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Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1497 du 1 er juin 2018 - Prix : 0,80 € La dépêche DE L’AUBE www.ladepechedelaube.org SOLIDARITÉ L’HUMEUR DE GUY CURE PARCOURIR, éLIMINER Les lycéens de terminale et leurs parents découvrent la réalité de Parcoursup. Les incohérences, les injustices, les refus géné- ralisés sont légion. On apprend qu’il vaut mieux sortir du lycée Henri IV que du lycée Le Corbusier et qu’il vaut mieux avoir payé un spécialiste pour rédiger son CV que d’avoir demandé l’aide de son grand frère. Étonnant, non ? Les logiciels sont accusés. La machine sert de bouc émissaire. Les couacs sont attribués à l’incompétence de quelques bureau- crates dans les ministères. Non, les énarques ne sont pas des imbéciles et les ministres ne sont pas irresponsables ! Tout se passe comme si « on » avait voulu renforcer brutalement la sélec- tion sociale, comme si « on » avait compté sur un manque d’em- pathie général, surtout parmi la population non concernée : « Il faut bien une sélection. » « Avaient-ils bien choisi leur orientation ? » Une fois de plus, la victime est coupable. Quand le mot « com- pétition » devient la devise de la République (en marche), la so- lidarité se meurt. Au passage, « on » tente de faire oublier que l’accès aux grandes écoles était déjà soumis à la loi du fric. Actuellement, des ados découragés se demandent si ça vaut le coup d’aller passer le bac. Est-ce qu’il ne leur reste plus qu’à bruler des voitures pour prouver qu’on peut réussir quelque chose dans la vie ? Italie entre un “M R ciseaux” et les longs couteaux Santé un grand service public de santé, c’est possible ! “La spontanéité des masses, c’est leur initiative délibérée, faite d’innombrables initiatives individuelles. Ce ne peut être que le résultat d’une longue éducation, non scolaire, certes, mais sociale, par la lutte, par les mœurs, par la démocratie.” Victor Serge Journée bien remplie, vendredi 25 mai, pour le dé- puté communiste du Nord, Alain Bruneel, qui était dans l’Aube pour rencontrer les personnels hospita- liers de l’établissement de santé mentale de Brienne-le-Château et de l’hôpital de Troyes. Ce déplacement s’inscrivait dans le « Tour de France des hôpitaux », initié en début d’année par les parlementaires du PCF. On connaît la casse de la santé publique - et l’Aube n’y échappe pas -, organisée à coups de restrictions budgétaires successives, pour en of- frir des pans entiers (les secteurs « rentables », évidemment) au privé. François Baroin ? Il était de tous les gouvernements... Nombreuses discussions avec des personnels soignants, des médecins urgentistes... qui ont fait part de leurs points de vue sur la situation de l'hôpital public et écouté les propositions du Parti communiste Français. Mais il y a aussi la souffrance au travail : « Nous devons entendre cette souffrance [...] liée au manque de personnel et au manque de moyens. On en arrive à voir le personnel revenir sur ses jours de congés pour as- surer le service. Tous ceux que j’ai rencontrés ont fini par me dire qu’ils faisaient un métier qui n’était pas celui qu’on leur avait appris. Il y a une grosse souffrance, la plaie est profonde », a expliqué Alain Bruneel, qui a aussi rencontré le D r Valéry Flipon, de l’Association des médecins urgentistes de France. Et François Baroin ? « Il a bien aidé à la mise en place des diverses politiques qui ont mené l’hôpital où il est aujourd’hui. Il était de tous les gouvernements qui ont voté les réformes successives de la santé », a rappelé l’élu communiste. Pour lui, la rigueur budgétaire est de l’esbroufe : « L’argent, il faut aller le chercher où il est. Il faut ar- rêter de dire qu’on n’en a pas ». Et d’évoquer les 25 milliards de fraude aux cotisations sociales des entreprises. Une réunion publique bien sui- vie a clôturé cette journée d’initiatives politiques. Mais on n’en restera pas là. Une proposition de loi sera déposée début 2019 par les élus PCF. Arpenter le terrain en allant à la rencontre des personnels de santé afin d’évaluer l’ampleur du problème et de rédiger une proposition de loi pour début 2019, tel était l’objet de la venue dans l’Aube du député PCF du Nord, Alain Bruneel. PAR LDA 1 000 euros pour soutenir la lutte PAR RÉMI Les législatives italiennes de mars dernier, qui ont vu “les forces anti- système” l’emporter, n’auront vraisemblablement été qu’une péripétie dans le chaos politique italien. Une péripétie qui avait quand même vu les populistes europhobes et l’extrême droite - les “forces antisystème” - tirer leur épingle du jeu et s’ouvrir devant elles les portes du pouvoir. Si le chef d’État italien a empêché l’installation d’un gouvernement de coalition entre le Mouvement 5 Étoiles et la Ligue du Nord, c’est d’abord pour répondre aux sueurs froides de Bruxelles, qui entendait d’une très mauvaise oreille leurs déclarations d’intention de sortie de l’euro. Et la nomination d’un ancien dirigeant du FMI, Carlo Cottarelli, surnommé “Monsieur Ciseaux” pour sa propension à cisailler la dépense publique, comme l’en avait missionné en 2013 le gouvernement (centre gauche !) d’Enrico Letta, accrédite bien l’idée que Bruxelles est à la manœuvre. Il n’y a pourtant pas de quoi pousser un ouf ! de soulagement pour l’Ita- lie où le seul choix politique serait entre les ciseaux et les longs couteaux. Les ciseaux des technocrates de l’austérité ou les longs couteaux des démagogues populistes et xénophobes. Voilà à quoi en est réduite la 3 ème puissance économique européenne, où le taux de chômage est de 11,5%, où 30% de la population est exposée au risque de pauvreté, et où un jeune sur cinq n’a ni formation, ni emploi. Un désastre social qui a fait le lit des populistes et rendus les italiens réceptifs aux chants des sirènes ra- cistes et nationalistes. Tout cela avec la bénédiction de la commission de Bruxelles et du FMI, qui profite de l’aubaine pour caser l’un des siens. Dans le brouillage des cartes, la finance fait son beurre Reste que le “coup de force”, comme le qualifient les néo-fascistes (qui en connaissent un bout en la matière) risque de n’être qu’un coup d’épée dans l’eau. Car Carlo Cottarelli et son « gouvernement technique » devront obtenir la confiance du Parlement italien. Forte des positions gagnées aux législatives de mars, l’extrême droite se frotte déjà les mains dans la perspective d’élections anticipées dès l’automne, où, prévoit un ancien président du Conseil de centre gauche, Massimo D’Alema, la Ligue du Nord et le Mouvement 5 Étoiles pourraient prendre 80% des voix. Car la personnalité de Monsieur Ciseaux est si mal vue en Italie (après qu’il se fut penché sur la Grèce et le Portugal pour le FMI) que les élections prochaines, qui s’annoncent, élargiront le boulevard ouvert en mars der- nier à l’extrême droite et aux populistes, qui pèsent déjà ensemble plus de 56% des voix. Mais, dans un tel brouillage des cartes aux sombres perspectives, la finance fait son beurre. Les taux d’intérêt sur la dette italienne ont quasiment doublé depuis décembre, avec un bond ces der- niers jours. Et l’irruption de Monsieur Ciseaux sur le devant de la scène a comme but premier de « rassurer les marchés », peut être de manière très éphémère et après près de trois mois d’incapacité à former un gou- vernement « politique ». Un but atteint à voir la hausse de la bourse de Milan après l’annonce d’un gouvernement Cottarelli. Un gouvernement dont il se pourrait fort qu’il ait la même destinée que ceux de notre III ème République, agonisante avant de donner les clés du pouvoir à Pétain. Face aux “antisystèmes” de l’extrême droite, le président italien choisit la pire des potions en offrant de gouverner à un technocrate du FMI. Une solution soufflée par Bruxelles et qui va ouvrir davantage les vannes aux populistes qui se frottent les mains par avance. Les communistes aubois ont remis, samedi 26 mai, un chèque de mille euros pour soutenir la lutte des cheminots. Cette somme est le montant de dons collectés par le PCF dans les di- verses initiatives de lutte, de la vente de badges “Mon train, j’y tiens” et des bénéfices de la vente du muguet dans les rassemblements du 1 er mai. C’est Jean-Pierre Cornevin, secrétaire départemental du PCF, qui a remis le fruit de cette collecte. Les jeunes communistes du dé- partement ont également apporté leur pierre à la solidarité financière. Une solidarité financière d’autant plus nécessaire pour poursuivre la mobilisation pour défendre le service public ferroviaire, que le gouver- nement utilise maintenant, pour diviser les cheminots et les usagers, l’annonce d’une reprise partielle par l’État de la dette (25 milliards en 2020 et 10 milliards en 2022) de SNCF Réseau. Une avancée dûe aux luttes, mais des engagements restant « à fixer par écrit », selon la CGT. Notons que la récente consultation de l’intersyndicale (Vot’action) a donné 94,97% de votants contre le projet du gouvernement. Avec les hospitaliers de Troyes et réunion publique en fin de jourbnée.

Victor Serge La dépêcheHebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N °1497 du 1 erjuin 2018 - Prix : 0,80 € La dépêche DE L’AUBE ... mauvaise

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Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1497 du 1er juin 2018 - Prix : 0,80 €

La dépêcheDE L ’AUBE

www.ladepechedelaube.org

SOLIDARITÉ

L’HUMEUR DE GUY CURE

PARCOURIR, éLIMINERLes lycéens de terminale et leurs parents découvrent la réalitéde Parcoursup. Les incohérences, les injustices, les refus géné-ralisés sont légion. On apprend qu’il vaut mieux sortir du lycéeHenri IV que du lycée Le Corbusier et qu’il vaut mieux avoirpayé un spécialiste pour rédiger son CV que d’avoir demandél’aide de son grand frère. Étonnant, non ?Les logiciels sont accusés. La machine sert de bouc émissaire.Les couacs sont attribués à l’incompétence de quelques bureau-crates dans les ministères. Non, les énarques ne sont pas desimbéciles et les ministres ne sont pas irresponsables ! Tout sepasse comme si «on» avait voulu renforcer brutalement la sélec-tion sociale, comme si «on» avait compté sur un manque d’em-pathie général, surtout parmi la population non concernée : « Ilfaut bien une sélection.» «Avaient-ils bien choisi leur orientation ?»Une fois de plus, la victime est coupable. Quand le mot «com-pétition» devient la devise de la République (en marche), la so-lidarité se meurt. Au passage, «on» tente de faire oublier quel’accès aux grandes écoles était déjà soumis à la loi du fric.Actuellement, des ados découragés se demandent si ça vaut lecoup d’aller passer le bac. Est-ce qu’il ne leur reste plus qu’àbruler des voitures pour prouver qu’on peut réussir quelquechose dans la vie ?

Italie

entre un “MR ciseaux” et les longs couteaux

Santé

un grand service public de santé, c’est possible !

“La spon ta néité des masses, c’est leur ini tia tive déli bé rée, faite d’innombrables ini tia tives indi vi duelles. Ce ne peut être que le résul tat d’une longue éduca tion, non sco laire, certes, mais sociale, par la lutte, par les mœurs, par la démo cra tie.” Victor Serge

Journée bien remplie, vendredi 25 mai, pour le dé-puté communiste du Nord, Alain Bruneel, qui étaitdans l’Aube pour rencontrer les personnels hospita-liers de l’établissement de santé mentale de Brienne-le-Château et del’hôpital de Troyes. Ce déplacement s’inscrivait dans le «Tour de Francedes hôpitaux», initié en début d’année par les parlementaires du PCF.On connaît la casse de la santé publique - et l’Aube n’y échappe pas -,organisée à coups de restrictions budgétaires successives, pour en of-frir des pans entiers (les secteurs «rentables», évidemment) au privé.François Baroin ? Il était de tous les gouvernements...Nombreuses discussions avec des personnels soignants, des médecinsurgentistes... qui ont fait part de leurs points de vue sur la situation del'hôpital public et écouté les propositions du Parti communiste Français.Mais il y a aussi la souffrance au travail : «Nous devons entendre cettesouffrance [...] liée au manque de personnel et au manque de moyens.On en arrive à voir le personnel revenir sur ses jours de congés pour as-surer le service. Tous ceux que j’ai rencontrés ont fini par me dire qu’ilsfaisaient un métier qui n’était pas celui qu’on leur avait appris. Il y aune grosse souffrance, la plaie est profonde», a expliqué Alain Bruneel,qui a aussi rencontré le Dr Valéry Flipon, de l’Association des médecinsurgentistes de France. Et François Baroin ? «Il a bien aidé à la mise enplace des diverses politiques qui ont mené l’hôpital où il est aujourd’hui.Il était de tous les gouvernements qui ont voté les réformes successivesde la santé», a rappelé l’élu communiste. Pour lui, la rigueur budgétaireest de l’esbroufe : «L’argent, il faut aller le chercher où il est. Il faut ar-rêter de dire qu’on n’en a pas». Et d’évoquer les 25 milliards de fraudeaux cotisations sociales des entreprises. Une réunion publique bien sui-vie a clôturé cette journée d’initiatives politiques. Mais on n’en resterapas là. Une proposition de loi sera déposée début 2019 par les élus PCF.

Arpenter le terrain en allant à la rencontre des personnelsde santé afin d’évaluer l’ampleur du problème et de rédiger une proposition deloi pour début 2019, tel étaitl’objet de la venue dansl’Aube du député PCF duNord, Alain Bruneel.PAR LDA

1 000 euros pour soutenir la lutte

PAR RÉMI

Les législatives italiennes de mars dernier, qui ont vu “les forces anti-système” l’emporter, n’auront vraisemblablement été qu’une péripétiedans le chaos politique italien. Une péripétie qui avait quand même vules populistes europhobes et l’extrême droite - les “forces antisystème” -tirer leur épingle du jeu et s’ouvrir devant elles les portes du pouvoir.Si le chef d’État italien a empêché l’installation d’un gouvernement decoalition entre le Mouvement 5 Étoiles et la Ligue du Nord, c’est d’abordpour répondre aux sueurs froides de Bruxelles, qui entendait d’une trèsmauvaise oreille leurs déclarations d’intention de sortie de l’euro. Et lanomination d’un ancien dirigeant du FMI, Carlo Cottarelli, surnommé“Monsieur Ciseaux” pour sa propension à cisailler la dépense publique,comme l’en avait missionné en 2013 le gouvernement (centre gauche !)d’Enrico Letta, accrédite bien l’idée que Bruxelles est à la manœuvre.Il n’y a pourtant pas de quoi pousser un ouf ! de soulagement pour l’Ita-lie où le seul choix politique serait entre les ciseaux et les longs couteaux.Les ciseaux des technocrates de l’austérité ou les longs couteaux desdémagogues populistes et xénophobes. Voilà à quoi en est réduite la 3èmepuissance économique européenne, où le taux de chômage est de 11,5%,où 30% de la population est exposée au risque de pauvreté, et où un jeunesur cinq n’a ni formation, ni emploi. Un désastre social qui a fait le litdes populistes et rendus les italiens réceptifs aux chants des sirènes ra-cistes et nationalistes. Tout cela avec la bénédiction de la commissionde Bruxelles et du FMI, qui profite de l’aubaine pour caser l’un des siens.

Dans le brouillage des cartes, la finance fait son beurreReste que le “coup de force”, comme le qualifient les néo-fascistes (quien connaissent un bout en la matière) risque de n’être qu’un coup d’épéedans l’eau. Car Carlo Cottarelli et son «gouvernement technique» devrontobtenir la confiance du Parlement italien. Forte des positions gagnéesaux législatives de mars, l’extrême droite se frotte déjà les mains dansla perspective d’élections anticipées dès l’automne, où, prévoit un ancienprésident du Conseil de centre gauche, Massimo D’Alema, la Ligue duNord et le Mouvement 5 Étoiles pourraient prendre 80% des voix. Carla personnalité de Monsieur Ciseaux est si mal vue en Italie (après qu’ilse fut penché sur la Grèce et le Portugal pour le FMI) que les électionsprochaines, qui s’annoncent, élargiront le boulevard ouvert en mars der-nier à l’extrême droite et aux populistes, qui pèsent déjà ensemble plusde 56% des voix. Mais, dans un tel brouillage des cartes aux sombresperspectives, la finance fait son beurre. Les taux d’intérêt sur la detteitalienne ont quasiment doublé depuis décembre, avec un bond ces der-niers jours. Et l’irruption de Monsieur Ciseaux sur le devant de la scènea comme but premier de «rassurer les marchés », peut être de manièretrès éphémère et après près de trois mois d’incapacité à former un gou-vernement «politique». Un but atteint à voir la hausse de la bourse deMilan après l’annonce d’un gouvernement Cottarelli. Un gouvernementdont il se pourrait fort qu’il ait la même destinée que ceux de notre IIIèmeRépublique, agonisante avant de donner les clés du pouvoir à Pétain.

Face aux “antisystèmes” del’extrême droite, le président italien choisit la pire des potionsen offrant de gouverner à untechnocrate du FMI. Une solution soufflée par Bruxelleset qui va ouvrir davantage lesvannes aux populistes qui sefrottent les mains par avance.

Les communistes aubois ont remis, samedi 26 mai, un chèque demille euros pour soutenir la lutte des cheminots.Cette somme est le montant de dons collectés par le PCF dans les di-verses initiatives de lutte, de la vente de badges “Mon train, j’y tiens”et des bénéfices de la vente du muguet dans les rassemblements du1er mai. C’est Jean-Pierre Cornevin, secrétaire départemental du PCF,qui a remis le fruit de cette collecte. Les jeunes communistes du dé-partement ont également apporté leur pierre à la solidarité financière.Une solidarité financière d’autant plus nécessaire pour poursuivre lamobilisation pour défendre le service public ferroviaire, que le gouver-nement utilise maintenant, pour diviser les cheminots et les usagers,l’annonce d’une reprise partielle par l’État de la dette (25 milliards en2020 et 10 milliards en 2022) de SNCF Réseau. Une avancée dûe auxluttes, mais des engagements restant «à fixer par écrit», selon la CGT.Notons que la récente consultation de l’intersyndicale (Vot’action) adonné 94,97% de votants contre le projet du gouvernement.

Avec les hospitaliers de Troyes et réunion publique en fin de jourbnée.

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Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €. Durée :99 ans - Gérant-directeur de la publication : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription CommissionParitaire n° 0219 C 87550 - Abonnements : 1 an = 40 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

SCI BEL AIRSociété civile au capital de 900 euros

Ancien siège social : 56 avenue des Tilleuls10120 ST ANDRE LES VERGERS

Nouveau siège social : 51 rue de la Paix10000 TROYES

335216925 RCS TROYES

Avis de transfert de siège social

Aux termes d'une délibération en date du 24mars 2018, l'Assemblée Générale Extraordi-naire a décidé de transférer le siège social du56 avenue des Tilleuls, 10120 ST ANDRE LESVERGERS au 51 rue de la Paix 10000 TROYESà compter de ce jour, et de modifier en consé-quence l'article 4 des statuts.Modification sera faite au Greffe du Tribunal decommerce de TROYES.

Pour avis. La Gérance

SCI DES TILLEULSSociété civile immobilière au capital de 152,45 euros

Ancien siège social : 56 avenue des Tilleuls10120 ST ANDRE LES VERGERS

Nouveau siège social : 51 rue de la Paix10000 TROYES

325 517 167 RCS TROYES

Avis de transfert de siège socialAux termes d'une délibération en date du 24mars 2018, l'Assemblée Générale Extraordi-naire a décidé de transférer le siège social du56 avenue des Tilleuls, 10120 ST ANDRE LESVERGERS au 51 rue de la Paix 10000 TROYESà compter de ce jour, et de modifier en consé-quence l'article 4 des statuts.Modification sera faite au Greffe du Tribunal

de commerce de TROYES.Pour avis. La Gérance

Par acte SSP en date du 31 mars 2018 consti-tution de la SCIDénomination :SCI BARBOSA INVESTISSEMENTSSiège social : 9 rue de Lasnerey 10290 BERCENAY-LE-HAYERCapital social : 10.000 eurosObjet social : La propriété, la gestion et plusgénéralement l'exploitation par bail, location oudomiciliation ou toute autre forme d'un immeu-ble que la société se propose d'acquérir, ettoutes opérations financières, mobilières ou im-mobilières de caractère purement civil et se rat-tachant à l'objet social.Gérants : M. AZEVEDO BARBOSA ANTONIO,demeurant 9 rue de LASNERAY 10290 BER-CENAY-LE-HAYER et M. FORTES BARBOSAMARCO AURELIO demeurant, 40 Rue Grande77240 CESSON.Agrément des cessions de parts sociales : Lescessions de parts entre ascendants et descen-dant et conjoints sont libres. Toutes autres ces-sions sont soumises a agrément.Durée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de TROYES.

Aux termes d’un acte SSP en date du10/05/2018 il a été constitué une société Dénomination sociale : SABLE D’ORSiège social : 30 QUAI DAMPIERRE,10000TROYESForme : SASUNom commercial : SABLE D’ORCapital : 1 000 EurosObjet social : Activité restauration rapide etsalon de thé, sur place, à emporter, traiteur àdomicile. Boissons non alcoolisées.Président : Monsieur MUSTAPHA SOLHI de-meurant : 1 RUE NEUVE DU VOYER, 10000TROYES, élu pour une durée indéterminéeDurée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de Troyes.

Aux termes d'un acte SSP en date du22/05/2018 il a été constitué une sociétéDénomination sociale :MB CONSEILSiège social : 3 RUE BRULARD, 10000TROYES

Forme : SASUNom commercial : CONSULTING. MB CONSEIL– MAHUT EXPERTISECapital : 1000.00 EurosObjet social : Expertise immobilières en valeurvénale, industrielles, commerciale et locatives,droit des baux commerciaux, conseil pour lesaffaires et autres conseils de gestion ainsi quel’orientation juridique, courtier en auxiliaire dejustice, centre de formalités administratif, lafourniture de prestation de services et d’assis-tance en matière administration, comptable,commerciale, marketing, informatique, commu-nication, ressources humaines organisation,audit de gestion conseil, formalité et conten-tieux recouvrement , consultant en droit desparticuliers- formalités administrativesPrésident : Monsieur MAHUT ANTHONY de-meurant : 13 RUE LAVALOTTE, 10150 LAVAUélu pour une durée indéterminéeDurée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de Troyes.

SCI DU 24 AVENUE CHOMEDEY DE MAISONNEUVE

Société civile en liquidation au capital de 686,03 euros

Siège social : 56 Avenue des Tilleuls 10120 ST ANDRE LES VERGERS

Siège de liquidation : 51 Rue de la Paix10000 TROYES

326 365 541 RCS TROYES

L'Assemblée Générale Extraordinaire réunie le30/04/2018 a décidé la dissolution anticipée dela Société à compter 30/04/2018 et sa mise enliquidation amiable sous le régime convention-nel dans les conditions prévues par les statutset les délibérations de ladite assemblée. Elle anommé comme liquidateur M. Jacques LINARD,demeurant 51 Rue de la Paix - 10000 TROYES,pour toute la durée de la liquidation, avec lespouvoirs les plus étendus tels que déterminéspar la loi et les statuts pour procéder aux opé-rations de liquidation, réaliser l'actif, acquitterle passif, et l'a autorisé à continuer les affairesen cours et à en engager de nouvelles pour lesbesoins de la liquidation. Le siège de la liqui-dation est fixé 51 Rue de la Paix - 10000TROYES. C'est à cette adresse que la corres-pondance devra être envoyée et que les acteset documents concernant la liquidation devrontêtre notifiés. Les actes et pièces relatifs à la li-quidation seront déposés au Greffe du Tribunalde Commerce de TROYES, en annexe auRCS.

Pour avis - Le Liquidateur

LES MESANGESSociété civile immobilière en liquidation

au capital de 200 eurosSiège social : 56 Avenue des Tilleuls

10120 ST ANDRE LES VERGERSSiège de liquidation : 51 Rue de la Paix

10000 TROYES442 361 671 RCS TROYES

L'Assemblée Générale Extraordinaire réunie le30/04/2018 a décidé la dissolution anticipée dela Société à compter du 30/04/2018 et sa miseen liquidation amiable sous le régime conven-tionnel dans les conditions prévues par les sta-tuts et les délibérations de ladite assemblée.Elle a nommé comme liquidateur M. JacquesLINARD, demeurant 51 Rue de la Paix - 10000TROYES, pour toute la durée de la liquidation,avec les pouvoirs les plus étendus tels que dé-terminés par la loi et les statuts pour procéderaux opérations de liquidation, réaliser l'actif, ac-quitter le passif, et l'a autorisé à continuer lesaffaires en cours et à en engager de nouvellespour les besoins de la liquidation. Le siège dela liquidation est fixé 51 Rue de la Paix - 10000TROYES. C'est à cette adresse que la corres-pondance devra être envoyée et que les acteset documents concernant la liquidation devrontêtre notifiés. Les actes et pièces relatifs à la li-quidation seront déposés au Greffe du Tribunalde commerce de TROYES, en annexe auRCS.

Pour avis - Le Liquidateur

AVIS DE DISSOLUTION

Aux termes d'une décis ion en date du30/04/18, l'associé unique de la SARL A3M, aucapital de 5 000 € ayant son siège social 27 ruePaul Vatine 10450 BREVIANDES et immatri-culée au RCS de TROYES sous le n° 538 437609, a décidé la dissolution anticipée de la So-ciété à compter du 30/04/18 et sa mise en li-quidation amiable sous le régime conventionnel.M. Denis MORIN, demeurant 27 rue Paul Va-tine 10450 BREVIANDES, associé unique,exercera les fonctions de liquidateur pour réa-liser les opérations de liquidation et parvenir àla clôture de celle-ci. Le siège de la liquidationest fixé 27 rue Paul Vatine 10450 BRE-VIANDES. C'est à cette adresse que la corres-pondance devra être envoyée et que lesactes et documents concernant la liquidationdevront être notifiés. Les actes et pièces re-latifs à la liquidation seront déposés au RCSde TROYES.

Pour avis, le Liquidateur

Aux termes d'un acte ssp en date à TROYESdu 28/05/18, il a été constitué une société pré-sentant les caractéristiques suivantes :Forme sociale : SARL.Dénomination sociale : TRIGAT.Siège social : 70 rue de Beauregard, 10000TROYES.Objet social : Achat et vente au détail de bienset produits, matériels de puériculture, de l’en-vironnement de l’enfant et de sa maman, no-tamment voitures, lits, jouets et jeux d’éveil,meubles d’enfants, layette, vêtements d’en-fants et de la future maman, et tous acces-soires, sièges automobiles, accessoires desoins et toilette, de repas, de sécurité enfant.Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCSde TROYES.Capital social : 10 000 €.Gérance : Mme Capucine VILLECHAVROLLE,demeurant 70 rue de Beauregard 10000TROYES, assure la gérance.

Aux termes d'un acte ssp en date à TROYESdu 28/05/18, il a été constitué une société pré-sentant les caractéristiques suivantes :Forme sociale : SCI.Dénomination sociale : MODJO3.Siège social : 70 Rue de Beauregard, 10000TROYES.Objet social : L'acquisition, la propriété, la miseen valeur, la transformation, la construction,l'aménagement, l'administration, la gestion etl'exploitation par bail, location ou autrement detous immeubles et de tous biens et droits im-mobiliers, de tous droits et biens pouvantconstituer l'accessoire, l'annexe ou le com-plément des biens et droits immobiliers enquestion.Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCSde TROYES.Capital social : 1 500 €, constitué uniquementd'apports en numéraire.Gérance : Mme Capucine VILLECHAVROLLEdemeurant 70 rue de Beauregard 10000TROYES ; M. Johan VILLECHAVROLLE de-meurant 70 rue de Beauregard 10000TROYES ; M. Pierre-Alcé LEJEUNE demeu-rant 8 Avenue du Général Leclerc 10110 BARSUR SEINE.Clauses relatives aux cessions de parts : agré-ment requis dans tous les cas sauf entre asso-ciés ; agrément des associés représentant

l'unanimité des parts sociales.

CHANGEMENT DE REGIME MATRIMONIAL

Suivant acte reçu par Maître Marion RO-BERGE-LIMA , notaire, membre de la société« Marion ROBERGE-LIMA, notaire, associéed’une société d’exercice libéral a responsabilitélimitée titulaire d'un office notarial » dont lesiège est à TROYES (Aube) 2 rue de la Made-leine , le 14 mai 2018, a été reçu le change-ment de régime matrimonial portant adoptionde la COMMUNAUTE UNIVERSELLE avecclause d'attribution intégrale de la communautéau survivant par :Monsieur Patrick André Joseph CHARPEN-TIER, retraité, époux de Madame Marie- PierreGEOFFRIN, demeurant à BREVONNES (10220)19 rue du Bois. Né à BREVONNES (10220) le10 août 1953.Marié à la mairie de BREVONNES (10220) le5 juillet 1975 sous le régime de la communautéd’acquêts à défaut de contrat de mariage préa-lable.Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet demodification.De nationalité Française.Résident au sens de la réglementation fiscale.est présent à l’acte.

Aux termes d'une décision de l’associéeunique Présidente en date du 22/05/18 de lasociété CUCINI-GOUDEMEZ, SAS au capitalde 2 000 €, ayant son siège social au 2 rueJean-Baptiste Corot 10300 SAINTE SAVINE,immatriculée au RCS de TROYES sous len°819662735, il a été décidé :- de remplacer à compter du 22/05/18 la déno-mination sociale "CUCINI-GOUDEMEZ" par"CUCINI-LALLEMENT" et de modifier enconséquence l'article 3 des statuts ;- de nommer M. Frédéric CUCINI, demeurant51 rue de la République 10190 PALIS, en qua-lité de Directeur Général, pour une durée illimi-tée à compter du 22/05/18.Modif icat ions seront fa i tes au RCS deTROYES.

MODIFICATIONS STATUTAIRES

SARL HERARD RANDABELSociété A Responsabilité Limitée

au capital de 7 622,45 €Siège social : 8, rue du Perrey

10370 VILLENAUXE-LA-GRANDERCS TROYES 380 225 664

Aux termes d’une délibération en date du 30avril 2018, l’Assemblée Générale Extraordi-naire a décidé à compter de ce jour :- de modifier l’objet social pour l’acquisition,

l’exploitation de fonds de commerce ayant pourobjet le commerce de produits alimentaires etnon alimentaires ainsi que tous autres produitsutiles à l’existence, - de transférer le siège social à ROMILLY-SUR-SEINE (10100), 34-36 rue Gornet Boivin aveceffet au 1er mai 2018. Les articles 3 et 4 des statuts ont été modifiésen conséquence.Mention sera faite au RCS de TROYES.

Pour avis. La Gérance.

gauche pâte d’amandeNos camarades troyens n’avaient pleuré ni la colle ni l’huile decoude pour annoncer la venue du député communiste Alain Bru-neel à Brienne et à Troyes, dans le cadre du Tour de France deshôpitaux. Quelle ne fut pas leur colère de découvrir, placardésur les affiches du PCF, l’espèce de ver grassouillet et marronâ-tre, surgi, l’an passé, d’élucubrations absconses puisant l’inspi-ration au pied de la 21ème lettre de l’alphabet grec : phi (φ). En quoi la venue d’un élu communiste dans l’Aube pouvait-elleheurter les «phifistes» ? “Couvrez ces affiches que nous ne sau-rions voir”, ont moliérisé des tartuffes. Le cas n’est pas unique etl’hystérie communistophobe, comme le moustique-tigre, sévitdans presque tout le pays. Avant, c’était la droite et son extrême.La FI, avec ce collage imbécile, adopte de singulières méthodes.Depuis 1920, époque à laquelle les oiseaux de mauvais augurede la droite et de la «vieille maison» socialiste voyaient mort-néle Parti, et les 30 dernières années, où ont périodiquement étéplacardés des avis de décès, le Parti communiste poursuit saroute. Où donc étaient-ils, il y a encore peu, les nouveaux pon-tifes de cette gauche sous anabolisants ? Gauche pâte d’amandeplutôt : l’aspect appâte, le contenu empâte ; il embourgeoise.L’adversaire de classe n’est-il pas encore suffisamment puissantpour que cessent les singeries qui ne font que le renforcer ? Lagauche aujourd’hui a besoin de force. Pas de prédicateurs bor-nés et d’ouailles prosélytes, voguant en eaux gaullo-mitterran-diennes, à vouloir faire prendre leurs vessies social-démocratespour des lanternes révolutionnaires. La gauche aujourd’hui abesoin de toutes ses forces. Le PCF est l’une d’entre elles. Es-pérer la gommer en recouvrant ses affiches rélève d’une imma-turité politique crasse. Au mieux.

LE CAPITAINE TRICASSE

Écoutez-voirCE QUI NOUS CHATOUILLE & NOUS GRATOUILLE

ANNONCES LÉGALES

Small Talk, petite conversation que Justine a bien du mal à réussir...Entre une mère aphasique, un père méditatif, une belle-mère muette, unfrère animateur de télé et une belle-sœur explosive, elle n’arrive pas à

communiquer. Alors, elle décide de se prendre en main à coups deconseils sur initernet et d’ateliers en tous genres. La rencontre avec un

jeune homme étrange sera peut-être déterminante.

Mise en scène : Marie-Hélène Aïnavec

Nadia Ben Mhammed, Éliane Boileau, Christiane Brasseur,Xavier Foucher, Valérie Fouquet, Sylvie Garnier,

Marie-Laure Gilbert, Denis Gillot, Léane Huguenot, Malika Kharouf,Romain Marchais, Laetitia Ollier, Thierry Savouret, Anna Zajac

Jeudi 31 mai, l’Humanité Dimanche a dévoilé sa nouvelle formule.L’hebdomadaire se veut à la fois beau et accessible, selon son rédacteur en chef, Stéphane Sahuc, pour toujours mieux répondreaux défis de la bataille idéologique pilotée par Emmanuel Macron. Elle s’inscrit dans le cadre d’une relance des titres, après la rénovationde L’Humanité quotidienne et avant la nouvelle ergonomie de la pla-teforme numérique d’ici la fin du mois de juin. Un nouveau magazinepour participer de manière encore plus efficace à la bataille d’idéescontre Macron. Une Huma Dimanche plus “souple”, avec une maquetteplus aérée pour faciliter la lecture, y compris des sujets longs, même sid’autres rubriques seront plus denses, comme les pages “Idées”.n Le numéro du 31 mai à retirer gratuitement à la fédération

À PARTIR DU 31 MAI