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N° 77 - Juillet - Août 2013 VISITE DU REPRESENTANT SPECIAL DE L’ONU POUR LA CENTRAFRIQUE « Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planifica- tion familiale». Tel est le thème de la Journée mondiale de la population célébrée de façon simultanée du 8 au 11 juillet 2013, à Djambala, Gamboma et Ngo (au nord de Brazzaville) sous le leadership du Ministre de la Santé et de la Population, M. François Ibovi, avec l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Selon les Nations Unies, les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès parmi les adolescentes de 15-19 ans dans les pays à revenu faible ou ceux désignés à revenu intermé- diaire. Au Congo, les résultats provisoires de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS 2011) indiquent que ces adolescentes contribuent pour 14% à la fécondité totale en milieu urbain, et à 16% à la fécondité en milieu rural./- Peu après sa prise de fonctions con- sécutive à sa nomination par le Se- crétaire de l’ONU aux responsabilités de Représentant Spécial et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), M. Babacar Gaye s’est rendu à Braz- zaville le 1er Août 2013. Il y a rencon- tré le Président Denis Sassou Ngues- so, médiateur dans la crise dans la crise centrafricaine. Au cours de cette visite de courtoisie, M. Gaye a loué les efforts du médiateur et sollicité ses conseils. La capitale du Congo a abrité, le 3 mai der- nier, la réunion du Groupe International de Contact sur la République Centrafricaine (voir ONU Congo Flash N°75). Une seconde rencontre entre les deux hommes s’est dé- roulée le 1er octobre 2013 quelque jours après le débat UNFPA: HALTE AUX GROSSESSES PRECOCES du Conseil de sécurité sur la situation en Répu- blique centrafricaine. Le Congo encourage l’ONU à adopter une ré- solution en faveur de la paix en RCA Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coo- pération, M. Basile Ikoué- bé, a indiqué récemment à l’Assemblée Générale de l’ONU que le Congo encourageait le Conseil de sécurité à prendre une résolution pour soutenir la force internationale de maintien de la paix en Répu- blique centrafricaine (RCA). Basile Ikouélé a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale d’assis- ter la RCA sur tous les plans./- Babacar Gaye (g.) et Denis Sassou Nguesso (d.) à Brazzaville. La édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) s’est tenue du 12 au 20 juillet 2013 à Brazza- ville sous le thème «musiques afri- caines, vecteur d’authenticité et fac- teur d’émergence ». Cette grand- messe des musiques d’Afrique et de la diaspora a été inaugurée par le Président de la République, S.E.M. Denis Sassou-N’guesso, en présence de Mme Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, organisation partenaire du FES- PAM. Mme Bokova a saisi cette opportunité pour vanter le rôle des industries culturelles. «La musique, c’est aussi un métier, et nous de- vons aider ceux qui font vivre la musique à vivre de leur musique. Derrière chaque produit culturel, il y a des em- plois et des revenus pour les créateurs, les fabricants, les distributeurs, les vendeurs. Il faut les soutenir, les former, les équiper, soutenir l’industrie musicale comme force d’émergence et de développement », a-t-elle déclaré. Elle a également placé l’éducation au centre de sa visite au Congo, où elle a lancé le projet de l’UNESCO sur la formation des enseignants visant à dispenser une for- mation de qualité à 3 000 enseignants dans tout le pays. «Les enseignants sont la force motrice de l'édu- cation. Là où il manque un ensei- gnant, il pourra y avoir des murs, des tables, des chaises, un tableau noir, mais il n’y aura pas d’école. Si nous voulons améliorer l’éducation, nous devons d’abord accompagner les en- seignants, les former, les écouter, et j’ajouterais, car c’est très important : les valoriser. Être enseignant ne s’im- provise pas. Il faut savoir s’adapter aux différents publics, parler aux élèves, selon leur âge et leur niveau. Il faut des outils, des moyens. C’est un métier, et je dirais même davantage, un métier de haute précision, parce qu’il touche à la matière la plus subtile qui soit : l’esprit humain. Les conditions de tra- vail des enseignants sont difficiles, les départs de la profession sont fréquents, et le métier n’est pas en- core valorisé à la hauteur de son importance sociale. Le vrai changement social commence à l’école », a dit Mme Bokova, à cette occasion./- Mme Bokova au centre. UNESCO: IRINA BOKOVA PRESENTE AU FESPAM

VISITE DU REPRESENTANT SPECIAL DE L’ONU POUR LA …...provise pas. Il faut savoir s’adapter aux différents publics, parler aux élèves, selon leur âge et leur niveau. Il faut

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N° 77 - Juillet - Août 2013

VISITE DU REPRESENTANT SPECIAL DE L’ONU POUR LA CENTRAFRIQUE

« Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planifica-

tion familiale». Tel est le thème de la Journée mondiale de la population célébrée de façon simultanée du 8 au 11 juillet 2013, à Djambala, Gamboma et Ngo (au nord de Brazzaville) sous le leadership du Ministre de la Santé et de la Population, M. François Ibovi, avec l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Selon les Nations Unies, les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès parmi les adolescentes de 15-19 ans dans les pays à revenu faible ou ceux désignés à revenu intermé-diaire. Au Congo, les résultats provisoires de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS 2011) indiquent que ces adolescentes contribuent pour 14% à la fécondité totale en milieu urbain, et à 16% à la fécondité en milieu rural./-

Peu après sa prise de fonctions con-sécutive à sa nomination par le Se-crétaire de l’ONU aux responsabilités de Représentant Spécial et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), M. Babacar Gaye s’est rendu à Braz-zaville le 1er Août 2013. Il y a rencon-tré le Président Denis Sassou Ngues-so, médiateur dans la crise dans la crise centrafricaine. Au cours de cette visite de courtoisie, M. Gaye a loué les efforts du médiateur et sollicité ses conseils. La capitale du Congo a abrité, le 3 mai der-nier, la réunion du Groupe International de Contact sur la République Centrafricaine (voir ONU Congo Flash N°75). Une seconde rencontre entre les deux hommes s’est dé-roulée le 1er octobre 2013 quelque jours après le débat

UNFPA: HALTE AUX GROSSESSES PRECOCES

du Conseil de sécurité sur la situation en Répu-blique centrafricaine. Le Congo encourage l’ONU à adopter une ré-solution en faveur de la paix en RCA Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coo-pération, M. Basile Ikoué-bé, a indiqué récemment à l’Assemblée Générale de l’ONU que le Congo encourageait le Conseil

de sécurité à prendre une résolution pour soutenir la force internationale de maintien de la paix en Répu-blique centrafricaine (RCA). Basile Ikouélé a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale d’assis-ter la RCA sur tous les plans./-

Babacar Gaye (g.) et Denis Sassou Nguesso (d.) à Brazzaville.

La 9è édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) s’est tenue du 12 au 20 juillet 2013 à Brazza-ville sous le thème «musiques afri-caines, vecteur d’authenticité et fac-teur d’émergence ». Cette grand-messe des musiques d’Afrique et de la diaspora a été inaugurée par le Président de la République, S.E.M. Denis Sassou-N’guesso, en présence de Mme Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, organisation partenaire du FES-PAM. Mme Bokova a saisi cette opportunité pour vanter le rôle des industries culturelles. «La musique, c’est aussi un métier, et nous de-vons aider ceux qui font vivre la musique à vivre de leur musique. Derrière chaque produit culturel, il y a des em-plois et des revenus pour les créateurs, les fabricants, les distributeurs, les vendeurs. Il faut les soutenir, les former, les équiper, soutenir l’industrie musicale comme force d’émergence et de développement », a-t-elle déclaré. Elle a également placé l’éducation au centre de sa visite au Congo, où elle a lancé le projet de l’UNESCO sur la

formation des enseignants visant à dispenser une for-mation de qualité à 3 000 enseignants dans tout le pays. «Les enseignants sont la force motrice de l'édu-

cation. Là où il manque un ensei-gnant, il pourra y avoir des murs, des tables, des chaises, un tableau noir, mais il n’y aura pas d’école. Si nous voulons améliorer l’éducation, nous devons d’abord accompagner les en-seignants, les former, les écouter, et j’ajouterais, car c’est très important : les valoriser. Être enseignant ne s’im-provise pas. Il faut savoir s’adapter aux différents publics, parler aux élèves, selon leur âge et leur niveau. Il faut des outils, des moyens. C’est un

métier, et je dirais même davantage, un métier de haute précision, parce qu’il touche à la matière la plus subtile qui soit : l’esprit humain. Les conditions de tra-vail des enseignants sont difficiles, les départs de la profession sont fréquents, et le métier n’est pas en-core valorisé à la hauteur de son importance sociale. Le vrai changement social commence à l’école », a dit Mme Bokova, à cette occasion./-

Mme Bokova au centre.

UNESCO: IRINA BOKOVA PRESENTE AU FESPAM

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Un caucus a rassemblé des autochtones de tous les départements du pays en prélude à la consultation nationale tenue du 5 au 6 Août 2013 à Brazzaville pour valider le Plan d’Action National pour l’améliora-tion de la qualité de vie des populations autochtones (2014-2018). Voici des histoires de vies de deux délé-gués autochtones à ce caucus, à savoir Carine Nzim-ba Nzere et Guy Fabrice Ngoma./-

Mon père est mort, j’avais encore trois ans. Ma mère m’a soutenu pendant mes études primaires et secon-daires à Sibiti à quelques km de notre village Makoubi. Je me trouvais en classe de 1ère en 1997 pendant les troubles sociaux politiques. Ma famille comme tant d’autres avait trouvé refuge en forêt. Une épidémie de dysenterie amibienne nous a terrassés. Des membres de ma famille dont ma mère et ma tante sa cadette sont morts de cette épidémie. Elles étaient mon seul soutien. Et j’ai perdu tout espoir de pour-suivre mes études. Pourtant, je voulais devenir agent de santé afin de pouvoir sauver des vies. J’avais tiré les le-çons de la tragédie vécue par ma communauté et ma fa-mille suite à cette épidémie. Personne d’entre nous ne savait comment faire face à cette dysenterie si dévasta-trice. J’avais pris la résolution de faire des études de san-té. Mais sans soutien c’était impossible. En 2001 que la divine providence m’a fait rencontrer un leader politique bantou de passage à Sibiti. Je lui ai parta-gé mes rêves et mes ambitions. Grâce à son plaidoyer, j’ai été inscrit au cycle informel à l’Ecole paramédicale de Dolisie, option Agent technique de santé de 2001 à 2003. Cérise sur le gâteau, j’ai bénéficié de la gratuité de la sco-larité du fait de mon statut d’étudiant autochtone. Après ma formation, IPHD, une ONG américaine m’a engagé pour le suivi et la prise en charge sanitaire des enfants autochtones dans les écoles primaires et secondaires du département de la Lekoumou de 2004 à 2006. Toujours en 2006, alors que je travaillais bénévolement au centre de santé de Makoubi, j’ai fait la connaissance d’un autre homme providentiel : le délégué national pour la cam-pagne de vaccination contre la rougeole qui m’a encoura-gé à constituer mon dossier d’intégration à la fonction pu-blique. C’est ainsi que j’ai été affecté à l’hôpital de base de Mouyondzi. J’y ai travaillé de 2008 à 2011. Actuellement, je suis en formation à l’Ecole paramédicale de Pointe Noire option infirmier d’Etat généraliste. Je ne compte pas m’arrêter là car mon ambition, c’est devenir médecin. Au Caucus Autochtone, je propose la formation des jeunes autochtones dans les métiers de la santé et l’organisation tous les trois mois, d’une stratégie mobile pour la prise en charge sanitaire dans les départements à forte concentration des populations autochtones./-

UNICEF: CAUCUS AUTOCHTONE

J’habite à Brazzaville et prépare un Master II, Option Re-cherches. Mes pa-rents sont originaires de la Lekoumou et du Niari. Je suis donc le fruit du mé-lange de deux com-munautés autoch-tones. J’ai fait mes études primaires et secondaires à Pointe Noire et mes études

universitaires à Brazzaville. Je viens de représenter le Réseau National des Populations Autochtones du Congo (RENAPAC) à la récente session de l’Instance permanente de l’ONU sur les populations autoch-tones à New York, USA. Le Caucus Autochtone est une concertation capitale, importante pour échanger entre nous. Nous sommes mieux placés pour décrire notre vie, nos angoisses, caractériser notre situation et formuler nos aspirations dans un Plan d’Action national et selon nos spécifici-tés. Pendant mon séjour au campus, j’ai été aussi victime de stigmatisation, de discrimination et d’exclu-sion du fait de mes origines autochtones. Certaines étudiantes notamment, ne voulaient plus partager le repas avec moi ni toucher à mes affaires. Mais bril-lante que j’étais, j’ai eu la sympathie et l’admiration de la majorité des étudiants. Ils m’ont accepté comme un des leurs. Une étudiante congolaise ordinaire comme tant d’autres. Ainsi, toutes les barrières sont tombées. Aujourd’hui, je suis juriste et attachée parle-mentaire. Je suis également membre de l’ONG Uni-ted World Colleges basée à Londres en qualité d’Ad-ministratrice des bourses d’études. J’ai toujours rêvé devenir fonctionnaire international./-

Carine Nzimba Nzere, Chargée des Affaires juridiques et des

Droits humains du RENAPAC.

Guy Fabrice Ngoma, Infirmier d’Etat généraliste.

Depuis le 27 juil-let 2013, tous les

Centrafricains arrivés sur le territoire du Congo suite à la crise armée dans leur pays sont considérés comme des réfugiés « prima facie » par le Gouvernement de la Ré-publique. Autrement dit, le statut légal de réfugié et la protection que confère la Con-vention de Genève de 1951 leur sont accordés sans dépôt d'une demandes d'asile. Le HCR et la Commission Nationale d’Assistance aux Réfugiés (CNAR) ont enregis-trés, depuis mars dernier, 5749 réfugiés. La plupart se trouvent dans le district de Bé-tou, au nord de la Likouala. Le HCR et ses partenaires ont mis en œuvre un plan d'ur-gence pour pouvoir accueillir, prendre en charge et assurer la sécurité de ces milliers de personnes. Les réfugiés sont soit logés par des familles d'accueil dans la région, soit installés sur deux sites mis à disposition par les autorités et gérés par le HCR

avec l'aide de ses partenaires. Le Programme Alimentaire Mondial distribue des rations mensuelles à tous les réfu-giés. Une mission conjointe a été planifiée pour identifier des écarts dans les besoins actuels de réfugiés de RCA./-

Réfugiée centrafricaine sur le site d’Ik-pembélé, Département de la Likouala

HCR: LES CENTRAFRICAINS DECLARES REFUGIES « PRIMA FACIE »

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Bulletin d’information sur les activités des Agences du Système des Nations Unies en République du Congo Directeur de publication: Coordonnateur Résident des Nations Unies. Coordination – Réalisation: Prosper Mihindou Ngoma,

UNIC Brazzaville. Tél: (242) 06 661 20 68 - B. P.: 13 210 - Email: [email protected]— Sites web http://brazzaville.unic.org ou http://unic.un.org; Facebook: www.facebook.com/unic.brazzaville

Publié par le Centre d’Information des Nations Unies (UNIC) avec la contribution du Groupe de communication du Système des Nations Unies

Du 10 au 11 juin 2013 à New York, UN+, le groupe de défense des employés des Nations Unies vivant avec le VIH, a rencontré le Se-crétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon pour discuter des problèmes touchant les membres du personnel vivant avec le VIH, no-tamment l'accès au trai-tement anti-VIH et les restrictions en matière de déplacements. M. Ban a affirmé son engagement personnel à travailler pour et avec les personnes les plus vulnérables et margina-lisées de la société, en particulier les per-sonnes vivant avec le VIH. Il a pris acte du travail fondamental des membres de UN+ dans la transformation des Nations Unies de l'inté-rieur, autour de ques-tions critiques comme l'élimination de la stig-matisation et de la dis-crimination sur le lieu de travail et l'action en faveur d'une couverture santé abordable pour tout le personnel./-

Dans le cadre d’une campagne d’infor-mation et de sensi-bilisation menée par

l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) sur la problématique des migrations, un

documentaire intitulé "Surprising Europe", a été projeté devant 70 étudiants, le 30 août dernier à UNIC Brazzaville. Le documen-taire présente un panorama mêlant difficul-tés, surprises, déceptions et autres mo-ments sombres que vivent nombre de mi-grants africains en Europe. Un intéressant débat s'est instauré sur les liens entre migration et développement. Des participants ont partagé leurs expériences. Le nombre de migrants internationaux dans le monde est estimé par l'ONU à 232 millions. Selon la Banque mon-diale, les migrants en provenance de pays en développement devraient rapatrier dans leur pays d'origine des fonds d'un montant total de $ 414 milliards en 2013, soit une hausse de 6,3 % par rapport à 2012. Ce chiffre devrait atteindre 540 milliards d'ici 2016./-

OIM: REUSSIR LA MIGRATION

Pour marquer la Journée internationale Nelson Mandela. le Centre d’Information des Nations Unies (UNIC) en par-tenariat avec le Département de Sociologie de l’Université Marien Ngouabi a organisé un ciné-débat auquel environ 80 personnes dont des étudiants, des membres d’associations de la société civile et le Conseiller Technique du Président de la République, chargé du Système des Nations Unies, ont participé, le 18 Juillet 2013. Professeur Jean Pierre Missié, Maître de Conférences en sociologie et auteur d’article sur le sport et l’identité cul-turelle, a animé les échanges. Ceux-ci ont porté ont sur le rôle du sport comme vecteur de l’unité et de la réconciliation nationale. « Invictus », le film projeté montre comment le Président Mandela a réussi à unir l’Afrique du Sud déchiré par l’apartheid en faisant appel à l’équipe natio-nale de rugby qui finalement a remporté la Coupe du Monde de 1995. Dans son message lu à cette occasion, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon affirme: « le sens de la Journée internationale Nel-son Mandela, c’est de faire le bien pour ses congénères et pour la pla-nète. Son thème, « Agis! », vise à engager la grande famille humaine à se mobiliser pour bâtir un monde plus pacifique, plus viable et plus équi-table ». Chicadora, un artiste musicien congolais résidant en Afrique du Sud) a animé les intermèdes./-

UNIC: NELSON MANDELA OU LA RECONCILIATION PAR LE SPORT

Mme Emilienne Raoul, Ministre des Af-faires sociales et de l’Action humanitaire et M. Hellot Matson Mampouya, Ministre de l’Enseignement primaire et secon-daire, ont respectivement réceptionné des dons d’aliments du Programme Ali-mentaire Mondial (PAM), le 12 et 24 Juil-let 2013, à Brazzaville. Fourni par le Bré-sil, le premier don était destiné aux réfu-giés de la RDC vivant dans le Départe-ment de la Likouala (environ 900 Km au nord de Brazzaville). Il comprend 524 tonnes de riz d’une valeur de $ 249.000. D’origine japonaise, le deuxième don compte 342 tonnes de conserves de poissons d’une valeur de $ 2 481 082. Il est adressé au projet cantines scolaires mis en œuvre par le PAM en République du Congo depuis 2001. Ce projet cible 85 000 élèves dans les dépar-tements du Pool, des Plateaux, de la Cuvette, de la Lékoumou et de la Bouenza. Il pren-dra fin le 31 décembre 2014./-

PAM : DES DONS DE VIVRES AU GOUVERNEMENT

Journée Mandela: intermède musical

Visite des entrepôts par Mme Raoul.

Pendant la projection de « Surprising Europe »