: CFF / UTPReto Kormann, Patricia Claivaz, Rahel Meile, Reto Meissner, Roger Baumann

TraductionUGZ, Übersetzer Gruppe Zürich GmbH

Secrétariat/Assistance de rédaction Sandra Weibel, Infel SA

Adresse de la rédaction Rédaction via, Case postale 3080, 8021 Zurich Tél. 044 299 41 41Fax 044 299 41 [email protected]

Marketing des annonces/ Régie des annoncesPublicitas Publimag AG, Philip MutherMürtschenstrasse 39, Case postale, 8010 ZurichTél. 044 250 38 13Fax 044 250 31 [email protected]

Abonnements et changements d’adresse AZ Fachverlage AG Neumattstrasse 1, 5001 AarauTél. 058 200 56 78Fax 058 200 55 56 [email protected] 35.–/an (Suisse) CHF 45.–/an (étranger)CHF 69.–/2 ans (Suisse)CHF 87.–/2 ans (étranger)

ImpressionVogt-Schild Druck AG, DerendingenISSN: 1422-6499

Le prochain numéro de via paraîtra le 1er févr. 2013

Votre avis nous intéresse!

Écrivez-nous: Rédaction via Case postale 3080 8021 Zurich ou envoyez-nous un e-mail: [email protected]

sans oublier d’indiquer vos prénom, nom et adresse!

La rédaction se réserve le droit de raccourcir les textes.

Page 47: «via» Magazine 10/12

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Écoutez si vous ne lisez pas! via existe maintenant en version audio (seulement en

allemand). Les textes sont lus par des professionnels

mandatés par les CFF et la Bibliothèque suisse pour

les aveugles, les malvoyants et les personnes qui ont

des difficultés à lire (SBS). via.ch

Page 48: «via» Magazine 10/12

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