12
Sarayaku. Cela vous dit quelque chose ? Probablement pas pour le commun des mortels mais certainement pour nos fidèles lecteurs. Voici près d’un an, jour pour jour, notre « oiseau messager », dans sa 26 e édition, consacrait d’ores et déjà plusieurs pleines pages, au combat de ce peuple amazonien contre les projets des magnats du pétrole. Pourquoi donc revenir encore sur le sujet aujourd’hui, nous diriez-vous ? Tout simplement parce qu’il y a du nouveau dans l’affaire Sarayaku… Et quel nouveau (!) comme vous pourrez le décou- vrir à la lecture de notre dossier consacré précisément à cette problématique. IAI, au coté d’autres associations, a suivi et continue d’appuyer de près, la longue lutte du peuple indigène de Sarayaku. Et pour couronner le tout, ce 25 septembre nous VIYENPI « L’oiseau messager » en langue toba Belgique Belgie P.P. Liège 1 9/2520 n o d’entreprise 470429808 P801198 Bulletin de l’a.s.b.l. Identité Amérique Indienne N o 30 Au sommaire : Éditorial 1 Rythmes d’Ici et d’Ailleurs 2 IAI - Passé, présent, futur 3 Stages d’automne et d’hiver 2012 4 Dossier : Victoire du peuple autochtone de Sarayaku en Amazonie Équatorienne, ce 25 juillet 2012 5 Nos activités : stages, conférences, … 9 Nature 10 Courrier des lecteurs 11 Notre association 12 Éditorial

Viyenpi 30 - idamind.orgidamind.org/idamind/viyenpi/Viyenpi30.pdfSarayaku. C ela vous dit quelque chose ? Probablement pas pour le commun des mortels mais certainement pour nos fidèles

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Sarayaku.

Cela vous dit quelque chose ?Probablement pas pour le commun desmortels mais certainement pour nos fidèleslecteurs.Voici près d’un an, jour pour jour, notre« oiseau messager », dans sa 26e édition,consacrait d’ores et déjà plusieurs pleinespages, au combat de ce peuple amazoniencontre les projets des magnats du pétrole.

Pourquoi donc revenir encore sur le sujetaujourd’hui, nous diriez-vous ?Tout simplement parce qu’il y a du nouveaud a n s l ’ a f f a i r e S a r a y a k u … E t q u e lnouveau (!) comme vous pourrez le décou-vrir à la lecture de notre dossier consacréprécisément à cette problématique.IAI, au coté d’autres associations, a suivi etcontinue d’appuyer de près, la longue luttedu peuple indigène de Sarayaku. Et pourcouronner le tout, ce 25 septembre nous

V I Y E N P I« L ’ o i s e au me s s age r » e n l angue t ob a

BelgiqueBelgie

P.P. Liège 19/2520

no d’entreprise470429808

P801198

Bulletin de l’a.s.b.l. Identité Amérique Indienne No 30

Au sommaire :

Éditorial 1

Rythmes d’Ici et d’Ailleurs 2

IAI - Passé, présent, futur 3

Stages d’automne et d’hiver 2012 4

Dossier :

Victoire du peuple autochtone de Sarayaku

en Amazonie Équatorienne, ce 25 juillet 2012 5

Nos activités : stages, conférences, … 9

Nature 10

Courrier des lecteurs 11

Notre association 12

Éditorial

Rythmes d’Ici et d’Ailleurs

Selon Jérémy NARBY, lorsque l'Homme a « profité » de la dernière glaciation (-20.000 à -10.000 ans) pourpeupler l'Amérique en migrant lentement vers le sud, il a rencontré des environnements très divers jusqu'à laforêt amazonienne. Ce lieu, le plus riche biologiquement était aussi probablement le plus inhospitalier et il afallu du temps, des milliers d'années pour le connaître, y survivre et même y vivre bien. Par ce que nous appe-lons « lenteur » ces peuplades ont acquis, ou non, la faculté de s'adapter à des modifications. Il y a plus de500 ans, l'envahissement occidental a essentiellement procédé par la « mise à blanc », l'extermination : le plusrapide et apparemment le plus efficace. Dans ces dernières décennies, le tarissement des richesses les plusconvoitées de la Planète poussent l'Homme industrieux vers l'inhospitalier pour y grappiller ce qu'il peut et,comble de ce choc de civilisations, c'est devant un tribunal, l'arme suprême des occidentaux que les amérin-diens doivent revendiquer leur survie. 40 ans de lutte pour la survie, quelques années pour légitimer un procès,quelques jours de débats juridiques, quelques secondes pour que le verdict soit disponible partout sur laplanète. Il est évident que nous ne sommes plus ici dans un processus d'adaptation dimensionné à l'échelle detemps humaine ; la vision est celle, perverse, du profit, d'un bénéfice secondaire, de l'inoculation de technolo-gies qui tôt ou tard anéantiront même les plus sages. Il y a tellement longtemps que le dicton « tourner 7 foissa langue avant de parler » s'est effacé de nos grimoires que la vitesse nous a rendu fous ; il est urgent de rallierles « lents » à cette urgence !

DMT

2.

aurons le grand plaisir d’accueillir à Liège, HernanEloy Malayer Sant i , représentant du PeupleOriginaire Kichwa de Sarayaku, en Amérique équato-rienne, pour une conférence-débat. Ce momenthistorique sera précédé de la projection du film « Lesdescendants du Jaguar », un documentaire réalisé parÉ r i b e r t o G u a l i n g a , c o p r o d u i t p a rAmnesty International. Cet événement sera rehaussépar la présence de Jacques Dochamps, président deFrontière de Vie (plus de précisions dans le présentnuméro).

Mais pourquoi diable, du fin fond de notre petite CitéArdente, consacrer tant d’énergie pour une lutte dontle terrain d’action est si éloigné de nos contrées ?Parce que, au-delà de toute la symbolique que repré-sente cette lutte d’un David contre un Goliath, il s’agitde ne pas perdre de vue :– que l’Amazonie constitue un patrimoine naturelmondial, à impact planétaire, dont on se doit tous,d’où que l’on soit, d’être responsable ;

– que toute menace de plus qui pèse sur ce poumonde notre planète se traduit en une chaîne de désastressur le plan écologique, difficilement réversibles, pourne pas dire irréversibles ;– qu’en mettant en péril de la sorte les peuples indi-gènes, c’est aussi un gigantesque réservoir de connais-sances culturelles, accumulé depuis des millénaires,que l’on met en danger de déperdition et dont onpriverait l’humanité entière ;– que si le trop célèbre adage « penser global, agirlocal » trouve, un tant soit peu, une résonance dansnos esprits, on ne peut imaginer meilleure illustrationque dans l’action pour le soutien de ce combat…

Alors dans l’esprit du citoyen du monde responsable,voici une occasion de plus de donner du sens à nosactions « d’ici » pour « ailleurs », dans le but d’unmeilleur vivre pour tous.

Wafa Ben Sedrine (du C.A. De I.A.I)

Un passé, le présent, quel avenir pour IAI ?

Le PASSÉ de notre association IAI, Identité Amérique Indienne

Le passé de notre petite association de Liège, en Belgique, s’est joué pendant 23 ans, de 1989 à 2012.

À cette époque, en tant qu’organisation solidaire nous avons été interpellés à propos du 500e anniversaire dela découverte de l’Amérique (1492-1992). Nous allions protester contre les festivités qui voulaient prolonger lemythe d’une « rencontre entre deux mondes ». Alors que le 12 octobre 1492 sonnait le glas de nombreuses civi-lisations précolombiennes, s’amorçait le plus long génocide de l’Histoire, toujours en cours actuellement, et aucours duquel des peuples entiers ont disparu ainsi que leurs savoirs et leurs cultures. 60 millions d’« Indiens »ont survécu. Ce ne sont ni des paysans, ni des prolétaires, ce sont des peuples originaires qui ont des noms,des langues, des cultures et une histoire.C’est ainsi, qu’en petit comité bénévole, nous avons organisé quelques rencontres mémorables avec le publicLiégeois, comme, « Les rencontres de cinéma amérindien » en janvier 1992 à l’université de Liège.1992 fut une année pivot pour les peuples autochtones qui étaient souvent politiquement encadrés par les acti-vistes des luttes des classes. 1992 a signifié pour eux :

– commencer à écrire par eux-mêmes leur histoire avec leur plume ou leur caméra ;– la valorisation de la médecine naturelle et andine ;– la création légale de l’éducation bilingue interculturelle qui respecte la culture et la langue native ;– l’écriture collégiale d’une déclaration des peuples indigènes, dictée aux instances de l’ONU ;– l’affirmation du drapeau Mapuche décidé collectivement et utilisé au Chili actuellement.

C’est en 1992 également que nos contacts du sud réalisaient de grandes choses comme, le premier tribunalMapuche pour dénoncer les usurpations de leur territoire.C'est aussi en 1992 que la lutte du peuple Sarayaku contre l’exploitation du pétrole dans son territoire a prisun bon tournant, par la titularisation de 1.350.000 ha de terres traditionnelles qu’ils occupent depuis au moins2000 ans.

Lors de ces 23 ans, nous avons salué beaucoup d’autres associations : le groupe local de Survival international,le groupe interculturel résonances, le comité Guatemala… disparues !

Actuellement, le « renouveau amérindien » a 20 ans d’âge et nous en voyons tous les jours les avancées, souventmises à mal, niées, soumises à toutes les critiques (voir le site de www.matm.be).

Le PRÉSENT d’IAI

Nous, nous sommes encore là. Notre équipe depuis 2009 a reçu l’aide pour 4 contrats de permanents. Cela neveut pas dire une situation plus aisée, car en fonds propre nous devons trouver, par nos propres forces,débrouillardises, 20.000 € par an, tandis que d'autres vivent dans une scandaleuse opulence bien souvent pourle simple apparat !

Les contacts amérindiens que nous avions en 1992, se sont renforcés parfois, Sarayaku a créé son auto-gouver-nement et vient, ce mois-ci de recevoir la très bonne nouvelle (voir dossier), les Mapuches étudient les basesd’un auto-gouvernement. Par contre le peuple Toba d’Argentine que nous avons appuyé est au main d’uneclasse dirigeante corrompue, ce qui est le cas également pour notre principal contact culturel, Mosoq/Allpa,travaillant non pas pour les objectifs culturels mais pour leur salaire trouvé dans le nord !

Actuellement, grâce aux voyages alternatifs débutés en 2002, nous avons diversifié nos contacts qui sont :– « L’association des jeunes Inkas vivants » de la cuenca Patacancha Ollantaytambo, de qui nous avons

reçu le projet « pérennisation des légumes oubliés » ;

– Mano a Mano de Lima, de qui nous avons reçu le projet d’implantation d’une cantinegérée par les femmes en extrême pauvreté, dans un bidonville de La Ensenada ;

3.

– Cepodra, association Shipibo de Ucayali, Pucallpa, « la culture de coconas , fruit amazonien »

– CEAR, Centre d’appui rural, le dernier en date

Notre présent le plus affirmé est notre projet « Nord » qui est pensé en droite ligne avec nos objectifs de départ,car en 1989, notre équipe opinait : « Tout espoir de changement et d’amélioration là-bas, viendra des change-ments de comportement des belges, des décideurs, sachant que soutien des peuples rime avec soutien des alter-natives mises en marche ici, comme l’agriculture bio, l’alimentation bio, les jeux de coopération, l’annulationde la dette etc. ».Pour cette raison, nous avons développé la culture du saule osier et la fabrication de paniers d’osier, alterna-tive à l’utilisation de plastique et de pétrole !Pour cette raison également, nous avons cette année, un espace de potager didactique au site des Tawes, auThier à Liège, où nous terminons un stage nature pour enfants de 3 à 12 ans. Dès la rentrée, ce sont les écolesqui y seront invitées pour une participation active.

Quel AVENIR pour IAI ?

On ne peut s’empêcher de penser qu'avec ces temps de crise s'amplifiant et de « fin du système capitaliste », larécession amène bien d'autres problèmes tels : la fin de subventions diverses dans le « non-marchand », la findu support des emplois même précaires, la fin des pensions, la fin du soutien aux personnes démunies de leuremploi… La planète est forte, mais nous nous devons, avec emploi ou sans emploi, de l’aider et par là mêmeaider notre société… Mais refondue sur d'autres valeurs cardinales.Mes voyages en pays amérindiens me révèlent une quasi opposition de la notion de travail, ici et là.Ici, il est devenu normal de recevoir un salaire, de se « la couler douce », de ne prendre aucune initiative, denager dans l’état providentiel, dans le sens du courant : bien sûr, c’est moins dur !

Par contre dans les Andes, pas de salaire mais un besoin vital de produire une économie solidaire, une écono-mie familiale, doublée d’une grande tendresse pour la terre. Aussi, s’activer au lever du jour jusqu’au couchersans en retirer un salaire est le rythme normal. Les vacances, payées ou non payées, n’y comptez pas. Si IAI,dans l’aire post-providentielle, sans employés, sans permanents, pouvait malgré tout continuer ses activitésagroécologiques s’appuyant sur les bénévoles, ce serait une victoire sur l’adversité qui s’annonce rapidementdans nos contrées. Pour cette raison, nous invitons les bénévoles de tout bord à s’investir dans nos culturesd’osier et de légumes aux Tawes.

Notre proposition est donc,

– l’agroécologie, le premier lien à la terre, le maraîchage, la protection de la nature et de la biodiversité ;

– notre second lien à la terre est cette activité « osez l'osier », commencée en 2000 pour faire reconnaî-tre et répandre cette plante cultivée encore il y a moins d'un siècle, dans tous les villages ;

– notre troisième lien à la terre est le dialogue permanent avec « les gens de la terre » ou peuplesautochtones qui nous guident par leur mode de vie qui ne tient que par un lien vital avec la terre et… la Terre ;

– le travail collectif et solidaire comme alternative à la récession qui s’annonce.

Danielle Meunier (bénévole depuis 23 ans dans l’ASBL)

4.

Dossier : Victoire du peuple autochtone de Sarayaku enAmazonie Équatorienne, ce 25 juillet 2012

BREF RAPPEL : En été 2011, dans la continuité de notre action de soutien à la communauté de Sarayaku,commencée en 1990, notre équipe de rédaction écrivait un article dans le Viyenpi no 26. Cet article relatait quela communauté de Sarayaku intentait un procès auprès de la Cour Inter-américaine des Droits de l’Homme.

AUJOURD'HUI, un an plus tard, cet article qui paraît dans ce VIYENPI no 30 relate ce dont le monde entier apu prendre connaissance : un verdict du tribunal FAVORABLE à la communauté de Sarayaku. Cette« victoire » est mémorable à plus d'un titre mais premièrement parce qu'elle reconnaît comme juste la luttemenée par une petite communauté autochtone affrontant depuis 40 ans les entreprises surpuissantes avides,cherchant des pétrodollars, sans penser aux conséquences environnementales et culturelles dans cette régionde haute biodiversité.

Le prochain mardi 25 septembre 2012, notre association IAI donnera la parole à Sarayaku, par une conférenceorganisée à l’amphithéâtre de l’Institut de Zoologie – aquarium, Quai Van Beneden, 22 à 4020 Liège.

DÉCLARATION DU PEUPLE KICHWA DE SARAYAKU À L'OPINION PUBLIQUENATIONALE ET INTERNATIONALE

« Les tambours du Peuple Kichwa de Sarayaku retentissent dans la forêt amazonienne et annoncent le verdicthistorique du cas Sarayaku contre la complicité de l’État Équatorien. La Cour Inter-américaine condamnel’État Équatorien pour violation des droits du peuple Kichwa de Sarayaku. Dorénavant, tous les peuplesautochtones devront être consultés pour tous projets susceptibles d’affecter leurs droits. »

« Ce 25 juillet 2012, la Cour Inter-américaine des Droits de l’Homme (CIDH) a annoncé le verdict du procèsque les Kichwas de Sarayaku poursuivent depuis 9 ans (2003) contre l'État Équatorien. À travers ce verdict, laCour Internationale déclare la responsabilité de l'État Équatorien pour violation du droit à la consultationpréalable, à la propriété collective, à la vie, à la protection juridique et à d’autres droits du Peuple Sarayaku. »

« En vertu de l’arrêt de la Cour, l'État devra se conformer aux mesures de réparation édictées : en cas de projetsd'exploration ou d'extraction des ressources naturelles, de plans d'investissement ou de développementpouvant causer des dommages potentiels au territoire des Sarayakus ou aux éléments essentiels de leur visiondu monde, de leur vie et de leur identité culturelle, le peuple Sarayaku doit être préalablement consulté demanière adéquate et effective en pleine conformité avec les normes internationales en application, commepréalablement établies dans le cas Saramaka C. Suriname. Les normes internationales édictent que la consul-tation doit être préalable, informée, de bonne foi, avec la finalité d’aboutir à un accord et au consentement.Elle doit être adéquate, accessible et accompagnée d’une étude d’impact environnemental. »

« Sarayaku est satisfait de cette victoire obtenue grâce aux efforts de son peuples et au soutien de personnes etd’organisations dédiées aux droits des peuples autochtones. Sarayaku déclare : nous serons attentifs à l’appli-cation du verdict et à ce que les territoires des peuples autochtones soient respectés face aux activités extracti-ves nocives telles que l'exploitation pétrolière. Vive Sarayaku et tous les peuples indiens d’Amérique. »

José Gualinga TAYAK APU Président de Sarayaku

Que signifie la « Consultation du peuple » ?

Avant le procès, le 19 avril, José Gualinga déclarait : « Nous attendons depuis 9 ans, que legouvernement retire 1400 kg d’explosifs placés en 2003 dans tout notre territoire et atteignantnotre droit à nous déplacer. Un centième, 14 kg ont été retirés par une brigade spéciale, cen’est pas suffisant ! Que les violations de nos droits ne se répètent plus jamais comme cela 5.

s’est passé en 2003, c’est ce que nous voulons. La nouvelle offre (la onzième) de concessions vend 21 blocspétroliers aux entreprises. Sarayaku est concerné par le Bloc 23, à cette heure, il n’y a pas eu de consultation denotre peuple.La consultation est un processus de dialogue « de bonne foi » et une garantie. Le gouvernement pense qu’enorganisant un simple atelier d’information ou la demande de permis, il consulte notre peuple. Pour nous, ledialogue doit exister dès le début du projet, dans le cas contraire, c’est un abus radical. Toute la régionAmazonienne a besoin d’une immense planification pour sa conservation.

Quelques réactions des organisations indigènes, suite à la sentence de la CIDH.

Ecuarunari, Delfin Tenesaca (de la Confédération Kichwa d'Équateur) dit :

« La sentence émise par la CIDH est un emblème pour la défense des droits collectifs et aussi pour ceux de lamère nature. L’évènement ranime l’espoir au sein de la lutte des peuples. La lutte de Sarayaku renforce tous lesautres peuples, cela signifie que nous sommes sur le chemin correct. Jusqu’à présent, le pouvoir se moque de

nos droits, souvent, nous avons tremblé entre ses mains. Aujourd’hui, nous continuons la lutte contreles injustices. Nous nous donnerons la main, entre peuples Amazoniens, Andins, et du monde

entier, pour nous atteler à cette tâche : « défendre la mère nature ».

La Confeniae, Franco Viteri (venu avec IAI en octobre 1992 à Milmort pour animer un atelieravec 300 membres des mouvements de jeunesse) assure que chaque jour les peuples indigè-6.

nes sont mieux organisés. Il déclare que l’exploitation pétrolière représente la mort de milliers de personnes,alors que le Président Correa, au diamètre opposé, parle de « développement !? ». Franco Viteri exige que leGouvernement explique tout ce qui s’est passé ces dernières 40 années à propos de l’exploitation pétrolière enÉquateur. Il a salué la solidarité des Andins et des femmes, qui ont appuyé sans relâche la lutte.

Pachakutik, Rafael Antuni, dit « Sarayaku crée l’union de tous les indigènes. Aujourd’hui, notre lutte est visi-ble au niveau international, comme un exemple pour le reste du monde. Devant la menace de destruction deleur territoire, les nationalités indigènes s’unissent au sein de « l’Alliance des peuples et affirment leur projetde « Forêt Vivante » « Kawsak Sacha »

De « l'autre côté »

Le Président d'Équateur tente, comme stratégie, d'infantiliser le peuple de Sarayaku, déclarant qu’il est mani-pulé par des associations de « terrorisme environnemental » dont nous ferions parties.

Ainsi, voici quelques réactions du Président d'Équateur Rafael Correa, dans ses déclarations publiques : Il ditne pas se sentir vaincu ; il déclare que la sentence émise le 25 juillet 2012 n’a aucun lien avec son gouverne-ment, mais bien avec celui de Lucio Guttierez qui, le 19 décembre 2003, était au pouvoir et est entré de forceet sans permis à Sarayaku.

Cependant, Correa, sous « son règne » :

N’a à ce jour mis en route aucune consultation des peuples indigènes à propos du onzième appel d’offre.Confirme la mise en concession pétrolière de 3,6 millions d’hectares de forêt primaire amazonienne dans laprovince de Pastaza où est situé Sarayaku, province de Napo et Morona Santiago !Supprime, avec le décret 1247, tout au contraire, la moindre consultation préalable et la remplace par unesimple réunion d’information.

Déclaration d’Amnesty International, le 27 juillet 2012 :

Amnesty international (AI) accompagnera le peuple de Sarayaku dans le but que l’État Équatorien respecte lasentence. AI conseille aux autres États d’Amérique de prendre note de cette sentence et de respecter le droit àla consultation de tous les peuples indigènes du monde.AI a coproduit avec Sarayaku, le documentaire « Les descendants du Jaguar », pour donner une diffusionmaximale à cette campagne.

AI dit, la sentence arrive à un moment clé quand, dans toute l'Amérique, les droits à donner son opinion lorsdes décisions (qui pourtant ont de terribles conséquences dévastatrices sur la vie et la survie des peuplesconcernés), sont bafoués. Les gouvernements de beaucoup de pays d’Amérique du sud continuent deconstruire des routes, des oléoducs, des centrales hydroélectriques et des exploitations à ciel ouvert en terri-toire indigène, sans compter sur le libre consentement préalable.

L'État Équatorien est condamné à payer une indemnisation de 1,4 millions de $ à Sarayaku.

Prochaine activité d'IAI avec Sarayaku :

Pour le mardi 25 septembre prochain, notre équipe prépare une conférence d’un représentant envoyé par lacommunauté de Sarayaku, Hernan Eloy Malaver Santi. Il a toujours vécu à Sarayaku, il a participé à l’organi-sation de Tayjasaruta, l’auto-gouvernement de Sarayaku. Depuis 10 ans, il fait partie de l’équipe technique etjuridique pour le suivi du procès du cas Sarayaku à la Cour Inter-américaine des droits de l’homme. Il a étédélégué pour se rendre en Europe afin de faire connaître la lutte contre les méga-projets extractifsque le gouvernement veut installer afin d’exploiter les ressources naturelles en territoires indigè-nes. Il parlera de la onzième ronde d’appel à licitation. Il vient aussi nous présenter le « Plan devie » de leur communauté, construit en accord avec la réalité, les principes philosophiques,pour orienter le destin du peuple de Sarayaku. Il sera là également pour parler de la Frontière 7.

de Vie, de la vie à Sarayaku, des règles de convivialité, du tourisme communautaire etc.Il participera à la Course des Héros, le 30 septembre, pour soutenir le projet de diffusion de la lutte deSarayaku « Tous ensemble pour la Vie » avec l’équipe de MATM, au bois de la Cambre, à Bruxelles(voir www.matm-belgique.org).

Nous attendons vos dons, pour financer le projet de Sarayaku « Tous ensemble pour la Vie » soutenu parle CNCD 11.11.11, MATM et Frontière de Vie.

Iban : BE24 0355 6927 3338 – BIC : GEBABEBBMATM, place du Môle, 11 à 1420 Braine l’[email protected] fiscale à partir de 40,00 €.

Nous vous attendons nombreux à la conférence qu’Identité Amérique Indienne organise le 28 septembre 2012,à 20 h 15 à l’amphithéâtre de l’Institut de Zoologie (Aquarium) Quai van Beneden, 22 à 4020 à Liège. Le filmcoproduit par Amnesty International et Sarayaku sera projeté en première à Liège : « Les descendants duJaguar » réalisé par Hériberto Gualinga, sous-titré en français. L’intervenant principal de Sarayaku est HernanMalaver.

D’autres intervenants seront présents comme Jacques Dochamps, président de Frontière de Vie.

Les stands associatifs de Frontière de Vie, MATM, Altervoyages, Amnesty International, CNCD 11.11.11,Arbres de Vie, seront présents avec toutes les informations.

Entrée : 5,00 €.

8.

Nos stages d’automne et d’hiver

Stages « Nature »

Automne : Hiver :

• « L’automne et ses couleurs » • « Environnement, vous avez dit ? »(du 29 octobre au 2 novembre) (du 24 au 28 décembre et

du 31 décembre au 4 janvier)

Informations pratiques : visitez notre site web � www.idamind.orgTous les stages sont accessibles aux enfants de 3 à 12 ans ;se déroulent sur le site des Tawes, rue Coupée n° 7 à 4000 Liège ;de 9 h à 16 h (garderie 1 h avant et 1 h après les stages).

Prix : 60,00 – 1,00 € / h pour la garderie.

Informations et inscriptions : [email protected] ou par téléphoneau 04 250 95 86les mardi, mercredi et jeudi matin.

Stage « vannerie »

Pratiquez un des artisanats les plus universels !Un travail de patience, de sérénité et de contact avec une matièrevivante et noble… L'osier !

Informations pratiques : visitez notre site web � www.idamind.orgStage du 23 au 27 juillet 2012 de 9 h à 16 h.

Informations et inscriptions : bureau d'IAI : 04 250 95 [email protected] mardi, mercredi et jeudi matin.

Autre événement à noter dans votre agenda :

3 HORAS PARA LA PAZSouper – Concert

la samedi 24 novembre 2012à la Casa Nicaragua

avec le groupe « L’AIR de RIEN »

Les partages, la musique, les voyages, les rencontres

sont sources de paix entre les hommes et les peuples.

9.

IAI a, depuis ses origines, pratiqué de différentesmanières pour sensibiliser à la Nature et à l’environ-nement. Actuellement, l'association est en mutation,objectivée notamment par la journée de « mise auvert » en présence d'une consultante, mais désirenéanmoins garder comme raison d'être la sensibilisa-tion à la Nature.Très (trop) souvent, notre association ne montre pasde manière visible et claire tout le panel d'activitésmenées ou qui se sont éteintes… Faute d'êtreconnues !Notre association n'est pas figée et tant lors deréunions informelles que formelles, des idées « génia-les » ont déjà fusé mais elles sont restées… Lettresmortes.Pourquoi ? Il y a probablement mille raisons maiscitons en deux qui nous paraissent importantes : VOSPASSIONS NATURE ne sont ni connues ni parta-gées ; suivant le titre de Hessel « ENGAGEZ-VOUS ! »c-à-d, nous manquons de personnes désireuses depasser du cap de la constatation de l'intérêt NATUREà l'engagement (la peur légitime d'être submergé(e)par cet engagement n'est qu'une question de logisti-que, d'organisation).

Si pour vous l'intérêt pour la NATURE est important,FAITES-LE NOUS SAVOIR, CONTACTONS-NOUS.

Entre passé et avenir, voici pêle-mêle ce qui a vécu, cequi vit et sera vivifié, nous l'espérons, au cours del'année auquel pourraient s'adjoindre toutes vosidées, initiatives, engagements (les craintes se gèrent,peuvent s'aplanir !)

Immersion dans la Nature, pour les enfants qui fêtentleur anniversaire, les mercredis, samedis et diman-ches de 14 h à 17 h. D'autres thèmes sont disponiblesen lien avec la Nature comme les traditions amérin-diennes… Tarif unique : 100,00 €.

Balade aux changements de saison permettant dedécouvrir la vie des coins verts du Thier à Liège.Dimanches 16/9 et 16/12. Participation libre.

Stage de vannerie d’osier traditionnelle de la Basse-Meuse. Nous utilisons la matière locale produite parIAI sur le site des Tawes, dans un souci de relocalisa-tion et de reprise de nos racines. Le prochain a déjà

lieu du 29/10 au 2/11, de 9 h à 16 h. Tarif : 80,00 €,matériel et matière comprise.

Atelier permanent de vannerie d’osier pour adultes.La production de vannerie qui en résulte est à empor-ter par chaque « artisan vannier » ou à vendre au petitmarché que nous proposons. L’idée forte NATUREest de produire la plupart de nos récipients domesti-ques en osier pour éviter d’utiliser les matières plasti-que. D'une part, la raréfaction des dérivés pétroliersnous imposera de prendre une autre voie mais,surtout, le manque d'organisation est telle quel'Amazonie est dévastée par les exploitations pétroliè-res et les déchets plastics et ce sur les territoires exis-tentiels des habitants du sud. Durée : 5 h ; tarif : 7,00 €.

Sensibilisation à la NATURE et de création avec leséléments naturels. Ces animations concernant lesclasses de 4 à 6 ans, de 6 à 9 ans, de 10 à 15 ans.. Notremotivation est d’explorer les liens entre l'Humain etles milieux naturels pour rassurer, émerveiller, offrirle plaisir de vivre mieux en harmonie avec l’environ-nement. Les animateurs sont des guide nature. Tarif :une demi-journée (100,00 €), une journée (150,00 €).

Initiation aux soins du potager et aux cycles naturelsqu'il suit. Cette animation concerne les enfants de 6 à12 ans, les mercredis de 14 h à 17 h. Tarif : La carte de5 après-midis : 50,00 €

Atelier permanent de lacto-fermentation. Séries de10 séances comportant la fabrication de son pot archeà l’atelier de poterie « autour de la terre », la planta-tion de choux, la fabrication de choucroute et l'initia-tion aux recettes de conserve pour d'autres légumes.10 ateliers se déroulant le samedi, argiles, cuissons dela terre, graines comprises.

Stages natures (dès cet automne sur le thème« L’automne et ses couleurs » un herbier de feuillescolorées). Les stages s'adressent aux enfants de 3 à12 ans, de 9 h à 16 h. Tarif : 60,00 €

Formation à la cuisine des plantes « sauvages »alimentaires en avril, mai, juin 2013 : « Cuisiner etbien vivre avec les plantes » suivi de recettes respec-tant le calendrier lunaire. Série de 4 samedis de 9 h à13 h 30, la séance ou carte des 4 animations à115,00 €.

Initiation scolaire ou familiale au ciel, à l’astronomieet aux mystères des anciens peuples Nascas du Pérou.Projection en 3 dimensions des différentes cosmovi-sions du Pérou précolombien. Possibilité de recevoirdes groupes de 35 personnes. Tarif : 150,00 €.

10.

Nature

Courrier des lecteurs

Lors du dernier numéro de votre revue favorite — le VIYENPI — cette rubrique « courrier des lecteurs » sepenchait sur un constat : l'appel à réagir apporte un moment devenu trop rare : … un long silence, le vide,quasi méditatif.

Ceci porterait à réellement se laisser aller à un moment de bien-être s'il était pertinent et à l'endroit et à la causeopportune du type : maintenant « pause ZEN » ; or ce n'est ni le lieu ni le moment !

Je me suis fendu, il y a un trimestre, de quelques hypothèses ou constatations banales mais sans jugement.

J'ai tenté ensuite une nouvelle formule mais ai abouti à la même « pause ZEN ! ».

Qu'importe, je me dupe en prétextant la période des vacances, du soleil, du repos, de l'insouciance et vais doncré-éditer la formule à laquelle je pense… suspense.

En attendant un trimestre a passé mais les événement qui concernent la Planète eux ne se sont pas arrêtés (hiera été officiellement annoncé le record pulvérisé de la fonte estivale de la calotte arctique, la surface de l'Irlandeen moins depuis 2007…). Pour tous les vivants non plus il n'a pas été question que d'insouciance (25 % dechômeurs en Espagne, les argentins très inquiets de la fonte de leur seule source d'eau douce et « potable », lesglaciers ; près de Fukushima (c-à-d des dizaines voire des centaines de km à la ronde) des papillons mutantsde plus en plus en acquérant des yeux démesurés. Bah ! Ce ne sont que des papillons et les jeux olympsfriquesont submergé toutes ces « bêtises » comme un tsun-ami.Et puis, tout récemment, voici que des médecins s'intéressent à des thyroïdes nodulaires chez des dizaines demilliers d'enfants. Chuut ! ce sont des spécialistes, laissons-les travailler en paix !La paix, qui veut croire qu'elle ne tient qu'à un fil ; certes il y a bien la Syrie mais, a contrario, les Amérindiensviennent de gagner une bataille juridique et donc… La Paix progresse. Mais à quel prix, au bruit de combiende casseroles.

Chers lecteurs, chères lectrices, sachez ou rappelez-vous que l'expression d'un avis à « un prix » ; que notremonde occidental se propose de nous garantir la Paix… Par les menottes ! Lorsque notre opinion aura disparuou ne sera plus réduite qu'à une peau de chagrin, il restera le chagrin… Et, heureusement, le souvenir d'unesource d'Espoir : le souvenir, les traces, l'expérience des Peuples Amérindiens dans leur lutte…À mort… Pour préserver leur volonté de Survivre, de Vivre dignement et dans le meilleur des casde… S'exprimer !

DMT11.

Initiation scolaire au jeu « Sarayaku, peuple indigèneen lutte contre le pétrole », « philosophie des peuplesautochtones ». Pour des enfants de 8 à 12 ans.Tarif : 70,00 € la matinée (de 9 h à 12 h).

Cours d’espagnol. Reprise à partir du 1er octobre.Tarif : 80,00 € / 30 heures.

Cours de Quechua. Sera donné si le nombre d'inscrip-tions atteint 4 personnes. Tarif : 80,00 € pour30 heures en janvier, février et mars 2013.

Voyages alternatifs de 21 jours avec rencontre descommunautés du Pérou ou du Chili en novem-bre 2012, en juillet et en novembre 2013. Voyage auPérou avec participation au travail de la laine, enseptembre 2013.

Dans tous les cas, 21 jours d’immersion intercultu-relle, de vie chez l’habitant andin et amazonien,découverte d’une culture multi-millénaire.Tarif : 1800,00 € (sans le vol).

Atelier du travail de la laine en préparation. Contact àprendre avec l'association IAI si intéressé(e).

Coordinatrice : Danielle Meunier.Contacts : [email protected] ;Tél. bureau : 04 250 95 86ou personnel au GSM : 0485 34 48 57

VOS PROPOSITIONS D'ACTIVITÉS « NATURE »NOUS IMPORTENT : n'hésitez-pas à contacter l'as-sociation et au besoin à rencontrer le Conseild'Administration.

Trimestriel – Octobre, novembre, décembre 2012 – Bureau de dépôt : 4000 Liège–1.Éditeur responsable : Geneviève Dinau – Rue Fusch, 3 à 4000 Liège.

Ont contribué à ce numéro : Danielle Meunier, Wafa Ben Sedrine, Dominique Masset et Pierre Jolly.

Notre association

Objectif :

Aspect Nord : L'association a créé le « Centre Nature des Tawes » visant à sensibiliser les nouvelles générations à travers desstages et des balades « nature », des animations scolaires, … pour nous rapprocher du monde qui nous entoure et revenir àune communication plus authentique avec la nature.Il est devenu, pour nous, tout à fait normal de sensibiliser l’enfant à ce que représente l’environnement nature, et c’est, nousle pensons, dès le plus jeune âge que cette démarche doit être faite.Les activités comprennent aussi divers événements (expositions, conférences, festivals, rencontres, soupers, …).

Aspect Sud : L'association est née du désir des Amérindiens d'entrer en dialogue avec les européens. Depuis 1990, ses activitéssont axées sur l'appui aux peuples indigènes pour préserver la vision amérindienne dans le monde actuel, susciter la rencon-tre et les échanges de savoir-faire et dénoncer les exploitations et ségrégations.L'association soutient les amérindiens dans le cadre de la réappropriation de leur identité, de leurs droits en tant que peuple.

L'équipe :

• Danielle Meunier : présidente • Philippe Destinay : vice-président• Geneviève Dinau : trésorière • Marie Delvaux : secrétaire• Wafa Ben Sedrine : secrétaire-adjointe• Rolande Nizette : administration et animation – [email protected]• Pierre Jolly : communication – [email protected]• Daniel Pêcheux : coordinateur « Centre nature des Tawes » – [email protected]• Édouard Michaux : gestion champ d'osier & animation – [email protected]

Coordonnées :

• Rue Fusch, 3 à 4000 Liège • Tél. : 04 250 95 86 – Fax : 04 222 16 89• E-mail : [email protected] • Site web : http://www.idamind.org• Compte bancaire : BE45 2400 6185 5789

Soutenez-nous ! :

• Vous êtes intéressé(e) et passionné(e) par les peuples indigènes, par les animations « nature » avec les enfants…• Vous voulez participer à l’organisation de conférences, d’expositions, de soupers, de soirées…• Vous aimeriez soutenir nos actions, nos ateliers et diffuser nos valeurs…• Vous avez des peluches et des jeux pour enfants dont vous aimeriez vous débarrasser intelligemment…Votre aide est la bienvenue ! Identité Amérique Indienne recherche continuellement des volontaires pour mener à bien desprojets les plus divers !Contactez-nous par téléphone au 04 250 95 86 ou par mail à [email protected] ou passez-nous dire bonjour dans nosbureaux (rue Fusch, 3 à 4000 Liège, dans le Jardin Botanique).

Projet Sud : votre contribution sur le compte Triodos BE02 5230 4028 0640 pour l’appui de projets de coopération bénéfi-ciant au peuples indigènes.information : [email protected] (Danielle Meunier).

Vous désirez recevoir le Viyenpi en exemplaire papier ? Une petite cotisation de 10,00 € / an (soit 4 exemplaires) est deman-dée. À verser sur le compte 240-0618557-89 avec la mention : « Abonnement Viyenpi ».

Associations partenaires :

M.A.T.M. (Mouvement d'Action à Travers le Monde) – Maison Liégeoise de l'Environnement – Coupile a.s.b.l.P.C.D.N. (Plan Communal de Développement de la Nature) – Frontière de Vie (Appui à la communauté de

Sarayaku (Amazonie équatorienne) – C.N.C.D 11.11.11 – P.F.A.L.C. (Plate-forme AmériqueLatine & Caraïbes) – Alter voyages

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