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Web viewLe viol peut être une arme de guerre, mais le corps des femmes est la cible dans de nombreux pays, sortant d'un conflit et pendant la révolution,

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Femmes, autonomisation des femmes Un autre point de vue sur la CCF 57

16 Mars 2013

Une pièce au dossier sur la participation ou l'absence des ONG à la CCF 57.

Le Bon Pasteur, en tant qu'ONG, a eu deux « passes » qui permettent d'entrer dans les couloirs de l'ONU mais pas d’avoir accès à la salle de négociation. L'accès des ONG est lié au fait d’être membre d'une délégation nationale. J'ai eu une rencontre avec un membre de la mission irlandaise qui négociait au nom des femmes défenseurs des droits humains. C’est retenu dans le document. Beau travail ! Tout au long des deux semaines, j'ai envoyé à deux reprises des e-mails concernant la traite des personnes et la prostitution à 15 Etats membres de la Commission. Dans le document final, vous remarquerez que les paragraphes sur la traite des êtres humains sont forts, mais toute référence à la prostitution a disparu ... ce qui permet de continuer la prostitution et ne pas la nommer pour ce qu'elle est : l'exploitation sexuelle et la violence envers les femmes et les filles. Oui il y a un accord autour de la violence de la traite des êtres humains, mais aucun accord autour de la prostitution.

Une citation à partir du lien ci-dessus et je la cite parce que j'ai aussi entendu ces histoires...

"Les femmes déléguées de, par exemple, l'Afghanistan, l'Egypte et l'Iran peuvent déclarer incontestable, dans le bâtiment de l'ONU, que leurs gouvernements respectent le statut des femmes et que le progrès est en cours. Mais nous, dans les couloirs où nous sommes confinées, nous entendons parler avec peine et compassion des récits de viol, d'esclavage sexuel, du quotidien de femmes activistes et défenseurs des droits humains; des femmes emprisonnées pour avoir fui le mariage forcé, des violences envers les veuves et des crimes d'honneur déguisés en suicides. Et des jeunes femmes activistes dépouillés et agressées sexuellement sur la Place Tahir, au Caire. De ce qui se passe réellement pour les femmes de la Libye et de la Syrie. Le viol peut être une arme de guerre, mais le corps des femmes est la cible dans de nombreux pays, sortant d'un conflit et pendant la révolution, et où il n'y a pas de guerre. Pendant que les Etats membres pontifient, remâchant des lieux communs, femmes et filles meurent, ou si elles ne sont pas mortes, elles sont détruites ».